fêtes religieuses - CSDECSO

VALEUR
(Quatrième vertu cardinale) On ne peut être vraiment
prudent ou prudente, ni vraiment juste, ni vraiment
fort ou forte, si l'on ne possède pas aussi la vertu de
tempérance. On peut dire que cette vertu conditionne
indirectement toutes les autres vertus. Mais il faut
dire aussi que toutes les autres vertus sont
indispensables pour avoir de la tempérance (ou
sobriété). Le terme même de tempérance semble se
rapporter en quelque sorte à ce qui est hors de
l'humanité. Est tempérante, dit-on, une personne qui
n'abuse pas de nourriture, de boisson, de plaisirs, qui
ne boit pas trop d'alcool, qui ne laisse pas sa
conscience s'anéantir par la drogue, etc. Cette
référence à des éléments extérieurs à l’humanité a
son fondement dans l'humanité.
C'est comme si en chacun de nous existait un moi
supérieur et un moi inférieur. Dans notre moi inférieur
s'exprime notre corps et tout ce qui lui appartient : ses
besoins, ses désirs, ses passions, celles des sens avant
tout. La vertu de tempérance permet à chacun et à
chacune de faire triompher son moi supérieur sur son
moi inférieur. Elle consiste à éviter les extrêmes et à
trouver un juste équilibre entre le travail et la piété et
même le plaisir. Elle enseigne aux jeunes à maîtriser ce
qu’ils et elles disent et ce qu’ils et elles font. En début
d’année, il convient de faire une réflexion sur
l’importance de la tempérance. Jésus est le modèle
par excellence de tempérance et de maîtrise de soi.
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