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les français libres les français libres - Fondation de la France Libre

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PORTRAITS DE FRANÇAIS<br />

LIBRES<br />

Marcel Albert<br />

(né le 25 novembre 1917)<br />

Ouvrier métallurgiste, puis pilote militaire<br />

<strong>de</strong> carrière, il fait une bril<strong>la</strong>nte campagne<br />

<strong>de</strong> <strong>France</strong> comme sergent au groupe <strong>de</strong><br />

chasse I/3 (37 missions <strong>de</strong> combat) et rejoint<br />

Gibraltar en vo<strong>la</strong>nt un appareil à Oran le<br />

14 octobre 1941. En mai 1942, nommé aspirant,<br />

il est affecté au groupe <strong>de</strong> chasse Ile-<strong>de</strong>-<br />

<strong>France</strong> et, cinq mois plus tard, le groupe <strong>de</strong><br />

chasse Normandie, stationné à Rayak (Liban).<br />

Arrivé en décembre 1942 en URSS, il est<br />

nommé sous-lieutenant et remporte ses<br />

premières victoires en juin-juillet 1943. En<br />

mars 1944, il prend le comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong><br />

l’escadrille « Rouen » du groupe.<br />

Nommé lieutenant en septembre 1943, il<br />

termine <strong>la</strong> guerre avec un palmarès <strong>de</strong> 23 victoires<br />

homologuées, et se voit décerner le titre<br />

<strong>de</strong> « Héros <strong>de</strong> l’Union soviétique », <strong>la</strong> plus<br />

haute récompense <strong>de</strong> l’Armée Rouge. En<br />

avril 1944, il est fait Compagnon <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

Libération.<br />

Attaché militaire à l’ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>France</strong> en<br />

Tchécoslovaquie, il quitte l’armée d’active en<br />

septembre 1948 et s’installe aux États-Unis,<br />

où il crée une chaîne hôtelière.<br />

Amiral Thierry d’Argenlieu<br />

Né à Brest en 1889, ancien élève <strong>de</strong> l’École<br />

navale, Georges Thierry d’Argenlieu quitte <strong>la</strong><br />

marine en 1920, après avoir combattu en<br />

Méditerranée pendant <strong>la</strong> Première Guerre<br />

mondiale, pour entrer dans l’ordre <strong>de</strong>s Carmes.<br />

Mobilisé en 1939, affecté à Cherbourg, fait<br />

prisonnier, il s’éva<strong>de</strong> et gagne l’Angleterre.<br />

Il participe à <strong>la</strong> tentative <strong>de</strong> ralliement <strong>de</strong> Dakar<br />

et est b<strong>les</strong>sé en tentant d’établir le contact avec<br />

<strong>les</strong> autorités restées fidè<strong>les</strong> à Vichy. Il prend<br />

ensuite une part active au ralliement <strong>de</strong>s<br />

autres territoires africains, avant d’être nominé<br />

haut-commissaire <strong>de</strong> <strong>France</strong> pour le Pacifique.<br />

Promu contre-amiral, il organise <strong>les</strong> bases<br />

d’approvisionnement dans le Pacifique. Il est<br />

ensuite nommé en 1943 à <strong>la</strong> tête <strong>de</strong>s Forces<br />

nava<strong>les</strong> <strong>français</strong>es <strong>libres</strong>. Chef d’état-major<br />

général adjoint en 1944 et « amiral Nord », il<br />

est promu amiral en 1945 et nommé inspecteur<br />

général <strong>de</strong>s Forces maritimes. Il sera ensuite<br />

gouverneur général et haut-commissaire en<br />

Indochine jusqu’en 1947, date à <strong>la</strong>quelle il<br />

retournera à <strong>la</strong> vie monastique.<br />

Diego Brosset<br />

(1898-1944)<br />

Né le 3 octobre 1898 à Buenos Aires, il fait ses<br />

étu<strong>de</strong>s à Lyon, puis à Dole (Jura). Il s’engage en<br />

septembre 1916 dans <strong>les</strong> chasseurs à pieds et<br />

termine <strong>la</strong> guerre comme sergent, titu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong><br />

quatre citations. Sous-lieutenant en 1921, il<br />

servira pendant quinze ans au Sahara. Promu<br />

capitaine en 1930, cinq citations lui sont à nouveau<br />

décernées. Il entre à l’École <strong>de</strong> Guerre en<br />

1937. Chef <strong>de</strong> bataillon en décembre 1939, il est<br />

affecté à l’État-major du Corps d’armée colonial,<br />

puis envoyé au printemps 1940 comme<br />

professeur <strong>de</strong> stratégie et tactique à l’École<br />

supérieure <strong>de</strong> guerre <strong>de</strong> Bogota (Colombie).<br />

Rallié au général <strong>de</strong> Gaulle le 27 juin 1940, il<br />

rejoint l’Angleterre en octobre.<br />

Promu lieutenant-colonel, il accompagne <strong>de</strong><br />

Gaulle au Moyen-Orient, comme officier d’étatmajor<br />

personnel. Promu colonel en octobre,<br />

il reçoit le comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> l’Est syrien, puis<br />

en janvier 1943 celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> 2 e Briga<strong>de</strong> Coloniale.<br />

Il se bat en Libye, prend part aux combats <strong>de</strong><br />

Tunisie, où sa Briga<strong>de</strong> se distingue au Djebel<br />

Takrouna, le 11 mai 1943. Nommé général <strong>de</strong><br />

briga<strong>de</strong>, il prend le comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

1 re Division Française <strong>Libre</strong> (1 re DFL), rebaptisée<br />

en septembre 1943 « 1 re Division motorisée<br />

d’infanterie » (1 re DMI).<br />

En avril 1944, avec à sa tête Brosset, <strong>la</strong> 1 re DFL-<br />

DMI participe, en Italie, aux combats <strong>de</strong> rupture<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> boucle du Liri (11-16 mai 1944), à <strong>la</strong><br />

bataille du Garigliano, puis à ceux <strong>de</strong><br />

Pontecorvo, perçant le 18 <strong>la</strong> ligne Hitler. En<br />

juin 1944, il prend part à <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> Rome et<br />

aux combats <strong>de</strong> Toscane. Le 16 août 1944,<br />

avec <strong>la</strong> DFL, il débarque en Provence et participe<br />

à <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> Toulon et d’Hyères, puis à<br />

<strong>la</strong> poursuite dans <strong>la</strong> vallée du Rhône, et enfin<br />

à <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> Lyon, Autun, et Dijon.<br />

Promu général <strong>de</strong> division, à <strong>la</strong> tête <strong>de</strong> <strong>la</strong> DFL,<br />

il participe à <strong>la</strong> bataille <strong>de</strong>s Vosges du 20 septembre<br />

au 19 novembre 1944. Le 20 novembre,<br />

au vo<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> sa jeep, il dérape sur le pont<br />

du Rahin, à Champagney en Haute-Saône,<br />

et s’écrase au fond du torrent. Le jour même,<br />

il est fait Compagnon <strong>de</strong> <strong>la</strong> Libération. Ce<br />

«combattant digne <strong>de</strong> <strong>la</strong> légen<strong>de</strong>» (<strong>de</strong> Gaulle)<br />

est inhumé dans <strong>la</strong> nécropole nationale <strong>de</strong><br />

Rougemont (Doubs).<br />

Pierre Brossolette (Pedro)<br />

(1903-1944)<br />

Normalien, agrégé d’histoire, rédacteur <strong>de</strong><br />

politique étrangère au Popu<strong>la</strong>ire, l’organe officiel<br />

du parti socialiste, Pierre Brossolette ne<br />

<strong>Fondation</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>France</strong> <strong>Libre</strong> • 59

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