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du rachis lombaire

Les radiographies standard du rachis lombaire

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Quand prescrire?Avant 55 ans, devant une lombalgie tenace, audelàde 15 jours ou récidivanteDès la première consultation• Patients de plus de 55 ans• Corticothérapie prolongée• Traumatisme• Perte de taille > 3 cm• Densité osseuse basse connue• Cancer récent connuPlus le patient est âgé, plus lesradiographies sont utiles


Quels clichés?Rachis <strong>lombaire</strong> face et profilRadiographie <strong>du</strong> bassin face+/-Incidence sacro-iliaque si suspicion spondylarthriteTrois points essentiels1. Prescrire des radiographies implique de revoir lesclichés avec le patient2. Afficher les radiographies devant le patient3. Rassurer le patient


Rassurer le patientLa lombalgie, par sa topographie et son retentissement surla marche et les activités, provoque une angoisse +++Il faut affirmer dès le départ que la radiographie nemontre pas• De tumeur• De fracture• De déplacement• D’infection


Les lésions dégénérativesElles comportent- Le pincement discal- La discarthrose- L’arthrose postérieure- Un aspect de canal <strong>lombaire</strong> étroitLe plus souvent, ce n’est pas une pathologiemais l’évolution habituelle d’un <strong>rachis</strong> qui vieillit


Etude longitudinale sur 3 ans (E Legrand, SFR 2012)Cohorte de 374 femmes, après un cancer <strong>du</strong> seinAge moyen : 63 ans, 70% des femmes ont moins de 70 ansSuivi tous les ans pendant 3 ansRadiographies initiales- discarthrose,- AIAP,- spondylolisthesis- aspect de CLE- scolioseA 3 ans, interrogatoire sur les épisodes douloureux et leursconséquences : antalgiques, infiltrations, chirurgie,consultations médicales


RésultatsRadiographies initiales93.3% des patients ont des lésions dégénérativesrachidiennes83.4% des patientes ont les lésions de discarthrose<strong>lombaire</strong>En prenant en compte l’association pincement,condensation et ostéophytes, 63% des femmes ont unediscarthrose L4-L5Plaintes cliniques sur les 3 années ultérieures54, 2% des patientes déclarent des lombalgies34% des lombalgies présente une lombalgie > 1 mois


Anomalieradiographique(%)Femmes sansrachialgie(n =126)Femmessouffrant derachialgies(n = 248)Significativité(p)Scoliose25.424.1NSArthrose L5-S132.036.3NSArthrose L4-L536.039.1NSArthrose L3-L429.828.5NSArthrosethoracique54.841.5NSCanal <strong>lombaire</strong>étroit4.86.5NSArthrosepostérieure20.825.2NS


1- Il n’existe aucune différence radiographique entre leslombalgiques et les non lombalgiques.2-L’analyse en régression logistique ne montre aucune relationentre les lésions radiographiques et la plainte lombalgiqueaigue ou chronique au cours des 3 années suivantes3- La marche est protectrice : chaque heure de marchehebdomadaire ré<strong>du</strong>it le risque de lombalgie de 25%Cette étude suggère que l’arthrose rachidienne est plus uneévolution radiographique qu’une vraie maladie chronique


Spondylolisthésis


Chez le sujet jeune, le spondylolisthésis résulte d’une lyseisthmique (fracture de fatigue) survenue entre 7 et 15 ansChez le sujet âgé, le spondylolisthésis résulte de la décoaptationprogressive des articulaires postérieures


Conséquences possibles1.Lombalgie transitoire lors de la lyse2.Le plus souvent asymptomatique +++3.Lombalgie commune4.Sciatique rare Rassurer, Réé<strong>du</strong>cation, Reprise sport Chirurgie rare, devant sciatique rebelle


Hyperostose vertébraleles ponts osseux inter vertébraux sont nombreux maisépargnent la partie gauche <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> dorsal


Hyperostose vertébrale


SpondylarthriteLes pont osseux sont plusfins et plus verticaux


Spondylarthrite Hyperostose


Dystrophie rachidienne de croissance


Dystrophie rachidienne de croissance


Fractures vertébralesFemme 35 ansDouleur <strong>lombaire</strong> récidivanterContexte : PR sous corticoïdes


Fractures vertébrales


Conclusions1.Revoir les radiographies avec le patient +++2.Radios normales : c’est le muscle!3.Devant des lésions dégénératives, rassurer4.Devant un spondylolisthésis, rassurer5.L’hyperostose n’est pas une maladie6.La découverte d’une dystrophie rachidienneest banale7.Devant une fracture vertébrale: Densitométrieet biologie

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