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parfum de roses. Je bondis derrière un ride<strong>au</strong>, trop terrifiée pour m’enfuir, en attendant<br />

les mutations génétiques. Finalement, je réalise qu’il n’y en a <strong>au</strong>cune dans les parages.<br />

Alors d’où provient <strong>ce</strong>tte odeur ? De vraies roses ? Se pourrait-il que j’aie découvert le<br />

jardin où Snow cultivait <strong>ce</strong>s saletés ?<br />

[ mesure que je m’enfon<strong>ce</strong> dans le couloir, l’odeur se fait de plus en plus entêtante.<br />

Peut-être pas <strong>au</strong>ssi forte que <strong>ce</strong>lle des mutations génétiques, mais plus pure, car dégagée<br />

des remugles d’égouts ou d’explosifs. Je tourne le coin et tombe nez { nez avec deux<br />

gardes surpris. Pas des Pacificateurs, évidemment. Il n’y a plus de Pacificateurs. Mais pas<br />

non plus les soldats du Treize en uniforme gris impeccable. Ces deux-là, un homme et<br />

une femme, portent les vêtements en lambe<strong>au</strong>x de rebelles des districts. Malgré leur<br />

maigreur et leurs bandages, ils montent bonne garde devant la roseraie. Quand je fais<br />

mine de passer entre eux, ils croisent leurs fusils devant moi.<br />

— Tu ne peux pas entrer, petite, me dit l’homme.<br />

— Soldate, le corrige la femme. Tu ne peux pas entrer, soldate Everdeen. Ce sont les<br />

ordres de la présidente.<br />

Je reste là devant eux, en attendant patiemment qu’ils baissent leurs armes, qu’ils<br />

comprennent sans que j’aie besoin de leur dire que derrière <strong>ce</strong>s portes se trouve<br />

quelque chose dont j’ai besoin. Une rose. Une seule fleur. [ mettre { la boutonnière de<br />

Snow avant de l’abattre. Ma présen<strong>ce</strong> paraît préoccuper les gardes. Ils envisagent<br />

d’appeler Haymitch quand une voix de femme s’élève dans mon dos :<br />

— Laissez-la passer.<br />

Je connais <strong>ce</strong>tte voix mais je ne la situe pas immédiatement. Elle n’est pas de la Veine, ni<br />

du Treize, et encore moins du Capitole. Je tourne la tête et me retrouve fa<strong>ce</strong> à Paylor, la<br />

commandante du Huit. Elle a l’air encore plus cabossée qu’{ l’hôpital, mais qui ne l’est<br />

pas ?

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