d'essai - Québec Audio & Vidéo

successivement, à raison de quatre décibels par
incrément. La résolution du bouton est d’un
décibel par déclic (ou étage), pour un total de
80 décibels, couvrant un gain total absolu de
28 décibels. Je reviendrai plus en détails sur ce
contrôle de volume très intéressant et performant,
lors de l’aperçu interne.
L’arrière de l’appareil nous présente plus
d’entrées qu’il nous en faut, pour réaliser un
système audiophile très respectable. Cinq
entrées sont possibles, dont la première qui est
configurable, pour accueillir un étage photo
MM ou MC en option. Selon les dires de la compagnie,
d’autres possibilités pourront éventuellement
être disponibles dans le futur.
L’éternelle boucle d’enregistrement est également
visible, de même qu’une entrée passedroit
pour le récepteur cinéma maison. Chose
intéressante et souvent trop rare, une sortie
préamplification est fournie, ce qui en l’occurrence,
permet de brancher un caisson de sousgrave
ou bien un amplificateur externe. L’Elicit
nous offre donc beaucoup de possibilités et de
flexibilité afin de satisfaire des besoins ulté-
En lieu et place du traditionnel potentiomètre rotatif ALPS, Rega
a conçu un système beaucoup plus coûteux, mais combien
plus précis. Il s’agit d’un réseau de résistances discrètes,
contrôlées numériquement à l’aide d’un microprocesseur Wolfson.
L’encodeur derrière le bouton principal transmet la position relative
et commute les bonnes résistances afin d’obtenir un réglage fin.
rieurs. La connectique est de qualité standard
et les borniers de sorties sont très respectables,
quoique relativement petits.
À l’intérieur de l’appareil
On a apporté beaucoup de soin et de raffinement
dans la conception des circuits électroniques
internes. Tout d’abord, il est difficile
de passer à côté de la circuiterie très performante,
utilisée dans le contrôle de l’intensité
sonore. En lieu et place du traditionnel potentiomètre
rotatif ALPS, Rega a conçu un système
beaucoup plus coûteux, mais combien
plus précis. Il s’agit d’un réseau de résistances
discrètes, contrôlées numériquement à l’aide
d’un microprocesseur Wolfson. L’encodeur
derrière le bouton principal transmet la position
relative et commute les bonnes résistances
afin d’obtenir un réglage fin. Ce système
très fiable et amplement silencieux, devrait
être plus souvent considéré dans les appareils
haut de gamme. De la même façon pour la
sélection de l’entrée, un ensemble de relais à
faible perte permet d’acheminer les signaux
musicaux désirés vers le préamplificateur, sans
interférence croisée. D’ailleurs, dans tout le
chemin du signal, Rega mentionne qu’il a
uniquement utilisé des composants discrets
(donc sans puce ou amplificateurs opérationnels)
et des condensateurs de type film et polypropylène
de bonne qualité (Evox et ICEL).
Toute cette électronique est alimentée par un
transformateur toroïdal de bonne dimension
et une filtration adéquate utilisant des diodes
rapides. Pour assurer aux électrons des chemins
courts à parcourir, on a pensé à mettre
entièrement cette électronique sur une seule
carte perforée. La préamplification est assurée
par des transistors FET à faible bruit tandis
que la section amplification est conçue avec
des transistors de puissance Darlington de
marque Sanken.
En terminant, une commande à distance
standard, fabriquée de plastique, regroupe
toutes les fonctions nécessaires au contrôle de
l’appareil de même que les autres électroniques
de la gamme Rega.
QA&V-TED, février-mars 2009 25