Bulletin 52.pdf - Ville du Tréport
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Loisirs<br />
La balade des estivants avec Sandra<br />
Sandra Hooghart, hôtesse de l’office <strong>du</strong><br />
tourisme, invite les estivants à visiter la<br />
ville. Nous lui avons emboîté le pas pour<br />
une balade entre le musoir et le quartier<br />
des Cordiers.<br />
«Nous sommes ici entre le port de pêche et<br />
l’aménagement de plaisance». Sandra<br />
Hooghart, hôtesse de l’office <strong>du</strong> tourisme<br />
s’apprête à faire visiter la ville à une<br />
dizaine d’estivants. Les cheveux blonds<br />
comme dans la chanson le guide arbore<br />
sur son corsage blanc un badge où<br />
figurent les drapeaux des pays dont elle<br />
maîtrise la langue. Hollandais, Allemands,<br />
Anglais, ont ainsi la possibilité d’une<br />
tra<strong>du</strong>ction en simultané. Si on ajoute à<br />
cette panoplie linguistique le <strong>Tréport</strong>ais<br />
sacrément mâtiné de Picard, les<br />
autochtones peuvent emboîter également<br />
les pas de Sandra afin de mieux apprécier<br />
le patrimoine de la ville.<br />
«Observez ce singe sur le toit de l’église qui<br />
tire la langue vers la ville d’Eu». La<br />
légende veut que lorsque Le <strong>Tréport</strong><br />
devint indépendant en 1756 une statue<br />
fût érigée afin de narguer la ville sœur.<br />
Mais l’érosion a fait son œuvre, le singe a<br />
per<strong>du</strong> de sa superbe et les deux villes ne<br />
sont plus de grimaces. Sandra emmène<br />
tout son petit monde au Musoir, l’ancien<br />
museau <strong>du</strong> port, où en permanence des<br />
<strong>Tréport</strong>ais se rassemblent pour commenter<br />
les nouvelles <strong>du</strong> jour. D’ici on aperçoit le<br />
phare, la gare, le sémaphore qui permet<br />
de marquer le chenal, la capitainerie,<br />
l’usine Saint-Gobain, et la première villa<br />
de Mers. C’est aussi le début des escaliers<br />
et ses 365 marches qui permettent<br />
d’accéder en haut de la falaise. «J’ai<br />
compté plusieurs fois, en réalité il y a 375<br />
marches» affirme une estivante.<br />
Ensuite direction l’église Saint-Jacques<br />
dont l’histoire se confond avec celle de la<br />
ville, et descente de la rue de l’abbé<br />
14<br />
Le succès de la guinguette<br />
La guinguette de l’été est devenue le rendez-vous quotidien<br />
des anciennes et des anciens de la ville. Du lundi au vendredi,<br />
de 17 à 19 heures, alors que Jean-Philippe Pacary joue de son<br />
accordéon, il ne reste pas une seule place assise autour de la<br />
piste <strong>du</strong> forum. On y discute des nouvelles <strong>du</strong> jour et de temps<br />
à autre on y danse des airs de valse, de tango, de java, bref on<br />
se remémore le bon vieux temps des bals d’antan.<br />
Les estivants ne sont pas en reste. Attirés par l’ambiance,<br />
certains s’y rendent régulièrement comme pour accompagner<br />
d’une manière originale une sortie de bain de mer ou<br />
agrémenter par quelques pas de danse une balade sous les<br />
falaises.<br />
Ce bal quotidien en plein air est sans doute la manifestation<br />
la plus populaire, dans tous les cas celle qui rassemble le plus<br />
de spectateurs acteurs <strong>du</strong>rant l’été.<br />
Une visite de la ville organisée par l’office <strong>du</strong> Tourisme avec une hôtesse qui connaît particulièrement bien les lieux<br />
Vincheneux avec un regard sur le<br />
presbytère et sa façade de la Renaissance.<br />
Puis la célèbre Croix de Pierre édifiée lors<br />
d’une violente épidémie de peste en 1618<br />
et vénérée par les marins. Déjà la rue de<br />
la commune de Paris se profile. Ancienne<br />
rue de Paris, le mot «commune» y fut<br />
accolé au début des années 80 pour<br />
signifier que la couleur de la municipalité<br />
s’était modifiée. Victor Hugo de passage<br />
en 1835, écrivit dans l’hôtel qui se trouve<br />
dans cette rue des lettres à sa femme et à<br />
son ami le peintre Louis Boulenger dans<br />
lesquelles il parle de sa fascination pour<br />
la mer et Le <strong>Tréport</strong> : «Je n’ai pu résister<br />
au <strong>Tréport</strong>, j’en étais trop près. Il m’attirait<br />
trop violemment, m’y voici. J’y suis arrivé<br />
cette fois à marée basse. C’est toujours un<br />
lieu ravissant».<br />
Mais place au musée, à sa porte voûtée et<br />
à l’ancienne mairie devenue bibliothèque<br />
municipale avant d’accéder au quartier<br />
des Cordiers. «C’était le quartier des<br />
pêcheurs. Il tient son nom des «cordiers<br />
cordants», ces pêcheurs trop pauvres pour<br />
pêcher au filet qui pratiquaient la pêche au<br />
moyen de longues cordes garnies<br />
d’hameçons amorcés avec des vers de<br />
mer». Sandra poursuit sa balade vers le<br />
funiculaire dont la remise en route est<br />
prévue pour juin 2006. Très vite elle<br />
enchaîne sur l’histoire <strong>du</strong> casino avant de<br />
prendre congé place de la Poissonnerie. La<br />
visite est terminée, mais Sandra a donné<br />
à chacune et à chacun l’envie d’en savoir<br />
un peu plus sur la cité de la mer et <strong>du</strong><br />
verre.<br />
Le rendez-vous incontournable de la guinguette de l’été sur la piste <strong>du</strong> forum