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LE DÉFENSEUR DU PEUPLE - Defensor del Pueblo

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<strong>LE</strong> LIVRE <strong>DU</strong> <strong>DÉFENSEUR</strong> <strong>DU</strong> PEUP<strong>LE</strong><br />

Tableau 7. <strong>LE</strong>S COMMISSAIRES PAR<strong>LE</strong>MENTAIRES DES COMMUNAUTÉS AUTONOMES<br />

Autonomie Institution<br />

Andalousie <strong>Defensor</strong> <strong>del</strong> <strong>Pueblo</strong> Andaluz<br />

Aragon El Justicia de Aragón<br />

Castille-La Manche <strong>Defensor</strong> <strong>del</strong> pueblo de Castilla-La Mancha<br />

Castille et León Procurador <strong>del</strong> Común<br />

Catalogne Síndic de Greuges<br />

Communauté autonome Síndic de Greuges<br />

de Valence<br />

Galice Valedor do Pobo<br />

Îles Baléares Síndic de Greuges<br />

Îles Canaries Diputado <strong>del</strong> Común<br />

Navarre <strong>Defensor</strong> <strong>del</strong> <strong>Pueblo</strong> de Navarra<br />

Pays Basque Ararteko<br />

constatées, afin que ce dernier puisse intervenir. En outre, dans<br />

le cadre de sa mission de supervision des activités des organes de<br />

l’Administration publique de l’État sur le territoire d’une<br />

Communauté autonome, le Défenseur du peuple est habilité à<br />

demander la collaboration du commissaire parlementaire correspondant,<br />

en vue de garantir l’efficacité de son action.<br />

Si l’Administration publique concernée est un organe<br />

d’une Communauté autonome, ladite loi se limite à préciser<br />

que le Défenseur du peuple et le commissaire parlementaire de<br />

cette Communauté autonome doivent intervenir conjointement<br />

si la matière concernée fait partie de la sphère de compétences<br />

reconnue à la Communauté autonome en question par la<br />

Constitution et le statut d’autonomie correspondant. Autrement<br />

dit, il est du ressort des institutions nationale et régionale de<br />

se mettre d’accord chaque fois que le doute existe dans ce<br />

domaine.<br />

Dans la pratique, le Défenseur du peuple a conclu des<br />

accords de coopération et de coordination avec tous les commissaires<br />

parlementaires des Communautés autonomes et se<br />

réunit tous les ans avec chacun de ses homologues régionaux<br />

dans le cadre de journées de débat et de coordination qui se<br />

tiennent à tour de rôle au sein des différentes institutions.<br />

L’instauration et le parcours du Défenseur<br />

du peuple<br />

L’instauration et histoire<br />

Comme nous l’avons vu, le Défenseur du peuple fut instauré<br />

par la Constitution de 1978. La loi organique qui régit<br />

l’Institution (loi organique 3/1981 du 6 avril 1981) fut quant<br />

Loi Implantation<br />

Loi 9/83 du 1er décembre 1983, du Parlement d’Andalousie 1984<br />

Loi 4/1985 du 27 juin 1985, du Parlement d’Aragon<br />

Loi 16/2001 du 20 décembre 2001,<br />

1988<br />

du Parlement de Castille-La Manche 2002<br />

Loi 2/1994 du 9 mars 1994, du Parlement de Castille-León 1994<br />

Loi 14/1984 du 20 mars 1984, du Parlement de Catalogne<br />

Loi 11/1988 du 26 décembre 1988,<br />

1984<br />

du Parlement de la Communauté autonome de Valence<br />

Loi 8/1984 du 5 juin 1984,<br />

1993<br />

du Parlement de la Communauté autonome de Galice 1990<br />

Loi 1/1993 du 10 mars 1993, du Parlement des Îles Baléares En instance<br />

Loi 1/1985 du 12 août, du Parlement des Îles Canaries 1986<br />

Loi 4/2000 du 3 juillet 2000, du Parlement de Navarre 2001<br />

Loi 3/1985 du 27 février 1985, du Parlement du Pays Basque 1989<br />

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à elle adoptée trois ans plus tard, le 24 mars 1981, par le<br />

Congrès des députés réuni en séance plénière. Un an plus tard,<br />

le 28 décembre 1982, conformément à la proposition des<br />

Commissions du Congrès des députés et du Sénat pour les relations<br />

avec le Défenseur du peuple, le Congrès des députés,<br />

réuni en séance plénière, accepta en seconde lecture la candidature<br />

de Joaquín Ruiz-Giménez au poste de premier<br />

Défenseur du peuple de l’Espagne, candidature qui fut entérinée<br />

le lendemain par le Sénat réuni en séance plénière.<br />

Le règlement relatif à l’organisation et au fonctionnement<br />

du Défenseur du peuple fut adopté le 6 avril de l’année suivante,<br />

après quoi M. Álvaro Gil-Robles y Gil-Delgado et Mme<br />

Margarita Retuerto Buades furent respectivement nommés premier<br />

et deuxième adjoints au Défenseur du peuple.<br />

Pendant les premiers mois qui suivirent sa nomination, le<br />

tout nouveau Défenseur du peuple et son secrétariat siégèrent<br />

provisoirement à l’annexe du Congrès des députés. Ses premiers<br />

collaborateurs s’installèrent quant à eux, de façon provisoire<br />

également, dans des bureaux loués par les Cortes générales,<br />

dans la rue Alphonse XI de Madrid. Fin 1983 furent inaugurés<br />

les bureaux du Défenseur du peuple au numéro 31 de la rue<br />

Eduardo Dato, à Madrid. Cet édifice, le Palais du Marquis de<br />

Bermejillo (dont l’histoire et l’architecture sont décrites dans un<br />

chapitre ultérieur de ce livre), constitue depuis lors le siège du<br />

Défenseur du peuple.<br />

Début 1984, le Défenseur du peuple adhéra et devint membre<br />

de plein droit de l’Institut international de l’ombudsman. Quelque<br />

mois plus tard, il présenta aux Cortes générales son premier rapport<br />

annuel, relatif à 1983. En juin de la même année, il participa à la<br />

IIIe Conférence des ombudsmans à Stockholm (Suède).<br />

En juin 1985, le Défenseur du peuple de l’Espagne organisa<br />

dans la salle internationale du Congrès des députés une

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