Rapport 2006-2007 - École française de Rome

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ÉCOLE FRANÇAISE DE ROME
Dans le même temps, Laura Braccalanti et Valentina Iannone, archéologues, se sont chargées
du dossier graphique. Elles ont réalisé les relevés détaillés (1/20 e ) des différentes parois du
secteur des caves concerné par les travaux. Ces dessins permettront de préciser l’articulation
des différentes phases de transformation du bâtiment.
Afin de ne perdre aucune des informations révélées par le chantier, notamment lors des
démolitions ou du piquage des enduits, Mara Colleta, architecte, suit les travaux et documente,
au moyen de dessins et de photos, les différentes phases dont l’avancement révèle, parfois de
façon furtive, la présence d’éléments, de matériaux ou de techniques de construction
remarquables. Cette « veille » quotidienne sur le site est essentielle. Elle vient de permettre
l’identification d’un élément de travertin qui suggère une possible conservation de certaines
structures du stade sur une hauteur supérieure à 11 m. Le travail d’analyse du bâti que réalise
Mara Coletta constitue également le sujet du diplôme de spécialisation en restauration qu’elle
soutiendra cet été à l’université de la Sapienza (dir. G. Carbonara).
Formation de l’équipe
L’École française de Rome propose une approche originale du sujet, en cherchant à concilier
les points de vue spécifiques de disciplines variées (archéologie, histoire de l’architecture,
histoire sociale) et à travailler sur la longue durée (de l’Antiquité à l’époque contemporaine). Un
soin particulier a été porté à la mise en place d’une équipe de chercheurs capables d’affronter
ensemble des thèmes scientifiques d’une grande diversité. Par ailleurs, l’École a veillé à
maintenir l’équilibre d’une composition dans laquelle chacun de ses partenaires institutionnels,
en France comme en Italie, soit représenté.
De nombreux contacts ont été pris à cette fin, dans nos deux pays, également en Espagne, en
raison de l’intérêt suscité par le projet auprès de nos collègues de l’Escuela Española de
Historia y Archeologia en Roma, dirigée par R. Olmos.
Le 17 janvier 2007, Bernard Gauthiez (Université de Lyon 2), Pierre Gros (Université de
Provence), Robert Vergnieux (Institut Ausonius/Université de Bordeaux 3) ont participé à une
réunion visant à fixer les grandes orientations du projet et à préciser la formation de l’équipe.
L’École coordonne donc aujourd’hui un grand projet de recherche international dans le cadre
duquel des équipes issues des universités et des laboratoires de trois pays européens mèneront
conjointement leurs travaux sur le sol italien au cours des trois prochaines années.
Conventions et partenariats
Des conventions ont été signées et des lettres de cadrage rédigées avec :
la Surintendance archéologique de Rome ;
la Surintendance communale de Rome ;
la Surintendance aux monuments de Rome ;
l’Université de Roma 1 « La Sapienza » ;
l’Escuola Española de Historia y Arqueologia en Roma ;
l’ICCROM ;
Archéovision PFT3D – Ausonius.
Organisation de la recherche
Outre la formation de l’équipe, les objectifs fixés pour les six premiers mois concernaient
l’organisation de la recherche, l’évaluation précise des sources disponibles, ainsi que le choix et
la mise au point d’une série d’outils.