COLLECTIONS
1SWrO2m
1SWrO2m
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
12 Collections | Novembre 2015 | vol. 2, Numéro 6<br />
démontrée par une ou des explications rationnelles dans<br />
la réalité du protagoniste, ce qui élimine toute rupture de<br />
normalité pour ce dernier 2 ».<br />
La science-fiction québécoise (SFQ) connaît son âge d’or<br />
au cours des deux dernières décennies du XX e siècle. La<br />
présence de revues spécialisées (Solaris et imagine…), la<br />
création de collections de SF et, plus tard, d’une maison<br />
d’édition (Alire) dédiée aux genres de l’imaginaire, la<br />
tenue annuelle d’un congrès d’amateurs de SF, la mise sur<br />
pied d’un prix littéraire, cet ensemble de facteurs va contribuer<br />
largement à l’éclosion d’une cohorte d’écrivains<br />
remarquables au nombre desquels figurent Élisabeth<br />
Vonarburg, Esther Rochon, Daniel Sernine, Yves Meynard,<br />
Joël Champetier et Alain Bergeron.<br />
Est-il encore nécessaire de présenter Élisabeth<br />
Vonarburg ? L’ampleur de son œuvre – deux cycles de<br />
cinq romans à ce jour, Tyranaël (1996-1997) et Reine de<br />
mémoire (2005-2007) –, la profondeur de sa réflexion féministe,<br />
ses questionnements sur les rapports qu’entretient<br />
l’être humain avec la technologie à travers diverses<br />
sphères d’activité (art, médecine, transport, sexualité) et<br />
son rayonnement international l’imposent comme la<br />
figure de proue de la SFQ.<br />
2. Ibidem.