curriculum vitæ - Université du Québec à Rimouski
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• « Il est encore des pages de Rabelais <strong>à</strong> explorer, comme le démontre brillamment l’ouvrage de Claude<br />
La Charité. » (Denis BJAÏ, Renaissance and Reformation/Renaissance et Réforme, Toronto, vol. 27, n o 4, 2003,<br />
p. 98.)<br />
B) DOSSIER DE REVUE<br />
Masques et figures <strong>du</strong> sujet féminin aux XVI e et XVII e siècles, Tangence, n o 77 (1)<br />
• « Masques et figures <strong>du</strong> sujet féminin is the winter 2005 issue of the Québécois journal Tangence, edited by<br />
Claude La Charité at the <strong>Université</strong> <strong>du</strong> <strong>Québec</strong> <strong>à</strong> <strong>Rimouski</strong>. Early modern French literature studies are<br />
alive and well in <strong>Québec</strong>, and this special issue shows off the talents of several specialists. » (Cathleen<br />
M. BAUSCHATZ, Sixteenth Century Journal, Kirksville, Missouri, vol. XXXVIII, n o 2, 2007, p. 589.)<br />
C) ARTICLES ET CRÉATION<br />
« Rabelais lecteur d’Hippocrate dans le Quart Livre » (1)<br />
• « Rabelais lecteur d’Hippocrate, le sujet peut a priori sembler éculé, pourtant l’article, particulièrement<br />
riche et documenté, de Claude La Charité démontre <strong>à</strong> quel point il était en réalité très mal connu. C.<br />
La Charité dénombre dix références — soit plus que dans tout le reste de l’œuvre — <strong>à</strong> Hippocrate dans<br />
le Quart Livre, qu’il analyse une <strong>à</strong> une. Sept d’entre elles proviennent des Épidémies, recueil sur lequel va<br />
principalement porter l’article. En consultant l’ensemble des éditions hippocratiques (ainsi que les<br />
importants commentaires de Galien, Jean d’Alexandrie et Leonhardt Fuchs), le critique constate “qu’il<br />
est impossible de ramener les références <strong>du</strong> Quart Livre aux Épidémies <strong>à</strong> une seule, voire <strong>à</strong> quelques-unes<br />
de ces éditions. Selon toute vraisemblance, Rabelais a eu recours <strong>à</strong> chacune d’entre elles” (p. 238).<br />
Parmi les nombreux apports de cet article, nous retiendrons surtout le dialogue intertextuel que l’épitre<br />
dédicatoire <strong>du</strong> Quart Livre noue, par la référence hippocratique, avec le commentaire de Fuchs (paru en<br />
1532) sur les gracieusetés que le médecin doit prodiguer au malade, long passage que C. La Charité<br />
édite et tra<strong>du</strong>it en annexe (gracieuseté que le critique prodigue au lecteur). Autre démonstration<br />
importante présente dans cet article : “Rabelais semble avoir très souvent recours aux index et aux<br />
manchettes des éditions. Comme [il] était lui-même un éditeur rompu <strong>à</strong> l’art de rédiger des manchettes<br />
et de constituer ou compléter des index, il semble avoir fait un usage systématique.” » (Raphaël<br />
CAPPELLEN, Acta Fabula, Paris, 11 février 2013, http://www.fabula.org/revue/document7554.php.)<br />
« Jean de Sponde poète de l’“heureuse inconstance”. Premier recueil de diverses poesies (1604)<br />
de Raphaël <strong>du</strong> Petit Val » (1)<br />
• « Ce volume [sc. Jean de Sponde (1557-1595). Un humaniste dans la tourmente] – comme le remarquent<br />
V. Duchet-Gavet, qui en a assuré la présentation, ainsi que les quatre contributeurs regroupés dans la<br />
quatrième et dernière section – montre l’évolution de la réception d’un homme mort prématurément,<br />
mais <strong>à</strong> son époque reconnu pour un savant exégète et commentateur – qui eût peut-être rêvé<br />
d’enseigner et commenter la littérature grecque –, reconnu aussi pour ses méditations, célèbre pour sa<br />
conversion fracassante, devenu dans l’histoire de la littérature au XVII e siècle d’abord un poète chrétien<br />
(voir l’article et la belle démonstration sur pièces de C. La Charité), puis au XX e siècle et aujourd’hui un<br />
poète “baroque”. » (Catherine MAGNIEN, Cahiers de recherches médiévales et humanistes, Orléans, mis en<br />
ligne le 18 août 2012, http://crm.revues.org/12733.)<br />
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