Diagnostic et traitement des varices des membres inférieurs - KCE

KCE Reports 164B Varices des membres inférieurs iii
QUELLES SONT LES PROCÉDURES DIAGNOSTIQUES DISPONIBLES?
Un guide de pratique a été élaboré en 2010 en Belgique par le Consilium Radiologicum.
En accord avec un consensus international préalable (2006), ce guide recommande
l’utilisation de l’échographie-doppler couleur (« doppler-ultrasound ») dans la plupart des
mises au point diagnostiques de varices. D’autres tests (résonance magnétique,
tomographie, phlébographie) peuvent être proposés dans des situations exceptionnelles
(dont les anomalies congénitales).
QUELS SONT LES TRAITEMENTS ACTUELLEMENT PROPOSÉS ?
Le traitement actuellement proposé comprend des mesures telles que la perte de poids,
l’évitement des stations debout prolongées, la surélévation des membres, l’exercice, la
compression (bas de compression, bandes élastiques) et les médicaments.
Par ailleurs, des interventions de chirurgie classique ou des techniques plus récentes
endoveineuses (laser, radiofréquence, sclérothérapie) peuvent être envisagées. Ces
dernières sont réalisées seules ou en combinaison avec la chirurgie classique.
Chirurgie classique
La chirurgie classique (également appelée « stripping ») associe la ligature de la jonction
saphéno-fémorale et/ou saphéno-poplitée à une exérèse du tronc saphène et du réseau
veineux superficiel incompétent, avec différentes variantes.
Ablation thermique par laser endoveineux
Une fibre optique de fin calibre est introduite dans la veine à traiter : l’énergie du rayon
lumineux détruit la paroi de la veine et entraîne une occlusion du vaisseau.
Ablation thermique par radiofréquence
De manière similaire à la technique précédente, un cathéter introduit dans la veine
utilise les propriétés du courant électromagnétique pour entraîner un réchauffement
dont les effets sont similaires à ceux décrits pour le laser.
Sclérothérapie avec mousse ou liquide par cathéter endoveineux
L’injection d’un agent sclérosant dans la veine produit une réaction inflammatoire qui
est responsable de son occlusion. La technique qui utilise un liquide sclérosant est
actuellement remplacée par des agents émulsionnés en mousse (« foam
sclerotherapy »).