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Ref_-_Les_usges_des_drones_-_Fiches
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SAM<br />
Surveillance – Auscultation – Monitoring<br />
de l’environnement<br />
Mesures météorologiques<br />
Problématique, pertinence de la démarche<br />
Problématique générale<br />
Mesures météorologiques en altitude dans<br />
l’atmosphère à partir d’un drone instrumenté pour la<br />
recherche scientifique (compréhension de la physique<br />
atmosphérique) et la météorologie opérationnelle<br />
(prévision du temps).<br />
Objectif de la démarche<br />
La recherche en sciences de l’atmosphère a besoin<br />
de moyens pour aller observer les phénomènes<br />
météorologiques en altitude. Ces moyens sont<br />
aujourd’hui essentiellement le ballon sonde (ballon<br />
gonflé à l’hélium emportant une sonde perdue de<br />
faible poids) et l’avion instrumenté. Le premier est<br />
relativement peu coûteux et simple à mettre en<br />
œuvre mais les mesures accessibles sont très limitées<br />
car les capteurs embarqués doivent être très légers<br />
et de faible poids. La trajectoire du porteur est par<br />
ailleurs fixée par les vents et non contrôlable. L’avion<br />
instrumenté ouvre en comparaison l’éventail des<br />
mesures possibles puisque les instruments embarqués<br />
peuvent être lourds et beaucoup plus gourmands<br />
en énergie. Cependant, l’heure de vol coûte cher<br />
(plusieurs milliers d’euros) et certains domaines<br />
de l’atmosphère demeurent inaccessibles (vallées<br />
étroites, vols à quelques mètres au-dessus de la mer<br />
ou dans le brouillard…).<br />
Le drone apparaît comme une solution intermédiaire<br />
intéressante. Les charges utiles restent limitées<br />
mais sont plus importantes que sur un ballon<br />
sonde, les capteurs embarqués sont récupérés, les<br />
trajectoires du porteur sont pilotées (ce qui permet<br />
le suivi d’un phénomène météorologique au cours<br />
de son développement par exemple), et des vols<br />
dangereux pour les avions peuvent être envisagés.<br />
La miniaturisation des capteurs et des moyens<br />
d’acquisition permet de plus d’envisager à terme sur<br />
drone des mesures qui ne sont aujourd’hui réalisables<br />
que sur avion. À terme les drones pourraient être<br />
déployés dans le réseau opérationnel de Météo-<br />
France en remplacement ou en complément des<br />
moyens de radiosondages. On peut envisager une<br />
flotte de drones préparés à l’avance et réalisant selon<br />
un programme prédéfini des sondages verticaux de<br />
l’état de l’atmosphère jusqu’à 4 ou 5km d’altitude<br />
pour un coût moindre qu’un radiosondage.<br />
Utilisation de drones<br />
Pertinence de l’utilisation de drones<br />
Fournitures d’observations variées de l’atmosphère<br />
en altitude à l’aide d’un moyen beaucoup moins<br />
coûteux que les avions de recherche.<br />
Possibilité de vols en formation pour une observation<br />
tridimensionnelle et/ou la combinaison de capteurs<br />
de types différents délivrant des informations<br />
complémentaires.<br />
Possibilité de voler dans des espaces inaccessibles<br />
(zones contaminées, brouillard, à très basse<br />
altitude…)<br />
Possibilité d’embarquer des charges utiles pesant<br />
jusqu’à quelques kilogrammes (contre 250g max.<br />
avec un ballon sonde).<br />
Consistance des missions des drones<br />
Dans un contexte de recherche scientifique, drones<br />
mis en œuvre pendant des campagnes d’observations<br />
limitées dans le temps et dans l’espace. Vols selon<br />
des trajectoires adaptées au phénomène que l’on<br />
cherche à observer.