fêtes religieuses - CSDECSO

CÉLÉBRONS NOTRE 

FOI DE 

FÊTE EN FÊTE

SEPTEMBRE 6 

OCTOBRE 15 

NOVEMBRE 22 

DÉCEMBRE 34 

JANVIER 44 

FÉVRIER 55 

MARS 65 

AVRIL 74 

MAI 85 

JUIN 96 

JUILLET 104 

AOÛT 107 

TABLE DES MATIÈRES 

Mois Sections 

VALEURFASDFADSFFFS 

VALEURS 

PRIÈRE 

PRIÈRE 

CITATIONS BIBLIQUES 

SAINT(E) DU MOIS 

FÊTES RELIGIEUSES 

GESTUEL 112 

OBJETS RELIGIEUX 116 

ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES 

ET PASTORALES 127 

LE COIN DE PRIÈRE 141 

BIBLIOGRAPHIE 142 

© 2011 Conseil scolaire de district des écoles catholiques du Sud-Ouest 2

Introduction 

CÉLÉBRONS NOTRE FOI DE FÊTE EN FÊTE 

Ce document a pour but d’assurer le succès des écoles catholiques de langue française du 

CSDÉCSO en mettant l’accent sur la culture catholique et sur son plan de construction 

identitaire au niveau de la foi. Il se veut un outil de référence et un outil de travail pratique 

pour toutes les personnes qui œuvrent dans le domaine de l’éducation catholique française. 

Ce document débute par les mois de l’année dans lesquels une valeur est préconisée. En 

effet, la thématique de l’année 2011-2012 aura pour but de transmettre de façon explicite 

les valeurs évangéliques qui ont été retenues, tout en intégrant les principes clés de 

l’initiative du ministère de l’Éducation de l’Ontario sur le développement du caractère et de 

l’axe de la construction identitaire de la Politique d’aménagement linguistique. 

En effet, les vertus aident l’humain à ouvrir son cœur à Dieu et aux autres, elles sont un don 

gratuit qui ne doit pas mourir et qu’on se doit d’alimenter, surtout dans un monde où la 

technologie occupe tellement de place. Nous avons donc comme mission de continuer de 

sensibiliser les jeunes aux vertus. C’est pourquoi une valeur est préconisée dans notre conseil 

chaque mois. 

De plus, dans ce document, sous chaque mois, vous retrouverez un texte de réflexion d’un 

enfant, la valeur du mois et son explication, quatre citations bibliques qui s’y rapportent, 

deux prières, la biographie de deux saints ainsi que les fêtes religieuses de chaque mois. 

Afin d’apprécier notre culture chrétienne, les élèves et le personnel apprendront à se 

familiariser davantage avec deux saintes ou saints importants de la foi catholique (dont tous 

ceux et celles qui ont donné leur nom à certaines de nos écoles), qui eux, sont un modèle de 

vie pour chacun et chacune. De plus, vous trouverez en annexe les liens qui ont été faits avec 

le curriculum d’enseignement religieux et certaines autres matières ainsi que des suggestions 

d’activités pédagogiques et pastorales à faire avec les élèves. 

De plus, le calendrier liturgique de la foi catholique renferme de belles grandes célébrations 

religieuses qui marquent notre foi et notre identité comme chrétiennes et chrétiens. C’est 

pourquoi toutes les grandes fêtes religieuses chrétiennes se retrouvent dans ce document, 

selon le mois, dans le format suivant : un texte biblique (lorsque mentionnée dans la bible) 

qui situe la fête dans son contexte, suivi de la description complète de la fête, ainsi qu’une 

image illustrant celle-ci. 


De plus, un autre aspect important de notre identité chrétienne est la participation à 

la liturgie et aux célébrations eucharistiques. Ainsi donc, le CSDÉCSO, dans ses efforts 

de promouvoir la foi, a inclus dans ce document tous les objets sacrés et profanes 

utilisés dans la liturgie et que l’on retrouve à l’église. Chaque objet comporte une 

image, une explication de son utilisation et une description de son origine. 

Finalement, comme nous posons souvent des gestes lorsque nous participons à la 

liturgie ou à une célébration eucharistique sans en connaître la raison, ce document 

deviendra un outil de référence afin que nous puissions approfondir davantage les 

gestes que nous posons, en comprendre le sens et l’importance. 

En espérant que ce document puisse vous être utile et qu’il puisse vous permettre de 

vivre, comme le disait saint Paul, la fermeté dans la foi. « Quant à nous, nous devons 

continuellement rendre grâce à Dieu, car Dieu vous a choisi dès le commencement 

pour être sauvé par l’Esprit qui sanctifie et par la foi en la vérité. C’est à cela qu’il 

vous a appelés par notre Évangile, à posséder la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. 

Ainsi donc, frères et sœurs, tenez bons et gardez fermement les traditions que nous 

vous avons enseignées ». (Th 1:13-15) 

Le CSDÉCSO tient à remercier les personnes suivantes qui sont responsables de 

l’élaboration de ce document. 

M. Robert Couture, EAO 

Mme Shannon Cromwell, EAO, école ESPC 

M. Réjean Dufresne, EAO, conseiller pédagogique de la foi et de la personne 

Mme France Monette, EAO, école St-Antoine 

Et pour la mise en page de ce document, le CSDÉCSO tient à remercier 

Mlle Gabrielle Papineau 


L’enfant : Voilà une nouvelle année scolaire qui 

va commencer. Mais dis-moi, pourquoi ya-t-il deux 

années différentes en un an, une qui commence le 

premier janvier et l’autre maintenant? 

Le parent : Je me suis souvent demandé 

pourquoi ne pas faire coïncider toutes ces années 

qui se superposent : l’année civile, l’année scolaire 

ou universitaire qui rythme davantage la vie en 

société. Et puis, il y a encore d’autres années qui 

viennent se rajouter, comme l’année sociale qui sert 

au congé payés dans les entreprises. Sans compter 

les calendriers juif et musulman, voire ceux des 

autres religions, dont celui de l’année liturgique 

chrétienne qui commence quatre dimanches avant 

Noël. Certains suivent les lunaisons, d’autres les 

salaisons. Tout cela est le fruit de l’histoire et est 

affaire de convention. C’est comme si nous, les êtres 

humains, nous voulions marquer le temps de notre 

empreinte, pour le maîtriser. Mais je crois que nous 

n’en serons jamais les maîtres. Nous pouvons juste 

l’habiter. Ceux qui disent avoir ou ne pas avoir le 

temps, se trompent. Ils ne le possèdent pas, mais il 

leur est donné par le Créateur du temps, souviens- 

toi : «Il y eut un soir, il y eut un matin... » 

Une nouvelle année s’ouvre devant nous. Ce temps 

nous est offert, à nous de savoir comment l’habiter. 

(Tiré du Livre des prières, page 295) 


VALEUR 

La foi est bien plus qu’un sentiment, c’est un 

don; celui de la confiance en Dieu et dans les 

autres. La foi est la vertu théologale par 

laquelle nous croyons en Dieu et à tout ce 

qu’Il nous a dit et révélé, et que la Sainte 

Église nous propose de croire, parce qu’Il est 

la vérité même. Le ou la disciple du Christ ne 

doit pas seulement garder la foi et en vivre, 

mais encore la professer, en témoigner avec 

assurance et la répandre. En septembre, il est 

nécessaire de réaffirmer ouvertement son 

engagement envers notre Dieu que souvent 

les gens délaissent durant la saison estivale. La 

foi est essentielle à notre identité d’écoles 

catholiques. Elle devient une valeur quand elle 

donne un sens à la vie et qu’elle est une raison 

de vivre. 

© 2011 Conseil scolaire de district des écoles catholiques du Sud-Ouest 

7

J’adopte une attitude positive pour vivre la foi. 

Seigneur Jésus, envoie-moi la force de ton 

Esprit-Saint. Aide-moi à prendre mon élan… car 

j’ai besoin de Toi pour m’aider à garder la foi. 

Je t'aime assez pour croire ce que tu me dis, je 

Te demande d’essayer de me comprendre 

quand j’ai des moments de faiblesse et de 

m’aider à prier et à cheminer dans ma foi. 

Aide-moi à garder ma foi vivante tout au long 

du chemin de ma vie. Seigneur, par la 

puissance de ton Esprit, accompagne-moi sur le 

chemin de la foi. 

Amen 

(Inspirée du Document du CSDÉCSO, 

thématique des valeurs, Prières, 2007-2008) 

PRIÈRE 


8

LE CHEMIN, LA VÉRITÉ ET LA VIE 

Seigneur Jésus Christ, 

Toi qui as dit : 

« Je suis le chemin, la vérité et la vie », 

Nous t’en prions : 

Ne souffre pas que nous nous écartions de toi, 

Toi qui es le chemin; 

Que nous soyons sceptiques envers tes 

promesses, 

Toi qui es la vérité; 

Que notre repos soit ailleurs qu’en Toi, 

Toi qui es la vie. 

Car Tu nous as appris en qui croire, que faire 

Et où reposer. 

Donne-moi la foi de croire 

Que tu es le chemin, la vérité et la vie. 

AMEN. 

(Erasme de Rotterdam) 

PRIÈRE 


9

Semaine 1 

Par la foi, « l’homme s’en remet tout entier librement à Dieu ». 

(DV 5). 

Semaine 2 

« C’est pourquoi le croyant cherche à connaître et à faire la 

volonté de Dieu. Le juste vivra de la foi. » (Rm 1:17). 

Semaine 3 

« La foi vivante agit par la charité ». (Ga 5:6). 

Semaine 4 


« Mais sans les œuvres, la foi est morte »: privée de l’espérance et 

de l’amour, la foi n’unit pas pleinement le fidèle au Christ et n’en 

fait pas un membre vivant de son Corps. » (Jc 2:26) 


10

Courte biographie 

Notre Dame des Douleurs 

SAINTE DU MOIS 

Fille unique d’Anne et de Joachim, Marie, conçue de façon immaculée, est une jeune Juive de 

Nazareth en Israël et descendante de « maison royale et sacerdotale ». Alors qu’elle est enceinte de 

l’enfant Jésus entre l’âge de treize à quinze ans, Joseph son fiancé l’accepte à bras ouverts comme 

épouse parce que Dieu lui fait signe. Marie aimait Dieu du plus profond de son cœur et voulait Le 

servir. Elle se nourrissait de faire la volonté de Dieu. Femme au cœur sage et docile, pleine de force, 

d’espérance et de compassion, Marie accouche de l’enfant Jésus dans une étable à Bethléem. Ainsi 

donc s’accomplit la prophétie. Marie devient veuve 

vers l’âge de 45 ans et se consacre entièrement à 

Jésus et à sa vie publique. Durant les trois années de 

son apostolat, Marie lui apporte soutien et réconfort. 

Après la mort de son fils Jésus, elle reçoit la nouvelle 

de sa résurrection avec une immense joie. Quand 

Jésus fut monté vers son Père, elle continue à célébrer 

Dieu avec les apôtres (Actes des Apôtres, 1, 14). Elle 

est notre mère du Ciel, elle nous accompagne à tous 

les moments de notre vie et veut nous guider vers son 

fils Jésus. Sa vie terrestre prend fin vers l’âge de 70 

ans, à Jérusalem. On trouve les premières traces de la 

dévotion aux douleurs de la Vierge, à la fin du XIe 

siècle, particulièrement dans les écrits de saint Pierre 

Damien en 1072, de saint Anselme en 1109, d’Eadmer 

de Cantorbéry en 1124, de saint Bernard en 1153 et 

de moines bénédictins et cisterciens qui méditent le 

passage de l'Evangile qui montre Marie et Jean au pied de la Croix. 

À la fin du XIVe siècle, on parle communément des sept douleurs de la Vierge : la prophétie du 

vieillard Siméon, le massacre des Innocents et la fuite en Egypte, la perte de Jésus au Temple de 

Jérusalem, l'arrestation et les jugements du Christ, la mise en croix et la mort du Christ, la 

déposition de la croix et la mise au tombeau. L'Église se rappelle des douleurs de la Sainte Vierge le 

15 septembre. 

Sa contribution au niveau de la foi 

Mère de Jésus, Marie est celle qui intercède pour nous auprès du Christ. Ses prières sont plus 

efficaces. Marie est la patronne ainsi que la médiatrice de Dieu, ainsi que la médiatrice du monde 

entier. 

Citation de cette sainte 

« Je suis la servante du Seigneur. Que tout se passe pour moi comme tu l’as dit ! ». 

(Luc 1:38) 


11


Saint Michel 

Le 29 septembre est la fête de saint Michel l’archange. L’Église célèbre les trois principaux 

messagers de Dieu, les archanges saint Michel, saint Raphaël et saint Gabriel le même jour. 

Saint Michel est le chef des cohortes célestes depuis 

avant le début des temps et le restera jusqu'à la fin du 

monde. C'est lui qui pèsera les âmes lors du Jugement 

dernier et qui emmènera les âmes des élus au Paradis. Il 

est reconnu pour le miracle de Chône en Phrygie (ancien 

pays d’Asie) où il sauve un saint personnage, Archippe, 

persécuté par des païens et qui s'était réfugié dans une 

église dédiée à l'archange. Les païens avaient déclenché 

une grosse inondation en ouvrant les écluses d'un 

barrage sur un cours d'eau pour tuer Archippe. Une 

vague tomba et menaça d'engloutir l'église avec son 

réfugié en prière, mais saint Michel détourna celle-ci, 

sauvant l'homme et le sanctuaire. Saint Michel est 

également celui qui annonce à Marie sa mort prochaine. 

Aujourd’hui, il est le saint patron des épiciers, des 

mariniers, des parachutistes, des policiers et de la 

maladie. 


L’archange Michel est reconnu pour avoir rejeté Lucifer des cieux, grâce à sa question 

victorieuse « Qui est comme Dieu ? ». Il est décrit comme étant le chef des forces des cieux 

dans leur triomphe du pouvoir des enfers. De plus, dans l’Ancien Testament, il est envoyé 

pour apporter la bonne nouvelle de Dieu. Il est également le messager du mystère de 

l’Incarnation auprès de Zacharie et de Marie. Il représente le symbole ultime d’humilité 

devant Dieu, un bon ange qui veut adorer, servir et plaire à Dieu. 

Citation de ce saint 

« Qui est comme Dieu? » 

SAINT DU MOIS 


12

Apport de cette fête 


NAISSANCE DE LA SAINTE VIERGE MARIE 

Quand célèbre-t-on cette fête ? 

Le 8 septembre 

La fête de la Nativité de la Vierge Marie est célébrée neuf mois après la fête de 

l’Immaculée Conception (le 8 décembre). La Nativité est une fête de moins grande 

importance que l’Immaculée Conception, qui est une solennité de l’Église. Il n’y a 

aucune mention de la naissance de la Vierge Marie dans la Bible. L’Église de 

Jérusalem est probablement la première à honorer cette fête (en l’an 582). Selon 

l’Église, la naissance de Marie recouvre, pour l’humanité, ses anciens privilèges. Marie 

est façonnée suivant un modèle parfait et entièrement digne de Dieu. 


13

EXALTATION DE LA SAINTE CROIX 


Le 14 septembre 

Citation de la Bible : Jean 3 :13-17 

Personne n’est jamais monté au ciel, excepté le 

Fils de l’homme qui est descendu du ciel ! De 

même que Moïse a élevé le serpent de bronze sur 

une perche dans le désert, de même le Fils de 

l’homme doit être élevé, afin que tout homme qui 

croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement 

aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que 

tout homme qui croit en lui ne meure pas mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu n’a pas 

envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde 

reçoive le salut par lui. 



La croix est célébrée comme l’instrument de la passion, l’escabeau sur lequel le 

Sauveur posa ses pieds immaculés, le trophée éclatant de sa victoire, la défaite des 

démons, le rempart de l’Église, un remède contre les maladies et l’honneur des 

chrétiens et des chrétiennes. L’Église veut marquer que c’est par la croix que le salut 

est venu à l’univers entier, et que nous y participons dans la mesure où nous aurons 

les yeux fixés sur elle. 


14

L’enfant : L’autre jour, nous nous sommes 

promenés dans la forêt. Les feuilles des arbres 

étaient multicolores. J’en ai ramassé avec des 

marrons. J’aimerais que la nature soit toujours aussi 

belle. 

Le parent : L’automne pourrait être une saison 

tout en mélancolie. Les travaux des champs et des 

vignes sont terminés ou presque, petit à petit les 

arbres perdent leurs feuilles C’est comme si la 

nature se déshabillait et se préparait au sommeil de 

l’hiver. Mais avant de le faire, elle veut resplendir 

une dernière fois. Alors elle étale toute la palette des 

couleurs chaudes dont elle est capable. Lorsque tu 

observes un arbre aux feuilles mordorées, tu peux y 

voir une image de l’humanité si colorée avec des 

racines qui plongent dans la terre commune, et ses 

branches qui s’élancent vers le ciel indivisible. Une 

humanité nourrie tout à la fois de la terre et du ciel. 

Les Églises chrétiennes sont comme ces feuilles: 

chacune unique et solidaire puisqu’elle participe à la 

vie de l’arbre. Bien que diverses, issues de réformes 

multiples, elles sont unies par la Parole qui les 

nourrit, par la sève qui les abreuve et par le vent qui 

les anime. 

C’est là une grâce première. 



VALEURS 

Qu’est-ce que le courage? Le courage est la 

force (troisième vertu cardinale) de volonté qui 

nous permet de vaincre la peur. C’est 

cependant grâce au courage que nous aurons la 

fermeté d’esprit et de volonté pour surmonter 

notre peur et ainsi accomplir ce qui est juste et 

bon, peu importe les difficultés encourues. 

C’est ainsi que, d’après saint Thomas d’Aquin, 

« devant les plus grands maux, il revient à la 

force de l’esprit de servir de lien ferme entre la 

volonté et le bien discerné par la raison. » Être 

honnête requiert du courage, en particulier 

lorsqu’il est difficile de dire la vérité. De toutes 

les valeurs, le courage est celle qui est associée 

surtout aux hommes et aux femmes, qui 

doivent faire preuve de ténacité et de force, 

c'est-à-dire de courage. Le courage (la force) et 

le sens des responsabilités sont donc des 

valeurs chrétiennes en ce sens qu’elles 

consistent à faire ce qui est bien, malgré la 

peur, malgré les épreuves, tout comme Jésus 

qui faisait face à ses persécuteurs et qui avait le 

sens des responsabilités envers la mission qui 

lui avait été donnée. 


16



j’ai besoin de Toi afin de conserver mon courage. 

Seigneur, donne-moi le courage de rester fort ou 

forte, de résister aux tentations et aux pressions 

des pairs. Donne-moi le courage de continuer à 

faire ce qui est bien pour les autres et pour moimême. 

Aide-moi, par la force de ton Esprit-Saint, 

à toujours être une personne courageuse. 

Amen 

PRIÈRE 

J’adopte une attitude positive de courage et de force. 




17

RISQUER LE COURAGE 

Seigneur, donne-moi le courage, 

Là où je vis chaque jour, 

De prendre position au nom de ma foi 

Et de ne pas taire mon attachement au Christ, 

même si cela doit m’amener ironie ou rejet. 

Donne-moi le courage d’ouvrir mes yeux 

sur les injustices qui viennent de l’argent, 

Du pouvoir ou de la lenteur des administrateurs, 

Même si cela doit amener la perte de ma 

tranquillité. 

Ne me laisse pas au repos, Seigneur, 

Tant que ma foi n’imprime pas son exigence 

sur l’éventail de toute ma vie. 

(Auteur inconnu, Livre de prières) 

PRIÈRE 


18

Semaine 1 


« Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Il prend soin de 

vous. » (1 Pierre 5:7) 

Semaine 2 

« Je suis la lumière du monde. Celui qui vient à ma suite ne 

marchera pas dans les ténèbres; il aura la lumière qui conduit à la 

vie. » (Jean 8:12) 

Semaine 3 

« Sois ferme et courageux, agis sans crainte, ni tremblement, car 

Yahvé Dieu est avec toi. Il ne te laissera pas sans force et sans 

soutien. » (1 Chroniques 28:20) 

Semaine 4 

« Que chacun examine sa propre conduite et alors il trouvera 

en Toi seul et non dans les autres l’occasion de se glorifier ; car 

tout homme et femme devra porter sa charge personnelle. » 

(Épître aux Galates 6:5) 


19


Sainte Thérèse de Lisieux 



Sainte Thérèse de Lisieux est née le 2 janvier 1873 sous le nom de Marie-Françoise-Thérèse 

Martin. À l’âge de 15 ans, elle entre au carmel de Lisieux, en France, en tant que religieuse. 

Elle meurt jeune, à 24 ans, de la tuberculose. Elle a été béatifiée en 1923 et canonisée en 

1925. En 1997, elle est déclarée trente-troisième docteure de l’Église par le pape Jean Paul 

II, qui reconnaît par là l'exemplarité de sa vie et de ses écrits. Sainte Thérèse a passé sa vie 

à vouloir être inconnue. Elle propose de rechercher la sainteté, non pas dans les grandes 

actions, mais dans les actes du quotidien même les plus insignifiants, à condition de les 

accomplir pour l'amour de Dieu. La publication de son autobiographie, après sa mort, l'a 

rendue très populaire. Dans sa propre autobiographique, la chanteuse Édith Piaf déclare 

avoir été aveugle à l’âge de 7 ans et avoir retrouvé sa vision lors de son pèlerinage au 

tombeau de Thérèse de Lisieux. Nous célébrons sainte Thérèse le 1 er octobre. Elle est la 

sainte patronne des personnes atteintes du sida, des aviateurs, des fleuristes, des maladies 

et des missions. 


Sainte Thérèse de Lisieux est une des saintes catholiques 

les plus populaires. En tant que docteure de l’Église, on 

lui a consacré des commentaires théologiques et des 

études. Son message a touché la vie des millions de 

personnes. On a bâti une basilique en son honneur. 

« Qu’elle est donc grande, la puissance de la prière! On 

dirait une reine à chaque instant auprès du roi et pouvant 

obtenir tout ce qu’elle demande. » 



Sainte Ursule 


Ursule est la fille d’un roi chrétien breton, du nom de Dianotus ou Dinénotus. Sa mère 

s'appelle Dana. Sa beauté exceptionnelle, la douceur admirable de ses mœurs et sa 

sagesse attirent les hommes. Elle est promise en mariage à un prince païen d’origine 

germanique. Cependant le cœur d’Ursule est consacré à Jésus-Christ. 

Un jour, on la force à embarquer sur un 

navire en compagnie d’un grand nombre 

de vierges et de femmes chrétiennes, 

car un Romain qui a saisi le pouvoir 

veut les donner en épouses à ses 

soldats. Mais, pendant la traversée, 

une tempête fait échouer le navire à 

l’embouchure du Rhin. Les vierges et 

les femmes chrétiennes sont 

capturées à Cologne (en Allemagne) 

par les Huns, qui leur infligent un 

déshonneur pire que la mort et les 

massacrent. Le prince des Huns 

console la jeune Ursule du massacre 

de ses compagnes en lui promettant de l’épouser. En geste de solidarité avec Ursule qui ne 

veut pas trahir sa foi, il lui transperce le cœur avec une flèche. Et c’est ainsi qu’Ursule, les 

vierges et les femmes chrétiennes qui l’accompagnaient deviennent martyres, vers l’an 

383. Elles sont enterrées dans une église de Cologne. 


Le calendrier grégorien a fixé la date d’anniversaire de sainte Ursule et des onze mille 

vierges au 21 octobre. Elle est considérée comme le modèle et la patronne des personnes 

qui s'appliquent à instruire chrétiennement la jeunesse. 


« Je suis une des vierges, à l’égard desquelles vous avez une touchante dévotion ; et afin 

de vous en récompenser, si par amour et par honneur pour nous, vous récitez onze mille 

fois l’oraison dominicale, vous éprouverez, à l’heure de votre mort, les effets de notre 

protection et de notre consolation. » 


21

L’enfant : Les jours sont de plus en plus courts. 

Le matin, quand je vais à l’école, il fait encore 

presque nuit. Et le soir, quand je rentre il fait déjà 

presque nuit. Avec le froid qui vient, je trouve que 

c’est un mois triste. Il me fait penser à la mort… sauf 

quand il y a de la neige! 

Le parent : Bien qu’il commence par une fête de 

la vie, ce mois semble effectivement marqué par la 

mort : on pense aux défunts, beaucoup de gens vont 

dans les cimetières. Autrefois, on honorait les morts 

lors de fêtes en mangeant et en festoyant auprès 

des tombes. Aujourd’hui, nos cimetières sont tristes 

à en mourir. De plus, la fête du jour du souvenir 

nous rappelle la boucherie de celle qui devait être la 

« der des ders ». Fleurir les tombes et les 

monuments aident à se souvenir et à ranimer la 

mémoire de ceux et celles sans qui nous ne serions 

pas là. Avec l’obscurité grandissante, cela peut faire 

naître un sentiment de tristesse. La lumière, 

essentielle à la vie, si elle n’est pas extérieure, il faut 

la découvrir à l’intérieur, dans les demeures ou en 

soi. 

Les chrétiens et les chrétiennes ont cette conviction 

que les ténèbres ne sont pas ténèbres et que la nuit, 

tout comme le jour, peut être lumière. 

(Adapté du Livre de prières, page 367) 


VALEURS 

On ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir 

soi-même après un cheminement que 

personne ne peut faire pour nous, que 

personne ne peut nous épargner. La sagesse 

nous permet donc de reconnaître ce qui est 

vrai, juste et éternel, elle nous aide à faire de 

bons choix. La sagesse nous amène aussi à 

faire preuve de prudence dans certaines 

situations où un choix moral doit être fait, 

parce qu'elle est l'art de composer avec les 

situations complexes où nous plonge l'action. 

Parce que c'est sur elle et sur elle seule que 

l'on peut miser pour protéger les libertés en 

empêchant la prolifération des normes. Jésus 

est un modèle par excellence de sagesse et de 

prudence. 


J’adopte une attitude positive de sagesse. 

Seigneur Jésus, envoie-moi ton Esprit-Saint. 

Aide-moi à prendre mon élan… car j’ai besoin 

de Toi pour m’aider à découvrir la sagesse. 

Seigneur, enseigne-moi le bon sens, donne-moi 

l’intelligence afin que je puisse faire la 

différence entre le bien et le mal et que je 

puisse vivre en suivant ton exemple. Ouvre 

mon esprit et mon cœur aux personnes sages 

et fais que je devienne moi-même sage par le 

fruit de l’expérience. 

Amen 


thématique des valeurs, Prières, 2007-2008 

PRIÈRE 


SEIGNEUR, CONTINUE À MA DONNER LA SAGESSE 

Seigneur, continue à me donner 

pour que je puisse partager, 

continue à me pardonner, 

pour que je sache être indulgent et indulgente. 

Continue à m’interpeller, 

pour que je ne m’enferme pas en moi-même. 

Continue à me demander, 

pour que je ne capitalise pas. 

Continue à me bousculer, 

pour que je ne puisse pas m’installer. 

Et prends patience avec ton serviteur et ta servante, 

pour qu’il ou elle ne se lasse pas de te servir 

et qu’il ou elle trouve en Toi la sagesse. 

AMEN. 

(D’après saint Grégoire de Nazianze) 

PRIÈRE 


Semaine 1 


« Si, dans la vie, la richesse est un bien désirable, quoi 

de plus riche que la Sagesse qui opère tout ? » 

(Sagesse 8:5) 

Semaine 2 

« Par la sagesse j’obtiendrai l’immortalité et laisserai un 

souvenir éternel à ceux qui viendront après moi. » 

(Sagesse 8:13) 

Semaine 3 

« Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la 

demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans 

reproche, et elle lui sera donnée. » (Jacques 1:5) 

Semaine 4 

« C’est par la sagesse que l’Éternel a fondé la terre, 

c’est par l’intelligence qu’il a affermi les cieux. » 

(Proverbes 3:19) 


26


Saint Edmond 

SAINT DU MOIS 

Saint Edmond est né en 840 à Norbury, près de Croyden, dans le Surrey (Angleterre). Avant 

de se retirer en Terre sainte pour y finir ses jours dans la 

prière et la pénitence, son oncle roi Athelstan le 

choisit comme successeur, car il descendait des 

anciens rois saxons d'Est-Anglie. Il fut alors le roi 

d’Est-Anglie de 855 à 870. Edmond mourut en 

martyr le 20 novembre 869, lorsqu’il refusa de 

laisser son royaume et de donner son trésor au 

viking Ivar. Comme sa foi lui interdisait de se 

soumettre à un païen, il préféra mourir. De 

nombreux miracles, dont deux résurrections, sont 

attribués à saint Edmond : un paralytique qui 

dormait près de son tombeau fut guéri par la 

marque du signe de la Croix; un chevalier du 

Lindsey paralysé, qui le vit apparaître dans sa 

chambre et lui toucher la tête et le haut du corps, 

puis lui ordonner d’aller prier sur son tombeau, fut 

guéri en chemin. 


Comme il tenait à terminer ses études, Edmond ne fut couronné dans l'église de Bures au 

Suffolk qu’en 856 par Humbert, ancien conseiller de son prédécesseur et évêque d'Hulme. 

« Pourvu de cette triple consécration, je décidai d'être utile à la nation des Angles, plutôt 

que de la commander, en négligeant de faire courber les têtes sous un autre joug que celui 

du Christ », déclara le nouveau roi en prenant ses fonctions. Le moine bénédictin Abbon 

parle de ce que fut « sa bonté pour ses sujets, sa rigueur pour les méchants », ajoutant 

qu'il « était pour les indigents d'une magnifique libéralité, pour les orphelins et les veuves 

un père plein d'indulgence ». Edmond est le premier des saints rois à faire de la sainteté 

son programme de gouvernement. 


« Il est préférable de dire un seul Notre Père avec ferveur et dévotion plutôt qu’un millier 

sans dévotion et plein de distraction. » 



Sainte Catherine Labouré 


Sainte Catherine Labouré porte le nom de Zoé Labouré lors de sa naissance, en France, le 2 mai 

1806. Issue d’une famille de dix enfants, elle entre dans la congrégation des Filles de la Charité, 

fondée par saint Vincent de Paul. Durant son noviciat, pendant la nuit du 19 juillet 1830, qui est le 

jour de la fête de ce saint, elle est réveillée par la voix d’un jeune enfant qui lui dit : « Ma sœur, 

tout le monde dort bien ; venez à la chapelle ; la Sainte Vierge vous attend. « Croyant rêver, 

Catherine se lève, s’habille et suit l’enfant. Dans la chapelle, la Sainte Vierge lui apparaît et lui 

demande de frapper des images d’elle sur une médaille, déclarant que « tous ceux qui la 

porteront recevront mes grâces ». Cette médaille devint très populaire (il en circule plusieurs 

dizaines de millions) et porte le nom de « médaille miraculeuse ». 

Sainte Catherine Labouré est décédée le 31 décembre 1876, 46 ans après les apparitions de 

Marie. Elle n’avait révélé son secret qu’au père Aladel, son directeur spirituel. En 1836, les 

apparitions sont jugées authentiques, ce qui entraîne la canonisation de Catherine Labouré le 27 

juillet 1947 par le pape Pie XII. 

Aujourd’hui, nous célébrons sainte Catherine Labouré le 28 

novembre. 


Elle déclare être témoin des apparitions de Marie. La Vierge 

Marie lui est apparue trois fois, avec des messages 

différents. Par exemple, lors de la deuxième fois, la Vierge 

se tient debout sur un globe, piétinant un serpent et portant 

des anneaux de différentes couleurs d'où jaillissent des 

rayons de lumière sur le globe. Tout autour apparaissent les 

mots « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui 

avons recours à vous », et la Vierge dit : «C'est l'image des 

grâces que je répands sur les personnes qui me les 

demandent », et, pour expliquer les anneaux qui ne 

projettent pas de rayons, elle ajoute : « C'est l'image des 

grâces que l'on oublie de me demander. » 


« Seigneur, me voici ; donnez-moi ce que vous voudrez. » 

« Je n'ai été qu'un instrument, ce n'est pas pour moi que la Sainte Vierge est apparue. Si elle m'a 

choisie, ne sachant rien, c'est afin qu'on ne puisse pas douter d'elle. » 


Heureux les doux : ils auront la terre en partage. 

Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés. 


LA TOUSSAINT 


Le 1 er novembre 

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés. 

Heureux les miséricordieux : il leur sera fait miséricorde. 

Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu. 

Heureux ceux qui font œuvre de paix : ils seront appelés fils de Dieu. 

Citation de la Bible : Matthieu 5 : 1-12a 

Quand Jésus vit ces foules, il monta sur une colline et 

s’assit. Ses disciples vinrent auprès de lui et il se mit à 

leur enseigner en ces termes : 

« Heureux les pauvres de cœur : le royaume des cieux 

est à eux. 

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux. 

Heureux êtes-vous lorsqu’on vous insulte, que l’on vous persécute et que l’on dit faussement contre 

vous toute sorte de mal à cause de moi. Soyez dans la joie et l’allégresse, car votre récompense est 

grande dans les cieux. » 


La Toussaint est une fête catholique célébrée le 1 er novembre au cours de laquelle l’Église catholique 

romaine honore tous les saints, connus et inconnus. La Toussaint a lieu la veille de la Commémoration 

des fidèles défunts, dont la solennité a été officiellement fixée au 2 novembre, deux siècles après la 

création de la Toussaint. 

La Toussaint est dédiée à tous les saints. Cette célébration commémore non seulement tous les saints 

canonisés (c’est-à-dire ceux dont l’Église assure qu’ils sont dans la gloire de Dieu), mais aussi tous ceux 

qui sont dans la béatitude divine. Il s’agit donc de toutes les personnes, canonisées ou non, qui ont été 

sanctifiées par l’exercice de la charité, l’accueil de la miséricorde et le don de la grâce divine. Cette fête 

rappelle donc à la totalité des fidèles la vocation universelle à la sainteté. 


29


COMMÉMORATION DES FIDÈLES DÉFUNTS 


Le 2 novembre 

Citation de la Bible : Sagesse 3 :1-9 

Mais les âmes des justes sont entre les mains de Dieu, aucun 

tourment ne les atteindra plus. Aux yeux des insensés, ils 

passent pour bien morts, leur départ de ce monde a été tenu 

pour un désastre et leur éloignement de nous pour une 

disparition totale. Pourtant, ils sont dans la paix de Dieu. 

Selon les hommes, ils ont subi des peines, mais ils avaient la 

ferme expérience de connaître l’immortalité. Leurs 

souffrances étaient légères en comparaison du grand 

bonheur qu’ils recevront. Dieu les a mis à l’épreuve et les a 

trouvés dignes d’être avec lui. Il les a éprouvés comme l’or 

qui passe au creuset, il les a accueillis comme un sacrifice complet offert sur l’autel. 

Au moment fixé par Dieu pour le jugement, ils brilleront d’un vif éclat, ils seront comme des 

étincelles qui mettent le feu à la paille. Ils jugeront les nations, ils domineront les peuples et le 

Seigneur sera leur roi pour toujours. Ceux qui mettent leur confiance en Dieu comprendront alors 

que son plan est vrai ; ceux qui lui sont fidèles demeureront unis à lui dans l’amour. En effet, Dieu 

se montre favorable et bon envers ceux qui lui appartiennent, il assure sa protection à ceux qu’il a 

choisis. 

Apport de cette fête : 

La Commémoration des fidèles défunts est une célébration qui a lieu le 2 novembre, le lendemain 

du jour de la Toussaint, selon le rite ordinaire. Elle porte également les noms de 

« Commémoration des morts et de « Jour des morts ». Elle a été instituée pour obtenir de Dieu 

qu’il délivre ou soulage les âmes du purgatoire. 

L’office des morts prend son origine dans la veillée des morts que les premiers chrétiens tenaient, 

à l’exemple des Juifs. Durant les premiers siècles du christianisme, des prières, et ensuite des 

messes, sont dites pour les défunts. Si elle commémore les défunts, cette célébration, est aussi, en 

un sens, la fête des vivants. L’Église catholique professe la foi en l’immortalité de l’âme. La prière 

pour ceux et celles qui nous ont quittés est ainsi marquée du sceau de l’espérance. 



Le dernier dimanche du temps ordinaire 



CHRIST LE ROI 

Citation de la Bible : Luc 23 : 35-43 

Le peuple se tenait là et regardait. Les chefs juifs se moquaient de 

lui en disant : « Il a sauvé d’autres gens ; qu’il se sauve lui-même, 

s’il est le Messie, celui que Dieu a choisi ! » Les soldats aussi se 

moquèrent de lui ; ils s’approchèrent, lui présentèrent du vinaigre 

et dirent : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Audessus 

de lui étaient écrits ces mots : « Celui-ci est le roi des Juifs ». 

L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’insultait en disant : 

« N’es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même et sauve-nous ! » 

Mais l’autre lui fit des reproches et lui dit : « Ne crains-tu pas Dieu, 

toi qui subis la même punition ? Pour nous, cette punition est juste, 

car nous recevons ce que nous avons mérité par nos actes ; mais 

lui n’a rien fait de mal. » Puis il ajouta : « Jésus, souviens-toi de moi 

quand tu viendras comme roi. » Jésus lui répondit : « Je te le 

déclare, c’est la vérité : aujourd’hui tu seras avec moi au paradis. » 

Cette fête est célébrée le dernier dimanche de l’année liturgique (le dimanche qui précède le début 

de l’Avent) et elle met l’accent sur la royauté de Jésus. Déjà, dans l’évangile, on parlait de sa 

royauté : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j’aurai des 

gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas 

d’ici. » (Jean 18, 33b-37) 

En effet, sa royauté ne vient pas de ce monde, elle n’est pas un pouvoir terrestre : elle ne s’impose 

pas par la force et la domination sur les autres. Néanmoins, si sa royauté n’est pas d’origine 

humaine, elle concerne les êtres humains. Elle interpelle toute la création. En réalité, nous ne 

pouvons pas dissocier la royauté du Christ de sa mort et de sa résurrection, car les dernières 

paroles du Christ, dans l’évangile de saint Matthieu, sont explicites : « Tout pouvoir m’a été donné 

au ciel et sur la terre. Allez donc, de toutes les nations faites des disciples. Et moi, je suis avec vous 

tous les jours, jusqu’à la fin des temps. » 

Ainsi donc, dire que le Christ est Roi, c’est accueillir quelque chose qui nous dépasse et qui nous 

invite à être en communion avec Dieu, c’est aussi reconnaître que l’amour du Christ lui donne tous 

les droits et que le Christ a le droit de nous aimer comme il le veut, autant qu’il le veut. C’est 

reconnaître que toute la création est transformée dans le Christ et que tout l’univers est renouvelé 

dans la mort, la résurrection et la montée aux cieux du Christ. 



AVENT 


Quatre semaines avant Noël 

Citation de la Bible Luc 21 :25-28, 34-36 

Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et 

dans les étoiles. Sur la terre, les nations seront dans 

l’angoisse, rendues inquiètes par le bruit violent de 

la mer et des vagues. Des hommes mourront de 

frayeur en pensant à ce qui devra survenir sur toute 

la terre, car les puissances des cieux trembleront. 

Alors on verra le Fils de l’homme arriver sur un nuage, 

avec beaucoup de puissance et de gloire. Quand ces événements commenceront à se 

produire, redressez-vous et relevez la tête, car votre délivrance sera proche. 

Prenez garde ! Ne laissez pas votre esprit s’alourdir dans les fêtes et l’ivrognerie, ainsi que 

dans les soucis de cette vie, sinon le jour du Jugement vous surprendra tout à coup, comme 

un piège ; car il s’abattra sur tous les habitants de la terre entière. Ne vous endormez pas, 

priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à tout ce qui peut arriver et de 

vous présenter debout devant le Fils de l’homme. 


L’Avent est la période qui couvre les quatre semaines précédant Noël. Pour les catholiques, 

l’Avent représente la période où l’on se prépare à la venue du Christ, à sa naissance. Il s’agit 

d’un temps de réflexion où l'on se souvient des bons moments qu'on a eus, sans toutefois 

cesser de penser au présent et à l'avenir. C'est aussi une période de réflexion sur le 

cheminement spirituel de chaque personne vers notre Dieu miséricordieux. 

Durant l’Avent, la couleur liturgique est en général le violet, qui est la couleur de la royauté, 

car nous sommes dans l’attente de notre Roi. L’Avent représente donc une période 

d’espérance pour tous les chrétiens et les chrétiennes qui espèrent le retour du Christ dans 

la gloire. 



COURONNE DE L’AVENT 

Fabriquée pour le premier dimanche de l’Avent, elle est faite de branches de sapin, de pin, 

de houx ou, parfois, de gui. Elle est nouée de rubans et est ornée de quatre bougies et, 

parfois, de pommes de pin. 

La couronne est un ancien symbole qui signifie plusieurs choses : 

1. Sa forme ronde évoque le soleil et annonce son retour 

chaque année. 

2. Les quatre bougies marquent les quatre semaines de 

l’Avent et sont allumées chacun des quatre dimanches. 

Noël arrive lorsque la dernière bougie est allumée. 

3. Au Canada, la couronne de l’Avent est ornée de trois 

bougies violettes et d’une bougie rose. La bougie rose est 

allumée le troisième dimanche et évoque la joie, car 

l’attente s’achève. Lorsqu’on allume une nouvelle 

chandelle, chacun des quatre dimanches, c’est pour 

évoquer le feu et donc la lumière. 

4. Le nombre quatre symbolise aussi les quatre saisons et les 

quatre points cardinaux. 

5. La couleur verte de la couronne symbolise la végétation, 

signe d’espérance durant les longs mois d’hiver. 

6. Pour les chrétiens et chrétiennes, cette couronne est aussi 

le symbole du Christ Roi, le houx rappelant la couronne 

d’épines posées sur la tête du Christ. Le houx est également 

choisi parce qu’il ne perd pas ses feuilles l’hiver. Il symbolise 

ainsi l’éternité de Dieu. 


L’enfant : Regarde, la ville est prête pour la fête, 

avec tous ces décors et toutes ces lumières. Dis, chez 

nous, quand allons-nous dresser le sapin? J’ai hâte 

d’accrocher les boules et de mettre les guirlandes. 

J’aime bien les fêtes! 

Le parent : Tu as raison, il faut aimer les fêtes. La 

vie serait triste sans moment pour partager la joie. 

D’ailleurs, au-delà des habits scintillants de la fête – 

que ce soit ceux de la ville ou de ses habitants – 

l’essentiel est dans le partage. Dans nos calendriers, 

décembre est le dernier mois de l’année. Les chrétiens 

et les chrétiennes l’ont aussi choisi pour être 

également le premier de l’histoire incroyable de la 

venue de Dieu au cœur du monde. C’est pour cela qu’il 

est le mois de la solidarité et de l’espérance. Il y a une 

journée mondiale du sida, la journée des droits de 

l’Homme, le dimanche de la paix, la générosité de ceux 

et celles qui vivent les réveillons auprès des plus 

démunis, et les cadeaux offerts au pied des arbres de 

lumière… Notre arbre sera le sapin, arbre de vie, que 

nous aurons préparé pour le soir de Noël. 

Puisque l’année s’achève, souviens-toi de Marie 

devant l’enfant Jésus, elle qui repassait tous les 

événements de la nuit dans son cœur retournant sur 

cette année, tu y trouveras en toi un trésor 

inépuisable, puisqu’il y a été déposé par cet Autre qui 

t’appelle à la vie 

(Adapté du Livre des prières, page 399) 


VALEUR 

L’espérance est une vertu théologale lorsqu’elle 

nous rappelle que, malgré les problèmes de la 

vie qui nous écrasent, il y a encore l’espoir parce 

que Dieu est un Dieu d’amour. En effet, l’espoir 

s’estime à l’aide de la raison. L’espérance se vit 

sous le regard de la foi ! L’objet de l’espérance 

est le salut, le bonheur béatifique, la 

participation à la gloire de Dieu. L’espérance est 

la vertu théologale par laquelle on désire, 

comme son bonheur, le Royaume des cieux et la 

vie éternelle, en mettant sa confiance dans les 

promesses du Christ et en prenant appui, non sur 

ses propres forces, mais sur le secours de la 

grâce du Saint-Esprit. Ainsi donc, en décembre, il 

faut voir l’espérance sous le regard de la foi, 

c’est-à-dire voir en la naissance de Jésus l’espoir 

du Salut, du bonheur et de la vie éternelle. 

Outillons nos jeunes afin qu’ils trouvent 

l’espérance et qu’ils la transmettent aux 

personnes moins fortunées. 


35

PRIÈRE 

J’adopte une attitude positive pour vivre l’Espoir. 



j’ai besoin de Toi pour m’aider à garder espoir. 

Seigneur, en ce mois de décembre, où je vis 

dans l’espoir de ta venue, aide-moi à 

reconnaître que malgré les problèmes de la vie 

qui m’écrasent, il y a encore de l’espoir parce 

que Dieu est un Dieu d’amour. 

Par la puissance de ton Esprit, aide-moi à 

donner espoir aux personnes moins fortunées. 

Je garde espoir, car je sais que Dieu gardera ses 

promesses à travers la venue de son Fils. Merci 

Seigneur, merci! 

Amen. 

(Inspirée du Document du CSDÉCSO, thématique 

des valeurs, Prières, 2007-2008) 

L’ange du Seigneur fait la proposition à 

Marie de devenir mère du fils de Dieu, 

qui sera nommé Jésus, elle accepte, 

avec confiance et pleine d’espoir, 

d’entrer dans ce projet unique, et voit 

sa vie transformée. (Lc 1, 28) 


ESPÉRANCE 

Seigneur, 

Tu n’es pas un Dieu mort, 

Tu n’es pas un Dieu paralysé. 

Tu es l’imprévisible, 

Tu es le vivifiant. 

Tu es l’Esprit qui souffle 

où on ne l’attend plus. 

Tu es flamme et souffle 

Qui jamais ne s’arrêtent. 

Et c’est pourquoi brille toujours, 

au cœur de ma difficulté de vivre, 

la petite lumière obstinée de l’espérance. 

Seigneur, flamme et souffle, 

Mets-en moi ton espérance! 

AMEN 

(Auteur inconnu, Livre de prières) 

PRIÈRE 


37

Semaine 1 


« J’espérais Yahvé d’un grand espoir, Il s’est penché 

vers moi, Il écouta mon cri. » (Ps 40:1) 

Semaine 2 

« Voyez, il est le Dieu de mon salut, j’ai confiance et 

n’ai plus de crainte, car Yahvé est ma force et mon 

chant, Il est mon salut ! » (Ésaïe 12:2) 

Semaine 3 

« Dieu qui l’a ressuscité des morts et qui lui a donné 

la gloire, de telle sorte que votre foi et votre 

espérance reposent sur Dieu. » (1 Pierre 1 :21) 

Semaine 4 

« Nous réalisons que ce que nous accomplissions n’est 

qu’une goutte dans l’océan. Mais si cette goutte n’existait 

pas dans l’océan, elle manquerait. » (Mère Teresa) 



Saint Ambroise 

SAINT DU MOIS 

Saint Ambroise est né vers l’année 340. Il avait une carrière en administration et vivait à 

Milan, en Italie. Évêque de Milan de 374 à 397, il était également docteur de l’Église et 

connu en tant qu’écrivain, notamment de poèmes et d’hymnes chrétiens. Il est reconnu 

pour le partage de ses richesses avec les pauvres et fut un pasteur remarquable. Saint- 

Ambroise est mort en 397 à l’âge de 57 ans. On le fête le 7 décembre, qui coïncide avec la 

date de son ordination. 


Il distribua ses richesses aux pauvres. Il est réputé 

pour sa charité et son sens liturgique, ainsi que la 

liberté qu’il sut assurer à l’Église. Au cours de sa vie, 

saint Ambroise fut une grande autorité morale, non 

seulement grâce à la noblesse de son caractère, à la 

sainteté de sa vie, à la fermeté et à la droiture de sa 

conduite, mais aussi à sa science des affaires et à 

son art de gouverner. 


« Celui qui a reçu du ciel le don de penser souvent 

avec amour à la Sainte Vierge possède un grand 

signe de prédestination. » 


39


Saint François Xavier 

SAINT DU MOIS 

Saint François Xavier est né le 7 avril 1506 à Javier près de Pampelune en Navarre, sous le 

nom de Francisco de Jasso y Azpilicueta, dans une famille noble. Son père, Juan de Jaso, 

possédait un château. Il fit ses études de théologie à la 

Sorbonne en France, où il rencontra le père Pierre 

Favre et Ignace de Loyola, avec qui il participa à la 

fondation de la Compagnie de Jésus en 1534. Il 

est alors âgé de 28 ans. Ordonné prêtre en 

1537, il partit en mission évangélique en 1540 

à la demande du roi. Il fit de nombreux 

voyages missionnaires à Goa, à Taïwan, aux 

Philippines, au Japon et d’autres pays.. Grâce 

à son énergie et avec le secours de Dieu, il 

triompha de tout; Dieu lui donna le don des 

langues, le pouvoir d'opérer des miracles sans 

nombre, parmi lesquels plusieurs résurrections. 

Sur une période d’onze ans, il évangélisa 52 

royaumes et baptisa une multitude incalculable 

d'infidèles. 

Malheureusement, il devient très malade 

pendant un de ses voyages et mourut en 1552. 


Il a été béatifié par le pape Paul V le 25 Octobre 

Saint François Xavier, évangélisateur hors pair, 

1619 

a réalisé 

et canonisé 

le plus 

par 

grand 

le 

nombre 

pape Grégoire 

de 

XV en 

conversions depuis saint Paul. Il est co-fondateur 

1622, en 

de 

même 

la Compagnie 

temps qu’Ignace 

de Jésus. 

de Loyola. On 

le considère comme le saint patron de la 

Mongolie et de toutes les missions catholiques. 


On le célèbre le 3 décembre. 

« Nous devons prier sans nous lasser, pour le salut de l'humanité qui ne dépend ni de la 

réussite matérielle, ni des sciences qui embrouillent l’intellect. Pas plus qu'il ne dépend des 

armes et des industries humaines, mais de Jésus seul. » 


40



IMMACULÉE CONCEPTION 

Quand célèbre-t-on cette fête? 

Le 8 décembre 

Citation de la Bible : Éphésiens 3 : 3-6 

Dieu m’a accordé une révélation pour me faire 

connaître son plan secret. (J’ai écrit plus haut quelques 

mots à ce sujet et, en les lisant, vous pouvez vous 

rendre compte de la connaissance que j’ai du secret 

qui concerne le Christ.) Dans les temps passés, ce 

secret n’a pas été communiqué aux hommes, mais 

Dieu l’a révélé maintenant par son Esprit à ses saints 

apôtres et prophètes. 

L’Immaculée Conception de Marie, qui est une fête chrétienne depuis le Moyen 

Âge, est célébrée le 8 décembre. Le terme immaculée signifie pure et sans tache. La 

croyance dans ce dogme (doctrine révélée de Dieu qui doit être crue fermement et 

constamment par la totalité des fidèles) signifie que nous croyons que Marie, mère 

de Jésus-Christ, fut conçue exempte du péché originel, c’est-à-dire que dès sa 

conception dans le ventre de sa mère sainte Anne, Marie a été préservée de toute 

faute humaine. En effet, il fallait que Marie soit sainte afin de pouvoir porter 

l’enfant de Dieu. 



Le 25 décembre 

Citation de la Bible : Luc 2:1-14 


NOËL 

En ce temps-là parut un édit de César 

Auguste, ordonnant un recensement de 

toute la terre. Ce premier recensement 

eut lieu pendant que Quirinus était 

gouverneur de Syrie. Tous allaient se 

faire inscrire, chacun dans sa ville. 

Joseph aussi monta de la Galilée, de la 

ville de Nazareth, pour se rendre en 

Judée, dans la ville de David, appelée 

Bethléhem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec 

Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher 

arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce 

qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. Il y avait, dans cette même contrée, des 

bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un 

ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis 

d’une grande frayeur. Mais l’ange leur dit : « Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne 

nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville 

de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le 

reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. » Et soudain, il se 

joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : « Gloire à Dieu dans les 

lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée ! » Lorsque les anges les eurent 

quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns les autres : « Allons jusqu’à Bethléhem, 

et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils y allèrent en hâte, et ils 

trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Après l’avoir vu, ils 

racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. Tous ceux qui les entendirent furent 

dans l’étonnement de ce que leur disaient les bergers. 


La fête de Noël est la solennité de la nativité de Jésus-Christ, la fête commémorative chrétienne 

de la naissance de Jésus de Nazareth qui, d’après les Évangiles selon Luc et selon Matthieu, serait 

né à Bethléem. Seul l’Évangile selon Luc raconte cette naissance. L’Évangile selon Matthieu ne fait 

que l’évoquer, mais décrit une généalogie de Jésus, tandis que les Évangiles selon Marc et selon 

Jean débutent le récit de sa vie par sa rencontre avec Jean le Baptiste. Historiquement, ni l’année 

ni le jour de la naissance de Jésus de Nazareth ne sont connus. Les Évangiles ne donnent aucune 

précision quant à la date de sa naissance. 



Le dimanche entre Noël et le Jour de l’An 


SAINTE FAMILLE 


Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem 

pour la fête de la Pâque. Lorsque Jésus eut douze ans, 

ils l’emmenèrent avec eux selon la coutume. Quand la 

fête fut terminée, ils repartirent, mais l’enfant Jésus 

resta à Jérusalem et ses parents ne s’en aperçurent pas. 

Ils pensaient que Jésus était avec leurs compagnons de 

voyage et firent une journée de marche, puis ils se 

mirent à le chercher parmi leurs parents et leurs amis. 

Mais ils ne le trouvèrent pas, de sorte qu’ils 

retournèrent à Jérusalem en continuant à le chercher. 

Le troisième jour, ils le découvrirent dans le temple : il 

était assis au milieu des maîtres juifs, les écoutait et 

leur posait des questions. Tous ceux qui l’entendaient 

étaient surpris de son intelligence et des réponses qu’il 

donnait. Quand ses parents le virent, ils furent très 

étonnés et sa mère lui dit : 

« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Ton père et 

moi, nous étions très inquiets en te cherchant. » Il leur répondit : 

« Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon 

Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Jésus retourna alors avec eux à Nazareth. Il 

leur obéissait. Sa mère gardait en elle le souvenir de tous ces évènements. Et Jésus grandissait de 

corps, progressait en sagesse et se rendait agréable à Dieu et aux hommes. 


La Sainte Famille est le nom donné à la famille formée par Jésus de Nazareth et ses parents, 

Marie et Joseph. Elle est citée en exemple par l’Église catholique romaine à toutes les familles 

catholiques. Cette fête fut instaurée par l’Église en 1893. 

Elle a lieu le dimanche qui suit le 25 décembre, entre la fête de Noël (25 décembre) et la 

solennité de Marie Mère de Dieu (1 er janvier). Elle doit forcément avoir lieu en décembre. Si Noël 

tombe un dimanche, elle se fête le vendredi qui suit le 25 décembre. 


43

L’enfant : Pourquoi se dit-on « bonne année »? 

Le parent : Se souhaiter la bonne année aux 

premières minutes du jour de l’an comme tout au 

long de ce mois, c’est d’abord cesser de regarder 

uniquement à soi pour se tourner vers l’autre et 

formuler le souhait que tout aille bien pour lui ou 

elle. En ce sens, c’est une attitude de conversion 

accompagnée d’une parole d’espérance. 

La visite des mages à l’enfant Jésus, c’est aussi le 

signe d’une espérance dont la vérité ne pourra être 

vraiment saisie qu’au matin de Pâques. Les chrétiens 

et les chrétiennes ont choisi ce mois pour se tourner 

ensemble vers Dieu et prier pour l’unité de l’Église. 

Ils s’engagent ainsi sur cette voie fondamentale pour 

eux et pour la société humaine hors de laquelle le 

témoignage de leur foi n’aurait pas de sens. 

Plus qu’un autre, le mois de janvier devrait être celui 

de l’espérance, de la paix et de la tempérance. 



VALEUR 

(Quatrième vertu cardinale) On ne peut être vraiment 

prudent ou prudente, ni vraiment juste, ni vraiment 

fort ou forte, si l'on ne possède pas aussi la vertu de 

tempérance. On peut dire que cette vertu conditionne 

indirectement toutes les autres vertus. Mais il faut 

dire aussi que toutes les autres vertus sont 

indispensables pour avoir de la tempérance (ou 

sobriété). Le terme même de tempérance semble se 

rapporter en quelque sorte à ce qui est hors de 

l'humanité. Est tempérante, dit-on, une personne qui 

n'abuse pas de nourriture, de boisson, de plaisirs, qui 

ne boit pas trop d'alcool, qui ne laisse pas sa 

conscience s'anéantir par la drogue, etc. Cette 

référence à des éléments extérieurs à l’humanité a 

son fondement dans l'humanité. 

C'est comme si en chacun de nous existait un moi 

supérieur et un moi inférieur. Dans notre moi inférieur 

s'exprime notre corps et tout ce qui lui appartient : ses 

besoins, ses désirs, ses passions, celles des sens avant 

tout. La vertu de tempérance permet à chacun et à 

chacune de faire triompher son moi supérieur sur son 

moi inférieur. Elle consiste à éviter les extrêmes et à 

trouver un juste équilibre entre le travail et la piété et 

même le plaisir. Elle enseigne aux jeunes à maîtriser ce 

qu’ils et elles disent et ce qu’ils et elles font. En début 

d’année, il convient de faire une réflexion sur 

l’importance de la tempérance. Jésus est le modèle 

par excellence de tempérance et de maîtrise de soi. 


Prière pour la nouvelle année 

PRIÈRE 

J’adopte une attitude positive de tempérance et de 

maîtrise de soi. 

Seigneur Jésus, envoie-moi la force de ton Esprit-Saint et aide-moi à 

prendre mon élan… car j’ai besoin de Toi afin d’exercer la tempérance et la 

maîtrise de soi. Mon Dieu, je T'offre cette année qui commence. 

Je la mets sous le signe de la fidélité et de la tempérance : 

fais qu'elle soit une longue ascension vers Toi 

et que chaque jour je me trouve 

plus riche de foi et d'amour. 

Que cet amour guide mes gestes 

vers une meilleure maîtrise de mes actions. 

Mon Dieu, je T'offre tous ceux que j'aime. 

Ne permets pas que je leur fasse défaut, 

mais plutôt que je sois pour eux 

un signe visible de ta grâce. 

Mon Dieu, qu'une étincelle de ta charité 

éclate dans mon esprit afin nous soyons, en cette nouvelle année, 

des chrétiennes et des chrétiens tempérants et maîtres de leurs actions. 

Que l'aube de la paix se lève en cette année. 

Je Te le demande par Jésus-Christ, prince de la Paix. 

Amen 




46

BIEN USER DU TEMPS 

Apprends-moi Seigneur 

à bien user du temps 

Que Tu me donnes pour travailler, 

Et bien l’employer sans rien en perdre. 

PRIÈRE 

Apprends-moi à tirer profit des erreurs passées, 

Sans tomber dans le scrupule qui ronge. 

Apprends-moi à prévoir sans me tourmenter, 

à imaginer l’œuvre sans me désoler, si elle jaillit autrement. 

Apprends-moi à unir la hâte et la lenteur, 

La sérénité et la ferveur, le zèle et la paix. 

Aide-moi au départ de l’ouvrage, là où je suis le ou la plus faible. 

Aide-moi au cœur du labeur, à tenir bien serré le fil de l’attention. 

Et surtout, comble Toi-même les vides de mon œuvre : 

Seigneur, dans tout le labeur de mes mains, 

laisse une grâce de Toi pour parler aux autres, 

Et un défaut de moi pour me parler à moi-même. 

AMEN 

(Prière monastique du XIIe siècle) 


Semaine 1 


Rien n’est impossible à Dieu. Marie dit alors : « (...) je suis 

la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta 

parole ! » (Lc 1:38) 

Semaine 2 

« Mais le fruit de l’Esprit est charité, joie, paix, longanimité, 

serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, 

maîtrise de soi : contre de telles choses, il n’y a pas de loi. » 

(Gal 5:22-23) 

Semaine 3 

« Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui 

purifiez l’extérieur de la coupe et de l’écuelle, quand 

l’extérieur en est rempli par rapine et intempérance! » 

(Mt 23:25) 

Semaine 4 

« Et celui qui se domine vaut mieux que celui qui prend une 

ville. » (Prov. 16:32) 




Sainte Marguerite Bourgeoys 

Marguerite Bourgeoys est née le 17 avril 1620 d’Abraham Bourgeoys et de Guillemette 

Gamier. Sixième d’une famille de douze enfants, elle a eu le privilège de grandir dans la 

catholicité ainsi qu’un milieu socio-économique de classe moyenne. À l’âge de 19 ans, elle 

est attristée par la mort de sa mère. Le 7 

octobre 1640, en l’honneur de Notre-Dame 

du Rosaire, elle est inspirée en regardant la 

statue de la Vierge Marie. À ce moment 

même, elle se retire de la société et consacre 

sa vie à Dieu. Elle devient membre de la 

Congrégation de Notre-Dame de Troyes (une 

association de jeunes demoiselles dévouées 

à la charité et à l’enseignement de la société 

démunie). En 1642, sœur Marguerite ressent 

l’appel de la vie missionnaire pour la 

première fois. Elle reçoit un deuxième appel 

en 1652 lorsqu’elle rencontre le sieur de 

Maisonneuve. Alors gouverneur de Montréal en Nouvelle-France, il recherche une bénévole 

qui enseignerait aux jeunes Français et Amérindiens de la colonie. Et c’est ainsi que, le 16 

novembre 1653, elle arrive en Nouvelle-France. Afin d’encourager la foi dans la colonie, elle 

rebâtit la croix du Mont-Royal ainsi que la chapelle de Notre-Dame du Bon-Secours. 

Connaissant l’importance de l’éducation, elle ouvre la première école en 1658. Les jeunes 

enseignantes qui s’associent à elle et à ses valeurs fondent la Congrégation de Notre-Dame. 

En 1663, elle accueille les Filles du Roy qui avaient été recrutées pour peupler la colonie. 

Elle décède le 12 janvier 1700. 

Sœur Marguerite Bourgeoys est décédée à Montréal le 12 janvier 1700. Le 12 novembre 

1950, elle est béatifiée. Le 31 octobre 1982, elle est canonisée et représente la première 


sainte de l’Église canadienne. Avec Jeanne Mance et le sieur de Maisonneuve, elle est 

également 

Marguerite 

considérée 

Bourgeoys 

comme 

a fondé 

co-fondatrice 

la chapelle Notre-Dame 

de Montréal. 

du Bon-Secours à Montréal en 1655, 

ainsi que la congrégation de Notre-Dame et la première école en 1658. Elle fut donc une 

pionnière dans l’éducation de la foi et de l’évangélisation en Nouvelle-France. 


« … dès ma petite enfance, Dieu m’avait donné une inclination particulière pour rassembler 

les petites filles de mon âge de nous grouper et de travailler ensemble pour gagner notre 

vie. » 



Saint Antoine 

SAINT DU MOIS 

Antoine est né vers 251 en Haute Égypte. À l’âge de dix-huit ans, il fut attristé de la mort de ses 

parents. Enfant fortuné et chrétien pratiquant de la loi de Dieu, il était responsable d’élever sa 

sœur. Touché profondément par une invitation de Jésus :« Si tu veux être parfait, va, vends ce que 

tu as et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel : viens et suis-moi ! » (Mat, XIX 21). 

Ce fut le début de son cheminement spirituel. Antoine laissa sa sœur à une communauté religieuse 

et se débarrassa de ses biens et de ses richesses. Il alla s’isoler en anachorète à Qéman, où il y 

consacra son temps à la prière et au travail. Il se réfugia dans un ancien tombeau égyptien de la 

montagne où il fut tenté par le démon à plusieurs reprises. Il cherchait une retraite encore plus 

profonde, au-delà du Nil. Antoine se retira dans un château ruiné pendant vingt ans, toujours aux 

prises avec Satan. « Sollicité par les visiteurs qui venaient lui demander ou des miracles ou une 

règle de vie, il établit en 305 des ermitages où ses disciples pratiquaient un héroïque 

détachement. » Ayant eu des échos que la persécution de Maximin ensanglantait l’Égypte, il prit le 

chemin pour Alexandrie en 311. Un an après, il reprit sa vie de 

solitude dans le désert, au mont Qualsoum (appelé plus tard 

mont Saint-Antoine). Durant ses dernières années, deux de 

ses disciples, Macaire et Amathas, eurent l’occasion de 

vivre à ses côtés. De 312 jusqu’à son décès, Antoine est 

resté ermite. Il recevait des visiteurs et visiteuses en tous 

genres, ainsi que des croyants et croyantes qui lui 

demandaient des miracles. Vers 340, il rencontra Paul, un 

autre saint homme. Antoine et Paul se réunissaient de 

temps en temps pour parler de Dieu. Antoine retourna une 

deuxième fois à Alexandrie afin de convertir des 

hérétiques et des infidèles. Peu de temps après son retour, 

il mourut le 17 janvier 356. Avant sa mort, il supplia ses deux disciples de garder l’endroit de sa 

tombe secret. Il légua à saint Athanase son manteau de peau et celui sur lequel il dormait. 


Antoine fut l’initiateur du monachisme. De plus, vers 633, une église fut fondée sous son patronage 

à Constantinople. En Occident, le culte de saint Antoine est devenu très populaire. Guérisseur et 

saint, il intervenait auprès de ceux et celles qui avaient un mal étrange, une sorte de fièvre 

désignée sous les noms de feu sacré, de feu morbide, de feu infernal ou de feu de saint Antoine. 

Quelque temps plus tard, le noble Gaston et son fils avait bénéficié de cette faveur et ils fondèrent, 

à Saint-Antoine-de-Viennois, un hôpital et une confrérie dont les membres devaient consacrer leur 

vie à soigner les malheureux atteints de ce mal. 


« … efforcez-vous de demeurer dans votre ferveur ordinaire. Vous savez quelles sont les embûches 

des démons. Vous connaissez leur cruauté et n'ignorez pas aussi leur faiblesse. Ne les craignez 

donc point, mais croyez en Jésus-Christ et ne respirez jamais autre chose que le désir de le servir. » 




MARIE MÈRE DE DIEU 


Le 1 er janvier 


Le père et la mère de Jésus étaient tout étonnés de ce que 

Siméon disait de lui. Siméon les bénit et dit à Marie, la 

mère de Jésus : 

« Dieu a choisi cet enfant pour causer la chute et le 

relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe 

de Dieu auquel les hommes s’opposeront, et il fera 

ainsi apparaître en pleine lumière les pensées 

cachées dans le cœur de beaucoup. Quand à toi, 

femme, la douleur te transpercera l’âme comme une 

épée. » 

La Vierge Marie est la mère de Jésus selon la chair et elle est notre mère selon la 

grâce. Et, tout comme nous apprenons de nos mamans selon la chair à devenir de 

bons et de bonnes adultes, ainsi nous apprenons de Marie à devenir de bons 

chrétiens et de bonnes chrétiennes. 


51

Quand célèbre-ton cette fête ? 


ÉPIPHANIE 

Le 6 janvier ou le dimanche qui suit le 1 er janvier (au Canada) 

Citation de la Bible : Matthieu 2 :1-12 

Jésus naquit à Bethléem, localité du pays de Judée, à l’époque où Hérode était roi. Après sa 

naissance, des savants, spécialistes des étoiles, vinrent de l’Est et arrivèrent à Jérusalem. Ils 

demandèrent : 

« Où est l’enfant qui vient de naître et qui sera le roi des Juifs ? Nous avons vu son étoile 

apparaître à l’Est et nous sommes venus pour l’adorer. » 

Quand le roi Hérode apprit cela, il fut très inquiet, ainsi que tous les habitants de Jérusalem. 

Il assembla tous les chefs des prêtres et maîtres de la loi de son peuple, et leur demanda où 

devait naître le Messie. Ils lui répondirent : 

« À Bethléem, en Judée. Car voici ce que le prophète a écrit : « Et toi, Bethléem, du pays de 

Judée, tu n’es certainement pas la moins importante des localités de Judée ; car c’est de toi 

que viendra un chef qui conduira mon peuple, Israël. » 

Alors Hérode appela en secret les savants et s’informa auprès d’eux du moment précis où 

l’étoile était apparue. Puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : 

« Allez et cherchez bien l’enfant ; et quand vous l’aurez trouvé, faites-le moi savoir, afin que 

j’aille, moi aussi, l’adorer. » 

Après avoir reçu ces instructions du roi, ils partirent. 

Ils virent alors l’étoile qu’ils avaient déjà remarquée à 

l’Est : elle allait devant eux, mais, au moment où elle 

arriva au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant, 

elle s’arrêta. Ils furent saisis d’une très grande joie en 

la voyant ainsi. Ils entrèrent dans la maison et virent 

l’enfant avec sa mère, Marie. Ils se mirent à genoux 

et adorèrent l’enfant ; puis ils ouvrirent leurs bagages 

et lui offrirent des cadeaux : de l’or, de l’encens et de 

la myrrhe. Ensuite, Dieu les avertit dans un rêve de ne 

pas retourner auprès d’Hérode ; ils prirent alors un 

autre chemin pour rentrer dans leur pays. 




L’Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre la visite des rois mages à l’enfant Jésus, le 

Messie dans le monde. Épiphanie est un mot d’origine grecque qui signifie 

« manifestation » ou « apparition ». 

Venus d’Orient, trois rois mages se mirent en route en suivant la lumière de l’étoile qui les 

guida jusqu’à Bethléem. L’Épiphanie commémore la visite de ces trois rois mages, Melchior, 

Gaspard et Balthazar, venus porter des présents à l’enfant Jésus, qu’ils appelèrent le 

« nouveau roi des Juifs ». Quand ils le découvrirent dans l’étable, près de ses parents, Marie 

et Joseph, ils s’agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l’or, de la 

myrrhe et de l’encens. L’origine des rois mages est aujourd’hui encore obscure. 

Melchior vient de la Nubie. C’est le plus âgé des trois. Il apporte de l’or, symbole royal. 

Balthazar apporte de la myrrhe, symbole sacerdotal. C’est une sorte de gomme produite 

par un arbre en Arabie, le balsamier, utilisée dans la préparation cosmétique et en 

pharmacie. 

Gaspard est le plus jeune. Il apporte de l’encens, symbole prophétique, qui est une résine 

dégageant un parfum lorsqu’on la fait brûler. 




BAPTÊME DU SEIGNEUR 

Le dimanche après l’Épiphanie (le dernier dimanche de la saison du Noël) 

Citation dans la Bible : Matthieu : Chapitre 3 : 13-17 

Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain ; il arriva auprès de Jean pour être baptisé par lui. Jean s’y 

opposait et lui disait : « C’est moi qui devrais être baptisé par toi et c’est toi qui viens à moi ! » 


Mais Jésus lui répondit : 

« Accepte qu’il en soit ainsi pour le moment. 

Car c’est de cette façon que nous devons 

accomplir tout ce que Dieu demande. » 

Alors Jean accepta. Dès que Jésus fut 

baptisé, il sortit de l’eau. Au même moment, 

les cieux s’ouvrirent pour lui : il vit l’Esprit de 

Dieu descendre comme une colombe et 

venir sur lui. Et une voix venant des cieux 

déclara : 

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; je mets en 

lui toute ma joie. » 

La fête du Baptême du Seigneur vient exprimer la profonde communion entre Dieu et l’humanité. 

Nous passons de « l’enfant Jésus » à « l’adulte Jésus ». Nous passons de la sphère « privée » de la 

Sainte Famille, des mages, des bergers et des anges à la sphère « publique » qui correspond au 

« lancement » de la vie publique de Jésus, avec Jean-Baptiste, la foule des pécheurs venus se faire 

baptiser par lui dans le Jourdain. 

Les évangélistes nous rapportent que Jean Baptiste prêche un baptême de conversion dans les 

eaux du Jourdain, annonçant la venue de celui qui baptiserait dans l’Esprit-Saint. Jésus se fait très 

humble devant son cousin qui revêt symboliquement le péché de l’humanité et la délivre, en fait, 

de la mort. D’autre part, nous sommes témoins de la première manifestation du Dieu Trinité. 


L’enfant : Pourquoi ce mois est-il le plus court 

de l’année? 

Le parent : Par-delà les raisons qui relèvent du 

calcul du rythme des saisons et de la position du 

soleil et de la lune, j’imagine que les humains ont 

choisi ce mois pour être le plus bref parce que, dans 

l’hémisphère nord, il est celui de l’hiver qui dure et 

qu’ils ont hâte de voir finir. D’ailleurs les jours 

rallongent et la lumière l’emporte petit à petit sur 

les ténèbres. Les amoureux ont raison de se 

retrouver juste au milieu de février, parce que leur 

amour, au cœur de ce mois si bref, dit quelque 

chose de l’éternité, quand l’intensité permet de 

dépasser la durée. 

C’est aussi en ce mois que commence le Carême, 

temps de repentance et de respect où les chrétiens 

et les chrétiennes osent affronter, pour la 

surmonter, la part d’ombre qui est en eux, et laisser 

poindre la lumière de la foi. 



VALEURS 

Le respect est une valeur primordiale, elle est la 

base de toute relation humaine. La justice sociale 

ne peut être obtenue que dans le respect de la 

dignité transcendante de l’homme. La personne 

représente le but ultime de la société, qui lui est 

ordonnée : La défense et la promotion de la 

dignité humaine nous ont été confiées par le 

Créateur. Dans toutes les circonstances de 

l’histoire, les hommes et les femmes en sont 

rigoureusement responsables et débiteurs. Le 

devoir de se faire le prochain d’autrui et de le 

servir activement se fait plus pressant encore 

lorsque cette personne est plus démunie, en 

quelque domaine que ce soit. Ce même devoir 

s’étend à ceux et celles qui pensent ou agissent 

différemment de nous. L’enseignement du Christ 

va jusqu’à requérir le pardon des offenses. Il 

étend le commandement de l’amour, qui est 

celui de la loi nouvelle, à tous les adversaires. 

Ainsi donc, le respect et la douceur consistent à 

obéir à l’esprit d’une demande, autant qu’à la 

demande elle-même, c’est aussi faire preuve de 

douceur même lorsque quelqu’un nous déçoit ou 

nous met en colère. Laissons-nous imprégner de 

la grande hospitalité de Jésus. 


PRIÈRE 

J’adopte une attitude de respect et de douceur. 

Seigneur Jésus, envoie-moi la force de ton Esprit-Saint 

et aide-moi à prendre mon élan… car j’ai besoin de Toi 

afin de continuer à démontrer du respect et de la 

douceur et à demeurer respectueux, respectueuse, 

doux et douce. 

Seigneur, aide-moi à semer la douceur et le respect là 

où ils sont peu présents. Que mes mains consolent et 

soignent les cœurs blessés, appauvris et méprisés. Je 

T’offre, Seigneur, en humble prière les sourires cueillis 

et les souffrances que tu m’as permis d’apaiser. 

Amen. 


DES VISAGES SI DIFFÉRENTS 

Nous te rendons grâce, 

Dieu notre Père, 

de nous avoir créés 

si différents les uns des autres. 

Nos visages ont toutes les couleurs 

et ta lumière passe sur leur variété. 

Nous te remercions 

de nous avoir donné plusieurs langages. 

Tu multiplies ainsi 

dans l’expression de l’homme 

la recherche de ton visage. 

Nous te louons, Seigneur, car tu nous as donné 

de nous découvrir les uns les autres 

et de connaître la joie de la rencontre. 

AMEN 

(François Chagneau) 

PRIÈRE 


Semaine 1 


« Que chacun considère son prochain, sans aucune 

exception, comme un autre lui-même. Qu’il tienne 

compte avant tout de son existence et des moyens qui 

lui sont nécessaires pour vivre dignement. » (GS 

27,§1). 

Semaine 2 

« Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus 

petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » 

(Mt 25:40). 

Semaine 3 

« Chez les vieillards se trouve la sagesse, et dans une 

longue vie l’intelligence. » (Job 12.12) 

Semaine 4 

« Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur 

la terre que Yahvé ton Dieu te donne. » (Gn 20:12) 


59


Saint Paul de Miki 

SAINT DU MOIS 

Paul Miki est né en 1564 près d’Osaka au Japon. En août 1586, à l’âge de 22 ans, il entre au noviciat 

des jésuites, à Arie. Après avoir prononcé ses vœux religieux en 1588, il poursuit ses études de 

prêtrise. Il trouve la langue latine particulièrement difficile mais excelle au catéchisme et a des 

dons de prédicateur. Il est souvent appelé à faire des débats auxquels participent des nonchrétiens 

et non-chrétiennes. À l’époque, les jésuites et les frères franciscains avaient 

profondément enracinés le christianisme au Japon. 

Paul Miki témoigne d’une foi inébranlable à laquelle 

il est attaché, non comme à une culture étrangère 

mais comme à une lumière qui a éclairé et révélé de 

l’intérieur sa culture japonaise. Le courage et la 

fermeté représentent pour lui le choix de la faiblesse 

de Jésus se laissant crucifier. Il accepte de se laisser 

attirer par le visage de Jésus, par sa vie, de se 

conformer à lui, dans sa faiblesse. Mais à l’époque, 

les bouleversements politiques limitent les 

influences étrangères au Japon. En 1587, les 

missionnaires sont expulsés, le christianisme est 

interdit. Il devient clandestin. Le 5 février 1597, 

vingt-six chrétiens, trois jésuites dont Paul Miki, six 

franciscains, dix-sept laïcs tertiaires et même deux 

enfants, sont arrêtés, torturés et crucifiés le long de la 

mer. Les chrétiens et les chrétiennes qui entourent les crucifiés continuent à prêcher et à chanter 

pendant le supplice des convaincus sur les croix. Paul Miki se fait transpercer le cœur d’un coup de 

lance, ce qui achève de le configurer au Christ. Urbain VIII le béatifie en 1627 et Pie IX le canonise 

le 8 juin 1862. 


La mort de saint Paul n’a pas arrêté la persécution au Japon. Durant l’instabilité politique et 

religieuse, 200 000 chrétiens ont trouvé la mort. Cependant, au XIX e siècle, un petit nombre de 

chrétiens et de chrétiennes devient la base du renouveau de la chrétienté. 


« Et puisque la foi chrétienne m'apprend à pardonner à mes ennemis et à tous ceux qui m'ont fait 

du mal, je pardonne volontiers au souverain et à tous les responsables de ma mort, et les prie de 

bien vouloir se faire baptiser. » 



Saint Philippe 

SAINT DU MOIS 

Philippe est né en Galilée, à Bethsaïde, sur les bords du lac de Tibériade. Disciple de Jean- 

Baptiste, Philippe est appelé à suivre Jésus. « Tout de suite, Philippe évangélise Nathanaël : 

“Nous avons trouvé le Messie... viens et vois.” » (Jean 1:45-46). Philippe a une véritable 

amitié avec Jésus, il partage sa vie et apprend directement de Lui, surtout qu’Il est le vrai 

Christ. Philippe connaît Jésus comme personne, en bâtissant une relation humaine et en 

découvrant sa divinité et son mystère. Jésus a une grande confiance en Philippe et se confie 

à lui. C’est à lui que Jésus s’adresse avant la première multiplication des pains (Jean, VI:5-7). 

Après avoir reçu le Saint-Esprit, Philippe prêche l’Évangile aux Scythes et convertit cette 

nation presque tout entière à la foi chrétienne. Enfin, étant venu à Hiérapolis en Phrygie, 

Philippe, saisi de compassion, se jette à terre et supplie Dieu de délivrer ces malheureux de la 

tyrannie du serpent infernal. L'affreuse bête expire aussitôt. Le peuple se montre disposé à 

accepter la doctrine d'un homme qui produit de telles merveilles. Mais les magistrats et les 

pontifes le font attacher à la croix au nom du Christ et accabler de coups de pierre, le jour 

des calendes de mai. À sa mort, la terre tremble et plusieurs édifices s'écroulent. Les 

chrétiens et les chrétiennes ensevelissent son corps dans le lieu même où il avait souffert. 

Son corps est ensuite transporté à Rome et déposé avec celui de l'apôtre saint Jacques dans 

la basilique des Douze apôtres. 


L’apôtre Philippe nous rappelle d’entrer dans une 

relation d’écoute, de réponse et de communion 

de vie avec Jésus, jour après jour. 


« Croyez-moi, brisez cette statue, et à sa place 

adorez la croix du Seigneur, afin que vos malades 

soient guéris et que les morts ressuscitent. » 



PRÉSENTATION DU SEIGNEUR AU TEMPLE 


Le 2 février 

Citation de la Bible : Luc : Chapitre 2 : 22-38 

Puis le moment vint pour Joseph et Marie 

d’accomplir la cérémonie de purification qu’ordonne 

la loi de Moïse. Ils amenèrent alors l’enfant dans la 

ville de Jérusalem pour le présenter au Seigneur, car 

il est écrit dans la loi du Seigneur : « Tout garçon 

premier-né sera mis à part pour le Seigneur. » Ils 

offrirent aussi le sacrifice que demande la même loi, 

« une paire de tourterelles ou deux jeunes pigeons. » 

Il y avait alors à Jérusalem un homme qui s’appelait 

Siméon. Cet homme était bon ; il respectait Dieu et attendait celui qui devait sauver Israël. Le 

Saint-Esprit était avec lui et lui avait appris qu’il ne mourrait pas avant d’avoir vu le Messie 

envoyé par le Seigneur. Guidé par l’Esprit, Siméon alla dans le temple. Quand les parents de 

Jésus amenèrent leur petit enfant afin d’accomplir pour lui ce que demandait la loi, Siméon le 

prit dans ses bras et remercia Dieu en disant : 

« Maintenant, Seigneur, ta promesse s’est réalisée : tu peux laisser ton serviteur mourir en 

paix. Car j’ai vu de mes propres yeux ton salut, que tu as préparé devant tous les peuples : 

c’est la lumière qui te fera connaître aux nations du monde et donnera de la gloire à Israël, 

ton peuple. » 

Le père et la mère de Jésus étaient tout étonnés de ce que Siméon disait de lui. Siméon les 

bénit et dit à Marie, la mère de Jésus : « Dieu a choisi cet enfant pour causer la chute et le 

relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de Dieu auquel les hommes s’opposeront, 

et il fera ainsi apparaître en pleine lumière les pensées cachées dans le cœur de beaucoup. 

Quand à toi, femme, la douleur te transpercera l’âme comme une épée. » 

Il y avait aussi une prophétesse, appelée Anne, qui était la fille de Phanuel, de la tribu 

d’Asser. Elle était très âgée. Elle avait vécu sept ans avec le mari qu’elle avait épousé dans sa 

jeunesse, puis, demeurée veuve, elle était parvenue à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle 

ne quittait pas le temple, mais elle servait Dieu jour et nuit : elle jeûnait et elle priait. Elle 

arriva à ce même moment et se mit à remercier Dieu. Et elle parla de l’enfant à tous ceux qui 

attendait que Dieu délivre Jérusalem. 




Le 2 février, les chrétiens célèbrent la fête de la Présentation de Jésus au Temple. Tous les 

parents faisaient cet acte d’offrande de leur fils premier né. Ils montraient que leur enfant 

appartenait à Dieu seul. Cette fête d’aujourd’hui nous apporte une grande révélation sur 

le mystère de Jésus. En effet, elle nous montre le vieillard Siméon annonçant que Jésus 

sera la lumière des Nations. C’est pour cette raison qu’on a aussi appelé cette fête la 

Chandeleur ou fête des Lumières. 

Ainsi donc, quarante jours après Noël, Jésus est présenté au Temple. Nous pouvons 

imaginer la joie et la fierté de Marie et Joseph qui viennent faire cette démarche. 

Imaginons aussi la joie de Marie quand elle entend : « Mes yeux ont vu le salut que tu as 

préparé à la face des peuples. » C’est ainsi que Jésus est présenté comme la Lumière qui 

vient éclairer les nations païennes. Accueillir cette lumière qui vient de Dieu, c’est devenir 

lumière pour tous nos frères et sœurs, avec lui, c’est la bonne nouvelle qui est annoncée 

aux pauvres, aux personnes exclues et à tous ceux et celles qui ne comptent pas aux yeux 

du monde. 

Cette Fête de la Présentation, c’est une fête missionnaire. Nous y découvrons que l’Esprit- 

Saint fait de nous des témoins de la Lumière, des apôtres de Jésus auprès de tous ceux et 

celles qui attendent leur délivrance. 



MERCREDI DES CENDRES 


Quarante jours avant Pâques. C’est le début du Carême. 

Citation de la Bible : Matthieu 6 : 1-6, 16-17 

Gardez-vous d’accomplir vos devoirs religieux en public, pour que tout 

le monde vous remarque. Si vous les accomplissez ainsi, vous ne recevrez 

pas de récompense de votre Père qui est dans les cieux. Quand donc tu 

donnes de l’argent aux pauvres, n’attire pas bruyamment l’attention sur toi, 

comme le font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues : ils agissent ainsi pour être loués 

par les hommes. Je vous le déclare, c’est la vérité : ils ont déjà leur récompense. Mais toi, quand tu 

donnes de l’argent aux pauvres, fais-le de telle façon que même ton plus proche ami n’en sache 

rien, afin que ce don reste secret ; et Dieu ton Père, qui voit ce que tu fais en secret, te 

récompensera. Quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à prier debout 

dans les synagogues et au coin des rues pour que tout le monde les voie. Je vous le déclare, c’est la 

vérité : ils ont déjà leur récompense. Mais toi, lorsque tu veux prier, entre dans ta chambre, ferme la 

porte et prie ton Père, qui est là, dans cet endroit secret ; et ton Père, qui voit ce que tu fais en 

secret, te récompensera. Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste comme font les hypocrites : 

ils changent de visage pour que tout le monde voie qu’ils jeûnent. Je vous le déclare, c’est la vérité : 

ils ont déjà leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, lave-toi le visage et peigne tes cheveux, afin 

que les gens ne se rendent pas compte que tu jeûnes. Seul ton Père qui est là dans le secret, le 

saura ; et ton Père, qui voit ce que tu fais en secret, te récompensera. 


Pour les catholiques, le mercredi des Cendres est un jour de pénitence qui marque le début du 

carême. Il a lieu le lendemain du Mardi gras et est le premier jour du Carême. 

Le terme pénitence peut se résumer en trois actions : la prière, l’aumône et le jeûne afin de se 

préparer à la fête de Pâques. Pour le chrétien et la chrétienne, c’est une manière concrète de s’unir 

à Jésus Christ, qui a lui-même jeûné 40 jours dans le désert pour se préparer à sa mission. C’est 

aussi l’occasion de se détacher de tout ce qui éloigne de Dieu. 

Les fidèles reçoivent les cendres d’un prêtre, d’un diacre de la communion après la proclamation 

de l’Évangile et de l’homélie. On leur trace une croix sur le front avec de la cendre, en prononçant 

ce verset de la Genèse : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière ». La 

formule « Convertis-toi, crois en l’Évangile » est aussi utilisée. L’imposition de cendres, sur le front 

du pénitent ou de la pénitente, est une évocation symbolique de la mort. Ces cendres sont 

obtenues en brûlant les rameaux du dimanche des Rameaux de l’année précédente. Les cendres 

sont elles-mêmes bénites solennellement pendant la messe. 


L’enfant : Ce matin, j’ai vu que dans les 

arbres les bourgeons ont grossi. 

Le parent : Moi aussi, en traversant la ville et 

les jardins, j’ai vu les bourgeons gonflés de sève 

et les feuilles nouvelles commencer à paraître. 

La vie cachée jusque-là, tout intérieure, ne peut 

plus être retenue. On sent qu’elle va bientôt 

jaillir et ce sera l’éclosion printanière. La terre ne 

peut pas retenir davantage la vie qu’elle a en 

elle, comme une femme enceinte ne peut pas 

garder pour elle l’enfant qu’elle porte au risque 

de l’étouffer et de mourir avec lui. 

Les femmes chrétiennes s’unissent précisément 

en ce mois pour présenter à leur Dieu leur 

prière. Elles qui savent, plus que les hommes, ce 

que donner la vie signifie, ne veulent pas laisser 

l’humanité s’étouffer pour ne pas avoir su, à 

temps, libérer les forces de la vie et reconnaître 

la grande bonté de Dieu. 



VALEUR 

La bonté est l’un des fruits du Saint Esprit. La Bible 

Sainte dit : « Le fruit de l’Esprit : amour, joie, 

patience, bonté. » Si tu veux alors, toi, avoir en toi 

les fruits de l’Esprit, possède la vertu de la bonté. 

La bonté est une vertu qui existe en Dieu Luimême, 

elle est cette valeur qui vient du cœur et 

qui consiste à placer les besoins des autres avant 

les siens. Elle nous aide aussi à traiter les autres 

avec plus de compassion et de gentillesse qu’on 

ne pourrait espérer pour soi-même. Jésus 

disait : « Mais moi, je vous dis : Aimez vos 

ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, 

faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez 

pour ceux qui vous maltraitent et qui vous 

persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père 

qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur 

les méchants et sur des bons, et il fait pleuvoir sur 

les justes et les injustes. » (Matthieu 5:44) 

Pendant la période tu Carême, on se rappelle des 

belles aroles de Jésus qui font preuve de grande 

bonté pour nous. 


J’adopte une attitude positive de bonté. 

PRIÈRE 

Seigneur Jésus, envoie-moi, par l’entremise de ton Esprit, 

ta grâce et ta bonté et aide-moi à prendre mon élan… car 

j’ai besoin de Toi pour vivre la bonté. Aide-moi à placer 

les besoins des autres avant les miens et guide-moi afin 

que je traite les autres avec plus de compassion et de 

gentillesse que je ne pourrais espérer pour moi-même. 

Amen 




67

VIVRE AVEC TOI 

Il est bon Seigneur, de vivre avec Toi, 

de redire Ta bonté du matin jusqu’au soir. 

Fais-moi comprendre tes volontés, 

ouvre mon cœur à Ta Parole. 

Je me réjouis de tes promesses, 

joyeux, joyeuse, comme celui, celle qui découvre un 

trésor. 

Que le ciel et la terre et toutes créatures 

acclament le Seigneur. 

Gloire au Seigneur à tout jamais, 

que Dieu se réjouisse en ses œuvres 

et qu’il nous aide à imiter sa bonté. 

AMEN 

PRIÈRE 

(Communauté de Pomeyrol) 


68

Semaine 1 


« Le fruit de l'Esprit : amour, joie, patience, bonté. » Si tu 

veux alors, toi, avoir en toi les fruits de l'Esprit, possède 

la vertu de la bonté. La bonté est une vertu qui existe en 

Dieu Lui-même.» (Tite 3:4). 

Semaine 2 

La Bible dit : « Soyez bons les uns envers les autres. » 

(Éphésiens 4:32). 

Semaine 3 

« Seigneur, c’est par tes bontés qu’on jouit de la vie, c’est 

par elles que je respire encore; Tu me rétablis, Tu me 

rends à la vie. » (Ésaïe 38:16) 

Semaine 4 

« Si vous ne pouvez pas nourrir cent personnes, 

nourrissez-en au moins une. » (Mère Teresa) 



Saint Jean de Brébeuf 

SAINT DU MOIS 

Né en 1593, saint Jean de Brébeuf était un missionnaire Jésuite. Il a presque été rejeté de 

l’Ordre, car il était atteint de tuberculose et ne pouvait ni étudier ni enseigner. Il est 

devenu prêtre en 1622 et a réalisé son rêve en étant envoyé au Canada comme 

missionnaire, où il a vécu avec les Hurons au bord du lac Huron. Là il apprit leurs coutumes 

et leur langue, dont il devint spécialiste. À cause de la guerre avec l’Angleterre, Jean dut 

retourner en France, mais revint en 1634 et devint le chef de la mission des Hurons. Saint 

Jean de Brébeuf et les martyrs de l’Amérique du Nord sont reconnus pour deux miracles 

qui ont menés à leur canonisation. Le premier est celui de la guérison de Marie Robichaud, 

du Nouveau-Brunswick, qui était atteinte d’une péritonite tuberculeuse. Elle demanda 

l’intercession de saint Jean de Brébeuf et fut 

immédiatement guérie. Le deuxième miracle est celui 

de la guérison d’Alexandrina Ruel, une jeune femme 

souffrant de péritonite qui fut également guérie de 

façon permanente. 

Jean de Brébeuf est mort en martyr, ayant subi aux 

mains des Iroquois une des plus horribles et atroces 

tortures de toute la chrétienté. Il a été canonisé en 

1930, en même temps que sept autres missionnaires 

qui sont connus comme étant les martyrs de 

l’Amérique du Nord. Il a été proclamé le saint patron 

du Canada en 1940. Il est célébré le 26 septembre. 


Saint Jean de Brébeuf fut le chef de la mission des Hurons. Son succès comme missionnaire 

fut très lent, mais il est parvenu à convertir un grand nombre d’Hurons. 


« Comment je pleure, mon Dieu, que Vous n’êtes pas connu, que ce pays sauvage n'est pas 

encore totalement converti à la foi en Vous, que le péché n'est pas encore effacé! » 


70


Saint Joseph 

SAINT DU MOIS 

Après Marie, saint Joseph est incontestablement le plus grand saint du ciel. Saint 

Grégoire de Nazianze écrivait de lui : « Le Seigneur a réuni en Joseph, comme dans 

un soleil, tout ce que les saints ont ensemble de lumière et de splendeur. » Ce que 

nous savons de saint Joseph figure dans les Écritures saintes. Joseph est Juif, de la 

tribu de Juda, à Nazareth, en Galilée. Charpentier de métier, il n’est pas riche. Dieu 

avait tracé le parcours de Joseph. Homme de grandes croyances, il obéit aux règles 

de Dieu en devenant le père adoptif de Jésus. Il 

prend soin de Jésus, dès sa naissance, comme un 

véritable père de famille. Le rôle de Joseph est 

pourtant très important. En acceptant de 

reconnaître Jésus comme son fils, il le fait entrer 

dans la famille du roi David, dont il est, lui, le 

descendant. Au cours de sa vie, il démontre des 

valeurs remarquables comme la compassion 

lorsqu’il apprend que Marie est enceinte; le 

respect en écoutant la parole de Dieu en 

amenant Jésus se faire circoncire et en s’assurant 

d’aller à Jérusalem pour la Pâque. Étant donné 

que Joseph n’apparaît pas dans la vie publique de 

Jésus, nous pouvons conclure qu’il est décédé 

avant le ministère de son fils Jésus. Selon les 

Écritures, saint Joseph est un homme d’une 

grande ouverture d’esprit, vertueux et juste. Il est le 

patron de l’Église universelle, des pères, des charpentiers et de la justice sociale. Le 

19 mars, nous célébrons Joseph, l’époux et le père de famille. Le 1 er mai est dédié à 

Joseph l’ouvrier. 


Il est le père terrestre de Jésus. 


Il n’y a pas de citation pour saint Joseph. 



Le 25 mars 



ANNONCIATION 

Le sixième mois, Dieu envoya l’ange Gabriel dans une ville de Galilée nommée Nazareth chez une 

jeune fille fiancée à une homme appelé Joseph, un descendant du roi David ; le nom de la jeune fille 

était Marie. L’ange entra chez elle et lui dit : « Réjouis-toi, 

le Seigneur t’a accordé une grâce particulière, il est avec 

toi. » Marie fut très troublée par ces mots ; elle se 

demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange 

lui dit alors : « N’aie pas peur, Marie, car tu as la faveur de 

Dieu. Tu vas devenir enceinte et tu mettras au monde un 

fils que tu nommeras Jésus. Il sera grand et on l’appellera 

le Fils du Dieu Très-Haut. Le Seigneur Dieu fera de lui un 

roi, comme le fut David son ancêtre, et il régnera sur le 

peuple d’Israël pour toujours ; son règne n’aura point de 

fin. Marie dit à l’ange : « Comment cela sera-t-il possible, 

puisque je suis vierge ? » L’ange répondit : « Le Saint- 

Esprit viendra sur toi et la puissance du Dieu Très-Haut te 

couvrira comme d’une ombre. C’est pourquoi on appellera 

saint et Fils de Dieu l’enfant qui doit naître. Élizabeth ta 

parente attend elle-même un fils, bien qu’elle soit âgée ; 

on disait qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfant et elle en est 

maintenant à son sixième mois. Car rien n’est impossible à 

Dieu. » Alors Marie dit : « Je suis la servante du Seigneur ; 

qu’il me soit fait comme tu l’as dit ». Et l’ange la quitta. 


Célébré le 25 mars (9 mois avant Noël), l’annonciation est un des mystères centraux du culte 

chrétien. C’est en effet le moment où le divin s’incarne à l’être humain : l’archange Gabriel 

annonce à Marie son nouveau statut de mère du Fils de Dieu, et lui explique qu’elle portera un 

enfant en son sein tout en restant vierge. C’est l’origine de la croyance en une conception virginale, 

qu’il ne faut pas confondre avec le dogme de l’immaculée conception qui est propre au 

catholicisme moderne. Dans le texte original de l’Évangile, en grec, la salutation de Gabriel est 

XAIPE, ce qui veut dire « Réjouis-toi ! ». L’Annonciation est un message de joie et de libération. 

Mais cette libération est potentielle, elle ne s’accomplit effectivement que par la Croix et la 

Résurrection. 



Quarante jours avant Pâques 



CARÊME 

Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du 

Jourdain et fut conduit par l’Esprit dans le 

désert. Il y fut tenté par le diable pendant 

quarante jours. Il ne mangea rien durant 

ces jours-là et, quand ils furent passés, il 

eut faim. Le diable lui dit alors : « Si tu es le 

Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de se changer en pain. » Jésus lui répondit : « L’Écriture déclare : 

“L’homme ne vivra pas de pain seulement.” » Le diable l’emmena plus haut, lui fit voir en un instant 

tous les royaumes de la terre et lui dit : « Je te donnerai toute cette puissance et la richesse de ces 

royaumes : tout cela m’a été remis et je peux le donner à qui je veux. Si donc tu te mets à genoux 

devant moi, tout sera à toi. » Jésus lui répondit : « L’Écriture déclare : “Adore le Seigneur ton Dieu et 

sers-le, lui seul.” » Le diable le conduisit ensuite à Jérusalem, le plaça au sommet du temple et lui 

dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi d’ici en bas ; car l’Écriture déclare : “Dieu ordonnera à ses 

anges de te garder.” Et encore : “Ils te porteront sur leurs mains pour éviter que ton pied ne heurte 

une pierre.” » Jésus lui répondit : « L’Écriture déclare : “Ne mets pas à l’épreuve le Seigneur ton 

Dieu.” » Après avoir achevé de tenter Jésus de toutes les manières, le diable s’éloigna de lui jusqu’à 

une autre occasion. 


Le carême est une période de jeûne et de préparation de quarante jours que l’Église a instituée en 

référence aux quarante jours de jeûne effectués par Jésus-Christ dans le désert. Le mot « carême » 

vient du latin quadragesima qui veut dire « quarante ». Dans la Bible, le nombre 40 a une 

importance particulière. C'est le nombre des temps de préparation : les Hébreux séjournent 40 ans 

dans le désert avant d'entrer dans la Terre promise. Jésus passe 40 jours dans le désert avant de 

commencer sa vie publique. Durant les 40 jours du carême, nous nous préparons à Pâques. Nous 

revivons l'expérience des Hébreux et celle de Jésus : nous passons, nous aussi, au désert avant 

d'entrer dans la joie pascale. Durant ces 40 jours, nous sommes invités à nous tourner davantage 

vers Dieu, ainsi que vers nos frères et sœurs, dans une écoute plus attentive de la Parole de Dieu et 

dans le partage. C'est dans cette optique que l'on peut comprendre le sens de la pénitence dont il 

est tant question durant le carême. Pénitence (en grec, metanoia) veut dire conversion, 

retournement du cœur. Faire pénitence, c'est se tourner vers Dieu en même temps que vers ses 

frères et sœurs : un double mouvement qui correspond à celui de l'unique commandement de 

l'amour envers Dieu et envers le prochain. 


L’enfant : Moi, j’aime bien ce mois qui ne se 

prend pas au sérieux et qui commence par un jour où 

je peux faire des blagues. 

Le parent : Tu as raison. J’aime aussi ce clin d’œil. 

Que serait une vie sans rire ou sourire? C’est 

l’oxygène de l’existence. À sa naissance, un enfant 

pousse un cri. C’est un éclat de vie, comme plus tard 

lorsqu’il rira aux éclats. Même la semaine sainte qui 

commence par les cris de la foule des rameaux, qui 

s’enfonce dans la tragédie de la mort, s’achève dans 

la joie pascale et dans le sourire de l’enfant qui 

découvre un œuf, signe de la vie. 

Je vais te confier un secret : le poisson que tu 

m’accroches chaque année dans le dos, n’est-ce pas 

celui que Jésus ressuscité a partagé avec ses disciples 

au bord du lac de Tibériade, ou encore celui que les 

premiers chrétiens et chrétiennes traçaient sur le sol 

en signe de reconnaissance et d’amour? Un sourire 

que les chrétiens et les chrétiennes devraient porter 

sur eux comme un signe de joie profonde 



74

VALEUR 

L’amour est patient, il est plein de bonté et de 

douceur. Aimer, c’est rendre son cœur disponible. 

C’est une des plus grandes valeurs chrétiennes; cette 

valeur est aussi cette capacité de cultiver l’amour de 

Dieu. Non pas de le cultiver simplement à l’occasion, 

quand il nous reste du temps ou de l’énergie, mais de 

tout notre cœur, de tout notre esprit, de toute notre 

âme, de toutes nos forces. De plus, un deuxième 

aspect de cette grande valeur, c’est l’amour de nos 

semblables (y compris l’amour de soi-même). De cet 

amour découlent toutes les autres valeurs ou vertus. 

Jésus nous commande d’aimer Dieu, parce que le 

rapport qui convient entre nous et Dieu, c’est 

l’amour. Envers Dieu, envers notre prochain et 

envers nous-mêmes, c’est-à-dire tous ceux et celles 

qui sont à notre portée. Nous avons inventé bien des 

moyens de nous dérober de nos semblables et de 

Dieu, pourtant nous ne vivrons vraiment qu’en 

rendant notre cœur disponible pour Dieu, disponible 

pour chacun et chacune. Notre Seigneur est un Dieu 

d'amour, Il nous aime d'un amour incommensurable. 

Lorsque nous nous sentons seuls, tristes, perdus, que 

nous souffrons; Il souffre lui aussi avec nous. Il 

partage avec nous toutes nos souffrances. Dieu ne 

veut qu'une chose, c'est notre bonheur. Il souhaite 

nous remplir de son Amour infini. L’amour de Dieu et 

des autres est une valeur, car il détermine bon 

nombre de comportements et c’est une façon 

d’aimer sans condition. Jésus a donné sa vie en signe 

d’amour inconditionnel pour nous. Ainsi donc, Dieu 

inspire notre façon d’agir avec les autres. 


PRIÈRE 

J’adopte une attitude positive pour vivre l’amour. 

Seigneur Jésus, envoie-moi le souffle de l’Esprit-Saint... 

Apprends-moi à 

prendre mon élan... à comprendre que l’amour c’est 

donner et guider sans 

attentes. 

Il y a des personnes autour de moi qui sont heureuses 

et malheureuses. 

Autour de moi, il ya des cœurs. 

Des cœurs qui ont besoin d’être aimés, compris… 

Des cœurs qui savent communiquer et aimer, 

Des cœurs qui recherchent péniblement des façons de 

s’exprimer. 

Seigneur, je te demande de m’aider à comprendre 

Et à toucher les cœurs autour de moi. 

Je te demande de m’inspirer à aimer, 

D’une façon toute spéciale, les cœurs qui ont le plus 

besoin de moi. 

Durant ce temps du Carême, je prends le temps 

d’aimer à la façon de Jésus. 

Amen. 




76

AIMÉ 

Seigneur Jésus, 

Tu m’aimes comme je suis! 

Je ne suis pas très fort, forte, 

mais je suis courageux, courageuse parfois. 

À l’école, j’apprends beaucoup de choses 

et ce n’est pas toujours facile. 

Pourtant, Tu m’aimes comme je suis. 

Je n’ai rien à Te donner, 

je ne peux pas gagner ton amour, 

ni aller le chercher, 

pourtant, Tu m’aimes comme je suis. 

Petit à petit je grandis, 

mais parfois j’ai peur, 

et j’ai besoin de mes parents 

pour me protéger, Tu sais. 

Merci pour ton amour donné 

sans payer, sans mérite, sans compétition, 

juste gratuit. 

AMEN 

PRIÈRE 

(Emmanuelle Carrière-Seyboldt) 


Semaine 1 


« Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous 

les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, 

aimez-vous les uns les autres. » (Jean 13:34) 

Semaine 2 

« Qui n'aime pas n'a pas découvert Dieu, puisque Dieu est 

amour. » (1 Jn 4:7) 

Semaine 3 

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de 

toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. » 

(Marc 12:30) 

Semaine 4 

« La révolution de l’amour commence avec un sourire! 

Souriez cinq fois par jour quelqu’un à qui vous n’avez pas 

du tout envie de sourire. Vous devez le faire pour la paix. » 

(Mère Teresa) 




Sainte Bienheureuse Marie de l’Incarnation 

Marie de l’Incarnation est née Marie Guyart à Tours en France, le 28 octobre 1599. Ses 

parents sont Florent Guyart et Jeanne Michelet. Pendant son enfance, elle a eu une vie 

spirituelle florissante. Elle épousa Claude Martin et enfanta un petit garçon. Lors du décès 

de son époux en 1619, Marie règle les dettes d’entreprise de son mari et elle se consacre à 

son fils et à son père. Pendant ce temps, Dieu apparaît de plus en plus dans ses pensées, et 

c’est ainsi que, en 1620, elle s’isole de la société, médite et prie, et vit l’expérience d’une 

« conversation » mystique et affective. Le 24 mars 1620, sur sa route à l’église, elle reçoit le 

salut et la gloire de Dieu. Elle est ensevelie par sa présence. Désormais, dans sa vie de tous 

les jours, elle vient en aide aux gens qui l’entourent, elle les encourage, les soigne et leur 

parle de Jésus. L’appel de Dieu s’approfondit et, en 1627, elle se sent liée à Dieu comme 

dans un mariage spirituel et mystique. En 1631, elle devient ursuline et, quelques années 

plus tard, en 1639, elle entreprend la vocation de missionnaire en Nouvelle-France auprès 

des Français et des Amérindiens. Ainsi donc, pendant 33 ans, elle assiste aux luttes 

acharnées des Français qui cherchaient à s’établir en Amérique du Nord. Elle s’éteint à 

Québec le 30 avril 1672. Marie de l’Incarnation fut béatifiée par le pape Jean-Paul II le 22 

juin 1980. 


Marie de l’Incarnation a fondé l’Ordre des Ursulines 

au Canada et elle contribua à l’évangélisation des 

Français et des Amérindiens. 


« Dieu luit au fond de mon âme, qui est comme 

dans l’attente », écrira-t-elle, en ajoutant que toutes 

ses occupations ne lui font pas perdre de vue la 

présence de Dieu dans sa vie. 


Courte bibliographie 

Saint Dominique Savio 

SAINT DU MOIS 

Naquit d’une grande famille italienne de neuf enfants, à Riva de Chieri, Dominique est fort 

intelligent et dévoué à sa foi. Son père, forgeron et sa mère, couturière lui apprend vite à prier et 

à aimer Dieu. À l’âge de quatre ans, sa mère le trouve en prière avec Dieu. À cinq ans, il devient un 

enfant de cœur et à sept ans, il reçoit pour la première fois la communion du corps du Christ. 

Conscient de son engagement et en s’adressant à la Vierge Immaculée, il écrit ceci: “ Résolutions 

prises par moi, Dominique Savio, en 1849, quand j'ai fait ma première communion à 7 ans: 1) Je 

me confesserai très souvent et je communierai toutes les fois que mon confesseur me le 

permettra. 2) Je veux sanctifier les jours de fête. 3) Mes amis seront Jésus et Marie. 4) La mort 

mais pas de péchés.” Ces résolutions orienteront sa vie. N’ayant pas d’école dans son village, 

Dominique est déterminé à poursuivre ses études, il fera 4 fois par jour le chemin pour se rendre à 

l’école de Castelnuovo. Un déménagement se fait pour la famille Savio. Elle s’établisse à 

Mondonio ou Dominique fréquente l’école du village. En 1854, Dominique rencontre Don Bosco. Il 

remarque des qualités exceptionnelles tant intellectuelles que spirituelles. Don Bosco l’invite à 

Turin afin d’étudier à l’Oratoire. Serviable, bon, joyeux et pur, il fonde avec un groupe d’amis la 

compagnie de l’Immaculée le 8 juin 1856. Le but de cette 

compagnie est d’assurer à ses membres la protection de la 

Sainte Mère de Dieu pendant leur vie et surtout à 

l’heure de la mort. En 1857, il tombe gravement 

malade et rentre dans sa famille afin de reprendre ses 

forces. Toujours en prière avec ses parents, Dominique 

meurt le 9 mars à l’âge de 14 ans et 11 mois. 

Dominique est canonisé par Pie XII le 12 juin 1954, il 

est devenu saint Dominique Savio et le saint patron des 

jeunes. 

Citation de ce Saint 


Saint Dominique Savio est le fondateur de la compagnie 

de l’Immaculée. 

« Jésus et Marie seront toujours mes grands amis. » 

« Mes yeux, je veux les garder tout à fait purs pour voir la Sainte Vierge un jour au Ciel. » « Chacun 

doit se faire ce qu'il peut, » répétait-il. « Je ne suis pas capable de faire de grandes choses, mais ce 

que je peux, je veux le faire pour la plus grande gloire de Dieu. Je lui offre mes pauvres actions. » 




DIMANCHE DES RAMEAUX 

(aussi dimanche de la Passion) 

Le dimanche avant le dimanche de Pâques 

Le dimanche qui suit le cinquième dimanche du Carême 

Le dimanche qui débute la Semaine Sainte 

Citation de la Bible : Matthieu 21 :1-11 

Quelques jours avant la fête de la Pâque, Jésus et ses disciples, 

approchant de Jérusalem, arrivèrent à Bethphagé, sur les 

pentes du mont des Oliviers. Alors Jésus envoya deux 

disciples : « Allez au village qui est en face de vous ; vous 

trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle. 

Détachez-la et amenez-les-moi. Et si l’on vous dit quelque 

chose, vous répondrez : “Le Seigneur en a besoin mais il les 

renverra aussitôt.” » 

Cela s’est passé pour accomplir la parole transmise par le 

prophète : Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers 

toi, humble, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit 

d’une bête de somme. Les disciples partirent et firent ce que 

Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et son petit 

âne, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Dans la foule, la plupart étendirent 

leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la 

route. Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient criaient : « Hosanna au fils de 

David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Comme 

Jésus entrait à Jérusalem, l’agitation gagna toute la ville ; on se demandait : « Qui est cet 

homme ? » Et les foules répondaient : « C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée ». 


Ce dimanche commémore deux événements. D’une part, il correspond à l’entrée solennelle de 

Jésus à Jérusalem où il fut acclamé par une foule agitant des palmes. D’autre part, il commémore 

la Passion du Christ et sa mort sur la croix. Ce dimanche des Rameaux, dont le nom liturgique est 

« dimanche des Rameaux et de la Passion » est le début de la « Semaine sainte ». 

Lors du dimanche des Rameaux et de la Passion, les ornements liturgiques sont de couleur rouge. 

Cette couleur symbolise à la fois la royauté de Jésus et sa passion. On marque aussi le lien entre 

les Rameaux et la Passion, en ornant la croix de l’église avec des branches ou en mettant un 

bandeau rouge sur la croix, parfois en décorant le chœur avec de grandes palmes. 



La semaine précédant Pâques 

Apport de cette semaine 


SEMAINE SAINTE 

Pour les chrétiens et les chrétiennes, la Semaine sainte a lieu durant la dernière 

semaine du carême, qui précède Pâques. Les trois derniers jours de cette semaine, 

appelés Jeudi saint, Vendredi saint et Samedi saint, composent le triduum pascal. La 

Semaine sainte commence avec la célébration du dimanche des Rameaux et se 

termine le Samedi saint, par la célébration de la veillée pascale et de la messe de la 

Résurrection. 

La Semaine sainte comprend un certain nombre de cérémonies particulières qu’on ne célèbre qu’une fois 

l’an. 




TRIDUUM PASCAL 

Pendant les trois jours qui précède le dimanche de Pâques 


Le Triduum (littéralement « trois jours ») s’étend du soir du Jeudi saint au matin du dimanche de 

Pâques. Durant cette période de trois jours, l’Église célèbre la Passion, la mort et la résurrection de 

Jésus. 

Le Jeudi saint commémore la célébration de la Cène (le dernier Souper) et le lavement des pieds, 

rappelant le ministère du service. 

Le Vendredi saint est l’anniversaire de la mort de Jésus. Dans l’Église catholique romaine, on ne 

célèbre plus l’Eucharistie jusqu’au dimanche. L’accent est mis sur la liturgie de la Parole avec la 

lecture du récit de la Passion et des psaumes qui annonçaient la douleur de Jésus. 

Le Samedi saint. La veillée (vigile) pascale commence après le coucher du soleil lors du samedi. 

Les célébrations du Jeudi saint, du Vendredi saint et du Samedi saint peuvent être considérées 

comme une seule eucharistie se déroulant pendant trois jours. En effet, le missel romain indique 

explicitement que la célébration de la Cène doit prendre fin dans le silence, sans la bénédiction et 

la prière d’envoi qui concluent habituellement la célébration de l’eucharistie. 

La célébration de la Passion débute par le rassemblement en silence des fidèles et sans prière 

d’accueil, et se conclut de la même façon, en silence et sans prière d’envoi. 

La vigile (veillée) pascale, elle, débute autour d’un feu qui, béni par le célébrant, servira à allumer le 

cierge pascal. Il n’y a donc pas là non plus de temps d’accueil. Par contre, cette eucharistie se 

termine par une bénédiction solennelle et la formule d’envoi traditionnelle « Allez dans la paix du 

Christ », à laquelle on rajoute pour l’occasion, et durant tout le temps pascal, la réponse « Alléluia, 

alléluia ! » 



PÂQUES 


Au printemps, 40 jours après le mercredi des cendres 

Citation de la Bible : Jean 20:1-10 

Tôt le dimanche matin, alors qu’il faisait encore nuit, Marie de 

Magdala se rendit au tombeau. Elle vit que la pierre avait été ôtée de 

l’entrée du tombeau. Elle courut alors trouver Simon Pierre et l’autre 

disciple, celui qu’aimait Jésus, et leur dit : 

« On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où 

on l’a mis. » 

Pierre et l’autre disciple partirent et se rendirent au tombeau. Ils 

couraient tous les deux ; mais l’autre disciple courut plus vite que 

Simon Pierre et arriva le premier au tombeau. Il se baissa pour 

regarder et vit les bandes de lin posées à terre, mais il n’entra pas. Puis 

Simon Pierre arriva après lui et entra dans le tombeau. Il vit les bandes 

de lin posées à terre et aussi le linge qui avait été sur la tête de Jésus ; 

ce linge n’était pas avec les bandes de lin, mais il était enroulé à part, 

à un autre endroit. Alors, l’autre disciple, celui qui était arrivé le 

premier au tombeau, entra aussi. Il vit et il crut. (En effet, les disciples n’avaient pas encore compris 

l’Écriture qui annonce que Jésus devait revenir de la mort à la vie.) Puis, les deux disciples s’en 

retournèrent chez eux. 


Pâques est la plus importante fête religieuse chrétienne. Elle commémore la résurrection de Jésus- 

Christ, le troisième jour après sa Passion. La solennité commence le dimanche de Pâques, qui 

marque pour les catholiques la fin du jeûne du carême, et dure huit jours. La Pâque (sans s) est le 

nom de la fête juive qui commémore la sortie d’Égypte. D’après les Évangiles, c’est pendant cette 

fête juive qu’eut lieu la résurrection de Jésus ; c’est pourquoi le nom a été repris pour désigner la 

fête chrétienne. 

Le jour de Pâques est un dimanche, à des dates variables du calendrier grégorien comprises entre 

le 22 mars et le 25 avril. La date de Pâques suit le mouvement du soleil et les saisons. Ainsi, Pâques 

est célébré le dimanche après le quatorzième jour du premier mois lunaire du printemps, donc le 

dimanche après la première lune advenant pendant ou après l’équinoxe de printemps. 

Pour les catholiques, le symbolisme de la lumière de Pâques a un sens cosmique : elle est voulue 

par Dieu lui-même. 


L’enfant : Pourquoi y a-t-il des jours fériés en ce 

mois? 

Le parent : Il me semble que mai est marqué par 

l’histoire. C’est d’abord le souvenir de la fin de la 

seconde guerre mondiale, afin que nous n’oubliions 

pas que les conflits armés ont marqué notre monde 

de leurs atrocités. De plus, on célèbre, la fête de la 

reine Victoria, nommée mère de la Confédération 

canadienne. 

À cela s’ajoute la fête des mères – dont Marie est 

une image – qui nous rappelle que l’humanité ne 

peut pas progresser sans les mères. Mai est aussi le 

mois qui est dédié à Marie, mère par excellence. 

Tout ce mois témoigne des conditions difficiles de 

l’existence. Nous sommes, chacun à notre mesure, 

responsables des liens qui nous unissent les uns aux 

autres. 

Et parmi toutes ces commémorations, il y a la fête 

de l’Ascension qui nous montre un chemin différent 

pour notre monde et nous permet d’en dépasser les 

limites. Le chrétien et la chrétienne, en regardant au 

ciel, voit l’espérance au-delà de ses propres limites. 



VALEUR 

La patience consiste en la constante et ferme 

volonté de donner moralement à chacun et à 

chacune ce qui lui est universellement dû. Le mot 

patience vient précisément du verbe pâtir; et Dieu 

ne pâtit pas : « il est un Dieu patient; c'est là une de 

ces vérités que nous croyons d'un cœur fidèle et 

que nous confessons pour le salut. Mais quelle est 

la nature, quelle est la grandeur de cette patience 

d'un Dieu qui ne pâtit pas et qui n'est pas 

impatient, qui au contraire est la patience 

même ? » (saint Augustin) La force d'âme, la vertu 

qui porte le nom de patience, est un bien grand don 

de Dieu, puisqu'on exalte en Dieu même cette 

patience avec laquelle Il attend les méchants et les 

méchantes jusqu'à ce qu'ils et elles se corrigent. 

Dieu ne peut souffrir, ne peut pâtir; « La patience 

de l'homme, je dis la patience vraie, louable, celle 

qui mérite le nom de vertu, consiste à supporter les 

maux avec égalité d'âme. » (saint Augustin) et c’est 

elle qui nous permettra de parvenir aux biens 

supérieurs. Ainsi donc, la patience est une valeur, 

car de pouvoir user de patience n’est pas toujours 

facile, surtout quand l’objet de notre désir se fait 

sans cesse attendre. Dieu peut nous aider à devenir 

plus patient ou plus patiente (surtout quand on 

attend déjà avec impatience que les vacances d’été 

arrivent) par la prière. Invitons les jeunes à faire 

quelque chose qui exige de la patience. 


Gardez-moi un cœur d'enfant 

Sainte Marie, mère de Dieu, 

gardez-moi un cœur d'enfant, 

pur et transparent comme une source. 

Donnez-moi un cœur simple 

qui ne savoure pas les tristesses, 

un cœur magnifique à se donner, 

un cœur tendre et compatissant, 

un cœur fidèle et généreux, 

un cœur qui n'oublie aucun bien 

et ne tient rancune d'aucun mal. 

Donnez-moi un cœur patient, 

aimant sans condition, 

doux devant un autre cœur et 

devant votre Fils, 

un cœur qu'aucune ingratitude et impatience ne 

ferment, 

qu'aucune indifférence ne lasse, 

un cœur qui veut rendre gloire à Jésus Christ, 

un cœur d’enfant pur et frais . 

Sainte Marie, mère de Dieu, 

Gardez-moi un cœur d’enfant, 

Patient, lent à la colère et plein d’amour. 

Amen 

PRIÈRE 

(Adaptation de la prière du père Léonce de GrandMaison) 


87

AU RYTHME DE DIEU 

Seigneur, 

je viens Te demander la grâce de la patience. 

PRIÈRE 

Je voudrais 

retrouver un peu le sens de la nature et le sens de ses rythmes, 

accepter que les moissons aient besoin de soleil, 

accepter que les hommes aient besoin de sommeil, 

et que les réponses aient besoin de réflexion et de repos. 

Je voudrais 

accepter sans récriminer les délais qu’impose la nature des 

choses, 

accepter finalement de vivre ta création, 

et non point la mienne. 

Ô Seigneur, donne-moi d’aimer 

ce déroulement fastidieux et fécond des jours et des saisons, 

ce mûrissement interminable des fruits et des paroles. 

Donne-moi d’attendre que vienne la patience. 

AMEN 

(Paul Gères) 


Semaine 1 


« Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans 

l’affliction. Persévérez dans la prière. » (Rm 12:12) 

Semaine 2 

« Ne perdez donc pas votre assurance; elle a une grande et 

juste récompense. Vous avez besoin de persévérance, pour 

que, après avoir accompli la volonté de Dieu, vous puissiez 

bénéficier de la promesse. » (He 10:35-36) 

Semaine 3 

« Soyez donc patients, frères et sœurs, jusqu’à l’Avènement du 

Seigneur. Voyez le laboureur : il attend patiemment le précieux 

fruit de la terre jusqu’aux pluies. (Jacques 5:7) 

Semaine 4 

« L’amour prend patience, l’amour rend service, il ne se jalouse 

pas, il ne se plastronne pas, il ne s’enfle pas d’orgueil. » 

(1 Co 13:4) 



Sainte Jeanne d’Arc 


Héroine et sainte du XV e siècle, Jeanne d’Arc est la fille de Jacques d’Arc et Isabelle Romée. 

Elle naît en 1412 à Domrémy, en Lorraine. Vers l’âge de douze ans, elle entend des voix qui 

lui disent : « Sois bonne et sage, et va souvent à l’église. » L’archange saint Michel et les 

saintes Marguerite et Catherine lui donnent l’ordre de « bouter les Anglais hors de France ». 

Elle répondra à l’appel de ces voix seulement quatre ans plus tard. Surnommée la Pucelle, 

Jeanne prophétise quatre événements : la libération d'Orléans, le sacre du roi à Rheims, la 

libération de Paris et la libération du duc d'Orléans. Après enquête poussée, Charles donne 

son accord sur le plan de libération de la ville d’Orléans, assiégée par les Anglais. Vers l’âge 

de seize ans, soutenue par sa foi et sa personnalité exceptionnelles, Jeanne demande de 

faire partie de l’armée. On le lui refuse deux fois mais, avec l’aide du capitaine Baudricourt, 

elle accompagne et conduit l’armée à plusieurs victoires. Avec sa bannière portant l’écriteau 

« Jésus Maria », elle devance les troupes, qui la suivent. Elle inspire et encourage les 

troupes à continuer la bataille. En juin 1429, répondant à 

l’appel divin, elle amène le dauphin Charles à reprendre 

le trône de France. Plus tard, elle est capturée par des 

ennemis et emmenée au tribunal de Rouen, présidé par 

l’évêque de Beauvais, Pierre Cauchon, qui est un allié des 

Anglais. Courageuse et convaincue, Jeanne d’Arc est 

injustement condamnée pour hérésie et brûlée vive à 

Rouen le 30 mai 1431 à l’âge de dix-neuf ans. Ving-cinq 

ans plus tard, Jeanne d’Arc est réhabilitée, à la demande 

du roi Charles VII. Après sa béatification, elle est 

canonisée en 1920 par le pape Benoît XV. 


Sainte Jeanne d’Arc est une femme d’engagement politique et une chrétienne d’action en 

faveur de la paix. Grâce à sa vocation et sa mission, elle est source d’inspiration. Sa relation 

à Dieu et son attachement à l’Église, ainsi que son âme inébranlable, faisaient partie de tout 

son être, et guidaient son destin. « La détermination de Jeanne d'Arc, soutenue par sa foi, a 

changé le cours de l'Histoire. Sa foi et sa fougue ont sauvé la dynastie des Valois. Après son 

injuste procès, « Un des juges, pris de remords, confie : "Je voudrais que mon âme fût où je 

crois qu'est l'âme de cette fille !" » 


« Il nous faut prier comme si tout dépendait de Dieu et agir comme si tout dépendait de 

nous. » 



Sainte Marguerite d’Youville 


Sainte Marguerite d’Youville est la première Canadienne à être canonisée. Elle est 

née le 15 octobre 1701 à Varennes, près de Montréal. Au cours de sa vie, elle perd 

plusieurs proches. En particulier, son père et son mari 

meurent avant ses 29 ans. Elle perd aussi quatre de 

ses six enfants; seuls deux garçons survivent. Elle a 

été responsable de la construction d'un hôpital 

offrant des soins aux gens dans le besoin et de sa 

reconstruction après un incendie. 

Elle est reconnue pour avoir porté secours aux 

pauvres au nom de Jésus-Christ. De plus, 

l’intercession de Marguerite devant Dieu était 

évidente lors de la guérison miraculeuse d’une 

jeune femme atteinte de leucémie. Marguerite 

décède le 23 décembre 1771. Le décret de sa 

béatification est prononcé en avril 1890. Le 3 mai 

1959, le pape Jean XXIII l’a canonisée en l’appelant 

« Mère de la Charité Universelle. » 


Elle a fondé les Sœurs de la Charité de Montréal (ou sœurs grises) en 1737. Elle 

prenait soin des pauvres et défendait leurs droits. 


« La Providence est admirable : elle a des ressorts incompréhensibles pour le 

soulagement des membres de Jésus-Christ; elle pourvoit à tout; en elle est toute ma 

confiance. » 


91


Quarante jours après Pâques 


RELIGIEUSES 

ASCENSION 

Citation de la Bible : Actes des Apôtres 1:6-11 

Ceux qui étaient réunis auprès de Jésus lui demandèrent 

alors : 

« Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume 

d’Israël ? » Jésus leur répondit : 

« Il ne vous appartient pas de savoir quand viendront les 

temps et les moments, car le Père les a fixés de sa seule 

autorité. Mais vous recevrez une force quand le Saint-Esprit 

descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins, vous 

parlerez de moi à Jérusalem, dans toute la région de Judée 

et de Samarie, et jusqu’au bout du monde. » 

Après avoir dit ces mots, Jésus s’éleva vers le ciel pendant 

qu’ils le regardaient, puis un nuage le cacha à leurs yeux. 

Ils avaient encore les regards fixés vers le ciel où Jésus s’élevait, quand deux hommes 

habillés en blanc se trouvèrent tout à coup près d’eux et leur dirent : 

« Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous à regarder le ciel ? Ce Jésus, qui vous a été 

enlevé pour aller au ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu partir. » 


L’Ascension est une fête chrétienne célébrée quarante jours après Pâques (en comptant le 

dimanche de Pâques). C’est pourquoi elle tombe généralement sur un jeudi du mois de 

mai. Dans la tradition et la foi chrétiennes, elle marque l’élévation au ciel de Jésus de 

Nazareth après sa résurrection et la fin de sa présence terrestre. L’Ascension du Seigneur 

désigne le moment où Jésus aurait été élevé au ciel. Il ne faut pas confondre l’Ascension de 

Jésus Christ avec l’Assomption de la Vierge Marie. Au Canada, l’Ascension est célébrée le 

dimanche avant la Pentecôte. 



Cinquante jours après Pâques 

Citation de la Bible : Actes des apôtres 2 : 

1-11 


PENTECÔTE 

Quand le jour de la Pentecôte arriva, les 

croyants étaient réunis tous ensemble au 

même endroit. Tout à coup, un bruit vint 

du ciel, comme si un vent violent se 

mettait à souffler, et il remplit toute la 

maison où ils étaient assis. Ils virent alors 

apparaître des langues pareilles à des flammes de feu ; elles se séparèrent et elles se 

posèrent une à une sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à 

parler en d’autres langues, selon ce que l’Esprit leur ordonnait d’exprimer. 

À Jérusalem vivaient des Juifs, hommes pieux venus de tous les pays du monde. Quand ce 

bruit se fit entendre, ils s’assemblèrent en foule. Ils étaient tous profondément surpris, car 

chacun d’eux entendait les croyants parler dans sa propre langue. Ils étaient remplis 

d’étonnement et d’admiration, et disaient : 

« Ces hommes qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment se fait-il alors que 

chacun de nous les entende parler dans sa langue maternelle ? Il y a parmi nous des gens 

qui viennent du pays des Parthes, de Médie et d’Élam, de Mésopotamie, de Judée et de 

Cappadoce, du Pont et de la province d’Asie, de Phrygie et de Pamphylie, d’Égypte et de la 

région de Cyrène, en Libye ; il y a ceux qui sont venus de Rome, il y a ceux qui sont nés Juifs 

et ceux qui se sont convertis à la religion juive, des gens de Crète et d’Arabie, et pourtant 

tous, nous les entendons parler dans nos diverses langues des grandes œuvres de Dieu ! » 


La Pentecôte est célébrée le septième dimanche après Pâques, soit quarante-neuf jours 

après. Comme Pâques est une fête mobile, la date de la Pentecôte varie. Dans la tradition 

chrétienne, la fête de la Pentecôte est ainsi une occasion particulière de célébrer le Saint- 

Esprit, troisième personne de la trinité chrétienne. On considère la Pentecôte comme étant 

la naissance de l’Église chrétienne. 



Le 31 mai 

Citation de la Bible : Luc 1:39-45, 56 


VISITATION DE LA VIERGE MARIE 

À cette même époque, Marie se mit en route et se rendit en hâte dans une ville de la région 

montagneuse de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Au 

moment où Élizabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant 

remua au-dedans d’elle. Élizabeth fut remplie du Saint-Esprit et 

s’écria d’une voix forte : 


« Dieu t’a bénie plus que toutes les femmes et sa 

bénédiction repose sur l’enfant que tu auras. Qui suis-je 

pour que la mère de mon Seigneur vienne chez moi ? Car, 

vois-tu, au moment où j’ai entendu ta salutation, l’enfant 

a remué de joie au-dedans de moi. Tu es heureuse : tu as 

cru que ce qui t’a été annoncé de la part du Seigneur 

s’accomplira ! » 

Marie resta avec Élizabeth pendant environ trois mois, puis 

elle retourna chez elle. 

La Visitation de la Vierge Marie est une fête catholique célébrée le 31 mai. Il s’agit de la 

visite que rendit Marie, future mère du Christ, à sa cousine Élisabeth, enceinte de Jean- 

Baptiste. Cette visite est rapportée par l’évangéliste saint Luc (1:39-45). Marie rend 

principalement visite à Elizabeth parce qu’elle est beaucoup plus jeune que celle-ci et 

pourra donc lui donner un coup de main pendant cette période. Ensuite, étant donné que 

Marie va devenir bientôt Mère de Dieu, elle croit sage et important d’être au service des 

autres. Cette visite à sa cousine est un bon symbole de ce service. 




SAINTE TRINITÉ 

Le dimanche qui suit le dimanche de la Pentecôte 

Citation de la Bible : Jean 16 : 12-15 

J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pourriez pas les supporter 

maintenant. Quand viendra l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité. Il ne 

parlera pas avec sa seule autorité, mais il dira tout ce qu’il aura entendu et vous annoncera 

ce qui doit arriver. Il révélera ma gloire, car il recevra de ce qui est à moi et vous 

l’annoncera. Tout ce que le Père possède est aussi à moi. C’est pourquoi j’ai dit que l’Esprit 

recevra de ce qui est à moi et vous l’annoncera. 


On fête la réalité mystérieuse d’un seul Dieu dans 

l’unité d’amour de trois personnes distinctes, égales et 

indivisibles, le Père, le Fils et l’Esprit. 

La Sainte Trinité n’est pas seulement une histoire qui 

se passe dans le ciel, sans que nous y soyons 

intéressés. La Sainte Trinité s’inscrit dans notre 

existence humaine et la transforme. 

Participant à la vie trinitaire par le baptême, nous 

devenons à notre tour des êtres de relation, des êtres 

qui ne peuvent pas atteindre la plénitude de leurs possibilités s’ils n’entrent pas en 

communion d’amour avec le Père, le Fils et l’Esprit-Saint et si cette communion d’amour ne 

se diffuse pas et ne se concrétise pas dans notre manière d’être avec les autres. 

En célébrant la fête de la Sainte Trinité, en bénissant Dieu pour cet échange d’amour dont 

nous sommes issus et dont nous sommes bénéficiaires, nous rendons gloire d’avoir la 

chance d’être choisis pour participer à cette alliance et pour devenir à la fois témoins et 

prophètes de la communion que Dieu veut réaliser entre tous les êtres humains, lorsqu’il 

les aura rassemblés dans le Christ. 


L’enfant : C’est drôle comme les jours s’allongent. 

Certains soirs, quand je me couche, il y a encore de la 

lumière et j’ai du mal à m’endormir. 

Le parent : Chaque mois est particulier. Mais celui-ci 

l’est peut-être davantage que les autres à cause de la 

lumière. Plus tu vas vers le nord, plus les nuits sont 

brèves. Il y a même des régions où le soleil ne se couche 

pas et où les nuits sont véritablement blanches. C’est le 

mois du jour le plus long, parce qu’il a été décisif pour 

l’avenir, pour la résistance et pour la paix autrefois; 

parce qu’il est aussi le dernier mois de l’année scolaire 

et que là se passent les examens et les concours. 

Comme si de la lumière dépendait l’avenir. D’ailleurs, 

c’est le mois du feu. Le feu de l’Esprit à la Pentecôte, et 

voilà l’Église et les chrétiens, chrétiennes qui devraient 

se laisser prendre par lui pour être transformés. Le feu 

de la fête, notamment de la musique. Faire de la 

musique ensemble : apprendre à s’écouter les uns les 

autres, être justes pour être en harmonie. L’Esprit Saint, 

la musique, voilà qui pourraient renouveler les relations 

humaines et le visage de l’humanité. 

Un mois de lumière et de feu pour que change le 

monde. Il y a tant à faire et à vivre, je comprends que tu 

aies du mal à t’endormir. 



VALEUR 

Cette vertu cardinale signifie la récompense ou la 

conséquence, mais pour la plupart des gens, elle 

veut dire être juste les uns envers les autres et 

envers soi-même. Il n’est pas toujours facile de 

rester juste et de garder son objectivité, c’est 

pourquoi elle devient une valeur quand elle est 

une pratique régulière qui passe avant ses désirs 

personnels. « La justice suppose l'amour. Nous 

sommes à peu près tous conscients et conscientes 

qu'en ce monde il est impossible de réaliser la 

justice dans toute sa dimension. Sans doute les 

paroles tant de fois entendues, à savoir il n'y a pas 

de justice en ce monde, sont quelques peu 

simplistes. Mais elles sont vraies. La justice est 

plus grande que l'homme ou la femme, plus 

grande que sa vie terrestre. Il est difficile aux 

hommes et aux femmes d'établir entre eux, entre 

les divers milieux, entre la société et les groupes 

qui la composent, entre les nations, des rapports 

aussi justes qu'ils le voudraient. » (Jean-Paul II) 

Ainsi donc, nous sommes appelés à contribuer à la 

justice dans un monde déchiré par le péché, à faire 

de la justice une valeur. Ainsi assoiffés de justice, 

nous sommes appelés à nous ouvrir à Dieu qui est 

justice. En juin, nous voulons rappeler aux jeunes 

qu’il leur faut conserver l’amour et la compassion 

durant l’été pour demeurer justes. 


J’adopte une attitude positive de justice. 


Esprit-Saint et aide-moi à prendre mon élan… 

car j’ai besoin de Toi pour diminuer l’injustice 

dans le monde. 

Seigneur, aide-moi à contribuer à faire de ce 

monde, qui est déchiré par le péché et 

tourmenté par l’injustice sociale, un monde 

meilleur. Fais que nous devenions toutes et tous 

des assoiffés de justice et appelle-nous à nous 

ouvrir à Toi, Dieu juste. 

Amen 



PRIÈRE 


TON EAU VIVE 

Nous Te demandons l’eau, Seigneur, 

pour que la terre produise ses fruits. 

Nous Te demandons l’eau 

pour que nos corps vivent. 

Mais pour notre terre, pour nos corps, 

il faut aussi Ton amour et Ta justice. 

Seigneur, viens désaltérer nos vies 

qui ont soif de Ton amour. 

Viens désaltérer notre terre qui a soif de justice. 

Que Ton eau vive jaillisse ainsi de nos cœurs, 

abreuvés à Ta source, 

pour désaltérer tous ceux et celles qui ont soif 

de Ton amour et de Ta justice. 

AMEN 

(Église évangélique réformée du canton de Vaud) 

PRIÈRE 


Semaine 1 


« Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice car ils 

seront rassasiés. » (Mt 5:6) 

Semaine 2 

« Cherchez d’abord le Royaume et la justice de Dieu, et 

tout cela vous sera donné par surcroît. » (Mt 6:33) 

Semaine 3 

« Moi, je ne puis rien faire de moi-même; je juge selon ce 

que j’entends, et mon jugement est juste parce je ne 

cherche pas ma propre volonté, mais la volonté de celui 

qui m’a envoyé. » (Jn 5,30) 

Semaine 4 

« Telle sera notre justice : garder et mettre intégralement 

en pratique tous ces commandements devant Yahvé notre 

Dieu, comme il nous l’a prescrit. » (Deu 6,25) 



Sainte Clotilde 


Née d’un roi catholique appelé Chilpéric, Clotilde est originaire de Bourgogne. Sa mère est une 

femme d’une grande croyance. Elle transmet l’amour de Dieu ainsi que la piété à sa fille. Durant 

son enfance, Clotilde subit une grande tragédie. Son oncle, Gondebaud, massacre sa famille. La 

jeune Clotilde et sa sœur Chrona deviennent prisonnières de leur oncle. Clotilde est donnée en 

mariage à Clovis, roi des Francs, qui se convertit à la foi du Christ et consent au baptême de son 

premier fils. Ainsi donc, la catholicité règne au palais. Après le décès de son fils, la reine Clotilde 

enfante un autre fils, qui tombe malade après son baptême. En apprenant le destin de son autre 

fils, le roi entre dans une grande colère. Clotilde s’adresse à son Dieu avec tendresse pour lui 

demander de lui venir en aide et de sauver son enfant. Et c’est ainsi que Dieu envoya des anges 

afin de le guérir. 

Lors d’une bataille ayant lieu à Tolbiac avec des Alamans, l’ennemi prenait le dessus sur l’armée de 

Clovis. Celui-ci se rappelle du Dieu de sa femme Clotilde. Levant les bras, Clovis s’écrie : « Jésus- 

Christ, que Clotilde affirme être le fils du Dieu vivant, qui, dit-on, donne du secours à ceux qui 

espèrent en toi, si tu m’accordes la victoire, et que je fasse l’épreuve de cette puissance dont le 

peuple consacré à ton nom dit avoir lu tant de témoignages, je croirai en toi et me ferai baptiser en 

ton nom, car j’ai invoqué mes dieux, et ils ont éloigné de moi leurs secours; je t’invoque donc, et je 

désire croire en toi; fais seulement que j’échappe à mes ennemis. » Et les Alamans se rendirent à 

Clovis. À son retour au palais, il est baptisé ainsi qu’une grande majorité 

des habitants des villes avoisinantes. 

Malheureusement, Clotilde avait vécu des années mortellement 

angoissantes durant l’absence de Clovis. Dans sa solitude, elle fonde 

des monastères et reconstruit la basilique. Elle meurt à Tours le 3 

juin 545. Elle est transportée à Paris où elle est inhumée à côté de 

Clovis, dans la basilique de Saint-Pierre. 


Sainte Clotilde est célébrée à juste titre comme celle qui, par sa foi, 

touche les cœurs et les conduits à la conversion. En France, elle est la 

patronne de l’Aviation légère de l’armée de terre. 


« Mais on doit plutôt rendre un culte à celui qui d’un mot a créé de 

rien le ciel et la terre, la mer et tout ce qu’ils renferment, à celui qui a 

fait briller le soleil et orné le ciel d’étoiles, qui a rempli les eaux de 

reptiles, les terres d’animaux, l’air de volatiles ; c’est par un signe de 

lui que les terres sont décorées de récoltes, les arbres de fruits, les vignes de raisins ; c’est par sa 

main que le genre humain a été créé ; c’est grâce à sa largesse que toutes ces créatures servent 

complaisamment et gratuitement son homme, celui qu’il a créé. » 



Saint Jean-Baptiste 

SAINT DU MOIS 

Jean-Baptiste est un grand personnage religieux. Fils d’Élisabeth et de Zacharie, il est le 

précurseur du Messie. Pendant son enfance, il vit dans la pénitence, la prière et la 

contemplation. Vivant une vie cachée et isolée dans les déserts, vers l’âge de trente ans, ce 

prophète commence sa mission du baptême. Il est accompagné par ses disciples et son 

ministère est la préparation de l’arrrivée de Jésus. Les gens pensent qu’il est celui qui est 

attendu, mais Jean-Baptiste répond : « Pour moi, je vous baptise avec de l'eau, mais vient 

le plus fort que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales; lui vous 

baptisera dans l'Esprit Saint et le feu ». Jean-Baptiste baptise Jésus et guide vers lui ses 

meilleurs disciples. Il s'efface pour lui laisser la place. Mais Jean-Baptiste est emprisonné. 

Le roi Hérode s’engage par serment à donner à Salomé, la fille d’Hérodiade, tout ce qu’elle 

demanderait, même la moitié de son royaume. Elle réclame la tête de Jean-Baptiste. Alors 

le roi envoie un garde lui trancher la tête et la présenter à la princesse, dans un bassin. Le 

29 août, l’Église fait mémoire de son martyre. 


« Je ne suis pas digne de délier la courroie de ta sandale. » 


« Cependant, ceux qui se convertissent ne sont 

point frappés ni attirés par l'éclat de ses 

miracles ; car il n'en opéra aucun. Ce sont ses 

vertus et ses austérités qui font de si puissantes 

impressions sur l'esprit et sur le cœur de ceux 

qui l'écoutent. La sainteté de sa vie engage ceux 

qui l'entendent à réformer la leur; les plus 

voluptueux cessent de l'être en voyant un 

homme si mortifié. » 



SAINT-SACREMENT DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST 


Le dimanche qui suit la Sainte Trinité 

Citation de la Bible : Luc : Chapitre 22 : 14-23 

Quand l’heure fut venue, Jésus se mit à table avec les 

apôtres. Il leur dit : « Combien j’ai désiré prendre ce 

repas de la Pâques avec vous avant de souffrir ! Car je 

vous le déclare, je ne le prendrai plus jusqu’à ce que 

son sens soit pleinement réalisé dans le Royaume de 

Dieu. » 

Il saisit alors une coupe, remercia Dieu et dit : « Prenez 

cette coupe et partagez-en le contenu entre vous, car, 

je vous le déclare, dès maintenant je ne boirai plus de 

vin jusqu’à ce que vienne le Royaume de Dieu. » 

Puis il pris du pain et, après avoir remercié Dieu, il le 

rompit et le donna en disant : « Ceci est mon corps qui est donné pour vous. Faites ceci en souvenir 

de moi. » 

Il leur donna de même la coupe, après le repas, en disant : « Cette coupe est la nouvelle alliance de 

Dieu, garantie par mon sang qui est versé pour vous. Mais regardez : celui qui me trahit est ici, à 

table avec moi. Certes, le Fils de l’homme va mourir comme Dieu l’a décidé ; mais quel malheur pour 

l’homme qui le trahit ! » 

Ils se mirent alors à se demander les uns aux autres qui était celui d’entre eux qui allait faire cela. 


Après la Fête de la Sainte Trinité, pour conclure le temps pascal, nous célébrons la Fête de 

l’Eucharistie, c’est-à-dire de Christ qui se donne en nourriture pour que nous ayons la vie en 

abondance. Dans l’Église catholique, nous célébrons cette fête, qu’on appelle aussi la Fête-Dieu, 

depuis le XIII e siècle, plus précisément depuis 1264. 

L’Eucharistie est une commémoration. Dans le fond, le peuple est invité à se souvenir pour ne pas 

oublier, mais aussi pour réactualiser sa libération aujourd’hui. C’est donc une fête qu’on célèbre 

dans la joie. L’Eucharistie est une communion. Pâques, ou mort-résurrection du Christ Jésus est 

l’événement fondateur de l’Eucharistie. Le pain et le vin que nous utilisons signifient et 

représentent, ensemble et en même temps, la vie donnée par Jésus sur sa croix et la vie 

transformée du Christ de Pâques. Manger ce pain et boire ce vin, c’est communier à la vie qu’a 

donné Jésus pour nous et à sa vie de ressuscité. 


L’enfant : Ah, voilà les grandes vacances! Mais, 

dis-moi, dans mon calendrier, il y a écrit « fête 

nationale », c’est quoi au juste une fête nationale? 

Le parent : Comment t’expliquer? Au cours de 

l’histoire d’un pays, ses responsables politiques 

instituent une fête pour être le symbole de son 

unité. Généralement, ils retiennent un événement 

plus ou moins récent, fondateur de la nation. À la 

différence d’un pays qui est une notion 

géographique ou politique, une nation est 

l’expression d’une communauté humaine. Au 

Canada, le premier juillet marque la Confédération 

canadienne. Souvent, ces fêtes qui se veulent 

fédératives cachent les guerres et les luttes qui ont 

prévalu. 

Vois-tu, commémorer une fête nationale, c’est 

rendre vivante la mémoire d’une nation et lui 

permettre d’être par-delà les drames de l’histoire. 

Ce travail de mémoire n’a de sens véritable que la 

transcendance du temps. 



104


Saint François d’Assise 

SAINT DU MOIS 

Saint François d’Assise est un catholique italien, né le 3 octobre 1181 ou 1182. Il est le fils de Pietro 

di Bernardone, marchand de draps, propriétaire d'immeubles et de domaines ruraux, qui, en tant 

qu'homme fortuné, fréquente l'aristocratie. Sa mère est probablement d'origine française. En 

1205, alors qu'il est en prière devant le crucifix de la chapelle San Damiano, il entend une voix lui 

demandant de « réparer son Église en ruine ». Il se rend à la ville voisine de Foligno y vendre des 

marchandises du commerce de son père, pour pouvoir restaurer la vieille chapelle délabrée. Il 

dépense également beaucoup d'argent en aumônes. Furieux, son père lui demande de lui rendre 

des comptes. C’est alors que François lui rend l'argent qui lui reste, ainsi que ses vêtements. Se 

retrouvant nu, il dit à son père devant la foule rassemblée : « Jusqu'ici je t'ai appelé père sur la 

terre ; désormais je peux dire :Notre Père qui est aux cieux, parce que c'est à Lui que j'ai confié 

mon trésor et donné ma foi ». Rapidement, il se retrouve à la tête d’une communauté religieuse. Il 

choisit alors de vivre dans la pauvreté et commence à prêcher dans les rues. En septembre 1224, il 

reçoit les stigmates. Il est d’ailleurs la première personne à recevoir ces marques qui ressemblent 

aux blessures du Christ. Désormais, il est souvent malade et en proie à des crises d'angoisse, il se 

réfugie dans une hutte près de la chapelle San Damiano où il écrit son « Cantique de frère soleil » 

(ou « Cantique des créatures », premier texte en italien moderne), célébration de Dieu en sa 

création, et l'un des premiers grands poèmes italiens. Il meurt le 3 octobre 1226, dans la chapelle 

du Transito. Il est proclamé saint par le pape Grégoire IX en 1228, en raison 

de plusieurs miracles qui lui sont associés. Au cours de sa vie, il aurait 

guéri des estropiés, des aveugles auraient retrouvé la vision et des 

personnes possédées auraient reçu l’exorcisme, tout simplement en 

entrant dans la pièce où il se trouvait. Saint François d’Assise est le saint 

patron des animaux et de l’environnement et un des saints patrons de 

l’Italie. Nous le célébrons le 4 octobre. 


François a vécu une vie légère et sans soucis. À 25 ans, il rencontre le 

Christ et il opte pour un style de vie pauvre, libre et joyeux. Il quitte sa 

riche famille et devient source d’inspiration pour de nombreux 

disciples. Sa passion crée plusieurs instituts de religieux et de 

religieuses, ainsi que l’Ordre franciscain séculier. 


« Ô Frères bien aimés, ô Fils béni pour l'éternité, écoutez-moi, écoutez la voix de votre Père : nous 

avons promis de grandes choses ; de plus grandes nous sont promises : observons les unes, 

soupirons après les autres. 

« Le plaisir est court, la peine est éternelle. La souffrance est passagère, la gloire est infinie. 

Beaucoup sont appelés, peu sont élus. Tous sont rétribués. Mes frères, pendant que nous en 

avons le temps, faisons le bien. » 



Saint Thomas d’Aquin 

SAINT DU MOIS 

Saint Thomas d’Aquin est né vers la fin de l’année 1226 en Italie. Contre le souhait de sa 

famille, Thomas se joint à l’ordre des dominicains. Cette décision déçoit sa famille, en 

raison de son désir qu’il devienne moine bénédictin. À un moment, ses frères lui envoient 

même une prostituée pour essayer de le séduire mais Thomas ne lui cède pas.. La légende 

veut que deux anges lui soient apparus cette soirée là et aient 

renforcé sa détermination de rester célibataire. En 1244, sa 

mère l’envoie en cachette chez les dominicains pour ne pas 

blesser l’image de sa famille. En 1256, Thomas est nommé 

maître de théologie à Paris, où il publie plusieurs livres. De 

retour dans sa province en 1273, Thomas entend le Christ lui 

parler alors qu’il célébre la messe de la saint Nicholas. Le 

Christ lui demande ce qu’il désire, question à laquelle 

Thomas répond : « Seulement vous, mon Dieu, seulement 

vous. » Un des miracles qu'il a réalisés s’est produit alors qu’il 

prie Dieu devant l’hôtel : il ressent sa présence et remarque 

la croix qui brille devant lui, alors qu’il lévite dans la chapelle. 

Canonisé en 1323, il est nommé docteur de l’Église par le 

pape Pie V. Saint Thomas d’Aquin est le saint patron des 

universités et des étudiants. On le célèbre le 28 janvier. 


On dit de St-Thomas d’Aquin qu’il a renouvelé la philosophie et la théologie de son époque, 

de par son exploration des mystères et la solidité de sa foi. Son influence est considérable 

et la philosophie moderne a été adoptée en grande partie en réaction négative ou positive 

à ses idées, plus particulièrement dans les domaines de l’éthique, du droit et de la 

politique. 


« Au ciel, les élus verront Dieu d’une vision d’autant plus claire que plus ardente aura été 

leur charité au moment de la mort. » 


L’enfant : Juillet, août, deux mois de vacances… 

où on peut faire ce qu’on veut, chic! 

Le parent : Je ne pense pas que les vacances 

d’été soient là uniquement pour que les enfants 

fassent ce qu’ils veulent. Autrefois, les grandes 

vacances étaient encore plus longues pour 

permettre aux enfants des campagnes d’aider leurs 

parents aux travaux des champs qui battent le plein 

en cette saison. Pas d’oisiveté donc, mais du travail. 

Aujourd’hui, grâce au progrès et à l’évolution de la 

société, ce n’est plus nécessaire. Les vacances sont 

devenues un temps de repos et de loisir, un moment 

de dépaysement et de voyage. Et il n’est pas 

toujours nécessaire de partir bien loin pour faire des 

découvertes. Sans oublier toutes les personnes pour 

qui les vacances signifient davantage de solitude. 

Tu peux profiter de tes vacances pour, suivant 

l’expression du prophète Isaïe, élargir l’espace de ta 

tente (Isaïe 54 :2). Elle deviendra celle de la 

rencontre. Tu verras alors le visage des autres 

s’ouvrir et le tien en sera embelli. Transfiguration qui 

peut nourrir toute une année. 

(Tiré de Livre des prières, page 259) 



Pape Saint Pie X 

SAINT DU MOIS 

Saint Pie X est né le 2 juin 1835 à Riese sous le nom de Giuiseppe Melchiorre Sarto, dans 

une famille modeste. En 1850, il reçoit la tonsure* et entre au séminaire de Padoue. Huit 

ans plus tard, il est ordonné prêtre. Durant sa carrière, il devient vicaire, archiprêtre et 

directeur spirituel du séminaire du diocèse. Il a été élu pape en 1903 et a occupé cette 

fonction jusqu’à sa mort le 20 août 1914 à Rome. C'est alors que la Sacrée Congrégation 

des Rites ouvre son procès de béatification, en examinant particulièrement deux miracles. 

En premier lieu, celui intervenu auprès de Marie-Françoise Deperras, religieuse qui était 

atteinte d'un cancer des os dont elle aurait été guérie en 1928 et, en second lieu, celui 

d’une sœur Benedetta de Maria, de Boves (Italie), qui aurait été guérie d'un cancer de 

l'abdomen en 1928. Ces deux miracles sont officiellement approuvés par Pie XII, le 11 

février 1951 et aboutissent à la lettre de sa béatification de Pie X le 4 mars 1952 et à sa 

canonisation le 29 mai 1954. On le célèbre le 21 août selon le calendrier. 



La priorité de Pie X était le clergé, car il a relancé les 

vocations; il demanda que chacun et chacune, selon son 

pouvoir, vînt en aide aux séminaristes, de qui dépendait tout 

espoir d'un avenir meilleur pour le diocèse. Pour chaque jeune 

homme qui souhaitait entrer au séminaire, il voulait savoir si 

celui-ci avait la vocation, s'il était pieux, s'il fréquentait les 

sacrements, s'il priait. Bref, il souhaitait de vrais futurs prêtres 

pour l'Église. Pie X exhortait tous les fidèles à vivre en bons 

chrétiens et en bonnes chrétiennes, à fréquenter les 

sacrements et à se dépenser pour le salut des âmes. 

« Nous déclarons que notre but unique, dans l'exercice du suprême Pontificat, est de tout 

restaurer dans le Christ afin que le Christ soit tout en tout. » 


Courte biographie : 

Saint Frère André 

SAINT DU MOIS 

Saint Frère André, aussi connu sous le nom d’Alfred Bessette, est né le 9 août 1945 à 

Québec. Il est le premier saint canadien de sexe masculin né au Canada. Dès son enfance, 

Alfred est souvent malade, mais, il vit jusqu’à l’âge de 91 ans. Il est devenu l’homme 

religieux le plus célèbre du Québec. À partir de la fin des années 1870, sa réputation de 

saint et de guérisseur grandit. Il est portier du Collège Notre-Dame pendant presque 40 

ans. Et c’est à cette porte qu’il rencontre ses malades et que 

sa réputation de guérison se répand. 

Il reçoit le nom de Frère André en entrant dans la 

Congrégation de Sainte-Croix. Là, il est reconnu pour avoir 

accompli des milliers de miracles de guérison. Le Frère André 

est mort en 1937 à l’âge de 91. Durant toute une semaine, 

près d’un million de fidèles défilent jour et nuit devant sa 

dépouille. 

Il a été béatifié en 1982. Le 19 février, 2010, le pape Benoît 

XVI annonce que le Frère André sera canonisé le 17 octobre 

2010. Plus de 50 000 pèlerins et pèlerines se sont rendus à 

Rome, dont plus de trois mille Québécois. Sa canonisation 

officielle a eu lieu le 17 octobre 2010 et a été suivie d’une 

grande messe le 30 octobre 2010 en l’honneur de sa 

canonisation au Stade Olympique de Montréal, devant près de 

50 000 personnes Le miracle cité pour appuyer sa canonisation 

est la guérison, en 1958, de Giuiseppe Carlo Audino qui était 

atteint du cancer. 

Saint Frère André est célébré le 6 janvier. 


Saint Frère André a construit un oratoire en l’honneur de saint Joseph au flanc du Mont- 

Royal, près du Collège Notre-Dame de Montréal. Chaque année, cet endroit attire de 

millions de pèlerins et de pèlerines, de toutes les origines, cultures, doctrines ou croyances. 


« Quand vous dites tout bas le Notre Père, Jésus a l’oreille collée sur votre bouche. » 



Le 6 août 



TRANSFIGURATION 

Environ une semaine après qu’il eut parlé ainsi, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et 

il monta sur une montagne pour prier. Pendant qu’il priait, son visage changea d’aspect et 

ses vêtements devinrent d’une blancheur éblouissante. Soudain, il y eut là deux hommes qui 

s’entretenaient avec Jésus : c’étaient Moïse et Élie, qui parlaient avec Jésus de la façon dont 

il allait accomplir sa mission en mourant à Jérusalem. Pierre et ses compagnons s’étaient 

profondément endormis ; mais ils se réveillèrent et virent la gloire de Jésus et les deux 

hommes qui étaient avec lui. Au moment où ces hommes quittèrent Jésus, Pierre lui dit : 

« Maître, c’est bien que nous soyons ici. Nous allons dresser 

trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » 

(Il ne savait pas ce qu’il disait.) 

Pendant qu’il parlait ainsi, un nuage apparut et les couvrit 

de son ombre. Les disciples eurent peur en voyant ce nuage 

les recouvrir. Du nuage, une voix se fit entendre : 

« Celui-ci est mon Fils, que j’ai choisi. Écoutez-le ! » 

Après que la voix eut parlé, on ne vit plus que Jésus seul. Les 

disciples gardèrent le silence et, en ce temps-là, ne 

racontèrent rien à personne de ce qu’ils avaient vu. 


Au moment de commencer sa montée vers sa Passion, 

Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean et les emmène 

sur une montagne, le mont Thabor selon la tradition. Là, il est 

transfiguré devant eux et reçoit du Père ce témoignage : « Celui-ci est mon Fils, que j’ai 

choisi. Écoutez-le » Au jardin des Oliviers, au soir de son arrestation, ce sont les mêmes, 

Pierre, Jacques et Jean, que Jésus prendra avec lui. Ce n’est pas une coïncidence. Ceux qui 

allaient le voir défiguré sont eux qui devaient, auparavant, l’avoir vu transfiguré : le Jésus 

Fils de Dieu est le même que le Jésus crucifié. 

Moïse et Élie apportent le témoignage de la loi et des prophètes. 



Le 15 août 


ASSOMPTION DE MARIE 


Marie dit alors : 

« Mon âme loue la grandeur du Seigneur, et mon cœur est 

plein de joie à cause de Dieu, mon Sauveur ; car il a bien voulu 

abaisser son regard sur moi, son humble servante. 

Oui, dès maintenant, les humains de tous les temps, me diront 

bienheureuse, car Dieu le Tout-Puissant a fait pour moi des 

choses magnifiques. Son nom est saint, il sera plein de bonté 

dans tous les temps pour ceux qui le respectent. Il a accompli 

des œuvres puissantes par la force de son bras : il a mis en 

déroute les hommes au cœur orgueilleux, il a renversé les rois 

de leurs trônes et il a donné une place élevée aux humbles. Il a 

accordé des biens en abondance à ceux qui avaient faim, et il a 

renvoyé les riches les mains vides. Il est venu en aide au peuple 

d’Israël, son serviteur ; il n’a pas oublié de manifester sa bonté envers Abraham et ses descendants, 

pour toujours, comme il l’avait promis à nos ancêtres. » 


L’Assomption de Marie est un dogme pour l’Église catholique, c’est-à-dire un moyen de cheminer 

vers Dieu, résultat de la médiation séculaire du peuple de Dieu sur sa foi. Nul ne sait ce qu’il est 

advenu de Marie à la fin de sa vie. La tradition à ce sujet n’est pas attestée avant le V e siècle. Selon 

cette tradition, Marie rencontre, sur le mont des Oliviers, un ange qui lui remet une palme de 

l’arbre de vie et lui annonce sa mort prochaine. Marie rentre chez elle et fait part de la nouvelle à 

son entourage. Miraculeusement, les apôtres reviennent des différents endroits où ils sont partis 

prêcher, afin de l’entourer. Jésus apparaît entouré d’anges pour recevoir l’âme de sa mère, qu’il 

confie à l’archange Michel. Les apôtres enterrent le corps au pied du mont des Olivers. Quelques 

jours plus tard, Jésus apparaît de nouveau et emporte le corps au Paradis, où l’âme et le corps de 

Marie sont réunis. 

Pendant plusieurs siècles, l’Assomption de Marie n’est qu’une fête de l’Église. Elle deviendra un 

dogme le 1 er novembre 1950, sous le pape Pie XII. (déclaration infaillible) 


ATTITUDES ET POSITIONS DE L’ASSEMBLÉE 

Signification 

GESTUELS 

La position debout manifeste que les fidèles sont en position de prière, c’est un signe de foi du 

chrétien en la résurrection du Christ. La position assise est celle de l’accueil et de la médiation. La 

position à genoux montre l’adoration et le repentir. 

On est debout au début de la célébration, pendant la proclamation de l’Évangile, la profession de 

foi, la prière universelle, la prière sur les offrandes et la prière eucharistique, parce que les fidèles 

entrent en prière personnelle et communautaire. On est assis pendant les lectures, l’homélie, la 

préparation des dons pour l’offertoire et après la communion, car on est en position d’accueil et de 

méditation. 

GÉNUFLEXION 

Signification 

La génuflexion est un geste d’adoration exprimant l’hommage 

de tout le corps et exprime le respect porté à l’Eucharistie. 

Contrairement à l’agenouillement (qui est une position stable), 

la génuflexion est un geste ponctuel. 

Les fidèles et le prêtre la font devant le Saint-Sacrement exposé 

ou simplement conservé dans le tabernacle. De plus, le prêtre 

l’exécute durant la messe, après chacune des consécrations et 

avant la communion. 

Comment faire la génuflexion 

La génuflexion simple (ou sans qualification) se fait en reculant 

le pied droit et fléchissant le genou droit jusqu’à ce qu’il touche 

le sol à proximité du talon gauche : on se relève aussitôt, sans 

aucune attente, et sans fléchissement de la tête ou du corps. Cependant, 

il faut faire face à la personne ou à l’objet qu’on va saluer avant de commencer la génuflexion. 


112

GESTE DE PAIX 

Signification 

Pourquoi échange t-on un signe de paix avant de communier ? 

GESTUELS 

Le sens du geste de paix signifie que la paix du Christ est la source de notre union fraternelle. 

C’est là son sens, il symbolise la paix du Christ. Lorsque le célébrant invite à se donner la paix, ce 

n’est pas le moment d’aller saluer celles et ceux que l’on n’aurait pas salués avant la messe. La 

paix que nous sommes appelés à échanger n’est pas d’abord une décision personnelle, mais 

l’accueil de la paix définitive que le Christ nous a donnée. En posant ce geste sincèrement, en 

échangeant un signe de paix entre nous, nous faisons circuler la paix bien au delà de l’assemblée, 

espérant ainsi contribuer à la faire advenir dans le monde. 

Quand le fait-on ? 

Le geste de paix se situe, à la messe, entre la doxologie et la prière silencieuse du prêtre avant la 

communion, lorsque le prêtre termine par la demande suivante : « Dans la charité du Christ, 

donnez-vous la paix. » 

INCLINER LA TÊTE 

Signification 

C’est un signe de respect et d’adoration. 

Quand le fait-on ? Pourquoi ? 

Au moment de la consécration et de 

l’élévation, on regarde l’hostie et la 

coupe. 


SE FRAPPER LA POITRINE 

Signification 

GESTUELS 

Lorsqu’on se frappe la poitrine, on se blesse soi-même symboliquement. Ce geste manifeste que 

l’on se reconnaît pécheur ou pécheuse et que l’on exprime publiquement le regret d’avoir péché. 

Prière (Le Confiteor) 

Je confesse à Dieu tout-puissant, 

Je reconnais devant mes frères, 

Que j’ai péché en pensée, en paroles, 

Par action, par omission ; 

Oui, j’ai vraiment péché. (c’est ici que l’on frappe sa poitrine) 

C’est pourquoi je supplie la Vierge Marie, 

Les anges et tous les saints, 

Et vous aussi mes frères, 

De prier pour moi le Seigneur notre Dieu. 

Gestuel 

Avec son poing droit, la personne se frappe la poitrine en disant « Oui, j’ai vraiment péché » et 

continue ensuite la prière. 


SIGNE DE CROIX 

Signification 

Le signe de croix est un geste fait par les chrétiens et les chrétiennes. Il 

consiste à toucher successivement du bout des doigts de la main droite les 

parties du corps suivantes : son front qui symbolise l’esprit, son cœur qui 

représente la vie, son épaule gauche qui indique la miséricorde qui tempère 

la justice et, enfin, son épaule droite qui symbolise l’action dans la justice. 

Ce gestuel est fait en prononçant les paroles suivantes : Au nom du Père, du 

Fils et du Saint-Esprit, AMEN. Il constitue un signe d’unité pour les 

catholiques et marque l’adhésion à la foi en se rappelant de la mort du 

Christ sur la croix, sa résurrection et la profession de foi trinitaire, c’est-àdire 

la croyance dans l’unicité des trois personnes en Dieu : le Père, le Fils 

(ou Jésus) et le Saint-Esprit. 

SIGNES DE CROIX À L’ANNONCE DE L’ÉVANGILE 

GESTUELS 

Les fidèles font le signe de la croix en entrant 

dans les églises (pour rappeler le baptême 

qui les a introduits dans l’Église), durant la liturgie, pour marquer 

certaines étapes ou pour accompagner une bénédiction qu’ils 

reçoivent. De plus, on se marque de la croix pour ouvrir ou pour 

conclure une oraison comme la prière quotidienne, pour 

marquer les moments importants de la vie, par exemple en 

assistant à un décès et, finalement, pour marquer sa fidélité à la 

lumière divine et rejeter l’esprit du mal. 

À l’annonce de l’Évangile (par le diacre ou le prêtre), on fait un petit signe de la croix avec son 

pouce de la main droite sur le front, sur les lèvres et sur le cœur pour montrer que l’Évangile doit 

pénétrer notre esprit (front), nos paroles (lèvres) et nos sentiments (cœur) et qu’il faut 

comprendre, aimer et dire l’Évangile. 


L’AMBON 

L’ambon est le pupitre placé à l’entrée du chœur dans une église et où 

est posé le lectionnaire ou la Bible. Il désigne aussi une tribune fixe d’où 

sont lus les textes sacrés. Il sert à poser des livres saints et d’appui lors 

du prêche. 

Lorsqu’il y a deux ambons dans une église, celui de droite est utilisé 

pour les épîtres et celui de gauche pour les évangiles. 

L’AUTEL 

L’AUBE 

OBJETS RELIGIEUX 

L’aube, du latin alba au sens de « vêtement blanc », est un vêtement liturgique 

utilisé par les anglicans et les catholiques. 

L’aube est une tunique longue allant jusqu’aux pieds et de couleur blanche, à 

manches étroites, serrée à la taille par un cordon. Elle est portée à titre d’habit 

liturgique par tous les clercs, de l’évêque à l’acolyte. 

Un autel est une table consacrée qui, dans la liturgie chrétienne, est 

le lieu autour duquel se rassemble la communauté chrétienne pour 

célébrer l’eucharistie commémorant la dernière Cène du Christ. 

Dans notre tradition chrétienne, l’autel est aussi un symbole de 

sacrifice, à savoir celui du sacrifice unique de Jésus, expiant les 

fautes des êtres humains par sa mort sur la croix. L’autel eucharistique est également la table 

autour de laquelle se rassemble la communauté pour recevoir le corps (pain) et le sang (vin) du 

Christ. Depuis la réforme liturgique du concile Vatican II, l’autel s’est rapproché des fidèles, avec 

lesquels le célébrant maintient un contact direct, les associant mieux à la célébration. 

Son origine 

L’origine de l’autel remonte à l’époque d’Abraham, lorsque Dieu lui demanda de faire le sacrifice 

suprême de son fils Isaac sur l’autel pour faire preuve de son obéissance à Dieu. (Genèse, 22:8-14) 

De cette époque jusqu’à celle de Jésus, les Juifs sacrifiaient des animaux sur l’autel, pour 

remercier Dieu de ses bienfaits. 


LE BÉNITIER 

Un bénitier est un vase ou un bassin qui contient de l’eau bénite et 

se trouve dans l’église. Il est souvent placé de chaque côté des 

portes d’entrée. À leur entrée dans l’église, les fidèles trempent le 

bout des doigts de la main droite dans l’eau bénite, puis se 

signent, c’est-à-dire qu’ils font un signe de croix. 

Le bénitier est large et peu profond. Il est fait d’une matière dure, 

souvent en pierre de taille. L’intérieur est en marbre ou en 

albâtre. On utilise parfois un gros coquillage exotique qui porte le 

nom de « bénitier », justement pour cette raison. 

LES BURETTES 


Les burettes sont deux flacons utilisés dans la liturgie catholique. Elles sont parfois placées sur un 

plateau et ne reçoivent aucune bénédiction particulière. 

Le mot vient d’un terme du Moyen Âge, « buire », qui désigne un flacon en forme de cruche avec 

un bec. 

Durant la célébration de l’Eucharistie, les burettes servent à trois reprises. Premièrement, lors de 

l’offertoire, les offrandes sont apportées au prêtre. Il offre à Dieu le pain ; puis les burettes lui sont 

présentées. L’une contient l’eau, l’autre le vin. Il verse tout le vin dans le calice, puis y rajoute un 

filet d’eau, en veillant à ne pas tout verser. Il offre le vin, en l’appelant « coupe du salut ». 

Deuxièmement, après ce rite, on utilise la burette d’eau pour le 

« lavabo », c’est-à-dire le moment où le prêtre reconnaît son indignité 

et demande à Dieu la purification, en se versant de l’eau sur les mains 

au-dessus d’un plateau : « Lave-moi de mes fautes, Seigneur, purifiemoi 

de mon péché ». Il essuie ensuite ses mains avec le manuterge. 

Finalement, la burette contenant l’eau est utilisée une troisième fois 

après la distribution de la communion aux fidèles, lorsque le célébrant 

regagne l’autel. Il verse alors le restant de l’eau dans le calice, afin que 

tout le vin (qui est le Précieux-Sang) soit bu et qu’il ne reste pas de 

miettes de l’hostie consacrée. 


117

LE CALICE 

Le mot calice vient du mot grec kulix qui signifie « vase sacré ». Il 

est employé dans la célébration eucharistique pour la consécration 

du vin où il devient le sang du Christ. Le calice rappelle la coupe de 

vin de la Dernière Cène, c’est-à-dire le drenier repas que Jésus a 

pris avec ses disciples. 

Le calice est souvent fait d’une matière noble comme l’or, l’argent 

ou le vermeil, parfois elle-même incrustée de pierreries ou 

d’émaux. De nos jours, le calice peut être en simple métal ou 

même en poterie émaillée, « rappelant que le Christ s’est fait 

pauvre avec les pauvres ». 


Il ne faut pas le confondre avec le ciboire, qui est destiné à contenir les hosties consacrées. 

LES CHANDELLES DANS L’ÉGLISE 

Dans une église, les chandelles représentent la lumière et la présence du 

Christ. On en retrouve à différents endroits. Par exemple, il est obligatoire 

d’avoir des chandelles sur l’autel ou de chaque côté de l’autel. De plus, sur 

les deux côtés de l’ambon, on place des chandelles lors des lectures. Dans 

une église, il y a toujours un lieu réservé aux lampions (chandelles de 

couleur) que les fidèles allument afin de présenter une intention de prière. 


LA CHAPE 

La chape, du latin cappa qui signifie « capuchon, cape », est un vêtement employé dans la liturgie 

catholique. 

Il s’agit d’une grande cape de cérémonie de forme semicirculaire, 

agrafée à l’avant et portée par le prêtre et l’évêque 

principalement lors des bénédictions solennelles, telles que les 

vêpres et les laudes solennelles, ainsi que lors des processions. 

Sa couleur dépend du temps liturgique. La chape n’a aucune 

signification symbolique. De ce fait, elle a longtemps été 

portée par de simples clercs. 

LA CHASUBLE 

La chasuble est un vêtement sacerdotal à deux pans et sans manches, avec une ouverture pour la 

tête. Le prêtre la revêt par dessus l’aube et l’étole pour célébrer la messe. 

Le mot vient du latin casula, qui signifie « petite maison ». C’était en effet, à l’origine, une vaste 

rotonde qui enveloppait complètement le prêtre, appelée 

« chasuble romane » ou « chasuble cloche ». Au centre, il y avait un 

trou pour passer la tête et on la relevait sur les bras pour dire la 

messe. 

La chasuble symbolise la charité, l’amour du Seigneur qui doit 

envelopper le prêtre et le joug du Seigneur. Sa couleur, qui peut 

être le rouge, le blanc, le vert et le violet, varie en fonction du temps 

liturgique. On utilise parfois le rose, le noir, le gris cendré ou, 

encore, l’or ou l’argent (qui se substitue au blanc). 



LE CHEMIN DE CROIX 


Constitué de 14 stations, le chemin de croix se retrouve dans l’église à la vue des fidèles. Ces 

stations sont des peintures, des statues, des sculptures, etc., qui commémorent la Passion du 

Christ. Il évoque les 14 moments particuliers de sa Passion en ordre chronologique. 

Les 14 stations 

1. Jésus est condamné à être crucifié. 

2. Jésus est chargé de sa croix. 

3. Jésus tombe pour la première fois sous le poids de la croix. 

4. Jésus rencontre sa mère, Marie. 

5. Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix. 

6. Sainte Véronique essuie le visage de Jésus. 

7. Jésus tombe pour la deuxième fois. 

8. Jésus rencontre les femmes de Jérusalem qui pleurent. 

9. Jésus tombe pour la troisième fois. 

10. Jésus est dépouillé de ses vêtements. 

11. Jésus est cloué sur la croix. 

12. Jésus meurt sur la croix. 

13. Jésus est détaché de la croix et son corps est remis à sa mère. 

14. Le corps de Jésus est mis au tombeau. 

Son origine 

Le chemin de croix tire son origine de la liturgie du Vendredi saint. Ce sont les Franciscains, 

présents en Terre sainte depuis 1220, qui ont débuté cette tradition. Cependant, c’est seulement 

en 1731 que la permission fut donnée à l’Église de créer des chemins de croix dans d’autres églises 

que celles des Franciscains. 


LE CORPORAL 

LE CIBOIRE 


Le ciboire, du latin ciborium qui signifie « coupe », est un vase sacré, utilisé dans 

plusieurs liturgies chrétiennes. Il ne faut pas le confondre avec le calice, qui sert à 

consacrer le vin en Précieux Sang. 

Généralement doté d’un couvercle, le ciboire est destiné à contenir les hosties 

consacrées par le prêtre, soit pour les distribuer aux fidèles qui communient, soit 

pour les conserver dans le tabernacle. 

Le corporal, du latin corporal au sens de « Corps du 

Christ », est un linge liturgique (généralement carré, 

d’environ 45 à 50 centimètres de côté) sur lequel on pose 

la patène et le calice. Il sert à récupérer les petits 

morceaux d’hostie qui pourraient tomber des vases 

sacrés. Lorsqu’il est plié selon le rituel romain, il a la forme 

d’un carré. Il comporte souvent une croix brodée au 

centre. 

L’EAU BÉNITE 

L’eau bénite est une eau naturelle consacrée au service divin par un rite de 

bénédiction. On peut y ajouter du sel, également béni, qui rappelle le sel jeté 

dans les eaux pour les guérir de leur stérilité. L’eau bénite sert aux aspersions 

des fidèles et aux diverses bénédictions. Elle peut être bénie à tout moment, 

mais sa bénédiction plus solennelle se fait avant l’aspersion dominicale. 

L’eau baptismale est l’eau servant à l’administration du baptême. Cette eau est 

traditionnellement bénie pendant la vigile pascale et elle sert pendant toute 

l’année. Cependant, aux endroits où on ne célèbre pas cette vigile, on peut bénir l’eau avant 

chaque baptême. 


L'ÉTOLE 

L’ENCENSOIR 


Un encensoir est un brûle-parfum utilisé dans la liturgie catholique. L’encens qui 

se consume provient de résines végétales qui symbolisent la prière, la purification 

et la montée vers les cieux. L’encens a aussi une valeur médicinale et il fait partie 

des offrandes, avec l’or et la myrrhe, faites par les rois mages lors de la Nativité. 

L’encensoir peut être utilisé à différents moments durant des célébrations 

eucharistiques : procession d’entrée, avant les lectures, durant l’offertoire, lors 

des funérailles, etc. La fumée provenant de l’encens qui monte vers le ciel illustre 

la prière adressée à Dieu et qui monte vers Lui. 

L’étole, un mot dérivé du latin stola qui signifie « longue robe », est un ornement liturgique porté 

par l’évêque, le prêtre et le diacre. Elle est l’insigne par excellence de la prêtrise. 

L’étole était autrefois une longue robe, garnie de deux bandes verticales. La robe a été supprimée 

et il n’est resté que les bandes qui forment l’étole actuelle. 

Il s’agit d’une bande de tissu ornée d’une petite croix placée au milieu. Le prêtre la laisse pendre 

de chaque côté alors que le diacre la dispose transversalement. Dans les deux cas, l’étole est 

placée par dessus l’aube ou le surplis pour la messe et l’administration des sacrements. 

L’étole utilisée à la messe est confectionnée dans le même tissu et de la même couleur que la 

chasuble dont elle est dépendante. Seule la croix du cou est obligatoire. 


LES FONTS BAPTISMAUX 

Les fonts baptismaux sont un article de mobilier ecclésiastique 

utilisé pour le baptême des enfants et des adultes. Ils servent 

généralement aux baptêmes par aspersion. Les matériaux taillés 

et sculptés varient considérablement, allant du marbre au métal 

en passant par le bois. 

Le baptême dans les fonts baptismaux est habituellement fait 

par aspersion, versement et trempement. Cependant, seuls 

certains fonts baptismaux sont assez grands pour permettre 

l’immersion totale de l’enfant. Les premiers fonts baptismaux 

étaient construits pour l’immersion entière, mais ils sont 

devenus plus petits lorsque le baptême des enfants est devenu 

plus courant. 

LE GOUPILLON 


Le goupillon est un petit bâton de bois ou de métal, garni de poils rudes ou d’une boule percée de 

trous. On s’en sert à l’église pour prendre de l’eau bénite et asperger les objets qu’on bénit, ou la 

présenter à quelqu’un. 

Son nom provient du mot « goupil », qui est le nom médiéval du renard, car il était autrefois garni 

d’une queue de renard. 


LES HUILES SAINTES 

Il y a trois huiles saintes : 


1) Le saint chrême 

Fait d’huile d’olive mêlée de baumes aromatiques ou de parfum. C’est l’évêque lui-même 

qui effectue le mélange pendant la messe chrismale avant de consacrer l’huile parfumée. 

L’onction avec le saint chrême est le symbole du don de l’Esprit Saint. Elle est le signe 

principal du sacrement de la confirmation et un signe secondaire du baptême et de 

l’ordination. 

Le saint chrême est utilisé aussi dans la consécration des évêques, la consécration du calice 

et de la patène, la dédicace des églises et des autels ainsi que la bénédiction des cloches. 

2) L’huile des catéchumènes 

Faite d’huile d’olive pure. Cette huile est signe d’abondance et de joie, elle 

purifie et elle rend souple ; elle est signe de guérison, puisqu’elle adoucit 

les plaies et elle fait rayonner de beauté, de santé et de force. 

L’onction est faite dans les mains des catéchumènes. Elle a lieu pendant les 

étapes de la préparation au baptême des adultes ou pendant la cérémonie 

elle-même. 

3) L’huile des malades 

Faite aussi d’huile d’olive pure, elle est utilisée pour l’onction qui est faite 

sur le front et les mains du malade. Par l’onction, le malade est 

recommandé au Seigneur pour qu’Il le soulage et le sauve. Elle est reçue 

lors d’une célébration communautaire ou dans l’intimité. Un malade peut 

recevoir l’onction plusieurs fois. 

« Si l’un de vous est malade, qu’il appelle ceux qui exercent dans l’Église la 

fonction d’Anciens : ils prieront pour lui après lui avoir fait une onction 

d’huile au nom du Seigneur. Cette prière inspirée par la foi sauvera le 

malade, le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon. » (Lettre de 

saint Jacques aux Chrétiens 5: 14-15) 


LE MANUTERGE 

LA LAMPE DU SANCTUAIRE 


La lampe du sanctuaire est située au dessus ou de chaque côté du tabernacle, elle sert à 

indiquer que le Saint-Sacrement est présent dans le tabernacle (sans à avoir à l’ouvrir 

pour vérifier). Cette lumière représente la lumière et la présence du Christ. 

Le manuterge est un linge liturgique utilisé par le prêtre pour 

s’essuyer les doigts ou les mains après les avoir lavés durant le 

geste dit « du lavabo ». 

Déplié, il s’agit d’un linge rectangulaire mesurant environ 

trente-cinq sur quarante-cinq centimètres. Il est soit 

entièrement blanc, soit brodé d’une croix dans un coin. On le 

distingue ainsi du purificatoire, brodé d’une croix en son centre, 

et du corporal, fortement amidoné et brodé d’une croix au 

milieu d’un de ses côtés. Depuis la réforme liturgique, le manuterge n’a plus aucune fonction 

sacrée. 

LA PATÈNE 

La patène, du latin patena qui veut dire « plat », est une petite assiette en 

métal doré sur laquelle le prêtre, lors de l’offertoire pendant la célébration 

eucharistique, pose l’hostie, c’est-à-dire le pain qu’il va consacrer et qui va 

devenir le Corps du Christ. 

Avant et après la messe, la patène est posée sur le calice, si bien que la 

patène et le calice (également appelés « vases sacrés ») sont généralement 

fabriqués par le même artisan. Avant leur première utilisation, les vases 

sacrés sont consacrés avec le Saint chrême. 


LE PURIFICATOIRE 

LE PRIE-DIEU 


Il s'agit d'une sorte de chaise basse, sur laquelle on s’agenouille pour prier Dieu. 

Le purificatoire est un linge liturgique servant à recueillir le 

Sang du Christ qui pourrait couler du calice lors de la 

communion du prêtre et à purifier les vases sacrés – le 

calice et la patène – après la communion. 

Déplié, c’est un rectangle de tissu blanc, mesurant environ 

cinquante sur quarante centimètres. Son centre comporte 

une croix rouge brodée. Il se plie en trois dans le sens de la 

longueur, puis en deux dans l’autre sens, de façon à ce que 

la croix soit visible. On distingue donc facilement le purificatoire du corporal, de par ses dimensions 

et son pliage (en trois puis en deux), et du manuterge, de par la croix qu’il a en son milieu. 

LE TABERNACLE 

Le tabernacle désigne le meuble qui abrite le ciboire contenant les 

hosties consacrées au cours de la messe. Il est en général placé audessus 

de l’autel. Par contre, dans les chapelles, il est généralement 

placé derrière l’autel et parfois même intégré au mur. On utilise le 

tabernacle lors de l’adoration eucharistique. 

Son origine 

À l’origine, le tabernacle désigne la tente qui abritait l’Arche d’alliance 

à l’époque de Moïse. En effet le mot français « tabernacle » est dérivé 

du mot latin tabernaculum, qui signifie « tente, hutte ». 


126

ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES ET PASTORALES 

Maternelle à huitième année 

Feuille de route afin de présenter le saint ou la sainte du mois en faisant l’intégration des matières 

en enseignement religieux, en littératie et en études sociales. 

Avant 

1. Oralement, demandez aux élèves s’ils ont des connaissances antérieures par rapport au saint 

ou à la sainte que vous présentez. Les réponses pourraient varier. 

2. Par la suite, présentez le vocabulaire difficile et passez en revue les éléments du texte 

prescrits selon le niveau enseigné : le message du jour (1 re , 2 e , 3 e ); la biographie (4 e , 5 e , 6 e ); la 

chronique d’intérêt national touchant les communautés francophones du Canada (7 e ); la 

biographie (8 e ). 

Pendant 

Après 

1. Présentez les éléments de votre programme-cadre d’études sociales qui se rapportent à 

votre niveau. 

2. Demandez à des élèves de trouver les éléments recherchés dans le texte prescrit pour 

l’année d’étude. 

3. La lecture du texte peut se faire de différentes façons (en trois parties (début, milieu, fin), 

individuellement, en dyade, en équipe ou en grand groupe). 

4. Voici des tâches possibles pour intégrer les matières : réponses à des questions de 

compréhension; composition d’une chronologie; comparaison entre les peuples 

autochtones, la colonie française et la vie d’aujourd’hui; composition d’une prière au saint 

ou à la sainte en mettant en valeur certaines de ses qualités; saynète. 

1. En faisant l’étude du saint ou de la sainte, les élèves pourront sûrement faire des liens avec 

leur vécu. Ils et elles seront capables de mettre en contexte le vocabulaire étudié, en études 

sociales, en littératie ou en enseignement religieux. 

2. Comment évaluation formative, l’élève pourra écrire un texte prescrit par le ministère, selon 

l’année d’étude, à l’aide d’éléments d’écriture selon ce que vous avez ciblés. 



Activité pédagogique en lien avec le curriculum 

d’enseignement religieux au secondaire 

Attente 

13. Apprécier comment la foi chrétienne donne l’audace de l’engagement en faveur d’un monde de 

justice, de paix et de joie dans l’Esprit Saint. 

Contenus 

4.5 Expliquer comment certaines personnes mettent en pratique des valeurs vécues par 

Jésus (p. ex., l’accueil, le respect de soi et des autres, l’ouverture à la différence, l’espérance, 

l’intégrité, l’amour). 

4.15 Expliquer comment certaines personnes mettent en pratique des valeurs vécues par 

Jésus (p. ex., la fraternité, la solidarité, la compassion, l’espérance, le service). 

Activités pédagogiques 

Des images pour dire Dieu 

Maintenant que nous avons terminé d’étudier les signes et symboles, il est le temps de regarder 

autour de toi, dans ta famille, ta communauté, ton école, ton environnement pour trouver des images 

te permettant de dire Dieu. Comme l’a dit saint Michel : « Qui est comme Dieu ? » 

Voici quelques exemples : 

une maman avec son nouveau-né; 

un papa qui joue au baseball avec son fils; 

des bourgeons sur les arbres dans ta cour; 

la dame qui prépare ton dîner à la cafétéria; 

la secrétaire qui entend la « vraie » raison de ton retard; 

la directrice d’école qui t’accueille le matin avec un grand sourire. 

Il y a plusieurs exemples de Dieu au travail dans notre vie. Souvent, nous ne prenons pas le temps de 

les voir. Il te revient d’aller les trouver. 

Tu dois préparer une affiche ou présentation en PowerPoint qui représente le titre du travail : 

« Des images pour dire Dieu”. 

Tu peux utiliser de vraies photos si tu as accès à une appareil photo, tu peux aussi chercher dans des 

revues, des journaux ou dans Internet. 

Utilise ta créativité et montre-moi comment tu vois Dieu dans ta vie ! 



FRANÇAIS ET ENSEIGNEMENT RELIGIEUX 

Cours Français et enseignement religieux 

Titre de 

l’activité 

Connais-tu les saints et les saintes? 

Durée Quatre ou cinq périodes plus les présentations orales 

Description de 

l’activité 

Stratégies 

d’apprentissage 

Attentes ÉCRITURE 

1) Découvrir les saints et les saintes importants pour 

l’Église 

2) Écrire la biographie d’un saint ou d’une sainte de ton 

choix 

3) Présenter les biographies en salle de classe et/ou à la 

radio étudiante 

1) Chasse aux trésors 

2) Présentation magistrale 

3) Recherche sur Internet ou dans un livre 

Planifier ses projets d’écriture en utilisant des stratégies 

et des outils de pré écriture. 

Produire à la main et à l’ordinateur des textes variés 

présentant les caractéristiques des formes de discours 

et des genres de texte à l’étude. 

Réviser et corriger ses textes en y laissant des traces de 

sa pratique réflexive de la grammaire du texte et de la 

phrase. 

Publier ses textes 

COMMUNICATION ORALE 

Comprendre des messages de diverses formes et 

fonctions et y réagir dans un contexte significatif. 

Produire des messages variés, avec ou sans échange, en 

fonction de la situation de communication. 

© 2011 Conseil scolaire de district des écoles catholiques du Sud-Ouest 129 

ACTIVITÉ FRANÇAIS ET ENSEIGNEMENT RELIGIEUX p.1


Contenu ÉCRITURE 

Évaluation 

ÉCRITURE 

Utiliser, seul ou en groupe, différentes stratégies de pré 

écriture pour produire des textes. 

Rédiger, seul ou en groupe, une ébauche structurée de 

façon séquentielle et logique en mettant en évidence 

les caractéristiques du genre du texte (par exemple, 

pour l’autobiographie, écriture) 

Réviser ses textes, seul ou en groupe, en utilisant 

diverses techniques. 

Consulter des ouvrages de référence imprimés ou 

électroniques 

Choisir un format d’écriture et un mode de présentation 

de ses textes convenant à la forme du discours, au 

genre de textes et aux destinataires. 

Intégrer à ses textes des éléments visuels. 

COMMUNICATION ORALE 

Utiliser des habiletés sociales, langagières et cognitives 

au service de la communication 

Communiquer ses besoins, ses émotions, ses opinions 

et ses idées en tenant compte du contexte 

ÉCRITURE : biographie 

COMMUNICATION ORALE : présentation orale 




Mise en situation Discuter avec les élèves afin de savoir s’ils savent ce 

qu’est une biographie 

Questions qui peuvent alimenter la discussion : 

Avez-vous des livres qui parlent seulement d’une 

personne? Quelles sortent de renseignements se 

retrouvent dans ses livres? Pourquoi ferions-nous la 

lecture d’une biographie? 

Demander aux élèves s’ils connaissent des saints ou 

des saintes. 

Présentation 

PowerPoint 

Présenter les saints et les saintes qu’il y a dans le document du 

CSDÉCSO sous forme de PowerPoint 

Activités Faire des groupes de 2 ou 3 élèves. 

Distribuer la feuille de travail pour la chasse aux 

trésors. (voir Annexe A) 

Les élèves doivent fouiller partout dans la classe afin 

de trouver des informations manquantes sur la 

feuille de travail. 

Suite à l’activité, corriger la feuille de travail. 

Au préalable, taper et couper les indices et les 

cacher partout dans la classe. 

Présenter le 

travail 

Présenter un exemple d’une biographie d’un saint ou 

d’une sainte. 

Attitrer un saint ou une sainte à tous les élèves. 

Présenter la feuille de route pour la biographie (Annexe B) 

Présenter les échéances et les critères d’évaluation 

Travail 3 périodes au laboratoire d’ordinateur et 2 périodes pour 

les présentations orales 

Présentation 

orale 

DÉROULEMENT 

Présentation orale d’environ 3-4 minutes 

Réinvestissement Présenter les biographies à la radio étudiante 

Afficher les biographies dans le corridor, sur le tableau 

d’affiche ou au coin de prière. 




ANNEXE A : chasse aux trésors 

1. Je suis la mère du Seigneur, on me célèbre ma naissance le 8 septembre. 

Réponse : Je suis______________________________________ (Marie) 

2. Je suis un des messagers de Dieu, je suis un archange et on me célèbre le 29 

septembre. 

Réponse : Je suis ______________________________________(St Michel) 

3. Je suis un saint Japonais, j’ai été canonisé le 8 juin 1862. 

Réponse : Je suis______________________________________ (St Paul de Miki) 

4. Je suis la fille d’un roi chrétien, je suis la patronne des personnes qui s'appliquent à 

instruire chrétiennement la jeunesse. 

Réponse : Je suis ______________________________________(Ste Ursule) 

5. Je suis une sainte quia construit la première école en 1658. Je suis une pionnière 

dans l’éducation de la foi et de l’évangélisation en Nouvelle-France. 

Réponse : Je suis ___________________________________ (Marguerite Bourgeoys) 

6. Je suis un saint catholique italien, né le 3 octobre 1181. J’ai choisi de vivre dans la 

pauvreté et à commencer à prêcher dans les rues. 

Réponse : Je suis __________________________________ (St François d’Assise) 

7. Je suis née le 2 mai 1806, mon vrai nom est Zoé Labouré, je suis issue d’une famille 

de dix enfants. 

Réponse : Je suis _________________________________(Ste Thérèse de Lisieux) 

8. Je suis une héroïne du XVe siècle, je me suis battue contre les Anglais en France. 

Réponse : Je suis _________________________________ (Ste Jeanne d’Arc) 




ANNEXE B : BIOGRAPHIE D’UN SAINT OU D’UNE SAINTE 

En utilisant Internet ou un livre de recherche, trouve les informations suivantes. 

Tu devras par la suite écrire la biographie en te servant des renseignements que tu as 

trouvés. 

Visite les sites web suivants : 

http://missel.free.fr 

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/ 

http://fr.wikipedia.org 

http://viechretienne.catholique.org/saints 

Nom de mon saint ou de ma sainte : ________________________________________ 

Date de naissance : ______________________________________________________ 

Date de décès : _________________________________________________________ 

Nationalité : ___________________________________________________________ 

Date de canonisation et par qui :___________________________________________ 

Sa fête :_______________________________________________________________ 

Sa contribution pour la foi :_______________________________________________ 




Liens avec le curriculum d’enseignement religieux au 

secondaire 

HRE 1O 

Attentes 

4. expliquer que Dieu Père, Fils et Esprit Saint est Amour et qu’il appelle l’être 

humain à la vie en plénitude, à la vie éternelle 

6. expliquer que la dignité de toute personne est fondamentale dans la foi 

catholique 

13. apprécier comment la foi chrétienne donne l’audace de l’engagement en 

faveur d’un monde de justice, de paix et de joie dans l’Esprit Saint 

Contenus 

2.3 expliquer que chaque personne est unique, voulue et aimée de Dieu 

2.9 expliquer que, pour les chrétiennes et les chrétiens, croire en Dieu c’est 

croire en l’être humain et en sa dignité 

2.16 établir des liens entre la justice et le chemin de bonheur proposé par Jésus, 

à partir de situations vécues dans le monde 

4.10 analyser des situations d’injustice en ayant comme critère l’option 

préférentielle pour les pauvres 



Activité pédagogique en liens avec le curriculum 

d’enseignement religieux au secondaire 

Attentes 

4. expliquer que Dieu Père, Fils et Esprit Saint est Amour et qu’il appelle l’être 

humain à la vie en plénitude, à la vie éternelle 

13. apprécier comment la foi chrétienne donne l’audace de l’engagement en 

faveur d’un monde de justice, de paix et de joie dans l’Esprit Saint 

Contenu 

2.6 expliquer comment la foi en Jésus Christ mort et ressuscité donne 

l’espérance que, malgré la souffrance et la mort, la vie triomphe 

Activités pédagogiques 

Discussion et explications sur les formes de mal et de souffrance, à savoir 

physique, psychologique, morale, spirituelle, sociale 

Discussion sur le mal et les souffrances des saints et des saintes qui meurent en 

état de martyre. 

En dyades, les élèves vont déterminer le mal qui touche les jeunes le plus. 

Déterminer trois situations spécifiques où les jeunes souffrent et les représenter 

avec des images. Présentation au groupe. 



Activité brise-glace pour un cours de HRE 1O 

*Pour une école secondaire dont toutes les écoles nourricières portent le 

nom d’un saint ou d’une sainte 

Préparer des petits cartons avec des faits sur les saints et les 

saintes de chacune des écoles nourricières. 

Préparer des grands cartons avec le nom de chaque saint et 

sainte et les afficher dans la salle de classe. 

Les élèves choisissent un carton, lisent l’information sur le saint 

ou la sainte et essayent de l’associer à la bonne personne. 

Lorsque c’est fait, l’élève colle le petit carton sur l’affiche 

correspondante. 

Une fois que tous les faits sont placés, les élèves se placent 

devant l’affiche qui représente leur école nourricière pour 

relire l’information au sujet de ce saint ou de cette sainte. 



Activité pédagogique en liens avec le curriculum 

d’enseignement religieux HRE 3O 

Attentes 

1. analyser le rôle et l’influence de la religion sur la personne et la société 

3. démontrer comment les croyances et les principes d’une religion s’expriment 

par des rites, des pratiques et des symboles religieux 

4. expliquer comment la prière, la méditation et les célébrations sont des 

expressions religieuses et des expériences spirituelles dans le christianisme et 

les autres religions 

5. démontrer que toutes les cultures, peu importe l’époque, ont une spiritualité 

12. établir des liens entre l’agir, l’engagement et la vie spirituelle dans le 

christianisme et dans les différentes religions 

Contenu 

3.1 démontrer comment se manifeste la recherche spirituelle dans notre 

monde (p. ex., les lieux de prière, les pèlerinages, les lectures, les conférences, 

les médias, les groupes de croissance, la nature, les objets religieux). 

Activité pédagogique 

Demander aux élèves de faire une petite recherche sur la ville de Medjugorje. 

Chaque élève peut avoir la responsabilité de trouver une information, une 

photo, etc., pour créer un babillard. 



Intégration en pastorale à l’élémentaire et au secondaire 

1. Inclure une photo et une courte biographie du saint ou de la sainte qu’on célèbre 

cette journée-là dans les annonces, à la télévision, le matin. On peut aussi intégrer ces 

renseignements aux nouvelles qui sont diffusées dans les téléviseurs du corridor tout 

au long de la journée. 

2. Préparer des affiches informatives (photo, date de naissance, petite biographie) des 

saintes et saints associés aux écoles nourricières. Les afficher dans le corridor 

pendant le mois de septembre. 

3. Inviter une personne qui revient de Medjugorje à venir partager son expérience et 

son histoire. 

4. Collecte de nourriture dans la communauté (voir document en pièce jointe) 


Pièce jointe 

ATTENTION!! ATTENTION!! 

Chers membres de la communauté de _______________, 

Travaillons ensemble afin de faire une différence dans notre communauté... 

Les élèves de la ___________ année de l’école ____________ organisent une collecte de 

boîtes de conserve de nourriture et de produits hygiéniques pour la banque alimentaire de 

_____________. 

Nous allons faire le tour du village le matin du ______________ pour ramasser vos dons. 

Si vous ne serez pas à la maison, nous vous demandons de laisser votre don sur votre 

perron, en attachant cette affiche au sac. 

S.V.P, placez cette affiche sur votre réfrigérateur comme aide-mémoire. 

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec l’école, au ____________. 

Votre générosité est grandement appréciée! 

Nous vous remercions d’avance, 

Direction Animateur ou animatrice de la pastorale 


Pièce jointe 

Dear Members of the _____________ Community, 

Let’s work together to make a difference in our community... 

The grade _____ students at ____________________ are organizing a food and hygiene 

product drive to benefit the _____________________. 

We will be making a tour of the village the morning of _______________ to pick up your 

donations. If you are not going to be home, we simply ask that you leave your donation 

on your front porch with this flyer attached to the bag. 

Please place this flyer on your fridge as a reminder. 

If you have any questions please do not hesitate to communicate with the school at 

___________. 

Your generosity is greatly appreciated! 

We thank you in advance, 

Principal Chaplain 


Aménagez un coin de prière dans votre salle de classe, dans un endroit bien choisi. À titre de Conseil 

scolaire, d’écoles, d’enseignantes, d’enseignants et d’élèves catholiques, il est essentiel d’afficher 

nos couleurs, c’est-à-dire d’assurer une présence bien visible dans nos salles de classe. 

En aménageant votre coin de prière, faites preuve de créativité. Vous pouvez vous servir d’une 

petite table, d’une étagère, d’un grand cube, etc. Vous pouvez y placer les éléments suivants : tout 

d’abord une Bible, placée au centre; une lumière (cierge, bougie, photophore) qu’on allumera au 

moment de la prière comme symbole de la lumière du Christ; des fleurs lorsque la saison s’y prête; 

une sculpture ou une image symbolique (croix, icône, etc.); une parole de Dieu ou un cantique; des 

affiches ou des dessins faits par vos élèves lors des activités d’enseignement religieux. 

Votre coin doit être simple, beau et significatif. Variez-en la décoration selon les fêtes, les 

événements et les saisons, avec des éléments qui évoquent, par exemple, la nature, le partage, la 

pauvreté, etc., ou une chronologie. Vous pouvez aussi y ajouter une prière que les élèves diront le 

matin ainsi que leurs propres intentions spéciales. 

Si vous enseignez une classe du niveau moyen ou intermédiaire, vous pouvez assigner la tâche du 

coin de prière à un groupe de jeunes, en leur donnant des critères d’évaluation. Par exemple, le 

groupe pourrait choisir le thème et aménager le coin en fonction de ce thème, en ajoutant des 

objets qui mettront en valeur le coin de prière. Vous constaterez que cette activité est plaisante et 

bâtira un sens d’appartenance. L’activité peut également vous permettre d’évaluer l’enseignement 

religieux; le vocabulaire à l’étude; un texte à l’étude; la compréhension d’un passage biblique ou 

d’une prière; enfin, en littératie, la composition d’une histoire qui traite de la valeur ou du thème en 

question, ainsi que les habitudes de travail et les habiletés d’apprentissage. 

Vous et vos élèves aimerez vous y retrouver pour vous recueillir, pour prier ou pour écouter la 

parole de Dieu. 

« Seigneur, enseigne-nous à prier ». (Luc 11 :1) 

Seigneur, quand Tu étais sur la terre, Tu trouvais le temps de prier. Parfois, moi, j’ai bien du 

mal à y arriver. Certaines journée m’occupent trop ou me fatiguent trop. 

Aide-moi à prendre du temps pour prier, et si parfois j’ai l’impression que ma prière ne sert 

à rien, aide-moi à être certain que Tu l’écoutes et que Tu y répondras exactement comme il 

faudra. 

Quand je doute, Seigneur, aide-moi à me rappeler que Tu es présent. 

Amen 

LE COIN DE PRIÈRE 

(Prière adaptée de Carol Watson) 


Au fil des jours, calendrier 2011, Novalis, 2011 

Discours d’accueil de Jean-Paul II, Chacun de vous est précieux, JMJ 2001 

Document du CSDÉCSO, thématique des valeurs, Prières, 2007-2008 

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BIBLIOGRAPHIE

fêtes religieuses - CSDECSO

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