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La yuma - Cinélangues

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<strong>La</strong> Yuma<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

Florence Jaugey<br />

Dossier pédagogique (CECR A2-B2)<br />

Odile Montaufray<br />

1


<strong>La</strong> Yuma<br />

PARA EMPEZAR…<br />

A l‟occasion de la sortie nationale du film <strong>La</strong> <strong>yuma</strong> de Florence Jaugey,<br />

<strong>Cinélangues</strong> et Ciné Classic sont heureux d‟offrir aux professeurs d‟espagnol ce<br />

dossier d‟accompagnement qui pourra les aider à travailler avec leurs élèves<br />

avant et après la projection du film en salles.<br />

Ce dossier se compose de deux grandes parties. Dans la première, on trouvera<br />

une présentation générale du film en français mettant en relief l‟intérêt qu‟il<br />

présente à être étudié en classe ainsi que le descriptif des thèmes qui nous<br />

semblent particulièrement intéressants à approfondir.<br />

<strong>La</strong> seconde, Cuaderno de cine, est un dossier conçu spécifiquement pour les<br />

élèves. Il propose une réflexion progressive sur le film par le biais de<br />

photogrammes et d‟extraits de dialogues. Tant en guidant la réflexion –<br />

individuelle ou collective – sur les thèmes du film, il veut être également un<br />

déclencheur de parole et d‟écriture en espagnol et offre des activités<br />

linguistiques conçues dans l‟esprit du Cadre européen des langues. Les élèves<br />

sont donc invités à s‟exprimer à l‟écrit et à l‟oral, à comprendre des documents<br />

audio et à réaliser, pour terminer l‟étude du film, deux tâches finales.<br />

Ce Cuaderno de cine peut être remis dans son intégralité aux élèves ou bien<br />

étudié partiellement en fonction du temps dont dispose le professeur. Il offre la<br />

possibilité de mettre en place des ateliers Cinéma en faisant travailler les élèves<br />

par petits groupes sur des fiches extraites du Cuaderno. Les activités<br />

linguistiques sont de niveaux divers, allant du plus simple (A2) au plus<br />

complexe (B2). Les professeurs jugeront, en fonction du niveau de langue de<br />

leurs élèves, de l‟opportunité de choisir les activités.<br />

Nous espérons vivement que ce dossier répondra aux attentes des professeurs et<br />

les aidera à mettre en oeuvre en classe un fructueux travail de réflexion et de<br />

communication en espagnol autour du personnage déterminé et volontaire de la<br />

Yuma, luttant seule contre (presque) tous pour se sortir de su « barriada » de la<br />

périphérie de Managua.<br />

<strong>La</strong>urence Biermé Odile Montaufray<br />

Ciné Classic <strong>Cinélangues</strong><br />

2


Para empezar<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

Sumario<br />

I. Le film en classe<br />

1. Intérêt pour un public de collège (3 ème ) et de lycée<br />

2. Une approche du film<br />

II. Cuaderno de cine<br />

Antes de ver la película<br />

Después de ver la película<br />

Al salir del cine, escribe tu opinión sobre la película<br />

Ficha técnica-sinopsis- Biofilmografia de la directora<br />

¿Quién es quién en la película?<br />

¿Cómo son ?<br />

El mundo de la Yuma<br />

<strong>La</strong> Yuma y el boxeo<br />

<strong>La</strong> Yuma, Yader, Doña Scarlett y la Cubana<br />

El mundo de Ernesto<br />

Primer encuentro con Ernesto<br />

<strong>La</strong> relación con Ernesto<br />

Este es mi país, aquí nací, aquí crecí…<br />

Los Pandilleros y la ley de la pandilla<br />

El desenlace de la película<br />

<strong>La</strong> música en la película/el tono de la película<br />

Comprensión oral : Entrevista a la directora<br />

Comprensión escrita : Leer una crítica de cine<br />

Para saber más….sobre el fenómeno de las maras/sobre las migraciones ne Nicaragua… Y para ver<br />

imágenes del rodaje de la peli..<br />

TAREAS FINALES<br />

TAREA 1 : ESCRIBO MI CRÍTICA DE CINE<br />

TAREA 2 : LA YUMA ESCRIBE UNA CARTA A SU AMIGO, LA CUBANA<br />

3


<strong>La</strong> Yuma<br />

LA INTRODUCCIÓN DE LA DIRECTORA<br />

Nunca pensé al realizar esta película que iba a ser el tema de<br />

una tarea para los estudiantes.<br />

Es una enorme satisfacción para mí tener el privilegio de<br />

entrar en las aulas de clase con <strong>La</strong> Yuma y poder así<br />

compartir con ustedes la realidad y las esperanzas de la<br />

juventud nicaragüense.<br />

Espero que disfruten la película y también la tarea!<br />

Florence Jaugey<br />

4


LE FILM EN CLASSE<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

1. Intérêt pour un public de collège (3 ème ) et de lycée<br />

Le film de Florence Jaugey raconte l‟histoire de Yuma, jeune fille de la périphérie<br />

défavorisée de Managua, bien décidée à tout mettre en œuvre pour se sortir de son quartier et<br />

infléchir son destin de jeune fille pauvre, condamnée à subir à la fois la violence sociale et la<br />

violence machiste qui règne dans son monde.<br />

Le caractère bien trempé de la jeune fille, sa détermination et sa volonté farouche d‟y arriver<br />

malgré l‟adversité en font un bel exemple de courage pour des jeunes de collège et de lycée<br />

qui ont souvent le sentiment, dans nos sociétés occidentales vieillissantes, de n‟avoir pas de<br />

prise sur leur vie et de subir passivement une fatalité sociale et économique.<br />

Il est problable que les jeunes habitant dans les quartiers difficiles, traversés comme celui de<br />

la Yuma, par la violence, la drogue, le sexe et les trafics illicites, trouveront dans les<br />

barriadas de Managua un reflet de leur propre vécu. Nul doute non plus que les jeunes filles<br />

de l‟âge de la Yuma puissent s‟identifier à celle-ci et tirer de ce film « exemplaire », une leçon<br />

de vie et un encouragement à prendre leur destinée de femme en main. Toutefois, la portée de<br />

ce film ne se limite pas à cet ancrage social. <strong>La</strong> force qui émane de la Yuma est telle qu‟elle<br />

en fait un personnage emblématique pour des jeunes qui sont à l‟âge où tous doivent trouver<br />

leur route, faire des choix qui n‟appartiennent qu‟à eux, et se construire dans leur<br />

confrontation aux autres. <strong>La</strong> Yuma redonne du sens à cette liberté de choix, au libre-arbitre et<br />

au refus de laisser à son environnement social et familial le soin de dicter sa loi. Elle est<br />

l‟image du combat universel de la jeunesse pour trouver sa place dans la société.<br />

Le contexte culturel du Nicaragua offre également pour de jeunes hispanisants, un intérêt<br />

certain. Ce pays en effet, après avoir connu son heure de gloire médiatique dans les années 80<br />

à l‟époque des guerres et des révolutions, souffre en France d‟un total déficit d‟image<br />

extérieure. Et, même si l‟image du Nicaragua dans le film est limitée à un certain monde,<br />

même si la langue est souvent crue, elle est ancrée dans le Nicaragua d‟aujourd‟hui, nourrie<br />

par le regard de Florence Jaugey, documentariste française qui connaît bien son pays<br />

d‟adoption. Les élèves pourront ainsi découvrir dans <strong>La</strong> Yuma, d‟une manière moins<br />

dramatique que celle présentée dans des films comme <strong>La</strong> vida loca de Christian Poveda ou<br />

Sin nombre de Cary Joji Fukunaga, le phénomène des gangs- pandillas et maras- en<br />

Amérique Centrale et réfléchir aux inégalités sociales qui en sont les fondements et restent le<br />

défi majeur de toute l‟Amérique latine. Ils partageront aussi la lutte quotidienne menée par<br />

toute une frange de la population nicaraguayenne pour sa survie et l‟espoir de lendemains<br />

meilleurs.<br />

Enfin, il ne faut pas bouder son plaisir…Le mélange des genres caractéristique du film, qui<br />

fait passer le spectateur, d‟une scène à l‟autre, du tragique au comique et au burlesque, le<br />

caractère attachant des personnages, le rythme trépidant de l‟histoire et l‟accompagnement<br />

musical rap, reagaeton et rock métal, plairont aux jeunes qui verront le film, leur offrant<br />

aussi, indépendamment de son apport humain et culturel, un vrai moment de divertissement.<br />

2.Une approche du film<br />

<strong>La</strong> Yuma, « chavala rara »…<br />

5


<strong>La</strong> Yuma<br />

Dès les premières images du film, la Yuma affiche sa différence et son paradoxe.<br />

Son regard sombre volontaire, son physique félin mais austère et ses manières brusques, à la<br />

fois dans son environnement familial et social, donnent l‟impression d‟un personnage toujours<br />

sur la défensive, prêt à mordre son interlocuteur. Son énergie contraste avec la veulerie des<br />

autres personnages qui l‟entourent, que ce soit sa « famille » - son beau-père Alfonso, qui<br />

passe son temps dans un hamac- ou ses compagnons de pandilla, qui traînent à longueur de<br />

journée dans les rues, manigançant quelque revanche ou mauvais coup. <strong>La</strong> Yuma, toujours en<br />

mouvement, marche bravement, déterminée, de chez elle au gymnase, à la boutique de Doña<br />

Scarlett, à l‟Université, portée par un rêve que le spectateur va découvrir progressivement.<br />

Contrairement aux autres personnages qui vivent dans un temps qui s‟étire, la Yuma doit<br />

gérer le sien, le négocier (avec Doña Scarlett notamment) pour réussir à accomplir tout ce<br />

qu‟elle doit faire dans la journée.<br />

Et elle ne connaît guère de répit dans une vie où elle doit faire face toute seule à l‟adversité.<br />

Adversité au sein de sa famille, complètement déstructurée par la présence d‟un beau-père<br />

lascif et malsain (Déjame amansar a esta fiera) qui vit aux crochets de sa mère, d‟une mère<br />

dominée et faible qui la rejette (Aquí viene la bandolera) et d‟un frère pandillero, drogué et<br />

voleur, qui méprise le travail de sa sœur (Aquí viene la trabajadora). Adversité de son milieu<br />

social dominé par la pandilla et le chef de bande « El Culebra » dont elle est la petite amie et<br />

qui la sollicite en permanence pour qu‟elle se conforme aux règles de la pandilla ( drogue/<br />

recel).<br />

<strong>La</strong> Yuma, comme beaucoup de jeunes filles des périphéries au Nicaragua, est dans une<br />

situation paradoxale, ballotée entre ses responsabilités, ses aspirations et la réalité concrète de<br />

sa vie quotidienne. Face à la démission familiale de sa mère, elle assume la responsabilité de<br />

des jeunes Rommel et Marjurie – son frère et sa sœur- et joue, par la force des choses, un rôle<br />

de mère de famille qu‟elle n‟est pas prête à assumer. Petite-amie du chef de bande, El<br />

Culebra, elle doit aussi convivir avec la pandilla – qui la considère comme un de ses<br />

membres- et lutter en permanence pour refuser les sollicitations de ses « amis pandilleros ».<br />

Tiraillée par les uns et les autres, elle suit cependant sa route avec volontarisme et conviction<br />

(« Pero yo ahorita voy para el gimnasio »), puisant sa force dans sa passion pour la boxe, qui<br />

lui donne son identité de « chavala rara ».<br />

(Cf. Cuaderno de cine¿Quién es quién en la película? ¿Cómo son ? El mundo<br />

de la Yuma)<br />

<strong>La</strong> Yuma et la boxe<br />

Comme Florence Jaugey le déclare elle-même, le propos n‟était pas de faire un film sur la<br />

boxe. <strong>La</strong> boxe est un prétexte pour la jeune Yuma (Yuma est un surnom, tiré d‟une télénovela<br />

brésilienne très populaire au Nicaragua dans laquelle l‟héroine se transformait en félin), un<br />

moyen pour sortir de son quartier et pour prétendre à une autre vie que celle à laquelle elle est<br />

normalement destinée. Sans doute aurait-on pu imaginer pour elle un autre sport ou une autre<br />

activité susceptible de la structurer et de la rendre imperméable aux influences néfastes de son<br />

milieu. Mais le choix de la boxe n‟est pas fortuit : la boxe offre l‟image concrète de la lutte<br />

que la Yuma doit mener pour se sortir de la tragédie quotidienne et du désespoir. Le combat<br />

de boxe matérialise la lutte intérieure de la jeune fille pour se construire des lendemains<br />

meilleurs.<br />

<strong>La</strong> boxe est donc pour elle l‟ outil qui est à sa portée et auquel elle se raccroche pour<br />

conquérir peu à peu son indépendance de femme dans un monde où les hommes imposent leur<br />

loi. Elle lui permet d‟extérioriser son énergie négative en portant des coups de manière<br />

6


<strong>La</strong> Yuma<br />

sportive et loyale. Elle l‟aide à retourner la violence du monde hostile qui l‟entoure et les<br />

coups qu‟elle encaisse à longueur de journée pour en faire autre chose. C‟est aussi grâce à la<br />

boxe qu‟elle gagne le respect des autres et peut, avec le même langage cru que les<br />

pandilleros, leur dire sa façon de penser et s‟affirmer sans crainte face à eux.<br />

Enfin pour la Yuma, la boxe est la voie royale pour que son rêve -qu‟elle nourrit et défend bec<br />

et ongles face au scepticisme ambiant- devienne réalité. Déterminée et lucide, elle ne se<br />

raconte pas d‟histoires mais rêve d‟échapper, à la force de ses poings, à la jungle de son<br />

quartier, et d‟avoir accès à un hypothétique « ailleurs » (Mira loco, un día de estos me voy e<br />

este barrio de las cien mil putas).<br />

(Cf. Cuaderno de cine <strong>La</strong> Yuma y el boxeo)<br />

<strong>La</strong> Yuma entre « adjuvants » et « opposants »<br />

Au milieu de l‟hostilité, la Yuma trouve malgré tout des amis qui croient en elle et vont<br />

l‟aider à différents moments de son parcours de « combattante ». Yader tout d‟abord,<br />

particulièrement important pour la jeune fille car il est l‟initiateur de sa passion pour la boxe.<br />

C‟est Yader qui lui donne la possibilité de s‟entraîner dans son gymnase, Yader qui la<br />

présente à l‟entraîneur Polvorita, et c‟est lui encore qui lui parle du cirque, lui permettant ainsi<br />

de réaliser son rêve d‟échappée belle. Au delà de son aide matérielle, Yader apporte à Yuma<br />

l‟affection et l‟estime de soi dont elle a tellement besoin. Face à lui, elle abandonne le<br />

personnage de « dure à cuire » qu‟elle s‟est forgé et redevient une jeune fille de son âge,<br />

timide et enthousiaste, pleine d‟admiration et de respect pour le grand frère qu‟il représente<br />

symboliquement pour elle (¡Yader ! Sos el broder más tuani que tengo loco). Yader est aussi<br />

l‟exemple à suivre. Le spectateur comprend, même si cela n‟est pas dit explicitement que<br />

Yader a fait partie de la pandilla du quartier et a réussi à en sortir. A la fois chef d‟entreprise<br />

dans son gymnase et steapteaser dans un cabaret, il prouve tous les jours à Yuma qu‟une<br />

autre vie est possible (« Lo que pasa es que uno tiene que buscar su rumbo »).<br />

Doña scarlett, dans un autre registre, va aider Yuma au quotidien, lui facilitant des avances<br />

sur son salaire, des aménagements d‟horaires. Malgré ses réticences des débuts et ses discours<br />

un peu moralisateurs, elle se prend d‟affection pour Yuma. C‟est la « buena persona », un<br />

brin comique de par son aspect physique et ses minauderies de femme en mal d‟amour. C‟est<br />

elle qui va contribuer, à sa façon, à l‟éveil de la féminité de Yuma. Alors que la jeune fille<br />

s‟est enfermée dans son personnage « arrecho », refusant toute fantaisie dans son aspect<br />

physique et adoptant les codes vestimentaires et comportementaux masculins, Doña Scarlett<br />

lui redonne le goût de s‟habiller, de se coiffer, de sourire. Elle resocialise une Yuma,<br />

marginalisée par une famille dysfonctionelle et une pandilla de jeunes délinquants.<br />

Enfin la Cubana, l‟ami travesti de Yuma, va aider celle-ci en l‟accueillant chez elle avec<br />

Rommel et Marjurie pour échapper à une famille malsaine, recréant brièvement une ambiance<br />

familiale vraie, chaleureuse et drôle.<br />

Tous ces personnages, marginaux eux aussi, mais incarnant des valeurs telles que l‟amitié, la<br />

solidarité, la générosité vont contribuer à faire avancer la Yuma sur le chemin de la salvation,<br />

la rendant sourde aux appels du pied des pandilleros.<br />

Mais ceux-ci veillent au grain car on n‟échappe pas ainsi à la pandilla et on la trahit encore<br />

moins...Les pandilleros voient d‟un très mauvais œil tous ceux que sortent du groupe et<br />

échappent au monde de la marginalité et de la délinquance. <strong>La</strong> scène de confrontation entre<br />

Bismark et Yader dans laquelle il est clairement fait mention d‟un avant (le temps où Yader<br />

faisait partie de la pandilla) et d‟un après (celui où il est devenu un « homme d „affaires ») en<br />

témoigne. <strong>La</strong> pandilla a ses lois internes – solidarité collective quand ses membres sont<br />

menacés – mais n‟a aucune pitié pour ceux qui la menacent ou s‟en éloignent. <strong>La</strong> Yuma qui<br />

suit le chemin pris par Yader est mise en garde plusieurs fois par la Cubana puis par El<br />

Culebra qui n‟apprécie ni son franc-parler ni son histoire avec Ernesto (Cálmate oíste. Te me<br />

7


<strong>La</strong> Yuma<br />

estás poniendo pesada. Andate con cuidado). Sollicitée en permanence pour aider les<br />

pandilleros dans leurs méfaits, pour participer à leurs « bacanadas », elle trouve la force de<br />

résister mais ne pourra pas cependant sauver sa relation avec Ernesto, détruite par la pandilla.<br />

(Cf. Cuaderno de cine <strong>La</strong> Yuma, Yader, Doña Scarlett y la Cubana ; Los<br />

Pandilleros y la ley de la pandilla)<br />

<strong>La</strong> Yuma et Ernesto<br />

<strong>La</strong> première apparition d‟ Ernesto dans le film est…sur le trottoir d‟en face…<strong>La</strong> Yuma, alors<br />

qu‟elle travaille dans la boutique de Doña Scarlett, remarque le bel Ernesto, attendant<br />

l‟autobus puis victime du vol perpétré par son frère Gabriel. <strong>La</strong> rue qui les sépare à ce<br />

moment là est la frontière qui marque leur appartenance à des univers différents. Ernesto est<br />

étudiant en journalisme et passe son temps entre ses cours et ses amis à l‟Université<br />

Centroamericana. Il mène la vie d‟un étudiant de la classe moyenne, vivant avec sa mère et<br />

ses soeurs, le père ayant émigré à Miami, et il est en cela représentatif de nombreuses familles<br />

au Nicaragua. Il ignore tout du monde dans lequel vit la Yuma, éloigné géographiquement et<br />

socialement de la sphère dans laquelle il évolue.<br />

C‟est la Yuma qui, traversant la périphérie et la ville, va entrer la première dans le monde<br />

d‟Ernesto pour lui rapporter le sac à dos volé, objet de médiation entre deux mondes qui, a<br />

priori, n‟auraient pas du se croiser. Ernesto fera peu après le chemin inverse pour découvrir le<br />

monde la Yuma, la misère des “ barriadas” et le gymnase dans lequel elle s‟entraîne tous les<br />

jours. <strong>La</strong> brève relation qu‟ils vont construire se déroule en trois moments et lieux essentiels:<br />

le bar de l‟Université et le concert, l‟escapade au bord de la mer, moment de partage et de<br />

confidences – climax de leur histoire- puis s‟achève avec l‟agression brutale d‟Ernesto et la<br />

rupture définitive avec la Yuma.<br />

Leur relation – improbable - se construit sur une fascination, une sidération mutuelle. C‟est<br />

leur différence de pôles radicalement opposés qui va les attirer tous les deux. Et c‟est cette<br />

différence aussi qui les aurait très vite éloignés si l‟agression d‟Ernesto par la pandilla n‟avait<br />

précipité la rupture. Ernesto est médusé quand il découvre pour la première fois la Yuma – sa<br />

manière de se défendre crûment avec les mots dès qu‟elle se sent agressée, sa réactivité<br />

défensive – et attiré par une jeune fille, “chabala rara”, dont les codes ne correspondent en<br />

rien à ceux qu‟il connaît. Flechazo amoureux sur fond de choc culturel…<br />

Pour la Yuma, l‟attirance est d‟un autre ordre. Ernesto est le contraire de tous les hommes qui<br />

forment son entourage (son beau-père; ses amis pandilleros ; son petit-ami délinquant) et<br />

représente l‟autre monde auquel elle aimerait accéder. Il est, comme Yader, le vecteur positif,<br />

qui lui entrouve la porte vers une autre réalité sociale.<br />

<strong>La</strong> Yuma perdra une bataille dans cette relation, blessée par l‟attitude d‟Ernesto qui la rejette<br />

brutalement dans son monde misérable. Toutefois, l‟échec de son histoire ne lui fait pas<br />

abandonner son rêve et ne provoque pas chez elle de désirs de revanche. Elle accepte la fin de<br />

la relation comme si elle la savait condamnée à l‟avance et comme si celle-ci ne constituait<br />

qu‟ une étape sur le chemin initiatique qu‟elle doit mener pour s‟en sortir.<br />

(Cf. Cuaderno de cine El mundo de Ernesto Primer encuentro con Ernesto <strong>La</strong><br />

relación con ErnestoEste es mi país, aquí nací, aquí crecí…)<br />

Le Nicaragua et les nicaraguayens dans <strong>La</strong> Yuma<br />

Pour la première fois depuis 20 ans le Nicaragua peut se voir en miroir dans un long-métrage,<br />

au travers du regard artistique et documentariste, de Florence Jaugey. <strong>La</strong> réalisatrice affirme<br />

en effet n‟avoir rien inventé mais entrecroisé des situations et des personnages découverts lors<br />

de ses tournages documentaires. Le succès rencontré par le film au Nicaragua montre que les<br />

nicaraguayens s‟y reconnaissent et apprécient de découvrir enfin sur les écrans une certaine<br />

8


<strong>La</strong> Yuma<br />

réalité de leur pays, leur langue particulière, leur manière d‟être, échappant pour une fois au<br />

reflet nord–américain qui domine l‟offre cinématographique au Nicaragua.<br />

De nombreux aspects du film montrent une réalité sociale dure et la liste de ses maux est bien<br />

longue : ségrégation dans les « barriadas », inégalités sociales, délinquance juvénile, violence<br />

machiste, domination des femmes, drogue…Managua notamment, la capitale, fait face à de<br />

grandes difficultés sociales et continue de souffrir des conséquences de la guerre civile (1978)<br />

qui a laissé derrière elle une situation économique précaire. Une migration forte et un taux<br />

élevé de chômage ont des influences néfastes sur les structures familiales (dans le film, les 2<br />

structures familiales présentées, celle d„Ernesto et celle de la Yuma sont fragilisées par<br />

l‟absence du père et la présence d‟un beau-père).<br />

L‟Observatoire géopolitique des drogues faisait, en 1997, ce constat sur le Nicaragua : « <strong>La</strong><br />

difficile reconstruction économique après la guerre, la démobilisation des soldats (80 % de<br />

l’effectif) et des guérilleros, qui a laissé une population flottante sans ressources en proie à<br />

des difficultés d’intégration, se sont traduites par une augmentation du chômage - entre 70 %<br />

et 80 % de la population est sans travail dans les régions atlantique - et par le développement<br />

de la violence : entre 1983 et 1993 le nombre de délits a été multiplié par 5. Le fait que<br />

beaucoup d’armes soient restées en circulation n’est pas étranger au phénomène. On a vu<br />

apparaître des groupes armés très structurés qui pourraient être employés par les<br />

narcotrafiquants pour la protection des chargements de drogues. »<br />

(http://www.voltairenet.org/article7445.html). Face à cette situation- même si elle évolue un<br />

peu – beaucoup de nicaraguayens font le choix de l‟émigration, particulièrement vers les<br />

Etats-Unis, et ont un rapport paradoxal à leur pays. <strong>La</strong> différence de point de vue entre<br />

Ernesto et la Yuma sur leur pays est, à ce titre, intéressant. Ernesto dont le père a émigré<br />

revendique son attachement à son pays tandis que la Yuma ferait tout pour quitter un pays qui<br />

ne lui donne rien. Un long chemin reste donc à parcourir pour que le Nicaragua sorte de ses<br />

difficultés et se réconcilie avec ses habitants, les jeunes plus particulièrement..Un chemin long<br />

mais pas désespéré…<br />

Et c‟est dans ce deuxième aspect que le film reflète aussi les nicaraguayens. Malgré la dureté<br />

de leur vie quotidienne, de leur lutte pour la survie, les personnages de la Yuma ne sombrent<br />

jamais dans la désespérance. <strong>La</strong> joie de vivre, les émotions partagées, l‟humour, la chaleur<br />

humaine, et surtout l‟espoir que des lendemains meilleurs finiront par arriver en font des<br />

personnages sympathiques (même les pandilleros ne sont pas foncièrement mauvais..). Le<br />

film transmet ces valeurs positives, cette façon lègère de considérér la vie, propre aux sociétés<br />

qui sont souvent les plus démunies, au travers du mélange réussi de situations tragi-comiques<br />

et d‟une fin ouverte qui laisse au spectateur l‟espoir que tout peut arriver.<br />

(Cf. Cuaderno de cine Este es mi país, aquí nací, aquí crecí… El desenlace de la<br />

película el tono de la película)<br />

3. Débattre en classe<br />

Après l‟étude du film qui permettra aux élèves de mieux le comprendre et de se l‟approprier,<br />

des thèmes de débats plus généraux pourront être proposés. On en trouvera une liste – non<br />

exhaustive bien sûr - à la fin du Cuaderno de Cine.<br />

4.Corrigés des activités du Cuaderno de cine<br />

¿Cómo son ?(p.18)<br />

9


<strong>La</strong> Yuma<br />

Fuerte<br />

Valiente<br />

Decidida<br />

Voluntaria<br />

Orgullosa<br />

astuta<br />

Determinada<br />

Brava<br />

Soñadora<br />

Responsable<br />

Adusta<br />

Inteligente<br />

Rebelde<br />

Agresiva<br />

obstinada<br />

<strong>La</strong> madre<br />

de Yuma<br />

Dominada<br />

tolerante<br />

Alfonso,<br />

el<br />

padrastro<br />

Antipático<br />

mujeriego<br />

Mantenido<br />

Holgazán<br />

Brutal<br />

maipulador<br />

<strong>La</strong> relación con Ernesto (p.24)<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

Gabriel, el<br />

hermano de<br />

Yuma/El<br />

Culebra/los<br />

pandilleros<br />

Drogadicto<br />

Truhán<br />

Violentos<br />

ladrones<br />

Yader<br />

Simpático<br />

positivo<br />

Ernesto,<br />

el<br />

estudiante<br />

Guapo<br />

Moreno<br />

Simpático<br />

Comunicat<br />

ivo<br />

endeble<br />

Doña<br />

Scarlett<br />

Comprensiva<br />

Calurosa<br />

Amena<br />

Generosa<br />

Amable<br />

moralizadora<br />

1 C 2 D 3 E 4 F 5 A 6 B<br />

1B F2<br />

Comprensión oral (p.30/31)<br />

Transcription de « <strong>La</strong> entrevista de Florence Jaugey « (Jon Apaolaza noticine.com)<br />

Extrait 1 0-1.30<br />

Bueno yo empecé a escribir este guión en el 98 con un fondo de Hubert Bals del Festival de<br />

Rotterdam. No se había hecho ninguna película sobre boxeadoras. Ya cuando terminé este<br />

guión ya empezaron a salir todas –que son tres o cuatro que se hicieron- mientras yo estaba<br />

buscando desesperadamente el dinero para montar la producción. Pero la idea fundamental no<br />

es el boxeo, es un pretexto para la muchacha para salir adelante, para salir del barrio, para<br />

exteriorizar toda esta energía que podría ser negativa, pues que está en ella y exteriorizada de<br />

forma positiva.<br />

<strong>La</strong> idea me vino en realidad de todas las experiencias que yo tuve trabajando 20 años<br />

haciendo documentales en todo el país, en todos los barrios. Me metí –digamos- conocí<br />

muchas situaciones. Encontré mucha gente y los nicaragüenses son gente muy expresiva,<br />

comparten mucho. Entonces vi muchas cosas, me contaron muchas cosas y en esta película<br />

sencillamente, no inventé nada. Solamente junté historias, historias que me contaron a lo largo<br />

de 15 años de experiencia de documentarista.<br />

Extrait 2 1.35-3.56<br />

10


<strong>La</strong> Yuma<br />

Bueno en un inicio esta película no se hizo con un planteamiento industrial, en realidad se<br />

hizo como una necesidad de reflejar una realidad de un país que ha perdido de cierta forma su<br />

identidad a través de su proyección en el exterior porque no hay cine, no hay televisión, no<br />

hay obviamente ninguna producción que refleja lo que es la realidad nicaragüense, ni para<br />

dentro, ni para fuera. Entonces la gente ha perdido, de cierta forma, el reflejo de su propia<br />

imagen y yo creo que es un deber devolvérselo. Eso fue realmente la primera necesidad y por<br />

eso la película está realmente anclada en la realidad de Nicaragua ahora en el 2000 y refleja la<br />

vivencia diaria de la gente en Nicaragua.<br />

Ahora obviamente está hecha la película –luchamos diez años para hacerla - y tenemos que<br />

pensar en un futuro y quizás en recuperar o rentabilizar o comercializar.<br />

Al nivel del mercado nicaragüense hay 21 pantallas en Nicaragua. Obviamente no es un país<br />

en el cual vamos a poder rentabilizar aunque sí estamos seguros de que va a ser un gran éxito<br />

porque la gente tiene unas ansias para ver la película, lo que es totalmente comprensible…y<br />

para el exterior pues estamos en eso. Por eso estamos viajando de festivales en festivales.<br />

Venimos de Cartagena, vamos a Guadalajara, estamos en Miami para ver como hacemos para<br />

lanzarla en el mercado internacional. Ahora, para futuras producciones es otro lío porque yo<br />

pienso que si no hay voluntad politica de un país para desarrollar mecanismos propios para la<br />

producción artística en general, no se puede. Esta película se hizo solamente con fondos<br />

extranjeros y fondos nacionales pero de la industria privada. Entonces yo pienso que es<br />

tiempo y ojala con esta película logremos hacer entender al gobierno que sí debería realmente<br />

de crear leyes de cinematografía, de crear un instituto de cinematografía y mecanismos para<br />

poder que exista un cine nacional.<br />

Extrait 3 3.58-fin<br />

Es una película que le llega al público con mucha facilidad. Retrata una realidad que es dura<br />

pero como hay un poquito, bastante, emoción y una pizca de esperanza y algo de humor, yo<br />

creo que le llega al corazón a la gente y sale del cine viendo una realidad difícil pero quizás<br />

abierta hacia un futuro un poquitito esperanzador. Lo que hace que la película realmente le<br />

llega a la gente.<br />

11


<strong>La</strong> Yuma<br />

CUADERNO DE CINE<br />

12


ANTES DE VER LA PELÍCULA<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

Vas a ver la película <strong>La</strong> Yuma de la directora Florence Jaugey. Para que la entiendas<br />

mejor vas a preparar un poco esta sesión de cine. Observa el cartel nicaragüense de la<br />

película y descríbelo.<br />

3.Esta película fue filmada en Nicaragua<br />

4.Busca informaciones sobre este país en<br />

http://es.wikipedia.org/wiki/Portal:Nicaragua<br />

5.¿Es un país del que se habla mucho en Francia?<br />

En primer plano……………...<br />

En segundo plano...................<br />

Al fondo……………………..<br />

El contraste ……………….…<br />

Los colores oscuros/claros<br />

Los nubarrones………………<br />

<strong>La</strong> joven………………………<br />

<strong>La</strong> mirada……………………..<br />

El peinado……………………..<br />

<strong>La</strong> camiseta…………………….<br />

Luchar…………………………..<br />

<strong>La</strong> adversidad………………….<br />

1. ¿Qué te sugieren el cartel y el titulo de la<br />

película ?<br />

2¿Qué temas crees que va a tratar la<br />

película?<br />

3. Compara este cartel nicaragüense con el<br />

cartel francés. ¿Cuál prefieres ? ¿Por qué ?<br />

13


DESPUÉS DE VER LA PELÍCULA<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

AL SALIR DEL CINE… ESCRIBE TU OPINIÓN SOBRE LA PELÍCULA<br />

Ahora, después de ver <strong>La</strong> <strong>yuma</strong>, rellena rápidamente lo que viene a continuación para<br />

dar tu opinión sobre la película.<br />

I. Da tu primera impresión<br />

¿Qué te pareció la película?<br />

Genial Muy buena<br />

Entretenida Interesante<br />

Mediocre Un rollo<br />

Selecciona<br />

Argumento: Excelente muy bueno bueno mediocre malo malísimo<br />

Calidad de dirección : Excelente muy buena buena mediocre mala malísima<br />

Recomendar a espectadores potenciales : Sí No<br />

II. Reflexiona un poco más… y completa las frases<br />

1. Si yo tuviera que resumir el argumento diría que …………………………………………:<br />

2. A mi parecer, lo que le interesa a la directora en esta obra es plantear el tema…………..…<br />

3. En esta película, lo (los protagonistas, el tema, el tratamiento cinematográfico….) que más<br />

me agradó (o impresionó, sorprendió, desagradó) fue………………………………………….<br />

4. A mi juicio, es importante el título puesto que…………………….……..………………..<br />

5. En resumidas cuentas, me pareció excelente, buenísima, buena, mediocre, mala la película<br />

porque…………………………………………………………………………….……….…..<br />

III. Ahora comparte oralmente con tus compañeros.<br />

Pues para mí lo más<br />

interesante en esta película es<br />

que….<br />

En segundo lugar….…<br />

Por otra parte…..<br />

Además……<br />

Yo estoy de acuerdo contigo pero me<br />

parece que también…….<br />

No comparto tu idea…<br />

Es evidente que….<br />

Está claro que…..<br />

14


DESPUÉS DE VER LA PELÍCULA<br />

<strong>La</strong> ficha técnica<br />

<strong>La</strong> sinopsis<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

Título original : <strong>La</strong> <strong>yuma</strong><br />

Dirección : Florence Jaugey<br />

Guión : Florence Jaugey, Juan Sobalvarro, Edgar Soberrón Torchia<br />

País : Nicaragua / México / España / Francia<br />

Año : 2009<br />

Fecha de estreno en Francia : 29/09/2010<br />

Duración : 90 min<br />

Género : Drama- Acción - Deportes<br />

Reparto : Alma Blanco, Eliézer Traña, Gabriel Benavides ,Guillermo Martínez, María<br />

Esther López, Rigoberto Mayorga<br />

<strong>La</strong> Rigoberto Yuma quiere Mayorga ser boxeadora. En su barrio pobre, los pandilleros luchan por el control de la<br />

calle. En su hogar, el desamor es la regla del juego. El ring, la energía y la agilidad de sus pies<br />

y manos, son los sueños y opciones que le quedan. Su relación con un joven aprendiz de<br />

periodista, le hará encontrar a otra persona movida por el mismo deseo de encontrar su propio<br />

espacio en el mundo. Sin embargo, la desigualdad los convierte en luchadores en esquinas<br />

opuestas, y el crimen y la pobreza los pone de cara a una Nicaragua dividida en estratos<br />

violentamente contrastados<br />

<strong>La</strong> directora, Florence Jaugey<br />

Florence Jaugey ha estudiado Letras Modernas y ha trabajado<br />

como actriz en más de diez obras de teatro e igual cantidad de<br />

películas, tanto en la televisión como en el cine.<br />

Luego da el paso al mundo del cine cuando la contratan para<br />

hacer una película en Nicaragua. Se enamora del país y se afinca<br />

en Nicaragua. Allí pasa casi naturalmente al otro lado de la<br />

cámara porque no puede sobrevivir como actriz, ya que no hay<br />

teatro, ni cine profesional. Así que empieza a producir y realizar<br />

cortometrajes de ficción y muchos documentales con un fondo<br />

social muy fuerte. También trabaja como guionista y actriz.<br />

En 1993, se radica en México, donde imparte clases en el Centro<br />

de Capacitación Cinematográfica. Asimismo, da clases de teatro<br />

y dirige la obra de Moliére El médico a palos. En 1998, gana el<br />

Oso de Plata en el Festival de Berlín con su con su cortometraje<br />

Cinema Alcázar, y en 2001 el Premio de la Sociedad de Autores<br />

en el Festival Internacional de Documentales “Cinéma du Réel”<br />

en el Museo de Artes modernas de Paris.<br />

<strong>La</strong> <strong>yuma</strong> es su primer largometraje y le costó diez años para<br />

montar esta película.<br />

Lee todas las informaciones de la página e intenta<br />

memorizar las que te parecen más importantes. Luego<br />

esconde la página e imagina que tienes que presentar la<br />

película a un amigo que no la ha visto. ¿Qué le dices ?<br />

15


Notas de la directora<br />

Lee este texto<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

<strong>La</strong> historia de Yuma es un trozo de vida profundamente arraigado en la Nicaragua de hoy.<br />

Una Nicaragua cotidiana y desconocida que contrasta con la imagen del país que se vehicula<br />

en el exterior, esencialmente ligada con catástrofes naturales, revoluciones y guerras.<br />

<strong>La</strong> fuerza, la determinación y la astucia del personaje principal refleja la actitud de la<br />

población frente a la adversidad y la desigualdad. <strong>La</strong> Yuma es una película donde se mezclan<br />

los géneros, porque la vida esta hecha así, de golpes y corazonadas, risas y drama. Estamos en<br />

la acción más que en reflexión. <strong>La</strong> imaginación crece con la necesidad y cada día es un reto<br />

para los que no tienen nada desde un inicio.<br />

Esta película es también un desafío. Este es el primer largometraje de ficción producido en<br />

Nicaragua desde hace 20 años. Se filmó en la urgencia y la precariedad y se llevó a cabo<br />

gracias al entusiasmo de un equipo motivado por la idea de crear un precedente en una<br />

cinematografía naciente, y de dar un rostro a una realidad poco conocida en Nicaragua y el<br />

mundo.<br />

http://www.lahiguera.net<br />

1. Entresaca los elementos relativos a Nicaragua. ¿Qué puedes deducir de la<br />

realidad social de este país ?<br />

2. Comenta la frase « <strong>La</strong> Yuma es una película donde se mezclan los géneros ».¿Te<br />

parece que es verdad ? Recuerda algunas escenas de la pelicula que lo podrian<br />

justificar.<br />

Lee este texto<br />

<strong>La</strong> acogida de la película en Europa o en América <strong>La</strong>tina<br />

<strong>La</strong> acogida ha sido muy buena por el público en festivales de países muy diferentes. Primero<br />

la lanzamos en Alemania, en el Festival de Mannheim, y fue muy increible la acogida, cuando<br />

la copia ni siquiera estaba subtitulada en alemán, sino en inglés... En Cuba fue maravilloso.<br />

<strong>La</strong> gente participó totalmente en el debate sobre la película, en Francia también, aquí fue muy<br />

lindo en el cine de la Pequeña Habana, donde había muchos nicaraguenses entre el público. Es<br />

una película que le llega muy bien a la gente porque aunque muestra una realidad que es muy<br />

dura tiene bastante emoción, una pizca de esperanza y algo de humor, que llegan al corazón<br />

del público. Salen del cine viendo una realidad difícil pero quizás abiertos a un futuro algo<br />

esperanzador<br />

Contesta<br />

1. ¿Cómo fue acogida la película en los diferentes festivales del mundo?<br />

2. Según la directora, ¿cuáles son los motivos que explican esta acogida ?<br />

16


¿Quién es quién en la película?<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

Aquí tienes 8 fotogramas de la película. Obsérvalos y escribe algunas frases sobre cada<br />

uno de los personajes (edad/actividad o profesión/rasgo de carácter que lo caracteriza).<br />

Comparte luego oralmente con tus compañeros de clase y completa tu información.<br />

-<br />

<strong>La</strong> madre de Yuma<br />

<strong>La</strong> <strong>yuma</strong> y <strong>La</strong> cubana<br />

Gabriel, el hermano de la Yuma y Ernesto<br />

Alfonso, el padrastro<br />

Doña Scarlett<br />

El Culebra<br />

Yader<br />

Los Pandilleros<br />

17


<strong>La</strong> Yuma<br />

¿Cómo son ?<br />

En esta caja tienes una lista de adjetivos para describir a los personajes<br />

principales. Léela y pregunta a tu profesor el significado de las palabras que no<br />

conoces.<br />

brusco/a rebelde comprensivo/a simpático/a valiente drogadicto/a fuerte obstinado/a<br />

antipático/a comunicativo/a decidido/a adusto/a responsable truhán determinado/a<br />

guapo/a moreno/a inteligente bravo/a holgazán soñador/a amable moralizador/a manipulador/a<br />

orgulloso/a voluntario/a violento/a brutal tolerante caluroso /a positive/a mujeriego<br />

generoso/a ameno/a ladrón mantenido endeble dominado/a astuto/a agresivo/a<br />

Después selecciona los adjetivos que te parecen más adecuados para cada<br />

personaje y completa la tabla. Compara tu selección con la de tus compañeros y<br />

compartid opiniones.<br />

Virginia<br />

Roa<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

<strong>La</strong> madre<br />

de Yuma<br />

Alfonso,<br />

el<br />

padrastro<br />

Gabriel, el<br />

hermano de<br />

Yuma, El<br />

Culebra<br />

y los<br />

pandilleros<br />

Yader<br />

Ernesto,<br />

el<br />

estudiante<br />

Doña<br />

Scarlett<br />

¿Cómo se relacionan todos estos personajes ?<br />

………………………………………………………………… Se lleva bien con/no se lleva bien con : il<br />

………………………………………………………………… s‟entend bien avec/il ne s‟entend pas bien<br />

………………………………………………………………… avec…<br />

………………………………………………………………… Le cae bien : il le trouve sympa#<br />

………………………………………………………………… Le cae mal : il ne l’aime pas<br />

…………………………………………………………………. Lo odia : il/elle le déteste<br />

…………………………………………………………………. No lo soporta : il/elle ne le supporte pas<br />

………………………………………………………………….. Le gusta : il/elle l’aime bien<br />

………………………………………………….. Tiene celos : il est jaloux<br />

………………………………………………….. Se quieren como tortolitos : ils filent le<br />

parfait amour<br />

Es un buen amigo<br />

18<br />

Le ayuda…..


El mundo de la Yuma<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

Observa estos fotogramas sacados de la película.<br />

1. Descríbelos y a partir de tus observaciones define « el mundo de <strong>La</strong> Yuma ».<br />

Los lugares donde vive<br />

Su entorno familiar<br />

Su entorno social<br />

2.¿Qué adjetivo te parece más adecuado para caracterizarlo ? Justifícate<br />

complejo hóstil rudo crudo espantoso preocupante relajante<br />

19


<strong>La</strong> Yuma y el boxeo<br />

Mire ésta es la muchacha….<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

Polvorita….¿Cómo estás Yader?<br />

Yader Muy bien. Mire ésta es la muchacha de que le<br />

hablé..Yo la entrené pero me la tiene que pulir.<br />

Polvorita. Vamos a ver como responde esta chavala. ¿Cómo<br />

te llamas?<br />

Yuma Yuma.<br />

Polvorita ¿Yuma? Vete a cambiar, calienta con las<br />

muchachas y luego te subo al cuadrilatero.<br />

Yuma ¿Hoy?<br />

Polvorita Si. ¿No dicen que tenes madera? Vamos a probarte.<br />

Yader Está un poquito impresionada pero es una buena<br />

chavala. Tiene voluntad.<br />

Polvorita Así son todas al inicio. Dejámela, vamos a<br />

enseñarle.<br />

Polvorita Más recto…Vamos…Sube la mano….<br />

2<br />

1<br />

1. Lee este diálogo. ¿Dónde<br />

pasa la escena ?<br />

2.¿Cuál es el papel de Yader en<br />

esta escena ?<br />

3.¿Qué consecuencias va a<br />

tener este primer encuentro de<br />

la Yuma con Polvorita ?<br />

1. Lee estas réplicas. En tu opinión, ¿qué representa el boxeo para <strong>La</strong> Yuma ?<br />

Yuma :Mira loco, un día de estos me voy de este barrio<br />

de las cien mil putas<br />

Culebra : Para ya. No ves que vamos a ir a celebrar que le<br />

ganamos a la policía.<br />

Yuma : Pero yo ahorita voy para el gimnasio....<br />

REFLEXIONA : ¿Cuál es el sueño de <strong>La</strong> Yuma ?<br />

Entrenándose con Polvorita<br />

Ernesto : Y vos, por qué peleás, ¿ah?<br />

¿Por qué boxeás?<br />

Yuma : Porque me gusta.<br />

Ernesto : Pues a mí no me gusta.<br />

Yuma : ¿No te gusta el boxeo?<br />

3<br />

20


<strong>La</strong> Yuma<br />

<strong>La</strong> Yuma, Yader, Doña Scarlett y <strong>La</strong> Cubana<br />

Yader ¿Y entonces, Yumita? ¿Qué me contas de nuevo?<br />

Yuma Pues nada... Doña Scarlett me está ayudando, pero fijate que no<br />

sé como voy a hacer la próxima semana con los chavalos.<br />

Yader Mirá creo que te conseguí un pegue.<br />

Yuma ¿De plano?<br />

Scarlett ¿Y dónde?<br />

Yader ¿No vieron el circo que se acaba de instalar en la cancha?....<br />

1.Lee este diálogo y situa la escena en la película.<br />

2.¿Por qué Yader le habla a Yuma del circo ?<br />

¿Qué va a pasar después de esta escena ?<br />

3. ¿Qué representa Yader para <strong>La</strong> Yuma ?<br />

¿Entiendes ahora esta réplica ?<br />

¡Yader ! Sos el broder<br />

(1)más tuani (2) que<br />

tengo loco.<br />

(1) (Fam.Nica) : le pote ; (2)<br />

(fam.Nica) sympa<br />

Lee esta frase<br />

« Unos cuantos creen en la Yuma, Yader el instructor de gimnasio y bailarín<br />

stripper, <strong>La</strong> cubana, su amigo travesti y hasta doña Scarlett, su jefa en la tienda<br />

de ropa usada. »(http://www.laprensa.com.ni/2010/04/07/revista/21094)<br />

REFLEXIONA<br />

En tu opinión, ¿Doña Scarlett y <strong>La</strong> Cubana tienen un papel<br />

similar al de Yader ? Cita algunas escenas de la película<br />

para justificarte.<br />

21


2<br />

3<br />

1<br />

El mundo de Ernesto<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

1.Observa estos tres fotogramas y sitúalos en la narración fílmica. Inventa un<br />

título para cada uno de ellos.<br />

2.¿Cómo podrías caracterizar el « mundo » de Ernesto ?<br />

3. Compáralo ahora con el mundo de la Yuma.<br />

…………………………………..…<br />

……………………………………..<br />

……………………..……<br />

…………………………..<br />

…………………………<br />

…………………………<br />

22


Primer encuentro con Ernesto<br />

<strong>La</strong> mochila<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

Yuma : ¿Oye. Vos sos Ernesto?<br />

Ernesto :Sí, ¿por qué?<br />

Yuma : Es que... Yo soy Yuma.<br />

Ernesto: ¿Ah, sí? ¿Y para qué soy bueno?<br />

Yuma : Es que tengo algo tuyo.<br />

Ernesto: ¿Es una adivinanza?<br />

Erick: Cuidado, Ernesto, te voy a acusar..<br />

Yuma : Qué es la verga de este hijo de la gran puta?<br />

Ernesto : Tranquila. A ver, ¿qué es lo que me tenés?<br />

Yuma : Es que me encontré algo en la calle y te lo vine a dar.<br />

Ernesto : Oye, oye, oye ¿dónde lo encontraste?<br />

Yuma : ¿Ya no te dije que lo encontré en la calle, que pensas que soy tamal? ¿Si no lo querés<br />

no lo agarrés.<br />

Ernesto: No, no hay falla, disculpame... Te invito a una gaseosa.<br />

Yuma : ¡No! Gracias.<br />

Ernesto : No te vayas, dejáme agradecerte, me salvaste la vida, no te imaginás. Mirá, allá hay<br />

un bar, nos sentamos, espantamos a las moscas, nos tomamos una gaseosita como acto de paz.<br />

Yuma : Dale, pues.<br />

Ernesto : Sentémonos aquí, voy por las gaseosas.<br />

1.Entresaca en este diálogo todas<br />

las expresiones de la Yuma que<br />

muestran que está « a la<br />

defensiva ».<br />

2.¿Cómo se puede explicar esta<br />

agresividad?<br />

3.Y Ernesto, ¿cómo se comporta<br />

con ella ?<br />

4.¿Qué piensas de este primer<br />

encuentro ?<br />

23


C<br />

E<br />

1<br />

A<br />

<strong>La</strong> relación con Ernesto<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

1. Todos estos fotogramas se han mezclado. Vuelve a ponerlos en orden cronológico.<br />

1 2 3 4 5 6<br />

2. Lee estos dos fragmentos y asócialos con dos de los fotogramas<br />

Ernesto : ¡Mirá, mejor dejá de<br />

hacerte la inocente! Ya entendí tu<br />

juego y el de tus amigos. ¿Se<br />

divirtieron, verdad? Ahora entiendo<br />

tu fascinación por los golpes. Sólo<br />

así puedes vivir. Pura violencia. ¡A<br />

la gran puta! ¡Fui el pendejo<br />

perfecto<br />

B<br />

D<br />

F<br />

Yuma : ¿Aja? ¿Y qué es lo que me ves? 2<br />

Ernesto: Sos una chavala rara.<br />

Yuma : ¿Qué es lo que querés decir con eso?<br />

Ernesto : Es que nunca he conocido una<br />

chavala como vos, tan...<br />

Yuma : ¿Tan qué...?<br />

Ernesto : ¡Tan arrecha! ¿Por qué estás<br />

siempre a la defensiva? Yo te invito aquí, te<br />

quiero conocer, es todo.<br />

24


<strong>La</strong> Yuma<br />

Este es mi país. Aquí nací, aquí crecí…<br />

Ernesto : ¿Por qué no me contaste que nunca habías venido al<br />

mar?<br />

Yuma : Porque nunca me lo preguntaste.<br />

Ernesto : Oye... vos sí sos secreta. ¿Por qué no me contas nada<br />

de vos?<br />

Yuma : ¿Y vos que andás de curioso? Pero vos no me dices<br />

nada de tu vida. ¿Contame algo?<br />

Ernesto :¿Qué querés que te cuente?<br />

Yuma : No sé. Me imagino que tenés familia…<br />

Ernesto : Sí. Tengo dos hermanas menores. Vivimos con mi<br />

mama. Mi papá vive en Miami y nos manda billetes para los<br />

estudios.<br />

Yuma : Oye tu roco(1) está en Miami, ¡qué de a verga (2)! ¿O<br />

sea que te podés halar (3)?<br />

Ernesto : ¿Y eso qué? A mí me gusta estar aquí.<br />

Yuma : Vos si sos raro. No jodás que no daría yo por tener esa<br />

visa. ¡Para irme a la mierda! ¿Qué es lo bonito que le ves aquí?<br />

Ernesto : Mirá, éste es mi país. Aquí nací, aquí crecí. Mi papa<br />

se haló pero mi mamá se quedó y así nos crió, con ese<br />

sentimiento que pertenecemos a esta tierra.<br />

Yuma : Sólo vos crees en esto.<br />

(1) Roco : padre (Fam. Nica) (2) ; qué de a verga : qué suerte (Vulg.<br />

Nica.) ; halar (Fam.Nica) : ir<br />

Fíjate en la primera parte de este<br />

diálogo entre Ernesto y la Yuma.<br />

1.¿Quién de los dos obtiene más<br />

informaciones sobre el otro ?<br />

2.En ¿qué consiste « el arte » de la<br />

Yuma ?<br />

En la segunda parte :<br />

3.Analiza las diferencias entre<br />

Ernesto y la Yuma respecto a su<br />

relación con su país.<br />

4.¿Qué revela de la situación socioeconómica<br />

de Nicaragua ?<br />

ESCRIBE<br />

Redacta unas líneas sobre la relación entre<br />

la Yuma y Ernesto.<br />

25


Los pandilleros y la ley de la pandilla<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

Bismarck ( a Yader) Te vine a saludar. Ya no se te ve la cara. Desde<br />

que te hiciste un hombre de negocios te hiciste un creído.<br />

Yader Lo que pasa es que uno tiene que buscar su rumbo.<br />

Bismarck Ah sí, pero eso no significa que te vas a hacer un<br />

amargado. Ya no se te ve en la calle, ya no vas a los bacanales (1),<br />

ya no le hablás a la pipol (2)<br />

(1) Fam.Nica : fiestas ; (2) Fam.Nica : potes<br />

3. Lee ahora estos 3 diálogos y el artículo sobre las pandillas.<br />

Yuma (a los pandilleros) : Ustedes son un montón de<br />

comemierdas.<br />

El Culebra : Calmate oíste. Te me estás poniendo pesada,<br />

andate con cuidado<br />

Yuma : ¿Y desde cuándo yo te tengo que dar cuenta de mi vida?<br />

El Culebra : Desde que te hice mi mujer, ¿o es que ya se te olvidó?<br />

Yuma : Mira yo no tengo dueño oiste. Yo hago lo que me da la<br />

regalada gana. Todo el mundo me quiere mandar. En mi casa me<br />

viven jodiendo, ¡y ahora hasta vos me salís con esa mierda, como si<br />

tuvieras derechos sobre mí!<br />

<strong>La</strong> Cubana : Cuidado, te metes en algun enredo vos<br />

chavala<br />

REFLEXIONA<br />

¿Qué puedes decir del funcionamiento de la pandilla de El<br />

Culebra? ¿Cuáles son sus reglas?<br />

Observa este fotograma y lee<br />

este diálogo.<br />

1.¿Cómo se comportan los<br />

Pandilleros con Yader ?<br />

2. ¿Qué es lo que le reprochan ?<br />

Justifícate utilizando Ya no<br />

<strong>La</strong>s pandillas son organizaciones<br />

colectivas que tienen convenciones y<br />

reglas fijas, que pueden incluir rituales de<br />

iniciación, una jerarquía, y códigos que<br />

pueden hacer de la pandilla una fuente<br />

primaria de identidad para sus miembros.<br />

Estos códigos también pueden exigir<br />

patrones de comportamiento<br />

particulares: ropas características,<br />

tatuajes, pintas o graffitis en la zona que<br />

dominan, señales con las manos y un<br />

argot. Y por supuesto, una participación<br />

regular en actividades ilícitas y violentas.<br />

Estas pandillas están muy<br />

frecuentemente -aunque no siempre-<br />

asociadas a un territorio preciso y sus<br />

relaciones con la comunidad de ese<br />

territorio pueden ser tanto amenazantes<br />

como protectoras, pudiendo además<br />

cambiar de un papel al otro muy<br />

fácilmente.<br />

http://www.envio.org.ni/articulo/3697<br />

26


REFLEXIONA<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

EL DESENLACE DE LA PELÍCULA<br />

1.Describe este fotograma.<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………………………………………….<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………………………………………….<br />

2. El circo se llama “Libertad”. Justifícalo. ¿Se te ocurre otro nombre para este circo?<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………………………………………….<br />

3.Lee este fragmento de críitica y coméntalo.<br />

El final abierto de la película hace pensar a muchos de los fans que habrá una segunda parte,<br />

la cual no sé si vaya a suceder, pero que al menos les deja en mente la idea de como sería esa<br />

continuación: <strong>La</strong> Yuma no acaba con el final de la película, y eso la mantiene viva como<br />

personaje. (http://www.penalba.info/blog/2010/06/06/la-<strong>yuma</strong>-2-0)<br />

27


LA MUSICA EN LA PELİCULA<br />

En una película la música es tan<br />

importante como la misma historia.<br />

En el caso de <strong>La</strong> Yuma, la canción<br />

Vida de perro estuvo a cargo del<br />

grupo de música urbana LBC, cuyas<br />

iniciales en inglés significan Banda<br />

de Sangre <strong>La</strong>tina.<br />

http://www.laprensa.com.ni/2010/05/06/revista/23732.<br />

Aquí tienes la letra de la canción<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

NIÑOS CRECIENDO CON PISTOLAS DESDE PEQUEÑOS<br />

VIVIENDO El EN grupo UN AMBIENTE LBC Banda DE de BRONCAS. sangre latina MARAS Y LEÑOS(1)<br />

ACOSTUMBRADOS A VER SANGRE EN LAS CUNETAS ,<br />

LAS PATRULLAS POR EL DIA Y EN LAS NOCHES ESCOPETAS.<br />

VEHICULOS ENTRANDO HOMMIES (2) SOBRE LA JUGADA<br />

POR SI NOS CAE LA JURA(3) TENER LISTA LA SAFADA (4).<br />

SITIOS OSCUROS PA ESCONDERSE SON SEGUROS<br />

PERO TEN CUIDADO SI LOS GUARDIAS TE ATRAPAN VA SER DURO.<br />

FEO ES TENER A ALGUIEN QUE NO PUEDES VER<br />

PERO QUE LE VAMOS A HACER EL BARRIO HAY QUE MANTENER<br />

Y LEVANTARSE DILEMA EL PAN DE CADA DIA<br />

EN EL BARRIO SE NOTA QUE ANTES MENOS DROGA SE CONSUMIA.<br />

PERO ASI ES EL VICIO CRECE Y CRECE<br />

EN LOS PENITENCIARIOS MUCHOS HOMMIES QUE PERECEN<br />

MERECEN ESA VIDA TE PREGUNTO A TI<br />

QUE NO TENES IDEA QUE ES NACER Y CRIARSE AQUÍ.<br />

AQUÍ ES QUE SE VE LA VIDA NO ES COLOR DE ROSA<br />

CASAS DE MADERAS, CALLES ACERAS POLVOSAS<br />

QUE COSA!!! , AQUÍ TAMBIEN MUCHO SE GOZA<br />

CUIDADO AL PASAR ESTO ES ZONA PELIGROSA<br />

NIÑOS EN LAS CALLES JUGANDO CHIVOLAS (5)<br />

EN LA ESQUINA UN HOMIE ESTA TIRANDOSE UN ROLO (6) A SOLAS<br />

PEDIENTE ANDA DESPACITO Y SOBREVIVE<br />

SI SALES CORRIENDO YA LA JURA TE PERSIGUE<br />

ZONAS PELIGROSA EN LA OSCURIDAD<br />

TEN CUIDADO PORQUE AL PASAR PORQUE SINO NO VUELVES MAS<br />

ZONA PELIGROSA EN LA OSCURIDAD<br />

TEN CUIDADO PORQUE AL PASAR PORQUE SINO NO VUELVES MAS<br />

(1) Un churro de marihuana (2) amigo/hermano (3) la policía (4) la pistola (5)<br />

jugando canicas (6) un broder o amigo se está fumando un churro de marihuana<br />

1.Lee esta canción de la película.<br />

2.Busca los elementos que<br />

coinciden con la trama narrativa<br />

de la película (personajes, lugares,<br />

actividades, realidad social,<br />

ambiente..).<br />

3. ¿Te parece interesante haber<br />

elegido este grupo y esta canción<br />

en la Yuma ? Justifica<br />

28


1<br />

3<br />

EL TONO DE LA PELÍCULA<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

1.Situa los diferentes fotogramas en la acción de la película.<br />

2.Compara las situaciones. ¿Cómo definirías el tono de esta película ?<br />

4<br />

3.¿Te parece una buena idea mezclar los tonos para tratar de temas duros ? Lee lo que dice a<br />

este propósito la directora.<br />

4. ¿Conoces algunas películas francesas sobre los mismos temas ? ¿Qué les diferencia de esta<br />

película ?<br />

« Aunque muestra una realidad que es muy dura tiene bastante emoción, una pizca<br />

de esperanza y algo de humor, que llegan al corazón del público. Salen del cine<br />

viendo una realidad difícil pero quizás abiertos a un futuro algo esperanzador”.<br />

Florence Jaugey<br />

2<br />

29


COMPRENSIÓN ORAL<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

Entrevista a la directora, Florence Jaugey<br />

Conéctate en el sitio http://www.youtube.com/watch?v=cq_tqywyuYA y escucha varias<br />

veces lo que explica Florence Jaugey en su entrevista.<br />

I. Fragmento 1 (0-1.30)<br />

1. Comprensión global<br />

En este fragmento, la directora habla de……………………..………………………………..<br />

………………………………………………………………………………………………….<br />

…………………………………………………………………………………………….……<br />

2. Comprensión más precisa- Selecciona la respuesta correcta y escribe lo que has<br />

entendido<br />

1.Florence Jaugey empezó a escribir el guión en 1978 1998<br />

2.Ya se habían hecho muchas películas sobre boxeadoras Sí No<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

3.El boxeo es el tema fundamental de la película Sí No<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

4.<strong>La</strong> idea de la pelicula surgió de un libro que había leído la directora Sí No<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

30


Fragmento 2 (1.35-3.56)<br />

1. Comprensión global<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

En este fragmento, la directora habla de……………………..………………………………..<br />

………………………………………………………………………………………………….<br />

…………………………………………………………………………………………….……<br />

…………………………………………………………………………………………………..<br />

2. Comprensión más precisa- Selecciona la respuesta correcta y escribe lo que has<br />

entendido<br />

1. En Nicaragua hay una producción cinematográfica importante Sí No<br />

………………………………………………………………………………………………..<br />

2.Nicaragua tiene un problema de identidad dentro y fuera del país Sí No<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………………………………………….<br />

3.En Nicaragua va a ser muy fácil rentabilizar la película Sí No<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………..<br />

4.Actualmente la directora viaja de festivales en festivales Sí No<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

5.En Nicaragua hay una verdadera voluntad política para desarrollar el cine nacional Sí No<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

III. Fragmento 3 3.58-fin<br />

Completa las frases<br />

Es una película que le …………. al público con mucha facilidad. …………una realidad que<br />

es…………. pero como hay un poquito, …………., emoción y una pizca de……….y algo<br />

de……….., yo creo que le llega al…………a la gente y sale del cine ………..una realidad<br />

difícil pero …………….. abierta hacia un…………..un poquitito esperanzador. Lo que hace<br />

que la película realmente le llega a la gente.<br />

Para terminar haz la sintesis oral de todo lo que has escuchado.<br />

En este vídeo, Florence Jaugey primero habla de….<br />

Primero………………..<br />

Después……………….<br />

Luego…………………..<br />

A continuación…………<br />

Para terminar……………<br />

31


COMPRENSIÓN ESCRITA<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

1.Lee atentamente esta crítica de <strong>La</strong> <strong>yuma</strong> (Publicada por Francisco Ruiz Udiel. Nicaragua.<br />

25 de mayo de 2010 http://fabricioestrada.blogspot.com/2010/05/la-<strong>yuma</strong>-pelicula-nicaraguense.html)<br />

/…/<strong>La</strong> Yuma, interpretada por Alma Blanco, es una muchacha de los barrios marginales de<br />

Managua que intenta salir de la pobreza y la violencia que le rodea. No son tan agresivos los<br />

golpes que tiene que dar en el cuadrilátero, sino en la propia vida, llena de tragedia y<br />

desesperanza, sobre todo en el ambiente hostil en que vive y en un país incapaz de adecentar<br />

el futuro de la juventud.<br />

El filme fue rodado en algunos escenarios conocidos de Managua, tales como la Universidad<br />

Centroamericana (UCA), los bares de la rotonda Bello Horizonte y el mítico bar nocturno<br />

“Art Café”, ubicado frente al parque “<strong>La</strong>s Palmas”. Respecto del elenco, éste favorece a la<br />

película pues cuenta con la actuación de Salvador Espinoza, quien interpreta a Alfredo, un<br />

holgazán y “mantenido” que caracteriza la violencia masculina y el abuso de poder en la<br />

familia.<br />

/… / Respecto de los diálogos, éstos son verosímiles por el contexto en que se desarrolla la<br />

ficción. Pero hay otros donde faltó profundidad de contenido. Específicamente en una<br />

conversación entre <strong>La</strong> Yuma y Ernesto, su novio, cuando hablan acerca de la esperanza de<br />

seguir viviendo en este país.<br />

Quizá esa carencia de puntualizar acerca del porvenir social de Nicaragua se justifica tomando<br />

en cuenta las vidas particulares de cada uno. <strong>La</strong> Yuma es de pocas palabras y prefiere hablar<br />

con golpes. Es “arrecha” (valiente y decidida) pero no tonta. Es adusta en apariencia, pero<br />

soñadora. En el cuadrilátero le llaman “<strong>La</strong> indomable”. Ernesto es un estudiante de la carrera<br />

de Comunicación Social, de la UCA, que hace su pasantía en EL NUEVO DIARIO, pero vive<br />

enclaustrado en su propia burbuja. Es un personaje, además, endeble de carácter y sin miedo a<br />

decirlo, de actuación.<br />

Sin embargo, la actuación de <strong>La</strong> Yuma es poderosa, creíble y contundente. Un personaje con<br />

carácter del cual uno logra identificarse, clave fundamental en el cine para sentir la historia y<br />

vivirla. <strong>La</strong> Yuma es quien pone las reglas y “hace lo que quiere”, dice otro personaje cuando<br />

se refiere a ella. Rebelde, pero no caótica. Quizá se trata de una imagen más alentadora de lo<br />

que se cree de los jóvenes. Una demostración, además, de que la pobreza no es excusa para<br />

vivir en el abismo y de que la voluntad puede llegar a ser protagonista.<br />

El personaje lleva el hilo conductor en un relato de ficción lleno de humor negro y que logra<br />

mantener un buen ritmo en la película. Pero lo que hace diferenciarse a esta película de otras<br />

es que puede hacerle creer al espectador que se trata de una historia de amor y de un guión<br />

predecible, hasta que súbitamente adquiere un giro dramático que cambia el destino del<br />

personaje hacia un encuentro más intenso con la vida, irónicamente haciendo su función de<br />

boxeo en un circo de barrio llamado “<strong>La</strong> Libertad”.<br />

Quizá la directora nos quiere decir que es posible tener una vía de respiro en medio del circo<br />

político que vemos diariamente y en medio de la cotidianeidad surrealista a la que nos<br />

enfrentamos Hay que seguir luchando, pareciera decirnos el personaje principal, una mujer<br />

llena de coraje y determinación que busca ganarle a la vida por nocaut. Bravo Yuma. Bravo,<br />

Florence, por esta batalla.<br />

32


<strong>La</strong> Yuma<br />

1.Entresaca en este texto todos los elementos que se dan sobre :<br />

1. Los personajes de la película (<strong>La</strong> Yuma, Ernesto, Alfredo…)<br />

2. Los escenarios (lieux de tournage)<br />

3. <strong>La</strong> actuación (le jeu) de los diferentes personajes<br />

4. El ritmo de la película<br />

2.¿Cuáles son los elementos positivos y menos logrados (moins réussis) que destaca el<br />

periodista en esta crítica ?<br />

Lo positivo Lo negativo<br />

3.Para él ¿Qué es importante para que un espectador pueda vivir y sentir la historia en<br />

una película ? ¿Compartes su opinión ?<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

4.Según el periodista ¿Qué diferencia existe entre esta película y otras ?<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

5. Dirías que esta crítica de cine es globalmente :<br />

6. Justifica<br />

Negativa Positiva Matizada (nuancée)<br />

Me parece que………………………………………………………………………….………<br />

…………………………………………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………………………………………….<br />

Fíjate en la lengua<br />

Respecto del elenco…<br />

Respecto de los diálogos….<br />

Pour changer de sujet, parler d‟autre chose<br />

Con respecto a….<br />

Respecto a….<br />

Respecto de…..<br />

33


<strong>La</strong>s intenciones de la directora<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

Quiso contar :<br />

1. <strong>La</strong> historia de una joven boxeadora<br />

2. Una historia de amor imposible entre dos jóvenes muy diferentes<br />

3. Anécdotas de las barriadas de Managua<br />

Quiso mostrar :<br />

4. <strong>La</strong>s dificultades de los jóvenes en Nicaragua<br />

5.El funcionamiento de las pandillas<br />

6.Una chica que lucha por su independencia<br />

7.El combate universal de luchar para conseguir su meta<br />

Quiso sensibilizar a :<br />

8.<strong>La</strong> pobreza y los problemas sociales en Nicaragua<br />

9.Los problemas específicos de las chicas en los barrios pobres de Managua<br />

10.<strong>La</strong>s dificultades para escaparse de la realidad social que le ha tocado vivir a uno.<br />

11.<strong>La</strong> importancia del deporte para salir adelante<br />

Quiso dar :<br />

12.Un ejemplo de chica que sale adelante gracias a su determinación y voluntad.<br />

13.Una imagen a la vez cómica y dramática de Nicaragua<br />

14. <strong>La</strong> palabra a los jóvenes nicaragüenses<br />

Quiso trasmitir<br />

15.Valores positivos<br />

16.Un mensaje esperanzador<br />

Quiso hacer :<br />

17.Una película sobre su país de adopción, el Nicaragua<br />

18.Una película que refleja la realidad social de su país<br />

19.Una película emocionante y humorística<br />

20.Una película que pueda cambiar “algo” en la sociedad nicaragüense<br />

1. Comparte con tus compañeros de clase y organizad un debate .<br />

2. ¿ Te parece lograda la película ?<br />

Florence Jaugey y Alma<br />

Blanco durante el rodaje<br />

1. Lee todas las propuestas relativas a las intenciones de la directora y selecciona las<br />

tres que te parecen corresponder más al proyecto cinematográfico y humano de<br />

Florence Jaugey<br />

34


<strong>La</strong> Yuma<br />

TAREA 1 : ESCRIBO MI CRÍTICA DE CINE<br />

1.Para escribir tu crítica, primero haz la lista de lo que te ha gustado o no en la película<br />

(personajes, situaciones, escenas, tono, actuación, guión, música, desenlace…).<br />

Me ha gustado No me ha gustado<br />

2.Lee los fragmentos de las críticas que se han escrito sobre la película e identifica las<br />

que te parecen positivas y las que te parecen negativas.<br />

<strong>La</strong>s situaciones en que se ven envueltos los personajes y los lugares de la<br />

desvencijada Managua, más que un guión cinematográfico, parecen<br />

extraídos de una escena cotidiana, donde no hay lugar al dramatismo ni a<br />

la compasión pero sí mucho humor, ironía o burla de la gente al asumir su<br />

realidad.<br />

http://www.radiobiobio.cl/<br />

En la actuación, Alma Blanco y Rigoberto Mayorga son los que<br />

mueven la película, y Salvador Espinoza llega a ser odiable realmente<br />

(su personaje, no él). <strong>La</strong> gran mayoría de los personajes se ven<br />

naturales, a excepción de Ernesto (Gabriel Benavides) que creo le<br />

falto más carisma o comunicación con la cámara.<br />

El guión está estructurado de forma que no plantea una<br />

transformación en ninguno de los personajes; es en ese sentido<br />

un desastre narrativo, no es más que una recopilación de<br />

escenas, no hay unidad ni un conflicto claro y consistente que<br />

obligue o permita a los personajes desarrollarse y<br />

transformarse.<br />

http://carmadarkid.blogspot.com/2010/05/dilucidando-la-<strong>yuma</strong>.html<br />

El uso de cámara es monótono, aburrido y de tomas muy<br />

largas. Puede ser que hayan usado este estilo de cámara para<br />

tratar (infructuosamente) de lograr cierto realismo. Pero al<br />

final este estilo se vuelve pesado, lento e inconsistente; es<br />

similar al uso de cámara empleado en las series de televisión<br />

de Nicaragua.<br />

http://carmadarkid.blogspot.com/2010/05/dilucidando-la-<strong>yuma</strong>.html<br />

“<strong>La</strong> Yuma” tendrá éxito comercial, además del lugar que se ha ganado en<br />

la historia de nuestro incipiente cine/../<strong>La</strong> película está diseñada para<br />

complacer y reconfortar.<br />

Ahora, recordando todo<br />

lo que has estudiado antes<br />

sobre la película, escribe<br />

tu propia crítica de <strong>La</strong><br />

Yuma.<br />

35


<strong>La</strong> Yuma<br />

TAREA 2 : LA YUMA LE ESCRIBE UNA CARTA A SU AMIGO TRAVESTI, LA<br />

CUBANA<br />

<strong>La</strong> Yuma y sus hermanos, Rommel y Marjurie se han ido del barrio<br />

con el circo Libertad para llevar otra vida….pero <strong>La</strong> Yuma no olvida<br />

a sus antiguos amigos y le escribe una carta a <strong>La</strong> Cubana.<br />

Imagina lo que le cuenta…. Ayúdate con los fotogramas.<br />

Hola amigo,<br />

¿Cómo te va ? Pues nosotros…………………….…..<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………………<br />

………………………………………………………..…..<br />

Un abrazo grande de<br />

<strong>La</strong> Yuma<br />

36


<strong>La</strong> Yuma<br />

REFLEXIONA Temas de debate en clase<br />

¿El deporte, ascensor social ?<br />

<strong>La</strong> importancia del deporte<br />

Por Héctor Daniel Volpi<br />

24 Marzo 2009<br />

El deporte en el mundo no es un tema menor./…/ Sin dudas el deporte le cambia la vida a un<br />

niño que está en situación de calle y lo hace útil viviendo en sociedad, lo aleja de los malos<br />

vicios como las drogas y la delincuencia; existen preciosos ejemplos en nuestro país de niños<br />

que fueron sacados de la mala vida callejera y hoy son atletas llevando una vida digna gracias<br />

al deporte. Además de lo concerniente a la salud y a los valores, el deporte en el Uruguay<br />

constituye uno de los ascensores sociales, semejante a la Universidad de la República y la<br />

carrera Militar. A vía de ejemplo, el fútbol es un ascensor social donde chiquilines de familia<br />

muy humilde, pertenecientes a barrios marginados, comienzan a practicarlo desde niños,<br />

pasan por divisiones inferiores hasta llegar a primera y llegan a ser contratados por clubes<br />

europeos….<br />

http://www.lacalle.com.uy/blog/?p=183<br />

« Un país sin cine es un país sin rostro »<br />

<strong>La</strong> Prensa, el diario de los nicaraguenses - 2002<br />

¿De verdad os parece que actualmente un país sin cine es un país invisible ?<br />

¿Proyectos para salir adelante ?<br />

Conéctate en el sitio<br />

http://efe.ikuna.com/56_videos/721780_el-teatro-una-esperanza-contra-la-violencia-machistaen-barrios-pobres-de-argentina.html<br />

Lee la noticia sobre un proyecto teatral argentino : El teatro, una esperanza contra la<br />

violencia machista en barrios pobres de Argentina<br />

¿Existe en tu opinion alguna relación con el tema de la Yuma ? ¿Se te ocurren otros<br />

proyectos que podrían ayudar a los jóvenes, chicos y chicas, a salir al exterior y mejorar<br />

su situación social ?<br />

37


<strong>La</strong> Yuma<br />

Para saber más…. sobre el fenómeno de las Maras<br />

<strong>La</strong>s Maras, las pandillas que atrapan a una juventud sin esperanza<br />

Par Cristina L’Homme | Journaliste | 06/05/2010 | 07H45 http://www.rue89.com/alma-latina<br />

<strong>La</strong> vida loca<br />

En Francia, el público descubrió a las Maras cuando salió al aire el documental « <strong>La</strong> vida loca » del Fotoreportero<br />

y director de documental franco-español Christian Poveda asesinado el 2 de septiembre del 2009, al<br />

estar presentando su documental sobre la Mara 18, un gang muy violento de El Salvador. Los gangs<br />

centroamericanos - o Maras - son formados de jóvenes muchachos que hoy en día están organizados<br />

internacionalmente. ¿Qué sabemos de su historia ? ¿De su creación ? De sus ritos de iniciación ? ¿De la reacción<br />

de los Estados frente a la amenaza que representan ?<br />

Fernando Villamizar nos habla de ellos aquí.<br />

Abogado colombiano y profesor de derecho, vivió muchos años en América Central : pasó cinco años en<br />

Guatemala y fue a El Salvador, Honduras y Nicaragua durante las elecciones que tuvieron lugar entre 2006 y<br />

2007. Su trabajo de investigación y su análisis sobre las Maras nos pueden ayudar a comprender mejor el<br />

fenómeno, sus orígenes y su porvenir. Fernando Villamizar trabajó en la Universidad de Istmo en Ciudad<br />

Guatemala donde participaba a un programa de asistencia social y jurídica a los Mareros desde el 2007./../<br />

Origen de las Maras<br />

« Todo comenzó en los años 1960-1970 con mucha énfasis en la segunda mitad de los 70 cuando se intensifican<br />

los conflictos armados en Centroamérica. Grandes masas, sobre todo de hombres, se desplazan a los Estados<br />

Unidos, la mayoría de ellos a California. Es difícil la contratación, porque la mayoría no habla inglés en ese<br />

entonces. Y Cuando trabajaban algo, las pandillas negras, puertorriqueñas, mejicanas que ya estaban mas<br />

consolidadas, los asaltaban. Eso empieza a generar mecanismos de defensa : para proteger sus salarios, los que<br />

trabajaban, se agruparon. Marchaban juntos, y empezaron a tomar los mismos mecanismos que las pandillas<br />

negras y puertorriqueñas, que eran las más cercanas culturalmente. Así nacen las Maras en Los Ángeles. »<br />

<strong>La</strong>s Maras americanas<br />

« Muy rápidamente, los Mareros que en esa época son más bien defensivos que ofensivos, prefieren robar que ir<br />

a trabajar : uno de ellos me contaba que si el ganaba 5 dólares en un día, si se robaba un estéreo de un valor de<br />

400 dólares lo podía vender en 50 dólares. Y en solo 20 minutos ganaba lo que le habrían dado en 10 días de<br />

trabajo. Así comienzan a meterse en delincuencia, drogas, guerras de pandillas…Cada Mara se consolida en su<br />

barrio de los Ángeles : en la calle 13, la “Mara Salvatrucha 13” (MS-13), en la calle 18, la “Mara 18”. Esas dos<br />

Maras se odian y están continuamente en guerra. »<br />

Los Mareros vuelven a sus países de origen<br />

« En los años 90, los Mareros que tienen antecedentes penales son expulsados de los Estados Unidos. Y cuando<br />

llegan a Nicaragua, El Salvador, Guatemala o Honduras, no saben como reinsertarse en su sociedad de origen. Y<br />

allí hay un proceso paralelo que los va a favorecer : es que esos países pobres, pequeños y con poca capacidad<br />

institucional. Además, Guatemala y en El Salvador entran en un proceso de democratización y comienzan los<br />

procesos de paz, y con éstos los mecanismos de seguridad del Estado que habrían podido contenerlos, se<br />

desmontan. Así es que las Maras se incrementan muy rápidamente, además con un alcance ya no local sino<br />

multinacional. Su red se extiende en toda América Central con impacto muy fuerte en los Estados Unidos. Si por<br />

ejemplo, un Marero esta siendo perseguido en Honduras, su Mara lo manda a El Salvador para protegerlo.<br />

<strong>La</strong>s Maras diversifican sus actividades. <strong>La</strong> básica, es la extorsión de todo lo que da dinero, como el secuestro de<br />

conductores de autobuses (en Guatemala, hubo 20 muertos en un mes y medio a principios de 2010 porque no<br />

habían pagado la extorsión), droga, robo de autos, llevar gente que quieran pasar la frontera de los Estados-<br />

Unidos)… los grandes coyotes son Mareros porque se conocen la ruta, llevan a peruanos, colombianos,<br />

bolivianos, ecuatorianos y centroamericanos para atravesar la frontera. Además, ellos manejan zonas enteras así<br />

es que interesan a los grandes narcotraficantes, que los utilizan como mano de obra para proteger sitios de<br />

transito a la droga. »<br />

Sigue en http://www.rue89.com/alma-latina<br />

¡ Conéctate !<br />

38


<strong>La</strong> Yuma<br />

Para saber más…. sobre las migraciones en Nicaragua<br />

<strong>La</strong> migración en Nicaragua<br />

http://www.radiolaprimerisima.com/noticias/1512 (2 abril 2006)<br />

Por Luca Martinelli, del Centro de Investigaciones Económicas y Políticas de Acción Comunitaria,<br />

CIEPAC: <strong>La</strong>s políticas neoliberales traen consigo un crecimiento importante de la migración. ¿<strong>La</strong><br />

economía de Nicaragua depende de las remesas? ¿En qué medida? ¿Cuál es el patrón del migrante<br />

medio? ¿De donde viene y para dónde va?<br />

MLV: <strong>La</strong> migración en Nicaragua tiene dos destinos fundamentales: Estados Unidos y Costa Rica. <strong>La</strong> que va<br />

hacia Costa Rica es la más numerosa. Hacia Costa Rica van fundamentalmente hombres y mujeres de zonas<br />

rurales, con menos estudios. Viajan también los más "audaces", lo que significa una sangría para el país. Estos<br />

migrantes, se ocupan en Costa Rica en todo tipo de trabajos en el campo y en las ciudades costarricenses. Se<br />

calculan unos 800 mil nicaragüenses en Costa Rica, parte de ellos entran y salen según los tiempos de las<br />

cosechas. Esa masa de nicas sostiene la economía agroexportadora costarricense: azúcar, banano, café. Trabajan<br />

también masivamente en la construcción y en servicios: vigilantes, empleadas domésticas.<br />

A su vez, esa masa de nicas sostiene a sus familias, con lo que envían mensualmente: las remesas. El promedio<br />

mensual que envía un emigrante en Costa Rica a Nicaragua es de sólo 50 dólares, a veces menos, pero suficiente<br />

para garantizar la sobrevivencia esencial de la familia que se quedó en Nicaragua. Los migrantes que van a<br />

Estados Unidos tienen mejor preparación o ya tenían familia allá desde los años 80 (los años de la emigración<br />

"política"). <strong>La</strong>s remesas mensuales de un emigrante en Estados Unidos duplican o triplican las de los<br />

costarricenses. <strong>La</strong> economía nicaragüense se sostiene -o mejor, se equilibra o se estabiliza- con las remesas de<br />

los migrantes. Se calculan en 800 millones de dólares anuales. Superan los ingresos por la cooperación<br />

internacional y las importaciones. Este fenómeno no es exclusivo de Nicaragua. Desde México a Nicaragua, la<br />

historia se repite en toda Centroamérica. <strong>La</strong> realidad es que los programas de ajuste no "funcionan", sino que han<br />

provocado el fenómeno migración-remesas y es ese fenómeno el que hace funcionar la economía: le quita<br />

presión al país porque muchos se van y entra un flujo importantísimo de divisas, lo que significa un gran negocio<br />

para el sector financiero del país. Como no se puede cambiar el país, una gran mayoría de gente opta por cambiar<br />

de país.<br />

CIEPAC: ¿Cuáles son los cambios sociales y culturales que los tres tipos de migración (campo-ciudad,<br />

rural-EEUU, rural-Costa Rica) causan en el medio rural? ¿Cómo afectan las remesas el patrimonio<br />

cultural de los pueblos del campo?<br />

MLV: <strong>La</strong>s remesas familiares, vengan de Estados Unidos o de Costa Rica, alteran patrones culturales de las<br />

comunidades rurales. Se observa, por ejemplo, la pérdida de lo que podemos llamar "cultura del trabajo". <strong>La</strong><br />

gente vive "atenida" a lo que les llega de fuera, eso los hace desconfiar de su propia capacidad para salir<br />

adelante. Y eso profundiza sentimientos y actitudes de dependencia. <strong>La</strong>s remesas que vienen de Estados Unidos<br />

fomentan una admiración acrítica por el país del Norte.<br />

En ambos casos, la migración produce fracturas familiares. Y nuevas organizaciones y vínculos familiares. <strong>La</strong>s<br />

comunidades rurales pierden a sus jóvenes, lo que las estanca en el pasado. Es notable en muchas comunidades<br />

rurales el papel preponderante que asumen las abuelas, porque las mujeres madres jóvenes están emigrando cada<br />

vez en mayor número. Niños y niñas en manos de abuelas serán criados de forma distinta a si los criaran sus<br />

madres. Hay valores muy positivos derivados de la migración a Costa Rica: los migrantes aprenden cómo es una<br />

sociedad más institucionalizada, más organizada, un tejido social más estructurado. El modelo costarricense, a<br />

pesar de que el neoliberalismo lo está erosionando, es uno de los más desarrollados, en beneficios sociales<br />

(salud, educación, seguridad social) del continente. Experimentar durante años cómo funciona una sociedad más<br />

justa enseña mucho a los migrantes nicaragüenses en Costa Rica. También aprenden la necesidad de que valores<br />

de tolerancia y respeto se fomenten entre ambos países.<br />

En el caso de la migración campo-ciudad, lo que más podemos apreciar es el paso de una pobreza austera con<br />

cierta dignidad en el campo a una pobreza sin dignidad, rayana en la mendicidad, en los cinturones de miseria de<br />

la ciudad. Todos estos son procesos que, de una manera o de otra, vivieron todos los países de Europa en algún<br />

momento de su historia. El problema en Centroamérica es lo masivo e indetenible del fenómeno y lo difícil que<br />

nos resulta imaginar que podrá ser reversible relativamente pronto por la apertura de nuevas y buenas<br />

oportunidades de desarrollo en nuestros países.<br />

39


<strong>La</strong> Yuma<br />

Y para ver imágenes del rodaje de la peli…<br />

http://www.facebook.com/video/video.php?v=132561056760021&comments&ref=mf<br />

<br />

Pour commenter, réagir, compléter ce<br />

dossier :<br />

cinelangues@noos.fr<br />

Odile Cleren-Montaufray est agrégée d‟espagnol et professeur-relais de la Délégation<br />

Académique et Culturelle de l’Académie de Paris. Co-fondatrice de <strong>Cinélangues</strong>, elle dirige<br />

par ailleurs la collection espagnol collège A mí me encanta (Hachette Education).<br />

40

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