Album Moulin : l'Oeuvre des jardins ouvriers de Saint-Etienne (1907)

amenez l’homme à son origine première, vous lui changez ses occupations habituelles, vous
lui permettez de souffler et de réfléchir ».
La création des jardins à Saint-Etienne
Félix Volpette devait tout d’abord s’assurer d’avoir des ressources suffisantes pour financer
son projet. Il put se les procurer grâce à l'aide du comité de dames patronnesses,
(généralement les mères des enfants qui suivaient les cours du collège Saint-Michel), des
élèves du collège qui organisaient une tombola annuelle destinée à alimenter les caisses de
l’oeuvre et enfin de dons particuliers.
Les terrains situés au dessus des mines appartenaient en général aux compagnies minières qui
les achetaient afin d’éviter d’avoir à payer des indemnités en cas d’éboulement. D’autres
terrains étaient des champs ou des prairies cultivées.
Le P. Volpette s'employa donc à en obtenir la location ou à se les faire prêter gratuitement
(ultérieurement, ils seront achetés).
C'est ainsi qu'en 1895, il loua pour 200 Frs un terrain de 2 hectares, le champ Sainte-Marie,
situé près de la Gare du Clapier où passait la ligne du chemin de fer qui reliait Saint-Etienne
au Puy. Il divisa ce terrain en 50 parcelles.
Quinze jours plus tard un propriétaire voisin offrit généreusement deux hectares et demi, le
champ Saint-Joseph.
Certains propriétaires refusaient toutefois de louer de la terre préférant verser une cotisation à
l’oeuvre.
Sorte de cratère concédé à l’œuvre des jardins ouvriers (Ms.76.91.2)
© MuCEM - Danièle Adam
Il pourrait s'agir de la colline des Brunandières (renseignement communiqué par l'association
"Les jardins Volpette")
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