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<strong>mag</strong><br />

LE MAGAZINE DES ENTREPRISES<br />

LE MAGAZINE DES ENTREPRISES<br />

MENSUEL N° 10<br />

DÉCEMBRE 2015<br />

ÉDITION BRABANT WALLON -<br />

HAINAUT - WALLONIE PICARDE<br />

L’INVITÉ<br />

Pierre VANDEPUTTE<br />

(Vandeputte Group)<br />

UN MARATHONIEN<br />

À LA TÊTE<br />

DE LA CCI WAPI<br />

© EH-Reporters<br />

Dossier<br />

ILS TRAVAILLENT<br />

« AUTREMENT »<br />

www.cci<strong>mag</strong>.be<br />

ÉDITEUR RESPONSABLE : CÉLINE SQUÉLART - AVENUE R. SCHUMAN N° 101 - 1401 NIVELLES • CE MAGAZINE PARAÎT TOUS LES MOIS SAUF EN JUILLET ET EN AOÛT. N° D’AGRÉMENT : P 205 063


Édito<br />

Changement d’époque<br />

Nous ne vivons pas une époque qui change, mais bien un changement d'époque :<br />

la 3 e révolution industrielle, celle du numérique, nous ouvre en un clic le monde<br />

entier ainsi que les infi nies possibilités de l'Internet des objets, par exemple l'autoproduction<br />

et la revente d'énergie renouvelable, l'e-fabrication par l'impression 3-D,<br />

la digitalisation de la logistique.<br />

“<br />

Certains Nos partenaires visent de lel’UWE<br />

surp le soulignent, rpassement<br />

sur phy base hysique,<br />

de leur dernière enquête<br />

d’autres choisissent la<br />

semestrielle : l’optimisme<br />

découverte<br />

du monde<br />

des entrepreneurs<br />

pa<br />

r d’autres voies<br />

wallons indique que<br />

d’expression…<br />

le climat économique<br />

change en Wallonie et<br />

que l'économie wallonne<br />

est sur le bon chemin… »<br />

CCI Brabant Wallon<br />

(Parc d’Affaires « Les Portes de l’Europe »)<br />

Avenue Schuman, 101 - 1400 Nivelles<br />

www.ccibw.be - info.ccibw@ccibw.be<br />

CCI Hainaut<br />

Siège de Charleroi<br />

Avenue Général Michel, 1C - 6000 Charleroi<br />

Siège de Mons<br />

Parc Initialis - Bld André Delvaux, 3 - 7000 Mons<br />

www.ccih.be - info@ccih.be<br />

CCI Wallonie picarde<br />

Siège de Mouscron<br />

Boulevard industriel, 80 - 7700 Mouscron<br />

Siège de Tournai<br />

Rue Terre à Briques, 29A - 7522 Tournai Marquain<br />

www.cciwapi.be - info@cciwapi.be<br />

Ainsi, notre société évolue vers une économie de partage, réductrice d'empreinte<br />

écologique et énergétique, supprimant les déplacements inutiles et co-utilisant<br />

sources énergétiques, véhicules, espaces d'entreposage… Cette même économie<br />

met en place des formules souples conciliant emploi durable, organisation familiale,<br />

choix de vie et capacité de réponse des entreprises aux besoins et évolutions des<br />

marchés.<br />

CCI<strong>mag</strong>’ s'inscrit résolument dans ce mouvement en évoquant le télétravail, les<br />

groupements d'employeurs et le coworking. De quoi aussi stimuler notre créativité,<br />

fi lle de la diversité.<br />

Notre Wallonie a orienté sa politique dans ce sens avec les plans Marshall et leurs<br />

déclinaisons sur l'économie circulaire, la créativité et l'excellence numérique. Sans<br />

oublier la formation en alternance comme pilier d'une politique active de l'emploi.<br />

Comme le soulignent nos partenaires de l'UWE sur base de leur dernière enquête<br />

semestrielle, l'optimisme des entrepreneurs wallons indique que le climat économique<br />

change en Wallonie et que l'économie wallonne est sur le bon chemin. Certes, des<br />

indicateurs fondamentaux empêchent de crier victoire trop vite. Mais l'occasion est<br />

trop belle et il y a urgence d'information et de participation. Opérateurs et relais de la<br />

démocratie participative wallonne, la CCIW et les CCI de Wallonie entendent veiller<br />

à la meilleure sensibilisation et implication des entreprises sur ces opportunités.<br />

PHILIPPE SUINEN,<br />

PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE WALLONNE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE<br />

<strong>mag</strong><br />

Le <strong>mag</strong>azine des Entreprises<br />

ISSN-0776-3344<br />

www.cci<strong>mag</strong>.be<br />

Éditeur responsable<br />

Céline Squélart<br />

Chef d’édition<br />

Stéphanie Heffi nck<br />

Tél. 067/89.33.36<br />

ccibw.<strong>mag</strong>azine@skynet.be<br />

Publicité<br />

Solange Nys<br />

Tél. 04/341.91.67<br />

solange@cci<strong>mag</strong>.be<br />

Journalistes<br />

Camille Desauvage, Gaëtan Di Gravio, Stéphanie Heffi nck,<br />

Hugo Leblud, Céline Léonard, Bob Monard, VDA.<br />

Dossiers<br />

Stéphanie Heffi nck, Céline Léonard<br />

Photos<br />

Invité du Mois : EH-Reporters<br />

Maquette et mise en page<br />

Mwp - www.mwp.be<br />

Impression<br />

AZ Print<br />

Toute reproduction totale ou partielle<br />

est strictement réservée à l’éditeur<br />

© CCI<strong>mag</strong>’<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015 1


2<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015


… en 2 minutes<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015 3


PIERRE VANDEPUTTE (Vandeputte Group)<br />

UN MARATHONIEN<br />

À LA TÊTE DE LA CCI WAPI<br />

4<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015


L'INVITÉ<br />

DU MOIS<br />

Pierre Vandeputte a été élu Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de<br />

Wallonie picarde en juin. Avec ses frères Luc et Christian, il représente la quatrième<br />

génération de Vandeputte à la tête de cette huilerie-savonnerie créée en 1887 par<br />

leur arrière-grand-père, Gustave, meunier à Rekkem.<br />

CÉDRIC KETELAIR - © EH REPORTERS<br />

Il est bien diffi cile de faire parler Pierre<br />

Vandeputte de lui à la première personne.<br />

Pour cet ancien joueur de volley-ball, le<br />

secret de la réussite est le travail en équipe.<br />

« Le travail d’équipe entre les frères, d’abord<br />

et puis, avec l’ensemble de notre personnel<br />

est à souligner quand on parle de la société<br />

Vandeputte », dit-il. Et c’est en rassemblant les<br />

entrepreneurs picards qu’il compte marquer<br />

de son empreinte sa présidence à la tête de<br />

la Chambre de Commerce et d’Industrie de<br />

Wallonie picarde.<br />

« Pendant trois ans, en tant que vice-président<br />

de Paul Bertrand, je me suis chargé de réactiver<br />

les relations avec les entrepreneurs fl amands<br />

qui investissent beaucoup chez nous », explique<br />

celui qui vit à proximité des bureaux du Voka<br />

West-Vlaanderen, l’alter ego de la CCI Wapi.<br />

« Aujourd’hui, notre but est d’aller chercher<br />

des nouveaux membres en Wallonie picarde et,<br />

notamment, du côté d’Ath et de Péruwelz car on a<br />

encore trop l’i<strong>mag</strong>e d’une Chambre de Commerce<br />

Tournai-Mouscron. Il faut aussi être actif au sein<br />

de l’Eurométropole Lille-Tournai-Courtrai ». Pierre<br />

Vandeputte et ses frères ont encore de nouveaux<br />

défi s à lancer pour faire grandir la savonneriehuilerie<br />

Vandeputte, avant de donner le pouvoir<br />

à la cinquième génération.<br />

Aujourd’hui, leur marque historique « Mousse<br />

de lin » n’est plus seule car l’entreprise conçoit<br />

et produit une large palette de marques propres<br />

pour le compte de la grande distribution, ce qui<br />

permet à Vandeputte d’être présente sur les<br />

marchés belge, français, britannique et néerlandais<br />

en produisant chaque année 65.000<br />

tonnes de savons et de détergents. « Et, outre<br />

le fait d’être partenaire industriel de grandes<br />

marques connues, nous sommes également<br />

associés dans une joint-venture chargée de<br />

dépoussiérer des vieilles marques belges. Enfi n,<br />

dans le secteur huilerie, l’entreprise Vandeputte<br />

se trouve dans le top 3 européen… »<br />

Coup de génie<br />

« Notre coup de génie est d’avoir pu fonctionner à trois », répond Pierre Vandeputte, qui<br />

ajoute que chez les Vandeputte, on privilégie le « on » au « je ». « Le fait d’avoir reçu la<br />

même éducation nous permet de nous comprendre rapidement. Il suffi t d’un regard, d’une<br />

réaction ou d’un geste pour se comprendre ».<br />

Quand les trois frères ont pris la tête de l’entreprise, en 1989, ils l’ont développée en la<br />

délocalisant de Rekkem vers le zoning industriel de Mouscron. « Nous étions 39 personnes<br />

à l’époque pour un chiffre d’affaires de huit millions d’euros. En 2015, nous sommes 230<br />

membres du personnel et notre chiffre d’affaires est de 125 millions d’euros. Mais au-delà<br />

des chiffres, nous sommes avant tout une équipe et je trouve <strong>mag</strong>nifi que le fait de gagner<br />

de nouveaux marchés en équipe, de voir les gens s’épanouir chez nous et s’approprier<br />

l’entreprise ».<br />

Et puis, les frères ont un nouveau challenge : faire monter la cinquième génération de<br />

Vandeputte. Deux des enfants de Luc et les deux enfants de Christian travaillent au sein<br />

de l’entreprise familiale avec leur papa pour mentor. Les enfants de Pierre, âgés de 25 et<br />

19 ans, n’ont pas (encore) intégré d’entreprise.<br />

L’entreprise Vandeputte, créée en 1887 par Gustave<br />

Vandeputte, meunier à Rekkem qui a eu la très bonne<br />

idée de presser er la graine du lin qui poussait dans la<br />

vallée de la Lys, restera une entreprise familiale.<br />

Ce sera donc à eux de faire évoluer l’entreprise,<br />

qui presse toujours la graine de lin, mais avec<br />

d’autres moyens techniques et humains.<br />

“Dans notre famille, on<br />

privilégie le « On » au<br />

« Je ». Impliquer toute<br />

notre équipe dans notre<br />

réussite est capital. »<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015 5


COMMUNICATION<br />

PROFESSIONNELLE<br />

Ouverture de votre<br />

nouvelle agence CBC<br />

à Louvain-la-Neuve<br />

Le Directeur de l’Espace Financier du Brabant Wallon Centre, Jean-Benoît Echement, et son équipe<br />

nous expliquent les raisons pour lesquelles ils s’implantent dans le parc scientifique de Louvain-la-Neuve et<br />

le service qu’ils proposent à leurs clients…<br />

Pourquoi ouvrir une agence à Louvain-la-Neuve ?<br />

L’ouverture de notre agence de Louvain-la-Neuve fait partie du plan<br />

d’expansion de CBC Banque et Assurance. « Décider d’avancer » n’est<br />

pas que notre slogan, c’est une réalité<br />

pour notre entreprise.<br />

Le choix de s’être installé dans le parc<br />

scientifique autour de nombreuses entreprises<br />

n’est pas anodin car notre nouvelle<br />

agence se tourne vers le monde des<br />

professionnels. Louvain-la-Neuve est un<br />

pôle d’attractivité important en Wallonie<br />

et nous nous devions d’y être présents.<br />

L’agence s’adresse-telle<br />

alors aux professionnels en priorité ?<br />

Tout à fait, nous nous adressons plus spécifiquement au monde<br />

professionnel : les PME, mais aussi les indépendants et professions<br />

libérales. Nous avons d’ailleurs élargi nos horaires pour nous adapter<br />

en étant ouverts de 9 à 17h sans interruption et le jeudi jusqu’à<br />

19h. Le client Particulier est lui aussi accueilli grâce à nos Conseillers<br />

Clientèle et Personal Banker d’expérience.<br />

Quels sont vos domaines d’expertise ?<br />

Il faut d’abord savoir que Louvain-la-Neuve est l’agence centrale de<br />

l’Espace Financier du Brabant Wallon Centre (qui regroupe toutes les<br />

autres agences de la Région comme Wavre, Genval, Hamme-Mille,<br />

Ottignies, Jodoigne et Perwez). De ce fait, c’est à Louvain-la-Neuve<br />

que nous avons regroupé les spécialistes PME pour la région du<br />

Brabant Wallon Centre.<br />

Nous pouvons également satisfaire nos clients grâce à notre Centre<br />

de Banque Privée, nos services de Structurations Patrimoniales et de<br />

Fusions & Acquisition situés à Genval, ainsi que nos services de Lois<br />

d’expansion, la Salle des Marchés et le Centre Grandes Entreprises.<br />

Les agents d’assurances de CBC à Wavre (Daelmans et associés) et<br />

à Perwez (Chrystelle Pauly) sont également<br />

à leur disposition.<br />

Quels sont vos engagements ?<br />

Chez CBC, les clients sont au centre de nos<br />

préoccupations. Nous souhaitons les accompagner<br />

dans leurs projets : s’ils grandissent,<br />

nous grandirons avec eux.<br />

Nous développons nos relations dans une<br />

optique de long terme et, pour cela, nous<br />

devons mériter et conserver leur confiance<br />

jour après jour. Nous comptons mesurer de manière permanente la<br />

satisfaction de notre clientèle, ce qui se fera de manière spécifique<br />

à Louvain-la-Neuve à la fin de chaque entretien.<br />

Nous avons des objectifs précis et ambitieux en matière d’augmentation<br />

de nos encours crédits. Leurs projets sont essentiels pour nous et<br />

nous souhaitons également accélérer encore nos délais de réponse<br />

crédit. Aujourd’hui, près de 90 % des décisions sont prises localement.<br />

Nous avons également, au niveau de notre groupe bancaire, d’importants<br />

projets de développement visant à mettre en œuvre des<br />

solutions « omni canal ». L e but est de permettre au client de nous<br />

atteindre par le moyen qui lui semble le plus approprié, au moment<br />

où il le souhaite et de terminer sa transaction au travers d’un canal<br />

qui n’est pas nécessairement celui avec lequel il a initié l’opération.<br />

Toute mon équipe et moi-même nous engageons à vous faciliter la<br />

vie en vous proposant un service professionnel adapté à vos besoins.<br />

Alors, n’hésitez pas à nous contacter !<br />

Jean-Benoît Echement<br />

Agence CBC de Louvain-la-Neuve<br />

Avenue Albert Einstein 7 - 1348 Louvain-la-Neuve<br />

Tél. : 010 23 59 50- Email : louvain.la.neuve@cbc.be<br />

www.cbc.be<br />

Cet article n’engage pas la rédaction.<br />

6<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015


L'INVITÉ<br />

DU MOIS<br />

BIO EXPRESS<br />

Naissance le 22 juin 1964 à Mouscron. Marié, deux enfants<br />

Études primaires à Aalbeke, en néerlandais, secondaires en<br />

français au collège Saint-Joseph à Mouscron. Il est parfait<br />

bilingue.<br />

Diplôme en marketing de l’Ephec à Bruxelles.<br />

1987 : entre dans l’entreprise familiale<br />

1989 : prend les rênes de l’entreprise familiale avec ses frères.<br />

Ils sont toujours administrateurs de l’entreprise. Pierre Vandeputte<br />

dirige le secteur vente et marketing de la savonnerie.<br />

Coup de force<br />

« Ce qui nous démarque est notre capacité de nous remettre en<br />

question et de trouver des solutions pour nos clients. Oser et revoir<br />

notre façon de fonctionner est un élément important », estime Pierre<br />

Vandeputte.<br />

Pour réussir, l’entreprise ose aussi investir pour répondre aux demandes<br />

de sa clientèle. « Depuis 1993, nous avons investi plus de 50 millions<br />

d’euros dans l’entreprise. Il y a trois ans, nous avons construit une<br />

nouvelle plate-forme logistique. Nous avons d’autres projets dont<br />

l’installation d’une unité de stockage et de déchargement de graines<br />

de lin au port autonome qui est en construction sur l’Escaut à Pecq.<br />

Nous réfléchissons aussi à construire un nouvel espace de stockage et<br />

de conditionnement de 6.000 mètres carrés sur le site du Portemont<br />

afi n d’optimiser la gestion de nos fl ux internes ».<br />

L’entreprise veille aussi au confort de ses employés et de nouveaux<br />

locaux sociaux pourraient être aménagés. Des projets qui verraient<br />

le jour en 2017.<br />

Coup de gueule<br />

« Les réglementations européennes sont de plus en plus lourdes à<br />

supporter pour les entreprises au point que nos équipes développement<br />

passent plus de temps à travailler sur ces réglementations que sur<br />

le développement de nos produits. C’est un appel au secours qui est<br />

lancé par les différentes associations dont nous sommes membre<br />

car on est occupé à étouffer nos entreprises », dit-il.<br />

Aussi, trouve-t-il dom<strong>mag</strong>e de mettre trop souvent en opposition les<br />

employeurs et leurs employés « alors que l’objectif est commun, il<br />

faut faire tourner l’économie ! ». Selon Pierre Vandeputte, « il vaut<br />

mieux rassembler plutôt qu’opposer », d’où le rôle de la CCI d’être le<br />

représentant du patronat auprès des partenaires sociaux.<br />

La CCI doit rassembler, fédérer<br />

les entreprises et défendre et<br />

“promouvoir l’esprit d’entreprise. »<br />

DU TAC AU TAC<br />

La qualité que vous préférez chez un homme :<br />

« Le respect de l’autre »<br />

La qualité que vous préférez chez une femme :<br />

« La même chose. Respecter l’autre est un très bon départ »<br />

Votre principal défaut :<br />

« Il m’arrive trop souvent de stresser pour<br />

des choses sans trop d’importance »<br />

Votre rêve de bonheur :<br />

« Le bien-être pour toutes les personnes qui le méritent »<br />

Ce que vous voudriez être :<br />

« Ça me va très bien comme ça. Je me sens bien. »<br />

Le pays où vous désireriez vivre :<br />

« J’aime ma région, mon pays ; je suis très<br />

bien ici, proche des miens ».<br />

Vos héros dans la vie réelle :<br />

« Steve Jobs, même si apparemment il n’était pas facile<br />

à vivre ; sa vision, sa passion partagée pour réaliser tant<br />

de belles choses, c’est <strong>mag</strong>nifi que… et tout ça après<br />

avoir commencé dans le garage de ses parents…<br />

Votre domaine culturel préféré :<br />

« Je suis un généraliste… de la musique à la littérature,<br />

l’important pour moi est de partager ces moments, ces<br />

expériences avec les personnes que j’apprécie ».<br />

Le don de la nature que vous aimeriez avoir :<br />

« Je ne sais pas si c’est un don de la nature, mais<br />

j'aimerais savoir cuisiner car je suis une catastrophe<br />

en cuisine. J'aimerais avoir ce don pour recevoir ! »<br />

La faute qui vous inspire le plus d’indulgence :<br />

« Celle qui est avouée. Je n’aime pas les gens de mauvaise foi ».<br />

Votre devise :<br />

« Mieux vaut avancer dans le désordre que de reculer dans l’ordre ».<br />

VANDEPUTTE GROUP<br />

Boulevard Industriel, 120 à 7700 Mouscron<br />

Tél. : 056/85.97.20 - Internet : www.vandeputte.com<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015 7


SOCIAL<br />

LE NOUVEAU CONTRAT<br />

EN ALTERNANCE COMMUN<br />

Il remplace le contrat d’apprentissage classes<br />

moyennes (IFAPME/EFP) et la convention d’insertion<br />

socioprofessionnelle (CISP)<br />

Il est en place depuis septembre<br />

Il concerne toute la Belgique francophone<br />

Que remplace-t-il ?<br />

Le contrat d'alternance remplace le contrat d'apprentissage<br />

classes moyennes (IFAPME et EFP)<br />

et la convention d'insertion socioprofessionnelle<br />

(CISP) depuis le 1 er septembre 2015. Toutefois,<br />

les contrats d'apprentissage classes moyennes<br />

et conventions d'insertion socioprofessionnelle<br />

conclus avant le 1 er septembre 2015 continuent<br />

à sortir leurs effets jusqu'à leur terme.<br />

© industrieblick - Fotolia<br />

Que prévoit-il ?<br />

Le contrat d'alternance, parmi les droits et<br />

obligations des parties, prévoit :<br />

• une période d'essai d’un mois. En cas de<br />

conclusion d'un nouveau contrat d'alternance<br />

entre les mêmes parties et pour le même<br />

métier, aucune nouvelle période d'essai<br />

n'est autorisée ;<br />

• les obligations mutuelles des parties :<br />

- de l'entreprise : organiser l'accueil de l'apprenant,<br />

le former, lui fournir les outils de travail<br />

nécessaires, lui communiquer le nom du tuteur<br />

et permettre la rencontre avec le référent<br />

auprès de l'organisme de formation, veiller à<br />

sa sécurité et son bien-être, s'assurer contre<br />

les accidents de travail et la responsabilité<br />

civile, l’occuper pour une durée moyenne<br />

d'au moins 20h/semaine, etc.<br />

- de l'apprenant : agir conformément aux<br />

instructions, fréquenter assidûment les<br />

cours ou les formations, prendre soin de<br />

l'outillage mis à sa disposition, s'abstenir<br />

de divulguer des secrets de fabrication, etc.<br />

• les horaires de formation en entreprise et<br />

chez l'opérateur de formation<br />

• la rétribution de l'apprenant en alternance :<br />

un pourcentage du Revenu minimum mensuel<br />

moyen garanti dépendant du niveau de<br />

compétence (niveau A, B ou C) ;<br />

• les vacances annuelles de l’apprenant. Le<br />

nombre s'élève à un minimum de 20 jours<br />

payés et 4 semaines de vacances scolaires<br />

non rétribuées entre le 1 er juillet et le 31 août ;<br />

Les contrats d'apprentissage classes<br />

moyennes et conventions d'insertion<br />

socioprofessionnelle conclus avant<br />

1 er septembre 2015 continuent à sortir<br />

“leurs effets jusqu’à leur terme.<br />

• les conséquences en cas de suspension du<br />

contrat pour cause de maladie et autres. La<br />

prise en charge par l'entreprise se limite aux<br />

7 premiers jours calendrier d'absence…<br />

• les modalités et causes de fi n du contrat.<br />

Autres règles d'organisation<br />

de l'alternance<br />

Les différents arrêtés prévoient d'autres règles<br />

applicables à l'alternance qui ne sont pas<br />

directement reprises dans le modèle de contrat :<br />

• le contrat d'alternance doit être constaté par<br />

écrit au plus tard au moment où l'apprenant<br />

en alternance commence sa formation dans<br />

l'entreprise ;<br />

• la durée du contrat d'alternance est fi xée en<br />

adéquation avec le plan de formation ;<br />

• une évaluation formative ou certifi cative des<br />

compétences de l'apprenant est prévue au<br />

moins une fois par trimestre ;<br />

• la mise en œuvre du plan de formation en<br />

entreprise est évaluée conjointement par<br />

l'opérateur de formation et l’entreprise au<br />

moins une fois par semestre ;<br />

• l'évaluation des compétences avec adaptation<br />

de la rétribution peut se faire à tout moment<br />

de l'année ;<br />

• toute modifi cation au contrat d'alternance<br />

doit faire l'objet d'un accord entre les parties,<br />

acté dans un nouveau contrat d'alternance.<br />

• les changements de référent et d'horaires de<br />

cours doivent être formellement communiqués<br />

à l'apprenant pour être annexés au contrat<br />

d'origine (nouveau contrat non nécessaire).<br />

SOURCE<br />

Group S - Stéphanie Gabriel<br />

Legal consultant<br />

8<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015


CCIBW<br />

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Membre<br />

CCIBWB<br />

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[ Follow Us ]<br />

PORTRAIT<br />

LE PAPILLON<br />

du web marketing…<br />

Trois axes : sites internet, community management, formations<br />

Une jeune équipe créative à la barre<br />

De belles références après seulement 3 années d’existence<br />

STÉPHANIE HEFFINCK<br />

«<br />

Notre logo, un origami, symbolise un<br />

papillon prêt à prendre son envol.<br />

« Suis-nous ! Partout, sur les réseaux<br />

sociaux, sur nos sites, en <strong>mag</strong>asins…<br />

engage-t-il. Il refl ète cette communication web<br />

que nous développons chez nos clients, que<br />

l’on voit pousser et s’affirmer chaque jour,<br />

« forçant » leurs cibles à ne pas les perdre des<br />

yeux. Ce papillon « cocotte » se déploie sous<br />

toutes ses facettes – la palette de nos services,<br />

de nos solutions – et vise aussi à mettre en<br />

évidence notre côté créatif », explique Laurent<br />

Daelemans, Account Manager. Appartenant à<br />

« Ace Computer », société fondée il y a une<br />

vingtaine d’années, spécialisée en logiciels<br />

comptables et de gestion commerciale, mais<br />

travaillant sous un nom propre, Follow us<br />

est une agence de web marketing qui n’a<br />

souffl é que 3 bougies, mais dont le portfolio<br />

est déjà bien étoffé. La jeune équipe apporte<br />

ses solutions webmarketing à des PME ou plus<br />

grosses entreprises sous diverses formes.<br />

Partant du constat que 86 % des internautes<br />

sévissent sur les réseaux sociaux, elle joue le<br />

community manager, dynamisant l’i<strong>mag</strong>e des<br />

marques ou sociétés. Production de contenu,<br />

recrutement de followers, développement de<br />

modules interactifs, identifi cation des communautés<br />

susceptibles de s’intéresser à la<br />

marque, gestion des commentaires… Tous<br />

les codes de ce mode de communication<br />

incontournable maitrisés, Follow Us préserve<br />

dans le même temps l’e-réputation de chacun.<br />

Pour leur laisser davantage d’autonomie, la<br />

société ajoute ses formations au community<br />

management ouvertes à tous. Elles comportent<br />

quelques modules très spécifi ques (Facebook,<br />

LinkedIn, Google+, Twitter, Instagram) ou, plus<br />

largement, brossent en 4 heures le marketing<br />

et la communication sur les réseaux sociaux<br />

ou les outils du Community Manager. « Nous<br />

avons aussi des formations en e-commerce, pour<br />

l’utilisation de Mailchimp, sur le référencement<br />

naturel, etc », complète notre interlocuteur.<br />

Belles références<br />

Active en Belgique francophone et au Luxembourg,<br />

Follow us réalise aussi, bien entendu,<br />

des sites internet, dynamiques « clés en main »,<br />

épurés, responsives sur lesquels les clients<br />

peuvent intervenir facilement, en quelques clics.<br />

Dans un délai de 4 à 6 semaines (ndlr : prix<br />

de base : 1.500 euros pour 5 pages dans une<br />

langue), le site est lancé. « Au préalable, nous<br />

recueillons les aspirations, cernons les besoins<br />

et remettons une offre détaillée et chiffrée. Puis,<br />

nous faisons valider la maquette graphique et<br />

poursuivons alors le processus… »<br />

« Pour O C’est Beau, nous assurons le community<br />

management ; nous travaillons aussi<br />

pour les Jouets Serneels, Fournisseurs de la<br />

Cour, des marques reconnues de bijoux, Oh<br />

Green, pour lequel nous assurons le community<br />

management de tous leurs réseaux sociaux ;<br />

Manfroy Électroménager (Waterloo) nous a fait<br />

confi ance pour son site e-commerce. Il y a aussi<br />

“<br />

Augmenter la<br />

notoriété de ses<br />

clients, leur attirer des<br />

prospects et fidéliser<br />

leur clientèle, générer<br />

du trafic et fédérer une<br />

communauté sont les<br />

missions quotidiennes<br />

de l’agence web ».<br />

Megabike, à Wauthier-Braine et nous gérons<br />

encore la page Facebook et des campagnes<br />

publicitaires d’Aline » énumère Laurent. Du reste,<br />

par le biais de « Ace computer », la société a<br />

également des accès facilités aux fi duciaires,<br />

telles que la grosse fi duciaire Pardoen, dans<br />

la région de Charleroi.<br />

FOLLOW US - ACE COMPUTER<br />

Rue de l’Industrie, 20 à 1400 Nivelles - 0472/91.61.62 - Internet : www.follow-us.eu<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015 9


CCIBW<br />

r CCIBW<br />

r CCIBW<br />

r<br />

CCIBW<br />

r CCIBW<br />

Membre<br />

CCIBWB<br />

r CCIBW<br />

r CCIBW<br />

r CCIBW<br />

r CCIBW<br />

[ EASI ]<br />

PORTRAIT<br />

UNE ENTREPRISE 2.0<br />

Nos collaborateurs doivent<br />

“partager nos valeurs avant tout ! ».<br />

Un perpétuel esprit d’innovation, à travers des produits<br />

comme InboxZero, Easi Financials et Cloud2Be…<br />

Une solution professionnelle avant-gardiste et collaborative<br />

pour la gestion des e-mails : SmartMail<br />

Easi Financials : une solution de comptabilité et de gestion<br />

financière appréciée<br />

STÉPHANIE HEFFINCK<br />

Meilleur employeur de l’Année<br />

Élue « Meilleur Employeur de l’Année » par<br />

la Vlerick Business School et, à l'heure où<br />

nous mettons sous presse, retenue parmi<br />

les DeloitteTechnology fast50 récompensant<br />

les 50 entreprises techs enregistrant la plus<br />

grande croissance, EASI a beaucoup attiré<br />

l’attention des médias ces derniers temps, en<br />

cumulant les distinctions honorifi ques. Outre<br />

cette reconnaissance, elle a fi guré parmi les 4<br />

fi nalistes de l’Entreprise de l’Année® 2015<br />

(ndlr : les trois autres étant Eloy Group, Mithra<br />

Pharmaceuticals et Pairi Daiza), l’initiative<br />

d’Ernst & Young couronnant les entreprises<br />

qui répondent à des critères de croissance et<br />

résultats spectaculaires et font montre « de<br />

stratégie, de sens de l’innovation, d’ouverture<br />

sur le monde et de persévérance » (sic). C’est<br />

donc avec une fi erté légitime que Salvatore<br />

Curaba, Managing Director nous expose le<br />

parcours d’une société qu’il a portée sur les<br />

fonts baptismaux en 1999.<br />

Il insiste tout d’abord sur une particularité<br />

d’EASI, un facteur de son succès, de la satisfaction<br />

des clients et des collaborateurs, de<br />

sa pérennité aussi. Cette dernière s’appuie<br />

sur 20 actionnaires, probablement 30, l’an<br />

prochain, uniquement au sein de son effectif !<br />

Ils unissent leurs efforts pour donner du couple<br />

à la locomotive, un « modèle inspirant » pour<br />

d’autres employeurs estime son fondateur :<br />

« Vous savez, c’est le miracle du partage : plus<br />

on partage, plus on possède ».<br />

Sur les 3 sites au Luxembourg, à Leuven, à<br />

Nivelles, siège central qui va s’annexer prochainement<br />

de nouveaux locaux, quelque 140<br />

collaborateurs aident les entreprises à réaliser<br />

leurs projets IT. « Nous développons des solutions<br />

informatiques, des applications mobiles et des<br />

solutions cloud pour nos clients ».<br />

Mettre fin au fléau de l’afflux<br />

désordonné des e-mails<br />

EASI s’est notamment penchée sur la problématique<br />

de la gestion de mails en se lançant le<br />

pari de faire gagner une à deux heures par jour<br />

aux utilisateurs… et de leur redonner le plaisir<br />

de se servir de cet outil incontournable.<br />

Produit B2C, InboxZero (http://inboxzero.easi.<br />

net/) est l’application belge propre à défi er<br />

GMAIL de Google, rien de moins pour Salvatore<br />

Curaba. L’app gratuite pour iPhone et iPad est<br />

disponible dans l’App Store.<br />

Et, pour lutter contre le fléau en entreprise,<br />

le logiciel SmartMail (http://smartmail.easi.<br />

net/ - démos sur : http://smartmail.easi.net/<br />

demonstration) permet aussi de centraliser et<br />

classifi er les courriels aisément, de partager<br />

les informations. « Les e-mails sont classés<br />

dans des conversations se mettant à jour facilement,<br />

même s’il y a plusieurs intervenants.<br />

Par un système de rappel, ils réapparaissent<br />

au bon moment » développe le patron. Bref,<br />

une interaction étroite entre l’e-mail, la tâche<br />

à accomplir et le bon moment pour la traiter.<br />

« Mon intime conviction est que, dans les 10<br />

ans, 80 % des sociétés auront mis en place une<br />

vraie solution de gestion des e-mails remplaçant<br />

des programmes révolus tels que Outlook ! »<br />

appuie le co-fondateur d’EASI devant le marché<br />

gigantesque ouvert à son produit.<br />

Avant de prendre congé, il évoque encore Easi<br />

Financials, solution de comptabilité et de gestion<br />

fi nancière et Cloud2be, une solution pour la<br />

gestion des infrastructures et des données<br />

des clients, « une solution belge installée en<br />

Belgique qui offre une véritable alternative et<br />

une sécurité aux entreprises, satisfaites que<br />

leurs données n’aillent pas partout dans le<br />

monde ! » (sic)<br />

Salvatore Curaba est un chef d’entreprise qui a<br />

du fl air, le sens des affaires et porte une attention<br />

constante à son équipe qui sait où elle va et<br />

comment elle y va. « On confond souvent objectif<br />

et conséquences, note-t-il. Ma priorité est d’avoir<br />

des clients puis des employés ravis. Gagner de<br />

l’argent en est l’une des conséquences… »<br />

EASI<br />

Avenue Robert Schuman, 12 à 1401 Nivelles<br />

Tél. : 067/28.10.00 - www.easi.net<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015 11


Dossier<br />

ILS TRAVAILLENT<br />

« AUTREMENT »<br />

Le monde du travail est en pleine mutation. Mû par la révolution numérique,<br />

il voit ses codes vaciller. On aspire désormais à bénéficier de flexibilité et de<br />

diversité. De la flexibilité dans les horaires et dans les lieux depuis lesquels le<br />

travail est effectué. De la diversité dans les tâches et les projets.<br />

Les intervenants de ce dossier sont des témoins de cette sphère professionnelle<br />

en pleine (r)évolution. Ils ont fait le choix de travailler « autrement » soit en<br />

privilégiant des espaces de travail collaboratif, soit en prestant depuis leur<br />

domicile, soit en se partageant entre plusieurs employeurs. Encore confidentielles,<br />

certaines de ces formules sont vraisemblablement amenées à se multiplier au<br />

cours des prochaines années.<br />

Des mutations porteuses de risques mais aussi de progrès qu’entreprises et<br />

travailleurs devront pouvoir intégrer.<br />

STÉPHANIE HEFFINCK & CÉLINE LÉONARD<br />

© Sergey Nivens - Fotolia<br />

CCIMAG’ N° 10– DÉCEMBRE 2015<br />

13


Coworking : travailler à côté des autres,<br />

voire avec les autres<br />

Leader mondial dans le domaine des solutions d’espaces de travail bien équipés<br />

et fl exibles, Regus, compte bon nombre de centres d’affaires dans 106 pays.<br />

Les espaces de coworking sont l’une des possibilités qu’offre le groupe…<br />

La pratique connaît du reste un bel essor car travailler au sein d’espaces<br />

communs, bien organisés, rassemblant d’autres sociétés offre des<br />

avantages indéniables :<br />

• rompre l’isolement, évoluer dans une ambiance conviviale<br />

• démarrer sa société<br />

• partager des compétences complémentaires<br />

• nourrir son activité grâce à un brassage intéressant de publics, s’ouvrir à<br />

des opportunités professionnelles, étendre son réseau « À côté de vous,<br />

vous aurez, le lundi, un concurrent, le mardi, un partenaire, le jeudi, un<br />

client » (Sandy Lemoine - Oh my deer)<br />

• stimuler la créativité, l’innovation<br />

• bénéfi cier d’une fl exibilité « Nous avons, par exemple chez nous un<br />

responsable R&D d’une grosse entreprise allemande qui habite Liège.<br />

3 jours par semaine, il est à Francfort et les 2 autres jours chez nous ».<br />

(V. Meeùs - Cristal Hub)<br />

• développer ou parfaire ses connaissances, grâce aux ateliers, formations…<br />

mis en place<br />

• se décharger d’aspects pratiques et bénéfi cier de conditions fi nancières<br />

intéressantes « Quand on démarre, c’est plus intéressant qu’un vrai bureau,<br />

avec des charges, dont l’espace est à payer pour toute la semaine alors<br />

que dans les faits, on ne s’y trouve pas à temps plein » (Sandy Lemoine<br />

- Oh my deer)<br />

• profi ter de la mutualisation de besoins, de commodités de vie, de travail.<br />

LES EFFETS DU COWORKING (résultats de l’enquête CoWallonia – sept 2015)<br />

81 %<br />

55 %<br />

71 %<br />

57 %<br />

89 %<br />

64 %<br />

7 %<br />

Confiance en soi Esprit d’entreprendre Branding/mise en valeur Réduction<br />

Productivité Taille de l’entreprise<br />

de mon activité de l’isolement<br />

47 % 63 % 86 % 23 % 56 % 64 % 53 %<br />

Bien-être<br />

(engagement de personnel)<br />

Concentration<br />

Créativité<br />

Motivation<br />

Revenus<br />

Acquisition de nouvelles<br />

compétences<br />

Réseau d’affaires<br />

Travail en équipe<br />

14 CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015


Dossier<br />

actions pour faire connaître le concept de coworking, comme la Semaine<br />

wallonne du Coworking, qui a ensuite inspiré nos homologues fl amands et<br />

bruxellois avec lesquels nous avons, cette année, mis sur pied une Semaine<br />

belge du Coworking*. Nous sommes également présents sur les réseaux<br />

sociaux via lesquels un quart de nos coworkers nous ont connus. Mais nos<br />

meilleurs canaux de diffusion restent nos coworkers et nos partenaires ».<br />

« Le coworking encourage les<br />

interactions entre les professionnels et<br />

l’éclosion de nouvelles collaborations »<br />

(Lisa LOMBARDI – coordinatrice de CoWallonia)<br />

COWALLONIA, RÉSEAU DES ESPACES<br />

DE COWORKING WALLONS<br />

Le réseau CoWallonia, coordonné par l’Agence du<br />

Numérique regroupe huit espaces de coworking<br />

wallons, développés dans le cadre de « Creative<br />

Wallonia » et soutenus par des partenaires<br />

publics et privés liés au monde de l’entreprise, de<br />

l’innovation et du numérique. Expert à l’Agence<br />

du Numérique, Lisa Lombardi coordonne l’action<br />

coworking de Creative Wallonia, lancée en 2012,<br />

ainsi que le réseau CoWallonia.<br />

Lisa Lombardi (AWT)<br />

Quel est le rôle de l’Agence du Numérique dans le<br />

réseau CoWallonia ?<br />

L.L. : « L’Agence du Numérique remplit des missions de promotion,<br />

communication et information autour de l’action coworking de Creative<br />

Wallonia, avec pour objectifs de faire connaître le concept de coworking<br />

auprès des acteurs économiques et technologiques wallons, publics et<br />

privés, de soutenir le développement des espaces de coworking wallons<br />

et d’encourager les connexions à l’international ».<br />

Comment ont évolué les huit espaces de<br />

coworking ; d’autres projets sont-ils en cours ?<br />

L.L. : « Au fi l du temps, les aménagements ont été peaufi nés et les équipements<br />

prévus au sein des espaces de travail et de réunion ont été améliorés.<br />

Certains espaces (comme le Switch) ont été totalement réaménagés et d’autres<br />

(Co-nnexion, ESCO) ont investi de nouveaux bâtiments mieux adaptés. Les<br />

équipes en place ont été consolidées et ont développé des programmes<br />

d’animation et des services calqués sur les besoins des utilisateurs.<br />

Aujourd’hui, les huit espaces constituant le réseau CoWallonia sont reconnus<br />

en tant qu’outils de développement économique et ces espaces de coworking<br />

pilotes sont des exemples pour les initiatives naissantes d’espaces de<br />

coworking en Wallonie, comme à Chimay, Arlon, Saint-Hubert, Huy… »<br />

Quelles actions concrètes sont-elles mises en<br />

place pour faire connaitre/apprécier le coworking ?<br />

L.L. : « Depuis le lancement des premiers espaces wallons, principalement<br />

durant l’année 2013, la dynamique du coworking en Wallonie n’a cessé de<br />

se construire, pas à pas, au fur et à mesure de la constitution from scratch<br />

de communautés d’utilisateurs des espaces, sur le mode d’apprentissage<br />

par la pratique propre aux concepts innovants. Nous avons mené plusieurs<br />

Quel est le profil des coworkers et en quoi le<br />

coworking peut-il booster l’économie ?<br />

L.L. : « Le coworking encourage les interactions entre les professionnels<br />

qui s’y retrouvent et l’éclosion de nouvelles collaborations. Les espaces de<br />

coworking wallons attirent des utilisateurs aux profi ls variés : indépendants,<br />

salariés, entrepreneurs, porteurs de projet, etc. Près de la moitié des coworkers<br />

des espaces CoWallonia est issue du secteur des industries créatives<br />

et culturelles (ICC), c’est-à-dire les arts visuels, l’édition, l’architecture, le<br />

design, etc. Il en résulte de nombreuses collaborations fructueuses. À titre<br />

d’exemple, la start-up Sliden’joy - qui réalise actuellement le record belge<br />

absolu de levée de fonds sur Kickstarter - a vu le jour au Switch à Charleroi.<br />

L’équipe a bénéfi cié d’une mise à disposition des infrastructures et V68,<br />

une autre start-up de l’espace, a réalisé une partie de la communication<br />

relative au lancement de leur produit innovant ».<br />

* Elle s’est déroulée du 12 au 16 octobre. 24 espaces de Bruxelles, de Flandre et de<br />

Wallonie ont ouvert gratuitement leurs portes. En novembre s’est ensuite tenue une<br />

réunion « Coworking Belgium » regroupant tous les espaces de coworking belges pour<br />

envisager de futures actions communes.<br />

CO-NNEXION<br />

Où ? Rue des Archers, 2B à 7000 Mons<br />

www.co-nnexion.be<br />

Contact : 0487/63.97.49<br />

connexioncoworking@gmail.com<br />

COWORKING NAMUR<br />

Où ? Rue de Fer, 48 à 5000 Namur<br />

www.coworkingnamur.be<br />

Contact : 0483/257.297 - work@coworkingnamur.be<br />

CRISTAL HUB<br />

Où ? Château du Val-Saint-Lambert - Esplanade du Val<br />

à 4100 Seraing - www.cristalhub.be<br />

Contact : 0471/85.34.03 - info@cristalhub.be<br />

Témoignage : Véronique Meeùs, Animatrice-Coordinatrice<br />

de Cristal Hub<br />

« Je ne suis coordinatrice de Cristal Hub que depuis peu de temps, mais<br />

en tant que conseillère en environnement pour les entreprises, j’ai été au<br />

préalable en contacts permanents avec des indépendants, des créateurs<br />

d’entreprises. Je les connais bien. Les points positifs de Cristal Hub sont<br />

certainement son cadre calme et <strong>mag</strong>nifi que, dans les anciennes caves<br />

du château du Val-Saint-Lambert. Près des autoroutes, avec un parking<br />

de 250 places à proximité, le Cristal Hub est très bien aménagé, avec<br />

par exemple une salle « sofas » dotée d’un grand écran ». Cristal Hub<br />

accueille aujourd’hui une quinzaine de coworkers. La capacité des lieux<br />

permettrait d’en héberger jusqu’à 30 à temps plein.<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

15


16 CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015


Dossier<br />

ESPACE COWORKING TOURNAI (ESCO)<br />

Où ? Quai Saint-Brice, 35 à 7500 Tournai<br />

www.espacecoworking.webnode.fr<br />

Contact : Tél. : 069/23.47.01<br />

esco.espacecoworkingtournai@gmail.com<br />

Témoignage : Sandy MENEGAZZI, animateur de l’espace ESCO<br />

« Notre espace de coworking existe depuis environ 2 ans ; il héberge<br />

actuellement 12 coworkers, mais est susceptible d’en accueillir 16. Sa<br />

force, c’est son accessibilité pour tous, 24 h sur 24, 7 jours sur 7, grâce<br />

à un système de badge. La fl exibilité, aussi : nous avons des formules<br />

pour les starters et pour des sociétés déjà établies, mais n’ayant pas<br />

besoin d’un bureau 7 jours sur 7. Mon rôle, en tant qu’animateur de<br />

l’espace de coworking est d’entendre les problématiques de chacun,<br />

de déceler les freins à leurs activités et d’apporter, par des formations<br />

et/ou des ateliers, des réponses à leurs questions. »<br />

LA FORGE<br />

Où ? Rue de la Cathédrale, 58 à 4000 Liège<br />

www.laforge-coworking.be<br />

Contact : Tél. : 0495/20.39.68 - info@laforge-coworking.be<br />

LOUVAIN COWORKING SPACE<br />

SWITCH<br />

Où ? Centre d’Entreprise et d’Innovation (CEI)<br />

Chemin du Cyclotron, 6 à 1348 Louvain-la-<br />

Neuve - www.louvaincoworking.com<br />

Contact : Tél. : 010/39.00.18 - info@louvaincoworking.com<br />

COWORKING<br />

Où ? Avenue Général Michel, 1E à 6000 Charleroi<br />

www.switchcoworking.com<br />

Contact : Tél. : 071/15.99.70 - 0478/87.13.55<br />

info@switchcoworking.com<br />

THE COWORK FACTORY<br />

Où ? Site Ubell - Rue Arthur Delaby, 5 à 7100 La<br />

Louvière - coworkinglalouviere.be<br />

Contact : Tél. : 064/34.09.51 - coworkfactory@lme.be<br />

Témoignage : Sandy LEMOINE, coworker multirécidiviste<br />

« Delphine Coulon et moi avons fondé notre agence de communication/<br />

création graphique il y a 3 ans. J’avais déjà testé la formule du coworking,<br />

en commençant par le “Betacowork” d’Etterbeek, où nous étions<br />

une centaine d’affi liés. Nous avons fait notre “Belgium Coworking Tour”<br />

(rires) pour voir où nous allions nous poser provisoirement. Le choix est<br />

tombé sur Co-nnexion à Mons, d’autant que nous habitons la région.<br />

Vous savez, je suis un vrai nomade du web, alors, je peux aussi travailler<br />

d’un café où il y a le wifi , par exemple. L’idéal, pour moi, c’est vraiment<br />

d’alterner différents lieux de travail. Parfois, je suis chez le client ou chez<br />

moi. Pour mon mode de consommation personnel, un pass donnant<br />

accès à différents lieux de coworking est l’idéal. »<br />

Oh my deer ! SNC<br />

Rue des Capucins, 12 à 7000 Mons<br />

0473 310 722 – Internet : www.ohmydeer.be<br />

RUEDUWEB : LA COOPÉRATIVE OÙ LES CHEMINS<br />

SE CROISENT<br />

Tout a débuté en 2009 : 4 sociétés, actives dans l’e-commerce, la création, le<br />

contenu et le développement de sites web partagent des bureaux voisins. Naît<br />

alors l’idée de dédier une des pièces à un espace commun. Mais Akimedia,<br />

Wepika, Tesia, Journalisteweb veulent partager davantage. En 2013, ils créent<br />

une société coopérative qui s’installe à l’Axisparc de Mont-Saint-Guibert.<br />

« Cela permettait ainsi au propriétaire d’avoir un interlocuteur unique pour<br />

les différentes sociétés » relève Marie-Christine Di Lonardo, Offi ce Manager<br />

de la RueDuWeb. Il y a un an, tous emménageaient au 3 e étage du Creative<br />

Spark. Désormais, 10 indépendants et 8 structures de 3 à 8 personnes<br />

évoluent dans un espace ouvert de 600 m 2 . Leurs métiers sont connexes,<br />

gravitant autour du monde numérique et tout est mutualisé, pour le confort,<br />

l’effi cacité, les économies. « Comme nous sommes en coopérative, tout le<br />

monde a droit à la parole. Donc, lorsque nous sommes arrivés ici, chacun<br />

a eu son mot à dire sur la façon d’aménager l’espace ». À côté des zones<br />

de travail du plateau, des endroits de détente (bibliothèque, hamacs !) et<br />

jeux (ndlr : kicker et PlayStation) côtoient de petites alcôves pour s’isoler<br />

et des salles de réunion. La volonté de la coopérative de développer des<br />

contacts et des synergies est sans borne… Au sein même du Creative<br />

Spark, avec les spin-offs présentes aux 2 e et 4 e étage, elle tisse des liens,<br />

« pour agrandir la communauté, même si les membres ne font pas partie<br />

de la coopérative ». Et des rapprochements professionnels s’opèrent. « Une<br />

société de chez nous réalise le site internet d’autres sociétés du bâtiment.<br />

Des projets graphiques, vidéo sont aussi à l’ordre du jour ».<br />

Gauthier D’Otreppe (GDO Creative - création de sites internet)<br />

« Étant freelance, j’étais à la recherche d’un espace avec une ambiance de<br />

travail, des « collègues » dans le même domaine que moi pour créer des<br />

synergies, confronter des idées, échanger des bonnes adresses. Sans compter<br />

l’i<strong>mag</strong>e de mon activité plus « établie » que ça donne auprès de mes clients »<br />

Hugues Bertiaux (catcheur.be - infographie)<br />

« Après avoir travaillé plus de 3 ans à domicile, la motivation, le matin, n’était<br />

plus la même. C’est bénéfi que de travailler parmi des gens… qui travaillent<br />

[…]. Et je me vends mieux quand je parle de la RueDuWeb ! »<br />

Aude Fischer (Lexicom.be SPRL - copywriting et<br />

stratégie de contenus)<br />

« À la RueduWeb, je dispose d’infrastructures de<br />

bureaux professionnelles et agréables dans un<br />

budget raisonnable. Du reste, j’ai besoin de travailler<br />

en dehors de chez moi afi n d’établir une meilleure<br />

frontière privé-professionnel.<br />

Ensuite, être entouré de personnes créatives avec lesquelles échanger<br />

des idées m’est nécessaire pour développer mon travail et enrichir mes<br />

compétences. Il en résulte un sentiment d’appartenance à la RueDuWeb.<br />

On y intègre une culture d’entreprise.<br />

Avoir rejoint un groupement d’entreprises actives dans un secteur connexe<br />

au mien me permet aussi d’envisager les synergies et de travailler sur des<br />

projets communs.<br />

Enfi n, la RueDuWeb est un nouveau modèle qui s’invente au fur et à mesure,<br />

ce qui est très intéressant et rejoint l’idée que je me fais de l’économie<br />

de demain ! »<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

17


Dossier<br />

Edouard Seynaeve (Wepika - Agence E-commerce)<br />

« Mutualiser des équipements, échanger des conseils, troquer des services<br />

a permis à Wepika de se concentrer sur son activité tout en profi tant du<br />

savoir-faire de toute la coopérative ».<br />

Patrick Vandoorne (Com 4 you - communication)<br />

« J’apprécie l’idée qu’il soit possible de gérer une entreprise autrement que<br />

dans la voie traditionnelle !… »<br />

Stéphane Hougardy et Guy Coupez (Fuel Media<br />

Service - CARBU.BE – aide à l’optimisation des<br />

dépenses énergétiques)<br />

« La RueDuWeb, c’est un réseau de contacts et de<br />

compétences qui nous aident dans notre mission,<br />

une meilleure visibilité et attractivité pour nos clients<br />

et nos collaborateurs, la mise en commun de<br />

services qui facilitent notre quotidien. Sans oublier<br />

l’environnement qui permet l’émulation […] ».<br />

Sébastien Debrulle (Experteus SPRL - formations on line)<br />

« Ici, nous bénéfi cions d’un environnement de travail génial avec une<br />

mutualisation intelligente des ressources. Une project manager du tonnerre<br />

le gère pour que nous puissions nous concentrer sur notre business. Et en<br />

plus, la facture mensuelle reste très légère ! »<br />

Jean-Marc Peterkenne, Bertrand De Walque et Pascal Alberty<br />

(Tesia SPRL - développement web et e-commerce)<br />

« La RueDuWeb permet à tous les collaborateurs, qu’ils soient indépendants<br />

ou salariés d’autres sociétés, de partager expériences, compétences, projets,<br />

contacts, bons plans, synergies… C’est aussi un projet à part entière<br />

géré par ces mêmes personnes. Espace ouvert, collaboratif, convivial, la<br />

RueDuWeb est inspirante et motivante. Bien plus que de cohabiter dans<br />

un espace commun, nous travaillons ensemble ! »<br />

Raphaël De Robiano (Ergonline SPRL - conseil en expérience<br />

utilisateur digitale)<br />

« Ici, nous avons un espace ouvert qui permet de respirer. Cela permet aussi<br />

de pouvoir faire évoluer l’équipe et de se décharger d’aspects pratico-pratiques<br />

! Nous profi tons également de rencontres et opportunités business ».<br />

Bruno Vandamme (Fusor SPRL - Software Development secteur pétrochimie,<br />

sécurité alimentaire, grande distribution, social networking, hardware<br />

manufacturer, institutions publiques)<br />

« Lorsque nos clients viennent ici, ils voient un espace empli de professionnels<br />

et sont souvent impressionnés par l’ambiance qui y règne ».<br />

Scott Garlick (Auctelia SA - entreprise de courtage et de vente aux enchères<br />

en ligne de tout équipement professionnel d’occasion)<br />

Sébastien Crucifix (Akimedia - agence de communication digitale)<br />

« Ici, les sociétés à partir d’une personne peuvent faire partie d’un projet<br />

plus grand. Du reste, Auctelia fait souvent appel aux autres membres de<br />

la RueDuWeb pour de la consultance dans d’autres services. Enfi n, j’aime<br />

la RDW pour la dynamique et l’atmosphère créative : pour attirer de futurs<br />

employés, il est clair que le cadre est avantageux ! ».<br />

« La RueDuWeb apporte la force de créativité des grandes agences tout en<br />

gardant notre fl exibilité. Nous mutualisons nos coûts et créons de nombreuses<br />

synergies pour des projets encore plus créatifs ».<br />

Christer Trompet et<br />

Jonas Van Brabant<br />

(Advinci SPRL - marketing<br />

digital)<br />

« Le respect mutuel et le dialogue<br />

sont les maîtres mots<br />

de la méthode de gestion de<br />

cet espace co-working. Les<br />

échanges entre professionnels s’effectuent à un haut niveau de compétence, ce<br />

qui permet de créer des synergies avec des partenaires. L’accueil de l’équipe<br />

de gestion et sa pro-activité en font « the place to be » pour développer de<br />

manière dynamique les activités de notre entreprise… »<br />

© Tanali.be<br />

© Tanali.be<br />

Marina Aubert (Journaliste Web SPRL -<br />

communication et marketing web)<br />

« Je suis à la RueDuWeb pour le partage des<br />

ressources en matériel et en compétences, les<br />

échanges d’expériences et de savoir-faire entre e<br />

professionnels, la construction commune pour une<br />

meilleure visibilité de nos compétences ! »<br />

Yves Larivière (Milky-way - production vidéo - motion design - milky-way.tv)<br />

« J’ai pu améliorer considérablement ma productivité et ma concentration<br />

par rapport au travail à domicile […] ».<br />

Vincent Vandoorne (TweetWall Pro) - Activité : marketing événementiel<br />

« En 2009, un projet commun entre deux sociétés de la RueDuWeb,<br />

Tesial et Akimedia, a donné naissance à « Tezaki », mieux connue sous<br />

le nom de TweetWall Pro. La société n’aurait probablement jamais vu le<br />

jour sans la RueDuWeb ! Une chose qui n’était pas simple avant que je<br />

sois à la RueDuWeb, c’était le recrutement ! Je me revois expliquant à des<br />

candidats qu’ils allaient devoir travailler assis entre deux patrons dans la<br />

maison de mes parents ! »<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

19


COMMUNICATION<br />

PROFESSIONNELLE<br />

UN ESPACE DE TRAVAIL BIEN CONÇU<br />

POUR UNE MEILLEURE PRODUCTIVITÉ<br />

QUAND L’ARCHITECTURE SE MET AU SERVICE DE VOTRE BUSINESS<br />

Toujours plus de flexibilité<br />

Le temps où chacun passe huit à neuf heures<br />

chaque jour assis au même bureau est pratiquement<br />

révolu. Avec l’avènement d’internet<br />

et du télétravail, la congestion grandissante du<br />

trafic vers les villes et la recherche d’un meilleur<br />

équilibre vie professionnelle - vie privée, les<br />

besoins changent. Le travail devient plus que<br />

jamais mobile et flexible. Et les espaces de travail<br />

se doivent d’évoluer dans le même sens.<br />

Une nouvelle manière de travailler<br />

Peut-être avez-vous déjà entendu parler du<br />

concept NWOW (New Ways of Working).<br />

Ces nouvelles manières de travailler, axées sur<br />

la flexibilité, la mobilité et la configuration des<br />

espaces, sont loin d’être un simple effet de mode.<br />

Elles n’intéressent pas uniquement les grandes<br />

sociétés. Elles concernent aussi les PME et les<br />

indépendants et visent à augmenter le bienêtre<br />

au travail, et donc au final, la productivité<br />

de l’entreprise.<br />

Le salaire est, certes, une composante importante.<br />

Mais parmi les autres facteurs qui contribuent à<br />

ce bien-être, l’environnement de travail occupe<br />

une place de plus en plus primordiale. Et pour<br />

cause, nous y passons la majeure partie de la<br />

journée et plus de la moitié de notre vie.<br />

Un accompagnement<br />

professionnel pour repenser<br />

son cadre de travail<br />

L’entrepreneur soucieux de faire évoluer à la fois<br />

son business et le bien-être de son personnel se<br />

tournera naturellement vers des professionnels<br />

pour être conseillé au mieux.<br />

L’Atelier d’Architecture Responsable accompagne<br />

tant les particuliers que les professionnels dans la<br />

conception et l’aménagement de leur espace afin<br />

de concevoir un cadre de travail le plus optimal<br />

et agréable possible.<br />

Parce que chaque lieu est unique, le défi majeur<br />

consiste à créer un environnement qui soit à la fois :<br />

• original et personnalisé ;<br />

• durable et responsable ;<br />

• et guidé par sa fonctionnalité.<br />

Cet environnement ainsi repensé permettra<br />

à la fois de :<br />

• Dynamiser, motiver et augmenter la productivité<br />

des équipes<br />

• Fidéliser le personnel<br />

• Renforcer le sentiment et la fierté d’appartenance<br />

à l’entreprise<br />

• Diminuer l’absentéisme<br />

• Améliorer l’accueil des clients<br />

• Refléter l’i<strong>mag</strong>e de l’entreprise<br />

Des éléments importants pas toujours pris en<br />

compte<br />

Divers facteurs sont idéalement à prendre en<br />

compte dans le cadre de l’aménagement d’un<br />

espace de travail. Par exemple :<br />

L’acoustique<br />

La qualité acoustique est primordiale pour assurer<br />

le confort et la concentration au travail de vos<br />

collaborateurs. Négligée, elle génèrera au contraire<br />

stress et fatigue. Des solutions simples existent. Le<br />

tout est d’y penser dès la conception. C’est en tout<br />

cas un facteur important à intégrer dans le projet.<br />

La lumière<br />

Plus personne ne conteste les bienfaits de la<br />

lumière sur l’organisme et la santé. Il y va de<br />

même au travail. L’idéal est, bien sûr, de privilégier<br />

la lumière naturelle. La qualité et la diversité des<br />

matériaux actuels ont bien évolué.<br />

Il en va de même pour l’éclairage artificiel. La<br />

technologie LED permet aujourd’hui non seulement<br />

de diminuer la consommation électrique et<br />

donc l’empreinte écologique. Mais elle offre aussi<br />

bien d’autres avantages : gain de place, facilité<br />

d’entretien, fonctionnement durable, absence<br />

de surchauffe, créations design…<br />

La ventilation<br />

La qualité de l’air est, elle aussi, déterminante. Les<br />

locaux doivent garantir une excellente hygiène de<br />

vie (par exemple grâce au placement d’un filtre à<br />

pollen, par la mesure du taux d’humidité idéal…).<br />

De belles économies dans<br />

un esprit durable<br />

Tous ces éléments contribuent, chacun à leur<br />

manière, à diminuer votre consommation et à<br />

réaliser au final de belles économies d’énergie<br />

et d’argent. Et ce n’est là qu’un petit aperçu des<br />

nombreuses solutions qui s’offrent à vous.<br />

Sachez aussi qu’il n’est pas nécessaire pour<br />

autant de disposer des toutes dernières technologies.<br />

Le plus souvent, des solutions simples,<br />

abordables et efficaces s’avèrent tout aussi<br />

payantes et rentables.<br />

Là encore, à l’Atelier d’Architecture Responsable,<br />

on met un point d’honneur à penser aux solutions<br />

les plus adéquates et à retenir les matériaux les<br />

plus appropriés.<br />

Quatre mots d’ordre guident le travail de ces<br />

experts: confort, fonctionnalité, durabilité et<br />

gestion responsable des coûts.<br />

Architecture Responsable<br />

Rue des Vergers 14, 1340 Ottignies-LLN - Tél. : 0474 241 242 - info@architecture-responsable.be - www.archi-responsable.be<br />

20 CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

Cet article n’engage pas la rédaction.


Dossier<br />

COMPOSITE EST SUR LES RAILS<br />

Thomas Riguelle, Christophe Thiry et Denis Van Isschot lancent, après<br />

plusieurs mois de gestation, « Composite », un collectif créatif carolo. « Le<br />

but est de rassembler dans des bureaux partagés une communauté de<br />

personnes, sociétés travaillant dans l’industrie créative ; des architectes,<br />

architectes d’intérieur, graphistes, designers… » répertorie Denis, lui-même<br />

dessinateur bâtiment et designer industriel. Le bébé à peine porté sur les<br />

fonts baptismaux, la communauté déjà forte d’une dizaine de membres,<br />

échafaude déjà ses projets : « À côté de l’open space, nous voulons donner<br />

de la vie au projet : événements, workshop, studio photo. Nous donnerons<br />

ainsi la possibilité aux entreprises internes ou gravitant autour de Composite<br />

d’avoir de la visibilité, de la reconnaissance ». Au 97, chaussée de<br />

Charleroi, à Gilly, un espace de bureaux partagés de 260 m 2 , des salles de<br />

réunion, des espaces événementiels et un studio photo de 115 m 2 seront<br />

à la disposition des futurs occupants des lieux. « Il nous a fallu beaucoup<br />

de travail et de remises en question pour en arriver à ce concept, reconnaît<br />

Denis, mais nous allons permettre à des personnes dont les métiers sont<br />

en liaison de collaborer et d’assurer leur promotion et cela, ça me donnera<br />

déjà le sourire pour aller travailler ! » Les porteurs de projet hébergeront<br />

des candidats respectant une certaine philosophie de partage et présentant<br />

des compétences complémentaires et variées…<br />

www.composite-collectif.be<br />

Photo, de g à d : Thomas Riguelle, Christophe Thiry et Denis Van Isschot<br />

Télétravail : optimiser son organisation<br />

au travail… et à la maison<br />

Pour certains patrons, rassurés par la présence physique de leurs effectifs,<br />

la question du télétravail n’est pas à l’ordre du jour. Et pourtant, ainsi que<br />

l’illustrent les témoignages de ceux qui le pratiquent et des employeurs qui<br />

l’encouragent, cette organisation présente bon nombre d’avantages.<br />

Qu’il s’effectue au départ du domicile ou d’autres lieux, il répond aux réalités<br />

d’une vie professionnelle inextricablement liée aux moyens de communication<br />

modernes. Le télétravailleur réduit son nombre de navettes et/ou leur durée et<br />

ne s’épuise pas nerveusement dans les embouteillages des heures de pointe. Il<br />

concilie mieux vie professionnelle et privée. De leur côté, les employeurs voient<br />

dans la formule un moyen d’obtenir des troupes plus fl exibles, épanouies,<br />

rentables, plus en phase avec les fl uctuations de la charge de travail. Et de<br />

diminuer les coûts des transports et frais d’espaces de bureaux. Du côté des<br />

inconvénients, l’isolement reste le grand danger, pour le travailleur, ainsi que<br />

la diffi culté de placer des barrières entre vie professionnelle et vie privée…<br />

© alexbrylovhk<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

21


Dossier<br />

La réglementation distingue « travail à domicile » et télétravail, en principe<br />

soumis aux règles générales relatives au contrat de travail.<br />

Dans ce dernier cas prévaut le principe de l’autonomie des parties, le<br />

caractère volontaire du télétravail ; pour éviter les quiproquos, un avenant<br />

écrit au contrat de travail reprendra alors la fréquence du télétravail,<br />

éventuellement, les jours pendant lesquels le télétravail est effectué ; les<br />

moments pendant lesquels le télétravailleur est disponible et auxquels il<br />

peut faire appel à un support technique, les modalités de prise en charge<br />

des frais par l’employeur ; les conditions et modalités du retour au travail<br />

dans les locaux de l’employeur et le délai d’avertissement et/ou la durée<br />

du télétravail et son mode de renouvellement.<br />

Il reviendra au télétravailleur de gérer l’organisation de son travail dans le<br />

cadre de la durée du travail applicable dans l’entreprise.<br />

Témoignages<br />

LE TÉLÉTRAVAIL : ILS SONT POUR !<br />

Olivier DUQUAINE – Administrateur – Backstage<br />

Avant de fonder sa propre société, Olivier Duquaine (Backstage - www.backstage.com) a travaillé, durant dix années, dans une agence :<br />

« J’ai connu le stress des horaires du matin, quand on est retenu dans des embouteillages, les pauses de midi que l’on ne pouvait<br />

prolonger et l’angoisse de s’éclipser « à l’heure », le soir, sous l’œil du responsable. C’est ce que je ne voulais absolument pas chez<br />

Backstage ». Dans sa société, la fl exibilité est maximale. Olivier en est convaincu : la rentabilité s’en trouve accrue et le bien-être<br />

du personnel aussi qui perd moins de temps en déplacements et peut mieux équilibrer vie privée et vie professionnelle. Ici, aucune<br />

règle pour le lieu de travail et encore moins de pointeuse ! L’organisation se calque sur la charge et le type de travail à produire, en<br />

intégrant les contraintes de la vie privée.<br />

« Pour certains dossiers, il est nécessaire que nous soyons physiquement au bureau, les uns à côté des autres. John travaille de chez lui 80 % de son<br />

temps. Il habite Malines. Véronique réside à Bruxelles. Quel intérêt auraient-ils à rallier le bureau de Grez-Doiceau systématiquement ? »<br />

Chaque client est différent et chaque jour apporte son lot de missions bien diverses. Le personnel de Backstage s’y conforme et adapte son mode de fonctionnement<br />

: « Pour la sortie du Gault&Millau, nous venons d’abattre un gros travail. Quand nous organisons un voyage de presse à Nausicaa, il faut partir<br />

tôt le matin. Lorsqu’une conférence de presse se tient un lundi, il est indispensable d’enregistrer les dernières inscriptions de journalistes le week-end, par<br />

exemple. Mais de mi-juillet à mi-août, nous n’avons pas de conférences de presse, moins de demandes. Nous récupérons alors toutes ces heures prestées ».<br />

Olivier relève une réactivité supérieure face aux demandes des clients, une disponibilité plus prononcée de ses collaborateurs, lors de surcroîts de travail.<br />

Ne pas devoir effectuer de « passage obligé » par le bureau peut aussi permettre au collaborateur de suivre les dossiers, quand certains impondérables<br />

surgissent : « Vendredi, Véronique devait rester chez elle car son fi ls était malade. Ses tâches ont pu être accomplies… de chez elle ».<br />

Chez Backstage, une confi ance totale est investie dans les collaborateurs. « C’est certainement plus facile à mettre en place dans les petites structures,<br />

suppose le manager. Ce n’est pas donné à tout le monde de travailler de la sorte, mais je travaille avec des personnes indépendantes ou qui le furent à un<br />

moment de leur vie… Du reste, les bureaux sont à mon domicile privé. Donc, moi aussi, je dois me contraindre à une hygiène de travail pour entrer dans<br />

ma sphère professionnelle ».<br />

Christian MARLIER - Responsable département Collectes - Intradel<br />

Loin de l’i<strong>mag</strong>e poussiéreuse pouvant coller à certaines intercommunales, Intradel se veut une entreprise qui bouge. Un<br />

dynamisme qui se traduit, notamment, dans sa gestion des ressources humaines. Désireuse de répondre aux évolutions<br />

sociétales mais aussi aux attentes du personnel, la direction a mis en place un projet pilote de télétravail. « Celui-ci s’est<br />

étendu sur une période de 6 mois au cours de l’année 2015, explique Christian Marlier. Ce test grandeur nature a pu rassurer<br />

et démontrer qu’un travailleur à qui on fait confi ance et pour lequel on améliore les conditions de travail, se sent davantage<br />

motivé et impliqué. Au fi nal, les résultats de ce projet ont été jugés positifs par tous, travailleurs et ligne hiérarchique.<br />

C’est ainsi qu’au 1 er janvier 2016, le télétravail sera ouvert à tous les collaborateurs, pour peu que leur fonction le permette. La formule proposée<br />

sera une journée de télétravail par semaine (ndlr : pour les personnes travaillant à temps plein). Personnellement, j’encourage les collaborateurs de<br />

mon département souhaitant travailler depuis leur domicile à privilégier le lundi et le vendredi. Pour garantir la présence de l’ensemble de l’équipe<br />

certains jours de la semaine et ainsi conserver un maximum de “lien”. »<br />

Mais Christian Marlier n’attendra pas le 1 er janvier pour adopter le télétravail. « Je le pratique déjà moi-même à raison d’un jour par semaine. Pour<br />

rester proche de mon équipe qui compte une vingtaine de personnes, je ne peux le faire davantage. Bien sûr, j’y ai gagné en termes de confort de<br />

vie et de déplacement mais cela répondait avant tout à un besoin profond d’avancer correctement dans mon travail. Je ne parvenais pas à mener au<br />

bureau des tâches exigeant une longue concentration car j’y étais en permanence interrompu. Désormais, sachant que je dispose de cette journée<br />

de calme, je suis plus sereinement disponible le reste de la semaine. »<br />

Chez son précédent employeur, Christian Marlier avait également expérimenté le 4/5 e dans le cadre d’un congé parental. « Ce, alors que j’occupais<br />

un poste de Direction dans une grande société privée. A priori pas le type de situation qui se prête à un temps partiel mais tout à fait possible<br />

moyennant un subtil mélange de rigueur et de fl exibilité dans la gestion de l’agenda. Tout comme le télétravail, cette formule apporte, dans une<br />

autre mesure bien sûr, de la fl exibilité et donc du bien-être au travailleur. Elle diminue son stress, augmente sa motivation et sa productivité. En lui<br />

permettant de lever le nez du guidon, elle le fait relativiser et prendre de meilleures décisions. »<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

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24 CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015


Dossier<br />

André OFFERMANS - Administrateur - Ardennes-Etape<br />

Créée en 2002, Ardennes-Etape est une société active dans la location de maisons de vacances en Ardenne. Employant<br />

43 collaborateurs, son Administrateur, André Offermans, se montre favorable à l’instauration d’une politique de télétravail.<br />

« Ce projet devrait voir le jour à très brève échéance. Il s’inscrit dans une mouvance plus large de management participatif au<br />

travers duquel nous voulons encourager l’autonomie et la responsabilisation de chacun. » Le fait de ne pas avoir un regard<br />

permanent sur ses troupes n’est donc pas un problème pour ce directeur : « Je n’ai pas envie de m’enfermer dans un rôle de<br />

contrôle. Je préfère que chaque travailleur se sente responsabilisé par rapport au projet qu’il porte. »<br />

Une politique « d’utilisation » du télétravail, l’adaptation du règlement de travail et quelques détails techniques doivent encore être réalisés. La<br />

formule sera ensuite proposée aux collaborateurs dont la fonction permet le travail à domicile. « Certains se réjouissent d’ores et déjà de l’adopter.<br />

D’autres, en revanche, préfèrent continuer à prester toutes leurs heures depuis le siège de l’entreprise car elles ont davantage besoin de contact. »<br />

La liberté est donc de mise. André Offermans attend toutefois de ses collaborateurs une certaine présence au bureau. « J’accorde beaucoup<br />

d’importance à l’esprit de groupe. Nous travaillons sur nos projets avec la méthode ParticipAgile, basée sur l’intelligence collective. Nous avons<br />

donc besoin que les gens soient aussi présents au sein de la société. Le télétravail ne peut devenir un frein au développement de certains projets. »<br />

Si le bénéfi ce est évident pour le travailleur, qu’en est-il pour l’entreprise ? « Par ce biais, nous espérons que nos collaborateurs gagnent en confort<br />

de vie et bien-être. Un climat susceptible donc d’accroitre leur motivation et leurs performances. »<br />

Marie DEGREEF - HR Specialist / Talent Management – Magotteaux International<br />

Pour les collaborateurs de Magotteaux International, le télétravail s’est un temps pratiqué de manière informelle. Rencontrant<br />

une demande accrue en la matière, la direction de l’entreprise a décidé d’encadrer les pratiques en instaurant, au mois de<br />

juin dernier, une politique claire. « Cette évolution a fait l’objet d’une importante réfl exion, note Marie Degreef. Nous avons<br />

étudié la manière dont le télétravail était utilisé dans d’autres sociétés, nous avons évalué les aspects légaux, les risques liés<br />

à la sécurité de l’information… Un vaste chantier qui a débouché sur la rédaction d’une Teleworking Policy. »<br />

Qu’a changé ce document pour Marie Degreef qui télétravaillait déjà par le passé ? « À mon niveau, peu de choses. Le fait de formaliser cette pratique<br />

a surtout permis à ceux qui n’osaient pas, ou dont les responsables n’étaient pas favorables, de le pratiquer. Aujourd’hui, en plus d’être légitime, le<br />

télétravail est encadré par certaines règles qui défi nissent notamment l’accès, la fréquence, la durée et la disponibilité des collaborateurs en télétravail. »<br />

Tous les collaborateurs de Magotteaux International peuvent-ils adopter cette nouvelle pratique ? « Tous les membres du personnel sont éligibles<br />

mais pour en bénéfi cier, 4 critères doivent être respectés. Il s’agit de critères liés à l’organisation du service, à la nature de la fonction, aux aptitudes<br />

personnelles et à l’environnement de travail à domicile. »<br />

Près de 6 mois après sa mise en œuvre, ce nouveau mode d’organisation recueille beaucoup d’échos positifs. « Pour ma part, j’évite une heure de<br />

trajet, et donc de stress, matin et soir. D’autres y ont trouvé un meilleur équilibre avec leur vie privée, un facteur supplémentaire de motivation, un<br />

meilleur niveau de concentration… Chacun y trouve son compte. »<br />

Un travailleur, plusieurs employeurs :<br />

quelles sont les formules autorisées ?<br />

Nadège Lorquet et Frédéric Naedenoen,<br />

chercheurs au sein du Lentic.<br />

Initié voici 15 ans en Belgique, le dispositif<br />

des groupements d’employeurs<br />

permet à des entreprises d’engager<br />

ensemble du personnel et d’ainsi<br />

se répartir son temps de travail et<br />

ses coûts. Chercheurs au sein du<br />

Lentic*, Nadège Lorquet et Frédéric<br />

Naedenoen dressent le bilan de cette<br />

formule tout en évoquant les autres<br />

systèmes existant dans notre pays…<br />

C’est en 2000 que les groupements d’employeurs<br />

ont fait leur apparition en Belgique. Le cadre légal<br />

était alors assez strict…<br />

F.N. : « La loi belge devait initialement été calquée sur celle nos voisins<br />

français où le dispositif existait depuis 1985, déjà. Nos syndicats craignaient,<br />

toutefois, que cette formule soit utilisée à mauvais escient et favorise, entre<br />

autres, le dumping social. Un cadre légal très, et même selon moi, trop strict<br />

a donc accompagné sa mise en œuvre avant d’être assoupli en mai 2014.»<br />

Quels ont été les principaux changements<br />

enregistrés ?<br />

F.N. : « Ils sont majeurs. Le travailleur engagé ne doit plus nécessairement<br />

être un demandeur d’emploi inoccupé de longue durée. Même si le CDI reste<br />

visé, le contrat établi ne doit plus obligatoirement être à temps plein et à<br />

durée indéterminée. Les entreprises peuvent constituer un groupement sous<br />

la forme d’une ASBL, le GIE n’étant plus imposé. Outre ces changements<br />

majeurs, notons également que, sous certaines conditions, les entreprises<br />

peuvent être exonérées de TVA et bénéfi cier d’aides à l’emploi.»<br />

Un système plus souple et avantageux pour les<br />

entreprises donc. Cette évolution législative a-telle<br />

eu un impact positif sur le développement du<br />

dispositif ?<br />

F.N. : « Les groupements d’employeurs restent encore très confi dentiels<br />

dans notre pays puisque l’on compte, à ce jour, 6 groupements actifs (3<br />

GIE et 3 ASBL) représentant 222 travailleurs et 210 entreprises membres.<br />

La nouvelle loi a toutefois eu un impact notable puisque 4 de ces 6 groupements<br />

ont été constitués dans sa foulée. »<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

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Dossier<br />

Quelles actions mettre en place pour booster plus<br />

encore le dispositif ?<br />

F.N. : « Même si les entreprises wallonnes commencent à bien connaitre la<br />

formule, elles ont le sentiment que c’est un système compliqué. Une i<strong>mag</strong>e<br />

nourrie par l’ancienne législation. Il convient de continuer à les informer sur<br />

les avantages des groupements et sur la plus grande souplesse législative<br />

dont elles bénéfi cient aujourd’hui. C’est d’ailleurs la mission du Centre<br />

de Ressources pour les Groupements d’Employeurs en Wallonie ASBL<br />

(CRGEW). Financé par la Région Wallonne, il intervient gratuitement auprès<br />

des entreprises intéressées par le dispositif. »<br />

Existe-t-il, en Belgique, d’autres formes de travail<br />

conciliant flexibilité et sécurité ?<br />

N.L. : « Oui. Citons, entre autres, le cas du consultant qui exécute des<br />

missions en entreprise, généralement à temps-plein et de longue durée.<br />

Depuis peu, se développent également chez nous les coopératives d’emploi<br />

(à ne pas confondre avec les coopératives d’activité) qui proposent un statut<br />

assez particulier ‘d’entrepreneur salarié’. Par ce biais, l’entrepreneur est<br />

autonome dans la gestion de son activité professionnelle et des missions<br />

qu’il mène chez ses clients mais il bénéfi cie des avantages liés au statut<br />

juridique et social du salarié. Il y a aussi SMart qui s’adresse aux artistes,<br />

mais pas seulement. SMart est divisé en plusieurs structures juridiques.<br />

Selon la structure dans laquelle le travailleur s’inscrit, il fera de l’intérim,<br />

montera sa propre activité ou mobilisera SMart comme « tiers-payant ». »<br />

Les formules semblent plus nombreuses en France…<br />

N.L. : « C’est exact, entreprises et travailleurs peuvent également se<br />

tourner vers le portage salarial. Par ce biais, le salarié de la société de<br />

portage exécute une mission dans une entreprise cliente. Celle-ci paie la<br />

société de portage qui rémunère, ensuite, son salarié. Ce système n’existe<br />

pas chez nous car la mise à disposition de travailleurs est interdite, sauf<br />

dans le cadre de l’intérim et des groupements d’employeurs. Nos voisins<br />

recourent aussi à l’auto-entrepreneuriat qui est un statut assez proche<br />

de celui d’indépendant complémentaire. Ils connaissent également les<br />

Entreprises de Travail à Temps Partagé (ETTP) dont le fonctionnement est<br />

plutôt comparable à celui des groupements d’employeurs. »<br />

UN GROUPEMENT<br />

D’EMPLOYEURS, C’EST…<br />

Un groupement d’employeurs est un outil de partage des<br />

ressources humaines permettant à plusieurs entreprises<br />

d’engager ensemble du personnel et de se répartir son<br />

temps de travail et ses coûts. Il s’adresse à toute société<br />

qui a besoin de compétences à temps partiel (ex : une<br />

secrétaire multilingue à 1/3 temps, un infographiste<br />

1 jour/semaine) et/ou des besoins ponctuels et récurrents<br />

de main-d’œuvre (ex : un ouvrier de production<br />

d’octobre à mars, un chauffeur poids lourds pour<br />

les mois d’hiver). La forme juridique du groupement<br />

d’employeurs doit être le GIE (Groupement d’Intérêt<br />

Economique) ou une ASBL.<br />

Le marché du travail va-t-il de plus en plus<br />

évoluer vers ces formes d’emplois flexibles ?<br />

N.L. : « Classiquement, le marché du travail se défi nit comme binaire (on<br />

est soit indépendant, soit salarié) ; bilatéral (on est uni par des relations<br />

indépendant/client ou salarié/employeur) et standarisé (le CDI temps-plein y<br />

étant la norme). Clairement, nombre de travailleurs, et plus particulièrement<br />

les jeunes, sont aujourd’hui en attente de solutions mixtes plus fl exibles. On<br />

assiste parallèlement à une augmentation du nombre de temps partiels, une<br />

variation conjoncturelle de contrats temporaires et une légère augmentation<br />

du nombre d’indépendants complémentaires. L’offre est donc amenée à<br />

se diversifi er même si le CDI est loin de disparaitre et reste la règle d’or<br />

sur le marché européen. »<br />

Soulignons, pour conclure, que nombre de<br />

formules nouvelles n’offrent pas moins de sécurité<br />

qu’un CDI…<br />

F.N. : « Le CDI reste perçu comme le summum de la sécurité. Une vision<br />

d’ailleurs appuyée par le monde bancaire. Et pourtant. À titre exemplatif,<br />

l’emploi d’un travailleur au sein d’un groupement d’employeurs est plus<br />

sûr car si l’une des entreprises membres rompt le contrat, le groupement<br />

s’activera pour trouver un nouvel employeur. Certaines idées reçues doivent<br />

encore être levées. »<br />

* Centre de recherche et d’intervention de l’Université de Liège, centré sur les processus<br />

d’innovation organisationnelle.<br />

Témoignages<br />

ILS TRAVAILLENT POUR UN GROUPEMENT D’EMPLOYEURS<br />

Laurent GAROT – ICT Manager<br />

Depuis bientôt un an, Laurent Garot travaille pour le compte de deux entreprises de la région verviétoise. « Je commence la<br />

semaine chez l’une et l’achève chez l’autre », précise-t-il. Le système des groupements d’employeurs, il n’en avait, auparavant,<br />

jamais entendu parler. « Quand on m’a exposé la formule au cours de l’entretien d’embauche, j’avoue que j’étais un<br />

peu sceptique. Je craignais de ne pas pouvoir faire la part des choses entre mes deux employeurs. Finalement j’y ai très vite<br />

trouvé mon compte. »<br />

Bien que l’environnement de travail diffère d’une entreprise à l’autre, les tâches que Laurent Garot effectue y sont comparables. « Je ne rencontre donc<br />

aucun problème pour passer de l’une à l’autre. En revanche, peut-être attend-on davantage de rendement de ma part que si j’étais à temps-plein.<br />

Comme on sait que l’on ne va pas me revoir avant, parfois, plusieurs jours, on tient à ce que je fasse un maximum de choses quand je suis sur place. »<br />

Même s’il n’évolue pas en permanence chez le même employeur, Laurent Garot entretien de bonnes relations avec ses collègues. « Très bonnes<br />

même, je me sens comme un collaborateur à part entière. »<br />

Notre ICT Manager se voit-il évoluer dans cette confi guration à plus long terme ? « Sincèrement, je n’y perçois aucun inconvénient, tant au niveau<br />

de mon organisation privée que professionnelle. Bien évidemment, si je veux prendre quelques jours de congé, je dois obtenir l’accord de mes deux<br />

employeurs pour qu’aucun ne soit pénalisé. Mais ce sont juste des habitudes à adopter, ce n’est en rien pénalisant. Je préfère me dire qu’évoluer<br />

dans plusieurs entreprises est surtout très enrichissant professionnellement. »<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

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Dossier<br />

Andriamanalina RAZAKAZO - Graphiste<br />

Depuis le mois d’août 2014, Andriamanalina Razakazo partage ses semaines entre 4 entreprises de la province de Liège. Un<br />

mode d’organisation qui n’est pas pour lui déplaire : « Lorsque j’ai eu la possibilité d’intégrer ce groupement d’employeurs,<br />

j’ai reçu, au même moment, deux autres offres d’emploi. J’ai fi nalement opté pour cette formule car elle m’offrait plus<br />

de diversité dans mon job. » Et de diversité, il en est bien question pour notre graphiste qui évolue par ce biais dans des<br />

secteurs aussi variés qu’un bureau d’architecture, une fro<strong>mag</strong>erie ou une enseigne de parfumerie. « Les tâches sont elles<br />

aussi très variées : je m’occupe de la communication visuelle de ces sociétés. Cela va du web au print en passant par des<br />

mailings et la gestion de leur présence sur les réseaux sociaux. Certaines attendent aussi de moi un travail plus technique<br />

d’infographiste.<br />

Si je n’avais qu’un seul employeur, mon métier pourrait vite devenir redondant. Ici, ma créativité est en permanence stimulée. »<br />

L’organisation n’est pas un problème. « J’ai été indépendant par le passé, je sais donc ce que c’est que de gérer les exigences de plusieurs clients.<br />

Quant aux entreprises, avec un peu de coordination, tout se passe très bien. »<br />

Et Andriamanalina Razakazo de conclure : « J’ai parfois le sentiment que les groupements d’employeurs ont une mauvaise i<strong>mag</strong>e, qu’ils paraissent<br />

inconfortables. C’est tout le contraire. Je bénéfi cie ici d’un emploi stable et varié qui s’inscrit sur le long terme. À mon sens, ce genre de formule<br />

est appelé à se multiplier sur un marché du travail de plus en plus saturé. »<br />

Les jours du salariat sont-ils comptés ?<br />

Ce dossier est un écho parmi d’autres d’une sphère professionnelle en<br />

pleine mutation où le salariat pourrait bien devenir un colosse aux pieds<br />

d’argile. Explications…<br />

En Belgique comme chez nos voisins européens, le CDI (le plus souvent<br />

temps-plein) reste la norme ultra-dominante sur le marché du travail.<br />

D’aucuns annoncent pourtant sa fi n à moyen terme et, plus largement,<br />

la disparition du salariat. C’est, notamment, le cas de l’ancien journaliste<br />

économique Jean-Pierre Gaudard, auteur de La Fin du salariat (Bourrin,<br />

2013) ou de Denis Pennel, Directeur général de la Confédération<br />

mondiale des agences d’intérim, auteur d’une tribune intitulée Vers la<br />

fi n du salariat.<br />

Le salariat est né avec le XIX e siècle et la révolution industrielle. Il traduisait<br />

l’envie d’un environnement professionnel régulé, l’expression d’un<br />

besoin de protection et de droits collectifs. Le travail s’effectuait alors<br />

depuis un lieu donné et visait à s’installer dans la durée. Mais depuis<br />

les années 70, cette belle machine s’est grippée. La crise de 2008 n’a<br />

fait qu’un peu plus l’enterrer.<br />

Bouleversé par la révolution numérique, le monde du travail a foncièrement<br />

changé. Les mentalités des travailleurs aussi. Poussés par la montée des<br />

individualismes, nous aspirons désormais à plus de fl exibilité, d’autonomie<br />

et de liberté. Des revendications en contradiction avec le modèle du<br />

salariat reposant sur la sécurité et la stabilité.<br />

Comme en témoignent les intervenants de ce dossier, le management tente<br />

pourtant de s’adapter à ces attentes nouvelles en autorisant les horaires<br />

fl exibles, en encourageant le travail en dehors du siège de l’entreprise.<br />

Mais le pacte « soumission-protection » qui unissait jusqu’alors salarié<br />

et employeur ne séduit plus. On ne rêve plus de prester 40 ans dans la<br />

même boite en espérant y gravir les échelons (l’entreprise, de toute façon,<br />

n’est plus à même d’offrir cette garantie). On préfère parler collaboration<br />

et succession de projets.<br />

Si le travailleur y trouve son compte, l’employeur pourrait également<br />

trouver satisfaction dans cette nouvelle organisation. Lui pour qui la<br />

présence physique de ses collaborateurs est de moins en moins nécessaire,<br />

pourrait ajuster ses besoins au gré des projets en sollicitant des<br />

compétences externes.<br />

À quoi ressembleront nos vies dans cette freelance economy ? Dans l’une<br />

de ses chroniques*, l’intellectuel français Gaspard Koenig s’est essayé à<br />

un descriptif : « En 2050, il n’y aura plus de chô<strong>mag</strong>e car il n’y aura plus<br />

d’emploi. Chacun s’adonnera à une palette d’activités : auto-activités,<br />

activités en partage, activités multiples, se chevauchant dans le temps<br />

et dans l’espace. Certaines seront rémunératrices, d’autres purement<br />

personnelles, d’autres enfi n, de plus en plus nombreuses, emprunteront<br />

de nouvelles voies d’échange et de coopération dans le sillage de l’économie<br />

collaborative. Les humiliantes « phases de recherche d’emploi »<br />

seront remplacées par de simples périodes de sous-activité, auxquelles<br />

succéderont des pics de suractivité. On ne posera plus ses vacances :<br />

on s’offrira des jours de déconnexion. On ne prendra plus sa retraite : on<br />

modulera son rythme. »<br />

La mort du salariat n’est pas un constat partagé par tous mais dans l’état<br />

actuel des choses, nul ne peut faire l’économie d’une réfl exion sur le sujet.<br />

* Article publié dans Le Figaro du 4 juin 2015<br />

© lukasvideo<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

29


[ Yves Prete ]<br />

« UN BON CLIMAT<br />

EST INDISP ENSAB<br />

Au mois de septembre dernier, Yves Prete endossait la présidence de l’Union Wallonne<br />

des Entreprises (UWE). Un défi qu’il a relevé avec la volonté de faire “quelque chose” pour<br />

sa région. Le Directeur général de Techspace Aero nous livre son regard sur l’économie<br />

wallonne et les priorités qu’il s’est fixées dans le cadre de son mandat.<br />

ALAIN BRAIBANT<br />

Vous êtes le nouveau président<br />

de l’Union Wallonne des Entreprises<br />

? Pourquoi vous êtes-vous<br />

porté candidat ?<br />

Y.P. : « J’étais déjà membre du bureau via Agoria<br />

et ma fonction de Directeur général de Techspace<br />

Aero. Je connaissais donc l’UWE de l’intérieur.<br />

Lorsque le mandat de 3 ans de Jean-François<br />

Héris est arrivé à son terme, je me suis dit :<br />

pourquoi ne pas poser ma candidature à sa<br />

succession ? Dans ma vie professionnelle, je<br />

n’ai plus d’ambition supplémentaire, à moins<br />

de devenir le PDG du groupe SAFRAN, et j’ai<br />

pensé que le moment était venu pour moi de<br />

faire quelque chose pour ma région.<br />

J’avais eu la même démarche il y une vingtaine<br />

d’années, à la fi n de ma carrière de joueur de<br />

rugby, et je suis devenu président de la Ligue<br />

francophone de rugby. Les enjeux en Wallonie<br />

sont évidemment très différents, ils sont même<br />

phénoménaux avec la mise en place de la 6 e<br />

réforme de l’État et, surtout, la situation économique<br />

et un PIB qui se situe aux 4/5 èmes de la<br />

moyenne européenne. Pour rejoindre le niveau de<br />

la Flandre, qui est à 110 % de cette moyenne, le<br />

PIB wallon devrait augmenter de plus de 30 % !<br />

Pour moi, on ne peut pas résoudre le problème<br />

économique wallon sans créer de la richesse et<br />

cette richesse, elle est créée par les entreprises.<br />

Contribuer à la prospérité des entreprises est donc<br />

un geste civique qui profi te à l’ensemble de la<br />

société wallonne. Pour se développer, prendre<br />

des risques, les patrons ont besoin de confi ance<br />

et, pour cela, il est indispensable de bénéfi cier<br />

d’un climat social favorable. »<br />

Justement, commençons par là !<br />

Le climat social s’est plutôt détérioré<br />

depuis un an… On n’en est plus au<br />

temps de la lutte des classes<br />

Y.P. : « Par leur mentalité et leur état d’esprit,<br />

certains interlocuteurs portent une grande<br />

responsabilité dans cette détérioration et j’espère<br />

que l’approche des élections sociales ne va pas<br />

entraîner une surenchère. Récemment, le groupe<br />

des dix a réussi à se mettre d’accord sur la question<br />

importante des pensions complémentaires.<br />

C’est un premier signe d’apaisement. Il faut<br />

absolument que les partenaires sociaux dialoguent<br />

et je préfère un syndicalisme de construction au<br />

syndicalisme de confrontation. La FGTB en est<br />

encore au temps de la lutte des classes mais<br />

nous ne sommes plus au XIX e siècle ! Dans le<br />

monde de demain, il y aura de moins en moins<br />

de grandes entreprises telles qu’on les a connues<br />

jusque dans les années 60. L’avenir, c’est la<br />

haute technologie avec de plus petites entités. »<br />

Une autre de vos obsessions,<br />

c’est la dette publique<br />

Y.P. : « Oui et on n’a pas encore mesuré les<br />

efforts à faire pour que nos enfants puissent<br />

vivre bien demain. Pendant des années, nous<br />

avons vécu au-dessus de nos moyens, nous<br />

avons une dette énorme qui ne nous laisse<br />

pratiquement aucune marge de manœuvre. Et<br />

nous devons anticiper l’inévitable remontée des<br />

taux d’intérêt qui interviendra, un jour ou l’autre.<br />

Le désendettement est une question de civisme,<br />

exactement comme la création de richesses par<br />

les entreprises ! »<br />

Formation : l’exemple de l’Alle<strong>mag</strong>ne<br />

L’UWE insiste beaucoup aussi<br />

sur l’enseignement et la formation<br />

Y.P. : « D’abord, il y a trop «d’officines » qui<br />

s’occupent de formation et d’enseignement. Il y<br />

a 5 grands pouvoirs organisateurs : la Fédération<br />

Wallonie-Bruxelles, l’enseignement libre catholique,<br />

l’enseignement libre non-confessionnel, les<br />

provinces et les communes. Sans compter les<br />

organismes qui s’occupent de formation comme<br />

l’IFAPME ou le Forem ! Il faut absolument simplifi er<br />

notre système. Et puis, il y a le développement<br />

de l’enseignement en alternance. Il est inscrit<br />

dans les programmes de tous les partis mais<br />

ça ne va pas assez vite (Jean-François Héris en<br />

parlait déjà ici même il y a 3 ans, ndlr). Pourtant,<br />

c’est important pour les entreprises de pouvoir<br />

compter sur une main-d’oeuvre performante.<br />

Cela fonctionne très bien en Alle<strong>mag</strong>ne alors<br />

que chez nous, seulement 5 % des jeunes choisissent<br />

cette fi lière, à l’exception de la région<br />

d’Eupen, ce qui est dû sans aucun doute à la<br />

proximité du grand voisin. L’enseignement en<br />

alternance réalise une symbiose entre l’école et<br />

les entreprises et au sein du patronat, il y a une<br />

réelle volonté d’accueil des jeunes en formation.<br />

Chez Techspace Aero, nous collaborons même<br />

à des masters en alternance car ce système de<br />

formation, qui permet l’engagement de jeunes<br />

travailleurs tout de suite opérationnels, concerne<br />

aussi les études supérieures. Il est important aussi<br />

de resserrer les liens avec les enseignants et de<br />

leur donner l’occasion de vivre de l’intérieur la<br />

vie de l’entreprise. C’est la raison pour laquelle<br />

l’UWE a créé une fondation pour l’enseignement<br />

qui permet l’immersion des professeurs au sein<br />

de celles-ci. »<br />

La révolution de la fabrication additive<br />

D’autant plus que le monde<br />

industriel évolue sans arrêt avec,<br />

notamment, l’avènement du<br />

numérique.<br />

Y.P. : « Oui et, heureusement, au niveau politique,<br />

les choses bougent. Le ministre Marcourt a pris<br />

l’initiative de créer l’Agence wallonne du numérique.<br />

Celle-ci vient de publier un premier rapport<br />

et des recommandations. Les efforts doivent<br />

porter sur l’équipement des administrations<br />

publiques et surtout - on y revient ! - des écoles<br />

afi n d’améliorer la formation des jeunes dans ce<br />

domaine. Dans les 20 ou 25 ans qui viennent,<br />

30 CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015


HONEST<br />

TALK<br />

SOCIAL<br />

LE »<br />

toute une série de métiers vont disparaître. L’ecommerce<br />

va se développer de plus en plus, de<br />

même que la fabrication additive, appelée aussi<br />

impression 3D, qui permet, pour faire simple,<br />

de fabriquer certaines pièces au moyen d’un<br />

ordinateur et d’une imprimante. On ne sait pas<br />

encore exactement où l’on va car l’évolution est<br />

très rapide mais il faut réfl échir et se préparer<br />

dès maintenant à des mutations profondes au<br />

niveau industriel. »<br />

Un bon point, donc, pour le gouvernement<br />

wallon<br />

Y.P. : « Ce n’est pas le seul. Beaucoup de choses<br />

ont été faites pour la simplifi cation administrative.<br />

La fusion des différentes agences de développement<br />

économique en une seule, l’AEI, l’Agence<br />

de l’Entreprise et de l’Innovation, est une bonne<br />

chose. Le plan Marshall fonctionne bien, avec<br />

des pôles d’excellence bien choisis et des jurys<br />

indépendants pour apprécier les projets. Tout cela<br />

est positif, de même que le bon fonctionnement<br />

des invests. Les outils wallons d’aide économique<br />

sont assez performants. En ce qui concerne les<br />

aides à l’emploi, suite à la régionalisation, on<br />

a créé le GPS-W (Groupement des partenaires<br />

sociaux) qui propose une organisation différente.<br />

Pour le secteur marchand, le GPS suggère de<br />

travailler sur 4 groupes cibles : les jeunes peu<br />

qualifi és, les chômeurs de longue durée, les<br />

travailleurs de plus de 54 ans et les très petites<br />

entreprises. Globalement, je suis relativement<br />

confi ant. Il reste cependant un gros point noir :<br />

le coût de l’électricité, plus élevé en Wallonie<br />

qu’en Flandre en raison du coût du transport de<br />

l’énergie, des taxes et du surcoût de l’énergie<br />

verte. Il y a bien des exonérations mais elles sont<br />

largement insuffi santes. »<br />

Contribuer à<br />

la prospérité<br />

des entreprises<br />

est un geste<br />

“civique.<br />

LE CV D’YVES PRETE<br />

Né à Etterbeek le 30 janvier 1954<br />

1978 : décroche son<br />

diplôme d’Ingénieur civil<br />

électromécanicien n à l’ULB<br />

1979 : entame sa carrière<br />

chez FN Moteurs (devenue<br />

Techspace Aero)<br />

2000 : prend la direction de<br />

la société Snecma Services<br />

Brussels<br />

2005 : est nommé Directeur<br />

général de SSAMC en Chine<br />

2009 : rejoint le comité de<br />

direction de l’entreprise<br />

SNECMA à Paris<br />

2011 : devient Administrateur<br />

délégué – Directeur général de<br />

Techspace Aero<br />

2015 : succède à Jean-François<br />

Héris à la présidence de l’UWE<br />

Qu’on soit de gauche ou de droite, on<br />

n’a pas le choix !<br />

Le gouvernement fédéral, lui<br />

aussi, a pris des mesures favorables<br />

aux entreprises<br />

Y.P. : « Oui ! Si le coût de l’énergie est un élément<br />

important de la compétitivité, le coût salarial en<br />

est un autre. La décision de diminuer les charges<br />

sociales de 33 % à 25 % est une excellente mesure<br />

pour les entreprises. Globalement, tout cela va<br />

dans le bon sens. D’ailleurs, 10.000 emplois privés<br />

ont été créés au cours du premier semestre de<br />

2015, plus 9.000 dans le secteur de la santé. On<br />

a perdu 4.000 fonctionnaires mais ce n’est pas<br />

nécessairement une mauvaise chose…<br />

En fait, même s’il existe des nuances, les politiques<br />

menées par les gouvernements fédéral<br />

et régional ne sont pas très différentes. Que<br />

l’on soit de droite ou de gauche, face à la crise,<br />

on n’a pas trop le choix. Le gouvernement Di<br />

Rupo avait déjà pris des mesures en faveur des<br />

entreprises et regardez Emmanuel Macron en<br />

France… Malgré ces politiques, la croissance<br />

est, hélas, encore insuffi sante pour augmenter<br />

l’emploi de manière substantielle. Pour cela, nous<br />

devons absolument gagner des parts de marché<br />

à l’étranger. Et là, on en revient à la nécessaire<br />

compétitivité. »<br />

Tout autre chose pour terminer ;<br />

on entend parfois parler d’un rapprochement<br />

entre l’UWE et les CCI<br />

de Wallonie. Où en est-on ?<br />

Y.P. : « La volonté de l’UWE est de resserrer les<br />

liens entre le «trio » d’organisations qui sont au<br />

service des entreprises wallonnes, à savoir l’UWE,<br />

les CCI et l’UCM. L’UWE a signé une charte avec<br />

les Chambres de Commerce dans les années<br />

nonante et une autre avec l’UCM en 1999. Les<br />

présidents des différentes CCI sont membres du<br />

conseil d’administration de l’UWE et le président<br />

des CCI wallonnes ainsi que celui de l’UCM<br />

participent aux délibérations du bureau. L’action<br />

en trio est donc bien réelle mais je pense que<br />

nous devons aussi nous tourner vers le reste de<br />

la Belgique et que c’est tout le monde patronal<br />

belge (FEB, VOKA, BECI à Bruxelles, UWE) qui doit<br />

se réexaminer en fonction de la régionalisation<br />

des compétences économiques. »<br />

© Jean-Claude Dessart<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

31


© EH-Reporters<br />

CARETTE : ICÔNE<br />

La R4 des débuts a été remplacée par 8<br />

camionnettes rutilantes. Déambulant<br />

au son d’une musique qui égrène ses<br />

notes guillerettes dans les rues, elles<br />

distribuent leurs cônes aux dômes multicolores<br />

à 25km à la ronde. La société a<br />

mis au point une soixantaine de goûts,<br />

fruits de ses constantes recherches<br />

et parfois, du hasard. « C’est d’une<br />

erreur – le mélange de la préparation<br />

de la passion et de la mangue – qu’est<br />

née la saveur « passionné-mangue » !<br />

Les produits de saison et locaux sont<br />

privilégiés : l’artisan s’approvisionne<br />

chez le fermier et le maraîcher voisins.<br />

Il veille à la haute qualité de tous les<br />

ingrédients de ses compositions. Pas<br />

d’arômes artificiels pour la vanille, mais<br />

des bâtons en provenance de Madagascar<br />

dont les petits grains émaillent une<br />

glace qui reste un must.<br />

© EH-Reporters<br />

32 CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015


L’ÉCONOMIE<br />

EN IMAGES<br />

Dans le centre du Brabant Wallon,<br />

tout le monde s’accorde à reconnaître<br />

que le Glacier Carette<br />

est une institution. L’entreprise<br />

familiale, dans sa composition<br />

et son esprit, produit des glaces<br />

et sorbets artisanaux, en perpétuant<br />

le processus de fabrication<br />

et le savoir-faire laissés par André<br />

Steen, le regretté « Monsieur<br />

Carette ».<br />

DES GLACES<br />

STÉPHANIE HEFFINCK - © PHOTOS : ERIC HERCHAFT - REPORTERS<br />

Depuis 2010, Carette a installé<br />

ses bureaux, ateliers,<br />

entrepôts sur 1200 m 2 , à Ottignies.<br />

Dès 1986, la société<br />

introduit des sorbets (environ<br />

¼ de la production de Carette,<br />

aujourd’hui). En 95, elle ouvre<br />

un salon de dégustation, à<br />

l’étage, dans sa maison-mère,<br />

à Ottignies. Au rez-de-chaussée,<br />

elle maintient le service à<br />

emporter. En 2009, le centreville<br />

de Wavre accueille un<br />

deuxième point de vente avec<br />

bar à glaces, tables et chaises<br />

hautes, esprit « tendance ».<br />

L’hiver, on peut y déguster<br />

des gaufres de Liège et de<br />

Bruxelles « maison ».<br />

© EH-Reporters<br />

Une ferme de Limelette fournit annuellement quelque<br />

36.000 litres de lait cru à Carette. Exemptes de crème<br />

fraîche, ses glaces ne contiennent que 3 à 4 % de<br />

matières grasses (les glaces traditionnellement<br />

vendues dans nos grandes surfaces en contiennent<br />

plus du double). Leur appellation est donc : « glace<br />

au lait » et non « crème glacée » !<br />

© EH-Reporters<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

33


Si certains fruits arrivent en purée, comme<br />

la mangue, d’autres sont uniquement<br />

travaillés en saison, en « frais », comme<br />

la nectarine, la pastèque, la rhubarbe…<br />

« Il est important que les fruits soient à bonne<br />

maturité et il vaut mieux un fruit un peu trop<br />

mûr que pas assez ! »<br />

© EH-Reporters<br />

Pour donner la bonne structure à la glace, un liant y est intégré : la farine<br />

de guar ; au sorbet, est additionnée une farine de caroube. Environ 15 % de<br />

sucre entrent dans la composition de la glace. Un dérivé du sucre, mais dont<br />

le pouvoir sucrant est moindre que celui du sucre de betterave est ajouté<br />

aux sorbets pour en empêcher la cristallisation : le glucose atomisé. C’est<br />

un apport en matière sèche dans un produit qui contient beaucoup d’eau,<br />

les fruits en renfermant eux-mêmes une quantité importante.<br />

Le lait est pasteurisé : monté à 85°, il est rendu « bactériologiquement<br />

sain ». Le lait cru qui arrive entre<br />

4 et 6° reste plus d’une heure pour la cuisson, dans<br />

cette cuve. Cette dernière peut également servir de<br />

maturateur (température constante de 4, 5°). L’un des<br />

pasteurisateurs est exclusivement réservé à la vanille.<br />

Celle-ci y est infusée lorsque la préparation atteint<br />

les 65°. Pasteurisée elle aussi, elle confère à toute la<br />

matière son arôme.<br />

© EH-Reporters<br />

© EH-Reporters<br />

© EH-Reporters<br />

© EH-Reporters<br />

© EH-Reporters<br />

Le bâton de vanille est<br />

coupé en deux sur toute<br />

sa longueur et l’intérieur<br />

est gratté au couteau; du<br />

lait chaud sera versé sur le<br />

contenu, dans un chinois<br />

qui retiendra les impuretés.<br />

Le produit contient<br />

environ 3% de vanille à<br />

la saveur si marquée. Son<br />

coût connaît de grandes<br />

fluctuations.<br />

© EH-Reporters<br />

34 CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015


L’ÉCONOMIE<br />

EN IMAGES<br />

Dans la cuve du grand maturateur (250 l), la température est<br />

maintenue à 4° ; un rotor malaxe continuellement la composition<br />

qui y repose pour la maintenir homogène.<br />

© EH-Reporters<br />

© EH-Reporters<br />

Les sorbets restent une dizaine de minutes dans l’appareil,<br />

en fonction de la quantité de matière. Ils y descendent à<br />

-8, -9°. Le rotor de la turbine est équipé de couteaux qui<br />

vont gratter le « froid » se déposant sur les parois.<br />

© EH-Reporters © EH-Reporters<br />

Après sa mise en bacs, la glace passe en chambre<br />

choc pour être « saisie au cœur » et y reste, dans<br />

ce froid polaire (-28°) 5 à 6 heures. Plus tard,<br />

elle passe en chambre de conservation (à -20,<br />

-22°). En boites bien fermées, glaces et sorbets<br />

se conservent idéalement 6 mois. « On pourrait<br />

aller jusqu’à 9 mois, mais pas pour le sorbet ! ». Petit<br />

conseil de consommation : ne dégustez pas votre<br />

glace trop froide ! Placez-la une dizaine de minutes<br />

dans votre frigo avant de la savourer.<br />

En phase de turbinage<br />

pour le passage à l’état<br />

de glace, les fruits frais<br />

sont ajoutés. Les deux<br />

ingrédients les plus coûteux<br />

sont la vanille de<br />

Madagascar et la pistache<br />

en provenance<br />

d’Italie. Cette dernière<br />

colore peu la glace et<br />

lui confère un goût<br />

« authentique ».<br />

© EH-Reporters<br />

© EH-Reporters<br />

© EH-Reporters<br />

Carette est aussi le spécialiste des gâteaux<br />

glacés. Ici, un gâteau à base de glace au<br />

lait d’amande et de sorbet framboise<br />

déposés sur un lit de meringue française<br />

cuite au four et décoré de meringue<br />

française et italienne. Ces « gâteaux de<br />

série » sont toujours à la carte, complétés<br />

par des gâteaux personnalisés, réalisés<br />

à la demande, à partir de 10 couverts. La<br />

Maison réalise elle-même son caramel,<br />

ses meringues et autres préparations.<br />

GLACIER CARETTE<br />

Avenue Reine Astrid, 33 à 1340 Ottignies - Tél. : 010/41.51.84<br />

Carette’s Bar - Rue du Commerce, 1 à 1300 Wavre - www.carette.be<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

35


Sécurité des substances<br />

chimiques en entreprise<br />

La rémunération flexible<br />

devient de plus en plus<br />

indispensable<br />

De l’enquête annuelle Engagement de SD Worx menée auprès de 2.500<br />

entreprises belges, il ressort que la rémunération fl exible devient de<br />

plus en plus indispensable pour les travailleurs et qu’elle infl uence<br />

directement la décision de commencer à travailler quelque part ou<br />

d’y rester. Bien que 64,6 % des travailleurs souhaitent déterminer<br />

la composition de leur package salarial, seuls 7,4 % des entreprises<br />

belges offrent cette possibilité. Sur l’ensemble du budget disponible<br />

que le travailleur peut allouer lui-même dans son package, 59 % sont<br />

consacrés à une voiture de société. Viennent ensuite le paiement en<br />

liquide (14 %), les jours de congé supplémentaires (8 %), les options<br />

sur actions (8 %), le budget carburant (3 %), l’épargne-pension (2,5 %),<br />

les allocations familiales supplémentaires (2 %) et les Smartphones,<br />

tablettes (1,5 %).<br />

© Ulrich Müller<br />

Le guide Sécurité des substances chimiques dans votre entreprise -<br />

Introduction pour les PME publié par l’Agence européenne des produits<br />

chimiques (Echa) vise, en 60 pages, à accompagner les PME dans<br />

la conformité aux règlements européens. Il répond à des questions<br />

comme : quels sont les produits chimiques concernés, qui doit respecter<br />

les règlements, comment fonctionnent les règlements Reach, CLP et<br />

biocides ? De même, il permet de savoir à quelles exigences l’entreprise<br />

est soumise, et ce, en identifi ant son rôle (fabricant, importateur,<br />

utilisateur en aval ou distributeur d’une substance chimique), le produit<br />

fabriqué, acheté, vendu ou utilisé et si ce dernier est dangereux.<br />

BioWin, acteur central du<br />

secteur Santé de Wallonie<br />

La brochure intitulée, Stratégie, Ouverture, Leadership. 2015-2020,<br />

publiée par BioWin explique la stratégie de développement de ce pôle<br />

central du secteur Santé de Wallonie et présente quelques success<br />

stories. Le pôle compte désormais 540 membres, dont 140 entreprises<br />

parmi lesquelles des leaders mondiaux (GSK, UCB, Iba…) et<br />

plus de 90 % de PME et de TPE, 400 unités de recherche regroupant<br />

quelque 11.000 chercheurs issus de l’UCL, l’ULB, l’ULG, l’UMons et<br />

l’UNamur… - Plus d’infos : www.biowin.org<br />

Le prix Natura 2.000<br />

entame sa 3 e édition<br />

Le prix Natura 2.000 de la Commission européenne, qui distingue les<br />

meilleurs efforts de conservation de la nature, est ouvert à toute organisation<br />

qui participe à des activités liées à Natura 2.000. Les autorités<br />

locales et nationales, les entreprises, les propriétaires terriens, les ONG,<br />

les institutions d’éducation ou les particuliers des 28 États membres<br />

peuvent envoyer leur candidature - http://ec.europa.eu/environment/<br />

nature/natura2000/awards/<br />

Nouvelles plateformes<br />

Web de l’UWE<br />

Les sites www.environnement-entreprise.be et www.mobilite-entreprise.<br />

be de l’Union Wallonne des Entreprises (UWE), dédiés à la sensibilisation<br />

et à l’accompagnement des entreprises en matière de gestion de la<br />

mobilité et de gestion de l’environnement, sont désormais consultables<br />

sur tablettes et Smartphones. Ils comprennent une nouvelle structuration<br />

de l’information ainsi que de nouvelles thématiques comme celles<br />

dédiées au budget mobilité et à l’économie circulaire.<br />

Talents pas assez exploités<br />

Un tiers des 2.000 travailleurs interrogés par Acerta pour son Talentomètre<br />

déclarent que lors de leur coaching, leurs talents, intérêts et<br />

attentes n’ont pas été pris en considération. Et lorsque des travailleurs<br />

manifestent de leur propre initiative leurs ambitions et besoins en<br />

formation, il n’en est tenu compte que dans 28 % des cas. En outre,<br />

quelque 40 % des travailleurs déclarent que leurs talents ne sont pas<br />

suffi samment révélés dans leur travail, et qu’il y a donc une inadéquation<br />

entre leur fonction et leurs talents. Les entreprises n’exploitent donc pas<br />

assez leurs talents. Par ailleurs, l’étude fait ressortir que les entreprises<br />

accordent encore trop peu d’attention au développement professionnel<br />

de leur personnel - Plus d’infos : www.acerta.be<br />

© zamury<br />

36 CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015


EN BREF<br />

© Gina Sanders<br />

Rester assis trop<br />

longtemps est néfaste<br />

pour la santé<br />

Puisque de plus en plus d’études montrent que ceux qui restent<br />

assis toute la journée - les employés de bureau et cadres restent<br />

assis pendant 70 % de leur temps au travail - courent davantage de<br />

risques de maladies cardiaques, cancer, diabètes, dépression et décès<br />

prématuré, le ViGeZ (l’Institut fl amand pour la protection de la santé<br />

et la prévention des maladies) a rassemblé toutes les informations<br />

scientifi ques pertinentes dans un rapport de recommandations. Des<br />

exemples de stratégies belges et étrangères limitant les longues<br />

périodes assises au travail y sont, notamment, développées – Plus<br />

d’infos : www.vigez.be<br />

25 nouvelles mesures pour<br />

les PME et indépendants<br />

Un an seulement après son entrée en fonction, le Ministre des Classes<br />

moyennes, des Indépendants, des PME, de l’Agriculture et de l’Intégration<br />

sociale Willy Borsus, a déjà un bilan digne d’une législature.<br />

Pas moins de 25 mesures phares ont été prises en faveur des PME<br />

et indépendants. Parmi celles-ci, la réduction du taux des cotisations<br />

sociales à 21,5 % dès 2016 puis à 21 % en 2017 et à 20,5 % en<br />

2018. D’autre part, à partir de 2016 et jusqu’à fi n 2020, tout employeur<br />

qui engagera un premier travailleur bénéfi ciera d’une exonération des<br />

cotisations sociales patronales à vie pour ce premier employé. De<br />

même, dès le 1er janvier 2016, les déductions pour les investissements<br />

professionnels – achat d’un véhicule utilitaire, de matériel… - passent<br />

de 4 à 8 % pour les PME et de 3,5 à 8 % pour les indépendants en<br />

personne physique. Enfi n, les PME peuvent désormais mettre en<br />

réserve chaque année une partie de leurs bénéfi ces imposables sur<br />

un compte de passif distinct.<br />

Plus de soutien aux<br />

entreprises qui s’implantent<br />

dans les territoires en<br />

mutation industrielle<br />

Le ministre wallon de l’Économie, Jean-Claude Marcourt, a déposé<br />

un projet d’accord de coopération avec l’État fédéral relatif à la<br />

sélection de zones franches en Wallonie. Il s’agit, pour rappel, de<br />

zones géographiques touchées par des licenciements collectifs, à<br />

savoir un ensemble de licenciements qui, au cours d’une période de<br />

3 ans, ont affecté un minimum de 500 travailleurs (un seul pouvant<br />

être réduit à 250 si la population résidant dans la zone connaît un<br />

taux élevé de chô<strong>mag</strong>e des jeunes). La mesure vise à soutenir les<br />

entreprises qui investissent au cœur de territoires connaissant une<br />

mutation industrielle. L’aide accordée consiste en une dispense du<br />

versement du précompte professionnel de 25 % pour tout nouvel<br />

emploi créé suite à un investissement ayant fait l’objet d’une aide<br />

régionale, le tout pendant 2 ans.<br />

Volontariat : 4 heures<br />

de travail non rémunéré<br />

par semaine<br />

L’étude de la Fondation Roi Baudouin, Le volontariat en Belgique –<br />

chiffres-clés, indique qu’au cours des douze mois précédant l’enquête,<br />

les volontaires ont mené en Belgique plus de 2,2 millions d’activités<br />

gratuites par le biais d’une organisation liée avant tout au sport, à la<br />

culture, aux services sociaux et à l’éducation, ce qui représente une<br />

moyenne de 43.000 activités par semaine ou 6.000 par jour. Un<br />

volontaire a en moyenne presté près de 190 heures en un an, soit près<br />

de 4 heures de travail non rémunéré par semaine. Mais cette moyenne<br />

cache de grandes disparités. Il ressort aussi que le total des prestations<br />

gratuites s’élève à 221,2 millions d’heures par an, soit 4,1 % du volume<br />

de travail salarié annuel – FRB, 02/549.02.78 ; www.kbs-frb.be<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

37


AUTOMOBILE<br />

Voitures de prestige :<br />

LES MOYENS !<br />

Des bagnoles qui font rêver, oui, cela existe encore ! Marginaux dans leur configuration<br />

comme dans leur prix de vente, une cinquantaine de bolides hyper luxueux s’offrent<br />

aux Belges !<br />

BOB MONARD<br />

Affi cionados de courbes rutilantes et de fuselages détonants, accros<br />

de bourrins survitaminés et addictifs de véhicules d’exception,<br />

ne cherchez plus ! Encore conviendra-t-il de distinguer les tapeà-l’œil<br />

des autres. Car, à budget équivalent, certains opteront<br />

pour le clinquant d’un coupé/cabrio regorgeant de puissance pendant que<br />

d’autres lorgneront vers une sobriété plus classieuse. Ce petit monde sur<br />

quatre roues s’est donné rendez-vous dans l’ABCédaire ci-dessous. Et<br />

dans une fourchette de 150.000 à 800.000 euros. Quand on aime, on ne<br />

compte pas. Ou plus… N’en reste pas moins qu’à ce jour, on dénombre<br />

plus de 25.000 Porsche sur nos routes, plus de 2000 Ferrari et plus de<br />

1000 Maserati.<br />

Et pour ceux que le phénomène de mode indiffère, les « oldtimers » répondent<br />

présent. Dans le CCI <strong>mag</strong>’ de février, entre autres.<br />

De janvier à septembre 2015, Aston Martin a écoulé neuf Rapide équipées<br />

d’un V12 de 476 et 558 chevaux.<br />

À Munich, le haut de gamme affûté s’intitule BMW M6 Gran Coupé dont 147<br />

exemplaires ont trouvé acquéreur sur notre territoire durant les neuf premiers<br />

mois de 2015. À Stuttgart, on raisonne en termes de CLS (196 unités), S<br />

(390) et AMG GT qui abrite 510 purs sangs. À Ingolstadt, l’Audi R8 de 540<br />

et 610 ch fait fi gure d’étendard.<br />

Proposée avec un 12 cylindres de 625ch, la Flying Spur de Bentley (11<br />

voitures) se dote d’un V8 turbo de 507 ch et 626 ch.<br />

La BMW B4 Cabrio libère la bagatelle de 431 ch alors que le Coupé Cadillac<br />

CTS de 276 ch n’a séduit qu’un(e) Belge.<br />

Chez le Cheval Cabré, la Ferrari FF ne libère pas moins de 660 ch.<br />

Tandis que Jaguar dope sa F-Type de 340, 381, 495 et 549 chevaux !<br />

Tout en alu et carbone, la Lamborghini Huracan annonce 610 sprinters.<br />

Rien face aux 751 ch de sa frangine Avantador…<br />

Icône depuis son apparition en 1963,<br />

la Porsche 911 ne cesse d’évoluer.<br />

Technologiquement et stylistiquement.<br />

Sans jamais renier son ADN.<br />

La Tesla montre la voie parmi les électriques. Sa puissance et sa silhouette apportent<br />

la preuve éclatante que rouler propre n’est pas synonyme de rouler morose.<br />

Lotus est synonyme de Formule 1 ! Avec 81 victoires à la clé. Une aubaine<br />

pour proposer l’Exige de 351 ch.<br />

Autre acteur de premier plan du Formula One Circus, MC Laren veut ravir les<br />

amateurs de puissance et de cheveux au vent : la 650 S Spider revendique<br />

pas moins de 650 ch.<br />

Grande routière de la famille Maserati qui vient de fêter son siècle d’existence,<br />

la Maserati Grancabrio déballe 450 sardines.<br />

Chez Nissan, on s’en remet à la GT-R de 550 canassons.<br />

Chez Porsche, l’icône reste incontestablement la 911. Qu’elle s’affi che<br />

en Coupé, cabriolet, Targa, Turbo, Turbo Cabriolet et GT3. Au faîte de cette<br />

hiérarchie de produits made in Stuttgart, la 918 Spyder dont le V8 de 4,6<br />

litres déballe la bagatelle de 887 ch !…<br />

La Noblesse n’est pas que française ! À témoin, l’artisan de la Grande Albion<br />

dont le patronyme Noble est aussi celui d’une super-car. Châssis tubulaire en<br />

acier et V8 Volvo grimpé à 659 chevaux rendent ce roadster vraiment exclusif.<br />

Qui additionne les superlatifs songe immanquablement à Rolls Royce.<br />

Sujet de sa gracieuse majesté battant pavillon BMW depuis 1998, la Phantom<br />

Drophead Coupé est dotée d’un impressionnant living room d’un luxe incomparable.<br />

Comme d’un 12 cylindres de 6,7 litres et 460 chevaux.<br />

Véhicule électrique le plus immatriculé dans notre plat pays durant le défunt<br />

millésime, la Tesla est une berline sportive haut de gamme.<br />

Puissante (360 ch), spacieuse et fonctionnelle, cette US car garantit une<br />

autonomie d’un minimum de 500 bornes. Et cela, avec la palme de la<br />

propreté intégrale !<br />

On aura soin de ne pas négliger de superbes limousines plus discrètes dans<br />

leurs atours, mais néanmoins plus que respectablement fournies. Nous<br />

songeons aux Audi S8 de 520 ch, BMW 750 i de 450 ch, Jaguar XJR de 550<br />

ch, Lexus LS de 394 ch, Maserati Quattroporte de 275 ch et autre Porsche<br />

Panamera de 420 étalons. Dans l’attente en 2016 de l’Audi A9, de la Bentley<br />

Bentayga, de la MacLaren 540 C et du Rolls Royce SUV…<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015 39


Membre<br />

CCIH<br />

[ ABV Environment ]<br />

CCCIH r CCIH r CCIH r CCIH r CCIH r CCIH r<br />

CIH r CCIH r CCIH r CCIH r CCIH r CCIH r<br />

PORTRAIT<br />

Au service des enjeux<br />

environnementaux<br />

de votre organisation<br />

HUGO LEBLUD<br />

6 co-fondateurs<br />

La création, en 2008, de la branche « Environnement<br />

» d’ABV Development est partie de<br />

l’idée mûrie par six amis actifs depuis plusieurs<br />

années dans le domaine de l’ingénierie environnementale<br />

: « Nous avons voulu fédérer nos<br />

compétences et créer ensemble une structure »<br />

explique Yannick Masquelier, co-fondateur.<br />

Les futurs partenaires-associés se connaissaient<br />

tous depuis le début des années 2000. Un biochimiste,<br />

un juriste, deux géologues et deux<br />

fi nanciers ont ainsi formé le noyau d’ABV Environment.<br />

Cette structure, disposant d’agréments<br />

qualifiants à Bruxelles et en Wallonie, constitue<br />

l’une des 3 branches d’ABV Development. Les<br />

2 autres mènent respectivement des activités<br />

de services financiers aux entreprises et de<br />

services « Healthcare ».<br />

ABV Environment n’a fait que croître depuis sa<br />

création puisque cette entité, devenue la plus<br />

importante au sein d’ABV Development, occupe<br />

aujourd’hui une quinzaine de collaborateurs !<br />

Un des atouts de cette société est sans<br />

conteste la réelle proximité physique avec<br />

ses clients, qui sont à 85 % des industriels.<br />

ABV Environment dispose en effet de bureaux<br />

à Mont-Saint-Guibert, Liège, Mons, Libramont<br />

et Bruxelles.<br />

L’autre segment de clientèle de cette société de<br />

conseil et d’expertise technique est le secteur<br />

immobilier, avec notamment les promoteurs de<br />

centres commerciaux.<br />

« Nous sommes peu présents en Flandre, mais<br />

nous nous sommes développés, avec succès,<br />

sur le marché français depuis deux ans. Une<br />

structure propre s’est d’ailleurs installée à<br />

Paris » confi e Yannick Masquelier.<br />

Nombreuses études d’incidences sur<br />

l’environnement et d’assainissement<br />

de sol pollués<br />

Avec une large diversité de services allant<br />

des études de pollution du sol et des suivis<br />

de chantier d’assainissement à la guidance<br />

d’entreprises dans la mise en œuvre des<br />

règlements Reach et CLP, en passant par les<br />

permis d’environnement, les études d’incidences<br />

et autres études de faisabilité technique,<br />

ABV Environment « offre aux entreprises, aux<br />

industriels, au secteur public mais aussi au<br />

client particulier un panel de compétences<br />

techniques, juridiques, administratives et<br />

fi nancières qui permet de répondre aux enjeux<br />

environnementaux de leur organisation » poursuit<br />

Yannick Masquelier.<br />

Par ailleurs, ABV Environment assure également<br />

des missions « long terme » (un ou deux<br />

ans) « dans lesquelles nous accompagnons nos<br />

clients au jour le jour, notamment dans toutes<br />

les démarches relatives au respect de leurs<br />

obligations environnementales. »<br />

Dans un secteur d’activités où la concurrence<br />

est parfois vive, ABV Environment « propose<br />

une approche pragmatique et professionnelle,<br />

dans le respect de sa vision et de ses valeurs<br />

fondamentales » note Yannick Masquelier.<br />

Pour ces clients industriels, ABV Environment<br />

réalise un nombre important d’études d’incidences<br />

sur l’environnement et d’études de<br />

pollution de sol avec éventuel assainissement<br />

(75 % du chiffre d’affaires). Les secteurs<br />

comme la chimie, la métallurgie, le traitement<br />

des déchets ou encore l’agro-alimentaire sont<br />

les principaux concernés.<br />

« Nous avons deux cibles prioritaires de développement<br />

pour les cinq prochaines années.<br />

Tout d’abord, accroître nos parts de marché<br />

à Bruxelles et en Wallonie, où nous sommes<br />

déjà bien présents. Ensuite, poursuivre notre<br />

développement en France où, sans conteste,<br />

de très belles perspectives s’ouvrent dans<br />

nos domaines d’expertise » conclut notre<br />

interlocuteur.<br />

ADRESSES SUR LE HAINAUT ET LE BW<br />

Rue Neuve, 18 à 7000 Mons<br />

Tél. : 065/34.80.03<br />

AXISPARC - Rue Edouard Belin, 5 à 1435<br />

Mont-Saint-Guibert - Tél. : 010/22.60.31<br />

Internet : www.abv-development.com<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

41


Membre<br />

CCIH<br />

[ Ménart ]<br />

CIH r CCIH r CCIH r CCIH r CCIH r CCIH r<br />

CCCIH r CCIH r CCIH r CCIH r CCIH r CCIH r<br />

PORTRAIT<br />

D’importateur local à<br />

EXPORTATEUR MONDIAL…<br />

D’imposantes machines hautes comme trois hommes et d’autres de taille à peine plus<br />

réduite, de couleur jaune et destinées, pour la plupart, à être exportées aux quatre<br />

coins du globe : bienvenue chez Ménart, une PME à taille humaine… résolument<br />

tournée vers l’international !<br />

GAËTAN DI GRAVIO<br />

Paradoxalement à<br />

sa propension à<br />

l’export, qui génère<br />

près de 80 % de<br />

son chiffre d’affaires et qui<br />

se traduit par une présence<br />

dans plus de 40 pays, la<br />

société Ménart demeure<br />

aujourd’hui encore l’entreprise<br />

familiale qu’elle était<br />

lors de sa fondation en<br />

1961. « Nous en sommes<br />

aujourd’hui à la quatrième<br />

génération et nous avons<br />

toujours travaillé simultanément<br />

à deux générations,<br />

ce qui facilite le passage de<br />

fl ambeau » précise Bérengère<br />

Ménart, Directrice<br />

Générale qui administre la<br />

société aux côtés de son<br />

père Jean-Claude. « Notre<br />

activité historique est l’import et la commercialisation<br />

de matériel d’entretien des espaces<br />

verts, des forêts et des bords de voiries. Avec le<br />

boom du compostage au début des années 80’<br />

et la forte demande pour modifi er ou améliorer<br />

ces équipements, nous avons décidé de nous<br />

doter de notre propre gamme en concevant<br />

de A à Z des machines aussi variées que des<br />

composteurs de déchets verts, des retourneurs<br />

d’andains ou encore des tamis. »<br />

Spécialistes opportunistes<br />

De fil en aiguille, la Belgique est devenue<br />

trop petite pour Ménart et son marché de<br />

niche. Il a fallu se tourner vers ses voisins.<br />

« L’Europe proche est venue ensuite assez<br />

vite. Puis, ce fut de plus en plus loin, avec nos<br />

premiers contacts au Vietnam, par exemple.<br />

La plupart du temps, nous nous implantons à<br />

l’étranger par opportunité. Le principe de base<br />

Ménart est présent dans les pays<br />

émergents, ce qui nous met face<br />

à de nouveaux défis comme le<br />

“traitement des déchets urbains… »<br />

du compostage est certes identique partout, mais<br />

nous avons su nous adapter à nos marchés.<br />

C’est ainsi que nous nous sommes spécialisés<br />

dans le traitement de déchets liés à la canne à<br />

sucre, la palme, l’olive… Aujourd’hui, Ménart<br />

est présent dans les pays émergents, ce qui<br />

nous met face à de nouveaux défi s comme le<br />

traitement des déchets urbains… »<br />

Agents locaux à l’étranger<br />

Le secret de cette PME d’une quarantaine de<br />

personnes établie à Dour pour répondre à une<br />

telle demande internationale est simple : Ménart<br />

traite avec des agents indépendants à l’étranger.<br />

« Ils connaissent la mentalité et la façon de travailler<br />

des locaux » explique Bérengère Ménart,<br />

« et peuvent surtout assurer un SAV effi cace<br />

sur place. Nous sommes une petite équipe,<br />

mais très réactive grâce aux responsables de<br />

zones qui chapeautent ces agents. Quant à<br />

notre intervention propre<br />

sur place, elle peut parfois<br />

durer jusqu’à un an, de la<br />

vente à l’installation d’un<br />

processus complet, en<br />

passant par la formation et,<br />

parfois même, la gestion<br />

des sites et des composts<br />

issus du traitement des<br />

déchets. »<br />

Ménart n’oublie pas pour<br />

autant ses premières<br />

amours et ses racines : à<br />

la dernière foire de Libramont,<br />

la société présentait<br />

deux machines et a été<br />

primée. Quant aux installations<br />

dans lesquelles<br />

Ménart a pris ses quartiers<br />

en 2011, elles s’inscrivent<br />

dans l’ADN écologique<br />

même de la marque au<br />

logo vert : un bâtiment passif pour les bureaux<br />

et un atelier de production « basse énergie ».<br />

MÉNART<br />

Rue Benoît, 31 à 7370 Dour<br />

Tél. : 065/61.07.60 - www.menart.eu<br />

42 CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015


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Membre<br />

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[ Audace Engineering ]<br />

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PORTRAIT<br />

MANAGER L’ÉNERGIE<br />

C’est l’un de ces nouveaux métiers dont on parle régulièrement, mais dont le vocabulaire<br />

nous laisse souvent perplexes. Certificateur PEB, responsable PEB, auditeur<br />

énergétique et auditeur PAE 2 sont autant de fonctions réunies dans le bureau d’études<br />

pour l’utilisation rationnelle d’énergie d’Eddy Tahon. Découvrons les coulisses de<br />

ces métiers de l’énergie.<br />

CAMILLE DESAUVAGE<br />

AudACE est l’acronyme d’Audit,<br />

Analyse et Conseil en Énergie.<br />

Si Eddy Tahon a décidé d’en faire<br />

le nom commercial de son activité,<br />

c’est parce qu’il en fallait de l’audace pour se<br />

lancer comme indépendant en 2009, en pleine<br />

crise économique et, qui plus est, dans un<br />

nouveau secteur. Ingénieur civil de formation<br />

alors à la recherche d’un nouveau défi , il se<br />

passionne pour cet univers en vogue qu’est<br />

l’utilisation rationnelle de l’énergie. Rapidement,<br />

il se forme et se spécialise. Il explique : « Mon<br />

métier, c’est de prodiguer des conseils qui<br />

visent à réduire la consommation d’énergie. Tout<br />

d’abord, dans un but économique et ensuite,<br />

pour réduire les émissions de C0 2<br />

liées à la<br />

consommation énergétique. La plupart du temps,<br />

je suis contacté lors de la phase de conception<br />

d’un immeuble, d’un bureau ou encore d’un<br />

logement. Je réalise une étude complète qui<br />

permet d’avoir une vue d’ensemble. J’effectue<br />

également le suivi sur chantier ainsi que la<br />

déclaration fi nale qui est en fait la validation<br />

pratique de ce qui a été fait. »<br />

Dictionnaire pratique<br />

À la lecture des différentes compétences de<br />

l’entrepreneur, beaucoup seraient tentés de<br />

résumer l’activité en « auditeur énergétique ».<br />

Pourtant, le travail, la législation et les techniques<br />

sont différentes et spécifi ques. Eddy<br />

Tahon détaille :<br />

- En tant qu’auditeur énergétique AMURE –<br />

UREBA, j’effectue des audits pour les entreprises<br />

et le secteur public (écoles, crèches,<br />

communes…)<br />

Lors de vos travaux, prenez des photos ! Elles<br />

seront utiles d’abord pour obtenir les primes,<br />

mais également lorsque vos héritiers chercheront<br />

“à valoriser votre investissement immobilier. »<br />

Eddy Tahon effectue également des analyses<br />

thermographiques à l’aide de caméras infrarouges<br />

qui permettent de visualiser les éventuels défauts<br />

énergétiques du bâtiment.<br />

- Ma fonction de responsable PEB est une mission<br />

obligatoire pour les bâtiments à construire.<br />

Parallèlement, je suis auteur d’études de faisabilité.<br />

Ces études sont désormais obligatoires<br />

pour tous les bâtiments et traitent de la possibilité<br />

de recourir aux énergies renouvelables.<br />

- Certificateur PEB est l’activité qui m’amène à<br />

remettre la carte d’identité énergétique d’une<br />

maison qui sera prochainement vendue ou<br />

louée. Il s’agit d’un bilan, sans conseil.<br />

- L’audit PAE 2 est à destination des particuliers<br />

qui effectuent des rénovations et souhaitent<br />

être attentifs aux aspects énergétiques de<br />

leur habitation.<br />

On ne s’improvise pas médecin<br />

Offrir un service de conseils de qualité adapté à<br />

chaque projet et à chaque client est un métier<br />

qui nécessite une réelle réfl exion globale. « C’est<br />

une équation à plusieurs inconnues. L’étude<br />

doit intégrer des propositions intelligentes et<br />

intéressantes. Si l’objectif est de diminuer les<br />

coûts, il faut intégrer les limites des travaux à<br />

effectuer. Pour être concret, inutile de casser<br />

des murs et refaire le sol, si c’est pour un gain<br />

minime sur 20 ans. Voilà pourquoi il est primordial<br />

de faire appel à un expert indépendant qui<br />

n’effectue pas lui-même les travaux ensuite ou<br />

n’a pas d’intérêt économique dans le secteur de<br />

l’énergie. Cela parait simpliste, mais cela évite<br />

parfois des conseils stupides comme d’isoler<br />

sans penser à la ventilation. »<br />

Quand appeler ?<br />

Vous envisagez des travaux pour vous-même<br />

ou votre entreprise ? Vous voulez réduire la<br />

dépense énergétique de votre bâtiment ? Eddy<br />

Tahon vous accompagne et vous conseille tout<br />

au long de votre projet comme il l’a fait pour<br />

la construction d’immeubles à appartements<br />

sur l’ancien site de la Brasserie Saint Yves ou<br />

les nouveaux bâtiments de Taxi Mol, à Tournai.<br />

« Les conseils préventifs sont toujours les plus<br />

évidents à appliquer. C’est un peu comme les<br />

avocats… Mieux vaut nous appeler avant<br />

qu’après ! », sourit l’intéressé.<br />

Eddy Tahon :<br />

Auditeur énergétique<br />

AMURE – UREBA<br />

Responsable PEB<br />

et auteur d’études<br />

de faisabilité<br />

Certifi cateur PEB<br />

Auditeur PAE 2<br />

AUDACE<br />

Rue de la Forge, 1 à 7904 Willaupuis<br />

Tél. : 0479/79.75.70<br />

www.audace-engineering.be<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

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r CCIWA<br />

r CCIWA<br />

W<br />

PI<br />

W<br />

CCIWA<br />

r<br />

PI<br />

Membre<br />

r CCIWAPI<br />

PI<br />

r CCIWAPI<br />

r CCIWA<br />

CCIWAW PI<br />

[ Coralie Cardon ]<br />

W<br />

PORTRAIT<br />

Objectif i<strong>mag</strong>e<br />

Coralie Cardon est photographe de portrait et de reportage. D’abord reporter i<strong>mag</strong>e pour<br />

la presse, elle a ensuite diversifié ses activités. Aujourd’hui, elle partage son temps<br />

entre projets pour particuliers et pour entreprises. Elle porte un regard personnel sur<br />

son métier et y apporte sa sensibilité à la lumière. Zoom sur un métier passion.<br />

CAMILLE DESAUVAGE<br />

Coralie Cardon met en valeur les activités et les<br />

produits d’entreprises à travers l’humain…<br />

Diplômée de l’INRACI en photographie,<br />

Coralie Cardon s’est installée comme<br />

indépendante comme l’on signe un<br />

contrat de salarié, naturellement. Après<br />

presque 15 années d’expérience dans le métier,<br />

c’est le bouche à oreille qui lui a servi de publicité<br />

et la qualité de son travail est proportionnelle<br />

à la fidélité de ses clients. « Lorsque j’ai commencé<br />

à travailler pour ViVio, éditeur et créateur<br />

de contenu spécialisé en matière de santé et de<br />

bien-être, il s’agissait d’une collaboration pour<br />

une publication. Aujourd’hui, mes i<strong>mag</strong>es sont<br />

employées dans 5 de ses <strong>mag</strong>azines. Mes projets<br />

sont diversifi és et m’ont permis d’acquérir une<br />

expertise dans de nombreux domaines : santé,<br />

entreprise, petit commerces… Depuis 10 ans, je<br />

couvre également des spectacles et des concerts<br />

pour la Maison de la Culture de Tournai. »<br />

Miroir, dis-moi qui…<br />

Coralie Cardon réalise également des mises en<br />

valeur d’entreprises et de produits. Cette activité<br />

plus « corporate » est une réelle plus-value<br />

pour l’i<strong>mag</strong>e des sociétés. Parmi ses clients,<br />

citons l’intercommunale IDETA, La Maison du<br />

Tourisme ou encore Dominique Buyse. « Même<br />

si c’est un peu léger de le dire, ce qui prime<br />

aujourd’hui, c’est l’emballage. Le packaging,<br />

la première impression, cela a énormément<br />

de valeur à l’heure actuelle. Avec l’arrivée du<br />

numérique, on met rapidement en ligne ses<br />

Les entreprises négligent trop souvent la<br />

qualité de leur i<strong>mag</strong>e. Pourtant, c’est leur<br />

“première carte de visite…<br />

propres clichés. Or, la photo possède ses propres<br />

codes et techniques. C’est un métier à part<br />

entière. Un photographe professionnel a l’œil<br />

aiguisé et les capacités de sortir des formats<br />

passe-partout pour proposer un reportage sur<br />

mesure qui refl ète le caractère de l’entreprise. »<br />

Bonne photo, bonne communication<br />

L’i<strong>mag</strong>e forte d’une société, d’une entreprise<br />

passe par le portrait de son ou ses représentants<br />

: directeur, créateur, artisan, personnel…<br />

Un portrait de société est l’outil de promotion<br />

indispensable pour toute entreprise, que cela<br />

soit pour illustrer un site web ou une campagne<br />

publicitaire. Au travers d’une visite des<br />

locaux, d’une présentation des produits, mais<br />

également durant les événements internes ou<br />

externes de l’entreprise, Coralie Cardon offre<br />

une vision humaine, séduisante et innovante<br />

de l’entreprise.<br />

CORALIE CARDON<br />

Rue René Delrue, 23 à 7522 Blandain -<br />

GSM : 0473/83.26.01<br />

www.coraliecardon.be<br />

44 CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015


VIE DE NOS<br />

ENTREPRISES<br />

Le BSCA célèbre<br />

ses destinations scandinaves<br />

Le lundi 26 octobre 2015 dernier, Brussels<br />

South Charleroi Airport a célébré<br />

la Scandinavie. Un bond dans le passé<br />

est nécessaire ; en octobre 2009, la<br />

compagnie aérienne irlandaise Ryanair débutait<br />

ses opérations entre Charleroi et deux villes<br />

scandinaves, à savoir Oslo-Rygge (Norvège) et<br />

Stockholm-Skavsta (Suède). Six ans plus, tard,<br />

le 25 octobre 2015, le premier vol à destination<br />

de la capitale danoise a quitté le sol de Charleroi,<br />

pour se poser une heure et trente minutes plus<br />

tard à Copenhague. À son bord se trouvaient<br />

183 passagers. À cette occasion, l’aéroport<br />

de Charleroi Bruxelles Sud a tenu à mettre en<br />

avant la Scandinavie via différentes activités<br />

au sein de son terminal.<br />

Lors du départ du second vol à destination de<br />

Copenhague, les personnes présentes à BSCA<br />

ont pu apercevoir, dans le terminal, quelques personnages<br />

bien connus de la culture scandinave.<br />

En effet, un couple de vikings était présent dans<br />

le terminal, accompagné du désormais célèbre<br />

Olaf, issu de l’adaptation Disney du roman de<br />

l’auteur danois, Hans Christian Andersen, intitulé<br />

« La Reine des Neiges ». Vêtus de capes aux<br />

couleurs des drapeaux norvégien, suédois et<br />

danois, ces trois fi gures venues du nord ont<br />

souhaité saluer les passagers en partance pour<br />

Copenhague, en leur offrant quelques chocolats<br />

belges, pour le plus grand plaisir des petits et<br />

des grands.<br />

BRUSSELS SOUTH CHARLEROI AIRPORT<br />

http://www.charleroi-airport.com/<br />

La plus grande agence Tempo-Team<br />

de Belgique ouvre à Charleroi<br />

Tempo-Team, l’un des grands spécialistes<br />

du marché belge du travail<br />

intérimaire et des services RH, a ouvert<br />

une nouvelle agence à Charleroi.<br />

L’enseigne, située dans l’ancienne caserne<br />

Trésignies, répond à la demande croissante<br />

de clients et candidats aspirant à un service<br />

personnalisé. C’est pourquoi elle regroupe tous<br />

les services RH proposés par Tempo-Team. Une<br />

telle offre intégrée exige un environnement<br />

de travail adapté, souple et fl exible, aisément<br />

accessible, disposant de salles de réunion et<br />

de locaux de rencontres.<br />

« Située dans un cadre agréable et parfaitement<br />

adapté de l’Avenue Général Michel 1 e à Charleroi<br />

Ville Haute, la nouvelle agence Tempo-Team<br />

propose un panel complet de services RH pour<br />

départements administratifs, industriels, techniques<br />

& commerciaux, recrutement permanent,<br />

titres-services et services RH Professionals.<br />

Le processus de recrutement de personnel,<br />

fi xe et intérimaire et le service intégré destiné<br />

à notre clientèle d’employeurs gagnent sans<br />

cesse en complexité. Sur un marché du travail<br />

où les profi ls expérimentés et bien formés se<br />

raréfi ent - « aspirés » par une demande due au<br />

regain de l’économie -, notre visibilité et notre<br />

accessibilité sont deux facettes importantes »<br />

explique Dominique Pouplier, Regional Director<br />

de Tempo-Team.<br />

La nouvelle agence, qui est la plus grande<br />

de Tempo-Team dans tout le pays, renforce<br />

l’ancrage local de Tempo-Team dans la région<br />

de Charleroi. L’emplacement choisi, la caserne<br />

Trésignies, compte de nombreux avantages :<br />

un cadre de travail spacieux et modulable,<br />

facilitant la collaboration entre les différents<br />

départements et expertises, des salles de réunion<br />

discrètes, un accueil optimal et des places de<br />

stationnement en nombre. Cela crée un climat<br />

de travail agréable et professionnel, tant pour le<br />

personnel de Tempo-Team que pour les clients,<br />

candidats et visiteurs.<br />

TEMPO-TEAM<br />

www.tempo-team.be<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

45


VIE DE NOS<br />

ENTREPRISES<br />

10 bougies<br />

pour le<br />

« Loungeatude »,<br />

5 pour son<br />

Espace Events<br />

RESORT URBAIN AGORA :<br />

pose de la première pierre<br />

d’un ambitieux chantier<br />

Un espace contemporain<br />

Le Loungeatude est un lieu bien connu et apprécié<br />

à Louvain-la-Neuve… L’espace contemporain<br />

i<strong>mag</strong>iné par Paul van Havere s’articule autour<br />

d’un feu ouvert revigorant en hiver que nul ne<br />

peut oublier.<br />

Le gestionnaire d’entreprise qui s’est investi<br />

dans des parcs d’attraction comme Bellewaerde<br />

Parc ou Plopsaland a offert un « vrai » restaurant<br />

à la cité universitaire en 2005… Et bien plus<br />

qu’un restaurant, d’ailleurs, puisqu’il le voulut<br />

carrefour de rencontres et de découvertes<br />

artistiques.<br />

En cuisine, Pierre Parmentier (Les Copains<br />

d’abord, La Gloire de mon père, La table du<br />

quinze) propose une cuisine française, savamment<br />

et précisément épicée et David Ledent<br />

réalise pâtisseries et desserts (ndlr : un redoutable<br />

chocolatier qui a décroché le prix de la<br />

Meilleure Praline du Brabant wallon avec sa<br />

« Thorembaisienne »).<br />

Jours de fêtes<br />

Situé à l’arrière de la « Ferme du Biéreau », le<br />

Loungeatude fête aujourd’hui ses 10 ans. Une<br />

décennie qui a conforté le succès de l’endroit<br />

propice à la détente où l’on se sent un peu<br />

comme chez soi, avec un salon, pour l’apéritif, des<br />

revues, des livres, une musique d’ambiance…<br />

et la salle à manger !<br />

Pour l’occasion, le maître des lieux avait prévu de<br />

faire la fête, avant les fêtes, avec un menu spécial<br />

5 services durant 3 jours (26 au 28 novembre)<br />

et une soirée anniversaire dans le « BAB’L »,<br />

le 27 novembre.<br />

En effet, depuis 2010 s’est ouvert le « Business<br />

After Business Lounge », espace autonome accessible<br />

depuis le Salon. Ce dernier est polymorphe,<br />

tantôt centre de conférences ou lieu dédié à la<br />

fête et aux rencontres culturelles.<br />

L’infrastructure technique avec double sono, projecteur,<br />

grand écran, Wifi … complète l’offre. Les<br />

lieux peuvent accueillir près de 200 personnes.<br />

LOUNGEATUDE<br />

Place Polyvalente (derrière la Ferme du<br />

Biéreau) - 1348 Louvain-la-Neuve<br />

Tél. : 010/45.64.62 - www.loungeatude.be<br />

(fermeture samedi midi et dimanche).<br />

Le mercredi 7 octobre, à Louvain-la-Neuve, la première pierre de l’Agora Resort<br />

Urbain a été posée par les autorités communales et les promoteurs du projet. Le<br />

Groupe Martin’s Hotels, qui compte aujourd’hui 11 hôtels, 3 restaurants, un centre de<br />

fi tness et spa, ainsi que le Groupe Eckelmans Immobilier, fortement implanté dans la<br />

cité estudiantine qui assurera la commercialisation de l’ensemble sont impliqués dans ce projet<br />

ambitieux dont le chantier durera près de 3 ans, pour un investissement total de 150 millions<br />

d’euros (40 millions pour le complexe hôtelier). Agora Hospitality exploitera les chambres d’hôtel<br />

Martin’s Louvain-la-Neuve et les suites de l’appart-hôtel Martin’s All Suites.<br />

Complexe hôtelier et pôle résidentiel<br />

Entre le lac et le piétonnier de la ville universitaire, le Resort urbain Agora conjuguera innovation,<br />

art de vivre et développement durable, au travers son pôle hôtelier et résidentiel.<br />

Le premier comportera un hôtel 3 étoiles de 108 chambres et un appart-hôtel 4 étoiles de plus de<br />

100 suites. Salles de séminaires, City Spa, brasserie/restaurant, wine bar… compléteront l’offre.<br />

À noter que ces facilités et services seront ouverts largement à tous, habitants et entreprises.<br />

« Le projet AGORA a pour ambition de devenir<br />

un pôle phare d’accueil et d’hébergement à<br />

Louvain-la-Neuve. Il s’adresse à une clientèle<br />

académique, mais aussi d’affaires et<br />

touristique, pour des séjours de courte ou<br />

longue durée. Cette approche correspond<br />

parfaitement à la stratégie de développement<br />

Martin’s Hotels* » a relevé le CEO de Martin’s<br />

Hotels, John Martin.<br />

Appartements résidentiels, dont 40 % sont<br />

d’ores et déjà réservés (de 1 à 4 chambres, de<br />

60 à 160 m 2 , fi nitions de standing personnalisées,<br />

vue sur le lac ou la cour paysagère) et<br />

appartements services, la moitié étant réservée<br />

(accès à la piscine, aux thermes, au fi tness… ;<br />

conciergerie 24h/24 et 7 jours sur 7 compris<br />

dans le loyer, ainsi que des services à la carte,<br />

comme les ateliers culinaires ou l’espace<br />

événements) sont aussi au programme, pour<br />

le total confort de leurs occupants.<br />

La première phase des travaux qui s’achèvera en<br />

2017 concernera l’hôtel, les suites, les appartements<br />

services et 34 unités résidentielles…<br />

* contact : Olivier Meulemans - Sales & Marketing<br />

Director - om@martinshotels.com<br />

Tél. : 02/655.03.81<br />

46 CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015


VIE DE NOS<br />

ENTREPRISES<br />

Macas d’Or : MMCo, Magasin Carrefour (Bierges),<br />

Longchamps Cars et MT Design se distinguent…<br />

À<br />

Wavre, les entreprises et commerces ont été invités à déposer<br />

leur candidature pour la cérémonie des « Macas d’Or », organisée<br />

tous les deux ans depuis 2011. Pour les entreprises,<br />

quatre catégories avaient été établies : Jeune Entreprise,<br />

Emploi, Développement Durable et « Je suis le Maca d’Or parce que… »<br />

où chacun construisait son argumentation en faisant tout simplement<br />

valoir ses points forts. Douze personnalités du monde entrepreneurial et<br />

commerçant du Brabant wallon composaient le Jury, présidé par Vincent<br />

Reuter, Administrateur délégué de l’Union Wallonne des Entreprises.<br />

© Ville de Wavre<br />

© Ville de Wavre<br />

© Ville de Wavre<br />

Le mercredi 14 octobre, lors de la soirée de Gala, la Ville a donc décerné<br />

ses Macas d’Or, pour les entreprises, à :<br />

- Mechanical Maintenance Company (MMCo), active dans le secteur des<br />

pompes industrielles (Wavre) pour la catégorie « Jeunes Entreprises » ;<br />

- Magasin Carrefour (Bierges), dans la catégorie « Développement<br />

Durable », notamment en raison de la promotion des producteurs locaux ;<br />

- Longchamps Cars, concessionnaire automobile, dans la catégorie<br />

« Emploi », en raison du nombre d’embauches impressionnant connu<br />

depuis sa fondation, en 1988 ;<br />

- MT Design, enfi n, dans la catégorie « Je suis le Maca d’Or » parce que…<br />

Les commerces grands vainqueurs de la soirée furent : Dress Code, Jeu de<br />

Dames, Mood et la Librairie Despontin…<br />

Usines, jadis, lieu d’accueil d’événements, aujourd’hui<br />

Installation construite en 1951 pour stocker<br />

les mitrailles achetées dans les industries,<br />

le « Parc à Mitrailles » localisé à Court-<br />

Saint-Etienne connaît une réaffectation<br />

spectaculaire.<br />

Le grand hall industriel des anciennes Usines<br />

Henricot renfermait jadis ces mitrailles alimentant<br />

les fours électriques pour fabriquer des aciers<br />

© Thibault Cordonnier<br />

spéciaux dont l’usine détenait de nombreux<br />

brevets de fabrication.<br />

Aujourd’hui, la construction métallique sert de<br />

cadre à divers événements culturels et commerciaux.<br />

Son grand hall de 3.200 m 2 et une<br />

surface de 1,5 hectare se prêtant au parking<br />

ou à l’installation de chapiteaux apportent un<br />

maximum de potentialités événementielles.<br />

Le bâtiment rénové, inauguré en 2001, est<br />

aujourd’hui rebaptisé « PAM Expo ».<br />

Au mois de novembre, il a accueilli « En l’air »,<br />

le festival des arts circassiens. De nombreuses<br />

compagnies - « Les P’tits Bras », « Cirque Barbette<br />

et Wasteland », « La Bête à Plumes », « Day<br />

of Jam », « To-Pia », « Les menteuses » -…<br />

proposaient leurs numéros deux week-ends<br />

d’affi lée dans un Parc à Mitrailles métamorphosé<br />

pour l’occasion avec ses rues abstraites<br />

et fenêtres.<br />

Cette année, le festival qui en est à sa quatrième<br />

édition, a laissé place aux arts urbains comme le<br />

hip-hop ou le skateboard. En marge du festival<br />

également, un « midi de l’urbanisme » abordait la<br />

question : « Le graff, légal ou vandale ? » Tolérée<br />

ou même parfois exprimée dans des espaces<br />

dédiés, cette forme d’art est néanmoins le plus<br />

souvent réprouvée et sanctionnée.<br />

Au cœur des anciennes usines Henricot, les<br />

rencontres, les débats, les spectacles redonnent<br />

une nouvelle vie aux lieux !<br />

www.pamexpo.be<br />

© Thibault Cordonnier<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

47


ÉCHOS DE LA CCIBW<br />

« Focus Ouzbékistan »<br />

(13/10/2015) DOMINIQUE VERLEYE<br />

M. l’Ambassadeur<br />

d’Ouzbékistan à la CCIBW<br />

La CCI du Brabant wallon a eu le plaisir<br />

d’accueillir Vladimir Norov, Ambassadeur<br />

de la République d’Ouzbékistan,<br />

accompagné de son Conseiller<br />

économique et commercial, Oybek<br />

Khamaraev, le 13.10.2015.<br />

Ces derniers ont été reçus par René<br />

Branders, Président de la CCIBW et<br />

CEO de FIB Belgium et Dominique Verleye,<br />

International Relations Manager<br />

CCIBW. Paul Carlier, Administrateur<br />

CCIBW et CEO de GPM Belgique<br />

accompagné de William Muzi, partenaire<br />

GPM et Area Manager de<br />

Flores Valles à Madrid assistaient<br />

également à la réunion.<br />

Cette année, la République d’Ouzbékistan<br />

fête ses 24 années d’indépendance.<br />

En République d’Ouzbékistan, la croissance économique régulière<br />

annuelle atteint plus de 8 %, le marché de consommation est<br />

prometteur, la main-d’œuvre bon marché et qualifiée ; des matières<br />

premières importantes font que le pays est l’un des plus attractifs dans<br />

la région pour des entreprises étrangères en termes de coopération<br />

d’investissement.<br />

Les domaines visés sont : les industries alimentaires, de pétrole et de<br />

gaz, de produits chimiques, de machines, de matériaux de construction,<br />

d’électrotechnique, les industries pharmaceutiques, médicales, de textile,<br />

les fi nances, l’assurance ainsi que d’autres secteurs, comme celui des IT.<br />

À ce jour, un millier d’entreprises s’y sont établies avec la participation<br />

d’investissements étrangers dont les entreprises mondialement célèbres<br />

que sont : General Motors, Man, Knauf, Klaas, Nestle, Coca-Cola, Ariston,<br />

Lukoil, Joskin.<br />

Ce qui attire les investisseurs étrangers en Ouzbékistan<br />

• La stabilité politique et macroéconomique. Le PIB de 8 % est l’un<br />

des plus élevés au monde. Depuis 2005, la balance commerciale est<br />

positive et d’après les spécialistes, la tendance se maintiendra encore<br />

dans le futur.<br />

• Le pays jouit d’une indépendance énergétique absolue : peu de pays<br />

peuvent s’en targuer.<br />

• Son économie est l’une des plus diversifi ées de la région : l’Ouzbékistan<br />

est le seul pays d’Asie Centrale à produire une très large gamme de<br />

voitures, camions, machines agricoles, bus, produits chimiques, textiles,<br />

alimentaires, de construction, d’électroniques, électriques et d’ingénierie.<br />

• L’Éducation : plus de 50 % de la population est jeune. Cette dernière<br />

doit suivre le cycle de 12 années d’études, bénéfi cie d’une connaissance<br />

approfondie pour au moins 2 professions modernes et apprend au moins<br />

De droite à gauche : Vladimir Norov, Ambassadeur, René Branders, Président de<br />

la CCIBW et CEO de FIB SA, Dominique Verleye, International Relations Manager<br />

CCIBW, Oybek Khamraev, Conseiller économique de l’Ambassade, Paul Carlier,<br />

CEO GPM Belgium, William Muzi, Export manager de Flores Valles<br />

2 langues (parmi lesquelles l’allemand<br />

et le français). Des branches d’universités<br />

européennes et asiatiques<br />

s’y sont établies.<br />

• La situation géographique et sa<br />

proximité par rapport à de grands<br />

marchés : grâce à ses réseaux routiers,<br />

ferroviaires et aériens très développés,<br />

le pays s’exporte très facilement au<br />

sein même de l’Asie Centrale, à l’Est<br />

vers l’Asie, à l’Ouest vers le Moyen-<br />

Orient et l’Europe. Avec ses 30 millions<br />

d’habitants, le pays compte le plus<br />

grand marché de consommateurs<br />

de la région, ce qui constitue près<br />

de la moitié de la population totale<br />

de l’Asie Centrale. Des accords de<br />

libres échanges permettent à 11 des<br />

pays de la CEI d’importer des produits<br />

ouzbeks sans taxes.<br />

• Les secteurs bancaires et fi nanciers sont favorables à l’implémentation<br />

d’une politique active d’investissements pour la réalisation de<br />

projets stratégiquement importants tournés vers la modernisation,<br />

le renouveau technique et technologique des secteurs porteurs de<br />

l’économie. Le support fi nancier aux PME et à l’entreprenariat privé<br />

est également privilégié.<br />

En résumé, l’Ouzbékistan offre à ses investisseurs non seulement ses<br />

riches ressources naturelles, mais également la stabilité politique et<br />

économique, un climat d’affaires favorable, un potentiel humain et<br />

intellectuel signifi catif, une localisation géographique avantageuse et<br />

une infrastructure très développée.<br />

Les entreprises présentes à la réunion (FIB Belgium, GPM Belgium et<br />

Flores Valles Spain) ont pu recevoir des contacts bien ciblés pour le<br />

développement futur de leurs affaires en Ouzbékistan.<br />

Visite de Diasource ImmunoAssays (Louvain-la-Neuve)<br />

L’après-midi, l’Ambassadeur de la République d’Ouzbékistan effectuait,<br />

en présence de la CCI du Brabant wallon, une visite de l’entreprise<br />

Diasource ImmunoAssays qui, depuis plus de 30 ans, développe,<br />

produit et commercialise des produits de diagnostic médical dans<br />

le domaine de l’endocrinologie et des maladies infectieuses.<br />

Parmi les 75 pays d’exportation que compte Diasource, l’Ouzbékistan<br />

ne fait pas encore partie de la liste.<br />

C’est pourquoi, Jef Vangenechten, CEO de Diasource fut très heureux<br />

de faire visiter les différents départements de son entreprise. Les<br />

besoins en produits de diagnostic sont connus : le nombre d’hôpitaux<br />

et de laboratoires médicaux ne cesse de croître en Ouzbékistan. Afi n de<br />

pouvoir opérer rapidement, des rendez-vous vont être pris sur place avec<br />

48 CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015


ÉCHOS DE LA CCIBW<br />

ATELIERS DU COMMERCE<br />

INTERNATIONAL,<br />

Cycle Douanes 2015<br />

le Ministre de la Santé, ce qui permettra à Monsieur Vangenechten<br />

de comprendre facilement l’environnement hospitalier et les enjeux<br />

économiques porteurs pour les produits développés par son entreprise.<br />

La CCI du Brabant wallon remercie vivement ce dernier et son équipe<br />

pour l’accueil et la visite organisée dans les locaux de Diasource, par<br />

ailleurs membre de la CCI du Brabant wallon.<br />

Souvent perçue comme un casse-tête par les entreprises, la<br />

question douanière doit être appréhendée comme un élément de<br />

compétitivité. Le douanier n’est pas que le collecteur de recettes<br />

fi scales pour l’État. Il conseille et accompagne les entreprises<br />

dans leurs démarches export.<br />

Voici pourquoi la CCIBW a mis en place des Ateliers répondant aux besoins<br />

des entreprises, rassemblant un maximum de 12 personnes.<br />

De gauche à droite : Dirk Lepoutre, COO de Diasource, Jef Vangenechten, CEO<br />

de Diasource, Vladimir Norov, Ambassadeur, Paul Carlier, CEO de GPM Belgium,<br />

William Muzi, Export manager de Flores Valles<br />

Les thématiques développées furent les suivantes :<br />

- Les principaux documents douaniers<br />

- L’origine des marchandises<br />

- La nomenclature douanière<br />

- La valeur en douane<br />

- Le code TARIC<br />

Animés par Inès Sforzin, Conseiller - Inspecteur Principal - Chef de service du<br />

SPF Finances, Chargée de cours et responsable de la formation francophone<br />

de l’Administration des Douanes & Accises, ces ateliers rencontrent toujours<br />

autant d’intérêt pour les responsables douanes, logistiques et supply chain,<br />

achats, directeurs fi nanciers, juridiques et fi scaux, déclarants en douane<br />

et fonctions dirigeantes.<br />

Jef Vangenechten, CEO de Diasource (à gauche) et Vladimir Norov, Ambassadeur<br />

de la République d’Ouzbékistan<br />

Pour toute information sur<br />

les prochains ateliers :<br />

http://www.ccibw.be/pivot/<br />

principal/detail/5022/<br />

ou contactez :<br />

Dominique Verleye,<br />

International Relations Manager<br />

Tél. : 067/89.33.32<br />

Dominique.verleye@ccibw.be<br />

France Bonaventure,<br />

Assistante Relations Internationales<br />

Tél. : 067/89.33.33<br />

France.bonaventure@ccibw.be<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

49


ÉCHOS DE LA CCIWAPI<br />

FORMATION ÉNERGIE<br />

(24/09/2015)<br />

L’utilisation rationnelle de l’énergie (URE), voilà un vaste programme,<br />

pourtant bien nécessaire, pour une entreprise. Mais concrètement,<br />

comment faire ? Où agir ? Par quels moyens ?<br />

C’est pour répondre à l’ensemble de ces questions que la Chambre<br />

de Commerce et d’Industrie propose une formation gratuite à destination<br />

des entreprises. En 4 modules, les participants acquièrent le<br />

bagage théorique nécessaire pour comprendre et prendre des décisions<br />

en matière d’économie d’énergie de façon critique. Ils peuvent ensuite<br />

prendre part à 3 autres modules spécifi ques s’ils souhaitent aborder une<br />

thématique plus spécifi que comme l’éclairage ou le chauffage.<br />

Le 24 septembre dernier, la société Distribution de Techniques Climatiques<br />

(DTC), active dans le secteur des climatisations et des pompes<br />

à chaleur située dans le Zoning de Tournai, accueillait la dizaine de<br />

participants à la première séance d’information. Au cours de celleci,<br />

Jean-Benoît Verbeke, Facilitateur Énergie pour l’industrie, a rappelé<br />

brièvement les bases de l’énergie thermique. « L’introduction de cette<br />

formation pourrait être reprise sous le titre la thermodynamique pour<br />

les nuls. Mon objectif n’est pas de donner une recette toute faite de<br />

comment économiser de l’énergie. Je veux que chacun comprenne les<br />

termes de base pour qu’ensuite, chaque participant puisse réaliser son<br />

propre audit énergétique au sein de son entreprise. C’est d’autant plus<br />

important qu’à partir du 5 décembre prochain, une directive européenne<br />

rendra la démarche obligatoire pour les grandes entreprises. »<br />

C’est la Région wallonne qui subventionne cet ambitieux programme<br />

d’aide à l’économie d’énergie pour les entreprises. Elle a confi é à la<br />

CCI, la mission d’organiser cette aide pour les PMI sous l’appellation<br />

« Facilitateurs URE Process ». Ce service, gratuit, a pour mission d’aider<br />

les industries wallonnes à réduire leurs factures d’énergie, à promouvoir<br />

l’utilisation rationnelle de l’énergie et la chasse aux gaspillages d’énergie.<br />

VOUS SOUHAITEZ PARTICIPER AU PROCHAIN MODULE ?<br />

www.cciwapi.be ou philippe.smekens@ccih.be<br />

50 CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015


ÉCHOS DE LA CCIWAPI<br />

WAPITOUR aux Érables<br />

(22/10/2015)<br />

Le 22 octobre dernier, la CCI WAPI mettait à l’honneur une entreprise à caractère social, Les<br />

Erables. Une soixantaine de participants ont ainsi pu découvrir les coulisses de l’ASBL de<br />

travail adapté. Située dans le zoning de Tournai, l’entreprise a été fondée en 1966. Elle<br />

accueille aujourd’hui une centaine de personnes différentes, encadrées par 25 employés.<br />

Elle a développé deux pôles d’excellence : un atelier de conditionnement et d’emballage ainsi qu’un<br />

atelier de confection spécialisé dans la fabrication de matelas d’isolation destinés aux industries<br />

chimiques, pétrochimiques et aux bâtiments industriels publics ou privés.<br />

Après une présentation détaillée de l’activité, les membres de la Chambre ont pu visiter les différents<br />

postes des ateliers et discuter avec les travailleurs. La soirée s’est prolongée par un cocktail dans<br />

une ambiance détendue.<br />

Plus de photos sur www.cciwapi.be<br />

CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015<br />

51


ÉCHOS DE LA CCIH<br />

Sortie réussie d’un nouvel album !<br />

BREAKFAST IN MONCEAU<br />

(17/10/2015) GAËTAN DI GRAVIO<br />

Plus qu’un album, c’est un nouveau concept<br />

événementiel que la CCI Hainaut a lancé<br />

le 27 octobre dernier chez Azimut à<br />

Monceau : un petit-déjeuner-networking réservé<br />

exclusivement à ses membres et aux invités de<br />

l’entreprise-hôte. Ce matin-là, une cinquantaine<br />

d’entreprises se sont ainsi échangé leurs cartes<br />

de visite, dans la bonne humeur, autour de buffets<br />

« petit-déjeuner » délicieusement dressés.<br />

Une façon bien utile et agréable de commencer<br />

sa journée de travail !<br />

VISITE DU DISPATCHING ELECTRABEL<br />

(Bruxelles, le 13/10/2015)<br />

La CCI Hainaut et son partenaire Electrabel ont emmené une trentaine<br />

d’entreprises visiter le Dispatching d’Electrabel à Bruxelles. Partis<br />

en train de Charleroi, les participants se sont fait aider, durant<br />

le trajet, par Electrabel à mieux décrypter leur facture énergétique.<br />

Arrivés à Bruxelles, un lunch-exposé sur le fonctionnement du marché<br />

de l’énergie les attendait, ainsi qu’une intervention de la CWAPe et la<br />

très attendue visite guidée du Dispatching. Lors du retour en train vers<br />

Charleroi, chacun put échanger ses impressions de la journée.<br />

52 CCIMAG’ N° 10 – DÉCEMBRE 2015

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