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GAB EnQuete - Enquête

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AFRIQUE / MONDESÉCURISATION, RESTRUCTURATION, RESTAURATIONBamako saisit officiellement<strong>la</strong> CEDEAO pour uneintervention militaireLes autorités maliennes viennent de saisirofficiellement <strong>la</strong> Communauté Economiquedes Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)pour restaurer l’intégrité de son territoire, aannoncé mardi à Abidjan un émissaire du ministrefrançais des Affaires étrangères reçu par le Chef del’Etat ivoirien, A<strong>la</strong>ssane Ouattara.Selon Jean-Philippe Pagagnon, conseiller auministère français des Affaires étrangères qui s’exprimaità l’issue d’une audience avec le présidentA<strong>la</strong>ssane Ouattara, un émissaire du présidentmalien par intérim a remis le message au Chef del’Etat ivoirien qui est par ailleurs le président enexercice de <strong>la</strong> CEDEAO. “Cette requête s’inscritdans le contexte des idées des trois phases, c’està-direde <strong>la</strong> sécurisation des autorités de <strong>la</strong> transition,<strong>la</strong> restructuration des forces arméesmaliennes et <strong>la</strong> restauration de l’intégrité territorialedu Mali sur l’ensemble de son territoire”, aLes nouveaux maîtres deDouentza restent discretsÀDouentza, au nord-est de <strong>la</strong>région de Mopti, au nord duMali, tout est calme.L'entrée en ville récente de djihadistesdu Mujao (Mouvement pourl'unicité du jihad en Afrique del'Ouest) venus imposer <strong>la</strong> charia n'apour l'instant rien changé à <strong>la</strong> viedes popu<strong>la</strong>tions. Les sa<strong>la</strong>fistes restentjusqu'à maintenant discrets etcantonnés dans leur base. Qui sontles nouveaux maîtres de Douentza,et s'agit-il d'une nouvelle étapepour le Mujao, vers le sud ?Ici, l'arrivée des is<strong>la</strong>mistes n'estpas vraiment une surprise. Certainsvenaient déjà dans <strong>la</strong> ville depuisplusieurs semaines, comme leraconte ce fonctionnaire. “Ces dernièressemaines il y avait quelquesis<strong>la</strong>miques qui venaient avec unvéhicule, deux véhicules, pas plus.Souvent ils prêchaient. Il y avaitquelques is<strong>la</strong>mistes qui venaientACCIDENTS DE LA CIRCULATION AU MAROC48 morts en une journéefaire le commerce”.Les is<strong>la</strong>mistes se sont installésdepuis samedi dans un lycée et dansun hôtel. Ils ne semblent pas êtredans un esprit de conquête, selon destémoins. Leur arrivée coïncide en faitavec une lutte interne au sein de <strong>la</strong>milice d'auto-défense Gand Izo quisécurisait jusque là <strong>la</strong> ville. Un problèmeentre le chef qui souhaitaitrejoindre les is<strong>la</strong>mistes et seshommes.“Le chef a rejoint les is<strong>la</strong>mistespour pouvoir surveiller ensemble <strong>la</strong>ville. Moi, je crois que les autres nel’ont pas compris de cette oreille.C’est pourquoi il est parti à Gao avecles is<strong>la</strong>mistes. Et quelques joursLa journée de mardi a été particulièrementmeurtrière sur lesroutes du royaume. Au total,48 personnes ont péri dans 3 accidentsdistincts, dont celui d'El Haouzqui a coûté, à lui seul, <strong>la</strong> vie à aumoins 42 personnes. Fatigue duchauffeur, excès de vitesse, problèmesmécaniques ou infrastructuresdéfectueuses, les causes decette tragédie n'ont pas encore étéc<strong>la</strong>irement établies.“Nous étions quatre autocars, l'underrière l'autre. Nous roulionspresque à <strong>la</strong> même vitesse. Et toutd'un coup, on l'a vu dérailler pouresquiver un nid de poule, et pourensuite se jeter dans <strong>la</strong> vallée”. Cespropos ont été recueillis auprès d'untémoin après l'accident d'un autocarqui a fait, selon l'<strong>agence</strong> de presseMAP, 42 morts et 24 blessés dans <strong>la</strong>nuit de lundi à mardi au niveau de <strong>la</strong>province d'El Haouz sur <strong>la</strong> routenationale reliant Zagora à Marrakech.Un deuxième témoin a abondé dansle même sens affirmant : “Je croisDioncounda Traoré, Président du Maliexpliqué le diplomate français.A en croire le diplomate du Quai d'Orsay, pourchacune de ces phases des éléments spécifiques,en termes de matériel, de contribution humaine, dedép<strong>loi</strong>ement de force ou de contribution d’autresnatures notamment de renseignements ou de soutienlogistique, doivent être vus. “Nos discussionsse sont concentrées sur les perspectives éventuellementouvertes par une telle requête”, a-t-il poursuivi,ajoutant que “<strong>la</strong> séquence qui devra suivreest <strong>la</strong> saisine des différents organes compétents”.Jean-Philippe Pagagnon a par ailleurs, réaffirmé<strong>la</strong> volonté de <strong>la</strong> France et de l’Union européenned’accompagner le Mali dans <strong>la</strong> résolution de sacrise. Pour notre part, a-t-il dit “sur cette base, nousentamerons des consultations avec les autres payseuropéens”. Selon lui, l’Union européenne a déjàmanifesté une disponibilité de principe à apportersa contribution soit dans le domaine de <strong>la</strong> coopérationcivile soit dans le domaine militaire pour assurer<strong>la</strong> restructuration et <strong>la</strong> recomposition des forcesmaliennes. Le Nord du Mali est sous occupationdes djihadistes depuis <strong>la</strong> mi-janvier dernier, avecson corol<strong>la</strong>ire de crise humanitaire.APANEWSaprès, il y a les is<strong>la</strong>mistes qui sontarrivés à Douentza. Donc, les gensont conclu que c’est lui qui les aamenés “. Depuis, les miliciensGanda Iso auraient été désarmés etse seraient vo<strong>la</strong>tilisés. Ceux qui occupent<strong>la</strong> ville désormais prônent <strong>la</strong>charia et viennent de différents horizons.“On a vu certains is<strong>la</strong>mistes quidisent qu’ils sont du Niger, des Peulsdu Niger. Il y a même certains quidisent qu’ils sont du Tchad”.Parmi les nouveaux occupants, cethomme dit aussi avoir reconnu deséléments de <strong>la</strong> rébellion touareg duMNLA, revenus sous une étiquetteis<strong>la</strong>miste.RFIque c'est dû au système de freinage,ou au système de direction. Mais ils'agit en premier lieu d'un nid depoule que le conducteur a voulu éviter.Lorsqu'il a voulu redresser le véhicule,il en a perdu le contrôle”.Il s'agit du plus grave accidentd'autobus jamais enregistré auMaroc. En novembre 2010, un cartransportant des ouvriers avait chutédans un oued à Bouznika, près deRabat, provoquant <strong>la</strong> mort de 24 personnespar noyade. Ce mardi, l'autocara chuté dans un ravin d'environ200 mètres de profondeur, entraînantdans <strong>la</strong> mort au moins 42 personnes.A noter que, dans <strong>la</strong> même journée,quatre personnes ont trouvé <strong>la</strong>mort et une autre a été grièvementblessée dans un accident sur <strong>la</strong> routeprovinciale 3601 entre Ouled Said et<strong>la</strong> ville de Settat. Un troisième accidentsur <strong>la</strong> route reliant Ouarzazate àKel<strong>la</strong>t M'gouna a également fait deuxmorts et quatre blessés. Dans lesdeux cas, l'accident impliquait desvéhicules légers. AUFAITMAROC.COMpage 10OPÉRATION COMMUNESUR UN ÎLOT DÉSERTDes dizaines demigrants délogés parl'Espagne et le MarocLes forces de l'ordre espagnoleset marocaines ont délogéconjointement, dans <strong>la</strong> nuit delundi à mardi, des dizaines de migrantsinstallés sur un îlot espagnol désert etles ont renvoyés pour <strong>la</strong> plupart auMaroc, mettant fin à un casse-têtepour Madrid.Des mineurs et des femmes ont étéconduits ailleurs en territoire espagnol."Les autres ont été délogés à l'aube", aindiqué à l'AFP un porte-parole de <strong>la</strong>Garde civile espagnole, expliquant quel'opération avait été menée "conjointement"par l'Espagne et le Maroc, "sansaucun incident". "Simplement, nousavons délogé (les migrants) de l'îlot carc'était un danger que ces personnes restentlà", a-t-il ajouté.Les autorités marocaines ont fait étatde deux blessés légers. Mais le ministèreespagnol de l'Intérieur a nié toutincident : "<strong>la</strong> plupart des migrants nevou<strong>la</strong>ient pas aller au Maroc mais il n'apas été nécessaire d'employer <strong>la</strong> force etil n'y a pas eu de débordement".Mardi en milieu de journée, il ne restaitplus aucune trace de l'intervention,selon un photographe de l'AFP surp<strong>la</strong>ce. Outre les derniers vacanciers del'été, seuls deux gendarmes marocainsétaient postés sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ge, à proximitéd'une tente. Grand comme un terrainde football, l'îlot, sur lequel est p<strong>la</strong>nté undrapeau espagnol, était aisément repérableet atteignable à pied, avec <strong>la</strong> marée.Sur les sites internet des journaux ElPais et El Mundo, des photos prisesdans <strong>la</strong> nuit montraient des militairesespagnols sur un zodiac, en train deramener les migrants vers le Maroc, etfranchissant les derniers mètres pour lesremettre aux forces de l'ordre marocainessur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ge tout en s'efforçant dene pas poser le pied sur le sol de cepays… Au total, 83 migrants venusd'Afrique subsaharienne avaient débarquéces derniers jours sur l'île de Terre(Is<strong>la</strong> de Tierra), un caillou inhabité,créant un casse-tête pour l'Espagne.Dire "ça suffit" aux mafiasL'évacuation a eu lieu en deux tempsd'après Madrid : "dix migrants, desmineurs et des mères de famille, ont étéamenés en Espagne et sont à Melil<strong>la</strong>actuellement", a indiqué le ministèreespagnol de l'Intérieur. Selon lesmédias, ils sont en observation médicale.Mais "73 migrants ont été envoyésau Maroc pour être rapatriés", a-t-i<strong>la</strong>jouté, une information confirmée àRabat. Selon une source de sécuritémarocaine, ils ont été "pris en charge"par les forces de l'ordre dans l'attente deleur expulsion vers <strong>la</strong> frontière algérienne,d'où les migrants pénètrent traditionnellementdans le royaume.Le pays avait fourni ces derniersjours une aide en couvertures, eau etnourriture aux migrants sur l'îlot, refusanttoutefois de leur <strong>la</strong>isser entrevoir lemoindre espoir d'être transférés sur lecontinent européen. Il mise désormaissur une coopération accrue avec leMaroc pour éviter que ce genre desituation ne se reproduise: "La réponseconjointe des gouvernements espagnolet marocain, et de l'Union européenne,est de dire +ça suffit+ à ceuxqui font du trafic d'êtres humains", adéc<strong>la</strong>ré le préfet espagnol à Melil<strong>la</strong>,Abdelmalik El Barkani, à <strong>la</strong> radionationale.AFPwww.enqueteplus.comnuméro 372 • mercredi 5 septembre 2012

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