Nature, consistance, volume et objet de l'ouvrage ... - Webissimo

Le débit capable est le débit maximum admissible par un ouvrage.
Il peut être calculé à partir de la formule de MANNING-STRICKLER :
Avec :
A304-DLE-Pièce3-V1b
Pièce 3 – Nature, consistance, volume et objet de l’ouvrage, rubriques de la nomenclature
Q = K.R .S.p
2/ 3 1/ 2
Q = Débit en m 3 / s
K = Coefficient de rugosité donné dans les tableaux ou par le fabriquant
des ouvrages.
S = Section mouillée, c’est-à-dire la section contenant l’eau à évacuer.
R = Rayon hydraulique en m.
C’est le rapport S/P entre la section mouillée et le périmètre mouillé.
P = La pente de l’ouvrage exprimée en valeur décimale (mètre par mètre)
Par exemple : 0.005 = 0,5%
Les coefficients de rugosité retenus dans le cadre de l’étude sont :
Buse, dalot : 70
Buse, dalot semi-enterré (rétablissement des cours d’eau) : 35
Les vitesses admissibles retenues sont de 4 m/s.
Le taux de remplissage maximum retenu pour le dimensionnement de l’ouvrage est de 75 %
pour la pluie de fréquence centennale afin de permettre le passage de corps flottant.
Afin de faciliter l’entretien des ouvrages, une section minimale de Ø 800 mm est retenue sous
la plateforme autoroutière (Ø 600 pour les plateformes annexes).
Concernant les cours d’eau, le logiciel Canal 9 du CEMAGREF est utilisé pour dimensionner
l’ouvrage de rétablissement.
Canal 9 permet le calcul hydraulique à surface libre en régime permanent et géométrie
paramétrée. Il permet le calcul de la ligne d’eau, fluviale et/ou torrentielle dans un chenal
pouvant comporter des changements de géométrie et des ouvrages.
Les pentes des ouvrages des cours d’eau sont notamment déterminées en recherchant la
pente du lit actuel et suivant les configurations suivantes :
Régime aval de Régime dans
l’ouvrage
l’ouvrage
Fluvial Fluvial
Torrentiel Fluvial ou torrentiel
20
Si la pente de l’ouvrage nécessaire est inférieure à la pente du lit du cours d’eau deux solutions
sont possibles :
‐ Chute à l’amont ou à l’aval : seulement si absence d’impact sur la faune piscicole,
‐ Reprofilage du PL du lit du cours d’eau pour récupérer les pentes.
Dans les cas de pentes trop fortes (> 6 %), on peut envisager au lieu de caler l’ouvrage avec
une pente plus faible, d’aménager des dispositifs de ralentissement de l’eau en conservant le
profil en long du lit.
Types d’ouvrages
Les rétablissements des talwegs secs seront réalisés préférentiellement avec des buses. Les
buses seront utilisées ponctuellement sur certains cours d’eau temporaires.
Le dimensionnement des ouvrages correspond au gabarit hydraulique minimum nécessaire.
Des surdimensionnements sont à prévoir pour la plupart des ouvrages de rétablissement de
cours d’eau, justifiés par les autres fonctions que peuvent avoir les rétablissements
(aménagement de banquettes pour la petite et moyenne faune, voir grande faune ; passage
pour pêcheurs).
Des aménagements spécifiques seront également réalisés pour prendre en compte outre la
continuité hydraulique, la continuité écologique (banquette, ouvrage enterré, lit réduit, …).
En ce qui concerne les cours d’eau hormis les buses implantées sur quelques cours d’eau
temporaires, trois types d’ouvrage sont retenus :
Cadres fermés
Ils concernent les ruisseaux du Cléfay, de la Ferme Lemoine, du Marbay, du Thin,
d’Hardoncelle et du Grand Hongréau.
Pour les cours d’eau rétablis avec un cadre fermé, le radier des dalots est enterré de 0,50 m
pour la reconstitution du fond du lit. Il faut donc rajouter 0,50 m aux dimensionnements
hydrauliques.
Schéma 1 : Schéma type d’un cadre fermé
Création
d’un lit
réduit