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Quartier Kilmaine - Tarascon

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Depuis l’an 2000, nous travaillons pour vous restituer un lieu d’exception.<br />

Suite à la décision de l’Armée de céder l’ensemble<br />

immobilier représentant le quartier <strong>Kilmaine</strong>,<br />

la commune s’est portée acquéreur de 28 000 m 2<br />

de bâtiments sur une superfi cie de 6 hectares.<br />

Histoire d’une création :<br />

Sous l’ancien régime, les villes, qui, comme <strong>Tarascon</strong><br />

se trouvaient sur le passage des troupes avaient pour<br />

obligation de loger et de nourrir les régiments qui<br />

se déplaçaient soit environ 75 000 soldats en 3 ans.<br />

C’était une lourde charge pour les habitants de notre<br />

commune qui leurs occasionnait de nombreuses nuisances.<br />

La création d’une caserne sur <strong>Tarascon</strong> est évoquée pour<br />

la première fois en 1616. C’est DESFOUR, architecte<br />

Montpelliérain qui sera désigné pour dessiner les plans<br />

en appliquant les préceptes de son Maître DAVILLER,<br />

lui-même architecte de nombreuses casernes dans<br />

le Languedoc-Roussillon.<br />

Le principe général de la construction est le suivant :<br />

Les casernes se regroupent autour de plusieurs<br />

cours spécialisées :<br />

• Le <strong>Quartier</strong> de Cavalerie<br />

• Les Casernes de l’Infanterie (Cours des recrues et de l’étape)<br />

• Le Bureau de l’Étape<br />

• L’Instruction des recrues ou le passage des régiments<br />

Ces cours entourées de bâtiments à un étage, accueillent<br />

les écuries en rez-de-chaussée et les soldats à l’étage.<br />

Pourtant, l’autorisation de construire une caserne<br />

sur <strong>Tarascon</strong> ne sera donnée que le 20 septembre 1695<br />

par l’intendant de Louis XIV, Romera.<br />

La ville est alors maître d’ouvrage de cette réalisation.<br />

L’argent de la construction sera trouvé grâce à une<br />

majoration de l’impôt des <strong>Tarascon</strong>nais sur la farine<br />

et la viande de boucherie.<br />

Un chantier de 39 années :<br />

Les travaux de l’ancien quartier commencent en 1718<br />

pour se terminer en 1757.<br />

Ce n’est qu’en 1846 que la décision de construire<br />

un manège dans l’enceinte du quartier <strong>Kilmaine</strong><br />

fut prise. Il sera réalisé sur 60 mètres de longueur et<br />

28 mètres de largeur, sa charpente en bois adoptera<br />

une forme arrondie. Ses plans s’inspirent d’un manège<br />

construit à Pont à Mousson par le capitaine du génie<br />

DESGRANGE.<br />

Pour créer un tel ouvrage, on fi t appel à des charpentiers<br />

de marine qui avaient l’habitude de construire<br />

des coques de bateaux.<br />

Il n’existe d’ailleurs plus que deux exemplaires<br />

similaires en France à SAUMUR et à FONTAINEBLEAU.<br />

De 1818 jusqu’au début du XX ème siècle, la caserne<br />

fut occupée par les Dragons, lesquels soldats furent<br />

remplacés par le onzième Régiment de Hussards<br />

jusqu’en 1914.<br />

De 1905 à 1939, l’utilité de notre caserne fut plus<br />

que jamais justifi ée.<br />

Dans les années 50, le Centre Mobilisateur n° 27 et<br />

le Centre de Sélection n° 9 se partagèrent les lieux.<br />

Malgré ce passé prestigieux, la caserne <strong>Kilmaine</strong> ferme<br />

ses portes le 30 juin 2000, signant ainsi la fi n de l’histoire<br />

militaire de <strong>Tarascon</strong>.<br />

Histoire d’une reconversion :<br />

Le départ des militaires pose donc la question du devenir<br />

de cet ensemble gigantesque.<br />

Décidée à acquérir ces locaux, la Municipalité a alors<br />

engagé des recherches dans les archives municipales en<br />

vue d’obtenir le titre de propriété du quartier <strong>Kilmaine</strong>.<br />

Un décret signé par Napoléon 1 er en date d’août 1810<br />

évoque dans son article 1 er : “Les casernes, hôpitaux,<br />

manutentions, corps de garde et autres bâtiments<br />

militaires sont donnés en toute propriété aux villes<br />

où ils sont situés”.<br />

De plus, l’ordonnance royale du 5 août 1818 précise<br />

que lorsque le département de la guerre abandonnera<br />

les lieux, les bâtiments construits avant 1810 reviendront<br />

à la commune. Il s’agit des bâtiments 12 et 34 de<br />

la partie ancienne.<br />

Après quelques péripéties administratives, le Ministère<br />

de la Défense l’a enfi n reconnu. Les bâtiments restants<br />

ainsi que le manège seront rachetés au Ministère<br />

de la Défense.<br />

Il aura fallu 3 ans pour qu’un véritable projet de<br />

reconversion se mette en place.<br />

Pendant cette période, un comité de pilotage<br />

sous la présidence du Sous-Préfet s’est réuni à<br />

plusieurs reprises pour évoquer le réaménagement<br />

des lieux.<br />

Dès le départ, trois grands projets ont été retenus :<br />

• La Cité du Cheval<br />

• L’Extension du Lycée Daudet<br />

• La Cité Judiciaire.<br />

D’autres projets viendront compléter cette liste par la suite.<br />

Il s’agit de la création :<br />

• d’une maison des associations patriotiques<br />

• d’un centre socio-culturel ou maison des associations<br />

• d’un pôle culturel.<br />

• d’une résidence pour étudiants dans la Cité du Cheval<br />

• d’un immeuble de standing<br />

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