curriculum vitæ - Université du Québec à Rimouski
curriculum vitæ - Université du Québec à Rimouski
curriculum vitæ - Université du Québec à Rimouski
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
« Rabelais et la catégorie stylistique <strong>du</strong> ῥυπαρός » (1)<br />
• « Le choix d’une langue outrancièrement artificielle, qui détourne <strong>à</strong> chaque instant la “route<br />
commune”, se lirait même dans son traitement des sujets les plus simples. Claude La Charité revient<br />
par exemple, dans “Rabelais et la catégorie stylistique <strong>du</strong> rhyparos”, sur ce statut de « petit riparographe »<br />
qu’assume l’auteur dans le “Prologue de M. François Rabelais » <strong>du</strong> Cinquiesme livre posthume. Comme le<br />
peintre Pyreicus, dont Pline l’Ancien nous apprend qu’il s’était fait “une spécialité des sujets mineurs,<br />
bas ou vils » (p. 145), le Chinonais fait sien ce dévoiement volontaire <strong>du</strong> decorum en mettant <strong>à</strong> l’œuvre<br />
des “détails sales et dégoûtants (rhypara)” qu’évoque par exemple le Pseudo-Longin, comme corollaire<br />
<strong>du</strong> sublime. C’est que même lorsque Rabelais semble au plus bas — il faudrait écrire icy-bas —, sa<br />
rhétorique consciente n’a que peu <strong>à</strong> voir avec celle de ce champion <strong>du</strong> “populaire » rêvé par Bakhtine.<br />
Formé — par ses lectures “évangéliques”, notamment — aux “signes dissimilaires” <strong>du</strong> Pseudo-Denys<br />
l’Aréopagite, ce “grotesque”-l<strong>à</strong>, celui d’un artificier de la distorsion stylistique, se donne <strong>à</strong> lire comme<br />
un “réalisme d’au-del<strong>à</strong>” (p. 154) ; le “bas matériel” que ne cesse de mettre <strong>à</strong> l’œuvre Rabelais, fût-il<br />
“carnavalesque”, ne saurait avoir lieu dans la proximité quotidienne de quelque “place publique”. »<br />
(Romain MENINI, Acta Fabula, Paris, 14 juin 2010, http://www.fabula.org/revue/document5747.php.)<br />
« Le problème <strong>du</strong> genre dans les Comptes amoureux de Jeanne Flore :<br />
l’ambivalence <strong>du</strong> terme “compte” » (1)<br />
• « Finalement, la stimulante étude de Claude La Charité (2001) souligne l’importance <strong>du</strong> terme<br />
“compte”. Classant les occurrences de ce mot, il identifie les divers sens et trouve en particulier que la<br />
graphie “compte” démontre l’importance de la loi de l’échange amoureux dans le recueil. » (Kendall B.<br />
Tarte, Renaissance and Reformation/Renaissance et Réforme, Toronto, vol. 28, n o 1, p. 99.)<br />
« “Inter pastorem et impostorem”:<br />
l’augustinisme rhétorique et le Cymbalum Mundi (1537) » (1)<br />
• « Claude La Charité rapproche la réflexion <strong>du</strong> Cymbalum sur le langage et la rhétorique de celle<br />
d’Érasme et de l’herméneutique augustinienne. » (Jean Vignes, L’Information littéraire, Paris, n o 4, 2005,<br />
p. 52.)<br />
« Le Ballerin » (1)<br />
• « Claude La Charité, dans Le Ballerin, très lettré, se fait plus cynique, désabusé… » (UPARATHI, Planète<br />
<strong>Québec</strong>, 27 février 2004, http:// http://planete.qc.ca/culture/livres/litteraturea<strong>du</strong>lte/litteraturea<strong>du</strong>lte-<br />
2722004-67711.html)<br />
« Le Stile et Maniere de composer, dicter et escrire toutes sortes d’Epistres, ou lettres missives<br />
(1553) : de la dispositio tripartite de Pierre Fabri au poulpe épistolaire d’Érasme » (1)<br />
• « Bien d’autres sujets sont abordés dans ce passionnant recueil. Signalons par exemple la contribution<br />
de Claude La Charité sur les manuels d’art épistolaire des premières décennies <strong>du</strong> XVI e siècle […] Tout<br />
concourt <strong>à</strong> faire des actes de cette journée d’étude un ouvrage de référence. » (Bernard BARBICHE,<br />
Bulletin <strong>du</strong> bibliophile, Paris, n o 2, 2003, p. 365.)<br />
56