d'essai - Québec Audio & Vidéo

Banc
d’essai
Comme un maestro !
Alors que l’Elicit était en ma possession, la région montréalaise
a reçu ses premières tempêtes de neige et bien évidemment,
s’aventurer dans les rues étroites des quartiers populeux devenait
un calvaire, d’autant plus que le niveau de préparation des gens
L’amplificateur semble démontrer
une force remarquable à rassembler les
notes, les accords, les arrangements, les
textures ainsi que les strates musicales,
dans un tout très fluide et cohérent.
Les œuvres musicales prennent forme
de façon convaincante et soutenue ...
26 QA&V-TED, février-mars 2009
Amplificateur intégré Rega Elicit (suite)
à l’hiver a tendance à
décroître de façon
exponentielle, avec la
taille de la population…
Tout cela pour
dire que j’ai l’énorme
chance de pouvoir
travailler de la maison
lors de ces journées et
ainsi profiter des joies de mon système audiophile, plutôt que
des joies du trafic. J’ai donc pu écouter de façon critique, mais
aussi de manière distraite, beaucoup de musique pendant ces
nombreuses heures…
Au moment de mettre sous presse, le représentant Plurison
n’était pas apte à me fournir tous les détails concernant les caractéristiques
techniques de l’appareil, mais en bref, il s’agit d’un
intégré offrant plus ou moins 80 watts de puissance, dans la
gamme de prix des trois mille dollars, dépendamment des
options. Probablement que dans les semaines à suivre, nous
serons en mesure de nous procurer ces informations sur le site Internet
de la compagnie.
La dernière fois que j’ai eu la chance d’évaluer un produit Rega,
c’était lors de la possession des enceintes R7, que j’avais qualifiées de
« très bon rapport qualité-prix ». Cela s’avère souvent le cas concernant
cette compagnie anglaise et gageons que l’affirmation tiendra
encore la route cette fois-ci. Relativement nouveau sur le marché, il y
a encore peu de commentaires des internautes ainsi que de la presse
spécialisée sur le sujet, mais un de ceux-ci m’a toutefois frappé,
puisqu’il a mis des mots sur les sensations musicales que je tentais de
matérialiser sur papier. En fait, et je ne suis pas le seul, l’amplificateur
semble démontrer une force remarquable à rassembler les notes, les
accords, les arrangements, les textures ainsi que les strates musicales,
dans un tout très fluide et cohérent. Les œuvres musicales prennent
forme de façon convaincante et soutenue, comme si un chef d’orchestre
miniature se situait à l’intérieur du boîtier et décidait en temps réel
des destinées de l’opus en fonction du moment présent et de ce qui
s’est produit dans les secondes passées. Cette explication, somme toute
surprenante, constitue ma façon personnelle d’exprimer sur papier
l’impression que j’ai lors d’écoute de trames subtiles et complexes,
comme certains extraits de la compilation d’Edgar Fruitier, soit
Danses Slaves d’Antonin Dvorak, sous la direction de Vaclav Talich.
Et que dire de la pureté ainsi que de l’élégance de Léopold