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TD 3 - La Mécanique à l'Université de Caen

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Université <strong>de</strong> <strong>Caen</strong> UFR <strong>de</strong>s Sciences 1<br />

Master 1 IMM mention Ingénierie <strong>Mécanique</strong> (M1)<br />

Transferts <strong>de</strong> chaleur et <strong>de</strong> masse<br />

<strong>TD</strong>3 - Convection Thermique II 1<br />

Exercice III.1 : Dans les piles <strong>à</strong> combustible, il est préférable <strong>de</strong> maintenir la surface <strong>de</strong><br />

membrane électrolyte <strong>à</strong> une température uniforme. Cela est particulièrement vraie quand<br />

les membranes sont fabriqués <strong>de</strong> matériaux <strong>à</strong> base <strong>de</strong> céramique fragile ou cassant pour<br />

<strong>de</strong>s piles fonctionnant <strong>à</strong> haute température. Les membranes électrolytes génèrent d’énergie<br />

thermique (due aux réactions électrochimiques) et sont refroidis par <strong>de</strong>s courants <strong>de</strong> gaz sur<br />

leurs surface supérieures (notée 1) et inférieure (notée 2). Le concepteur <strong>de</strong> pile pourrait<br />

définir les écoulements sur les <strong>de</strong>ux surfaces dans la même direction, dans <strong>de</strong>s directions<br />

opposées ou dans <strong>de</strong>s directions orthogonales. Dans une étu<strong>de</strong> préliminaire <strong>de</strong> l’effet <strong>de</strong>s<br />

directions relatives <strong>de</strong> l’écoulement on considère une plaque très mince (150 mm×150 mm,<br />

<strong>de</strong> même matériau <strong>de</strong> membrane) et produisant un flux thermique uniforme <strong>de</strong> 100 W/m 2 ,<br />

refroidie (aux surfaces 1 et 2) par l’air ( dont la température et vitesse <strong>de</strong> courant libre<br />

sont respectivement 25 ◦ C et 2 m/s).<br />

(a). Déterminer les valeurs locales minimale et maximale <strong>de</strong> la température <strong>de</strong> membrane<br />

pour les écoulements sur les <strong>de</strong>ux faces, quand ils sont (i) dans la même direction, (ii)<br />

dans les direction opposées et (iii) avec <strong>de</strong>s directions orthogonales. Quelle configura-<br />

tion <strong>de</strong> l’écoulement conduit <strong>à</strong> la valeur minimale <strong>de</strong> la température <strong>de</strong> membrane ?<br />

Indication : Pour les cas d’écoulement opposés ou orthogonales, les couches limites<br />

sont soumises aux conditions qui ne reflètent ni une température uniforme ni un flux<br />

thermique uniforme. Néanmoins, il est raisonnable d’anticiper que les températures<br />

conséquentes seraient dans l’intervalle <strong>de</strong> vos réponses basées sur <strong>de</strong>s conditions aux<br />

limites <strong>de</strong> constant flux thermique et constantes températures.<br />

(b). Tracer la distribution <strong>de</strong> température <strong>de</strong> la surface T (x) pour <strong>de</strong>s cas d’écoulements<br />

dans <strong>de</strong>s directions opposées et dans la même direction. Notez que les contraintes<br />

thermiques sont indésirables et sont reliées aux gradients spatiales <strong>de</strong> température le<br />

long <strong>de</strong> membrane. Quelle est la configuration qui minimiserait les gradients spatiales<br />

<strong>de</strong> températures ?<br />

1 Ces exercices sont tirés <strong>de</strong> Chapitre 7 du livre :<br />

Incropera, Dewitt, Bergman, <strong>La</strong>vine, Fundamentals of heat and Mass Transfer, Wiley<br />

Adil Ridha Département <strong>de</strong> Mathématiques et <strong>Mécanique</strong> 2008–2009


Université <strong>de</strong> <strong>Caen</strong> UFR <strong>de</strong>s Sciences 2<br />

Exercice III.2 : Dans le processus <strong>de</strong> production <strong>de</strong> tôle (en métal ou plastique), il<br />

s’avère nécessaire <strong>de</strong> refroidir le matériau avant le stockage ou l’expédition pour le client.<br />

Typiquement, le processus est continu et se présente sous la forme d’une tôle d’épaisseur δ<br />

et <strong>de</strong> largeur b refroidie lors <strong>de</strong> son transit <strong>à</strong> la vitesse −V −→ x sur la distance L entre <strong>de</strong>ux<br />

rouleaux (comme montré sur la figure). Dans ce problème on considère le refroidissement<br />

d’un alliage d’aluminium (2024-T) par un courant d’air <strong>à</strong> la vitesse U∞ −→ x sur la surface<br />

supérieure <strong>de</strong> tôle. Un arrangement standard est utilisé pour déclencher une couche limite<br />

turbulente sur toute la surface.<br />

Ti<br />

b<br />

δ<br />

L<br />

Alliage<br />

−V −→ x<br />

d’Aluminium<br />

x, −→ x<br />

V<br />

To<br />

Air<br />

U∞ −→ x ,<br />

T∞<br />

Promoteur,<br />

déclencheur<br />

<strong>de</strong> turbulence<br />

(a) Trouver une équation différentielle régissant la distribution <strong>de</strong> température en appli-<br />

quant le principe <strong>de</strong> conservation d’énergie <strong>à</strong> un volume <strong>de</strong> contrôle différentiel <strong>de</strong><br />

longueur dx, qui est soit en mouvement avec le tôle, ou soit stationnaire <strong>à</strong> travers<br />

lequel le tôle passe. Compte tenu <strong>de</strong> la faiblesse d’emissivité <strong>de</strong> l’aluminium on peut<br />

négliger les effets <strong>de</strong> rayonnement. Exprimer votre résultat en fonction <strong>de</strong> la vitesse,<br />

l’épaisseur, et les propriétés <strong>de</strong> tôle (V, δ, ρ, cp), le coefficient local <strong>de</strong> transfert ther-<br />

mique hx associé avec l’écoulement <strong>à</strong> contre courant, et la température d’air T∞.<br />

Déterminer la température To pour une température <strong>de</strong> tôle (Ti) connue au départ <strong>de</strong><br />

processus <strong>de</strong> refroidissement, on suppose l’effet <strong>de</strong> la vitesse <strong>de</strong> tôle est négligeable<br />

par rapport au développement <strong>de</strong> la couche limite.<br />

(b) Déterminer la température To <strong>à</strong> la “sortie” du processus <strong>de</strong> refroidissement pour<br />

δ = 2 mm, V = 0, 01 m/s, L = 5 m, b = 1 m, U∞ = 20 m/s, T∞ = 20 ◦ C, et<br />

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Ti = 300 ◦ C. On se donne aussi pour l’alliage d’aluminium <strong>à</strong> T ≈ 500 K :<br />

ρ = 2770 kg/m 3 , cp = 981 J/kg. K, λ = 186 W/m.K.<br />

Exercice III.3 : On considère un élément <strong>de</strong> chauffage électrique sous la forme d’un<br />

long cylindre (<strong>de</strong> diamètre D = 10 mm, conductivité thermique λ = 240 W/m.K, <strong>de</strong>nsité<br />

ρ = 2700 kg/m 3 , et <strong>de</strong> chaleur spécifique cp = 900 J/kg.K) installé dans un conduit et<br />

soumis <strong>à</strong> un écoulement croisé où la température et vitesse <strong>de</strong> l’air sont respectivement<br />

27 ◦ C et 10 m/s.<br />

1. Dans cette partie les effets <strong>de</strong> rayonnement sont supposés négligeables.<br />

(a) Estimer la température <strong>de</strong> surface <strong>à</strong> l’état staionnaire qunad l’élément dissipe<br />

1000 W/m.<br />

(b) Si l’élément est mis en fonctionnement <strong>à</strong> une température initiale <strong>de</strong> 27 ◦ C,<br />

estimer le temps nécssaire pour que la température <strong>de</strong> surface atteint une valeur<br />

10 ◦ C près <strong>de</strong> la température <strong>de</strong> surface <strong>à</strong> l’état staionnaire.<br />

2. Dans cette partie on prend en compte l’effet <strong>de</strong> rayonnement. On suppose que<br />

l’échange thermique par rayonnement a lieu entre la surface <strong>de</strong> l’élément (emissivité<br />

ε = 0, 8) et les parois du conduit dont la température peut être supposée égale <strong>à</strong><br />

27 ◦ C.<br />

(a) Calculer la température <strong>de</strong> la surface <strong>à</strong> l’état stationnaire.<br />

(b) Si l’élément est mis en fonctionnement <strong>à</strong> une température initiale <strong>de</strong> 27 ◦ C,<br />

estimer le temps nécessaire pour que la température <strong>de</strong> surface atteint une valeur<br />

10 ◦ C près <strong>de</strong> la température <strong>de</strong> surface <strong>à</strong> l’état stationnaire.<br />

(c) Afin <strong>de</strong> se protéger contre l’effet indésirable produits par <strong>de</strong>s fluctuations <strong>de</strong><br />

ventilateur, l’élément est mis sous contrôle pour le maintenir <strong>à</strong> une constante<br />

température <strong>de</strong> surface <strong>de</strong> 275 ◦ C. Déterminer la dissipation nécessaire pour<br />

maintenir cette tempéraure quand la vitesse du courant d’air est dans fourchette<br />

5 ≤ V ≤ 10 m/s.<br />

Exercice III.4 : On fabrique quotidiennement un billion ou plus <strong>de</strong>s billes <strong>à</strong> sou<strong>de</strong>r<br />

utilisées pour l’assemblage <strong>de</strong>s composantes électroniques. <strong>La</strong> métho<strong>de</strong> <strong>à</strong> aérosol uniforme<br />

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<strong>de</strong> gouttelette utilise un dispositif piézoélectrique pour faire vibrer un manche dans un<br />

pot contenant du métal liqui<strong>de</strong> <strong>à</strong> sou<strong>de</strong>r. Celui-ci, <strong>à</strong> son tour, sert <strong>à</strong> éjecter <strong>de</strong>s petites<br />

gouttelettes <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> <strong>à</strong> sou<strong>de</strong>r via un ajutage fabriqué <strong>à</strong> haute précision. En suite et lors <strong>de</strong><br />

leur passage dans une chambre (servant <strong>à</strong> leur ramassage), les gouttelettes se refroidissent et<br />

se solidifient. Pour prévenir l’oxydation <strong>de</strong> gouttelettes la chambre est inondée par l’azote.<br />

Ajutage<br />

Azote<br />

Chambre<br />

<strong>à</strong> recueillir<br />

les billes<br />

Volume<br />

du pot<br />

Métal liqui<strong>de</strong><br />

<strong>à</strong> sou<strong>de</strong>r<br />

Oscillateur<br />

piézoélectrique<br />

Dp = 30 µm<br />

V, T∞ = 30 ◦ C<br />

(a) Des gouttelettes <strong>de</strong> diamètre D = 30 µm sont produites et éjectées <strong>à</strong> une vitesse <strong>de</strong><br />

2 m/s et une température <strong>de</strong> 225 ◦ C dans l’azote gazeux, la température <strong>de</strong> l’azote<br />

étant 30 ◦ C et sa pression légèrement plus gran<strong>de</strong> que la pression atmosphérique.<br />

Déterminer la vitesse terminale <strong>de</strong> gouttelettes et la distance parcourue quand elles<br />

<strong>de</strong>vienne complètement solidifiées.<br />

Les propriétés <strong>de</strong> métal liqui<strong>de</strong> <strong>à</strong> sou<strong>de</strong>r sont ρ = 8230 kg/m 3 , c = 240 J/kg. K,<br />

λ = 38 W/m.K, hsf = 42 kJ/kg. <strong>La</strong> température <strong>de</strong> fusion <strong>de</strong> soudure est 183 ◦ C.<br />

(b) Le dispositif piézoélectrique oscille <strong>à</strong> 1,8 kHz et produit 1800 particules par second.<br />

Déterminer la distance <strong>de</strong> séparation entre les particules lors <strong>de</strong> leur passages dans<br />

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Azote


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l’azote. Déterminer aussi le volume du pot nécessaire pour une production sur une<br />

semaine.<br />

On se donne les propriétés suivantes pour l’Azote <strong>à</strong> Tf ≈ (Ti+T∞)/2 = (225 ◦ C+30 ◦ C)/2 =<br />

127, 5 ◦ C ≈ 400 K :<br />

ρ = 0, 8425 kg/m 3 , ν = 26, 16 × 10 −6 m 2 /s,<br />

<strong>à</strong> T s = (225 ◦ C + 183 ◦ C)/2 = 205 ◦ C = 477 K:<br />

et <strong>à</strong> T∞ = 30 ◦ C = 303 K :<br />

µs = 248 × 10 −7 N.s/m 2 ,<br />

ρ = 1, 1233 kg/m 3 , ν = 15, 86 × 10 −6 m 2 /s, λ = 0, 0259 W/m.K,<br />

µ = 178 × 10 −7 N.s/m 2 , P r = 0, 716.<br />

Exercice III.5 : Un procédure <strong>de</strong> préchauffage emploi la vapeur en phase <strong>de</strong> con<strong>de</strong>nsa-<br />

tion <strong>à</strong> 100 ◦ C <strong>à</strong> l’intérieur d’un système <strong>à</strong> <strong>de</strong>s tubes multiples afin <strong>de</strong> chauffer l’air qui entre <strong>à</strong><br />

la température <strong>de</strong> 25 ◦ C. L’air est en écoulement croisé sur les tubes et <strong>à</strong> la vitesse 5 m/s. <strong>La</strong><br />

longueur <strong>de</strong> chaque tube est L = 1 m et son diamètre extérieur est D = 10 mm. Le système<br />

consiste <strong>de</strong> 196 tubes assemblées en carré <strong>de</strong> configuration aligné avec ST = SL = 15 mm.<br />

Déterminer le flux total évacué vers l’air et calculer la perte <strong>de</strong> charge <strong>de</strong> pression associée<br />

avec l’écoulement <strong>de</strong> l’air.<br />

Exercice III.6 : On reprend l’exercice précé<strong>de</strong>nt, mais avec l’air entrant <strong>à</strong> T = 25 ◦ C<br />

et V = 5 m/s. Dans ce cas, on connaît la température <strong>à</strong> la sortie. On ne connaît pas le<br />

nombre <strong>de</strong> tubes. Déterminer NL nécessaire pour arriver <strong>à</strong> une température <strong>de</strong> sortie <strong>de</strong><br />

To ≥ 75 ◦ C. Calculer aussi la perte <strong>de</strong> charge correspondant.<br />

Exercice III.7 : L’air sèche s’écoule sur une plaque mouillée <strong>de</strong> longueur 500 mm et<br />

largeur 150 mm, la vitesses et la température <strong>de</strong> l’air étant respectivement 20 m/s et 35 ◦ C.<br />

<strong>La</strong> température <strong>de</strong> la plaque est maintenue <strong>à</strong> 20 ◦ C par un chauffage électrique imbriquée<br />

dans la plaque.<br />

(a) Déterminer le débit d’évaporation (kg/h) <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> la surface <strong>de</strong> plaque ainsi que la<br />

puissance électrique nécessaire pour maintenir les conditions d’un état stationnaire.<br />

(b) Après un fonctionnement <strong>à</strong> temps suffisamment long, toute l’eau est évaporée <strong>de</strong> la<br />

plaque dont la surface <strong>de</strong>vient sèche. Estimer la température <strong>de</strong> la plaque pour les<br />

mêmes conditions <strong>de</strong> courant libre et même puissance électrique <strong>de</strong> question (a).<br />

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