Catalogue Demos | 18 November 2019

Soirée caritative
au profit du projet Demos
20 novembre 2019

Paul
ALEXIS
[b. 1947]
Paul Alexis est un artiste peintre français, né en 1947 à Arras. Il vit et
travaille actuellement à Paris.
Après deux années d’études de stylisme, Paul Alexis est contraint
d’abandonner cette voie dont il rêvait depuis l’enfance. Il se tourne vers
la peinture en autodidacte, et s’approprie la toile et la couleur avant
d’élargir ses expérimentations à des matériaux métalliques comme
le grillage. Son désir d’analyser la société actuelle et de bousculer les
codes se transforme en créativité qui nourrit son expérimentation de la
peinture et des arts plastiques.
Il dépeint des portraits iconiques, issus de la mémoire collective, les
faisant apparaître et se révéler à mesure qu’il superpose ses feuilles
de métal ajourées. Les œuvres qui découlent de ce travail singulier se
font mystère et questionnent notre perception des individus au-delà
de l’apparence. Paul Alexis décrypte notre époque et les images qui
la symbolisent pour nous restituer ce qui fixe dans notre mémoire une
émotion, un événement ou un personnage.
Féru de voyages, Paul Alexis est transformé par la découverte de
l’Asie et plus particulièrement de la Chine. Sa notion de la couleur est
abordée différemment et plus particulièrement ses tonalités foncées,
qui permettent l’atmosphère toute particulière de ses œuvres.
Paul Alexis est cofondateur de « Art en Capital » et président du Salon
Comparaisons à Paris ainsi que vice-président du Salon Historique du
Grand Palais. Il a reçu de nombreux prix dont le Prix de la Fondation
Taylor et de la Reader’s Digest Fondation, ainsi que la décoration de
Chevalier de la Légion d’Honneur et de Chevalier des Arts et des Lettres.
Ses œuvres sont collectionnées et exposées dans le monde entier.
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Paul Alexis
Van Eyck 21e siècle, 2018
Acrylique sur grillage et toile
140 x 115 cm
12 000 / 15 000 €
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ARMAN
[1928 - 2005]
Né à Nice en 1928 dans une famille d’origine espagnole, Armand
Fernandez dit Arman est une figure importante de l’avant-garde
artistique de la seconde moitié du XXème siècle. Il est, avec Yves Klein,
François Dufrêne, Raymond Hains, Martial Raysse, Pierre Restany, Daniel
Spoerri, Jacques Villeglé et Jean Tinguely, un des membres fondateurs
des «Nouveaux Réalistes» en 1960. Ce mouvement français, considéré
souvent comme un pendant du pop art américain, prétendait à une
nouvelle approche de la réalité, plus crue, plus directe, en opposition
à l’art abstrait régnant en maître à cette époque des deux côtés de
l’Atlantique. Dans la lignée des «ready-made» de Duchamp, les objets du
quotidien y sont employés comme matière première, sujet ou référence.
De ses premières « poubelles » exposées en 1960 à ses fameuses
« accumulations », Arman n’a eu de cesse de mettre en scène et bousculer
l’objet manufacturé. Il faut y voir une critique ouverte du nouvel ordre
économique d’après-guerre, ainsi que du consumérisme tout-puissant
qui sacralise autant qu’il surconsomme et gaspille ces objets. Le
processus de création étant étroitement lié à celui de la destruction,
dans un grand cycle d’auto-alimentation. Fils d’antiquaire et lui-même
collectionneur, il accumule ainsi les poupées, cafetières, instruments de
musique, masques à gaz, automobiles pour les superposer, les briser,
les trancher, les brûler ou les saisir dans la résine et le béton.
La décennie 70 voit la reconnaissance internationale de son œuvre, avec
les premières rétrospectives aux États-Unis, tandis que ses techniques
d’approche plastique se diversifient. Les années 80 sont marquées par
le gigantisme ; nombre de sculptures monumentales sont réalisées
dans le cadre de commandes publiques. On retient notamment
L’heure de tous à Paris ou Long term parking à Jouy-en-Josas. En
1998, une rétrospective - la première d’envergure en France - a lieu à
la Galerie Nationale du Jeu de Paume à Paris. L’exposition voyagera
ensuite jusqu’en 2001 en Allemagne, en Espagne, au Portugal, en Israël,
au Brésil, au Mexique et à Taïwan.
C’est en citoyen franco-américain qu’Arman décède à New York en 2005,
ayant partagé sa vie entre les Etats-Unis et le Sud de la France depuis
le mileu des années 60. On recense ses œuvres dans les collections
de plus de 90 musées dans le monde, parmi lesquels le Metropolitan
Museum of Art de New York, la Tate Gallery de Londres et le Centre
Pompidou de Paris.
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Sélection d’expositions personnelles
2011 Arman, Musée Tinguely, Bâle, Suisse
Arman, Passage à l’acte, Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain, Nice, France
2010 Arman, Centre Pompidou, Paris, France
2006 Subida al cielo, Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain, Nice, France
2005 Arman Armé, Musée des Beaux-Arts de Reims, France
2004 Arman photographe, Théâtre de la Photographie et de l’Image, Nice, France
2003 Arman, Musée d’Art Contemporain, Téhéran, Iran
2002 Arman, musique, Kunsthaus Grenchen, Grenchen, Suisse
Arman, passage à l’acte, Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain, Nice, France
2000 Arman, National Museum of History, Taipei, Taiwan
Arman, Museu de Arte de São Paulo Assis Chateaubriand, São Paolo, Brésil
1999 Arman, Museum of Art, Tel Aviv, Israël
Arman, Museu de Arte Moderna, Rio de Janeiro, Brésil
Arman, Culturgest, Lisbonne, Portugal
1998 Arman, Retrospective, Galerie nationale du Jeu de Paume, Paris, France
1991 Arman : A Retrospective 1955 - 1991, The Museum of Fine Arts, Houston, Texas, exposition itinérante, États-Unis
1988 Arman: Pinceaux Pièges, Musée des Beaux-Arts, Nîmes, France
1975 Arman, Objets Armes 1971 - 1974, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, France
1967 Arman, Palazzo Grassi, Venise, Italie
1966 Arman, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles, Belgique
1964 Arman, Stedelijk Museum, Amsterdam, Pays-Bas
1960 Arman. Le Plein (Full-Up), Galerie Iris Clert, Paris, France
Arman. Les Accumulations, Galerie Iris Clert, Paris, France
Collections publiques (Sélection)
Ludwig Museum, Cologne, Allemagne
Hamburger Kunsthalle, Hambourg, Allemagne
Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig - MUMOK, Vienne, Autriche
Royal Museums of Fine Arts of Belgium, Bruxelles, Belgique
National Museum of Contemporary, Corée du Sud
KUNSTEN Museum of Modern Art, Aalborg, Danemark
Metropolitan Museum of Art, New York, États-Unis
The Detroit Institute of Arts, Détroit, États-Unis
Sara Hildén Art Museum, Tampere, Finlande
Musée Picasso - Château Grimaldi, Antibes, France
MAMAC - Musée d’Art moderne et d’Art contemporain de Nice, Nice, France
Musée d’Art moderne de la Ville de Paris - MAM/ARC, Paris, France
Peggy Guggenheim Collection, Venise, Italie
Iwaki City Art Museum, Iwaki, Japon
Kunstmuseum Liechtenstein, Vaduz, Liechtenstein
Stedelijk Museum Amsterdam, Amsterdam, Pays-Bas
Berardo Museum - Collection of Modern and Contemporary Art, Lisbonne, Portugal
Tate Britain, London Tate Modern, Londres, Royaume-Uni
Fondation Pierre Gianadda, Martigny, Suisse
Arman
Table Mopti
Plexiglas sérigraphié, bouteilles de vernis bleu outremer, rose magenta, or, sur fond miroir
Estampillé 20 Mopti 04
126 x 100 x 34 cm
10 000 / 12 000 €
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André
Brasilier
[b. 1929]
André Brasilier est né en 1929 dans une famille d’artistes à Saumur.
Son père, Jacques Brasilier, est très proche du mouvement symboliste
et il rejoint l’atelier de l’artiste Mucha. Sa mère, Alice Chaumont, est
diplômée du Royal College of Art de Londres. Dès son plus jeune âge,
André Brasilier se découvre un penchant naturel pour la peinture, et
intègre l’École des Beaux-Arts de Paris âgé de vingt ans. En 1952, il
reçoit une bourse de la Fondation Florence Blumenthal et l’année
suivante, à seulement 23 ans, il remporte le Premier Grand Prix de
Rome, ce qui lui ouvre les portes de l’Académie de France de Rome.
Sa première exposition, sur le thème de la musique, a lieu à la Galerie
Drouet en 1959. Tout au long des années 1950 et 1960, il prend part à de
nombreuses expositions parisiennes.
Au fil des ans, André Brasilier a exposé dans le monde entier, notamment
en France, Angleterre, Allemagne, Japon, Suisse, Canada, États-Unis,
Russie, Pays-Bas, Corée du Sud et Hong-Kong : au total plus de cent
expositions personnelles dans vingt pays différents. Ses voyages lui
ont inspiré plusieurs séries de peintures, ainsi que des céramiques, des
mosaïques, des décors de théâtre et des illustrations de livres tout au
long de sa prestigieuse carrière. Sa première rétrospective incluant
une centaine d’œuvres datées de 1950 à 1980 s’est tenue au Château
de Chenonceau en 1980. En 1988 a été organisée une exposition
rétrospective au Musée Picasso - Château Grimaldi à Antibes. Il a depuis
été célébré par des rétrospectives majeures dont celle du Musée de
l’Ermitage à Saint-Pétersbourg en 2005 ainsi que celle du Musée Haus
Ludwig für Kunstausstellungen Saarlouis en Allemagne en 2007.
Bien que l’œuvre d’André Brasilier puisse faire échos aux travaux des
artistes expressionnistes et au raffinement des estampes japonaises,
l’artiste a su créer un style propre qui rend son travail si singulier et
reconnaissable entre tous. Ses œuvres aux compositions délicates
s’inspirent le plus souvent des thèmes et des motifs de l’univers
équestre, de la beauté de la nature, de la musique et de son épouse
et muse Chantal. Ses fonds simplifiés mettent en valeur la virtuosité
de son dessin renforcé par un jeu subtil de couleurs, de figures et de
formes. En communion intime avec la nature, André Brasilier tire son
inspiration du langage de celle-ci, de ses sons et de ses couleurs, il
convoque le souvenir d’une beauté naturelle préservée des trivialités
du quotidien.
L’œuvre d’André Brasilier résiste à toute analyse formelle. Sa peinture
flirte avec l’expressionnisme, l’abstraction et les estampes japonaises
de l’Edo mais ne se laisse enfermer par aucun courant artistique.
Empreintes de spiritualité, ses peintures sont à la fois saisissantes et
poétiques.
Les peintures d’André Brasilier ne tentent pas d’imiter les formes, mais
elles expriment plutôt l’émotion qui réside au cœur de l’intimité et de
l’expérience humaine. Comme Bernard de Montgolfier l’a un jour analysé,
« on pourrait dire qu’André Brasilier a une façon très personnelle d’être
non-figuratif au sein de la figuration ». En effet, André Brasilier aspire
à rendre visible l’invisible dans une quête inexorable d’un humanisme
généreux et solidaire.
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Sélection d’expositions personnelles
2019 Opera Gallery Hong Kong
2018 Opera Gallery Londres, Royaume-Uni
2017 Opera Gallery, New York, États-Unis
2016 Opera Gallery Beirut, Liban
Opera Gallery Paris, France
2015 Opera Gallery, Hong Kong, Séoul, Dubai
2014 Opera Gallery, Genève, Suisse
2013 Opera Gallery, Londres, Royaume-Uni
2012 Opera Gallery, Hong Kong
2011 Moulins Albigeois, Albi, France
1980 Rétrospective (1950 - 1980), Château de Chenonceau, Chenonceau, France
1979 Galerie Matignon, Paris, France
1976 Galerie de Paris, Paris, France
1974 Galerie Vision Nouvelle, Paris, France
Yoshii Gallery, Tokyo, Japon
1972 Galerie de Paris, Paris, France
1971 Arte Gallery, Caracas, Venezuela
David B. Findlay Galleries, New York, États-Unis
1969 Galerie de Paris, Paris, France
Yoshii Gallery, Tokyo, Japon
Centre Gildas Fardel, Musée de Nantes, Nantes, France
1963 David B. Findlay Galleries, New York, États-Unis
2010 Gallery Artbank, Séoul, Corée du Sud
Château de Chenonceau, Chenonceau, France
2009 Exposition itinérante au Japon : Tokyo, Sendai, Nagoya, Fukuoka
2008 Chapelle de Saint-Blaise, Pompadour, France
2007 Exposition rétrospective dans 5 villes au Japon : Tokyo, Nagoya, Niigata, Sapporo, Fukuoka
André Brasilier chez La Fontaine, Musée Jean de La Fontaine, Château-Thierry, France
E.J. van Wisselingh & Co, Haarlem, Pays-Bas
Museum Haus Ludwig für Kunstausstellungen Saarlouis, Saarlouis, Allemagne
2006 Rétrospective, Espace des Arts, Paris, France
2005 Galerie Schüller, Munich, Allemagne
Galerie Barès, Paris, France
Rétrospective, Musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg, Russie
2004 Château Mainau, Lac de Constance, Allemagne
2002 Mitsukoshi department store, Nihombashi, Tokyo, Japon
1999 Galerie Nichido, Paris, France
Kunsthaus Bühler Gallery, Stuttgart, Allemagne
Garden Gallery, Nice, France
Les Salles du Palais Gallery, Genève, Suisse
1997 Nichido Gallery, Tokyo, Japon
1996 Soufer Gallery, New York, États-Unis
Château de Vascœuil, Vascœuil, France
Galerie Bac Saint-Germain, Paris, France
1995 Nichido Gallery, Tokyo, Japon
Galerie Landrot, Paris, France
L’Arsenal de Metz, Metz, France
Galerie Bac Saint-Germain, Paris, France
Buschlen Mowatt Galleries, Vancouver, Canada
1994 Musée des Beaux-Arts, Palais Carnolès, Menton, France
1993 Château de Sédières, Clergoux, France
1990 Nichido Gallery, Tokyo, Japon
1989 Rétrospective Hommage à André Brasilier, Angers, France
1988 Buschlen Mowatt Galleries, Vancouver, Canada
Rétrospective, Musée Picasso - Château Grimaldi à Antibes, France
Galerie Hopkins - Thomas Custot, Paris, France
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André Brasilier
Sous-bois vert, 2018
Huile sur toile
38 x 55 cm
20 000 / 25 000 €
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Lita
CABELLUT
[b. 1961]
Lita Cabellut est une artiste espagnole née à Sariñena en 1961.
Enfant des rues jusqu’à l’âge de 12 ans, elle est ensuite adoptée par une
famille aisée. Elle découvre les maîtres espagnols au musée du Prado,
où elle est profondément influencée par les peintures de Velázquez , de
Goya et de Frans Hals.
Portraitiste contemporaine prolifique, la jeune Lita Cabellut s’inspire
des fresques, omniprésentes dans sa ville natale.
Elle suit une formation classique pendant quatre ans avant d’être
exposée pour la première fois à la mairie d’El Masnou, dans la province
de Barcelone, à 17 ans. À 19 ans, elle quitte son Espagne natale pour
aller étudier à l’Académie Rietveld à Amsterdam, aux Pays-Bas, où elle
vit et travaille toujours aujourd’hui.
Au fil des années, Cabellut a développé une technique unique, qui
apporte une qualité et une texture inimitables à son travail. Pour peindre
ses portraits à grande échelle, elle mêle la technique traditionnelle de
la peinture de fresque à un travail moderne de la peinture à l’huile. La
préparation de ses toiles avec divers matériaux comme le plâtre ou
l’acide apportent de la texture et de la profondeur à ses portraits. Entre
couleurs vives et geste spontané, hérités de sa culture hispanique, et
l’élégance de la posture et des clairs-obscurs empruntés au Siècle d’Or
Hollandais, ses modèles semblent se mouvoir hors du temps.
Lita Cabellut a également développé une méthode unique pour
composer ses installations, ses sculptures et ses photographies
« Hybrides », associant les matériaux de récupération, les plantes et la
peinture propulsée d’un geste libre pour donner vie à une expérience
tridimensionnelle.
Son œuvre, riche de sa double culture espagnole et hollandaise, est
exposée dans de prestigieuses collections internationales. Elle a
notamment été mise à l’honneur à l’occasion d’une rétrospective majeure
à la Fondation Vila Casas à Barcelone en 2017, ou plus récemment au
Musée Goya de Saragosse en Espagne.
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Sélection d’expositions muséales
2019 La Victoria del Silencio, Museo Goya IberCaja, Zaragoza, Espagne
De musas a creadoras. Artistas españolas en los Países Bajos, Instituto Cervantes, Utrecht, Pays-Bas
Naakt of Bloot, Museum Jan Cunen, Oss, Pays-Bas
2018 Een kroniek van het Oneindige, Jan van der Togt Museum, Amstelveen, Pays-Bas
The Rossini Project, in collaboration with Kai Dikhas, Documentationcentre german Sinti & Roma, Berlin, Allemagne
Charlie Chaplin. A Vision, Yuz Museum, Shanghai, Chine
Mujeres Artistas Hoy, MEAM, Barcelone, Espagne
Poetry Never Gives Up, Centro Cultural Cascais, Portugal
2017 Testimonio, Museo de Arte Contemporàneo Gas Natural Fenosa, La Coruna, Espagne
Retrospective, Fundaciò Vila Casas, Espais Volart, Barcelone, Espagne
2016 The Figure in Process: De Kooning to Kapoor, Pivot Art + Culture, Seattle, États-Unis
2015 Disturbance, Jan van der Togt Museum, Amstelveen, Pays-Bas
Black Tulip; the Golden Age, Lalit kala Akademi, New Delhi, Inde
Trilogy of Truth, mEAm, Museu Europeu d’Art modern – Collection permanente, Barcelone, Espagne
Blind mirror, Hälsingland Museum, Hudiksvall, Suède
Trilogy of Doubt 15, mACS Museo Arte Contemporanea – Collection permanente, Catania, Italie
Black Tulip: the Golden Age, CSmVS (ancien « Prince of Wales Museum ») Mumbai, Mumbai, Inde
2014 Black Tulip: the Golden Age, State Visit Okura Hotel, Tokyo, Japon
100 Masterpieces, Seoul Arts Centre, Séoul, Corée du Sud
Here To Stay, Kunststation Kleinsassen, Berlin, Allemagne
2013 Trilogy of the Doubt, Het Noordbrabants museum, Den Bosch, Pays-Bas
Trilogy of the Doubt, Fundaciò Vila Casas, Espais Volart, Barcelone, Espagne
2012 Retrospective, Tricot, Winterswijk, Pays-Bas
Lita Cabellut
Mignon 01, 2017
Technique mixte sur toile
115 x 100 cm
18 000 / 22 000 €
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Nick
Gentry
[b. 1980]
Né en 1980 à Londres, Nick Gentry est un artiste britannique. Il vit et
travaille dans sa ville natale.
Il étudie l’art à la Ridge Street School of Art & Design et à l’Université
de Hertfordshire. Sa formation se poursuit au Liverpool College of Art
avant d’obtenir son diplôme à la Central Saint Martins de Londres en 2006.
Son œuvre tire ses influences de la société contemporaine :
développement, consumérisme, technologie, concept d’identité et
d’une cyber-culture grandissante.
Il se concentre tout particulièrement sur les média obsolètes et à usage
unique : reconnu pour son utilisation de disquettes d’ordinateurs ou de
négatifs photographiques, il porte une attention toute particulière au
concept de récupération et de réutilisation de ces matériaux contenant
les souvenirs personnels d’individus anonymes. Ses compositions
traitent ainsi la notion d’identité, non seulement dans la forme, mais
également comme moyen de véhiculer le media utilisé et son contenu
figé à l’intérieur, à jamais perdu.
Le matériau peut être laissé intact ou au contraire détruit et réutilisé
de façon presque moléculaire : il gratte par exemple la surface
réfléchissante de CD pour la réduire en poudre et ensuite l’intégrer à un
liant et peindre avec. Ainsi, les données sont déconstruites et restituées
au sein d’un mélange nébuleux d’informations.
Ses portraits sont idéalisés, mais expriment pourtant un degré
d’inconfort malgré eux. Les visages harmonieux apparaissent avec
une certaine distance, laissant planer le doute sur leur essence : sontils
humains ou robots ? Sont-ils des célébrités de l’âge digital ou des
personnages emprisonnés par leurs alter-egos virtuels ?
À peine agé de 39 ans, Nick Gentry a d’ores et déjà ses œuvres
exposées dans de nombreuses galeries et institutions à l’international
aux côtés de prestigieux artistes, notamment Mark Quinn ou Gavin Turk
lors de l’exposition The Tusk Rhino Trail à Londres en 2018. Sa sculpture
monumentale à Saint-Pancras, érigée pour l’exposition, est constituée
de plus de 500 disquettes d’ordinateurs.
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Sélection d’expositions
2019 Face of London, Opera Gallery Londres, Royaume-Uni
As a Matter of Illusion, Opera Gallery Beirut, Liban
2018 Human Connection, Opera Gallery Londres, Royaume-Uni
Tusk Rhino Trail, St Pancas Station, Londres, Royaume-Uni
2017 3890 Tigers, Collaboration avec WWF & Tiger Beer, Singapour
64 Bits, Here East, Londres, Royaume-Uni
2016 Britartnia, Opera Gallery Londres, Royaume-Uni
2015 What’s in your DNA ? Barbican, Londres, Royaume-Uni
Teknology, Galeria Impakto, Lima, Pérou
2014 Forward Looking, Southampton Solent University, Southampton, Royaume-Uni
2013 X-Change, Robert Fontaine Gallery, Miami, États-Unis
Misuse: Creating Alternatives, The Cass Gallery, Londres, Royaume-Uni
London Portraits, Galerie Flash, Munich, Allemagne
2012 Collective Memory, Robert Fontaine Gallery, Miami, États-Unis
Urban Masters, Opera Gallery, Londres, Royaume-Uni
1 Jahr, Galerie Flash, Munich, Allemagne
2011 Dataface, Whisper Gallery, Londres, Royaume-Uni
Artefacts, Selfridges, Londres, Royaume-Uni
Residency, Pantocrator Gallery, Barcelone, Espagne
2010 In/Human, Rook and Raven Gallery, Londres, Royaume-Uni
-2007 Cut-Copy, T&P Fine Art Philadelphie, États-Unis
Untagged, Adam Lister Gallery, Fairfax, États-Unis
Auto Emotion, Studio55 Gallery, Londres, Royaume-Uni
Nick Gentry
Profile Number 12, 2014
Négatifs photographiques et peinture à l’huile sur panneau en verre
80 x 60 cm
8 000 / 12 000 €
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Jeff
KOONS
[b. 1955]
Jeff Koons est né en 1955 à York (Pennsylvanie) aux États-Unis.
Jeff Koons est l’un des artistes les plus importants du milieu artistique
contemporain. Entre ses mains, les objets courants dépassent leur
fonction première pour devenir des éléments emblématiques de
la culture populaire américaine. Jeff Koons incarne le néo-pop, un
mouvement né dans les années 1980 qui s’inspire de précédents artistes
pop, principalement Andy Warhol. Dans la plus pure tradition pop art,
ses œuvres célèbrent un esthétisme kitsch produit en série, transformé
en quelque chose d’unique et de grande valeur. Ce paradoxe ironique
constitue la base du succès de Koons. En effet, grâce à une stratégie
marketing ingénieuse, plutôt que de risquer d’offenser le monde des
collectionneurs d’art chevronnés, l’artiste préfère les mettre au défi de
revoir leurs attentes en matière d’esthétisme. Prenant ses distances
avec l’idéal moderniste de l’artiste « visionnaire incompris », Jeff Koons
déclare lui-même vouloir plaire au public et se fait un avide promoteur
de ses propres créations. Ses sculptures Balloon Dog, une série
commencée au milieu des années 1990, sont sans doute ses œuvres les
plus connues. Fabriquées à partir d’acier inoxydable de haute précision
au poli miroir et recouvert d’un revêtement transparent, ces sculptures
transposent un souvenir d’enfance fugace en une forme permanente
empreinte de nostalgie adulte.
Les œuvres de Jeff Koons sont présentées dans de nombreuses
collection publiques et notamment dans celles du Museum of Modern
Art de New York, la Fondation Pinault à Venise ou le Musée Guggenheim
à Bilbao. Koons reçoit le BZ Cultural Award remis par la Ville de Berlin
en 2000 et la médaille Skowhegan de la sculpture en 2001. Il est nommé
chevalier de la Légion d’honneur en 2002 puis promu officier en 2007.
Il reçoit le Wollaston Award en 2008 remis par la Royal Academy of
Arts de Londres. En 2013, il reçoit la Medal of Arts du département
d’État américain et en 2017, il accepte le titre de membre honoraire
pour sa contribution exceptionnelle à la culture visuelle de l’Edgar Wind
Society, Université d’Oxford.
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Expositions personnelles et groupées
2019 Jeff Koons at the Ashmolean. Ashmolean Museum, Oxford, Royaume-Uni
2018 Jeff Koons: Works from the Astrup Fearnley Collection, Astrup Fearnley Museum, Oslo, Norvège
2017 Jeff Koons, Gagosian Gallery, Beverly Hills, Californie, États-Unis
2016 Jeff Koons: Ballerina, Museo de Arte Latinoamericano de Buenos Aires (MALBA), Buenos Aires, Argentine
2015 Jeff Koons: Balloon Venus (Orange), Natural History Museum Vienna, Vienne, Autriche
Jeff Koons In Florence, Palazzo Vecchio and Piazza della Signoria, Florence, Italie
Jeff Koons: A Retrospective, Guggenheim Museum Bilbao, Bilbao, Espagne
2014 Jeff Koons: A Retrospective, Centre Pompidou, Paris, France
Jeff Koons: A Retrospective, Whitney Museum of American Art, New York, États-Unis
2013 Jeff Koons, Brighton Museum and Gallery, Brighton, Royaume-Uni
2012 Jeff Koons: The Painter. Schirn Kunsthalle Frankfurt, Frankfort, Allemagne
Jeff Koons, Fondation Beyeler, Bâle, Suisse
2011 Moustache by Jeff Koons, High Museum of Art, Atlanta, États-Unis
Jeff Koons, National Galleries of Scotland, Edimbourg, Royaume-Uni
2010 Jeff Koons: Cracked Egg (Blue), Conservatory, Aylesbury, Waddesdon Manor, Buckinghamshire, Royaume-Uni
2009 Jeff Koons: New Paintings, Gagosian Gallery, Beverly Hills, États-Unis
Jeff Koons: Popeye Series, Serpentine Gallery, Londres, Royaume-Uni
2008 Jeff Koons: Celebration, Neue Nationalgalerie, Berlin, Allemagne
Jeff Koons: Versailles, Château de Versailles, Versailles, France
Jeff Koons, Museum of Contemporary Art Chicago, Chicago, États-Unis
Jeff Koons: On the Roof, Metropolitan Museum of Art, New York, États-Unis
2006 Diamond, Victoria & Albert Museum, Londres, Royaume-Uni
Balloon Flower (Red), 7 World Trade Center, New York, États-Unis
2005 Jeff Koons, Lever House, New York, États-Unis
Jeff Koons: Retrospective, Helsinki City Art Museum, Helsinki, Finlande
2004 Jeff Koons: Retrospective, Astrup Fearnley Museum of Modern Art, Oslo, Norvège
Jeff Koons: Highlights of 25 Years, C&M Arts, New York, États-Unis
2003 Jeff Koons. Museo Archeologico Nazionale, Naples, Italie
2002 Easyfun-Ethereal, Guggenheim Museum, New York, États-Unis
La Part de l’autre Carré d’Art, Musée d’art Contemporain, Nîmes, France
Easyfun-Ethereal, 25 th São Paulo Biennial, São Paulo, Brésil
Jeff Koons, Chosun Ilbo Art Museum, Séoul, Corée du Sud
2001 Jeff Koons: Easyfun-Ethereal. Guggenheum Museum Bilbao, Bilbao, Espagne
Easyfun–Ethereal. Fruitmarket Gallery, Edimbourg, Royaume-Uni
2000 Easyfun–Ethereal, Deutsch Guggenheim, Berlin, Allemagne
Puppy, Rockefeller Center, New York, États-Unis
1999 Jeff Koons: A Millennium Celebration, Deste Foundation, Athènes, Grèce
1997 Puppy, Guggenheim Museum Bilbao, Bilbao, Espagne
1995 Puppy, Museum of Contemporary Art, Sydney, Australie
1993 Jeff Koons: Retrospective, Walker Art Center, Minneapolis, Minnesota, États-Unis
Jeff Koons: Retrospective, Staatsgalerie Stuttgart, Stuttgart, Allemagne
Jeff Koons: Retrospective, Aarhus Kunstmuseum, Aarhus, Danemark
1992 Jeff Koons: Retrospective, San Francisco Museum of Modern Art, San Francisco, États-Unis
Jeff Koons: Retrospective, Stedelijk Museum, Amsterdam, Pays-Bas
1989 Jeff Koons - Nieuw Werk, Galerie ’t Venster, organisé par Rotterdamse Kunststichting, Rotterdam, Pays-Bas
1988 Jeff Koons: Works 1979 - 1988, Museum of Contemporary Art Chicago, Chicago, États-Unis
1985 Equilibrium, International With Monument Gallery, New York, États-Unis
Equilibrium, Feature Gallery, Chicago, États-Unis
1980 The New (A Window Installation), New Museum, New York, États-Unis
Jeff Koons
Balloon Swan (Yellow), 2017
Signé et numéroté 482/999
Porcelaine (Manufacture Bernardaud, Limoges)
24,9 x 21 x 16,4 cm
8 000 / 10 000 €
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Pino
MANOS
[b. 1936]
Pino Manos est né à Massari (Italie) en 1930. En 1951, il part pour Milan
et intègre l’Académie des Beaux-Arts « Cimabue ». Il rencontrera les
artistes principaux du mouvement des Spatialistes, tels qu’Enrico
Castellani, Vincenzo Agnetti, Agostino Bonalumi et Lucio Fontana.
En parallèle de son apprentissage des Beaux-Arts, il rejoint la faculté
d’Architecture à la Politecninco di Milano. Il commence alors à travailler
à Rome, associé à Alberto Burri ; leur travail s’insère dans l’héritage
artistique et culturel de la capitale italienne. Il déménage en 1957 à
Florence, où il termine ses études d’architecture en 1962. Pino Manos
commence alors à voyager, dans une démarche d’introspection
personnelle, en Europe et dans le reste du monde : l’Inde, l’Egypte,
Israel, la Turquie, l’Iran, le Pérou, le Mexique, les États-Unis et le Moyen-
Orient.
Il est appelé à Londres cette même année à participer au Manifeste de
peinture et sculpture « Europe 1962 », organisé par la New Vision Centre
Gallery, avec les 30 plus éminents artistes d’Europe.
Pino Manos s’installe définitivement à Milan en 1968 où il vit et travaille
actuellement. En 1980, il créé « The Creative », pour permettre à l’Art
et la Créativité d’être développés en tant qu’éléments thérapeutiques
et sociaux. Cette méthode a été appliquée depuis avec succès sur des
cas d’addiction aux drogues ou de handicaps.
À l’âge de 87 ans, il organise et coordonne toujours de nombreux
séminaires et conférences en Italie, sur des sujets relatifs à l’art et
l’introspection par le biais de pratiques contemplatives.
Depuis 2010, son travail artistique lié au mouvement « Rigor » se place
dans l’horizon du Transpatialisme. Pino Manos, ainsi que des artistes
tels que Castellani, Bonalumi, Berlingeri, Nicolotti, Simeti, Scheggi et
Mariani, sont présentés par le philosophe Massimo Donà comme étant
des Spatialistes plus radicaux et « rigorizzano » (rigoureux), dépassant
les dimensions traditionnelles et ouvrant de nouveaux champs
d’expression.
Pino Manos a participé à de nombreuses expositions personnelles et
groupées en Italie et à l’international, et ses œuvres font partie de
plusieurs collections privées et publiques, telle que la Collection de
Nelson Rockefeller à New York.
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Prix et distinctions
2007 Anthony Van Dyck International Prize, Lecce, Italie
1974 Dimensione Uomo International Prize, premier prix ex æquo, Scuola Grande di S.Teodoro, Venise, Italie
Expositions personnelles et groupées
2017 Synchronicite’, Opera Gallery, Paris, France
2015 Bologna Artfair, Lattuada Studio, Milan, Italie
Il Rigorismo, Italian Institute of New York, New York, États-Unis
2014 Salons d’art : Arte Padova Artfair, Bergamo Artfair, MiArt Milano, Artissima Torino,
Bologna Artfair, Italie,
Art Miami Pavillon, Miami, États-Unis
Mostra Rigorismo, Galleria Arte Contemporanea ex Lazzaretto, Province de Crotone, Italie
Esprimere la Luce, Istituto Pedagogia Acquariana, Cittadella, Italie
2013 Nuovi capolavori del giardino segreto, Osservatorio delle Arti - Diciotto, Florence, Italie
Fiera Arte Padova, Arte Fiera di Bologna, MiArt Milano, Italie
Rigorismo, Palazzo Salmatoris, Cherasco, Italie
Il Rigorismo, Lattuada Studio, Arte Centro, Milan, Italie
Spazi, confini e territori - Luoghi, movimenti e tendenze dell’arte contemporanea, Liceo Artistico di Brera, Milan, Italie
Woodstock Gallery, Londres, Royaume-Uni
Arte contemporanea, Galleria Mischaud, Florence, Italie
Group of Italian artists, Denver, États-Unis
Gallery Tornabuoni, Florence, Italie
Nikolaj Kirke, Copenhagen Contemporary Art Centre, Copenhague, Danemark
Mostra Nazionale d’Arte astratta, Galleria Numero, Florence, Italie
Mostra Dibattito di Pittura, Poesia e Scultura, Casa Buonarroti, Florence, Italie
X Mostra D’Arte All’Aperto, Piazza Donatello, Florence, Italie
1961 Woodstock Gallery, Londres, Royaume-Uni
Mostra Nazionale di Arte astratta, Galleria Numero, Florence, Italie
IX Mostra d’Arte all’Aperto, Piazza Donatello, Florence, Italie
Avant-garde paintings and sculptures, Galleria Duncan, Paris, France
Obelisk Gallery, London, UK Trends, New Vision Gallery, Londres, Royaume-Uni
Mostra del piccolo formato, Galleria Numero, Florence, Italie
2012 Intorno all’acqua, per un pianeta sostenibile, Studio D’Ars, Milan, Italie
2011 Mostra sul Rigorismo, Lattuada Arte, Milan, Italy Mostra sul Rigorismo, Galleria San Carlo, Milan, Italie
2010 Mostra sul Rigorismo, Lattuada Arte, Milan, Italie
2005 Collettiva d’Arte Contemporanea, Vismara Arte, Milan, Italie
2002 Circus, Kobe, Osaka, Japan Yuikaji, Kyoto, Japon
Mibu Gallery, Kyoto, Japon
2001 Attico Gallery, Tokyo, Japan T. Box Gallery, Tokyo, Japon
1997 Pellegrinaggio alla ricerca dell’Essere, Villa Como, Côme, Italie
Nodi e Cromoplastiche, Chiostrino di Sant’Eufemia, Côme, Italie
Mostra Antologica, Palazzo della Frumentaria, Sassari, Sardaigne, Italie
1997 Rassegna Internazionale d’Arte Tessile, Miniarttextil, Côme, Italie
1996 Vismara Arte, Milan, Italie
1996 Villa Como, Côme, Italie
1995 Centro Esposizioni della Rocca Paolina, Pérouse, Italie
Villa Municipale Corniani, Carmignano di Brenta, Padou, Italie
1994 Galleria San Fedele, Milan, Italie
Castello San Giorgio, Orzinuovi, Brescia, Italie
1966 Prix Joan Miro, Barcelone, Espagne
1966 Museu de Arte Brasilera de Fundaçào Alvares, São Paulo, Brésil
1965 Foley’s Gallery, Houston, USA Rich’s Gallery, Houston, États-Unis
1964 Richmond and Yale, USA, Gallery Tornabuoni, Florence, Italie
Mostra Mercato, Palazzo Strozzi, Florence, Italie
1963 Mostra Mercato a Palazzo Strozzi, Florence, Italie
Mostra di Primavera, Galleria Dell’Indice, Milan, Italie
Italian artists, Armory Gallery, New York, États-Unis
1962 New Vision Center Gallery, London, UK
Galleria Tornabuoni, Florence, Italie
Galleria Numero, Prato, Italie
Europe 196, Painting and Sculpture, New Vision Gallery, Londres, Royaume-Uni
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Pino Manos
Sincronicità in risonanza rossa, 2019
Technique mixte sur toile
70 x 70 cm
12 000 / 15 000 €
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Thierry Guetta
aka
Mr. Brainwash
[b. 1966]
Thierry Guetta dit Mr. Brainwash, est né à Sarcelles en 1966. Vidéaste et
artiste pop art, il réalise principalement des œuvres au pochoir et des graffitis.
C’est en 1999 qu’il a le déclic pour l’univers du street art, lorsqu’il se
rapproche de son cousin, qui n’est autre que l’artiste de rue parisien
Space Invader. Passionné par la vidéo, Thierry Guetta se met alors à
filmer toutes les escapades du graffeur à ses côtés, accompagnés
d’autres artistes de rue, tel que Shepard Fairey. Il s’essaye au « graff » à
son tour, et devient Mr. Brainwash.
Son univers graphique reprend notamment l’imagerie d’Andy Warhol
et de l’héritage du pop art américain mélangés aux codes des pochoirs
de Banksy. Il rencontre ce dernier en 2009 et participe au lancement de
son exposition Barely Legal à Los Angeles, événement encensé par la
critique, les célébrités et les collectionneurs d’art.
Les deux artistes décident de produire un documentaire décryptant
l’univers des artistes urbains, jusque là confidentiel et mystérieux. Les
images tournées à l’époque avec Invader, Banksy et Mr. Brainwash
lui-même sont dévoilées à cette occasion. Exit through the Gift Shop
(ou Faites le Mur !) est nominé pour un Oscar et présenté en 2010 au
Sundance Film Festival. Le docu-fiction révèle Mr. Brainwash sur la
scène de l’art urbain et ses œuvres font partie des plus prestigieuses
collections de street art à l’international.
L’artiste navigue entre le street art et le milieu cinématographique
mais également la culture people, la musique et le sport, en ayant par
exemple dessiné des pochettes d’albums de Madonna, Rick Ross et
KYGO. Il a également collaboré avec des créations de marques telles
que Hublot, Coca-Cola et le créateur de Marvel Comics, Stan Lee.
Mr Brainwash participe également très activement à différentes actions
caritatives : il soutient le centre LGBT de Los Angeles, a créé une œuvre
murale commémorative pour honorer les victimes du 11 septembre
2001 et collabore régulièrement avec l’association Product RED pour
sensibiliser au SIDA. Il soutient également tous les ans des organisations
dévouées à la scolarisation des enfants comme Prince’s Trust, Let Girls
Learn, l’association créée par Michelle Obama ou encore Scholas, la
Fondation du Pape François.
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Sélection d’expositions
2016 Aurifer AG, Liechtenstein
Hubert Gallery, New York, États-Unis
2015 Fine Art Miami at Art Miami 2015, Miami, États-Unis
Imitate Modern, Londres, Royaume-Uni
Life is Beautiful, 14th Street, New York, États-Unis
2014 Galerie Fluegel-Roncak, Nuremberg, Allemagne
Pop on Payer ! West Bank Gallery, Londres, Royaume-Uni
Gallery 21, Odaiba’s Grand Pacific, Tokyo, Japon
Life is Beautiful, Gallery 169, Saifi, Beyrouth, Liban
3 Punts Galeria, Barcelone, Espagne
2013 34FineArt, Cape Town, Afrique du Sud
Galerie Magda Danysz, Paris, France
Cella Gallery, North Hollywood, États-Unis
Art of Elysium, « Pieces of Heaven », Ace Museum, Los Angeles, Californie, États-Unis
2012 Opera Gallery, Londres, Royaume-Uni
34FineArt, Le Cap, Afrique du Sud
Denis Bloch Fine Art, Beverly Hills, États-Unis
Kenneth Paul Lesko Gallery, Cleveland, États-Unis
2011 34FineArt, Le cap, Afrique du Sud
Galerie Kasten, Mannheim, Allemagne
960 N La Brea Avenue , Los Angeles, États-Unis
Kenneth Paul Lesko Gallery, Cleveland, Ohio, États-Unis
2010 Meat Packing District, New York, États-Unis
2009 Can & Did Graphics, Art, and Photography From The Obama Campaign, Danziger Gallery, New York, États-Unis
Art Asylum Boston, Boston, États-Unis
Ucla Ackerman Grand Ballroom, Los Angeles, États-Unis
2008 Former CBS Studios, Los Angeles, Californie, États-Unis
Carmichael Gallery of Contemporary Art, Culver, États-Unis
Mr. Brainwash
Make your Mark, 2019
Technique mixte sur papier
111,8 x 86,4 cm
12 000 / 15 000 €
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Richard Mirando
aka
Seen
[b. 1966]
Richard Mirando dit SEEN est né en 1961 dans le Bronx à New York. Il est
l’un des pionniers du street art et l’un des artistes urbains américains les
plus reconnus au monde.
SEEN commence à peindre sur les trains new-yorkais en 1973. Beaucoup
des artistes « graffant » ces métros dans les années 1970 et 1980 sont
tombés dans l’oubli. Peu d’entre eux ont pu développer leur œuvre
excepté SEEN, l’un des plus grands et des plus polyvalents artistes de
cette génération.
Durant les seize années suivantes, ses œuvres sont visibles dans toute
la ville au travers de ce réseau de métros, tout particulièrement sur les
lignes 2, 5 et 6. SEEN gagne en réputation et est surnommé le « Parrain
du Graffiti », notamment grâce à ses fresques couvrant tout un wagon,
appelées Top to bottom. Son impact va au-delà de ces rames de
métro, il développe son œuvre picturale sur toile, et est rapidement
exposé dans le circuit traditionnel de l’art. Il fait notamment partie de
l’exposition mythique du MoMA, P.S.1, New York/New Wave en 1981,
qui propose des œuvres d’Andy Warhol, Keith Haring et Jean-Michel
Basquiat, parmi d’autres.
Profondément influencé par la culture des « comics » et de la bande
dessinée américaine, SEEN rend hommage aux héros de Marvel,
d’Hanna-Barbara ou de Harvey Comics qui ont rythmé son enfance :
Batman, Superman, Flash, Wonder Woman, Le Surfeur d’Argent et
tant d’autres. Représentés le plus souvent en pleine action, ils sont
facilement identifiables par leurs costumes, pictogrammes et attributs
emblématiques.
Aujourd’hui, ses œuvres sont exposées dans les plus prestigieuses
collections privées et muséales au monde. SEEN est également l’un des
artistes pionniers à avoir appliqué le Graffiti dans la mode, mais aussi à
l’art du tatouage et du « body art ».
Il vit aujourd’hui à Las Vegas, et continue d’exposer à l’international.
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Sélection d’expositions muséales
2010 Playboy Redux, Andy Warhol Museum, Pittsburgh, États-Unis
2009 Nés dans la rue, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, France
Carhartt Show, Allemagne
TAG au Grand Palais, Paris, France
2007 That 70’s show, Powerhouse Arena, New York, États-Unis
1991 Graffiti Art, Musée national des monuments français, Paris, France
1984 Graffiti, Louisiana Museum of Modern Art, Humlebæk, Danemark
1981 New York, New Wave, P.S.1, New York, États-Unis
Seen
M.T.A, 2009
Pochoir et aérosol sur toile
89 x 116 cm
4 000 / 5 000 €
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Manolo
VALDÉS
[b. 1942]
Né à Valence le 8 mars 1942, Manolo Valdés est un artiste espagnol
qui réside et travaille entre New York et Madrid. Son œuvre regroupe
une pluralité de techniques, qui englobent aussi bien la peinture, la
sculpture et la gravure.
Valdés étudie à l’École des Beaux-Arts de San Carlos entre 1957 et
1959, avant de se consacrer entièrement à la peinture. En 1964, il crée le
groupe Equipo Crónica avec Joan Toledo et Rafael Solbes. Ensemble,
les artistes introduisent en Espagne une forme d’expression au message
anti-franquiste, qui combine politique, obligations sociales à l’humour
et l’ironie, jusqu’à la mort de Solbes en 1981.
Seul, Valdés se réinvente ; sa peinture se fait plus brutale, il s’inspire
de l’héritage classique espagnol comme Velázquez, Picasso, mais
également de l’art informel de ses prédécesseurs Manolo Millares,
Antonio Saura et Antoni Tàpies.
Ses peintures sont des assemblages de toiles de jute pliées, recousues,
brossées avec de l’asphalte, des pigments, saturées de peinture. Son
travail sculpté, entamé en 1983, se compose tout d’abord d’œuvres
réalisées dans des bois tendres et noueux, ligneux, dégauchis à la
serpe. Il développe sa technique de sculpture sur une multiplicité de
matériaux : le bronze, la pâte de verre, la fonte d’aluminium, l’albâtre…
Les ébarbures, patines, failles malmènent les surfaces de ses bronzes,
et traduisent l’amour de la matière, typique de l’art espagnol depuis
Tàpies.
Plus de deux cents expositions personnelles lui ont été dédiées. Le
musée Guggenheim de Bilbao lui consacre une rétrospective en 2003,
et ses Ménines sont exposées au Château de Chambord en 2010.
Son œuvre est reconnue internationalement, et fait partie des plus
prestigieuses collections institutionnelles et privées. Valdés a participé
à huit biennales depuis 1970, notamment la Biennale de Venise de
1999 où il a représenté son pays natal, l’Espagne. Son œuvre a été
recompensée par de nombreux prix, notamment la seconde place au
prix de la seconde Biennale des Impressions Internationales de Tokyo, le
Prix National des Beaux-Arts d’Espagne, le prix du Festival International
des Arts Plastiques de Baghdad… Il est décoré de la Médaille de l’Ordre
d’Andrés Bello du Vénézuela en 1993, ainsi que de l’Ordre National du
Mérite en 2007.
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Collections pubiques :
· Würth Museum, Kunzelsau, Allemagne
· Veranneman Foundation, Kruishoutem, Belgique
· Universidad Politécnica, Valence, Espagne
· Unión Española de Explosivos, Madrid, Espagne
· J.B. Speed Art Museum, Louisville, États-Unis
· Senado Español, Madrid, Espagne
· Saastamoinen Foundation, Espoo Museum of Modern Art, Espoo, Finlande
· Pinacoteca do Estado, São Paulo, Brésil
· Museum of Modern Art, New York, États-Unis
· Museum of Fine Arts, Houston, États-Unis
· Museum of Fine Arts, Boston, États-Unis
· Museu d’art espanyol contemporani, Fundación Juan March, Palma de Majorque, Espagne
· Museo San Pio V, Valence, Espagne
· Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid, Espagne
· Museo Es Baluard, Palma de Majorque, Espagne
· Museo de la Solidaridad a Salvador Allende, Santiago, Chili
· Museo de la Asegurada, Alicante, Espagne
· Museo de Bellas Artes, Vitoria, Espagne
· Museo de Bellas Artes, Caracas, Venezuela
· Museo de Bellas Artes, Bilbao, Espagne
· Museo de Arte Moderno, Medellín, Colombie
· Museo de Arte Contemporáneo Patio Herreriano, Valladolid, Espagne
· Museo de Arte Contemporáneo Sofía Imber, Caracas, Venezuela
· Museo de Arte Contemporáneo Internacional Rufino Tamayo, Mexico, Mexique
· Museo de Arte Contemporáneo, Séville, Espagne
· Museo de Arte Contemporáneo, Cáceres, Espagne
· Museo de Antioquia, Bogota, Colombie
· Museo de Albacete, Albacete, Espagne
· Musée Picasso, Antibes, France
· Musée National d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris, France
· Musée des Beaux-Arts, Grenoble, France
· Musée Cantini, Marseille, France
· Moderna Museet Art, Stockholm, Suède
· Moderna Museet Art, Norrkoping, Suède
· The Metropolitan Museum of Art, New York, États-Unis
· Lebenszeichen, Botschaft der Bilder, Kunstmuseum, Hannover, Allemagne
· Legion of Honor Museum, San Francisco États-Unis
· Landesmuseen at the Schloss Gottorf, Schleswig, Allemagne
· Kunstmuseum Düsseldorf, Düsseldorf, Allemagne
· Kunstmuseum, Berlin, Allemagne
· Kunsthalle, Kiel, Allemagne
· Kemper Museum of Contemporary Art, Kansas, États-Unis
· Kansas City Museum, Kansas, États-Unis
· Instituto Valenciano de Arte Moderno, Centre Julio Gonzalez, Valence, Espagne
· Hamburger Kunsthalle, Hambourg, Allemagne
· Gemeinde Museum und Universitat, Brême, Allemagne
· Fundación Juan March, Madrid, Espagne
· Fundación del Museo Guggenheim Bilbao, Bilbao, Espagne
· Fundación Caja de Pensiones, Barcelone, Espagne
· Fonds National d’Arts Plastiques, Paris, France
· Diputacion de Valencia, Valence, Espagne
· Congreso de los Diputados, Madrid, Espagne
· Comunidad de Madrid, Madrid, Espagne
· Collection du FRAC, Aquitaine, France
· Colección de Arte Contemporáneo, Madrid, Espagne
· Centre d’Art Contemporain, Istres, France
· Ayuntamiento de Valencia, Valence, Espagne
· Ayuntamiento de Madrid, Madrid, Espagne
· Ayuntamiento de Ceutí, Murcie, Espagne
· Ayuntamiento de Alcobendas, Madrid, Espagne
· Associación de los Amigos del Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid, Espagne
· Artium, Centro-Museo Vasco de Arte Contemporaneo, Vitoria-Gasteiz, Espagne
· Arkansas Art Center, Little Rock États-Unis
· Akili Museum of Art, Jakarta, Indonésie
Manolo Valdés
Perfil II, 2006
Eau-forte, édtion de 50
64 x 50 cm
2 000 / 3 000 €
44
45

Manolo Valdés
Perfil, 2006
Eau-forte, édition de 45
44 x 33 cm
2 000 / 3 000 €
46 47

Cité de la Musique
Philharmonie de Paris
221, avenue Jean-Jaurès
75019 Paris
demos.philharmoniedeparis.fr
62, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
T. 01 42 96 39 00 | paris@operagallery.com
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