KIWANIS EISLECK

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Lors de la réunion du 28 novembre le club adopte la proposition de Paul KOCH pour organiser une soirée à la Maison de soins de
Vianden à l’intention des personnes âgées y hébergées. Ensuite c’est le tour à notre invité, Monsieur Prosper SCHROEDER, ex
Grand Maître de la Grande Loge Maçonnique de Luxembourg, pour sa conférence. Ses propos se concentrent sur l’histoire de la
maçonnerie et ses principes fondamentaux : la recherche de la Lumière, de la Vérité, dans la stricte obéissance à la Loi morale et
le respect total des religions. Soulignant la foi en la capacité humaine de se perfectionner, considérant le travail non comme un fardeau,
mais comme moyen d’épanouissement, la Franc-Maçonnerie prône et cultive la construction d’un homme de plus en plus parfait.
On ne peut s’empêcher de rapprocher notre devise « We build » qui elle aussi aspire vers cet idéal.
La réunion du 12 décembre est vouée principalement aux modalités du recrutement. Une discussion passionnée génère la formation
d’un comité d’admission auquel est recommandé une gestion inspirée de sagesse et de dynamisme.
Grand Gala au Théâtre de Luxembourg le 14 novembre 90 pour célébrer le 75 e Anniversaire du KIWANIS. Une soirée sublime, une
salle comble, une ambiance parfaite. Une manifestation marquant la vitalité de notre grande famille K et l’infaillible cohésion des
clubs du District BFLM ainsi que de la Division des DEUX LUXEMBOURG. La palme revient sans doute à Francis MOINET, notre
Lieutenant-gouverneur, pour son intervention d’une rare exemplarité et d’une noblesse difficile à égaler.
La conférence de presse à la Bauerestuff à Ettelbruck nous donne l’occasion de présenter notre action sociale, dont surtout l’action
« SOS Lunettes » Une action menée par Greg avec beaucoup d’engagement, gratifiée d’un écho très positif et dépassant largement
les limites de notre champ d’action éisleckois.
L’Assemblée générale extraordinaire du 23 janvier 1990 n’arrive pas à trouver un consensus sur les modalités du recrutement et
une décision est reportée à plus tard.
La soirée carnavalesque du 3 février par contre se déroule dans le consensus le plus total et fait son entrée dans les annales du
club avec le qualificatif « mémorable ». Placée sous la dénomination « (K)Liewer CIRRHOSE » elle connaît un succès défiant pour
une fois tous les foies et toutes fois confondues. La folie l’emporte sur la sagesse et la raison burlesque s’impose à l’impératif catégorique.
La grande vadrouille.
La réunion du 13 mars nous rassemble en grand nombre dans les salons complètement rénovés de l’Oranienburg et d’emblée les
réflexes gastronomiques se voient déclenchés. L’invité de la soirée est Georges CALTEUX, responsable de Service « Sites et
Monuments » au Ministère des Affaires Culturelles. Il nous parle du projet « Une pierre luxembourgeoise aux USA » qui concentre
ses efforts sur la restauration de quelques objets patrimoniaux remontant à l’époque où bon nombre de Luxembourgeois ont quitté
le pays sous la pression de la pauvreté pour chercher le bonheur aux USA, terre promise suscitant les rêves les plus fous.
Rappelons qu’entre 1846 et 1914 pas moins que 75.000 Luxembourgeois (du territoire des DEUX LUXEMBOURG) sont partis pour
s’installer surtout au nord de Chicago, dans l’actuel Wisconsin. N’oublions pas de relever que bon nombre d‘entre eux sont retournés
après maintes épreuves humiliantes et décourageantes. Le projet du conférencier se concentre sur quelques objets sélectionnés
et, diapositives aidant, nous nous faisons une idée sur l’ampleur et la qualité des travaux.