Bulletin 52.pdf - Ville du Tréport

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Travaux 6 Les travaux du funiculaire dans leur phase active Les travaux de la remise en route du funiculaire viennent d’entrer dans leur phase active avec l’installation des parkings aérien et souterrain en haut de la falaise. Quasiment jour pour jour après le délai d’un mois imposé aux entreprises lors de la première réunion de chantier, les pelleteuses ont pris position sur le haut de la falaise afin d’engager les travaux d’assainissement et de terrassement, première phase de la remise en route du funiculaire prévue pour juin 2006. Le paysage, d’ores et déjà, sur la route du littoral qui mène à Mesnil- Val et à Criel se modifie. Bien sûr la route est barrée d’autant que l’aménagement du parking aérien nécessite 20 000 mètres cubes de terrassement. Ensuite ce sera, dès les prochains jours, le creusement du parking souterrain. Ce premier chapitre, suite aux travaux spectaculaires de consolidation de la falaise et du nettoyage du tunnel, marque vraiment l’entrée en piste des entreprises qui vont se relayer durant dix mois. «EBTP Lhotellier» ouvre le feu avec l’assainissement et le terrassement. «Quille» va suivre rapidement pour installer le bâtiment de la gare haute. Au total ces nouvelles places de parking sur les terrasses représentent 258 emplacements en surface et 212 emplacements en souterrain. L’aménagement des deux tunnels et le dimensionnement des gares (haute et basse) sont prévus pour un débit maximum de 330 personnes par cabine et par heure, soit 660 personnes lorsque les deux cabines tourneront à plein régime. Au moment où stationner au Tréport relève des coulisses de l’exploit, surtout en cette période estivale, la Le calvaire avait été monté aux Terrasses en 1948 En haut de la falaise les constructions des parkings aérien et souterrain ainsi que la gare haute ont débuté avec les travaux d’assainissement et de terrassement possibilité de se garer en haut de la falaise et de prendre le funiculaire pour se rendre sur les quais et sur la plage devrait être une réalité en 2006. Autre modification et de taille, si le funiculaire sera gratuit le stationnement par contre sera payant. La politique de la ville dans ce domaine, exprimée à maintes reprises par le maire Alain Longuent, vise à rendre aux piétons l’esplanade et les abords du port et de la plage. D’où l’installation d’un système dissuasif, plus les automobilistes se gareront loin du centre ville et moins ils paieront de droit de stationnement. Bien sûr il sera toujours possible de se garer place de la Poissonnerie, lieu central pour accéder rapidement aux commerces et aux restaurants. Le nouvel aménagement prévoit 163 emplacements auxquels s’ajouteront 95 autres emplacements place de la Batterie, 57 le long des quais et 28 face aux boutiques. Les travaux de la remise en route du funiculaire avec l’installation des parkings en haut de la falaise entrent dans la phase active. Le voyage inaugural ouvrira à n’en point douter une nouvelle page de l’histoire de la ville et de la région. Sur l’emprise du chantier, le calvaire a été retiré. Il va faire l’objet d’une restauration et reprendre sa place dès la fin des travaux
De la pierre de lave pour signaler les sites et les monuments Treize plaques en pierre de lave, comportant un texte en Français et en Anglais, la reproduction d’un tableau ou d’une photo, vont illustrer dorénavant les sites historiques et les monuments de la ville. Sur un pupitre ou apposées sur un mur des plaques vont dorénavant décrire dans le détail l’histoire d’un monument de la ville. Michel Bilon, adjoint à l’environnement tenait à cette signalisation des sites historiques : «Le circuit touristique reliant la place Notre Dame à la place de l’église, achevé en 2001, avait été pourvu de plaques en faïence de Desvres. Nous avons pensé qu’il serait intéressant d’étendre ce circuit aux sites et aux monuments extérieurs au parcours touristique». La commission municipale présidée par Michel Bilon s’est donc mise au travail et a recensé les treize sites qui relatent mille ans d’histoire de la cité. La première plaque dévoile ainsi la fondation de l’abbaye en 1030 et le voyage dans le temps se termine devant les fresques peintes en 2001 à proximité du musée du vieux Tréport. Ainsi les touristes, mais pas seulement, pourront découvrir avec un regard différent la croix de pierre, le cimetière du Mont-Huon, le presbytère, le calvaire des Terrasses, le cimetière militaire, la chapelle Saint Julien, l’église Saint-Jacques, l’ancien hôtel de ville, la vierge de la place Notre Dame, le calvaire des marins et l’emprise de l’abbaye Saint- Michel. Le support de cette signalisation est particulièrement soigné. En pierre de lave de la région de Volvic la surface émaillée insensible aux graffitis lui donne un aspect de vieille faïence. Suivant l’importance du monument le support se décline en deux dimensions de 35 sur 40 et de 40 sur 60 centimètres. Sur chacun d’entre eux on y trouve les armoiries de la ville, un texte en Français et en Anglais illustrés par la reproduction d’un tableau ou d’une photo. Ces plaques signalétiques ont été réalisées par la société «Intersignal – Séri Publicité» qui a d’ailleurs déjà travaillé dans notre région en équipant sensiblement de la même façon le circuit du patrimoine de Saint- Valéry-sur-Somme. Les textes et les illustrations, extraits de plusieurs ouvrages, ont été choisis par les membres de la commission municipale. Donner des couleurs aux galets Un concours très prisé Dans la ville Le Maire, Alain Longuent et son adjoint, Michel Bilon ont présenté la nouvelle signalisation des sites et des monuments Même si les historiens locaux ont été mis à contribution, la mise en harmonie de toutes ces plaques a demandé plusieurs mois de travail. «Ces plaques relient le passé au présent, elles correspondent à un besoin d’authenticité à l’exemple de la remise en route du funiculaire» a souligné pour sa part le maire Alain Longuent qui a précisé : «Avec les chantiers actuellement en cours dans la ville nous allons souffrir quelques mois, mais c’est le prix à payer pour le développement de notre station. L’enjeu est tel pour le tourisme et l’emploi que cela en vaut la peine». Le concours des galets peints organisé par l’office du tourisme a réuni cette année trente-deux enfants de 6 à 12 ans venus exercer leur talent sur le célèbre caillou. Invités à laisser leur imagination s’exercer, ils ont choisi le plus souvent le bleu, couleur dominante du ciel et de la mer pour masquer le gris du galet. Le jury composé de deux bénévoles de l’office du tourisme et d’animatrices du centre de loisirs «Calamel», à l’issue d’une courte délibération, a décidé de donner le premier prix à Anne-Louise Ginfray dans la catégorie des 6 à 9 ans et à Laura King dans la catégorie des 10 à 12 ans. Mais tous sont repartis avec de fabuleux cadeaux et bien sûr avec un galet peint qui rappellera longtemps la plage du Tréport. Après ce concours des galets peints celui des châteaux de sable eu lieu le 17 août et celui des fameux objets flottants non identifiés qui ne flottent que très rarement le 23 août. 7
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