N° 489 - Paroisse catholique de Viroflay

54 e année - mensuel - 2,50 E
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Journal de la paroisse catholique de Viroflay - N° 489 - juin 2012
Être en harmonie
Chanter ce n’est pas simplement dire une
suite de paroles, c’est les dire comme une
suite harmonique.
On peut dire ensemble une prière : c’est déjà
une façon de partager la même foi, mais si on
chante la même prière, l’harmonie est plus
grande, non seulement au plan musical, mais
aussi au plan de la communion entre les personnes.
C’est pourquoi saint Augustin disait
que « chanter c’est prier deux fois ».
Jésus disait : « Toi, quand tu veux prier, entre
dans ta chambre, ferme la porte, et prie ton
Père qui est là dans le secret » (Mt 6, 6). Il a
dit : « Ton Père » ; chacun de nous peut donc
dire : « Mon Père ». Mais quand ses disciples lui
demandent de leur apprendre à prier, il leur dit :
« Quand vous priez, dites : Notre Père… » (Mt
6, 9). Dire : « Notre Père », c’est se souvenir
qu’il est le Père de tous, et qu’on ne peut pas
vraiment être son fils sans être en communion
avec tous ceux qu’il aime comme ses enfants.
Lorsqu’on dit ensemble le Notre Père, cette
communion est plus manifeste, et si on le
chante ensemble, l’harmonie entre les personnes
est plus sensible. On peut dire que
chanter, c’est une façon de communier.
Participer à l’eucharistie est la meilleure
façon de faire la rencontre du Christ et
d’être en communion avec lui. C’est aussi,
pour les croyants, la meilleure façon d’être
en communion les uns avec les autres.
La « communion des saints », c’est l’unité
de tous ceux qui sont en communion avec
le Christ, ce qui signifie que l’eucharistie, en
nous unissant au Christ, nous fait également
communier les uns aux autres.
Ainsi, dans l’eucharistie, les prières chantées
d’une même voix sont un symbole de
cette unité.
J.-C. Pompanon, curé de Viroflay.
édito Chanter,
NDC
c'est prier deux fois
p. 4-8
3
7
sommaire
Focus :
La chorale des jeunes
de Viroflay
Dossier :
Chanter, une démarche
musicale, artistique et
spirituelle
9
10
evènement
La messe à la télévision
en direct de Viroflay
Découvrir...
Des chrétiens
combattent la torture

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Le 10 avril dernier, dans la lumière de Pâques,
René Tardy, dit Naton, est retourné au Père,
au début de sa 90 e année, quittant sa maison
de Bretagne, à Plougrescant, où il s’était
retiré en 1998 à 75 ans.
S’il n’était plus connu à Viroflay que des plus
anciens, il avait, dans les années 1950-1960,
joué un rôle important dans la vie paroissiale,
avant d’assumer d’importantes responsabilités
dans l’Eglise en France et au niveau
international.
Le journal Notre-Dame du Chêne lui rendra
hommage dans un prochain numéro.
Messes dominicales
Samedi : 18h Notre-Dame du Chêne
Dimanche : 9h Saint-Eustache
10h30 Notre-Dame du Chêne
Messes de semaine
Lundi : 9h Notre-Dame du Chêne
Mardi : 19h Mamré
Mercredi : 12h15 Saint-Eustache
Jeudi : 9h Notre-Dame du Chêne
Vendredi : 9h Notre-Dame du Chêne
Le 1 er vendredi du mois à 9h, messe avec adoration
du Saint-Sacrement jusqu'à 10h
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Du mardi au samedi de 8h45 à 12h
Permanences du père Pompanon :
à Notre-Dame du Chêne,
le vendredi de 17h30 à 20h.
Permanences du père Motte :
à Notre-Dame du Chêne,
le mercredi et le vendredi de 9h45 à 12h.
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La chorale des jeunes a Viroflay
« Venez comme vous êtes ! »
La chorale des jeunes,
c’est des adolescents
de 14 à 56 ans (si, si !)
qui se réunissent une
fois par semaine pour
chanter et jouer
de la musique.
Ce tte musique est dite
« religieuse » et beaucoup,
et peut-être toi
aussi, qui est en train de me lire,
lui tourne le dos. Et pourtant, on
chante, on rit, on est heureux
d’être là, à la messe ! T’as envie de
te détendre, d’oublier les cours ?
De rencontrer de nouvelles personnes
et de vivre une aventure ?
Alors laisse-moi te faire découvrir
ce qui me donne envie de t’écrire
aujourd’hui.
Moi, avant de faire partie de la
chorale des jeunes, la messe, je
trouvais ça un peu barbant. Mais
si l’église devient un lieu où l’on
peut s’exprimer et faire ce que
l’on aime, elle devient soudain plus
attirante et l’on s’y rend avec le
sourire aux lèvres. La chorale a justement
pour but de rendre vivante
les messes, de faire de ces cérémonies
des moments de fête partagée
grâce à la musique et aux chants :
regarde de l’autre côté de l’atlantique
comment la communauté
noire a inventé le negro-spiritual
et le gospel et comment on swingue
de nos jours chaque dimanche
dans les églises de Harlem !
Mais la chorale a besoin de se
renouveler. Tu veux entendre la
chorale plus souvent ? Alors soutiens-là
! Il n’y a pas de conditions
pour y participer, à part amener
ta bonne humeur et ta personnalité.
Je reprendrais le slogan
d’une célèbre marque de restaurant
rapide : « Venez comme vous
êtes ! »
Pas besoin de pratiquer, d’avoir la
foi d’un saint. Simplement aimer
chanter (et pas forcément avoir
une voix en or !) ou jouer d’un instrument.
Toute l’équipe souhaite
animer plus de messes et créer
une chorale encore plus vivante,
avec plusieurs voix pour embellir
les chants.
Transmettre notre joie, dynamiser
les cérémonies, partager de bons
moments, c’est le but de la chorale.
Et si tu te sens éloigné de l’église,
peut-être cette expérience te permettra
de redécouvrir ta foi, dans
la joie et la bonne humeur !
Cher lecteur, si tu as pris un peu de
ton temps pour me lire jusqu’ici,
je te remercie. Je termine en te
rappelant simplement que la chorale
a un rôle dans notre paroisse,
celui de donner l’envie aux jeunes
et aux moins jeunes de participer
aux messes et de s’y sentir bien.
Alors si toi aussi tu veux voir plus
d’enthousiasme dans nos célébrations,
si tu veux être acteur et pas
simplement spectateur, si tu veux
partager notre joie lorsque les
gens nous disent « merci », nous
t’attendons pour les répétitions
chaque mercredi soir à 20h à la
crypte de Notre Dame du Chêne !
Alice Delorme
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4
Dossier
Chanter,
Dès la découverte de sa relation
avec Dieu, le peuple
hébreu a exprimé sa joie,
son amour, sa reconnaissance, son
désespoir, sa supplication et même
sa colère. La Bible nous décrit
David saisissant sa harpe pour
chanter à Dieu son repentir ou sa
louange. Les Psaumes formaient le
recueil des chants religieux d’Israël
pour le culte. On peut penser sans
se tromper que le Christ a prié à la
synagogue avec les Psaumes.
Les chrétiens ont hérité de cet
extraordinaire recueil de Psaumes
et se sont peu à peu approprié ces
textes. D’abord avec le support du
chant grégorien poussé à sa perfection
par les moines. Ensuite, au
fur et à mesure de l’évolution de
la polyphonie, grâce aux œuvres
musicales des plus grands compositeurs.
Qui ne connaît pas les
cantates de Bach, la Messe du
Couronnement de Mozart, l’Ave
c'est prier
deux fois
Qui d’entre nous n’a pas eu envie de s’arrêter
pour louer Dieu devant un panorama à perte de vue
ou un coucher de soleil sur l’horizon de la mer ?
Quel père n’a pas eu envie de remercier en silence
devant le berceau de son enfant endormi ?
Quelle nécessité de rajouter des paroles
et des notes de musique et de chanter « Mon Dieu,
Tu es grand, Tu es beau »
Maria de Schubert ou le Pie Jesu
du Requiem de Fauré ? En quelques
titres, nous venons de parcourir
cinq siècles de musique sacrée. Le
peuple chrétien a toujours eu le
culte de la beauté qui est un che-
min vers Dieu. Les
cathédrales en
témoignent sur le
plan de l’architecture
; les répertoires
grégorien
et polyphonique
en témoignent
sur le plan de la musique.
Cette musique était essentiellement
chantée par des ensembles
expérimentés et la plupart du
temps en latin, langue de la liturgie.
Parallèlement on a vu fleurir
des hymnes ou cantiques qui ont
permis à la foi populaire de s’exprimer
dès le début du XVI e siècle,
tels les cantiques de Noël, Minuit,
chrétiens, Il est né le divin enfant…
NDC
Cette musique
était essentiellement
chantée
par des ensembles
expérimentés
Ces cantiques furent très vite
adoptés comme « outils pour
l'évangélisation » pour leur simplicité
et leur authenticité. Le XIX e
siècle a vu la naissance d'une multitude
de chants qui étaient inter-
prétés à la sortie
de la messe dominicale,
lors des
pèlerinages…
Aujourd’hui
On entend parfois
dire que le
répertoire, la qualité de la musique
liturgique a souffert des décisions
du concile Vatican II. Mais qu’a
demandé le Concile ?
Vatican II a voulu placer le chant et
la musique liturgiques au cœur de
l’assemblée des fidèles pour le service
de l’assemblée elle-même et
celui des actions rituelles (messe,
baptême, procession, temps
d’adoration, acclamations…).

Chant et musique liturgiques sont
au service de l’action liturgique et
de la communauté qui célèbre.
Par exemple, le Kyrie est un
chant par lequel l’assemblée des
fidèles acclame le Seigneur et
implore sa miséricorde ; ce n’est
pas la démarche d’un Alléluia. De
même, un chant
convient pour la
communion s’il
dit la présence
du Christ : « Pain
rompu pour unir
les hommes en
un même corps » ;
par contre, un
beau chant à
Marie n’a pas sa
place pendant la
procession de communion.
Si un chant convient de par son
contenu et sa forme, il n’est pas
encore vraiment liturgique ; reste
à l’interpréter en adhérant à l’action
du rite. Il faut que la litanie
des saints ait l’allure d’une litanie
et non d’un Gloria, qu’une acclamation
soit réellement acclamative
(Alleluia exprime l’allégresse,
la louange) ; bref, que les chanteurs
et l’animateur, loin de chercher
l’art pour l’art, soient « dans l’action
liturgique » et dans l’humilité
du service.
Sachons
en profiter,
du grégorien
à la pop-louange.
Alors, prier ou chanter ?
Le Concile a redonné au chant
liturgique une belle liberté. Cette
liberté doit être au service de la
louange de Dieu et de notre foi.
« Les plus belles musiques du
monde ne vaudront jamais le chant
à l’unisson de chrétiens rassemblés
pour célébrer
leur Seigneur »,
a écrit le pape
Paul VI, qui
chantait faux,
d’ailleurs… Une
musique liturgique
d’Eglise ne
s’écoute pas : elle
se vit, se chante.
Aujourd’hui, les
attentes des
assemblées se sont diversifiées,
les styles et les répertoires aussi.
Sachons en profiter, du grégorien
à la pop-louange.
Et prions Notre Père qui est aux
cieux, Jésus lui-même nous a donné
les mots. Saint Augustin aurait dit :
« Chanter, c’est prier deux fois ».
J’oserai ajouter « Bien chanter
le Notre Père en assemblée, c’est
prier trois fois » ! Alors, chantons !
Thierry de la Motte Rouge
Qu'apporte le chant
à la liturgie ?
Une célébration devient solennelle
grâce au chant (Se poser
la question suivante : est-ce que
chaque chant, chaque pièce
instrumentale ont effectivement
enrichi la célébration ?)
Le chant donne au texte une
plus grande force (un Kyrie
de Mozart ou le Psaume de la
Création de Patrick Richard sont
liturgiques et donnent aux textes
une plus grande efficacité.)
Le chant entoure de beauté la
prière liturgique (Car l’homme
a besoin de la beauté pour
contempler Dieu et le prier).
Le chant est un élément d’unité.
Par le chant, les fidèles qui
étaient une foule deviennent
une assemblée (Les communautés
nouvelles l’ont bien compris
et nous profitons de cette
dynamique ; les jeunes le vivent
intensément à chaque rassemblement
des Journées mondiales
de la jeunesse).
NDC
5

NDC
6
Dossier
La musique sacrée
est-elle encore sacrée ?
L
e s passions ou le Magnificat
de Bach, le Gloria de Vivaldi,
le Requiem de Mozart et tant
d’autres s’affichent aux programmes
de nombreux concerts. Ils sont
donnés en général dans des églises,
parce que ce sont des édifices en
général beau et à bonne acoustique,
et, il est vrai, qu’ils sont « plus dans
l’ambiance ». Mais pense-t-on aussi
que beaucoup de ces œuvres ont
été écrites pour la liturgie ?
Jean-Sebastien Bach à Leipzig était
le fournisseur des chants pour
l’office du dimanche, comme nos
responsables de nos chorales
paroissiales. Avec plus de génie
me diront certains… Peut-être,
mais certainement avec le même
Portrait, Reportage
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dévouement. Ses Passions ont été
écrites pour la prière du Vendredi
saint, et les textes des arias sont
de vraies méditations, le Magnificat
a été écrit pour célébrer la fête de
la Visitation de la Vierge Marie.
Mozart est au service de l’archevêque
de Salzbourg, Mgr Colloredo
pour lui fournir de la musique liturgique.
Ils sont en désaccord parce
que l’archevêque veut une vraie
musique liturgique, et non pas une
musique de concert. Mais quand
ce même Mozart écrit son merveilleux
Ave Verum, c’est pour un
ami, Anton Stoll, maître de chapelle
à Baden, pour la célébration de la
fête du Saint-Sacrement : c’est vraiment
un chant liturgique, et non
pas une pièce de concert.
Pourquoi le répertoire sacré
a-t-il déserté des célébrations
chrétiennes pour se retrouver
dans des concerts ?
A l’origine, la musique liturgique
était le fait de spécialistes,
orchestres, choristes…
L’assemblée était plus là pour
écouter que pour participer. De
plus, certaines musiques sacrées
ne sont plus vraiment adaptées à
la liturgie. Quelles que soient les
intentions d’un Verdi, son Requiem
est plus un opéra sur le texte de
la liturgie des défunts, comme
livret, qu’une célébration – ce qui
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Merci à tous
nos annonceurs
n’ôte rien à sa beauté musicale. Le
Requiem de Fauré, dans sa version
initiale, garde un esprit liturgique
et offre une musique sublime pour
célébrer l’au-delà, mais il faut un
orchestre, et une chorale dédiée…
Notre musique religieuse
actuelle n’est plus dans cet
esprit
Son but est que la liturgie permette
la participation de tous. La
messe doit être belle, mais ce n’est
pas un concert, et la musique est
au service de la liturgie.
C’est peut-être moins sublime en
musique, c’est plus vrai comme
prière. Le répertoire d’aujourd’hui
est récent et a besoin de temps
pour se constituer, l’ancienne liturgie
latine s’est construite sur 1 000
ans. Déjà des musiques intéressantes
émergent déjà et permettent
une participation de tous. On pense
par exemple aux liturgies de la communauté
œcuménique de Taizé.
Cela n’empêche pas, de temps en
temps, d’aller chercher un de ces
joyaux de la musique sacrée, quand
il peut s’intégrer à une célébration.
On peut citer le choral du veilleur
de Bach, lors de la messe de l’évangile
des vierges sages et folles….
Un avenir se construit, mais sans
gommer tout le passé.
D. R.

Chanter, une démarche musicale,
artistique et spirituelle
Entretien avec Annie
Duflos, présidente des
chœurs de Viroflay
(Polycantus)
Votre répertoire comprend
bon nombre d’œuvres religieuses.
Qu’est-ce qui vous
fait choisir ce répertoire ?
La musique sacrée possède un
répertoire très riche, avec des
chefs-d’œuvre incontournables :
elle tient donc une place prépondérante
dans notre répertoire.
Cependant notre chœur aborde
aussi de la musique profane : notre
programme de l’an dernier était
ainsi une rétrospective de 500
ans de musique vocale française
profane de Clément Janequin à
Francis Poulenc et Pierre-Gérard
Verny. Il a été présenté aux fêtes
du cinquantenaire du jumelage
Viroflay-Hassloch-Kolokani.
La musique sacrée a été composée
pour la prière et pour
la liturgie ; comment abordez-vous
ces œuvres, qu’on
retrouve d’ailleurs le plus souvent
dans les concerts ?
Notre chœur, qui accueille volontiers
tous ceux qui veulent chanter,
n’est pas confessionnel. Notre
démarche est essentiellement
musicale et artistique. Ce qui
n’empêche pas nos choristes d’y
ajouter une dimension spirituelle
à titre individuel.
Les paroles de ce que nous chan-
ptissimod
VOTRE OPTICIEN
tons sont connues de tous, choristes
comme auditeurs, et elles
sont mises dans les programmes
que nous distribuons à nos
concerts. Notre interprétation du
Requiem de Fauré, en juin 2010,
à l’église Sainte-Jeanne-d’Arc de
Versailles, était aussi émouvante
spirituellement que musicalement.
Auditeurs comme exécutants
pouvaient la ressentir comme une
méditation chrétienne sur la mort
et l’au-delà.
Mais avez-vous déjà chanté la
musique sacrée dans un cadre
liturgique ?
Cela s’est fait lors de messes,
à Viroflay, à Notre-Dame de
Montligeon, à Echauffour et à
Casablanca, en utilisant entre
autres des extraits de messes
écrites par Gounod, Dvorak,
Mozart, mais ce n’est pas habituel.
Nous avons aussi participé à des
cérémonies d’obsèques de choristes
: circonstances éprouvantes
où il est important de témoigner
amitié et solidarité. Nous
avons ainsi chanté le Lacrimosa du
Requiem de Mozart à Meudon, le
In Paradisum du Requiem de Fauré
à Versailles etc.
Mais il faut reconnaître aussi que
beaucoup de ce répertoire sacré
ne me semble pas aisé la plupart
du temps à intégrer dans les liturgies
actuelles.
Propos recueillis par D. R.
Contact : Les chœurs de Viroflay (Polycantus) :
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Dossier
Auditeurs comme exécutants
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chrétienne sur la mort et l’au-delà.
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7

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Dossier Focus
Rencontre avec les chefs
de la chorale paroissiale
La chorale paroissiale
permet de mettre
le chant liturgique
à la portée de chacun
des participants de nos
messes dominicales
tout en nous proposant
une musique de haute
qualité. Le journal
Notre-Dame du Chêne
est allé rencontrer
Anne Bruder et
Georges Buquet qui
dirigent cette chorale.
En quoi consiste l’action de
la chorale paroissiale Notre-
Dame du Chêne ?
L’action de la chorale se résume par
les mots « service » et « joie ». Joie
de servir l’assemblée au cours des
messes dominicales que nous animons,
deux par mois en moyenne.
Servir dans la joie, se faire prière
par le chant pour entraîner l’assemblée
dans sa rencontre avec Dieu
et dans l’action de grâce. Chaque
messe est précédée d’une répétition,
ce qui nous permet de proposer
des chants nouveaux et de
chanter souvent à quatre voix pour
donner plus de relief.
Ces chants, vous les choisissez
comment et dans quel but ?
Nous les choisissons pour que nos
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messes soient belles ! Nous disposons
d’un répertoire riche et varié,
avec une multitude de styles qui
permettent de donner des couleurs
différentes aux célébrations,
en fonction du temps liturgique.
Les chants doivent nous aider à
entrer dans la célébration, à comprendre
le message des textes du
jour et à dire notre foi, même pour
ceux qui ont du mal à exprimer
une foi qui se cherche. Avant tout,
nous recherchons des chants qui
permettent à l’assemblée de participer,
c’est un point très important
dans la liturgie.
Il y a tout un répertoire sacré
très beau dans les concerts et
ces œuvres sont bien absentes
des messes et célébrations.
Cela ne vous fait pas quelque
chose ?
Une messe n’est pas un concert.
Beaucoup d’œuvres ne conviennent
pas pour une célébration
avec la participation de tous.
A contrario, on peut assister à un
concert de musique sacrée et le
vivre dans la prière.
Les chants que nous prenons, dont
beaucoup sont très beaux, ne sont
pas écrits pour susciter l’admiration
ou le succès, mais pour exprimer,
très simplement, la relation
forte de chacun avec Dieu. Même si
la qualité est recherchée, il n’est pas
question de performance vocale
ou de concert, ce qui exclurait l’assemblée.
L’art musical de la chorale
est prière avant d’être l’exécution
d’une partition. Il est tourné vers
chacun car on ne chante pas pour
soi mais pour Dieu et son Eglise.
Notre chorale fait partie intégrante
de l’assemblée, elle chante
pour elle et avec elle.
Propos recueillis par D. R.
N'hésitez pas à faire confi ance à nos annonceurs
NDC

La messe à la télévision en direct
de Viroflay
Le dimanche 4 mars,
les camions de France
Télévisions ont pris
place autour de l’église
Notre-Dame du Chêne
à Viroflay. La messe
du deuxième dimanche
de Carême a été
télédiffusée dans
le cadre de l’émission
Le Jour du Seigneur.
La paroisse s’est mobilisée
depuis plusieurs jours :
constitution d’une chorale
ad hoc, décoration et aménagements
de l’église, répétitions du
déroulé de la cérémonie… Bref,
comme l’ont déclaré certains
paroissiens : « Ce dimanche-là
notre prière fut très "cathodique" »
Chaque dimanche,
un nouveau lieu de culte
C’est ainsi que, chaque dimanche
depuis 1948 1 , près d’un million de
téléspectateurs peut assister en
direct à la messe depuis chez eux :
personnes âgées, malades, populations
rurales dans l’incapacité de
se rendre à l’église trop éloignée…
La messe à la télévision, c’est aussi
pour beaucoup de chrétiens la joie
de découvrir chaque dimanche un
nouveau lieu de culte dans une très
grande diversité d’endroits. Ainsi,
après Viroflay, les « paroissiens
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198, avenue du Général-Leclerc - Viroflay
Tél. : 01 30 24 00 62
télévisuels » ont assisté successivement
à la messe en Belgique à
l’église de Fosses-la-Ville, puis à
Bry-sur-Marne dans la chapelle de
l’Hôpital, puis à Londres en l’église
de Notre-Dame-de-France…
La messe est l’élément central
de l’émission Le Jour du Seigneur.
Cette émission est le magazine
catholique programmé chaque
dimanche par France 2 à 10h30.
Elle est aussi diffusée sur toutes les
chaînes publiques d’Outre-mer 1 ère
(ex-RFO). Ce magazine fait suite
à d’autres magazines religieux :
Sagesses Boudhistes, Islam, Judaïca,
Orthodoxie, et Présence Protestante.
Un beau service d’Eglise
La messe à la télévision, c’est
la possibilité de participer très
authentiquement à la liturgie
comme, par exemple, en témoigne
cette grand-mère vivant dans les
Côtes-d’Armor : « Pour la parti-
Ouvert du lundi au samedi de 8h30 à 19h
Evènement Focus
cipation plénière à cette messe,
je ferme les volets et j’allume un
beau cierge » (extrait du courrier
des lecteurs du Bulletin du CFRT 2 ).
Oui, la messe télévisée est un service
d’Eglise essentiel pour beaucoup
de chrétiens aujourd’hui. Et
les paroissiens de Viroflay ont, à
leur tour en ce dimanche de mars,
contribué avec enthousiasme à
rendre ce service.
Pour en savoir plus sur l’émission,
connectez-vous sur le site :
Lejourduseigneur. com
Alain Babinet
1 C’est à l’initiative de Raymond Pichard,
frère dominicain, qu’est retransmise le
25 décembre 1948 la messe de minuit
depuis Notre-Dame de Paris. C’est
un évènement catholique et cathodique,
une première mondiale !
2 Le Comité français de radio télévision
(CFRT) produit le Jour du Seigneur et publie
les programmes dans un bulletin bimensuel
tiré à 300 000 exemplaires.
Pressing Le Lavandier
78, av. du Général Leclerc - 78220 Virofl ay
Tél. 01 30 24 36 43
9

10
Focus Spiritualité
Origine de la vie (suite)
Dans un article précédent,
on a vu qu’avant les expériences
de Pasteur, les
scientifiques comme les théologiens
admettaient la possibilité
d’une génération spontanée de
certains vivants.
Les scientifiques actuels font de
nouveau cette hypothèse : ils supposent
que les premiers vivants
monocellulaires sont apparus
naturellement, il y a quatre milliards
d’années, dans l’océan primitif,
encore peu salé, qui était
une soupe tiède de corps gras et
d’acides aminés.
Dans leur immense majorité, les
descendants de ces premiers
vivants sont toujours des êtres
monocellulaires… cependant,
après trois milliards d’années,
sont apparus des vivants plus
complexes.
Il est raisonnable de supposer
qu’ils résultent eux aussi des lois
initiales de la matière et de la
sélection naturelle qui expliquent
leur adaptation à l’environnement
et leur complexification.
Si on admet que Dieu est à l’origine
des lois de la matière, il faut
supposer qu’il n’a pas eu à les
modifier pour que la vie soit possible.
Il les a faites telle que, dans un
environnement propice, et à partir
d’un certain niveau de complexité,
la vie apparaisse.
L’hypothèse d’une génération
spontanée ou naturelle des premiers
vivants n’a rien de scandaleux.
Einstein disait : « Dieu est subtil, il
n’est pas malicieux (au sens anglais
du terme). » Autrement dit : rien n’est
absurde dans les lois de la nature.
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52, rue Rieussec - 78220 VIROFLAY
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Si les lois de la nature, laissées à
elles-mêmes, ont pu donner lieu
à cet univers, et, sur notre Terre,
à l’apparition des vivants les plus
complexes, il est permis de supposer,
avec Einstein, qu’une immense
intelligence est à l’origine de ces lois.
On fait remarquer que l’apparition
de la vie sur Terre tient à une
multitude de circonstances fortuites
qui la rendaient a priori très
improbable. Certains en concluent
que l’apparition de l’homme est le
fruit du hasard, et non pas d’un
projet de Dieu.
S’ils veulent dire que ces circonstances
ne sont pas des coups de
pouce divins modifiant le cours
naturel des évènements, on peut
leur donner raison. Dieu n’a pas
besoin de tricher avec les lois de
la nature pour parvenir à ses fins ;
il peut laisser libre cours aux lois
du « hasard et de la nécessité » : il
en est l’auteur.
Les circonstances qui ont rendu
possibles l’apparition de la vie et
celle de l’homme étaient peu probables,
mais elles ont eu lieu.
S’il est vrai que tout ce qui existe
est un projet de Dieu, il va de soi
que l’apparition de l’homme est un
projet de Dieu.
Jean-Paul Sartre, qui semble être
allé jusqu’au bout de la logique de
l’athéisme, s’est trouvé acculé dans
une position intenable.
Il a compris que nier l’existence
de Dieu, c’est nier que l’univers
et ses réalités aient un sens. Pour
que son athéisme soit cohérent,
il a dû supposer que tout était
absurde. Il ne pouvait donner une
meilleure démonstration par l’ab-
surde du caractère intenable de
son athéisme.
Quoi de plus absurde qu’un système
de pensée dont la cohérence
suppose que tout est absurde.
Pour Sartre, un philosophe doit
s’interdire de chercher un sens
aux réalités de l’univers. Il savait
qu’une telle recherche devait
conduire jusqu’à Dieu.
Tous les hommes qui ont fait progresser
les sciences ont supposé
que la réalité était intelligible, et
ils ont découvert des lois de la
nature de plus en plus subtiles qui
donnent sens aux phénomènes
naturels. Comment supposer que
l’existence même de ces lois n’ait
pas de sens ?
Les sciences expérimentales
ayant un grand prestige, certains
voudraient qu’elles donnent des
réponses sur l’existence, ou plutôt
sur l’inexistence de Dieu. Une
telle attente est déraisonnable. Les
théoriciens des sciences expérimentales
ne peuvent pas, d’une
part, s’en tenir au domaine de l’expérimentable
et du reproductible,
considérant comme un manque
de rigueur toute affirmation qui
s’écarterait de ces règles… et,
d’autre part, prétendre se prononcer,
au nom de cette science, sur la
non-existence du Créateur.
S’ils entendent s’en tenir au
domaine des sciences expérimentales,
ils doivent simplement
admettre que leur domaine de
compétence ne leur permet pas
de se prononcer sur un tel sujet.
J.-C. Pompanon,
curé de Viroflay

Des chrétiens combattent
la torture
des chrétiens
pour l’abolition de la tor-
L’Action
ture (Acat) a été fondée
à Versailles le 16 juin 1974 par une
quarantaine de chrétiens. Cette
démarche, œcuménique est guidée
par Hélène Engel et Edith du
Tertre, membres de l’Eglise réformée,
sensibilisées par le pasteur
italien Tullio Vinay qui a dénoncé
des tortures répétées au Vietnam
« qui défigurent le visage du Christ
sans qu’il y ait réaction ».
En 1987 la fédération internationale
(Fiacat) est fondée. Elle intervient
auprès de l’ONU, du Conseil de l’Europe,
de la Commission africaine des
droits de l’homme et des peuples.
L’Acat France, association reconnue
d’utilité publique, compte
actuellement 10 000 personnes.
En action
L’Acat a pour mission de proclamer
la dignité humaine, elle combat la
torture, milite pour l’abolition des
exécutions capitales, la protection
des victimes et la défense du droit
d’asile. Elle enracine son combat
dans sa foi, en référence à l’Evangile
et dans la déclaration universelle
des droits de l’Homme. Elle
agit, sans distinction idéologique,
ethnique ou religieuse. L’Acat protège
les victimes par ses actions
incessantes : envoi de lettres d’interventions
auprès des gouvernements,
campagnes de mobilisation
de l’opinion, correspondance avec
des détenus ou des condamnés à
mort, sensibilisation des autorités
religieuses, suivi des réseaux de
vigilance…
En prière
L’Acat met la prière au cœur
même de son action, donnant une
autre dimension à ses démarches :
« Seigneur nous te prions pour
tous les hommes victimes de violences
ou de la peine capitale à
cause de leurs opinions religieuses
ou politiques. » Elle donne aux
chrétiens le courage et l’audace
de dénoncer ces actes auprès des
gouvernements concernés.
Bernard Chuet,
membre de l'ACAT
Pour plus de détails et des informations
pratiques sur l’Acat, vous pouvez consulter
le site de l’Acat France : www.acatfrance.fr
Témoignages
Découvrir
Grâce à l’action de l’Acat, 200
personnes connaissent annuellement
la fin de leur calvaire.
Des exemples militent pour
cette action.
• Alexï Sokolov a été emprisonné
en mai 2009 pour avoir
dénoncé la torture pratiquée
dans les geôles russes. Il a été
libéré conditionnellement en
juillet 2011 et son épouse Goulia
déclare : « Nous savions que
des personnes s’étaient mobilisées
mais on ne se doutait pas
de cette ampleur. C’est grâce à
cette mobilisation internationale
qu’il a pu sortir de prison. »
• En Chine, Li Ying a été torturée
et condamnée à mort après
un procès inique. Cette chrétienne
a vu sa peine ramenée à
15 ans de prison en appel et ne
devait être libérée qu’en 2017.
Soutenue par quinze groupes
Acat et elle a reçu des milliers
de lettres en prison. Grâce à ces
interventions ses conditions de
vie ont été améliorées et sa libération
anticipée.
• Arturo Castillo Pezo, Péruvien
libéré après six ans de prison :
« Mais maintenant je suis libre,
grâce à Dieu et à vous tous,
ceux qui ont lutté pour que je
recouvre la liberté. […] Merci
pour tout cet appui moral que
m’ont apporté vos lettres et vos
cartes, et je ne vous oublierai
jamais » (extrait d’une lettre
à un groupe ACAT qui l’avait
soutenu).

✂
Dans Focus notre paroisse
Télégrammes paroissiaux
du 28 mars au 11 mai 2012
Nous avons célébré le baptême
de : Eric Tardieu, Oriane Dalle, Erik Degouy,
Quentin Albac, Marine Barnéoud-Rousset,
Rose Fournial, Luc Fournial, Léo Pelletier,
Edouard Robert, Agathe Tetu, Adèle
Rivoallon, Louna Algidier.
Nous avons prié pour : Bruno Darsin
(47 ans), Madeleine Deschamps (91 ans),
Maurice Delattre (82 ans), Giselle Durand
(91 ans), Violeta Arvis (80 ans), maman
d’Agnès Rozo-Rangel, Jane Vidal (99 ans),
Christian Madelaine (63 ans).
Nous prierons pour : René Tardy,
récemment décédé en Bretagne, qui fut un
des animateurs de la vie paroissiale dans
les années soixante et a contribué à la
construction de Notre-Dame du Chêne.
12
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Abonnement : 20 E - soutien : �������������� E
de préférence en chèque bancaire ou
postal à l'ordre de
journal Notre-Dame du Chêne
Journal "Notre-Dame du Chêne"
Abonnement année 2012
28, rue Rieussec - 78220 Viroflay
Agenda
❙ Samedi 9 juin :
18h, profession de foi dans l’église
Notre-Dame du Chêne.
❙ Mercredi 13 juin :
concert du lycée franco-allemand
de Buc à 20h dans l’église Notre-Dame
du Chêne.
❙ Lundi 11 juin :
comité de rédaction du journal.
❙ Jeudi 14 juin :
conseil pastoral.
❙ Vendredi 22 juin :
fête de la ville de Viroflay. Concert dans
l’église Notre-Dame du Chêne.
❙ Dimanche 1 er juillet :
restau A à Mamré
Messes en juillet et en août 2012
A partir du 2 juillet jusqu’au 31 août
• Une seule messe dominicale
à 10h30 à l’église Notre-Dame du Chêne ainsi le mercredi 15 août.
• Pas de messe de semaine
sauf quelques exceptions (voir affichage aux portes des églises).
• Pas de permanence
du père Pompanon ni accueil à l’Eglise.
• Fermeture du secrétariat
du 22 juillet au 20 août.
Une pUblication de la paroisse catholiqUe de Viroflay http://Viroflay-catholiqUe-yVelines. cef. fr
directeUr de la pUblication : P. Jean-Claude Pompanon
rédaction : Olivier Pignal - Tél. : 01 30 24 41 64
e-mail : olivier.pignal@laposte.net - serge.thegner@gmail.com
abonnement : 28, rue Rieussec- Renseignements Viroflay - Tél. : 01 : paroisse 30 24 71 ND 87 - du 20 Chêne E
edition et pUblicité : Bayard Service Édition - ile-de-france-centre - 18 rue Barbès – 92128 Montrouge Cedex - Tél. : 01 74 31 74 10 -
www.bayard-service.com - secrétaire de rédaction : David Francfort - rédactrice graphiste : Alexandra Brizon
impression : imprimerie moderne de dreUx - VernoUillet (28)
Ce numéro a été tiré à 6300 exemplaires - dépôt légal : 2e Journal de la paroisse catholique de Viroflay
trimestre 2012
Ce numéro comporte un encart jeté de la Fondation d'Auteuil
l'Union Sportive
Municipale de Viroflay
Découvrez nos
16 sections sportives
www.usmviroflay.com - 01 30 24 14 56
Gastronomie indienne
• Grillades au feu de bois •
• Cheese NAN • Tandoori • Plats au Curry....
2049, av. Roger Salengro
CHAVILLE
Tél. 01 47 50 53 71
ou 01 47 50 27 15
-10%
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