Choix retenus pour établir le Projet d'Aménagement et de ...

TITRE I - CONTENU
page 184 Contenu
I - Choix retenus pour établir le Projet d’Aménagement et de
Développement Durable (PADD)
L’élaboration des orientations générales qui constituent le Projet d’Aménagement et de
Développement Durable découle :
- des objectifs initiaux des procédures défi nis en mai 2002 qui en ont constitué un premier
cadrage;
- de la mise en œuvre des grands principes généraux applicables en matière
d’aménagement et d’urbanisme;
- du respect des objectifs du développement durable et de protection de l’environnement
en général.
Le projet et les choix opérés se sont nécessairement renforcés au regard des enjeux
et besoins identifi és au cours du diagnostic de territoire. Ils ont été affi nés sur la base
des différentes politiques sectorielles et les grands projets développés sur le territoire
communal ou communautaire pendant la procédure.
Les orientations générales du PADD regroupées dans un document support ont fait
l’objet d’un débat au conseil municipal du 21 novembre 2005.
1 - Les choix retenus pour établir le PADD au regard des grands principes
généraux applicables, des objectifs du développement durable et de protection
de l’environnement
Les orientations du PADD ont été élaborées dans un souci de cohérence entre ces
principes généraux ou objectifs et les réponses aux enjeux majeurs auxquels est
confrontée la ville centre, de par sa situation locale et les spécifi cités du territoire
concerné, dans une agglomération en plein développement.
1.1 - L’environnement et le développement durable
La notion de développement durable, apparue en 1972 suite à la Conférence des
nations unies de Stockholm et qui s’est épanouie ensuite au niveau international,
européen (Traité de Maastricht, Directive du Conseil n°42/2001), et français (loi du 2
février 1995 sur la protection de l’environnement) a été reprise par les lois d’urbanisme et
d’aménagement du territoire. C’est l’un des éléments clés introduits par la loi relative à
la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) de 2000. Les objectifs de développement
durable constituent en effet le cadre de référence pour l’élaboration du PADD.
Un rapport des Nations unies de 1988 défi nit le développement durable comme le
développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs. Le développement durable repose sur trois
principes dont la protection de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie ; les
deux autres principes étant l’équité et la cohésion sociale, et l’effi cacité économique
susceptible de modifi er les modes de production et de consommation (Cerpu/DGUHC,
2002). Les objectifs en matière d’environnement sont donc imbriqués dans les objectifs
de développement durable.
- Les objectifs du développement durable
Les objectifs de développement durable ont constitué un cadre de référence pour
l’élaboration du projet d’aménagement et de développement durable sur le territoire
de Perpignan et de ses orientations générales.
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A- Rapport de présentation

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- Assurer la diversité de l’occupation du territoire
- Faciliter l’intégration urbaine des populations
- Valoriser le patrimoine
- Economiser et valoriser les ressources
- Assurer la santé publique et la sécurité
- Organiser la gestion des territoires
- Favoriser la démocratie locale
La loi SRU, dans son article L121-1 permet de préciser les principes de développement
durable auxquels doivent répondre plus particulièrement les documents d’urbanisme
(SCOT, PLU, carte communale) et que les orientations générales du PADD prennent en
compte (Cf. 1.3).
1.2 - Les dispositions de l’article L.110 du Code de l’Urbanisme
Ces dispositions posent les principes généraux de l’utilisation du territoire qui s’imposent
aux règles locales de planifi cation urbaine.
« Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité
publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences.
Afi n d’aménager le cadre de vie, d’assurer sans discrimination aux populations
résidentes et futures des conditions d’habitat, d’emploi, de services et de
transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de
gérer le sol de façon économe, d’assurer la protection des milieux naturels et
des paysages ainsi que la sécurité et la salubrité publiques et de promouvoir
l’équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de
rationaliser la demande de déplacements, les collectivités publiques harmonisent,
dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions
d’utilisation de l’espace.»
1.3 - Les dispositions de l’article L.121-1 du Code de l’Urbanisme
Elles ont valeur de principes généraux opposables aux documents d’urbanisme dans
lesquels ils devront trouver leur traduction et qui devront déterminer les conditions
permettant d’en assurer la mise en œuvre.
- Le principe d’équilibre : l’équilibre entre le renouvellement urbain, un développement
urbain maîtrisé, le développement de l’espace rural, d’une part, et la préservation des
espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des espaces
naturels et des paysages, d’autre part, en respectant les objectifs du développement
durable.
- Le principe de diversité des formes urbaines et de mixité sociale : la diversité des
fonctions urbaines et la mixité sociale dans l’habitat urbain et dans l’habitat rural,
en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffi santes pour la
satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d’habitat,
d’activités économiques, notamment commerciales, d’activités sportives ou culturelles
et d’intérêt général ainsi que d’équipements publics, en tenant compte en particulier
de l’équilibre entre emploi et habitat ainsi que des moyens de transport et de la gestion
des eaux.
- Le principe de respect de l’environnement : une utilisation économe et équilibrée des
espaces naturels, urbains, périurbains et ruraux, la maîtrise des besoins de déplacement
et de la circulation automobile, la préservation de la qualité de l’air, de l’eau, du sol et
du sous-sol, des écosystèmes, des espaces verts, des milieux, sites et paysages naturels
ou urbains, la réduction des nuisances sonores, la sauvegarde des ensembles urbains
remarquables et du patrimoine bâti, la prévention des risques naturels prévisibles, des
risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature.
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2 - Les choix retenus pour établir le PADD au regard des objectifs de la délibération
du 27 mai 2002
2.1 - L’initiation du processus d’élaboration du projet
La commune de Perpignan, est couverte dans sa quasi-totalité par le POS approuvé le
12 septembre 1985 et révisé le 16 juillet 1998. A l’exception du Plan de Sauvegarde et
de Mise en Valeur (PSMV) de son secteur sauvegardé, elle possède un secteur résiduel,
secteur des Arcades, soumis aux règles du Règlement National d’Urbanisme (RNU).
Afi n de disposer d’un PLU couvrant l’intégralité de son territoire, la ville a engagé
conjointement deux procédures par délibération de son conseil municipal en date du
27 mai 2002 précisant les objectifs poursuivis et les modalités de la concertation :
- une procédure de révision du POS en PLU;
- une procédure d’élaboration du PLU dans le secteur des Arcades couverts
par les règles du RNU.
Les objectifs initiaux des procédures conjointes :
- Prendre en compte, à l’échelle de la commune, la nouvelle dimension
intercommunale de l’aménagement du territoire liée à la Communauté
d’Agglomération ;
- Permettre d’assurer le projet de restructuration urbaine des quartiers de la
gare lié à l’arrivée prochaine du TGV ainsi que les opérations d’aménagement
nécessaires au développement démographique et économique de la ville ;
- Renforcer et développer l’identifi cation des quartiers tout en les faisant
participer à la défi nition de l’image urbaine de la ville ;
- Favoriser la diversité des fonctions urbaines dans les quartiers en prenant en
compte le développement de la mixité sociale et la spécifi cité des procédures
en cours et notamment les opérations de renouvellement urbain ;
- Développer et conforter les espaces d’activités économiques au Nord Ouest
et Sud Ouest du territoire communal en évitant leur éparpillement et leur
étalement ;
- Préserver la vocation économique des espaces agricoles et viticoles de
qualité, les ensembles boisés et paysagers les plus signifi catifs et protéger les
espaces exposés aux risques naturels prévisibles ;
- Améliorer la rédaction de l’actuel règlement du POS afi n de garantir une
meilleure qualité du cadre bâti et son insertion aux sites et paysages.
2.2 - Les objectifs de la procédure et le PADD
Les objectifs initiaux retenus en début de procédure ont constitué un premier cadrage
du processus d’élaboration des orientations générales du PADD. Le tableau ci-après
permet de situer ces objectifs initiaux de la délibération du 27 mai par rapport à ces
orientations.
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Illustration n° 154 - Situation des objectifs initiaux de la délibération du 27 mai par rapport aux
orientations du PADD
Orientations générales
du PADD
Les objectifs
de la délibération
du 27 mai 2002
- Prendre en compte, à
l’échelle de la commune,
la nouvelle dimension
intercommunale de
l’aménagement du territoire
liée à la Communauté
d’Agglomération ;
- Permettre d’assurer le projet
de restructuration urbaine
des quartiers de la gare lié
à l’arrivée prochaine du
T.G.V ainsi que les opérations
d’aménagement nécessaires
au développement
démographique et
économique de la ville ;
- Développer et conforter
les espaces d’activités
économiques au nord ouest
et sud ouest du territoire
communal en évitant
leur éparpillement et leur
étalement ;
- Favoriser la diversité des
fonctions urbaines dans
les quartiers en prenant en
compte le développement
de la mixité sociale et la
spécifi cité des procédures
en cours et notamment
les opérations de
renouvellement urbain ;
- Renforcer et développer
l’identifi cation des quartiers
tout en les faisant participer
à la défi nition de l’image
urbaine de la ville ;
- Préserver la vocation
économique des espaces
agricoles et viticoles de
qualité, les ensembles
boisés et paysagers les plus
signifi catifs et protéger les
espaces exposés aux risques
naturels prévisibles ;
- Améliorer la rédaction de
l’actuel règlement du P.O.S
afi n de garantir une meilleure
qualité du cadre bâti et
son insertion aux sites et
paysages.
Perpignan
Cœur d’Agglo
Conforter la place de
la ville centre dans
l’agglomération
Etre en capacité
de répondre aux
enjeux importants
de développement,
de déplacements,
d’organisation du
territoire et d’accueil de
nouvelles populations.
- Permettre la
restructuration et le
développement d’un
centre-ville à l’échelle
d’une ville centre
- Développer
l’intermodalité et
favoriser l’utilisation
des transports collectifs
et des moyens de
déplacements
économes et moins
polluants
- Favoriser le
développement des
fi lières économiques
identifi ées sur notre
territoire
- Ouvrir des perspectives
de développement
harmonieux et
maîtriser l’extension
de la ville centre de
l’agglomération
- Favoriser le
développement des
fi lières économiques
identifi ées sur notre
territoire
Perpignan
Solidaire
Créer de nouvelles
solidarités urbaines
Créer nouvelles solidarités
urbaines dans et entre
les quartiers, favoriser
l’amélioration du cadre
urbain, les équipements
de proximité et l’égalité
des chances.
- Favoriser la rénovation
et la restructuration du
parc immobilier
- Préserver la vie sociale,
culturelle et l’identité des
quartiers
- Promouvoir l’espace
public
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Perpignan Naturelle
Préserver
l’environnement et la
qualité des paysages
Pour un développement
harmonieux qui intègre
la préservation de son
environnement urbain et
périurbain, la qualité des
terroirs et des paysages
environnants.
- Protéger le paysage
naturel dans un dessein
collectif
- Protéger le paysage
naturel dans un dessein
collectif
- Protéger les
préoccupations
environnementales au
cœur des projets urbains

page 188 Contenu
3 - Les choix retenus pour établir le PADD au regard des besoins et enjeux
identifi és sur le territoire
3.1 - Le diagnostic
L’exposé du diagnostic et l’analyse de l’état initial de l’environnement contenus dans
la première partie du présent document ont permis de dégager un certain nombre
d’enjeux et besoins auxquels doit répondre la ville centre. Ces derniers dépassent le
cadre initial fi xé par les objectifs de la délibération du 27 mai 2002. Les choix retenus
pour établir le PADD visent à répondre à ces besoins au travers des orientations et de
l’ensemble du dispositif réglementaire du plan local d’urbanisme.
Le tableau ci-après permet de montrer les choix retenus pour établir le projet en
confrontant les orientations générales du PADD face aux besoins identifi és dans le cadre
du diagnostic et de l’état initial de l’environnement.
Illustration n° 155 - Synthèse du diagnostic et orientations du PADD
Dynamisme
démographique
Synthèse du diagnostic
Principaux enjeux et besoins
Faire face au dynamisme démographique
de la ville centre en se donnant la capacité
d’accueillir les populations attendues.
Accueillir jusqu’à 127 000 habitants à
l’horizon 2015 sur Perpignan.
Prévoir une capacité de développement de
l’offre suffi sante ; produire en 10 ans environ
6 000 logements supplémentaires dont remise
sur le marché de près de 800 logements
vacants.
Les dynamiques démographiques en cours et
l’augmentation rapide de population qui en
découle à l’échelle du département induisent
une demande croissante de logements, et
posent la question de son accessibilité et
du foncier disponible. Parallèlement, la ville
doit rénover le parc de logements anciens.
Perpignan doit être solidaire et répondre aux
besoins actuels et nouveaux en inscrivant
son action dans les objectifs du PLH.
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Orientations du PADD
Permettre la restructuration et le
développement d’un centre ville à l’échelle
d’une ville centre
- Conforter le pôle historique et touristique
économique et culturel autour du centre
ancien couvert par le Plan de Sauvegarde
et de Mise en Valeur.
. Maintenir les populations en place et
en attirer de nouvelles en agissant sur
les conditions d’habitat, sa diversité, le
maintien d’une activité commerciale et le
stationnement
- Favoriser le renouvellement urbain des
quartiers autour du pôle d’échanges de la
gare TGV
. Restructurer, rénover des tissus urbains
inadaptés aux fonctions urbaines modernes
. Identifi er et prévoir de nouvelles disponibilités
foncières en continuité du projet
Ouvrir des perspectives de développement
harmonieux et maîtriser l’extension de la ville
centre de l’agglomération
- Identifi er et structurer l’espace disponible
. Identifi er les grands secteurs prioritaires
de développement des quartiers de la
ville centre en mobilisant notamment de
nouvelles réserves foncières
. Achever l’urbanisation de certaines franges
de quartiers hors secteurs prioritaires
. Favoriser la résorption des dents creuses et
densifi er les zones urbaines en y adaptant le
règlement
Favoriser la rénovation et la restructuration
du parc immobilier
- Intervenir dans les territoires prioritaires afi n
de conforter les populations en place et en
attirer de nouvelles
. Permettre la requalifi cation et la
restructuration du parc de logements dans
les grands ensembles et à proximité

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Equilibre social
de l’habitat
Activité et
emploi
Conforter les politiques de l’habitat en
cours sur les quartiers :
- Favoriser la mise en place du plan de
rénovation urbaine dans les secteurs
prioritaires.
- Résorber l’habitat indigne dans les quartiers
anciens.
Remettre à niveau le parc de logements
existant du centre ville et des quartiers
prioritaires du projet de rénovation urbaine.
Reconstituer l’offre sociale démolie dans
les quartiers prioritaires.
Favoriser la production de nouveaux
logements sociaux et une répartition
équilibrée sur le territoire.
Mobiliser des disponibilités foncières
existantes ou nouvelles et assurer une offre
diversifi ée, suffi sante et accessible.
Production de logements sociaux à
hauteur des objectifs de la loi SRU et du
PLH intercommunal (209 logements locatifs
sociaux/an).
Maintenir les activités et l’emploi, en agissant
notamment sur le pôle commercial du
centre ville avec le futur centre d’affaires et
pôle de commerces et intermodal de la gare
TGV, et, en participant à la mise en œuvre
de la politique de fi lières de la communauté
d’agglomération.
Promouvoir l’offre commerciale et
artisanale dans le centre ville et dans
les quartiers (facteur d’animation et de
sociabilité). Maintenir le commerce de
proximité dans les quartiers.
Rééquilibrer les inégalités constatées en
matière d’emploi dans le centre ville et dans
les quartiers Nord.
Inciter les opérations immobilières destinées
aux activités commerciales, de services
et tertiaires dans des locaux valorisants
notamment dans les quartiers.
Stimuler la fonction commerciale de
l’hyper centre pour lui confi rmer un statut de
pôle commercial communautaire
Planifi er les aménagements des futures
zones d’activités notamment celles portées
par la Communauté d’Agglomération ;
Dans les opérations de renouvellement
urbain encourager les fonctions économiques
notamment commerciales
Équilibrer les pôles commerciaux et favoriser
une extension mesurée des implantations
périurbaines.
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. Lutter contre l’habitat insalubre dans le
centre ancien et améliorer les conditions
d’habitabilité des logements
. Maintenir une mixité sociale dans les
quartiers
- Rééquilibrer l’offre de logement sur
l’ensemble du territoire afi n de répondre aux
besoins de la population
. Développer et diversifi er l’offre afi n de
répondre à l’importance des besoins et
assurer la mobilité et le renouvellement des
populations pour la vie des quartiers
. Répartir l’offre en recherchant notamment
un rééquilibrage géographique du logement
social
Favoriser le développement des fi lières
économiques identifi ées sur notre territoire
- Conforter les fi lières économiques existantes
ou émergentes
. La logistique et le transport, secteurs
d’activités qui bénéfi cient de la puissance
économique qui s’est constituée sur le
périmètre de Saint Charles qui intègre le
chantier de transport combiné au sud de la
ville.
. Les nouvelles technologies et les énergies
renouvelables implantées sur le site de
Tecnosud créé en 1992 pour répondre à la
volonté de développer une technopole
regroupant des activités de recherche, de
haute technologie et de formation.
. La santé et les soins à la personne qui
constituent un pan important de l’économie
locale avec l’installation de nombreux
établissements sur Perpignan ou les
communes environnantes.
. L’agriculture fi lière historique encore
très présente, est un moteur économique
important qui doit être pris en compte par
le maintien d’espaces agricoles sur des
territoires naturels identifi és par la profession
et à protéger.
. L’agroalimentaire, pressenti comme l’un
des piliers majeurs du développement
industriel de l’agglomération, avec la
création de la zone d’activités économiques
Agrosud permettant l’accueil de nouvelles
entreprises.
. Le tourisme, activité indispensable au
développement et à la reconnaissance de
la ville d’art et d’histoire
- Permettre le développement de la
recherche et des fi lières de formation
. Aider à la création de nouvelles fi lières
de formation et au développement de
l’enseignement supérieur et professionnel

Agriculture
Transports et
déplacements
Perpignan première commune agricole
du département doit faire face à une
conjoncture diffi cile de certains secteurs,
comme la viticulture omniprésente dans
certaines zones géographiques, qui
accentue le phénomène de déprise
agricole particulièrement sensible en zones
périurbaine et engendre un processus
spéculatif et une demande croissante
de reconversion des propriétés foncières
en zones constructibles. L’agriculture à la
recherche d’un nouveau souffl e, doit être
préservée au travers du potentiel foncier
existant, pour le poids économique qu’elle
représente et son rôle dans la préservation
des territoires.
Préserver les espaces à forte potentialité
agricole du territoire identifi és sur la commune
de Perpignan.
Limiter le phénomène spéculatif et
préserver l’agriculture dans les espaces
périurbains.
Limiter le phénomène de mitage des zones
agricoles.
Contribuer à la valorisation paysagère de
l’espace communal.
Intégrer les grands projets de voiries
structurantes de l’agglomération et favoriser
les modes de transports alternatifs pour
la maîtrise des déplacements urbains
et la préservation de l’environnement
notamment la qualité de l’air, en intégrant
les objectifs et actions futures du PDU en
cours d’élaboration.
Permettre une meilleure fl uidité du
trafi c secondaire au bénéfi ce notamment
des modes alternatifs en corollaire de la
réorganisation du réseau de grandes voiries.
Maintenir une offre de stationnement
résident suffi sante dans le centre ville.
Inscrire les politiques de déplacements de
la Ville centre dans les objectifs du futur PDU.
Favoriser le développement des modes
doux.
Développement d’un réseau cyclable et
piéton (zone 30…).
Restructuration du réseau de transports en
commun (sites propres…).
Défi nition de règles pour préserver la place
des modes doux et des transports en
commun.
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Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
Favoriser le développement des fi lières
économiques identifi ées sur notre territoire
- Conforter les fi lières économiques existantes
ou émergentes
. L’agriculture fi lière historique encore
très présente, est un moteur économique
important qui doit être pris en compte par
le maintien d’espaces agricoles sur des
territoires naturels identifi és par la profession
et à protéger.
Protéger le paysage naturel dans un dessein
collectif
- Identifi er les principales composantes
naturelles et paysagères de l’archipel
roussillonnais
. Les espaces naturels remarquables
. Les espaces agricoles de qualité ou
durables
- Intégrer les logiques environnementales de
l’agglomération
. Harmoniser les composantes urbaines et
naturelles
. Assurer la cohérence d’ensembles
paysagers et agricoles pour une mer verte
Développer l’intermodalité et favoriser
l’utilisation des transports collectifs et des
moyens de déplacements économes et
moins polluants
- Améliorer le réseau structurant en périphérie
de la ville
. Permettre l’amélioration de sa lisibilité et
la réalisation de solutions cohérentes de
contournement de la ville centre afi n d’y
diminuer le trafi c de transit.
- Développer les points de connexions des
modes de transports
. Réaliser des points de connexion
ou d’accès aux modes alternatifs.
. Augmenter l’effi cacité du réseau urbain de
TC en favorisant notamment les voies de bus
en site propre.
- Poursuivre une politique de stationnement
partagé
. Organiser et structurer l’offre intra muros
ciblée sur l’attractivité commerciale de
l’hyper centre et le stationnement résidentiel
. Développer l’offre périphérique des parcs
relais en entrée de ville
- Favoriser les modes de déplacements doux
. Privilégier la marche à pied et le vélo
pour les trajets de faible distance et les
correspondances vers un mode de transport
mécanisé.

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Equipements et
services
Conforter les politiques de proximité, sociales
et culturelles en répondant aux besoins en
équipements et services publics dans les
quartiers.
Assurer un bon maillage du territoire
Renforcer les équipements publics au
regard des besoins nouveaux, liés notamment
au projet de rénovation urbaine dans les
quartiers prioritaires.
Améliorer l’accès aux services et le lien de
proximité dans les quartiers en s’appuyant
notamment sur les mairies de quartiers et
annexes mairies.
Renforcer la mise en valeur du patrimoine
historique et conforter le développement
des équipements culturels
Prévoir l’implantation de nouveaux
équipements en accompagnement des
extensions d’urbanisation et de l’arrivée de
nouvelles populations.
3.2 - L’état initial de l’environnement
Illustration n° 156 - Synthèse de l’Etat initial de l’environnement et orientations du PADD
Environnement
naturel
Synthèse du diagnostic
Principaux enjeux et besoins
Traduire et mettre en application les
principes de la trame verte en insérant les
préoccupations environnementales au cœur
des projets urbains, y compris les risques
naturels, et en protégeant les paysages et
le milieu naturel dans un dessein collectif au
travers de l’archipel.
Préserver le paysage et les composantes
remarquables du patrimoine naturel en zone
périurbaine.
Développer les coulées vertes et
pénétrations vertes de nature dans la ville
ou aux portes de la ville. Identifi er les limites
d’urbanisation souhaitables.
Maintenir des fonctions agricoles dans
les zones périphériques (zones directement
exposées à l’étalement urbain. Préserver les
conditions de délimitation de futurs espaces
agricoles durables.
Développer de nouvelles zones
d’urbanisation en continuité du tissu existant.
Créer un réseau d’espaces verts urbains.
Défi nition de règles d’urbanisme sanctionnant
les nouvelles opérations d’aménagement
d’espaces verts d’un seul tenant (10% pour
une superfi cie de plus de 10 000 m² ou d’une
SHON de plus de 2 000 m²).
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Préserver la vie sociale, culturelle et l’identité
des quartiers
- Maintenir et développer des équipements
publics
. Favoriser la diversifi cation et l‘implantation
équitable des équipements de proximité
. Accompagner la création de grands
équipements structurants
- Favoriser une couverture des services de
proximité
. Accompagner l’implantation d’un réseau
d’intervention de proximité
. Agir pour le rapprochement des services
publics
. Permettre le maintien du commerce de
proximité dans les quartiers
- Favoriser l’intégration des formes urbaines
contemporaines en préservant au mieux la
trame ancienne, le patrimoine et les formes
préexistantes
. Valoriser le patrimoine architectural et
urbain des quartiers
. Introduire des règles d’urbanisme
appropriées
Orientations du PADD
Protéger le paysage naturel dans un dessein
collectif
- Identifi er les principales composantes
naturelles et paysagères de l’archipel
roussillonnais
. Les espaces naturels remarquables
. Les espaces agricoles de qualité ou
durables
. Les continuums paysagers
- Intégrer les logiques environnementales
de l’agglomération
. Harmoniser les composantes urbaines et
naturelles
. Assurer la cohérence d’ensembles
paysagers et agricoles pour une mer verte
. Conforter et développer les continuités
vertes
Intégrer les préoccupations
environnementales au cœur des projets
urbains
- Identifi er et préserver les composantes
naturelles urbaines et périurbaines
. Les principales composantes naturelles
périurbaines
. Les principales compositions paysagères
urbaines
- Développer le patrimoine, promouvoir sa
diversité et son accessibilité

Environnement
urbain
Nuisances et
risques liés
à l’activité
humaine
Agir sur l’environnement urbain afi n
d’améliorer le cadre de vie des habitants
et induire une métamorphose visuelle et
physique des quartiers notamment dans le
cadre du projet de rénovation urbaine et des
futures extensions de la ville.
Préserver et protéger le patrimoine urbain
et architectural par la défi nition de règles.
Préserver et valoriser les composantes
naturelles de la ville. Se donner les moyens
de réer un réseau d’espaces verts urbains.
Mettre en valeur les espaces publics.
Réintégrer dans le tissu environnant
les quartiers sensibles de la périphérie et
restructurer le bâti architectural dans le
cadre du projet de rénovation urbaine.
Arrêter le processus de lotissements
pavillonnaires au sud de la Ville notamment
au profi t d’un urbanisme vert et d’habitat
collectif à échelle humaine afi n d’assurer
une véritable mixité sociale et limiter la
consommation d’espace.
Redéfi nir le positionnement et l’affectation
de certaines zones d’activités peu valorisées à
proximité immédiate de quartiers d’habitat.
Autoriser l’ouverture de nouvelles zones
d’urbanisation dans la continuité du tissu
existant et en préservant une cohérence des
formes bâties dans les quartiers.
Défi nition de règles d’urbanisme exprimant
de nouvelles formes bâties intégrées de
manière harmonieuse au tissu urbain ; hauteurs,
patrimoine, alignements, composante et
qualité paysagère, stationnement…
Défi nition d’un zonage et d’un règlement
en cohérence avec la limitation de
l’étalement urbain.
Rendre ou maintenir inconstructibles les
zones les plus sensibles.
Sensibiliser les populations exposées aux
risques naturels.
Tenir compte des risques inondations
dans les opérations de renouvellement
urbain et dans les nouvelles ouvertures à
l’urbanisation.
Améliorer la qualité de l’air et lutter contre
le bruit. Requalifi er le réseau routier te favoriser
les modes de transport alternatifs.
Préserver les champs d’inondation et
entretenir les cours d’eau.
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Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
Promouvoir l’espace public
- Intervenir sur le tissu urbain existant afi n de
recomposer une trame urbaine viable
. Dédensifi er le tissu urbain dans les quartiers
anciens en favorisant la création d’espaces
publics structurants
. Désenclaver les quartiers et ouvrir la ville sur
elle-même en confortant le rôle de l’espace
public dans l’effacement de la spécialisation
morphologique et la ségrégation spatiale
des zones urbaines
- Intervenir dans les secteurs d’urbanisation
future
. Concevoir des espaces publics, liens de
centralité entre les nouvelles organisations
urbaines
. Prévoir les espaces publics nécessaires
à la création de liens réels et privilégiés
- Agir pour un traitement égalitaire et qualitatif
des espaces publics
Préserver la vie sociale, culturelle et l’identité
des quartiers
- Favoriser l’intégration des formes urbaines
contemporaines en préservant au mieux la
trame ancienne, le patrimoine et les formes
préexistantes
. Valoriser le patrimoine architectural et
urbain des quartiers
. Introduire des règles d’urbanisme
appropriées
Intégrer les préoccupations
environnementales au cœur des projets
urbains
- Identifi er et préserver les composantes
naturelles urbaines et périurbaines
. Les principales composantes naturelles
périurbaines
. Les principales compositions paysagères
urbaines
- Développer le patrimoine, promouvoir sa
diversité et son accessibilité
. Permettre l’extension et la diversité du
patrimoine naturel
. Favoriser le renforcement des liaisons vertes
structurantes dans et hors du tissu urbain
. Valoriser le patrimoine vert
Intégrer les préoccupations
environnementales au cœur des projets
urbains
- Gérer le risque naturel
. Prendre en compte les espaces exposés
aux risques naturels et inondations
Développer l’intermodalité et favoriser
l’utilisation des transports collectifs et des
moyens de déplacements économes et
moins polluants
Cf. Ci avant synthèses diagnostic : .transports
et déplacements

Contenu page 193
Ressources
naturelles
Réalisation d’une nouvelle station avec
une capacité correspondante aux besoins à
l’horizon 2015-2020.
Gérer la ressource en eau.
Favoriser l’utilisation des énergies
renouvelables.
4 - Les politiques sectorielles et les grandes composantes du projet urbain de la
ville centre
4.1 - Le centre ville : un projet bipolaire à l’échelle d’un cœur d’agglomération
Les différentes politiques menées en faveur du parc immobilier et sur les espaces publics
mais aussi, parallèlement, dans les domaines de l’animation et de la mise en valeur
du patrimoine historique et culturel, ont permis au centre ville de retrouver sa fonction
fédératrice, sa puissance économique, sociale et culturelle, et, son attractivité. Il doit
désormais s’affi rmer comme un véritable coeur d’agglomération.
La constitution de ce cœur d’agglomération favorisant l’arrivée de nouvelles populations
et le maintien de celles en place implique la défi nition d’aires de réfl exion cohérentes,
avec l’identifi cation de deux grands pôles d’intérêts qui se rapprochent :
- Le pôle historique, culturel et touristique classé en grande partie en secteur sauvegardé,
se développant autour de l’arc gothique ;
- Le pôle de commerce et d’échange compris entre le centre piéton, la place de
catalogne et le futur pôle d’échange de la gare TGV.
4.1.1 - Le pôle historique, culturel et touristique
La création du secteur sauvegardé a été le point de départ d’une démarche de
restructuration du centre historique qui s’appuie désormais sur un Plan de Sauvegarde
et de Mise en Valeur (PSMV). Par son importance géographique, 99.1 ha, il représente le
lieu d’enjeux urbains, architecturaux et humains particulièrement important.
Les objectifs défi nis dans le cadre du projet
urbain du centre historique, destinés à
devenir les bases et le déclencheur d’un
développement raisonné et irréversible, ont
été déclinés dans le PSMV :
- rendre le centre historique accessible à
tous, afi n de développer sa vie quotidienne,
sa vocation économique et culturelle et le
tourisme;
- valoriser les bâtiments et équipements publics
comme pont de départ de la restructuration
des quartiers ;
- sécuriser les quartiers, développer une
politique concertée du logement cherchant à
conforter les populations en place et en attirer
de nouvelles ;
- maintenir et renforcer la vocation commerciale
du centre historique ;
- faire du centre historique un exemple de
démarche de développement durable.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
Intégrer les préoccupations
environnementales au cœur des projets
urbains
- Préserver les ressources, limiter les nuisances
et les pollutions
. Préserver les ressources en sol et en eau
. Limiter les nuisances sonores
. Prévenir les pollutions chimiques, et
organiques
. Favoriser l’utilisation les énergies
renouvelables
Illustration n° 157 –
L’arc Gothique

page 194 Contenu
Les actions engagées commencent à être signifi catives :
- dans le domaine de la requalifi cation ou de la redéfi nition des espaces publics
et de nombreux équipements publics, par le biais notamment de la démarche
partenariale de l’« Arc gothique ».
- dans les domaines de la réhabilitation d’îlots ou de logements, vacants
notamment, et de la restauration d’immeuble ou de commerces qui bénéfi cient
d’aides et d’outils d’accompagnement fi nanciers et techniques.
Le secteur sauvegardé ne doit pas évoluer et fonctionner en autarcie. La démarche
de projet doit rayonner au-delà des limites administratives du PSMV et se diffuser sur
les quartiers et îlots périphériques qui marquent aussi des étapes importantes du
développement historique de la Ville.
Cette approche globale permet de s’affranchir des contraintes naturelles de la Têt, du
rail et de la ceinture de boulevard, qui passent d’un statut de barrière physique à celui
de composante à part entière du processus d’agrégation des différents tissus urbains.
Elle apporte au projet du centre historique des complémentarités et une échelle urbaine
cohérente, qui nécessitent un champ de défi nition élargi des enjeux initiaux, notamment
dans le cadre des politiques sectorielles du logement et des déplacements. Elle permet
aussi d’établir une complémentarité et les continuités nécessaires à la matérialisation
d’un grand projet bipolaire avec les quartiers de la gare.
L’implantation d’équipements
commerciaux et culturels majeurs pour la
ville et l’agglomération tels que la nouvelle
FNAC, le futur Théâtre de l’archipel et le
Pôle d’Echanges Intermodal de la gare
TGV, favorise le processus d’émergence
et de mise en synergie de secteurs urbains
dans le cadre du projet bipolaire.
Illustration n° 158 –
Le projet bipolaire du centre ville
4.1.2 - Les quartiers de la gare TGV
Aujourd’hui, contrainte très forte en cœur de ville, la voie ferrée va devenir un élément
de lien important entre le quartier Saint Assiscle et le centre ville avec la mise en service
de la ligne à grande vitesse Barcelone-Perpignan et le projet urbain des quartiers de
la gare. Avec ce projet majeur, Perpignan conforte sa position de «ville pont» entre la
métropole barcelonaise et le reste de l’Europe.
L’objectif est de retourner complètement le fonctionnement de la gare actuelle qui
se trouve enclavé dans une organisation urbaine très contrainte. C’est un vaste projet
composite qui se met en place
avec l’identifi cation de friches
industrielles et ferroviaires et
autres secteurs urbains sur près
de 35 hectares destinés à être
réinsérés dans le tissu urbain sur la
base d’un plan de composition
intégrant des approches
sectorielles très complètes sur
l’habitat, le commerce et les
déplacements.
Illustration n° 159 –
Secteurs impactés et problématiques
d’accessibilité du projet des quartiers
de la gare
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Contenu page 195
Au total, ce sont près de 1500 logements, 30 000 m² d’activité tertiaire et 15 000 m² de
bâtiments universitaires qui pourront se développer dans un rayon de 300 mètres de la
gare, autour d’un parc urbain dont la rivière « La Basse » permettra de relier le centre
historique en moins de 15 minutes.
Le point de départ du processus de mutation consiste en la transformation de la gare
actuelle ouverte sur Saint-Assiscle et la création d’un Pôle d’Echanges Intermodal (PEI),
centre de commerces et d’affaires dans le cadre du projet du secteur gare TGV.
- Le secteur gare TGV, première étape du processus de recomposition et de mutation
urbaine engagé sur les quartiers de la gare.
Il concerne des zones d’arrière gare en frange du quartier Saint Assiscle, pouvant être
reconverties rapidement afi n de recevoir notamment les infrastructures et aménagements
nécessaires à l’arrivée du TGV.
Le projet doit permettre :
- la requalifi cation et la revalorisation du secteur d’arrière gare de Saint Assiscle, avec
l’implantation du PEI, d’activités tertiaires (bureaux, commerces, services…) et de
logements, ainsi que la réalisation des espaces publics et équipements nécessaires ;
- l’amélioration des conditions de desserte de la gare TGV et de son environnement
immédiat et le raccordement du secteur à l’hyper centre, notamment par le sud au
travers de l’actuelle zone 2NA du POS, en liaison avec l’avenue du Docteur Torreilles ;
Le projet a été conçu et développé en maintenant une cohérence d’ensemble de
ses différentes composantes avec comme lieu d’interconnexion axial, le futur pôle
d’échange intermodal (PEI). Au travers de chaque composante, il décline ses objectifs en
s’appuyant sur les caractéristiques et problématiques propres aux secteurs concernés.
. La zone ferroviaire rtierLa Gare
Le site a permis l’implantation du PEI et
de ses aménagements connexes (gare
routière, desserte transports en commun,
stationnement…). Un ensemble immobilier
principalement affecté aux activités tertiaires,
services (dont hôtellerie) vient s’articuler autour
de ces infrastructures. Il est désormais prévu de
pouvoir y accueillir aussi du logement suivant
l’évolution du programme et des besoins.
Illustration n° 160 –
Vue aérienne de la zone ferroviaire destinée à
l’implantation du futur PEI de la gare TGV – Etat initial
L’ensemble comprend un vaste atrium ouvert sur un passage inter quartiers accessible
au public et accueille aussi les locaux et services SNCF et la desserte de la gare avec un
accès souterrain aux quais.
L’accès à la Gare sera privilégié par le pôle d’échange pour la voiture particulière, ainsi
que pour les usagers de la gare routière, des transports en commun (TC) ou taxis.
Le principe d’accessibilité sur le
parvis de la gare actuelle par les
transports urbains et les modes
doux depuis le centre historique
est au cœur du projet bipolaire
avec comme lien direct l’avenue
du Général de Gaulle.
Illustration n° 161 -
Le Pôle d’échanges, tertiaire et
commercial de la gare TGV
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Illustration n° 162 - Schéma de principe de l’organisation du futur PEI
. La frange urbaine du quartier au contact du PEI
page 196 Contenu
Le projet vise à restructurer ou revaloriser des secteurs en déclin et des espaces publics
en vue :
- d’implanter un ensemble d’activités tertiaires (bureaux, pôle commercial et
de services);
- de constituer une nouvelle offre de logement répondant à la diversité des
besoins privilégiant la mixité sociale ;
- d’ouvrir le quartier sur l’hyper centre avec la création de la nouvelle liaison
piétonne à vocation publique passant sous le plateau de la zone ferroviaire et
la zone intermodale;
- d’introduire de nouvelles formes urbaines de nature à assurer l’image
dynamique du nouveau secteur d’affaires tout en préservant la transition
douce entre deux types de tissus urbains opposés.
Il s’agit de restructurer des secteurs en déclin, des friches industrielles et des espaces
délaissés ou de requalifi er et revaloriser le bâti existant et des espaces publics. Les
interventions sur le tissu urbain existant diffèrent suivant les zones concernées.
Les espaces en désuétude susceptibles de
mutation rapide qui par leur confi guration et
la nature du tissu existant ont nécessité une
restructuration complète après démolition
de l’existant dans le cadre de la zone
d’aménagement concerté Saint-Assiscle-Le
Foulon.
Illustration n° 163 –
Vue aérienne du site d’implantation de la ZAC Saint
Assiscle -Le Foulon- Etat initial
Destinée à accueillir la future maison de l’agglomération, face au pôle d’échange,
cette ZAC est l’un des maillons importants du projet urbain du secteur Gare de Saint
Assiscle.
Objectifs de l’opération :
- constituer l’offre tertiaire prévue au projet urbain en contact direct avec
les réseaux d’échanges offerts par la grande vitesse, destinés à compléter
la zone intermodale de la future gare TGV et retrouver en partie la vocation
économique du secteur.
- Constituer une offre nouvelle en matière d’habitat avec un programme mixte
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Contenu page 197
(accession/locatif libre et social). En effet, l’habitat social faisant défaut dans le
quartier concerné, l’objectif est de privilégier la mixité sociale par l’incorporation
d’une proportion de logements sociaux dans chaque opération.
- Assurer l’équipement de la zone au travers d’une desserte interne et externe
de l’opération raccordée sur le boulevard Saint Assiscle reconfi guré et maillée
sur des voiries secondaires existantes du quartier.
- Privilégier l’aménagement d’espaces publics de qualité avec notamment
la création d’une nouvelle place publique au débouché d’une future liaison
souterraine qui permettra de relier le quartier Saint Assiscle et le quartier de la
Gare.
Illustration n° 164 -
Plan de composition indicatif - ZAC Saint
Assiscle- Le Foulon
L’opération va faire disparaître la zone de friche actuelle et la valoriser par une
composition urbaine de qualité agrémentée de nouveaux espaces publics. Il s’agit de
réinjecter un secteur de 1.5 ha dans le développement de la Ville comme extension
moderne d’un quartier désormais tourné vers le centre ville. Le nouveau paysage urbain
créé s’appuiera sur une structure végétale et des espaces publics de qualité.
Les espaces urbanisés susceptibles de mutation
douce qui, de par leur potentiel d’évolution et leur
situation en périphérie du PEI et du pôle tertiaire et
de logement, seront impactés par la dynamique
urbaine initiée.
L’objectif recherché est de favoriser la libre
expression des projets dans le cadre de la
reconversion et de la requalifi cation de ces espaces
en garantissant une cohérence d’ensemble sur la
base des règles d’urbanisme de la nouvelle zone
UB1 couvrant le centre ville.
Illustration n° 165 –
Vue aérienne des espaces urbanisés susceptibles de mutation dans le secteur gare TGV- Etat initial
Le secteur de la STEF, en extension du processus
d’aménagement du secteur d’arrière gare.
Il s’agit d’une vaste zone de friches industrielles
enchâssée entre la Basse et la voie ferrée, à
proximité immédiate du secteur gare TGV dans le
prolongement direct des aménagements réalisés
sur Saint Assiscle.
Illustration n° 166 –
Vue aérienne du secteur STRE- Etat initial
Le développement de ce secteur en lotissement ou en ZAC, permettra de résorber
les dernières disponibilités foncières importantes à proximité immédiates du centre
ville en créant une véritable extension du tissu urbain autour de l’écrin naturel de la
Basse. L’ensemble bénéfi ciera d’un traitement qualitatif des espaces publics dont
notamment:
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

page 198 Contenu
- la réalisation d’un espace paysagé en accompagnement des berges
naturelles de la Basse,
- la diffusion de cet écrin vert dans le tissu urbain accolé par une intégration des
espaces libres paysagés dans l’organisation du bâti,
- la création de nouvelles liaisons douces (piétons, vélos) en site propre le
long de la Basse avec possibilité de franchissement vers Saint Assiscle par des
passerelles piétons/cycles, ou le long de l’avenue Abbé Pierre.
Dans le contexte de la croissance démographique retenu, le projet vise à développer,
diversifi er et mixer l’offre de logements nouveaux en centre urbain (locatif, locatif
social, accession) avec des formes urbaines alternatives et moins discriminantes, plus en
adéquation avec l’évolution de la structure des ménages, la mobilité résidentielle et le
renouvellement des populations pour la vie des quartiers. La zone est aussi destinée à
accueillir le développement d’activités non nuisantes tertiaires, services, enseignement
et formation, ainsi que des équipements publics.
Son développement s’effectuera en deux temps.
La première tranche concerne la partie Ouest du site, hors emplacement réservé n°63
créé au bénéfi ce de Réseau Ferré de France pour l’aménagement des installations
terminales de la LGV. Ces installations localisées en frange Sud du site, le long de
la voie ferrée, occuperont au fi nal une emprise bien inférieure à celle couverte par
l’emplacement réservé n°63 dont la suppression permettra d’engager la deuxième
tranche du projet au contact de la zone d’arrière gare.
Le site est traversé de
part et d’autre par
la voie de desserte
du pôle d’échange
qui évoluera dans sa
confi guration défi nitive
de boulevard urbain
(Avenue Abbé Pierre)
lors de la réalisation des
projets. Une jonction de
cet axe avec le projet
de rocade Ouest pourra
être étudiée permettrait
de favoriser une desserte
encore plus effi cace du
pôle d’échange.
Illustration n° 167 – Simulation de l’évolution du secteur STEF au terme.
De ce projet découlent les choix retenus pour établir les orientations générales du PADD
et mises en application dans le document d’urbanisme dans le cadre de Perpignan
Cœur d’Agglo : conforter la place de la ville centre dans l’agglomération.
- Permettre la restructuration et le développement d’un centre ville à l’échelle d’une ville
centre
. Conforter le pôle historique touristique, économique et culturel autour du centre
ancien couvert par le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur
. Favoriser le renouvellement urbain des quartiers autour du Pôle d’Echange de la gare
TGV
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Contenu page 199
4.2 - Les projets de quartier
Les quartiers sont au cœur de la politique de développement social et d’amélioration
du cadre de vie de la ville. Les projets de restructuration, de rénovation et de
développement sont menés sur le tissu urbain et le logement avec comme principaux
objectifs :
- de tisser des liens physiques et une solidarité entre eux ;
- de prendre appui sur leur vitalité en améliorant les espaces de vie, places, placettes
et équipements publics améliorer le cadre urbain et dégager les potentialités d’accueil
nécessaires des nouvelles populations ;
- de réintégrer dans la dynamique urbaine ceux en voie d’exclusion en agissant
sur l’habitat, leur désenclavement, l’espace public la dynamique économique et
culturelle.
Afi n d’atteindre ces objectifs, notamment dans les quartiers qui accumulent des
handicaps, le projet comprend en parallèle de l’intervention sur le logement, un
accompagnement social et des actions concrètes sur la trame urbaine existante et
future pour l’amélioration du cadre de vie, avec une métamorphose visuelle et physique
en lien étroit avec le vécu des habitants.
Il s’agit aussi d’accompagner les futures extensions urbaines et projets de densifi cation
en respectant les engagements pris dans le cadre la mise en œuvre des objectifs du
Programme local de l’Habitat.
4.2.1 - Les actions programmées sur les territoires prioritaires du Projet de
rénovation urbaine
Le projet touche des territoires prioritaires identifi és qui présentent les symptômes d’une
dégradation du cadre de vie et social qui les entraînent dans un cycle d’exclusion et
nécessitent l’engagement de dispositifs d’ensemble.
Il met en œuvre les actions suivantes :
- désenclavement des quartiers ;
- renforcement du rôle et de la place des groupes scolaires et amélioration de
ces équipements ;
- développement et adaptation de l’offre en matière d’équipements sportifs
de proximité;
- prise en compte de l’amélioration de la desserte des quartiers par les
transports collectifs.
4.2.1.1 - Le projet de rénovation urbaine sur le centre historique
Les actions engagées sur le centre ancien visant notamment l’éradication de l’habitat
indigne et les opérations programmées d’amélioration de l’habitat Renouvellement
Urbain (OPAH-RU – voir diagnostic) constituent un pan important des politiques de
renouvellement et de rénovation de l’habitat et du cadre urbain. Ces actions sont
indissociables du projet de Perpignan et trouvent ainsi un écho dans les orientations du
PADD afi n de conserver une vision globale du projet. Néanmoins, le secteur sauvegardé
étant désormais couvert par un PSMV approuvé qui remplace le PLU, ce dernier ne
traduit plus de dispositions réglementaires à l’appui des actions.
A - Aménagements urbains des quartiers prioritaires du centre ville : circuler, dédensifi er,
valoriser et sécuriser
Saint-Jacques
L’objectif recherché est de faciliter et d’inciter les traversées du quartier. Les places sont
déjà fort utilisées et n’ont besoin que d’un retraitement pour être repérables (place du
Puig et place Cassanyes). La percée d’une voie complémentaire (rue Sorrel) permettra
de faciliter la traversée automobile de ce quartier.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

page 200 Contenu
Les franges sont également valorisées avec comme objectif de faire venir des
populations nouvelles. Des réfl exions sont en cours pour la création de cheminements
«découverte».
La partie centrale qui souffre également de l’absence de lieux de pratiques quotidiennes
se verra dotée de deux espaces complémentaires : une placette à l’échelle des îlots
(démolition de l’îlot Berton - cf. illustration) et un lieu de forte banalisation (îlot Carola,
espace de rencontre et de jeu, et centre social).
Le projet de la future place Fontaine Neuve favorisera davantage les échanges avec
La Réal et Saint Jean en supprimant le « point dur » formé par la pointe et permettra une
aération à proximité du pôle d’équipement public existant.
La réal
Quartier «d’interface», La Réal accueille par une offre diversifi ée de typologies
de logements avec une mixité de population assez intéressante. Reliant le centre
commerçant à la citadelle, c’est aujourd’hui un quartier stable, qui ne pose pas
beaucoup de problèmes et qu’il convient de conforter en renforçant ses équipements
et espaces publics.
Les interventions déjà réalisées sur la place Rigaud, les places des Poilus et Jean Moulin
permettent une meilleure relation du quartier avec son environnement proche.
D’autre part, la démolition du Parking République et la création d’une nouvelle place,
les projets de création de la Place Fontaine Neuve ou de recomposition du site Dagobert
fi niront d’articuler la Réal avec les autres quartiers du centre.
Saint-Matthieu
Il s’agit d’enrichir le quartier avec des espaces publics de qualité dont la plupart ont
déjà été réalisés ou sont en cours d’étude (Place du Pont d’en Vestit, Jardin Bausil, Place
du Conservatoire, Jardin Dugommier) et de réaliser deux espaces publics centraux à
l’échelle des îlots afi n de développer une vie centrale importante et une aération du
quartier (placette rue Arago et placette du chevet de l’église Saint Matthieu).
Cette stratégie vise à permettre une réappropriation du quartier par les habitants et une
plus grande ouverture vers les quartiers voisins.
Situé entre le Palais des Rois de Majorque et le quartier Saint Jean, c’est également
un point de passage obligé pour les touristes qui nécessite une signalétique sobre et
appropriée.
Illustration n° 168 –
Le projet des
quartiers du
centre ancien
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Contenu page 201
4.2.1.2 - Le projet de rénovation urbaine sur le quartier du Vernet
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
Illustration n° 169 -
Carte de localisation des sites ANRU du
Vernet
Illustration n° 170 -
L’objectif est de recomposer,
à partir de 3 sites, l’ensemble
du quartier. En rattachant ces
sites au centre du quartier,
le projet redonnera une
cohérence à l’ensemble
et facilitera l’accès aux
équipements publics, services
et activités situés notamment
le long de l’axe principal
constitué par l’avenue Joffre.
Il s’agit aussi :
- de relier ces quartiers au
centre historique de la ville
en créant notamment des
liaisons sur les ouvrages
d’art existants (pont Joffre
: cheminement piétonnier)
ou en créant une nouvelle
passerelle piétonne.
Dans ce même ordre d’idées,
le projet intègre à moyen
terme la requalifi cation
de la pénétrante Nord en
boulevard urbain ainsi que la
création du boulevard Nord-
Est.
- de favoriser les liaisons Est Ouest dans le quartier.
- de réduire par l’aménagement de places l’impression linéaire de l’avenue Joffre et
polariser les centralités secondaires de la même façon.
A - Le site de Vernet Peyrestortes
. Les Intentions de recomposition urbaine
- Individualiser l’habitat
Une première expérience a été menée en 2000 portant sur 13 pavillons en lieu et place d’immeubles
qui concentraient les phénomènes d’exclusion. 4 ans après, le bilan est satisfaisant et les conditions
d’habitat garantissent une meilleure insertion en respectant le mode de vie des habitants.
- Intégrer Vernet-Peyrestortes à son environnement requalifi é
En réalisant un habitat composé de maisons de ville et pavillons à l’image du tissu urbain environnant,
le projet respecte la trame urbaine dominante et fait disparaître tout processus de stigmatisation.
- Aménager l’avenue de l’Aérodrome en entrée de ville
La première requalifi cation de cet axe a permis de conférer un paysage résolument urbain à

ce secteur. La poursuite de cette
dynamique sur cet axe avec davantage
« d’épaisseur » sera un gage de meilleure
intégration du secteur d’habitat rénové.
- Ouvrir le quartier vers l’hôpital
Grand équipement public du quartier et
à l’échelle de la ville et du département,
sa restructuration totale en cours
présente une opportunité pour réfl échir
aux relations futures avec Vernet
Peyrestortes et son environnement.
- Créer une perspective sur la Maison
du Vernet
Le centre social du quartier permet
de maintenir et développer le lien
social dans le quartier. Elément clé de
l’intervention de renouvellement urbain,
il est fondamental de le comprendre
comme un élément de centralité.
page 202 Contenu
Illustration n° 171 -
Intentions de recomposition urbaine du site Vernet Salanque
Source : dossier de candidature de la ville au titre du Programme National de Rénovation Urbaine
. Le projet
- La trame urbaine retrouve une organisation de rues et d’îlots
Les façades urbaines sur l’espace central dégagé autour de la maison sociale et le long de
l’avenue de l’aérodrome sont ramenées à R+2 afi n de s’harmoniser avec l’environnement urbain.
Pour le reste, une morphologie de type pavillonnaire RDC et R+1, ordonnancée le long des rues
transversales, assure la continuité avec le parcellaire et le tissu situé en deuxième et troisième
ligne.
- Les volumes bâtis sont organisés à partir des espaces publics
Faire participer Vernet Peyrestortes à l’image d’entrée de ville en poursuivant le traitement de
l’avenue de l’aérodrome. L’amélioration de la contre allée, la végétalisation du trottoir le long
du stade G. Brutus et le raccordement à la Patte d’Oie offriront un paysage d’espace public
représentatif des aménagements réalisés sur toute la ville.
- La poche d’habitat social s’intègre au voisinage par une mixité de l’habitat
La démolition totale des bâtiments collectifs va permettre une diversifi cation de la typologie de
l’habitat (taille des logements, fi nancements, locatifs/accession) et une recomposition sociale
partielle.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
Illustration n° 172 -
Le projet de rénovation
urbaine du site Vernet
Peyrestortes
Source : dossier de candidature de la
ville au titre du Programme National
de Rénovation Urbaine

Contenu page 203
B - Le site de Vernet Salanque. Intentions de recomposition urbaine
- Renforcer la place et le rôle de
l’école publique Jean-Jaurès
Replacer l’école dans son territoire,
condition essentielle à l’insertion
sociale. Il s’agira d’établir des
convergences entre l’école et les
opérations de désenclavement.
- Décloisonner l’espace
Supprimer l’effet grand ensemble et
retrouver des places et des rues en
morcelant le site.
Supprimer les effets de barrière existants
(limites naturelles infranchissables,
système de voirie circulaire présentant
le site comme un grand giratoire,
espaces extérieurs exclusifs…).
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
Illustration n° 173 -
Intentions de recomposition urbaine du site Vernet Salanque
Source : dossier de candidature de la ville au titre du Programme National de Rénovation Urbaine
- Reconquérir et rénover les espaces
extérieurs
Le découpage de l’espace doit s’accompagner d’un traitement minéral et végétal afi n de
reconstruire un cadre de vie à la dimension du projet. La réfl exion doit porter sur une valorisation
différenciée selon qu’elle porte sur des pieds d’immeubles, les espaces de cheminement et leurs
abords ou sur les secteurs ludiques.
- Désenclaver le quartier vers le futur boulevard Nord-Est
Le projet s’articule autour d’une idée force qui est de désenclaver vers l’Est et l’Ouest à travers un
axe de composition primaire structurant qui s’appuie sur des axes secondaires Nord-Sud.
- Retrouver une mixité sociale
Profi ter des reconstructions et de la recomposition pour faire disparaître toute notion de repli et
d’exclusivité territoriale. Ces opérations doivent porter sur les bâtiments futurs et existants non
démolis (habitat, équipement).
. Le projet
Illustration n° 174 -
Le projet de rénovation urbaine
du site Vernet Salanque
Source : dossier de candidature de la
ville au titre du Programme National de
Rénovation Urbaine
- Le quartier est rattaché
au tissu environnant grâce
à une recomposition de
ses secteurs sous forme
d’îlots avec un réseau
viaire intersecteurs
hiérarchisant mieux les
espaces.
Relier les secteurs d’habitat
social entre eux mais aussi
à leur environnement.
Connecter les trois cités
Vernet Salanque, Les
Pêchers et El Vivès, de façon
à créer notamment un pôle
commercial commun dont
la force économique crée
un lieu d’échange.

page 204 Contenu
- Un aménagement de 2,5 ha permet de construire une nouvelle centralité, théâtre d’une
urbanité retrouvée mettant en relation l’équipement public futur, l’école retrouvée, le
mail Nord-Sud reliant Vernet Salanque à El Vivès.
À l’Ouest, les quais accueilleront les commerces déplacés. La place « des Pêchers » fera le lien
avec d’une part le nouvel axe structurant qui rejoindra à terme la future rocade Nord-Est et d’autre
part les HLM Les Pêchers et le futur stade posé dans un écrin paysager.
- La trame végétale est requalifi ée en s’appuyant sur la structure hydrographique du
paysage.
Le projet fait disparaître la notion de barrière au profi t d’une transparence. « L’ouverture » du rideau
végétal par des coupes et l’aménagement de cônes de vue permettra de relier visuellement
les différents secteurs d’habitat social proches mais aussi une pratique sécure des abords des
ruisseaux.
- L’habitat est diversifi é dans ses formes et son statut
L’intervention sur le cadre de vie et le développement de la mixité se fera à l’image des autres
sites, par le maintien des bâtiments collectifs existants, réhabilités et résidentialisés, la construction
d’un habitat individuel, de maisons de ville et de petits collectifs.
C - Le site de Vernet Clodion Torcatis Roudayre
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
Illustration n° 175 -
Intentions de recomposition urbaine du site Vernet
Clodion Torcatis Roudayre
Source : dossier de candidature de la ville au titre du Programme
National de Rénovation Urbaine
. Intentions de recomposition urbaine
- Diversifi er et « destigmatiser » l’habitat
La concentration de l’habitat locatif sociale sur
ce site crée de fait un isolement, notamment
au regard du pavillonnaire qui s’est développé
plus récemment. Il s’agit donc de diversifi er
l’habitat dans ses formes (individuel, maisons
de ville, petits collectifs) et son statut (accession
sociale).
- Résidentialiser les bâtiments existants
Etant donné la densité relative sur le site,
l’intervention en matière de démolitions
ne constitue qu’un élément de réponse.
La résidentialisation permettra une lecture
modifi ée du paysage urbain.
- Développer une stratégie paysagère
La résidentialisation doit dépasser l’échelle d’intervention du simple immeuble pour comprendre le
site comme un tout. Il convient donc parallèlement de qualifi er les abords du secteur.
- Désenclaver le quartier et le rattacher au tissu urbain environnant
Les distorsions marquantes entre la morphologie de l’habitat social et le référentiel urbain aux
alentours imposent un travail de couture urbaine en lisière du projet. D’autre part, le lien du secteur
avec son environnement doit se poursuivre par les aménagements de voiries traversantes.
- Promouvoir le changement d’usage
Le changement d’usage de l’habitat au tertiaire doit permettre par une requalifi cation des
pieds d’immeubles, de favoriser une lecture différente de la rue et des pratiques plus empreintes
d’urbanité qui avaient disparu de ces secteurs.
- Créer de nouveaux équipements
La reconstitution de la trame des équipements sociaux et sportifs est nécessaire pour notamment
lutter contre l’exclusion sociale. Cette intention comprend également la reconstruction du centre
commercial afi n de l’adapter à sa zone de chalandise et l’émergence d’un pôle de formation au
travers de l’Institut de Formation et de soins infi rmiers.

Contenu page 205
- Diminuer la vulnérabilité du site par rapport au risque d’inondation
Cette intention passe par la création de plates-formes refuges pour accueillir les populations en
cas de fortes inondations, le développement de planchers surélevés et la diminution de l’emprise
au sol des constructions de manière globale sur le site.
. Le Projet
- Les nouvelles liaisons à créer désenclavent
en ouvrant les espaces intérieurs des îlots et
facilitent les échanges, les fl ux piétonniers,
la hiérarchisation des espaces
La liaison directe vers l’Est et le reste de la ville,
la liaison à l’Ouest vers le lotissement et plus
loin encore vers la rocade et la voie sur berge,
sont autant de dynamiques qui participent de
l’opération de rénovation urbaine. Les cœurs
d’îlots résidentialisés sont traités en jardin.
- L’habitat social continue à être
restructuré
L’intervention consiste en une résidentialisation,
une meilleure identifi cation des sous-ensembles.
Le secteur Roudayre, situé en frange urbaine
et en bordure d’un futur espace vert, doit être
immergé dans la végétation afi n d’accentuer
son caractère de « cité à la campagne »
avec appropriation de rez de jardins en « cité
jardin » et traitement paysager des places de
stationnement.
Illustration n° 176 -
Le projet de rénovation urbaine du site Vernet Clodion Torcatis Roudayre
Source : dossier de candidature de la ville au titre du Programme National de Rénovation Urbaine
- La trame des équipements est confortée
Aménagement d’un parking relais et d’un stade. L’actuel stade deviendra un parc, permettra
une meilleure connexion avec le secteur pavillonnaire et accueillera la Maison pour Tous. Un
jardin sera également aménagé sur la friche de l’ancienne école du Pont Neuf. La rénovation des
immeubles de Clodion permet la transformation d’usage des rez-de-chaussée (caves-parkings).
Ces mutations se concentrent autour de la place Clodion, sur les traitements d’angle d’immeubles.
La restructuration du centre commercial.
- Les franges du projet sont ménagées par une diversifi cation de l’habitat
La dédénsifi cation rend possible l’introduction d’un habitat nouveau par ses formes (R+1+combles)
et son statut (accession sociale). La reconstruction sur site procède d’une volonté de mixité en
incorporant de l’habitat intermédiaire (location + accession).
4.2.1.3 - Le site Baléares Rois de Majorque
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
Illustration n° 177 –
Carte de localisation du site ANRU Baléares - Rois de
Majorques
Les interventions ANRU se concentrent
sur la voirie, les espaces extérieurs et les
équipements de proximité. La réhabilitation
du bâti et des parties communes ainsi
que le fonctionnement des copropriétés
relèvent de l’ANAH.

page 206 Contenu
Les objectifs du projet :
- Intégrer le quartier dans le système
urbain et social perpignanais;
- Requalifi er et adapter l’habitat.
Mettre aux normes les logements
et les équipements d’infrastructure;
- Améliorer la vie quotidienne
des habitants par les
aménagements de proximité
- Dédensifi er, aérer, créer
des espaces publics;
- Poursuivre et renforcer la
politique de développement
social (action éducative,
animation, insertion, santé);
- Revitaliser le quartier par
l’apport de nouveaux services ;
- Etablir un projet opérationnel
prenant en compte les
besoins des habitants
pour restaurer un système de gestion du quartier.
Illustration n° 178 -
Le projet de rénovation urbaine du site Baléares - Rois de Majorques
Source : dossier de candidature de la ville au titre du Programme National de Rénovation Urbaine
Bilan
Le projet dans son ensemble se traduit entre autre par la démolition de 531 LLS et la
reconstruction de 532 LLS (selon la règle du 1 pour 1), et 210 logements libres sous la
forme suivante :
- 406 sur sites dans le nord donc, dont 248 logements locatifs sociaux
- 336 hors sites dont 284 logements locatifs sociaux, car le projet vise à construire
également d’autres logements libres pour favoriser la mixité.
Le projet se traduit également par un transfert de 180 logements locatifs sociaux vers le
sud de la ville.
Des actions menées dans le cadre du projet de rénovation urbaine découlent les choix
retenus pour établir les orientations générales du PADD et mises en application dans
le document d’urbanisme dans le cadre de Perpignan solidaire : créer de nouvelles
solidarités urbaines
- Favoriser la rénovation et la restructuration du parc immobilier.
- Intervenir dans les territoires prioritaires afi n de conforter les populations en place et
d’en attirer de nouvelles
- Rééquilibrer l’offre de logement sur l’ensemble du territoire afi n de répondre aux
besoins de la population
- Promouvoir l’espace public
. Intervenir sur le tissu urbain existant afi n de recomposer une trame urbaine viable
. Intervenir dans les secteurs d’urbanisation future
. Agir pour un traitement égalitaire et qualitatif des espaces publics
- Préserver la vie sociale, culturelle et l’identité des quartiers
. Maintenir et développer des équipements publics
. Favoriser une couverture des services de proximité
. Favoriser l’intégration des formes urbaines contemporaines en préservant au mieux la
trame ancienne, le patrimoine et les formes préexistantes
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Contenu page 207
4.2.2 - Le respect des objectifs du Programme Local de l’Habitat intercommunal
(PLH)
Ce document de programmation à 6 ans fi xe les grandes lignes d’actions pour un
indispensable rééquilibrage de l’offre résidentielle, la diversifi cation et la requalifi cation
des quartiers d’habitat trop typés. Il détaille les objectifs et orientations, les actions et les
moyens nécessaires pour répondre aux principaux enjeux du territoire concerné :
- répondre aux besoins de la population, quels que soient l’âge, la condition sociale, le
type de logement;
- maîtriser le foncier et constituer des réserves foncières pour modérer et réguler le coût
du foncier afi n de permettre la réalisation de logements accessibles;
- ménager le territoire, par une diversifi cation des formes de production, plus denses,
moins consommatrices d’espaces.
4.2.2.1 - Les objectifs poursuivis
- Produire suffi samment de logements, entre 1125 et 1200 Résidences
Principales (RP) par an en moyenne, pouvant provenir de logements vacants
remis sur le marché, afi n de répondre aux besoins nouveaux.
- Assurer une production régulière de terrains à bâtir et favoriser des formes
urbaines économes.
- Rattraper le retard en Logements Locatifs Sociaux (LLS), impliquant une rupture
des pratiques actuelles de production pour doubler la production constatée
ces dernières années.
- Poursuivre le renouvellement du parc ancien (requalifi cation et lutte contre
l’habitat indigne).
- Aider les populations spécifi ques à se loger (étudiants, jeunes travailleurs,
personnes en diffi cultés, etc.).
Afi n de répondre à ces objectifs, un programme d’actions pour 6 ans (2006-2011) a été
mis en place, en tenant compte des données du Plan de Cohésion Sociale 2006-2011.
L’objectif global de production de logements (résidences principales et locatifs sociaux)
a été réparti en secteurs géographiques :
- un découpage en secteurs géographiques par commune concernée pour
répondre aux obligations de production de logements locatifs sociaux prévues
par la loi SRU mais en appliquant les dispositions de l’Article L.302-8 du Code de
la Construction et de l’Habitation qui permet une répartition équilibrée sur le
territoire d’une agglomération en accord avec l’ensemble des maires.
- un découpage en secteurs géographiques plus globaux, comprenant
plusieurs communes afi n de répartir l’objectif du Plan de Cohésion Sociale. Il y
aurait ainsi les 3 secteurs sur Perpignan, et 3 en couronne. Dans le cadre de la
mise en œuvre Plan de Cohésion Sociale, ce découpage permettra de saisir
notamment les opportunités foncières qui pourraient se présenter.
4.2.2.2 - Les principaux axes d’intervention du PLH
- Défi nir un programme d’actions foncières.
- Produire plus de 1 000 logements nouveaux/an pour répondre à la dynamique
démographique avec 3 cibles privilégiées :
. L’accession à la propriété à des prix « abordables »
. Le locatif social (objectif 400 LLS en moyenne annuelle)
. Le locatif privé, mieux réparti, à prix raisonnable
- Diversifi er l’offre et relance de l’accession sociale.
- Développer l’offre de logements locatifs sociaux.
L’objectif du Plan de Cohésion Sociale est de produire 400 LLS en moyenne annuelle jusqu’à fi n 2009. Au titre
de la loi SRU (article 55) l’engagement est de produire au minimum 378 LLS afi n de respecter pas les objectifs
de la loi. Cette production serait répartie comme suit :
. 210 LLS au titre du rattrapage des communes assujetties à l’article 55 de la loi SRU.
. 168 LLS au titre de l’objectif de 20% sur les nouvelles Résidences Principales (soit 843 RP /an).
- Poursuivre le renouvellement du parc existant par requalifi cation et éradication de
l’habitat indigne.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

page 208 Contenu
- Répondre aux besoins des populations spécifi ques
- Mettre en place un dispositif d’observation et de suivi de la politique menée.
Afi n d’ancrer pleinement cette politique dans la réalité des territoires, la
Communauté d’Agglomération a pris à compter du 1er janvier 2006, pour
une durée de trois ans, la gestion déléguée des aides à la pierre de l’Etat,
de l’ANAH (Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat) en faveur des
patrimoines privés et publics, a retenu le principe d’engagements bilatéraux
avec les communes concernées.
4.2.2.3 - La production de logements sociaux
La Ville qui a conventionné avec PMCA (Cf. infra 4.2.2.4), a pris un certain nombre
d’engagements pour la production de LLS et atteindre l’objectif de production de 209 L
LS/an, soit 627 LLS une période de trois ans.
Afi n de se donner les moyens d’atteindre ces objectifs, Perpignan accompagne les
mesures du PLU par des actions diverses et nécessaires. La production de logement
sociaux résulte d’un dispositif global qui ne se contingente pas au volet réglementaire du
PLU. Ce dernier est combiné avec d’autres actions dont notamment :
- L’action foncière
. Le Fonds d’Intervention Foncière créé par la Communauté d’Agglomération
pour aider à la part du coût du foncier dans les opérations de réalisation de
logements sociaux.
. L’aide de l’Etablissement Public Foncier Local pour se constituer des réserves
foncières en vue de produire des opérations de logements à court et moyen
terme en intervenant sur des secteurs stratégiques et en diversifi ant l’offre.
. L’instauration d’un Droit de Préemption Urbain sur toute la commune, outil
qu’elle a la possibilité d’utiliser en vue de produire exclusivement des logements
locatifs sociaux.
. L’acquisition et la mise à disposition de biens immobiliers afi n de permettre à
son bailleur social l’OPAC Perpignan Roussillon de réaliser un certain nombre
de logements.
. Le lancement d’une mission foncière en 2005 dans un premier temps sur le
quartier St Matthieu afi n que la ville achète soit par négociation amiable soit par
préemption, des immeubles de manière à garantir un processus de résorption
de l’habitat insalubre et de restauration immobilière durable
- L’aide à la production des logements sociaux
. Le recours à l’outil ZAC dans certains secteurs d’aménagement lui permetra
d’imposer même un pourcentage supérieur à 20% de production de LLS.
. La mise en place de la règle des 20 % dans les opérations de logements
permet une réelle mixité sociale et un frein à l’accroissement du défi cit et ne
pèse que sur les opérations menées par des opérateurs privés puisque, par
défi nition, la production courante des OPHLM, elle, continuera de s’exercer de
manière habituelle, soit en production nouvelle, soit en acquisition-amélioration,
augmentant par là, le pourcentage global de logements sociaux.
. Un effort important en participant fi nancièrement à l’équilibre de certaines
opérations diffi ciles de l’OPAC Perpignan Roussillon.
Les principaux axes d’intervention du PLH recoupent les actions engagées dans le cadre
du PEHI, de l’OPAH-RU et du projet de rénovation urbaine évoqués précédemment.
L’intervention sur le parc de logements privés en centre-ancien. Perpignan met en œuvre
diverses actions importantes dans son centre ancien qui ont toutes pour but principal, de
remettre de nombreux logements sur le marché locatif social et ce, avec une contrainte
forte qu’est le secteur sauvegardé. Ces actions permettent notamment l’augmentation
du pourcentage de LLS sans production effective.
. L’OPAH-RU, qui a pour objectif de produire 150 logements locatifs sociaux
fi nancés en PLAI jusqu’en 2008, date du terme de la procédure que la ville
prévoit de renouveler pour 5 nouvelles années 2008/2013.
. Les opérations de Résorption de l’Habitat Insalubre (R.H.I.), qui réduiront
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Contenu page 209
le nombre de résidences principales d’environ 30% tout en produisant de
nouveaux logements locatifs sociaux à hauteur de 100%.
. Le conventionnement (mécanisme conforté par les lois ENL et DALO) d’un
certain nombre de logements occupés avec ou sans travaux, fera accroître
par là même le nombre de logements locatifs sociaux tout en n’augmentant
pas le nombre de résidences principales et souvent même, en le diminuant.
. Intervention sur les quartiers Baléares et Rois de Majorque
La stratégie d’intervention de l’offi ce sur les copropriétés dégradées des
Baléares et Roi de Majorque s’inscrit en parallèle du Plan de Sauvegarde
Elle vise à atteindre l’objectif d’achat d’un volume de plus de 85 logements en
PLAI, sans production nouvelle.
. La ville et PMCA s’engagent à réaliser une étude afi n de cerner le problème
de la vacance et de proposer des solutions pour la diminuer. L’objectif est
essentiellement de permettre le repérage des logements à remettre sur le
marché locatif social.
La production de logements conventionnés avec l’ANAH dans le parc ancien privé
permet de faire passer le logement privé social de fait (occulte et dégradé) à celui de
logement social conventionné et réhabilité, comptabilisé au titre de la loi SRU. En 2006 et
2007 auront été produits 208 logements de ce type (dans et hors OPAH-RU)
D’autres actions diverses viennent renforcer le dispositif :
. La Ville de Perpignan a signé le 08 décembre 2005 la charte de la maison à
100.000 € initiée par le ministre de la cohésion sociale afi n d’aider une catégorie
modeste de la population à accéder à la propriété et s’est engagée à produire
des logements de ce type avec l’OPAC Perpignan-Roussillon, notamment par
le bias du PSLA. Elle incite également les promoteurs privés à s’investir dans
cette action en vue de produire de l’habitat plus dense et plus accessible dans
les futures opérations d’habitat. Dans ce contexte seront livrés en 2008-2009, 56
logements en accession sociale :
- 18 de type «maisons d’aujourd’hui» au Vernet,
- 38 maisons de type PSLA, au nord au sud de la Têt.
. la ville aide à la mise en œuvre d’opérations spécifi ques destinées aux publics
en diffi culté, comme le Foyer des Jeunes Travailleurs (80 logements PLAI) pour
2008 et la Maison Relais dès novembre 2007 (13 logements)
Le développement de l’offre de logments sociaux au titre des objectifs du PLH implique
pour perpignan la productin annuelle de :
. 112 LLS au titre du rattrapage de l’article 55 de la loi SRU.
. 90 LLS pour Perpignan LLS au titre de l’objectif de 20% sur les nouvelles
Résidences Principales.
Bilan indicatif de la production de LLS à Perpignan pour 2006/2007/2008:
En 2006 : 74 LLS (6 PLAI, 44 PLUS et 30 PLS)
En 2007 : 220 LLS (131PLAI, 87 PLUS et 2 PLS)
En perspective pour 2008 : 297 LLS (135 PLAI, 132 PLUS, 30 PLS)
Au total ce sont 591 LLS soit 94 % de l’objectif PLH pour la période.
La production moyenne annuelle de logements locatifs sociaux sur Perpignan peut se
résumer ainsi :
- 120 logements produits par les bailleurs sociaux (dont 30 en PLAI de l’OPAH-RU)
- 90 logements produits issus de la règle des 20% par les acteurs privés
- 100 logements produits par les privés conventionnés ANAH
L’action de la ville en faveur du logement locatif social commence à porter ses fruits,
aussi, le Plan Local d’Urbanisme sera un outil important puisqu’il facilitera davantage
le respect des objectifs du Programme Local de l’Habitat et ceux de la ville, au titre de
l’article 55 de la loi SRU et ce notamment en impliquant les opérateurs privés, devenant
des acteurs supplémentaires.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

4.2.2.4 - Les engagements de la ville
page 210 Contenu
La convention bilatérale passée entre PMCA et la Ville de Perpignan pour la période
2006-2008 porte sur la production globale de logements locatifs sociaux, ainsi que sur les
moyens à mettre en place. La commune se donne plusieurs objectifs qui trouvent une
application concrète dans le PLU.
A - Ouvrir à l’urbanisation de nombreux secteurs afi n d’accueillir de l’habitat
Cet engagement se traduit par la défi nition de nouvelles zones d’extension de
l’urbanisation des quartiers, réparties sur l’ensemble du territoire en corollaire du travail
effectué sur le parc de logement existant et sur la restructuration de secteurs d’habitat,
notamment en centre ville.
Une grande partie de ces nouvelles superfi cies reste localisée au sud de la Têt suivant
les disponibilités existantes du fait des contraintes naturelles dont notamment le risque
inondation. Les espaces libres situés en zones urbaines et à urbaniser à vocation habitat
localisées au sud de la Têt, à l’exception de la zone AU6 très aérée et de la zone AU7
mixte, sont identifi és au titre des secteurs dans lesquels un pourcentage des programmes
de logement doit être affecté à aux logements locatifs sociaux (article L123.2 du Code
de l’Urbanisme complété par la loi portant engagement national pour le logement du 13
juillet 2006) : 20% à partir de 1000 m² de SHON. Cette obligation est contenue dans les
dispositions de l’article 2 des zones concernées.
Le projet d’urbanisation s’inscrit dans la continuité des orientations de développement de
la ville inscrites au POS. Il s’appuie quasi exclusivement sur des emprises préalablement
identifi ées comme devant recevoir une urbanisation sous forme de zones à urbaniser ou
d’urbanisation future.
Quatre types d’espaces sont concernés par le classement en zone AU. Ils permettent
d’apporter une réponse foncière appropriée et dimensionnée aux besoins recensés dans
le cadre du diagnostic de territoire et des objectifs du PLH intercommunal :
- Les secteurs d’urbanisation répondant à la nécessité, pour la ville centre, d’appréhender
l’aménagement et l’équipement de zones d’habitat, à court et moyen terme, sur des
échelles de territoire cohérentes avec l’émergence des nouvelles formes urbaines plus
denses et le développement de la mixité sociale.
Il s’agit notamment de favoriser une densifi cation des zones au travers d’opérations
d’ensemble sur des échelles appropriées pour la maîtrise de la réalisation d’équipements
structurants.
Les principaux secteurs visés font l’objet d’orientations d’aménagement. Ils représentent
la plus grosse part du foncier mobilisé dans le cadre du projet, soit près de 341 ha de
zones à urbaniser ou d’urbanisation future, dont 163 directement constructibles. (?)
. Le secteur Saint Génis des Tanyères, quartier du Vernet.
Initialement classée en
zone d’urbanisation future
destinée à de l’habitat et,
dans une moindre mesure,
à des activités, la zone de
près de 38,8 ha constitue
la dernière opportunité
conséquente d’extension
d’une zone d’habitat au
nord de la Têt.
Illustration n°179 – Le secteur
d’urbanisation de Saint Génis des
Tanyères
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Contenu page 211
Le secteur destiné à être ouvert à l‘urbanisation est mobilisable dans le cadre du volet
reconstruction du projet de renouvellement urbain. Seules les emprises situées le long de
la D1, le futur Bd Nord Est et le tissu existant bénéfi cient d’une constructibilité immédiate
dans le cadre du projet : 30,6 ha identifi és par la légende orange. Au-delà, un reliquat
de près de 8,2 ha (légende jaune) est maintenu en zone d’urbanisation future.
. Le secteur route de Canet/Les Lloberes, quartier de Les Lloberes.
Initialement classée en zone
agricole par le POS révisé
de 1998, la zone représente
52.1 ha nouveaux destinés
à l’urbanisation.
Afi n de garantir une
cohérence d’ensemble,
notamment au regard des
déplacements engendrés
dans un secteur déjà
contraint, seules les
emprises situées le long
du chemin de la Roseraie
bénéfi cieront d’une
constructibilité immédiate
: 20.9 ha identifi és par la
légende orange.
Illustration n°180 –
Le secteur d’urbanisation de route de Canet/Les Lloberes, quartier de Les loberes
Au-delà, 27,4 ha sont identifi és en zone d’urbanisation future. comme potentiel de
développement supplémentaire le long de La Llobère Nord (légende jaune). Cette zone
s’inscrit dans les orientations d’aménagement défi nies sur le secteur Est de la Ville.
. Le secteur du Pou de Les Colobres, quartier Saint Gaudérique.
Initialement classée en zone d’urbanisation
future destinée à de l’habitat, la zone
représente près de 35.6 ha qui sont rendus
constructibles dans le cadre du projet entre
le tissu urbain existant et la RD22c (légende
orange). Au-delà de la RD22c, les 46.5 ha
maintenus en zone d’urbanisation future
(légende jaune) sont identifi és comme un
potentiel de développement du quartier Mas
Rouma en continuité de Saint Gaudérique le
long de l’avenue d’Argelès. La desserte Est
de l’extension de l’urbanisation ne pourra
s’effectuer qu’à partir d’un nouveau giratoire
sur la RD22c dont l’emplacement réservé à
été maintenu.Cette zone s’inscrit dans les
orientations d’aménagement défi nies sur le
secteur Sud Est de la Ville.
Par ailleurs, afi n d’y mener au mieux la
réalisation de l’opération Eco-Quartier, le
Conseil Municipal a instauré un périmètre
d’étude par sa délibération du 5 février 2009,
conformément à l’article L.111-10.
Illustration n°181 –
Le secteur d’urbanisation du Pou de Les Colobres
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

. Le secteur Vertefeuille/Mas Balande, quartier du Moulin à vent.
Initialement classée en zone
d’urbanisation future destinée à
de l’habitat et des activités, la
zone de près de 46 ha (légende
jaune) conserve sa vocation à
accueillir de futures potentialités
d’extension du quartier. La
délimitation entre vocation
activités et habitat disparaît.
Ce développement futur est
conditionné par la mise en place
de solutions d’assainissement
pluvial au niveau de la RD914 et
d’amélioration des déplacements
le long de cet axe, tels qu’évoqués
dans le volet déplacements du
projet et notamment :
- la dénivellation du giratoire du
Mas Rouma;
- la réalisation de la RD 22b;
- Le réaménagement de l’avenue
d’Argelès.
page 212 Contenu
Illustration n°182 – Le secteur d’urbanisation Vertefeuille/Mas Balande
Cette position d’attente est compatible avec les orientations futures du développement
au regard des enjeux liés à l’élaboration du SCOT et au démarrage de la concertation
et des études.
. Le Secteur Miséricorde, quartier Porte
d’Espagne.
La zone localisée entre la RD 914 et le
ruisseau de Fontcouverte est destinée
à l’extension et au désenclavement
du quartier Porte d’Espagne. 38,3
ha nouveaux initialement classés en
zone d’urbanisation future sont rendus
constructibles (légende orange) en
continuité des zones constructibles
préexistantes (légende orange clair).
Cette zone s’inscrit dans les
orientations d’aménagement défi nies
sur le secteur Sud Est de la Ville.
Illustration n°183 -
Le secteur d’urbanisation Miséricorde
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Contenu page 213
. Le secteur Les arcades, quartier Catalunya.
La zone représente près de 25 ha, dont les 2/3
initialement classés en zone d’urbanisation
future, destinés à achever l’urbanisation du
quartier catalunya aux pieds du Serrat d’en
Vaquer. Ces terrains (légende orange) se
situent en bordure de la RD900 et traversés
par la voie d’accès à la zone commerciale
de la route d’Espagne.
Cette zone s’inscrit dans les orientations
d’aménagement défi nies sur le secteur
Sud Ouest de la Ville.
. Le secteur Actisud, quartier Mailloles.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
Illustration n°184 –
Le secteur d’urbanisation Les Arcades
Initialement réservée à une urbanisation
future destinée à de l’activité, la vocation
de la zone évolue afi n d’identifi er de
nouvelles potentialités de développement
des zones d’habitat du quartier Mailloles sur
près de 47,7 ha.
La distinction réglementaire entre vocation
d’activités et d’habitat disparaît.
La zone couvre désormais l’intégralité
des terrains agricoles situés le long de
D 900. Elle s’inscrit dans les orientations
d’aménagement défi nies sur le secteur Sud
Ouest de la Ville.
Illustration n°185 - Le secteur d’urbanisation future
d’Actisud
- Les secteurs d’urbanisation délimités dans le cadre de l’épaississement limité et de
l’ajustement ponctuel des limites constructibles en franges de certains quartiers en fi n
d’urbanisation.
Ces secteurs représentent près d’une trentaine d’hectares de nouvelles zones
constructibles, réparties sur l’ensemble du territoire. Ils visent à dégager de nouvelles
potentialités de constructions de logement en extension du tissu urbain existant dans
des secteurs contraints de faibles densité et pouvant accueillir de l’habitat pavillonnaire.
Ces extensions limitées de l’urbanisation sont identifi ées pour la plupart au travers d’un
zonage adapté en raison notamment :
- de la nature du tissu environnant dans le cas de l’épaississement limité de certains
quartiers dont il s’agit de préserver la trame et les formes urbaines ;
- des risques naturels existants ou des zones de bruit notamment dans le quartier du
Vernet;
- des conditions techniques d’assainissement ou de la qualité des sites concernés.
. Le secteur du Vernet, quartier du Vernet
Zone agricole de 3ha (légende orange) rendue constructible en frange Est du quartier,
hors de la servitude d’inconstructibilité de la zone 1 du PPR. Ce secteur connaît des
contraintes liées à la zone C du Plan d’Exposition au Bruit de l’Aéroport (PEB) limitant
notamment l’accroissement de la population exposée.

. Le secteur Mas Llaro - Soleil Roy, quartier de Les Llobères,
Ensemble de terrains agricoles
représentant près de 11.3 ha (légende
orange), rendu constructible sur certaines
franges des zones urbanisées du Mas
Llaro et de Soleil Roy. La constructibilité
accordée est limitée afi n de maintenir les
caractéristiques du tissu urbain existant et
l’intérêt paysager du site, et en prenant
en compte la zone d’assainissement
individuel secteur Soleil Roy.
Illustration n°187 -
Le secteur d’urbanisation limitée du Mas llaro-Soleil
Roy
. Le secteur route de Canet/
Château Roussillon, quartiers
Jardins Saint Jacques et Château
Roussillon
Ensemble de terrains agricoles
ou naturels représentant 5
ha (légende orange), rendu
constructible le long des talus
Saint Jacques, hors de contraintes
d’inconstructibilité du PPR.
Illustration n°188 -
Le secteur d’urbanisation limitée de la
route de Canet
page 214 Contenu
Illustration n°186 -
Le secteur d’urbanisation limitée du Chemin del Vivès
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
. Le secteur Mas Bresson, frange Sud du
quartier Catalunya
Zone agricole de près de 10,5 ha rendue
constructible en frange du quartier
Catalunya. Cette zone qui matérialise la
fi n de l’urbanisation du secteur s’inscrit
dans les orientations d’aménagement
défi nies sur le secteur Sud Ouest de la
Ville.
Illustration n°189 - Le secteur d’urbanisation
limitée du Mas Bresson

Contenu page 215
- Les dents creuses en zone urbaines à résorber et des secteurs de mitage initialement
classés en zone NB.
Ces secteurs représentent représente 92.1 ha de zone urbaine ou à urbaniser dont plus
de 52 couvrant des emprises initialement classés en zone NB de mitage.
La démarche vise à répondre aux besoins en production de foncier et répond à un objectif
de maîtrise de l’expansion urbaine. Il s’agit essentiellement de favoriser le développement
de l’urbanisation sur des emprises libres, en zone urbaine dense notamment, à proximité
immédiate de nombreux équipements publics structurants.
Les zones NB se voient affecter un statut de zone constructible plus approprié à
l’occupation dominante, mais restent néanmoins soumises à une restriction de la
constructibilité.
Illustration n°190 – Dents creuses et secteurs de mitage
(1) - Les zones situées pour tout ou partie dans la zone C du Plan d’Exposition au bruit de
l’aéroport (PEB) et identifi ées au titre des secteurs dans lesquels peuvent être autorisées
des opérations de réhabilitation et de réaménagement urbain, afi n de permettre le
renouvellement urbain des quartiers tel que prévu par les dispositions du 5° l’article 147.5
du Code de l’Urbanisme.
(1.1) Secteurs du Mas Casenove et Nord-Ouest Vernet Salanque, quartier du
Vernet
Initialement classées en zones d’activités, ces deux secteurs représentent près
de 6 ha.
(1.2) Secteur Les pêchers/ruisseau du Grand vivier, quartier du Vernet
Zone naturelle de 5.9 ha identifi ée comme potentiel de développement des
zones d’habitat au cœur du quartier y compris hors des opérations de rénovation
urbaine soumis au principe du faible accroissement de la population exposée
aux nuisances.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

page 216 Contenu
(3) - Le secteur gare TGV, quartier Mailloles
Friche industrielle des terrains dits de la Stef, initialement classée en zone d’urbanisation
future, rendue constructible sur près de 6.5 ha, hors emprises de l’emplacement réservé
n°63 destiné à la réalisation des installations terminales de la ligne LGV. Secteur identifi é
dans le projet bi-polaire du centre ville, comme zone d’extension du projet urbain du
secteur TGV.
Le projet vise à favoriser le développement d’un nouveau secteur d’habitat dense,
d’activités tertiaires et équipements nécessaires, à proximité immédiate du pôle
d’échanges intermodal de la nouvelle gare TGV.
La réalisation des installations terminales sur le périmètre défi nitif va permettre de libérer
de nouvelles emprises à terme ouvertes à l’urbanisation en continuité du projet actuel
de parte et d’autre de l’actuelle voie d’accès à la gare TGV.
(4). - Le secteur chemin du Parc Ducup, dans le quartier Mas Ducup
2.7 ha déjà classés en zone d’urbanisation future à vocation économique rendus
constructibles pour de l’habitat le long du chemin du Parc Ducup. Le projet consiste en
une extension appropriée et modérée de la zone d’habitat dans un secteur résidentiel
de faible densité écarté de toute circulation lourde liée au développement de la zone
d’activité mitoyenne.
(5) - Le secteur Chefdebien, quartier Saint Martin
Initialement classée en zone d’urbanisation future, la zone de près de 10.8 ha, située en
bordure du ruisseau de Las Canals, est ouverte à l’urbanisation en continuité des secteurs
d’urbanisation existants. Cette zone s’inscrit dans les orientations d’aménagement
défi nies sur le secteur Sud Ouest de la Ville.
(6) - Le secteur échangeur Auchan, quartier Porte d’Espagne
Extension sur près de 6 ha de la zone d’habitat sur les emprises classées en zone d’activités,
côté Sud de l’échangeur de la route d’Espagne (secteur de l’ancien Jardiland) en
continuité de la zone à urbaniser existante le long de la D900.Cette zone s’inscrit dans les
orientations d’aménagement défi nies sur le secteur Sud Ouest de la Ville.
(7) - Le secteur Université/Parc des Sports, quartier du Moulin à Vent
Affectation d’une vocation d’habitat dense aux 1.7ha de zone urbaine, sur le pourtour
du relais TDF, avenue Paul Alduy, sur des emprises initialement destinées à l’implantation
d’équipements collectifs structurants. Zone concernée par la servitude PT1 de protection
des centres de réception contre les perturbations électromagnétiques n’interdisant pas
l’habitat.
(8). - Les secteurs de mitage correspondant des zones NB du POS révisé de 1998dans
lesquels le projet limite la constructibilité en affectant des droits à construire résiduels afi n
de maintenir la physionomie des secteurs concernés, de ne pas dénaturer les sites et leur
intérêt paysager ou de prendre en compte les conditions d’assainissement individuel.
Une surface minimum de terrain par logement est imposée.
(8.1)Secteur Chemin de la Roseraie, quartier de Les Lloberes
8 ha de zone de mitage confi rmés en zone d’habitat par un véritable statut de
zone constructible
(8.2). Secteur de Soleil Roy, quartier Les loberes
44.5 ha de zone de mitage confi rmés en zone d’habitat par un véritable statut
de zone constructible correspondant au périmètre de la zone NB du POS révisé
de 1998.
- Les secteurs délimités dans le cadre de la procédure d’élaboration du PLU dans le
secteur des Arcades, initialement soumis au RNU
Classement en zone constructible de près de 13.6 ha (Cf. illustration, légende orange)
regroupant une première zone apparentée au secteur Chefdebien en continuité de
celle précédemment évoquée, jusqu’en bordure de la voie de chemin de fer et, une
deuxième unité foncière comprise entre cette voie ferrée et la D900.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Contenu page 217
Le projet de PLU vise à répondre
aux objectifs de la procédure
et au enjeux soulevés relatifs à
la production de logements, en
affectant une constructibilité à
des espaces situés en continuité
du tissu existant ou de zones
d’urbanisation future délimitées
dans le cadre de la révision du
POS en 1998.
La délimitation de ces zones
prend en compte la protection
des vues sur l’Aqueduc des
arcades dont les abords sont par
ailleurs classés en zone naturelle
sur des emprises correspondant
à un cône de vue depuis la D900
notamment.
Illustration n°191 –
Elaboration du PLU dans le secteur RNU
Cette zone s’inscrit dans les orientations d’aménagement défi nies sur le secteur Sud
Ouest de la Ville.
Bilan des disponibilités et de la capacité d’acceuil en zones à urbaniser
Origine POS
(ha)
Extension PLU
(ha)
Superfi cie totale PLU
(ha)
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
capacité d’accueil
dont libre dont libre dont libre densité logements habitants
AU1 15,5 11.7 32,8 26.3 48,3 38 60 2 280 4 651
AU2 23.2 16 101.4 83 124,6 99 40 3 960 8 078
AU3 30.1 17.9 35.3 29.6 65,4 47.5 20 950 1 938
AU4 12.5 4.8 15 12.5 27,5 17.3 * 123 250
AU5 100.7 51.1 3.3 2,8 104 53.9 10 539 1 099
AU6 110 28.2 18.4 15,3 128,4 43.5 ** 108 220
AU7 1.1 1,1 30.6 22.1 31.7 23.2 10 232. 473
Total 293.1 130.8 236.8 191.6 529.9 322.5 8 192 16 709
* particularité liée à l’application du Plan d’Exposition au Bruit
** particularité liée aux anciennes zones de mitages
Le bilan chiffré des disponibilités foncières et de la capacité d’accueil globale fait
apparaître un décalage nécessaire entre le besoin théorique de production de logements
du diagnostic et le potentiel de production.
Le projet tire la leçon de l’observation des phénomènes rencontrés sur les quinze dernières
années. En effet, sur cette période (1/1/90 au 1/1/05), la population a augmenté de
8800 habitants et le logement de 9000 unités. Cette apparente « surproduction » de
logements a permis principalement de compenser les phénomènes croissants constatés
de type décohabitation ou réduction de la taille des ménages.
Au potentiel de 8192 log. il convient d’ajouter près de 800 log supplémentaires liés issus
des opérations de renouvellement urbain et de la variation des logements vacants.
B - Réguler l’étalement urbain en limitant le tout pavillonnaire, en développant une
typologie de logements et des formes urbaines alternatives moins consommatrices
d’espaces et en favorisant la réalisation d’équipements publics nécessaires.
Succédant à un POS qui conforte le modèle privilégié et recherché du lotissement
pavillonnaire, le PLU transforme la règle en exception. Suivant les orinetaitons du PADD,

page 218 Contenu
lla mise en oeuvre des orientations d’aménagement et les nouvelles règles mises en
place, le PLU favorise désormais la diversifi cation dans l’offre de logement, l’expression de
formes d’habitat plus accessibles et moins consommatrices d’espaces qui constitueront
l’essentiel de la trame des futures extensions
Dans cette perspective, les objectifs de densités sont en rapport avec la confi guration
des espaces concernés. Ils trouvent une traduction graduée sur la ville qui recoupe
historiquement des secteurs d’urbanisation contrastés. Suivant le type d’espaces
concernés détaillé en A, les caractéristiques constatées (typologie des constructions,
intérêt paysager) ou la localisation (zone de bruit de l’aéroport, zones d’aléas inondation)
imposent des densités différenciées qui impactent la moyenne globale calculée sur
l’ensemble des zones à urbaniser délimitées.
C - Rééquilibrer l’offre de logement, en favorisant les programmes mixtes (individuels,
collectifs, habitat intermédiaire, en locatif ou accession) et en introduisant des minima
sociaux dans les opérations d’aménagement.
L’obligation de 20% de logements sociaux exigible au m² de SHON à partir d’un seuil
minimum de 1000m² par opération constitue un seuil minimum pour les opérations
d’habitat individuel ou collectif de logements privés.
Avec ce seuil obligatoire, le PLU facilite davantage le respect des objectifs du PLH et ceux
de la Ville en impliquant les opérateurs privés qui deviennent des acteurs complémentaires
à l’action des bailleurs sociaux. (Cf. sur ce point : 4.2.2.3 - La production de logements
sociaux)
D - Inciter toutes les propositions visant à favoriser une gestion économe d’un espace
qui devient rare et ayant le souci d’apporter progressivement à tous une solution de
logement adaptée à la situation économique et sociale de chacun.
Le projet urbain du PLU expose et traduit dans les différentes pièces du dossier une
volonté de maîtrise de la consommation d’espace par l’incitation ou la contrainte au
développement de nouvelles formes urbaines favorisant le logement collectif ou en
bande et l’accentuation de l’effort de production de logements sociaux.
Les contraintes imposées par les orientations d’aménagement dans les grands secteurs
d’enjeux et l’imposition de surfaces minimum d’opérations participent de cet effort et
constituent des contraintes fortes destinées à privilégier l’aménagement sous forme
d’opérations d’ensemble.
E - Préciser dans des secteurs défi nis du PLU une obligation d’un pourcentage de
logements sociaux.
La règle des 20% de logements sociaux s’applique dans les zones U et AU uniquement au
Sud de la Têt afi n de réquilibrer géographiquement l’offe social sur le territoire.
F - Préciser également dans certains secteurs, la nécessité d’emplacements réservés
pour du logement social.
Les engagements forts de la Ville pour le logement social sont traduits dans les orientations
du PADD. Ces orientations couvrent une marge d’évolution du dispositif réglementaire
qui n’exclue pas la création d’emplacements réservés (ER) spécifi ques destinés aux
bailleurs sociaux.
Ces ER pourront être créés afi n d’accueillir des opérations spécifi ques notamment dans
le cas où l’objectif de mixité des programmes de construction ne permettrait pas de
répondre aux besoins spécifi ques identifi és (essentiellement programmes de PLAI).
Au stade actuel des besoins et des résultats en cours (Cf. 4.2.2.3), cette voie n’est pas
privilégiée car elle présente le risque d’introduire en amont une logique ségrégative par
des concentrations ponctuelles et ne favorise pas l’objectif de mixité et la concertation
recherchés dans les opérations.
Conformément à l’art. L.123-12-1 nouveau du Code de l’Urbanisme une évaluation de
l’application du PLU en matière de logement interviendra dans un délai de 3 ans suivant
son approbation. Celle-ci permettra d’apprécier si des adaptations sont nécessaires sur
ce point.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Contenu page 219
Des engagements pris dans le cadre de ce projet découlent les choix retenus pour
établir les orientations générales du PADD et mises en application dans le document
d’urbanisme dans le cadre de Perpignan Cœur d’Agglo : ouvrir des perspectives de
développement et maîtriser l’extension de la ville centre de l’agglomération
- Identifi er et structurer l’espace disponible
. Identifi er les grands secteurs prioritaires de développement des quartiers de la ville
centre en mobilisant notamment de nouvelles réserves foncières
. Achever l’urbanisation de certaines franges de quartiers hors secteurs prioritaires
. Favoriser la résorption des dents creuses et densifi er les zones urbaines en y adaptant le
règlement
- Réguler l’utilisation de l’espace disponible
. Réguler l’étalement urbain par de nouvelles formes d’urbanisation
. Valoriser les quartiers en redéfi nissant les espaces publics et privés, ou en remettant
en cause certaines affectations économiques au profi t d’opérations de logements de
qualités notamment.
4.3 - Le renforcement des dynamiques territoriales économiques du territoire
La ville évolue désormais dans une agglomération qui favorise un environnement
économique dynamique en recherchant une cohérence géographique et sectorielle à
travers une politique de fi lières, en passant de la concurrence à la complémentarité.
4.3.1 - Les projets communautaires de développement des fi lières sur le territoire
perpignanais
Au travers d’une politique foncière globale, Perpignan Méditerranée Communauté
d’Agglomération veut poursuivre son développement économique en continuant
à accueillir des entreprises, sur des zones spécialisées ou généralistes afi n de créer ou
renforcer des pôles économiques fortement identitaires à partir des fi lières identifi ées ou
nouvelles.
4.3.1.1 - L’extension de la zone du Grand Saint Charles dans le cadre de la fi lière
logistique et transport, et de l’ensemble des activités connexes
A - Les ZAC de la plate forme du Grand Saint Charles
L’aménagement et l’équipement du grand Saint Charles s’est réalisé sur un périmètre
d’une centaine d’hectares au travers notamment de trois ZAC intitulées respectivement
«secteur C», «secteur D» et «secteur E». Elles constituent des opérations d’aménagement
destinées à accueillir des activités liées à la présence du marché international. L’ensemble
représente aujourd’hui quelques 500 entreprises employant plus de 5 000 salariés sur
une superfi cie totale de près de 300 hectares au travers de plusieurs composantes dont
l’équipement est désormais quasiment achevé avec le projet d’extension du chantier
de transport combiné :
- le marché international Saint Charles ;
- Le chantier de transport combiné qui fait l’objet d’un projet d’extension afi n de répondre
aux ambitions nouvelles dans ce domaine;
- le Marché de production ;
- Le centre routier poids lourds.
B - L’expansion de la fi lière
Le grand Saint Charles connaît un développement, constaté par un rythme soutenu
de nouvelles implantations, qui se traduit par des besoins en disponibilité foncière pour
satisfaire la demande de nouvelles implantations d’entreprises (évalués à 10 hectares par
an). Cette activité liée « aux fruits et légumes » constitue, par ailleurs, l’élément moteur
de l’activité logistique du département qu’il convient de conforter.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

page 220 Contenu
La plate-forme n’a pas connu d’extension signifi cative depuis 1989, date de création
des dernières ZAC correspondant aux trois secteurs précédemment évoqués.
En 2005, une modifi cation du POS a permis d’ouvrir à l’urbanisation une zone hétérogène
de 18,5 ha dont 14 de libres, pouvant accueillir les constructions à usage industriel ou
commercial, comportant des installations classées dont l’activité est liée à celle du
marché de production.
Les atouts de cet espace économique confortent la nécessité de son extension sur des
échelles plus en rapport avec les enjeux soulevés à l’échelle de l’Agglomération et au
delà. En 2004, la Communauté d’Agglomération a réalisé une étude préliminaire de
l’extension de la plate-forme. Cette étude a permis de défi nir un secteur le plus pertinent
situé à proximité immédiate de l’échangeur Sud. A terme, le futur site couvrant une
superfi cie nécessaire d’environ 165 hectares, aura pour vocation principale de favoriser
la modernisation et le développement de l’activité logistique sur la fi lière fruits et légumes
par la réalisation d’un parc d’activités.
Dans cette perspective, un premier périmètre d’extension a été retenu sur le secteur du
« Mas Orline » afi n de faire face aux besoins à plus court terme couvrant 43.2 ha de zone
agricole classés en zone à urbaniser dont :
- 9,3 ha de zones d’activités destinées à conférer un statut compatible avec des activités
existantes en zone de mitage (légende violette) le long de l’avenue Julien Panchot ou
de la D900.
- 33,9 ha en extension de la zone d’urbanisation future AU0 préexistante et destinée à
l’extension du grand Marché Saint Charles (légende jaune).
Au regard des enjeux immédiats de préservation des potentialités de développement
des zones concernées, un projet de création d’une première ZAD est destiné à couvrir
le secteur du Mas Orline ainsi que les emprises situées à l’intérieur de l’échangeur de
l’autoroute avec la D900 dans une logique cohérente en terme d’image et de desserte
du futur projet.
(Cf. bilan des disponibilités 4.3.4)
Illustration n°192 –
Secteur d’activités du Mas Orline -
Projet d’évolution
4.3.1.2 - L’extension du pôle Sud de la Ville sur la fi lière des nouvelles technologies
et les énergies renouvelables en continuité de la zone de Tecnosud
Afi n de renforcer la vocation tertiaire et technologique du Pôle Sud de l’Agglomération
par une offre foncière attractive, la Communauté d’Agglomération a pour projet de
créer une extension de la zone d’activités de Tecnosud dont la disponibilité foncière
est quasiment épuisée. Le projet s’étendra sur une superfi cie de 25 ha de zone d’intérêt
communautaire dans le secteur du Mas Delfau.
(Cf. bilan des disponibilités 4.3.4)
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Contenu page 221
Illustration n°193 –
Secteur d’activités du Mas Delfau - Projet
d’évolution
4.3.1.3 - L’agroalimentaire
Dans les nouveaux débouchés, la fi lière agroalimentaire représente un des piliers majeurs
du secteur industriel encore faiblement représenté. Afi n de poursuivre ce développement,
Perpignan Méditerranée Communauté d’agglomération a créé, à proximité de
Tecnosud, la zone d’aménagement Concerté d’Agrosud destinée à l’aménagement
d’une zone d’activités économiques d’une superfi cie de 16 ha destinée à accueillir des
entreprises de production agroalimentaire valorisant leur activité de fabrication ou de
transformation par une ouverture au tourisme industriel.
(Cf. bilan des disponibilités 4.3.4)
4.3.1.4 - L’extension du secteur Torremila en continuité de la zone existante
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
Les ambitions de
développement de la zone
ont évolué au regard d’une
activité aéroportuaire
en manque de lisibilité.
Néanmoins, la présence
de l’aéroport demeure un
atout fort pour la Ville. La
nouvelle concession traduit
l’implication croissante des
collectivités territoriales
pour le développement
du site.
Illustration n°194 -
Secteur d’activités de Torremila -
Projet d’évolution
Les lotissements de Torremila Fraternité et Torremila Roussillon traduisent la diversifi cation
nécessaire des activités autour de la vocation initiale du secteur destiné aux activités
de logistique, de maintenance ou de services bénéfi ciant de la présence de l’aéroport.
Cette diversifi cation implique de favoriser aussi l’implantation d’activités industrielles
et la prise en compte d’équipements de superstructure spécifi ques par notamment la
création d’un secteur spécifi que (AUE1D).

page 222 Contenu
Les préoccupations de l’Agglomération de
pouvoir répondre au besoin d’installation
de nouvelles entreprises pouvant occuper
de grandes surfaces de terrain implique de
mobiliser l’ensemble des emprises destinées
à l’urbanisation et notamment les terrains
classés en zone d’urbanisation future au Nord
de la zone (15.7 ha) désormais réglementés
dans le nouveau secteur AUE1D.
(Cf. bilan des disponibilités 4.3.4)
Illustration n°195 – Vue aérienne du Pôle d’activités de Torremila
4.3.2 - Dynamiser le tissu d’activités traditionnel dans les zones d’activités et le
tissu urbain existants, y compris les zones d’intérêt non communautaire
Le projet vise à intégrer et consolider l’implantation des fi lières classiques regroupant les
activités plus hétérogènes dans le domaine tertiaire et notamment l’activité commerciale
qui constituent la première source d’emploi de la ville centre.
4.3.2.1 - L’activité commerciale
La loi Raffarin du 5 Juillet 1996 qui a abaissé le seuil de saisine de la CDEC (commission
départementale d’équipement commercial) a permis de réguler l’implantation
des grandes et moyennes surfaces de plus de 300m² sans pour autant enrayer leur
développement. L’objectif de rééquilibrage de l’appareil commercial sur la base des
orientations de la révision du POS de 1998 reste encore d’actualité (Cf. sur ce point le
diagnostic de territoire).
A - Les pôles commerciaux
En privilégiant la réorganisation des implantation ou l’extension limitée de zones existantes
sur des emprises pré identifi ées, le projet temporise le développement de nouveaux
pôles commerciaux notamment sans défi nition d’orientations stratégiques préalables à
l’échelle du SCOT sur le devenir de certains territoires d’enjeux forts ou programmation
de solutions d’amélioration des déplacements sur les principaux axes du grand Sud.
Axes d’intervention retenus dans les zones économiques concernées :
. Aménagement des règles de stationnement au bénéfi ce d’enseignes nécessitant de
grandes surfaces d’exposition ;
. Extension limitée de zones commerciales existantes ;
. Intégration des zones commerciales anciennement couvertes par un Plan
d’Aménagement de Zone.
- Le secteur de la Fosseille
3,6 ha de zone d’habitat constructible
requalifi és en zone d’activités.
L’extension limitée de la zone d’activité
du chemin de la Fosseille permet
d’établir une continuité avec la zone
préexistante le long de la D914.
Illustration n°196 –
Zone commerciale de la Fosseille-
Evolution du secteur
- Le secteur Porte d’Espagne
11,4 ha de zone d’urbanisation future à vocation économique ouverts à l’urbanisation
en extension de la zone commerciale d’Auchan.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Contenu page 223
Cette réduction des emprises
urbanisables initialement prévues
dans le POS (23.2 ha) est liée à la
prise en compte des contraintes
environnementales du site (zone
inondable et proximité du Serrat) et
la volonté de préserver les espaces
naturels et agricoles environnants. Il
s’agit par ailleurs, dans le contexte
actuel, de ne pas accentuer outre
mesure la prédominance constatée
du pôle commercial de la route
d’Espagne.
Illustration n°197 –
Zone commerciale de Porte d’Espagne-–
Evolution du secteur
Cette extension limitée permet une réorganisation des implantations commerciales
préexistantes. La zone raccordée aux transports en commun et désenclavée par la
nouvelle sortie Nord du parking, bénéfi ciera par ailleurs de l’amélioration programmée
du réseau structurant en périphérie de la ville (Cf. 4.4 - Les déplacements) notamment
dans le secteur Sud : réalisation à court terme de la voie de désenclavement du quartier
Porte l’Espagne par l’Est et, plus généralement, travaux destinés à améliorer la situation
les grands giratoires saturés.
- Le secteur Route de Canet
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
L’extension limitée de la zone
d’activité économique de la
route de Canet (1,7 ha) permettra
d’améliorer les conditions de
desserte et d’organisation du site
(zone de déchargement à l’arrière
du centre commercial). Elle permet
par ailleurs d’intégrer les retraits
obligatoires imposés vis-à-vis des
zones d’habitat, statut vers lequel
une grande partie des terrains
mitoyens évoluent.
Illustration n°198 – Zone commerciale route
de Canet- Evolution du secteur
- Les secteurs requalifi és
Ces zones retrouvent un statut réglementaire compatible avec les occupations
existantes.
. Le secteur Avenue Desnoyes/centre commercial du Rond-point du Grand Vivier
Illustration n°199 - Secteur commercial et d’activités
Avenue desnoyes

. Le secteur SPA /Route de prades .
Illustration n° 200 -
page 224 Contenu
- Les secteurs délimités dans le cadre de la procédure d’élaboration du PLU dans le
secteur des Arcades, initialement soumis au RNU
L’extension de la zone d’activités concerne
7.6 ha reclassés en zone urbaine à vocation
économique dans le secteur du giratoire des
Arcades (légende Bleu foncé.). Ce classement
s’inscrit dans une logique de requalifi cation
de zone touchant des occupations existantes
ou des emprises de voiries contiguës.
Illustration n°201 -
- La zone commerciale de la ZAC Balande
Créé le 17 janvier 2001, la ZAC du Mas Balande a été créée au Sud de perpignan par
la communauté d’agglomération Têt-Méditerranée, à proximité de grands secteurs
économiques (Tecnosud, Agrosud, Université, ZAC de Saleilles …). L’opération a pour
objet l’aménagement et l’équipement de terrains en vue de permettre l’implantation
de constructions et activités liées au temps libre et aux loisirs. Elle a permis notamment
l’installation d’un complexe cinématographique, de deux grandes enseignes
commerciales liés à l’aménagement intérieur et au jardinage, ainsi que de restaurants.
Illustration n° 202 -
La ZAC dont l’aménagement touche à sa fi n est bordée par les grands axes de circulation
de l’avenue d’Argelès et de la D914. Ces grands axes connaissent des problèmes de
saturation dont le traitement est intégré dans les grands projets structurants du réseau de
voirie évoqués ci-après.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
D914

Contenu page 225
La zone située au Nord de la ZAC conserve dans le projet son statut de zone d’urbanisation
future (AU0), sans affectation pré déterminée, dans l’attente de la mise en œuvre de
solution de désenclavement et de désengorgement.
Le parking de la ZAC accueille provisoirement aujourd’hui l’un des parcs relais disposés
en périphérie de Perpignan dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de
déplacement en faveur des transports en commun.
B - Le commerce de proximité
L’implantation de nouvelles activités commerciales est autorisée dans toutes les zones
dont le caractère le permet (y compris les zones U) afi n de maintenir dans le tissu urbain
ce secteur d’activités créateur d’emploi et vecteur de mixité sociale notamment dans
les quartiers avec le petit commerce de proximité.
- Le centre ville
Le centre ville qui concentre plus de 50% du nombre de commerces sur la ville constitue
le deuxième pôle commercial de l’agglomération avec 14% du chiffre d’affaires de
l’agglomération, 27% de la surface de vente et une zone de chalandise à l’échelle de la
grande agglomération (environ 170 000 habitants).
Son attractivité souffre de la concurrence des pôles commerciaux périurbains. La
taille des commerces, les petites cellules commerciales rendent diffi cile l’implantation
de nouveaux formats de magasins telle que l’opération des Dames de France qui a
accueillie la FNAC, et, limitent le potentiel d’extension ou de repositionnement. Certains
secteurs sont directement concurrencés par les grandes surfaces.
Néanmoins, l’émergence du projet bipolaire structuré autour des deux pôles d’intérêt
de la gare TGV et du centre historique, dans lesquels ont pu ou vont se développer des
ensembles commerciaux moteurs (Pôle d’Echange Intermodal, bâtiment des Dames de
France) crée une attractivité nouvelle pour le centre-ville de la Ville centre. Les retombées
sur le petit commerce, notamment en jouant la carte de la complémentarité, sont
facilement identifi ables aux abords de la place de la Catalogne jusqu’au Quai Vauban
redynamisés et désormais incontournables.
Le projet urbain vise à maintenir le tissu commercial existant et faciliter le renouvellement
de l’offre autour de ces développements moteurs, en complémentarité indispensable
des actions menées sur le cadre urbain et en faveur du stationnement.
- Les quartiers
Avec le développement des enseignes «discount», la multiplication des petites surfaces
de distribution de moins de 300m² a permis de recréer un tissu commercial de proximité
au bénéfi ce notamment de certains quartiers mal achalandés et des populations les
plus fragiles en substitution des petits commerces de distribution traditionnels disparus
avec le développement des grandes surfaces périphériques.
Le phénomène qui permet de fi xer une clientèle favorise aussi le maintien des autres
commerces de proximité complémentaire dans leur offre.
La volonté de la Ville de préserver et de soutenir ce commerce en le plaçant au coeur
de ses réfl exions avec l’identifi cation de pôles commerciaux nécessaires à un équilibre
de fonctions représentées dans chaque quartier.
Cette approche est prise en compte dans les quartiers prioritaires dans le cadre du
dispositif mis en place dans le projet de rénovation urbaine.
4.3.2.2 - L’espace Polygone
Crée en juin 1990, la ZAC Polygone Nord est destinée à réorganiser l’Espace Polygone
développé à partir du périmètre de la Zone Industrielle Nord achevée à la fi n des années
70. Sa vocation est d’accueillir des activités industrielles, artisanales, commerciales,
hôtelières et des bureaux susceptibles de dynamiser cet espace localisé au contact
direct des grandes infrastructures routière (pénétrantes Nord, Péage Nord de l’autoroute,
Rocade Nord Est) et aéroportuaires.
La zone est en évolution et transformation permanente afi n notamment de rendre
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

page 226 Contenu
le secteur plus fl uide à la circulation, d’assurer la sécurité hydraulique pour répondre
aux besoins des nouvelles entreprises toujours plus sensibles à la qualité de leur
environnement.
Cet espace qui répond aux besoins en zones d’activités liées au développement
urbain en couvrant des activités variées arrive aujourd’hui au bout du potentiel foncier
disponible. Les évolutions futures devront désormais être axées sur des requalifi cations et
restructurations afi n de favoriser le renouvellement urbain du site.
(Cf. bilan des disponibilités 4.3.4)
4.3.2.3 - L’activité agricole
Filière historique encore très présente, moteur économique important qui doit être pris
en compte en maintenant des espaces agricoles sur des territoires naturels identifi és
par la profession et à protéger. La spécifi cité agricole de la commune de Perpignan
(1ère commune du Département) est reconnue. L’agriculture et la viticulture (cultures
maraîchères et horticoles) sont des éléments traditionnels de l’économie perpignanaise
et du Département. Le soutien à ces activités est essentiel pour le respect des traditions
d’expertise, leur mode intéressant d’occupation du sol, d’entretien et de construction
des paysages.
Le contexte actuel et la crise de la viticulture favorisent une déprise des zones agricoles,
notamment dans les espaces qui ne présentant pas de fortes potentialités. Dans les zones
périurbaines directement confrontées au développement de l’urbanisation, les espaces
libres sont de fait abandonnés dans l’attente d’une urbanisation et propices à un mitage
progressif.
La zone agricole participe au maintien de l’archipel en tant qu’espace de respiration
puisqu’à la fois poumon vert et poumon économique de ce territoire. Les notions de
potentiel des terres agricoles et de zone agricole durable renvoient désormais à une
vision à long terme du développement, nécessitant d’établir un projet commun, moins
infl uencé par les intérêts particuliers liés à une conjoncture instable du secteur.
En prenant en compte les orientations de la trame verte et la nécessité de préserver
des espaces naturels impliqués dans l’archipel roussillonnais, le PLU, conformément aux
enjeux soulevés dans l’état initial de l’environnement, n’hypothèque pas la défi nition et
la protection de secteurs où l’agriculture est forte et ceux où le potentiel d’exploitation
est important.
La défi nition de nouvelles zones d’extension de l’urbanisation sur des échelles cohérentes
au regard des enjeux liés à la défi nition de nouvelles formes d’urbanisation, permet de
conforter la vocation agricole d’espaces auxquels le document apporte une stabilité
statutaire nécessaire à leur développement et à la lutte contre le phénomène spéculatif
et d’abandon des exploitations en zones périurbaines. La nouvelle réglementation
applicable dans les zones A, plus contraignante que l’ancien statut des zones NC,
préserve la vocation agricole en renforçant encore le lien avec l’exploitation.
En frange immédiate de l’urbanisation, des espaces initialement classés en zone
agricole sont basculés en zones naturelles tampon (identifi ées comme coulées vertes).
Cette évolution permet d’associer la préservation d’une vocation agraire et celle d’un
paysage dans une logique d’accessibilité et de valorisation. Elle concerne près de 144
ha déduits du zonage agricole qui couvre désormais 2317,1 ha.
4.3.2.4 - Le Tourisme
En complément du tourisme traditionnel, la ville cherche à se positionner sur de nouveaux
créneaux du tourisme industriel (Agrosud) ou du tourisme d’affaires ou événementiel
(ViSA, les jeudis de Perpignan...). Avec son secteur sauvegardé, son patrimoine historique
mis en valeur, l’effet fédérateur du centre ville attire de plus en plus de touristes.
La «Ville pont» dispose aussi d’équipements de premier ordre et notamment son Palais
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Contenu page 227
des Congrès restructuré et relooké au cœur d’un parc urbain historique et ses arbres
centenaires pour accueillir un tourisme d’affaires qui bénéfi ciera directement de l’arrivée
du TGV en terme d’image et de fonctionnalité.
Une large réfl exion est engagée au niveau de la communauté d’agglomération afi n de
projeter une politique communautaire de développement propre à cette fi lière dans
laquelle la ville centre a un véritable rôle moteur et de centralité à jouer au vu de ces
atouts. Le projet permet d’augmenter la capacité d’accueil touristique.
4.3.3 - La formation et la recherche
Les ambitions de développement affi chées par la Communauté d’Agglomération et la
Ville exposées ci-avant, notamment dans les fi lières de pointe, seront aussi le corollaire
d’un développement des fi lières de formation et de la recherche notamment par le
biais de l’université. A ce titre, le développement du secteur gare TGV sur les anciens
terrains de la STEF constituent une véritable opportunité d’implantation de structures de
ce type à la recherche de sites privilégiés au contact des grandes infrastructures de
déplacement et du futur pôle d’affaire de la gare.
4.3.4 - Bilan des disponibilités des zones d’activités économiques
AUE1
Dont :
- Torremila
- Saint Charles (hors ZAC)
- Tecnosud
- Zones commerciales
- Station d’épuration
- Aéroport
Origine POS (ha) Extension PLU (ha) Superfi cie totale PLU (ha)
dont libre dont libre dont libre
365.5 87.5 211.6 42.1 577.1
153
110.8
76.7
23.1
117.6
38.8
24.1
3.5
6.8
AUE2 ZAC Agrosud 15.8 15.1 - - 15.8 15.1
UE1 - UE2 194.6 - 172.7 0.2 367.3 0.2
UE3 ZAC Gd St Charles C* 40.5 0.5 - - 40.5 0.6
UE4 ZAC Gd St Charles D* 21.2 0.7 - - 21.2 0.7
UE5 ZAC Gd St Charles E* 22.2 2.5 - - 22.2 2.5
UE6 ZAC Polygone 130.3 15.6 3.4 - 133.7 15.6
UE7 ZAC Balande 9.7 - - - 9.7 -
Total
* ZAC Saint Charles – secteur C, D et E
799.8 121.9 387.7 42.3 1187.5 187.7
La création de nouvelles zones économiques du PLU résulte principalement de la mise
en œuvre de la politique de développement à l’échelle de l’Agglomération.
Le bilan réel de l’extension de futures zones d’activités est de moins de 100 ha. A
l’échelle du territoire et des enjeux économiques et sociaux qui pèsent sur la ville centre
de l’Agglomération, ce chiffre reste tout à fait cohérent par rapport aux orientations du
projet urbain et aux disponibilités identifi ées dans les fi lières de développement.
De ces projets découlent les choix retenus pour établir certaines orientations générales
du PADD dans le cadre de Perpignan Cœur d’Agglo : favoriser le développement des
fi lières économiques identifi ées sur notre territoire, la formation et le savoir faire
15.7
24.1
26.6
20.9
11.4
109.8
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
15
6.4
26
13.2
- Maintenir et renforcer la vocation commerciale du centre-ville
. Conforter et dynamiser l’offre
- Conforter les fi lières économiques existantes ou émergentes
. La logistique et le transport,
. Les nouvelles technologies et les énergies renouvelables
. L’agroalimentaire
. L’agriculture
- Permettre le développement des fi lières de formation et de la recherche
126.5
100.8
49.7
138.5
11.4
109.8
53.8
30.5
26.9
42.8

4.4 - Les déplacements
4.4.1 - Le Plan de Déplacements Urbains (PDU)
page 228 Contenu
Le PDU a été approuvé par délibération du Conseil de Communauté en date du 27
septembre 2007. Dans une hypothèse de maîtrise de l’étalement urbain, le scénario
retenu s’appuie sur une ville centre dynamique et 3 pôles d’équilibre. Le potentiel de
croissance de la ville centre pris en compte retient un accroissement de population de
17 000 habitants à l’horizon 2020 qui correspond au taux de progression de la population
retenu dans le cadre du PLU, soit 1 000 habitants par an.
Perpignan constitue le pôle central vers lequel convergent ou transitent la majeure
partie des déplacements recensés sur l’aire d’étude du PDU. Ces déplacements sont
dominés par la voiture avec un trafi c routier en augmentation, source de nuisances. Il
est notamment supporté par un réseau de voiries structurantes discontinu ne favorisant
pas le contournement de la ville et saturé aux heures de pointes par les différents fl ux
de déplacements qui y cohabitent. Un contexte qui limite considérablement l’effet
concurrentiel du réseau de transports en commun et la pratique des modes doux.
Avec l’attractivité croissante du territoire et les enjeux liés à l’accueil de nouvelles
populations ou activités et les effets induits en terme de déplacements, le PDU met en
place une approche globale de la problématique des déplacements afi n de parvenir
à son objectif principal de préservation de l’environnement en agissant sur les facteurs
de pollution et de nuisances liés à la circulation par notamment une réduction du
trafi c automobile. Le document vise, outre le nécessaire rapprochement des politiques
d’urbanisation et de déplacements, la promotion des transports publics routiers et
ferroviaires, celle des circulations douces et le développement de l’intermodalité. .
Les grands projets structurants de la Ville dans le domaine des déplacements qui constitue
aujourd’hui un volet incontournable de son développement et de l’organisation du
territoire communautaire, s’inscrivent dans les objectifs et actions du PDU
4.4.2 - L’amélioration du réseau structurant en périphérie de la ville
Le PLU prend en compte les principales réalisations ou projets qui participent de la
cohérence du projet d’ensemble. Il s’agit de permettre une meilleure lisibilité du réseau
structurant par la réalisation de solutions cohérentes de contournement de la ville afi n d’y
diminuer le trafi c de transit et dégager notamment des capacités de voiries à affecter
aux autres modes de déplacements.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
Les grands projets concernés sont
inscrits dans le Dossier de Voirie
d’Agglomération (DVA) qui défi nit les
futures infrastructures routières à prévoir
pour l’agglomération et prises en
compte dans le PDU. Il s’agit de projets
participants aux objectifs poursuivis par
le PDU à savoir :
- mieux hiérarchiser le réseau de voirie
et améliorer sa lisibilité;
- proposer une solution cohérente de
contournement de la ville centre;
- diminuer le trafi c de transit passant
par le centre-ville.
Illustration n° 203 -
Les voiries structurantes de l’agglomération de
Perpignan
Source : PDU - juin 2006

Contenu page 229
Dans ce cadre, une convention de programmation et de fi nancement des voiries
structurantes de l’agglomération jointe en annexe 6 a été signée entre le Conseil Général,
la Communauté d’Agglomération et la Ville pour la période 2006-2012.
A - Le projet de Rocade Ouest
Ce projet a fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique en Conseil d’Etat fi n 2004.
Les trois premiers tronçons bénéfi cient de l’emplacement réservé n°91 ponctuellement
élargi. Le quatrième tronçon en étude fait, pour sa part, l’objet d’un périmètre délimité
au titre de l’article L.111.10 du Code de l’Urbanisme par arrêté préfectoral en date du 18
août 1998 (Rocade Ouest – Tronçon D).
Les tronçons 1 et 2 sont des opérations prioritaires du PDU, inscrites dans les opérations
d’aménagement programmées à horizon 2012. Cette opération est concernée par le
transfert des voiries nationales de l’Etat au Département.
Source PDU - Altermodal – juin 2006
B - Le boulevard Nord-Est
Ce projet fait l’objet d’un emplacement réservé au bénéfi ce de Perpignan Méditerranée
Communauté d’Agglomération. En continuité du boulevard Marius Berlier déjà en
fonction sur une confi guration réduite, le projet est destiné à assurer une liaison entre la
D900 (Pénétrante Nord au niveau de la sortie de l’espace Polygone) et la RD617 à l’Est.
Source PDU - Altermodal – juin 2006
C - La réalisation du 4eme pont.
Ce projet fait l’objet d’un emplacement réservé n°18 au bénéfi ce de la Ville. L’objectif
est d’augmenter les capacités de franchissements urbains avec la mise en service
programmé du boulevard Nord Est raccordé sur le troisième pont, et de soulager
notamment les ponts existants en période de fortes intempéries avec la fermeture des
gués.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
Source
PDU -
Altermodal –
juin 2006

page 230 Contenu
Illustration n° 204 -
Schéma indicatif du 4° pont
Source : PDU - Altermodal - juin 2006
D - L’aménagement des giratoires des Arcades et du Mas Rouma.
Le traitement de ces giratoires saturés dans les conditions de trafi c actuelles, permettra à
l’échéance du PLU, dont il représente une opération prioritaire, d’assurer une plus grande
effi cacité des fl ux de transit.
Il est prévu la réalisation d’un
passage dénivelé Est-Ouest pour
le giratoire des Arcades et des
solutions techniques favorisant
les mouvements Est-Ouest et
Sud-Ouest pour le giratoire du
mas Rouma.
Cette réalisation conditionne
directement l’ouverture à
l’urbanisation éventuelle de
secteurs supplémentaires
directement concernés.
Illustration n°205 –
Dénivellation des giratoires Mas Rouma et
des Arcades
Source : PDU - Altermodal - juin 2006
. Dénivelé des arcades RD900
Le giratoire des Arcades connaît une charge de trafi c importante avec près de 65 000
véhicules/jour. Le projet consiste à déniveler le giratoire (en passage inférieur) selon
un sens Est/Ouest. Ce projet est inscrit dans la convention de programmation et de
fi nancement 2006-2012, avec une maîtrise d’ouvrage assurée par PMCA. Les études de
maîtrise d’œuvre - dans la continuité de l’étude de faisabilité réalisée par la DDE en 2004
- sont en cours avec un démarrage des travaux prévu au premier semestre 2008 et une
mise en service au premier semestre 2009.
. Dénivelé du Mas Rouma
Le projet d’échangeur dénivelé permettra aux automobilistes circulant sur la voie rapide
d’Elne (au niveau de la station Dyneff) de rejoindre directement en passage supérieur la
rocade sud de Perpignan, vers tecnosud.
Ce projet est inscrit dans la convention de programmation et de fi nancement 2006-2012,
avec une maîtrise d’ouvrage assurée par le Conseil général. La concertation démarrera
à l’été 2008 et la mise en service est prévue en 2009/2010.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Contenu page 231
Le PLU ne prévoit pas d’ouverture à l’urbanisation supplémentaire autour du giratoire du
Mas Rouma dans la perspective notamment de sa dénivellation et du désengorgement
de la desserte de la zone. Les orientations d’aménagement complètent le schéma
structurant par une liaison Avenue Paul Alduy/Avenue d’Argelès.
E - Le projet de RD22b
Le projet de RD 22b dans le prolongement de la RD
914 et de la D22d de contournement de Cabestany
qui permettra de reporter le trafi c de l’avenue
d’Argelès sur la RD22c
Illustrations n°200 –
Localisation RD22b
F - Le projet de requalifi cation de l’axe boulevard Kennedy/Avenue d’Argelès
Ce projet porté par
PMCA concerne un
axe important de
pénétration dans le
cœur de Ville. Il répond
à un réel besoin
de redéfi nition des
conditions de circulation
et d’aménagement
d’espaces affectés aux
modes de transports
alternatifs.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
Illustrations n°207 - liaison Avenue Pqul Alduy-
Avenue d’Argelès. Schémas indicatifs
Le projet répondra par ailleurs, en complémentarité avec la RD22b et le dénivellé du
Mas Rouma évoqués ci-avant, à l’amélioration des conditions de circulation dans le
secteur du Mas Rouma avec l’aménagement de deux couloirs bus en liaison directe ave
l’actuel Parc relais de la ZAC Balande. L’ouvrage intègre aussi des pistes cyclables.

page 232 Contenu
G - Les solutions de maillage offertes par le réseau secondaire
En corollaire de l’amélioration progressive du réseau structurant, le projet urbain s’appuie
sur l’amélioration des conditions de trafi c local. De nombreuses actions en faveur du
maillage viaire des quartiers lui permettent d’assumer un rôle extrêmement important
pour la desserte de proximité des futurs projets d’urbanisation et des solutions transitoires
de désenclavement en alternative aux axes structurants encombrés.
- Le désenclavement des quartiers sud de Perpignan
Ce projet s’inscrit dans le scénario de développement des zones commerciales et
d’habitat sur la couronne Sud de la ville. Il s’appuie sur plusieurs aménagements à réaliser
dans le cadre de l’urbanisation ou préalablement à cette urbanisation qui donnera lieu
à des études d’incidences sur le trafi c.
. Voie de contournement Porte d’Espagne (Maîtrise d’ouvrage PMCA)
Cet axe fait l’objet de l’emplacement réservé n°12 dont le tracé initial a été modifi é afi n
de prendre en compte les nouvelles orientations d’aménagement dans le cadre du
projet urbain d’extension du quartier porte d’Espagne (Cf. supra).
Cette évolution a pour impact d’écarter la partie centrale du tracé de l’urbanisation
existante.
L’axe reliera la RD 900 (route d’Espagne)
à la RD914 permettant ainsi de dévier une
partie du trafi c de transit du giratoire des
Arcades saturé en période de pointe.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
Illustration n°208 –
Voie de contournement de Porte d’Espagne
Dans cette période transitoire, ce projet de contournement du quartier de la porte
d’Espagne permettra également de limiter la saturation du giratoire des Arcades et, plus
généralement, d’améliorer la desserte de l’ensemble de la zone. L’enquête publique
s’est déroulée en 2007 et démarrerons début 2008, pour une mise en service fi n 2008.
La zone de Miséricorde qui est pour partie déjà ouverte à l’urbanisation sera étendue sur
les réserves foncières existantes en bénéfi ciant de cette voie de contournement.
. La voie de liaison entre les avenues Paul Alduy et d’Argelès.
Axe de désenclavement du secteur
Vertefeuille/Mas Balande, représenté dans
les orientations d’aménagement défi nies sur
l’ensemble de la zone. Cette voirie accueillera
des réservations modes doux et transports
collectifs. Elle permettra d’établir une liaison
directe avec la future halte ferroviaire et le
chemin de la Fosseille (Cf. ci-après).
Illustration n°209 –
Liaison Avenue Paul Alduy-Avenue d’Argelès
. L’élargissement du chemin de la Fosseille vers l’avenue Paul Alduy (ER n°47) et la liaison
avec l’Avenue d’Argelès. Cette voie sera le support d’une nouvelle liaison transports en
commun, en lien direct avec la future halte ferroviaire (Cf. ci après). Elle s’accompagnera
aussi d’un itinéraire cyclable.

Contenu page 233
Illustration n°210 –
Le chemin de la Fosseille
- Le projet de boulevard Est-Ouest dans le
secteur du Parc des sports qui fait l’objet
d’un emplacement réservé au bénéfi ce
de la Ville de Perpignan (ER n°55). Il
permet de raccorder le chemin de la
Passio Vella et l’avenue Porte d’Espagne
à l’Avenue Paul Alduy.
Illustration n°205 -
Le Boulevard Est -Ouest, secteur Parc des Sports
- Le passage à niveau du chemin de la Passio Vella
Pour en améliorer la sécurité, une première mesure de mise en sens unique de cette
voirie a été réalisée, évitant ainsi tout risque de croisement sur ce PN. Le programme
du PAE du Mas Rous adopté en CM le 24 juin 2002 intègre la réalisation d’une bretelle
routière de raccordement du chemin de la Fosseille sur l’avenue d’Espagne, moyennant
un élargissement de l’ouvrage d’art existant sur les voies ferrées.
La Ville, maître d’ouvrage de cette opération (cofi nancée à 40 % par RFF) en accord
avec RFF va prochainement désigner le bureau d’étude maître d’œuvre de ce projet.
Le début des travaux est envisagé en 2009 pour une mise en service en 2010 et par voie
de conséquence, la suppression du dit passage à niveau.
- l’amélioration des conditions d’accessibilité du quartier Saint Assiscle et son pôle gare
SNCF: le réaménagement du système d’échanges entre la voie sur berge, l’avenue de
Prades et le boulevard Saint Assiscle reconfi guré.
Le projet en cours de réalisation, pris en compte dans le futur PDU, vise à connecter le PEI
de la gare au réseau des grandes voiries. Il s’agit de privilégier l’accès Ouest pour les fl ux
automobiles et les transports interurbains et accorde la priorité aux transports urbains et
modes doux pour l’accès Est et la liaison au centre ville.
. La connexion à la rocade Ouest (et au-delà à l’autoroute A 9) au niveau de
deux points d’échanges, puis à plus long terme avec la voie sur berge au Nord
et l’avenue J. Panchot au Sud. [1]
. Le raccordement du boulevard Saint Assiscle avec le boulevard Edmond
Michelet (voie sur berge) et l’avenue de Prades [2].
. L’aménagement avec une mise à 2x2 voies du boulevard Saint-Assiscle qui
conserve un caractère de boulevard urbain [3].
. La réalisation d’un franchissement de la Basse au niveau du secteur dit des
entrepôts Quinta [4].
. La réalisation de la voie de desserte du pôle intermodal depuis l’avenue du
Docteur Torreilles.[5]. Les emprises de cet axe étant maîtrisées, la voie réalisée
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

page 234 Contenu
en fonction, l’emplacement réservé initialement inscrit au POS de 1998 a été
supprimé.
. La prolongation de la voie STEF avec pour objectif le raccordement à la
Rocade Ouest de cet axe qui assure la liaison entre l’avenue Julien Panchot et
le boulevard Saint-Assiscle.[6].
. La prolongation du boulevard du Confl ent en rive droite de la Basse.
Illustration n°212 - Infrastructures prévues dans le secteur Gare TGV
4.4.2 - Le développement des points de connexions des modes de transports
Les actions à engager préfi gurent l’objectif 2 du futur PDU concernant le développement
des transports collectifs qui permettent de concilier accessibilité du centre ville et
diminution du trafi c automobile au bénéfi ce de l’amélioration du cadre de vie et de
l’environnement.
Il s’agit de favoriser la limitation de l’usage de la voiture sur les trajets de courtes distances
et la connexion des différents moyens de transport par une offre intermodale compétitive
au bénéfi ce des transports collectifs et mode doux à l’échelle de l’agglomération.
4.4.2.1 - Réaliser des points de connexion et d’accès aux modes alternatifs
Structurer une correspondance effi cace entre les différents modes de transports en
commun, et développer la complémentarité.
A - Mieux coordonner le réseau ferroviaire au réseau de transports collectifs de la ville
et l’agglomération comme au réseau interurbain.
- Le Pole d’Echange Intermodal (PEI) de la gare TGV
Le PEI est confi guré comme un outil destiné à gérer l’intermodalité entre la gare et
l’ensemble des autres modes de déplacements. Cette future plateforme intermodale
sera destinée à mettre en relation des systèmes de déplacements différents par leurs
origines et destinations (TGV, TER, autocars longues distances, bus interurbains et urbains,
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Contenu page 235
taxis, véhicules particuliers, cyclistes, piétons) non seulement entre eux mais avec la ville
et le quartier. Le PEI accueillera la gare routière délocalisée afi n d’accueillir l’ensemble
des lignes voyageurs du réseau interurbain et les lignes scolaires.
Des aménagements piétons sont prévus pour favoriser les modes doux de déplacements
(piétons, vélos...) avec notamment la réalisation d’une liaison souterraine sous le plateau
SNCF permettant de relier les quartiers. Parallèlement, à l’horizon 2008 (ouverture la gare
TGV), le réseau de bus devrait être à nouveau restructuré.
Il s’agit de développer un pôle d’échange à l’échelle d’une agglomération de 300 000
habitants qui soit aussi un pôle tertiaire et commercial, maillon important et composante
essentielle du projet urbain des quartiers de la gare. (Cf. supra : le projet bipolaire du
centre ville).
- La création d’une halte ferroviaire à proximité du parc des sports et de l’université
Le projet vise à créer un pôle d’échange à partir d’une halte ferroviaire sur la voie
ferrée Perpignan Port-Bou en contre bas du pont de l’avenue Paul Alduy. Intégrée dans
un secteur d’urbanisation en cours de développement, cet équipement permettra
notamment de desservir l’université et le parc des sports au Nord, et les zones d’activités
d’Agrosud et de Tecnosud plus au Sud.
Illustration n° 213
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
Le projet sera desservi
dans un premier temps par
une desserte transports en
commun assurée par les lignes
urbaines et interurbaines
classiques. A long terme, le
projet de PDU évoque une
desserte directe par la ligne
en site propre Nord-Sud.
- Les parcs relais
La mise en place des parcs relais de stationnement vise à proposer aux actifs des points
d’échanges avec les transports urbains en périphérie de la ville centre, en amont des
zones de congestion du trafi c.
Il s’agit d’augmenter la part des transports publics dans les déplacements domiciles travail
pour les actifs qui viennent depuis les communes périphériques travailler sur Perpignan.
Le dispositif des parcs relais concernera les principales voies de pénétration de la ville
centre et destiné aux échanges voiture-TC.
Parcs relais existants (Cf. diagnostic) :
. Parc des Expositions, réaménagé en 2005, qui verra son attractivité renforcée
avec la mise en service du boulevard Nord-Est
. Mas Balande (Mégacastillet) au débouché de la D 114 (Route d’Elne)
. les Arcades, destiné à capter les fl ux de la RN 900 Sud (Route d’Espagne) et
ceux de la Route de Thuir.
Les priorités d’aménagement retenues par le PDU :
. 2006 : P+R de Saint Estève,
. 2007 :P+R de la route de Prades (Rond-point de Rotterdam)
. 2008 : P+R de Torremila
Le projet de PDU prévoit que de nouvelles implantations pourraient être recherchées
en fonction des évolutions de l’urbanisation et à partir du bilan qui pourra être dressé
quant au fonctionnement des parcs relais mis en service sur les axes d’entrée de ville
encore non équipés (P+R sur la rocade Saint-Jacques …) ou sur des implantations plus à
l’extérieur de la zone urbanisée).

page 236 Contenu
Le parc relais du mas Rouma
L’accessibilité à ce parc relais sera améliorée par l’élargissement à 2x2 voies de la Route
d’Argelès en prolongement du boulevard kennedy programmée en deux phases : 1ere
phase ( avenue d’Argelès du 2ème semestre 2007 à mi 2008 et 2eme phase (route d’Elne)
entre 2009 et 2010. A terme, le parc relais provisoire de la ZAC Balande sera transféré sur
la commune de Saleilles dans le cadre d’un projet défi nitif conduit par PMCA.
D’une manière plus générale, la Ville a demandé dans son avis sur le projet de PDU du 31
mai 2007, un renforcement de la politique de parcs relais conduite par l’agglomération
et ses partenaires avec la mise en œuvre progressive de dessertes spécifi ques directes
entre le centre et les parcs et la mise en œuvre d’une véritable politique d’information
et d’accueil au sein même de ces équipements.
B - Augmenter l’effi cacité du réseau urbain de TC en favorisant notamment les voies de
bus en site propre
Les transports collectifs peu attractifs souffrent des diffi cultés de circulation. La mise en
place d’une nouvelle politique de transports en commun à l’échelle de l’agglomération
dans le futur périmètre d’action du PDU ont permis d’améliorer le réseau interurbain
jusque là inadapté et ne correspondant plus à l’évolution du territoire.
Les objectifs du PDU visent à développer les transports publics afi n notamment d’assurer
une desserte plus effi cace des grands pôles générateurs de déplacements et des zones
d’activités, en prenant en compte les scolaires, les personnes à mobilité réduite, le
développement de nouveaux services et de nouveaux équipements …
Dans l’agglomération, l’évolution de l’offre de transport permettra de développer
l’usage des transports publics. La hiérarchisation du réseau et des services de transports
urbains permettra de les rendre plus lisibles et plus attractifs et de diminuer les temps de
parcours. Des itinéraires directs et effi caces sont le gage d’une bonne fréquentation et
d’une bonne performance face à la «facilité automobile». Le PDU propose une refonte
du réseau de transports urbains qui va renouveler l’offre de déplacements avec une
mesure phare qui est la création d’un axe structurant Nord–Sud en site propre bus à
l’horizon 2012.
Illustration n°214 - Les projets
d’axes struturants TC en sites
propres
Source : PDU - Altermodal- juin 2006
C - Poursuivre une politique de stationnement partagé
La Ville fait face à un stationnement saturé sur voirie, avec une occupation longue durée
pénalisante, et déséquilibré dans les parc souterrains avec une part importante de
places occupées en longue durée pour le motif travail au détriment du stationnement
résidentiel qui engendre un accroissement de la demande.
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A- Rapport de présentation

Contenu page 237
Les principes de gestion du stationnement énoncés par le PDU visent à favoriser la vie
des quartiers, c’est-à-dire à la fois permettre aux résidents de stationner dans de bonnes
conditions et stimuler l’activité économique du centre-ville par une bonne rotation des
véhicules. Les actions menées s’inscrivent dans la politique de stationnement prônée par
le PDU au travers de ses deux volets :
- Rééquilibrer les capacités de stationnement en rejetant le stationnement de longue
durée en périphérie de la ville vers les parcs-relais, tandis que le stationnement du centreville
est restructuré en faveur des habitants et des activités économiques.
- Mieux gérer l’offre de stationnement en infl uençant l’occupation et la consommation
des places de stationnement par les usagers. Extension des secteurs à courte durée de
stationnement afi n de favoriser une forte rotation des véhicules présents pour les motifs
achats, courses ou services, et pour dissuader le stationnement non générateur d’activité
économique en centre-ville.
Illustration n°215 - Proposition d’évolution du stationnement payant
Source : PDU - Altermodal- juin 2006
- Le projet d’organisation et de structuration d’une offre intra muros ciblée sur l’attractivité
commerciale de l’hypercentre et le stationnement résidentiel
A l’horizon du PDU, les besoins de stationnement non satisfait des résidents sont
estimés dans le cadre dudit document dans une fourchette variant de 300 à 800
places dont les deux cents places du défi cit engendré par l’opération de démolition
du parking République remplacé par un parking souterrain. Ce défi cit constitue un
frein à l’implantation de nouveaux résidents en centre ville et compromet notamment
l’attractivité des commerces pour lesquels une bonne rotation des véhicules sur l’offre
de stationnement est importante.
Afi n de compenser ce défi cit d’offre à destination des résidents, il est envisagé
d’augmenter la capacité des parkings situés en périphérie du centre de Perpignan.
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A- Rapport de présentation
Illustration n°216 –
Evolution de l’offre de stationnement à
l’horizon 2012
Source : PDU Altermodal - juin 2006

page 238 Contenu
Evolution de l’offre :
. La réorganisation du stationnement au niveau du pôle d’échange intermodal avec
création d’un parc de stationnement de près de 1000 places accessibles au public
ou pouvant répondre aux besoins engendrés notamment par le futur pôle tertiaire et
commercial sur le site.
. L’évolution des règles de stationnement dans le secteur intermodal prédestiné à une
meilleure accessibilité depuis les transports en commun en supprimant l’obligation de
création de places de stationnement à l’exception des constructions à usage d’habitat.
Objectif : favoriser le stationnement des résidents.
. La recherche de solutions de développement de l’offre dans l’hypercentre afi n
notamment de compenser le défi cit constaté pour les résidents : un projet de création
d’un parking sous la basse est actuellement à l’étude dans le secteur sauvegardé.
D - Améliorer les conditions de pratiques des modes de déplacements doux
Ils ont un rôle déterminant à jouer dans la diminution du trafi c automobile et de la pollution
dans les centres villes. Cependant le réseau piéton ou vélos hétérogène et discontinu,
peu sécurisant en zone mixte, ne favorise pas l’extension de la pratique des modes doux
peu utilisés et pourtant les plus accessible aux personnes à mobilité réduite ou à faibles
ressources.
L’objectif du projet consiste à privilégier la marche à pied et le vélo pour les trajets
de faible distance et les correspondances vers un mode de transport mécanisé
en reprenant les principes d’aménagement développés dans le projet de PDU :
- Privilégier la continuité du réseau
. Raccorder les itinéraires doux sur un réseau général d’agglomération, en
adaptant notamment les schémas de réseaux.
. Permettre le franchissement des coupures urbaines de la Têt, des voies SNCF
ou des grandes voiries. Les giratoires importants, les franchissements de la Têt, les
axes à fort trafi c notamment génèrent autant d’effet de coupures qu’il importe
de prendre en compte pour réaliser des aménagements continus.
. Aménager des itinéraires continus et sécurisés en connexion avec les pôles
d‘échanges et les TC.
- Adapter le type d’aménagement en fonction du différentiel de vitesse et du niveau de
trafi c des voies :
. Vélos intégrés dans la circulation générale à l’intérieur des zones 30.
. Bandes cyclables préconisées en aménagement ponctuel sur des secteurs où
le différentiel de vitesse auto/vélo est limité.
. Pistes cyclables en site propre recommandées dans les autres cas.
- Traiter en priorité les points noirs repérés en matière de sécurité ou de ruptures
urbaines.
. Multiplier les espaces de cheminement privilégiés en zone urbaine en utilisant
les zones 30 et la trame bleue.
- Privilégier le partage modal des voiries et l’accessibilité aux personnes à mobilité
réduite.
- Les schémas directeurs des itinéraires cyclables élaborés par la Ville de Perpignan, la
Communauté d’Agglomération Perpignan Méditerranée et le Conseil Général constituent
un cadre de référence pour les actions engagées (cf. diagnostic).
L’annexe E8 au 1/15 000° permet de synthétiser l’ensemble des itinéraires concernés sur
le terrioire de la commune.
Les nouvelles infrastructures routières structurantes réalisées dans le cadre des projets
d’aménagement intègrent systématiquement de la part des maîtres d’ouvrage une
réfl exion sur l’intégration de pistes cyclables ou la défi nition d’itinéraires en site propre
raccordés si possible au réseau existants, tel que prévu notamment sur les berges de
la Basse dans le secteur de la gare TGV. Il en sera de même dans le cadre des futures
extensions urbaines. La réalisation de ces pistes cyclables pourra s’appuyer sur les
itinéraires doux identifi és dans les orientations d’aménagement.
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A- Rapport de présentation

Contenu page 239
Une démarche similaire est en cours dans les zones urbaines, ou la requalifi cation de
grand axes, permet, lorsque les contraintes d’espace le permettent, la réalisation de pistes
cyclables.(Exemple du projet de requalifi cation de l’axe Kennedy/Avenue d’Argelès ou
de l’avenue Paul Alduy).
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A- Rapport de présentation
Illustration n°217 - L’organisation
des circulations douces dans le
secteur de la gare
- Le projet de franchissement modes doux de la D900
Le passage sur l’aqueduc des Arcades avec sa nouvelle passerelle aménagée constitue
un élément essentiel des orientations d’aménagement permettant de désenclaver les
futures zones d’urbanisation situées au sud aux pieds du Serrat d’en Vaquer.
Illustration n°212 -
Le franchissement de la D900 dans le secteur
des Arcades
- Les solutions de franchissement de la Têt
Passerelle
. Le cheminement piéton au sud du pont Arago
Sur le court terme, la qualité de ce cheminement sera améliorée dans le cadre du projet
de rocade ouest, tronçon Nord, qui intègre la requalifi cation de la pénétrante Nord en
boulevard urbain et dont la mise en service est prévue en 2011.
Avec la mise en service en 2009 du boulevard Nord Est, ces projets permettront une
baisse sensible du trafi c (près de 50 %) sur ce pont. La ville envisage alors de donner
une large place aux transports collectifs (site propre bus), aux vélos et aux piétons. Dans
l’immédiat, la Ville veille au confort de ce cheminement en conventionnant avec une
régie de quartier qui assure l’entretien et la maintenance au quotidien.

page 240 Contenu
. Passerelle piétonne
En accompagnement du projet de théâtre de l’Archipel, la Ville souhaite réaliser une
passerelle piétonne reliant le quartier du Vernet à la rive droite.
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A- Rapport de présentation
Illustration n° 219 -
Les solutions de
franchissement de la Têt
Source : schéma indicatif
PDU - Altermodal juin 2006
- Les cheminements doux entre le lycée Picasso et le centre commercial carrefour
La Ville travaille en liaison avec le Conseil général à l’amélioration et la sécurité du
cheminement permettant de relier le Lycée et plus généralement le quartier, aux activités
commerciales jusqu’à Chateau-Roussillon, le long de la route de Canet.
Des actions menées dans le cadre de la politique des déplacements découlent les
choix retenus pour établir les orientations générales du PADD et mises en application
dans le document d’urbanisme dans le cadre de Perpignan Cœur d’Agglo : conforter
la place de la ville centre dans l’agglomération.
- Développer l’intermodalité et favoriser l’utilisation des transports collectifs et des moyens
de déplacements économes et moins polluants
. Améliorer le réseau structurant en périphérie de la ville
. Développer les points de connexions des modes de transports
. Poursuivre une politique de stationnement partagé
. Favoriser les modes de déplacements doux

Contenu page 241
4.5 - La trame verte
La nécessité d’appréhender le développement du territoire aux travers des objectifs de
développement durable visant à valoriser le patrimoine naturel, économiser les ressources
et assurer une diversité de son occupation a conduit la ville de Perpignan a approfondir
le travail réalisé sur le schéma vert de son POS dans le cadre de la trame verte.
Le schéma vert intégrait une vision totalement nouvelle de l’espace construit à partir des
secteurs en contact avec le milieu naturel. Il structurait de façon dynamique le territoire
de la commune avec notamment pour but :
- d’identifi er et de délimiter ces secteurs selon leur vocation initiale (agricole
le plus souvent, mais aussi pour la qualité des sites) afi n que le document
d’urbanisme assure la préservation de l’espace agricole et des paysages les
plus remarquables.
- de créer des pénétrations vertes dans la zone urbanisée et des poumons verts,
afi n de rapprocher les éléments du paysage naturel du coeur des quartiers.
- de matérialiser des continuités vertes devant permettre à terme une circulation
entre les quartiers et l’extérieur de la Ville. Ces liaisons utilisant le réseau des
canaux et des cours d’eau comme fi l conducteur, sont destinées à une
circulation de loisir, de promenade ou à caractère plus utilitaire.
La trame verte complète cette approche dans le respect des grands équilibres afi n de
faire face aux enjeux de développement de la ville centre. Elle met en avant la place de
la nature dans la ville et inversement par la mise en valeur et la valorisation des espaces
naturels supports du paysage. L’enjeu n’étant pas tant de protéger que de valoriser,
restaurer, créer ou recréer une qualité paysagère nouvelle.
Au même titre que le schéma vert, les objectifs de la trame verte ne sont pas tous liés à
l’urbanisation. Cependant, traduits dans les orientations du PADD, pour l’essentiel en lien
avec le projet urbain, la délimitation et l’identifi cation d’espaces selon leur caractère
naturel, leur potentiel agricole ou la qualité des sites, permettra de contenir l’urbanisation
dans les zones où elle est prévue et de limiter son impact sur les milieux naturels.
La trame verte s’inscrit dans la dynamique d’inventaire, de protection et de valorisation
du paysage, engagée depuis ces dix dernières années et pour les prochaines décennies
dans une vision durable de l’environnement naturel. Sa prise en compte dans le projet
urbain se traduit suivant les échelles de territoires concernées et les enjeux soulevés par
le développement de l’urbanisation, la préservation des territoires naturels et du cadre
de vie.
4.5.1 - Protéger le paysage naturel dans un dessein collectif
Le classement en zones naturelles (N) et agricoles (A) constitue la mesure réglementaire
commune de l’approche foncière des objectifs de préservation de la trame verte.
Ces zones ne représentent pas toujours un intérêt environnemental majeur mais
contribuent à la préservation d’espaces libres de toute occupation incompatible et,
notamment, des grandes entités paysagères impliquées dans la reconnaissance du
dessein collectif d’un territoire.
Ces espaces tampons qui, par leur situation et par leurs dimensions, isolent les parties
agglomérées des communes voisines, répondent à la défi nition de la mer verte de
l’archipel roussillonnais. Concrètement, l’évolution de leur statut naturel devrait être
neutralisé pour le long terme dans le but de respecter cette notion d’archipel d’une part
et de favoriser les investissements agricoles d’autre part. Ils peuvent ainsi coïncider avec
les espaces agricoles durables et préfi gurent les grandes entités paysagères à préserver
à l’échelle du futur Schéma de COhérence Territoriale.
La combinaison de ces périmètres permet de défi nir une limite ultime souhaitable
pour l’urbanisation future, traduite dans les orientations d’aménagement des secteurs
d’enjeux.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

page 242 Contenu
4.5.1 - Les principales entités ou unités paysagères, secteurs agricoles et principaux
pôles à dominante verte identifi és dans l’état initial de l’environnent sont maintenues ou
confortées.
Illustration n°220 – Carte de localisation des principales entités ou unités paysagères et secteurs agricoles
Ces espaces naturels présentent le caractère de coupures d’urbanisation entre les zones
agglomérées de Perpignan et certaines communes avoisinantes. Elles préfi gurent les
composantes paysagères et naturelles de la mer verte de l’Archipel.
La protection et la valorisation des espaces paysagers, espaces agricoles de qualité
et naturels, en zones agglomérées (ceinture verte de 5 kilomètres autour de Perpignan
et à partir du centre urbain) participent aussi à la mise en place d’une trame verte
d’agglomération en contribuant à la constitution de parcs urbains publics (Serrat d’en
Vaquer, Jardins Saint-Jacques, Mas remarquables, …), ainsi que de lieux de détente et
de sports. Ils doivent être protégés et valorisés au travers notamment de coulées vertes.
A - Le secteur Nord-Est Saint Génis des Tanyeres/La Colomina d’Oms/Saint Jacques.
Cette entité géographique constituée par la plaine alluvionnaire de la Têt à caractère
inondable, où prédomine le maraîchage (terrains en grande partie classés en zone 1
du PPR).
Le secteur compris entre Perpignan, Bompas et Villelongue de la Salanque a fait l’objet
d’un classement en Appellation d’Origine Contrôlée pour la primeure du roussillon.
B - La plaine Nord Ouest secteur de Torremila/La Llavanera.
La zone qui s’étend du Nord du territoire, entre Saint Estève, Peyretortes et Rivesaltes,
depuis la terrasse de la Llavarena et ses vignes jusqu’au secteur de Neguebous est
directement concernée par le risque inondation.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Contenu page 243
Avec la suppression de la zone ND1 sur les emprises de l’aéroport, les espaces situés entre
l’autoroute A9 et la limite des activités aéroportuaires le long de la D117 retrouvent un
statut réglementaire de zone agricole plus conforme à la vocation dominante initiale.
Dans le secteur agricole de Torremila, l’extension de la zone d’activités est contenue
dans le périmètre préalablement défi ni au Nord-Ouest. Au Sud, une zone d’urbanisation
future initialement prévue le long de la D1 est supprimée. Cette mesure constitue un
recul signifi catif de l’urbanisation à proximité du périmètre de la zone Natura 2000 (Cf.
diagnostic).
Les espaces inondables touchés par le PPR préservent leur statut de zones naturelles ou
agricoles inconstructibles.
C - La plaine maraîchère et horticole inondable des Jardins Saint Jacques est renforcée
dans sa vocation avec son maintien intégral en zone agricole, qui restreint fortement la
constructibilité et devra permettre de limiter le phénomène de mitage persistant.
D - Le secteur Est, des Llobéres qui s’étend depuis le talus des Jardins Saint Jacques le
long de la route de Canet, vers le Sud et les communes de Cabestany et de Canet.
Cette entité est ponctuée de Mas d’intérêt patrimonial recensés à ce titre dans le
règlement de la zone agricole. Elle est grevée par une urbanisation diffuse autour du
Mas Llaro et dans le secteur de Soleil Roy.
Afi n de préserver l’identité et la vocation de cette unité paysagère dans le cadre
du projet d’extension limitée de l’urbanisation, le projet identifi e une coulée verte sur
les abords du chemin de Charlemagne depuis le talus des jardins Saint Jacques. Le
classement en zone naturelle des espaces concernés a pour objectif de matérialiser la
limite d’urbanisation dans le secteur des Lloberes et de conférer à ces espaces tampons
un statut compatible avec leur vocation à la fois agricole et d’élément patrimonial fort
(trame verte d’agglomération aux multiples pratiques).
Cette coulée verte n’a pas vocation à geler l’exploitation agricole existante ou future
des terrains concernés qui participent du paysage à préserver et classés en zone
d’appellation d’origine contrôlée.
Au Nord, elle vient s’ancrer sur celle du talus des jardins Saint Jacques et conforte la
volonté de préserver des continums paysagers sur le territoire.
Illustration n°221 -
La coulée verte du Chemin de
Charlemagne
D - Le secteur du Serrat d’en Vaquer/MasBresson
Secteur viticole prédominant, localisé au Sud Ouest du territoire débordant sur Pollestres,
Canohès et Toulouges. La préservation de cette zone est renforcée par l’identifi cation
d’une coulée verte depuis le Fort du Serrat, reliée à l’aqueduc des Arcades, jusqu’au
Mas Bresson.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

Illustration n°222 - La coulée verte du Serrat
E - Le secteur Sud, zone partagée
entre vocation agricole et de loisirs, qui
s’étend vers Villeneuve de la Raho au
delà du Réart. Cette entité paysagère
recoupe les coulées vertes des rypisilves
de Foncouverte et du Réart.
Le projet reclasse en zone naturelle les
abords sud du Mas Delfau, initialement
classés en zone d’urbanisation future
et non intégrés au développement de
Tecnosud 2.
Illustration n°223 –
La zone naturelle du Mas Delfau
page 244 Contenu
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A- Rapport de présentation
Cette évolution matérialise la
volonté de contenir l’urbanisation
sur la frange ouest du quartier
de Catalunya en identifi ant un
espace tampon à vocation
agricole (viticulture, commodats…)
ou d’espaces naturels (prairies
naturelles, zones inondables…). Ils
sont destinés à jouer notamment
le rôle d’espaces végétalisables
(abords du Serrat, talus de la zone
commerciale) ou de préservation
de sites remarquables tels
que la colline du Pas del Siure
et d’accompagnement des
cheminements piétons. La création
de cette coulée verte a permis
de reclasser en zone naturelle un
secteur d’extension de la zone
commerciale contiguë le long de
La Calmade.
- La coulée naturelle des ripisylves des berges de la Têt, (Zone d’Intérêt Ecologique,
Faunistique et Floristique en aval de perpignan) qui constitue un continuum paysager
à part entière dont l’intérêt et de traverser perpignan d’Est en Ouest en préservant ses
caractéristiques de fl euve méditerranéen (voir - ci après).
Illustration n°224 -
Le continuum paysager de la Têt

Contenu page 245
4.5.2 - Intégrer les préoccupations environnementales au cœur des projets
urbains
4.5.2.1- Les composantes naturelles du tissu urbain
Reconnaître la place de la nature dans la ville, l’intérêt de la préservation d’un patrimoine
urbain vivant et la nécessité de l’identifi cation et de la prévention des risques naturels
identifi és. Les actions menées en matière d’aménagement du territoire s’articulent autour
des principes de qualité, de sécurité, et d’effi cacité des espaces urbains et naturels.
Dans le cadre du projet de développement des quartiers, cette approche vise à recenser
et localiser les composantes naturelles du territoire à une échelle plus pertinente et
faire émerger une logique de préservation et de pénétration de la nature en ville dans
l’organisation des futurs secteurs d’urbanisation.
Les principales composantes identifi ées ont été localisées et intégrées dans l’élaboration
des orientations d’aménagement défi nies par le PLU. Le développement de la commune
se fera en respectant un équilibre paysager entre constructions et masse végétale à
l’appui de l’article 13 du règlement notamment.
Ainsi au-delà de la protection des sites sensibles et du recensement de ces composantes
naturelles de la trame verte, le projet reprend le principe de structuration dynamique du
territoire communal :
- en s’appuyant sur des continuités d’itinéraires qui peuvent être l’occasion de
préserver et mettre en valeur certains ruisseaux, liens entre l’espace naturel et
l’espace urbain. Cette approche tient compte des chemins et canaux dont la
préservation ou la mise en valeur est prise en compte dans le PLU. Ils servirent
de supports aux liaisons douces qui maillent le territoire. La reconquête et la
valorisation des cours d’eau ou canaux encourage les aménagements légers
de détente et de loisirs réhabilitant le paysage, et incite la pénétration de l’eau
dans la ville comme élément de composition urbaine. La commune a préservé
le caractère naturel lié au réseau hydrographique en menant une politique
foncière permettant l’aménagement progressif de « sites bleus » (préservation
et intérêt porté pour « les canals ») ou en acquérant des terrains (préemption
pour de futurs aménagements verts le long des cours d’eau) qu’elle doit
poursuivre. L’essentiel de son réseau hydrographique est couvert par des zones
N ou espaces boisés classés vu l’intérêt écologique de ces milieux.
- En favorisant les pénétrations vertes dans la Ville. La localisation de ces coulées
vertes répond au souci de développer un environnement vert de qualité
dans le respect des sites existants et à proximité de l’urbanisation existante et
projetée.
- En proposant dans les quartiers de grands espaces de rencontre et de
proximité qui très souvent faisaient défaut, notamment dans le cadre du projet
de rénovation urbaine des quartiers prioritaires.
La maîtrise de l’évolution du tissu urbain existant doit être guidée par des principes
d’aménagement visant à réorganiser des continuités urbaines, à favoriser une
diversifi cation progressive autour des pôles existants, à préserver la mixité habitat, services,
activités d’artisanat à faibles nuisances et tissu commercial diffus. Le renouvellement
urbain prend en compte dans ses réalisations, une part d’embellissement du cadre de
vie des espaces concernés par le processus d’urbanisation. Toute opération destinée à
développer les quartiers devra être réalisée dans un souci de préservation d’un cadre
vert.
Les principales liaisons s’appuient sur les composantes naturelles de la ville, jalonnées au
cœur des quartiers (parcs, espaces verts, squares, alignements…) ou découpant le tissu
urbain (rivières, canaux, agouilles…).
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

page 246 Contenu
- Les berges de la Têt
Elles font l’objet d’une étude globale par Perpignan Méditerranée Communauté
d’agglomération portant notamment sur les enjeux de préservation de la qualité
paysagère et de restauration de la biodiversité des ripisylves de la Têt dans les parties
chenalisées du lit mineur (voies sur berges, RN116) au niveau de Perpignan notamment.
Cette démarche s’accompagne d’une recherche sur la création de nouveaux
franchissements du lit de la rivière pour les piétons et modes doux afi n d’effacer son
caractère de coupure urbaine (Cf. ci-avant - Les déplacements)
- Les berges des agouilles, canaux ou rivières (alignements d’arbres et ripisylves) qui
drainent les zones urbaines et dans une moindre mesure irriguent encore les cultures
périurbaines, identifi és au travers de la trame bleue support de cheminements doux et
pénétrations vertes.
llustrations 225 -
Les abords du Ganganeil
classés en zone naturelle
La Basse et le projet de valorisation
des berges en amont de la voie
SNCF dans le cadre du projet de
parc urbain dans le secteur de la
Stef. La création d’une liaison douce
(cycles-piétons ) sous le pont SNCF et
du boulevard Saint Assiscle permettra
enfi n de valoriser les berges jusqu’au
centre ville.
llustration 226 -
Etude paysagère cheminements doux le long de la Basse - source : Michel Desvignes
- Les pénétrations vertes qui prolongent la nature au cœur du tissu urbain permettant
d’accéder aux espaces naturels et agricoles périurbains par des cheminements doux à
aménager ou à préserver.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
.

Contenu page 247
. Le Parc Maillol
Avec l’intégration du PAZ de la ZAC Maillol dans le PLU, le classement des emprises du
Parc Maillol en zone naturelle achève la pénétration verte de Negguebous
Illustration 227 -
Le parc Maillol et ses zones de
rétention classés en zone naturelle
dans le prolongement de la zone
agricole de Neguebous
. Le secteur des Arcades et la coulée verte de Las Canals confortés dans le cadre de la
procédure d’élaboration du PLU dans le secteur des Arcades
. La coulée verte du Serrat pénètre dans la ville en suivant les berges de Las Canals.
Dans le cadre de la procédure d’élaboration du PLU dans le secteur des Arcades, les
emprises situées aux abords de l’Aqueduc et les berges de Las Canals ont été classées
en zone naturelle.
- A l’Ouest de l’ouvrage, l’épaisseur retenue correspond à la défi nition d’un
cône de vue permettant de préserver son environnement immédiat de tout
obstacle visuel artifi ciel.
- A l’Est ce sont les terrains ne faisant pas l’objet d’une activité, compris entre
l’ouvrage et l’Avenue d‘Espagne, qui ont été classés en zone naturelle.
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A- Rapport de présentation
Illustration 228 -
La coulée verte de Las Canals depuis
le Serrat d’en Vaquer

Réduction ou suppression :
- 15.18 ha
Création ou extension :
+52.98 ha
page 248 Contenu
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. Le bois des Chênes
Le Bois des Chênes dans le quartier du Mas
Vermeil a été classé en zone naturelle et
la totalité de sa superfi cie classée en EBC.
Il est le point de départ du cheminement
doux de Les Llobéres.
Illustration 229 -
Le Bois des chênes et la liaison douce de la Llobère
- Les EBC
La démarche de classement en EBC participe de la création ou la préservation du
paysage naturel et urbain.
Par ce biais, le PLU vise à préserver l’intégrité des plantations ou boisements existants ainsi
que les zones de colonisation. La mesure se double de considérations d’urbanisme telles
que la création d’une coulée verte (Las Canals, Serrat d’En Vaquer) et la reforestation
ou la volonté de préserver le paysage des nuisances dues à certaines implantations
bâties (Serrat d’en Vaquer, Talus du plateau artifi ciel de la zone UE1 dans le secteur
d’Auchan). Dans ce dernier cas, l’EBC est élargi sur la parcelle constructible afi n d’assurer
la préservation des plantations futures liées à l’aménagement du secteur.
Sur les zones N déjà préservées de l’urbanisation, le classement visera plus particulièrement
les boisements présentant un intérêt lié à la qualité des essences ou au carctère pitoresque
du site.
- Superfi cie EBC du POS
oposable :
40.28 ha
- Superfi cie EBC du PLU :
78.07 ha
BILAN : + 38.80 ha
Illustration 230 –
Carte de localisation des EBC

Contenu page 249
L’augmentation de la superfi cie d’EBC s’inscrit dans les objectifs de préservation des
milieux naturels et sites remarquables.
Elle résulte notamment :
- du classement des abords du Serrat d’en Vaquer afi n de créer un boisement;
- du classement du bois des Chênes, secteur Mas Vermeil;
- du renforcement des protections des rypisilves des différents canaux ou
agouilles sur le territoire.
- de la préservation du talus du plateau artifi ciel de la zone commerciale à
l’Ouest d’Auchan, Porte d’Espagne;
Dans certains secteurs, des EBC ont fait l’objet de réajustements ou suppression du fait :
- de leur situation inappropriée (EBC calés sur des limites parcellaires entre zones
économique et d’habitat) ;
- de l’incompatibilité d’une mesure de protection de plantations irréalisables
au regard de la confi guration d’un site ou de l’usage existant des terrains;
- en l’absence de plantations à protéger notamment en zone N ;
- des nécessités d’ouverture d’accès sur des secteurs enclavés et qui ne
remettent pas en cause la préservation des plantations existantes;
- Les entrées de ville et le traitement des espaces d’accompagnement de voirie
Les infrastructures de transport doivent faire l’objet d’une insertion paysagère soignée.
Cette exigence est d’autant plus forte dans les secteurs faisant l’objet d’une étude
d’entrée de ville. De plus un réseau de déplacements doux est à amplifi er. Celui-ci étant
directement lié à la trame verte, il évoluera en lien étroit avec l’aménagement paysager
de l’espace communal. (voir 4.6)
4.5.2.2 - La prise en compte des risques
L’article L.121-1 du Code de l’urbanisme précise que le PLU détermine les conditions
permettant d’assurer la prévention des risques naturels prévisibles, des risques
technologiques, des pollutions et des risques de toute nature.
La commune de Perpignan est principalement couverte par un risque inondation et
d’éboulement (talus des jardins Saint Jacques).
- Le POS de 1998
Les principes de base du PPR (limiter toute nouvelle population exposée, préserver
les personnes et les biens, éviter les obstacles à l’écoulement des eaux) ont conduit
à distinguer dans le POS des secteurs selon l’urbanisation existante et en fonction des
risques potentiels.
Le POS intégrait préventivement un ensemble de règles préfi gurant le futur PPR et
contrôlant strictement l’urbanisation, en particulier dans les zones d’expansion des crues
et dans les zones d’aléas les plus forts, mais aussi sur le reste du territoire concerné.
En outre, le P.P.R qui rassemble dans un document unique les contraintes liées aux risques
de toute nature, prend également en compte les risques de mouvements de terrains
essentiellement localisés à proximité de la route de Canet. Le secteur principalement
touché correspond à la zone du talus des jardins Saint Jacques.
- Le PLU
Avec son approbation par arrêté préfectoral de juillet 2000 le PPR s’impose désormais
en tant que servitude.
Différents instruments réglementaires ou graphiques utilisés ont été maintenus dans le PLU
afi n de prévenir les risques naturels :
- l’indexation des zones ou des secteurs soumis à risques avec un indice «r». Le document
maintient l’indexation systématique des zones soumises à risque naturel prévisible
instaurée par le POS de 1998 dans le cadre du zonage identifi ant désormais les secteurs
soumis à la servitude d’utilité publique du PPR.
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation

page 250 Contenu
- la traduction réglementaire de certaines contraintes liées au P.P.R.
- La mise en annexe du règlement du PPR ainsi que la cartographie (aléas et
règlement).
Localisation du risque de l’alea inondation
Illustration 231 – Carte des aléas du PPR
Localisation du risque mouvement de terrain - Talus Saint Jaques
Illustration 232 – Localisation du risque mouvement de terrain - talus des jardins Saint Jacques
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A- Rapport de présentation

Contenu page 251
4.6 - Les entrées de ville
L’analyse des entrées de ville de Perpignan menée à travers le POS puis le PLU intègre
les caractéristiques suivantes :
- L’entrée de ville est une notion fl uctuante.
Elle est amenée à se déplacer au cours du temps le long d’un axe, ou d’un axe fort à un
autre. Les documents d’urbanisme ne doivent pas fi ger cette entrée, mais au contraire
permettre son évolution, son étalement. Son caractère prévisionnel incite donc à
organiser sur la même période de temps (10 à 15 ans), le traitement des entrées de
ville.
- L’entrée de ville est un fragment de ville.
A ce titre elle ne doit pas bénéfi cier d’aménagements particuliers qui la distinguent
du reste du tissu urbain. Il s’agit d’un quartier ou d’une zone inter-quartiers et les outils
traditionnels de l’urbanisme doivent y trouver leur expression : mixité des fonctions,
espaces verts, alignements, liaisons, équipements publics urbains.
Les textes réglementaires relatifs aux entrées de ville le long de certains axes routiers
trouvent leur traduction concernés au sein du PLU au travers de véritables projets urbains
sur chaque secteur sensible, justifi és au regard des critères de nuisances, de sécurité, de
qualité architecturale, ainsi que de qualité de l’urbanisme et des paysages. Ces projets
permettent de traiter aussi des entrées de ville ne rentrant pas dans le champ d’application
de l’article L111.1.4 mais relevant de problématiques urbaines et paysagères similaire.
Les modalités d’application aux conditions locales de l’Article L111.1.4 détaillées dans la
Circulaire du 13 Mai 1996 ont conduit à défi nir trois types de situations que l’on rencontre
dans les différentes séquences des projets urbains d’entrée de ville :
- Application de la bande d’inconstructibilité de 100m ou de 75m de part et d’autre de
l’axe des voies selon leur statut propre. Cette application devient effective en dehors
des espaces urbanisés, et faute de justifi cation contraire dans les documents du PLU.
Cette bande de retrait permet faute de mieux d’éviter certaines constructions de nature
à dégrader l’entrée de ville. Elle n’empêche pas de s’opposer à d’autres occupations ou
utilisations du sol telles que les constructions nécessaires aux infrastructures routières, celles
nécessaires aux exploitations agricoles ainsi que les aménagements des constructions
existantes.
D’autre part l’inconstructibilité pure et simple ne règle pas le devenir de ces espaces et
leur mode de gestion future. Elle aurait plutôt tendance à inciter à l’abandon et donc à
la constitution de friches sur des terres ayant perdu leur statut agricole.
Ces dispositions sont donc à utiliser de façon limitative essentiellement sur des zones
réservées à l’agriculture. Elles ne permettent pas de faire l’économie d’une réfl exion
sur le paysage, et peuvent être assorties de prescriptions complémentaires notamment
dans le cadre des orientations d’aménagement.
- Non application de la bande d’inconstructibilité et justifi cation sur la base d’un projet
urbain d’entrée de ville s’appuyant sur une réfl exion d’ensemble au secteur concerné.
- Non application de la bande d’inconstructibilité dans les parties urbanisées qui peuvent
être amenées à recevoir d’autres constructions, ainsi que dans les espaces non construits
de petite taille à l’intérieur de ces parties urbanisées.
L’application de la bande d’inconstructibilité dans ce dernier cas aurait un effet
désastreux et conduirait à générer des zones de délaissés ou des friches urbaines, sauf si
des dispositions complémentaires sont prises.
Une réfl exion particulière doit donc porter sur ces espaces urbanisés qui participent
aussi à l’image de l’entrée de ville. Elle doit permettre à travers le règlement des zones
correspondantes de corriger les erreurs passées et d’éviter une aggravation.
Les études sur les secteurs Entrées NORD D900, Entrée EST Route de Canet - en - Roussillon,
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A- Rapport de présentation

page 252 Contenu
Entrée SUD EST RD 914, Entrée SUD D900, Entrée SUD OUEST RD900 (Circuit de déviation
sud), Entrée Route de Prades se développent, comme suit :
- diagnostic territorial de l’état initial, et des perspectives d’évolution,
- préconisations retenues pour maintenir et préserver ;
. La qualité de l’urbanisme et des paysages,
. La qualité architecturale,
. Les nuisances induites par les voies classées,
. la sécurité des territoires traversés.
- traduction en orientation d’aménagement.
Les axes étudiés sont découpés en séquences pour permettre une lecture facile des
projets urbains selon la méthodologie suivante.
4.6.1- ENTREE NORD - A9 - D900 - D117 - D616
SÉQUENCE 1 : RIVESALTES /PONT AV. AERODROME
- Abords de la départementale D117
Le retrait de 75 m issu de l’article L111.1.4 s’applique de part et d’autre de cette voie qui
longe la voie ferrée et contourne l’aéroport au travers de la zone A1 puis, en limite des
zones AUE1B et N en direction du franchissement de l’A9 et de la D900 vers l’avenue de
l’aérodrome.
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A- Rapport de présentation

Contenu page 253
- Côté Ouest de l’A9 (direction Rivesaltes)
La zone N de protection liée à la présence de l’aéroport et aux bassins de rétention est
maintenue. Au delà, les terrains qui ont vocation ou l’objet d’une occupation agricole
retrouvent un zonage agricole A1. Ces terrains bénéfi cient d’un accès direct depuis le
Haut Vernet par la rue Léon Serpolet dont le pont enjambe la pénétrante et l’autoroute.
Plus au sud, c’est le pont de la D117, en continuité de l’avenue de l’Aérodrome, qui relie
les quartiers avec le plateau de Torremila et l’aéroport. Ces ponts gèrent également
toutes les traversées de piétons qui sont interdites en d’autres points à cause des barrières
de protection de l’Autoroute.
Le long de l’A9, la bande de retrait est maintenue à 100 m de l’axe pour l’habitat et 50
m pour les autres usages. Il n’existe pas sur le secteur de pression liée à l’urbanisation.
En limite communale, l’espace situé entre l’A9 et la D900 est inconstructible avec les
retraits cumulés liés aux deux voies.
Les seules constructions ou installations nouvelles possibles sont celles destinées à des
équipements participant à l’intérêt général et compatibles avec cette zone où les
nuisances sont importantes. Les hauteurs autorisées restent faibles : 9 m
- Côté Est de l’A9 et D900 (direction Perpignan)
Les bandes de retrait issues du POS de 1998 sont maintenues dans la zone AUE 1 à partir
de la limite communale (80m habitations et 40 m autres usages).
A partir de la ZAC Polygone Nord, cette partie de l’entrée de ville fait l’objet d’un projet
urbain.
Qualité de l’urbanisme et des paysages
Une démarche d’intégration des dispositions du L111.1.4 a été prise en compte dans les
pièces réglementaires de la modifi cation n°2 du 16 février 1999 de la ZAC Polygone Nord.
Un projet d’entrée fut proposé en 1999, afi n d’améliorer la qualité de l’espace public.
Le dossier de ZAC et le règlement de la zone UE6 comportent donc des mesures répondant
aux différents critères défi nis dans la Loi Barnier (retraits, traitements des clôtures, façades,
mise en place de luminaires,...). Les enjeux d’un aménagement de l’entrée Nord sont de
créer une porte de ville, et d’améliorer les façades et la vitrine commerciale le long de
la voie.
Les aménagements réalisés :
La clôture linéaire (clôture en acier galvanisé doublé d’une haie plantée constitue une
toile de fond au traitement paysager de la bande inconstructible, qui donne depuis la
pénétrante nord une lisibilité ainsi qu’un aspect entretenu destiné à valoriser l’entrée
dans la ville.
La bande d’inconstructibilité le long de la ZAC Polygone Nord est ramenée à 50 mètres
depuis le bord de la D900, et l’aménagement d’entrée de ville se compose d’éclairage
urbain et d’alignement d’arbres de haute tige à intervalles réguliers. L’ensemble constitue
un signal qui demeure encore assez faible, il n’est pas à l’échelle de l’entrée dans la ville
et des voies.
Hors ZAC les bandes de retrait maximum de 100 m issues de l’article L111.1.4 s’appliquent
en zone N pour continuer à garantir l’inconstructibilité (Zone PEB) ainsi qu’une coupure
verte dans le paysage.
Qualité architecturale
Le règlement de la ZAC Polygone Nord vise à harmoniser les façades, afi n de créer un
front bâti uni :
- uniformité des façades d’un même bâtiment,
- refus de pastiches et des faux matériaux,
- façades blanches de coloris clair,
- toitures de terre suite rouge,
- les toitures terrasses sont acceptées jusqu’à 2/3 des façades,
- l’intégration des enseignes se fait dans le volume architectural du bâtiment,
- les clôtures sont également harmonisées : blanches en acier galvanisé.
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A- Rapport de présentation

page 254 Contenu
Nuisances :
Les mesures effectuées lors de l’élaboration du projet urbain d’entrée de ville de la ZAC
Polygone Nord ont permis de conclure à des niveaux sonores peu élevés convenant à
la vocation de la zone, qui est l’implantation commerciale ou industrielle. Les niveaux
sonores sont compris entre 57 et 62dB (A).
Sécurité :
La circulation ne pose pas de diffi cultés car les modes de déplacement sont clairement
identifi és dans la ZAC Polygone Nord et les types de fl ux ne se mélangent pas, la voie
pénétrante Nord pour le transit rapide et avenue du Languedoc associée aux autres
artères secondaires pour la desserte des établissements.
Illustration 233 – Séquences visuelles de l’entrée de ville Nord
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A- Rapport de présentation
rond-point de l’Etang Long
SÉQUENCE 2 : PONT AV. AERODROME /ECHANGEUR VERNET.
rond-point du Polygone Nord
avenue du Languedoc
D900 en frange de la ZAC
Avant l’échangeur Sud du Vernet, la D900 sera déviée pour devenir la rocade Ouest.
La rocade est une des priorités afi n de fl uidifi er le trafi c en direction du Pont Arago,
elle permettra de contourner Perpignan par l’Ouest en suivant notamment le tracé de
l’autoroute existante via la Route de Prades. Ce projet sera réalisé à l’horizon 2009-2010,
et constituera une étape importante dans le réseau de Grandes Voieries de la ville. Le
tronçon Nord entre Saint Estève et la Têt sera le premier réalisé.

Contenu page 255
- Côté Est de la D900
Les retraits initiaux (80 m habitations, 40 m autres usages) sont généralisés en frange de la
zone UC2 afi n d’assurer une continuité avec l’existant. Sur ces secteurs, la révision aligne
la limite de la zone N sur la bande inconstructible des 80m afi n de redonner de dégager
de la constructibilité sur des emprises délaissées (friches).
Un emplacement réservé imposé initialement par l’Etat marque dans cette séquence le
début du projet de la Rocade Ouest. Il appartient désormais au Conseil Général maître
d’ouvrage de prendre les dispositions nécessaires à une bonne insertion dans le site des
ouvrages à créer, afi n de préserver la qualité des paysages et de l’environnement de
cette entrée de ville majeure pour Perpignan.
- Côté Ouest de l’A9
Cette séquence démarre avec la zone d’activités AUE1 que le POS propose dans la
continuité des hangars d’entreprises aéronautiques, viennent ensuite des zones agricole
et de protection, intégrant des contraintes liées aux inondations.
- Entre A9, Pénétrante et autour de la D616
Cette séquence se situe en zone A. Elle doit également accueillir la future Rocade ouest.
Un emplacement réservé est prévu à cet effet.
Le PLU conserve l’application des bandes d’inconstructibilité de 100 m ou 75 m pour cet
ensemble de voies de circulation.
Les talus devront être mis en végétation en particulier à l’occasion des travaux : extension
A9 et Rocade Ouest.
Nuisances
Les zones N et A correspondent à des espaces principalement soumis à des nuisances
(bruit de l’aéroport et des voies,...)dans la continuité de la séquence 1. Dans un souci de
protection, le caractère de cette zone limite fortement les types d’occupation des sols.
L’habitat est repoussé à 100 m de la voie (côté Est de l’A9), ce qui correspond au retrait
maximum lié au L111.1.4.
Plus au Sud, côté gauche de la Pénétrante, des dispositifs antibruit (buttes) sont prévus en
liaison avec les autres aménagements projetés afi n de protéger les quartiers existants.
Le projet de réalisation de la Rocade Ouest devra également apporter des solutions sur
la question des nuisances liées au bruit, notamment dans le secteur urbanisé du centre.
L’article 11 du règlement de zone impose dans les secteurs concernés une étude
spécifi que des constructions par rapport aux nuisances sonores, en fonction du type
d’occupation.
Sécurité
Il n’y a pas de traversées piétonnes dans ce secteur, les aménagements récents du rondpoint
Clodion Torcatis en limite de séquence 3 ont permis d’améliorer les conditions de
desserte.
SÉQUENCE 3 : ECHANGEUR VERNET / PONT ARAGO :
La Pénétrante après avoir contourné les quartiers du Vernet, atteint la zone urbaine.
C’est dans ce secteur qu’elle devrait évoluer le plus fortement, en raison du projet de
Rocade Ouest, et de la requalifi cation de la voie en boulevard urbain qu’il induit.
La requalifi cation en boulevard urbain de la pénétrante nord entre Saint Estève et le
Pont Arago devra être repensée ultérieurement et demeure un objectif fort de la Ville.
Une zone N autorise la réalisation d’équipements sportifs déplacés depuis le centre
du quartier. L’emplacement réservé a permis la réalisation d’un stade pour le quartier
Clodion - Torcatis. Plus au sud, l’échangeur et ses abords se situent en zone urbaine.
Ce secteur fortement inondable ne sera pas plus construit en raison des fortes contraintes
résultant du risque et pesant sur lui.
La bande de retrait qui s’applique jusqu’à la zone urbanisée est celle maximum prévue
dans le cadre de l’article L111.1.4, c’est à dire 100 m. Il faut rappeler que le trafi c sur cette
Pénétrante sera considérablement allégé à terme par la construction de la Rocade
Ouest.
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4.6.2 - ENTREE EST Route de Canet - D617 et D617a
page 256 Contenu
Plan Local d’Urbanisme de la Ville de Perpignan
A- Rapport de présentation
Classée route à grande circulation,
la D617 génère un recul de 75
mètres de part et d’autre de son
axe dans les secteurs non urbanisés
qu’elle traverse. Située dans la zone
agricole des Jardins Saint Jacques,
le long des berges de la Têt, il n’est
pas opportun de justifi er des règles
d’implantation différentes. ce recul
sera donc maintenu sur l’intégralité
de son tracé. La route de Canet
(D617a), quant à elle, ne génère
pas d’étude d’entrée de ville au
sens de l’article 111.1.4.
Toutefois, lors de l’élaboration du
POS de 1998, il a été décidé d’établir
un projet urbain d’entrée de ville aux
abords de la voie accompagnant
l’ouverture à l’urbanisation du
secteur.
SÉQUENCE 1 : CANET-EN-ROUSSILLON / HYPERMARCHÉ ET CHÂTEAU ROUSSILLON.
Les dispositions suivantes sont traduites dans l’élaboration du PLU : préservation d’une
bande agricole et naturelle afi n de maintenir la discontinuité du bâti entre Canet-en-
Roussillon et Perpignan et l’urbanisation des terrains à l’arrière du groupe scolaire Claude
Simon et de l’hypermarché. L’urbanisation nouvelle ne génèrera pas de projet urbain
d’entrée de ville.
Au Nord de la voie, plusieurs mas historiques constituent la valeur du paysage.
Illustration n°234 - Les vues sur les grands mas de la route de Canet
Situés sur les anciennes terrasses de
Cabestany dont la pente générale est
légèrement orientée vers le sud, ces
édifices séculaires jalonnent le paysage le
long de la route de Canet.
Implantés en bordure du talus délimitant le
lit majeur de la Têt d ’où ils dominent d ’une
vingtaine de mètres la plaine alluviale, ils
font partie des derniers domaines dans ce
secteur de la ville encore épargnés par
l ’avancée de l ’urbanisation qui a
progressivement englobés ceux situés à
l ’ouest de Château-Roussillon (Bajoles,
mas Anglada, mas Codina).
D ’un bel aspect et d ’un intérêt architectural
incontestable, ils méritent une protection
visuelle depuis la route de Canet.
Il est donc proposé de conserver le statut
agricole pour l ’ensemble de ces terrains,
confortant ainsi l ’intention générale d ’y
préserver l ’activité viticole et de maintenir
une coupure à l ’urbanisation sur cette zone
transitoire entre les communes de
Perpignan et Canet.

Contenu page 257
SÉQUENCE 2 : HYPERMARCHÉ / ROND POINT DU CLOS BANET
Du fait de son environnement immédiat et de la confi guration du site, l’ouverture à
l’urbanisation s’est traduite par la création d’un nouveau secteur d’activités intégrant
des prescriptions spécifi ques.
Qualité de l’urbanisme et des paysages
Afi n d’offrir une image homogène de la zone d’activités, prise en compte de :
- la vocation et les constructions qui y sont admises volontairement restreintes aux activités
liées à l’habitat et au cadre de vie ;
- la limitation de son impact par rapport aux zones résidentielles limitrophes et la maîtrise
de la qualité des futurs aménagements au travers notamment des règles sur l’aspect
extérieur des constructions, la hauteur autorisée, volontairement réduite par rapport aux
autres zones d’activités, et la prise en compte d’une zone tampon de 15 mètres en limite
mitoyenne des zones résidentielles ;
- son intégration dans le projet urbain d’entrée de ville avec notamment le maintien
d’une bande naturelle continue à végétaliser hors clôture privative. Cette bande de
terrain naturel d’une largeur de 5 mètres minimum est mesurée en retrait depuis la limite
parcellaire ou d’opération et, lorsque le talus est compris à l’intérieur de ces limites, à
partir du haut de talus.
- la limitation de la SHON constructible afi n de maintenir une urbanisation soutenable
pour ce secteur de transition entre la ville et les terrains agricoles.
Côté Sud de la Route de Canet-en-Roussillon, les terrains sont occupés par de petits
collectifs R+2 implantés selon une trame parallèle à la pente des terrains.
Les bâtiments d’activités sont donc positionnés sans masquer les vues, ni sur l’arrière,
ni en direction de Canet-en-Roussillon. Le retrait de 35 m interdit toute construction
préjudiciable au site dans la partie la plus haute du talus qui se situe en bordure de
voie.
Par souci de cohérence et de continuité avec le tissu existant déjà construit sur ces
bases, les bandes de retrait de 60 m et de 35 m continuent à s’appliquer de ce côté de
la voie jusqu’à la zone urbanisée.
La défi nition de ces règles intégrant une bonne prise en compte des sites naturels
(topographie, paysages), ainsi que des tissus bâtis, permet de préserver un parcours
d’entrée de ville harmonieux.
Qualité architecturale :
Les dispositions des articles 11 et 13 du règlement des différentes zones concernées
par cette entrée de ville permettent de traduire au niveau du projet architectural les
intentions et principes énoncés dans le paragraphe précédent.
Dans le secteur AUE1A, la hauteur du bâti a été défi nie à 9.00 m hors tout. Les dispositions
particulières de l’article 11 relatives à l’aspect extérieur des constructions dans le secteur
AUE1A interdit les entrées principales des bâtiments le long de la route de Canet-en-
Roussillon. Seules les entrées secondaires y sont admises. Les constructions prennent en
compte les règles de retrait du plan de zonage ; principe d’implantation obligatoire, et
principe d’accès.
Nuisances
Grâce à la voie sur berge, la Route de Canet-en-Roussillon a vu baisser son trafi c
saisonnier ainsi que les nuisances qui lui sont associées. Elle supporte cependant dans
la première partie de la séquence étudiée une circulation en direction de Cabestany,
puis du Sud. Aussi, le projet urbain prévoit la réalisation de talus atténuateurs de bruit
le long des secteurs sensibles, positionnés directement en bordure de voie au plus près
des véhicules. Ces talus accompagnés de végétation permettront d’obtenir une bonne
protection ainsi que des conditions de confort satisfaisantes.
Les zones AU situées à l’arrière des lotissements existants ne nécessitent pas d’isolation
particulière de la voie.
Sécurité
La réalisation de voies parallèles continues de desserte des quartiers de part et d’autre
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page 258 Contenu
de la Route de Canet-en-Roussillon a permis d’améliorere les conditions de sécurité.
Certains tronçons de ces parallèles déjà réalisés, ont permis de supprimer un accès
dangereux en direction des jardins St Jacques.
L’accès à la zone d’activités est positionné au niveau du chemin de la Roseraie et
accessible depuis la première. Cet accès est conditionné par la réalisation d’un giratoire
desservant les deux pôles de part et d’autre de la voie.
Le principe d’une accessibilité par l’arrière en continuité de la contre-allée
longeant le lotissement San Remo a été autorisé en tant qu’accessoire à la
desserte principale depuis le chemin de la Roseraie.
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A- Rapport de présentation
VERS PERPIGNAN
VERS CANET EN
ROUSSILLON
llustration 235 – Entrée de Ville
Route de Canet – Vues entrée
et sortie de Perpignan
SÉQUENCE 3 : DEPUIS LE ROND POINT DU CLOS BANET JUSQU’AU CENTRE.
Coté nord, après le giratoire, la zone urbanisable se poursuit par le secteur AU5 selon les
mêmes caractéristiques mais la topographie change. Les terrains forment des terrasses
en direction des jardins Saint-Jacques. Le bâti sera ainsi peu visible depuis l’avenue
Rosette Blanc. Plus à l’ouest, le secteur de fi n d’urbanisation AU6-2 correspond à un
ancien mitage. Ces deux secteurs justifi ent la continuité des retraits de 35 et 60 mètres
de la séquence 2. Au-delà, le talus est entièrement couvert par les zones naturelles. Le
recul de 75 mètres y sera maintenu jusqu’au centre ville. Coté sud,les terrains totalement
urbanisés en contre-haut de l’avenue Rosette Blanc justifi ent le maintien du recul existant
de 25 mètres dont l’extrémité Est se rapproche à 15 mètres de la voie afi n d’épouser la
topographie du talus.

Contenu page 259
4.6.3 - CIRCUIT DE DEVIATION SUD
Ce circuit est décomposé en trois secteurs: Sud Ouest, Sud et Sud Est.
4.6.3.1 - ENTREE SUD OUEST - D900
SÉQUENCE 1 : A9 /ROND-POINT DE MAILLOLES.
La voie traverse un secteur non urbanisé dont la valeur paysagère est assez importante :
paysage de vignobles, avec au Nord, une zone vouée à l’urbanisation future AUO, et au
Sud une zone A1, zone de paysage agricole.
Cette séquence avec pour toile de fond la cité Ensoleillée se situe sur une entrée de
ville prioritaire calée selon un axe symbolique Canigou - Citadelle. Hormis le Centre
pénitentiaire et ses murs élevés, l’espace n’est pas urbanisé. Il constitue un véritable
catalogue d’éléments valorisants du paysage de la plaine roussillonnaise : paysage de
vignoble, domaines viticoles, jardins maraîchers.
Au sud, le secteur devra être traité comme entrée de ville qualifi ante et préparer la
transition entre des sites paysagers de qualité et la zone d’habitat collectif du quartier
Mailloles. Cette zone conserve les retraits non aedifi candi du POS précédent.
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A- Rapport de présentation
Illustration 236 –
Vue sur la prison depuis
la RD900 au Nord (sens
A9Rond-point de
Mailloles).
Qualité de l’urbanisme et des paysages
La zone de Mailloles est un lieu stratégique :
- Effet de porte de Perpignan,
- Impact de cet espace dans l’image de la ville en qualité de premier pont
d’urbanisation pour un public en provenance d’un axe routier structurant,
, résidentielles ou de loisirs à destination des résidents de la ville, du tourisme.
- Point d’ancrage fort pour les activités urbaines qu’elles soient économiques,
résidentielles, ou de loisirs à destination des résidents de la ville, du tourisme.
La zone agricole au Sud est prolongée aux abords de la voie jusqu’au rond-point
de Mailloles et le long du chemin de Sainte Barbe, apportant ainsi les garanties de
protection nécessaires du cadre environnant. Les bandes de retrait du POS opposable
sont maintenues. En zone agricole, la bande de retrait de 100m s’applique.
-

page 260 Contenu
Qualité architecturale
Le règlement de la zone UE1r prévoit des hauteurs de 12 m, dans le but d’une urbanisation
harmonieuse entre Mailloles et Centre pénitentiaire. Les abords du Centre pénitentiaire
en AUO sont inconstructibles. Les occupations résiduelles autorisées sous conditions
particulières respecteront des retraits imposés de 35 m par rapport à l’axe de la voie.
La composition des espaces verts devra s’appuyer sur la trame végétale existante ou sa
continuité, et les arbres de haute tige ou masses végétales signifi catives devront obéir à
une composition structurée.
En dehors des contraintes d’implantation défi nies par le règlement ainsi que des clôtures,
les quelques bâtiments constructibles de cette première séquence obéiront à des règles
de qualité découlant des principes d’urbanisation énoncés.
SÉQUENCE 2 : ROND-POINT DE MAILLOLES /GIRATOIRE DU SERRAT D’EN VAQUER :
Qualité de l’urbanisme et des paysages
La D900 est longée au Nord par le talus anti-bruit végétalisé préservant la zone d’habitat
existante de Mailloles au Sud par le secteur naturel de Saint Sauveur ouvert à l’urbanisation
dans le cadre du projet. Cette zone nécessite des préconisations de type d’entrée de ville,
en raison des nuisances induites par la voie sur le bâti futur, mais également du paysage
sensible traversé : au pied du Serrat d’en Vaquer, site à forte valeur patrimoniale.
La composition de la nouvelle zone résidentielle devra permettre :
- d’intégrer ce nouveau quartier dans la transformation et l’évolution de l’image
de la ville,
- de permettre la perception de l’urbanisation depuis le réseau routier tout
en mettant en œuvre les éléments indispensables pour améliorer le confort
acoustique des futurs résidents,
- de valoriser le paysage environnant et tout particulièrement le site du Serrat
d’en Vaquer en préservant les vues existantes et en assurant les jonctions vers
le site,
- de créer un paysage interne.
Le projet prendra en compte les éléments qualitatifs répertoriés sur le terrain, haies
arbustives, chemins piétonniers vers le Serrat, déclivité et orientation du terrain.
Les bandes de retrait de la nouvelle zone résidentielle de Saint Sauveur sont ramenées à
65 mètres, grâce à l’aménagement d’un talus anti-bruit paysagé.
L’intervalle entre la voirie et la zone d’habitat sera en effet traité comme un espace
paysager qualifi ant intégrant des merlons qui permettront d’améliorer le confort
acoustique de cette zone. Les voiries seront traitées de telle sorte que l’orientation du
lotissement soit tournée vers le site du Serrat.
Illustration n°237 -
Simulation du
développement la zone
de Saint Sauveur.
Le talus paysagé
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Contenu page 261
Qualité architecturale
Cette zone est aujourd’hui ouverte à l’urbanisation. Elle intègre des contraintes
d’occupation des sols de nature à préserver et à mettre en valeur le site du Serrat d’en
Vaquer. Les ensembles paysagers existants seront confortés. Les lignes de végétation
seront renforcées, et leur orientation préférentielle maintenue.
La composition de la nouvelle zone résidentielle aux pieds du Serrat d’en Vaquer AU2b
Saint Sauveur s’appuiera également sur la typologie des constructions existantes sur
le côté opposé qui présentent des gabarits imposants. Il s’agit par conséquent sur les
quelques mètres dévolus au projet d’assurer la transition entre une zone urbanisée et une
zone appelée à demeurer naturelle.
En frange de l’opération, des bâtiments de type R+2 ou 3 seront conçus, afi n que
l’automobiliste puisse avoir la perception de l’urbanisation. Par ailleurs, ces constructions
vont renforcer le confort acoustique à l’intérieur du terrain. A ces bâtiments, seront
dévolus des jardins donnant vers le cœur du lotissement, en prise en compte d’isolation
acoustique.
Le niveau d’urbanisation est gradué depuis les voieries jusqu’aux limites les plus proches
du Serrat d’en Vaquer, en concevant un habitat dense vers le bas du terrain et beaucoup
plus lâche avec des parcelles plus grandes vers le haut du terrain. La création d’un habitat
individuel dense sur les parties basses du lotissement, permet de constituer une frange
urbaine sur le pourtour du lotissement directement perceptible depuis les voieries.
SÉQUENCE 3 : GIRATOIRE DU SERRAT / GIRATOIRE DES ARCADES
Qualité de l’urbanisme et des paysages
Ce secteur autrefois en RNU fait l’objet de l’élaboration du PLU.
La D900 longe à l’Est un secteur protégé, non urbanisé : la zone de l’aqueduc des
Arcades, enchâssée dans un réseau important de voies. Dans le cadre de la procédure
d’élaboration du PLU, le cône de vue et les abords immédiats de l’Aqueduc bénéfi cient
d’un classement en zone naturelle (CF . 4.5 - La trame verte).
En amont de ce cône de vue, le long de la D900, le projet affecte un statut de zone
constructible AU2 à vocation habitat à une partie des emprises initialement classée en
zone naturelle et occupée par un Parc Relais entre la D900 et le tracé de l’ancienne
route d’Espagne. Ce classement concerne aussi une partie de la zone RNU en amont du
cône de vue. Les hauteurs autorisées sont limitée à 12 m.
Le tracé de l’ancienne route d’Espagne marque le paysage de son alignement
de platanes, qui constitue une véritable barrière végétale à préserver qui masque
partiellement l’impact de la zone constructible depuis la D900.
La bande de retrait qui s’applique est ramenée à 35 mètres pour les activités et 60 m
pour les habitations dans la zone constructible.
A l’Ouest la D900 est progressivement surplombée par un talus lié au vallonnement
de la zone du Serrat. Entre la voie d’accès à Auchan et la D900 le statut de la zone
évolue en statut constructible AU2 sur les emprises de deux activités preexistantes. Au
delà, juqu’au tracé de l’ancienne RN9 qui marque la limite de la zone commerciale, les
terrains conservent un statut de zone naturelle intégrée dans la continuité de la coulée
verte du Serrat d’en Vaquer.
La bande de retrait qui s’y applique est de 35 mètres pour les activités et 60 m pour les
habitations. Un espace tampon sera aménagé et végétalisé.
POUR LES TROIS SEQUENCES:
Nuisances :
La D900 est un axes structurant extrêmement emprunté et touché par des problèmes
de saturation de la circulation aux principaux giratoires. Les nuisances engendrées sont
importante set nécessitent d’être prise en compte dans le cadre des projets futurs.
Les zones non urbanisées ne nécessitent pas de dispositifs particulier en raison de leur
caractère naturel.
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A- Rapport de présentation

page 262 Contenu
Au droit de la zone d’urbanisation de Saint sauveur, un talus sera créé afi n d’assurer une
protection avec, en complément, des plantations d’arbres situées en arrière.
Sécurité :
La première séquence ne présente pas de problèmes de sécurité importants en l’absence
de zone d’habitat desservie de part et d’autre de l’axe routier.
Les séquences 2 et 3 présentent un niveau de risque élevé en traversée de chaussée
pour les piétons et modes doux.
Les orientations d’aménagement prévoient sur la séquence 2 la réalisation d’une
passerelle de franchissement de la D900entre la future zone d’urbanisation et le quartier
Mailloles ;
La séquence 3 est concerné par le franchissement de la D900 au niveau de l’Aqueduc
des Arcades en cours d’étude. Cette traversée est représentée dans les orientations
d’aménagement.
4.6.3.2 - ENTREE SUD - D900 - Route d’Espagne
SÉQUENCE 1 : SUD DU MAS BON SECOURS / ROND-POINT DES ARCADES.
Pas de modifi cation des bandes d’inconstructibilité sur cette séquence bordées par des
zones constructibles préexistantes à partir du ruisseau de Fontcouverte. La séquence
urbaine démarre réellement au niveau de l’échangeur de la future voie de contournement
de Miséricorde matérialisée par un emplacement réservé. Cette séquence marque
l’entrée de ville Sud.
Qualité de l’urbanisme et des paysages
Côté Est : En profondeur sur le versant sud de la colline de Porte d’Espagne, une zone
d’habitat permettra de terminer le quartier. Le principal impact immédiat sera lié aux
aménagements permettant le raccordement de la voie de contournement du quartier
de Porte d’Espagne. L’échangeur pourra alors bénéfi cier d’un véritable traitement
d’entrée de ville.
Après un secteur urbanisé et lié à l’hôtellerie et à la restauration au débouché de
l’échangeur, le mas Bon Secours constitue un écran permettant le développement en
arrière plan d’habitat résidentiel. Un alignement de platanes de haute tige structure
fortement ce côté de voie. Cet ensemble végétal sera conforté et prolongé.
Le boisement de la Chapelle constitue aussi un élément remarquable qui est préservé
par un EBC.
Les hauteurs autorisées de 9 m en AU3 sont conformes à l’environnement existant et
permettront de maintenir cette émergence. Les retraits du POS sont maintenus sur les
zones en question : 60 m pôur les habitations notamment.
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A- Rapport de présentation

Contenu page 263
Illustration n°238 - Vues de l’échangeur de la Porte d’Espagne
Au delà de l’échangeur d’accès au centre commercial et aux quartiers Porte d’Espagne
et Catalunya, une zone plus végétalisée est marquée par un espace naturel planté qui
sera préservé par un classement en EBC. Cette partie située avant la déclivité vers le
giratoire des Arcades est aussi bien arboré. Au delà dans la déclivité le garage automobile
et son parc automobile constitue une rupture minérale forte.
Côté Ouest un talus anti bruit a été réalisé et nécessitera un traitement paysager digne
d’une entrée de ville. Les retraits sont maintenus à 75 m. A partir de l’échangeur de Porte
d’Espagne, la qualité de l’urbanisme et du paysage en premier plan est très dégradée.
Les limites d’implantation sont maintenues : 35m pour les activités notamment.
Néanmoins, cette perception immédiate est atténuée en toile de fond par la prééminence
du Serrat d’en Vaquer puis, dans le prolongement de la déclivité, par la vue sur les abords
naturels de la coulée verte de Las Canals, au delà du giratoire des Arcades.
Illustration n°239 – Vue de la D900 en entrée Sud de Perpignan (Porte d’Espagne)
Qualité architecturale
Côté Est. En vue lointaine, l’urbanisation sera réalisée sur une zone AU2b privilégiant les
moyens collectifs avec des hauteurs maximum de 12 m pour les seules toitures en pentes.
La transition entre le secteur naturel et la zone urbanisée sera bien marquée, créant un
effet de porte de ville.
Aux abords immédiats de l’axe au débouché de l’échangeur de la future voie de
Miséricorde, les constructions pastichées des hôtels ont un impact négatif. L’élément fort
et caractéristique est constitué par l’ensemble bâti du Mas Bon secours. Sa présence
massive, ses murs de clôture et son système de percement orienté du côté opposé à la
voie constituent des principes traditionnels de constructions pouvant être partiellement
repris dans la zone AU3a.
Côté Ouest de la Route d’Espagne, l’extension mesurée du quartier catalunya dans
le cadre du PLU complète l’urbanisation de ce secteur, par l’ouverture d’une zone
d’habitat à densité moyenne. L’impact de cette urbanisation sera limité depuis la D900.
Les constructions seront relativement peu perceptibles avec des hauteurs faibles et
l’amorce du talus anti bruit qui longe ensuite la voie.
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A- Rapport de présentation

page 264 Contenu
Au delà des zones d’habitat vers le giratoire des Arcades, dans l’ensemble, de part et
d’autre de la D900, la zone UE1 n’évolue pas et présente un caractère hétéroclite lié à
la diversité des implantations. La délocalisation de l’enseigne Leroy Merlin pourra avoir
un impact positif en cas de démolition et de nouvelles constructions mieux intégrées
avec un véritable travail sur les façades. Il en est de même à l’Est sur la zone d’activités
accolée à l’échangeur qui accueillait notamment Jardiland et qui est requalifi ée en
habitat.
Les bandes de retrait de 35 m et de 60 m s’appliquent, mais pour des raisons techniques
(ouvrage hydraulique).
A l’Ouest l’ancienne Nationale, enchâssée entre le talus surplombant du Serrat et le front
d’une grande surface commerciale, cadre une vue frontale sur le secteur des Arcades
avec sa zone commerciale et la ville en arrière-plan.
Cette séquence n’est plus concernée par des préconisations d’entrée de ville. Elle est
déjà urbanisée, dans un souci de protection des nuisances de la voie, et d’aménagement
de qualité des abords de la voie.
Nuisances
Côté Est, l’écran constitué par le mas Bon Secours et les masses végétales qui
l’accompagnent atténue fortement les nuisances sonores et protègent le lotissement
situé en arrière.
Les façades commerciales ou artisanales de la zone d’activité comportent peu de
percements (ou aucun percement), et orientent naturellement leurs ouvertures côté
opposé à la voie.
Côté Ouest, un retrait important protègera des nuisances sonores les constructions
nouvelles.
En fonction du type d’occupation, des mesures devront être prises pour obtenir un
niveau sonore satisfaisant (taille et nombre des percements, orientations des entrées et
des ouvertures, protections sonores,...). Cette condition est inscrite dans le règlement.
Sécurité
Le danger de traversée de piétons est écarté ici puisque les nouveaux lotissements
fonctionneront dans la profondeur du tissu et en liaison avec les quartiers Catalunya et
Porte d’Espagne. Les points d’échange sont déjà défi nis, les voies parallèles de desserte
seront mises en place après bouclage des impasses.
Les règles de défi nition de ces zones (nature de l’occupation du sol, fonctionnement vers
l’intérieur des quartiers) empêchent sur cette séquence tout développement commercial
anarchique et dangereux.
La voie de dégagement pour l’hypermarché a permis de dégager le giratoire des
Arcades des circulations de desserte. En parallèle, la localisation des arrêts de bus permet
d’éviter le plus possible les traversées dangereuses.
SÉQUENCE 2 : GIRATOIRE DES ARCADES/ GIRATOIRE RENE CASSIN
Un projet de type « entrée de ville » a été réalisé afi n de gérer les différents types de
fl ux automobiles ; transit et desserte. Il n’engendre pas de modifi cation des bandes
d’inconstructibilité pour les nouvelles zones qui ne sont pas concernées.
Après le giratoire des Arcades, côté Ouest de l’avenue d’Espagne, la voie en léger
contre-haut, borde le secteur préservé à dominante naturelle de l’aqueduc des Arcades.
Puis, de part et d’autre de la voie, le tissu traversé est constitué de bâtiments d’activités.
Récemment, l’extension de l’un de ces bâtiments a pu être réalisée avec une aire de
stationnement plantée. Cet axe a été réaménagé améliorant nettement l’aspect et
l’attractivité de la zone commerciale.
La rénovation récente de plusieurs bâtiments commerçants et les projets de rénovation
programmés permettent la requalifi cation progressive de la zone. Son extension se fera
le long de la voie Passio Vella, en deuxième rang des constructions.
Nuisances
La voie a été réaménagée avec une voie de transit central, et deux contre-allées de
desserte des activités commerçantes. Les types de trafi c sont donc séparés. Toutefois
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A- Rapport de présentation

Contenu page 265
aux heures de pointe, le trafi c reste dense : la réalisation des contre-allées a nécessité
la mise à 1X1 voie d’une partie de la route. Les nuisances sonores restent tolérables : les
bâtiments sont assez loin de l’avenue d’Espagne et leur vocation est commerçante, et
non à usage d’habitation privative.
Sécurité
Les passages piétons, les allées de desserte ont permis de sécuriser les traversées
piétonnes. Les contre-allées permettent aussi la desserte sécurisée des bus et cycles.
4.6.3.3 - ENTREE SUD EST - D914
L’ensemble de ce secteur représente deux
séquences le long de la Rocade Sud qui
contourne la ville, depuis la zone du Mas
Balande jusqu’au giratoire des Arcades.
SÉQUENCE 1 : GIRATOIRE DU MAS ROUMA- GIRATOIRE DU MAS ROUS
Ce secteur est en cours d’urbanisation et nécessite la mise en œuvre de projet urbain
d’entrée de ville.
Les dispositions d’aménagement et d’urbanisme retenues dans le secteur :
- continuer l’urbanisation du lotissement de Tecnosud, en suivant les préceptes
de l’architecte conseil de la zone,
- création de la ZAE du Mas Delfau : extension du lotissement de Tecnosud,
- continuer l’urbanisation en maintenant les options d’aménagement et
d’urbanisme de l’ancien PAZ de la ZAC Agrosud.
- Dénivellation du giratoire du Mas Rouma et implantation du SDIS au Sud de
l’ouvrage.
La Rocade Sud (D914) et son environnement proche représentent un enjeu pour le
développement du Sud de Perpignan. Située en limite communale, en connexion avec
le fl ux Nord Sud qui se renforce, cet axe représente un territoire attractif à l’échelle
intercommunale. Le secteur profi te d’une saturation de la route d’Espagne et du contreexemple
architectural et urbain qu’elle représente, pour s’affi rmer comme une véritable
alternative permettant une requalifi cation de la D914, et aussi la construction d’une
nouvelle entrée de ville. Le premier signal de ce parcours d’entrée de ville est donné par
la ZAC Mas Balande.
Qualité de l’urbanisme et des paysages
- ZAC Mas Balande :
L’emprise de la ZAC porte sur d’anciens terrains viticoles situés au Sud de Perpignan.
Avant sa réalisation l’environnement se qualifi ait par une urbanisation faible, non tenue,
qui ne participait pas à rythmer l’approche progressive de la ville. Le plan de composition
de la ZAC d’activités permet de pallier à ce problème.
La zone s’inscrit dans la continuité de l’urbanisation du Sud de Perpignan, et du lotissement
Tecnosud, en conservant un retrait du bâti de 35 mètres par rapport à la voie.
Située dans un espace délimité par Tecnosud - Agrosud, cette opération constitue un
élément important d’organisation de l’entrée de ville Sud qui permet de préserver les
trames vertes présentes autour du site.
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A- Rapport de présentation

page 266 Contenu
Le point de repère marquant l’entrée de ville en bordure du giratoire du Mas Rouma est
matérialisé par le complexe cinématographique. Les travaux sur l’échangeur du mas
Rouma et l’implantation du SDIS par le Conseil Général modifi eront cette perception et
devront prendre en compte la nécessité d’une intégration paysagère des rélaisations à
venir.
Concernant le multiplexe, une véritable stratégie paysagère est mise en place basée sur
un maillage de végétaux. Elle s’articule sur un axe de composition Nord Sud.
Organisation de l’ensemble de la zone selon l’axe visuel caractéristique de la route
d’Elne : création d’un alignement avec les bâtiments et les arbres afi n de maintenir l’axe
principal de composition de la composition du paysage.
Illustration 240 – Intégration paysagère de la ZAC Balande
La ZAC du Mas Balande présente une façade plus ouverte que les zones d’activités
situées en amont de la Rocade Sud (Tecnosud, lotissement de la Fosseille), avec une
similarité de recul (35 mètres), visible sur le plan de composition.
Le parcours d’entrée de ville continue avec le lotissement Tecnosud au Nord.
Une étude approfondie des vues Rocade - Tecnosud et des volumétries proposées a
pour objectif la mise en place d’un plan de composition amélioré pour les lotissements
existants intégrant des contraintes d’implantation obligatoire ou recommandée ainsi
qu’une valorisation des espaces verts. Cette étude a trouvé son prolongement à travers
une évolution des règles applicables garantissant ainsi la qualité de l’urbanisme de ce
secteur.
- ZAE Mas DELFAU (Tecnosud 2)
Le secteur du Mas Delfau est bordé par des espaces agricoles et naturels, des espaces
boisés classés, des terres viticoles classées en AOC.
Les qualités paysagères et architecturales proviennent de l’environnement de Tecnosud
et des vues sur le Canigou et les Albères.
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A- Rapport de présentation

Contenu page 267
Défi nition du projet urbain d’entrée de ville :
- séparation physique et visuelle entre l’espace de circulation et les zones aux
abords par un habillage végétal,
- percées depuis la rocade Sud ménagées par une bande inconstructible,
- mise en place d’une continuité d’entrée de ville par une façade urbaine de
qualité et un retrait à 35 mètres à partir de la Rocade Sud,
- organisation marquée des franges avec la localisation du pôle formation
comme pivot du site.
Illustration n°241 - ZAE MAs Delfau - Localisation et contexte
-
ZAC Agrosud
Une zone d’aménagement concerté à vocation agroalimentaire est créée sur le secteur
Delfau ; la ZAC Agrosud en AUE2a et AUE2b.
Elles ne seront ouvertes à l’urbanisation qu’en intégrant des dispositions précises liées à
cette entrée de ville obéissant à des objectifs de mise en valeur de ce site, et en associant
à tout schéma d’aménagement les contraintes techniques indispensables : présence en
bordure de voie d’une zone de rétention avec aménagement végétal à créer.
La topographie du site d’Agrosud, par son vallonnement en combe orientée vers le Sud-Est
permet une totale lisibilité de l’ensemble depuis la Rocade Sud. La localisation de la zone
d’activités Tecnosud, permet
une synergie visuelle entre
ces deux zones aux vocations
et registres différents.
Illustration n°242 –
Vue de la ZAC Agrosud
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A- Rapport de présentation

page 268 Contenu
La ZAC Agrosud fait l’objet d’une étude paysagère, afi n de combiner aménagement
végétal de la zone et traitement des zones affectées au stationnement des véhicules,
cars de visiteurs et voitures particulières. Ainsi, une façade « verte » premier plan de qualité
accompagnant le cheminement des visiteurs dans la découverte d’Agrosud, confortée
par les structures d’accueil et d’information qui pourront s’étendre à l’ensemble du
tourisme départemental.
Un mail piétonnier sera aménagé, dont le rôle sera de fédérer les unités bâties, et
constituer une liaison conviviale entre les espaces publics paysagés les parkings visiteurs
et les bâtiments de production industrielle.
L’aménagement d’un jardin vitrine des produits locaux.
Illustration n°243 –
Plan masse de la ZAC
Agrocud
La zone agricole se poursuit ensuite de ce côté de la Rocade et marque une coupure
avec celle réservée aux activités située dans le prolongement de cette entrée de ville.
Sur la zone A, la bande de retrait de 100 m issue de l’article l111.1.4 du Code de l’Urbanisme
s’applique et est inscrite sur les documents graphiques.
Le projet d’entrée de ville de la ZAE Mas Delfau prévoit les principes suivants :
- prise en compte des cônes de vue par la maîtrise des hauteurs des façades et
des toits, de leur esthétique. Préservation de l’espace vert qui sépare la VIC7 et
la bretelle de connexion à la Rocade Sud.
- Organisation de l’ensemble de la zone selon l’axe visuel caractéristique de
la frange boisée sur la crête du Mas Delfau, avec la création d’un alignement
avec les bâtiments et les arbres.
- Domanialité du Mas Delfau afi n de préserver son rôle et son contexte naturel
particulier, par le retrait du périmètre de la ZAE pour l’aménagement d’un
espace vert tampon.
Illustration n°244 -
Simulation de la ZAE
du Mas Delfau
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A- Rapport de présentation

Contenu page 269
Qualité architecturale
La qualité architecturale de la ZAC Mas Balande est maintenue grâce aux principes
suivants :
- Prise en compte des cônes de vue tels que ceux depuis la Rocade Sud sur les
toits ;
- Maîtrise de la hauteur des façades et des toits à 13 mètres pour ZA et 10
mètres pour ZB en raison des vues plongeantes depuis le pont de la Rocade
Sud enjambant la voie ferrée et fi xant l’image de la ZAC dans le paysage ;
- Eléments ponctuels de toiture intégrés à l’architecture globale de la
construction et limités en hauteur à 3.5 mètres.
- Préservation du rôle et du contexte naturel particulier qui entoure le Mas
Balande par le périmètre de la ZAC en retrait ;
- Création d‘un espace tampon ;
- Maintien du rôle patrimonial du Mas Balande et de son écrin naturel dans
l’organisation du paysage.
Dans un souci de maintien d’une continuité avec l’étude entrée de ville existante, la ZAC
Mas Balande conserve une bande inconstructible. Il s’agit de permettre des ouvertures
dans la façade urbaine afi n de préserver l’aspect ludique de la zone et permettre la mise
en scène du Mas Balande. Sa façade urbaine est soignée, elle s’aligne sur un retrait de
35 mètres par rapport à la voie pour les bâtiments à usage d’activités.
Cette séquence comporte un traitement particulier par rapport à la séquence 2 :
- Aération plus manifeste des terrains Nord par rapport à Tecnosud ; limitation
de la SHON afi n d’obtenir un faible coeffi cient d’occupation du sol ;
- Organiser les franges par l’implantation du multiplexe comme plot de la zone,
de façon à organiser la vue fondamentale identifi ée depuis le giratoire du Mas
Rouma.
Grâce à la destination particulière des activités (recherche, haute technologie),
l’implantation de bâtiments dans les lotissements de Tecnosud s’accompagne déjà d’un
plus architectural. L’étude en vue d’une modifi cation des règles applicables se traduira
par une différenciation d’îlots grâce aux hauteurs, ainsi que par une mise en valeur des
façades principales vues depuis la Rocade.
De façon générale, l’article 11 du règlement des différentes zones de cette séquence
(se situant de part et d’autre de la voie) permet d’imposer des contraintes particulières
pour valoriser cette entrée de ville. Ainsi, tout projet de construction ne s’inscrivant pas
dans le cadre défi ni, pourra être refusé, et devra être adapté.
L’architecture des zones d’activités se traduit dans des registres différents :
- Tecnosud traduit la thématique de la recherche et de ses applications
technologiques, en offrant une tonalité générale froide, à base de déclinaison
de blanc, de gris et de noir.
- Agrosud, destiné à être la vitrine contemporaine du terroir méditerranéen et
de ses productions, offrir une gamme de tons de façades plus chaudes. Les
structures d’accueil du public des différentes unités industrielles trouveront place
en alignement le long d’une circulation piétonne, véritable axe fédérateur d’un
circuit de visite aménagé afi n de favoriser la rencontre d’un public touristique
et des industries de production agroalimentaire.
- Mas Delfau préserve les cônes de vue sur les paysages naturels et agricoles.
Nuisances
L’application des bandes de retrait liées au type d’occupation (citées plus haut) constitue
une première garantie et une réponse aux nuisances sonores.
Le retournement des façades ouvertes côté opposé à la Rocade, lié à une desserte par
l’arrière, améliore également le confort des occupants. Il s’agit la plupart du temps de
bâtiments d’activités.
Ce principe doit également être retenu pour les quelques habitations pouvant se situer à
proximité de la Rocade, et pour lesquelles des mesures de protection complémentaires
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A- Rapport de présentation

page 270 Contenu
seront mises en place : réalisation de talus végétalisés comme écran phonique.
Le règlement des différentes zones concernées (article 11) permet de demander des
justifi cations sur le traitement architectural des nuisances sonores lors de tout projet de
construction.
La densifi cation végétale proposée dans cette séquence, et le système particulier de
cloisonnement par des barrières vertes successives destinées à casser le son, apportera
aussi une nette amélioration par rapport à ces nuisances.
La vocation du bâti de la ZAE du Mas DELFAU prend en compte les nuisances sonores
liées à la Rocade Sud, le logement y est interdit, sauf si il est directement lié à l’activité,
obligation d’implanter les bâtiments d’activités dans les emprises défi nies.
Sécurité :
Cette séquence ne présentant pas de problèmes particuliers liés à la sécurité doit
cependant être étudiée en fonction d’une évolution possible.
La voie de contournement aboutissant au giratoire du mas Rous est traduite dans les
documents graphiques sous la forme d’un emplacement réservé. Dès sa réalisation les
liaisons de quartiers vont être considérablement améliorées.
Les différents accès sont gérés, et il n’y a pas d’insertion possible de voie nouvelle autre
qu’au niveau des giratoires.
Le principe clairement défi ni est celui des dessertes par voies parallèles : Chemin de la
Fauceille et sa continuité, voie de desserte de l’autre côté de la Rocade (en face).
Le passage sous Rocade est bien situé et permet des communications sécurisées.
Les traversées de piétons sur les voies ne sont pas nécessaires, et les différences de
niveaux de part et d’autre ne les encouragent pas.
Une piste cyclable sera réalisée, afi n de relier à travers ce secteur le Collège Sévigné,
l’Université, le Parc des Sports, le Centre ville, et le Sud du territoire (mas Delfau, Villeneuve
de la Raho,...).
En ce qui concerne la ZAE du Mas DELFAU, les objectifs sont les suivants :
- accès avec le giratoire situé sur le chemin VIC7 en retrait de la Rocade Sud et
intégrant toutes les dispositions nécessaires en matière de sécurité,
- organisation interne de la zone offrant un recul des accès liés aux activités et
évitant ainsi le stationnement anarchique, avec une desserte des bâtiments de
manière éloignée par rapport au giratoire,
- concentration des fl ux par un accès unique (par le VIC7)
- haie de cyprès garde-fou afi n d’empêcher les cheminements piétons le long
de la voie SNCF
SÉQUENCE 2 : GIRATOIRE DU MAS ROUS / GIRATOIRE DES ARCADES
Dans l’ensemble des zones constituant cette séquence le long de la voie de
contournement, différents critères destinés à améliorer la qualité des constructions ont
été étudiés.
Dans le secteur des concessionnaires, sur la base du principe d’implantation adopté, les
façades ouvertes liées aux accès seront tournées vers l’arrière (le Chemin de la Fosseille
devient une rue de desserte interne) ou sur le côté, celles donnant sur la Rocade et côté
Ouest seront fermées.
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A- Rapport de présentation
Illustration n°245 - Vue des
concessionnaires le long du
chemin de la Fosseille depuis
la RD914
Une attention particulière sera également apportée aux enseignes, luminaires, et autres
éléments architecturaux complémentaires, qui confèrent un impact important aux
ensembles bâtis. L’étude de ce secteur (ci jointe) présente des exemples d’enseignes
groupées sur portiques et de luminaires à deux hauteurs ne négligeant pas les circuits

Contenu page 271
piétons qui serviront de modèles et de références.Les dispositions suivantes sont traduites
dans l’élaboration du PLU :
- maintenir la prise en compte des principes du projet d’entrée de ville du POS
de 1998, dont a fait l’objet la zone du chemin de la Fosseille,
- extension du lotissement Porte d’Espagne : secteur Miséricorde.
A proximité du giratoire du mas Rous une zone d’activités AUE1 vient s’interposer jusqu’en
bordure de Rocade, en continuité avec les lotissements existants essentiellement occupés
par des concessionnaires automobiles.
Sur la base du repérage des orientations privilégiées de haies végétales ou d’alignements
d’arbres existants, un principe d’implantation a été retenu permettant d’alterner barrières
végétales perpendiculaires à la voie situées en limite de parcelles, et bâtiments, tout en
préservant les vues sur les concessionnaires déjà installés, et sur la ville en arrière plan.
Ce principe, exprimant une volonté très forte d’organisation et de mise en valeur de ce
secteur, est traduit dans les schémas d’aménagement joints.
Illustration n°246 – Principe d’implantation en bordure de la D914 le long du chemin de la Fosseille
- Côté Sud de la Rocade,
Entre le giratoire du mas Rous et celui des Arcades, deux types de zones alternent de ce
côté de la Rocade. Une zone AUE1 dont les volumes des constructions peuvent atteindre
12 m entoure le premier giratoire, et se retrouve ensuite à proximité du second.
Secteur Miséricorde ; une zone d’habitat AU3 est créée afi n de terminer sur ce versant
l’urbanisation du quartier Porte d’Espagne. Les hauteurs autorisées de 9 m permettront
d’obtenir une continuité et une cohérence avec le tissu bâti existant. L’urbanisation sera
planifi ée selon des principes fi xés par un schéma d’aménagement.
Le long de la Rocade, pour ces deux types de zones, les bandes de retrait propres
aux types d’occupations s’appliquent de façon continue, soit 35 m pour activités et
autres usages, 60 m pour habitat. Ces bandes peuvent être utilisées pour organiser des
alignements constituant des fronts bâtis entrecoupés de végétation.
Le même principe d’implantation que celui décrit pour le secteur proche des
concessionnaires, de l’autre côté de la Rocade, est adopté ici. La trame végétale
perpendiculaire à la voie est repérée puis renforcée afi n de marquer de fortes coupures
vertes. Ces barrières végétales permettent des échappées visuelles et rythment cette
séquence d’entrée de ville.
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A- Rapport de présentation

4.6.4 - ENTREE OUEST - N116 - D916 - D900
Cette étude urbaine porte
sur les terrains compris entre
la RD 916 et la RN 116. en
entrée ouest de la ville,
dans un secteur proche du
giratoire de Rotterdam.
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SÉQUENCE 1 : LIMITE COMMUNALE AVEC TOULOUGES / GIRATOIRE DE ROTTERDAM
Qualité de l’urbanisme et des paysages :
Les deux axes routiers, la nationale 116 et la Route de Prades qui assurent la desserte
de ce secteur s’insèrent dans un tissu urbain en pleine mutation. En effet, les activités
présentes sur le site, à proximité de la plate-forme économique du Grand Saint Charles,
ont remplacé petit à petit l’activité agricole historiquement présente.
Aujourd’hui, ces terrains présentent un enjeu commercial et économique pour
l’agglomération perpignanaise.
Du point de vue paysager, les haies brise-vent de cyprès, les cheminements et les
parcelles en herbe, composent un paysage ouvert, dont l’identité est caractéristique de
la plaine du Roussillon.
Ce paysage agricole, et le lit de la Têt, paysage
naturel, sont des éléments valorisants du site.
Des limites visuelles et physiques sont clairement
établies entre d’une part l’espace naturel au
Nord de la RN 116 et les terrains situées entre
celle-ci et la Route de Prades : en effet, la RN
116, aménagée dans un paysage naturel de lit
de rivière est encaissée par rapport au terrain
naturel et se trouve en contrebas d’un talus de
2 à 5 mètres.
Illustration n°247 –
Vue aérienne route de Prades
Principes d’aménagement retenus :
- recréer l’alignement de platanes, existant par fragments le long de la D916,
et réaménager les bas côtés par des bordures engazonnées, depuis le giratoire
de Rotterdam, jusqu’à la limite communale avec Le Soler,
- Limitation de la perception visuelle des bâtiments depuis la nationale 116 :
hauteur maximale du bâti fi xée à 10 mètres,
- Traitement paysager des aires de stationnements.
Illustration n°248- Secteur Entrée de Ville Route de Prades- Schéma de compostion d’ensemble
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L’implantation des nouveaux bâtiments est défi nie pour réaliser une porte d’entrée de
ville harmonieuse.
Principes d’implantation :
- recul de 35 mètres le long de la Route de Prades déjà prévu au POS : le long
de la RD916, les constructions seront implantées soit à 35 mètres de l’axe de la
voie, soit sur la ligne d’implantation indiquée sur le plan de zonage.
- recul de 35 mètres sur une partie de la RN 116, coté sud de la voie
- maintien du recul de 100 mètres au Nord de la RN 116 et au sud de cette voie
pour toute la partie non concernée par le recul de 35 mètres.
Qualité architecturale
Harmoniser l’aspect architectural, par l’emploi de matériaux homogènes, autant pour le
bâti que pour les clôtures.
Les constructions seront revêtues de bardage à ondes horizontales, ou bardage à cassette
de teinte inox, aluminium, ou acier poli et seront largement vitrées. Les menuiseries seront
obligatoirement métalliques ou aluminium, naturel ou laqué.
Illustration n°249
L’article 10 qui concerne la hauteur des constructions est modifi é pour limiter les hauteurs
des constructions à 10,00 mètres hors tout.
L’article 11 concernant l’aspect extérieur recommande des matériaux pour la
construction et les clôtures impose une implantation des clôtures à la limite d’emprise
de la RD916, côté nord. Les clôtures seront constituées comme suit : murs bahut de 0,80
mètre maximum surmontés d’un grillage à mailles soudées rectangulaires de teinte
blanche. L’ensemble ne peut excéder : 3.00 m côté voies et 5.00 m sur les autres limites.
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page 274 Contenu
Sécurité :
Le projet d’aménagement de la Route de Prades a pour objectif de transformer cette
voie de transit en boulevard commercial afi n d’améliorer la sécurité tant pour les
véhicules que pour les usagers de la zone. Effet, la RD916 se caractérise aujourd’hui par
des tourne à gauche non sécurisés qui s’effectuent sur une voie dont le trafi c est dense
(7200 véhicules par jour en moyenne journalière juillet / août selon le DVA 1997).
- Réaliser un terre-plein central qui organise des accès sécurisés aux activités
commerciales.
- Anticiper la densifi cation de l’urbanisation par la suppression du terre-plein
central qui devient ponctuel et qui permettra d’atténuer le caractère de voie
de transit.
- Limiter le stationnement en façades des bâtiments
Nuisances
Il existe peu d’enjeux en ce qui concerne la nationale 116 ; elle est encaissée (de 1 mètre
à 3,70 mètres de dénivelé), et induit donc peu de nuisances sonores et paysagères sur
les terrains qui lui sont mitoyens. Le talus qui la borde côté sud, constitue un mur anti bruit
naturel, et l’isole de la vue.
Illustration n°250
SÉQUENCE 2 : GIRATOIRE DE ROTTERDAM / CENTRE VILLE
Cette séquence ne fait pas l’objet de justifi cations dans le cadre de la présente étude.
En effet, outre sur ses deux extrémités composées de zones urbanisées où, de fait, ne
s’applique pas l’article L.111-1-4 (à l’ouest, les terrains situés en périphérie du giratoire de
Rotterdam et à l’est au-delà du pont de l’autoroute, toute la partie jouxtant les quartiers
urbanisés de Saint Assiscle et de la Garrigole), les terrains concernés ne présentent aucun
enjeu dans l’immédiat à justifi er un projet urbain.
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Les prescriptions des projets urbains décrits ci-avant sont traduites dans les schémas
annexés aux « orientations d’aménagement ».
Des actions déjà engagées pour de la protection et de la mise en valeur du patrimoine
naturel et des paysages, et des objectifs de la trame verte découlent les choix retenus
pour établir les orientations générales du PADD et mis en application dans le document
d’urbanisme dans le cadre de Perpignan Naturelle : préserver l’environnement et la
qualité des paysages.
- Protéger le paysage naturel dans un dessein collectif
. Identifi er les principales composantes naturelles et paysagères de l’archipel
roussillonnais
. Intégrer les logiques environnementales de l’agglomération
- Intégrer les préoccupations environnementales au cœur des projets urbains
. Identifi er et préserver les composantes naturelles urbaines et périurbaines
. Développer le patrimoine, promouvoir sa diversité et son accessibilité
. Préserver les ressources, limiter les nuisances et les pollutions
. Gérer le risque naturel
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