mobilites, flux et reseaux de communication dans la mondialisation

III. Des stratégies d’acteurs concurrentes ou complémentaires ?
Source : La Dépêche (DR)
Source : Thalys (DR)
Source : Conseil régional
d’Ile-de-France (DR)
A. Les individus : accéder aux réseaux sans en subir les désagréments
Une volonté d’accéder facilement et rapidement aux infrastructures de transports afin
de satisfaire les besoins de mobilité.
Une réaction parfois vive des individus contre les projets d’infrastructures proposés du
fait des nuisances, des expropriations (lobbying).
Phénomène « Nimby » (not in my back yard) : les individus veulent profiter de la
proximité d’infrastructures de transports sans en subir les inconvénients
B. Les entreprises : attirer la clientèle pour rentabiliser les investissements
Les entreprises exploitent les réseaux de transport/communication donc facturent leurs
services à leurs usagers (pour les entreprises publiques) ou à leurs clients (pour les
entreprises privées)
Des stratégies de communication destinées à capter des clients en argumentant sur le
prix et la vitesse et le confort… afin de rentabiliser les investissements
D’où une concurrence entre les modes de transports (ici concurrence train-avion sur les
liaisons Paris-Bruxelles, Paris-Francfort, Paris-Amsterdam).
C. Les pouvoirs publics : corriger les inégalités et lutter contre les nuisances
Rôle des pouvoirs publics (UE, Etat ou collectivités) : décider de la construction des
réseaux, en assurer la construction et le financement, garantir leur gestion (exploités par
des entreprises via une « délégation de service public »).
Deux objectifs majeurs aujourd’hui dans les politiques de transport :
- Améliorer la desserte (construction de nouvelles infrastructures ou
prolongement d’infrastructures existantes, hausse des fréquences…)
- Favoriser les modes durables de développement (priorité au ferroviaire)