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BILTEC AG<br />

Utilisation intellig<strong>en</strong>te<br />

de la technologie 4X/5X<br />

Coût unitaire <strong>en</strong> baisse et productivité <strong>en</strong> hausse<br />

8<br />

Precisely ! 01|2012<br />

Le revue des cli<strong>en</strong>ts de <strong>Makino</strong> <strong>Europe</strong>


Toutes les applications n’ont pas besoin de technologie<br />

5 axes. Alors que certains travaux ne<br />

sont possibles qu’avec un c<strong>en</strong>tre d’usinage 5<br />

axes, d’autres moins complexes sont mieux<br />

adaptés à une machine 4 axes. L’important est<br />

de choisir la bonne machine pour le bon travail.<br />

Chez Biltec AG, le directeur général Dietmar<br />

Tho<strong>en</strong>y gère son <strong>en</strong>treprise avec succès <strong>en</strong><br />

réservant un c<strong>en</strong>tre <strong>Makino</strong> D500 5 axes aux<br />

pièces cubiques complexes et un c<strong>en</strong>tre <strong>Makino</strong><br />

a61s 4 axes aux pièces de configuration plus<br />

simple. En déployant intelligemm<strong>en</strong>t le D500 il<br />

a réduit les coûts unitaires et augm<strong>en</strong>té la productivité<br />

de l’usinage, autant d’avantages décisifs<br />

<strong>en</strong> période de vive concurr<strong>en</strong>ce tarifaire.<br />

Dietmar Tho<strong>en</strong>y : « Plus une pièce est<br />

Complexe, plus elle doit être précise,<br />

plus le D500 est fait pour elle ».<br />

Pour Marcel Grüninger, associé de<br />

Biltec AG, le D500 5 axes est le<br />

complém<strong>en</strong>t idéal du a61s 4 axes.<br />

Expertise <strong>en</strong> optique<br />

Biltec AG a été fondée <strong>en</strong> 2001 par Otmar Bilgeri à Widnau,<br />

une ville de la vallée du Rhin à la frontière <strong>en</strong>tre la Suisse et<br />

le Vorarlberg <strong>en</strong> Autriche. Actuellem<strong>en</strong>t l’<strong>en</strong>treprise emploie<br />

12 personnes <strong>en</strong> deux équipes (5:00 – 23:00) mais les machines<br />

sont souv<strong>en</strong>t utilisées <strong>en</strong> trois équipes, la nuit ou le week-<br />

<strong>en</strong>d. Le cœur de métier de Biltec réside dans l’usinage à com-<br />

mande numérique de pièces et de composants finis pour des<br />

applications dans les domaines de l’optique et de l’arp<strong>en</strong>tage.<br />

La taille des lots varie de lots unitaires à des productions<br />

<strong>en</strong> séries de 10 000 pièces. 80% des pièces usinées sont <strong>en</strong><br />

aluminium, le reste se partage <strong>en</strong>tre acier chromé, acier d’outi-<br />

llage et titane. La plupart des cli<strong>en</strong>ts de Biltec sont des <strong>en</strong>treprises<br />

suisses ou autrichi<strong>en</strong>nes des régions <strong>en</strong>vironnantes,<br />

mais on trouve aussi des <strong>en</strong>treprises allemandes. Diet-<br />

mar Tho<strong>en</strong>y sait ce que veul<strong>en</strong>t ses cli<strong>en</strong>ts avant tout : « une<br />

précision d’usinage de moins de 5 µm et un fini de surface de<br />

très haute qualité ». C’est tout particulièrem<strong>en</strong>t vrai dans le<br />

secteur de l’optique.<br />

Passage réussi à <strong>Makino</strong><br />

Le premier c<strong>en</strong>tre d’usinage de Biltec n’était pas un c<strong>en</strong>tre<br />

<strong>Makino</strong>. Comme le fondateur et directeur de l’époque, Otmar<br />

Bilgeri, n’était pas satisfait de la qualité ni de la fiabilité du<br />

travail, il a changé il y a cinq ans pour un c<strong>en</strong>tre d’usinage<br />

horizontal <strong>Makino</strong> a61. Dietmar Tho<strong>en</strong>y rappelle que la raison<br />

principale de ce choix était qu’Otmar Bilgeri a été convaincu<br />

par la conception du refroidissem<strong>en</strong>t <strong>Makino</strong>, un système<br />

qui élimine efficacem<strong>en</strong>t la chaleur au niveau du bord<br />

de coupe de l’outil et des pièces usinées. La stabilité thermique<br />

de l’a61 garantit le degré de précision souhaité même<br />

après de longues heures d’usinage. Otmar Bilgeri et son successeur<br />

Dietmar Tho<strong>en</strong>y ont été <strong>en</strong>chantés de la performance<br />

de l’a61. « Sa fiabilité, sa rapidité d’exécution et la qualité de<br />

l’usinage se sont montrés excell<strong>en</strong>ts », déclare Dietmar Tho<strong>en</strong>y.<br />

De plus, le premier appel au service d’assistance technique<br />

<strong>Makino</strong> a eu lieu au bout de 4 ans et demi d’un fonctionnem<strong>en</strong>t<br />

impeccable. L’excell<strong>en</strong>t résultat obt<strong>en</strong>u avec l’a61 a persuadé<br />

Biltec de commander d’autres machines <strong>Makino</strong>.<br />

9<br />

www.makino.eu


Passage à l’usinage 5 axes<br />

Le premier a61 a été livré <strong>en</strong> décembre 2006, le deuxième <strong>en</strong><br />

mars 2010, puis ont suivi un D500 <strong>en</strong> mai 2011 et un troisième<br />

a61 <strong>en</strong> novembre 2011. Il est intéressant de noter que Dietmar<br />

Tho<strong>en</strong>y a acheté la dernière machine 4 axes après avoir acheté<br />

le D500 5 axes. Ce c<strong>en</strong>tre d’usinage vertical, explique Diet-<br />

mar Tho<strong>en</strong>y, est utilisé surtout pour les lots de grande taille<br />

et les pièces cubiques complexes. « Plus une pièce est complexe,<br />

plus elle doit être précise, mieux elle est adaptée au D500.<br />

L’usinage 5 axes n’est r<strong>en</strong>table que si on utilise la bonne machine<br />

». Deux pièces produites par Biltec illustr<strong>en</strong>t le type de<br />

travaux usinés avec le D500 équipé du changeur de palette<br />

automatique, du magasin de 113 outils et du robot Erowa :<br />

// Les supports de prisme sont désormais finis <strong>en</strong> un seul<br />

serrage au lieu de deux auparavant. Ainsi que le souligne<br />

Dietmar Tho<strong>en</strong>y, ceci évite les décalages lors du repositionnem<strong>en</strong>t<br />

pour le deuxième serrage et accélère le délai<br />

de fabrication de 20 à 25%. Ce qui représ<strong>en</strong>te un énorme<br />

gain de temps pour un lot de 2 500 pièces.<br />

// La platine principale visible sur la photo <strong>en</strong> bas à droite<br />

est utilisée dans les équipem<strong>en</strong>ts d’arp<strong>en</strong>tage. Initialem<strong>en</strong>t<br />

meulée aux États-Unis, elle est désormais fraisée<br />

chez Biltec <strong>en</strong> un seul serrage avec un gain de temps.<br />

Non seulem<strong>en</strong>t le D500 apporte une précision contrôlée<br />

de 5 µm pour des lots de 240 pièces, déclare Dietmar<br />

Tho<strong>en</strong>y, mais <strong>en</strong> plus il a éliminé le problème des rejets.<br />

10<br />

Precisely ! 01|2012<br />

Le revue des cli<strong>en</strong>ts de <strong>Makino</strong> <strong>Europe</strong><br />

Les secrets de la réussite<br />

Dietmar Tho<strong>en</strong>y est un touche-à-tout. Après son appr<strong>en</strong>tissage<br />

sur machine-outil, il a passé son diplôme d’ingénieur et<br />

travaillé comme acheteur de machines-outils. Mais son savoir-faire<br />

ét<strong>en</strong>du et sa grande capacité de travail (« 14 heures<br />

par jour ne me font pas peur ») ne sont pas les seuls raisons<br />

de sa réussite comme directeur général de Biltec. « La<br />

philosophie de l’<strong>en</strong>treprise est de réaliser le plus de travaux<br />

possibles <strong>en</strong> un seul serrage », explique Dietmar Tho<strong>en</strong>y. «<br />

Le facteur décisif réside dans un process de fabrication stable<br />

et sans problèmes. La précision remarquable et la performance<br />

stable sur le long terme de nos machines <strong>Makino</strong><br />

nous permett<strong>en</strong>t de produire nos pièces à des prix compétitifs.<br />

Et avec le D500 nous avons atteint une précision vérifiée<br />

qui se situe autour de 2–3 µm. »<br />

Le bilan économique de l’usinage haut de gamme<br />

L’exemple de Biltec AG prouve qu’un investissem<strong>en</strong>t dans<br />

une machine <strong>Makino</strong> haut de gamme se justifie <strong>en</strong> termes<br />

économiques pour deux raisons. D’abord, la fiabilité et la<br />

qualité du D500 permet d’usiner des pièces complexes <strong>en</strong> un<br />

seul serrage, ce qui fait gagner du temps, réduit les coûts de<br />

main-d’œuvre et baisse le prix de revi<strong>en</strong>t à l’unité. D’ailleurs,<br />

certains travaux ne peuv<strong>en</strong>t être réalisés que sur une machine<br />

5 axes haut de gamme, et c’est justem<strong>en</strong>t la capacité à<br />

usiner des pièces cubiques complexes qui donne aux meilleurs<br />

fabricants d’<strong>Europe</strong> un avantage concurr<strong>en</strong>tiel sur les<br />

pays à bas salaires. Enfin, la fiabilité et la stabilité à long terme<br />

des machines <strong>Makino</strong> haut de gamme de Biltec font baisser<br />

le coût total de possession. Mais même la meilleure des<br />

machines doit être utilisée avec intellig<strong>en</strong>ce. C’est là que<br />

l’habileté de Dietmar Tho<strong>en</strong>y à sélectionner la meilleure machine<br />

pour les meilleurs résultats, qu’il s’agisse d’un<br />

a61 4 axes ou d’un D500 5 axes, fait toute la différ<strong>en</strong>ce<br />

dans la réussite économique de Biltec.<br />

Platine principale usinée <strong>en</strong><br />

un seul serrage sur le D500.

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