Le Banquet 2003 : Délégués de classe Summit of Joy ... - ARSBSS
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TU 148 <strong>2003</strong> (24).qxd.1 4/03/03 14:09 Page 7<br />
entre <strong>de</strong>s projets et la réalisation ou non réalisation.<br />
Mais oui que ces distances font souffrir, blessent,<br />
nous laissant avec nos fragilités dans une certaine<br />
solitu<strong>de</strong>.<br />
Dieu accueille, comme un Père, sans poser <strong>de</strong><br />
questions (Luc ch. 15, vv. 20 sq). Dieu, comme un<br />
Père, est toujours par-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> ce que je fais ou ne<br />
fais pas, <strong>de</strong> ce que je dis ou ne dis pas. Il “chemine”,<br />
allant par-<strong>de</strong>là ces distances, venant me rejoindre<br />
en portant, supportant <strong>de</strong>s fragilités, <strong>de</strong>s faiblesses,<br />
en venant les combler. La hantise <strong>de</strong> la relation,<br />
autre forme <strong>de</strong> son amour.<br />
Il a toujours foi en notre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> don, <strong>de</strong><br />
pardon, tout en sachant très bien que nous nous<br />
laisserons encore envahir par ces distances, ces fragilités,<br />
ces manques…<br />
C’est ainsi qu’il m’aime, avec mes fragilités,<br />
mes manques…<br />
qu’il va par-<strong>de</strong>là…<br />
qu’il m’ouvre toujours ses portes et surtout<br />
ses bras…<br />
que je suis toujours important pour son cœur…<br />
qu’il m’entoure toujours <strong>de</strong> sa tendresse…<br />
C’est vivre cet extraordinaire “Eloge <strong>de</strong> la fragilité”<br />
(G. Ringlet) qui nous mène pas à pas du tombeau<br />
vi<strong>de</strong> <strong>de</strong> nos manques, <strong>de</strong> nos fragilités à la vie,<br />
à la lumière <strong>de</strong> la Résurrection. TOUT EST TOU-<br />
JOURS POSSIBLE , parce que Dieu est Dieu, parce<br />
que Dieu est comme cela, parce qu’il est Père<br />
comme cela, toujours au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> ce que nous pouvons<br />
penser ou imaginer. Il ne tolère pas les comparaisons<br />
(plus que… moins que… mieux que…!)<br />
Réalité pr<strong>of</strong>on<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’opération à cœur ouvert…!<br />
Ce ne sont pas les bien-portants qui ont<br />
besoin du mé<strong>de</strong>cin, mais les mala<strong>de</strong>s ; je suis venu<br />
appeler non pas les justes mais les pécheurs. (Marc<br />
ch. 2, v. 17)<br />
En amont du pardon, reconnaître la réalité<br />
vécue sans la diminuer ni l’excuser ; y pénétrer par<br />
amour, dans une tendresse aussi immense que délicate.<br />
Poursuivre en aval cet Amour qui est RESUR-<br />
RECTION, JOIE, ESPERANCE, TENDRESSE…<br />
ANDRÉ PIRARD, S.J.<br />
4<br />
Trait d’union La vie du Centre Scolaire<br />
60<br />
Albert Hansen<br />
Préfet <strong>de</strong> discipline<br />
du Collè`ge<br />
Saint-Benoît<br />
Saint-Servais<br />
1943-2002<br />
<strong>Le</strong> décès d'Albert Hansen ébranle chacun <strong>de</strong><br />
nous, tant il est survenu <strong>de</strong> manière incompréhensible<br />
et inattendue.<br />
Je pense à lui, dont le chemin s'interrompt<br />
avant qu'il n'ait cueilli tous les fruits qu'il voyait<br />
mûrir.<br />
Je pense à son épouse, à ses enfants, à ses<br />
parents et à toute sa famille pour la secon<strong>de</strong> fois<br />
éprouvée en quelques mois.<br />
Je pense à ses amis, ses collaborateurs, toute<br />
la communauté éducative.<br />
Confrontés à une rupture aussi prématurée,<br />
nous ne pouvons que nous interroger voire nous<br />
révolter. Aucun geste, aucune parole ne comblera le<br />
vi<strong>de</strong> creusé par l'absence. Peut-être cependant,<br />
pourrons-nous peu à peu relire la vie d'Albert parmi<br />
nous et contemplant ce qu'il fut, y trouverons-nous<br />
une inspiration renouvelée.<br />
Ainsi, puissent son attachement au collège, au<br />
souci <strong>de</strong>s jeunes, son humour, son esprit d'équipe,…<br />
éclairer notre avenir. Qu'au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> cette intolérable<br />
Rh A 1942-1943<br />
4e rang : LEONARD-ETIENNE Jacques, CALLENS Jean, NIVELLE Louis, OURY Pierre 3e<br />
rang : NEUVILLE Freddy, VANDERHOFSTADT André, HAINAUT Fernand, <strong>de</strong> BIOLLEY<br />
André, FABRY Georges 2e rang : DE OUCHINSKY Alexis, DUBUISSON Henri, LECLERCQ<br />
Pierre, BUYLE Jacques, DESIR Georges, LAMY Jacques, COLLETTE Jean 1er rang :<br />
BREMEN André, MAON Pierre, FASBENDER Jean, Père LAUWERS, DIRICK Jean, BERTRAND<br />
Charles, DEMBOUR Jacques Absent : ORBAN Paul<br />
Et donner envie à un élève <strong>de</strong> participer à une tâche<br />
autre que “scolaire” et ne rapportant pas <strong>de</strong> points, s’avère<br />
parfois difficile.<br />
Ensuite, vint le montage du lieu, qui fut un véritable<br />
casse-tête d’emballage, une partie <strong>de</strong>s murs et <strong>de</strong>s tables<br />
étant recouvertes <strong>de</strong> papier. Un sérieux dilemme au niveau<br />
<strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong> l’espace, les planches d’aggloméré que<br />
Saint Luc nous avait gracieusement prêtées <strong>de</strong>meurèrent<br />
inutilisables sur le sol en pente <strong>de</strong> l’auditorium, endroit <strong>de</strong><br />
prédilection pour le Petit Musée, et une problématique<br />
minime pour l’éclairage.<br />
S<br />
Simplicité<br />
T<br />
Théâtre <strong>de</strong> rue<br />
AUX TEXTES :GAËLLE BOUHON, NATHALIE VANDERELOT<br />
ET SANDRINE HUBIN<br />
Et l’apposition <strong>de</strong>s œuvres… un choix <strong>de</strong> groupe en<br />
parfait accord mit fin aux fastidieux préparatifs.<br />
Tout était parfait, il ne manquait plus que le public,<br />
qui fut globalement nombreux avec une alternance <strong>de</strong><br />
moments “bouchés” et <strong>de</strong> moments plus calmes, mais <strong>de</strong>s<br />
visiteurs toujours présents.<br />
Ceux-ci ne tarirent d’ailleurs pas d’éloges à propos<br />
<strong>de</strong>s œuvres, il est vrai significatives d’un talent certain pour<br />
les uns, en début <strong>de</strong> carrière pour d’autres, voire porteuses<br />
d’une certaine vocation.<br />
Bref, un travail accompli par notre petite équipe <strong>de</strong><br />
six personnes issues <strong>de</strong> trois <strong>classe</strong>s différentes, dont le but<br />
- risqué mais réussi - était <strong>de</strong> montrer au grand jour les<br />
talents <strong>de</strong> tous, les “pr<strong>of</strong>s” étant “malheureusement” plus<br />
participatifs que les étudiants.<br />
Expérience enthousiasmante donc, et porteuse <strong>de</strong><br />
fruits et d’exclamations qui, je l’espère, se renouvellera,<br />
permettant <strong>de</strong> la sorte à d’autres comme aux mêmes <strong>de</strong> pr<strong>of</strong>iter<br />
<strong>de</strong> l’occasion pour exposer, s’exhiber et se faire<br />
connaître le temps d’une semaine artistique.<br />
THOMAS DEDRY<br />
Belles, surprenantes, touchantes, émouvantes, marrantes,<br />
charmantes, envoûtantes, attachantes,… voilà autant<br />
d’adjectifs qui qualifieraient les saynètes jouées par les<br />
élèves <strong>de</strong> cinquième année.<br />
La semaine <strong>de</strong>s Arts, comme vous l’avez sans doute<br />
remarqué – et là-<strong>de</strong>ssus, il n’y a pas l’ombre d’un doute – la<br />
cour <strong>de</strong> récréation s’est métamorphosée en une véritable<br />
agora artistique. Ça courait, chantait, dansait, volait, criait<br />
dans tous les sens. <strong>Le</strong>s 5èmes nous ont présenté <strong>de</strong> réels<br />
chefs d’œuvre qu’ils avaient concocté avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> leurs<br />
différents pr<strong>of</strong>esseurs.<br />
Tricoti tricota ça s’est passé comme ça : ils nous ont<br />
donné <strong>de</strong>s histoires sucrées, salées, <strong>de</strong> grand-mère, <strong>de</strong> tortues,<br />
<strong>de</strong> poupées, <strong>de</strong> hippies, <strong>de</strong> secte, <strong>de</strong> militaires, d’adultère,<br />
<strong>de</strong> contestataire et bien d’autres encore.<br />
Cette ambiance était telle que nous nous serions crus<br />
dans un village au Moyen-Âge, il manquait juste un peu<br />
d’obscurité pour allumer les flambeaux… Tout ne se dérou-<br />
Culture au collège<br />
lait pas dans les rues <strong>de</strong> notre “Collège village”, <strong>de</strong>s montages<br />
poétiques étaient joués au foyer.<br />
Ce n’étaient pas les idées originales qui manquaient,<br />
<strong>de</strong>s danses, <strong>de</strong>s violons, <strong>de</strong>s flûtes traversières, <strong>de</strong>s déguisements<br />
hors du commun, du matos <strong>de</strong> déco… Mais ( il y a<br />
toujours un “mais”) le seul petit “hic” <strong>de</strong> l’histoire, était une<br />
certaine incompréhension, que ce soit à cause <strong>de</strong> la portée<br />
<strong>de</strong> la voix ou du contenu du texte. Ce n’était pas facile pour<br />
nos petits neurones d’écouter, <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r, <strong>de</strong> comprendre<br />
dans le brouhaha intempestif <strong>de</strong> la cour et d’en retirer le<br />
message en même temps mais heureusement, les acteurs<br />
nous clarifiaient l’esprit pendant les séances <strong>de</strong> dédicaces.<br />
Malgré ce “hic”, une énergie positive se dégageait <strong>de</strong> chacun<br />
<strong>de</strong>s participants, cette connivence qui les unissait les<br />
uns aux autres, leurs sourires qui partaient parfois en délires<br />
étaient contagieux et nous emportaient avec…<br />
Nous avons apprécié plus particulièrement la succulente<br />
Candy délicieusement jouée par Arnaud <strong>de</strong> Beer. Mais<br />
notre coup <strong>de</strong> cœur, nous le décernons à l’ivrogne cocu, qui<br />
nous a cloués sur place par son excellent jeu dramatique, le<br />
fabuleux Nicolas Ghysens. Félicitations aussi à tous les<br />
autres bien entendu.<br />
Sans contestation aucune, cette semaine est à refaire.<br />
S<br />
Gaëlle Bouhon et Noëlle Closon<br />
<strong>Le</strong> spectacle <strong>de</strong> la fête <strong>de</strong>s arts<br />
Il y a un an, lorsque nous avons commencé à mettre<br />
en route le projet <strong>de</strong> la fête <strong>de</strong>s arts, l’idée d’un spectacle<br />
s’est immédiatement imposée. Notre désir était principalement<br />
<strong>de</strong> faire monter sur scène tous les “artistes” du collège<br />
quels que soient leur âge ou leur statut.<br />
Nous nous sommes, dès le départ, fixé trois axes :<br />
écriture, répétitions et réalisation. Durant le premier trimestre,<br />
j’ai fait appel à tous ceux qui désiraient participer à<br />
l’écriture du spectacle. Très vite une petite équipe s’est<br />
constituée, a travaillé, recopié, peaufiné si bien que pour le<br />
début du mois <strong>de</strong> janvier, le texte était prêt à être interprété.<br />
L’équipe <strong>de</strong> base s’est constituée : Hélène Pirenne a<br />
accepté <strong>de</strong> s’occuper <strong>de</strong> la scénographie, Sandrine Calmant<br />
<strong>de</strong> la technique et Marc Perrez <strong>de</strong> la coordination du projet.<br />
Nous avons alors lancé un appel à tous ceux qui voulaient<br />
participer à cette aventure et, comme nous l’espérions,<br />
ils sont venus nombreux, <strong>de</strong> toutes parts. Ils se sont<br />
intégrés dans <strong>de</strong>s rôles et, lorsque leur talent n’était pas<br />
prévu dans le texte, nous avons modifié celui-ci afin que<br />
chacun puisse participer. Après lecture du spectacle, les<br />
danseurs et les musiciens ont choisi eux-mêmes ce qu’ils<br />
souhaitaient interpréter, en <strong>de</strong>mandant conseil à Tamara<br />
Can<strong>de</strong>loro pour la danse et à Damien Nautet et Florence<br />
Van Ho<strong>of</strong> pour la musique.<br />
<strong>Le</strong>s premières répétitions se sont donc mises en<br />
place. Nous nous sommes vite rendu compte que nous nous<br />
étions lancés dans un projet difficile. En effet, travaillant<br />
avec <strong>de</strong>s élèves <strong>de</strong> tous niveaux et avec pas mal <strong>de</strong> pr<strong>of</strong>esseurs,<br />
le fait <strong>de</strong> réunir tout le mon<strong>de</strong> était déjà une gageure.<br />
Avouons-le aujourd’hui : jusqu’aux <strong>de</strong>rnières répétitions, il<br />
nous a manqué du mon<strong>de</strong>. Mais ce problème, quelquefois<br />
angoissant, a été relativisé par l’ambiance qui régnait entre<br />
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