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Rapport 2006-2007 - École française de Rome

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I. RAPPORT DU DIRECTEUR<br />

RAPPORT <strong>2006</strong>-<strong>2007</strong> 9<br />

Cette introduction complète et prolonge le long texte (30 pages) que j’ai rédigé il y a quelques<br />

mois en ouverture du projet <strong>de</strong> contrat quadriennal pour les années 2008-2011 et qui a été<br />

communiqué à tous les membres du conseil scientifique et du conseil d’administration.<br />

Ce quatrième rapport préparé sous ma direction s’inscrit dans la continuité <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>nts. Il<br />

rend compte <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière année d’un contrat quadriennal dont les principes ont été<br />

définis peu après ma nomination. J’en rappelle ici quelques éléments.<br />

Il s’agissait d’abord d’afficher <strong>de</strong> grands programmes qui étaient autant d’axes scientifiques que<br />

l’<strong>École</strong> allait privilégier pendant quatre ans, dans la mesure où les budgets ne permettent pas <strong>de</strong><br />

tout faire et surtout pour montrer à nos partenaires français, italiens, européens, internationaux,<br />

quels étaient nos axes prioritaires. Ces programmes, au nombre <strong>de</strong> huit, se déclinent en<br />

opérations sous la responsabilité d’un enseignant-chercheur ou d’un chercheur le plus souvent<br />

extérieur à l’<strong>École</strong>, qu’il ait été ou non ancien membre. Un effort a été fait pour renouveler les<br />

chefs d’opération, non pour exclure quiconque mais pour montrer que l’<strong>École</strong> souhaitait la plus<br />

large collaboration possible.<br />

Le message est passé au-<strong>de</strong>là même <strong>de</strong> mes espérances <strong>de</strong> départ. En effet, non seulement les<br />

partenaires ont montré qu’ils avaient compris la démarche mais ils ont contribué à enrichir<br />

considérablement nos propositions <strong>de</strong> départ sans les dénaturer mais en les prolongeant et en les<br />

amplifiant.<br />

Il s’agissait aussi pour les recherches conduites par l’<strong>École</strong>, en histoire comme en archéologie, <strong>de</strong><br />

lier plus directement les programmes et les opérations d’une part, les colloques et séminaires<br />

d’autre part afin d’éviter <strong>de</strong> donner le sentiment d’avoir une politique scientifique d’un côté, une<br />

politique d’animation culturelle <strong>de</strong> l’autre.<br />

Les manifestations s’inscrivent donc le plus souvent dans un suivi scientifique, même si je n’ai pas<br />

voulu rendre le système trop rigi<strong>de</strong> en permettant par exemple d’organiser <strong>de</strong>s rencontres liées à<br />

une actualité particulière : les <strong>de</strong>ux débats pour le cinquantième anniversaire <strong>de</strong> la signature du<br />

traité <strong>de</strong> <strong>Rome</strong> (1957) en sont un bon exemple et on en verra le détail dans le bilan <strong>de</strong>s directeurs<br />

<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s.<br />

L’<strong>École</strong> a bien conscience <strong>de</strong> la nécessité <strong>de</strong> travailler en partenariat et en réseau, dans le cadre<br />

<strong>de</strong>s rapports bilatéraux (franco-italiens, franco-tunisiens, franco-croates, franco-albanais, etc…)<br />

mais aussi dans la cadre <strong>de</strong> montages plus larges. Elle a proposé, directement ou indirectement,<br />

<strong>de</strong>s projets soumis à l’Agence nationale <strong>de</strong> la recherche (ANR) tout en continuant à travailler<br />

dans le cadre <strong>de</strong> la convention-cadre qui la lie au CNRS. Elle a coopéré avec <strong>de</strong>s réseaux<br />

européens plus larges (RAMSES). Elle a reçu <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> collectivités territoriales (Conseil<br />

général du Vaucluse, Région Campanie pour les fouilles du Centre Jean Bérard, Région Sicile) et<br />

surtout <strong>de</strong> notre ministère <strong>de</strong>s affaires étrangères dans le cadre <strong>de</strong>s projets archéologiques<br />

soutenus par la Commission consultative pour les fouilles archéologiques <strong>française</strong>s à l’étranger :<br />

ce partenariat est décisif pour le maintien <strong>de</strong> notre action au Maghreb comme dans les pays du<br />

Sud-Est européen.<br />

Nous sommes, en Italie, dans un pays dont la francophilie est bien connue, où les perspectives <strong>de</strong><br />

partenariat sont nombreuses et, dans un tel contexte, l’objectif est <strong>de</strong> travailler sur la qualité

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