26.06.2013 Views

P L A G E - Les Sables d'Olonne

P L A G E - Les Sables d'Olonne

P L A G E - Les Sables d'Olonne

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

ABONNEMENTS<br />

Payables d'avance<br />

centim es le imniero.<br />

B L ^ ^ V JK : Librairie Mayeux, r. du Centr<br />

Un mois. . . fj.<br />

Pour la oaison<br />

des bains. . fr<br />

Nous commencerons dans notre<br />

prochain numéro ta publication<br />

d’un roman dû à la plume d’un de<br />

nos confrères les plus distingués<br />

de la presse parisienne, M. André<br />

Treille, rédacteur de la France.<br />

Ce roman inédit et spécialement<br />

écrit pour la Plage, a pour titre:<br />

U N E r o u i s s e ;<br />

CHRONIQUE<br />

Bonjour, lecteurs ! Dispensez-nous des<br />

compliments et souhaitons-nous, tout de<br />

suite, une mutuelle bienvenue.<br />

Nous voici aux <strong>Sables</strong> d’Olonne, tous<br />

au même titre. Donc, nous aurons cet<br />

avantage de vivre ensemble de la même<br />

vie, de respirer le même air, de posséder<br />

les mêmes plaisirs. Une intimité courtoise<br />

va, nous l’espérons bien, s’é'ablir enlre<br />

nous. Quand on s'abrite sous le même<br />

toit, il faut s’entendre, et nous nous en­<br />

tendrons à merveille.<br />

D’où venez-vous ? De tous les coins de<br />

la France; de tous les points du monde.<br />

L ’hiver a été dur, n’est-ce pas, et bien<br />

employé ? <strong>Les</strong> travaux quotidiens sont pé­<br />

nibles à l’esprit et au corps ; les plaisirs<br />

des grandes villes ne reposent guère et<br />

fatiguent autant que le labeur. Aussi, vous<br />

arrivez aux bains, fourbus, las, ayant be­<br />

soin de vous refaire un peu et d'amasser,<br />

pour l’année prochaine, une ample provi­<br />

sion d’air pur dans vos poumons et de<br />

forces dans vos muscles.<br />

Vous, madame, vous avez trop dansé<br />

cet hiver, et vous voulez rendre à vos<br />

petits pieds un peu raidis, leur souplesse<br />

juvénile. Ayez confiance en ce sable chaud<br />

de nos plages, qui peut rivaliser avec la<br />

veloutine Fay; ayez confiance en ces eaux<br />

fraîches qui tremperont vos membres com­<br />

me de l’acier. <strong>Les</strong> lustres des fêtes et des<br />

bals ont brûlé vos yeux de leurs flammes<br />

trop vives ? Vous trouverez le remède as­<br />

suré dans cet horizon calme et lumineux<br />

qui se déroule au loin.<br />

Vous, monsieur, vous avez la tête bri­<br />

sée, le cerveau en lambeau. Parbleu ! la<br />

politique, cette année, ne nous a pas lais­<br />

sé un instant de repos. Il a fallu parler ou<br />

écrire plus que vous ne l’aviez fait depuis<br />

dix ans ; et cela, sans préjudice des occu­<br />

pations journalières, des intérêts à sur­<br />

veiller, des devoirs à remplir. Vous n’en<br />

mouvez plus ! nous aussi. Reposons-nous<br />

lonc. Cette plage offre à la fantaisie les<br />

lus délicieux motifs, à la flânerie les<br />

lus agréables perspectives, à la mollesse<br />

| a véritable Eden.<br />

Et vous, chers enfants, qui avez besoin<br />

plus que nous tous de l’air pur et forti-<br />

|fiant de la mer, respirez à pleins poumons<br />

ces bonnes brises marines qui nous arri-<br />

Ivent du large ; musclez vos petites jam ­<br />

w tÊ tm<br />

P L A G E<br />

DES SABLES-BOLONNE<br />

Journ.il Po’itique el Littéraire, paraissant le Mardi, le Jeudi et le Dimanche.<br />

bes à courir sur celte admirable bande de<br />

sable fin qui s’étend à perle de vue ; rou­<br />

lez-vous sur ces grèves à la fois tièdes et<br />

douces, et, pour la grande joie des vô­<br />

tres, développez-vous, grandissez, prenez<br />

des forces nouvelles, et que les progrès<br />

de votre intelligence suivent les progrès<br />

de votre corps.<br />

Nous n’entendons pas aujourd’hui ra­<br />

conter l'histoire des <strong>Sables</strong>-d’Olonne.<br />

Nous la ferons un jour. Pour le moment,<br />

nos lecteurs comprendront quenousayons<br />

une préoccupation supérieure, le désir<br />

légitime de faire connaissance avec eux.<br />

Nous prenons done la liberté de leur<br />

présenter cette petite gazette, La Plage,<br />

et de la mettre sous leurs auspices. Elle<br />

est à eux. Elle est pour eux. Avant tout,<br />

c’est de leurs intérêts qu’elle s’occupera,<br />

elle sera de leurs désirs une interprète fi­<br />

dèle ; de leurs plaisirs une narration<br />

exacte ; de plus, une bavarde au courant<br />

de toutes les nouvelles, une conteuse au<br />

sac plein d’histoires, une vraie caquet<br />

bon bec qui n’ignorera rien et, surtout, ne<br />

laissera rien ignorer.<br />

La présentation est suffisante, n’est-ce<br />

pas ? — D’ailleurs, il faut parler de soi le<br />

moins possible, et rester dans les limites<br />

qu’impose la modestie.<br />

*<br />

• *<br />

Vous arrivez aux <strong>Sables</strong>, lecteurs ? Où<br />

irez-vous ?<br />

Si nous posons cette question, c’est que<br />

vous vous l’êtes posée à vous même, bien<br />

sûr. Avant de partir pour la mer, chaque<br />

famille s’est réunie en graad conseil. On<br />

s’est demandé vers quel site il convenait<br />

de s’envoler ; on a parcouru par la pensée,<br />

toutes lesplages de France ; on a visité par<br />

l’esprit tous les recoins de la Manche, de<br />

la Méditerannée, et de l’Atlantique, et,<br />

après mûres réflexions, 011 s’est dit ! «(Rien<br />

ne vaut les <strong>Sables</strong> ! Allons aux <strong>Sables</strong>-<br />

d’Olonne. » Et sur ce, on fait ses malles<br />

on ferme ses volets et l’on part.<br />

Se décider à partir, c’est bon. Mais à<br />

l'arrivée, autre chanson. Si vous avez une<br />

maison dans la ville, une propriété aux<br />

environs, un châletsur la plage, fort bien!<br />

Tout va de soi. Mais tout le monde n'a<br />

pas un châlet ou une villa. Il faut donc<br />

chereher où établir ses pénates, pour la<br />

saison desbains. — Allons a l’hôtel, dites-<br />

vous ; oui, mais lequel '? Il faut bien choi­<br />

sir ; et, dans une ville de dix mille âmes,<br />

il n’y a point beaucoup d’hôtels où la table<br />

soit suffisamment servie, les appartements<br />

convenables, le service bien fait. C’est tout<br />

au plus si l’on en trouve deux, ou trois où<br />

les places ont été prises d’assaut.<br />

Comment résoudre le problème 1<br />

La Comoagnie des chemins de fer de la<br />

Vendée s'est chargée de la solution et il<br />

faut avouer qu’elle a fait merveilleusement<br />

les choses. Autrefois, il y avait aux <strong>Sables</strong><br />

un petit établissement qui, à raison de la<br />

foule sans cesse croissante des visiteurs,<br />

devint bien vite insuffisant, le Chale,trem-<br />

placé aujourd’hui, par le Casino. Et notez<br />

bien ceci : le Casino n’est pas seulement<br />

un endroit où l’on boit, où l’on mange, où<br />

l’on dort* ; c’est la réunion de toutes les<br />

commodités auxquelles vous êtes habitués,<br />

de tous les plaisirs auxquels vous aspirez.<br />

Danseurs et danseuses, vous pouvez pré­<br />

parer vos toilettes ; car on donnera des<br />

bals ; amateurs de théâtre, et de concerts<br />

vous pouvez ouvrir vos yeux et vos oreil­<br />

les, car vous allez voir des artistes de mé­<br />

rite et d'excellents chanteurs; touristes et<br />

promeneurs qui aimez à faire une partie<br />

en mer, voyez dans le port ces barques<br />

qui n’attendent que vous ; s’il vous plaît,<br />

au contraire, de faire une excursion aux<br />

environs, chevaux, équipages, voitures,<br />

voire même des ânes, ce divertissement de<br />

l’enfance, sont à votre disposition. Au<br />

Casino, vous aurez, vous aurez tous sous la<br />

main.<br />

* *<br />

Ainsi, tous les plaisirs, toutes les dis­<br />

tractions, toutes les commodités.<br />

7 1<br />

Nous sommes bien persuadé que tant<br />

d’avantages feront pâlir en faveur des<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonr.es, l’astre de Royan, de<br />

Biarritz ou d’Arcachon. D ’ailleurs, quel<br />

site pourrait rivaliser avec ce délicieux<br />

coin de terre? Quelle côte comparable à<br />

celle des <strong>Sables</strong> ? Ici, vous trouverez une<br />

plage unie, tranquille, immense, où le<br />

baigneur peut prendre, a son aise, tous<br />

ses ébats, protégé contre les courants par<br />

deux promotoires qui s’avancent de chaque<br />

côté en pleine mer. Là, derrière, les dunes<br />

pittoresques avec les moulins qui les sur­<br />

plombent. La ville, enfin, avec sa popula­<br />

tion avenante et cordiale et ses pêcheuses<br />

célèbres dont les jupons rouges font la<br />

joie du coloriste.<br />

Enfin, pour peu que vous vous aventuriez<br />

en pleine mer, vous pouvez descendre<br />

vers l’île d'Oléron, île sauvage et battue<br />

par les vents et remonter vers l’Ile-Dieu<br />

et Noirmoutiers. Préférez-vous, au con­<br />

traire, vous avancer à l’intérieur, vous<br />

trouverez aussitôtde la verdure, de grands<br />

bois, des sources fraîches ; c’est le vieux<br />

bourg d’Olonne ; c’est le coquet hameau<br />

de Saint-Mathurin ; c’est la jolie ville de<br />

la Mothe-Achardet partout, aux alentours,<br />

de ravissantes propriétés comme la Mi-<br />

lière ou la Grassière, ces deux sœurs ju ­<br />

melles.<br />

~k<br />

* *<br />

Nous n’en finirions pas, s’il nous fallait<br />

décrire en entier ce pays privilégié et<br />

ce serait déflorer les plaisirs qui vous at­<br />

tendent que de vous les conter d’avance.<br />

Disons-nous donc au revoir, lecteurs et<br />

à bien


Je voudrais, si la mer dans un moment<br />

de furie, blasphème contre les hommes et<br />

contre Dieu ; si les rochers gémissent<br />

frappés par les vagues en courroux ; si<br />

le tonnerre gronde avec fracas ; je voudrais<br />

être libre d’écouter la mer blasphémer,<br />

les rochers gémir, le tonnerre<br />

gronder.<br />

Je voudrais, si une rose m’invite à sentir<br />

son parfum; si une brise légère me<br />

siifle quelque chose à l’oreille ; si une<br />

source murmure sur les cailloux; je voudrais<br />

être libre de sentir ce que sent la<br />

rose, d’entendre siffler la brise et m ur­<br />

murer la source.<br />

Je voudrais, lorsqu’un nuage gros de<br />

pluie apparaît à l'horizon ; lorsque les<br />

feuilles des arbres tremblent à l’approche<br />

de l’orage ; lorsque los oiseaux fuient sous<br />

la feuillée ; je voudrais être libre de regarder<br />

le nuage passer, les feuilles trembler<br />

et les petits oiseaux s’enfuir.<br />

Je voudrais enfin, si une atmosphère<br />

trop chargée de pavots venait à<br />

s’abattre sur nos têtes, je voudrais-qu’on<br />

me le pardonne — être libre de dormir ;<br />

je ne demande pas, vous le voyez, amis<br />

lecteurs,de vous endormir avec moi : c’est<br />

là, vous l’avouerez, une circonstance atténuante<br />

dont vous voudrez bien me tenir<br />

compte.<br />

Liberté chérie,<br />

Seul bien de la vie...<br />

Cette liberté que je demande pour moi,<br />

je la donne plus large, plus entière encore<br />

àtousceux qui me jugeront, trop heureux<br />

si, un soir, en s’endormant, une aimable<br />

lectrice trouve qu’elle aurait pensé comme<br />

moi.<br />

N a u d in.<br />

EN ROUTE POUR LES SABLES<br />

ou<br />

archéologie et mystlfleation.<br />

Attirés par l’aimant irrésistible qui entraîne<br />

au moment de la saison des bains<br />

les touristes vers la ravissante plage des<br />

<strong>Sables</strong>, deux Tourangeaux, amateurs de<br />

pots cassct, — deux archéologues, révérencieusement<br />

parler, — portèrent aussi<br />

le cap vers notre côte si charmante de<br />

l’Océan.<br />

Partir une dizaine de jours avant l’ouverture<br />

du Casino pour faire escale à Chi-<br />

non, Loudun, Thouars, Bressuire , la<br />

Roche, etc... quoi de plus charmant !<br />

avoir ainsi le temps d’étudier en connaisseurs<br />

les curiosités locales, rien de plus<br />

séduisant ! ! Ramasser des curiosités sur<br />

la route, que lié heureuse fortune pour la<br />

amis de l’antiquaille ! ! ! Un rêve aus‘i<br />

séduisantprécipitadonc, dèsavantl échéan­<br />

ce du 1er juillet, nos deux amateurs dans<br />

un wagon de la ligne de la Vendée.<br />

Ils arrivèrent à Cliinon, première étape<br />

de voyage ; aussitôt vvsite au château historique,<br />

où les loustics-ès-archeologie ne<br />

manquent jamais cfe vous faire remarquer<br />

Je tombeau des enfants de Jeanne d’Arc.<br />

La masse imposante de la vieille forteresse,<br />

ses magnifiques tours, assez bien<br />

conservées excitèrent naturellement l’admiration<br />

des deux voyageurs ; leurs regards<br />

furent bien aussi agréablement<br />

charmés par le ravissant panorama que<br />

l’on découvre du plateau de l’ancienne<br />

résidence du galant Charles VII et de fa<br />

la belle Agnès ; mais rien ne sembla les<br />

absorber en contemplation et en rêverie<br />

comme les fouilles récemment faites,<br />

fouilles qui, paraît-il, ont mis à découvert<br />

de vastes souterrains fort curieux et les<br />

restes de la salle où fut reçue la pucelle<br />

d’Orléans.<br />

Us interrogeaient chaque pierre, remuaient<br />

avec une précaution respectueuse<br />

les décombres, comme s’il allait sortir de<br />

ces antiques débris quelques révélations<br />

des anciens âges. 0 fortune ! un morceau...<br />

deux morceaux... trois morceaux<br />

de briques à rebords se découvrirent à<br />

leurs regards émerveillés. Bientôt un tesson<br />

de pot montra le-bout de son nez. Le<br />

ramasser fièvreusement, l’essuyer amoureusement,<br />

l’interroger à grand renfort de<br />

bésicles fut pour nos amateurs l’affaire<br />

d’un instant. — C’est bien un vase gallo-<br />

romain.<br />

— Parfaitement, et de la belle époque.<br />

— Mais je crois, par Dieu, que c'est une<br />

poterie sigillée.<br />

— Vous plaisantez ?<br />

— Tenez, regardez attentivement ; ne<br />

distinguez-vous pas ces traces encore<br />

apparentes sur le flanc? — Mais oui, ce<br />

devait être la signature du potier avec<br />

quelque légende :<br />

nibus.<br />

— A n’en pas douter. Du reste la terminaison<br />

latine ibus, seule lisible, indique<br />

assurément un nom de fabricat on de la<br />

Gaule romaine. Rien d’étonnant même que<br />

cette pièce ne sortit des ateliers du célèbre<br />

potier Omnibus.<br />

C’est en conversant de la sorte que nos<br />

touristes rentrèrent déjeuner à l’hôtel de<br />

France, et trouvèrent à .l’entrée le maître<br />

de céans,'causant avec l’épicier du coin.<br />

Bien entendu, ils ne purent résister à la<br />

tentation de faire part à ces messieurs de<br />

leur heureuse trouvaille et s’extasièrent<br />

sur sa haute antiquité.<br />

— Ça, dit l’éinule de Potin, c’est donc<br />

si vieux que vous le dites; eh bien, je n’en<br />

manque pas dans ma boutique, et des pas<br />

ébréchés encore.<br />

— Comment, mon ami, vous en avez<br />

beaucoup, d’intacts; qu’en faites-vous?<br />

—J ’en fais! pardine,.. qu’ils sont pleins<br />

de marchandise.<br />

— Profanation, employer à usage d’épicerie<br />

des objets si rares et si précieux.<br />

Nous vous les achetons 2 francs pièce ?<br />

— Deux francs pièce, tapez là; ils sont<br />

à vous et tout ce qu’ils contiennent par<br />

dessus le marché.<br />

L’épicier vola aussitôt à ses rayons et<br />

rapporta bientôt un échantillon des curiosités<br />

annoncées. Nos amateurs remirent<br />

leurs bésicles pour procéder minutieusement<br />

à la comparaison.<br />

— C’est tout à fait cela, s’exclamèrent-<br />

ils ; même pâle que notre débris, forme<br />

absolument, identique. De plus, une inscription<br />

parfaitement lisible qui va nous<br />

permettre de reconstituer celle peu apparente<br />

de notre tesson. Lisons :<br />

EXPOSITION DE VIENNE.<br />

L e p r o g r è s à B o r n i b u s<br />

pour sa moutarde.<br />

A ce nom de Bormbus, connu dans<br />

l'univers et dans mille autres lieux, les<br />

deux antiquaires faillirent s’évanouir. La<br />

voix majestueuse du garçon vint heureusement<br />

les rappeler à la vie : « Messieurs,<br />

le déjeuner est servi. »<br />

Moralité de la chose : Ne jamais se faire<br />

ainsi offrir la moutarde avant déjeuner.<br />

O s c a r du R e m b l a i.<br />

«----------------------------<br />

Voici le programme des fêtes qui auront<br />

lieu aux <strong>Sables</strong>-<strong>d'Olonne</strong>, les 1er et<br />

2 juillet, à 1 occasion de l’inauguration du<br />

Casino :<br />

INAUGURATION DU CASINO<br />

par invitation spéciale<br />

LE SAMEDI 1" JUILLET<br />

CONCERT, BAL D ENFANTS<br />

f e u d ’a r t i f i c e<br />

Retraite aux flambeaux<br />

GRAND BAL<br />

Rafraîchissements, Buffet,, etc.<br />

DIMANCHE 2 JUILLET<br />

OUVERTURE dks SALONS du CASINO<br />

F Ê T E M U SIC A L E<br />

Avec le concours des sociétés philharmoniques<br />

de la Roche et des <strong>Sables</strong><br />

Jeux divers, Mâts de cocagne, Tourniquets<br />

CONCERT<br />

Représentation de gala<br />

TOUS LES JOURS<br />

Bals, Çoncerts, Représentations dramatiques<br />

et lyriques<br />

JEIX »E sus<br />

4 kil.<br />

<strong>Les</strong> chevaux entraînés dans l’ancienne<br />

division du Nord, courant contre ceux en­<br />

traînés dans l’ancien arrondissement de<br />

l’Ouest ou l’ancienne division du Midi,<br />

porteront 3 kil. de surcharge. Us porteront,<br />

en outre, les surcharges auxquelles<br />

ils seraient astreints en raison des prix<br />

qu’ils auraient précédemment gagnés.<br />

Distance: 3,500m. environ 12obstacles.<br />

Entrées : 50 fr. au fonds de courses.<br />

Poids : 3 ans, 50 kil.; 4 ans, 60 kil.;<br />

5 ans, 65 kil. ; 6 ans et au-desus 70 kil.<br />

Le gagnant


<strong>Les</strong> courses seront régies par l’arrêté<br />

ministériel du 16 mars 1866.<br />

Fait et arrêté par les commissaires, aux<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, le 18 juin 1876.<br />

MAREES<br />

HEURES DE PLEINE-MER<br />

Juin, mardi 27, 7 h. 38 m. — 8 h. 12 s.<br />

Mercredi 28, 9 h. m. — 9 h 45 s.<br />

Jeudi 29, 10 h. 26 m. - 10 h. 59 s.<br />

Vendredi 30, 11 h. 28. — 11 h. 55 s.<br />

G B G m X »E FER.<br />

H E U R E S D ES T R A IN S<br />

DÉPART : ARRIVÉE :<br />

7 h. 30 m. 10 h. 35 m.<br />

Midi 2 h. 07 s.<br />

5 h. 15 s. 6 h. 20 s.<br />

10 h. 10 s. 10 h. 34 s.<br />

(Voir le tableau à la 4e page.)<br />

POSTE AUX LETTRES<br />

2, RUE DU TRIBUNAL<br />

Ouverture des bureaux de 7 h. du matin à<br />

1 h. 30 du soir et de 3 h. à 7 h. du<br />

soir.<br />

D is t r ib u t io n e n v il l e : 7 h. du matin llh .<br />

30 et 6 h. 45 du soir.<br />

BUREAU TÉLÉGRAPHIQUE.<br />

7, RUE NAPOLÉON.<br />

Ouvert de 7 h. du malin à 9 heures du<br />

soir.<br />

e t là<br />

Un mot cruel du Charivari<br />

Entre commerçants :<br />

— Voisin, pour quel motif votre boutique<br />

était-elle donc fermée hier mardi ?<br />

— Vous savez bien que je ferme les dimanche<br />

et jours fériés.<br />

— Mais hier, ce n’était pas fête.<br />

— Si fait... j ’enterrais ma belle-mère.<br />

— Savez-vous pourquoi un tripier peut<br />

être sénateur ?<br />

— C’est parce qu’il a une profession<br />

d e. . . foie.<br />

Influence des dernières discussions à la<br />

Chambre.<br />

Un reporter en quête d’aventures suit<br />

une dame depuis un quart d’heure.<br />

La dame a l’air original, éveillé, spirituel.<br />

Il s’agit de l’aborder d’une façon pas<br />

commune :<br />

— Madame, dit-il enfin, je suis peut-être<br />

indiscret ; maisje brûle... de vous demander<br />

vos opinions politiques.<br />

— Rien de plus simple, monsieur. Je<br />

demande la cessation des poursuites !<br />

Salut au melon<br />

Nous croirions manquer à un pressant<br />

devoir, dit l'Evénement, en ne saluant pas<br />

le fetour des melons de cette anecdote<br />

traditionnelle :<br />

Uü vieux monsieur s’approche de l’étalage<br />

d'une fruitière, prend à deux mains,<br />

avec circonspection,un melon de moyenne<br />

grosseur et le flaire séverement.<br />

La fruitière.— Pour un melon, allez,<br />

monsieur, vous pouvez dire que c’est un<br />

fameu^ melon.<br />

Le monsieur ( posant le cucurbitacé ).<br />

— Je Ig crois en effet de bonne espèce,<br />

mais il n’est pas assez avancé... (Il s’éloigne.<br />

)<br />

La fruitière ( n’ayant plus aucune cons<br />

id é ra tio n à garder ). — Pas assez avancé!...<br />

M^heur !...Faudrait-y pas qu’y vous<br />

appelle lapa?...<br />

Dépêches du malin<br />

Paris, 26 juin, à 6 h. 40 matin.<br />

Une circulaire du ministre des travaux<br />

publies engage les conseils généraux qui<br />

se sont abstenus d’offrir leur concours<br />

pour la construction de-; rail ways, décidés<br />

par la loi de décembre dernier, à voter<br />

une subvention aussi élevée que possible.<br />

X jA. p l a g e<br />

(Havas.)<br />

BOURSE DE PARIS<br />

du 26 Juin 1876<br />

Cours de 3 heures<br />

COMPTANT<br />

Clôture der. cour<br />

préfériente du jour<br />

Rente 3 0/0 68 25 68 10<br />

Rente 4 1/2 98 90 99 »»<br />

Rente 5 C/0 105 90 105 70<br />

LA PRESSE PARISIENNE.<br />

En ce moment, se produit dans la presse<br />

parisienne, un phénomène curieux qui est<br />

bien un symptôme des temps. Jusqu’à<br />

présent les journaux avaient été les organes<br />

de partis ou de compagnies financières,<br />

Ils plaidaient toujours, soutenaient<br />

une thèse pour la galerie, se préoccupaient<br />

beaucoup de l'apparence à donner à telle<br />

ou telle question et très peu du fond de<br />

la question. Ils suivaient absolument la<br />

méthode contraire à la méthode scientifique<br />

qui, essayant de constater des lois<br />

normales, en déduisant des conséquences<br />

rigoureuses de l’observation atlenüve et<br />

sincère des faits, n’a pour idéal que la vérité<br />

telle quelle.<br />

Pendant le siience de l’empire, il s’est<br />

élevé uns furte génération scientifique de<br />

médecins, d’ingénieurs, d'industriels, de<br />

négociants qui, habitués à user de cette<br />

méthode, dans leurs professions, voudraient<br />

la voir transporter en toute matière.<br />

Le succès est à ceux qui savent prévoir<br />

les besoins et les satisfaire. La rédaction<br />

qui a pris possession du journal le Bien<br />

public depuis trois mois, profondément<br />

imbue des principes que nous venons d’exposer,<br />

bien préparée par ses aptitudes à<br />

appliquer à toutes les questions la méthode<br />

d’observation, agissant dans une<br />

complète indépendance, a compris qu’à la<br />

politique de sentiment qui avait inspiré la<br />

génération républicaine de 1830, à la poli-<br />

que de charlatanisme du second Empire,<br />

à la politique de regrets impuissants et de<br />

traditions rétrogades des pai tis monarchiques,<br />

à la poli'ique de tactique et d'habileté,<br />

il était temps de substituer une politique<br />

de réalité.<br />

La science sociale a déjà terminé certaines<br />

lois qui permettent, maintenant de<br />

reconnaître d'une manière précise les faits<br />

qui sont favorables ou défavorables au<br />

progrès, entre autres celle-ci : Le progrès<br />

est en raison directe de l'action de l'homme<br />

sur Us choses et en raison inverss de l’action<br />

de l'homme sur l'homme.<br />

S’appuyant sur cette loi, le Bien public<br />

réclame l’extension de nos libertés politiques<br />

en même temps qu’il s? préoccupe<br />

tout spécialement de toutes les réformes<br />

économiques, industrielles, fiscales, commerciales<br />

à l’aide desquelles l’homme<br />

peut augmenter l'appropriation des agents<br />

naturels à ses besoins.- On comprend avec<br />

quelle supériorité ces questions doivent<br />

être traitées dans un organe qui a pour<br />

inspirateur, sous ce rapport, un homme<br />

pratique de la compétence de M. Menier,<br />

le grand industriel.<br />

Guidé par la méthode scientifique, le<br />

Bien public a abordé toutes les questions<br />

avec une franchise qui a étonné un peu<br />

tout d’abord : mais bientôt la netteté de<br />

ce procédé a séduit. <strong>Les</strong> lecteurs ont été<br />

heureux de trouver un journal dans lequel<br />

rien n’était dissimulé et qui, exposant<br />

1 nettement le pour et le contre de chaque<br />

question, ne donnait jamais que des solutions<br />

fortement motivées.<br />

Pour bien juger, il faut se baser sur<br />

des faits exacts : de là, la nécessité de<br />

renseignements précis, de première main,<br />

concernant non-seulement la poétique,<br />

mais tous les phénomènes du milieu dans<br />

lequel se trouve le journal.<br />

Un journal doit être la photographie<br />

exacte, au jour le jour, de tous les faits<br />

littéraires, scientifiques, industriels, économiques,<br />

artistiques qui se produisent ;<br />

mais ce qui (listiugue le Bien public, c’est<br />

que non-seulement il a toujours les informations<br />

les plus rapides, mais encore<br />

qu’il étudie aves un soin rigoureux toutes<br />

les questions qu’elles soulèvent.<br />

De même, la partie scientifique et la<br />

partie littéraire sont tomes deux au premier<br />

rang des préoccupations d’un peuple<br />

d’une civilisation développée.<br />

Au Bien public, toutes les questions<br />

scientifiques sont traitées par des spécialistes<br />

: l’ethnographie et la 1 nguistique<br />

par M . Abel H o v e l a c q u e, dont le Traité de<br />

languis!ii/iie fait en ce moment tant de<br />

bruit dans le monde savant; l’anthropologie<br />

parle Dr T o p in a r d - conservateur des<br />

collections de la Société d’Anthvopologie;<br />

la géologie et l’archéologie préhistorique<br />

par M . Gabriel M o r t il i.e t , conservateur<br />

adjoint au musée de Saint-Germain; la<br />

géographie par M . Georges B s a u v is a g e ;<br />

la démographie et la biologie par M . le<br />

docteur B e r t i l l o n , le célèbre auteur de<br />

la Démographie de la Frauce, et M . Jacques<br />

B e r t il l o n , etc., etc.<br />

Au point de vue littéraire, le Bien pu<br />

blic a p o u r critique dramatique M. E mile<br />

Z ola, il publie d’une manière périodique<br />

des Variétés dePoBERT H alt ; les Histoires<br />

buissonnières, de N a d a r ; les Pages au vent<br />

de J ea n A icard ; les Causeries du dimanche,<br />

de V io l let- le- D uc. Son prochain<br />

roman, après celui de L éopold S ta plea u x,<br />

sera d ’ALPHONSE D audet ; il en publiera<br />

un autre rie L éon C la d e l, et il s’est enfin<br />

assuré une nom elle de G ustave F la u ëer t,<br />

qui, jusqu’à présent, n’avais jamais consenti<br />

à publier une ligne dans un journal.<br />

On le voit, un journal maintenant s’oblige<br />

à être complel. Il y a loin de cette<br />

organisation savante où chacun des servi­<br />

SA B L E S-D ’OLONNE<br />

T A B L E A U<br />

MM. J u le s MERGY, directeur.<br />

A. MERGY, secret., chef du contrôle.<br />

Vr. LUCHEM, régisseur général.<br />

Mme DELPHINE, costumière.<br />

M"<br />

M.<br />

ces de l’intérieur sont confiés à des directeurs<br />

spéciaux à la manière primitive dont<br />

se faisaient autrefois les journaux.<br />

Un journal ainsi organisé doit dire maintenant<br />

beaucoup de choses en peu de<br />

m ots; il croit, avec les hommes du dix-<br />

huitième siècle, que pour être sérieux, ce<br />

n’est pas une obligation d'être ennuyeux.<br />

Il laisse la solennité au pédantisme ignorant.<br />

<strong>Les</strong> rédacteurs du Bien publics ont assez<br />

sûrs de leur compétence pour ne pas se<br />

croire obligés de faire six colonnes afin de<br />

masquer, sous la lourdeur de la forme et<br />

ia grandeurdes mots, le vide des idées. Ils<br />

cherchent à condenser le plus de choses<br />

poss ble dans le moins de mots possible,<br />

croyant qu’au falras d'outre-Rhin, qui a<br />

dominé pendant trente ar.s la presse française,<br />

il est bon de substituer la tradition<br />

de Montesquieu et de Voltaire.<br />

17Ü9<br />

Dernières nouvelles<br />

C’est, un fait acquis à la science, que<br />

toutes les maladies de poitrine sont guérissables<br />

par l’emploi de la F arin e mé-<br />

xicaine, del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-èeulement le<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et \00 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La F a r i n e m e x i c a i n e se trouve<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURA.ILLEAU, négociant.<br />

Aux mêmes dépôts : Café B arle-<br />

rin, V médailles d’honneur, et Collier<br />

W athia, prés rvatif du croup et de la<br />

coqueluche.<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants : RIBAUDEAU<br />

et CHEVALLIER<br />

—<br />

3 DU ca;<br />

R a is o n » ’| | t x 1876<br />

jDTT P S 3 S O W N E I.<br />

MM. BRUNET, chef d’orchestre du grand<br />

Théâtre de Nîmes.<br />

BRUSSEL, second régisseur.<br />

PARENT, souffleur.<br />

T A B L E A U D E L A T K , O X m î<br />

' BRUNET, lr0 chanteuse du gr. th de Nîmes<br />

J MASSUE, chant, d’opérettes des th.de Paris<br />

D1EPDALLE, baryton du grand théâtre de<br />

Versailles.<br />

©5g&fa**eomiqf&© — Q p é re ite s<br />

C fom éd i© —<br />

Mme# MEYER, ltrr.,gr. coquette du g. th.de Lyon.<br />

Alice FARNAT, jeune premier rôle, forte<br />

jeun»» première du théâtre de Liège.<br />

MONNET, première ingénuité, jeune première<br />

du grand théâtre de Lyon.<br />

Jeanne MASSUE, première soubrette des<br />

théâtres de Paris.<br />

ROVERY, lre duègne, mère nob. th., de Paris.<br />

VICTOR, coquette, seconde soubrette.<br />

FAKNAT, 2° ingén., amour., du th. de Rouen.<br />

BERTHE, seconde amoureuse.<br />

MM. DANGON. l,e basse du th. royal de la Haye.<br />

MASSON, ténor dos théâtres da Paris.<br />

BOHES, trial du grand ih. de Gand, 1er ténor<br />

d’opérettes.<br />

Ta/a&ô-rilX©<br />

MM. Jules MERGY, premier rôle de comédie,<br />

ex-artiste des théâtres de Paris.<br />

BRÛLÉ, jeune premier, jeune premier rôle<br />

du grand théâtre de Lyon.<br />

Victor LUCHESN. premier comique du théâtre<br />

de Toulouse.<br />

KUNTZ, comique marqué du gr. th. de Toulon.<br />

BOKES jeune lor comique du gr. th. de Gand.<br />

MASSON. rôles de genre desthéàt. de Paris.<br />

L1VRY. second premier rôle, rôles de genre.<br />

BRUNET, second comique.<br />

O R C H E S T R E<br />

M. b r j î n e t , chef d’orchestre, du grand théâtre de Nîmes<br />

Solis-èss<br />

MM. BÉNISTANT, lor violon solo du g. th. de Lyon,<br />

f HiZALET, violoncel. solo, g. th. deS-Étienne.<br />

P. GlNTZBüRGER, 4re flûte du gr. th.deToulon.<br />

BELLEVlLLE, lor pist. solo, mus. mun.du Mans.<br />

Premiers violons. — MM. G i l l e s , du gr. th. de<br />

Nîmes, J. V i e n n e , du gr. théâtre du Hâvre, et<br />

L u r a d iè r e s . du théâtre Italien de Nice.<br />

Deuxièmes violons. — MM. B u c h o u x , ex-chef<br />

de musique des équipages de la flotte, et<br />

C l é m e n t , du grand théâtre de Nîmes.<br />

Alto. — MM. N a u d in . du gr. th. de Toulon, et<br />

B e s n a r d , théâtre de Lille.<br />

Violoncelle. —M . D u r a n d , du gr th. de Nîmes.<br />

Contrebasse. — M. N ic o t, président honoraire<br />

du conservatoire de Nîmes.<br />

MM. B. AUTRAN, hautbois solo'du grand théâtre<br />

de .‘''arseille et prof' du conserv. de Nîmes.<br />

HUTÎN. clarinettiste solo, th. Lyrique, Paris.<br />

LELONG, premier cor du gr. th. de Nîmes.<br />

Flûte. — M. G in t z b u r g e r du g. th. de Toulon.<br />

Clarinette. — M. R ip e r t . du th. d’ wignon.<br />

Basson. — M D u r a n d , 1er alto des th. de Nîmes.<br />

Piston. — M. Rar4, du gr théâtre de Lyon.<br />

Cor. — MM. W e b e r . du théâtre de Nîmes, et<br />

R ip p m a n n du grand th. de Lyon.<br />

Trombonne. — MM. F e l m a n n . de Nîmes et<br />

J a c q u in e t du théâtre de Marseille.<br />

M. C h a n o in e, timballier caisse claire de la musique<br />

municipale du Mans,<br />

D écors de M. CHERET, d é c o ra te u r de l ’o p é r a ; M a c h in e rie de M. CARA v i l l o t ,<br />

t e<br />

m a c h in is te de l’o p éra .<br />

Le Directeur-Gérant du Casino des <strong>Sables</strong>-d’Olonne,<br />

E . L E G U A Y .<br />

Tours, lmp. R ib a u d e a u & Ch e v a l l ie r , 26, r. Royale.<br />

H r


Annonces diverses<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la Cie des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

Voitures en tous genres pour excursions.<br />

Serv ee spécial d’omnibus<br />

pour tous les Ira ns.<br />

BUREAUX<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B e r t r a n d , Hôtel des 'Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE FPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

FRÉDÉRIC DâVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de Ie1' choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

ÉPICERIÊSABLAISE<br />

Sur le port, quai Guinée, 1 /.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

Paul MAINGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER B VTTU<br />

Uslens les de ch sse et de pêche,<br />

G rand assortim ent<br />

14, rue de l'Hôtel de-Ville<br />

ROSGIER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes de bainb, depuis 4f. 75<br />

“Ëuxrn”<br />

COÎ* TRE LE<br />

M A L oe MER<br />

P i i r i s<br />

Pharmacie P. COLLAS, 140, rue<br />

du Temple, aux <strong>Sables</strong> -d ’Olonne.<br />

O D 1 N<br />

Pharmacien de première classe, ancien<br />

interne des hôpitaux de Paris, — Et dans<br />

toutes les villes maritimes et de bains<br />

de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

LA PLAGE<br />

Bains de nier des <strong>Sables</strong>-d’OIonne (V e n d é e )<br />

Agence gratuite<br />

de location au<br />

Casino<br />

Ecrire au<br />

directeur<br />

Spectacles, bals,<br />

concerts<br />

tous les soirs<br />

Etablissement<br />

rie premier ordre<br />

Chalet<br />

Restaurant et<br />

lentes<br />

sur la plage<br />

Tables d’hôte<br />

O U V E R T U R E I > X J G R A N D C A S I N O<br />

Librairie E. MAYEUX<br />

3, rue du Centre.<br />

Editeur du GUIDE DE L ’ETRANGER,<br />

aux <strong>Sables</strong>-<strong>d'Olonne</strong>, uu vol. in-12<br />

illustré et avec plan de la ville, 1 f. 50<br />

Musiques et location de pianos.<br />

— Livres et lectures. — Journaux.<br />

— Souvenirs sablais, coquillage?,<br />

poupées sablaises. Vues et costumes.<br />

Bijouterie religieuse et fantaisie.<br />

— Parures vendéennes,<br />

décalcomanie.<br />

Vue des <strong>Sables</strong><br />

Va<br />

l e L A I T A N T É P H É L ï Q U E<br />

pur ou coupé d’eau, dissipe<br />

R O U S S E U R S , H A LE<br />

M ASQUE D E GROSSESSE<br />

RO UG EU RS, P E A U FA R IN E U S E<br />

0 X B OUTONS , R ID E S<br />

W \ g e r ç u r e s ^<br />

reau A & ïd fe ?<br />

-fr*<br />

Chez les parfumeurs et Coiffeurs<br />

L E 1" JUILLET 1876<br />

A vendre pour 150 fr.<br />

Très-bvlle machine à coudre<br />

Entièrement NEUVE, garantie 6<br />

an*.<br />

Prendre l’adresse chez M. MAY­<br />

EUX ‘20,rue du Oent-e.___________<br />

100 d ragées<br />

o f..plusef-<br />

EXTRAIT<br />

|licaces que<br />

________ l'huile de<br />

foie de morue ni dégoût, ni renvois,<br />

Paris, pliarma«l« Meynet,<br />

rue d’Amsierdain, Tours, pharmacie<br />

CARRÉ, et principalespharmacies.Mêmes<br />

dépôts ANT1 MIGRAINE<br />

MEYNET, 4 fr. Soulagement immédiat,<br />

guérison rapide des migraines,<br />

névralgies.BISCUIT MEYNET PU R­<br />

GATIF, agréable à prendre d’un<br />

effet certain, 75 centimes. Exiger !e<br />

nom Meynet.<br />

Billets de saison<br />

à prix réduits<br />

de 4 0 0(0<br />

Valables pendant<br />

une semaine<br />

Tous les<br />

dimanches<br />

et jours de fête<br />

Trains de plaisir<br />

Feux d’artifices<br />

Voitures<br />

pour promenade<br />

Embarcations<br />

de plaisance<br />

Cabanes<br />

de famille<br />

N’ACHETEZ PAS<br />

DE<br />

MACHINES A COUDRE<br />

sans consulter<br />

LES AVANTAGES<br />

q u ’o ffre<br />

r D . BACLE<br />

46, rse du Bac, 46<br />

U CtLÉBSE SILENCIEUSE |7i»" S<br />

complétée de l’écrin des 40 guides et accessoires. I f V CP<br />

I /f i p r L Machine à main et à navette A A f r<br />

U I JlîLL pour familles et industries..........<br />

Machine américaine à point ^ ^ fr<br />

L’EXPRESS retors, qualité garantie..<br />

l i n U i r r P r û T y S ^ D spéciales pr atelier 5 O fr.<br />

n U * I L & û C L t l S n iL H a u -dessous du tarif général'.<br />

Envoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule M D. B A C LE , 46, rue du Bac, 46<br />

BIJOUTERIE, ORFEVRERIE, OPTIQUES, etc.<br />

DÉPÔT ïr, . ¥T DÉPÔT<br />

SABLES-D’OLONNE |"f _ V 1 A U ROCHE-SUR-YON<br />

Rue de la Mairie, '■11- Place d’Armes, 3.<br />

HORLOGER DE NANTES<br />

Aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue de la Mairie, 27.<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Bijoux vendéens, Bijoux dernière nouveauté, Fer, Argyrine, eie.<br />

Junirlies de Tiivitre, (.oiigues-vuéa «*t LuiieUrti<br />

Réparations de Montres et Bijoux, Montures de Brillants.<br />

IND ICA TEU R D ES TR A IN S I>E V O Y AG EUR S (Service d’été 1876.)<br />

L e s <strong>Sables</strong> ;i P aris.<br />

i P a r i s . <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Coqnac, Châ-<br />

(Par Orléans et 1.2.3 1.2.3 1.2.3 classe [Par Vendôme et 1.2.3 1.2.:< teauneuf Angoulême et<br />

Tours) matin soir soir<br />

Tours) matin soir Limoges. I.-.3 1.2.3<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>, dép. 7 30 midi » 5 15 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . dép. 7 30 5 ' 5 matin soir<br />

. arr. 1 2 6 50 9 40'<br />

soir <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . dép. 7 30 midi<br />

Arçay. • • ■ dép 1 7 6 55 9 46<br />

arr. ! 2 9 40 soir<br />

Arçay. .<br />

t<br />

Loudun.<br />

j<br />

. . .dép<br />

arr. 1 20 7 10 9 58<br />

‘ dép. 1 7 9 46<br />

arr. 1 i8 10 23<br />

Saintes. . .<br />

1 25 7 20 10 3<br />

arr. 1 20 9 58 ' dép. i 46 10 3<br />

Loudun.<br />

Tours (g. Vee). ar. 3 35 10 20 11 50<br />

' dép. 1 25 10 3 Cognac. . . . dtp. 2 47 41 34<br />

soir soir soir Tours (gare Vje). arr. 3 35 11 50<br />

matin<br />

soir<br />

1.2.3 1 cl. 1" cl. l re cl.<br />

soir matin matin matin<br />

Tours (gare Orl.)dép. 8 15<br />

Vendôme. . . . dép.<br />

Tours (g.Or.) dép. 4 30 min42 min42 1 5<br />

Chàteaudun. . . dép.<br />

Blois. . . . dép. 6 9 1 49 1 49 2 15<br />

Orléans. . . dép. 7 51 2 48 2 48 3 19<br />

Étampes.. . dép. 9 30 4 7 4 7 4 29<br />

Brétigny.. dép.<br />

Paria. . . . arr. 10 45 5 5 5 5 5 27<br />

Paris. . . arr.<br />

P a r w aux <strong>Sables</strong>.<br />

(Par Orléans) 1rc cl. 1re cl. 1.2 3 1.2 cl.<br />

soir soir soir matin<br />

Paris. . . . dép. 8 >5 8 45 II 45 9 10<br />

Étampes.. . dép. 9 15 9 54 1 6 ,0 16<br />

Orléans. . . dép. 10 13 11 6 2 18 Il 40<br />

Blois. . . . dép. 11 28 min'!5 4 17 1 13<br />

Tours (g. Or.) arr. min41 1 50 5 36 2 33<br />

matin matin matin soir<br />

1.2.3 classe l.2.:< i.2.:<<br />

matin matin soir<br />

Tours (g.VM)dép. 2 15 6 15 S 40<br />

arr. 4 18<br />

5 35<br />

Loudun. dép. 4 23<br />

5 X8<br />

arr. »<br />

5 48<br />

Arçay.. . . dép_ »<br />

5 50<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 10 35<br />

10 34<br />

matin<br />

6 15 Châteauneuf.<br />

arr. 3 U<br />

’ dép. 3 47 min27<br />

min30<br />

0 20 8 15<br />

Il 38 9 44 Angoulême.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à La Rochelle, Rochefort. L es <strong>Sables</strong> à Nantes.<br />

Sain les, Jonzac, Coutras,Libourne,<br />

1.2.3 1.2.x 1.2.3<br />

Bordeaux.<br />

matin soir soir<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.. . . dép. •- 30 midi 5 45<br />

8 3*<br />

matin matin soir<br />

1 9 6 40<br />

LaRoche-s-Yon<br />

9 35 5 » 8 10<br />

dép. 7 30 7 30 midi 2<br />

arr.<br />

La Roche-s.-Yon.<br />

8 3f 8 36 1 :<br />

Nantes...............arr. 11 56 7 41 10 21<br />

dép. 9 » 9 *6 5 9<br />

arr. Il 18 mid40 8 9 N antes aux <strong>Sables</strong>.<br />

La Rochelle. . . .<br />

dép. il 29 soir 8 1?.<br />

1.2.3 1.2.3 4.2.3<br />

soir<br />

matin matin soir<br />

arr.<br />

arr. 4,30 1 i. Rochefort..............<br />

mid 0 » 9 1 Nantes. . . . i dép. 6 35 10 5 2 5<br />

dép.<br />

' dép. 4 52 1 ,0<br />

raid ! 6 » 9 11<br />

soir<br />

arr. I 8 » 10 23<br />

matin soir Limoges. . .<br />

Saintes...................<br />

8 50 12 40 4 30<br />

dép. 1 30 » 10 45 LaRoche-s-Yon f!"1'<br />

35 1 » (Ville). . arr. 8 10 o »<br />

dep. 9 15 1 4- 5 4<br />

matin<br />

3 22 2 10<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . arr. 10 35 2 7 6 20<br />

Jonzac.................... dép. 2 3'- » min.<br />

L i m o g e s a u x S a b l e s .<br />

arr. 3 39 » min57<br />

St-Mariens............<br />

P a ris aux <strong>Sables</strong>.<br />

dép. 3 4' » .<br />

L es <strong>Sables</strong> au Mans.<br />

1 »<br />

1.2.3 1.2.3<br />

arr. 4 34 1 clas. 1 ô1<br />

4.2.3 1.2.3<br />

(Par Vendôme) 1 2.3 i .2.3<br />

matin Coutras.................. dép. »<br />

5 i:< 5 3 2 3'<br />

matin soir<br />

soir matin Limoges. . . .<br />

LAbourne............... dép. 5 40 5 8 3 5 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . . . . dép. 7 3.0 5 15<br />

Paris. . . • dép. 4 » 6 30 Puy-Imbert.. dép. 4 10 Bordeaux............... arr. 6 57 h 55 4 27<br />

soir<br />

Brétigny. . dép. 5 23 7 53 Echange. . .<br />

arr. 1 2 9 40<br />

Arçay........................<br />

Chàteaudun. dép. 8 50 Il 16<br />

arr. 4 1=?<br />

dép. 1 7 9 46<br />

soir<br />

(Ville).<br />

dép. 5 20<br />

arr. •1 20 9 58<br />

Loudun.....................<br />

Vendôme. ■ dép. 10 10 riiid 4<br />

arr. 9 5 matin<br />

matin<br />

Angoulême. .<br />

Bordeaux aux <strong>Sables</strong>.<br />

dép. 4 -5 40 3<br />

dép. 9 33 -i 50<br />

Tours (g. de la Vdée). arr. 3 35 44 50<br />

Tours (gare Orl.) dép. min. 2 1 56<br />

matin soir<br />

Châteauneuf..<br />

arr. 10 17 5 30<br />

1,2.3 1.2.3 1.2.3 4.2.3<br />

soir matin<br />

dép. 10 ni 5 34<br />

matin matin matin Tours (garé d’Orl.). . dép. 4 15 6 25<br />

Tours (gare Ve*). dép. 2 15 3 40 Cognac. . . . . dép 11 16 6 34 Bordeaux. . dép. 6 40 Chàteau-du-Loir. . . dép. 5 v5 7 53<br />

arr. 4 18 5 35<br />

SOU' Libourne.. . dép. 7 46' Le Mans.................. . arr. 6 41 9 2-J<br />

Louchm................dép. 4 23 5 38<br />

midi 7 24<br />

arr.<br />

arr. » Saintes.................fîr‘ Courtras. . .<br />

8 12<br />

5 48<br />

dep. mid30 7 33<br />

dép. 9 »<br />

Arçay. . .<br />

Le Mans aux <strong>Sables</strong>.<br />

dép. » 5 50<br />

air. 9 52<br />

St-Mariens..<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. arr. 10 35 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . arr. 6 20 2 7<br />

dép. 9 57<br />

1.2.3 4.2 3<br />

Jonzac. . . . dép. 11 »<br />

matin matin<br />

soir Le Mans.................. 2 15 11 55<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Angers. Angers £iux <strong>Sables</strong>.<br />

arr. mid 10<br />

soir<br />

1.2.3 1.2.3 cl<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> a Niort. Niort aux <strong>Sables</strong>. Saintes.. . .<br />

dép. 7 33 mid30 Chàteau-du-Loir. . . . dép. 3 33 1 19<br />

matin soir<br />

mat. mat. soir<br />

arr. 8 41 1 31 soir Tours (gare d’Orl.). . arr. 4 55 2 45<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.dê. 7 30 12 » Angers. . .d. 4 17 4 50 3 3 Rochefort. .<br />

1 ? 3 1 2 3<br />

dép. 8 50 1 3f 4 5 T o u rs (gare Vdée). . dép. 6 45 3 40<br />

ar. 11 26 4 22<br />

4 36 5 16 3 2y<br />

Bressuire..<br />

dé. 11 35 4 36<br />

Possonnière^' matin soir<br />

arr. 9 36 '£ 14 4 55<br />

arr. 8 8 5 35<br />

5 21 5 21 3 34 La Rochelle.<br />

L o u d u n '.................<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.d. 7 30 midi Niort. . .<br />

dép. 5 50 10 » 2 22 5 10<br />

dép. 8 15 5 3*<br />

soir soir<br />

8 1 6 14 a. 11 26 4 22<br />

soir<br />

arr. 8 ?5 5 48<br />

2 12 7 sO Bressuire.. Bressuire<br />

Arçay........................<br />

de. 10 9 7 23 Bressuire. soir<br />

arr. 8 45 ! 2 4 46 8 »<br />

dép. 8 29 5 50<br />

Possonnière Roche-s-Yon, !<br />

( f s e f a T î<br />

soir d. 2 44 6 14<br />

dép. 9 15 1 12 5 4 9 42<br />

soir<br />

Angers. .<br />

8 12|9 9 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.ar. 2, 7 10 34 Niort. . . a. 5 4 8 19 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.a.<br />

arr. 10 35 2 7 6 20 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.............. 2 7 10 34<br />

PoïirVindieation «rnipIMe. d é p S H t S w S T d T t o S J I T S de fer de la Vendée et d*» Charcutes et voi*s correspondantes, voir : LE GÜIDK DES VOYAGEURS: l<br />

nnmcanon -i «V Chevallier) — En vente dans toutes les gares et. chez les libraires; prix : SO centimes.<br />

«<br />

S -i<br />

c<br />

n<br />

p<br />

O S<br />

c o<br />

O Q<br />

O O<br />

h — g<br />

t = j<br />

G O<br />

ÎNDICÂTBÜk OFFICIEL, (livtet. Ribaudeau P


ABONNEMENTS<br />

Payables d'avance<br />

lO centimes le numéro.<br />

BUREAUX : Librairie Mayeux, r. du Centre<br />

Un mois. . . ,♦» fr .<br />

1 Pour la saison<br />

des bains.; . £5 fr. v<br />

Nous commencerons dans notre<br />

prochain numéro ta publication<br />

d’un roman dû à la plume d’un de<br />

nos confrères les plus distingués<br />

de la presse parisienne, M. André<br />

Treille, rédacteur de la France.<br />

Ce roman inédit et spécialement<br />

écrit pour la Plage, a pour titre:<br />

UIVE ROUSSE<br />

CHRONIQUE<br />

Bonjour, lecteurs ! Dispensez-nous des<br />

compliments et souhaitons-nous, tout de<br />

suite, une mutuelle bienvenue.<br />

Nous voici aux <strong>Sables</strong> d’Olonne, tous<br />

au même titre. Donc, nous aurons cet<br />

avantage de vivre ensemble de la même<br />

vie, de respirer le même air, de posséder<br />

les mêmes plaisirs. Une intimité courtoise<br />

va, nous l’espérons bien, s’établir entre<br />

nous. Quand on s’abrite sous le même<br />

toit, il faut s’entendre, et nous nous en­<br />

tendrons à merveille.<br />

D’où venez-vous ? De tous les coins de<br />

la France ; de tous les points du monde.<br />

L’hiver a été dur, n’est-ce pas, et bien<br />

employé ? <strong>Les</strong> travaux quotidiens sont pé­<br />

nibles à l’esprit et au corps; les plaisirs<br />

des grandes villes ne reposent guère et<br />

fatiguent autant que le labeur. Aussi, vous<br />

arrivez aux bains, fourbus, las, ayant be­<br />

soin de vous refaire un peu et d’amasser,<br />

pour l’année prochaine, une ample provi­<br />

sion d’air pur dans vos poumons et de<br />

forces dans vos muscles.<br />

Vous, madame, vous avez trop dansé<br />

cet hiver, et vous voulez rendre à vos<br />

petits pieds un peu raidis, leur souplesse<br />

juvénile. Ayez confiance en ce sable chaud<br />

de nos plages, qui peut rivaliser avec la<br />

veloutine Fay; ayez confiance en ces eaux<br />

fraîches qui tremperont vos membres com­<br />

me de l’acier. <strong>Les</strong> lustres des fêtes et des<br />

bals ont brûlé vos yeux de leurs flammes<br />

trop vives ? Vous trouverez le remède as­<br />

suré dans cet horizon calme et lumineux<br />

qui se déroule au loin.<br />

Vous, monsieur, vous avez la tête bri­<br />

sée, le cerveau en lambeau. Parbleu ! la<br />

politique, cette année, ne nous a pas lais­<br />

sé un instant de repos. Il a fallu parler ou<br />

écrire plus que vous ne l’aviez fait depuis<br />

dix ans ; et cela, sans préjudice des occu­<br />

pations journalières, des intérêts à sur­<br />

veiller, des devoirs à remplir. Vous n’en<br />

pouvez plus ! nous aussi. Reposons-nous<br />

donc. Cette plage offre à la fantaisie les<br />

plus délicieux motifs, à la flânerie les<br />

plus agréables perspectives, à la mollesse<br />

un véritable Eden.<br />

Et vous, chers enfants, qui avez besoin<br />

plus que nous tous de l’air pur et forti­<br />

fiant de la mer, respirez à pleins poumons<br />

ces bonnes brises marines qui nous arri­<br />

vent du large ; musclez vos petites jam ­<br />

ni util ara Kiitita<br />

F * l u A G E<br />

DES SABLES-D’OLONNE<br />

Journal Po’itique el Littéraire. paraissant le. Mardi, le Jeudi et le Dimanche.<br />

bes à courir sur cette admirable bande de<br />

sable fin qui s’étend à perte de vue ; rou-<br />

lez-vous sur ces grèves à la fois tièdes et<br />

douces, et, pour la grande joie des vô­<br />

tres, développez-vous, grandissez, prenez<br />

des forces nouvelles, et que les progrès<br />

de votre intelligence suivent les progrès<br />

de votre corps.<br />

Nous n’entendons pas aujourd’hui ra­<br />

conter l’histoire des <strong>Sables</strong>-d’Olonne.<br />

Nous la ferons un jour. Pour le moment,<br />

nos lecteurs comprendront quenousayons<br />

une préoccupation supérieure, le désir<br />

légitime de faire connaissance avec eux.<br />

Nous prenons donc la liberté de leur<br />

présenter cette petite gazette, La Playr,<br />

et de la mettre sous leurs auspices. Elle<br />

est à eux. Elle est pour eux. Avant tout,<br />

c’est de leurs intérêts qu’elle s’occupera,<br />

elle sera de leurs désirs une interprète fi­<br />

dèle ; de leurs plaisirs une narration<br />

exacte ; de plus, une bavarde au courant<br />

de toutes les nouvelles, une conteuse au<br />

sac plein d’histoires, une vraie caquet<br />

bon bec qui n’ignorera rien et, surtout, ne<br />

laissera rien ignorer.<br />

La présentation est suffisante, n’est-ce<br />

pas ? — D’ailleurs, il faut parler de soi le<br />

moins possible, et rester dans les limites<br />

qu’impose la modestie.<br />

Yous arrivez aux <strong>Sables</strong>, lecteurs ? Où<br />

irez-vous ?<br />

Si nous posons cette question, c’est, que<br />

vous vous l’êtes posée à vous même, bien<br />

sûr. Avant de partir pour la mer, chaque<br />

Camille s’est réunie en grand conseil. On<br />

s’est demandé vers que! site il convenait<br />

de s’envoler ; on a parcouru par la pensée,<br />

toutes les plages de France ; on a visité par<br />

l’esprit tous les recoins de la Manche, de<br />

la Méditerannée, et de l’Atlantique, et.<br />

après mûres réflexions,on s’est dit ! «(Rien<br />

ne vaut les <strong>Sables</strong> ! Allons aux <strong>Sables</strong>-<br />

d’Olonne. » Et sur ce, on fait ses malles<br />

on ferme ses volets et l’on part.<br />

Se décider à partir, c’est bon. Mais s.<br />

l’arrivée, autre chanson. Si vous avez une<br />

maison dans la ville, une propriété aux<br />

environs, un châletsur la plage, fort bien!<br />

Tout va de soi. Mais tout le monde n’a<br />

pas un châlet ou une villa. Il faut donc<br />

chercher où établir ses pénales, pour la<br />

saison desbains. — Allons à l'hôtel, dites-<br />

vous ; oui, mais lequel ? D faut b en choi­<br />

sir ; et, dans une ville de dix mille âmes,<br />

il n’y a point beaucoup d’hôtels où la table<br />

soit suffisamment servie, les appartements<br />

convenables, le service bien fait. C’est tout<br />

au plus si l’on en trouve deux, ou trois où<br />

les places ont été prises d’assaut.<br />

Comment résoudre le problème?-<br />

La Comoagnie des chemins de fer de la<br />

Vendée s'est chargée de la solution et il<br />

faut avouer qu’elle a fait merveilleusement<br />

les choses. Autrefois, il y avait aux <strong>Sables</strong><br />

un petit établissement qui, à raison de la<br />

foule sans cesse’croissante des visiteurs,<br />

devint bien vite insuffisant, le Chale,trem-<br />

placé aujourd’hui, par le Casino. Et notez<br />

bieh ceci : le Casino n’est pas seulement<br />

un endroit où l’on boit, où l’on mange, où<br />

l’on dort ; c’est la réunion de toutes les<br />

commodités auxquelles \ousêtes habitués,<br />

de tous les plaisirs auxquels vous aspirez.<br />

Danseurs et danseuses, vous pouvez pré­<br />

parer vos toile'tes ; car on donnera des<br />

bals; amateurs de théâtre, et de concerts<br />

vous pouvez ouvrir vos yeux et vos oreil­<br />

les, car vous allez voir des artistes de mé­<br />

rite et d'excellents chanteurs; touristes et<br />

promeneurs qui aimez à (aire une partie<br />

en mer, voyez dans le port ces barques<br />

qui n’attendent que vous ; s'il vous plaît,<br />

au contraire, de faire une excursion aux<br />

environs, chevaux, équipages, voilures,<br />

voire même des ânes, ce divertissement do<br />

l’enfance, sont à votre disposition. Au<br />

Casino, vous aurez, tout sous la main.<br />

* *<br />

Ainsi, tous les plaisirs, toutes les dis­<br />

tractions, toutes les commodités.<br />

Nous sommes bien persuadé que tant<br />

d’avantages feront pâlir en faveur des<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonr.e l’astre de Royan , de<br />

Biarritz d'Arcachon. D’ailleurs , quel<br />

site pourrait rivaliser avec ce délicieux<br />

coin de terre? Quelle côte comparable à<br />

celle des <strong>Sables</strong> ?.Ici, vous trouverez une<br />

plage unie, tranquille, immense, où le<br />

baigneur peut prendre, à son aise, tous<br />

ses ébats, protégé contre les courants par<br />

deux promontoires qui s’avancent de chaque<br />

côté en pleine mer. Là, derrière, les dunes<br />

pittoresques avec les moulins qui les sur­<br />

plombent. La ville, enfin, avec sa popula­<br />

tion avenante et cordiale et ses pê jheuses<br />

célèbres dont les jupons rouges font la<br />

joie du coloriste.<br />

Enfin, pour peu que vous vous aventuriez<br />

en pleine mer, vous pouvez descendre<br />

vers l’île d’Oléron, île sauvage et battue<br />

par les vents et remonter vers les îles Dieu<br />

et Noirmoutiers. Préférez-vous, au con­<br />

traire, vous avancer à l’intérieur, vous<br />

trouverez aussilôtde.la verdure, de grands<br />

bois, des sources fraîches ; c’est le vieux<br />

b o u r g d’Olonne ; c’est le coquet hameau<br />

de Saint Mathurin ; c’est la jolie ville de<br />

la Mothe-Achardet partout, aux alentours,<br />

de ravissantes propriétés comme la Mi-<br />

lière ou la Grassière, ces deux sœurs jumelles.<br />

*<br />

♦ *<br />

Nous n’en finirions pas, s’il nous fallait<br />

•décrire en entier ce pays privilégié et<br />

ce serait déflorer les plaisirs qui vous at­<br />

tendent que de vous les conter d’avance.<br />

Disons-nous donc au revoir, lecteurs et<br />

à bientôt. Nous vous souhaitons bonne<br />

table, bon güe, et beaucoup de divertis­<br />

sements ; le Casino, du reste, nous met, à<br />

cet égard, hors d’inquiétude.<br />

1 O centimes le numéro<br />

1er année. — N° 1 — 1" juillet 1876<br />

P aul B uisson.<br />

. ni• s<br />

NSERTIONS<br />

avance<br />

THEATRE<br />

Patience ! le Casino va vous recevoir,<br />

lecteurs, mais, de grâce laissez-le encore<br />

un peu à sa toilette; respectez la coquetterie<br />

de ce nouvetu-né qui veut être bien<br />

beau pour son baptême. D’ailleurs, le<br />

grand jour est proche; de toutes parts on<br />

arrive pour assister aux fêtes données en<br />

l’honneur de l’inauguration de ce Casino<br />

tant désiré et qui sera le couronnement<br />

d’une œuvre si courageusement entreprise<br />

par celle administration qui s’est<br />

jurée de faire des <strong>Sables</strong>-d’Olonne une<br />

fies premières stations balnéaires du littoral.<br />

Personne ne sera désillusionné en comparant<br />

les annonces à la réalité.<br />

Nous m ireherons de fêtes en fêtes, de<br />

plaisirs en plaisirs. Que de préparatifs<br />

pour l’inauguraiion! Aussi, a-t-on répondu<br />

avec empressement aux gracieuses<br />

invitations faites par la Compagnie.<br />

Donc rien ne manque, rien ne laisse à<br />

désirer ; tout est pour le mieux ; le temps<br />

est splendide et Phœbus lui-même semble<br />

vouloir être de la partie.<br />

*<br />

* *<br />

Quant à la troupe du Casino, ellôest admirablement<br />

composée et il faut avouer<br />

que l’Administration ne pouvait mieux<br />

choisir son direeteur. M. Mergy, en effet,<br />

a su grouper autour de lui les étoiles<br />

des principaux théâtres de France et de<br />

1 Étranger. En un mot. nous possédons<br />

une troupe d’éliteque nousenvieraient certainement<br />

bien des villes d’eaux.<br />

Nous n’attendrons pas la première représentation<br />

pour donner une appréciai ion<br />

sur l’ensemble de la troupe ; du reste,<br />

le nom et la réputation des artistes nous<br />

autorisent à anticiper el à parler avec<br />

assurance.<br />

Permettez-nous donc, lecteurs, de vous<br />

les présenter.<br />

D’abord Mme Bmnet, Ire chanteuse du<br />

grand théâtre de Nîmes, qui vient tout<br />

récemment de remporter un véritable<br />

triomphe dans la valse de Vemunno que<br />

nous espérons bien entendre prochainement<br />

au casino.<br />

Puis, Mlle Jeanne Massue que nous<br />

nous souvenons avoir applaudie aux<br />

Folies-Dramaliques et qui est à la fois<br />

une excellente chanteuse et une délicieuse<br />

soubrette.<br />

M. Diipdallc, dont la réputation nous<br />

dispense de commentaires.<br />

M. Dungnn qui a failli nous manquer, à<br />

raison du brillant engagement qu'il vient<br />

de signer pour le théâtre royal de La Haye.<br />

MM. Masson el Bores, deux artistes de<br />

valeur.<br />

Telle est la composition de la troupe......<br />

d’opéra comique seulement.<br />

La troupe dramatique ne le cède en<br />

rien à la troupe lyrique.<br />

M. M>-yer, artiste du grand théâtre de<br />

Lyon, interprète avec beaucoup de talent<br />

les chef—d'œuvres si délicats et si subtils<br />

d’Alfred de Musset.<br />

Mlle Alice Farnat, qui vient de jouer tout<br />

le beau répertoire dramatique en compagnie<br />

de M. Brindeau de la Comédie-Française.


Mlle Monnet, que nous comptons bien<br />

applaudir l'hiver prochain au Gymnase.<br />

Mlle Bonny, dont le nom est bien connu<br />

.dans le monde artistique par les jolies<br />

créations qu’elle a faites à Paris dans certaines<br />

pièces de nos meilleurs auteurs.<br />

M. iules Mergy, qui est non seulement<br />

un directeur habile, mois encore un artiste<br />

fort distingué que nous avons souvent<br />

rencontré en tournée artistique avec la<br />

troupe de l’Odéon.<br />

Enfin, trois excellents comiques, MM.<br />

Victor Luchesn (qui exccliedans les rôles de<br />

Geoffroy), Kuntz et Bores, trio qui promet<br />

de dérider les fronts les plus soucieux.<br />

Ajoutez à cela un orchestre des mieux<br />

choisis, dirigé par M. Brunei, chef d’orchestre<br />

du théâtre de Nîmes, et composé<br />

d’artistes de premier ordre issus<br />

«les principaux grands théâtres de France<br />

et de l'étranger. D’ailleurs, l’audition des<br />

chefs d’œuvres de Meyerbeer, d’Haievy,<br />

d’Auber, de Rossini, etc. etc., donnera<br />

une idée exacte de sa haute valeur, qui<br />

se révélera, dès le début, dans i’im mor-<br />

telle page écrite sous la dictée des anges,<br />

par lë cygne de 'Pizzart>, dans l'ouverture<br />

de Guillaume Tell.<br />

■-Quant à la décoration du théâtre, elle<br />

est due à M . Ckiret et la machinerie à M.<br />

Carâvilloi, décorateur et machiniste de<br />

l’Opéra.<br />

Ce programme n’est-il pas vraiment<br />

séduisant et peut-il manquer d'attirer les<br />

amateurs de théâtre et de bonne musique?<br />

Au surplus, nous n’aurons que l’em-<br />

oarras du choix ; chaque jour le spectacle<br />

sera varié; comédies, opéras, operetles,<br />

concerts,bals etc. etc.,se succéderont sans<br />

relâche et feront du Casino, le séjour le<br />

plus délicieux qu’on puisse imaginer.<br />

LA PLA.GrE publiera tles*<br />

correspondances piirisienncs<br />

dues à deux écrivains de talents<br />

dont l’un est une femme<br />

et signera T ue Parisienne.<br />

— 1-------------<br />

Choses et autres<br />

Un grand poëte — ce fut aussi un prosateur<br />

distingué—a dit, je ne sais plus où, que<br />

notre siècle n’a pas de formes. Il s’en<br />

plaignait ; je crois qu’il avait tort. De quel<br />

droit, d’ailleurs, lui, l’enfant de ce siècle,<br />

venait-il lui jeter la pierre ? Pourquoi ne<br />

pas laif.ser aux vieillards — je ne parle<br />

pas de ceux qui sont nés d’hier — le triste<br />

privilège de médire de tout ce qui ne fut<br />

pas leur jeunesse et leur temps ?<br />

Nous n’aurions pas, dit-on, donné de cachet<br />

à nos jardins à nos maisons ! qu’importe,<br />

si nos jardins, si nos maisons ne<br />

s’en plaignent pas ? si nous mêmes les<br />

trouvons bien ainsi ?<br />

Nous avons pris à chaque siècle ce qu'il<br />

avait de bien ; est-ce à dire que nous vivions<br />

de débris ? 11 y a des choses qui ne<br />

vieillissent jamais et sont éternellement<br />

jeunes: il faut être aveugles pour n’y voir<br />

que des ruines. D’ailleurs avons-nous<br />

donc emprunté à nos ancêtres tout ce que<br />

nous avons de beau, de commode, de laid<br />

même?<br />

Que l'éclectisme soit notre goût, ce n’est<br />

pas moi qui le nierai; mais je trouve justement<br />

.dans l’éclectisme,fouillant en mémo<br />

temps et sans distinction, le présent, l’avenir<br />

et le passé, la preuve d’une force i r ­<br />

résistible. 11 y a des choses qui sont<br />

parfaites;-pourquoi rien y changer? D’au*<br />

très ont besoin d’un dernier vernis, elles<br />

ne l’attendront pas longtemps; d’autres<br />

enfin ne sont encore qu’à l’état d’embryon,<br />

nous les forcerons bien à naître; mais n’y-<br />

a-t-il pas plus de mérite à savoir conserver<br />

ce qui fut bien dans le passé, qu’à vouloir<br />

inventer quelque chose de plus ncul<br />

et de moins correct ?<br />

Gue nos Françaises,tout, en restant spi*<br />

rituelles, élégantes et voluptueuses, étudient<br />

un peu leurs voisines d'Espagne,<br />

d Italie, d’A ngbterre et d’Allemagne;<br />

qu’elles aient la fantaisie de leur emprunter<br />

ce qu’elles ont de bon; qu’elles s’avisent<br />

d'être à la fois, fidèles, et sincères<br />

comme les Espagnoles, lascives comme<br />

les Italiennes, exaltées el mélancoliques<br />

comme les Anglaises, tendres et douces<br />

comme les Allemandes ! Quel homme se<br />

plaindra de ce qu’elles n’auront plus de<br />

cachet ? Qui osera leur reprocher de n’être<br />

plus Françaises, parce qu’elles ne mentiront<br />

plus comme des démons?<br />

Nos Françaises ! mais qui donc s’aviserait<br />

de prétendre qu’elles ne portent que<br />

des ruines, parce qu’elles ont ressuscité le<br />

talon Louis XV et le fichu Marie-Antoi-<br />

nette ? Ne sont-elles pas adorables ainsi ?<br />

Vouloir et savoir choisir, tel serait donc<br />

le défaut de notre siècle si ce pouvait en<br />

être un.<br />

Je parlerai ici de bien des choses.... et<br />

d’autres encore, peut-être. Mais je suis de<br />

mon siècle et je réclame la liberté de choisir.<br />

Je vomirais, si la m er dans un moment<br />

de furie, blasphème contre les hommes et<br />

: contre Dieu ; si les rochers gémissent<br />

i frappés par les vagues en courroux ; si<br />

le tonnerre gronde avec fracas ; je voudrais<br />

être libre d’écouter la mer blasphémer,<br />

les rochers gémir, le tonnerre<br />

gronder.<br />


2e COURSE. — AU GALOP.<br />

Prix de la ville.<br />

1er prix 1,000 fr. 2e prix 200 fr.<br />

Prix à réclamer.<br />

1,200 fr. donnés par la ville des Subies-<br />

<strong>d'Olonne</strong>.<br />

Pour chevaux entiers, hongres et ju ­<br />

ments de 3 ans et au-dessus, ayant 2 ans<br />

de residence dans l’ancien arrondissement<br />

de l’Ouest ou l’ancienne division du midi.<br />

Distance: 3,500 mètres environ.<br />

Entrées-: 50.fr. au fonds de courses.<br />

Poids: Sans, 52 kil.; 4 ans, 00 kil.; 5<br />

ans, 62 kil.; 6 ans et au-dessus, 63 kil. et<br />

demi.<br />

Le gagnant d'un ou de plusieurs prix de<br />

1.000 fr. portera 2 Kil. de surcharge, d’un<br />

ou de plusieurs prix de 2,000 fr., 3 kil.;<br />

d’un ou de plusieurs prix de 3,000 fr. et<br />

au-dessus, 4 kil.<br />

Le gagnant pourra être r éclamé pour<br />

3.000 fr.; les chevaux indiqués dans la<br />

lettre d’engagement comme pouvant être<br />

réclamés pour 2,000 fr. recevront 2 kil. de<br />

décharge; pour 1,500 fr. 3 kil.; pour 1,000<br />

l’r. 4 kil.<br />

La réclamation se fera conformément à<br />

l’article -56 du règlement de. la Société<br />

d’encouragement pour l’amélioration des<br />

races de chevaux en France.<br />

3e COURSE. — COURSE IÆ HAIES,<br />

P rix du chemin de fer.<br />

1er prix 600 fr. 2e prix 200 fr.<br />

800 fr. donm's: 300 fr. par la compagnie<br />

des chemins de fer de la Vendée et 500 fr.<br />

par la ville des <strong>Sables</strong>.<br />

Pour chevaux entiers, hongres et ju ­<br />

ments, de 4 ans et au-dessus de toute espèce<br />

et de toute provenance.<br />

Distance : 3,500 mètres environ et 12<br />

haies à franchir.<br />

Poids commun : 64 kil.<br />

Entrées : 50 fr. au fonds de courses.<br />

Le gagnant d'une course de haies ou<br />

d’uri Steeple-Chase de 500 fr. portera 2<br />

kil. de surcharge ; de. 1,000. fr. et au-dessus<br />

4 kil.<br />

<strong>Les</strong> chevaux de pur-sang courant en<br />

concurrence avec dés chevaux de demi-<br />

^ang, porteront 5 kil de surcharge.<br />

le, COURSE. — AU GALOP.<br />

p r ix de la Plage,<br />

1er prix 1,700 fr. 2e prix 300 fr.<br />

2,000 fr. donnés : 500 fr. par le conseil<br />

général du département de la Vendée et 1,500<br />

fr. par la société des courses.<br />

Pour chevaux entiers, hongres et j u ­<br />

ments, de ,1 ans et au-dessus,de toute espèce<br />

et de toute provenance.<br />

Distance : 3,500 mètres environ.<br />

Entrées : 50 fr. au fonds de courses.<br />

Poids : 3 ans, 53 kil. 1/2; 4 ans, 62 kil.;<br />

5 ans, 65 kil. 1/2 , 6 ans et au-dessus, 66<br />

kil.<br />

5e COURSE. — STEEPLE-CHASE.<br />

P r ix du département : 1er prix 1,200 fr,<br />

2e prix 200 fr.<br />

1,400 fr. donnés : 0,00 par la ville des Sa-<br />

blosd’Olonne, 500 fr. par le, conseil général<br />

de la Vendée.<br />

Pour chevaux entiers, hongres et ju ­<br />

ments, de 3 ans et au-dessusde tou te e spèce<br />

et de toute prévenance.<br />

Le gagnant d’un ou de plusieurs prix de<br />

1.000 fr. portera 2 kil. de surcharge ; de<br />

2.000 fr. 3 kil ; de 3,000 fr. et au-dessus<br />

4 kil.<br />

<strong>Les</strong> chevaux entraînés dans l’ancienne<br />

division du Nord, courant contre ceux entraînés<br />

dans l'ancien arrondissement de<br />

l’Ouest ou l’ancienne division du Midi,<br />

porteront 3 kil. de surcharge. Ils porteront,<br />

en outre, les surcharges auxquelles<br />

ils seraient astreints en i*aison des prix<br />

qu’ils auraient précédemment gagnés.<br />

Distance: 3,500m. environ 12 obstacles.<br />

Entrées : 50 fr. au fonds de courses.<br />

Poids: 3 ans, 50 kil.; 4 ans, G0 kil.;<br />

5 ans, 65 kil.; 6 ans et au-desus 70 kil.<br />

Le gagnant d’une.course de haies ou<br />

d’un steeple-chase de 1,000 l’r. portera<br />

~ kil., de surcharge ; de 2,000 fr. 3 kil.,<br />

de 3,000 et au-dessus 6 kil.<br />

Pans chaque course, trois chevaux partant<br />

bonâ fide, ou pas de course.<br />

tout gentleman courant dans l’une des<br />

courses ci-dessus contre les Jockeys recevra<br />

2 kil. de décharge, excepté dans les<br />

C0UTS6S ctU trot.<br />

5 kil. de décharge seront accordés, dans<br />

les mêmes courses, auxehevaux demi-sang<br />

courant en concurrence avec des chevaux de<br />

pur-sang les décharges ne peuvent se cumuler<br />

: dans le cas ou le même cheval<br />

aurait droit aux unes et aux autres, il devra<br />

seulement bénélicier de la plus considérable,<br />

sauftoutefois les conditions spéciales<br />

à la course de haies.<br />

Dans les courses au trot, il ne sera admis<br />

que.des Jockeys français.<br />

<strong>Les</strong> propriétaires qui veulent faire courir<br />

leurs chevaux, les engagent par lettres<br />

adressées franco à M. Baudrouet, secrétaire<br />

de la société de courses, rue de la<br />

Paix, n°32, jusqu’au 2 août à 2 heures du<br />

soir, les lettres d’engagements] doivent<br />

toujours être accompagnées du montant de<br />

l’entrée.<br />

<strong>Les</strong> courses seront régies par l’arrêté<br />

ministériel du 16 mars 1866.<br />

Fait et arrêté par les commissaires, aux<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, le 18 juin 1876.<br />

I ^ i s t e d e s E t r a n g e r s<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

Nous publierons exactement le nom et<br />

l'adresse des étrangers.<br />

<strong>Les</strong> trains amènent chaque jour un nombre<br />

considérable de baigneurs et de touristes.<br />

De toutes parts, on s’installe, on<br />

emménage; aussi ne donnerons-nous pour<br />

aujourd’hui que les quelques noms suivants<br />

que nous avons pu recueillir à la<br />

hâte :<br />

Mme H e n r i r o u h . l e . v u , propriétaire à<br />

Poitiers, rue du Palais. — Mme veuve<br />

c e c c h é , propriétaire à Poitiers, rue du Palais.<br />

— M. p a u l d e f e e s , rentier à Poitiers,<br />

rue du Palais. — M. l é o x g k s l o t , mécani­<br />

cien à Poitiers, rue du Palais. — M. j u l e s ,<br />

p e l e h i n , dessinateur à Poitiers, rue du<br />

Palais. — Mme t i i i é b a u t , propriétaire à<br />

Paris, rue de l’Eglise. — Mlle t i i i é b a u t ,<br />

propriétaire à Paris, rue de l’Eglise. —<br />

M. et Mme r r u n e t , propriétaire à Nîmes,<br />

au Casino. — M. bing, négociant à txlam-<br />

bour, hôtel Dupuis. — M. s a u t e r u e l t , propriétaire<br />

à Angers, hôtel Dupuis. — M.<br />

g u i l l o t i i a u , propriétaire à Paris, hôtel Dupuis.<br />

— M. le comte f r i o u d , propriétaire<br />

à Paris, hôtel Dupuis. — M. b r u n , propriétaire<br />

àTqurs, hôtel Dupuis. — M. c o k , négociant<br />

à Nantes, hôtel de l’Océan. —<br />

Mme c o k , de Nantes, hôtel du Cheval<br />

Blanc. — M . m e n e t , l o u i s , de la Rochelle,<br />

hôtel du Cheval Blanc. — M . r e n a u d ,<br />

h e k r i , négociant à la Rochelle, hôtel, du<br />

Cheval Blanc. M. o u é r i n , négociant à<br />

la Rochelle, hôtel du Cheval Blanc. — M.<br />

h u m a s , d’Angers, hôtel du Cheval Blanc. —<br />

M. d u g e .n e t , a u g u s t e , fabricant do denrées<br />

coloniales à Tours, cours Blossac. — d k -<br />

n ê c h a u , e r n e s t propriétaire à Bazoges,<br />

sur le Remblai. •— M M . . . d é k é c h a u , p ro ­<br />

priétaires en Pallié, sur le Remblai. —<br />

Mlle m a r t h e , en Pallié, sur le Remblai. —<br />

Mlle AIARIE-ANTOliNETTE, en Pallié, sur le<br />

Remblai. — M. d é n é c h a u fils, en l’allié,<br />

sur le Remblai. — M. ii e n m , en Pallié,<br />

sur le Remblai. — M. b r û l é , a l f r e d , de<br />

Bessé-sur-Brayes, rue Napoléon, ir 12.<br />

— M. p r e s t r e a u de Napies,.rueNapoléon,<br />

n- 1 2 . — M. b a r a , A l p h o n s e , de Blois, rue<br />

Napoléon,i r 1 2 . — M. l e v k o m t b o e p i e r r e ,<br />

propriétaire à Chinon, hôtel Dupuis. —<br />

Mlle d e p i e r r e , à Chinon, hôtel Dupuis.<br />

- M. de îtoi’iXEUs, propriétaire à Angers,<br />

sur le Remblai. — Mme d a v i d b a c o t ,<br />

propriétaire à Paris, sur le Remblai.<br />

Mlle b a c o t , j e a n .x k , piopriétaire à Paris,<br />

sur le Remblai. — M. e r n e s t r a t o h e ,peintre<br />

à Tours, hôtel de l’Etoile. — M a r t h u r<br />

d a i v e , plombier à Tours, hôtel de l'Etoile.<br />

— M. a r s ë îje r i b a u d , plombier à<br />

Tours, hôtel de l’Etoile. M. Th é o d o r e<br />

p a r s e g o n , plombier, hôtel de l’Étoile.<br />

M. r i c h a r d , ÉM iLE, hôtel de l'Etoile. — M.<br />

e u g è n e g u i l l e m i n , hôtel de l’Etoile. M.<br />

b e r n a r d , d e n o i s t , hôtel de l’Etoile. — M.<br />

E d o u a r d b a r r é , plombier à Tours, hôtel<br />

de l'Etoile. — M. F r a n ç o i s b r e t o n , de<br />

Tours, hôtel de l’Etoile. — M. p i e r r e g a r -<br />

m e e , de Paris, hôtel de l’Etoile. — M.<br />

j e a n c o n d a r , de Paris, hôtel de l’Etoile.<br />

— Mlle b e r t i e r , de Tours, hôtel de l’Etoile.<br />

— M. Al p h o n s e d e l a v e n jn e , tapissier<br />

à Paris, hôtel de l’Etoile. —- M. l o u i s r e -<br />

naut, tapissier à Paris, hôtel de l’Etoile<br />

— M. c h é r b o n n i e r , propriétaire au Mans,<br />

au Casino. — M. g i b e r t , de Paris, au Casino.’<br />

— M. Lehar ia, négociant à Paris,<br />

hôtel Dupuis.<br />

JLj A. PLAGE<br />

MAREES<br />

HEURES DE PLEIN li-II EU<br />

Juillet, samedi I, » h. » m. — 0 h. 21 s.<br />

Dimanche, 2,0 h. 14 m. — I h. 7 s.<br />

Lundi, 3, 1 h. 20 m. — 1 h. 51 s.<br />

Mardi, i, 2 h. 11 m. — 2 h. 30 s.<br />

HOURSE DU 30 JUIN<br />

Cours


J. BERTRAND<br />

Correspondant de la Cie des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

Voilures pn tous genres pour excursions.<br />

Serv'ce spécial d’omnibus<br />

pour tous le-; ira ns.<br />

BUREAUX<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B ertra n d, llôtel des Voyuyeurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

F R E D E R IC D A V ID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de l"1' choix<br />

Prix m odérés Gros et détail<br />

é p ig e r ie Tsa b l u s e<br />

Sur le port, quai Guinée. 1 1.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

Paul MÂÏNGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER B vTTU<br />

Ustensiles de chasse et de pèche,<br />

Grand assortiment<br />

14, rue de l'Hôtel de-Ville<br />

K0NG1ER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes de banib, depuis 4f. 75<br />

E U X ! R~<br />

COM RE LK<br />

MAL de MER<br />

Pharmacie P. COLLAS, 140, rue<br />

du Temple, aux <strong>Sables</strong> - d ’Olonne.<br />

O D 1 N<br />

Pharmacien de première classe, ancien<br />

interne des hôpitaux de Paris,<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de baiii» de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

LA PL4G E<br />

Bains de mer des <strong>Sables</strong>-d’OIonne (Vendée<br />

Agence gratuite<br />

de location au<br />

Casino<br />

Ecrire au<br />

directeur<br />

Spectacles, bals,<br />

concerts<br />

tous les soirs<br />

Etablissement<br />

d eprem ier ordre<br />

Chalet<br />

Restaurant et<br />

tentes<br />

sur la plage<br />

Tables d’hôte<br />

OUVERTURE 3) IJ CASINO<br />

LE 1 " J U I L L E T 1 8 7 6<br />

N’ACHETEZ PAS<br />

DR<br />

MACHINES A COUDRE<br />

sans consulter<br />

LES HIÎ/KiKS<br />

c j u ’o f f r e<br />

HTD. BACLE<br />

4 6 , i«e du Bac, 4 6<br />

L» CtLÊBHE SILENCIEUSE 175"<br />

soraplélée de l’écrin des 4U guides et accessoires. 8 S w<br />

U<br />

L<br />

l f l f ' C I Machine à main et à navo'te Q f f e f r<br />

» JyfLL pour familles el industries .<br />

’ C Y D Q C Q Ç Machine américaine k point f t Q f r<br />

t ü i II 5 retors, qualité garantie *3 O<br />

I l nui : D C D T UICD spéciales pMtnlier 5 O fr.<br />

nU li« & U U ÎD I n iL ll au -dessous «lu tarit général.<br />

Envoi franco Ca'nlogne et Echantillons.<br />

Seule M°“ D. B A C L E , 46, rue du Bac, 43<br />

,\J C U l ' A ,<br />

— — V '<br />

rLE LAIT ANTÉPHÉLÎQUE''<br />

p u r ou coupé d 'e a u , dissipe<br />

RO U SSEU R S, ^A LE<br />

MASQUE DE GROSSESSE<br />

ROUGEURS. PEA U FARINEUSE<br />

rv V BOUTONS , RIDES<br />

g e r ç u r e s ^<br />

^ q reau, 3<br />

• 'Ç<br />

Chez les pailumour» et Coiffeurs<br />

Billets de sîisoti<br />

à prix réduits<br />

de 4 0 O[0<br />

Valables pendant<br />

une sem aine<br />

Tous les<br />

dim anches<br />

et jours de fête<br />

Trains de plaisir<br />

Feux d’artifices<br />

Voitures<br />

pour promenade<br />

Embarcations<br />

ule plaisance<br />

Cabanes<br />

J?de famille<br />

HORLOGERIE, BIJOUTERIE, ORFEVRERIE, OPTIQUES, etc.<br />

D É P Ô T | | fr g » 5 | D É P Ô T<br />

SABLES-D’OLONNE f j . V 1 A U ROCHE-SUR-YON<br />

Rue de la Mairie, 27. Place d’Armes, 3,<br />

HORLOGER DE NANTES<br />

Aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue de la Mairie, 27.<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Bijoux vendéens, Bijoux dernière nouveauté, Fer, Argyrine, etc.<br />

Jiimrl.c.s de Tti< 'itre, l.on^urH-tiièü «-t<br />

Réparations de Momres et Bgoux, Montures de Brillants.<br />

M A L A DIE S COJNFl D E \ TIE L L E S<br />

MÉTIIODÈ NOÜVEI LE SANS RIVALE<br />

(n n, rcu e) i’Ali SIMPLES FItICIInNS (il! APPLICATIONS (ni copahu)<br />

Seul le Topique JTabre guér t infailliblement’. sans ennui ni danger. —<br />

> On ne saurait trop répandre et, proetan er tout haut l’efficacité incontestable de<br />

votre Topique • (Le tre d’un offi. sup. de l’a m .) Dans toutes les phar. Pot<br />

ide 5 fr.p. mal. réc ; Pot de 2!’fr. pour mal anc. Entrepôt f;én et rens grat. :<br />

phar Michel » Aix (Prov ) Ecrire fr ne,- et joindre timbre. — Ecrire franco pour<br />

toute e mmande e 211 fr. »uminmum.<br />

ELIXIR AMI-RHUMATISMAL 1<br />

De SARBAZIN-MICHEL d’Aix (Provence) !<br />

Guérison sûre el preinpiü des K h iim ati.« n ieü ü i s h s et chroniques.<br />

L u m b a g o , S c la tlq i ir , M ig r n i.ir , elc. IH> IV. le flacon. Un<br />

/luron tu(/il ordinaimtiehi. (10jours du tr.iiiemeut). A Lyon, ph. Faivre.pl.<br />

des Terreaux : Rarnoux, r. de Lyon, 3 ; Bonoz, place bt-Pierre,et Perret,<br />

rue du Griffon, 1, et dans les princ. pharmacies de chaque ville.<br />

INDICATEUR ÜICS TRAINS- DE VOYAGEURS ( ei'vice d?été 1876.)<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Paris. <strong>Les</strong> S:iJ»les à Paris. <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Cognac, Châ- <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à La Rochelle, Rochefort. <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Nantes.<br />

Par Orléans ei 1.2.3 1.2.3 1.2.3 classe (Par Vendôme et 1.2.3 1.2.:< teauneuf, Angoulême ei Saintes, Jonzac, Coutras, Libourne,<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.4<br />

Tours) matin soir soir<br />

Tours) matin soir Limoges. '.-.3 1.2.3 Bordeaux.<br />

matin soir soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. dép. 7 30 midi » 5 15 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . dép. 7 :-0 5 15<br />

matin soir<br />

'. .2.3 i.v.3 1.2.3 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.. . . dép. ; 30 midi 5 15<br />

arr. 1 2 6 50 9 40<br />

soir <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . dép. 7 30 midi<br />

malin matin soir LaRoche-s-Yon ^F^'<br />

8 3A 1 9 6 10<br />

Arçay. . .<br />

dép 1 7 6 55 9 46<br />

arr. 1 2 9 40<br />

soir<br />

Arçay. .<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . . . dép. 7 30 7 30 midi 2<br />

9 35 5 » 8 10<br />

arr. 1 20 7 10 9 58<br />

‘ dép. 1 7 9 40<br />

arr. 1 18 10 23<br />

Loudun. . .<br />

Saintes. . .<br />

arr. 8 3f 8 36 1 .: Nantes. . . . . arr. U 56 7 11 10 21<br />

'dép 1 25 7 20 10 3<br />

arr. 1 20 9 58<br />

dép. 1 46 10 3 La Roche-s.-Yon.<br />

Loudun.<br />

dép. 9 » y 5 9<br />

Tours (g. Vee). ar. 3 35 10 20 11 50<br />

‘ dép. 1 ï5 0 3 Cognac. . . 2 47 41 31<br />

arr. Il 18 mid40 8 9 Nantes aux <strong>Sables</strong>.<br />

soir soir soir Tours (gare Vje). arr. 3 35 11 50<br />

matin La Rochelle. . . .<br />

dép. >1 29 soir 8 15<br />

1.2.3 1" cl. 1 > * cl. 1 cl.<br />

soir matin<br />

arr. 3 14 min'.'7<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

Chàteauneuf. .<br />

soir<br />

soir matin matin matin<br />

Tours (gare Orl.)dép. 8 15 6 15<br />

dép. 3 47 minSO<br />

arr. mid 0 »<br />

matin matin soir<br />

9 1<br />

Tours (g.Or.) dép. 4 30 min42 min42 1 5<br />

Vendôme. . dép. 0 ï0 8 15<br />

air. 4 30 t 1 Rochefort.<br />

Nantes. . . dép. 6 35 10 5 2 5<br />

Angoulême. .<br />

dép. mid ! 0 » 9 11<br />

Chàteaudun.<br />

Blois. . . dép. 6 9 1 49 1 49 2 15<br />

. dép. Il 38 9 44<br />

dép. 4 52 1 -0<br />

arr. l 8 »<br />

soir<br />

10 23<br />

Orléans . dép. 7 51 2 48 2 48 3 19<br />

matin soir Limoges. . . -<br />

Saintes. .<br />

arr. 8 50 12 40 4 30<br />

dép. 1 30 » 10 45 LaRoche-s-Yon<br />

Étampes.. dép. 9 30 4 7 4 7 4 29<br />

Brétigny.. . . dép. 35 1 » (Ville). . arr. 8 10 5 »<br />

dép. 9 15 1 lï 5 4<br />

matin<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . arr. 10 35 2 7 6 20<br />

Paris. . '. arr. 10 45 5 5 5 5 5 27<br />

Paris. . . . . arr. 3 22 2 10<br />

Jonzac. . . . . dép. 2 3,J » mm.<br />

arr. 3 39 » min57<br />

L i m o g e s ; u i \ S a b l e s . St-Mariens<br />

Pari’» aux <strong>Sables</strong>.<br />

' ‘ dép. 3 4 » 1 »<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> au Mans.<br />

Paris aux <strong>Sables</strong>.<br />

1.2.3 1.2.3<br />

arr. 4 31 ) élus. 1 5<<br />

4.2.3 1.2.3<br />

(Par Orléans) 1" cl. lre cl. 1.2 3 !.2ol. (Par Vendôme) 1 2.3 i .2.:5<br />

matin Coutras. . dép. 5 13 5 3 2 3'<br />

matin soir<br />

soir soir soir matin<br />

soir matin Limoges. . .. .<br />

Libourne....................dép. 5 40 5 8 3 5 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . dép. 7 30 5 15<br />

Paris. . . dép. 8 '5 8 45 11 45 9 10 Paris. . . . • d^P- 4 » 6 30 Puy-Imbert.. dép. 4 10 Bordeaux....................arr. 6 57 b 55 4 27<br />

soir<br />

Étampes.. dép. 9 15 9 54 1 6 0 16 Brétigny. . . dép. 5 23 7 53 Echange. . .<br />

arr. 1 2 9 40<br />

Arçay. .<br />

Orléans. . dép 10 13 11 6 2 18 Il 40 Chàteaudun. . ■ dép. 8 50 H 16<br />

arr. 4 1*<br />

d('p. 1 7 9 46<br />

Blois . . d-p. 11 28 min'15 4 17 i 13<br />

soir<br />

(Ville). . .<br />

dép. 5 ïO<br />

arr. 1 20 9 58<br />

Tours (g. Or.) arr. minll 1 50 5 36 2 38<br />

Loudun.<br />

Vendôme. . . . dép. :o 10 n.id 4<br />

arr. 9 5 matin l î o r d e a u x a u x <strong>Sables</strong>.<br />

10 3<br />

matin matin matin soir<br />

Angoulême. . .<br />

matin<br />

dép. 9 33 4 50<br />

1. arr. 3 35 11 50<br />

l -TîT classe 1.2. < 1.2. < Tours (gare Orl.) dép. min. 2 1 56<br />

arr. 10 17 5 30<br />

1.2.3 1.2.3 > .2.3 1.2.3<br />

soir matin<br />

Chàteauneuf.. .<br />

matin matin soir<br />

matin soir<br />

dép. 10 : 1 5 34<br />

matin matin matin Tours (gare d’Orl.). . dép. 4 15 6 25<br />

Toursfg.Vee)dép. 9 15 6 15 3 40 Tours (gare Ve*). dép. 2 15 3 40 Cognac. . . . dép 11 16 6 34 Bordeaux. dpp.<br />

6 40 Château-du-Loir. . . dép. 5 *5 7 53<br />

arr. 4 18 8 8 5 35<br />

4 >8 5 35<br />

soir Libourne.. dép.<br />

7 II' Le Mans................... . arr. 6 41 9 2-<br />

Loudun.. .<br />

dép. 4 23 8 '5 5 :i8 Louduu d Ç 4 23 5 3^<br />

arr. midi * 24<br />

8 12<br />

Saintes..............<br />

Courtras. . . (<br />

arr. » 8 25 5 48<br />

arr. » 5 4 e*<br />

dép. mid30 7 33<br />

9 »<br />

Le Mans aux <strong>Sables</strong>.<br />

Arçay.. . .<br />

Arçay. . . .<br />

dép. » 8 °9 5 5f<br />

dép. » 5 5f<br />

9 52<br />

St-Mariens.. (<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 10 35 2 7 s. 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 10 35 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . arr. 6 20 2 7<br />

y 57<br />

1.2.3 1.2 3<br />

Jonzac. . . . (<br />

11 »<br />

matin matin<br />

soir Le Mans.........................dép 2 15 11 55<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Angers. Angers aux <strong>Sables</strong>.<br />

mid 10<br />

soir<br />

1.2.3 1.2.3'cl.<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Niort. Niort aux <strong>Sables</strong>. Saintes. • • • ,<br />

7 33 mid3( 1 Chàteau-du-Loir. . . . dép. 3 33 1 19<br />

matin soir<br />

mat. mat. soir<br />

8 41 l 31 soir Tours (gare d’Orl.). . arr. 4 55 2 45<br />

Rochefort. .<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.dé. 7 30 12 » Angers. .d. 4 17 4 50 3 3<br />

! .2.3 1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

Jép<br />

8 50 1 3c 4 ! Tours (gare Vdée). . dép. 6 15 3 40<br />

Il 2« 4 *2<br />

Bressuire.. ‘JF'<br />

11 35 4 3*5<br />

Possonnière1'. J 1- 4 36 5.16 3 29<br />

matin soir mat. soir<br />

y 26 ï 14 4<br />

arr. 8 8 5 35<br />

La Rochelle. |<br />

L oudun-..................<br />

e d. 5 21 5 21 3 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> 7 30 midi Niort. . . d. 5 36 mi(l2o<br />

5 50 10 5> 2 5 10<br />

dép. 8 15 5 3S<br />

soir soir<br />

ar. K 6 14<br />

il 26 4 22 7- 5 3 25<br />

soir<br />

arr. 8 25 5 48<br />

Arçay.................... .<br />

a 2 12 7 :-0 Bressuiï'e.. ‘<br />

Bressuire j<br />

Possonnière ,<br />

dé. 10 9 7 23 Bressuire. soir<br />

IÜ 9 7 23<br />

8 45 1 2 4 46 8<br />

dép. 8 29 5 50<br />

Roche-s-Yon (<br />

d. 2 21 ^ 3 6 1 8 ^ 1<br />

soir<br />

2 44 6 14<br />

soir<br />

9 15 1 12 5 4 9 42<br />

soir<br />

Angers. . .a. 2 54 8 1219 9 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.ar. .ar. 2 7 10 34 Niort. 5 4 8 19 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.a. 2 7 10 Si <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . ]'■ 3' 1 2 7 6 20 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>............... . arr. 2 7 10 34<br />

___________________________________ J P - v - ï- i, , „. . ■ vnir ■ KE GUIDE ‘DES VOYAGEURS, L’INDICATEUR OFFICIEL. (Livret Ribaudeau et<br />

Pour l’indication complète, départs et arrivées de tous les trains des chemins de fer de la Vendee et d


ABONNEMENTS<br />

Payable s davànce<br />

X O centimes le numéro.<br />

BUREAUX: LibrairieMayeux, r.du Centre.<br />

lO^oentimes i- uméi'o<br />

1" année. — N® 2 — i 'uillet 1876<br />

7 T A ^ J F DES IN S E R T IO N S<br />

4 /Ç Payables d’avance<br />

Un mois. . . y fr • ■ nonces , 20e la ligne<br />

Pour la laiton<br />

v * \ ) |i Réclames, 50<br />

dos bain’.<br />

1 ■ .ts,......1?00<br />

MARÉES<br />

HEURES DE PLEIN E-M ER<br />

Mardi, 4, 2 h. 11 m. — 2 h. 30 s.<br />

Mercredi 5; 2 h. 48 m. — 3 h. 04 s.<br />

Jeudi 6 , 3 h. 20 m. — 3 h. 35 s.<br />

Vendredi 7, 3 h. 49 m. — 4 h. 4 s.<br />

Samedi 8 , 4 h. 18 m. — 4 h. 34 s.<br />

CHRONIQUE<br />

L ’inauguration<br />

DU<br />

CASINO DES SABLES ü ’OLONNE<br />

Samedi matin, la ville des <strong>Sables</strong> avait<br />

un air de fête. Le jour de l’inauguration<br />

était arrivé et rie tous côtés on ne ren­<br />

contrait que visages joyeux, s’apprêtant<br />

à profiter amplement des distractions<br />

offertes aux visiteurs. Le programme,<br />

d’ailleurs, était des plus attrayants et des<br />

mieux composés.<br />

<strong>Les</strong> trains avaient amené un nombre<br />

considérable de voyageurs ; les hôtels<br />

étaient littéralement envahis ; les tables<br />

d'hôtes prises d’assaut. Fort heureuse-<br />

menthes maîtres d’hôtels avaient usé de<br />

prévoyance, pour faire mentir ce vieux<br />

proverbe, tardé venientibus ossa.<br />

Tourangeaux, Nantais, Poitevins, Ven­<br />

déens, Parisiens même sont accourus en<br />

masse vers cette plage si séduisante. On<br />

ne voit donc que figures de connaissance<br />

s’accostant,conversant sur le remblai,ren­<br />

dez-vous de toute cette aimable société.<br />

Tiens ! c’est vous ! — Oui,mon cher ! —<br />

Depuis quand? Êtes-vous logé ? ( le lo­<br />

gement est la préoccupation capitale de<br />

tous les voyageurs). — Quel beau temps !<br />

Quel site adorable! Quel délicieux séjour.<br />

— Et on se quitte pour s’arrêter plus loin<br />

et exprimer de nouveau son admiration<br />

pour le temps, la plage, le Casino, la<br />

foule, les fêtes,elc...<br />

En somme, beaucoup d’animation; de<br />

toutes parts on a répondu avec empresse­<br />

ment aux gracieuses invitations faites par<br />

la Compagnie de la Vendée.<br />

On se pressé également sur la plage où<br />

baigneurs et baigneuses ne craignent pas<br />

d'affronter les regards des curieux, confor­<br />

tablement installés sous l’immense tente<br />

du Chalet,pour se plonger dans la mer.Du<br />

reste, le temps est magnifique, l’air est<br />

doux, l’eau est chaude, et l’on voudrait<br />

jouir à la fois de tous les plaisirs et de<br />

toutes les distractions offertes, en ce mo­<br />

ment, dans cette petite Capoue.<br />

★<br />

* *<br />

A trois heures la foule se porte au Ca­<br />

sino pour écouter le concert donné par<br />

l’orchestre réuni sous-le péristyle<br />

*<br />

On ne doit jamais se hâter de porter<br />

un jugement. Il est même souvent témé­<br />

lUUIk.ll<br />

PLAGE<br />

LA DES SABLES-B’OLONNE<br />

Journal Politique ei Litlérairc, paraissant le Mardi, ic Jeudi cl le Dimanche.<br />

raire de se prononcer après une première<br />

épreuve. Cependant, pour l’orchestre' de<br />

concert et d’accompagnement appelé à<br />

faire au Casino la saison des bains, on peut<br />

dire hardiment, à la suite du début de<br />

samedi, que celte musique a de très-sé­<br />

rieux et incontestables éléments de suc­<br />

cès.<br />

La première audition, fort goûtée du<br />

public en général, a été particul èrement<br />

pour les amateurs mélomanes l’occasion<br />

de constater que l’orchestre du Casino est<br />

composé de très-bons exécutants, d’ar­<br />

tistes,devrions-nous dire, ayant une intel­<br />

ligente et vraiment savante direction.<br />

Nous sommes donc heureux de consta­<br />

ter la bonne impression de tous les audi­<br />

teurs du concert et d'ajouter que notre<br />

dire est conforme aux éloges que nous<br />

avons entendu formuler à cet égard par<br />

un haut fonctionnaire, à ses loisirs compositeur<br />

fort distingué et dont les nom­<br />

breuses productions sont très-populaires,<br />

et appréciées à juste titre sous un pseudo­<br />

nyme bien connu.<br />

Pour entrer dans quelques détails, nous<br />

dirons que l’ouverture d’Haytlce a été très-<br />

bien exécutée ; grande sûreté d’attaque,<br />

beaucoup d’ensemble, observation scru­<br />

puleuse ries nuances. La transition au<br />

grand motif du second a c e etl’interpréta-<br />

tion de celui-ci ont été vraiment enlevées.<br />

On se croyait à l’opéra-comique, mais<br />

avec cette énorme et bien charmante dif­<br />

férence, toutefois, que l’auditeur en goû­<br />

tant la mélodie de la barcarole, chantée<br />

en chœur par les matelots de Venise, avait<br />

sous les yeux le plus merveilleux décor:<br />

un horizon sans bornes, une vraie mer,<br />

délicieuse,calme, s’offrait à ses regards,—<br />

énivrante réalifé qui venait encore ajouter<br />

à la suavité de la composition d’Anber.<br />

Même observation pour l’exécution des<br />

autres morceaux et surtout de la Marche<br />

turque de Mozart. Ce motif, l’un des sona­<br />

tes ducélèbre compositeur, est connu sous<br />

le nom de A7/a-Roitcfc;iljoint à une facture<br />

d’un grand caractère une charmante ori­<br />

ginalité. L'interprétation par une bonne<br />

musique d’harmonie de ce morceau de<br />

musique classique a été une fortune pour<br />

les connaisseurs, dont beaucoup assuré­<br />

ment ne le connaissaient que par l’audi­<br />

tion au piano.<br />

La valse Baden a été Irès-applaudie.<br />

C’est une conception de M. Bousquet<br />

pleine de fraîcheur et de mélodie.<br />

Pour terminer, sur ce charmant concert<br />

d’ouverture, nos plus complets éloges à<br />

M. Brunet, chef d’orchestre, et à tous ses<br />

exécutants. Aussi, afin d'être juste, notons<br />

particulièrement qu’un fort bon hautbois<br />

s’est fait remarquer d ins Uaydèa et que<br />

dans un solo de piston, M. Belleville a<br />

dénoté un gi and talent et s’est fait vive­<br />

ment applaudir.<br />

Comme nous le disions plus haut, il ne<br />

peut être que bien auguré de ce début ;<br />

et si, comme nous en avons la conviction,<br />

011 a mis le même soin et la même intel­<br />

ligence à l’organisation de la partie théâ­<br />

trale, on doit prédire dès maintenant un<br />

véritable et mérité succès aux artistes du<br />

Casino des <strong>Sables</strong>.<br />

* »<br />

Puis, l’heure du dîner arrive et, après,<br />

rendez-vous encore sur le remblai. Qu’y<br />

a-t-il maintenant? Quelle distraction nou­<br />

velle nous attend ?<br />

Tout-à-eouplesfusées, ce hors-d’œuvre<br />

de feux d’artifice, s’élèvent dans les airs<br />

et vont se mêler aux étoiles du firmament.<br />

On aperçoit sur la plage et sur le remblai<br />

un océan de têtes ; des cris d’admiration<br />

s’échappent de toutes les bouches. Le feu<br />

d’artifice est terminé par une magnifique<br />

pièce représentant l’écusson du Casino<br />

des <strong>Sables</strong>. Puis, l’excellente fanfare des<br />

<strong>Sables</strong>-d’Oloane, tant de fois couronnée<br />

dans divers concours,donne une sérénade<br />

devant le Casino.<br />

Bientôt un roulement de tambours se<br />

fait entendre ; c’est la retraite aux flam­<br />

beaux qui va se mettre en marche et par­<br />

courir la ville au milieu des lanternes<br />

vénitiennes et des feux de bengale. La<br />

musique des <strong>Sables</strong> est précédée par les<br />

tambours et clairons du 93° de ligne, en<br />

garnison à la Roche-sur-Yon,arrivés dans<br />

la journée. Une foule nombreuse escorte<br />

tambourset musiciens, qu’elle accompagne<br />

de chants plus ou moins harmonieux.<br />

11 est dix heures; la retraite a jeté aux<br />

échos ses dern'èresnotes, tandis qiip. dans<br />

les airs s’éparpillent les dernières étincel­<br />

les du feu d’artifice.<br />

Tous les regards se tournent alors vers<br />

le Casino resplendissant de lumières et<br />

dont les nombreuses oriflammes flottent<br />

au vent ; la foule houleuse comme la mer<br />

dont les vagues mugissent devant elle,<br />

abandonne alors la plage qu’elle enva­<br />

hissait quelques instants auparavant.<br />

La cité Jenty, à son tour, se recueille et<br />

s’anime ; on se presse , on se pousse :<br />

tout le inonde veut voir :<br />

La porte du Casino s'ouvre enfin.<br />

<strong>Les</strong> toilettes les plus délicieuses, les<br />

plus fraîches, les plus coquettes défi­<br />

lent alors une à une, pas seules bien en­<br />

tendu, et, ma foi, je crois qu’on oubliait<br />

presque de regarder les toilettes pour<br />

mieux voir celles qui les portaient.<br />

Ici encore les choses étaient admirable­<br />

ment.'faites. De chaque côté de la porte se<br />

tenaient les . commissaires du bal, tous<br />

jeunes gens des <strong>Sables</strong>, galants, peut-être<br />

plus, en tout cas liers de leur trop courte<br />

mission :<br />

Chaque danseuse recevait un bouquet<br />

de fleurs choisies.<br />

*<br />

* *<br />

Cependant l’orchestre prélude.... l’or-<br />

cjinposé cheslre de près d'e trente musi­<br />

..ÿ -V-v : ;«ç3gw.<br />

ciens, tous artistes des doigts oii des lè­<br />

vres. L’éclat des lumières, les reflets des<br />

diamants, les joues fraîches et roses, une<br />

musique entraînante, puis de temps en<br />

temps le bruissement d’une lame défer­<br />

lant sur la plage, tout cela avait je ne<br />

sais quoi de féerique et en même temps,<br />

par je ne sais quel contraste, de céleste<br />

et de grandiose.<br />

On danse dans la salle de spectacle, un<br />

peu partout.<br />

Voici pourtant un salon plus paisible:<br />

c’est à peine si l’on y parle: ainsi le veut<br />

le Dieu du jeu.<br />

A côté sont les salles de billard ; ces<br />

pauvres billes, hélas ! se sont bien peu<br />

reposées !<br />

Devons-nous dire que, toute la soirée<br />

— elle s’est prolongée jusqu’au matin, —<br />

danseurs et joueurs ont été de là part des,<br />

employés du Casino l’objet de la plus ac­<br />

tive sollicitude ? C’est,croyons nous, pres­<br />

que inutile : tout le monde sait avec quel<br />

tact exquis et quelle magnjlicèricé la com­<br />

pagnie de la Vendée traite ses invités !<br />

* *<br />

Bref, la journée de samedi à été fort<br />

bien employée et le prélude de la grande<br />

fête dimanche a parfaitement réussi.<br />

Tout le monde est heureux, content, et<br />

les habitants des <strong>Sables</strong> ne seront pas les<br />

seuls à garder de cette fête le meilleur<br />

souvenir ; leurs hôtes de quelques jouis<br />

ne l’oublieront certainement pas.<br />

Merci donc aux invités qui ont répondu<br />

à l’appel qui leur a été fait ; merci aux or­<br />

ganisateurs delà fête, merci à l’intelligente<br />

et active Compagnie de la Vendée.<br />

La journée du 1er juillet sera une date<br />

mémorable dans lesannalesdes <strong>Sables</strong>- I 0 ‘<br />

lonne.<br />

P a u l B uisson.<br />

L e b a n c c l e l a c r i t i q u e<br />

Beaucoup d’entre vous, aimables lecteurs<br />

et adorables lectrices, tout fraîchement<br />

débarqués aux <strong>Sables</strong>, ignorent encore<br />

ce que c’est que le banc de la critique.<br />

Un instant de bienveillante attention et<br />

nous allons compléter sur ce point votre<br />

éducation de baigneurs.<br />

Chaque localité, vous le savez, a un en<br />

droit privilégié de réunion, espèce de petite<br />

Provence où se rassemblent le<br />

soir le senteniieux prudhomme, le grave<br />

savant, le diseur de rêves, etc. Là, spectateur<br />

souvent peu indulgent, on regarde<br />

passer ses congénères en faisant, sur, eux<br />

à la galerie des réflexions plus ou moins<br />

charitables ; la on traite de omni >c scibili<br />

et quibusdam aliis', là, enfin, on jabolle à<br />

plaisir sur tous les événements du jour et<br />

surtout sur ce qui n’est pas arrivé.<br />

Ces rassemblements se font ordinairement<br />

l’été en plein air, à la porte du Cercle<br />

de l’endroit, et en deviennent l’annexe<br />

indispensable. Or, vous tous qui accourez<br />

en foule à notre plage des <strong>Sables</strong>, vous


savez comment l'esprit local s’évertue à<br />

donner des appellations grotesques, souvent<br />

même très-irrévérencieuses, à chacune<br />

de ces réunions.<br />

En voici quelques-unes prises au hasard,<br />

ce sont :<br />

A Tours, les Grandes et les Pelites Ganaches<br />

;<br />

AChantonnay, les Lascars du roupillage -,<br />

A Chinon, le Musée des Antiques ;<br />

A Loudun, la Ménagerie. J’en passe et<br />

des meilleures.<br />

Aux <strong>Sables</strong>, c’est le liane île la critique !<br />

Parmi les quelques heureuses innovations<br />

que la municipalité des <strong>Sables</strong> a<br />

faites pour la commodité des baigneurs,<br />

se trouve l’établissement d’une banquette<br />

en fer tout le long du remblai. Eh bien,<br />

c’est là que chaque soir vient s’installer la<br />

colonie étrangère pour se reposer des<br />

courses et des fatigues aquatiques de la<br />

journée et humer à pleins poumons la<br />

brise énivrante de la mer.<br />

Au banc municipal chaque établi ssement<br />

particulier, hôtels, cafés,., a adjoint à<br />

l’intention de ses hôtes et consommateurs<br />

d’autres banquettes qui, d’une façon très-<br />

heureuse et tout à fait commode, ont mis<br />

le remblai en état de sièges.<br />

Mais l’élégant Casino a ouvert ses<br />

portes et les baigneurs sont con viésà visiter<br />

son installation somptueuse et vraiment<br />

bien comprise.<br />

Intelligente pensée que celle de l’établissement<br />

d’un Casino, pensée due à la<br />

bonne initiative de la compagnie de la Vendée.<br />

A peine née, chacun dans sa sphère,<br />

employé supérieur ou modeste subalterne,<br />

chacun, dis-je, donna toute son activité à<br />

l’exéculion de l’idée. Véritable coate de<br />

fée, en quelques mois la baguette magique<br />

lit sortir une gracieuse construction<br />

d’un emplacement dont l’aspect était jadis<br />

si aride, si désagréable à l’œil. Aujourd’hui<br />

le Casino limite au sud-ouest d’une<br />

façon charmante le remblai et complète le<br />

ravissant tableau de la plage des <strong>Sables</strong>.<br />

Mais, vont dire les vieux habitués du<br />

banc de la critiqiue, que de vides vont se<br />

faire dans nos rangs, chacun ira voir,<br />

goûter au Casino les délassements sans<br />

n*mbre offerts aux baigneurs. Mon Dieu,<br />

oui, ainsi marche le monde ; le mieux<br />

succède au bien, et on ne peut que louer<br />

et remercier ceux qui nous poussent sans<br />

cesse dans la voie de l’amélioration et des<br />

progrès.<br />

OSCA.R DU REMBLAI.<br />

Bains de mer et Bains de rivière<br />

« J ’estime le baigner salubre, disait<br />

« Montaigne, et crois que nous encourons<br />

« nos légières incommôditez en notre san-<br />

« té pour avoir perdu cette coustume, »<br />

et Montaigne avait bien raison ; lui qui<br />

raillait si volontiers les médecins, il faisait<br />

là d’excellente médecine ; car, de<br />

tous les médicaments connus, l’eau qu’il<br />

nous vante est encore incontestablement<br />

le plus efficace, à la condition d’être judi-<br />

cfeusement employée. Un bain en effet,<br />

et surtout un bain froid, est loin d’être<br />

toujours sans danger, et cela est facile à<br />

comprendre quand on considère les perturbations<br />

physiologiques passagères que<br />

l’eau froide détermine dans notre organisme.<br />

Le premier effet du bain froid est de<br />

produire une décoloration de la peau, accompagnée<br />

de frissons et d’une sorte d’hor-<br />

ripilation plus ou moins prononcée suivant<br />

les sujets. — La respiration est gênée<br />

pendant quelques instants ; puis ces phénomènes,<br />

qui sont dus au refoulement<br />

brusque du sang vers les organes internes,<br />

cessent bientôt d’être ressentis, et le baigneur<br />

éprouve au contraire un soulagement,<br />

unbien-êlre général dû à la soustraction<br />

du calorique qui surchargeait ses<br />

organes. Après le bain, — dans les conditions<br />

normales, — la réaction s'opère rapidement<br />

par le retour du sang à la périphérie,<br />

une douce chaleur envahit tout le<br />

corps, et chez certaines personnes, la<br />

peau se marbre en même temps de taches<br />

rouges irrégulières qui tendent à s’effacer<br />

en se confondant. Mais si le refoulement<br />

du sang vers les organes centraux a élé<br />

trop vif, soit à cause de la trop grande<br />

fraîcheur de l’eau, soit à cause de la susceptibilité<br />

particulière du sujet ; si surtout<br />

la réaction est lente à s’établir et ne se<br />

fait qu’incomplètement, le sangfixésur les<br />

organes internes y peut déterminer des<br />

congestions fori graves : pleurésies,<br />

pneumonies, etc. C’est donc la réaction<br />

consécutive qu’il importe surtout de favoriser,<br />

ce à quoi on arrive aisément : en ne<br />

prenant pas le bain trop long, en évitant<br />

d’y rester immobile, et en s’essuyant rapidement<br />

et vigoureusement dès qu’on en<br />

est sorti.<br />

Moyennant ces précautions, les bains<br />

froids ont les meilleurs effets sur la<br />

santé. Us fortifient la peau, tempèrent les<br />

sueurs exagérées dont elle est parfois le<br />

siège, lui permettent de résister mieux<br />

à la chaleur ou au Froid, lui donnent en<br />

un mot une quasi-indifférence pour les<br />

variations atmosphériques ; — aussi les<br />

gens qui portent des gilels de flanelle<br />

peuvent-ils sans crainte les déposer après<br />

quelques bains froids et revenir aux légers<br />

vêtements de toile. <strong>Les</strong> muscles assoupis<br />

par la natation sont en même<br />

temps plus robustes et plus aptes à supporter<br />

la fatigue ; l’appétit devient plus<br />

vif ; la santé générale s’améliore, et l’on<br />

voit rapidement disparaître certaines<br />

prédispositions fâcheuses aux angines,<br />

aux coryzas et bronchites, aux affections<br />

rhumatismales et scrofuleuses.<br />

Ces heureux effets du bain froid se<br />

retrouvent à leur plus haut degré dans<br />

les bains de mer. Le saisissement initial<br />

y est plus vif et parfois prolongé ; certains<br />

baigneurs délicats y ressentent des<br />

picotements, comme si des miliers de<br />

pointes d’aiguille^ les piquaient à la fois,<br />

mais ces effets singuliers s’observent sur­<br />

LA PLAGE<br />

tout dans les bains de mer du nord de la<br />

France, car sur les côtes du midi, le<br />

contact du flot est doux et tiède à la peau,<br />

— et sont d’ailleurs sans inconvénient.<br />

<strong>Les</strong> bains de mer, comme les bains de<br />

rivière, agissent d’abord par le froid,<br />

mais ils ont en Outre une action propre,<br />

due aux éléments salins et iodés qu’ils<br />

tiennent en dissolution. Enfin, ce qui établit<br />

leur supériorité incontestable, c’est<br />

que les baigneurs qui chaque été se pressent<br />

sur nos plages ont, dès avant le premier<br />

bain, commencé inconsciemment<br />

leur traitement, rien qu’en respirant l’air<br />

si pur de la mer, incessamment renouvelé<br />

et rafraîchi par la brise. C’est à cet air<br />

que les populations côtières doivent leur<br />

santé particulièrement robuste, et il n’en<br />

est pas de plus capable de remédier aux<br />

effets désastreux de la vie énervante que<br />

le monde élégant mène l’hiver dans les<br />

grandes villes. — <strong>Les</strong> bains de mer cons*<br />

tituent aussi une gymnastique excellente<br />

et complète : les secousses, les persécutions<br />

modérées de la lame, obligent les<br />

muscles, pour le maintien du corps en<br />

équilibre, à une énergie proportionnelle<br />

de contraction. C’est là une lutte véritable,<br />

qui nécessite des poses infiniment variées,<br />

des mouvements très-complexes, et occasionnent<br />

même rapidement une courbature<br />

dont doivent se défier les tempéraments<br />

trop faibles.<br />

Il est toujours bon de ne pas prolonger<br />

un bain froid, soit de mer, soit de rivière<br />

et on doit même en interdire l’usage à<br />

certaines personnes chez qui la réaction<br />

consécutive s’établit difficilement. L’air<br />

sain qu’on respire sur nos côtes suffit à<br />

ceux-là, comme il suffit à la plupart des<br />

jeunes enfants, que le bain de mer excite<br />

et fatigue tout à la fois, les rendant turbulents,<br />

nerveux et maussades<br />

F E U I L L E T O N<br />

, grâces fascinatrices, et jamais on n’eût<br />

rien vu de plus fin et de plus artistiquebleu<br />

; sur le guéridon, quelques livres et<br />

un panier à ouvrage garni de soie rose,<br />

ment modelé que sa rnain, si de temps en où sommeillent quelques travaux inache­<br />

temps, elle n’eût montré, en l’appuyant vés. Dans ce sanctuaire, tout respire la<br />

sur la tête de Sirène qui ornait les chenets grâce fraîche et naïvement coquette de<br />

UNE RÜÜSSIÎ(I)<br />

du foyer, le plus joli pied du monde.<br />

Dire qu’elle était beüe eût été une hé­<br />

l’innocence.<br />

Elle rêvait sans doute à ce que rêvent<br />

résie, dire qu’elle ne l’était pas eût été un toutes les jeunes filles, aux bijoux, aux<br />

PA R<br />

crime. Dans ce corps frêle et aérien vivait diamants, à la toilette d’hier, à la toilette<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

une force robuste. Dans ces veines bleues<br />

courait un sang pur et chaud, et pour­<br />

de demain, au bal de ce soir. — Rêvaitelle<br />

j?u dernier serrement de main furtif,<br />

tant, à la voir négligemment renversée au dernier baiser perdu ?■ Songeait-elle au<br />

sur une chaise longue, on eût cru dans moment, impatiemment attendu, qui la<br />

I<br />

cette jeune fille alanguie trouver les symp­ rapprocherait de son bien-aimé ? — Non.<br />

tômes d’un mal redoutable et devant tuer Jamais elle n’a aimé ; jamais elle n’a été<br />

à petit feu.<br />

aimée. Jamais elle n’a rien su de l’amour<br />

Elle était rousse, — de ce roux qu’ado­ Un livre dont elle avait essayé de lire et ce qu’on lui en a dit n’a pu que la déraient<br />

les Vénitiens et qui fait notre déses­ les premières pages est roulé à ses pieds tourner de le connaître.<br />

poir, r— rousse à la manière des vierges — preuve évidente que la pensée de la <strong>Les</strong> cœurs vierges ont souvent ainsi de<br />

du Tintoret ou du Véronèse. Du fond jeune fille est ailleurs. De sa inain droite ces vagues rêveries qu’il ne faut point<br />

blanc et lacteux de son teint se déta­ elle tient un écran qu’elle agite parfois analyser. Sans objet et sans but, ils se<br />

chaient, par plaques, depuis le bas du front avec nonchalance, tandis que sa rnain perdent dans des contemplations, à la pour­<br />

jusque sur les ailes d’un nez rrugnonne- gauche repose sur son genou, parmi les suite d’êtres innommés, insaisissables.<br />

ment façonné, des taches dorées en grand flots de mousseline. La chambre est blan­ <strong>Les</strong> larmes viennent, débordent, emplis­<br />

qui n’avaient pas même respecté ses joues che et bleue; à gauche un piano fermé ; sent les yeux. Mais il n’en faut jamais<br />

duveteuses, et dont une, une seule, aux en face de la cheminée une armoire à chercher la raison. C’est un besoin. Lar­<br />

pointes ciselées comme une étoile, s’était glace ; près de la fenêtre,qui livre passage mes et rêves sont les signes avant-counichée<br />

dans le coin d’une ravissante petite t aux dernières lueurs d’un jour d’hiver, reuvs de l’éclosion de- l’àme et des sens.<br />

bouche. Sa taille jeune et souple avait des j|<br />

un guéridon émaillé d’arabesques fantasti­ La nuit était à peu près tombée. Jane<br />

ques et d’oiseaux multicolores, comme en de Retzy semblait toujours ensommeillée,<br />

(1) Reproduction interdite.<br />

savent inventer les ouvriers du fleuve et demeurait comme étrangère à la vie<br />

-»<br />

ÇA ET LA.<br />

Ayant eu,avant-hier,deuxletlres à écrire,<br />

l’une à M. Glais-Bizoin, l’autre à une dame<br />

de ses amies, madame X... adressa, par<br />

distraction, à son amie, la lettre qu’elle<br />

destinait au citoyen Glais-Bizoin, et<br />

vice versa.<br />

Aussi, jugez de la surprise de l’ex-<br />

membre de la Défense nationale, lorsqu’il<br />

ouvrit la lettre, qui élait ainsi conçue<br />

:<br />

« Ma chère belle,<br />

» Je t’attends ce soir au Théâtre-Français,<br />

loge 19 ; une excellente loge de six<br />

places. Tu peux donc amener ton mari et<br />

te décolleter, si le cœur t’en dit.<br />

» Ton affectionnée,<br />

» Juliette X.. »<br />

Voyez-vous d’ici M. Glais-Bizoin, décolleté,<br />

et une rose dans les cheveux !<br />

Le père Chiquaud est chez son notaire.<br />

*<br />

Depuis un instant le vieux matois con­<br />

sidère très-attentivement le scribe occupé<br />

à lui faire Une quittance :<br />

— Vous n’aurez pas pour ben longtemps<br />

à m’faire c’te quittance, messieu<br />

<strong>Les</strong>sert?<br />

— Pourquoi donc, dites, maître Chiquaud<br />

?<br />

— Ah ! c’est que, j ’vois ben vot’ pieu-<br />

me, messieu, aile va si vite qu’on dirait<br />

qu’a vole.<br />

Au Sénat :<br />

Savez-vous dans quelle partie de la<br />

société la popularité du père-conscrit<br />

dernier élu n’a pas été entamée ?<br />

— Chez les ménageres, parce qu’elles<br />

trouvent le buffet commode.<br />

Pour finir un mot d’enfant, dans le<br />

Journal amusant :<br />

—Monsieur Savennet, combien y a-t-il<br />

de genres ?<br />

— Trois, m’sieu : masculin, féminin,<br />

neutre.<br />

— Etablissez la différence ?<br />

— Le masculin, c’est les hommes ; —<br />

le féminin, c’est les femmes ; — le neutre,<br />

c’est les vieilles filles.<br />

FAITS DIVERS<br />

/ . p a r t r o p n a ï v e . — Une dame de<br />

Troyes revenait mercredi soir de la gare<br />

du Nord où elle s’était rendue pour se<br />

renseigner sur les heures de départ. Elle<br />

avait lié conversation avec une femme qui<br />

sortait de la gare en même temps qu’elle.<br />

Cette dernière, prétextant quelques achats,<br />

dit tout à coup :<br />

— Ah ! mon Dieu ! il faut que je remonte<br />

le boulevard et retourne à la gare ;<br />

j ’ai laissé mon argent dans une malle déposée<br />

au bureau des bagages.<br />

— Qu’à cela ne tienne, rq ond la dame<br />

de Troyes, puisque nous devons nous retrouver<br />

ce soir au départ, je puis vous<br />

prêter... Combien vous faut-il ?<br />

L’autre fait son compte : ceci et puis<br />

cela... et encore ça... et puis le reste...<br />

Total : 140 francs.<br />

On était alors devant une maison où entra<br />

la quémandeuse. L’obligeante dame de<br />

Troyes trouvait peut-être la somme à prêter<br />

un peu élevée ; il fallait lui en imposer.<br />

Revenue de sa prétendue visite, l’autre<br />

en rapporte une lettre cachetée.<br />

— C’est, dit-elle, une commission dont<br />

on m’a chargée. La lettre contient un billet<br />

de 500 fr. Eh ! tenez ! j ’y songe... gardez<br />

cette lettre en nantissement. Vous me la<br />

rendrez ce soir, quand, moi, je vous remettrai<br />

les 140 fr. que vous voulez bien<br />

me prêter,<br />

On devine le reste. Le soir venu, la<br />

dame de Troyes se trouva seule à la gare 5<br />

elle attend longtemps, manque le train et<br />

attend toujours. A la fin le doute s ’empare<br />

extérieure. Cependant un pas léger, mais<br />

majestueux, se fit entendre non loin ; une<br />

main ouvrit tout à coup la porte avec autorité.<br />

— Point de lumière ! dit en enlrant la<br />

nouvelle veuve. A quoi songes tu donc,<br />

Jane. Allume donc tes flambeaux, pour<br />

que j ’y voie un peu plus clair et que je<br />

n’aille pas donner de la tête contre les<br />

murs.<br />

— Mais, m am an... dit Jane, comme réveillée<br />

en sursaut.<br />

—• Eclaire, éclaire donc.<br />

Jane saisit alors dans le foyer un tison<br />

enflammé , alluma les bougies , et<br />

demeura debout , en i pleine lumière,<br />

rouge comme une pivoine, les yeux baissés.<br />

— Comment, Jane ! Rien de prêt encore<br />

pour le bal de ce soir, s’écria Madame de<br />

Retzy- Y songez.vous ? Vous voici encore<br />

en simple déshabillé. Voyons, je vais vous<br />

aider. Où est votre toilette ? Donnez-moi<br />

la clef de cette commode,que je choisisse<br />

moi-même ce qu’il vous faut. Où sont vos<br />

escarpins de bal ? Tout cela devrait être<br />

prêt.<br />

La jeune fille se taisa t .<br />

— Qu’avez-vous donc, ce soir, mademoiselle<br />

? reprit madame de Retzy. Jamais<br />

je ne vous ai vue moins gaie. Est-ce


d’elle. La lettre qui nantissait le prêt est<br />

ouverte.<br />

Elle ne contenait qu'une feuille de papier<br />

blanc.<br />

* L a b a r o n n e Be s a in t p o c h a Hd . —<br />

Encore une célébrité à la mer !<br />

Mme la baronne de Saint-Pochard vient<br />

de mourir subitement, dans le quartier<br />

de la place Maubert, où elle était connue<br />

depuis plus de vingt ans.<br />

Cette dame, raconte ^Evénement, dont<br />

le nom était Mme Ewling, appartenait à la<br />

haute aristocratie anglaise ; elle avait un<br />

air de grandeur et de dignité rare, et était<br />

toujours vêtue avec une certaine élégance.<br />

Sa passion dominante, irrésistible, était<br />

de s’enivrer, non dans le secret de son appartement,<br />

mais dans les plus ignobles<br />

cabarets.<br />

Elle ne buvait que de l’eau-de-vie et<br />

de l’absinthe, et souvent l’ivresse l’avait<br />

entraînée à des folies et à des excentricités<br />

qui dépassaient toute permission<br />

; aussi était-ellè connue dans tous<br />

les postes de polise des environs.<br />

Ce sont ses camarades de comptoir,<br />

pour la plupart chiffonniers ou balayeurs,<br />

qui lui avaient donné ce joli surnom de<br />

« baronne de Saint-Pochard. ><br />

Elle était excessivement riche, mais sa<br />

famille veillait seulement sur elle pour lui<br />

envoyer une forte pension, car, en vertu<br />

de ce principe de la liberté anglaise que<br />

chacun est maître de ses actes, on ne contrariait<br />

en rien ses penchants.<br />

Il y a deux ans, elle rencontra un soir<br />

dans un cabaret un étudiant de quarante-<br />

cinquième année, nommé Couturier, et<br />

connu au quartier latin sous le nom de<br />

Jésws-Ghrist. 11 fit sa conquête, comme<br />

buveur émérite d’abord et comme chanteur<br />

de chansons à boire ensuite.<br />

Il v a six mois, son mari mourut misérablement<br />

des suites d’une combustion<br />

instantanée après une trop forte absorption<br />

d’alcool. La baronne affligée noya<br />

davantage son chagrin dans l’absinthe.<br />

Cette é>range femme occupait, rue<br />

Maubert, 47, un bel appartement dans<br />

lequel elle vient d’être trouvée morte,<br />

comme son mari, par suite de ses funestes<br />

abus d'alcoolisme.<br />

• 11 y a des femmes par trop impressionnables,<br />

de ce nombre est Mme Boucher,<br />

qui, pour avoir touché une chenilte,<br />

a trouvé la mort avec des douleurs horribles.<br />

Voici dans quelles circonstances est<br />

survenu cet accident :<br />

Cette jeune femme, se trouvant à<br />

Nogent-sur-Mame, était allée s’étendre<br />

sur le bord de l’eau. Tout en se reposant,<br />

elle s'amusa à arracher des brins d’herbe.<br />

Tout à coup, elle se releva d’un bond,<br />

en poussant un cri terrible, et tomba en<br />

proie à une violente attaque de nerfs. Sur<br />

l’un des brins d’herbe, il y avait une ch«-<br />

nille, et cette chenille était dans sa bou­<br />

che.<br />

la perspective d’une soirée agréable qui<br />

vous attriste ainsi ? De notre temps, lorsqu’il<br />

s’agissait de danser, nous y mettions<br />

plus d’entrain. Nous étions prêles, bien<br />

avant l’heure. — Tenez, voici votre carton<br />

à fleurs. — Nous aimions à nousamu-<br />

ser f _ Laquelle de ces deux écharpes<br />

préférez-vous ? — Nous ne prenions pas j<br />

comme vous de grands airsmélancoliques. !<br />

Nous étions de notre âge.<br />

Tout en parlant, la bavarde maman ran^<br />

geait partout, sur les chaise,s sur les fauteuils,<br />

sur le lit, sur le guéridon, les divers<br />

objets qui devaisnt servir à la toilette<br />

de sa fille. Ici les fleurs, là les rubans,<br />

plus loin les coffrets à bijoux. Quant à<br />

Jane, elle était retombée dans sa chaise<br />

longue, heureuse de rentrer dans sa rêverie<br />

calme et inqiïiète à la fois, heureuse<br />

quequelqu’un s’occupât, à sa place, de<br />

ces mille et un riens qui font, à l’ordinaire,<br />

tourner la tête aux jeunes filles. Son repos<br />

ne fut pas long.<br />

— Jane ! Jane ! nosinvités vont arriver.<br />

J ’entends déjà ton père marcher à pas impatientés<br />

dans le salon. Tu n’as qu’à te<br />

presser si tu veux te faire belle.<br />

— C’est bien inutile, chère maman. Pour<br />

paraître belle, il faudrait que je le sois<br />

vraiment, et je ne me fais point illusion.<br />

— Comment, petite folle ! Tu es bien la<br />

On accourut à son secours, on lui prodigua<br />

les soins les plus empressés. Peine<br />

perdue. <strong>Les</strong> attaques succédèrent aux<br />

attaques, et elle mourut le soir même<br />

dans la maison où on l’avait transportée.<br />

UN. BRIGAND CIVILISÉ DE l ’HERZÉGOVINE.<br />

—Ilya quelque temps, un homme à l’extérieur<br />

brillant, se disant le comte de Mar-<br />

villers, faisait grand bruit dans le monde<br />

élégant et facile de Paris.<br />

Il faisait de fortes dépenses, vivait en<br />

grand seigneur et parlait constamment de<br />

ses terres, châteaux en Bosnie et en Herzégovine.<br />

Le comte de Marvilliers payait<br />

largement et toujours ; et personne ne mit<br />

en doute sa grande fortune<br />

Un beau jour, il disparut, et l’on n’en<br />

aurait plus entendu parler sans les réclamations<br />

de nombreux créanciers et prêteurs<br />

sur gages auxquels il devait de fortes<br />

sommes.<br />

<strong>Les</strong> créanciers attendaient toujours le<br />

retour du comte, qui était peut-être allé<br />

voir ce qui se passait en Herzégovine ;<br />

mais un prêteur sur gages, qui lui avait<br />

avancé beaucoup d’argent contre des re ­<br />

connaissances du Mont-de-Piété, sur des<br />

bijoux de grand prix, remarqua un jour<br />

qu’il était temps de renouveler plusieurs<br />

de ces reconnaissances.<br />

Il s’en alla au Mont de-Piété remplir<br />

cette formalité. Là, on le pria de passer<br />

dans le cabinet du commissaire spécial attaché<br />

à l’établissement.<br />

Ce magistrat lui déclara qu’il avait entre<br />

les mains des reconnaissances falsifiées,<br />

lavées à l’aide d’un procède chimique et<br />

remplies ensuite de prêts exorbitants,<br />

imaginaires.<br />

Ainsi une reconnaissance d’un paletot,<br />

sur lequel on avaitprêté3 francs, portait un<br />

engagement d’un bijou de 3,000 francs.<br />

Toutes ces reconnaissances étaient faites<br />

au nom de Gatelain.<br />

Le parquet fut saisi de l’affaire ; bientôt<br />

on découvrit que le brillant comte de Marvilliers<br />

et Gatelain n’étaient qu’un seul et<br />

même individu.<br />

Gatelain avait des antécédents judiciaires,<br />

mais, malgré les plus actives recherches,<br />

on ne parvint pas à le découvrir<br />

d’abord. Enfin, il y a quelques jours,<br />

le fameux comte fut arrêté à Bruxelles par<br />

les agents français.<br />

L’extradition fut accordée et de Mar*<br />

villiers-Catelain a été ramené la nuit dernière<br />

au dépôt de la préfecture de police,<br />

où il a été parfaitement reconnu par les<br />

chefs et les employés pour un des plus<br />

habiles et plus fins pick-pockets français.<br />

Cette affaire, qui viendra aux prochaines<br />

assises, promet de curieuses révélations.<br />

<strong>Les</strong> animaux ont de la rancune contre<br />

ceux qui les maltraitent. Un charretier, le<br />

sieur Sanlavilu, en a fait la cruelle expérience.<br />

Dans le courant du mois de mai<br />

dernier, Sanlavilu, qui conduisait un âne,<br />

le frappa à coups redoublés. L’âne se<br />

première à qui j ’entends dire qu’elle n’est<br />

pas jolie. Qui t’a mis cela dans l’esprit ?<br />

— Mon miroir, maman.<br />

— Ton miroir est un menteur. C’est<br />

moi qu’il en faut croire, et je suis fière de<br />

toi, petite fille.<br />

— Je ne suis ni brune ni blonde, et vous<br />

savez bien que ce n’est pas être belle, aux<br />

yeux du monde, que d’être rousse.<br />

— Et c’est cela qui te chagrine, ma<br />

fille ! Vraiment, tu peux te plaindre ! Cette<br />

couronne d’or, continua madame de Retzy<br />

en plongeant s«s mains dans la chevelure<br />

soyeuse et épaisse de sa fille, cette couronne<br />

d’or ! combien seraient fières de la<br />

posséder. Trouvez-moi des cheveux aussi<br />

fins, aussi longs que ceux-là. Mais, mignonne,<br />

c’est là ton originalité, et ce dont<br />

tu te fâches, c’est précisément de ta beauté.<br />

Et je parierais que tu le sais bien et que<br />

ta modestie est un peu feinte !<br />

Madame de Retzy était une grande<br />

femme brune, belle, malgré les cinquante<br />

ans bien sonnés dont elle n’avouait jamais<br />

que quarante-deux. Son œil noir était encore<br />

brillant et p ’ein d’énergie ; ses ma-<br />

nières et son maintien se ressentaient d’une<br />

emphase voulue. Madame de Retzy aimait<br />

à paraître majestueuse.<br />

Malgré la grandeur et la dignité qui<br />

semblaient devoir l’attacher éternellement<br />

LA PLAGE<br />

dressa sur ses pieds de derrière, posa, ses<br />

pieds de devant sur son conducteur, et,<br />

l’avant jeté à terre, piétina avec rage sur<br />

son corps. Peu de temps après, Sanlavilu<br />

mourut des blessures qu’il avait ainsi<br />

reçues.<br />

Sa veuve assignait ces jours derniers,<br />

devant le tribunal de Lyon, le propriétaire<br />

de l’âne, M. Roux, en payement de 10,000<br />

fr. de dommages-intérêts. Devant le tribunal,<br />

M. Roux a rappelé que Sanlavilu<br />

avait l’habitude de frapper brutalement<br />

l’animal à lui confié, et que, pour ce fait,<br />

il avait même été condamné à 5 francs d’amende.<br />

Le tribunal a repoussé la demande de<br />

Mme Sanlavilu.<br />

*.* Il y a quelques jours.à six heures et<br />

demie du matin, avenue du Roi-de-Rome,<br />

à Paris, le nommé François Bedet,<br />

âgé de trente-trois ans, charretier, au service<br />

du sieur Liclo, nourrisseur, aquéreur<br />

du fumier de l’écurie, était descendu dans<br />

la fosse contenant ce fumier afin de la vider,<br />

quand il est tombé asphyxié par les<br />

vapeurs méphitiques qui s’en exhalaient.<br />

Le cocher, nommé John, témoin de sa<br />

chute, descendit aussitôt pour le secourir,<br />

mais il tomba sans mouvement près de lui.<br />

Aux cris poussés par un jeune groom,<br />

plusieurs.personnes du voisinage accoururent,<br />

et, en prenant les précautions nécessaires,<br />

parvinrent à retirer les deux<br />

hommes.<br />

Deux médecins réussirent à ranimer le<br />

cocher John ; quant au charretier, il avait<br />

cessé de vivre. Cet infortuné était marié et<br />

père de deux enfants en bas âge.<br />

Avoir été quelque chose... dans les<br />

épluchures, et n’être plus même considéré<br />

à l’égal d’un zingueur, d’un fumiste,<br />

voire d’un plombier ; en un mot, en terme<br />

maritime, (puisque nous sommes aux bains<br />

mer) ne pas compter plus qu’un zéro au<br />

piedduinât , on enconviendra,c’est fort...<br />

ennuyeux.— Tel est le cas d ’un personnage<br />

important assez connu pour que nous<br />

croyions inutile de le désigner autrement.<br />

Etre au mât zéro, et rien de plus... c’est<br />

maigre pour un homme gras, et pourtant<br />

c’est ea,<br />

BOURSE DU 3 JU ILLET<br />

C om s de 3 heures<br />

Rente 3 0/0<br />

Rente 4 1/2<br />

Rente 5 0/0<br />

Clôture der. cour<br />

précédente du jour<br />

()7 50 67 35<br />

97 80 PB »»<br />

101 95 104 70<br />

Liste des Étrangers<br />

ARRIVÉS aux sables<br />

Le nombre considérable d’étrangers arrivés<br />

aux <strong>Sables</strong> depuis deux jours nous<br />

au rivage,elle approcha de la pSyçhé un<br />

fauteuil, y fît asseoir Jane, l’attiffa, la<br />

pomponna la poudra. Elle lui mit elle-<br />

même de charmants petits souliers de satin<br />

blanc, elle fît appel à tout son artpour<br />

disposer, comme il fallait, les admirables<br />

tresses de cheveux roux ; sur une robe de<br />

simple mousseline décolletée tout juste<br />

pour laisser deviner des trésors de jeunesse<br />

et de fraîcheur, elle sema quelques<br />

rosés naturelles, quelques fleurs aussi<br />

dans la chevelure, en diadème, et U toilette<br />

de Jane fut terminée.<br />

Alors, tîêre de son ouvrage, la mère<br />

contempla la fille avec orgueil, la tourna,<br />

la retourna, arrangeant un pli, effaçant<br />

l’autre lui mit un baiser sur le front, et<br />

appela M. de Retzy pour lui faire admirer<br />

son chef-d’œuvre.<br />

Jano laissait faire. <strong>Les</strong> rêves, joyeux<br />

ou tristes , dont personne ne pouvait deviner<br />

la nature , l’obsédaient toujours. Elle<br />

eût préféré, au tumulte du bal qui se préparait,<br />

la calme solitude de son sanctuaire<br />

virginal.<br />

Au moment même où madame de Retzy<br />

était en extase devant sa fille, un maître<br />

coup de sonnette retentit à la grille.<br />

— Voici du monde, et je ne suis point<br />

habillée ! s’écria-t-elle ! et elle sortit avec<br />

précipitation.<br />

obligea remettre la publication de notre<br />

liste à notre prochain numéro.<br />

THEATRE DU CASINO<br />

DES SABLES-D'OLONNE<br />

Direction Jules Mcrgy<br />

Mardi 24 juillet 1876<br />

LA GRAMMAIRE<br />

Vaudeville en 1 acte.<br />

La Poule et ses Poussins<br />

Comédie en 2 actes.<br />

Dernières nouvelles<br />

C’est un fait acquis à la science, que<br />

toutes les maladies de poitrine sont guérissables<br />

par l’emploi de la Farine mexicaine,<br />

del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sùr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et '100 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La Farine mexicaine se trouve<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, négociant.<br />

Aux mêmes dépôts : C a f é Barle-<br />

rin, 2 médailles d’honneur, et Oollier<br />

’W a t h i a , préservatif du croup et de la<br />

coqueluche.<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.— ToU R S .<br />

t»Jgü ....................il i i<br />

Annonces diverses<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE^<br />

I Banque-Chiffres<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quarante, se joue avec les<br />

cartes ànuméros,breveléesS.G.D.G.<br />

qui ne sont que'des chiffres.<br />

La Banque-Chiffrés est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes :<br />

A Paris, Ju q u in , rue de Lanerv,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, M a y e u x , rue du<br />

Centre. — Veuve F o u c h e u , rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

Librairie E. MAYEUX<br />

3, rue du Centre.<br />

EditeurduGUIDE DE L’ETRANGER<br />

aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, un Vol. in-12<br />

illustré avec plan de la ville, If. 50<br />

Musiques et location de pianos,<br />

— Livres en lectures. — Journaux.<br />

— Souvenirs sablais, coquillages,<br />

poupées sablaises. Vues et costumes.<br />

Bijouterie religieuse et fantaisie.<br />

— Parures vendéennes,<br />

décalcomanie.<br />

Vue des <strong>Sables</strong><br />

Ce n’était, heureusement, que le coiffeur.<br />

H<br />

Neuf heures sonnaient à toutes les pendules<br />

de l’hôtel, s toutes les horloges de<br />

la ville, lorsque le sable de la cour cria<br />

sous les roues de la première voiture<br />

Depuis longtemps, Mlle de Retzy était habillée<br />

; depuis longtemps, Mme de Retzy,<br />

superbe dans sa théâtrale robe de velours<br />

noir, attendait au salon ; depuis longtemps,<br />

M. de Retzy pestait et grondait contre la<br />

lenteur de ses hôtes.<br />

Le malheureux homme était toujours<br />

prêt avant tout le monde, et, aussitôt<br />

prêt, ne savait plus attendre. Vingt fois,<br />

il avait crié à sa femme de se hâter; vingt<br />

fois, il avait ouvert les fenêtres du vestibule,<br />

cherchant des yeux, dans la nuit<br />

noire qui venait; vingt fois, en entendant<br />

carillonner à la porte, il était descendu<br />

jusqu’au bas du grand escalier; mais il<br />

n’avait encore réussi à remplir ses devoirs<br />

de maître de maison que vis-à-vis d’un<br />

marmiton, d’un pâtissier, et de nombreux<br />

gens de service.<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

(La suite au prochain n°)


J. BERTRAND<br />

Correspondant de la Cie des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

Voilures en tous genres pour excursions.<br />

Serv'ce spécial d’omnibus<br />

pour tous les tra ns.<br />

BUREAUX<br />

AU CHALET DE LA PLAGE cl<br />

chez Hertrakd, Ilotcl des Voynji'urs,<br />

place de N;r tes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel—de—Ville *<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises do 1er choix.<br />

l’rix modérés. — Gros et délai!<br />

É PIC E R IE SA B L A IS E<br />

S ur la port, quai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Ouincaillerie française et étrangère<br />

Paul MAÏNGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN F E R BATTU<br />

Uslensiles de chasse et de pêche,<br />

Grand assortiment<br />

14, ru e de V H ô te l-d e -V ille<br />

RONGIER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costum es de bains, depuis 4f. 75<br />

ELIXIR<br />

CONTRE LE<br />

MAL d e MER<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’ Olonne, ODIN , Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bains de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

N’ACHETEZ PAS<br />

• DE<br />

MACHINES ft COUDRE<br />

sans consulter<br />

LES AVANTAGES<br />

q ia ’o ffre<br />

D.BACLE<br />

46, rue du Bac, 46<br />

U CÉLÈBRE SILENCIEUSE 1 7 5 *<br />

complétée de l’écrin des 40 guides et accessoires. s a v<br />

U<br />

L<br />

l / n r C I Machine a m ain,et à navette d f t f r<br />

1 U b E i L pour familles et industries !<br />

O<br />

5<br />

<br />

(T*<br />

"D<br />

O<br />

n<br />

r -<br />

M<br />

G<br />

5 0<br />

«<br />

E T<br />

ct><br />

N<br />

U -<br />

3<br />

S<br />

r-S<br />

C<br />

CO<br />

C l<br />

(-D<br />

3 tT+-<br />

'-S<br />

v.<br />

o o<br />

»— 3<br />

< = !<br />

h - 3<br />

O Q<br />

i— 3<br />

t = = d<br />

0 2


ABONNEMENTS<br />

Payables d'àv'ance<br />

Un mois. . . fr.<br />

füiw Pour la saison<br />

des bains. . SS fr.<br />

1 0 e e n t i i ; sans chercher à impiéter ici<br />

sur son terrain de critique théâtrale, nous<br />

dirons que les auditions qui ont suivi<br />

le début confirment pleinement ses prévisions.<br />

L’orchestre, dirigé avec tant de tact<br />

musical par M. Brunet, possède de fort<br />

bons artistes. Plusieurs solistes se sont<br />

fait entendre dans la soirée de lundi et<br />

ont été l’objet d’une véritable ovation. M.<br />

Chizalet, violoncelliste, joint à un jeu<br />

énergique et plein d’assurance une grande<br />

facilité d’expression. M. Parme, clarinettiste,<br />

sait avec beaucoup d’habileté corriger<br />

le ton un peu nazillard de l’instrument<br />

; le son est bien nourri, expressif et<br />

d’une mélodieuse sonorité. Quant à M.<br />

Bellevilie, piston, c’est un fort beau talent<br />

déjà bien connu, qui soutient toujours<br />

avec honneur la réputation si méritée<br />

qu’il avait comme soliste dans la musique<br />

des guides.<br />

★<br />

• *<br />

La Touraine est, dit-on, le jardin de la<br />

France. Elle nous en a donné une charmante<br />

preuve en envoyant aux <strong>Sables</strong> quelques-<br />

unes de ses fleurs. Parmi les familles venues<br />

à l’ouverture du Casino, on remarque<br />

beaucoup un gracieux essaim de jeunes<br />

tourangelles, ravissantes, du plus<br />

aimable entrain. Chaque soir, sont organisées<br />

de charmantes sauteries, qui contribuent<br />

puissamment à donner l’élan et la<br />

vie à l’établissement du Casino. Là, point<br />

de gêne, on est admis même en costume<br />

de ville et tout s’y passe avec un sans-<br />

façon du meilleur goût.<br />

★<br />

■¥• *<br />

Après le théâtre et la danse, un des délassements<br />

les plus suivis est le Jeu des<br />

Courses. Voici en quoi il consiste : sur un<br />

tapis de billard courent circulai rement<br />

huit petits jockeys inus par un fort ingénieux<br />

mécanisme. Chaque joueur fait sa<br />

mise sur un cheval et reçoit en échange<br />

un numéro correspondant. Une fois les<br />

chevaux lancés dans la piste,le gagnant est<br />

celui qui, après plus ou moins de tours,<br />

arrive le plus près du but, sans le dépasser.<br />

Ce jeu, fort amusant, mais encore peu<br />

répandu, date déjà de quelques années.<br />

■Il est appelé à rapporter une très-grande<br />

fortune à son inventeur, son prix énorme<br />

en permet difficilement l’acquisition aux<br />

établissements de second ordre. Félicitons<br />

l’administration du Casino d’avoir compris<br />

dans les amusements ce jeu si attrayant<br />

pour les baigneurs. L’inventeur vient, dit-<br />

on, d’en expédier un en Russie sous la<br />

conduite de deux charmantes françaises<br />

chargées de le faire manœuvrer et de le<br />

présider en costumes d'élégants jockeys.<br />

Aucun doute que l’invention et surtout<br />

les jockeys français n’obtiennent beaucoup<br />

de succès.<br />

A propos du jeu des courses, une piquante...<br />

piquante... — comment dirai-je<br />

pour être poli — une piquante naïveté de<br />

Calino, qui s’est passée dimanche soir.<br />

Un Calino de... — peu importe-la provenance<br />

locale — met sur 4 des 8<br />

chevaux. Mais pendant que le recteur du<br />

jeu offre les 4 numéros restants, il sonde<br />

en sa tête quelques combinaisons de<br />

gain. Tiens, se dit-il en lui-même, si je les<br />

prenais aussi ; et il fait une nouvelle mise,<br />

sans que le recteur s’aperçoive que tous<br />

les numéros étaient dans la même main.<br />

Le jeu est fait ; attention, Messieurs,<br />

crie ce dernier. Le numéro 3 a gagné !...<br />

qui a le numéro 3 ?<br />

— Moi, répond joyeusement Calino en<br />

déposant les huit numéros sur le tapis<br />

comme justification.<br />

Hilarité générale !... Et Calino était<br />

tout prêt à recommencer, convaincu qu’il<br />

allait faire fortune dans sa soirée.<br />

O sc a r du R e m r l a i.<br />

L E S BAINS DE M ER<br />

CHEZ LES ENFANTS<br />

Lorsque je vois le nombre inouï d’enfants<br />

soumis au régime de l’huile de foie<br />

de morue, du vin.de quinquina, des sirops<br />

dépuratifs, etc., je me sens pris d’une<br />

Î O c e n t i m e s l e n u m é r o<br />

1 ' année. — N° 3 — 6 juillet 1876<br />

Annonces<br />

âm es<br />

NSERTIONS^l |<br />

avance<br />

sainte pitié pour ces pauvres bébés condamnés<br />

tout à la fois, dès leurs plus<br />

jeunes années, aux amertumes de la vie<br />

et aux amertumes de la pharmaeie. Parmi<br />

ces enfants, victimes si jeunes des amers<br />

et des dépuratifs, les uns sont soumis à<br />

ce régime paree qu’ils toussent et s’enrhument<br />

à chaque instant, les autres parce<br />

qu’ils ont continuellement mal à la gorge ;<br />

les uns parce qu'ils n’ont pas d’appétit et<br />

ne veulent pas manger de soupe, les autres<br />

parce qu’ils ont des vers ; les uns<br />

parce qu’on les a fait marcher trop tôt ou<br />

parce qu’ils ont été mal soignés en nourrice<br />

et qu’ils ont les jambes courbes ; les<br />

autres parce qu’ils éprouvent des douleurs<br />

dans les os du pied ou de la cuisse<br />

et qu’ils commencent à boiter ; les uns<br />

perce qu’ils sont noués et ne grandissent<br />

pas, les autres parce qu’ils grandissent<br />

trop et sont fatigués par la croissance ;<br />

les uns parce qu’ils sont toujours en sueur,-<br />

les autres parce qu’ils pissent au lit ; les<br />

uns parce qu’ils sont mous, lymphatiques,<br />

les autres parce qu’ils sont nerveux, délicats,<br />

d’une maigreur extrême, etc. La<br />

liste serait longue, si je la voulais complète,<br />

tant sont nombreuses les affection»<br />

de l’enfance qui réclament les fortifiants.<br />

Eh bien ! que les mères ne se tourmentent<br />

pas inutilement en voyant leurs enfants<br />

atteints de toutes ces affections,<br />

propres à faire la fortune des pharmaciens,<br />

et qu’elles les conduisent aux bains<br />

de rner. Là ils guériront sûrement.<br />

Il n’existe pas en thérapeutique de médication<br />

reconstituante plus énergique que.<br />

la médication maritime. Il n’y en a pas<br />

qui réunisse autant d’éléments propres à<br />

réparer les forces des enfants débilités<br />

par la maladie ou par la croissance, et qui<br />

soit mieux appropriée aux besoins si divers<br />

de leur frêle organisme. Je n’en connais<br />

pas de plus agréable et de meilleure, pour<br />

combattre ees affections si nombreuses du<br />

jeune âge, qui font partout le désespoir<br />

des médecins et des familles, qu’ellessoieut<br />

dues à une simple faiblesse de constitution<br />

ou à une vie trop sédentaire, ou qu’elles<br />

proviennent de ces diathèses lympatiques<br />

et scrofuleuses si fréquentes malheureusement<br />

dans nos grandes cités.<br />

<strong>Les</strong> médecins et les gens du monde ne<br />

doivent pas oublier qu’il est beaucoupplus<br />

facile de prévenir que de guérir ces maladies.<br />

Ainsi parle la science, ainsi parle<br />

l’expérience. Or, les bains de mer pris pen­<br />

dant plusieurs saisons offrent, dans ce cas,<br />

de précieuses ressources. Le médecin doit<br />

donc sans cesse répéter aux familles que<br />

’ le seul traitement préventif certain de ces<br />

maladies, le seul traitement curatif un peu<br />

assuré de leurs formes si diverses, si<br />

multiples, consiste dans un séjour prolongé<br />

des- enfants sur le bord de la mer.<br />

Comme toutes les médications énergiques,<br />

la médication maritime demande à<br />

être employée d'une manière sérieuse.<br />

Malheureusement les écarts de régime<br />

n’atténuent que trop souvent, chez la plupart<br />

des enfants, les effets d’une médication<br />

qui ne peut réussir complètement<br />

qu’à la condition d’être une médication<br />

réelle. Pour beaucoup de personnes, l'im­


mersion du corps dans la nier, à une heure<br />

déterminée de la journée, répétée pendant<br />

un certain laps de temps, constitue à elle<br />

seule ce qu’on est convenu d’appeler une<br />

une saison de bains de nier. C’est là une<br />

manière de voir que le médecin ne peut<br />

adopter. Une saison de bains de mer se<br />

compose bien, il est vrai, d’un certain<br />

nombre de bains plus ou moins fréquents,<br />

plus ou moins prolongés, que les enfants<br />

prennent chaque jour, à une heure déterminée,<br />

mais elle se compose aussi pour le<br />

médecin, je dirai même, elle se compose<br />

aussi pour lui, du régime que ces mêmes<br />

enfants suivent, de l’hygiène qu’ils observent<br />

pendant qu’ils prennent ces bains.<br />

C’est dans ce cas seulement que les bains<br />

de mer constituent une médication spéciale<br />

dont l’action, prudemment conduite,<br />

est toujours fortifiante.<br />

Pour que les enfants malades retirent de<br />

l’usage des bains de mer un bénéfice assuré,<br />

il faut qu’ils se conforment rigoureusement<br />

aux prescriptions d’une hygiène et<br />

d’une diététique appropriées à leur état.<br />

Lorsqu’on veut fortifier ou lorsque l’on veut<br />

guérir des enfants, il ne suffit donc pas de<br />

les conduire simplement à la mer. Pour<br />

arriver à ce but, il faut d’abord choisir la<br />

plage sur laquelle on conduit ces jeunes<br />

baigneurs, il faut connaître ensuite les<br />

règles que ces jeunes malades ont à observer<br />

dans l’usage des bains, la manière<br />

dont ils doivent vivre sur les bords de<br />

l’Océan.<br />

Le médecin, dans ses prescriptions, ne<br />

doit pas oublier que toutes les plages de<br />

France sont loin d’être identiques, que<br />

les effets physiologiques et thérapeutiques<br />

produits par les bains de mer et principalement<br />

par l’almosphère maritime varient<br />

selon les lieux ; qu’ils sont, par conséquent,<br />

aussi dissemblables entre eux que<br />

les plages elles-mêmes diffèrent entre<br />

elles.<br />

Pour le praticien qui connaît les conditions<br />

climatériques et géologiques si variées<br />

des divers points du littoral de la<br />

France, il existe une différence prononcée<br />

entre toutes nos plages.<br />

<strong>Les</strong> bains de mer et les bains d’air maritime<br />

, non moins souverains à mes yeux,<br />

ont une action tellement fortifiante, qu’ils<br />

devraient, dans les classes aisées de la<br />

société, devenir le complément obligé de<br />

l'éducation physique de tous les enfants.<br />

Que les mères qui ont des enfants souffrants<br />

les conduisent donc sur des plages<br />

sablonneuses où l’atmosphère est tiède,<br />

vivifiante, imprégnée de molécules salines,<br />

parfumée des senteurs bienfaisantes<br />

du pin maritime. Comme de jeunes plantes<br />

qui, pour se développer, demandent -de<br />

l’eau, de l’air et du soleil, les enfants<br />

trouveront là des modificateurs hygiéniques<br />

puissants qu’ils ne trouvent pas ailleurs<br />

et qui favorisent singulièrement chez<br />

eux l’action toujours salutaire des bains<br />

de mer.<br />

Que les médecins apprennent aux mères<br />

FEUILLETON<br />

UNE r o u ssi; (2)<br />

PAR<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

Enfin, retentit le bienheureux coup de<br />

sonnette, le premier qui annonçât un invité.<br />

A cet instant-là même, M. de Retzy<br />

proposait à sa fille une partie de dames<br />

pour faire échec au temps. Il jeta un rapide<br />

coup-d’œil sur les salons tout resplendissants,<br />

pendant que sa femme fai-<br />

saità l’orchestre la recommandation de ne<br />

pas jouer de valses — on ne valsait pas<br />

encore en province. — Il se mira dans<br />

une des nombreuses glaces où, reproduite<br />

à l’infini, se réllétait sa remarquable corpulence,<br />

donna sur la dentelle de son<br />

jabot une légère chiquenaude, pour<br />

(1) Reproduction interdite.<br />

LA PLAGE<br />

defamille qu’elles peuvent, qu’elles doivent<br />

aller chaque année demander à la<br />

mer et à son atmosphère réparatrice des<br />

forces pour leurs enfants pâles et languissants,<br />

quelquefois même la sanié qu’ils<br />

ont perdue. Par ses propriétés vivifiantes,<br />

par ses principes salins et aromatiques<br />

qui la composent, l'atmosphère maritime<br />

est une mère bienfaisante qui attire vers<br />

elle tous les enfants qui souffrent, qui leur<br />

tend sans cesse une main secourable et<br />

qui leur procure toujours du soulagement.<br />

Mais pour obtenir un semblable résultat,<br />

il faut écouter les conseils de l’hygiène<br />

et de la médecine. Que l’on renonce pour<br />

le jeune âge au luxe et aux plaisirs qui<br />

partout accompagne la médication maritime.<br />

<strong>Les</strong> enfants doivent prendre les bains<br />

de mer d’une manière toujours profitable<br />

à leur santé. Il ne suffit pas à ces petits<br />

baigneurs de passer quelques instants<br />

chaque jour sur la plage sans oser se<br />

mouiller les pieds, sans oser, à cause de<br />

leur toilette, se livrer aux plaisirs de leur<br />

âge. Il faut qu’ils fassent un séjour prolongé<br />

sur les bords de l’Océan, il faut que,<br />

pendant des mois entiers, ils puissent<br />

chaque jour et à toute heure de la journée<br />

aspirer le souffle vivifiant de la mer.<br />

Ainsi comprise, la médication maritime<br />

doit être considérée^comme une véritable<br />

médication thermale : c’est à cette seule<br />

condition qu’elle sera couronnée de succès.<br />

<strong>Les</strong> petits baigneurs doivent donc<br />

consacrer tous leurs instants à suivre<br />

d’une manière méthodique le traitement<br />

qui leur est prescrit. Il faut que dans leurs<br />

jeux, dans leur régime, dans toute leur<br />

vie en un mot, il y ait un but hygiénique.<br />

Le patricien qui envoie des enfants sur le<br />

bord de la mer ne doit, en effet, jamais<br />

oublier que l’Océan offre avec libéralité à<br />

tous ces petits malades de l'eau qui les régénère,<br />

des aliments qui les fortifient, une<br />

atmosphère qui les vivifie.<br />

(La jeune mère).<br />

ÇA ET LÀ.<br />

Po ur qui sont ces serpents qui sifflent sur nos<br />

[têtes?<br />

« Constantinople, 3 juillet.<br />

» On a découvert une conspiration des<br />

femmes de l’ancien harem pour tuér la<br />

nouvelle sultane Validé en lui faisant tomber<br />

une glace sur la tête.»<br />

On se demande comment les femmes de<br />

l’ancien harem peuvent vivre en bon ménage<br />

avec celles du nouveau et faire des<br />

conspirations avec- les tapissiers du palais.<br />

Mourad a-t-il acheté en bloc le vieux lot<br />

des femmes d’Abd-ul-Aziz,dont un journal<br />

annonçait-il y a quelques jours, l’apparition<br />

à Valentino, à Mabille et autres ska-<br />

ting-rink ?<br />

Entendu aux bains de mer :<br />

— Dis donc, Ernest, la mer monte :<br />

chasser deux grains de tabac d’Espagne j<br />

égarés — car il prisait ! — et s’avança<br />

vers le marquis d’Hissonière, qui entrait,<br />

donnant le bras à la marquise.<br />

M. et Mme d'Hissonière étaient de charmants<br />

vieillards, tout à l’ancienne mode.<br />

Le marquis, surtout, avait gardé du bon<br />

vieux temps le langage précieux et la<br />

politesse exquise. Tout, pour lui, était<br />

matière à madrigaux. Il eût écrit en<br />

quatrains le règne du roi Louis-Philippe,<br />

auquel il avait voué une haine égale à<br />

son amour pour Charles X. Le roi des<br />

bourgeois n’avait pas dans le Poitou<br />

d’ennemi plus acharné que le marquis ; il<br />

faut avouer que c’était là un ennemi peu<br />

redoutable.<br />

<strong>Les</strong> nouveaux-venus ne tardèrent pas à<br />

être suivis d’une foule considérable, eu<br />

égard au peu d’importance de Montmoril-<br />

lon. <strong>Les</strong> salons regorgèrent bien vite de<br />

tout ce que la petite ville possédait de<br />

mieux en fait de gandins. Malheureusement,<br />

ou heureusement, comme on voudra,<br />

ceux-là n’étaient pas le plus grand<br />

nombre, Montmorillon étant, alors comme<br />

aujourd’hui, trop éloignée de l'influence<br />

parisienne. Le sous-préfet , un ancien<br />

journaliste libéral, aux gages du château,<br />

comme on disaità cetteépoque, avait seul<br />

été exclu de la fête, pour cause politique:<br />

c’est le montent de se plo.nger amoureusement<br />

dans l'onde amère. Allons-y.<br />

Ernest, d’un air soucieux. — Tu es<br />

un heureux, toi ; tu sais nager ; mais<br />

moi......<br />

— Eh bien, quoi I c’est là ce qui t’arrête!<br />

Avec moi, il n’y arien à craindre:<br />

je t’apprendrai ; et puis, sois tranquille,<br />

nous n’irons pas au large.<br />

— Einest, de plus en plus rêveur. —<br />

Merci, mon ami, mille fois merci; mais<br />

j ’attendrai de savoir nager.<br />

Calino n’eût pas mieux dit.<br />

La mère Guignard a des ânes de toutes<br />

couleurs, de toutes grosseurs et pour<br />

tous les goûts.<br />

Il en est un surtout qui fait l’admiration<br />

des promeneurs de la plage.<br />

C’est Eugène.<br />

— Pourquoi, diable, disait hier un baigneur,<br />

a-t-on donné mon nom à cet<br />

animal ?<br />

— Pourquoi ? s’écrie un loustic; mais<br />

la raison en est simple. — C’est parce<br />

qu’il a de beaux harnais.<br />

On lit dans Paris-Journal :<br />

Un de nos amis, qui voyage en ce moment<br />

dans l’Ouest de la France, y a recueilli<br />

de la bouche de paysans vendéens<br />

une chanson de quelques vers, naïve comme<br />

une idyle et gracieuse comme un virelai.<br />

La voici telle qu’il l’a notée :<br />

Ma mie reçoit de mes lettres<br />

Par le rossignol chantant ;<br />

Elle me renvoie des siennes<br />

Par l’alouette des champs.<br />

Sans savoir lir’ n’écrire,<br />

Nous savons ce qu’a dedans.<br />

Il y a dedans ces lettres :<br />

Aime-moi, je t’aime tant !<br />

U IR O N IQ U E LOCALE<br />

C o u rses «ïe elievau x<br />

A LA R O C H E -S U R -Y O N<br />

<strong>Les</strong> dimanche 2‘i et lundi 24 juillet 1876<br />

RÉDUCTION DE 40 %<br />

Sur le prix ordinaire des places<br />

La Compagnie ries chemins de fer de<br />

la Vendée a l’honneur de prévenir le public<br />

qu’à l’occasion des COURSES DE<br />

CHEVAUX qui auront lieu à La Roche-<br />

sur-Yon les 23 et, 24 juillet 1876, il sera<br />

délivré à Bressuire et aux <strong>Sables</strong>-d’O-<br />

lonne, ainsi qu’aux gares et stations comprises<br />

entre ces deux points, les 23 et 24<br />

juillet, des billets' aller et retour de foutes<br />

classes pour LA ROCHE-SUR-YON<br />

avec réduction de 40 % sur les prix ordinaires<br />

des places.<br />

Ces billets seront valables, pour le retour,<br />

jusqu’au premier train de la journée<br />

du 23 juillet.<br />

Le directeur de la Compagnie,<br />

JENTY.<br />

le salon des Retzy était un salon légitimiste,<br />

mais les hobereaux et les gentillâ-<br />

tres y abondaient.<br />

La province, en 1836, était loin d’avoir<br />

abandonné ses préjugés de castes et d’opinions;<br />

elle était encore divisée en une<br />

infinité de petites églises dont chaque<br />

adhérent se faisait pontife, en une infinité<br />

de coteries, armées jusqu’aux dents les<br />

unes et les autres, ayant bec et ongles et<br />

se déchirant à qui mieux mieux. <strong>Les</strong> nobles,<br />

anciens émigrés revenus en 1815,<br />

n’étaient rentrés dans leurs terres qu’en<br />

froissant mille intérêts divers et n’avaient<br />

pas su reconquérir l’affection et l’estime<br />

de leurs anciens vassaux, devenus devant<br />

la loi leurs égaux. Ils n’y tenaient pas<br />

d’ailleurs. <strong>Les</strong> bourgeois, plus riches,<br />

plus cossus, plus intelligents en affaires,<br />

faisaient bande à part, eux aussi, et se dédommageaient<br />

d’être mis par l’aristocratie<br />

à l'index en montrant un orgueil d’autant<br />

plus hautain qu’il était plus humilié d’un<br />

côté, vis-à-vis du populaire. Quant à celui-ci,<br />

il ne comptait pas.<br />

L’hôtel de Retzy était donc l’arche<br />

sainte de la grande et petite noblesse du<br />

Poitou : ce n’était point là qu’on eût pu<br />

voir des visages roturiers. <strong>Les</strong> hommes<br />

et les femmes qu’on y rencontrait étaient<br />

ceux d’un autre siècle. Tout y était à l’ai-<br />

Dimanche prochain, 8 juillet, la société<br />

philharmonique des <strong>Sables</strong> fera entendre<br />

plusieurs morceaux de son reperloirc sous<br />

le kiosque de la place de la Liberté, à 4<br />

heures du soir.<br />

Un brillant feu d’artifice sera tiré, le<br />

même jour,à 9 heures, sur remplacement<br />

de la cité Jenty, par les soins de l’habile<br />

artificier M. Kervello.<br />

l r,î Liste des Étrangers<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

M. Bing, négociant à Hambour, hôtel<br />

Dupuy.<br />

M. Sariterneit, propriétaire à Angers,<br />

hôtel Dupuy.<br />

M. Guilloteau, propriétaire à Paris, hôtel<br />

Dupuy.<br />

M. le comte Friond, propriétaire à Paris,<br />

hôtel Dupuy.<br />

M. Brun, propriétaire à Tours, hôtel<br />

Dupuy.<br />

Mme et M. Cok, négociant à Nantes, hôtel<br />

de l’Océan.<br />

M. Louis Menet, voyageur à La Rochelle,<br />

hôtel du Cheval blanc.<br />

M. Renaud, négociant à La Rochelle,<br />

hôtel du Cheval blanc.<br />

M. Guérin, négociant à La Rochelle,<br />

hôtel du Cheval blanc.<br />

M. Dumas, voyageur à Angers, hôlel du<br />

Cheval blanc.<br />

M. Dénécheau, propriétaire à Bazoges-<br />

en-Pailler, chez M. Grolleau, Remblai.<br />

Mlles Marthe et Marie-Antoinette et MM.<br />

Dénécheau, àBazoges-en-Pailler, chez M.<br />

Grolleau, Remblai.<br />

Mlle Guêdon, bonne à Bazoches-en-<br />

Pailler, chez M. Grolleau, Remblai.<br />

M. le vicomte de Pierres, propriétaire<br />

à Chinon, hôtel.Dupuy.<br />

Mlle de Pierres, propriétaire à Chinon,<br />

hôtel Dupuy.<br />

M. Roturci, valet de chambre hôtel<br />

Dupuy.<br />

M. de Ronneus, propriétaire à Angers,<br />

chez Mme veuve Péché, Remblai.<br />

Mme et Mlle Bacot, propriétaire à Paris,<br />

Mme veuve Péché, Remblai.<br />

Mlles Elise, Hélène et Anna, femmes de<br />

chambre chez Mme veuve Péché, Remblai.<br />

M. et Mme Cherbonnier, propriétaire au<br />

Mans, Casino.<br />

M. Gebert, gérant du Casino, à Paris,<br />

Casino.<br />

Mme, e; M. Lemaria, négociantsà Paris,<br />

hôtel Dupuy.<br />

Mme Mlle et M. Henri Lelong de Loi-<br />

gny, à Nîme3, chez M. J. Roux, rue Nationale.<br />

M. Gautier, pharmacien à Saumur,<br />

chez Mile Angèle Servanteau. Remblai.<br />

Mlle Augustine Gautier, à Saumur, chez<br />

Mlle Angèle Servanteau, Remblai.<br />

Mlle Marie Jarry, propriétaire à Penta-<br />

vallain,chez Mlle AngèleServanteau,Remblai.<br />

M. Goupelle, propriétaire à Cholet,<br />

chez Mlle Angèle Servanteau, Remblai.<br />

le de pigeon. On voyait toujours là les<br />

mêmes figures : on y entendait toujours<br />

les mêmes noms. Aussi, lorsque le valet<br />

de pied annonça : M. André de Villoirs !<br />

« un silence universel se fit dans le salon<br />

de M. de Retzy, et les regards étonnés<br />

se concentrèrent sur le nouveau-venu.<br />

»<br />

Celui-ci, après avoir salué M. et Mme<br />

de Retzy, s’en alla dans un coin causer<br />

avec M. d'Hissonière, sans plus sepréoccuper<br />

de l’attention dont-il était l’objet._<br />

Quant à mademoiselle Jane, elle avait entraîné<br />

quelques-unes de ses meilleures<br />

amies dans une embrasure de fenêtre afin<br />

de bavarder un pou de colifichets avec<br />

elles. La causerie était vive, animée, maligne<br />

même, à en juger par les éclats de<br />

rire moqueurs qui s’élançaient en fusées<br />

de leur coin ; Jane avait repris toute sa<br />

sérénité d’esprit, à en juger par la joie<br />

naïve et enfantine qui illuminait ses traits.<br />

Pas la plus légère ombre à son bonheur,<br />

pas la moindre tristesse dans son sourire.<br />

{La suile au prochain n°)


M. Louis Jarry, propriétaire à Ste-Â-<br />

nastasie, chez Mlle Angèle Servanteau,<br />

Remblai.<br />

Ville Hélène Jarry, propriétaire à St-<br />

Leps-en-Loup, chez Mlle Angèle Servanteau,<br />

Remblai.<br />

Mme et M. Mérieux, propriétaires à Poitiers,<br />

chez Mlle Angèle Servanteau, Rem­<br />

blai.<br />

Mme et M. de la Fouchardière, propriétaires<br />

à Versailles, chez Mlle Angèle Servanteau,<br />

Remblai.<br />

MM. Georges et Jacques de la Fouchardière;<br />

à Versailles, chez Mlle Angèle Servan<br />

teau, Remblai.<br />

M. et Mmé Leriiariée, propriétaires chez<br />

Mlle Angèle Servanteau, Remblai.-<br />

Mlles Jeanne et Mélanié et M: Paul Le-<br />

mariée, chez Mlle Angèle Servanteau,<br />

Remblai.<br />

M. Félix Duboz, propriétaire à Chinon}<br />

chez M. Pianchot, rue Bergère, n° 16.<br />

M. Armand Marcilly, éditeur-libraire à<br />

Paris, chez M. Pianchot, rue Bergère, |<br />

n° 16.<br />

M. Sainton-Drapeaux, propriétaire, à<br />

Paris, chez M. Pianchot, rue Bergère,<br />

n° 16.<br />

Mlle Marcelle et MM. Raymond et Roger<br />

Sainton, à Paris, chez M. Pianchot,<br />

rue Bergère, n° 16.<br />

M. J. Dupont, propriétaire à Tours, chez<br />

M. Gravouille,rue du Remparts.<br />

Mme, Mlle et M. Abot, propriétaires à<br />

Tours, chez M. Guérineau, rue du Pal.ais.<br />

Mme et M. Biron, propriétaire, au Mans,<br />

Casino.<br />

M. Péchard, propriétaire àArçay-le-Châ-<br />

teau, Casino.<br />

M. Charpentier, propriétaire, à Arçay-<br />

le-Château, Casino.<br />

M. Heypuis, propriétaire au Mans,<br />

Casino.<br />

• Mme et M. Cornilleau, propriétaire, au<br />

Mans, Hôtel-de-France.<br />

Mme M. et Mlles Delocle, à Tours, hôtel<br />

de France.<br />

M. Trougnou, entrepreneur à Tours,<br />

hôtel de France.<br />

Mme, Mlle et M. Hardyau, propriétaire,<br />

chez Mlle Pépion, rue du Centre.<br />

M. Bessereau, négociant à Tours, chez<br />

Mlle Pépion, rue du Centre.<br />

Mme et MM. Bessereau, à Ghâtellerault,<br />

hôtel de France.<br />

Mme Mlle et M. Déchois, docteur à Chi-<br />

non, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme et MM. Véron, propriétaires à Poitiers,<br />

hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Duval, négociant à Chinon, hôtel du<br />

Cheval-Blanc.<br />

M. Bernadeau, àC inon, hôtel du Che­<br />

val-Blanc.<br />

M. Nobileau, propriétaire à Tours, hôtel<br />

du Cheval-Blanc.<br />

M. Maurice, notaire à Lermé, hôtel du<br />

Cheval-Blanc.<br />

M. Le Boy, négociant à La Roche, hôtel<br />

du Cheval-Blanc.<br />

M. Desbcrrdes, André, à Chinon, hôtel<br />

du Cheval-Blanc.<br />

M. Mouleré, substitut à Chinon, hôtel<br />

du Cheval-Blanc.<br />

M. Sourdeau, régisseur à Boismai,<br />

chez M. Proust, rue du Palais.<br />

M. Martiueau, propriétaire à Neuilly,<br />

chezM. Proust, rue du Palais.<br />

M. Graindain àThouars, chezM. Proust<br />

rue du Palais.<br />

Mm.e et M. Demartial, procureur de la<br />

république, à Bressuire, chez Mlle Bros-<br />

saud, Remblai.<br />

Mme et MM. Rouger à Bressuire, chez<br />

M. Chusseau, place de la Digue.<br />

Mlle Louise Mignon, propriétaire à<br />

Tours, chez M. Chusseau, place de la<br />

Digue.<br />

Mme et M. Brame, docteur à Tours,<br />

chez Mme Logeais, rue fie lTIôlel-de-vi!le.<br />

M. Bodart propriétaire à Tours, chez<br />

Mme Logeais, rue de l’ïïôtel—de—Ville.<br />

Mme, Mlle et M- Arnould, vérificateur<br />

à La Roche, chezM. Febvre, place Belle-<br />

vue.<br />

Mme, Mlle et M. Léger, docteur à<br />

La Roche, chez M. Febvre, place Belle-<br />

vue.<br />

M. Léger, colonel du 61e de ligne,<br />

à Nantes, chez M. Febvre, place Belle-<br />

vue.<br />

M. Drillon, notaire, à Saintes, chez SI.<br />

Febvre, place Believue. -<br />

M. Laguerre, propriétaire à Saintes,<br />

chez M. Febvre, place Believue.<br />

MM. Gilluizeau, propriétaire à Talmont,<br />

chez M. Richou, rue du Palais..<br />

M. Chauvineau, secrétaire de la mairie<br />

de Loudun, chez M. Richou, rue du Palais.<br />

M. Bois!evé,mairede<strong>Les</strong> 3Moutier,chez<br />

M. Richou, rue du Palais.<br />

M. Cheny,AdFien, négociant, à Loudun,<br />

chez M. Richou, rue du Palais.<br />

M. Thibaud, Fernand, négociant à Loudun,<br />

chez M. Richou rue du Palais.<br />

Mlle Lemaire,' propriétaire à Tours,hôtel<br />

de l’Océan.<br />

M. Lemaire, propriétaire à Tours, hôtel<br />

de l’Océan.<br />

M. Lemaire, propriétaire à Tours, hôtel<br />

de l’Océan.<br />

M. Gauchet, propriétaire à Nantes, hôtel<br />

de l’Océan.<br />

M. Soudée, Ernest, propriétaire à Nantes,<br />

hôtel de l’Océan.<br />

M. Jabeneau, propriétaire à Montri-<br />

charà, hôtel de l’Océan.<br />

M. Jabeneau, propriétaire à St-Aignan,<br />

hôtel de l'Océan.<br />

M. Langereau, Jules, entrepreneur à<br />

Tours, hôtel de France.<br />

M. le vicomte d’Orgus, propriétaire à<br />

Faris, hôtel de France.<br />

M. Moureau, propriétaire à Tours, hôtel<br />

de France.<br />

M. Micher, propriélaire à Tours, hôtel<br />

de France.<br />

M. Quampay, propriétaire à Parigné,<br />

hôtel de France.<br />

M. Decharneau," Léon, négociant à.Bressuire,<br />

place du Palais.<br />

Mme etM. Morice, négocianis à Bressuire,<br />

place du Palais.<br />

M. Gauchet, propriétaire à Cholet, hôtel<br />

de l’Océan.<br />

M. Leclerc, propriétaire à Pas-de-Jeu,<br />

hôtel de l’Océan.<br />

Mme la comtesse Okarins du Parc, rentière<br />

à Tours, h’ôpital des <strong>Sables</strong>.<br />

Mlle la comtesse Okarins du Parc,<br />

rentière à Tours, hôpital des <strong>Sables</strong>.<br />

M. le président du tribunal civil de Poitiers,<br />

sa dame et sa demoiselle, rentiers,<br />

hôpital des <strong>Sables</strong>.<br />

M.Brault, Emile, chef du bureau de<br />

préfecture à Poitiers, hôpital des <strong>Sables</strong>.<br />

M. Filloux, négociant à Tours, hôpital<br />

des <strong>Sables</strong>.<br />

M. l’abbé Demilien, curé de Ste-Marie,à<br />

Limoges, hôpital des <strong>Sables</strong>.<br />

M. de Tinguy, propriétaire, à Rémy,chez<br />

M. Giraudeau, sur le remblai.<br />

M. de Tinguy.propriétaire à Rémy, chez<br />

M. Giraudeau, sur le remblei.<br />

M. de Tinguy, propriétaire à Rémy, chez<br />

M. Giraudeau, sur le remblai.<br />

M. le précepteur de la famille Tringuy<br />

chez M. Giraudeau, sur le remblai.<br />

M. Martin, propriétaire k Saumur, chez<br />

M. Giraudeau, sur le remblai.<br />

Mme Martin,propriétaire à Saumur,chez<br />

M. Giraudeau, sur le remblai.<br />

Mlles Martin, propriétaires à Saumu r,<br />

chez M. Giraudeau, sur le remblai.<br />

M. Reynar, Prosper, propriétaire à<br />

Saumur,clie? M. Giraudeau,sur le remblais<br />

Madame et M. Parceneau, directeur du<br />

Haras de La Roche, au Casino.<br />

Mme et M. Léger, négociant à La Roche,<br />

au Casino.<br />

M. Gibbert, propriétaire à Tours, au<br />

Casino.<br />

M. Pacot, propriétaire à Saumur, au<br />

Casino.<br />

M. Fremy, propriétaire à Chinon, au<br />

Casino.<br />

Mme et M.Cassou,propriétaires à Tours,<br />

au Casino.<br />

Mme et M. Petit, propriétaires à Tours,<br />

au Casino.<br />

Mme et M. Boutin, propriétaires à<br />

Thouars, au Casino.<br />

M. Laurent, propriétaire à Poitiers, au<br />

i Casino.<br />

JLA PLAGE<br />

Mme et M. Bourou, propriétaires à Loudun,<br />

au Casino.<br />

M. Bouchard, propriétaire à Saumur,<br />

au Casino.<br />

Mme et M, Courtin, propriétaires à<br />

Tours, au Casino.<br />

M. Barré, ingénieur âParis, au Casino.<br />

M. Bectebeau, propriétaire à Paris, au<br />

Casino.<br />

M. Berger, négociant à Saumur, aa<br />

Casino.<br />

M. Nablot, propriétaire à Bolou, au<br />

Casino.<br />

M. et Mme Leclerc, ingénieur à Paris,<br />

au Casino.<br />

Mme et M. Guyou, limonadiers à La Ro<br />

che, au Casino.<br />

M. Hernoux, propriétaire au Mans, au<br />

Casino.<br />

M. Holgue, voyageur à Paris au Casino.<br />

Mme et MM. Limousin, fabricants à<br />

Châteaurenault, sur le Remblai.<br />

M. A. Duguet, négociant à Tours, chez<br />

M. Bourdaîn.<br />

M. Loiseau, propriétaire à Tours, chez<br />

M. Bourdain.<br />

Mme et M. Dastre, propriétaires à Tours,<br />

chez M. Bourdain.<br />

Mme et M. Lemaître, propriétaires à<br />

Tours, chez M. Bourdain.<br />

M. Beghin, Marie, propriétaire àTours.<br />

Mlle Beghin, Célestine, à Tours.<br />

M. <strong>Les</strong>age, Louis, pâtissier à Verteil,<br />

chez M. Loquin.<br />

M. Roussel, Adolphe, cuisinier à Orvil-<br />

liers, boulevard de l’Ouest.<br />

M. Thalamot, directeur des contributions<br />

indirectes à La Roche, casino.<br />

Mlle Thalamot, de La Roche-sur-Yon,<br />

casino.<br />

M. Gourot, substitut à La Roche-sur-<br />

Yon, casino.<br />

M. Marie, propriétaire à La Roche-sur-<br />

Yon, casino.<br />

M. Daivilie, trésorier-payeur à La Ro-<br />

che-sur-Yon, casino.<br />

M. Couet, ingénieur à Saumur, hôtel de<br />

France.<br />

Mme Couet, propriétaire à Saumur, hôtel<br />

de France.<br />

M. Pichard, propriétaire a Saumur, hô­<br />

tel de France.<br />

M. Pichard, propriétaire à l’oatenay-le-<br />

Gomte, hôtel de France.<br />

M. de St-Estèphe, propriétaire à Champde-Péré,<br />

liôtel de France.<br />

Mile de St-Estèphe, propriétaire à<br />

Ghanip-de-Péré, hôtel de France.<br />

M. Devalsalte, propriétaire aux G lèches,<br />

hôtel de France.<br />

M. Lebleu, propriétaire à Tours, hôtel<br />

de France.<br />

Mme Lebleu,'propriétaire à Tours,hôtel<br />

de France.<br />

M. Duval, propriétaire à Tours, hôtel de<br />

France.<br />

M. Bazin, propriétaire a Bouriégaud,<br />

hôtel de France. ,<br />

Mme Bazin, propriétaire a Bouriégaud,<br />

hôtel de France.<br />

Mlle Bazin, propriétaire à Bouriégaud,<br />

hôtel de France.<br />

M. Bastard, propriétaire à Tours, hôtel<br />

de France.<br />

M. Guitet, propriétaire à St-Benis-d’Oléron,<br />

hôtel de France.<br />

M. Charriau, propriélaire à Tours, hôtel<br />

♦<br />

de l’Océan.<br />

M. Lemaire, propriétaire à Tours, hôtel<br />

de l’Océan.<br />

M. Piédor, clerc de notaire à Tours,<br />

chez M. Bourdain.<br />

Mme et MM. Méteau, propriétaires à<br />

Moncoutant, sur le Remblai.<br />

Mlle Gauthier, sur le Remblai.<br />

M. de la Débuterie, propriétaire à Bazoge,<br />

sur le Remblai.<br />

M. Jenty, député à Paris, au Grand-<br />

Hôtel, sur le Remblai.<br />

M. Masseras, journaliste à Paris, au<br />

Grand-Hôtel, sur le Remblai.<br />

M. Messadre, propriétaire à Tours, au<br />

Grand-Hôtel, sur le Remblai.<br />

M. Slolt, ingénieur à Tours, au Grand-<br />

Hôtel, sur le Remblai.<br />

M. Laroche, propriétaire à Saumur, au<br />

Grand-Hôtel, sur le Remblai.<br />

M. Joigneux, propriétaire à Saumur, au<br />

Grand-Hôtel, sur le Remblai.<br />

M. Comte, procureur à Chinon, Grand-<br />

Hôtel.<br />

M. Prinost, président du tribunal de<br />

Chinon, Grand-Hôtel.<br />

M. <strong>Les</strong>ourd, propriétaire à Cfeinon,<br />

Grand-Hôtel.<br />

M. Chevalier, propriétaire à Mirebeau,<br />

place du Palais.<br />

M. Bretagne, propriétaire à Pas-de-Jeu,<br />

hôtel de l’Océan.<br />

M. Bedane, de Tours, hôtel de l’Océan.<br />

M. Maneau, propriétaire à Tours, hôtel<br />

de l’Océan.<br />

Mme et M. Givet, propriétaires à Thouars,<br />

rue du Palais.<br />

Mme et M. Lamoureux, propriétaires à<br />

Thouars, rue du Palais.<br />

M. Oudin, avocat à Tours, sur le Remblai.<br />

M. Breton, avocal-agréé à Tours, ru»<br />

Nationale.<br />

M. Biaise, agréé à Tours, rue Nationale.<br />

Mme et M. Melin, avoué à Tours, rije<br />

Nationale.<br />

M. Apaudry, propriétaire à Brézé, au<br />

Cheval-Blanc.<br />

M. Pirard, négociant à Saumur, Cheval-Blanc.<br />

M. Philippon, propriétaire à Saumur,<br />

Cheval-Blanc.<br />

M. Meunier, greffier à Chinon, Cheval-<br />

Blanc.<br />

M. Meunier, notaire à Chinon, Cheval-<br />

Blare.<br />

M. Meunier, avocat à Chinon, Cheval-<br />

Blanc.<br />

M. Philippon, propriétaire à Poitiers<br />

Cheval-Blanc.<br />

M. Pineau, négociant à Rochefort, Che-<br />

val-Blanc.<br />

Mme etM. Vasou, propriétaires à Poitiers,<br />

Cheval-Blanc.<br />

MM. Pelletier, propriétaires à Montreuü,<br />

sur le Remblai.<br />

Mlle Mireloude, Marie, propriétaire à<br />

Montreuü, sur le Remblai.<br />

Mlle Patouceille, rentière à Paris, sim ’<br />

le Remblai.<br />

M. Pero.t, rentier à Montreuii, sur le<br />

Remblai.<br />

Mlle Mary, rentière à Paris, sur le Remblai.<br />

Mme et M. Putot, propriétaire à Ghâ<br />

teau-Gouthier, sur le Remblai.<br />

Mme etM. Rafoux, négociant à Thouars,<br />

sur le Remblai.<br />

Mme de Laporte, d’Airvault, sur le Remblai.<br />

M. Roy, agent-voyer à Tours, hôtel du<br />

Cheval-Blanc.<br />

M. Guéritault, agent-voyer à Tours, hôtel<br />

du Cheval-Blanc.<br />

Il y a évidemment beaucoup d’autres<br />

étrangers en ce moment aux <strong>Sables</strong>, mais<br />

nous ne pouvons donner aujourd’hui que<br />

les noms qui nous ont été communiqué<br />

par la police. Nous compléterons donc<br />

la liste dans notre prochain numéro.<br />

H>evni£r*es>i n o u v e l l e s<br />

C’est un fait acquis à la science, que<br />

toutes les maladies de poitrine sont guérissables<br />

par l’emploi de la Farine mexicaine,<br />

del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourrituredes vieillards,<br />

dès convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 100 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait per-<br />

| dus et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

| doit jamais désespérer.<br />

1 La Farine mexicaine sé trouve<br />

I aux <strong>Sables</strong>, chezM. MOURAILLEAU, nego-<br />

I ciant.<br />

| 'Aux mêmes dépôts : Café I îîii-le - 1<br />

I rin, ~ médailles d’honneur, et Colltei* 1<br />

1 Wathia, préservatif du croup et de la S<br />

I coqueluche. 1<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBÀUDEAU ET CHEVALLIER.— ToURS.<br />

IIMIMIHl l U m w .il « m il M » I M W — IMUIUJ


Annonces diverses<br />

Librairie iT màYEÜX<br />

3, rue du Centre.<br />

Edi leur vin GUIDE DE L’ETRANGER<br />

aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, un vol. in-12<br />

illustré avec plan de la ville, If. 50<br />

Musiques et location de pianos,<br />

— Livres en lectures. — Journaux.<br />

— Souvenirs sablais, coquillages,<br />

poupées sablaises. Vues et costumés.<br />

Bijouterie religieuse et fantaisie.<br />

— Parures vendéennes,<br />

décalcomanie.<br />

Vue clés <strong>Sables</strong><br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

. FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

La 3 3 anqixe-Chiiïx’es<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trentc~Q’jarante, se joue avec les<br />

cartes à numéros, brevetées S.G.D.G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes :<br />

A Paris, J uquin, rue de Lanerv,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, Mayeux, rue du<br />

Centre. — Veuve F oucher, rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la Cie des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES E\ TOllS. GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

B u r e a u x '<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B ertrand, Hôlel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel-de—Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de 1er choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

EPICERIE SABLAI SE<br />

Sur le port, quai Guinée, 11.<br />

CHABCUTEBIE, VINS, LIQUEUBS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

P au l MAINGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS EN KER , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Ustensiles de chasse et de pêche,<br />

Grand assortiment<br />

U , rue de VHôtel-de- Ville<br />

RONCIER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes do bains, depuis 4f. 75<br />

ELIXIR<br />

CO N TR E LE<br />

MAL de MER<br />

Paris. Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’O lonne.O XïIIV , Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne de3<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de baino de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste maison meublée<br />

Au centre du Remblai<br />

Aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser à M® BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Sise aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

10<br />

PLACE DU MARCHE AU BOIS<br />

G. BARADEAU<br />

V I N S E T L I Q U E U R S<br />

Vins fins et ordinaires<br />

En fûts et en bouteilles<br />

11<br />

LAIT ANTEPHELIQUE<br />

coupé<br />

Chez les parfumeurs et Coiffeurs<br />

LA PLAGE<br />

LE-BIEN PUBLIC<br />

DE PARIS<br />

Joïiranl quotidien. poîit'iq,.i!* eî. î.ifUrairo<br />

LE PLUS VAÎME Mî ;orn.\AÜ\ Sp.î Î■ ? •<br />

In fo rm atio n s rawiders e t vises<br />

EJp-'dié pur les trniHs poste du soir<br />

rnrsH? Exc:pn:3\mr><br />

T.. a ti e fo r m e é c o n o m i . u c ,<br />

He Journal des «Jeunes ■’vières,<br />

J_a Vie domestique, etc.<br />

DEPARTEMENTS<br />

Trois mMs : f 5 fr- ! Si* iu is '• 3 J fr. [ Un an : GO fr.<br />

Un Numéro *8 5 centimes<br />

E VUI DE NLJMÉHOS SPDVMEN'S<br />

Sur demande pur lettre affntr.ehie<br />

P a ris, R u e C o q -H é ro n , 5<br />

LA<br />

RÉFORME ÉCONOMIQUE<br />

!*.!■; 29 5 50<br />

soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.................. arr. 2 7 10 34<br />

P o u rJ’indication complète, départs et arrivées de tous ies trains des chemins de ter de la Vendée et des Charentes et voies correspondantes, voir : LE GUIDE DES VOYAGEURS; INDICAlliUfi OFFICIEL (Livret Ribaudeau et<br />

Chevallier) — En vente dans toutes les gares et chea les libraires ; prix : 20 centimes.<br />

O<br />

Cî><br />

CD<br />

S(T*<br />

*~s<br />

p<br />

OS<br />

G O<br />

t= E J<br />

G O<br />

i— 3 .<br />

ts * = d<br />

c o


1 O oentim ot<br />

BUREAUX . ! /ibrAii<br />

ABONNEMENTS , .<br />

Payable s d'avance «a»-»—<br />

Un moi». . . •_> fr_<br />

Pour la i-ai-oi)<br />

(ifw bain . . n fi<br />

(Voir la Liste des Etrangers à<br />

la 3c page).<br />

•MARÉES<br />

HEURES DE PLEINE-M ER<br />

Dimanche 9, 4 h. 49 m. — 5 h. 4 s.<br />

Lundi 10, 5 h. 21 m. — 5. h 39 s.<br />

Mardi 11, 5 h. 56 m. (i h. 16 s.<br />

CHRONIQUE<br />

Hirondelles et Baiguenrs<br />

« Ne trouvez-vous pas qu’il est<br />

» pénible de parler toilette<br />

» par cette chaleur qui fe-<br />

» rait envier presque le sim-<br />

» pie appareil des Tritons et<br />

» des Naïades d’autrefois ;<br />

» bien h-ureux ceux qui<br />

» peuvent aller aux bains<br />

» chercher la fraîcheur A<br />

» Paris on commence A étouf-<br />

» fer et nous n’en sommes<br />

» qu’au début. »<br />

Ainsi s’exprimait tout dernièrement le<br />

Figaro célébrant dans un langage méta­<br />

phorique les plaisirs des bains de mer.<br />

Aussi, dès que les chaleurs se font sen­<br />

tir et que les vacances approchent, le cita­<br />

din s’éloigne de cette atmosphère tiède et<br />

malsaine de la ville pour aller s’abattre<br />

sur une plage quelconque et respirer l’air<br />

pur et fortifiant de la mer. Alors les gares<br />

sont encombrées de familles, de voya­<br />

geurs, de touristes se dirigeant vers une<br />

ville d’eau.<br />

Ce spectacle, chères lectrices, ne vous<br />

rappelle-t-il pas celui qui s’offre à vos<br />

regards au début du printemps quand re­<br />

viennent les hirondelles, ces joyeuses<br />

messagères,dontvoussaluez le retour avec<br />

tant de joie?<br />

Ne vous est-il jamais arrivé de prendre<br />

un de ces charmants volatils qui s’est in~<br />

discrètementintroduit dans votre chambre,<br />

de lui attacher au cou un pelit ruban bleu<br />

ou rose et de le lâcher ensuite après avoir<br />

posé vos lèvres sur sa petite tête ? Avec<br />

quelle impatience vous avez attendue<br />

l'année suivante pour voir si elle se sou­<br />

viendrait du nid qu’elle avait construit<br />

sous vos fenêtres. Elle est revenue, n’est-<br />

ce pas? Et vous avez veillé sur elle. Et<br />

elle reviendra encore si elle ne meurt pas<br />

daus les régions plus chaudes où elle<br />

passera l’hiver.<br />

Tels les baigneurs se plaisent à rega­<br />

gner chaque été la plage qu’ils ont quittée<br />

l’année précédente. Pourquoi ? Et, mon<br />

Dieu, que de raisons militent en faveur<br />

de cette monomanie du touriste, du<br />

voyageur ou du baigneur. D’abord, il s’y<br />

est hien trouvé et pendant son séjour<br />

d’un mois ou deux il s’est habitué au<br />

pays, à ses mœurs, à ses habitants ; il<br />

n’y sera plus neuf à son retour. D’un<br />

autre côte il retrouvera d’anciennes rela­<br />

tions, de nombreux amis qui semblent<br />

g’être fait le mot pour se réunir encore<br />

une fois au bord de cette plage et renou­<br />

veler ces bonnes parties d’autrefois et<br />

numéro<br />

Sx. !'. ilu ( li'ilire<br />

P L A G E<br />

B B S S A B L E S - » m O N N £<br />

Journal Politique ci Littéraire, paraissant lé Mardi, Se Jeudi et Se Dimanche.<br />

puis... et puis, comme dans la romance de<br />

Joconde:<br />

On revient toujours<br />

A ses premiers amours<br />

Et vous, adorables lectrices, vous reve­<br />

nez parce que la saison dernière a été<br />

trop courte, quelle a laissé quelque chose<br />

d’inachevé dans votre vie, parce qu’enfin<br />

ce que les yeux seuls ont dit, les lèvres<br />

cette fois le diront peut-être.<br />

Oh ! ne vous effarouchez pas, chères<br />

lectrices, si j’ai deviné votre pensée ;<br />

ne l’oubliez pas, nous sommes aux bains<br />

de mer, où tant de choses sont permises.<br />

Et quand le ciel est pur, que la mer est<br />

calme et que rêveuse, vous contemplez<br />

l’Océan et cet horizon sans bornes, vous<br />

est-il défendu de prêter l’oreiile à un pro­<br />

pos flatteur à une déclaration peut-être...<br />

mais... vous rougissez, lectrices, et pour­<br />

tant nous sommes en pleine liberté et l’on<br />

peut bien dire que ce qui se commence<br />

quelquefois au bord de Ja mer se dénoue<br />

souvent à la ville.<br />

Vous voilà donc revenus vers cette dé­<br />

licieuse plage ; vous avez retrouvé votre<br />

chambre d’autrefois, repris votre place à<br />

la table, embrassé vos anciennes compa­<br />

gnes. Vous avez rencontré beaucoup de<br />

figures nouvelles et vous en verrez bien<br />

d’autres encore, car cette ville qui vous<br />

paraissait triste et monotone ne laissera<br />

plus rien à envier désormais comme com­<br />

modités, comme plaisirs, aux autres pla­<br />

ges du littoral, par suite de la construc­<br />

tion de son Casino. En effet, n’avez-vous<br />

pas cru rêver en apercevant pour la pre­<br />

mière fois ce magnifique établissement<br />

élevé comme par enchantement sur cette<br />

grève sabloneuse qui semblait rebelle à<br />

toute construction ? Et n’avez-vous pas<br />

cru un instant à la réalisation des contes<br />

merveilleux des Milles et une Nuit?<br />

Quel changement vous avez trouvé en<br />

arrivant aux <strong>Sables</strong> ! Jadis la vie y était<br />

bien calme, bien paisible ; c’est tout au<br />

plus si parfois elle était égayée par quel­<br />

ques petits bals de société, quelques soi­<br />

rées chantantes et des petits jeux inno­<br />

cents, tandis que maintenant vous dansez<br />

tous les soirs aux sons d’une musique à la<br />

fois harmonieuse et entraînante, dans les<br />

salons magnifiquement décorés du Casino.<br />

<strong>Les</strong> cavaliers ne manquent pas et les dan­<br />

seuses ne se font certes point attendre.<br />

Dans la journée à 3 h. 1/2, le concert<br />

donné par l’orchestre du Casino, sous la<br />

direction de son excellent chef M. Brunet,<br />

réunit sous la verandah [baigneurs et bai­<br />

gneuses écoutant les chefs-d’œuvres des<br />

grands maîtres, tout en contemplant le<br />

spectacle grandiose de la mer. L ’ouie et<br />

la vue, ces deux sens si délicats, sont à<br />

la foi flattés. Que désirer de plus ?<br />

Donc tout est pour le mieux et chacun<br />

rit et s’amuse et s’en donne à cœur joie.<br />

La satisfaction est générale et nous pou­<br />

vons, dès à présent, bien augurer de la<br />

saison.<br />

Regretterez-vous maintenant, chères<br />

lectrices, d’être revenue aux <strong>Sables</strong> ? Non,<br />

n’est-ce pas. Nul doute par conséquent<br />

que vous n’y reveniez encore.<br />

P aul B usson.<br />

Un i»ftu de lotit<br />

Nous sommes heureux de compter dans<br />

notre rédaction une plume sabiaise pleine<br />

d’humour. Sur ce nous souhaitons la<br />

bienvenue à notre cher confrère Jean h<br />

Chaume en lui donnant la parole.<br />

1 ecntimes le numéro.<br />

1 r année. -i- N" i — 9 juillet 1876<br />

P aul B uisson.<br />

* *<br />

L’établissement d’un Casino aux <strong>Sables</strong><br />

est décidément le grand événement du<br />

jour. A l’occasion de son ouverture la<br />

presse parisienne et ce'le çle la province<br />

ont embouché la trompette de la renommée<br />

; et c’est ainsi que dans son dernier<br />

numéro le Journal Illustré donne à ses<br />

lecteurs un fort beau et très-exact dessin<br />

de M. H. Meyer, représentant le Casino<br />

des <strong>Sables</strong>. Tout cela prouve l’importance<br />

de la création de ce Casino : pour une<br />

grande partie des régions du Centre et<br />

de l’Ouest de la France ; c’est répondre à<br />

un véritable besoin, c’est faire de la plage<br />

des <strong>Sables</strong> la station balnéaire naturellement<br />

indiquée de ces régions; pour la<br />

ville des <strong>Sables</strong> en particulier c’est une<br />

source de richesses. Inutile donc d’ajouter<br />

que tous les efforts de la population sabiaise<br />

et de sa municipalité doivent tendre<br />

à satisfaire les baigneurs et à leur rendre<br />

encore plus agréable et plus charmant le<br />

séjour dans leur ville. N’insistons pas aujourd'hui<br />

davantage sur ce point ; nous<br />

aurons d’autres occasions d’y revenir ici<br />

plus longuement.<br />

*<br />

* *<br />

La jeunesse et la société sabiaise qui<br />

avaient semblé se tenir à l’écart- au moment<br />

de l’ouverture du Casino entrent<br />

aujourd hui dans le mouvement joyeux<br />

imprimé par les invités étrangers. Chaque<br />

soir des notabilités des <strong>Sables</strong> et une<br />

charmante jeunesse viennent se mêler à<br />

la colonie étrangère. Merci donc de cette<br />

bonne et louable attention, à laquelle,<br />

n’en doutez pas, sont très-sensibles les<br />

baigneurs qui fréquentent le Casino.<br />

*<br />

♦ *<br />

On se lord encore de rire sur la plage<br />

d’une aventure arrivée l’auire soir à un<br />

baigneur.<br />

Un jeune Adonis sort dé sa cabine vêtu<br />

d’un costume des plus voyants, il vole<br />

vers l’onde amère avec la gravité et la<br />

protubérance d’un poussah chinois. Là,<br />

gai, follichon, il se tourne, se retourne,<br />

prend des poses charmantes ; il ose même<br />

s’essayer dans le rôle d’Apollon Formose<br />

cherchant à séduire Amphytrite.<br />

Maishélas !pas d’heur sans malheur! au<br />

milieu de telles folâtreries un déchirement<br />

sinistre se fait entendre et l’Adonis en se<br />

mirant dans l’onde, se voit privé de son<br />

TARJ-F DES INSERTIONS<br />

. Payables d'avance<br />

A nnonces, 20e la ligne<br />

Réclames, 50e ____<br />

!mu Faits, lf 00e ___<br />

.-S^Âiiivï I ' - ; -<br />

indispensable, que la vague perfide ravit<br />

au loin vers des rivages inconnus. Que<br />

faire, pas de vêtement de rechange sous<br />

la main, pas même la moindre feuille de<br />

vigne pour voiler son infortune ; et cependant<br />

six heures sonnent, il faut rentrer<br />

dîner. Ainsi donc, réduit au simple<br />

costume d*Adam, avant la pomme, mais<br />

qui pis est d’Adam privé d’une Eve consolatrice,<br />

il jette vers la plage des regards<br />

suppliants et gesticule avec ses<br />

bras un télégramme de détresse.<br />

Un quart d’heure, une demi-heure se<br />

passe, rien, toujours rien que des badauds<br />

qui considèrent avec curiosité ce baigneur<br />

d’un nouveau genre, le corps à moitié<br />

caché dans l’eau et qui, les bra levés au<br />

ciel, semble vouloir prendre son essor<br />

vers l’empirée. Cependant le maître des<br />

bains pensant qu’il est quelque chose<br />

d’anormal dans cette situation va constate<br />

de visu de quoi il s’agit et rapporte<br />

pour la régulariser Vineocpressible tant<br />

désiré.<br />

Apollon-Formore délaisse aussitôt son<br />

Amphytrite et traverseen courant la plage<br />

pour échapper aux regards curieux. La<br />

tête à moitié perdue, il ouvre précipitamment<br />

la première cabine venue pour s’y<br />

refugier.<br />

— Schoking !..,, crie tout effrayée une<br />

douce voix britannique.<br />

Nouvelle honte! il va alors rentrer<br />

dans la cabine suivante.<br />

— Y a du monde..., hurle en colère<br />

une organe de stentor.<br />

— Une autre cabine allait enfin être son<br />

refuge, lersque tout à coup en sortit un<br />

baigneur lançant à l’extérieur le résidu<br />

d’un bain de pied.<br />

Notre Adonis atteint en plein visage<br />

tombe à la renverse, terminant ainsi sa<br />

série de grotesque scènes dignes des<br />

Clowns des Champs-Elysées.<br />

JEAN LA CHAUME.<br />

CHRONIQUE LOCALE<br />

Dans notre première chronique nous<br />

écrivions la phrase suivante :<br />

« Allons à l’hôtel : dites-vous; oui,<br />

« mais lequel? Il faut bien choisir; et dans<br />

« une ville de dix mille âmes, il n’y a point<br />

« beaucoup d’hôtels où la table soit suffi-<br />

« samment servie, les appartements conte<br />

venables, le service bien fait. C’est tout<br />

« au plus si l’on en trouve deux ou trois<br />

« où les places ont été prises d’assaut. »<br />

On nous rapporte que certains indus­<br />

triels de la ville ont cru remarquer dans<br />

ces quelques lignes, une insinuation mal­<br />

veillante à leur encontre. Il n’en est rien,<br />

cependant, et pour peu qu’on veuille bien<br />

relire l’article dans son entier, on se con­<br />

vaincra de suite que dans tout cela il n’y a<br />

pas de quoi fouetter un chat. Et pour être<br />

fidèle au programme que nous nous som­<br />

mes tracé, à savoir que ce journal est<br />

l’organe de tout le monde, des Sablais<br />

comme des étrangers, l’écho de toutes les<br />

réclam ations, nous commencerons par


prêcher d’exemple en priant messieurs<br />

les maîtres d’hôtel de ne prendre dans<br />

notre article que ce qu’il y a réellement et<br />

de ne point croire à une personnalité bles­<br />

sante à leur détriment, bien persuadé, du<br />

reste, que ces quelques mots d’explication<br />

suffiront pour dissiper tous les doutes e^<br />

faire cesser la boutade qui pourrait exister<br />

de la part de quelques-uns contre la Plage.<br />

Il est interdit aux chiens de circuler sur<br />

la voie publique sans s’être munis préalablement<br />

d’une muselière. Nous engageons,<br />

en conséquence, ces intelligents<br />

quadrupèdes à intercéder auprès de leurs<br />

maîtres pour les prier de les museler afin<br />

de satisfaire au désir de l’autorité municipale<br />

qui, dans sa sollicitude pour ses administrés,<br />

a annoncé qu’elle ferait déposer<br />

dans les rues des boulettes empoisonnées.<br />

Avis aux intéressés.<br />

Depuis quelques jours la marée est plus<br />

forte. Aussi les maîtres des bains ont-ils<br />

reculé leurs cabines près du mur du remblai<br />

Mais ce redoublement de flux semble attirer<br />

davantage les baigneurs qui chaque jour<br />

sont plus nombreux.<br />

Nous prédisons une bonne saison aux<br />

maîtres de bains. Puissions-nous être de<br />

bon augure.<br />

THEATRE DU CASINO<br />

Spectacle du dimanche 9 juillet.<br />

Ouverture


2,000 fr. 3 kil ; do 3,000 fr. et au-dessus<br />

4 kil.<br />

<strong>Les</strong> chevaux entraînés dans l’ancienne<br />

division du Nord, courant contre ceux entraînés<br />

dans l’ancien arrondissement de<br />

l’Ouest ou l’ancienne division du Midi,<br />

porteront 3 kil. de surcharge. Ils porteront,<br />

en outre, les surcharges auxquelles<br />

ils seraient astreints en raison des prix<br />

qu’ils auraient précédemment gagnés.<br />

Distance : 3,500 m. environ 12 obstacles.<br />

Entrées : 50 fr. au fonds de courses.<br />

Poids : 3 ans, 50 kil.; 4 ans, 60 kil.;<br />

5 ans, 65 kil.; 6 ans et au-desus 70 kil.<br />

Le gagnant d’une course de haies ou<br />

d’un steeple-chase de 1,000 fr. portera<br />

2 kil., de surcharge ; de 2,000 fr. 3 kil.<br />

de 3,000 et au-dessus 5 kil.<br />

Dans chaque course, trois chevaux partant<br />

bonâ fide, ou pas de course.<br />

Tout gentleman courant dans l’une des<br />

courses ci-dessus contre les Jockeys recevra<br />

2 kil. de décharge, excepté dans les<br />

courses au trot.<br />

5 kil. de décharge seront accordés, dans<br />

les mêmes courses, auxchevaux demi-sang<br />

couranten concurrence avec des chevauxde<br />

pur-sang les décharges ne peuvent se cumuler<br />

: dans le cas ou le même cheval<br />

aurait droitauxunes et aux autres, il devra<br />

seulement bénéficier de la plus considérable,<br />

sauf toutefois les conditions spéciales<br />

à la course de haies.<br />

Dans les courses au trot, il ne sera admis<br />

que des Jockeys français.<br />

<strong>Les</strong> propriétaires qui veulent faire courir<br />

leurs chevaux, les engagent par lettres<br />

adressées franco à M. Baudrouet, secrétaire<br />

de la société de courses, rue de la<br />

Paix, n°32, jusqu’au 2 août à 2 heures du<br />

soir, les lettres d’engagements; doivent<br />

toujours être accompagnées du montant de<br />

l’entrée.<br />

<strong>Les</strong> courses seront régies par l’arrêté<br />

ministériel du 16 mars 1866.<br />

Fait et arrêté par les commissaires, aux<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, le 18 juin 1876.<br />

Courses de chevaux et grand<br />

carrousel à Saumur.<br />

La Compagnie des chemins de fer de la<br />

Vendée a l'honneur d’informer le public<br />

qu’à l’occasion des courses de chevaux<br />

qui auront lieu à Saumur, les dimanche<br />

20 et mardi 22 août et du grand carrousel<br />

qui aura lieu le 21 août, il se ra délivré, au<br />

départ d’Azay-le-Rideau, Bressuiie, Poitiers<br />

et de toutes les gares interm édiaiR es<br />

comprises entre ces points et Saumur, des<br />

billets aller et retour, avec réduction de<br />

4 0 %<br />

Ces billets seront délivrés les dimanche<br />

20, lundi 21 et mardi 22 août, et valables<br />

pour le retour jusqu’au premier<br />

train du 23 août.<br />

FAITS DIVERS<br />

UN ENFANT TERRASSÉ PAR UN' OURS. — •<br />

Hier, des enfants sortaient de l’ecole dans<br />

un petit village de Seine-et-Marne (à<br />

causait avec M. d’Hissonnière, en la regardant.<br />

Elle aurait voulu le connaître et<br />

n’osait s’approcher de lui. Pourquoi ? —<br />

Elle sentait donc déjà l’amour lui monter<br />

au cœur, sans savoir que cette flamme<br />

inconnue qui la brûlait s’appelait l’amour.<br />

EUese souvint alors que Blanche avait<br />

dit tout bas, bien bas ; « je le connais ».<br />

Elle se retourna en cherchant dans le salon,<br />

pour aller à elle ; mais au même moment<br />

l’orchestre entamait la première mesure<br />

d’une mazurka, et l’inconnu mystérieux<br />

qui avait à si haut point le dont de l’émouvoir,<br />

passait dans un tourbillon, tenant<br />

Blanche enlacée.<br />

Quand Jane le vit penché sur cette admirable<br />

Blanche, et la contemplait avec<br />

extase, quand elle vit l’inc innu, la main<br />

dans la main de son amie, dévorant sur<br />

celle-ci du regard et de la pensée, elle<br />

se sentit mordre au cœur. Ces deux sensations<br />

successives, qui l’avaient frappé<br />

s i vite, dont l’une est la conséquence de<br />

l’autre, et qui n’étaien t point encore des senti<br />

ments, l’inquiétaient. Aunembryond’auiour<br />

s u c c é d a i t un embryon dejalousie.Un rien de<br />

p l u s , et amour et jalousie allaient éclore<br />

avec violence dans cette âme neuve, et<br />

causer dans l’organisation délicate de la<br />

p a u v r e enfant des ravages effrayants.<br />

Le vieux marquis d’Hissonnière, bras<br />

Henné) vers dix heures du matin et s’arrêtaient<br />

sur la place de la Mairie à contempler<br />

trois ours que leur maître (un de<br />

ces rouleurs qui parcourent les cam pagnes<br />

et s’y livrent à des exibitions les<br />

jours de foire et de fête patronale) faisait<br />

manœuvrer. Cette curiosité, d’ailleurs<br />

bien innocente, faillit coûter cher à un-de<br />

ces petits, âgé de quatre ans.<br />

L ’un des animaux, le plus fort des trois<br />

se rua sur l’enfant, le terrassa et, s'acharnant<br />

sur lui, paraissait devoir le dévorer,<br />

Le maître de l’école se précipita heureusement<br />

sans la moindre hésitation au secours<br />

de son élève. Il fut secondé, hâtons-nous<br />

de le dire, par le propriétaire<br />

des ours, qui eut la bonne pensée de jeter<br />

à l’ours des os pour lui faire lâcher prise.<br />

Le petit garçon, qui avait bien conscience<br />

du danger, en a été quitte pour ln peur.<br />

Le maire a immédiatement signifié au<br />

montreur d’ours d’avoir à quitter sa commune<br />

; la gendarmerie l’a, à son tour,<br />

expulsé du canton de Bray. C’est là une<br />

excellente mesure de prévoyance.<br />

* f UN NOYÉ QUI SE PORTE BIEN. — Il était<br />

près de minuit, dimanche, quand une société<br />

assez nombreuse qui clôturait par<br />

une promenade une joyeuse journée vint<br />

à passer près du pont du Ramponneau, à<br />

Lille. Au même instant, un pêcheur retirait<br />

son carré dont le poids exceptionnel<br />

attira l’attention des promeneurs, curieux<br />

de connaître le résultat de cette pêche mi­<br />

raculeuse. Un cadavre s’offrit à leurs<br />

Jir<br />

yeux « C’est Marquilly , s’écria M. D...,<br />

c’est mon locataire. Il était sorti depuis<br />

samedi malin. Je le reconnais, c’est bien<br />

lui. » — « C’est bien lui », répondirent<br />

les autres trompés par une ressemblance<br />

assez marquée, par la demi obscurité et<br />

par l’affirmation d e D ... qui, mieux que<br />

tout autre, devait connaître son locataire.<br />

Le cadavre fut porté à la Morgue et<br />

chacun s’en fut coucher. D... constata que<br />

la porte de la chambre de Marquilly était<br />

fermée et se promit de réclamer la clef<br />

dès le lendemain aux personnes chargées<br />

LA PLAGE<br />

de dépouiller le corps,<br />

D'un autre côté, une personne qui avait<br />

confié des meubles à l’ouvrier ébéniste fit<br />

Dernières nouvelles<br />

apposer les scellés sur une cave, louée C’est un fait acquis à la science, que<br />

par Marquilly et dans laquelle étaient enfermés<br />

ses outils et divers meubles. Bref,<br />

toutes les maladies de poitrine sont guérissables<br />

par l’omploi de la Farine mexicaine,<br />

del doctor Benito del Rio de<br />

on s’occupait déjà des détails de son enterrement,<br />

quand le prétendu mort descendit<br />

de sa chambre à la stupéfaction,<br />

jMexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

presque à l’épouvante de ces braves gens. phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’é­<br />

11 fallut bien se rendre à l’évidence ;<br />

puisement prématuré.<br />

Marquilly n’était pas mort, et l’identité S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />

du noyé restait à établir.<br />

Mais il ne manque pas de bonnes femmes<br />

qui flairent,là quelque tour du diable<br />

dés convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 100 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

et plus d’une n’abordera plus l’ébéniste<br />

sans une superstitieuse terreur-<br />

Quant au cadavre, il a été reconnu à la<br />

[doit, jamais désespérer.<br />

La ITai-ine mexicaine sè trouve<br />

[aux <strong>Sables</strong>, chezM. MOURAILLEAU, négociant.<br />

Morgue pour être celui du sieur H -J.<br />

Mouret, menuisier en voilure, âgé de<br />

50 ans, et demeurant à Lambersart .<br />

Aux mêmes dépôts : Café Bax-lerin,<br />

2 médailles d’honneur, et Collier<br />

jVVatliia, préservatif du croup et de la<br />

oqueluche.<br />

dessus bras dessous, avec M. de Retzy,<br />

vint à passer devant Jape alors debout et<br />

pensive.<br />

« On ne daase donc pas ? lui dit-il en<br />

riant. Savez-vous que ce n’est pas bien,<br />

ce que vous faiies-là, ma chère, vous avez<br />

l’air de bouder !<br />

Jane prit un air calme : « Parrain, dit-<br />

elle au marquis, vous allez me trouver<br />

bien curieuse ; mais qui est ce M. de Vil-<br />

lours qui danse en ce moment avec Blanche<br />

et qui eausait tout à l’heure avec<br />

vous.<br />

— Ah ! répondit le marquis, c’est un<br />

bien charmant jeune homme.<br />

— Possible, mais que fait-il?<br />

— Un artiste ! Il chante admirablement<br />

et peint avec un charme inexprimable.<br />

— Je suis fort heureuse de lui connaître<br />

tous ces talents ; mais, marquis, ce n’est<br />

pas tout<br />

— Un poète ! — Je pourrais vous montrer<br />

des vers de lui que ne dédaignerait<br />

pas Lamartine et qu’aurait signé M. de<br />

Voltaire.<br />

— Mon Dieu, parrain, que vous êtes<br />

agaçant ? Est-ce que je vous demande tout<br />

cela, moi? Je ne veux que savoir qui il<br />

est : ce ne doit pas être si long à dire.<br />

— Et pourquoi ? Je t’ai tout dit.<br />

— Oh ! un simplô motif de curiosité......<br />

ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

2e Lüte<br />

Mme et M. de Cazejur, chef-d’escadron de gendarmerie, à Limoges, chez M.<br />

Febvre, place,Bèllevùe.<br />

M. le vicomte de Flavigny, propriétaire Mareuii-lePort, chez M. Perrocheau, au<br />

remblai.<br />

Mmes et M. Parent, ingénieur de la Cie de la Vendée, à Tours,chez M. Perrocheau,<br />

au remblai.<br />

Mlles et M. Pelleault, commerçant, à Chinon, chez M. Schonemberger, rue du<br />

Puits-Landais.<br />

M. Batiot, Georges, propriétaire, à La Roche, chez M. Coussot, au remblai.<br />

Clément de Kansty, conseiller de préfecture, à l’hôtel Dupuy.<br />

M. Cortelly, propriétaire à Argenton-Château. à l’hôtel Dupuy.<br />

M. Arrault, propriétaire à Paris, à l’hôtel Dupuy.<br />

Mme et Mlle Venau, propriétaires à Paris, à l’hôtel Dupuy.<br />

Mme Levasseur, institutrice, à l’hôtel Dupuy.<br />

M. de Tinguy, Georges, propriétaire à Némy, chez M. Léard-, rue Constantine.<br />

Mme et M. de Hansy, conseiller de préfecture à Blois, chez M. Dahlépyl, rue des<br />

Halles.<br />

MM. Théodore et Edmond de Hansy, chez M. Dahlépyl, rue des Halles.<br />

Mme Goguet, rentière chez M. Dahlépyl, rue des Halles.<br />

Mme Mlle et M. Rageau, à Chinon, chez Mme veuve Potier, rue du Palais.<br />

Mme etM. Bouyé, propriétaire à Cognac, à l’hôtel de France.<br />

M. Rabie, négociant à Chollet, à l’hôtel de France.<br />

Forgeri, propriétaire à Luçon, à l’hôtel de France.<br />

M- Berthé, propriétaire à Alençon, à l’hôtel de France.<br />

Mme, Mlle et M. Leclerc, propriétaire à Thouars, au casino.<br />

Mme. Mlle et M. Brondeau, docteur à Légé, au casino.<br />

Mme et M. Thierrol, propriétaires à Montaigu, chez Mlle Loriant, au remblai.<br />

Mlles Berthe, Alice et MauriceThierrot chez Mlle Loriat au remblai.<br />

Mlles Chauois et Barrault, bonnes chez Mlle Loriant, au remblai.<br />

Mme et Mlles Marie et Emile Mercier, propriétaire à Montaigu, chez M. Ferrand, au<br />

remblai.<br />

Mlle et M. le comte de Quatrebarbes, propriétaire à St-Laurent, chez M. Proust, rue<br />

du Palais.<br />

M. de la Lande, propriétaire à Montaigu (commune de Boulans,) chez M. Rouillé, au<br />

remblai. ' 1<br />

Mme veuve Delhumeau, propriétaire à Montaigu (commune de Boulans,) chez M.<br />

Rouillé, au remblai.<br />

Mlle Modeste, propriétaire à Montaigu (commune de Boulans,) chez M. Rouillé, au<br />

remblai.<br />

Mme Houdaye, propriétaire à Montaigu, (commune de Boulans,) chez M. Ror.denet,<br />

rue du Quartier.<br />

M. Victor, propriétaire à Montaigu (commune de Boulans,) chez M. Rondenet, rue<br />

du Quartier.<br />

Mme, et MM. A. et Victor, à Rioche-Montreuil, chez M. Gravouille, rue du Rempart.<br />

Mlle Mme et M. Audriau, Louis, chauffournier à Montreuil, chez M. Gravouille, rue<br />

du Rempart.<br />

Jagou, Pierre, ex-gendarme à Challonnes, chez M. Turmel, rue de L’hôtel-de-<br />

Ville.<br />

M. Bernie, négociant à Cahors, au casino.<br />

Mlle Laigle Cardinau, propriétaire à Tours, au casino.<br />

M. <strong>Les</strong>age, propriétaire à Richelieu, à l’hôtel Dupuy.<br />

— Vraiment, un simple motif de curiosité,<br />

répéta le marquis en fixant sa filleule<br />

de ses petits yeux gris railleurs soulignant<br />

ses paroles. Eh bien ! Demandez à Retzy.<br />

— Voyons, d’Hissonnière, dit le papa,<br />

pourquoi causer tant d’impatiences à cette<br />

petite. Jane, tu ne connais pas ce jeune<br />

homme.' C’est le fils d’un de nos chers<br />

amis, au marquis et à inoi. Ce pauvre<br />

ami étant mort glorieusement, en 1815, à<br />

Waterloo-, en se battant contre l'usurpateur,<br />

le marquis fut chargé de la tutelle<br />

du fils, qui s’appelle André, André de Vil-<br />

lours.<br />

— Merci, papa ; mais pourquoi ne me<br />

l’as-lu pas présenté, dis ?<br />

— On ne saurait songer à tout ! Voilà<br />

maintenant qu’il faut faire des présentations<br />

aux petites filles ! Ah ! mon Dieu !<br />

où va ce siècle.<br />

Heureux d’avoir trouvé un prétexte à<br />

pe&ter contre'le siècle, M. de Retzy entraîna<br />

son vieil ami vers une table de<br />

whist. Et, comme ils manœuvraient tous<br />

deux à travers les groupes, pour y arriver,<br />

le marquis lui dit tout bas :<br />

— Ta fille est amoureuse.<br />

— Ah bah ! C’est impossible ; à quoi<br />

vois-tu çà ? fit M. de Retzy avec stupeur<br />

et en écarquillant ses gros yeux.<br />

— Je te dis que ta fille est amoureuse.<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.— TOURS.<br />

Annonces diverses<br />

N’ACHETEZ PAS<br />

DE<br />

MACHINES A COUDRE<br />

sans consulter<br />

1.ES AVANTAGES<br />

qu’ offre<br />

rD. BACLE<br />

iS P P '" 46, rae du Bac, 46<br />

U CÉLÈBRE SILENCIEUSE 1 7 5 "<br />

eompletée de l’ecrin des 40 guides et accessoires. I l V<br />

U<br />

L<br />

l / n p r i Machine à main et !i navette<br />

■ U l l L L pour familles et industries v f U<br />

’ FYPDFÇÇ Machine américaine à point O Q f f<br />

L A r n u O O retors, qualité garantie O w<br />

u n u i c D C O T U I C D spécialespratelier 5 O fr.<br />

n U l f U S u L n I m t n au-dessous du tarif général.<br />

Envoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule Mon D. B A C L E , 46, rue du Bac, 46<br />

— Eh ! tu es fou et tu te tromper ; sa<br />

mère l’a trop bien élevée.<br />

Ahuri de cette réponse profonde, le<br />

marquis se contenta dehausser les épaules.<br />

III<br />

André de Villours, dont M. de Retzy<br />

vient de parler, est un garçon de vingt-<br />

neuf ans. Beau, il l’est ; Jane l’a bien dit.<br />

Spirituel, il l’est aussi ; riche, c’est autre<br />

chose. De sa fortune, il ne lui reste que<br />

des débris, suffisant tout juste à lui donner<br />

une aisance agréable. C’est, un artiste<br />

dans toute la force du terme , il en a les<br />

allures franches et frondeuses.<br />

Après avoir mené la vié la plus excen-<br />

triqus et la plus aventureuse, après avoir<br />

rempli de ses folies les quatre coins du<br />

globe, André était venu depuis cinq ou<br />

six jours s’enterrer Montmorillon. U avait<br />

changé sa vie remplie et tapageuse pour<br />

une vie cachée et paisible, loin de sss<br />

amitiés, loin de ses goûts, loin de Paris.<br />

Simple fantaisie d’un esprit inquiet et remuant,<br />

ou bien au;re chose? Pourquoi<br />

une telle résolution, contraire à ses goûts,<br />

à ses habitudes, à ses sentiments ?<br />

(La suite an prochain »“ )


JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

L a B a n q u e - C h i f f r e s<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trenti'-Quaranii1, se joue avec les<br />

cartes à numéros, brevetées S.G.Ü .G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans nue courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes :<br />

A Paris, Juquin, rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, Mayeux, rue du<br />

Centre.— Veuve F o u c h e r, rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la O des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES Ev TOUS GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

SSMH'eiaia*. I<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B e r t r a n d , Hôtel des Voyaye.urs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de Ier choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

ÉPICERIESABLAISE<br />

S u r le port, quai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

Pan! iJAINGA.UD<br />

45, rue de l’H ôtel-de—Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER B \TTU<br />

Ustensiles de chasse H de pêche,<br />

Grand assortiment<br />

ELIXIR<br />

CONTRE LE<br />

LU!<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, O D IjN", Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les. villes maritimes et<br />

de bain» de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

14, rue de l'Hôtel-de- Ville<br />

RONG1ER<br />

Draperie, rouer,nerie et nouveautés<br />

Costumes de bains, depuis 4f. 75<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste maison meublée<br />

Au centre du Remblai<br />

Aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser à M° BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

ls ne maison<br />

Sise aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

10<br />

PLACE DU MARCHÉ AU BOIS<br />

G. BAMDEAU<br />

V I N S E T<br />

Vins fins<br />

En fûts et<br />

L X Q X J E T J R S<br />

et ordinaires<br />

en bouteilles<br />

11<br />

8 0 R G 0 G N 0 * o S , T<br />

Nantes ; et place de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises et faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates & couleurs<br />

aux mêmes prix qu’à Paris.<br />

12<br />

Promenades en mer<br />

ï.e s-ssnwi n e u f A im a , pouvant<br />

contenir 34> personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong>. 13<br />

M. Baunat, fumisle, a<br />

AVIS “fi 'honneur de prévenir<br />

MM. les propriétaires de son séjour<br />

dans cette ville pour tous les travaux<br />

de sa pariie.<br />

Il garantit ses travaux, prière de<br />

s’adresser rue du Puits-Perdu.<br />

14<br />

LA PL4GE<br />

AGENCE DE VENTE ET LOCATION<br />

Petit et II. Destréguiî<br />

Directeurs, 45, rue Roya.e TOURS<br />

Représentants à Paris et en province.<br />

On remet g r ja îis la lis te<br />

d e s p r o p r i é t é s et i n d u s t r i e s<br />

à v e n d r e en province et à Paris.<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Charmante villa<br />

A 1 kilomètre de Tours, vue admirable.<br />

2 M a i s o n s d e n t a i t r e séparées,<br />

grand et beau jardin ombragé,<br />

665 mètres environ.<br />

On vendrait en un ou deux lots.<br />

Coteaux de la Loire, beau site<br />

(1,002 du rép.)<br />

Et un tr è s - g ra n d n o s u b r c «3e<br />

jïrË éiés jusqu’à u n m iliie »<br />

e t d e m i<br />

Pas de commission à payer par<br />

l’acquéreur.<br />

IMPRESSIONS DE TOUTES SORTES<br />

EN NOIR ET EN COULEURS<br />

Pour le commerce et les administrations<br />

Affiches, Cartes,<br />

Circulaires, Factures:.<br />

Prix courants, registres avec'en-têle,<br />

Librairie E. MAYEUX<br />

8, rue du Centré.<br />

Editeur du GUIDE DE L ’ETRANGER<br />

aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, un vol. in-12<br />

illustré avec pian de la ville,lf. 50<br />

Musiques et location de pianos,<br />

— Livres en lectures. — Journaux.<br />

— Souvenirs sablais, coquillages,<br />

poupées sablaises. Vues et costumes.<br />

Bijouterie religieuse et fantaisie.<br />

— Parures vendéennes,<br />

décalcomanie.<br />

V u e f i e s S a b l e s<br />

8S G astrites, G astralg ies<br />

1 SIROP LARD<br />

D'ECORCES D'>RfiîiG£S AMERES<br />

Tonique arti-Bcrvem .<br />

2, Hï:e ;;ï:s Lions-Saiint-Paul, Paris<br />

II<br />

1<br />

Le F la c o n : 3 fr.<br />

Palis, 28, rue Seuyc-Ses-Petitç-CIisœps. Jm<br />

S dépôts : M M B l T<br />

dans toutes les pharmacies. 1387<br />

LE BIEN PUBLIC<br />

DE PARIS<br />

Journal quotidien politique et littéraire<br />

LE PLUS VARIÉ DES .loLRNAUX Si'.lUKUX<br />

Inform ations ranidés et précises<br />

E r p id iï p a r les trains poste du soir<br />

PRIEES EXCTPTIOMMELLES<br />

La t-ieforme économique,<br />

Le Journal des Jeunes Mères,<br />

L a Vie domestique, etc.<br />

DÉPARTEMENTS<br />

Trois mois : | 5 fr. | Six m is : 3 0 fr. | Oh an : 6 0 fr.<br />

Un Numéro : 'S 5 centimes<br />

ENVOI DE NUMÉROS SPÉCIMENS<br />

S u r demande p a r lettre, affranchie<br />

P a r i s , R u e G o c r - H é r o n , 5<br />

BSE3L5, î385SK*R28SBE2ST£32<br />

LA<br />

RÉFORME ÉCONOMI QUE<br />

IUÎVÜK BI-MENSUELI.K<br />

Des Questions Sociales, Politiques Fiscales,<br />

Scientifiquesi Industrielles Agricoles, Commerciales<br />

P a r a î t ie 1er e t Je 1 5 d e c h a q u e m o is<br />

l’Alt LIVRAISONS DE SEPT FEUILLES GKANl>IX-8u<br />

! 1 pages<br />

Tout abonné a d ro a un abonnem ent d ’un<br />

an au bien iu b 'JC , m oyennant 56 fr.<br />

o Ji ü de 70<br />

a^rinse r tiiveiԤes<br />

AJBOnsnsr KJMilSN'TS- ;<br />

Un an, 24 fr. | S i mois, 12 fr. | Trois mois 6 fr.<br />

Prix du Numéro: :U Franc.<br />

Paris, Hue du Faabourg-Hcntmartfe, 15<br />

« V /$<br />

LE L A IT A N T E PH E L IQ U E '<br />

pur ou coupé d’eau, dissipe<br />

R O U SSE U R S, HALE<br />

MASQUE DE GROSSESSE<br />

ROUGEURS, PEAU FA R IN EU SE<br />

Q ’V BOUTONS , RIDES<br />

“* ~ GERÇURES<br />

V<br />

- Dean<br />

Chez les parfumeur» et Coiffeurs<br />

HORLOGERIE, BIJOUTERIE, ORFEVRERIE, OPTIQUES, etc.<br />

D É P Ô T ï i j j „ g O É P O T<br />

SABLES-D’OLONNE H B V 1 A U BOCHE-SÜR-YON<br />

Rue de la Mairie,


ABONNEMENTS<br />

Payables d'avànce<br />

Un mois. . . £<br />

Pour la saison<br />

des bains. . ”<br />

ÎO centimes l e numéro.<br />

BUREAUX: Librairie M iteux, r, du Centre, année<br />

(Voir la Liste des Etrangers à<br />

la 30 page).<br />

MARÉES<br />

HEURES DE PLEINE-MER<br />

Mardi 11, 5 h. 56 m. G h. 16 s.<br />

Mercredi 12, 6 h. 39 m. — 7 h. 4 s.<br />

Jeudi 13, 7 h. 33 m. - 8 h. 8 s.<br />

CHRONIQUE THÉATRALE<br />

Pardonnez-nous, lecteurs, d’avoir, pen­<br />

dant quelques jours, gardé le silence sur<br />

les artistes du Casino. Nous aurions craint,<br />

en effet, que les éloges légitimes que nous<br />

ne pouvons manquer de leur faire ne<br />

fussent considérés comme des éloges de<br />

circonstance qu'on adresse toujours à des<br />

débutants. Mais aujourd’hui il est impossible<br />

de le dissimuler, puisque la presse<br />

et le public sont unanimes pour attester<br />

le mérite de la troupe si intelligemment<br />

dirigée par M. Mergy. Mon appréciation<br />

sera donc de bon aloi et prise au sérieux,<br />

les artistes ayant, pour ainsi dire, subi les<br />

épreuves préliminaires.<br />

La représentation de samedi avait attiré<br />

une foule considérable de spectateurs, la<br />

salle était littéralement comble. Le spec­<br />

tacle, d’ailleurSj était des plus attrayants.<br />

Après une brillante ouverture d’Auber, le<br />

P hiltre, exécutée par l’orchestre avec cette<br />

précision que nous connaissons, le rideau<br />

se lève sur un charmant vaudeville de<br />

Lambert-Thiboust, Un mari dans d u coton,<br />

interprété par M. Bores et Mlle Jeanne<br />

Massue. Nous avions déjà apprécié M. Bu­<br />

res dans les. Deux timides et nous devons<br />

à la vérité de dire qu’il n’a fait samedi que<br />

confirmer la bonne opinion que nous<br />

avions de lui ; c’est un comique fort am u­<br />

sant et qui ne cherche pas à forcer la note.<br />

Quant à Mlle Massue, son début a été pour<br />

elle un véritable succès. Elle dit bien et<br />

avec infiniment d’expression.<br />

Nous avions aussi à entendre le Chalet,<br />

ce ravissant opéra-comique ’ d’Adam, et<br />

dans lequel Mme Brunet et M. Dangon<br />

ont obtenu un véritable triomphe.<br />

Mme Brunet est de plus en plus fêtée<br />

parmi nous; sa voix est flexible, très-<br />

étendue, ses vocalises franches et pleines<br />

de netteté. Nous sommes heureux de pou­<br />

voir être auprès d’elle l’interprète de tous<br />

ceux qui l’ont entendue, et nous félicitons<br />

particulièrement le Casino de posséder<br />

une telle artiste.<br />

Nos sincères félicitations à M. Dangon,<br />

un artiste d’un réel mérite, dont l’organe<br />

est à la fois ample et sonore. Nous pou­<br />

vons à coup sûr prédire à M. Dangon,<br />

qui est déjà très-goûté du public, de<br />

nombreux succès sur notre scène du<br />

Casino.<br />

* *<br />

Mais quelle gaieté dimanche au théâtre !<br />

comme on riait de bon cœur ! Il faut<br />

O v B E S S A B L E S - B ’ O L O N N E ^<br />

Journal Politique et Littéraire, paraissant le Mardi, le Jeudi et Se Dimanche<br />

avouer aussi qu’il y avait de quoi dérider<br />

les fronts les plus soucieux dans cette<br />

charmante comédie de MM. Eugène La­<br />

biche et Martin, les Vivacités du capi­<br />

taine Tic.<br />

Le rôle de Tic était tenu parM . M ergy,<br />

noire sympathique directeur, qui possède<br />

à fond l’art de prendre le ton de la pièce<br />

et (jui a joué avec beaucoup de distinction<br />

et de vérité, M. Victor a joué avec infiniment<br />

de brio le rôle de Desambois et son<br />

pupille dans la pièce, M. Borès (Cèlestin<br />

Màgis) a été vraiment désopilant.<br />

M. K untz a interprété delà façon la plus<br />

heureuse le rôle de Bernard et a provoqué<br />

à plusieurs reprises les bravos du public.<br />

Nous aVons gardé pour la fin nos deux<br />

actrices, Mmes Bovery et Monnet qui<br />

n’auront rien perdu pour attendre dans<br />

le tribut d’éloges que notre devoir de critique<br />

nous oblige, pour être vrai, d’adresser<br />

à tous les interprètes de la pièce.<br />

Mme Bovery joint à un jeu fin et élégant,<br />

une diction correcte et naturelle. Quant à<br />

Mlle Monnet, elle a joué de la façon'la<br />

plus adorable du monde le rôle de Lucile.<br />

En résumé, succès sur toute la ligne.<br />

Beaucoup de représentations c.omme ces<br />

deux dernières, M. Mergy et tout le monde<br />

seront contents.<br />

P. B.<br />

THÉÂTRE DU CASINO<br />

Xyjî’cîolxoîi «le MI. Jules Mergy.<br />

Mardi 11 ju illet 1876.<br />

ire représentation de :<br />

LE<br />

MAITRE D E CHAPELLE<br />

Opéra-comique en un acte, paroles arrangées<br />

pour l’opéra-comique par Mme<br />

Sophie Gav, musique de'Paèr.<br />

DISTRIBUTION<br />

Barnabé, maître de Chapelle,<br />

1 MM. Diepdallc.<br />

Barelte, son neveu, Borès.<br />

Gertrude, cuisinière de<br />

Barnabé, M m e Brunet.<br />

LA GRAMMAIRE<br />

Comédie en 1 acte de MM. Eug. Labiche<br />

et Alphonse Jolly.<br />

DISTRIBUTION :<br />

François Gaboussat, MM. Victor.<br />

Poitrinas, K untz.<br />

Machul, L ivry .<br />

Jean, B runet.<br />

Blanche, Mlle Mathilde Far mit<br />

ORCHESTRE :<br />

Ouverture «le 1 :i l >a mol îlanolie<br />

(ISoielclieii.).<br />

Ap rès le bal.<br />

Comédie-vaudeville en 1 acte.<br />

DISTRIBUTION :<br />

Caudebec, M. Victor.<br />

Henriette, Mme M eyer.<br />

o h c r g s t r e :<br />

BADEN-BADEN, y a ls ft<br />

(lions qu et ).<br />

Ordre : 1° Ouverture ; 2° Après le bal ;<br />

38 Le maître de Chapelle • 4° Valse; 5° La<br />

Grammaire.<br />

Prix des places 3 fr. (Moitié prix pour<br />

les abonnés.)<br />

Nous rappelons à nos lecteurs que des<br />

cours de danse ont lieu tous les jours au<br />

Casino, donnés par M. Paul, ancien maître<br />

de ballet à l’opéra et professeur de<br />

danse à Paris.<br />

C’est une bonne fortune pour ceux que<br />

l’ignorance des principes chorégraphiques<br />

empêche de se mêler aux petites sauteries<br />

du soir. Désormais, ils n’auront plus<br />

d’excuse.<br />

■---------- —‘-------; *■ ----------------------------<br />

On lit dans Y Union de la Sarthe, du 7<br />

juillet :<br />

TJIVE V I S I T E<br />

A U X S A B L E S - D ’O L O N N E<br />

Monsieur le /rédacteur,<br />

En vous priant de vouloir bien insérer<br />

cette lettre dans l'Union de U Sarthe, je<br />

ne viens pas vous adresser une réclame ;<br />

je crois seulement faire plaisir à vos lecteurs<br />

en leur rappelant certaines figures,<br />

plus ou moins momentanément disparues<br />

ou éloignées, mais toutes bien connues<br />

au Mans, et qu’un hasard fortuit a réunies<br />

pour deux mois sur la plage des <strong>Sables</strong>-<br />

d ’ÛLONNE, transfigurée parla Compagnie<br />

des chemins de fer de Vendée, qui y a<br />

construit un magnifique Casino ; cet établissement,<br />

avec une plage unique en<br />

Fi ance, va en faire une station balnéaire<br />

de premier ordre.<br />

En effet, le nouveau Casino des <strong>Sables</strong>-<br />

d’ülonne est appelé à rivaliser avec les<br />

établissements de ce genre les plus renommés<br />

: magnifique terrasse avec vue<br />

sur la mer et l’immense quai qui longe<br />

toute la ville : salles de conversation, de<br />

billards, do jeux, café restaurant, salons<br />

de lecture, de musique ; et de plus, attenant<br />

à la salle de bal, un ravissant et<br />

complet théâtre, avec rampe, coulisses et<br />

de nombreux décors peints par M. Cheret,<br />

de l’Opéra ; machinerie par M. Caravellot,<br />

du même théâtre ; troupe dramatique et<br />

lyrique, orchestre complet.<br />

Je laisse aux journaux parisiens, qui y<br />

ont envoyé leurs reporters, tous les détails<br />

de l’inauguration qui vient d’avoir<br />

lieu, pour ne parler que des figures de<br />

connaissance que j ’ai trouvées aux Sablcs-<br />

<strong>d'Olonne</strong>.<br />

Pour directeur-gérant, la compagnie de<br />

la Vendée a fait choix d’un homme bien<br />

connu au Mans, où il a laissé d’excellents<br />

souvenirs : j’ai nommé M. Letjuay, qui<br />

y dirigeait Y Hôtel de France, avant et<br />

rendant la dernière guerre.<br />

Tout était à .créer dans cette installation<br />

: giâce à son activité incessante, tout<br />

a été monté, organisé, de façon à satisfaire<br />

les plus difficiles: Cale-restaurant,<br />

cuisine et cave de premier ordre, service<br />

admirablement entendu, mobilier splen­<br />

TARiF DES INSERTIONS<br />

& Payables d'avance<br />

| Annonces, 2.0e la ligne<br />

| Réclames; 50e ___<br />

J F aits...... lf 00e ___<br />

dide, fourni par la Compagnie des chemins<br />

de fer de la Vendée, salons de lecture<br />

avec tous les journaux possibles, salons<br />

de musique avec trois pianos, à la<br />

disposition des abonnés, salles de jeux<br />

pourvues de tout ce qu’il faut pour....»<br />

perdre son argent ( le jeu est très en faveur<br />

aux <strong>Sables</strong>. ) M. Leguay a su trouver<br />

le don d’ubiquité ; on le rencontre<br />

partout, toujours prêt à vous renseigner ;<br />

mais je ne dois pas oublier son lieutenant,<br />

un manceau bien connu encore. Louis<br />

Charrière, l’ex-concierge du cercle de<br />

l’Union, dont les membres n’ont certainement<br />

pas oublié l’activité, l’intelligence et<br />

la complaisance.<br />

Mais je n’en ai pas fini avec les visages<br />

de connaissance, que nos compatriotes retrouveront<br />

aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne.<br />

Le directeur du théâtre et fie l’orchestre<br />

est M. Mergy qui, pendant deux années,<br />

nous a amené au Mans des troupes<br />

qui sont restées légendaires, on peut le<br />

dire.<br />

Cette fois encore l’habile impressario a<br />

fait merveilles. Sa troupe se compose de<br />

20 artistes lyriques et dramatiques de premier<br />

choix, jouant l’Opéra-Comique,<br />

l’Opérette, la Comédie et le Vaudeville,<br />

et son orchestre réunit vingt-cinq musiciens<br />

apparlenant tous à des théâtres d’ordre,<br />

et dont plusieurs sont des solistes<br />

de haute valeur.<br />

Parmi les artistes du théâtre, et après<br />

leur directeur, M. Mergy, sur lequel il<br />

est inutile d’insister, je citerai ; le chef<br />

d’orchestre M. Brunet et sa femme, l re<br />

chanteuse, venant du grand théâtre de<br />

Nîmes ; Mlle Massue, unejeune çhanteuse<br />

d’opérette de Paris ; Mlle Alice Farnal,<br />

l’une des meilleures jeunes premières de<br />

province, retour d’Amérique, et sa sœur;<br />

Mme Meyer, 1er rôle du théâtre de Lyon;<br />

Mme Bovery, une excellente mère duga-<br />

zon et duègne ; Mlle Monnet, ingénuité,<br />

très-applaudie à Lyon, etc., etc.<br />

M. Diepdalle, le brillant artiste qui nous<br />

a charmé pendant la dernière saison d’O-<br />

péra, au Mans; M. Dangon, lre basse du<br />

théâtre royal de La Haye ; un trio de comiques<br />

di primo cartello-, M. Victor, du<br />

grand théâtre de Toulouse ; M. Borès,<br />

trial, du grand théâtre de Gand ; M. Kuntz,<br />

un laruette de la vieille roche ; M. Brûlé,<br />

jeune premier, venant du grand théâtre<br />

de Lyon, enfant de la Sarthe, né à Bessé-<br />

sous-Braye ; 23 ans, ex-élève du Conservatoire,<br />

artiste qui veut arriver et qui arrivera,<br />

etc., etc.<br />

Dans l’orchestre, je trouve encore un<br />

musicien de connaissance, dont le succès<br />

s’est établi avant même qu'il se soit fait<br />

entendre en public. Dès la première répétition,<br />

l’affa re a été faite ; les musiciens,<br />

chose bien rare, ont applaudi leuiTouveau<br />

collègue. M. Belleville, le ravissant p ston<br />

que tout le Mans connaît, et qui nous reviendra<br />

des Saîiles en véritable iriompha-<br />

teur; puis ce sont: MM. Bem stant(1er<br />

violon solo du Grand-Théâtre de Lyon),<br />

Kuntz (clarinette solo du Théâtre-Lyrique<br />

de Paris), Autran (hautbois solo du Grand-<br />

Théâtre et professeur au Conservatoire de<br />

Nîmes), Gintzburger (flûte solo du Grand-


Théâtre de Taulon), Lelong (1er cor du<br />

Grand-Théâtre de Nîmes), etc., etc.<br />

Bals, représentations lyriques et dramatiques,<br />

ou concert (chants et instruments)<br />

tous les soirs ; régates, courses,<br />

concours d'orphéons et d’harmonie, tels<br />

sont les plaisirs qu’offrira, dette année, le<br />

Casino des <strong>Sables</strong>-d’Olonneà ses visiteurs,<br />

avec réductions de prix sur les chemins<br />

de fer de Vendée.<br />

Enfin, pour tous renseignements de logement,<br />

de séjour, on pourra s’adresser<br />

au directeur gérant du Casino, M. Leguay,<br />

qui, fans frais, indiquera des logements et<br />

renseignera de toutes façons ceux qui ne<br />

voulant pas descendre à l’excellent hôtel<br />

du Casino qui touehe à l'établissement,<br />

désireraient s’établir dans la ville même<br />

des <strong>Sables</strong>.<br />

Excusez, monsieur le rédacteur, la longueur<br />

de cette lettre ; mais en vous lra-<br />

dressant, j ’ai cru qu’elle intéresserait assez<br />

vos lecteurs, pour vous en demander<br />

l'insertion dans votre e x c e l l e n t journal.<br />

Avec mes remerciements d’avance,<br />

veuillez agréer, Monsieur, l’assurance de<br />

mes sentiments très-distingués.<br />

C A U S E R IE<br />

VtATOR.<br />

C’est décidément sous ce titre, chers<br />

lecieurs, qu’avec la permission des autorités<br />

de La Plage je viendrai de temps à<br />

autre m’entretenir avec vous ; et pour<br />

cela je réclame à l’avance votre bienveillante<br />

indulgence.<br />

Ce titre, à vrai dire, vous indique assez<br />

mes intentions : causer avec vous de tout<br />

un peu et su rto u t, autant que faire se<br />

pourra, rire de bon coeur.<br />

Mais j’entends déjà les austères puritains<br />

se récrier et dire : encore un rieur<br />

ennuyeux, sncore un insupportable bavard<br />

qui va beaucoup causer pour ne rien<br />

dire.<br />

Oh! messieurs, pas de ces airs graves<br />

et compassés ; soyez, je vous en prie,<br />

moins exclusifs. Une comparaison : Quoi,<br />

parce que les lunettes bleues montées en<br />

or ou en argent,parce que la cravate blanche<br />

fortement empesée, nous semblent<br />

l’enseigne de l’homme comme il faut, oseriez-vous<br />

exclure du meilleur monde celui<br />

qui sur la plage, sur le remblai, au<br />

Casino même préfère porter le modeste<br />

lorgnon et se parer d’une simple cravatte<br />

de foulard coquettement nouée à la Colin?<br />

Non, n’est-ce pas. Eh bien, trouvez<br />

donc bon que je reste sur le terrain de la<br />

franche gaieté et du sans-façon de bon<br />

aloi. Ne vient-on pas, du reste, aux <strong>Sables</strong><br />

peur se reposer, se dérider un peu, être à<br />

l’aise en un mot ? Allons, de côté alors<br />

les grands airs, de côté l’habit de cérémonie<br />

: Ici, le costume de plage est de i i-<br />

gueur !<br />

* *<br />

Le costume de plage ! pardon, ado-<br />

F E U IL L E T O N<br />

UNE r o u s s i; (1)<br />

PAK<br />

4<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

Le pourquoi, parbleu, c’est toujours<br />

l’amour, qui une ibis qu’il vous tient, ne<br />

vous lâche plus et vous mène à la cravache.<br />

L’amour comme toute passion,<br />

sitôt qu’il s’est emparé d’un homme quelque<br />

blasé et quelque vieilli de cœur qu’il<br />

soit, en fait son esclave. Or, André de<br />

Villours était amoureux, amoureux fou,<br />

d’une brune cruelle et d’autant plus amoureux<br />

que sa belle n’avait pour lui que des<br />

cruautés.<br />

L ’enchanteresse, c’était la fantasque et<br />

étonnante Blanche Vernon. lin jour, il la<br />

(1) Reproduction interdite.<br />

rable lectrice; à ce mot, j ’apèrcois votre<br />

charmant visage s’empourprer légèrement<br />

et votre éventail cache, je crois, un malicieux<br />

sourire.<br />

La question est d’abord de s’entendre,<br />

cette façon de s’exprimer pouvant, je le<br />

sais, paraître très-élastique.<br />

Pas d’équivoque cependant, que votre<br />

pudeur se rassure; il ne s’agit point ici du<br />

costume, par trop simple, grâce auquel<br />

vous vous rendez pudiquement de vutre<br />

eabine à la mer.<br />

La plage, Mesdames, est votre terre de<br />

conquête et de prédilection. C’est ià qu’en<br />

dehors des repos et des délassements du<br />

Casino, vous passez votre temps, soit à<br />

vous promener, soit à vous reposer sous<br />

une tente en vous livrant à des travaux<br />

d’aiguilles ; c’est là que nous autres hommes<br />

nous pouvons encore aller jouir de<br />

votre aimable société et vous y admirer<br />

dans ces costumes du jour que, pour mon<br />

compte,je trouve d’une charmante simplicité.<br />

Rien de plus élégant que ces robes<br />

de toile, ton sur ton, rehaussées quelquefois<br />

de bandes de broderies, que ces coquets<br />

chapeaux jardinières dont le voile<br />

flotte gracieusement à la brise de la mer.<br />

Or donc, c'est cette toilette habillée ou<br />

demi-habillée, toilette officielle des baigneuses,<br />

que l’on est convenu d’appeler<br />

costumes de plage. L’administration du<br />

Casino l’a du reste compris ainsi en ouvrant<br />

ses luxueux salons à tous ceux qui<br />

savent relever par le savoir-vivre et porter<br />

avec le sans-façon du bon monde une mise<br />

même d’une coquette simplicité.<br />

* ¥•<br />

A ce propos, vous rappelez-vous, lecteurs,<br />

la décisive bataille livrée le grand<br />

jour de l’ouverture du cuGjno ; vous souvient-il<br />

comment la hautaine et intransigeante<br />

étiquette, régnant malheureusement<br />

en souveraine dans presque toutes les villes<br />

d'eaux, a dû aux <strong>Sables</strong> battre en retraite<br />

devant la bourgeoise simplicité des<br />

invités et le sans-façon de la vie bien en­<br />

tendue de famille ?<br />

En effet, a’est-il pas insensé d’exiger de<br />

gens qui vont à une stalion balnéaire pour<br />

y chercher quelques instants de repos et<br />

de tranquilite, n’est-il pas insensé, 4i,s-je,<br />

d’exiger qu’ils aient sans cesse à se préoccuper<br />

de toilette et de cérémonial ?<br />

Oh, trop fortunés maris, ceux qui .connaîtront<br />

l’immense service que leur a rendu<br />

l’administration du casino des <strong>Sables</strong> !<br />

Pouvoir aller aux bains de mer a\ec sa<br />

femme, — oui, vous avez bien lu, avec sa<br />

femme, - - sans «voir à faire enregistrer au<br />

départ et â l'arrivée des montagnes de ba­<br />

gages.<br />

La plage des <strong>Sables</strong> sera désôFfliais pour<br />

vous le port du salut.<br />

Heureux mortels, là paisibles et tran-<br />

quiles, vous aurez peu occasion d’entendre<br />

causer chiffons j là surtout vous ne serez<br />

pas exposés à rencontrer d,e ice.s robes de<br />

gala dont les longues queues seraient em--<br />

ployées plus utilement pour suppléer à ce<br />

rencontre à Amélio-les-Bains. Il la-poursuit<br />

de ses soupirs, de ses aveux. Il n’en<br />

recueille que des dédains. Il la retrouve à<br />

Paris, au commencement de l’hiver. Il demande<br />

sa main: et le banquier Vernon, eri<br />

homme qui connaît sa fille lui répond,<br />

sinon par une fin de non-recevoir, du<br />

moins pgr quelque chose d’analogue en<br />

lui affirmant qu’il Jajsse à Blanche la plus<br />

complète liberté à c.e sujet.<br />

P ar un caprice inconcevable, au be$u<br />

milieu de l’hiver, au moment où Paris<br />

s’inonde de joi^s et de lumière, où tous<br />

les salons ruisselants de feux, craquent<br />

sou» les pas de la danse, au moment des<br />

soirées féeriques et des plaisirs divins,<br />

Blanche s’ensauve à Montmorilion auprès<br />

d’une vieille- tante cacochyme et son père,<br />

qui ne sait rien lui refuser, la laisse faire.<br />

Coup terrible pour André J Comme lous<br />

les artistes, la douleur lui porte au cerveau<br />

; quinze jours durant, il est entre le<br />

vie et la mort. Après quoi, un beau matin<br />

d’hiver, il se souvient, que, sans avoir<br />

rien fait pour cela, il est né dans cette<br />

même villle de Montmorilion où la cruelle<br />

Blanche s’est retirée ; que, là même, il a<br />

des amis de famille ; que là vit un homme<br />

excellent et dévoué, d o n t il e s t ;,imé,<br />

comme un fils ; il fait ses malles, ef arrive<br />

L A Î*ÏL,ÀÊ5-E<br />

qui manque souvent beaucoup trop aux<br />

corsages qu’à trôner sous tes pieds des admirateurs<br />

de nos chères moitiés.<br />

*<br />

* *<br />

Puisque je suis sur le chapitre du décolleté,<br />

une historiette pour terminer cette<br />

causerie. Quoique vieillotte, elle a toujours<br />

du piquant.<br />

C’était au temps où régnait le Roi-Citoyen.<br />

Louis-Philippe, après un repas de<br />

cérémonie donné aux Tuileries à des dignitaires<br />

du clergé, causait dans la salle<br />

des maréehaux avec Mgr Olivier et plusieurs<br />

autres prélats.<br />

Entra la princesse Marie, toujours sim ­<br />

ple et gracieuse. Elle était suivie d’une<br />

escorte de jeunes femmes dont le luxe<br />

d’épaules eut donné des distractions à<br />

Saint-Antoine lui-même.<br />

<strong>Les</strong> orélats saluèrent profondément la<br />

princesse, puis s’avançant pour rendre<br />

leurs hommages à sa suite aperçurent,<br />

ébahis,ce luxuriant étalage féminin envahissant<br />

de tous côtés la salle aux premiers<br />

accords de la contredanse.<br />

Mgr Olivier fit volte-face et tous ses collègues<br />

suivant son exemple se replièrent<br />

en bon ordre devant le démon tentateur.<br />

— Ah, mesdames, dit en éclatant de rire<br />

le duc d’Aurnale,voilà des éminences poliment<br />

mises à la porte par les épaules.<br />

Oscar du Rbmbiai.<br />

$ —— ------<br />

CHRONIQUE LOCALE<br />

<strong>Les</strong> conseils d’arrondissement se réuniront<br />

lundi 17 juillet pour la première<br />

partie de leur session, dont la durée est<br />

fixée à cinq jours.<br />

Ils se réuniront le 25 septembre pour la<br />

seconde partie de leur session, qui ne<br />

pourra durer plus de cinq jours.<br />

<strong>Les</strong> réservistes des classes | 869,<br />

appartenant au 9e corps d’armée, seront<br />

appelés le 1er septembre prochain dans<br />

leurs régiments respectifs pour y faire<br />

leur période d’instruction (28 jours.)<br />

(Qr) donne comme certain qu’aucune des<br />

^lasses fjle l'avmép territoriale ne sera appelée<br />

à prendre part, ,cette apnép, aux<br />

grandes manqeuyres d’automne. La question<br />

a été dé$nitiyeipent pésQlu.e dans ce<br />

sens par le ministre de la guerres.<br />

R é g a t e s , — C o u r s e s d o pho-f<br />

• v a u x a u x S a b l e s - d ’O l o n a e ,<br />

<strong>Les</strong> Régates auront lieu le dimanche<br />

20 août ( et non le 13<br />

août, comme il a èlp annoncé par<br />

erreur) et les courses, le lendemain<br />

lundi 21 août.<br />

à Montmorilion au grand ébahissement<br />

du marquis.<br />

Celui-ci était bon homme, il écouta les<br />

confidences du jeune artiste, il n’en plaisanta<br />

pas, mais le plaignit, et pour finir,<br />

lui assura qu’avant trois jours il aurait<br />

trouvé le moyen de lui faire rencontrer sa<br />

bien-aimée.<br />

Et le marquis, heureux de faire plaisir<br />

à son grand pupille, avait persuadé aux<br />

Retzy de donner une soirée. — Pauvre<br />

mapqujs ! Il ne se doutait guère des résultats<br />

qu’eilp aupait.<br />

Pendant que MM. de ftetzy et d’Hisson-<br />

nière s’absorbaient dans leur partie de<br />

whist, André de Villours, après avoir reconduit<br />

sa danseuse, s’était approché de<br />

Jane.<br />

Leur conversation fut assers banale.<br />

Enfin il lui demanda l’honneur d'un quadrille.<br />

— J’accepte.,. J ’accepte, M, de Villours,<br />

puisque vous êtes le pupille de mon parrain,<br />

— Je ne croyais pas, mademoiselle,<br />

être si bien connu de vous.<br />

— Vous n’avez rien dit, monsieur, mais<br />

d’autres ont parlé ppur vous.<br />

— Et qui donc, alors ? serait-ce, par<br />

hasard, une belle indiscrète...<br />

— Peut-être, fit-elle.<br />

Courses de clicvaux<br />

A LA R O C H E -S U R -Y O N<br />

<strong>Les</strong> dimanche 23 et lundi 24 juillet 1876<br />

RÉDUCTION DE 40 %<br />

Sur le prix ordinaire des places<br />

La Compagnie des chemins de fer de<br />

la Vendée a l’honneur de prévenir le p u ­<br />

blic qu'à l’occasion des COURSES DR<br />

CHEVAUX qui auront lieu à La Roche-<br />

sur-Yon les 2,‘J et 24 juillet 1876, ,1 sera<br />

délivré à Bressuire et aux <strong>Sables</strong> d’O -<br />

lonne, ainsi qu’aux gares et stations comprises<br />

entre ces deux points, les 23 et 24<br />

juillet, des billets aller et retour de toutes<br />

classes pour LA ROCHE-SUR-YON,<br />

avec réduction de 40 % sur les prix ordinaires<br />

des places.<br />

Ces billets seront valables, pour le retour,<br />

jusqu au premier Irain de la journée<br />

du 23 juillet.<br />

Le directeur de la Compagnie,<br />

JENTY.<br />

Paris avait l’homme à la fourchette ; les<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne ont un personnage beau­<br />

coup plus intéressant, Narcisse Pelletier,<br />

un enfant du pays qui a. paraît-il, passé<br />

17 ans en Océanie, au milieu des sauvages.<br />

Recueilli par un navire français,il est<br />

revenu en France il y a peu de temps.<br />

<strong>Les</strong> étrangers se passionnent vivement<br />

pour c$31 infortuné marin ; c’est à qui |p<br />

verra, lui parlera, mais jl échappe à tpuf<br />

le monde et semble vouloir se soustraire<br />

aux questions du public.<br />

Cependant on peut satisfaire sa curiosité<br />

à peu de frais, grâce à une brochure<br />

fort intéressante due à la plume de M,<br />

Merland, racontant la vie de Narcisse Pelletier<br />

et contenant en outre sun portrait<br />

fort ressemblant. Cette brochure vendue<br />

au bénéfice du héros de l’histoire est en<br />

vente au bureau du journal, chez M.<br />

Mayeux, libraire, rue du Centre, n* 3.<br />

Qn p ’ut donc, tout en faisant une bonne<br />

«euvre, se renseigner sur la vie pt les<br />

aventures de ce Robinson moderne,<br />

CHRONIQUE RÉGIONALE<br />

Po i t i e r s . — Nous sommes bien en retard<br />

avec celte ville à propos de son festival.<br />

Çetfe fgte fnjjsipafe, npjjs éprit-pm<br />

avait attiré un uomljrp ponsjdérabje d’étrangers<br />

et a él.é des mieux réussies; sa<br />

poincidpncp qvep 1:} fpfp de ('ouverture dif<br />

Casino explique le ppu (je curjeux de 1g<br />

Vienne, venus aux <strong>Sables</strong> (a semaine dep-r<br />

nièi‘0. Mai§ notre correspondant nous annonce<br />

qu'aussitôt le» vacances venues bon<br />

nombre de familles de Poitiers et des environs<br />

comptent bien venir se dédommager.<br />

* *<br />

t o u r s . — Aux dernières assises d’Indre-<br />

et-Loire,un sieur Marin ayait été condanj-<br />

Et elle rougit à ce semblant de mensonge.<br />

Je vous en prie, mademoiselle, ne<br />

me parlez p'as par énigmes...<br />

— Tenez, dit-elle et lui prenant le bras<br />

voici le quadrille qui se forme ; à notre<br />

rang!<br />

Tout le temps que dura la danse il ne .<br />

put en obtenir davantage, et en fut’réduit<br />

à des madrigaux à propos de toilettes et<br />

de fleurs, genre de causerie qu’il ne pouvait<br />

souffrir, et Jane , à „ui, non la<br />

jalousie encore, mais l’envie, faisait tout<br />

presentir, qe cesse d’exercer sur André<br />

et Blanche la plus active surveillance.<br />

A la fin du bal, au moment de partir,<br />

André vint saluer Jane,<br />

— Mademoiselle, je vous en supplie<br />

répété «-moi ce que vous a dit mademoiselle<br />

Blanche !<br />

— Mais, monsieur, elle ne m’a rien dit.<br />

— Eh bien ! mademoiselle, vous qui<br />

êtes son amie, veuillez être la mienne ;<br />

parlez-lui de moi... et pour moi.<br />

Il mit dans ces quelques mots un accent<br />

si suppliant et si passionné, que Jane<br />

fut sur le point de dire: « o u i» ... Mais,<br />

le fixant tout-a-coup avec ses grands yeux<br />

tendres et doux, elle lui dit tristement.<br />

— Moi ! M, André... jamais !


né à la peine de mort pour avoir tué complètement de la mer mon casier, j ’as­<br />

sa femme en l’étoufïant et avoir par des sujettis mon lorgnon sur le nez afin de<br />

moyens analogues donné la mort à son mieux voir s'il y avait quelque prisonnier.<br />

beau-père. Pourvoi en cassation a été Oh bonheur! Un superbe homard s'é­<br />

formé contre l’arrêt qui a été cassé « pour tait laissé prendre. La cuisine l’avait sé­<br />

« vice de forme du procès-verbal des déduit et il était victime de sa gourmandise<br />

liais. » Marin va donc comparaître devant ou de son inexpérience. Je relevai succes­<br />

une autre cours d’assises où des débats sivement les autres casiers et nous ren­<br />

Couvriront à nouveau sur cette affaire. trâmes avec cinq homards dê diverses<br />

— Une explosion a eu lieu, il y a quel­ grosseurs.<br />

ques jours à la poudrerie du Ripault. On Le homard (liomarus vulgaris) est com­<br />

ignore encore la cause de ce fâcheux acmun sur les côtes des Sabies-d’Olonne,<br />

cident qui a causé un dommage d’environ il se tient dans les endroits rocheux, à<br />

quatre mille francs. Il n’y a fort heureu­ une petite profondeur ; on le pêche à la<br />

sement aucune victime.<br />

pointe de l'Aiguille, au phare des Barges,<br />

•k ■<br />

* *<br />

aux puits d’Eafer et sur tous les rochers,<br />

b iik s s ü ir h s. — L’élection de M. d e là qui, à marée basse, peuvent lui servir de<br />

Rochejacquelin a été validée sur la pro­ retraite.<br />

position du 10e bureau. Rapporteur de la Ce crustacé, qui a la forme d’une écre­<br />

eoium ssion M. Robert de Massy.<br />

visse, se distingue par sa carapace allongée,<br />

presque cylindrique, lisse en dessus<br />

et terminée en avant par un rostre tridenté<br />

de chaque côté, par ses grosses<br />

LA PfcCHE<br />

aux Sable» - d’Olonne<br />

pinces et ses longues antennes.<br />

Sa couleur est d’un brun violacé ou verdâtre<br />

taché de jaune; cuit il devient rouge,<br />

LE HOMARD.<br />

ce qui lui a fait donner par les gourmets<br />

le titre de cardinal de la m er; sa chair<br />

La pêche est, sans contredit, une des<br />

plus agréables distractions que l’on puisse<br />

est Irès-estimée mais moins que la langouste<br />

(palinarus locusla) qui en diffère<br />

par sa carapace épineuse, ses antennes<br />

plus grosses et par Fabsenpp des grosses<br />

pinces.<br />

se procurer aux bains de mer.<br />

C’e s t . .. de longues heures de contemplation<br />

heureuse passées sur la plage ou<br />

sur les jetées, c’e s t... une longue et salutaire<br />

course suc les rochprs ou sur la<br />

jnpr, ••• la pjàche, dit Alphonse Karr ,<br />

est toujours un plaisir, même quand o,n<br />

ne prend pas de poisson,<br />

J'ai toujours aim£ la pêche, et surtout<br />

|a pêche en mer,<br />

La semaine dernière après mon bain<br />

du soir, je partis avec François Bayar-<br />

ché, le baigneur de Mme Bruneteau et<br />

nous allâmes avec sa petite embarcation<br />

qu’on voit échouer sur la plage, tendre des<br />

casiers sur les rochers situés en avant du<br />

Puits d’Enfer.<br />

L e If” ; le m s jin jpqlin, je fus fidèle au<br />

rendes-vous, et, vers l’heure où le soleil<br />

se lève en projetant sur les flots une longue<br />

traînée de lumière, nous hissions no­<br />

tre voile.<br />

Le temps était calme, l’air tiède el pur,<br />

et de la mer s’exhalaient de suaves senteurs.<br />

Ea même temps que nous sortait<br />

du port toute la flotille des pêcheurs, c'était<br />

un magnifique spectacle $e voir Joutes<br />

pes petites iw'qu^s aux yojles bUnclies,<br />

rouges ou grises, toutes bariolées dedes-<br />

sjns bizarres, g a p e r la ^autp ifler daps<br />

ffjuteg les (fjreptiofts, les.jeunee gens chang<br />

e n t, et lps patrons, plus soi}ci§ux de<br />

^avpnif. songeaient à la pêphe f^ctue^se<br />

qu’ils pflupi-aipnt faif.e po«Ç pouçrif leurs<br />

• feuimpspf leurs enfants.<br />

De la plage aux rochers, la course n’est<br />

pas longue et bientôt nous fûmes à nos<br />

casiers. La voile fut baissée, et B^yar-<br />

ché prit les rames voulant me laisser tout<br />

le plaisir et l’émotion de la pêche. Je saisis*<br />

la première Jjouée, et ayjint de retirer<br />

IV<br />

Aimer ! Et ne pas être aimée ! Et savoir<br />

que l’on est pas aimée ! Aimer et sans<br />

espoir ! Triple mal, triple souffrance.<br />

Dans une telle situation, l'amour devient<br />

douleur. L’illusion même ne berce<br />

plus l’àme endolorie. On est lace à lace<br />

avec la réalité. Le coeur a besoin de<br />

chaudsépanchements, la lèvre a soif de<br />

baisers, et le cœur ne rencontre que froideur,<br />

la lèvre ne trouve pas de lèvre où'<br />

se poser. A cette heure d’angoisses, ori<br />

est seul, abandonné, au milieu des joies<br />

et des plaisirs d’autrui. L’esprit profite et<br />

et exagère tout ; l'âme se replie sur elle<br />

même et pleure.<br />

C’est qu’elle pleurait vraiment, la pauvre<br />

petite, le lendemain de cette nuit fatale<br />

où pour la première fois elle avait vu André<br />

de Villours. A.dem i-vétue encore,<br />

elle était assise sur son lit, véritable nid<br />

de mousseline, et, le front dans ses mains,<br />

elle se rappelait avec des larmes les moind<br />

r e s incidents du bal. Elle se rappelait<br />

les regards brûlants el désespérés qu’An-<br />

dré jettait à Blanche. Elle se prenait à<br />

haïr son amie, à la maudire, à maudire<br />

son père, sa mère, à se maudire, à maudire<br />

André lui-même.<br />

— Est-ce donc vrai que je l’aime, se<br />

femelle du homard porte ses œufs<br />

sous le veitre, au sortir du corps de la<br />

mère, iis sont très-petits, puis ils grossissent<br />

pendant une vingtaine de jours;<br />

alors la femelle les détache pour les fixer<br />

aux rochers ou les abandonner aux flots.<br />

<strong>Les</strong> petits en sortant de l‘œuf ont le<br />

corps aplati comme une feuille, divisé en<br />

deux parties dont la première forme la<br />

tête et la seconde la queue, et les yeux<br />

sont portés sur de longs pédoncules.'<br />

Arrivé à l’état parfait, ce crustacé est<br />

obligé de changer (fe carapace pa.nr grôs-=<br />

sir et il se prépare à cet acte par- la re-<br />

traHe et le jeûne. Il change d’habit sans<br />

le déchirer ou du moins on ne voit pas an<br />

premier coup d’œil comment il peut faire<br />

cette singulière toilette. Quand il est bien<br />

préparé il se gonfle et en se frottant sur<br />

les rochers, il se fait une ouverture<br />

entre le premier anneau de l’a b c lo ^ a et<br />

de la carapace ; c’est pî,r qu’il fait passer<br />

suppessiypifteut la partie antérieure du<br />

corps, les autennes, les pinces, les pattes<br />

puis la queue.<br />

S’il vous, Pi'Pfttî fantaisie de faire cette<br />

,, je vous recommande de ne pas<br />

être trop familier avec ce cardinal, car il<br />

vous jouera un mauvais to,u.r si vous lui<br />

tendez la mftin, Qu il vous pincera fort,<br />

ou bien ü vous laissera sa patte dans la<br />

rnain et regagnera les profondeurs de la<br />

mer.<br />

Comme tous les autres crustacés, les<br />

homards ont la faculté de reproduire ceux<br />

des membres qu’ils ont perdu, c’est çe<br />

qui explique pourquoi o,r\ eq pèche avec<br />

i^ne. pi(içe énorme e\ une siulre toute rudimentaire,<br />

disaît-elie. Mais e n fin pourquoi l’aimerai-<br />

ie? C’est la première fois que je le vois!<br />

Quel charme porte-t-il donc en lui pour<br />

prendre ainsi mort cœur, 4e suis folle! 11<br />

ne m’aime pas, je ne l’aime pas, moi!<br />

Pour aimer, il faut être aimée.<br />

Elle se trompait, la chère enfant, et<br />

cherchait à se tromper. L’amour était<br />

vraiment venu se nicher dans ce petit<br />

cœur, inoccupé jusque-là, aujourd'hui<br />

rempli de l’image d’André. EUe croyait<br />

l’entendre parler; puis elle songeait avec<br />

rage qu’il en aimait une autre, et en était<br />

aimée, peut-être.<br />

— Mais non ! Blanche ne l’aime pas!...<br />

Pourtant, comme elle le regardait, lorsqu’il<br />

causait ou dansait avec une autre !<br />

Comme elle fut émue lorsqu’elle l’aperçut<br />

d’abord. Avec quel accent elle nous a dit:<br />

« Je le connais! » — Et puis, elle est<br />

belle, et moi J ’ai des cheveux roux !<br />

Elle se rappelait tout cela et tout cela<br />

la tourmentait. Et tout en y songeant, et tout<br />

en pleurant, elle avait fini de s’habiller,<br />

lorsqu’on frappe à sa porte.<br />

— Qui est là !<br />

— Ouvrez, si vous êtes habillée, dit<br />

une voix bien connue ; ma femme m’envoie<br />

vous chercher. Elle veut vous em ­<br />

mener à la Buisse.<br />

Jane avait reconnu la voix du marquis<br />

P L A G E<br />

Dans un prochain numéro, je vous parlerai,amis<br />

baigneurs, des autres pêches<br />

que vous pouvez faire aux <strong>Sables</strong>.<br />

Ainsi donc, bonne pêche et au revoir.<br />

Francis d’AzAY.<br />

^ -------<br />

On annonce que le steamer hollandais<br />

Gcnéral-Kresen, parti d’Atchin en<br />

destination de Batavia, vient de faire<br />

naufrage à l’entrée du détroit de la Sonde.<br />

Deux cent trente personnes ont péri dans<br />

ce sinistre.<br />

**, La foudre vient de faire une victime<br />

dans le département de la Vienne.<br />

Jeudi dernier, le sieur Proust, âgé de<br />

soixante-cinq ans, cultivateur à Messis,<br />

s'était réfugié pendant l’orage sous un ormeau.<br />

Après un violent coup de tonnerre, on<br />

le trouva sans vie renversé sur le dos, le<br />

crâne fracassé : son sang s’échappait par<br />

l’oreille droite ; tout un côté du visage<br />

en était couvert. Le fluide avait décousu<br />

son paletot et brisé l’un de ses sabots.<br />

ETRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

3° L iste<br />

Mme, Mlle et M. Vincent, Albert, fils, propriétaires à La Roche, chez M. Bouteau,<br />

rue du Puits-Perdu.<br />

Mme veuve Lagorce, rentière à La Roche, chez Mme Pépin, rue du Palais.<br />

Mmes, et MM. Deviliegourcy, négociant à Limoges, chez Mme Pépin, rue du<br />

Palais.<br />

M. Berthemieux, propriétaire à Nancy, au casino.<br />

M. Petrus Housset, voyageur à Villefranche, au casino.<br />

M. Maugat, Achille, de Tours, chez Mme Boisdin, au remblai.<br />

Mme, Mlle et M. Piet, sous-inspecteur de l’enregistrement à La Roche, chez Muae<br />

Boisdin, au remblai.<br />

Mlle Ferré, Angéline, à Apremont, chez Mme Boisdin, au remblai.<br />

Mlle Mann6t, artiste à Lyon, chez Mme Boisdin, au remblai.<br />

M, Duranton, propriétaire à Tonnains, rue des Halles.<br />

Mme Belleviile, propriétaire au Mans, chez Mlle Odin, rue de la Patrie.<br />

Mme Chanoine, propriétaire au Mans, chez Mme Léopet, rue Desaix.<br />

Mme la comtesse, Mlle et M. le comte de Tessecourt, au Lion d’Angers, (M. et L.<br />

chez Mlle Gautreau, place d’Armes.<br />

Mme et Mlle Guimaudeau, propriétaires à Nieul-sur-l’Autise, chez Mite Brossaud, au<br />

remblai.<br />

Mlle Joséphine Loriou, propriétaire à Neuil-sur-l’Autise, chez Mlle Brossaud, au<br />

remblai.<br />

Mlle et MM.. Coulon, propriétaires à Pari», chez Mme veuve Michaud, rue Bergère.<br />

Mme et M. Ilainguelot et leurs enfants, propriétaires au château de Villandry, chez<br />

M. Thieullen, au remblai.<br />

M. Perreau, propriétaire à Ste-Hermine, au casino.<br />

Mnsés Archambault, commerçantes à Angers, chez Mme Ardor, rue du Palais.<br />

Mmes Lallemand et Lefort, commerçantes à Angers, chez Mme Ardor, rue du<br />

Palais.<br />

Dernières nouvelle»<br />

C’est, un fait acquis à la science, que<br />

üutes les maladies de poitrine sont guérissables<br />

par l’emploi d© la mexicaine,<br />

dêl docfor Benito det Rio de<br />

Mexico, CȔ, aliment est non-seulement, le<br />

jùas sur, mais encore le plus agréable r©-<br />

Irnède pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

[phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’é-<br />

jnùsejnent, prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />

[des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 100 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La Farine se trouve<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M, MOPRAILLEAU, négociant.<br />

tuâmes dépôts : C a f é B a r l ( > -<br />

[ïüïVi, - médailles d’honneur, et O o l l i e i ’<br />

W a t h i t i , préservatif du croup et de la<br />

oqueluche.<br />

Elle rétablit l’ordre drns sa chambre en<br />

un four de main, ferma avec soin les 1-i»<br />

deaux de son lit et ouvrit.<br />

— Eh bien ! mignonne, dit M. d’His-<br />

sonnière, en lui posant deux baisers retentissants<br />

sur les joues, venez-vous à la<br />

Buisse avec aous ?<br />

— Mais oui, parrain, je le veux bien.<br />

Quand partez-vous ?<br />

— A l’instant.<br />

— Sitôt, je n’ai rien de prêt.<br />

— Oh! ce sera vite fait.Regardez comme<br />

le ciel est beau, et comme l’herbe des piés<br />

commence à reverdir. On se croirait au<br />

printemps. C’est mon diable de pupille qui<br />

nous a ramené la belle saison.<br />

En disant cela, il regarda Jane qui<br />

baissa les yeux.<br />

— Et, reprit-elle avec hésitation, monsieur<br />

André vient-il.avec nous ?<br />

— Qu’esl-ce que cela peut vous faire ?<br />

— Rien.<br />

— Oui, il vient avec nous.<br />

11 se fit un silence. Jane fit mine d’aller<br />

à son secrétaire ; elle ne put l’ouvrir.<br />

Elle renversa son guéridon, puis brisa, en<br />

le faisant choir, un verre d’eau en Bohême.<br />

— Qu’avez-vous donc ce matin, Jane,<br />

vous êtes d’une maladresse... exemplaire.<br />

Voilà un beau malheur ! Ce cristal<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAIJ ET OHEVM.UER,— Toü«S.<br />

Annonces diverses<br />

* I*. ''T f"<br />

N’ACHETEZ PAS<br />

DE<br />

MACHINES A COUDRE<br />

sans consulter<br />

LES AVANTAGES<br />

q u ’offre<br />

r D. BACLE<br />

46, roe du Bac, 46<br />

LA CÉLÈBRE SILENCIEUSE 1 7 5 "<br />

complétée de l’écrin 1 écnn des 40 guides et accessoires.<br />

I l V<br />

U<br />

L<br />

M n p F I Machine à main et à navatte Q A f f<br />

V U l l L L pour familles et industries 9 v<br />

’ F Y P l î F Q Ç Machine américaine à point<br />

£ A F Si L O O retors, qualité garantie<br />

AQfr<br />

\ j %J<br />

u n w r „ D K r D T U i r D spécialespratelier 5 O fr.<br />

n U f l L & D L n I Il ILll au-dessous du tarif général.<br />

Envoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule Mon D. BACLE, 46, rue du Bac, 48<br />

de Bohême ne se remplace pas facilement.<br />

Jane était loute rouge.<br />

— Je crois, cher parrain, à la réllexion,<br />

que je ferais mieux de garder la chambre ;<br />

je ne suis pas très-bien, ce matin.<br />

— Bon ! on ne veut plus venir à la<br />

Buisse? — Voyons, qu’avez-vous ? Ce n’est<br />

pas ordinaire, cela ! Pourquoi ces yeux<br />

battus et rouges ?... Vous n’avez pas dormi<br />

et vous avez pleuré !<br />

— C’est vrai.<br />

— Et pourquoi ? Vous pouvez me le<br />

dire.<br />

A- Mais, je ne sais pas, gémit-el le.<br />

(La suite au prochain n“)


IMPRESSIONS DE TOUTES SORTES<br />

’ EN NOIR ET EN COULEURS<br />

Pour le commerce èt les administrations<br />

Affiches, Cartes,<br />

Circulaires, Factures.<br />

Prix courants, registres avec en-tête,<br />

Librairie Ë. MAYEUX<br />

3, rue du Centre.<br />

Editeur du GUIDE DE IÆ T R A NGER<br />

aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, un vol. in-12<br />

illustré avec plan de la ville, 11'. 50<br />

Musiques et location de pianos,<br />

— Livres en lectures. — Journaux.<br />

— Souvenirs sablais, coquillages,<br />

poupées sablaises. Vues et costumes.<br />

Bijouterie religieuse et fantaisie.<br />

— Parures vendéennes,<br />

décalcomanie.<br />

V u e d e s S a b l e s<br />

CARTES A NUMEROS.<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouerne sont que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccarat, Vingt-<br />

et-un, Lansquenet, Trente-Quaraute.<br />

Elles ne peuvent, donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeux offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQÛIN, rue<br />

de Lancry, 32, e^u x <strong>Sables</strong>, chez<br />

MAYEUX, rue du Centre, 3, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue- de l’Hôtel-de-<br />

Ville.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

L a B a n q u e - C h i f l r e s<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quaranie, se joue avec les<br />

cartes à numéros, brevetées S.G.D.G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes :<br />

A Paris, J u q d i n , rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, M a y e u x , rue du<br />

Centre. — Veuve F o u o h e r , rue d e<br />

l’Môtel-de—"Ville.<br />

PLACE DU MARCHÉ AU BOIS<br />

G. BARADEAU<br />

VI7VS E X XjI Q T J E i j r s<br />

Vins fins et ordinaire?,<br />

En fûts et en bouteilles<br />

j. BERTRAND<br />

Correspondant de la Cia des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES kT t ÔUS GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

B u r e a u x !<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B e r t r a n d , Hôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes. ________<br />

u<br />

1, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de Ier choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

ÉP1CERIËSABLAISE<br />

S u r le port, quai Guinée, i 1.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Ë T m ~ R ~<br />

c o n t r e le<br />

MAL d e MER<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, 0 4 D IIV , Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bain» de mer.<br />

Prix avêc l’instruction 2 fr. 50<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

Paul MAÏNGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Ustensiles de chasse et de pêche,<br />

G r a n d a s s o r t i m e n t<br />

 T ^N D R Ë T A L’AMIABLE '<br />

Une maison<br />

Sise aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser au bureau dujournal.<br />

10<br />

B0RG0GN0<br />

Nantes ; et place de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises et faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates & couleurs<br />

aux mêmes prix qu’à Paris.<br />

TjA p l a g e<br />

14, rue de VHôtel-de- Ville<br />

RONGIER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes de bains,, depuis 41’. 75<br />

A VENDRE OU A LOUER .<br />

Vaste maison meublée<br />

Au centre du Remblai<br />

Aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser à Mc BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

Promenades en mer<br />

lie c a n o t a e u f A im a , pouvant<br />

contenir 8 0 personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

gables. '13<br />

A y TC SI. B A U f ,iT,fum iste,a<br />

i l V 1 3 j’honneur de prévenir<br />

MM. les propriétaires de son séjour<br />

dans cette ville pour tous les travaux<br />

de sa partie.<br />

Il garantit ses travaux, prière de<br />

s’adresser rue du Puits-Perdu.<br />

14<br />

AGENCEDE VENTE ET LOCATION<br />

Petit et H. Destréguil<br />

Directeurs, 45, rue Royale TOURS<br />

Représentants à Paris et en province.<br />

On remet g r a t i s la î i s t e<br />

d e s p r o p r i é t é s et i n d u s t r i e s<br />

à v e n d r e en province et à Paris.<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Charmante villa<br />

A 1 kilomètre de Tours, vue admirable.<br />

2 M a i s «s mb d© m a î t r e séparées,<br />

grand et beau jardin ombragé<br />

665 mètres environ.<br />

On vendrait en un ou deux lots.<br />

Coteaux de la Loire, beau site<br />

(1,002 du rép.)<br />

Et un tr è s - g r a n d n o m b r e d e<br />

p r o p r i é t é s jusqû’à u n m illio n<br />

e t d e m i.<br />

Pas de commission à payer par<br />

l’acquéreur.<br />

LE BIEN PUBLIC<br />

DE PARIS<br />

Journal quotidien, politique et littéraire<br />

LE PLUS VARIÉ DES JOURNAUX SÉRIEUX<br />

Inform ations rap id es et précises<br />

Expédié p a r . les trains-poste du soir<br />

PRIMES EXCEPTIONNELLES<br />

L, a Réform e économ ique,<br />

Le Journal des Jeu n es M ères,<br />

L,a Vie dom estique, etc.<br />

DEPARTEMENTS<br />

Trois mois : ! 5 fr. | Six mois : 3 0 fr. | Un an : SO fr.<br />

Un Numéro : 1 5 centimes<br />

EN V O I DE N U M ERO S S PE C IM E N S<br />

jflv Sur demande par lettre affranchie<br />

Paris, R ue Coq-Héron, 5<br />

RÉFORME ÉCONOMIQUE<br />

REVUE BT-MENSUEUK<br />

Des Questions Sociales, Politiques. Fiscales,<br />

Scientifiques, Industrielles, Agricoles, Commerciales<br />

P araît le 1er et3e 15 de chaque m ois<br />

PAR LIVRAISONS DR SEPT FEUILLES GRAND IN-80,<br />

lï> pages<br />

Tout abormr'* a dro à un abonnement, d’un<br />

an au b ie n i ü b lic, m oyennant 56 fr.<br />

ci li u de 70<br />

Blâmes diverses<br />

AJBO^STjSïcMElSrTS ;<br />

Un an, 24 fr. I Six mois, 12 fr- I Trois mois 6 fr.<br />

Prix du Numéro: i Franc.<br />

Paris, Hue du Faubourg-Montmartre, 15<br />

$<br />

LE LAIT A2TTEPHELIQUE<br />

p u r e u coupé d’eau , dissipe<br />

R O U SSE U R S, HALE<br />

M ASQUE D E GROSSESSE<br />

ROUGEURS, P E A U FA R IN E U SE<br />

Q V BOUTO NS , RIDES<br />

GERÇURES<br />

J**<br />

'la peau<br />

Chez.les parfumeurs et, Coiffeurs<br />

VtlV**<br />

HORLOGERIE, BIJOUTERIE, ORFEVRERIE, OPTIQUES, etc.<br />

D É P Ô T i [ j t | * w|- Ü É F O T<br />

SABLES-D’OLONNE fj_ . Y 1 A IJ ROCHE-SUR-YON<br />

Rue de la Mairie, 27. Place d’Armes, 3,<br />

HORLOGER DE NANTES<br />

Aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue de la Mairie, 27.<br />

G R A N D CHOIX D E<br />

Bijoux vendéens, Bÿoux dernière nouveauté, Fer, Argyrine, etc.<br />

J u m e lle s d e The?»tre, ILwngueis-viièsa e t L u n ette»<br />

Réparations de Montres et Bijoux, Montures de Brillants.<br />

INDICATEUR DES TRA.IISTS J3E VOYAGEURS (Service ti’éfé 1876.)<br />

CD •-<br />

> a» H- tf Ü H<br />

® ^ ° £<br />

'O.-— ^ H<br />

O - ü ^ H<br />

H» *2 o Vr<br />

®<br />

CD ►rt<br />

Ci CD<br />

çr cd<br />

po cd xn<br />

CD xn<br />

o o q .h<br />

a a><br />

2 CL-Si®,<br />

5 ^ » i<br />

03 ^ ® o<br />

2- i-a § s £<br />

p CD ^<br />

1 9<br />

s r » sp<br />

— 2.= £ ><br />

j ! œ u<br />

» s S ® «<br />

CD *~i ^<br />

" o Î Ï Î ’O<br />

S 1 c si e é<br />

ë * §•- §<br />

* ‘ ---- » CD<br />

T3 œ ® %. 1<br />

£3__. . V I<br />

~ C V-<br />

g - ^ H g H K<br />

p i p a<br />

2.5 ® « »• '<br />

ffl o 3 E, ! &<br />

* ® s S i”<br />

2. % 5 K<br />

cd A S . 1 m h.<br />

(! P ' CD<br />

CD ^ o<br />

- v M<br />

CD 1-rj |=s P" 0<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> ét Paris. L e s S a b l e s à 3 ? a r ï s . <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Cognac, Châ-<br />

(Par Orléans et 1.2.3 1.2.3 1.2.3 classe (Par Vendôme et 1.2.3 1.2.3 teauneuf,<br />

Tours) matin soir soir<br />

Tours). matin soir Limoges. 1.2.3 1.2.3<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>, dép. 7 30 midi » 5 15 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . dép. 7 30 5 15<br />

matin soir<br />

. arr.<br />

Arçay. . . . dép<br />

1 2 6 50 9 40<br />

soir <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . dép. 7 30 midi<br />

1 7 6 55 9 46<br />

arr.<br />

1 20 7 10<br />

Arçay..............<br />

1 2 9 40<br />

soir<br />

9 58<br />

dép.<br />

Loudun. . . .“ rp<br />

1 7 9 46<br />

arr. 1 18 10 2:;:<br />

1 25 7 20 10 3<br />

arr.<br />

Tours (g. Vee). ar. 3 35 10 20<br />

Loudun. . . .<br />

1 20 9 58<br />

Saintes.<br />

dép. 1 40 10 31<br />

11 50<br />

dép. 1 25 10 3 Cognac. . dép. 2 47 14 34<br />

soir soir soir Tours (g'areV"). arr. 3 35 11 50<br />

matin<br />

1.2.3 l'« cl. lre cl. > e cl.<br />

soir matin<br />

arr. 3 44 min27<br />

soir matin matin matin Tours (gare Orl.)dép. 8 15 6 15<br />

Châteauneuf. .<br />

' dép. 3 47 min30<br />

Tours (g.Or.) dép. 4 30 min42 min42 1 5 Vendôme. . . . dép. 10 20 8 15<br />

arr. 4 30 4 12<br />

Blois. . . . dép. 6 9 1 49 1 49 2 15 Châteaudun. . dép. U 38 9 44<br />

Àngoul


ABONNEMENTS<br />

Payables d'avance<br />

Î O centim es le numéro.<br />

BUREAUX: Librairie M ueux, r,du Centre.<br />

Un mois. . . %2 ù<br />

Pour la saison<br />

des bain?. ' . f% fr.<br />

(Voir la Liste des Etrangers à<br />

la 3e page).<br />

M ARÉES<br />

HEURES DE PLEINE-MER<br />

Jeudi 13, 7 h. 33 m. — 8 h. 8 s.<br />

Vendredi 14, 8 h. 44 m. — 9 h. 26 s.<br />

Samedi 15, 10 h. 10 m — 10 U 46 s.<br />

Dimanche 16, 11 h. 19 m. — 11 h 50 s.<br />

C H R O M Q U E<br />

Ce n’est qu’un cri dans la presse pari­<br />

sienne et dans la presse de province pour<br />

attester de la façon la plus formelle et la<br />

plus sincère, la beauté et l’importance de<br />

notre casino.<br />

Et cette admiration de tous et ces éloges<br />

tant de fois répétés, pendant ces derniers<br />

jours, sont le plus éclatant hommage ren.<br />

du aux organisateurs, aux instigateurs,<br />

devrions-nous dire, de cette œuvre nouvelle.<br />

Et, maintenant, en se plaçant à un autre<br />

point de vue, ne voit-on pas le progrès<br />

venant s’affirmer dans ce pays, dans cet<br />

endroit si favorisé par la nature, mais au­<br />

quel manquait encore cette perfection qui<br />

devait lui être apportée par l’industrie hu­<br />

maine ï<br />

Aussi, la ville des <strong>Sables</strong>-d’Olonne doit-<br />

elle être reconnaissante à ces hommes,<br />

qu’il est inutile de citer, car leurs noms<br />

sont dans toutes les bouches, qui ont lutté<br />

sans trêve et sans merci pour la idéalisa­<br />

tion d’une idée généreuse, et qui ont sur­<br />

monté toutes les difficultés pour mener à<br />

bien le vaste projet qu’ils avaient conçu,<br />

à savoir, de faire des <strong>Sables</strong> une station<br />

balnéaire de premier ordre. Honneur donc<br />

à ceux qui ont pris pour devise : labov<br />

improbus omnia vincit ! Ils recueillent au­<br />

jourd'hui les fruits de leur travail et de<br />

leur persévérance, car ils ont à la fois et<br />

la satisfaction que procure le devoir accom­<br />

pli el la reconnaissance de tous ceux qui<br />

s’intéressent à l’industrie et au progrès.<br />

*<br />

Ÿ * V<br />

Gela ne revient point à dire, assurément,<br />

qu’autrefois les <strong>Sables</strong> n’existaient pour<br />

ainsi dire pas, pour le monde des bai­<br />

gneurs, en d’autres termes, qu’avant la<br />

construction du Casino, la plage des Sa­<br />

bles-d’Olonne était complètement aban­<br />

donnée. Non, cettes, et son histoire,<br />

comme station balnéaire, date de loin.<br />

Dès l’année 1840, en effet, malgré les dif­<br />

ficultés et les lenteurs du voyage, les<br />

étrangers arrivent aux <strong>Sables</strong>, attirés par<br />

la plage, si riche el si séduisante.'<br />

Mais que de choses restaient à faire pour<br />

établir la renommée de cette ville d’eau !<br />

La nature avait fait son devoir en la do­<br />

ÎO oentiuieiü le mmiéru.<br />

I*1' année. — N° 0 13 juillet 1876<br />

PLAGE<br />

DES SABLES-B OLONNE<br />

Journal Politique el Littéraire, paraissant le Mardi, le Jeudi et le<br />

tant d’une plage sans rivale, c’était à<br />

l’homme qu’incombait alors le soin de<br />

compléter l’œuvre de la natnre en travail­<br />

lant au perfectionnement de la ville.<br />

Bientôt de jolies habitations se construi­<br />

sent pour recevoir les étrangers, des hô­<br />

tels, des cafés s’établissent et le progrès<br />

continuant toujours sa marche, un établis­<br />

sement tour à tour eafé, restaurant et<br />

théâtre, le Châlet, s’élève sur le Remblai<br />

pour, subvenir aux distractions et aux<br />

commodités des baigneurs. Le châlet était<br />

le great attraction des étrangers ; on y<br />

rencontrait et on y rencontre encore beau­<br />

coup de confortable ; il est admirablement<br />

situé, du reste, et fort bien tenu.<br />

Enfin, la vdle des <strong>Sables</strong> est arrivée à<br />

son apogée. Ce Casino tant désiré, tant<br />

fêté, nous l’avons donc, et par suite, celle<br />

ville d’eau prend alors la place qu’elle<br />

doit occuper parmi les premières stations<br />

balnéaires du littoral océanien.<br />

*<br />

* ¥<br />

Le Casino est créé, sa position est des<br />

mieux choisie. Il s’élève majestueusement<br />

à l’extrémité du remblai, au midi, en face<br />

de la mer.<br />

v Mais ce n’est pas tout. Il faut encore<br />

trouver cet élément vital, chargé d’ani­<br />

mer, d’embellir, d’agrémenter cette splen­<br />

dide construction, en un mot, d’en faire<br />

un séjour des plus agréables. Il faut enfin<br />

que cet élément soit en rapport avec la<br />

grandeur de l’œuvre et soit digne de<br />

l'impôt tance de la création.<br />

A cet effet, les premiers sujets des<br />

principaux théâtres de France et de l’é­<br />

tranger sont réunis au Casino. L’orchestre<br />

possède des musiciens et des solistes de<br />

premier ordre, et l’on est véritablement<br />

émerveillé en voyant quelle homogénéité<br />

règne dansle personnel el l’adminislration,<br />

qui concourt de toutes ses forces à placer<br />

bien haut la réputation du Casino des<br />

<strong>Sables</strong>.<br />

Pas de trêve, pas de repos ! Bals,<br />

concerts, spectacles se succèdent sans re­<br />

lâche. Nous marchons de fêtes en fêtes ou<br />

plutôt de surprises en surprises, car cha­<br />

que jour nous donne un plaisir nouveau,<br />

nous révèle un attrait inconnu.<br />

Aussi nerencontre-t-on que des visages<br />

heureux et enchantés duséjour des <strong>Sables</strong>-<br />

<strong>d'Olonne</strong>.<br />

La meilleure société s’est donnée ren­<br />

dez-vous au bord de cette plage,au sein de<br />

cette délicieuse Capoue.<br />

Dans la journée on assiste au concert<br />

donné par l’orchestre dans le grand salon<br />

qui touche la vérandah ; l’heure du bain<br />

appelle ensuite les baigneurs sur la plage<br />

et le soir on se réunit soit au spectacle,<br />

soit aux charmantes sauteries où la fadeur<br />

et la coquetterie ont été bannies pour faire<br />

place au bon goût, au bon ton et à la plus<br />

cordiale gaiet-?.<br />

Donc, rien ne manque plus désormais<br />

aux <strong>Sables</strong> de ce que le baigneur vient<br />

demander à la ville d’eau qu’il a choisie<br />

pour se reposer des fatigues de l’année.<br />

Aussi le nombre des étrangers s’aug­<br />

mente t-il de jour en jour.<br />

Heureux Sablais ! quelle fructueuse<br />

saison vous allez faire! Et à qui le devez-<br />

vous? — Doit-on le dire? — Non, n’est-<br />

ce pas? — A ben entendeur, salut !<br />

Paul B uisson.<br />

.<br />

THEATRE DU CASINO DES SABLES-D’OLONNE<br />

DIRECTION JULES MERGY<br />

J e u d i 13 J u ille t 1S9«<br />

GRAND CONCERT<br />

VOCAL ET INSTRUMENTAL<br />

PREMIÈRE PARTIE<br />

1. Le Serment, ouverture<br />

exécutée par l’orchestre. A ubep,.<br />

2. Air du Caïd, chanté par<br />

M. Dangon. . . . . Auber.<br />

3. Fantaisie pastorale ,<br />

exécutée par M. Bén<br />

i s t a n .............................. S in g k lée.<br />

4. A ditu Mignonne, romance,<br />

paroles de Villemer,<br />

chantée par Mlle<br />

J. M a s s u e ......................... B o is s iè r e .<br />

5. Fantaisie concertante<br />

(flûte et hautbois), exécutée<br />

par MM. Gintzburger<br />

et Aulran. . G atterm a n n.<br />

6. Bomance de VOmbre<br />

(Midi, Minuit), chantée<br />

par M. Diepdalle . . . Klo t o w .<br />

DEUXIÈME PARTIE<br />

I. Un Mariage à la rose,<br />

ouverture exécutée par<br />

l’orchestre . . . • . L eg u a y.<br />

2. Bomance de Y Etoile du<br />

Nord, chantée par M.<br />

Dangon............................... Me y e r b k e r.<br />

3. 12e solo de clarinette,<br />

exécuté par M. Parme . K lo sé.<br />

4. Air du 1er acte de<br />

Lucie, chanté par Mme<br />

B r u n e t...............................<br />

5. Fantaisie sur l’Eclair,<br />

exécutée par M. Cha-<br />

D o n izetti.<br />

zalet .................................... VlERECH.<br />

6. Air varié de piston,<br />

exécuté par l’auteur. . B ellev ili.e .<br />

Prix des places : 3 fr. (moitié prix pour<br />

les abonnés).<br />

Le concert commencera à huit heures.<br />

N o tre d e u x iè m e éd itio n donnera le<br />

p r o g ra m m e de la rep résen ta tio n de<br />

d em ain.<br />

TAFUF DES INSERTIONS<br />

Payables d'avance<br />

Annonces, 20°la ligne<br />

Réclames, 50e ___<br />

Faits, l f 00e<br />

CAUSERIE<br />

Petit poison deviendra grand<br />

P ourvù que Dieu lui prête vie.<br />

C’est donc vous dire, chers lecteurs, que<br />

grâce à votre bienveillance, grâce à vos<br />

bons encouragements, la modeste petite<br />

Plage sera bientôt une importante personne.<br />

Aussi comptez bien que fidèle à son<br />

programme, comme vous l'a dit notre<br />

cher rédacteur en chef Paul Buisson,<br />

« avant tout, elle s’occupera de vos intérêts,<br />

sera de vos désirs un interprète fidèle.<br />

»<br />

Déjà vous avez vu disparaître de nos<br />

colonnes ces erreurs typographiques appelées<br />

coquilles, comme on en remarquait<br />

trop dans les premiers numéros ; erreurs<br />

dont cherchait à nous consoler un charitable<br />

ami : « Bien de plus naturel, disait-il<br />

malicieusement, pas de Plage sans coquilles.<br />

»<br />

♦ *<br />

La liste d es é t r a n g e r s, ainsi que to u s<br />

avez pu en juger par les derniers numéros,<br />

s’étale maintenant d’une façon apparente<br />

et facile à consulter. Mais parfois les<br />

renseignements en sont erronés.<br />

Besterait donc à apporter quelques amélioration<br />

dans cette partie intéressante de<br />

notre feuille. Et pour cela, lecteurs, votre<br />

concours nous est indispensable.<br />

Voici comment, Il serait à désirer: que<br />

les registres réglementaires des hôtels et<br />

garnis constatent la présence des étrangers<br />

aussitôt leur arrivée aux <strong>Sables</strong>; que,<br />

pour plus de sûreté, l’inscription de leurs<br />

noms, professions et domiciles fut faile<br />

par eux-mêmes, autant que faire se pourrait,<br />

; enfin, que les maîtres d’hôtels et de<br />

garnis déposassent au moins toutes les<br />

semaines leurs registres au bureau de la<br />

police. Là, ces renseignements recueillis<br />

avec un soin minutieux nous seraient<br />

alors transmis dans toutes les conditions<br />

désirables d’exactitude.<br />

Que ceux maintenant qui auraient à<br />

présenter des observations, à demander<br />

quelques rectifications, ou bien à faire à<br />

la rédaction de ces communications toujours<br />

reçues avec reconnaissance par le<br />

chroniqueur ; que ceux là, dis-je, veuillent<br />

bien s’adresser à la librairie M ayeux,<br />

rue du Centre. Ils seront sûrs de trouver<br />

chez le représentant de La Plage, accueil<br />

sympathique et empressé.<br />

* *<br />

Tous les journaux de Paris font de longues<br />

relations des funérailles de Casimir<br />

Périer.<br />

Qu’on nous permette ici un coup d’œil<br />

rétrospectif sur ce grand nom, en rappelant<br />

de quel éclat il brilla aussi jadis à la<br />

fin du siècle dernier, et au commencement<br />

de ce siècle-ci.<br />

Casimir Périer descendait d’une vieille<br />

famille de Grenoble dont les entreprises,<br />

dès 1/50, donnèrent une prodigieuse extension<br />

au commerce du Dauphiné.<br />

Son père, C asim ir Périer, député de la<br />

Seine en 1817 et de l’Aude en 1829, fut<br />

l’un des hommes de la Bestauration qui


acquirent le plus de titres à la reconnaissance<br />

nationale.<br />

Ce fut grâce à son immense popularité<br />

que ses trois frères entrèrent avec lui à<br />

la Chambre de 1829 : Alexandre, comme<br />

député du Loiret; Augustin, comme représentant<br />

de l’Isère; et Camille, de la Sarthe.<br />

* *<br />

Une nouvelle assez originale racontée<br />

par un journal de Paris. — LemuséeOrfila<br />

va s’enrichir d'un objet aussi curieux au<br />

point de vue scientifique que par les<br />

souvenirs qu’il éveille. Il s’agit de la main<br />

de la générale La Ccecilia, coupée après<br />

sa mort etaujourd’hui admirablement conservée<br />

par le procédé du docteur Bayle.<br />

« Cette main, dit le chroniqueur, est<br />

k d’une patricienne, petite, élégan'e, fine;<br />

« ses attaches au poignet sont délicates,<br />

« ses ongles bien plantés. Seulement un<br />

« indice trahit la barricadière ; la main<br />

« aristocratique est sale, les ongles ne<br />

« sont pas taillés et portent le deuil des<br />

« soins de la toilette. »<br />

La compagne de La Cœcilia fut tuée,<br />

comme on le sait, sur une barricade de<br />

la rue de la Paix au moment de l’entrée<br />

de l’armée de Versailles à Paris. Le corps<br />

de cette jeune et élégante, trouvé au m ilieu<br />

des horribles types de la commune,<br />

fut transporté à Clamart, et c'est là que<br />

le docteur Bayle eut l’autorisation d’emporter<br />

sa main pour tenter ses expériences<br />

de conservation.<br />

Si nous en parlons ici, c’est que notre<br />

Vendée possède aussi un souvenir de La<br />

Cœcilia, souvenir d’un 'autre genre et<br />

d’une assez grande valeur.<br />

C’est un magnifique étalon, gris pommelé,<br />

appartenant aujourd’hui au haras<br />

de la Roche-sur-Yon. Ceux de nos lecteurs<br />

qui auront occasion de visiter ce bel<br />

établissement, digne d’attirer l'attention<br />

des touristes au passage, pourront admi­<br />

rer Salem.<br />

Ainsi s’appelle le fier coursier arabe que<br />

montait pendant la commune le général<br />

La Cœcilia.<br />

On peut ajouter que ce héros des tristes<br />

jours devait être un fort bon cavalier<br />

car Salem est un animal des plus diffi­<br />

ciles à conduire.<br />

* *<br />

Entrefilet récolté dans un journal de<br />

l’Ouest très-sérieux. Taisons les noms<br />

pour mieux en rire à notre aise.<br />

« Un acte monstrueux de vengeance a<br />

» été accompli à dans la nuit de »<br />

« On a arraché dans le jardin de M......<br />

» 48 pieds de pommes de terre et 400<br />

oignons.<br />

Brrr..; en pensant à cet horrible drame<br />

on frémit d’horreur. Ces pommes de terre<br />

infortunées n’affligent-elles pas profondément<br />

? Et ces oignons, donc, qui tirentles<br />

larmes des yeux.<br />

*<br />

* *<br />

Dans un des derniers numéros de la<br />

Plage, un jeune potache établissait à son<br />

F E U IL L E T O N<br />

UNE ROUSSI2(l)<br />

PAR<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

— Ma chère enfant, reprit-il en s’asseyant<br />

et en la prenant sur ses genoux,<br />

racontez-moi vos petits chagrins... ou,plutôt,<br />

je vais vous en éviter la peine. Tout<br />

cela, c’est de l’enfantillage. Vous avez vu<br />

hier soir, mon séducteur d’André; vous<br />

vous êtes dit que, quitte à vous marier, un<br />

mari comme lui serait plus agréable que<br />

bien d’autres; puis là-dessus vous avez<br />

bâti des châteaux eu Espagne.o.<br />

— C’est viai, je l’aime.<br />

— Vous l’aimez, vous l’aimez!... On<br />

(1) Reproduction interdite.<br />

5<br />

professeur ia différence des genres de la<br />

manière suivante :<br />

« Le masculin, c’est les hommes ; — le<br />

féminin, c’est les femmes ; — le neutre,<br />

c’est les vieilles filles. »<br />

Voici un pendant à cette réponse.<br />

Dans une petite baie du littoral de<br />

l’Ouest, fréquentée par quelques rares<br />

baigneurs qui aiment, les ben retiro, un<br />

maître baigneur n’ayant pas de cabines à<br />

offrir à sa clientèle, a fait des renfermés<br />

en toile ressemblant à des baraques de la<br />

foire. La ressemblance est d’autant plus<br />

vraie,- que les inscriptions sont aussi<br />

fortes que chez Nicolet. <strong>Les</strong> chemins de<br />

fer n’avaient pas encore trouvé celle-là.<br />

On y lit :<br />

A droite, côlc des hommes.<br />

A gauche, côté des dames.<br />

Au milieu, sexe ecclesiastique.<br />

LA PLAGE<br />

Oscar du R emblai.<br />

-------------<br />

CHRONIQUE LOCALE<br />

Par décret du 7 juillet, M. Coffînier,<br />

sous-préfet des <strong>Sables</strong>, a été nommé sous-<br />

préfet de Péronne.<br />

Si cet avancement ne répondait pas aux<br />

vœux de M. Coffînier, en le plaçant au<br />

centre de ses relations et près de sa famille,<br />

ce serait avec un profond regret,<br />

que nous verrions s’éloigner de nous un<br />

administrateur qui, pendant son court séjour<br />

dans Hotrs arrondissement, a su rallier<br />

tous les partis et mériter l’estiine, le<br />

respect et l’affection de tous.<br />

Sa bienveillance et son affabilité dans<br />

les relations journalières, sa profonde intelligence<br />

des affaires, son dévouement<br />

sans limites aux intérêts du pays et les<br />

efforts qu’il n’a cessé de faire pour l’extension<br />

de l’instruction primaire le désignaient,<br />

il est vrai, au choix de l’administration<br />

supérieure pour un poste plus im ­<br />

portant. Nous en félicitons l’arrondissement<br />

de Péronne, pour lequel il n’est pas<br />

un étranger, et nous sommes certains<br />

d’être les interprètes de teus nos concitoyens<br />

en ajoutant que quel que soit le<br />

bon accueil qu’il reçoive dans sa nouvelle<br />

résidence, il n’y trouvera ni plus de sympathie,<br />

ni plus de sentiments affectueux et<br />

dévoués que dans l’arrondissement des<br />

<strong>Sables</strong>.<br />

M.<br />

Parmi les propositions mises à l’ordre<br />

du jour à la Chambre des députés nous<br />

remarquons celles de MM. Paul Bert et<br />

Beaussire, ayant pour objet d’améliorer la<br />

situation dee fonctionnaires de l’instruction<br />

publique et spécialement de l’instruction<br />

primaire.<br />

Le projet que la commission a élaboré<br />

en combinant les propositions Beaussire<br />

et Paul Bert, se résume dans ces points<br />

principaux :<br />

n’aime pas ainsi les gens à première vue.<br />

C’est un caprice d’enfant dont il faut vous<br />

guérir, et qui disparaîtra comme il est venu<br />

D’ailleurs, mon pupille estun fort mauvais<br />

garnement dont vous auriez tort de<br />

vous éprendre. Il n’y faut plus songer.<br />

— Oh ! ne dites pas de lui des choses,<br />

que vous ne pensez pas, mon parrain<br />

chéri.<br />

— J ’admets que ce soit le plus charmant<br />

garçon de la terre, aimez-le, à votre<br />

gré ! Mais, s’il ne vous aime pas, pourquoi<br />

persister dans un rêve qui ne peut se<br />

réaliser ? Car, vous ne pouvez savoir s’il<br />

vous aime. Il vous a à peine vue. Vous-<br />

même vous ne l'aimerez déjà plus demain.<br />

—Je l’aime, cria-t-elle, en se cachant le<br />

visage contre l’épaule du vieux inarqu’S,<br />

je l’aime !<br />

Celui-ci devenait sérieusement embarrassé<br />

; car, il sentait que ce cœur, si tranquille<br />

jusque-là, vibrait juste, et était<br />

bien pris. Il se grattait le front et ne trouvait<br />

rien à répondre. D’ailleurs, sa bonté<br />

naturelle lui faisait prendre en commisération<br />

la douleur de la pauvre fillette.<br />

—Eh bien ! Chère mignonne, attendons<br />

un peu ; il aimera peut-être, lui aussi.<br />

— Vrai ?<br />

Prendre pour base, dans l’évaluation du<br />

chiffre de la retraite, au lieu des six der-<br />

.niêres années d’exercice, les six années<br />

ayant donné le plus fort traitement.<br />

Compter tôutes les années de service à<br />

partir l’âge de 20 ans.<br />

Fixer le minimum de la pension de retraite<br />

à 600 fr. pour les instituteurs, à 500<br />

fr. pour les institutrices.<br />

<strong>Les</strong> divers articles et l'ensemble du<br />

projet sont successivement adoptés. Tout<br />

le débat se réduit à quelques observations<br />

de M. Léon Say, déclarant accepter le projet,<br />

mais à la condition implicite de voir<br />

la Commission du budget accorder les<br />

crédits nécessaires pour rendre ce projet<br />

ali s able.<br />

<strong>Les</strong> militaires de la réserve de l’armée<br />

active, de la disponibilité et eeux à la disposition<br />

de l’autorité militaire des classes<br />

comprises entre les années 1867 et 1871,<br />

qui ne sont pas encore pourvus d’un nouveau<br />

livret militaire, sontjinvités à le prendre<br />

de suite à la gendarmerie (bureau du<br />

brigadier), s’ils ne veulent encourir les<br />

peines disciplinaires édictées par la loi.<br />

Il est question, au ministère des finances,<br />

de retirer très-prochainement les<br />

cartes postales de la circulation.<br />

L’Etat se dessaisirait de ce monopole.<br />

VOYAGE A LA MER<br />

Aux. $ables«d’01onne.<br />

T R A IN S D E P L A I S I R<br />

La Compagnie de la Vendée a l’honneur<br />

d’informer le public que le samedi 15 juillet<br />

1876 un train de plaisir de 3e classe<br />

aura lieu au départ, de Tours, Poitiers et<br />

Saumur et stations intermédiaires pour les<br />

<strong>Sables</strong>-d’Oionne et retour. Le prix des<br />

places est fixé à 10 fr. aller et retour pour<br />

les gares de Tours, Joué-les-Tours, Bal-<br />

lan, Druye, Azay-le-Rideau, Rivarennes,<br />

Huismes, jusque et y compris la gare de<br />

Beuxes.<br />

Le train de plaisir partira de Tours à<br />

5 h. 50 du soir pour arriver aux <strong>Sables</strong> le<br />

dimanche à 5 h. 30 du matin. Il repartira<br />

des <strong>Sables</strong> le soir à 10 h. 10 pour arriver<br />

à Tours le lundi matin à 10 h. 35.<br />

Le billet de 3e classe à prix réduit sera<br />

également valable pour le train qui part<br />

de Tours le dimanche matin à 2 h. 15 et<br />

arrive aux <strong>Sables</strong> à 10 h. 25.<br />

En outre, dans toutes les gares et stations<br />

de la Compagnie, on trouvera des<br />

billets de saison de toutes classes aux réréductions<br />

de 40 0/0, valables pendant 7<br />

jours.<br />

Le dimanche 16 juillet grande fête aux<br />

<strong>Sables</strong>.<br />

Concert de jour au Casino.<br />

Courses de chevaux d’amateurs, à 4<br />

heures, sur la plage,<br />

Ah vous voilà déjà folle de joie ; j ’ai<br />

dit qu’il fallait attendre, ma chérie ; attendons,<br />

mon rêve le plus doux à moi est<br />

de voir unis les deux enfants que j ’aime<br />

le plus au monde ; aussi je vous promets<br />

mon appui, et j ’y perdrai le peu de latin<br />

que je sais encore, s’il ne devient pas<br />

votre mari, et si vous ne devenez pas sa<br />

petite femme.<br />

— Il aime Blanche Vernon, dit alors<br />

Jane.<br />

— Ah, diable ! grommela le vieux marquis,<br />

et se levant brusquement, il fit asseoir<br />

Jane dans le fauteuil. Comment ces<br />

petites filles sont-elles faites pour que<br />

celle-ci ait déjà deviné la chose ? — Je<br />

ne songeais plus à l’autre, moi !<br />

Ce bon marquis était fort ennuyé.<br />

Finalement, et pour couper court à ce<br />

dialogue délicat, il redemanda à Jane si<br />

décidément elle voulait venir à la Büisso.<br />

Elle fit un violent effort sur elle-même et<br />

accepta.<br />

— Habillez-vous donc I Je vais causer<br />

un instant avec Betzy. — Et il sortit."<br />

Ce que voulait surtout le marquis, c’était<br />

causer avee lui-même. Il s’arrachait<br />

les quelques cheveux qui lui restaient et<br />

se trouvait bien sot, bien maladroit. 11 s’en<br />

voulait de s’être laissé vaincre par les<br />

cajoleries de cette petite fille. Il ne savait<br />

Courses à ânes à 5 heures.<br />

Spectacles, bals, concerts, feu d’artifice<br />

iré à 9 h. 1/2 du soir par M. Kervella, de<br />

Nantes.<br />

On nous annonce l’apparition prochaine<br />

d’une grande et brillante<br />

Valse des Salbles-d’Olonne<br />

(Avec une lithographie du Casino, du<br />

Remblai et de la Plage), par M. E. du<br />

R o c h e r , 1 artiste-amateur bien connu,<br />

l’accompagnateur da tous les grands artistes,<br />

le président de l’ex-association<br />

musicale de l’Ouest (Le Mans, Laval et<br />

Rennes).<br />

Aussitôt parue à Paris, chez l'éditeur<br />

Legouïx, 27, boulevard Poissonnière, on<br />

trouvera la Valse des <strong>Sables</strong>-<strong>d'Olonne</strong> chez<br />

M. E. Mayeux, libraire, rue du Centre,<br />

aux <strong>Sables</strong>.<br />

CASINO<br />

^ Tous les jours, de 3 h. à 4 1/2, par<br />

1 oichestre concert dans le grand salon<br />

donnant sur la vérandah.<br />

C est par suite d’une erreur typographique<br />

que nous avons mis dans notre<br />

dernier numéro M. Kunty (clarinette solo<br />

du théâtre lyrique). C’est M. Parme<br />

l’excellent clarinettiste qui a fait l’admiration<br />

de tous ceux qui l’ont entendu, dont<br />

nous avons voulu parler.<br />

M. Kuntz et M. Parme sont des artistes<br />

pleins de mérite tous deux, mais dans un<br />

genre différent.<br />

A r c h é o lo g ie .<br />

Notre ami «t collaborateur Oscar du<br />

Remblai nous racontait dernièrement la<br />

mystification de deux archéologues tourangeaux<br />

en route pour les Sibles et<br />

croyant avoir fait à Chinon une importante<br />

trouvaille par la découverle d’un tesson<br />

de pot ayant contenu de la moutarde Bor-<br />

nibus. Par suite, désappointement et confusion<br />

de nos deux tourangeaux.<br />

Comme corollaire à l’article de notre<br />

ami du Remblai, nous donnons à nos lecteurs<br />

les détails suivants, absolument authentiques,<br />

d’une découverte qui, pendant<br />

plusieurs mois, a ému le monde des<br />

savants.<br />

* i ■<br />

* *<br />

Un beau jour, l’un des journaux de la<br />

Sarthe publia la nouvelle suivante :<br />

« Ces jours derniers, un paysan en la-<br />

» bourant son champ, dépendant de la<br />

» ferme de la Merlière qui touche à la fo-<br />

» rêt de la Garenne (Sarthe), a mis à vua<br />

» et à pu retirer intac te une large dalle<br />

» sur laquelle est gravée en creux et en<br />

» caractères anciens, l’inscription dont<br />

» nous donnons ci-dessous le fac simile,<br />

» remplaçant par des points les lettres<br />

» usées par le temps, et devenues illi-<br />

» sibles. »<br />

plus que faire ni que dire aux uns et aux<br />

autres.<br />

Et, de fait, sa position n'était pas fort<br />

agréable. Il s’était laissé entraîner par<br />

son bon cœur ; d'un côté il avait promis<br />

Blanche à André, de l’autre il avait promis<br />

André à Jane. Comment sortir de là ?<br />

Il descendit l’escalier en murmurant :<br />

— 11 n’y a que les parrains et les tuteurs<br />

pour avoir de ces désagréments-là !<br />

...........................v ’ ’<br />

Le charmant logis, ià, au haut de la<br />

colline, ses vieux murs sombres sont tapissés<br />

de lierre et de chèvrefeuille de<br />

Chine. Un grand ros|erpousse ses bourgeons<br />

bruns et gonfles autour de la porte<br />

d’entrée, à laquelle il fera, pendant les<br />

chaleurs, une/Vérandah ombreuse. Comme<br />

les tuiles de la toiture reluisent gaîment<br />

aux premiers rayons d’un soleil de printemps.<br />

<strong>Les</strong> oiseaux viennent entre les<br />

fentes y picorer les débris amoncelés par<br />

Je vent. En bas, dans la cour mal ratissée<br />

et pleine d heibes, poules et coqs s’en<br />

vont caquetant autour de 1^ grosse fermière<br />

qui allaite un nouveau-né. <strong>Les</strong> chèvres<br />

broutent les orties le long des murs.<br />

Un^bouledogue noir dort, couché en rond.<br />

Et puis, là, tout autour, que la .campagne<br />

est belle ! Le toît rouge du logis dé«


..............LEN0S D ÆMILI...............<br />

. . .VNCIÆ PRO CVRÆDEBOS...............OD . . .<br />

NE CE. . . . . . TÆDE NOS AFFERVNT. .....<br />

.... 0SVM . SI BOMESTICAN . A.BI. . . VEREOK. . .<br />

. ...PR ÆSENTER.DE.MEAS.HE-3ALE...................<br />

...............................DVRI.AVE . DlIRO..............................<br />

DEPRÆS ALE DEBET. . D1VERSÆ. . .<br />

VNDO NE..............LÆSOCVM. . . . GADO . . .<br />

....................................... OPTIMI ...........................................<br />

NE...............DE PUMORUM...............Æ E BIS...............<br />

CVI CVNPLET ALANOS . .... ILLI AVBTQ<br />

......................SI DVRVM DVRATA........................<br />

...................... FIAT . SANE . TE QUOD VI........................<br />

.........................ABSINT................ .AMOR..........................<br />

LÆSUM N1VER CEDO CAVDAH...........<br />

.... VNDANS A. . . FORTE CVM . . . FALLES . ...<br />

. . .PANDANTE. . . VA OVÆ . . VNDÆ . . SI. .BANOS<br />

CELER AD . . . . OMA . ... SAR . .. ET...........<br />

. . .EAS TU ANS. . .FERREO. . .SCINDE. .PENATES<br />

...................... SECVM.....................SAXA..................<br />

...........................................PH IN I...........................................<br />

* *<br />

La nouvelle fit du bruit, les savants de<br />

la Sarthe s’émurent et se réunirent ; on<br />

s’adressa à l’Académie des Inscriptions, ce<br />

fut en vain.<br />

La fameuse inscription restait lettre<br />

morte pour tous et l’agitation continua à<br />

se produire autour de la découverte fortuite<br />

du fermier de la Merlière.<br />

Plusieurs mois se passèrent ainsi. Enfin<br />

le journal qui avait annoncé la découverte<br />

fit connaître le mot de l’énigme.<br />

La clef du secret avait été trouvée, dit-<br />

il, par l’invaincu devineur de rebus, Albert<br />

Hallier, propriétaire du grand café<br />

de l’Univers, au Mans, dont les magnifiques<br />

peintures ont été vantées par plusieurs<br />

journaux de Paris, le Monde illustré<br />

(Pierre Véron) entre autres, et qui méritent<br />

d’être vues.<br />

VlATOn.<br />

(La suite au 'prochain uuméro.)<br />

CA ET L A .<br />

t’t A l’Elysée-Montmartre.<br />

Deux jeunes personnes sans chasteté<br />

causent de leurs amis respectifs.<br />

— Et le tien ?<br />

Oh ! nia chère, il est joliment bien, va.<br />

Il va passer chef de rayon.<br />

— Et comment qu’y s’appelle ?<br />

— Ah! voilà... Devine. Ça commence<br />

par un U.<br />

— Urbain ?<br />

— Non.<br />

— Ulyssse ?<br />

— Non.<br />

— Comment alors ?<br />

— Y s’appelle UgèneL<br />

Le Sphinx.<br />

* Au coin de !a rue Laffitte et de la<br />

• *<br />

rue de la Victoire, on lit, au-dessus de la<br />

porte d’un marchand de vin :<br />

Ancienne maison Soulard<br />

et au-dessous ce nom expiatoire :<br />

BOILEAU<br />

passe le faîte des arbres, car la pente du<br />

coteau est très-roide. De gros rochers en<br />

percent, çà et là, les flancs, et apparaissent,<br />

couverts de buis toujours verdoyants,<br />

et encore emperlés par la rosée du matin.<br />

Au pied du coteau, un marécage au milieu<br />

duquel roule un ruisseau, où barbottent<br />

des canards et les petits patours. A gauche,<br />

un four à chaux, autour duquel,<br />

arbres et maisons, tout est blanc. A<br />

droite, sur une colline un peu moins élevée,<br />

en face, deux ou trois fermes formant<br />

un hameau, et le moulin dont on entend<br />

le monotone tic-tac. Quelques paysans<br />

passent de temps en temps, et le bruit que<br />

font sur le sol dur leurs souliers ferrés,<br />

rompt le silence du paysage.<br />

C’est la Buisse.<br />

Dans la vaste cour qui s’étend devant<br />

le logis, sous un hangard, un homme travaillait<br />

avec entrain à réparer une roue<br />

de charette. Le marteau, la scie et la<br />

bisaigüe se faisaient entendre tour-à-tour.<br />

Tout-à-coup il s’arrêta, son marteau cessa<br />

de battre le fer, et il écouta avec attention<br />

:<br />

— Dis donc, la bourgeoise, dit-il en<br />

s’adressant à la femme qui, assise sur une<br />

grosse pierre, tenait son poupon dont la<br />

figure réjouie est toute barbouillée de<br />

lait, à cheval sur ses genoux, n’entends-tu<br />

Un mot de bébé :<br />

Bébé n’aime pas le poisson. Cependant,<br />

le voilà qui en demande et qui en mange à<br />

belles dents.<br />

Sa mère, surprise, lui demande la cause<br />

de cet exploit.<br />

— C’est pour pas qu’il en reste demain,<br />

dit le gourmand.<br />

On lit dans la Gazette des’Tribunaux:<br />

« L a police a a"rê!é hier à Liverpooj<br />

deuxjeunes filles françaises qui s’étaient<br />

faii enlever par les deux jardiniers de leur<br />

père, lequel possède un magnifique château<br />

dans les environs de Paris. Au moment<br />

où les jeunes filles ont éle découvertes,<br />

elles allaient s’embarquer pour<br />

l’Amérique. Elles ont l’une dix-neuf ans<br />

et l’autre dix-sept. L’aînée a déclaré qui*<br />

quand elle serait majeure, elle épouserait<br />

celui dont on la séparai». »<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAü ET CHEVALLIER.— ToURS.<br />

LA PLAGE<br />

Dernières nouvelles<br />

C’est, un fait acquis à la science, que<br />

toutes les maladies de poitrine sont guérissables<br />

par l’emploi de la Farine mexicaine,<br />

del doctor Benito del Rio de j<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulèment le !<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’é- |<br />

puisement prématuré.<br />

S’emploie pour la nourrituredes vieillards,<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 100 mille malades guéris,<br />

,1e plus souvent, alors qu’on les croyait per-<br />

idus et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

'doit jamais désespérer.<br />

La Farine mexicaine se trouve \<br />

|aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURA.ILLEAU, nego- 1<br />

ieiant.<br />

Aux mêmes dépôts : Café ISarle- \<br />

i-în, 2 médailles d’honneur, et Collier<br />

f V ^ a t h i a , préservatif du croup et de la<br />

coqueluche.<br />

ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

4e L ü te<br />

M. de Lossandœrrs, propriétaire à Paris, à l’hôtel de France.<br />

M. Calois, négociant à Angers, à l’hôtel de France.<br />

AI. Mesmin, négociant à Angers, à l’hôtel de France.<br />

M. Boronski, professeur à Poitiers, à l’hôtel de France.<br />

M. Haudry, propriétaire à Paris, à l’hôtel de l’Océan.<br />

1 le Bellet, propriétaire à Nantes, à l’hôlel de l’Océan.<br />

M. Boyer, architecte à Poitiers, à l’hôtel de l’Ocean.<br />

M. Ménard, voyageur à Tours, à l’hôtel de l’Océan.<br />

Mme et M. Chevalier propriétaires à Tours, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Lebrun, propriétaire à Tours, à l’hôtel de l’Océan.<br />

Mme et M. Herdaveine, propriétaires à Nantes, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. le vicomte d’Argutteau, propriétaire (Loir-et-Cher,) à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Gripouilieau, maître de forges à Portillon, à l’hôtel de l’Océan,<br />

M. Michon, représentant de commerce à Tours, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Cremière, fabricant à Tours, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Bothier, négociant à Portillon, à l’hôtel de l’Océan.<br />

Mme et M. Brégérat, propriétaires à Paris, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Mahoudeau, négociant à Paris, à l’hôtel de l’Océan.<br />

Mme, Mlle et M. de la Touche, propriétaire à Tours, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Julien Cauvert, propriétaire à Tours, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Bertaud, propriétaire au Mans, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Avrainville, propriétaire à Paris, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Guindeau, propriétaire à St-Fulgent, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Pisfeteau, propriétaire à St-Fulgent, à l'hôtel de l’Océan.<br />

M. Bernard, propriétaire à Poitiers, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Gilly, propriétaire à Clussais (Deux-Sèvres,) à l'hôtel de l’Oeéan.<br />

Mme et M. Gallien, propriétaires à Buzançais (Indre,) chez M. Didelot, rue du<br />

Palais.<br />

Mme Jarry, propriétaire à Bressuire, chez M. Didelot, rue du Palais.<br />

M. Raphaël Chalibert, propriétaire à Bressuire, chez M. Didelot, rue du Palais.<br />

MM. de <strong>Les</strong>pinay, propriétaires à La Flocellière, chez Mme Leblanc, rue du<br />

Palais.<br />

M. l’abbé Boissinot,propriétaire à<strong>Les</strong>Epesses, chez Mme Leblanc, rue du Palais.<br />

M. Naudet, docteur â Nantes, chez M. Arnaud, conducteur des Ponts-et-<br />

ChaussSes.<br />

Mlle Margarita, artiste à Paris, au Casino.<br />

Mme et M. «îrandmange, lieutenant au32e à Thouars, au Casino.<br />

M. Cordier, propriétaire à Mamers, chez M Gravouille, rue du Rempart.<br />

M. Paindessous, commissionnaire à Paris, chez M. Guillet, quai Franqueville.<br />

Mme et M. Fradin, Eugène, et un enfant, propriétaires à Monnaire, commune de la<br />

Planche (Loire-Inférieure,) chezM. Brac, sur le Remblai.<br />

Total des étrangers jusqu’à ce jour 525 .<br />

pas, là -bas, du côté des bois de Morlemer,<br />

comme qui dirait un bruit de voi-<br />

ture ?<br />

La femme prêta l’oreille.<br />

— Oui, répondit-elle, et après ?<br />

— Alors, c’est le maître qui arrive. Je<br />

reconnais le trot de la Rouge, et quoique<br />

Mortemer soit encore à une bonne demilieve,<br />

le vent ma l’apporte distinctement.<br />

Çà doit être eux ; as-tu préparé les appartements<br />

?<br />

— Oui, mon homme, et comme on nous<br />

l'avait marqué sur la lettre, j ’ai arrangé<br />

deux chambres de plus, celle où s’est ca*ché<br />

si longtemps M. de Villours, le père,<br />

pendant la grande guerre, et celle où est<br />

morte la mère à Mme la marquise.<br />

— Sais-tu qui vient avec lui et Mme<br />

d’Hissonnière ?<br />

— Ma foi, je n’en sais pas plus long que<br />

toi ; mais il faut que ce soit des amis bien<br />

intimes pour qu’on nous ait ordonné de<br />

préparer des chambres où personne n’est<br />

entré depuis quarante ans.<br />

L’homme reprit son travail ; mais le<br />

bruit de voiture se rapprochait de plus en<br />

plus.<br />

— Eh! Margot, mets ton petit sur<br />

l’herbe, et va ouvrir les volets, afin de<br />

faire prendre l’air à la maison. Finot gardera<br />

le poupon ; pendant ce temps-là, je<br />

m’en irai au-devant des maîtres à la grande<br />

barrière.<br />

— Oui, mon Jacques.<br />

En essuyant les lèvres toutes pleines de<br />

lait de son petiot, la fermière l’embrassa<br />

bruyamment, le déposa sur l’herbe, et<br />

croisa son fichu sur son sein veiné d’azur.<br />

Ensuite elle monta sur le perron, et, se<br />

faisant un abat-jour avec la main :<br />

— Voici la voiture, cria-t-elle à son<br />

homme. U y a un monsieur et une dame<br />

dedans ; je ne les reconnais pas... Des<br />

neveux à madame sans doute. — Ici, Finot,<br />

auprès du petit !<br />

Elle regarda le chien se coucher aux<br />

pieds du marmot, et entra dans la maison.<br />

VI<br />

La voiture ne tarda pas à entrer dans<br />

la cour, traînée par la Rouge-Vieille, ju ­<br />

ment née et élevée ehez les d’Hissonnière,<br />

et aimée à l'égal d’un fidèle serviteur.<br />

En reconnaissant ses maîtres, le chien<br />

Finot s’élança vers eux, la queue en trompette,<br />

et frétillant, mais la conscience de<br />

son devoir le fit retourner aux pieds du<br />

bébé.<br />

— Bonjour, mes enfants, comment<br />

ça va-t-il depuis qu’on ne vous a vus ?<br />

s'écria le marquis. Est-on content ? les<br />

récoltes s’annoncent-elles bien ?<br />

Annonces diverses<br />

N’ACHETEZ PAS<br />

DE<br />

MACHiNES A COUDRE<br />

sans c o n su lte r<br />

IES Jl'Jl.ïï.lti;S<br />

q u .’o f f r e<br />

LA<br />

FD.BACLE<br />

p 46, rse du Bac, 46<br />

U CÉLÈBRE SILENCIEUSE 1 7 5 "<br />

complétée de l’écrin des 40 guides et accessoires. s 8 w<br />

l l O p r i Machine à main et à navette<br />

U wUuTELL pour familles et industries çj'lal<br />

* FYPQPQÇ Machine américaine à point<br />

L CiAl alL O O retors, qualité garantie '<br />

UniAfSr DCDTU8CÛ spéciales pratelier 5 O fr.<br />

nUVWL&OLn 9 ilSL.ll au -dessous du tarif général.<br />

Envoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule Mon D. B A C L E , 46, rue du Bac, 46<br />

CARTES A NUMEROS.<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccarat, Vingt-<br />

et-un, Lansquenet, Trente-Qua-<br />

raute. Elles ne peuvent donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, «lisent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeux offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, rue<br />

de Lancry, 32, aux <strong>Sables</strong>, chez<br />

MAYEUX, rue du Centre, 3, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue de l’Hôtel-de-<br />

Ville.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

L a B a n q u e - C h i f f r e s<br />

Cejeu, qui est une imitation- du<br />

Trentc-Quarante, se joue avec les<br />

cartes à numéros, brevetées S.G.D. G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans uue courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes :<br />

A Paris, J uqdin, rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, Mayeux, rue du<br />

Centre. — Veuve Foucher, rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

PLACE DU MARCHÉ AU BOIS<br />

G. BAKADEAU<br />

VINS EX LIQUEURS<br />

Vins lins et ordinaires<br />

En fûts et en bouteilles<br />

L’Étable,<br />

Société d’assurance<br />

'5 contre la mortalité<br />

des bestiaux, ■payant immédiatement<br />

ses sinistres, demande un directeur<br />

pour le département d’Indre-et-<br />

Loire et des agents principaux dans<br />

chaque arrondissement.<br />

S ’adresser à M. Leduc, directeur<br />

général, quai de la Fosse, 49, Nantes.<br />

■ 285<br />

—Bien le bonjour, Monsieur le marquis,<br />

bien le bonjour à l’honorabie compagnie,<br />

répartit Jacques en soulevant son bonnet<br />

de coton bleu et en le tortillant entre ses<br />

doigts. — Pour ce qui est des récoltes,<br />

elles ne sont pas de mauvaise venue,cette<br />

année, Dieu merci ! Et c’est tant mieux,<br />

car le pauvre monde a de la peine à gagner<br />

sa vie, par le temps qui court.<br />

— Toujours les mêmes, murmura M.<br />

d’Hissonnière à l’oreille d’André 1 Ils se<br />

plaignent toujours, et ça ne les empêche<br />

pas de mettre de t.ôté et d’acheter, au bout<br />

de l’année, de bons lopins de terre. —<br />

Voyons, mes chères, dit-il en se tournant<br />

vers les dames, vous devez être fatiguées.<br />

Descendez et entrez dans la maison vous<br />

reposer.<br />

M. de Villours s’était précipité vers la<br />

marquise et Jane pour leur tendre !a main.<br />

La main de Jane trembla bien un peu<br />

dans celle du jeune homme; mais celui-ci<br />

n’y prit point garde.<br />

(La suite au prochain n°)


J. BERTRAND<br />

Correspondant de la C‘e des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES E T Y O liS GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains,<br />

i i u r r a i u !<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B ertrand, Hôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, ru e de l’Hôtel—de—Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de Ier choix.<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

ÉPICERIESABL VISE<br />

Sur le port, quai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

ELIXIR<br />

CONTRE le<br />

MAL de MER<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’O lonne.O D IIV , Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bains de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

Uuincaillerie française et étrangère<br />

Pau! MÂÏNGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER B \TTU<br />

Uslensiles de chasse et de pêche,<br />

G r a n d a s s o r t i m e n t<br />

B O R G O G N O t E S <br />

Nantes; et place de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises et faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates&couleurs<br />

aux mêmes prix qu’à Paris.<br />

L e s S a l<br />

(P ar Orléans et<br />

Tours)<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>, dép.<br />

Arçay. . • • adrérp<br />

Loudun. . .<br />

Tours (g. Yee). ar.<br />

Tours (g.Or.) dép.<br />

iBlois. . . . dép.<br />

Orléans. . . dép.<br />

Étampes.. . dép.<br />

Paris. . . . arr.<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Sise aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser au bureau dujournal.<br />

10<br />

Promenades en mer<br />

L e c a n o t « e u t' A im a , pouvant<br />

contenir SO personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, 'cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> . 13<br />

A V K M * B A l]i¥ A T »fun,is,e»a<br />

rL V 1 3 l’honneur de prévenir<br />

MM. les propriétaires de son séjour<br />

dans celle ville pour tous les travaux<br />

de'sa partie.<br />

11 garantit ses travaux, prière de<br />

s’adresserrue du Puits-Perdu.<br />

14<br />

14, rue de VHôtel de Ville<br />

RONG1ER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costum es de bairib, depuis 4f. 75<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste maison me ibîée<br />

Au cenlre du Remblai<br />

Aux <strong>Sables</strong><br />

S'adresser à M° BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

AGENCE DE VENTE ET LOCATION<br />

Petit cl H. Destréfçuil<br />

Directeurs, 45, rue Roya'.e TOURS<br />

Représentants à Paris et en province.<br />

On remet gratis la liste<br />

des propriétés et indssstries<br />

à vendre en province et à Paris.<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Charmante villa<br />

A 1 kilomètre de Tours, vue ad-<br />

mi"able.<br />

8 Maisons de «naître séparées,<br />

grand et beau jardin ombragé,<br />

665 mètres environ.<br />

On vendrait en un ou deux lots.<br />

Coteaux de la Loire, beau site<br />

(1,002 du rép.)<br />

Et un très-grand nombre de<br />

propriétés jusqu’à nu million<br />

«t demi.<br />

Pas de commission à payer par<br />

l’acquéreur.<br />

LA PLAGE<br />

ssasztæinaHBsaesniH<br />

LA<br />

RÉFORME ÉCONOMIQUE<br />

REVUE BI-3IENSÜEUÆ<br />

Des Questions Sociales, Politiques Fiscales,<br />

Scientifiques, Industrielles, Agricoles, Commerciales<br />

P a r a î t le l cret3e 15 de c h a q u e m ois<br />

Z'AR LIVRAISONS DF. SEPT FEUILLES GRAND IS -8 °<br />

11° patços<br />

Tout abonné n dro ;i un abonnement d’un<br />

an au b ie.y i u b 'jc , moyennant 56 fr.<br />

«i li u de 70<br />

l'siiiie s «8 i verse»<br />

ABOXX KMEÏSTrS ?<br />

la an, 24 fr. 1 S x mois, 12 fr. | Trois mois 6 fr.<br />

Prix du Numéro: t Franc.<br />

Paris, F.ue du Faubjurg-Moiitmnrtre, 15<br />

LE BIEN PUBLIC<br />

or: p a r i s<br />

Journal quotidien politique et littéraire<br />

LE PLUS VARIÉ DES JOUHXAUS S lin 1 EUX<br />

Informations ranidés et précises<br />

F/rptdié par les trains poste du soir<br />

PRIMES EXC.PTI3NNELLE*<br />

La Reform e économique,<br />

Le Journal des Jeunes Mères,<br />

La Vie domestique, etc.<br />

DÉPARTEMENTS<br />

Trois mois : I 5 fr. I Six m'is : 30 fr. | ün an : SO fr.<br />

Un Numéro : i 5 centimes<br />

ENVUI T)E NUMÉROS SPÉCIMENS<br />

Sur demande par lettre affranchit<br />

Paris, R u e C oq-H éron, 5<br />

l o F n r f n r t P journal financier.<br />

T U ! IUU« p . année) moniteur<br />

des charbonnages et. de la métallurgie.<br />

fr. paraît tout les dimanches<br />

1<br />

PAR en 16 pages.<br />

AN Liste de tous les -tirages<br />

3, rue d’AMBOiSE-RICHELIEU<br />

Paris.<br />

p»<br />

rLE LAIT ANTÉPHÉLIQUE’'<br />

pur ou coupé d’eau, dissipe<br />

R O U S S E U R S , H A L E<br />

M A S Q U E D E G R O S SE S SE<br />

R O U G E U R S , P E A U F A R IN E U S E<br />

q ■ y B O U T O N S , R ID E S<br />

“ " i ” ” 8<br />

peau<br />

Chez les parfumeurs et Coiffeurs<br />

&<br />

IIORLOfiFRlE, BIJOUTERIE, ORFÈVRERIE, OPTIQUES, elc.<br />

D É P Ô T * j i r , . | | O É P O T<br />

SABLES-D’OLONNE H V 1 A U ROCHE-SUR-YON<br />

Rue de la Mairie, 27. Place et’Armes, 3.<br />

HORLOGER DE NANTES<br />

A ux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue de la Mairie, 27.<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Bijoux vendéens, Bijoux dernière nouveauté, Fer, Argyrine, etc.<br />

J u m c l t e s d e 3' li* --itre, e t t u u e t t m<br />

Réparations de Montres et Bijoux, Montures de Brillants.<br />

ELIXIR ANTI-RHUMATISMAL<br />

X>e S A R R A Z I N * M I C H E L d ’A i x ( P r o v e n c e )<br />

Guérison sûre et prompte des ilttiu m atisH ies aSjjiis et chroniques.<br />

G o u tte , l u m b a g o , S c l a t i q u e , M i g r a i n e , etc. Î O lr. le flacon. Cn<br />

flacon suffit ordinairement. (10 jours de traitement). A Lyon, ph. Faivre.pl.<br />

des Terreaux : Barnoux, r. de Lyon, 3 ; Bunoz, place St Pierre,et Perret,<br />

rue du Griffon, i, et dans les princ. pharmacies de chaque ville.<br />

M A L A D I E S C O N F I D E N T l E L L E S<br />

M É T H O D E N O U V E L L E S A N S R I V A L E<br />

(n Dicrcu e) PAU SIMPLES FRICTIONS OU APPLICATIONS (ni copahu) .<br />

Seul le T o p i q u e F a b r e guérit infailliblement, sans ennui ni danger. —<br />

* On ne saurait trop répandre et proclamer tout haut l'efficacité incontestable de<br />

votre T o p i q u e » (Lettred’un offi. sup. de l’arm.) Dans toutes les phar. Pot<br />

de 5 fr.p. niai, réc ; Pot de.2l)fr. pour mal anc. Entrepôt gén et rens grat. :<br />

phar Michel a Aix (Prov ) Ecrire fr no et joindre timbre. — Expédition franco<br />

de port pou toute commande e -0 fr. au minimum contre mandat, ou timbres-uoste.<br />

INDICATEUR DES TRAINS DE VOYAGEURS < Service d’été 1876.)<br />

jles à, Paris .<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 classe<br />

matin soir soir<br />

7 30 midi » 5 15<br />

1 2 6 50 9 40<br />

1 7 6 55 9 46<br />

1 20 7 10 9 58<br />

1 25 7 20 10 3<br />

3 35 10 20 11 50<br />

soir soir soir<br />

1.2.3 1" cl. 1" cl. lre cl.<br />

soir matin matin matin<br />

4 30 min42 min42 1 5<br />

6 9 1 49 1 49 2 15<br />

7 51 2 48 2 48 3 19<br />

9 30 4 7 4 7 4 29<br />

10 45 5 5 5 5 5 27<br />

(P ar Vendôme et<br />

Tours)<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . dép.<br />

Arçay.<br />

arr.<br />

‘ dép.<br />

Loudun..................dép.<br />

Tours (gare \ M). arr.<br />

Tours (gare Orl.)dép.<br />

Vendôme. . . . dép.<br />

Châteaudun. . . dép.<br />

Brétigny..<br />

Paris. . .<br />

. dép.<br />

. arr.<br />

Paris. <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Coqnac, Chât.2.3<br />

1.2.3 teauneuf, Angoulême et<br />

matin soir Limoges. t.2.3 1.2.3<br />

7 30 5 lb matin soir<br />

soir <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . dép. 7 30 midi<br />

1 2 9 40 soir<br />

1 7 9 46 arr. 1 18 10 23<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. .<br />

Saintes. . . .<br />

1 20 9 58 ’ dép. 1 46 10 3 La Roche-s.-Yon.<br />

1 25 10 3 Cognac. . . . 2 47 11 34<br />

3 35 11 50<br />

matin La Rochelle. ,<br />

soir matin<br />

arr. 3 44 min27<br />

Châteauneuf. .<br />

8 15 6 15 ‘ dép. 3 47 min30<br />

10 20 8 15<br />

arr. 4 30 1 lv Rochefort. . .<br />

Angoulême. .<br />

tl 38 9 44 ' dép. 4 52 1 20<br />

matin soir Limoges. . . .<br />

Saintes. . . .<br />

2 35 1 » (Ville). . arr. 8 10 5 »<br />

3 22 2 10<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à La Rochelle, Rochefort.<br />

Saintes, Jonzac, Coutras,Libourne,<br />

Bordeaux.<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

matin matin soir<br />

dép. 7 30 7 30 midi 2<br />

arr. 8 36 8 36 1 5<br />

dép. 9 » 9 26 5 9<br />

arr. U 18 mid40 8 9<br />

dép. 1 29 soir 8 15<br />

soir<br />

arr. midiO » 9 1<br />

dép. mid! 6 » 9 11<br />

arr. 1 18 » 10 23<br />

dép. 1 30 » 10 45<br />

matin<br />

dép. 2 39 » min.<br />

arr. 3 39 » min57<br />

dép. 3 43 » 1 »<br />

arr. 4 34 1 clas. 1 5<br />

S<br />

g 2<br />

a<br />

" Ï25<br />

5 2<br />

"S<br />


*<br />

ABONNEMENTS<br />

Payables d'svince<br />

Un mois. . . «c<br />

Pôur la saison<br />

fies bains. . *5<br />

ÎO centimes 1« numéro.<br />

BUREAUX: Librairie Mn-eux, r. du Centre,<br />

MARÉES<br />

HEURES DE PI.EINE-MER<br />

Dimanche 1G, 11 h. 19 m. — M h 50 s<br />

Lundi 17, » h. » m. — 0 h. 19 s,<br />

Mardi 18, 0 h. 46 m. — 1 h. 12 s.<br />

CHRONIQUE THEATRALE<br />

<strong>Les</strong> jours se suivent et ne se ressemblent<br />

pas, dit un vieux proverbe ; mais il est<br />

bien permis de dire que pour les artis'es<br />

du Casino les jours se suivent et ne diffèrent<br />

pas quant au succès mérité qu’ils<br />

obtiennent.<br />

Mardi, le Maître de Chapelle, opéra comique<br />

en un acte, a été pour Mme Brunei<br />

et M. Diepdalle le sujet d’une véritable<br />

ovation.<br />

Mme Bmnet a chanté naturellement,<br />

sans prétention, comme le comportait le<br />

rôle, et a produit d’autant plus d’effet sur<br />

l'auditoire, qu’elle y visait moius.<br />

M, Diepdalle, notre excellent baryton a,<br />

nous ne dirons pas étonné le public (on<br />

le connaît assez, du reste, pour n’être<br />

point surpris du succès qu’il remporte),<br />

mais la vérité, c’est qu’il a véritablement<br />

enlevé la salle et soulevé l'enthousiasme.<br />

Nous n’étonnerons donc personne en<br />

disant que la pièce a été redemandée.<br />

his repetita placent. Encore un nouveau<br />

triomphe pour ces deux artiste*.<br />

Le spectacle de mardi commencé par<br />

un charmant vaudeville, A près le bal, interprété<br />

par Mme Meyer et M. Victor (ce<br />

qui est tout dire), a été terminé par une<br />

comédie fort amusante de MM. Eugène<br />

Labiche et Alphonse Jolly, Grammaire<br />

qui obtint un immense succès au Palais-<br />

Royal.<br />

François Caboussat, un honnête rentier<br />

retiré à Arpajon, a un grain d’ambition<br />

dans la tête qui se développe sous l’impression<br />

des paroles flatteuses que lui<br />

adresse Machut, à ia fois son vétérinaire<br />

et son faiseur de propagande. Cabousset<br />

a posé sa candidature pour la présidence<br />

du comice agricole d'Arpajon et, comme<br />

la laitière de la fable, il bâtit des châteaux<br />

en Espagne. Une fois président du<br />

comice agricole, pourquoi ne serait-il pas<br />

maire ? et puis, conseiller d’arrondissement<br />

? Et, toujours poursuivant son dada,<br />

il se voit tour à tour conseiller général,<br />

député, il ose même ambitionner le porte­<br />

feuille, mais , d y a un mais... notre<br />

homme ne connaît pas la grammaire, il<br />

est brouillé avec les participes, il ne peut<br />

écrire deux mots sans commettre trois<br />

fautes et, pourtant, il passe pour un savant,<br />

un lettré, grâce à un eharmant secrétaire,<br />

sa fille, qui refait ses phrases et<br />

corrige toutes ses fautes. Enfin, notre<br />

homme a rem porté la victoire sur son<br />

concurrent Chaffinet, il est nommé prési­<br />

Journal<br />

D B S S A B L E S - D ’ O L O N N E ^<br />

" et Littéraipe, paraissant le Mardi, îe Jeudi et le Dimanche<br />

dent du comice. Sur ces entrefaites arrive<br />

un certain archéologue, Poitrinas,<br />

qui flairant le romain dans le terrain de<br />

Cabousset, s’installe dans sa maison ,<br />

fouille son jardin , abat les arbres et<br />

heureux comme Archimède : Eurêka,s’é-<br />

crie-f,-il, tenant à la main les débris<br />

d’une vieille cuisinière, qu’il prend pour<br />

un bouclier, et une broche usée qu’il croît<br />

être une épée. Personne ne désillusionne<br />

ce savant qui termine la série de ses gro­<br />

tesques aventures archéologiques en demandant<br />

la main de Blanche pour son<br />

fils. Mais, liélas! le pauvre jeune homme<br />

possède un grand défaut, un défaut qui<br />

est presque un vice, il ne connaît pas la<br />

grammaire : et c’est plein de confusion et<br />

les larmes dans les yeux, que ce malheureux<br />

père dévoile à Caboussat et à sa<br />

fille ce terrible défaut. S i ce n est que cela,<br />

dit Cabousset, étonné qu’on fasse tant de<br />

mystère pour une chose qui lui semble si<br />

naturelle, je vous accorde la main de ma<br />

fille. Telle est, en résumé, l’intrigue de<br />

cette petite pièce fort divertissan te et fort<br />

bien enlevée pa r MM. Victor Kuntz et<br />

Livry (Cabousset, Poitrinas et Machut.)<br />

La Grammaire nous a procuré l’avantage<br />

de faire connaissance avec Mlle Ma -<br />

tkilde Farnai qui jouait le rôle de Blanche,<br />

et que l’on ne prendrait certainement<br />

pas pour nn« débutante, tant sa diction<br />

est correcte, ses gestes naturels, tant, enfin,<br />

elle semble posséder l’intelligence de<br />

la scène. Mlle Mathilde Farnat a produit<br />

une excellents impression, en faisant, ressortir<br />

avec beaucoup da tact un rôle à peu<br />

près effacé et secondaire dans la pièce.<br />

Quant à nous, nous lui adresserons pour<br />

aujourd’hui nos plus sincères compli­<br />

ments.<br />

* Je<br />

Mercredi la représentation était composée<br />

de quelques morceaux exécutés par<br />

l’orchestre et du Mari à la Campagne,<br />

comédie de MM. Bayard et Jules deDailly,<br />

qui est un petit chef-d’œuvre dramatique.<br />

Il est inutile d’analyser la pièce dans<br />

son entier. D’ailleurs, l’intrigue ou plus<br />

tôt le sujet est des plus simples. 11 s’agit<br />

d’un jeune homme marié récemment et<br />

qui est tombé dans une famille de... Com­<br />

ment dirai-je ? il n’y a guère qu’un mot<br />

dans la langue française qui soit l’expres­<br />

sion juste et je ne puis l’employer de peur<br />

de blesser mes charmantes lectrices, en­<br />

fin peut-être me ferai-je comprendre en<br />

disant que Colombet, le héros de la pièce,<br />

est tombé dans une famille dévote à l’excès<br />

et qui le contraint à vivre loin de ce<br />

monde bruyant, de ce monde des plaisirs<br />

qu’il adorait, en un mot, qui le fait passer<br />

à l’état de misanthrope.<br />

Colombet pour se délasser un peu de<br />

cette existence monotone et dépourvue de<br />

toute espèce de charmes, part pour 1a<br />

campagne, à sa campagne à lui ; c’est le<br />

boudoir, ce sont les salons de Mme de<br />

Rohan près de laquelle il passe peur un<br />

célibataire qui brûle d’envie de l’épouser.<br />

Tout-à-coup au milieu d’un bal donné par<br />

Mme de Rohan, sa femme et sa sainte<br />

belle-mère viennent quêter pour les pauvres<br />

juste au moment où Colombet, la<br />

serviette à la main, commande le Champagne<br />

et donne des ordres pour le souper.<br />

Stupéfaction de la femme de trouver son<br />

mari en pareille compagnie, effroi de Colombet<br />

à la vue de sa belle-mère. Bref,<br />

Colombet est reconduit au domicile conjugal<br />

sous l’escorte de sa belle-mère et de<br />

sa femme. Cette dernière consent alors,<br />

en dépit des austères principes desamère,<br />

à donner à Colombet chez lui, le bonheur<br />

et le plaisir qu’il allait chercher ailleurs.<br />

C’est sur ce canevas simple et plein de<br />

vérité que MM. Bayard et Jules de jDailly<br />

ont brodé une des meilleures comédies du<br />

répertoire de notre tbeâtre Français.<br />

L’interprétation a été à la hauteur de<br />

l’œuvre.<br />

M. Victor a donné au personnage de<br />

Colombet un cachet de naïveté tout à fait<br />

en harmonie avec la pièce.<br />

M. Mergy a su tirer parti d’un rôle fort<br />

jngrat, César Poligny, et le rendre agréa­<br />

ble aux yeux du public.<br />

N’oublions pas que M. Meigij est le directeur<br />

de la troupe ; au.-si, ne pouvons-<br />

nous que le féliciter de la façon dont il agit<br />

avec ses artistes, en leur donnant les rôles<br />

à effet et en conservant pour lui la tâche<br />

la plus lourde.La modestie dont lait preuve<br />

M. Mergy ne peut, qu’achever de lui con­<br />

quérir l^s sympathies de tous, s’il ne les<br />

possède déjà.<br />

M. Kuntz, qui jouait le rôle de Mathieu,<br />

a provoqué en même temps le rire et les<br />

bravos de toute la salle.<br />

Mme Bovery a été une dévote, une puri<br />

taine accomplie et Mme Victor une comtesse<br />

très-légère et très-gracieuse.<br />

N’oublions pas Mlle Alicc Farnai, une<br />

artiste d’un mérite incontestable et incontesté,<br />

dont le nom est bien connu dans le<br />

monde artistique.<br />

Nous l’avons vue pour la première fois<br />

mercredi, dans le rôled’llrsule, et ce n’est<br />

point exagérer que de dire que sa place<br />

est certainement sur une de nos grandes<br />

scènes.<br />

Grande fête jeudi dernier pour les ama­<br />

teurs de bonne et grande musique. On<br />

pourrait presque dire que la représentation<br />

de jeudi était une représentation de gala<br />

Tous les solistes ont successivement défilé<br />

devant nous dans cette soirée, tous ont<br />

été chaleureusement a pplaudis, et, pour<br />

que la fête fut complète, Mmes Brunet et<br />

Massue et Wà.Dangon et Diepdalle s’étaient<br />

joints à eux.<br />

Mme Brunei a chanté l’air du 1er acte<br />

de Lucie avec infiniment d’expression ; sa<br />

voix fraîche et sympathique observe scru­<br />

1 O c e n tim e s le n u m éro<br />

année. — N°7 — 16 juillet \<br />

TARJf DES INSERTIONS<br />

£ / Payables d’avance<br />

| Annonces, 20° la ligne<br />

Il Réclames; 30a _<br />

I Faits).,.. 1? 00' ___<br />

puleusement toutesles délicatesses et toutes<br />

les nuances de la partition.<br />

Mlle J. Massue, élégamment travestie, a<br />

chanté la romance Adieu Migonne. Elle<br />

semblait tout d’abord chanter avec hésitation,<br />

mais peu à peu son organe a prie<br />

avec autorité un certain relief qui nou-<br />

permettait d’affirmer sa puissance.<br />

M. Dangon a finement détaillé l’air du<br />

edid et chanté avec goût la romance de<br />

l’Etoile du 'nord.<br />

M. Diepdalle a parfaitement dit la fameuse<br />

romance midi, minuit de l’Ombre.<br />

M. Diepdalle semble pour ainsi direjouer<br />

avec sa voix. Comme la note' dans les pas ­<br />

sages à demi-teintes était caressée amou­<br />

reusement, comme l’attaque était franche<br />

dans les morceaux de force ! Aussi cet<br />

excellent chanteur a-t-il dans cette soirée<br />

obtenu les honneurs du his,<br />

Parlons maintenant des solistes et<br />

d’abord de M. Yienistan, le violoniste,<br />

dont le talent est déjà bien connu et qui,<br />

dans sa fantaisie pastorale, a exécuté,<br />

pour ainsi dire, des cabrioles sur son instrument,<br />

et tenu l’auditoire sous le charme<br />

de son archet.<br />

MM. Qai'itzburger et Autran, ces deux<br />

artistes qui cultivent des instruments de<br />

la même famille, ont rivalisé de savoir et<br />

ont, enlevé leur fantaisie concertante avec<br />

tout le brio désirable.<br />

M. Parme, le célèbre clarinettiste, a<br />

joué de la façon la pins remarquable un<br />

solo de clarinette.<br />

M. Ghizalet a exécuté sur le violoncelle<br />

une fantaisie sur l'Eclair. M. Chiza et possède<br />

un talent incontestable et, à plusieurs<br />

reprises, de chaleureux bravos l'ont interrompu.<br />

Enfin M. Belleoille, le ravissant pistoü<br />

de la musique municipale du Mans, a ter­<br />

miné cette bonne soirée musicale par un<br />

air varié pour piston, de sa composition,<br />

et a comme toujours obtenu un franc et<br />

légitime succès.<br />

PAur. B uisson.<br />

CAUSERIE<br />

De quoi pourrai-je bien parler par e«s<br />

temps d’étouffante chaleur ? Pas la moindre<br />

brise pour m’apporter un écho<br />

Ma foi, si ; écoutons :<br />

Yive les vacances<br />

Deniquô tandem !<br />

Etc...........................<br />

Eh mais, c’esi la jeunesse scolaire du<br />

haut et bas-Poitou qui dans sa joie nous<br />

annonce que l’ouverture des vacances est<br />

fixée au lundi 2 août, dans le ressort de<br />

l’académie de Pti tiers.<br />

Heureux enfants, dans [quelques jour*<br />

vous nous arriverez pour la plupart aux<br />

<strong>Sables</strong> et vous ôgayerez encore plus la<br />

plage par votre juvénile entrain.<br />

Et vous les grands, les heureux du ha-


chot, l’air crâne et l’aplomb !... sachez que<br />

du haut duRembtai de charmantes femmes<br />

vous contemplent! Mais l'orchestre du Casino<br />

fait entendre les préludes d’un quadrille<br />

et votre cœur candide bat vivement<br />

à la vue de ces adorables danseuses. Allons,<br />

allons, pas de honte, le bras aux demoiselles<br />

et en place pour la contredanse.<br />

*<br />

* *<br />

Le vent semble toujours souffler du<br />

même côté. Ecoutons encore.<br />

Grande nouvelle de Mirebeau !...<br />

— De Mirebeau ? Connais pas.<br />

— Vous ne connaissez pas Mirebeau!...<br />

Sachez donc alors que c’est :1a capitale du<br />

Mirebalais. Cette ville, (2,700 habitants)»<br />

située dans le haut-Poitou sous le 46 degré<br />

de latitude, fut jadis très-célèbre par<br />

ses savants et par ses ânes.<br />

Eh bien, la docte académie de ceüe ville,<br />

car elle à une académie,<br />

C’eet des savants que je veux dire<br />

Et non des ânes ;<br />

On pourrait aisément s’y tromper<br />

— aurait ajouté La Fontaine — sa doete<br />

académie, dis-je, vient de mettre au concours<br />

un sujet palpitant d’intérêt pour<br />

nous autres, gens de mer : De l’influence<br />

des queues de morue sur les ondulations de<br />

la mer !__<br />

Décidément il n’y a plus d’enfants; maintenant<br />

la moindre bourgade, placée sur<br />

un plateau au centre de la France, a une<br />

grande altitude au-dessus du niveau delà<br />

mer, cherche à se donner des airs de ville<br />

maritime.<br />

Après cela, pourquoi pas?<br />

Qui nous dit qu’un jour, Loudun lui-<br />

même n’aura pas sa piage aussi comme<br />

les <strong>Sables</strong>. Ce que, du reste, je trouverai<br />

assez rationnel.... pour y loger sa fameuse<br />

baleine.<br />

Le pigeon voyageur, qui jadis fit gagner<br />

aux joueurs à la loterie et aux boursiers<br />

de si insolentes fortunes, tomba dans le<br />

discrédit lors de l’invention du télégraphe<br />

électrique.<br />

Depuis cette époque il ne (ut plus qu’un<br />

prétxte à Paris entre quelques sociétés du<br />

nord de la France et de !a Belgique.<br />

Vint 1870, et l’inoffensif pigeon mérita<br />

vraiment de la patrie d’être mis au nombre<br />

de ses délenseurs. Après les incontestables<br />

services rendus par lui pendant<br />

la guerre, on comprit le rôle important<br />

qu’il pouvait jouer en cas d’invasion. Aussi<br />

son élevage et son éducation sont-ils devenus,<br />

au jardin d acclimatation, l’objet<br />

d’études et de soins tout spéciaux.<br />

Aujourd’hui, la compagnie des Transatlantiques<br />

entreprend de très-curieuses<br />

expériences de correspondance avec ces<br />

oiseaux. Un pigeonnier central vient d’être<br />

établi à St-Nazaire, d’où seront expédiés<br />

un grand nombre de pigeons voyageurs<br />

pour rAmérique.<br />

Gesvolatiles faisant en moyenne 25 lieues<br />

à l’heure, on comprend avec quelle rap;-<br />

dité on peut avoir des nouvelles, lorsque<br />

FE l ILLETON<br />

C»<br />

UNE<br />

PAR<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

S I.(,)<br />

— Salu', mesdames, cria du haut de la<br />

maison une voix fraîche. -— C'était Margot<br />

qui poussait les contrevents du grenier.<br />

Eh ! bonjour, Margot, fit la marquise.<br />

Comment vas ton poupon ?<br />

— Merci, madame, il va bien ; tenez, le<br />

voilà qui gigote sur l'herbe et qui joue<br />

avec Finot, auprès des noisetiers. Dame ?<br />

la vie est dure ! Mais ces bébés-là ça vous<br />

fait oublier les peines.<br />

Margot, on le v.-it, était plus sage que<br />

Jacques.<br />

Jane, elle, s’était élancée du côté du<br />

poupon et l’avait déjà pris dans ses<br />

bras.<br />

(i) Reproduction interdite.<br />

LA PLAGE<br />

les communications télégraphiques ne<br />

sont pas permises.<br />

* *<br />

Un conseil d'hygiène aux habitants des<br />

<strong>Sables</strong>, par ce temps caniculaire.<br />

Bien quenotre ville possède un air très-<br />

pur et sans cesse renouvelé par la brise<br />

de la mer, les fréquents arrosages des<br />

rues ne sont pas à dédaigner à cette époque<br />

de grandes chaleurs.<br />

L’établissement de notre installation<br />

d’eaux n’étant pas encore entièrement<br />

terminé, les habitants ne peuvent arroser<br />

à loisir et surtout d’une façon vraiment<br />

utile. Voici donc un procédé don* on se<br />

sert à Londres; il serait bon à imiter dans<br />

les quartiers malsains et surtout à la poissonnerie.<br />

On fait dissoudre dans l’eau devant<br />

servir à l’arrosement des rues du chlorure<br />

de chaux, de sonde et d’alumine. Ce<br />

procédé réunit deux grands avantages :<br />

il est hygiénique et constitue un puissant<br />

désinfectant qui neutralise l’action des<br />

miasmes ; de plus il est économique, car<br />

l’affinité des sels pour l’eau en rend l’évaporation<br />

plus lente, et l’humidité persiste<br />

ainsi plus longtemps, ce qui rend les arrosages<br />

plus rares.<br />

*<br />

* +<br />

En me promenant l’autre soir sur le<br />

Remblai, je me demandais à la vue de<br />

tous ces pauvres ânes attendant philosophiquement<br />

les baigneurs, à l’amusement<br />

desquels ils semblent si dévoués, je me<br />

demandais,dis-je, à quel nombre fabuleux<br />

pouvaient bien s’élever les ânes en<br />

France, à en juger par le stock de la<br />

plage des <strong>Sables</strong>. Et s’ils y pullulent<br />

déjà, on doit ajouter, pour être juste,<br />

qu’ils attendent pour le moment des vacances<br />

une très-importante caravane de<br />

renfort.<br />

Au salon de lecture du Casino, l'Officiel<br />

me tomba sous la main. Coïncidence heureuse<br />

!... M. le ministre de l’agriculture<br />

et du commerce, dans une circulaire, faisait<br />

connaître* aux Français combien leur<br />

patrie possède d’ânes :... Quatre cent cinquante<br />

mille...<br />

Oui, quatre cent cinquante mille! Pas<br />

un de plus, pas un de moins, puisque c’est<br />

la statistique de la population animale qui<br />

l’a constaté.<br />

* *<br />

La statistique!... Quelle belle invention<br />

et que de cervelles elle met à l’envers de<br />

nos jours.<br />

Grâce à elle on découvre des choses<br />

incroyables en établissant des rapports<br />

insensés.<br />

Exemple : Un statisticien passe dans<br />

une commune, remarque entre autres choses<br />

que la presque totalité des habitants<br />

portent des bonnets de coton et ne savent<br />

pas lire ; crac, aussitôt des chiffres qui<br />

établissent proportionnellement que l’instruction<br />

est en raison inverse de l’usage<br />

du bonnet de coton.<br />

Allons, je m’arrête; il me semble que<br />

— Le bel enfant, et les beaux yeux<br />

bleus ! Regardez-donc M. de Villours.<br />

André se tourna vers elle et voulut le lui<br />

prendre.<br />

— R est trop lourd pour vous, dit-il.<br />

— Oh non ! Je suis forte, allez, laissez-<br />

le moi, répondit-elle en riant.<br />

— Donnez-le moi. J’aime les bébés autant<br />

que vous.<br />

— Vous aimez les enfants, vous aussi.<br />

Ah! j’en suis bien heureux. Elle rougit<br />

aussitôt, craignant d’avoir trop parlé.mais<br />

cette fois encore, André ne fut frappé de<br />

rien.<br />

— Eh bien ! Pour ne pas nous le disputer<br />

toujours, je ferai son portrait,.... et ie<br />

vôtre aussi, mademoiselle.<br />

— Celui du bébé, oui, mais le mien,<br />

non.<br />

— Pourquoi?<br />

— Parce que......<br />

— Mais encore?<br />

— Parce que le bébé est joli, — et<br />

moi,......<br />

— Et vous ?<br />

— Dame ! Je suis laide!<br />

Pour la première fois, les yeux d'André<br />

s’arrêtèrent sur Jane. Jane n’était pas<br />

belle; elle était jolie, sa figure avait un air<br />

de distinction gracieuse et charmante; et,<br />

loin de l’enlaidir, ses cheveux roux lui<br />

ces savants,qui réduisent tout au réalisme<br />

du chiffre, froncent les sourcils et me<br />

rangent au rang de ces pauvres bêtes de<br />

la plage qui sont si dignes d'intérêt’.<br />

Prenez garde, messieurs, en me traitant<br />

d'âne vous allez déranger l’équilibre<br />

des chiffres de la circulaire ministérielle<br />

et faire mentir la statistique; ce ne sera<br />

plus quatre cent cinquante mille, mais bien<br />

quatre cent cinquante mille un qu’il faudra<br />

inscrire à notre statistique animale.<br />

O scar du R em blai.<br />

CHRONIQUE LOCALE<br />

M. Duchastenier, procureur général à<br />

Angers, un des riehes propriétaires dans<br />

notre bocage Vendéen, vient d’être appelé<br />

au même poste à Rennes.<br />

CHINON. — Un festival aura lieu dans<br />

cette ville le dimanche 6 août avec le concours<br />

de plusieurs musiques des villes de<br />

la ligne des <strong>Sables</strong>. Cette fête sera, paraît-il,<br />

donnée dans les jardins du vieux<br />

châtean historique.<br />

Programme des morceaux qui seront<br />

exécutés le dimanche 16 juillet, à 3 heures,<br />

par la société philharmonique de la<br />

Roche-sur-Yon, au Casino.<br />

!• Barcarolle Lecot.<br />

2. Ouverture du Domino<br />

Noir Auber.<br />

3‘ Air des Vêpres Siciliennes<br />

Verdi.<br />

4- Feuille légère, Mazurka E. P.<br />

5- Air varié pour petite<br />

clarinette Meyerbeer.<br />

6- Le Vendéen, Quadrille J. Varenne.<br />

Le chef de musique,<br />

L ecot.<br />

Pendant les courses d’aujourd’hui dimanche<br />

à 5 heures, la société philharmonique<br />

des <strong>Sables</strong> jouera plusieurs morceaux<br />

de son répertoire et à 7 h. 1/2 elle<br />

exécutera les suivants :<br />

Allegro Blancheteau.<br />

Valenline de Milan Mullot.<br />

Valse Offenbach.<br />

Ouverture Hermann.<br />

Polka Porsck.<br />

TI-IÉATRE DU CASINO<br />

d e s s a b l e s - d ’o l o n n e<br />

r>irectïon de M. Jules Me rgy<br />

Dimanche 16 juillet 187(j.<br />

Première représentation de :<br />

<strong>Les</strong> Femmes qui pleurent<br />

Comédie en un acte, par MM. Siraudin<br />

et L. Thiboust.<br />

DISTRIBUTION<br />

Chambly MM. Victor<br />

Albert de Prieux A. Brûlé<br />

donnaient une expression tout originale.<br />

Que se passa-t-il dans le cœur d’André ?<br />

Il n’en sut rien lui-même, mais il se prit à<br />

admirer, en aitiste, ce mignon visage encadré<br />

dans ses masses de cheveux roux.<br />

Involontairement il compara Jane à Blanche<br />

Isman. Jane se taisait, gênée par ce<br />

regard fixé oü eüe lisait l’admiration.<br />

— Mais, si, vous êtes belle, lui dit-il à<br />

voix basse. Et ce fut tout.<br />

La marquise les appelait pour visiter sa<br />

serre avant le déjeuner. Andrépnt le poupon<br />

des bras de Jane et le remit sur l’herbe.<br />

La jeune fille le laissa faire, et acceptant,<br />

le bras qu’il lui offrait, elle rejoignit<br />

M. d’Hissonnière, appuyéesurceluiqu elle<br />

aimait et dont elle eût tant voulu être ai- .<br />

mée.<br />

Quand ils eurent disparu, Margot appela<br />

Jacques.<br />

— <strong>Les</strong> coftnais-tu ?<br />

— Dame ! la demoiselle, c’est la fille de<br />

M. de Uetzy ; je me souviens de l’avoir<br />

vue à la ville, et même plusieurs fois,<br />

Quant au monsieur, je ne sais pas.<br />

— Il me semble pourtant l’avoir vu. Ne<br />

trouves-tu pas qu’il ressemble au partrait<br />

qui est dans legrand salon, à côté de celui<br />

de M. le marquis ?<br />

— Le portrait de l’homme qui se cachait<br />

ici pendant la grande guerre ?<br />

Jean<br />

Delphine<br />

Clolilde<br />

L e s D e u x<br />

Brussel<br />

Mines Meyer<br />

Monnet<br />

Timides<br />

Comédie - vaudeville en un acte,<br />

par MM. Marc Michel et Eugène Labiche.<br />

DISTRIBUTION<br />

Thibaudier MM. Kuntz<br />

Jules Frémissin Bores<br />

Anatole Garadoux A. Brûlé<br />

Cécile Thibaudier Mmes Monnet<br />

Annette Victor<br />

LES EI-EUX AVEUGI.ES<br />

Bouffonnerie musicale en un acte, paroles<br />

de J. Moineaux,musique d’Offenbach.<br />

Patachon MM. Borès<br />

Girafier Kuntz<br />

OiiTcrtnre à ^rnniil «rehcstre<br />

Ordre : l - Ouverture; 2- les Deux Timides<br />

; 3‘ les Femmes qui pleurent ; 4’<br />

les Deux Aveugles.<br />

Bureaux à 7 h. 3/4, rideau à 8 h 1/4.<br />

Après les Deux Timides, entr’aste de<br />

40 minutes pour le feu d’artifice.<br />

Tous les jours, concert de 3 heures à<br />

4 heures et soirée dansante.<br />

Le jeudi, de 2 heures à 4‘heures, matinée<br />

enfantine dans le grand salon, sous la<br />

direction de M. et Mme Paul.<br />

Prix d'entrée, par enfant, 1 fr.<br />

Le samedi, à 8 heures, bal à grand orchestre.<br />

<strong>Les</strong> grands bals gala avec cotillon, di-<br />

rigésparM.etMme Paul,serontannoncés par<br />

voie d’affiches.<br />

Un cours de danse est ouvert tous les<br />

jours au casino, sous la direction deM. et<br />

Mme Paul.<br />

Le directeur du Casino,<br />

E. L égua y .<br />

Théâtre dix Chalet<br />

A 8 heures 1/2<br />

Dimanche 16 juillet 1876<br />

Bj ü vieux. Chalet vit encore<br />

Prologue d’ouverture en un acte.<br />

Le Vieux Chalet,<br />

Le Jeune Casino,<br />

La Muse théâtrale,<br />

L’Eau Merveilleuse<br />

Le Journal la playe,<br />

Mmes Lepailleur<br />

E. Dorval<br />

Margarita<br />

Dallou<br />

M. Dorval<br />

M. Critique, MM. Pichet<br />

M: Public, Préville<br />

Le Café de l’Océan, Charley<br />

Un Agent gai, Gacon<br />

Un Agent triste, Testot<br />

On terminera par :<br />

Tromb al Oazar<br />

Opéra-bouffe en 1 acte.<br />

Beaujolais,<br />

Vert-Panné,<br />

Ignace,<br />

Gigolette,<br />

Prix habituels.<br />

MM. Charley<br />

Pichet<br />

Gacon<br />

Mme Lepailleur.<br />

— Oui.<br />

— Tu as pîut-être raison.<br />

— Mais, c’est le mari et la femme ?<br />

— Es-tu fou ? ils se disent vous ?<br />

— Ce n’est pas une raison, çà. Pour<br />

nous des payans, on peut se tutoyer. Mais<br />

souventes fois, j ’ai vu ces beaux messieurs<br />

et ces belles dames se donner des vous<br />

comme s’ils ne se connaissaient pas. Ifs<br />

mettent des gants blancs pDur se parler,<br />

eux !<br />

— Peut-être ; mais nous aurions bien<br />

su si Mlle de Retzy s’était mariée, et d’ailleurs<br />

on nous a écrit de préparer deux<br />

chambres. C’est pas^ pour des mariés, ça.<br />

— Tout çà, tout çà, ce ne sont pas des<br />

raisons, reprit Jacques. Mais alors, s’ils<br />

ne sont pas mariés, ce sont des amoureux.<br />

— Des amoureux ! Mais ils ne viendraient<br />

pas ici, sans leurs parents!<br />

— Ah bah! qu’en sais-tu? M. ie marqué<br />

est si drôle.<br />

{La suite au prochain n°)<br />

s


ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

5“ L tite<br />

M. François Clément, artiste musicien à Nîmes, chez Mlle Pallier, rue Napoléon.<br />

M. Georges Rousselot, artiste musicien à Nîmes, chez Mile Pallier, rue Napoléon.<br />

M. Charles Naudin. artiste musicien à Nîmes, chez Mlle Pallier, rue Napoléon.<br />

M. Plantier, Gabriel, propriétaire à Tours, chez Mme Pépin-Jouet, rue du Palais.<br />

Mme et M. Porcé, propriétaires à Tours, chez Mme Pépin-Jouet, rue du<br />

Palais.<br />

Mlles Plancher, propriétaires à Tours, chez Mme Pépin-Jouet, rue du Palais.<br />

Mme la comtesse de St-Chamains, propriétaire à Paris, chez M. Mercier, ruedes Cor-<br />

deries.<br />

Mines et MM. de Clerambault, vérificateur des domaines»Bourges, chez M. Mercier,<br />

rue des Corderies.<br />

M. Marcel Michaud, propriétaire à St-Maixent, chez M. Fermé, rue des Dunes.<br />

Mme et MM. liaigre, négociant à Angers, chez Mme veuve Groisard, sur le remblai.<br />

Mlles et M. Pérotteau, propriétaires aux Lues, chez Mme veuve Guiochet, rue des<br />

Corderies.<br />

M. Maurice, menuisier à Tours, à l’hôtel de l'Etoile.<br />

MM. Roux, Alphonse et Clovis, marchands à La-Garde, à l’hôtel de l’Etoile.<br />

Mme et M. Deschamp, marchands à Flars, à l'hôtel de l’Etoile.<br />

M. Dupin, propriétaire à Pamprouse, à l’hôtel de la Plage.<br />

M. <strong>Les</strong>age, propriétaire à Richelieu, à l’hôtel de la Plage.<br />

Mme et M. Froger, propriétaires à Richelieu, à l’hôtel d e la Plage.<br />

M. Doussault, propriétaire à Moatluçon, à l’hôtel de la Plage.<br />

Mme et M. d’Abadie, propriétaires au château de Chebora (Vienne,) à l’hôtel de la<br />

Plage.<br />

Mlle et MM. Godillot, négociant à Bordeaux, à l’hôtel de la Plage.<br />

M. Mesnier, négociant à Nantes, au Casino.<br />

M. Nicolas, propriétaire à Niort, au Casino.<br />

Mme et M. Le Benier, propriétaires au château de Lasnière, au Casino.<br />

Mmes et M. Moussion, propriétaires à La Châtaigneraie, chez Mme veuve Guignar-<br />

deau, rue du Palais.<br />

Mme et M. Chenard, négociant à Cognnc, à l’hôtel de France.<br />

M. d Ognon, négociant à Paris, à l’hôtel de France.<br />

M. David, négociant à Limoges, à l’hôtel de France.<br />

Mme et M. Fortin, propriétaires à Angers, chez M. Ravon, place de la Digue.<br />

Mme la marquise et Mlles <strong>Les</strong>nie et Geneviève de Barbançois, propriétaires à Tours,<br />

au Couvent.<br />

Mme et MM. Becq, propriétaires à Paris, chez Mme Hervaut-Audubon, place du<br />

Palais.<br />

Mines et MM. de Veyrière, propriétaires à Beaussier(Corrèze,) chez Mme Hervaut-<br />

Audubon, place du Palais.<br />

Mmes Chauveau, propriétaires à Blois, chez M. Déplanc, sur le Remblai.<br />

Mme Paul Meusnié, propriétaire à Blois, chez M. Déplanc. sur le Remblai.<br />

Mlle Aunée Cour, propriétaire à Blois, chez M. Déplanc, sur le Remblai.<br />

Mmes et M. Olick, facteur de pianos à Niort, chez M. G-iraud, rue Nationale.<br />

M. Fontaine, chef du génie à La-Roche-sur-Yon, à l’hôtel du Cheval blanc.<br />

M. le général du génie Ségretain, à Nantes, à l’hôtel du Cheval blanc.<br />

M. Beaulieu, capitaine du génie à Nantes, à l'hôtel du Cheval blanc.<br />

M. Godefroy, propriétaire à Neuillé, à l’hôtel du Cheval blanc.<br />

M. Foulard, entrepreneur à Tours, à l’hôtel du Cheval blanc.<br />

Mmes Pétrée, propriétaire à Tours, à l’hôtel du Cheval blanc.<br />

M. Bouchardeau, maître-d hôtel à Poitiers, à l’hôtel du Cheval blanc.<br />

M. Boulet, voyageur à Angers, à l’hôtel du Cheval blanc.<br />

Mme Maria Gautier, propriétaire à Paris, chez M. David ingénieur.<br />

Mme Vilmet, Louise, propriétaire à Fontainebleau, chez M. David, ingénieur.<br />

M. Gautier, propriétaire à Paris, chez M. David, ingénieur.<br />

Mme et M. Gilly, propriétaire à Clussais, chez MlleBrossaud, sur le Remblai.<br />

Mmes Lubin, propriétaires au château de Marmagne, à l’hôtel de la Plage.<br />

Mlle Marguerite Plat, institutrice à l'hôiel de la Plage.<br />

Mmes Morin, propriétaires à Poitiers, à l'hôtel de la Plage.<br />

Mmes et M. de Rnimonville, propriétaires au château delà Velle, au Casino.<br />

Mmes et M. Brault, commissaire-priseur à Poitiers, chez M. Magneau, rue du<br />

Casino.<br />

M. Mercier<br />

Mmes d1<br />

Mme de<br />

Mmes et M. Richard, Alfred, archiviste de la Vienne à Poitiers, chez Mme Ardor, rue<br />

du Palais.<br />

M. Gay-Richard fils, archiviste de la Vienne à Poitiers, chez Mme Ardor, rue du<br />

du Palais. , •<br />

Mlle et M. Richard, juge-suppléant a Parthenay, chez M. Perrocheau, sur le<br />

Remblai.<br />

Mlles etM. Bazjn, propriétaires à Troyes, chezM. Guillet, sur le Remblai.<br />

Mmes et MM. Perreau, propriétaires à Nieul-le-Dolent, chez M. Bobinet de Langle,<br />

quai Franqueville.<br />

M. l'abbé Grandjon, propriétaire à Lyon, chez M. Chusseau, plaee de la Digue.<br />

M. Charles Lambert, étudiant à Orléans, chez M. Chasteau, place de la Digue.<br />

Mme, Mlle etM. Raubinière, notaire à Clisson, cliez M. Soize, rue du Palais.<br />

Mlle Boisteaux, propriétaire à Nantes, chez M. Snize, rue du Palais.<br />

Mme et MM. Gérard, propriétaires à Tiffauges, chez M. Soize, rue du Palais.<br />

Mme Pélisson, propriétaire à Bressuire à l'hospice.<br />

Mlle Dandy, propriétaire à Bressuire, à l’hospice.<br />

M. l’abbé et M. Chieart père, propriétaire à Poitiers, à l’hospice.<br />

M. Rageau, propriétaire à St-Maixent, à l’hospice.<br />

M. Gaillard, pharmacien à Fernoy (Vienne), au Casino.<br />

M. Lambert, juge du Tribunal civilde Nan es, au Casino.<br />

Mmes de St-Marc, propriétaires à Angers, au Casino.<br />

Mlles, Mme et M. Maurice Sand, à Vohan (la Châtre), hôtel de l’Océan.<br />

M. Blanchut, propriétaire à Vohan, à l’hôtel de l’Océan.<br />

Mme et M. Biéiet, propriétaires à Paris, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Dupuy, horloger à Loudun, à l’hôtel du Cheval Blanc.<br />

M. Bourguignon, rentier à Loudun, à l’hôtel du Cheval Blanc.<br />

M. A. Chenai, négociant, à Loudun, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Bourdon, conducteur des Ponts-et-Chaussées, à Loudun, hôtel du Cheval-Blane.<br />

M. Chailloux, propriétaire à Challans, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Dupleix, propriétaire à Beauvoir, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Thibault, avocat à Challans, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Duchesne, propriétaire aux Moutiers, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Miction, négociant à St-Gilles, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. et M"1” Hiom, propriétaires à Nanles, au Casino.<br />

LA PLAGE<br />

C o u r s cl© cîaïisie d u C a s i n o clés<br />

Sa.Mes-cT O l o i i n e .<br />

Nouveautés de la saison démontrées par<br />

M. et Mme Paul, professeurs.<br />

1“ Le Printemps. Variante de la polka<br />

importée en France par les tsiganes hongrois.<br />

2' Nouvellequatrième figure du quadiille<br />

croisé, beaucoup plus facile et plus gracieuse<br />

que l’ancienne.<br />

31 Sir Roger de Cavn Jey, danse d'origine<br />

anglaise dont le nombre des couples<br />

est illimité, indispensable pour finir avec<br />

entrain toules les petites soirées dansantes.<br />

{■ 300 figures de Cotillon seront démon-<br />

tiées partiellement dans les cours qui se<br />

donnent tous les jours au Casino.<br />

Sous le titre Cotillonnade, M. Paul nous<br />

promet de nous donner pour chaque numéro<br />

de notre journal la description d’une<br />

ou plusieurs figures de cette danse, le<br />

Cotillon, qui est le final obligé de toutes<br />

les grandes soirées. Nul doute que les<br />

amateurs de danse n’accueillent avec plaisir<br />

cette innovation, que nous devons à la<br />

gracieusete de M. Paul et qui nous paraît<br />

être des plus complètes.<br />

Etat-civil des <strong>Sables</strong>-d’Olonne<br />

Naissances.<br />

5 juillet, Théophile-Marcel-Louis Le<br />

Pus.<br />

5, Maria-Léonline Binsse.<br />

9, Alcine-Hippolyte Bréluzeau.<br />

10, Marie-Louise-Adeiine Mérot.<br />

11, Annantine Marie-Constanc'e Thi-<br />

baudeau.<br />

18, Berthe-Augustine Barreau.<br />

Publications de mariages.<br />

Marie-Joseph-Henri Chevrier, 21 ans,<br />

marin, et Marie-Elise-Assomption Lhom-<br />

medé, 20 ans, poissonnière.<br />

Anatole-Marie Gimard, 25 ans, marin,<br />

et Zoé-Augustine Mallard, 18 ans, sans<br />

profession.<br />

Mariages.<br />

Victor-Anatole Bornet, 25 ans, forgeron,<br />

et Léontine-Clotilde Clot, sans profession.<br />

Décès.<br />

7 juillet, Pauline-Adolphine Elbert, 8<br />

ans.<br />

12, Céline-Marie Aune, G7 ans, domestique.<br />

Dernières n o u v e l l e s<br />

C’est un fait acquis à la science, que<br />

jtoutes les maladies de poitrine sont guérissables<br />

par l’emploi de la F a r i n e m e ­<br />

x i c a i n e , del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

Ijplus sûr, mais encore le plus agréable re-<br />

jmède pour guérir les maladies de poitrine,<br />

fbronehites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

Sphthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

Iconsomptives, vieux rliumes, anémie et l’é—<br />

gpuisement prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />

Ides convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

|ans de succès et -100 mille malades guéris,<br />

aie plus souvent, alors qu’on les croyait per-<br />

‘jdus et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

j La F a r i n e m e x i c a i n e se trouve<br />

Jaux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, négociant.<br />

| Aux mêmes dépôts : C a f é B a r l e -<br />

j r i n , 2 médailles d’honneur, et C o l l i e r<br />

î’W 'a t h i » , préservatif du croup et de la<br />

oqueluche.<br />

Monsieur le rédacteur,<br />

J’ai soixante-treize ans et je viens d’être<br />

guérie sans opération d’un «cancer du<br />

sein dans la maison de santédu Dr Cabaret,<br />

rue d’Armaillé, 19, à Paris. J ’y ai<br />

rencontré MmeBlot, d’Argenteuil (Yonne),<br />

qui a été aussi guérie ®»sas o p é p a ü o n<br />

d’une tumeur cancéreuse, déjà opérée, à<br />

la ceinture, Mlle Marie Guérive, pensionnaire<br />

aux incurables des soeurs dé Saint-<br />

Vincent-de-Paul, avenue de Roule, 30, à<br />

Neuilly-sur-Seine, a obtenu comme moi la<br />

guérison d’un cancer très-grave au nez.<br />

Je suis heureuse de faire connaître ces<br />

guérisons, pensant que beaucoup de malades,<br />

désespérés comme je l’étais, retrouveront<br />

aussi la santé dans cette maison.<br />

A. VERCOLIER,<br />

8, place du marché, à St-Denis (Seine).<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.— ToURS.<br />

Annonces diverses<br />

N'ACHETEZ P&S<br />

DE<br />

MACHINES â COUDRE<br />

s a n s c o n su lte r<br />

l e s . i m i n i t s<br />

q u ’o ffre<br />

ro. b â c l e<br />

46, rae du Bac, 46<br />

LA CÉLÈBRE SILENCIEUSE 175"<br />

complétée do récrin des 40 guides et accessoires. d a W<br />

M O P I-S Machine à main et à navette<br />

U wUüïiLIL pour familles et industries..........<br />

’ F Y P P F Q C Machine américaine à point f t Q f p<br />

L L Â n i L u w retors, qualité garantie.........<br />

SI n DU F I l ET D T M ? ST D spéciales p* atelier 5 O fr.<br />

iSUaaL&yLal S cl S L il au -dessous du tarif général.<br />

Envoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule M°“ D. B A C L E , 46, rue du Bac, 46<br />

CARTES A NUMEROS.<br />

RrevetéesS. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Ranque, tels que : Baccarat, Vingt-<br />

et-un, Lansquenet, Trente-Qua-<br />

rante. Elles ne peuvent donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeux offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, l'ue<br />

de Lancry, 32, aux <strong>Sables</strong>, chez<br />

MA YEUX, rue du Centre, 3, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue de l’Hùtel-de-<br />

Ville.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

La fi S;ï ue-Ohi lires<br />

Cejeu,qui est une imitation du<br />

Trente-Quarante, se joue avec les<br />

cartes à numéros,brevetées S.G.D.G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes :<br />

A Paris, J uqüin, rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, M ayeux, rue du<br />

Centre. — Veuve F oucher, rue' de<br />

PPIôtel-de-Ville.<br />

PLACE DU MARCHE AU ROIS<br />

G. BÀMDEAU<br />

V IIST S E T L I Q U E U B S<br />

Vins fins et ordinaires<br />

En fûts et en bouteilles<br />

PtUERISONDESDENTS MALADES<br />

Maiirion et Luis<br />

Médecins-dentist.es, boulevard des<br />

Italiens, 25, Paris.<br />

Dents, dentiers perfectionnés,<br />

soins généraux de la bouche.<br />

Aux <strong>Sables</strong> - d’Olonne maison<br />

MARTIN, place de l’Eglise, 2, jusqu’au<br />

15 septembre.<br />

Rue de l’Eglise, en face la rue qui<br />

descend de la place Bellevue<br />

Riaison SSeatidon<br />

SSLSc ffiu trc q u in à Nantes<br />

C ra i.d clioix. pour m o d e s,<br />

('h ajietin x de b a i n s d« m e r,<br />

r u lia n s , fle u rs et i b à l e s d e<br />

Saine.<br />

Leçon» particulières<br />

EFrs»«iç»is, L a t i n , tàrec.iV IatlIié-<br />

sn » e i


E L I X I R<br />

COKTBE Lii<br />

Q Q 9 3 3 SI1 3<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’01onne,O D IïV ,Pharm acien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bain» de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la O des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES E T T O U S GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d'omnibus pour tous les trains.<br />

Bureaux !<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

c h e z B e r t r a n d , Hôtel, des Voyageurs,<br />

place d e Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de THotel-de-Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de ter choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

EPICERIE SABLAISE<br />

Sur le port, quai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

Paul MAÏNGAUD<br />

45, rue de FHôtel-de-Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER B \TTU<br />

Ustensiles de chusse et de pêche,<br />

Grand assortiment<br />

B0RG0GN0 t'onéini'"8<br />

Nantes ; et olace de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises et faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates & couleurs<br />

aux mêmes prix qu’à Paris.<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Sise aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

10<br />

Promenades en mer<br />

cssnoi n e u f A im a, pouvant<br />

contenir 30 personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

13<br />

A y ÏC M. K lITSi:* T, fumiste, a<br />

n V S S {'honneur de prévenir<br />

MM. les propriétaires de son séjour<br />

dans cette ville pour tous les travaux<br />

de sa partie.<br />

Il garantit ses travaux, priere de<br />

s'adresserrue du Puits-Perdu.<br />

14<br />

14, rite de V H ôtel-de-V ille<br />

RONCIER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes do bains., depuis 4 f. 75<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste maison meublée<br />

Au centre du Remblai<br />

Aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser à M° BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

AGENCE DE VENTE ET LOCATION<br />

Petit et II. Destréguil<br />

Directeurs, 45, rue Royale TOURS<br />

Représentants à Paris et, en province.<br />

On remet g r a t is la ü s t e<br />

d e s |»raîj«riètés et BBîïSuBStrîes<br />

à v e n d r e en province et à Paris.<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Charmante villa<br />

A 1 kilomètre de Tours, vue ad-<br />

mi-able.<br />

* ItEntsous d e aaiftltre séparées,<br />

grand et beau jardin ombragé,<br />

665 mètres environ.<br />

On vendrait en un ou deux lois.<br />

Coteaux de la Loire, beau site<br />

(i,002 du rép.}<br />

Et un très -g r a n d n o m b r e d e<br />

p r o p r i é t é s jusqu’à u n millioia<br />

e t d em i.<br />

Pas de commission à payer par<br />

l’acquéreur.<br />

LA PLAGE<br />

LA<br />

RÉFORME ÉCONOMIQUE<br />

USVU'JB HI-MENSUÜUÆ<br />

Des Questions Sociales, Politiques F iscales,<br />

Scientifiques, In d u strielles, A gricoles, Commerciales<br />

Paraît le Ie* et Je 15 de chaque mois<br />

l'iB Ù VU AT SON S DR SF.PÎ FEUILLES GRAND IK-8*<br />

11? pages<br />

Tout abonnr o dro » un abonnement d’un<br />

an au b i e y i ü b ia c , moyennant. 56 fr.<br />

ai li n de 70<br />

Pi'iMie ? averse**<br />

AJB03SrNKMB32ffTS; #<br />

în an, 24 fr. | Six mois, 12 fr. | Trois mois 6 fr*<br />

P r ix du N um éro: 1 Franc.<br />

FariS; Hue du Fauboïirg-Montmartre, 15<br />

rjzsmæ s.■^Æ'eaagi: 2<br />

LE-BIEN PIJBLÏC<br />

DE PARIS<br />

Journal quotidien politique et littéraire<br />

LE PLUS VARIÉ DES JOURNAUX SltlUKI’X<br />

Inform ations rapides et précises<br />

E v p id ié p a r les tra in s poste du soir<br />

PRifôES EXCEPTIONNELLES<br />

L a Réforme économique,<br />

&© Jo u rn a l des -jeunes M ères,<br />

ï^a Vie dom estique, etc.<br />

DÉPARTEM ENTS<br />

Trois mois : | 5 fr- I Sis liras : 3 0 fr. | Un an : 6 0 fr.<br />

U n N um éro : 1 5 centimes<br />

ENVOI DE NUMEROS SPECIMENS<br />

.5* S u r dem ande p a r lettre affranchie<br />

P aris, R u e C o q -H éro n , 5<br />

La Fortune<br />

teur des charbonnages et de la métallurgie,<br />

a fr. paraît tout les dimanches<br />

I PAR en 16 pages.<br />

I AN Liste de tous les tirages<br />

3, rue d’AMBOISE-RICHELI EU<br />

Paris.<br />

%<br />

ANTEPHELIQUE<br />

coupé d'eau, dissipe<br />

BOUTONS<br />

p e a u<br />

Chez les parlufiieups et Coiffeurs<br />

HORLOGERIE, BIJOUTERIE, ORFEVRERIE, OPTIQUES, etc.<br />

D É P Ô T s I y t S 11 D É P Ô T<br />

SABLES-D’OLONNE H . V 1 À U ROCHE-SUR-YON<br />

RuedelaMairie,27. PJa.ce d’Armes, 3.<br />

HORLOGER DE NANTES<br />

A ux Sa hles-cVOlonne, rue de la Mairie, 27.<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Bijoux vendéens, Bijoux dernière nouveauté, Fer, Argyrine, etc.<br />

J u in e lie s d e T!s*‘^ tre, I^ on gu eM -vu ci e t L in iette»<br />

Réparations de Montres et Bijoux, Montures de Brillants.<br />

É L I X I R ANTI-RHUM ATI SMAL<br />

De SABKAZIN-MICHEL (l’A ix (Provence)<br />

Guérison sûre et prempte des ffilSaMsïiwtsaïMes a ig u s et chroniques.<br />

Goantte, U .mnïnag-o, N c ia tiq u e , Migrailes.<br />

dép. Il 29 soir 8 15<br />

30ir<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

arr. mid 10 » 9 1<br />

matin matin soir<br />

Rochefort. . .<br />

dép. midi 6 > 9 11<br />

6 35 10 5 2 5<br />

arr. 1 18 » 10 23<br />

soir<br />

Saintes. . . .<br />

dép. 1 30 » 10 45 _arr. 8 50 42 40 4 30<br />

on i /<br />

matin<br />

dép. 9 15 4 42 5 4<br />

Jonzac. . . dép. 2 39 » mm.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. •10 35 2 7 6 20<br />

arr. 3 39 »<br />

St-Mariens.<br />

min57<br />

dép. 3 43 » 1 » <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> au Mans.<br />

arr. 4 34<br />

Coutras. .<br />

1 clas. 1 5(1<br />

4.2.3 1.2.3<br />

dép. 5 13 5 3 2 30<br />

matin soir<br />

Libourne. . dép. 5 40 5 18 3 5 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.<br />

dép. 7 30 5 45<br />

Bordeaux. . arr. 6 57 b 55 4 27<br />

soir<br />

Arçay...........................<br />

arr. 1 2 9 40<br />

dép. 1 7 9 46<br />

arr. 1 20<br />

Bordeaux aux <strong>Sables</strong>.<br />

Loudun........................<br />

9 58<br />

dép. 1 25 10 3<br />

Tours (g. de la Vdée). arr. 3 35 14 50<br />

4.2.3 1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

soir matin<br />

matin matin matin Tours (gare d’Orl.). . dép. 4 15 6 25<br />

Bordeaux. . dép.<br />

6 40 Château-du-Loir. . . dép. 5 25 7 53<br />

Libourne.. . dép.<br />

7 46 Le Mans. ...... arr. 6 41 9 22<br />

arr.<br />

Cour iras. . .<br />

8 12<br />

dép,<br />

9<br />

arr.<br />

St-Mariens..<br />

9 52 Le Mans aux Sal>les.<br />

dép,<br />

9 57<br />

1.2.3 1.2 3<br />

Jonzac. . . . dép.<br />

11 »<br />

matin matin<br />

soir Le Mans.<br />

dép. 2 45 U 55<br />

arr,<br />

midlO<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong><br />

Niorl aux <strong>Sables</strong>. Saintes.. . .<br />

soir<br />

dép, 7 33 mid30 Châleau-du-Loir. . . dép. 3 33 1 19<br />

mat. mat. soir<br />

arr.<br />

4 17 4 50 3 3<br />

Rochefort. .<br />

8 41 1 31 soir Tours (gare d’Orl.). arr. 4 55 2 45<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

dép. 8 50 1 3 4 5 Tours (gare Vdée). dép. 6 45 3 40<br />

4 36 5 16 3 29<br />

matin soir mat. soir<br />

arr. 9 36<br />

d. 5 21 5 21 3 34 La, Rochelle.<br />

2 14 4 55<br />

arr. 8 8 5 35<br />

<strong>Les</strong><strong>Sables</strong>.d. 7 30 midi Niort. . . d. 5 36 mid25<br />

dép. 5 50 10 » 2 22 5 10<br />

dép. 8 15 5 38<br />

ar. 8 1 6 14 a. 11 26<br />

3 25<br />

Bressuire..<br />

4 22 7 51<br />

soir<br />

dé. 10 9 7 23<br />

Bressuire. d‘ Arçay.<br />

arr. 8 25 5 48<br />

Bressuire. soir<br />

10 9 7 23<br />

8 45<br />

Roche-s-Yon. ?,rr‘<br />

1 2 4 46 8 »<br />

dép. 8 29 5 50<br />

soir d. 2 44 6 14 soir<br />

dep. 9 15 1 12 5 4 9 42<br />

soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.ar. 2 7 10 34 Niort. . . a. 5 4 8 19 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.a. 2 7 10 3i <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 10 35 2 7 6 20 10 34<br />

arr. 2 7 10 34<br />

Pour l’indication complète, départs et arrivées de tous les trains des chemina de fer de la Vendée et des Charentes et voies correspondantes, voir : LE GUJDK DES VOYAGEURS; INDICATEUR OFFICIEL (Livret Ribaudeau et<br />

Chevallier) — En vente dans toutes les gares et chez les libraires ; prix : 20 centimes.<br />

\^<br />

«s<br />

M


ABONNEMENTS<br />

Payables davàace<br />

Un mois. .<br />

Pour la saitjOD<br />

des bains. . a<br />

10 centimes Je numéro.<br />

BUREAUX : LibrairieM j yeux, r. du Centre,<br />

MAREES<br />

HEURES DE PLEINE-M ER<br />

Mardi 18, 0 h. 46 m. — 1 h. 12 s.<br />

Mercredi 19, 1 h. 40 m. — 2 h. 5 s.<br />

Jeudi 20, 2 h. 30 m. — 2 h. 52 s.<br />

CHRONIQUE THEATRALE<br />

Ouf ! Quelle chaleur ! On dirait que la<br />

température prend sa revanche et que,<br />

pour ne rien perdre* la chaleur qui nous a<br />

manqué dans les mois précédents se retrouve<br />

au mois de juillet. Il fait bien<br />

chaud aux <strong>Sables</strong>, mais l’atmosphère que<br />

nous avons ici n’est point comparable à<br />

celle des grandes villes, de Paris surtout<br />

où Ton doit étouffer. Ne nous plaignons<br />

donc pas, nous qui avons de temps à autre<br />

pour nous rafraîchir ces bonnes brises<br />

marines qui viennent de l’Océan, et cette<br />

mer si belle, si azurée qui nous invite à<br />

retremper :iuUe corps pour refaire nos<br />

muscles affaiblis par la chaleur. Jetons,<br />

au contraire, un regard de pitié sur nos<br />

amis des villes et convions-les à venir<br />

respirer au bord de notre plage. Montrons-<br />

leur les plaisirs des bains de mer, les<br />

charmes de la station que nous avons<br />

choisie et les distractions qu’elle procure<br />

Mais ne nous attardons pas dans<br />

ces questions atmosphériques ; notre programme,<br />

d’ailleurs, nous rappelle à l’ordre.<br />

Nous vous avons promis, en effet,<br />

lecteurs, de narrer tous vos plaisirs, toutes<br />

vos joies, et d’être le fidèle interprète<br />

de tous vos désirs. Nous allons donc essayer<br />

de remplir notre but.<br />

Ee promeneur matinal flânant dimanche<br />

sur le Remblai pouvait apercevoir, dès<br />

l’aube, des ouvriers occupés à construire<br />

une sorte de kiosque sur la petite place<br />

située près du Châlet.<br />

Des drapeaux, de vastes oriflammes<br />

flottaient au gré du vent.<br />

Plus loin, à droite du Casino, sur la cité<br />

Jenty, on faisait les préparatifs d’un feu<br />

d'artifice ; sur la plage on plantait des piquets,<br />

on plaçait des cordes, on traçait<br />

une piste, on élevait des tribunes.<br />

Evidemment, tout cet appareil annonçait<br />

une fête pour la jouruée. C’était, en<br />

effet, le grand jour des courses des <strong>Sables</strong>,<br />

que nous avions annoncé dans nos précédents<br />

numéros.<br />

* *<br />

Dès le matin, malgré la chaleur tropicale<br />

qui commençait à se faire sentir, les<br />

trains avaient amené un nombre considér<br />

a b l e de promeneurs qui, ne voulant rien<br />

perdre de la fête, affrontaient les ardeurs<br />

du soleil, sur le Remblai, et se pressaient<br />

aux alentours du Casino, pour entendre<br />

l’excellente musique de la Roche-sur-Yon<br />

q u i a si gracieusement offert aux administrateurs<br />

du Casino de prêter son concours<br />

à toutes les petites iêtes qui doivent être<br />

D E S S A B Ï , É S - » O I , O N W E ^<br />

Journal Politique et Littéraire, paraissant le Mardi, le Jeudi et le Dimanche<br />

données tous les dimanches. Nous ne<br />

pouvons que remercier Messieurs de la<br />

Société philharmonique de la Roche-sur-<br />

Yon de leur empressement et les féliciter<br />

en même temps de leur admirable organisation.<br />

Nous avons tous été charmés, du<br />

reste, de la douce harmonie qui règne<br />

parmi eux sous tous les rapports et nous<br />

complimenterons tout particulièrement une<br />

petite clarinette que nous avons entendue<br />

dans un morceau de Meyerbeer jouer d’une<br />

façon délicieuse et qui fait l’admiration de<br />

tous les auditeurs.<br />

Le concert finit à 4 heures. C’est l’heure<br />

traditionnelle du bain. Oa court vers la<br />

plage, mais c’est en vain. Toutes les cabines<br />

sont envahies et ceux qui n’aiment<br />

point attendre se voient alors obligés de<br />

renoncer à leur bain quotidien et de s’en<br />

consoler en regardant les jeux de toutes<br />

sorte installés sur la plage pour l’agrément<br />

des enfants du pays. Ici, courses à ânes,<br />

jeu du toumiquet;là, courses en saies, etc.<br />

Enfin il y en a pour tous les goûts,pour tous<br />

les âges, pour toutes les aptitudes physiques<br />

et morales.<br />

Mais déjà nous entendons le henisse-<br />

ment des coursiers réunis devant la tribune<br />

du jury. <strong>Les</strong> courses vont commencer.<br />

En vain, nous cherchons l’enceinte du<br />

pesage, ou tout au moins les balances. Il<br />

n’y en a pas, paraît-il. Du reste, les courses<br />

se passent tout à fait en famille.I/àge,<br />

la provenance du cheval sont choses indifférentes<br />

; le costume même n’est pas de<br />

rigueur. Aussi nous permettrons-nous une<br />

petite observation en passant, afin de mettre<br />

un peu d’uniformité parmi les jokeys.<br />

Pourquoi, puisque les courses se font sur<br />

id plage, n’exigerait-on pas que ces derniers<br />

révêtissent un costume de bains?<br />

Vennui naquit un jour de l’uniformité,dira-<br />

t-on, — c’est possible, mais les courses<br />

ne pourraient qu’y gagner en pittoresque<br />

et en originalité.<br />

*<br />

La musique des <strong>Sables</strong> jouait sur une<br />

estrade pendant les courses et saluait l’ar-<br />

rivée du vainqueur par quelques mesures<br />

triomphales.<br />

*<br />

» *<br />

Bref, les courses se sont bien passées,<br />

à part quelques petits incidents qui n’ont<br />

eu d’autre conséquence que celle de provoquer<br />

les rires de la foule. Tout-à-coup, au<br />

milieu d’une course, un coursier se dérobe<br />

et, semblable aux chevaux d’Hippo»<br />

lyte, s’élance dans les flots. Le cavalier<br />

crie, tempête, use avec largesse de sa<br />

cravache, rien n’y fait ; le cheval est complètement<br />

blasé sur ces arguments touchants;<br />

il veut aller se mêler aux baigneurs<br />

qu’il aperçoit. Peut-être aussi, vient-il de<br />

reconnaître son ancien maître ? Enfin, la<br />

situation commençait à devenir embarras­<br />

sante pour lejokey, quand arrive une vague<br />

énorme qui souleva le cheval et le déposa<br />

sur le rivage.<br />

Le flot qui l’apporta recule épouvanté.<br />

Le superbe coursier reprend alors son<br />

trot vers la piste. Hélas ! trop tard. La<br />

course était finie<br />

♦ *<br />

Un des divertissements qui n’a certes<br />

pas manqué d’égayer le public, c’est la<br />

course à ânes servie comme entremèts au<br />

milieu des courses de chevaux. Cette sorte<br />

de course est pleine d’émotions et d’incidents<br />

burlesques qui amusent beaucoup la<br />

foule.<br />

*<br />

* *<br />

A sept heures, la musique des <strong>Sables</strong><br />

recommence à se faire entendre sur le<br />

Remblai. L’emplacement sur lequel est<br />

construit l’estrade des musiciens est choisi<br />

de façon à ce que tout le monde<br />

puisse entendre. Quoi de plus agréable,<br />

que d’écouter une musique harmonieuse<br />

comme celle de notre ville, tout en contemplant<br />

le spectacle grandiose de l’Océan<br />

et ces lames qui viennent mourir<br />

sur le rivage !<br />

Pendant que la musique des <strong>Sables</strong>jette<br />

aux échos ses dernières notes, le Casino<br />

s’illumine et resplendit bientôt de mille<br />

feux; de l’extrémité du Remblai le coup<br />

d’œil est véritablement féerique.<br />

★<br />

Cependant la nuit est venue et quelques<br />

fusées lancées dans l’espace nous<br />

avertissent que le feu d’artifice va commencer.<br />

De superbes pièces sont tirées<br />

à la grande joie des Sablais et des Sablai-<br />

ses qui ne peuvent retenir leurs cris d’admiration<br />

et d’étonnement à la vue des<br />

différents soleils et du bouquet de la fin.<br />

Et ensuite, pour terminer dignement la<br />

journée, on se rend au Casino où un spectacle<br />

des mieux composés est offert aux<br />

amateurs.<br />

*<br />

Nous devons des félicitations à tous nos<br />

chers artistes qui, dans cette soirée, ont<br />

rivalisé de verve et d’entrain et mérité les<br />

applaudissements de tous les spectateurs.<br />

* *<br />

En somme, c’est encore une bonne journée<br />

de plus à enregistrer pour les Sablais<br />

et pour les baigneurs. A dimanche prochain,<br />

nouvelle fête, nouveaux plaisirs !<br />

P. B.<br />

Encore une distraction de plus aux<br />

<strong>Sables</strong> !<br />

Samedi le Châlet à ouvert les portes de<br />

son théâtre.<br />

Le vieux chalet vit encore, tel est le<br />

titre prologue interprété par toute la<br />

troupe de M. Lepailleur. L’auteur dans<br />

cette pièce d’ouverture jette un coup d’œil<br />

rétrospectif sur les <strong>Sables</strong> et passe en revue<br />

les événements du jour. Tout y est<br />

représenté : le nouveau casino, le café<br />

concert de l’Océan, le châlet, etc., notre<br />

ami Mayeux même n’est point à l’abri des<br />

10 oentimes le numéro<br />

année. — ' N°8 — 18 juillet i \<br />

TAf^F DES INSERTIONS<br />

£ f Payables d'avance<br />

i Annonces, 20e la ligne<br />

I Réclames, 50e ___<br />

y Faits: . lf 00e __<br />

traits de la satire de l’auteur, et la Plage<br />

occupe une place importante dans la revue.<br />

Somme toute, ce petit prologue satirU<br />

que et humoristique à la fois nous a permis<br />

de juger un peu certains artistes de la<br />

troupe du châlet. Toutefois, sans vouloir<br />

établir de comparaison et nous prononcer<br />

d’une façon définitive, nous pouvons dire<br />

que l’impression générale a été bonne et<br />

que l’ensemble de la troupe du châlet est<br />

très-satisfaisant.<br />

Nous placerons en première ligne Mme<br />

Lepailleur, une artiste bienconnue et dont<br />

nous n’avons pas à faire l’éloge.<br />

Mme Dorval qui représentait le nouveau<br />

casino, a chanté avec beaucoup d’expression<br />

et, de brio les jolis couplets des<br />

Cent Vierges : « Ii n’est pas de bonheur. ><br />

Nos compliments à MM. Charlet et Pichet,<br />

deux artistes qui contribueront certainement<br />

au succès de la troupe du Châlet.<br />

N’oublions pas la charmante interprète<br />

de la Plage, Mlle Dorval jeune, qui a<br />

chanté avec beaucoup de verve les couplets<br />

du petit journal.<br />

En un mot, la troupe du châlet possède<br />

de bons éléments et promet beaucoup,<br />

LES HOMMES DU PAYS<br />

Mon ami Paul Buisson, le spirituel directeur<br />

de ce journal, m’a demandé de<br />

faire, sous ce titre : <strong>Les</strong> Hommes du Pays,<br />

une galerie de portraits. Tout d’abord, je<br />

l’avoue, j’ai hésité, ayant de moi-mâme<br />

une défiance excusable. La difficulté est<br />

grande d’écrire sans froisser aucune<br />

susceptibilité ; de mettre sur la sellette<br />

en quelque sorte, les personnages de la<br />

contrée, de les crayonner, de lés croquer ,<br />

d’en donner une image exacte et d’en<br />

faire une peinture impartiale ; d’être vrai,<br />

sans être flatteur, et d’être sévère sans<br />

être médisant ; de faire la balance égale<br />

entre les qualités et les défauts, les avantages<br />

et les ridicules ; de ne jamais céder<br />

aux suggestions du démon malin, et de<br />

résister à ma bienveillance naturelle ; de<br />

ne pas me tromper, enfin ! car pour peu<br />

qu’un trait soit inexact, le portrait est<br />

manqué ; pour peu que la critiqua ne soit<br />

pas mesurée, le but est dépassé ; et, pour<br />

peu que le but soit dépassé, l’œuvre est<br />

mauvaise.<br />

L’honneur u’est point exempt de périls»<br />

en vérité. C’est pourquoi je l’accepte.<br />

Mais je dois, avant tout, au lecteur, quelques<br />

explications. Ce n’est point une œuvre<br />

de combat quej’entreprends, mais une<br />

œuvre de constatation. Je ne caricature<br />

pas, je peins. Je peins avec la plus grande<br />

fidélité possible , sans être préoccupé de<br />

l’idée d’embellir ou d’enlaidir mes modèles.<br />

Mes modèles, je les prends tels<br />

qu’ils sont, n'ayant qu’un but : c’est qu’on<br />

les reconnaisse. N'ayant d’ailleurs de griefs<br />

contre personne, ne devant non plus rien<br />

à personne, jugeant mon monde en sim-


pie philosophe fort détaché des choses de<br />

la terre, ayant pardessus tout la sainte<br />

horreur du parti-pris, j ’ai la prétention<br />

de ne jamais m’éearter d’une impartialité<br />

absolue ; car je considère que<br />

l’impartialité doit être la règle constante<br />

et la loi suprême du « pourtraicteur. »<br />

Aussi, je tiendrai comme un grand succès<br />

pour moi, si chacun de mes patients peut<br />

une fois l’opération faite, me tendre<br />

main sans rancune , et me dire :<br />

« c’est bien moi ! »<br />

Sur ce préambule que j’ai jugé nécessaire<br />

afin qu’il n’y ait pas de malentendu,<br />

je commencerai demain ma galerie, par<br />

le portrait d’une des personnalités impor-<br />

antes de la Vendée.<br />

SAIN T-G ILLES.<br />

Paul-Louis Convier<br />

Dimanche a en lieu la pose de la première<br />

pierre du monument qui doit être<br />

élevé prochainement à la mémoire de P.-<br />

L. Courier sur la petite place de Véretz<br />

(Indre-et-Loire.<br />

Cette cérémonie était des plus imposantes.<br />

Partis de Tours à dix heures et demie,<br />

le comité d’organisation et ses invités arrivèrent<br />

à Véretz à midi. Un nombreux<br />

concours des populations des villages environnants<br />

et de tout le département stationnait<br />

sur la place et sur la route de Tours<br />

à Véretz.<br />

Là se tenait la municipalité de Véretz<br />

qui, musique en tête, a conduit le cortège<br />

jusqu’à une estrade dressée à côté de l’endroit<br />

où devait être quelques instants après<br />

■posée la première pierre.<br />

Aux côtés de M. Belle, député d’Indre-<br />

et-Loire, maire de Tours, qui présidait la<br />

cérémonie ont pris place sur cette estrade:<br />

MM. le maire de Véretz, Henri Martin, et<br />

Hérold sénateurs, Pascal Dnprat, de Dou-<br />

ville-Maillefeu, Spuller, Marcellin Pelet,<br />

Castelnau, Guinot, Joubert et Wilson,<br />

députés, Ahout et Sarcey do XIXe Siècle,<br />

Rigaut, Viollet-le-Duc, Métivier, Loiseau,<br />

Jobbé-Duval, et Harant, oonsaillers municipaux<br />

de Paris, plusieurs membres du<br />

conseil général et des conseils d’arrondis •<br />

sements d’Indre-et-Loire, un grand nombre<br />

de conseillers municipaux de Tours,<br />

etc., etc.<br />

La presse étrangère, parisienne et des<br />

départements circonvoisins était largement<br />

représentée.<br />

Des discours ont été prononcés par l’honorable<br />

M. Belle, député, maire de Tours.<br />

M. Rigaut, conseiller municipal de Paris ;<br />

M Henri Martin, M. Edmond About et M.<br />

Pascal Duprat.<br />

f e u i l l e t o n<br />

UNE ROUSSI’,


THEATRE DU CASINO<br />

Direction de M. Jules Merg-j’<br />

Mardi 18 juillet 1876<br />

Ire représentation de :<br />

LE SOURD<br />

0 péra comique en trois actes par M. De<br />

Leuven et F. Langié, musique d’Adolphe<br />

Adam.<br />

DISTRIBUTION<br />

Danière MM. Borès<br />

Doliban Kuntz<br />

Le chevalier d’Orbe Masson<br />

Pétronille Mmes Brunet<br />

Mme Legras Bovery<br />

Mlle Isidore d’Orbe Mlle J. Massue<br />

Joséphine Deliban Berthe<br />

Onveitniv A grand oicliesire<br />

Bureaux à 8 h. — Rideau à 8 h. 1/2<br />

THEATRE DU CASINO<br />

Mardi 18 juillet 1876, à S h. 1/2.<br />

Première représentation de :<br />

m mm d e c h e z v e r y<br />

Vaudeville en un acte.<br />

An tony MM. Gacon.<br />

Galimard Testot.<br />

Alexandre Préville.<br />

Mme Galimard Mlle Dali ou.<br />

ON COMMENCERA PAR :<br />

Adélaïde et Vermouth<br />

Vaudeville en un acte.<br />

Adelaïde Mme E. Dorval.<br />

Vermouth M. Charley.<br />

ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

6e Liste<br />

Mine el M. Goupy-Tremblay, propriétaires à Montbazon, chez M. Febvre, place du<br />

Ménage.<br />

M. delà Couture, propriétaire à Limoges, chez M.Febvre, place du Ménage.<br />

Mme Baufïre, propriétaire à Chartres, chez M. Aider, rue du Palais.<br />

M. Eugène Lambert, juge au tribunal civil de Nantes, chez M. Aider, rue du Palais.<br />

M. Pichard de la Blanche, propriétaire à Fontenay, chez Me Loizeau-Guéry, sur le<br />

Remblai.<br />

Mme de Ste-Eitève, propriétaire à Fontenay, chez Me Loizeau-Guéry, sur le Remblai.<br />

M. üry, Jules, rentier à Noisy-le-Sec,Paris, chez Mlle Boulanger, rue du Palais.<br />

Mlle Frémy, Anna, propriétaire à Angers, au couvent.<br />

Mlle Barbier, propriétaire à Poitiers, au couvent.<br />

Mlle et M. Musset, inspecteur des contributions indirectes à Chartres,au couvent.<br />

Mlle Peignian, propriétaire au Mans, au couvent.<br />

Mlle de Semet, propriétaire à Angers, au couvent.<br />

Mlle de Lozé, propriétaire à Angers, au couvent.<br />

Mme et M. de Gheveliard, propriétaires à Paris, au casino.<br />

Mme et M. de Majaeskay, propriétaires à Londres, au casino.<br />

Mme etM. Baron, propriétaires à Le Pontenne,(Creuse), au casino.<br />

Mme etM. Touralin, négociants à Châtellerault, à l’hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme et M. Mathias, propriétaires à La Roche-sur-Yon, chez Me Letard, rue du<br />

Rempart.<br />

Mme et M. Tabra, boulanger à Nantes, chez Me Letard, rue du Rempart.<br />

Mlle et M. Ageret, à St-Nazaire, chez M. Loizeau, coiffeur, sur le Remblai.<br />

Mlle et Mme Brangoimaur, à Tours, chez M. Loizeau, coiffeur, sur le Remblai.<br />

M. Amédée Hérissant, capitaine à Paris, à l’hôtel de 1 Océan.<br />

M. Garret, propriétaire à Strasbourg, à l’hôtel de l’Ocean.<br />

Mme et MM. Langereau, propriétaires à Tours, à l'hôtel de l’Océan.<br />

Mmes Chantoury, propriétaires à Bourgneuf, à l’hôtel de l'Océan.<br />

Mme la comtesse. M. le comte du Landreau et leur famille, propriétaires aux Herbiers,<br />

chez M. Biclet, rue du Palais.<br />

Mme et Mlles Duval, propriétaires à Argeriton-l’Eglise, chez Mme Ardor, rue du<br />

Palais.<br />

Mme et M. de Russy, propriétaires à St-Junien, chez M. Ferrand, sur le Remblai.<br />

Mme Bédouin, propriétaire à Nantes, chez Mme veuve Boureau, rue du Palais.<br />

Mme et Mlle de Lagrené, propriétaires à Nantes, chez Mme veuve Boureau, rue du<br />

Palais.<br />

Mlle, Mme et M. Maurice Sand, baron Dudevant, propriétaires à Paris, maison Sigo-<br />

gne, sur le Remblai.<br />

M. Edmond Planchut, propriétaire à Paris, maison Sigogne, sur le Remblai.<br />

D e r n i è r e s n o u v e l l e s<br />

C’est un fait acquis à la science, que<br />

toutes les maladies de poitrine sont guérissables<br />

par l’emploi de la Farine mexicaine,<br />

del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 100 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La Farine mexicaine se trouve<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, négociant.<br />

Aux mêmes dépôts : C a f é B a r l e -<br />

r i n , 2 médailles d’honneur, et C o l l i e r<br />

W a t h i a , préservatif du croup et de la<br />

coqueluche.<br />

Monsieur le rédacteur,<br />

J’ai soixante-treize ans et je viens d’être<br />

guérie sans opération d’un e a tie er du<br />

esin dans la maison de santédu Dr Ca­<br />

baret, rue d’Armaillé, 19, à Paris. J’y ai<br />

rencontré Mme Blot, d’Argenteuil (Yonne),<br />

qui a été aussi guérie s a n s o p é ra tio n<br />

d’une tumeur cancéreuse, déjà opérée, à<br />

la ceinture, Mlle Marie Guérive, pensionnaire<br />

aux incurables des sœurs dé Saint-<br />

Vincent-de-Paul, avenue de Roule, 30, à<br />

Neuilly-sur-Seine, a obtenu comme moi la<br />

guérison d’un cancer très grave au nez.<br />

Je suis heureuse de faire connaître ces<br />

Suérisons, pensant que beaucoup de malades,<br />

désespérés comme je l’étais, retrouveront<br />

aussi la santé dans cette maison.<br />

A. VERCOLIER,<br />

3 , place du marché, à St-Denis (Seine).<br />

BON PLACEMENT<br />

On annonce comme imminente l’émission<br />

de 10,000 obligations à 140 fr., rapportant<br />

9 fr. par an et remboursables en<br />

30 ans à 200 fr. (soit produit net 7 77 %),<br />

faite pour le compte de la Société française<br />

des charbonnages et du chemin de<br />

fer de Pienza-Murlot, dont le siège est à<br />

Paris.<br />

Cet emprunt est garanti indépendam­<br />

LA PLAGE<br />

ment du capital de la Société, par deux<br />

charbonnages dont les 3.146 mètres de<br />

galerie peuvent produire immédiatement<br />

60,000 tonnes à 7 fr. de bénéfice par tonne,<br />

et par un shemin de fer à grande section,<br />

de 23 kilomètres, desservant ces mines,<br />

et ouvert au trafic public avec tout le<br />

réseau italien.<br />

Aussi l a h o u i l l e , journal réputé pour<br />

sa compétence et sa grande réserve en pareille<br />

matière, présente-t-elle ce placement<br />

comme un des mieux garantis et des plus<br />

rémunérateurs qu’il lui ait été donné de<br />

recommander depuis 10 ans.<br />

L’émission est faite par les soins de la<br />

Spciétê de c r é d it m i n i e r , 5, rue de Châ-<br />

teaudun, Paris, à laquelle on fera bien de<br />

s’adresser sans refard et avant, la souscription<br />

publique.<br />

291<br />

Gouvernement Egyptien,<br />

Conversion de la dette générale d’Egypte<br />

en obligation 7 % de la dette unifiée.<br />

Jouissance du 15 juillet 1876.<br />

(Décrets des 7 et 23 mai 1876.)<br />

PAIEMENT DES COUPONS ET FRACTIONS DE<br />

COUPONS DUS AUX 7 ET 15 JUILLET 1876 ET<br />

DES OBLIGATIONS DES EMPRUNTS 1865-66 ET<br />

1868, DÉSIGNÉES PA R LE SORT POUR ÊTRS<br />

REMBOURSÉES A 500 FRANCS, AUX M ÊM E<br />

DATES.<br />

LA CONVERSION S’EFFECTUE PAR L ’ENTREMiSE<br />

DU COMPTOIR D’ESCOMPTE DE PARIS ET DE SES<br />

AGENCES, EN FRANCE ET A L’ETRANGER, D ÉSI­<br />

GNÉS OFFICIELLEMENT A CET EFFET DANS LE<br />

RÈGLEMENT DE S. A. LE KHEDIVE NDATE DUE-<br />

25 MAI 1876.<br />

NOTICE EXPLICATIVE<br />

Dette flottante.<br />

<strong>Les</strong> porteurs de titres de la dette Ilot<br />

tante reçoivent des obl gations 7 / de la<br />

dette unifiée pour le montant de leurs titres,<br />

majorés de 25%, avec augmentation<br />

ou sous-déduction des intérêts à 7 0/0 l’an<br />

selon que l’échéance des titres est antérieure<br />

ou postérieure au 15 juillet 1876.<br />

DETTE CONSOLIDÉE<br />

Emprunts 7 % du gouvernement Egyptien<br />

1862-1868-1873. Emprunt hypothécaire<br />

du Kédive 7 % 1870.<br />

<strong>Les</strong> porteurs de ces emprunts reçoivent<br />

des obligations de la dette unifiée pour<br />

une somme égale au montant de leurs titres<br />

;<br />

Ils reçoivent, on outre, des fractions de<br />

coupons pour différences de jouissances,<br />

savoir :<br />

L’emprunt 1802, une fraction de 13 fr. 04<br />

représentant les intérêts à 7 / du 1er<br />

mars au 15 juillet.<br />

L’emprunt 1870, une fraction de 10 fr. 06<br />

pour les intérêts du 1er avril au 15 juillet.<br />

L’emprunt 1873, une fraction de 8 fr. 72<br />

pour les intérêts du 1er avril au 15 juillet.<br />

Le coupon de l’emprunt de 1863 arrivant<br />

à échéance le 15 juillet 1876, sera<br />

payé intégralement au moment du dépôt<br />

des titres pour l’échange.<br />

<strong>Les</strong> obligations du même emprunt, sorties<br />

au tirage d’avril 1876, sont remboursées<br />

à 500 francs.<br />

Emprunt 7 % du gouvernemedt Egyptien<br />

1864, et emprunt 7 % de la Daïra<br />

18R5-66,<br />

<strong>Les</strong> porteurs de ces Emprunts reçoivent<br />

100 obligations de la dette unifiée<br />

pour 95 anciennes, et les fractions de<br />

coupons suivantes :<br />

Emprunt 1864 10 fr. 06<br />

pour intérêts à 7 0[0 du 1er avril<br />

au 15 juillet.<br />

Emprunt 1865-66 0 fr. 76<br />

pour intérêts à 7 0[() du 7 au 15<br />

juillet.<br />

Le coupon plein de 17 fr. 50, échu le 7<br />

juillet 1876, sur ce dernier emprunt, est<br />

payé en sus, contre dépôt du titre pour<br />

l’échange.<br />

En même temps, les obligations sorties<br />

au dernier tirage sont remboursées à 500<br />

francs.<br />

Emprunt du gouvernement égyptien<br />

9 0|0 1867.<br />

Par suite des deux m ajorions décrétée»<br />

au prorit de cet Emprunt.les porteurs<br />

reçoivent 111.78 obligations de la dette<br />

unifiée pour cent anciennes.<br />

Ils touchent, en outre, une fraction de<br />

coupon de 6 fr. 65 pour intérêts à 9 0[()du<br />

22 mai au 15 juillet.<br />

Nota. — <strong>Les</strong> opérations d’échange ainsi<br />

que le service des Echéances des 7 et 15<br />

uillet s'effectueront égxlemsnt aux gui<br />

chefs de la Société générale , 56, rue d<br />

Provence, à Paris.<br />

Le dépôt des Titres pour l’échange<br />

pourra être fait dans tous ses bureaux de<br />

qua tiers ainsi qu’à ceux de toutes ses<br />

succursales en France. 2027<br />

r>-<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.— TOURS.<br />

Annonces diverses<br />

N’ACHETEZ PAS<br />

DE<br />

MACHINES A COUDRE<br />

sans consulter<br />

LES H lV IlftliS<br />

q u ’offre<br />

m . BACLE<br />

4 6 , r s e du B ac, 4 8<br />

U CÉLÈBRE SILENCIEUSE ITi;"<br />

coraplelée de I ecrin des 40 guides et accessoires. 8 f W<br />

U<br />

L<br />

i n p C I Machine k main et k navette<br />

■ U i£ L .L pour familles et industries..........<br />

’FYPRrÇÇ Machine américaine à point A Afr<br />

L f t r n L O O retors, qualité garantie v / v<br />

HQWE * BERTHIER ffiSZSVU 52S:<br />

Envoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule Mon D. BACLE, 46, rue du Bac, 48<br />

CARTES A NUMEROS.<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccarat, Vingt-<br />

et-un, Lansquenet, Trente-Qua-<br />

rante. Elles ne peuvent donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LE R. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux.<br />

O ù toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeux offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, rue<br />

de Lancry, 32, aux <strong>Sables</strong>, chez<br />

MAYEUX. rue du Centre, 3, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue de l’Hôtel-de-<br />

Ville.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

L a B a n q u e - C h i f f r e s<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trentc-Quaranie, se joue avec les<br />

cartes à numéros,brevetées S.G.D.G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes :<br />

A Paris, J u q u i n , rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, M a y e u x , rue du<br />

Centre. — Veuve F o u c h e r , rue de<br />

l’Hôtel-de-'Ville.<br />

PLACE DU MARCHÉ AU BOIS<br />

G. BARADEAU<br />

VINS EX LIQUEURS<br />

Vins fins et ordinaires<br />

En fûts et en bouteilles<br />

( WÉRISON DES DENTS MALADES<br />

Maurion el Luis<br />

Médecins-dentistes, boulevard des<br />

Italiens, 25, Paris.<br />

Denis, dentiers perfectionnés,<br />

soins généraux do la bouche.<br />

Aux <strong>Sables</strong> - d’Olonne maison<br />

MARTIN, place de l’Eglise, 2, jusqu’au<br />

15 septembre.<br />

Rue de l’Eglise, en face la rue qui<br />

descend de la placeBellevue<br />

M « iso « ÈSeaudoti<br />

JMille Ci Bit re q u in à Nantes<br />

C raiid clioiv pour m o d es,<br />


ELIXIR<br />

CONTRE LE<br />

MAL d e MER<br />

J H ,<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, O I>ï]V , Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bain» de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la O des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES ETTOIJS GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

B u re a u x<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez Bertrand, Hôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

.Marchandises de ter choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

EPICERIE SABLAI SE<br />

Sur le port, quai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

(juincaillerie française et étrangère<br />

Paul MAÏNGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Ustensiles de chasse et de pêche,<br />

G r a n d a s s o r t i m e n t<br />

B0RG0GN0 d’Oriéans, 5,<br />

Nantes ; et place de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises et faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates & couleurs<br />

aux mêmes p rix qu’à Paris.<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Sise aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

10<br />

Promenades en mer<br />

Le c a n o t n e u f A im a, pouvant<br />

contenir *0 personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> 13<br />

Leçonsi particulières<br />

f r a n ç a is , L atin , G-ree.M athé-<br />

m a iiq u e ,C o in jitu b ilité ©o»n-<br />

tn rrc ia le , M usS que,ctc.<br />

S’adresser à Me FÉGO, avoué, rue<br />

du Palais, 68, aux <strong>Sables</strong>-<strong>d'Olonne</strong>.<br />

CHAMBRES GARNIES et table<br />

d’hôte. 18<br />

14, rue de V H ôtel-de -Ville<br />

RONGIER<br />

Draperie, rouenuerie et nouveautés<br />

Costumes de baiüb, depuis 4 f. 75<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste maison meublée<br />

Au centre du Remblai<br />

Aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser à Me BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

AGENCEDE VENTE ET LOCATION<br />

Petit et H. Destréguil<br />

Directeurs, 45, rue Royale TOURS<br />

Représentants à Paris et en province.<br />

On remet g r a tis la lis te<br />

d es p ro p rié té s et in d u s tr ie s<br />

à v e n d re en province et à Paris.<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Charmante villa<br />

A 1 kilomètre de Tours, vue admirable.<br />

8 M a iso n s d e « n aître séparées,<br />

grand et beau jardin ombragé,<br />

665 mètres environ.<br />

On vendrait en un ou deux lots.<br />

Coteaux de la Loire, beau site<br />

(1,002 du rép.)<br />

Et un très-grand n o m b re d e<br />

p r o p r ié té s jusqu’à u n m illion<br />

e t dem i.<br />

Pas de commission à payer par<br />

l’acquéreur.<br />

T iA PLAGE<br />

LA<br />

RÉFORME ÉCONOMIQUE<br />

itEvtlE Bf-MENSUELLË<br />

Des Questions Sociales, Politiques. Fiscales,<br />

Scientifiques, Industrielles, Agricoles, Commerciales<br />

P a r a î t le i are t l e 15 de c h a q u e m o is<br />

PAR LIVRAISONS OF. SEPT FEUILLES GRAND IN-8®<br />

112 pages;<br />

Tout abonné a dro î à un abonnement d’un<br />

an au bien i ïïb iic, moyennant SE fr.<br />

n i, li mi d e 70<br />

riimei diverses<br />

ABOINQST K M B N T S ;<br />

Un »n, 24 fr. | Sii mois, 12 fr- | Trois mois 6 tr .<br />

Prix du Numéro: 1 Franc.<br />

Paris, Hue du Faubourg-Houtmartre, 15<br />

f y .<br />

LE BIEN . Ù o PUBLIC<br />

DE PARTS<br />

Journal q u o tid ie n . politique et lit té r a ir e<br />

. LE PLUS VA Ri L DES JOURNAUX SÉRJEUX<br />

In form ations rap id es e t précises<br />

Esyidié par les trains poste du soir<br />

PRISSES EXCEPTIONNELLES<br />

La Réforme eeonomic/îie,<br />

Le Journal des Jeunes Mères,<br />

L a Vie domestique, etc.<br />

DÉPARTEMENTS<br />

ïrois mois : I 5 fr. ! Six ra ns : 3 0 fr. | Un an : 6 0 fr.<br />

Un Numéro : 1 îî centimes<br />

ENVOI DE NUMEROS SPECIMENS<br />

ï, Sur demande par lettre affranchie<br />

Paris, R u e C oq-H éron, 5<br />

I F n r l i m p journal financier.<br />

lé d r u i I t i l l ü (7e année) moniteur<br />

des charbonnages et de la métallurgie.<br />

a fr. paraît tout les dimanches<br />

1 PAR en 16 pages.<br />

'| AN Liste de tous les tirages<br />

3, rue d ’AMBO1SK- RI CH ELI EU<br />

Paris.<br />

r L E L A IT A N T É P H É L IQ U E '"<br />

p u r ou cou p é d ’ea u , d issip e<br />

R O U S S E U R S , HALE<br />

M ASQ UE D E G R O SSESSE<br />

ROUGEURS, P E A U F A R IN E U SE<br />

q X . B O U TO NS , R ID ES<br />

G ERÇURES<br />

Chez les parfumeurs et Coiffeurs<br />

HORLOGERIE, BIJOUTERIE, ORFEVRERIE, OPTIQUES, elc .<br />

D É P Ô T | | i t î i « D É P Ô T<br />

SABLES-D’OLONNE . V I Â U ROCHE-SUR-YON<br />

Ruede laMaii*ie,27. Place d’Armes, 3,<br />

HORLOGER DE NANTES<br />

Aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue de la Mairie, 27.<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Bijoux vendéens, Bijoux dernière nouveauté, Fer, Ârgyrine, elc.<br />

Ju m eliesïd e T hejkts-e, lo n g u e s - v u e s e t lai.<br />

o S<br />

c c<br />

c-f W<br />

a> ^3 Æ=?■<br />

5 a<br />

et ^<br />

■—<br />

O 1““?^<br />

s<br />

?05<br />

I<br />

~s<br />

6*3<br />

o i,<br />

81 Cî<br />

O<br />

si<br />

'S<br />

a<br />

03<br />

H<br />

n<br />

C<br />

c<br />

r-<br />

ÏD C<br />

£ 5=


ABONNEMENTS<br />

Payable, s Æàvànce<br />

10 centimes Je numéro.<br />

BUREAUX: Librairie Mi yeux, r.du Centre.<br />

Un mois. . . fr<br />

Pour la saison<br />

des bains. . £5 fr<br />

MARÉES<br />

HEURES DE PLEINE-MER<br />

Jeudi 20, 2 h. 30 m. — 2 h. 52 s.<br />

Vendredi 21, 3 h. 15 m. - 3 h. 36 s.<br />

Samedi 22, 3 h. 57 m. — Uh. 17 s.<br />

Dimanche 23, 4 h. 38 m. — 4 h. 59 s.<br />

LES HOMMES DU PAYS<br />

M. Charles Jenty<br />

Si vous entrez dans les couloirs de la<br />

Ghamhre des députés, à Versailles, au<br />

moment où la séance va commencer, vous<br />

verrez dans la foule des honorables un<br />

homme d’ua» quaraataine d’années, au<br />

ieint coloré, aux cheveux bruns, à la<br />

barbe noire à peine marquée de quelque<br />

lils blases, grand, actif, laissant apparaître<br />

sur sa physionomie, fréquemment<br />

éclairée d’un sourire, la satisfaction des<br />

travailleurs infatigables et des joueurs<br />

heureux, qui méritent leur bonheur par<br />

leur travail, et qui vivent double l’on peut<br />

ainsi parler, parce qu'ils accumulent dans<br />

leur vie assez d’oceupatious pour remplir<br />

celle de deux hommes.<br />

En examinant cette démarche active, en<br />

suivant ces regards vifs, en écoutant cette<br />

parole assaisonnée de bon sens à la fois<br />

et de finesse, empreinte d’un accent un peu<br />

traînant,mais relevé par une simplicité rigoureuse,on<br />

se prend à penser à ces hommes<br />

politiques, d’une classe particulière,si<br />

nombreux dans un autre pays de Parlement,<br />

et qui tendent enfin è prendre pied<br />

chez nous, — à C3S hommes utiles,grands<br />

remuenrs d’idées et d’argent, toujours à<br />

la tête des entreprises d’intérêts public,<br />

pour lesquellts ils luttent sans relâche,<br />

fondant leur réputation, non sur des discours<br />

prononces, mais sur des services<br />

rendus, ouvrant des routes, créant des<br />

chemins de fer, activant le commerce,<br />

poursuivant de tout leur pouvoir et de<br />

toute leur persévérance des œuvres où le<br />

vulgaire ne veut voir que des spéculations<br />

lucratives, mais où le penseur découvre<br />

le progrès cache sous le voile des<br />

affaires.<br />

Pour peu que vous suiviez M. Jenty,<br />

ainsi entrevu au début d’une séance de la<br />

Chambre, vous le verrez, salue, abordé,<br />

complimenté par tout ce Mue Versailles<br />

compte de notabilités, gagner son banc<br />

situé au centre gauche, dans le voisinage<br />

de M. Thiers, qui appuya si heureusement<br />

son élection de la légiti me autorité de sonpa-<br />

ironage.Pourpeuque vous le suiviez encore,<br />

la séance commencée, vous le verrez, esprit<br />

droit, modéré, juste et politique,s associer<br />

par son vote à toutes les mesures<br />

qui visent vraiment le bien général, refuser<br />

son approbation aux violences, de<br />

quelque côté qu’elles viennent, applaudir<br />

à tous les actes, de quelque parti qu’ils<br />

ém anent, qui lui semblent de nature à<br />

profiter au pays,— éclectique, en un mol,<br />

de la bonne manière, — répugnant aux<br />

excès et grand ami de la marche en avant.<br />

Peut-être, une séanee de commission -<br />

S A B L E S<br />

Littéraire<br />

a-t-elle précédé pour lui celle de ia Chambre;<br />

soyez sûr qu’il s’y est montré ce que<br />

vous le voyez être maintenant, avec cette<br />

différence qu’en petit comité, il a plus volontiers<br />

exposé ses idées, toujours assurées<br />

de l’assentiment général, tant elles<br />

sont frappées au coin du bon sens.<br />

Peut-être aussi, avant de venir à Versailles,<br />

a-t-il travaillé toute la matinée;<br />

peut-être a-t-il présidé quelque séance<br />

d ’une compagnie financière, examiné des<br />

plans de constructions nouvelles, jugé,<br />

modifié, approuvé le tracé d’une voie ferrée;<br />

peut-être a-t-il vu, à l’heure où les<br />

ouvriers se rendent à leur travail, les représentants<br />

des industries les plus diverses<br />

se succéder dans son cabinet, lui soumettant<br />

leurs idées, réclamant son appui;<br />

peut-être enfin ce député, ce financier, ce<br />

millionnaire, est-il l’homme le plus occu-<br />

pé de France... Quoi d’élonnant à cela ?<br />

Ne sait-on pas aujourd’hui que le travail<br />

appelle le travail ? N’a-t-on pas fait justice<br />

depuis longtemps des lieux communs<br />

sur la wchesse et sur l’oisiveté qu’elle permet?<br />

M. Jenty, qui possède une des plus<br />

grandes fortunés du Parlement, travaille<br />

plus qu’un manœuvre. Loin de se reposer,<br />

loin d’y songer même, il est en quelque<br />

sorte le prisonnier de sa fortune, et, sentant<br />

qu’elle peut, entre ses mains, devenir<br />

un instrument de bien-être général, il ne<br />

la laisse pas reposer. Elle est comme un<br />

champ vaste et fertile dans lequel il sème<br />

ses idées, et qui rend des bienfaits. Artisan<br />

scrupuleux de son élévation, dépourvu<br />

d’orgueil, mais justement fier de la position<br />

qu’il a conquise, il voit s’asseoir à sa<br />

table des ministres et des ambassadeurs ;<br />

i! reçoit, lui que son intelligence a successivement<br />

élevé, en le tirant de ia foule,<br />

au rang où nous le voyons, il reçoit et il<br />

traite chez lui tout ce que la France compte<br />

d’hommes illustres assez amis de leur<br />

g; ..->o et assez dévoués à leur pays pour<br />

respecter les institutions nouvelles, même<br />

alors qu’ils ne peuvent les servir.<br />

La Vendée connaît bien M. Jenty. Elle<br />

l’a choisi pour la représenter à Versailles.<br />

C’est la Vendée nouvelle, non plus confite<br />

en royauté, mais ardente au progrès,<br />

ayant conscience de ce qu’eile vaut, sachant<br />

quelles richesses encore inexploitées<br />

elle cache dans son sein, et désireuse de<br />

remettre leur administration aux mains<br />

d’un homme éclairé, prudent, habile. Elle<br />

ne pouvait mieux choisir.<br />

Déjà, grâce à la volonté persistante de<br />

celui qui est maintenant son député, une<br />

voie nouvelle, assurée de la prospérité,<br />

s’est ouverte pour relier notre pays au<br />

vaste réseau ferré qui couvre la France.<br />

Quelle grande part aussi M. Jenly n’a-t-il<br />

pas dans la rénovation, que dis-je, dans la<br />

créaiion de ces <strong>Sables</strong>, où j ’écris.<br />

Et après cela, quelques feuilles grincheuses,<br />

quelques jaloux viendront rappeler<br />

avec amertume qu’il n’est pas enfant du<br />

pays ?...<br />

— Parbleu non ! Il en est l’homme.<br />

Saint-G illes.<br />

O L O N N E<br />

Aimez qu’on vous critique et jamais<br />

qu’on vous loue, a dit Boileau. C’est aussi<br />

notre avis. Pourtant, faut-il encore que la<br />

critique soit juste. C’est ce dont se préoccupe<br />

le moins du monde notre confrère des<br />

<strong>Sables</strong>, qui, sous le pseudonyme d’un<br />

vieux baigneur, nous fait la guerre au su­<br />

jet, dit-il, de notre exclusivisme. D’après<br />

lui, nous ne parlons que du Casino et du<br />

Chàlet et nous laissons de côlé les autres<br />

établissements tels que l'hôtel des Bains<br />

(vieux casi.no), le Cheval-Blanc, Vhôtel de<br />

France, le pâtissier Aider, etc.; bref notre<br />

confrère en profite pour faire la nomenclature<br />

de tous les hôtels et de tous les<br />

cafés des <strong>Sables</strong>. « Le Journal des <strong>Sables</strong><br />

n nous accuse également de faire enten-<br />

« dre qu’antérieurement à la construction<br />

« du Casino, cette localité était une station<br />

« balnéaire complètement déshéritée. »<br />

Nous soupçonnons le vieux baigneur en<br />

question d’être grincheux ou de n’y point-<br />

voir clair. Prenez donc vos lunettes, ô<br />

vertueux vieux baigneur, prenez-les et<br />

voyez notamment notre numéro du 13,dans<br />

lequel nous disions « que l’histoire des<br />

« <strong>Sables</strong> <strong>d'Olonne</strong> comme station ba'néaire<br />

« ditait de 1840 et que, dès cette époque,<br />

« les baigneurs s’y rendaient attirés par<br />

« la plage si riche et si séduisante. » Il<br />

suffit de lire pour ne point s’exposer à<br />

commettre de pareilles inexactitudes.<br />

Que notre confrère soit bien persuadé<br />

que ses observations ne nous choquent<br />

point. Du reste, nous croyons avoir deviné<br />

le dessous des cartes et nous ne pouvons<br />

mieux comparer l’article de notre<br />

confrère qu’à ceux que nous voyons fréquemment<br />

dans les journaux de Paris ,<br />

et qui sont le résultat d’une monomanie<br />

passée dans la classe industrielle. Un<br />

vol, un crime ont été commis à Bordeaux<br />

par exemple; le nom du coupable est dan s<br />

toutes les bouches. Aussitôt tous les commerçants<br />

homonymes du prévenu em­<br />

bouchent la trompette de la renommée<br />

pour faire connaître aux populations leurs<br />

domiciles et leurs produits et un beau<br />

jour vous lisez à la 3e page d’un grand<br />

journal de Paris l’entrefilet suivant : « M.<br />

« X..., pâtissier, rue aux Ours, n°..., si<br />

« réputé pour ses fours et ses choux à la<br />

« crème, a l’honneur d’informer le public<br />

« qu’il n’a rien de commun avec le nom-<br />

t mé X... » l’auteur de l assassinat com­<br />

mis à Bordeaux, et ainsi de suite jusqu’à<br />

la gauche, comme on dit dans la théorie.<br />

Que voyez-vous dans tout cela? Des petits<br />

fours et des choux à la crème délicieux,<br />

fabriqués, par l’homonyme du cou­<br />

pable. C’est de la réclame d’un autre<br />

genre, et pas autre chose. Et dire que<br />

cette monomanie est venue jusqu’aux<br />

<strong>Sables</strong> ! C'est à ne pas y croire.<br />

Cependant faire de la réclame à nos<br />

dépens, vraiment ce n’est pas gentil, con­<br />

frère ! P. B.<br />

ÎO centimes le numéro.<br />

1er année. — N° 9 — 20 juillet 1876<br />

Il TARJF OES INSERTIONS 'W<br />

'( Payables d'avance<br />

XI Annonces, 20e la liqne |<br />

tll Réclames, 50e<br />

F a i t s l f 00e<br />

CAU SERIE.<br />

Dans l’innombrable collection des dieux<br />

du paganisme, j ’ignore s’il fut une divinité<br />

chargée spécialement de présider aux<br />

bains de mer ; mais ce que l’on est tenté<br />

de supposer c’est que cette année parti-<br />

culièrment il y a une providence des baigneurs.<br />

Tout le monde vient à la mer de bon<br />

gré ou de force. Bientôt il ne restera plus<br />

en France, dans l’intérieur des terres, que<br />

quelques naturels présentant le plus lamentable<br />

spectacle.<br />

Pendant que les heureux, les protégés de<br />

cette providence dont nous venons de parler,<br />

s’ébaltront joyeusement et surtout<br />

fraîchement sur le littoral, les déshérités<br />

resleront à fondre, à se morfondre,<br />

tirant démesurément la langue, semblable<br />

à des caniches hydrophohes.<br />

Chacun, par ce temps de chaleur torride<br />

accourt don: se plonger dans la<br />

grande baignoire de l’Océan.<br />

Dans ce sauve-qui-peut général, constatons<br />

avec plaisir que notre station balnéaire<br />

des <strong>Sables</strong> devient un lieu de refuge<br />

très-suivi. Pouvait-il en être autrement T<br />

les baigneurs n’y rencontrent-ils pas des<br />

avantages incontestables ? Grandes facilités<br />

de transport avec la compagnie de la<br />

Venàée; plage splendide, pour ainsi dire,<br />

unique; délassements variés au Casino et<br />

fêtes de toutes sortes; enfin joignez à tout<br />

cela un milieu sans-façon où l’on est parfaitement<br />

à l’aise, où, disons le mot vrai,<br />

l’on peut tranquillement jouir de la vie de<br />

famille au bord de la mer.<br />

A en juger seulement par la liste des<br />

étrangers, chaque jour arrivent de nouveaux<br />

baigneurs. Et nous ne sommes encore<br />

qu’au début de la saison. Viennent<br />

les vacances ; oh, alors Arnphytrite disparaîtra<br />

complètement sous les embrassements<br />

de Tritons plus ou moins ventrus<br />

et de 'Vaïades que, pour moi, je rêve toujours<br />

ravissantes.<br />

* *<br />

Pour en revenir à la liste des étrangers,<br />

il me semble que maîtres d’hôtels et maîtres<br />

de garnis ont tenu compte de nos observations.<br />

<strong>Les</strong> indications par eux fournies<br />

laissent maintenant peu à désirer. Prenant<br />

en main la cause des baigneurs, nous<br />

les remercions vivement de cette amélioration.<br />

En effet,n’est-cepasavecun véritable inté<br />

rêt,qu’aussitôt une nouve le liste parue,on<br />

la parcourt cherchant à y trouver les noms<br />

de personnes de connaissance et d’amis.<br />

Quand les renseignements sont erronés,<br />

qui sait jusqu’où peuvent aller les conséquences<br />

?<br />

En voici la preuve. A l’ouverture du<br />

Casino se rend un jeune célibataire, officier<br />

ministériel : tenue irréprochable,<br />

physique plein de distinction, beaucoup<br />

d’entrain et dans-mt à ravir. Toute la galerie<br />

en raffole, les héritières à marier le<br />

proclament charmant cavalier et les mamans,<br />

in petto, trouvent en lui l’étoffe d’un<br />

gendre accompli. Tout à coup,le bruit se


épand, hélas! que l’objet de si beauxrêves<br />

n’est qu’un prosaïque mari ! Voyez plutôt<br />

la liste des étrangers : Madame et M. X...<br />

etc.<br />

L’infortuné jeune homme retourne à ses<br />

affaires un amour naissant au cœur, mais<br />

ignorant de quelle grave erreur il est<br />

victime. Aussi qu’elle n’est pas sa surprise<br />

de recevoir chaque jour depuis son arrivée<br />

à l’adresse de Madame des bottes de<br />

circulaires et des offres de toutes sortes ;<br />

une sage-femme et un bureau de nourrices<br />

font même des propositions de<br />

service.<br />

Vraiment intrigué, il fait part à un collègue<br />

des missives dont l’inonde la poste.<br />

Celui-ci prenant pitié de son infortune, lui<br />

exhibe la liste des étrangers et lui divulgue<br />

la malicieuse plaisanterie qu’avait fait<br />

naître dans l’esprit de ses peu charitables<br />

confrères, la fausse énonciation à l’égard<br />

de son état civil.<br />

*<br />

¥ ★<br />

Parmi les étrangers arrivés aux <strong>Sables</strong>,<br />

nous remarquons plusieurs noms bien connus<br />

appartenant à l’industrie, à la haute<br />

administration civile et militaire, à la<br />

litérature et aux beaux-arts.<br />

L’un surtout nous a sympathiquement<br />

frappé, c’est celui d’un artiste de cœur et<br />

de grand talent ; nom qui rappelle un esprit<br />

brillant et gigantesque, une grande<br />

illustration récemment ravie à la littérature.<br />

Nous voulons parler de l’auteur de<br />

Lélia.<br />

* *<br />

Le baron Brisse vient de mourir !...<br />

Pleurez gourmets,pleurez tous amis du<br />

bien vivre.<br />

Et vous Grimard de la Regnière, Berchoux<br />

et Brillat-Savarin.<br />

Du haut des cieux ,<br />

Votre demeure dernière<br />

intercédez pour ce cher gourmand<br />

Qu’il ldi soit beaucoup pardonné parce<br />

qu’il a beaucoup aimé... oh oui, beaucoup<br />

aimé ce qui est aimable, désirable,<br />

mangeablé, potable.<br />

Mais buveurs illustres et vous... mangeurs<br />

très-précieux, dans votre deuil une<br />

grande consolation vous reste.<br />

Le brave des braves, le fort entre les<br />

forts est toujours à la tête de la phalange<br />

Pantagruëtiste. Voyez plutôt la précédant<br />

ce frais et grassouiller minois , entouré<br />

d’un cadre Rablaisien de pieds de cochon<br />

truffés et de filets de soles au Lacryma-<br />

Chriîsti ; voyez cette façon de petit abbé<br />

Louis XV, rond, replet, aux joues potelées<br />

et au menton pansu,c’est Monselet!...<br />

le grand Monselet ! !<br />

Quelques larmes de regret à l’auteur<br />

des 365 menus, puis criez tous en cœur :<br />

Santé et joie au bon abbe de Pouponville.<br />

Oscar du R e m b ia i.<br />

SUR LA PLAGE<br />

Que de monde sur la plage, le soir de<br />

4 à 6 heures ! Que de cris de joie reten-<br />

F E U IL L E T O N<br />

UNE RO USSIS(1><br />

PAK<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

tissent dans l’air ! C’est le moment où<br />

l’on voit le plus d’animation sur la plage.<br />

On se croirait véritablement au troisième<br />

acte de Robert le Diable en voyant<br />

sortir de toutes ces cabines les baigneurs<br />

dans le simple appareil des Tritons et des<br />

Naïades d’autrefois.<br />

Que d’études à faire ! Que de choses curieuses<br />

à examiner !<br />

Remarquez ces baigneurs se rendant à<br />

la mer : même dans ce costume un peu<br />

primitif, ils savent conserver toutes les<br />

particularités qui le caractérisent.<br />

Voyez la timide jeune fille s’avançant<br />

d’un pas craintif vers l’onde salée. Arrivée<br />

au bord, elle jette un regard où se rencontrent<br />

à la fois l’effroi et le bonheur,sur<br />

cet Océan auquel elle va se confier. Le<br />

moment le plus critique, c’est l’entrée<br />

dans l’eau. Elle risque un pied, puis l’autre,<br />

recule, avance encore ; bientôt elle a<br />

de l'eau jusqu’aux genoux. Elle apei’çoit<br />

une énorme vague, et va bravement au-<br />

devant d’elle; la vague l’inonde et passe,<br />

et dès,lors,plus de crainte; elle rejoint ses<br />

compagnes qui la plaisantent sur son manque<br />

de courage. Puis, une ronde se forme<br />

et l’on danse au milieu des vagues en<br />

chantant l’air populaire :<br />

Sur le pont d’Avignon<br />

L ’on y danse ; l’on y dan se, etc.,etc.<br />

L’homme grave, sérieux, l’huissier, le<br />

le notaire, le magistrat marchent bravement<br />

au trot. Quant on affronte les luttes<br />

de palais, on ne saurait craindre l’entrée<br />

en mer. Pourtant leur bravoure parfois se<br />

dément, et nos hommes si crânes au départ<br />

commencent à rabattre un peu de<br />

leur fierté à l’arrivée. Ils s’humectent bras<br />

et jambes avant de se lancer complètement<br />

et ce n’est souvent qu’après une<br />

longue délibération qu’ils se décident à<br />

se plonger dans le sein d Amphytrite.<br />

Quelquefois le bain est égayé par de petits<br />

incidents comme ceux que nous avons<br />

racontés ei qui n’ont d'autre résultat que<br />

d,e provoquer l’hila rité générale.<br />

X.................<br />

LETTRE DE LOUISE A MARGUERITE<br />

Voilà tantôt 15 jours que je suis aux<br />

<strong>Sables</strong>, ma toute belle, et il me semble<br />

que c’est d’hier, tant la vie y est douce et<br />

facile.<br />

Viens me trouver, Marguerite,ma chambre<br />

est assez grande pour deux et mon<br />

balcon, sur le Remblai, peut suffire à l’étalage<br />

de deux toilettes ; tu te croiras sur<br />

quelque plage regrettée d’Italie, à Baïa,<br />

par exemple, Le ciel y est aussi pur, la<br />

mer aussi bleue, la brise du soir aussi<br />

fraîche et aussi caressante ; les femmes,<br />

aussi belles, les hommes aussi... Non,<br />

les hommes n’ont rien des pêcheurs de<br />

l’Adriatique.<br />

Quand tu suivras de l’œil les légères<br />

voiles latines qui sont assez communes<br />

ici; que le vent t’apportera les accords du<br />

mon cher mari ; je voudrais bien entendre<br />

ce qu’ils disent là.<br />

Et la bonne vieille frappa bruyamment<br />

ses mains l'une contre l’autre. <strong>Les</strong> jeunes<br />

gens se tournèrent immédiatement du côté<br />

d’où venait ce tapage, et ils restèrent tout<br />

rouges.<br />

— Eh bien ! De quelle chose si intéressante<br />

causiez-vous là, qu’André parlait si<br />

bien et que Jane écoutait si attentivement?<br />

—Nous parlions de Lamartine, répondit<br />

Amdré !<br />

— Je pensais bien que le sujet était<br />

palpitant.<br />

— Figurez-vous, madame, qu’elle ne<br />

— Ce que tu voudras. — Mais, tiens, connaît pas Lamartine.<br />

regarde-les donc passer tous deux, bras — Vraim ent ! le grand m alheur !<br />

dessus bras dessous, sur la lisière de la — Je suis bien honteuse de mon igno­<br />

châtaigneraie. N’ont-ils pas l’air de vrais rance, allez, dit Jane. Mais vous me prê­<br />

tourtereaux ? Vois donc comme elle se terez Lamartine, n’est-ce pas, monsieur<br />

presse avec amour contre lui, et comme André ?<br />

elle écoute avidement ses paroles. Il cause — Je voudrais bien voir cela, répliqua<br />

beaucoup , et cé doit être fort inté­ toujours en criant de sa fenêtre, la vieille<br />

ressant. I L s ’arrê*?*, il sourit, il fait des marquise. Que dirait ta mère ?<br />

gestes gracieux. Quand on ne cherche pas — Je vous ferai des extraits, dit André.<br />

à séduire son auditoire, on ne s’étudie pas — Oh ! merci.<br />

tant que cela à bien parler, crois-moi, — Ah ça ! tu veux donc lui tourner la<br />

tête, avec ton Lamartine, André!<br />

— Oh ! ma chère marquise, mademoi-<br />

(i) Reproduction interdite.<br />

elle n’a pas besoin de cela pour avoir la<br />

LA PLAGE<br />

casino ou les harpè ges en plein air, alors<br />

l’illusion sera complète.<br />

Apporte-moi un peignoir de plage, couleur<br />

paille foncée, car j ’ai tellement bruni<br />

que je ne veux plus mettre ma robe bleue ;<br />

choisis-le un peu ample et fais-le garnir<br />

par devant. Tu m’entends.<br />

Ce matin, en sortant de l’eau, j ’avais<br />

l’air d’une planche, et, pour comble de<br />

malheur, cet impertinent de G... est venu<br />

me saluer à mon entrée dans la cabine ; si<br />

c’eût été un quart d’heure plus tard, alors<br />

que j ’étais sous les armes, passe encore ;<br />

mais sortant du bain; il me le paiera !<br />

Viens donc, ma bonne Marguerite ;<br />

qu’il fait bon, sous ce ciel de feu, se livrer<br />

aux caresses de la mer ; seulement,comme<br />

nous ne savons point nager, nous nous<br />

tiendrons à l’écart, tranquillement assises<br />

sur l’océan et quand, au bout de quelques<br />

jours, nous serons lasses des bals et des<br />

concerts, fatiguées de penser, alors, paraphrasant<br />

le mot de Descartes, nous soignerons<br />

la bête, et nous la soignerons<br />

bien.<br />

L ettre d’une parisienne<br />

A LA COMTESSE V ... AUX<br />

SABLES D’OLONNE.<br />

II<br />

Paris, 16 juillet.<br />

Ma chère comtesse, je fus jeudi soir au<br />

gymnase, où il y avait première. On jouait<br />

Chateauforl, de Mme la comtesse de Mirabeau,<br />

ce fameux Chateaufort qui avait<br />

eu tant de peine à se faire accepter par la<br />

censure, et où la censure a si bien coupé,<br />

coupé, coupé, qu’il n’en est plus rien<br />

resté. La pièce n’a point réussi ; à qui la<br />

faute ? Mme de Mirabeau prétend que<br />

c’est à la censure ; je prétends, moi, que<br />

c’est à Mme de Mirabeau.<br />

N’avez-vous pas remarqué, ma chère<br />

comtesse, que c’est le penchant de tous<br />

les auteurs dramatiques de s’en prendre<br />

à notre monde, de nous mettre, nous autres,<br />

sur la scène ; que c’est leur prétention<br />

d’analyser nos sentiments et de peindre<br />

nos passions, et cela presque toujours<br />

sans nous connaître? Qu’ont-ils vu<br />

de nous ? Nous les avons reçus dans nos<br />

maisons, nous avons causé un brin avec<br />

eux ; ils ont dépensé en notre honneur<br />

deux ou trois fusées de leur esprit; et<br />

après ? leur avons-nous dit notre cœur?<br />

leur,avons-nous ouvert notre âme? Point<br />

de danger! ils sont trop indiscrets, Ce<br />

qu’ils peignent, donc, c’est ce qu’ils ont<br />

cru deviner, et non ce qu’ils' ont vu. Ils<br />

empruntent leurs actions dramatiques aux<br />

faits divers qui se déroulent à la quatrième<br />

page des journaux :<br />

Ils ont, trop habiles Vaucansons, des<br />

personnages automatiques , parlant et<br />

marchant tout seuls, sans qu’on connaisse<br />

le « ressort caché, » mais disant tous et<br />

touj ours la même chose ; ayant tous un<br />

air de famille, et sentant leur convention<br />

d’une lieue. Ils ne manquent pas de nous<br />

tête tournée, si elle me permet d’employer<br />

ce mot dans le sens où vous le prenez; car<br />

elle me faisait tout-à-l’heure des théories<br />

d’une telle poésie que Lamartine ne les<br />

dédaignerait pas.<br />

— Des théories... sur l’amour sans<br />

doute ! — Toutes ces demoiselles sont<br />

ainsi maintenant. Alors, mon cher André,<br />

c’est toi qui lui tourne la tête.<br />

— Je le voudrais, fit-il en riant. — Et<br />

il embrassa rapidement Jane sur les deux<br />

joues.<br />

— Bravo ! C’est cela, c’est cela, et devant<br />

moi ! — Voilà qui est joli, dit Mme<br />

d’Hissionnière. Comment faire maintenant<br />

? Rends le baiser, Jane; tu ne peux<br />

le garder.<br />

Jane était toute confuse et André était à<br />

ses pieds.<br />

— Rendez-le, mademoiselle.<br />

Rouge et tremblante d’émotion, Jane<br />

l’embrassa à son tour.<br />

— <strong>Les</strong> vois-tu, dit la marquise à son<br />

mari. La glace est rompue; ils s’aiment ;<br />

à quand le mariage ?<br />

— Quand tu voudras. Tu es une habile,<br />

femme !<br />

les servir, plusieurs fois, chaque année,<br />

sous des titres et des noms différents , et<br />

ils disent : « Voilà le monde. »<br />

Hélas! c’en est la caricature. \JÉ trang<br />

è re ,^ Dumas fi!s, caricature ! CJiateau-<br />

fort de la comtesse de Mirabeau, caricature!<br />

Tout cela, des sentiments faux, des paillettes<br />

de clinquant, des aventures invraisemblables,<br />

un langage impossible. Dumas,<br />

avec tout son esprit, m’irrite quand<br />

il nous prend à partie, car il se trompe<br />

avec génie. Mme de Mirabeau, elle, m’attriste<br />

; car elle est des nôtres, elle est<br />

femme du monde; mais, pour Dieu, comment<br />

nous voit-elle ?<br />

Je sais bien que nous ne sommes pas<br />

meilleures que les autres ; que nos maris<br />

et nos fils ont leurs ridicules et leurs vices<br />

; que nos femmes manquent parfois<br />

d’esprit et de conduite; mais les uns et les<br />

les autres savent jeter sur leurs fautes un<br />

certain vernis, une certaine élégance, une<br />

certaine poésie qui rend tout excusable.<br />

En tous les cas, il n’y paraît point, et l’on<br />

sauve le décorum. S’il y a des maris trompés,<br />

est-ce la peine d’en faire du drame ?<br />

Mettons qu’on en rie, et que tout soit dit.<br />

Vous voulez savoir, n’est-ce pas, comtesse,<br />

l’histoire de Châteaufort ? Voici : Au<br />

château de Ponteville, vivent deux couples<br />

; le marquis et la marquise de Ponteville<br />

; le vicomte et la vicomtesse de<br />

Châteaufort : le marquis me semble tout à<br />

fait accablé d’un ramollissement du cerveau<br />

; la marquise, qui a épousé Ponte-<br />

ville en secondes noces, a été auparavant<br />

la maîtresse de Châteaufort, son beau-<br />

fils,et elle continue, sous le toit conjugal,<br />

ses relations, devenues incestueuses, avec<br />

lui. — Le vicomte ne se contente pas<br />

d’être l’amant de sa belle-mère et d’en<br />

profiter pour extorquer l'héritage du beau-<br />

pèçe, il a, de plus, un faux ménage en<br />

ville. La vicomtesse est une niaise qui<br />

florette avec un petit gentil!âtre du voisinage<br />

! — Et savez-vous pourquoi ces gens-<br />

là s’agitent sur la scène du Gymnase ;<br />

pour savoir qui aura le plus gros/ morceau<br />

de la succession du vieux Ponteville. Naturellement<br />

, à la fin du drame, toutes les<br />

intrigues se découvrent et montrent le fil<br />

blanc dont elles étaient cousues : Châteaufort<br />

se suicide et la marquise de Ponteville<br />

quitte... le monde, pour le demi-<br />

monde.<br />

Voilà l’horreur, chère comtesse ! Et<br />

vous pensez bien qu’on ne lui a pas fait<br />

bon accueil. 11 n’y a là-dedans ni vérité,<br />

ni goût, ni style. — Ah ! qui nous rendra<br />

donc notre belle langue française, claire<br />

comme un miroir et pure comme l’eau<br />

de roche? Qui nous rendra le goût du naturel<br />

et de la simplicité?<br />

Le grand succès de la soirée a été pour<br />

les costumes magnifiques de Mme Fromentin,<br />

et pour la bonne voloaté et le talent<br />

réel de Mlle Hélène Monier. — Du<br />

reste la salle était bien et fort aristocratiquement<br />

garnie. Il y avait là, en fait de<br />

femmes élégantes et d’hommes en vue,<br />

VIII<br />

A M onsieur C harles B a rn a u lt,<br />

A ven u e Gabriel.<br />

P A R IS .<br />

Telle était la suscription de la lettre que<br />

le lendemain, vers huit heures du matin<br />

André de Villours portait à la poste dé<br />

Lhommaizé. Deux ou trois fois, il l’avait<br />

recommencée, et enfin il s’ôtait décidé à<br />

l’envoyer telle qu’il l’avait écrite d’abord,<br />

sous la première inspiration. Il la relisait<br />

encore le long de la route, ne faisant<br />

point attention aux saluts que lui adressaient<br />

les paysans en passant, et tout absorbé<br />

dans sa lettre :<br />

{La suite au prochain n°)


tout ce que les bains de mer n’ont pas encore<br />

enlevé à Paris.<br />

C’est qu’aussi tout le monde s’en va ;<br />

qui pour Trouville, qui pour Biarritz, qui<br />

pour les <strong>Sables</strong> Paris sera bientôt désert,<br />

— sinon désert, du moins livré aux étrangers<br />

et aux institutrices anglaises en vacances.<br />

Voici la duchesse de Mouchy en<br />

Angleterre, à Hollande-House ; la comtesse<br />

d’Oramon et sa sœur la comtesse de<br />

Gherendesca à Trouville ; la comtesse de<br />

Béthune à Etretat , le comte de Paris et<br />

les siens à Dinard , le düc dJAumale à Aix,<br />

la princesse Blanche et le die de Nemours<br />

à Cauterets ! sans compter - les autres !<br />

Bientôt, je le crois bien, je vais demeurer<br />

seule ici.<br />

Il faut, chère comtesse, queje vous dise<br />

la mode pour les costumes du matin, aux<br />

bains de mer, on les fait de nuance très-<br />

tranchée avec pèlerine-eapulet. En fait de<br />

garnitures en vogue, je vous recommande<br />

les broderies en soie d’Alger ou de Chine<br />

sur réseau gris-de-lin, les perluresdetous<br />

genres, les arabesques en paille, les applications<br />

de guirlandes de fleurs en relief<br />

et de nuance variée. — <strong>Les</strong> ^princesses<br />

Galilzin etRadziwille ont mis,■ cette année,<br />

à la mode, pour la saison d’été, la<br />

tunique à la Bulgare. C’est la guerre d’O-<br />

rient qui en est cause ! La tunique à la<br />

Bulgare est collante, sans plis ni fronces<br />

par devant, avec trois gros plis par derrière.<br />

C’est-là une coupe fort originale et<br />

d’une rare distinction. — On voit encore<br />

de très-élégantes toilettes, avec mélanges<br />

d’étoffes à grands et petits carreaux sur<br />

des jupons de faille unie et avec veste assortie<br />

aux jupons.<br />

Quant aux accessoires, ma chère, tout<br />

ee que la fantaisie vous dira d’imaginer,<br />

est permis. La mode des paysans est considérée<br />

la meilleure : Ne craignez donc<br />

pas d’arborer le taffetas rouge ou bleu-<br />

ciel.<br />

La classique amazone, verte où noire<br />

n’est plus. Tout est en révolution ! En ce<br />

moment, on les veut en satin de Chine,<br />

en serge gris de lin, en toile Saxe avec<br />

corsage sans manches — les manches<br />

étant d’étoffe pareille à la jupe, en faille<br />

de couleur. A bas aussi le chapeau<br />

classique haut de forme ! On porte<br />

le chapeau rond de paillé avec voile de<br />

gaze : surtout ne manquez pas d’assortir<br />

le voile à la nuance du corsage. Au cor~<<br />

sage une petite bride, où s’attache le bouquet<br />

de fleurs des champs avec un mouchoir<br />

en batiste d’ananas du même ton que la<br />

jupe.—Voilà, chère comtesse, pour aujourd’hui,<br />

la quintessence de la mode.<br />

Au revoir, je vous embrasse. Répondez-moi,<br />

et bonjour de ma part aux goélands<br />

de vos rives.<br />

LA PARISIENNE.<br />

t:O TILLO NNADE<br />

Ainsi que nous l’avions annoncé dans<br />

notre dernier numéro, nous commençons<br />

aujourd’hui à donner à nos lecteurs la<br />

description du cotillon, cette danse que<br />

l’on aime tant au Casino.<br />

Tout le monde connaît la place importante<br />

qu’occupe le cotillon dans les réunions<br />

dansantes. On sait quelle animation<br />

et quelle diversité il répand sur la<br />

fin des bals, qui ne sauraient être considérés<br />

comme complets s’ils n’avaient pour<br />

épilogue un cotillon qui se termine toujours<br />

trop tôt au grand regret des danseurs.<br />

★ V<br />

Pour qu’ua cotillon ait de l’ordre et du<br />

mouvement, il est indispensable que tout<br />

les couples reconnaissent entièrement l’autorité<br />

du cavalier conducteur. Si chacun<br />

veut se mêler de conduire à sa guise, si<br />

le choix des figures n’est pas déterminé<br />

par une seule personne,tout devient bientôt<br />

languissant, désordonné ; il n’y a plus<br />

ni enchaînement, ni suite. Il serait à désirer<br />

que cette discipline du cotillon si bien<br />

observée à l’étranger s’établisse entièrement<br />

en France où l’on ne tardera pas à<br />

reconnaître combien la régularité des fi­<br />

gures contribue au plaisir de toute la réunion.<br />

* *<br />

Pour former un cotillon, on doit s’asseoir<br />

autour d’un salon en demi-cercle ou<br />

en cercle complet, suivant le nombre des<br />

danseurs, en ayant soin de se placer contre<br />

les murs, afin de laisser au centre de<br />

l’appartement le plus grand espaee possible.<br />

On se dispose couple par couple, le cavalier<br />

ayant toujours sa dame à sa droite.<br />

Le cavalier conducteur commence toutes<br />

les figures qui sont ensuite répétées<br />

par les autres couples,<br />

y* -u P. P a u l.<br />

THÉÂTRE DU CASINO<br />

Direction de M . Jules Mergy<br />

Jeudi 20 juillet 1876<br />

Ire représentation de :<br />

<strong>Les</strong> femmes terribles<br />

Comédie en trois actes, du Theâlre du<br />

Vaudeville, par M. Dumanoir.<br />

DISTRIBUTION<br />

Gustave Chatelard, MM. Mergy.<br />

Pommerol, Kuntz.<br />

Le comte d’Aranda, Livry.<br />

LA PLAGE<br />

M. Bonassieux,<br />

Max Fauvel,<br />

Rougé,<br />

Delphine,<br />

Mme de Ris,<br />

Mme Bonassieux,<br />

Germain,<br />

Borès.<br />

Alfred Brûlé.<br />

Brussel.<br />

MM“e5 Monnet.<br />

Meyer.<br />

Victor.<br />

M. Louis.<br />

Ouverture à grand orchestre<br />

J Bureaux à 8 h. — Rideau à 8 h. 1/2<br />

|<br />

Vendredi 21 juillet 1876.<br />

j Concert vocal et instrumental.<br />

D épêches<br />

Paris, 19 juillet, 7 h. 05m.<br />

Le Sénat roumain a voté une adresse<br />

accentuant la politique favorable à la<br />

paix.<br />

La Turquie a envoyé en Bulgarie un<br />

commissaire spécial chargé de réprimer<br />

les éxcès des Bachibouzoucks.<br />

<strong>Les</strong> Çircaniens ont pris les mesures<br />

contre les méfaits des irréguliers.<br />

ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

7e L iste<br />

(Havas.)<br />

Mme et M. Almont, propriétaires à Aubigny, chez M. Febvre, place du Minage.<br />

Mmes et M. Maurice, propriétaires à Courcoué (Vendée), chez M. Febvre, place du<br />

Minage.<br />

M. Dubois, propriétaire, à Nantes, chez M. Déplane, sur le Remblai.<br />

M. V.-Octave d’Arondel, propriétaire à Nantes, chez M. Déplane, sur le Remblai.<br />

MM. de Bur, propriétaires, à Luçon et le Poiré, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme et M. Audet, propriétaire au Paligny, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M de Goué, propriétaire à Le Givre, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. de la Roche, propriétaire à St-Christophe, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Kisler, négociant à Tours, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mlle Millocheau, propriétaire à Saumur, hôtel de la Plage.<br />

M. Huault, propriétaire à S t-Maur, hôtel de la Plage.<br />

M. Lecoconnier, propriétaire à Châteaubriant, hôtel de la Plage.<br />

M m e s et MM. de la Barre, propriétaires à Nantes, chez M. Lebarbère, rue du Pa­<br />

lais.<br />

M. Jouffrault, conseiller général à Argenton-Château, chez M. Dubois, sur le Rem­<br />

blai.<br />

Mme Charrier, Hélène, propriétaire à Argenton-Château, chez M. Dubois, sur le<br />

Remblai.<br />

M m e C h a r r ie r , Amédée, propriétaire à Argenton-Château, chez M. Dubois, sur le<br />

Remblai.<br />

Mlle Cournilleau, propriétaire à Luzay (Deux-Sèvres), chez M. Dubois, sur le Rem­<br />

blai.<br />

Mme et M. Azaïs, parfumeur à La Roche, chez M. Dubois, sur le Remblai.<br />

Mmes et M. Merterel, propriétaires à Limoges, chez M. Dubois, sur le Remblai.<br />

Mme et M. Jouhaud, propriétaires à Isle, chez M. Dubois, sur le Remblai.<br />

Mlle Gaillard, propriétaire à Isle, chez M. Dubois, au Remblai.<br />

Mme et M. Boulestin, propriétaires à Poitiers, chez M. Dubois, au Remblai.<br />

Mlle, Mme et M. de Romans, propriétaires à Poitiers, citée Jenty, villa n- 3.<br />

Mme et M, Halu, propriétaires à Dixement (Yonne), chez Mlle Désamy.<br />

Mme Pigeon, rentière à Paris, chez Mlle Désamy.<br />

Mme veuve Benost, propriétaire à Momfort-Lamoury, chez Mlle Désamy.<br />

M. Seinen, sous-officier en retraite à La Roche, chez Mlle Désamy.<br />

Mlle, Mme et M. du Lavouer, propriétaires à Montrevault, chez Mme Toujouse, rue<br />

du Palais.<br />

Dernières nouvelles<br />

C’est un fait acquis à la science, que<br />

toutes les maladies de poitrine sont guérissables<br />

par l’emploi de la Farine mexicaine,<br />

del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 100 mille malades guérjs,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La Farine mexicaine se trouve<br />

aux <strong>Sables</strong>, chezM. MOURAILLEAU, négociait.<br />

Aux mêmes dépôts : Café Barle-<br />

rin, 2 médailles d’honneur, et Collier<br />

Wathia, préservatif du croup et de la<br />

coqueluche.<br />

BON PLACEMENT<br />

On annonce comme imminente l’émission<br />

de 10,000 obligations à 140 fr., rapportant<br />

9 fr. par an et remboursables en<br />

30 ans à 200 fr. (soit produit net 7 77 %),<br />

faite pour le compte de la Société française<br />

des charbonnages et du chemin de<br />

fer de Pienza-Murlot, dont le siège est à<br />

Paris.<br />

Cet emprunt est garanti indépendamment<br />

du capital de la Société, par deux<br />

charbonnages dont lès 3.146 mètres de<br />

galerie peuvent produire immédiatement<br />

00,000 tonnes à 7 fr. de bénéfice par tonne,<br />

et par un shemin de fer à grande section,<br />

de 23 kdomètres, desservant ces mines,<br />

et ouvert au trafic public avec tout le<br />

réseau italien.<br />

Aussi LA h o u il l e , journal réputé pour<br />

sa compétence et sa grande réserve en pareille<br />

matière, présente-t-elle ce placement<br />

comme un dés mieux garantis et des plus<br />

rénumérateurs qu’il lui ait été donne de<br />

recommander depuis 10 aas.<br />

L’émission est faite par les soins de 1»<br />

Société de crédit minier, 5, rue de Châ-<br />

teaudun, Paris, à laquelle on fera bien de<br />

s’adresser sans retard et avant la souscription<br />

publique.<br />

291<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.— TOURS.<br />

A nnonces diverses<br />

N’ACHETEZ PAS<br />

DE<br />

MACHINES A COUDRE<br />

, sans consulter<br />

IB S AVANTAGE*<br />

q u ’o f f r e<br />

m . BACLE<br />

46, Tïïe du Bac, 46<br />

LA CÉLÈBRE SILENCIEUSE 175*<br />

complétée de récria des 40 guides et accessoires. I l v<br />

H f ï p r i Machine J» main et à navette<br />

U «UlluL pour familles et industries.......... 90*<br />

* r Y D D C C C Machine américaine à point<br />

L CArnLOO retors, qualité garantie......... 3 9 fr<br />

5 O fr.<br />

HOWE i BERTHIER au-dessous du tarif général.<br />

Envoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule Mon D. B A C L E , 46, rue du Bac, 4®<br />

CARTES i NUMEROS.<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sotat que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccarat, Vingt-<br />

et-un, Lansquenet, Trente-Qua-<br />

raute. Elles ne peuvent donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS a’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, aveç<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeux offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui -veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, rue<br />

de Lanefjt,, 32, aux fables, chez<br />

MAYEUX, rue du Ceiitre, 8, et chez<br />

Ve FOUCHER rue de l’Hôtel-de-<br />

■ Ville.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

L a B a n q u e - C h i f i r e a<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quarante, se joue avec les<br />

cartes à numéros, brevetées S.G.D.G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres-est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes :<br />

A Paris, J uquin, rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, Mayeux, rue du<br />

Centre. — Veuve F oucher, rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

PLACE DU MARCHÉ AU BOIS<br />

G. BARADEAU<br />

V IP S S E X XjIQ T J E T J R S<br />

Vins fins et ordinaires<br />

En fûts et en bouteilles<br />

Rue de l’Eglise, en face la rue qui<br />

descend de la place Bellevue<br />

i&Saîson Benudon<br />

Mlle «utrequin à Nantes<br />

C ra a td choix pour m o d e s ,<br />

chapeaux de bains de mer,<br />

rubans, fleurs et châles d e<br />

laine.<br />

Guérison des dents malades<br />

Médecins-dentistçs,. boulevard des<br />

Italiens, 25, Paris.<br />

Dents, dentiers . perfectionnés<br />

soins généraux do la bouche. ’<br />

, , ^ L * T<strong>Sables</strong> _ d’Olonne. maison<br />

MARTIN, place de l’Eglise, 2, jus-<br />

qu au l£ septembre. La


ELIXIR<br />

CONTRE LE<br />

MAL d e MER<br />

É È T :<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

« <strong>Sables</strong>-d’Olonne,O D IIV , Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

fit dans toutes les villes maritimes et<br />

de baiii» de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

j. BERTRAND<br />

Correspondant de la C>e des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES E T t ÔIIS GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

B u r e a u x l<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B er tra n d, llôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

i , rue de l’Hôtel-de-Vilie<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins', Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de 1er choix<br />

Pris modérés. — Gros et détail<br />

ÉPICERIÊTSABLUSE<br />

Sur le port, quai Guinée, 1 /.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

Paul MÂÏNGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER BVTTU<br />

U stensiles tréguil<br />

Directeurs, 45, rue Boyaie TOURS<br />

Représentants à Paris et en province.<br />

On remet g r a t i s la lis te<br />

d e s p r o p r i é t é s et i n d u s t r i e s<br />

à v e n d r e en province et à Paris.<br />

A VENDBE A L’AMIABLE<br />

Charmante villa<br />

A 1 kilomètre de Tours, vue admirable.<br />

* M a is o n s d e m a î t r e séparées,<br />

grand et beau jardin ombragé,<br />

665 mètres environ.<br />

On vendrait en un ou deux lots.<br />

Coteaux de la Loire, beau site<br />

(1,002 du rép.)<br />

Et un trè s -g ra n d n o m b r e d e<br />

p r o p r i é t é s jusqu’à u n m illio n<br />

e t d em i.<br />

Pas de commission à payer par<br />

l’acquéreur.<br />

LA PLAGE<br />

LA<br />

RÉFORME ÉCONOMIQUE<br />

REVUE BT-MENSUELLE<br />

Des Questions Sociales, Politiques Fiscales,<br />

Scientifiques, Industrielles, Agricoles, Commerciales<br />

P a r a it le i ” e tle 15dec3iaque m ois<br />

PAR LIVRAISONS DE SEPT FEUILLES GRAND IN-8*<br />

fl} pages<br />

Tout abonné a dro a un abonnement d’ua<br />

an au b i e n i j jb '.i c , moyennant 56 fr.<br />

a li u de '70<br />

Frîm es diverses<br />

A B O N N K iV IEIN 'TS ;<br />

ïn an, 24 fr. | Six mois, 12 fr. | Trois mois 8 flr»<br />

P rix du Numéro: 1 Franc.<br />

Paris, Rue du Faubourg-Montmartr®, 15<br />

LE BIEN PUBLIC<br />

DE PARIS<br />

Journal quotidien politique et iittérair®<br />

LE PLUS VARIÉ DES JOURNAUX SÉRIEUX<br />

In form ations ran id és et précises<br />

a» Ecrptdié par les trains poste du soir<br />

PRIMES EXC .PTIOSINELLES<br />

La R éform e économique,<br />

Le Journal des Jeunes Mères,<br />

L a Vie domestique, etc.<br />

DÉPARTEMENTS<br />

trois mois: 15 fr. I Sism-is: 30 fr. | ttnan:6ûfr.<br />

Un Numéro : "3 5 centimes<br />

ENVOI DE NUMEROS SPEO'MENS<br />

S ur demande par lettre affranchit<br />

P a ris, R u e C o q -H é ro n , 5<br />

Culte protestant<br />

tous les dimanches à 2 heures 1/2,<br />

rue Nationale rr 34,<br />

AUX SABLES D'OLONNE.<br />

LAIT<br />

ROUGEURS<br />

BOUTONS<br />

peau<br />

■='©, "î> ><br />

Chez les parfumeurs et Coiffeurs<br />

HORLOGERIE. BIJOUTERIE, ORFEVRERIE, OPTIQUES, etc.<br />

D É P Ô T | » il j « jt D É P Ô T<br />

SABLES-D’OLONNE f j , V 1 Â U ROCHE-SUR-YON<br />

Ruede laMaii-ie,27. Place d’Armes, 3.<br />

HORLOGEB DE NANTES<br />

Aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue de la Mairie, 27.<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Bijoux vendéens, Bijoux dernière nouveauté, Fer, Argyrine, etc.<br />

J n m e l l e s d e T h r ^ l r c , S . o n g u e s - v u ê f e * e t L u n e t t e s<br />

Réparations de Montres et Bijoux, Montures de Brillants.<br />

ELIXIR ANTI-RÏIIJMATISMAL<br />

De SARRAZIN-MICHEL d’Aix (Provence)<br />

Guérison sûre et prompte des B i a u n i a t i n m e s a i g u s et chroniques.<br />

G o u tte , S u m b a g o , Scisutfqu e, M ig r a in e , etc. ÎO fr. le flacon. Cn<br />

flacon suffit ordinairement. (lOjours de traitement). A Lyon, ph. Paivre,pl.<br />

des Terreaux : Barnoux, r. de Lyon, 3 ; Bunoz, place St Pierre,et Perret,<br />

rue du Griffon, l, et dans les princ. pharmacies de chaque ville.<br />

MALADIES CONFIDENTIELLES<br />

MÉTHODE NOUVELLE SANS RIVALE<br />

(ni mercu e) PAR SIMPLES FRICTIONS OU APPLICATIONS (ni copahu)<br />

Seul Je Topique Eabre guérit infailliblement, sans ennui ni danger. _<br />

« On ne saurait trop répandre et proclamer tout haut l’efficacité incontestable de<br />

votre Topique » (Lettre d’un offi. sup. de l’arm .) Dans toutes les phar. Pot<br />

de 5 fr.p. mal. réc. ; Pot de 20 fr. pour mal anc. Entrepôt gén et rens grat. :<br />

phar Michel à Aix (Prov.) Ecrire fr ne j et joindre timbre. — Expédition franco<br />

de port pou toute commande e 20 fr. au minimum contre mandat, ou timbres-roste.<br />

INDICATEUR DES TRAINS I3E VOYAGEURS (Service d’été 1876.)<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> il Paris.<br />

(Par Orléans et<br />

Tours)<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>, dép.<br />

» arr.<br />

Arçay. . . .<br />

Loudun.<br />

arr.<br />

dép<br />

Tours(g.Y ee). ar.<br />

Tours (g.Or.) dép.<br />

Blois. . . . dép.<br />

Orléans . . dép.<br />

Étampes.. . dép.<br />

Paria. . . .<br />

Paris<br />

(Par Orléans)<br />

Paria. . . . dép.<br />

Étampes.. . dép.<br />

Orléans. . . dép.<br />

Blois . . . d^p.<br />

Tours (g. Or.) arr.<br />

Tours ^g.Vee) dép.<br />

Loudun. . .<br />

Arçay., . .<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr.<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 classe<br />

matin soir soir<br />

7 30 midi » 5 15<br />

1 2 6 50 9 40<br />

1 7 6 55 9 46<br />

1 20 7 10 9 58<br />

1 25 7 20 10 3<br />

3 35 10 20 11 50<br />

soir soir soir<br />

1.2.3 1" cl. lre cl. l re cl.<br />

soir matin matin matin<br />

4 30 min42 min42 1 5<br />

6 9 1 49 1 49 2 15<br />

7 51 2 48 2 48 3 i9<br />

9 30 4 7 4 7 4 29<br />

10 45 5 5 5 5 5 27<br />

aux <strong>Sables</strong>.<br />

1re cl. 1re cl. 1.2 3 1.2 cl.<br />

soir soir soir matin<br />

8 15 8 45 Il 45 9 10<br />

9 15 9 54 1 6 iO 16<br />

10 13 11 6 •2 18 11 40<br />

11 28 min‘^5 ? 17 1 13<br />

min41 1 50 5 36 2 38<br />

matin matin matin soir<br />

1.2.3 classe 1.2. < 1.2.3<br />

matin matin soir<br />

2 15 6 15 3 40<br />

4 18 8 8 5 35<br />

4 23 8 15 5 ;-s<br />

» 8 25 5 48<br />

» 8 ï9 5 50<br />

10 35 i 7 s. 10 34<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> a Angers. Angers aux <strong>Sables</strong>.<br />

1.2.3 1.2.3 cl.<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong><br />

Niort aux <strong>Sables</strong>.<br />

matin soir<br />

mat. mat. soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.dé, dé. 7 30 1* » Angers. .d. 4 17 4 50 3 3<br />

1.2.3 1.2.3<br />

ar. Il :-6 4 *2<br />

a. 4 36 5 16 3 29<br />

Bressuire..<br />

dé. 11 35 4 3fj Possonnière “<br />

matin soir<br />

ud. 5 21 5 21 3 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.d. 7 30 midi Niort. . . d.<br />

soir soir<br />

ar. 8 1 6 14 a. U 26 4 22<br />

a 2 12 7 20 Bressuire.<br />

Bressuire.<br />

Possonnière<br />

dé. 10 9 7 23 Bressuire. soir<br />

2 21 7 '3 6 |8 ^ î<br />

soir d. 2 44 6 14<br />

Angers. .a. 2 54 8 1 -19 9 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.aar.<br />

2 7 10 34 Niort. . . a. 5 4j8 19<br />

a.<br />

1.2.3 1.2.3<br />

mat. soir<br />

5 36 mid25<br />

7 51 3 25<br />

d. iü 9 7 23<br />

soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.a. 2 7 10 34<br />

.c<br />

W<br />

1s: g<br />

£ ë<br />

s g<br />

S<br />

<<br />

c g i<br />

S « H.<br />

H<br />

© £<br />

3 *<br />

I l s<br />

? “ P<br />

; s s<br />

1 E S'<br />

i i ®<br />

» P M<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Paris. <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Cognac, Châ- <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à La Rochelle, Rochefort <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Nantes.<br />

e et t.2.3 1.5Î.3 teauneuf, Angoulême et Saintes, Jonzac, Coutras,Libourne,<br />

Tours) matin soir Limoges. 1.2.3 1.2.3<br />

1.2.3 1.2.3 4.2.3<br />

Bordeaux,<br />

dép. 7 30 5 15<br />

matin soir<br />

matin soir soir<br />

soir <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . dép. 7 30 midi<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.. dép. 7 30 midi 5 15<br />

arr. I 2 9 40<br />

soir<br />

matin matin soir<br />

arr. 8 36 1 9 6 40<br />

Arçay.<br />

dép. 1 7 9 46<br />

arr. 1 18 10 23<br />

dép. 7 30 7 30 midi 2<br />

dép. 9 35 5 > 8 10<br />

arr. l 20 y 58<br />

Saintes.<br />

' dép. 1 46<br />

arr.<br />

10 3: La Roche-s.-Yon.<br />

8 36 8 36 1 5 Nantes. arr. U 56 7 11 10 21<br />

Loudun.<br />

dép. 1 25 10 3 Cognac. . dép. 2 47 11 34<br />

dép. 9 » 9 26 5 9<br />

arr.<br />

. arr. 3 35 11 50<br />

matin<br />

11 18<br />

La Rochelle.<br />

mid40 8 9<br />

aux <strong>Sables</strong>.<br />

dép.<br />

soir matin<br />

arr. 3 44 min27<br />

il 29 soir 8 15<br />

Châteauneuf.<br />

)dép. 8 15 6 15<br />

’ dép. 3 47 min30<br />

soir<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

arr.<br />

Vendôme. . dép. 10 20 8 15<br />

arr. 4 30 1 1<br />

mid 10 »<br />

Rochefort.<br />

9 1<br />

matin matin soir<br />

Angoulôme.<br />

dép. mid!6 »<br />

Nantes.<br />

Chàteaudun. dép. Il 38 9 44<br />

4 52 1 20<br />

9 11<br />

dép. 6 35 10 5 2 5<br />

arr. l 18<br />

matin soir Limoges. . .<br />

Saintes. .<br />

» 10 23<br />

soir<br />

dép. l 30 » 10 45<br />

arr.<br />

Brétigny.. . dép. 2 35 1 » (Ville). 8 10 5 »<br />

LaRoche-s-Yon<br />

8 50 12 40 4 30<br />

Paris. . . . arr. 3 22 2 10<br />

matin<br />

dép. 9 15 1 l ï 5 4<br />

dép. 2 39 » min.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. arr. 10 35 2 7 6 20<br />

Limoges aux <strong>Sables</strong><br />

arr. 3 39 »<br />

St-Mariens.<br />

min57<br />

P aris aux <strong>Sables</strong>.<br />

dép. 3 43 » 1 » <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> au Mans.<br />

1.2.3 1.2.3<br />

arr.<br />

(Par Vendôme) 1 2.3 1.2.3<br />

matin Coutras. .<br />

4 34 1 clas. 1 5 '1<br />

4.2.3 4.2.3<br />

dép. 5 13 5 3 2 30<br />

matin soir<br />

soir matin Limoges. . .<br />

dép. 5 40 5 18 3 5 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.<br />

dép. 7 30 5 45<br />

Paris.............. dép. 4 » 6 30 Puy-Imbert. dép. 4 10<br />

Bordeaux. arr. 6 57 b 55 4 27<br />

soir<br />

Brétigny. . . dép. 5 23 7 53 Echange. .<br />

arr. 4 2<br />

Chàteaudun. 8 50 Il 16<br />

arr. 4 18<br />

Arçay. . . i ..............<br />

9 40<br />

soir (Ville). .<br />

1 7 9 46<br />

dép. 5 20<br />

arr.<br />

Vendôme. . . • dép. 10 10 midi 4<br />

arr. 9 5 matin<br />

matin Angoulême. .<br />

Bordeaux au.x <strong>Sables</strong>.<br />

Loudun.........................<br />

1 20 9 58<br />

dép. 1 25 40 3<br />

dép. 9 33 4 50<br />

Tours (g. de la Vdée). arr.<br />

Tours (gare Orl.) dép. min. 2 1 56<br />

3 35 11 50<br />

arr. 10 17 5 30<br />

4.2.3<br />

matin soir<br />

Châteauneuf..<br />

1.2.3 1.2.3 4.2.3<br />

soir matin<br />

dép. 10 li 5 34<br />

matin matin matin Tours (gare d’Orl.). . dép. 4 45 6 25<br />

Tours (gare Ve"). dép. 2 15 3 40 Cognac. . . . dép 11 16 6 31 Bordeaux. . dép. 6 40 Cbâteau-du-Loir. . .<br />

AFP<br />

dép. 5 25 7 53<br />

4 '8 5 35<br />

soir Libourne.. . dép. 7 46<br />

LouduQ...............dép! 4 23 5 38<br />

arr. midi 7<br />

Le Mans......................<br />

-.m<br />

arr. 6 44 9 2 ï<br />

Arçay. » . . . . . dép_ arr- »<br />

Saintes.<br />

Courtras. . . ^<br />

8 12<br />

5 48<br />

dép. mid30 7 33<br />

9 »<br />

5 50<br />

St-Mariens..<br />

9 52 Le Mans aux <strong>Sables</strong>.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.. . . arr. 10*35 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 6 20 2 7<br />

9 57<br />

1.2.3 4.2 3<br />

Joraac. . . . dép. 11 »<br />

matin matin<br />

soir Le Mans.........................dép dép 2 15 41 55<br />

Saintes.. . .<br />

mid 10<br />

soir<br />

7 33 mid30 Château-du-Loir. . . dép. 3 33 4 19<br />

8 41<br />

Rochefort. . f,1T-<br />

1 31 soir Tours (gare d’Orl.). arr. 4 55 2 45<br />

dép. 8 50 1 3 4 5 Tours (gare Vdée). dép. 6 45 3 40<br />

La Rochelle. fFr ‘<br />

» 36 ■2 14 4 55<br />

dép. 5 50 10 » 2 22 5 10 L o u d u n -..................<br />

arr. 8 8 5 35<br />

dép. 8 15 5 38<br />

soir<br />

8 45<br />

Roche-s-Yon.^p'<br />

1 2 4 46 8 » Arçay. . . .<br />

arr. 8 25 5 48<br />

dép. 8 29 5 50<br />

9 15 1 12 5 4 9 42<br />

soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 10 35 2 7 6 20 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.<br />

arr. 2 7 10 34<br />

Poto l'indication complète, départs et arrivées de tous les trains des chemins de fer de la Vendée et des Charentes et voies correspondantes, voir : LE GUIDE DES VOYAGEURS; INDICATEUR OFFICIEL (Livret Ribaudeau et<br />

Chevallier) — En vente dans tontes les gares et chez les libraires ; prix : 20 centimes.<br />

^ 2 .<br />

© ?<br />

&<br />

©<br />

35<br />

m<br />

rt H53<br />

iq<br />

s g<br />

•4 H<br />

» H<br />

I p<br />

ÿ<br />

C M<br />

5 »<br />

3 ®<br />

K i<br />

S= fit<br />

X y<br />

' 0<br />

GQ B<br />

o S<br />

c g<br />

< 8<br />

Pj.p<br />

en<br />

su 0<br />

O"<br />

E n.<br />

& g<br />

£■ p<br />

5T ^<br />

CfQ CD<br />

s Q<br />

- tÿ<br />

o<br />

J= P<br />

£<br />

O" ôj<br />

cd j r<br />

en 0<br />

cn t*<br />

» P<br />

P9 - y^<br />

H -. H 1<br />

en m<br />

h-<br />

S Cl<br />

te 0<br />

o<br />

c 5<br />

CE<br />

ac»<br />

«<<br />

m<br />

c<br />

X<br />

*"0<br />

o<br />

§<br />

o oa<br />

rs<br />

os<br />

K L/,<br />

w<br />

I 1<br />

e<br />

R<br />

c5 XJ:.<br />

Oa<br />

o m<br />

» O<br />

'S<br />

Ce<br />

K<br />

O W<br />

a<br />

cS<br />

"* 2<br />

s ’ S<br />

I "<br />

S W<br />

-, H<br />

5<br />

§ ■& !<br />

*<br />

O<br />

s<br />

»<br />

o<br />

a<br />

r<br />

m<br />

t o a<br />

^ !»<br />

et<br />


ABONNEMENTS<br />

Payables Æavànce<br />

10 centimes ]


drôle ! Dans ce royaume le gouvernement<br />

de la Sublime-Porte y est tout à fait différent<br />

de ce qu’il est en France.<br />

Chez nous, celui qui tient le sceptre de<br />

i’autocratie s’appelle modestement Pipelet<br />

; pour les Turcs c’est le sultan.<br />

Là bas, polygame, il est pourvu d’un<br />

sérail ; ici, chaste en ses mœurs, il n’a<br />

heureusement pour la tranquillité de son<br />

royaume que sa femelle en fait de compagne.<br />

En France, il tire le cordon à ses sujets,<br />

en Turquie ce sont ceux-ci qui lui font<br />

cet honneur.<br />

Un croquis de Cham montre clairement<br />

cette dernière différence. Le nouveau sultan<br />

vient de prendre possession du trône<br />

de son prédécesseur et dit à l’huisier introducteur<br />

de lui ouvrir la porte. Attendez,<br />

altesse, dit respectueusement ce dernier<br />

ea faisant un nœud coulant au cordon tra­<br />

ditionnel, attendez que je prépare votre<br />

sortie.<br />

Avouons qu’avec une telle perspective<br />

un sultan n’a pas de quoi se réjouir de<br />

son avèneme nt. On s’explique alors la<br />

grave nouvelle donnée par toutes les correspondances<br />

que * Mourad V paraît<br />

» complètement démoralisé et que la cé-<br />

» rémonie de l’investiture serait remise<br />

» par suite de l’état incertain de la santé<br />

» du sultan, »<br />

Gageons que s’il était à même de choisir<br />

aujourd’hui,il préférerait régner sur la<br />

sublime porte en France.<br />

* *<br />

Restons donc en France et lisons la lettre<br />

suivante que nous recevons à l’instant:<br />

Rivarennes-les-Poires-tapées.<br />

Mon cher Oscar,<br />

« Que tu es heureux de pouvoir t’en<br />

donner à cœur-joie aux <strong>Sables</strong>, et comme<br />

cela doit-être renversant de pêcher dans<br />

une immense étendue d’eau, où l’on trouve<br />

du poisson à foison.<br />

« Là, pas de garde-pêche, pas d’hameçons<br />

prohibés.<br />

< Ici, pour mer sans bornes, la petite<br />

rivière de l’Indre, où s’ébattent tristement<br />

quelques rares ablettes; avec cela, sans<br />

cesse sur les épaules un féroce cerbère,<br />

protecteur de la pisciculture, qui, la toise<br />

à la main, est sans cesse prêt à dresser<br />

procès-verbal.<br />

« Décidément, la liberté n’est pas à Ri-<br />

varennes-les-Poires-tapées, et je vole<br />

vers la plage des <strong>Sables</strong>.<br />

« Tout à toi,<br />

« Blandureau. »<br />

Viens, mon ami, viens nous trouver.<br />

Tu pourras à ton aise taquiner le goujon<br />

et soutenir ta réputation de pêcheur hors<br />

ligne<br />

O scar du R em blai.<br />

F E U I L L E T O N<br />

UNE ROUSSK(1)<br />

PAR<br />

8<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

La Buisse (près Lhommaizé).<br />

Mon cher ami,<br />

Je suis fou!... ce qui ne doit pas t’éton-<br />

ner ! Je t’écris afin de mettre un peu<br />

d’ordre dans mes idées, pour arriver à<br />

quelque chose de raisonnable ; mais je ne<br />

pense point y parvenir. Je ne te demande<br />

pas non plus de conseils, bien que je te<br />

sache grand et bon conseilleur.<br />

Je suis fou,’ te dis-je, fou de la pire<br />

espèce ; je le sens bien au choc tumultueux<br />

de mes pensées, aux battements irréguliers<br />

de mon cœur dans lequel je ne<br />

sait plus lire.<br />

(1) Reproduction interdit*.<br />

CRHONIQUE LOCALE<br />

Nous sommes heureux d’annoncer à<br />

nos lecteurs qu’un grand festival s'organise<br />

pour le dimanche 30 juillet. De<br />

nombreuses fanfares et sociétés philharmoniques<br />

doivent y prendre part, parmi lesquelles<br />

nous citerons les musiques municipales<br />

d’Arnboise, de Tours, de Saumur,<br />

de Poitiers, de Nantes, de Thouars, de<br />

Bressuire, de la Roche-sur-Yon, deFon-<br />

tenay, etc...<br />

Nous ne pouvons que féliciter les organisateurs<br />

de cette fête musicale et leur<br />

souhaiter le même succès que l’an dernier.<br />

Mardi dernier, vers six heures du soir,<br />

Berthommé, Jean, couvreur, travaillant<br />

pour le compte du sieur Lachaise, entrepreneur,<br />

était occupé à placer des tuiles<br />

sur le toit 3e la maison occupée par le<br />

sieur Biroteau, aubergiste, quand il fut<br />

saisi d’un étourdissement qui lui fit perdre<br />

l’équilibre, et il tomba sur le pavé d’une<br />

hauteur de huit mètres environ. Dans sa<br />

chute, il s’est brisé la colonne vertébrale.<br />

On l’a de suite fait transporter à l’hospice,<br />

où il est mort à 7 heures du soir,<br />

Le 20 juillet, la municipalité a fait séquestrer<br />

d’urgence à l’hospice des <strong>Sables</strong><br />

la nommée Guilloux, âgée de 25 ans, née<br />

à St-Lumiène-de-Conté (Loire Inférieure).<br />

Cette fille, atteinte de folie furieuse, causait<br />

du scandale depuis quelques jours<br />

dans la ville.<br />

THEATRE DU CASINO<br />

Dimanche 23 juillet 187G.<br />

Bureaux à 8 h. — Rideau à 8 h. 1/2.<br />

Première représentation de :<br />

LA PLAGE<br />

MADEMOISELLE DE BELLE-ISLE<br />

Comédie en 5 actes du théâtre Français,<br />

par Alexandre Dumas.<br />

Distribution<br />

Le Chevalier d’Aubigny, MM. J. Mergy.<br />

Le duc de Richelieu, Livry.<br />

Le duc d’Aumont, Kuntz.<br />

Le chevalier d’Auvray, Brulé.<br />

Chamillac, Brussel.<br />

La marquise de Prie, Mme Meyer.<br />

Mlle de Belle-Isle, Mlle Alice Farnat.<br />

Mariette, Mme Victor.<br />

1er laquais, MM. Brussel.<br />

2e laquais, Louis.<br />

Ouverture à grand orchestre.<br />

Ordre : 1° Ouverture ; 2° Mlle de Belle-<br />

Isle.<br />

Lundi 24 juillet 1876<br />

Ire représentation de :<br />

p etits péchés de la<br />

GBAWSVMAMAW<br />

Comédie-vaudeville en un acte<br />

par M. Honoré<br />

Pourquoi diable suis-je venu m'enterrer<br />

ici? Pourquoi? Ma foi, je n’ose le dire;<br />

surtout à toi ; car e’est de ce jour que date<br />

ma folie. Depuis, elle n’a été qu'en grandissant.<br />

J ’y suis venu parce que je savais<br />

bien y rencontrer Blanche ; j ’y suis venu<br />

parce que là était mon amour-<br />

Toi qui connais ma vie et en sais toutes<br />

les souffrances, toi qui as porté si souvent<br />

sur mon cœur la main froide et savante<br />

du médecin, guéris-moi, cher ami, guéris-<br />

moi uae fois encore.<br />

Je suis amoureux, amoureux de deux<br />

femmes à la fois. Je suis amoureux do<br />

Blanche Vernon, malgré sa cruauté et sa<br />

froideur, à cause même de cette cruauté<br />

et de cette froideur ! Je suis amoureux de<br />

cette admirable beauté brune, de cette<br />

opulente chevelure, de cette fierté méprisante.<br />

Je veux vaincre l’indifférence ; je<br />

la vaincrai.<br />

Mais aussi, je suis amoureux d’une délicieuse<br />

et frêle enfant, qui n’est pas si jolie,<br />

mais dont l’âme est plus belle, qui est<br />

rousse, mais dont le cœur est pur. Je suis<br />

amoureux de celte grâce et de cette innocence<br />

enfantine, de cette douceur angélique,<br />

de cette beauté, de ce charme inné<br />

que je ne vois point en l’autre.<br />

Je trouve le mot précis : faut-il le dire?<br />

Distribution : Léon, Mlle J. Massue<br />

Mme Clarisse Delmas, Mme Bovery,<br />

Clarisse Delmas, Mlle Moanet .<br />

Ouverture de Guillaume-Tell.Rossini.<br />

exécutée par l’orchestre.<br />

Ire représentation de :<br />

<strong>Les</strong> deux Sourds<br />

Comédie en 1 acte par Jules Moinaux.<br />

Damoiseau, MM. Kuntz.<br />

Plaeide, Borès.<br />

Boniface, Brussel.<br />

Un garde-champêtre, Louis.<br />

Un jardinier, Eugène.<br />

Eglantine, Mlle M. Farnat.<br />

Le Tour du Monde, (Valse), 0 Métra,<br />

exécutée par l’orchestre.<br />

Ordre: 1° Ouverture de Guillaume Tell;<br />

2° <strong>Les</strong> Petits péchés; Le Tour du<br />

Monde ; <strong>Les</strong> Deux Sourds.<br />

Prix des places, 3 francs (moitié prix pour<br />

les abonnés).<br />

ABONNEMENTS POUR LE THEATRE<br />

TARIF SPÉCIAL POUR MM. LES ABONNÉS<br />

Pour la saison, 35 fr. ; un mois, '18 fr. ‘.<br />

quinze jours, 10 fr. ; la semaine 6 fr.<br />

<strong>Les</strong> abonnements au théâtre doivent<br />

être pris pour la durée de l'abonnement<br />

aux salons.<br />

AVIS. — Tous les jours concert de 3 à<br />

4 h. et soirée dansante. Le samedi à 8 h. ;<br />

bal à grand orchestre.<br />

<strong>Les</strong> grands bals gala avec cotillon, dirigés<br />

par M. et Mme'Paul, seront annoncés<br />

par voie d’affiches. — Un cours de danse<br />

est ouvert tous les jours au Casino, sous<br />

la direction de M. et Mme Paul.<br />

Le directeur du Casino,<br />

E. L é g u â t .<br />

On peut retenir ces places au bureau de<br />

location du Casino, de 11 h. à 4 h.<br />

THÉÂTRE DU CHALET<br />

Dimanche 23 juillet 1876 à 8 h. 1/2.<br />

Ire représentation de :<br />

LA CONSIGNE EST DE RONFLER<br />

Vaudeville en un acte.<br />

Landremol MM. Chatley.<br />

Tavernier Preville.<br />

Irma Mlle Dallou.<br />

Charlotte M. Dormi.<br />

LE ROSSIGNOLET<br />

Chanson chantée par Mme Lepailleur.<br />

Le Serment d’Horace<br />

Comédie en un acte.<br />

Dubreuil MM. Pichet.<br />

Horace Charley.<br />

Juliette Mme Margarita.<br />

Rose M. Dorval.<br />

J ’aimerais Blanche comme ma maîiresse ;<br />

j ’adorerais Jane comme ma femme.<br />

Jane !... Jane de Retzy ; c’est la fille<br />

d’un gros seigneur du pays.<br />

Elle est rousse, te l’ai-je dit; et c’est<br />

ainsi qu’elle me plût ; je ne pourrais la<br />

comprendre ni l’imaginer autrement.<br />

Rousse elle est ; Rousse je l aime.<br />

Parfois je me suis ‘demandé pourquoi<br />

les rousses, j’entends celles qui sortent<br />

du commun, sont si attachantes? Pourquoi<br />

malgré soi, on vient à elles, attiré par un<br />

aimant invincible ; elles sont si fragiles<br />

qu’on a peur de les briser en y touchant ;<br />

elles sont si douces que l’on n’ose à peine<br />

dire une malice devant elles.<br />

Celle-crestbien la meilleure fille que<br />

je connaisse et la plus remarquable aussi.<br />

De grand matin, elle part ; on ne sait où<br />

elle va. Je l’ai suivie une fois ; elle avait<br />

été porter à une femme malade de l’argent<br />

et des remèdes. — Et puis, quel esprit<br />

fin, délicat,-élevé, sans être guindé ni<br />

orgueilleux ! Elle connait ou du moins veut<br />

tout connaître. Elle sait que j ’aime la musique<br />

; elle joue mes morceaux favoris.<br />

Elle sait que j ’aime la poésie ; elle me<br />

cause poésie. Elle sait que j ’aime à peindre<br />

; «lie cherche, pour me les montrer,<br />

les sites les plus beaux [de ce ravissant<br />

pays.<br />

COTILLONNADE<br />

LUS RONDS A TROIS<br />

Le cavalier conducteur fait avec sa<br />

dame un tour de valse ou de polka, puis le<br />

cavalier prend deux dames et la dame<br />

deux cavaliers. Ils forment ensemble deux<br />

ronds composés de trois personnes qui<br />

tournent très vite. A un signal donné, les<br />

deux ronds s’arrêtent, le cavalier passe<br />

sous les bras des deux dames avec lesquels<br />

il vient de tourner et rejoint la<br />

sienne qui vient de tourner de son eôté<br />

avec deux cavaliers. <strong>Les</strong> deux cavaliers<br />

que la dame abandonne vont rejoindre les<br />

deux dames en face desquelles ils se trouvent<br />

et les reconduisent à leur place en<br />

valsant ou en polkant.<br />

LUS PRÉSENTATIONS<br />

Après un tour de valse, le cavalier conducteur<br />

fait asseoir sa dame sur une<br />

chaise placée au milieu du salon. Il prend<br />

ensuite deux cavaliers et les présente à sa<br />

dame qui doit choisir l’un des deux. Il fait<br />

asseoir le cavalier refusé et va p- endre<br />

deux dames pour qu’il ait a en choisir une.<br />

Le cavalier conducteur reste avec la dame<br />

refusée et la reconduit en dansant à sa<br />

place.<br />

Celte figure peut se faire à un, deux,<br />

trois et quatre couples.<br />

{A suivre.) F. Paul.<br />

Dépêches<br />

Paris, 21 juillet, 8 heures soir.<br />

Le Sénat, après les discours prononcés<br />

par MM. Bertault, Dufaure et Paris, après<br />

avoir repoussé à égalité de voix la proposition<br />

d’ajournement faite par M. Wallon,<br />

a décidé par 144 voix contre 139 qu’il ne<br />

passerait pas à la discussion des articles.<br />

(Havas.)<br />

Paris, 22 juillet, 8 h. matin.<br />

<strong>Les</strong> journaux républicains, notamment<br />

la République française, disent que le vote<br />

du Sénat est un vote de conflit et que la<br />

guerre est déelarée.<br />

<strong>Les</strong> journaux de droite disent que la<br />

question de confiance n’ayant pas été posée,<br />

aucune crise ministérielle ne sera la<br />

conséquence du vote d’hier. Le Constitutionnel<br />

ajoute que M. Waddington l’a déclaré<br />

à l’issue de la séance.<br />

Tous les ministres appartenant au Sénat,<br />

ainsi que M. Bourbeau, ancien ministre,<br />

ont voté pour le projet Wadington.<br />

MM. Laboulaye,Laverrière et Manginidu<br />

centre gauche ; MM. Wallon, Viellard-<br />

Mijeon et presque tous les bonapartistes<br />

ont voté contre.<br />

Sept sénateurs étaient absents, parmi<br />

lesquels le général Chanzy ; il y a eu six<br />

abstentions dont trois sénateurs constitutionnels<br />

et MM. Roulland et Laroneière-<br />

le-Nourv.<br />

Le Journal officiel contient un décret<br />

érigeant en ambassade la légation de<br />

France à Rome.<br />

(Havas.)<br />

Elle m’aime donc, alors ? — Mais, moi,<br />

je ne lui ai jamais dit que je l’aimais<br />

As-tu jamais remarqué qu’on aime bien<br />

mieux au milieu de l’atmosphère pur et<br />

sain de la campagne que dans l’atmosphère<br />

corrompu des villes ? L’amour est<br />

la poésie du cœur ; et l’âme s’élève bien<br />

plus haut, son essor est bien plus puissant<br />

à l’ombre parfumée des bois remplis<br />

d’arômes et de nids. Dans les villes, au<br />

contraire, tout est petit, rien n’est grand,<br />

il n’y a point d’horizon. Aussi l'âme sé<br />

replie volontairement sur elle-même et se<br />

rapetisse. Et puis, ces forêts qui commencent<br />

à bourgeonner, ces ruisseaux encaissés<br />

dont le frémissement est si doux, toute<br />

cette grande nature, enfin, pleine de chants<br />

d’oiseaux et de parfums, tout cela vous<br />

enivre, vous transporte, vous monte à la<br />

tète, vous force à aimer.<br />

{La suite au prochain n°)


ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

8e Liste<br />

Mme, Mlle et M. Passé, propriétaires à Angers, chez M. Morisson, place du Palais.<br />

Mme et M. Guicomettéa, propriétaires à Gruis (Suisse), chez M. Morisson, place du<br />

Palajs.<br />

Mme et M. Rouget de Gourcey à Niort, chez Mme Gouelleu, rue de la Patrie.<br />

Mme Voilant, propriétaire à Bourges, chez Mme Verdon, cours Blossac.<br />

Mme Tripault, libraire à Bourges, chez Mme Verdon, cours Blossac.<br />

M. Ganderheyme, négociant à Paris, hôtel de France.<br />

M. Château, négociant à Orléans, hôtel de France.<br />

M. Petit, négociant à Nantes, hôtel de France.<br />

M. Pitre, propriétaire à Paris, hôtel de France.<br />

M. Patault, propriétaire à Paris, hôtel de France.<br />

Mmes de la Fosse, propriétaires à Paris, hôtel de France.<br />

Mme, Mile et M. Pillât, propriétaires à Ghâtellerault, au Casino.<br />

Mme et M. de Borderie, propriétaires à Limoges, au Casino.<br />

M. Barrier, négociant à Poitiers, au Casino.<br />

M. Lamblot, propriétaire à Bordeaux, chez M. Chaul'leteau, rue des Halles.<br />

Mme et M. Rabeau, Louis, notaire à Buzançais (Indre), chez Mme Didelot, rue du<br />

Palais.<br />

M. de Vallié, propriétaire à Poitiers, chez Mme Didelot, rue du Palais.<br />

M. de Veclulez, propriétaire à Poitiers, chez M. Didelot, rue du Palais.<br />

M. Guédon, propriétaire à Chanpdeau, chez Mme Didelot, rue du Palais.<br />

Mme et M. Chapon, propriétaires à Craon, chez M. Maussion, rue du Palais.<br />

M. Etienne Roger, propriétaire à Chinon, maison Bellier, sur le Remblai.<br />

Mmes Joudouin, propriétaires à Exnais, chez Mlle Angélique Justas, rue Natio­<br />

nale.<br />

Mme Chorillon, propriétaire à Exnais, chez Mlle Angélique Justas, rue Nationale.<br />

Mlle Rivasseau, propriétaire à Fontenay, chez M. Loiseau, coiffeur, sur le Rem­<br />

blai.<br />

Mlles Paraisse, propriétaires à Fontenay, chez M. Loiseau, ’ coiffeur, sur le Rem­<br />

blai.<br />

Mme et M. Fray, propriétaires à Nantes, chez M. Déplane, sur ie Remblai.<br />

Mme et M. Trénit, propriétaires à Luçon, chez Mme Bouhier-Fournier, rue des<br />

Ecoliers.<br />

Mlle et Mme Désamy, propriétaires à Luçon, chez Mme Bouhier-Fournier, rue des<br />

Ecoliers.<br />

Mlle Louise Audé, propriétaire à Réaumur, à l’Hospice.<br />

M. David, René, à Angers, à l’Hospice.<br />

Mlle et Mme Peyrusson, propriétaires à St-Léonard (Vienne), à l’Hospice.<br />

Mme Heugel, propriétaire à La Roche, à l’Hospice.<br />

Mme Broquin, propriétaire à Trémentines, à l’Hospice.<br />

Mlle Rouillé, Fanny, propriétaire à Poitiers, à l’Hospice.<br />

Mlles et Mme Boyet de Mativert, propriétaires à Angers, à l’Hospice.<br />

M. Pic!., artiste à Angers, chez M. Garrigues, rue du Port.<br />

Mine M ahier, propriétaire à Cliché, chez M. Girard, rue Nationale.<br />

Aille Mme et M. Moreau, propriétaires à Cliché, chez M. Girard, rue Nationale.<br />

Mme'et M. Carvol, propriétaires à Clamecy, chez Mme veuve Morineau, sur le Rem-<br />

^M m e et MM. Morillon, propriétaires à Clamecy, chez Mme veuve Morineau, sur le<br />

^ Mines'Chedevergne, propriétaire à Poitiers, chez M. Dantouy, cours Blossac.<br />

Mlle Marie Gigot, propriétaire à Brie, chez M. Dantony, cours Biossac.<br />

Mme Patry, propriétaire à Pas-de-Jeu, chez M. Dantony, cours Blossac.<br />

M Merceron, Henri, propriétaire à Doué, chez Mme veuve Boureau, rue du Pa­<br />

lais.<br />

Mme et M. Brault, à Montbazon, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme et M. Dupuy, propriétaires à Paris, hôtel du Cheval Blanc.<br />

M. Goutte la Chapelle, propriétaire à Poitiers, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M du Temple, propriétaire à Loudun, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M Guibert, propriétaire à Chavagnes, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Canté, négociant à Luçon, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Denis, négociant à Luçon, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Caillard, négociant a Paris, hôtel dii Cheval-Blanc.<br />

m ". Rousseau, négociant à Nantes, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M Pelletreau, négociant à Nantes, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme et M. Marchand, propriétaires à Villebernier, chez M. Amiaud, rue du Puits-<br />

Perdu.<br />

Mme etM. de Marconnez, propriétaire à Château-Perzer, hôtel de la Plage.<br />

M le comte du Anthier, propriétaire à Château de Las, hôtel de la Plage.<br />

Mlle Constance Parisse, propriétaire à La Roche, chez M. Jervaut, ferblantier.<br />

M Métiviér, propriétaire à Dissay-sous-Courcillon, chez M. Locquin, rue des Corde-<br />

UÉM Habert, propriétaire à Chantonnay, chez M. Locquin, rue des Corderies.<br />

M Métivier, Auguste, propriétaire à St-Paterne, chez M. Locquin, rue des Cor-<br />

^M*31B o u rg au t, Victor, propriétaire à Dissay, chez M. Locquin, rue des Corderies.<br />

M Guitton, propriétaire à Chantonnay, chez M. Locquin, rue des Corderies.<br />

M Merlet, propriétaire à Chantonnay, chez M. Locquin, rue des Corderies.<br />

Mme d’Arondel, propriétaire à Nantes, chez Mme Pépin-Jouet, rue du Palais.<br />

Mme Farez, propriétaire à Nantes, chez Mme Pépin-Jouet, rue du Palais.<br />

Mlle etM. de Faymoreau, propriétaires à Nantes, chez Mme Pépin-Jouet, rue du Pa­<br />

lais. Mlle, Mme et M. D e l a c o u r , propriétaires à Saumur, chez M. Soulard, rue du Thabor.<br />

Mmes etM. Moussion, propriétaires à la Châtaigneraie, chez Mme veuve Guignar-<br />

deau, rue du Palais.<br />

Mmes etM. Lafosse , propriétaire à Niort, chez M. Perrocheau, sur le Remblai.<br />

Mlle Fesnaud, propriétaire àB ellac, chez M. Perrocheau, sur le Remblai.<br />

Mlle Grainge, propriétaire à Bellac, chezM. Perrocheau, sur le Remblai.<br />

M. Nugeyre, propriétaire à Limoges, chez Mme Basse, quai Franqueville .<br />

Mlle R u ssd el, propriétaire à Brives, chez Mme Basse, quai Franqueville.<br />

Mmes de Grand, propriétaires à Nantes, au couvent.<br />

Mmes Baron, propriétaires à Tours, au couvent.<br />

LA PLAGE<br />

Mme et M. Landais, propriétaires à Talmont, chez Mlle Brossaud, sur le Rembai.<br />

Mme Dam, à Angoulême, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme et M. Lable, négociant à La Roche, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Danglas, propriétaire à Paris, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Lavergne, négociant à St-Gilles, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Dupleix, propriétaire à Beauvoir, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Saikins, propriétaire à Boston, au Casino.<br />

M. Koussy, négociant à Lyon, au Casino.<br />

Mme etM. Morange, propriétaires à Narbonne, au Casino.<br />

Mme et M. Des Brosses, à Limoges, au Casino.<br />

M. Lecartassin, propriétaire à La Roche, au Casino.<br />

Mme etM. Castel, négociants, à La Roche, au Casino.<br />

Mme et M Morisson, propriétaires à Poitiers, hôtel de l’Etoile.<br />

M. Darost, propriétaire à Châteaubriant, hôtel de France.<br />

Mme et MM. Dupré-Carra, avoué à Fontenay, maison Gauvrit, rue des Corderies.<br />

Mile et Mme veuve Reverseau, propriétaires à Frontenay, maison Gauvrit, rue de<br />

Corderies<br />

Mme Guivy, professeur de chant et de piano à Paris, ch ez Mm e Audubon, place du<br />

Tribunal.<br />

Mlle', Mme et M. Hauwen, propriétaires à Paris, place du Tribunal.<br />

Etal-civil des <strong>Sables</strong>-d’Olonne<br />

Du 14 au 18 juillet.<br />

Naissances<br />

Marie - Gabrielle - Joséphine - Mélanie<br />

Roux.<br />

Marie-Aline-Athénaïse - Aimée Gues-<br />

neau.<br />

Publications de mariages.<br />

Théophile-Evariste-Armand Draillard,<br />

26 ans, commis-négociant, célibataire, et<br />

Marie-Augustine Idais, 20 ans, propriétaire,<br />

célibataire.<br />

Louis-François Caillas, 45 ans, maçon<br />

célibataire,et Marie-Louise Bichot, 22 ans,<br />

sans profession, célibataire.<br />

Mariages.<br />

Anatole-Marie Guimard, 25 ans, marin,<br />

célibataire, et Zoé-Augustiae Mallard, 18<br />

ans, sans profession, célibataire.<br />

Déecs.<br />

Henriette Remeau, 41 ans, journalière,<br />

célibataire<br />

Pélagie-PhilomènePéault, 23 ans, journalière,<br />

épouse de René Cléquin, marin.<br />

Geneviève-Eugénie-Marie Violleau, 2<br />

ans.<br />

Fanny Baudy, 30, ans cuisinière, célibataire.<br />

Jean Berthomé, 67 ans, maçon, veuf de<br />

Jeanne Riou.<br />

Dernitîres nowrvelless<br />

C’est un fait acquis à la science, que<br />

[toutes les maladies de poitrine sont guérissables<br />

par l’emploi de la Farine ssié-<br />

j X Î o î î ï n e , del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

iplus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

plithisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 400 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La Farine mexicaine sé trouve<br />

jaux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, négociant.<br />

Aux mêmes dépôts : Café Barle-<br />

rin, 2 médailles d’honneur, et Collier<br />

l'Watliia, préservatif du croup et de la<br />

coqueluche.<br />

N'ACHETEZ PUS<br />

DE<br />

MACHINES A COUDRE<br />

s a n s c o n su lter<br />

LES AVANTAGES<br />

q u i’o f f r e<br />

1"D. BÂCLE<br />

4 6 , rue du Eac, 48<br />

LA CÉLÈBRE SILENCIEUSE \7Ktr<br />

complétée de récrin des 40 guides et accessoires. à S<br />

U<br />

L<br />

t m f * n Machine a main et à navette<br />

h U Uf Eu L pour familles et industries «Q?<br />

> r \ f P Û jC T Q C Machine américaine à point Æÿ sfft fr<br />

L/Il» H E M retors, qualité garantie..........<br />

unyjc D r O T y \ sr D Spéciales ipr atelier 5 O fr.<br />

n U V Ï L & O L f l I HflLai au-dessous du tarif général.<br />

E nvoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule Mon D. B A C L E , 46, rue du Bac, 46<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs g érants :<br />

RIBAUDEA.U ET CHEVALLIER.— ToURS.<br />

Annonces diverses<br />

CARTES A NUMEROS.<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux- cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccarat, Vingt-<br />

et-un, Lansquenet, Trente-Qua-<br />

raute. Elles ne peuvent donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeux offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, rue<br />

de Lancry, 32, aux <strong>Sables</strong>, chez<br />

MA YEUX, rue du Centre, 3, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue de l’Hôtel-de-<br />

Ville.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

L a B a n q u e - C h i f l r e s<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quarante, se joue avec les<br />

cartes à numéros, brevetées S.G.D .G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes :<br />

A Paris, J u q u in , rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, M a y e u x , rue du<br />

Centre. — Veuve F o u c h e r, rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

PLACE DU MARCHE AU BOIS<br />

G. BARADEAU<br />

VINS EX LIQUEURS<br />

Vins lins et ordinaires<br />

En fûts et en bouteilles<br />

Rue de l’Eglise, en face la rue qui<br />

descend de la place Belle vue<br />

M aison tleaudon<br />

Xïile Outrequin à Nantes<br />

Crasid choix pour modes,<br />

chapeacix de bains de iacr,<br />

rubans, fleurs et châles de<br />

(aine.<br />

Giièfhoii des dents malades<br />

Maimon(ÊLuis<br />

Médecins-dentistes, boulevard des<br />

Italiens, 25, Paris.<br />

Dents, dentiers perfectionnés,<br />

soins généraux de la bouche.<br />

Aux S tbles - d’Olonne, maison<br />

MARTIN, place de l’Eglise, 2, jusqu’au<br />

15 septembre.


ELIXIR<br />

CONTRE LE<br />

M A L de M E R<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’O lo n n e ,O D IÏV , Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bain» de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la CiQ des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES ET T O U S GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

Bureaux. 1<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez Bertrand, Hôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de PHôtel-de-Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de 1er choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

ÉPICËRIË~SABLA1SE<br />

Sur le port, quai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

P au l SSAlNGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

I.ITS EN FER , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Ustensiles de chasse et de pêche,<br />

Grand assortiment<br />

B0RG0GM0 d’Orléans, 5,<br />

Nantes ; et place de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises et faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates & foulards<br />

aux mêmes prix qu’à Paris.<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Sise aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

10<br />

Prômenades en mer<br />

L e c a n o t n e u f Altusa, pouvant<br />

contenir 80 personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> 13<br />

L e ç o n a p a i t i 4 23 5 38<br />

arr. midi 7 24<br />

arr,<br />

8 42<br />

Saintes.<br />

Courtras. .<br />

arr. » 8 25 5 48<br />

arr. 5 48<br />

dép. mid30 7 33<br />

dép,<br />

9 »<br />

Arçay.. dép.<br />

Arçay. . . ■<br />

» 8 29 5 50<br />

’ dép. 5 50<br />

arr.<br />

9 52 Le Mans aux <strong>Sables</strong>.<br />

St-Mariens.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 10 35 2 7 s. 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.. . arr. 10 35 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 6 20 2 7<br />

dép<br />

9 57<br />

4.2.3 4.2 3<br />

Jonzac. . . dép<br />

11 »<br />

matin matin<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Angers. Angers lux <strong>Sables</strong>.<br />

soir Le Mans. . . . dép. 2 45 11 55<br />

arr<br />

midlO<br />

1.2.3 1.2.3 cl.<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Niort. Niort aux <strong>Sables</strong>. Saintes.<br />

soir<br />

dép 7 33 mid30 Château-du-Loir.. . dép. 3 33 i 19<br />

matin soir<br />

mat. mat. soir<br />

8 41<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> dé. 7 30 12 » Angers. . . d. 4 17 4 50 3 3<br />

Rochefort. .<br />

1 31 soir Tours (gare d’Orl.). . arr. 4 55 2 45<br />

1.2.3 1 9 3<br />

1.2.3 1.2.3<br />

8 50 1 3 4 5 Tours (gare Vdée). . dép. 6 45 3 40<br />

11 26 4 22<br />

4 36 5 16 3 29<br />

Bressuire.<br />

dé. 11 35 4 36<br />

Possonmère j ‘ matin soir<br />

mat. soir<br />

9 36<br />

5 21 5 21 3 34 La Rochelle. fFr<br />

2 14 4 55<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.d. 7 30 midi Niort. . . d. 5 36 mi il28<br />

dep 5 50 10 » 2 22 5 10<br />

Loudun' . . . .<br />

arr. 8 8 5 35<br />

dép. 8 lb b 38<br />

soir soir<br />

■"V 6 14<br />

a. 11 26 4 22<br />

7 51 3 25<br />

soir<br />

a. 2 12 7 20 B ressuire..^-<br />

Bressuire. ?"<br />

Possonmère ,<br />

de. 10 9 7 23 Bressuire. soir<br />

10 9 7 23<br />

arr, 8 45 1 2 4 46 8 »<br />

Arçay.........................<br />

arr. 8 25 5 48<br />

dép. 8 29 5 50<br />

Roclie-s-Yo».<br />

d. 2 21 7 l 6 |8 ^ 1<br />

soir d. 2 44 6 14<br />

soir<br />

dép, 9 15 1 12 5 4 9 42<br />

soir<br />

Angers. . .a. 2 54 8 12|9 9 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.ar. 2 7 10 34 Niort. . . a. 5 4 8 19 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.a. 2 7 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. arr, 10 35 2 7 6 20 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>............... arr. 2 7 10 34<br />

Ponr l’indication complète, départs et arrivées de tous les trains des chemins de fer de la Vendée et des Charentes et voies correspondantes, voir : LE GUIDE DES VOYAGEURS; INDICATEUR OFFICIEL (Livret Ribaudeau et<br />

Chevallier) — En vente dans toutes les gares et chez les libraires ; prix : 20 centimes.<br />

td<br />

o 'S<br />

S- *<br />

%&■<br />

s §<br />

8<br />

0 Ou<br />

g ® O B «i H»<br />

CD S.<br />

^ CD S $<br />

©g<br />

>2 ^<br />

s ® s<br />

CD<br />

? S $<br />

i | s .<br />

2?® ©<br />

o<br />

^ 3<br />

S 2.<br />

® ?<br />

»<br />

35<br />

IS1<br />

0*<br />

l-<<br />

®<br />

æ<br />

3 1 §■<br />

H-<br />

%<br />

0<br />

s fi<br />

M<br />

en? CD<br />

cp G<br />

0 N<br />

5= P<br />

T3<br />

CD- û i<br />

CD JT<br />

CD (P<br />

m tr*<br />

» P<br />

H*<br />

m<br />

CD .<br />

5° v* ©<br />

I H<br />

1 5»<br />

CD 0<br />

O en<br />

er;<br />

5l—3<br />

£ 2 .<br />

CD*<br />

e=a<br />

S»<br />

■<<br />

m c<br />

x<br />

CD<br />

J=U<br />

S3<br />

CT5<br />

■o o=5<br />

es<br />

"S<br />

O et<br />

vu __:<br />

^ CL<br />

Oa R<br />

l e<br />

g. rs.<br />

a<br />

i H<br />

> § H<br />

^ t n<br />

o ^<br />

S O<br />

P H<br />

H<br />

O W-<br />

A.<br />

et)<br />

.Oj<br />

S<br />

M<br />

S<br />

-s<br />

Cb<br />

OS H<br />

H<br />

5 W<br />

I<br />

6<br />

I o<br />

a o<br />

S* C<br />

%<br />

" M<br />

Sa a<br />

=§ tss<br />

S-C/3<br />

eu<br />

ce<br />

a<br />


ABONNEMENTS<br />

Payables d'àvmce<br />

Un mois. . . S<br />

Pour la saison<br />

des bains. . £<br />

lO centimes 1* numéro.<br />

BUREAUX: Librairie Ma yeux, r, du Centre<br />

MAREES<br />

HEURES DE PLEINE-MER<br />

Mardi 25, 6 h. 3 in.— 6 h. 27 s.<br />

Mercredi 26, 6 h. 52 m. — 7 h. 22 s.<br />

Jeudi 27, 7 h. 54 m. — 8 h. 29 s.<br />

LES BAINS DE MER (1)<br />

des<br />

s a b l e s - b ’o l o n n e<br />

« Rien n’est plus commun,en fait d’eaux<br />

minérales, dit Anglada, que d’aller chercher<br />

au loin, à travers de grandes fatigues<br />

et de fortes dépenses, ce qu’on trouverait<br />

souvent près de soi avec utilité et agrément<br />

». Lorsque le savant médecin écrivait<br />

ces lignes, il ne se doutait pas qu’un<br />

jour, de généreux esprits partageraient<br />

ses vues, et guidés par un patriotisme qui<br />

fait honneur à la science médicale française,<br />

revendiqueraient pour leur pays<br />

une réputation usurpée par l’étranger et<br />

notamment par l’Allemagne. «Le séjour<br />

aux borde du Rhin, disait M. le professeur<br />

Gubler, dans son cours si remarquable,<br />

fait en -1872, à la Faculté de médecine<br />

deParis, est devenu intolérable pour nos<br />

compatriotes ; s’il faut en croire les renseignements<br />

parvenus à quelques-uns de<br />

nos plus distingués confrères, des malades<br />

des deux sexes auraient été insultés par<br />

cela seul q u ’ils appartenaient à la nationalité<br />

française. D’ailleurs, fussent-ils moins<br />

inhospitaliers, nous devrions encore déserter<br />

les stations allemandes, car nous<br />

n’avons plus comme jadis le moyen de<br />

payer noire gloire. Dieu merci ! le désastre<br />

n’est pas aussi complet que l’avaient<br />

espéré nos vainqueurs : l’abîme pourra<br />

être comblé : il pourra l’être à force de<br />

travail et d’économie ; mais enfin nous<br />

sommes appauvris pour longtemps et ce<br />

serait désormais une duperie que d’aller<br />

porter notre argent àHombourg et à Bade<br />

quand nous possédons chez nous toutes<br />

les ressources de la thérapeutique thermale<br />

la plus diversifiée et la plus efficace.<br />

« Nulle contrée ne surpasse la richesse de<br />

la France en e au x médicales naturelles...<br />

Même en faisant abstraction des bains de<br />

mer, absents des côtes ingrates de la mer<br />

du Nord et de la Baltique, si nombreuses<br />

au contraire sur nos côtes de la Manche,<br />

de l’Océan et de la Méditerranée, avec<br />

leurs plages de sable ou leurs criques<br />

abritées par des rochers, avec leurs conditions<br />

climatériques variées et ordinairement<br />

avantageuses, nous n’avons rien à<br />

envier à nos voisins sous le rapport des<br />

eaux pélagiennes. »<br />

» Ainsi nous possédons, dès à présent,<br />

les principaux éléments d’un succès légitime<br />

et durable... mon espoir est que les<br />

eaux médicales françaises mieux connues<br />

et plus fréquentées, continueront au<br />

retour de la prospérité matérielle de notre<br />

malheureux pays. »<br />

Ces dernières paroles me frappèrent :<br />

nous n’avons rien à craindre, il est vrai,<br />

(1) Reproduction interdite.<br />

Ü B<br />

ÎO centimes le numéro<br />

année. — N° 11 — 25 juillet 1<br />

BBS SABLES-»’OÏ,ONNE -•<br />

cl Littéraire, paraissant le Mardi, le: Jeudi et le Dimanche<br />

de l’Allemagne ; et la plage des <strong>Sables</strong>-<br />

d’Olonne ne saurait se comparer à Kissin-<br />

gen qui offre « aux buveurs du fameux<br />

Racokzy les bienfaits de l’atmosphère maritime<br />

en leur faisant respirer l’air au voisinage<br />

des fagots sur lesquels s’égoutte<br />

l’eau salée. »<br />

Mais maintenant que la vérité se fait<br />

jour ; que grâce à l’émulation, l’étude des<br />

eaux et des stations balnéaires françaises<br />

sepoursuit et se complète, j ’ai pensé qu’il<br />

serait peut être utile de faire connaître la<br />

station de bains de mer des <strong>Sables</strong>-d’O-<br />

lonne, digne de rivaliser à plus d’un titre,<br />

avec les plages les plus fréquentées de la<br />

Manche et de l’Océan.<br />

A mesure que l’étranger approche de<br />

cette plage où il vient chercher à la fois<br />

les distractions, les forces et la santé,<br />

il est frappé de la région qu’il traverse et,<br />

bien avant de voir la mer, il la soupçonne.<br />

Le soir, surtout, l’air est plus frais, plus<br />

vif ; le visage, les mains se recouvrent<br />

d’une sorte de moiteur. Ici, ce sont


estes du passé aillent à Talmont, ils sont<br />

sûrs-d’y trouver un sujet des plus curieux<br />

d’études archéologiques.<br />

OSCAR DU REMBLAI.<br />

LETTRE SABLAISE<br />

I<br />

A la baronne de R . à Paris.<br />

Vous ne sauriez croire, chère amie, le<br />

plaisir que m’a fait votre aimable lettre.<br />

Que c’est bien à vous d’avoir songé à moi<br />

au milieu de vos tracas et da vos préoccupations<br />

de chaque jour !<br />

Je suis heureuse, dites-vous. C’est vrai,<br />

' et tous mes désirs seraieat comblés si<br />

vous consentiez à venir nous rejoindre et<br />

partager notre bonheur. Vous allez me<br />

dire que Paris vous retient et que vous ne<br />

pouvez le quitter. Mais je vous tourmenterai<br />

tant que vous finirez bien par vous<br />

rendre à mes instances et rompre pendant<br />

quelques jours, avec les affaires sérieuses.<br />

Que vous conterai-je ? La disette de<br />

nouvelles est toujours grande, quoique le<br />

bruit augmente de jour en jour et que les<br />

arrivants des villes s’informent activement<br />

de ce qui s’est passé et de ce qui ne se<br />

passe pas. Vous le savez, aux bains de<br />

mer, la vie est calme sans être monotone<br />

; les petits incidents de plage et les<br />

intrigues traditionnelles sont tout ce que<br />

nons pouvons inscrire à l’artiele nouvelle.<br />

Voilà quinze jours que je suis aux <strong>Sables</strong><br />

et l’ennui ne m’a point encore gagnée.<br />

J ’habite sur le Remblai, cette magnifique<br />

promenade quipart de la cité Jenty<br />

pour aboutir à l’hôtel de l’Océan, une jolie<br />

petite maison avec contrevents verts, devant<br />

laquelle s’étend une terrasse couverte<br />

de feuillage où nous nous réunissons<br />

dans la journée pour jouir du spectacle<br />

grandiose de la mer.<br />

La plus grande partie de mon temps se<br />

passe au casino, soit au bal, soit au théâtre,<br />

soit au concert, soit au salon de lecture.<br />

Ah ! ma r.hèrfi amifi, qiifil splfindirt»<br />

casino nous avons aux <strong>Sables</strong>. Je vous<br />

assure qu’il peut défier avec avantage ceux<br />

des autres plages du littoral. Je me demande<br />

comment on a pu construire en si<br />

peu de temps ce petit chef-d’œuvre. Que de<br />

courage, que de persévérance il a fallu à<br />

ceux qui se sont mis à la tête de cette<br />

innovation !<br />

Je ferme ma parenthèse, chère amie,<br />

pour continuer à vous narrer mon existence<br />

aux <strong>Sables</strong>.<br />

D’abord, je suis beaucoup plus matinale<br />

qu’à Paris. Je me plais à faire de bonne<br />

heure une promenade au bord de la mer,<br />

à eher^her des coquillages et à voir rentrer<br />

dans le port tous ces petits bateaux<br />

aux voiles latines rapportant toujours une<br />

pêche abondante. Puis, le déjeuner ter­<br />

FEUILLETON<br />

UNE ROUSSE'"<br />

PAR<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

Tu vois, je retombe dans une folie. Pourquoi<br />

te dis-je que j ’aime cette petite puisque<br />

jamais je n’ai songé à luidire. Voyons,<br />

mon cceur, reste un peu calme, souviens-<br />

toi !<br />

Je n’aime pas, je ne peux aimer Mme<br />

de Retzy. Qui j’aime, c’est Blanche ! Blanche<br />

pour qui je suis venu ici ; Blanche<br />

qui sera à moi, qui m’aimera, car toile<br />

est ma volonté, oh ! je saurai bien vain-<br />

creles obstacles, qu’ils viennent d’ailleurs.<br />

C’est bien elle que j ’adore, et je suis bien<br />

(1) Reproduction interdite.<br />

miné, je vais au casino éeouter le concert<br />

donné chaque jour par l’orchestre. Vous<br />

éprouveriez, j’en suis sûre, un bien grand<br />

plaisir à entendre les solistes, qui sont<br />

très-forts et surtout très-appréciés.<br />

L’heure du bain m’appelle ensuite sur<br />

la plage et le soir je retourne encore au<br />

Casino assister au spectacle ou prendre<br />

part aux petites sauteries de familles qui<br />

sont organisées dans les salons.<br />

Vous le voyez, on se laisse vivre dans<br />

ce délicieux Eden et l’on oublie Paris en<br />

respirant à l’aise au bord de l’Ooéan.<br />

Et cependant, les étrangers affluent<br />

tous les jours à Paris. Avouez, chers amis<br />

qu’il y a des gens qui choisissent bien<br />

mal laur temps pour visiter la capitale. Et<br />

vous avez de grands personnages encore.<br />

Rien d’étonnant, du reste, à cela ; ou ne<br />

peut compter avec les caprices des souverains.<br />

Le roi de Grèce dont vous faites<br />

le portrait peu flatté a été, pendant quelque<br />

temps, le sujet de toutes les conversations.<br />

On attend, paraît-il, maintenant,<br />

la reine d’Angleterre. Viendra-t-eile faire<br />

une pointe jusqu’à Paris? Grande question.<br />

Aussi, je compte sur vous pour<br />

me tenir au courant de ces événements<br />

ainsi que de tous les autres. Merci d’avance,<br />

chère baronne, et à bientôt j ’espère.<br />

Je vous embrasse comme je vous<br />

aime.<br />

COMTESSE V.<br />

AUX SABLES D’OLONNE.<br />

CRHONIQUE LOCALE<br />

Nous recevons la lettre suivante :<br />

LÀ P LAGrE<br />

Tous les journaux font des coquilles,<br />

mais tous les journaux, heureusement, ne<br />

sont faits ni par ni pour — lâchons le<br />

mot — des huîtres...<br />

Cela est de l’histoire ancienne, n’est-ce<br />

pas, amis lecteurs. Et bien, malgré son<br />

grand âge, il est un journal, un seul, mais<br />

un pourtant qui feint de l’ignorer. G’est<br />

donc — avec votre permission — pour<br />

lui seulement que je tracerai ces lignes.<br />

L ’huîtro rassem ble et serre ses coquilles<br />

quand on la touche ; le détracteur de la<br />

Plage fait plus : il collectionne, lui, toutes<br />

celles qu’il rencontre. Incontestablement<br />

c’est son droit ; et c’est un droit, je crois,<br />

que peu de baigneurs lui disputeront,<br />

d’autant mieux qu’il finira certainement<br />

par se retrouver lui-même au beau milieu<br />

de sa riche collection.<br />

Quant à moi, qui ne suis point partie<br />

dans la cause, prenant la liberté de m’éri-<br />

ger en juge, je dirai au vieux baigneur<br />

en lunettes,au jeune baigneur « chercheur de<br />

coquilles » et à leur éditeur :<br />

— Attention, chercheurs de coquilles,<br />

père, fils et saint-esprit ; attention ! Maintenant<br />

que votre ban et votre arrière-ban<br />

sont partis en guerre contre La Plage,<br />

tenez-vous bien, serrez vos rangs, et rap­<br />

insensé d’avoir pu un instant penser à une<br />

autre.<br />

Mais, avec une femme comme Blanche<br />

Vernon, je ne comprends l’amour que<br />

dans la possession. C’est surtout cette<br />

belle chair que j ’aime. Dans l’amour que<br />

je lui porte, l’amour de l’artiste et pour<br />

beaucoup. Il faut qu’elle soit ma femme,<br />

qu’elle soità moi, m’entends- tu, mon cher<br />

ami ?<br />

Eh bien ! tente encore les démarchés<br />

auprès du banquier. Je te mettrai au courant<br />

de tout ce qui se passera ici. Mon<br />

brave tuteur, M. d’Hissonnière, va s’employer<br />

pour moi, il me l’a promis.<br />

Ce mariage se fera ; s'il ne se faisait<br />

pas, ou j’en mourrai (vieux style), ou bien<br />

je deviendrais sérieusement amoureux de<br />

La Rousse, ce qui vaudrait peut-être mieux.<br />

Enfin ! le sort en est jeté !<br />

Au revoir, cher ami, et à toi de tout<br />

cœur.<br />

A n d r é dis V illo u rs.<br />

Par retour du courrier André recevait<br />

ta lettre suivante :<br />

Mon bon ami,<br />

Tu es fou, ce n’était pas la peine de<br />

me le dire, fou à battre, fou à lier. Tu as<br />

le bonheur près de toi, et tu ne t*en empales<br />

pas !<br />

pelez-vous la fable : L'Huître et les Plai-<br />

de«ri.PerrinDandin; vous le savez,adore les<br />

mollusques, et Perrin Dandin, par malheur,<br />

n’est pas de vos amis. Donc, jevous<br />

le répète, attention et garde à vous !<br />

Quoi qu’il advienne désormais, je crois<br />

avoir rempli un devoir en avertissant charitablement<br />

les susdits chercheurs de coquilles<br />

du danger qui les menace. —- Qu’ils<br />

se tiennent donc pour avertis.<br />

Un mangeur d’huîtres.<br />

qui signerait son nom si les chercheurs<br />

de coquilles ne s’étaient bravement confinés<br />

sous leur carapace.<br />

Nous sommes heureux d’annoncer à<br />

nos lecteurs qu’un grand festival s’organise<br />

pour le dimanche 30 juillet. De nombreuses<br />

fanfares et sociétés philharmoniques<br />

doivent y prendre part, parmi lesquelles<br />

nous citerons les musiques municipales<br />

d’Amboise, de Tours, de Saumur,<br />

de Poitiers, de Nantes, de Thouars, de<br />

Bressuire, de la Roche-sur-Yon, de Fon-<br />

tenay, etc.<br />

Nous ne pouvons que féliciter les organisateurs<br />

de cette fête musicale et leur<br />

souhaiter le même succès que l’an dernier.<br />

On nous annoncq l’apparition prochaine<br />

d’une grande et brillante<br />

■V a ls e d e s S a M e s - t l ’O l o n i i e<br />

(Avec une lithographie du Casino, du<br />

Remblai et de la Plage), par M. E. d u<br />

R o c h e r , l’artiste-amateur bien connu,<br />

l'accompagnateur de tous les grands artistes,<br />

le président de l’ex-association<br />

musicale de l’Ouest (Le Mans, Laval et<br />

Rennes).<br />

Aussitôt parue à Paris, chez l’éditeur<br />

Legouïx, 27, boulevard Poissonnière, on<br />

trouvera la Valse des <strong>Sables</strong>-<strong>d'Olonne</strong> chez<br />

M. E. Mayeux, libraire, rue du Centre<br />

aux <strong>Sables</strong>.<br />

THEATRE DU CASINO<br />

Mardi 25 juillet<br />

Ire représentation de<br />

LA FILLE DU RÉGIMENT<br />

Opéra comique en 2 actes<br />

Paroles de MM. de Saint-Georges et<br />

Bayard.<br />

Musique de Donizetti<br />

Distribution<br />

Sulpice Sergent, MM. Dangon.<br />

Tonio, Masson.<br />

Hortensius, Kuntz.<br />

Le Caporal, Brussel.<br />

Un Notaire, Louis.<br />

Marie, vivandière, Mme Brunet.<br />

La marquise de Ber-<br />

kenfield, Mme Bovery.<br />

La duchesse de Car-<br />

kentorfs, Mlle Berthe<br />

Un Valet, Eugène<br />

Bien que tu me traites un peu légèrement<br />

de conseilleur, ce qui n’est pas poli,<br />

je te donnerai un conseil que je crois<br />

sage. Laisse-là Blanche, et épouse Jane ;<br />

l’une est l’ivresse d'une jouissance passagère<br />

; l’autre est le bonheur d’un amour<br />

éternel.<br />

J ’ai vu M. Vo ..on. Il m’a répondu ce<br />

qu’il t’avait dit sans doute : « Sa fille est<br />

libre. »<br />

Si tu tiens à poursuivre üne vaine chimère,<br />

poursuis-îà.<br />

Mais c’est alors que je te dirai que tu as<br />

perdu la tète.<br />

Ton meilleur ami<br />

Charles Darnault.<br />

IX<br />

C’était encore une de ses chances qu’An-<br />

dré de Villours venait de perdre là. Il<br />

était forcé de compter sur lui-même pour<br />

vaincre.<br />

Afin d’être plus fort dans cette lutte, il<br />

se tenait à l’écart de Jane, autant que possible.<br />

Plus de promenades avec elleàtra-<br />

vers les bois où le long de la Vienne. Plus<br />

de causeries sentimentales et poétiques.<br />

Le matin, il partait avant le soleil, ets’en-<br />

fonçait au plus épais des vastes forêts qui<br />

couvrent le pays de la Buisse à Morte-<br />

mer. Il avait besoin d’être seul, de s’in-<br />

THÉÂTRE DU CHALET<br />

jeudi 25 juillet 1876 à 8 h. 1/2.<br />

Ire représentation de<br />

LA TRIBUNE MECANIQUE<br />

Cours d’éloquence parlementaire<br />

en un actô.<br />

Le Président MM. Prevîlle.<br />

Bouehet-Dubonnet Pichet.<br />

Rossognac Charley.<br />

De la Clôture Gacon.<br />

Cervelet Teslot.<br />

Borniche Chai ley.<br />

De la Butte-Jouvel Pichet.<br />

Gandin de la Hte-Creuse Gacon.<br />

On terminera par<br />

Tromb al Cazar<br />

Opéra-bouffe en un acte<br />

Beaujolais<br />

Vert-Panné<br />

Ignace<br />

Gigolette<br />

MM. Charley.<br />

Pichet.<br />

Gacon.<br />

Mme Le Pailleur.<br />

ANNUITÉS RUSSES<br />

On annonee pour le 3 août prochain<br />

une souscription publique qui paraît appelée<br />

à un plein succès. Il s’agit de<br />

l’émission de 1,400 titres d’annuités à<br />

recevoir du gouvernement russe, par une<br />

compagnie subventionnée pour ses services<br />

publics.<br />

Le taux de l’emprunt ressortira à<br />

7 35 0/0.<br />

<strong>Les</strong> capitalistes ayant des fonds disponibles<br />

ne manqueront pas de porter leur<br />

attention sur cette affaire.<br />

l.a p è c h e au x S ab les d’Olonne<br />

LE CRABE<br />

Il y a de longues années je me trouvais<br />

en expédition dans le Sahara or, au<br />

soir, groupés autour du feu d’un bivouac,<br />

se trouvait parmi les assistants le Cadi<br />

Sidi-Ben-Aomar, homme de science et<br />

de religion. — Comme nous l’interrogions<br />

sur les moyens de passer ici bas d heureux<br />

jours, il nous répondit :<br />

« Le bonheur sur la terre se trouve sur<br />

» le dos des chevaux ; dans lefouillement<br />

» des livres et... »<br />

— Pardon, mesdames, si je ne cite pas<br />

extuellement le Cadi, mais au désert les<br />

oreilles sont moins sévères que sur la<br />

Plage des <strong>Sables</strong>. Je me contenterai de le<br />

de traduire d’un peu loin...<br />

« Le bonheur se trouve aussi dans la<br />

société d’une femme. »<br />

J ’ai toujours gardé souvenir de la réponse<br />

du Saint Marabout, et j’ai trouvé<br />

qu’il avait mille fois raison,<br />

En effet, quel plaisir plus grand que de<br />

passer une soirée au easino dans la so-<br />

| terroger de se soutenir dans la résolu tion<br />

j qu’il venait de prendre.<br />

Il le sentait bien ; il aimait Jane alors<br />

| qu’il ne voulait pas l’aimer. Il avait pour<br />

elle une dé ces adorations naïves comme<br />

en ont les paysans pour les saintes vierges<br />

qui ornent leurs églises. Pour lui, Jane<br />

ôtait une madone, à laquelle il n’osait toucher<br />

seulement du bout des doigts, tant<br />

il avait le sentiment de son infériorité<br />

morale vis-à-vis d’elle. Pour Blanche, au<br />

contraire, son amour n’avait rien de ces<br />

timidités chastes et juvéniles. Blanche,<br />

c'était une belle statue qu’il aurait voulu<br />

animer, la Galathée dont il eût voulu être<br />

le Pygmalion. II aimait Jane avec son<br />

cœur, et Blanche avec son imagination.<br />

(.La suite au prochain n0)


ciété des jolies, spirituelles et séduisantes<br />

dames du délicieux paradis de Tou-<br />

raine, des belles et bonnes Poitevines et<br />

des douces et migno nnes Vendéennes ?<br />

Quelle joj-iissance plus ineffable que de<br />

sentir emporté sur le dos d’un noble et<br />

vigoureux coursier, soit dans une course<br />

vertigineuse à la poursuite des fauves,<br />

soit dans une paisible promenade, semblable<br />

à celle que l’on peut faire sur la<br />

plage avec ces dociles et infatiguables<br />

petits ânes, harnachés à l’orientale, tout<br />

en bavardant et en riant avec les bons<br />

papas, les bonnes mamans, les épouses,<br />

nos fidèles compagnes, les jeunes frères<br />

et les jeunes sœurs, les ' fiancées, à l’air<br />

mystérieux, et les enfants, espoir de l’a­<br />

venir ?<br />

Quel plus céleste bonheur que de lire<br />

dans ce grand livre, œuvre de Dieu, dans<br />

cet immense Océan qui cache dans ses<br />

profondeurs d’innombrables êtres bizar­<br />

res.<br />

Si vous ne craignez pas l’horrible,<br />

mesdames, cherchez, fouillez cette meT<br />

que vans avez devant vous, péchez ce<br />

curieux crustacé, le Crabe, hideux animal,<br />

à carapace applatie, plus ou moins<br />

arrondie, à longues pattes, dont 1 espèce<br />

est si nombreuse et si répandue sur toutes<br />

les grèves et sur tous les rochers.<br />

A chaque pas on les rencontre, soit courant<br />

de côté sur le sable de, la façon la<br />

plus grotesque, soit barbottant dans une<br />

flaque d’eau, soit retirés dans les excavations<br />

des noirs rochers.<br />

Ceux que l’on trouve le plus souvent<br />

sur les plages sont les espèces qui ne nagent<br />

pas, on les reconnaît à leurs pattes<br />

étroites, arrondias on triangulaires, ce<br />

sont :<br />

Le Xanthe rivuleux, petit crabe de 4 à<br />

5 centimètres.<br />

Le crabe ménade ou crabe enragé.<br />

Le Xanthe rouge à pinces noires.<br />

Le Crabe tourteau, le plus gras de tous,<br />

qui atteint quelquefois le poids de 2 kilog,<br />

qui à marée basse se retire dans les in-<br />

fractuosités du rocher.<br />

<strong>Les</strong> crabes nageurs ont les pattes ap-<br />

platies et élargies en forme de rames. <strong>Les</strong><br />

plus curieux sont :<br />

L’Etrille ou crabe laineux.<br />

Le maïa Squinado, bête affreuse dont la<br />

earapace est toute hérissée d’épines, de<br />

tubercules et garnie de polipiers mycros-<br />

copiques.<br />

— De villaines bêtes, me direz-uous ?<br />

— C’est que les crabes petits et gros<br />

sont tous membres actifs du comité de<br />

salubrité Océanique, la nature en leur<br />

inspirant le goût de charogne, a trouvé le<br />

moyen de leur faire accomplir avec délice<br />

un travail que tout autre aurait fait avec<br />

répugnance, ce sont eux qui sont chargés<br />

de faire disparaître les cadavres de poissons<br />

qui meurent tous les jours et qui en<br />

se dissolvant par la putréfaction pourraient<br />

infecter les eaux et par la suite les habitants<br />

du rivage voisin.<br />

Pour s’en rendre maître le pêcheur<br />

profite donc de leur gloutonnerie.<br />

On les pêche dans des casiers avec les<br />

homards et les langoustes, mais alors il<br />

faut être un vrai pêcheur et posséder<br />

barque et fils.<br />

Je recommande aux baigneurs une<br />

pêche plus facile et quelquefois très-amusante,<br />

cette méthode consiste à les attaquer<br />

au moyen du rengard, ou crochet<br />

de fer et à les forcer à quitter les crevasses<br />

où ils se sont retirés.<br />

Pour ne pas s’exposer à faire buisson<br />

creux, partez à marée basse avec un panier,<br />

garni de quelque morceaux de<br />

viande ; attachez cette amorce cà l’extrémité<br />

d’une ficelle et à l’autre bout une<br />

pierre d’une dimension moyenne et placer<br />

vos cordelettes sur les rochers. Dès<br />

que la marèa monte, les crabes sortent,<br />

saisissent la viande et l’entraînent vers,<br />

leur trou. La corda suit et la pierre vient<br />

en fermer l’entrée.<br />

Six heures après, elors que la plage est<br />

à sec, revenez ; les cordes et les pier-<br />

rss vous indiqueront la demeure du<br />

larron et alors vous pourrez entreprendre<br />

un siège en règle, certain que l’ennemi<br />

est là. Avec un peu d’adresse et de<br />

patience vous ferez une bonne pêche et<br />

| surtout une excursion des plus salutaires<br />

i et des plus récréatives,<br />

ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

Francis d’ÂzAY.<br />

9e Liste<br />

M Fleury, François, propriétaire à Vineuil, chez M. Furmel, rue de 1 Hôtel-de-<br />

V Mme et MM. de laBernarderie, propriétaire, àMontmorillon, chez M. Perrocheau, sur<br />

le Remblai.<br />

Mmes et M. Segris, manufacturier à Angers, chez Mme Loizeau-Guery sur le Rem-<br />

Mme et M. L a c o u r,propriétaire, à Bonnes (Charente,, chez M. Lamoureux, quai Fran-<br />

^M m es et M. de Lamberterie, propriétaires à Périgueux, chez M. Lamoureux, qua<br />

Franqueville. ,<br />

Mme de Morserut, propriétaire à Périgueux, chez M. Lamoureux, quai Franque-<br />

M. de Bour, propriétaire au Poiré, chez Mme Arnaud, rue des Corderies.<br />

M. Alain de Gué, propriétaire au château du Givre, chez M. Gauvrit, rue des Cor­<br />

deries.<br />

Mme et M. Lory, propriétaires à Nantes, chez Mme veuve Proust, rue du<br />

PcllâlS»<br />

Mme et M. Billaud, percepteur à Beaulieu, chez M. Ferrand, sur le Remblai.<br />

Mlles Muncay, institulrices en Angleterre, chez M. Moreau, rue du Puits-<br />

perdu.<br />

Mme et M. Mercier, propriétaires à Paris, au Casino.<br />

M. Grail, propriétaire à Paris, au Casino.<br />

Mme et M. de Faralt, au château Quenisac, au Casino.<br />

M. Sourd, négociant à Lyée (Savoie,) hôtel de la Plage.<br />

M. de Lavauguyon, caissier à la banque de France, à Poitiers, à l’hôtel de la<br />

Plage.<br />

M. Dedieu de Samasent, propriétaire à Marmande, à l’hôtel de la Plage.<br />

Mme et M. Bastard, propriétaires à Nantes, chez M. Chessé, rue de la Poisson­<br />

nerie.<br />

Mme et M. Chaplin, rentiers à Saumur, chez M. Chauffeteau, rue des Halles.<br />

M. Aranque, propriétaire à La Rochelle, chez Mme Morgand-Pître, rue des<br />

Jardins.<br />

M m e s e t M M . de la Fouchardière, propriétaires à Châtellerault, chez M. Bourdin,<br />

, quai Franqueville.<br />

Mmes Raynand, propriétaires à Niort, chez M. Bourdin, quai Fanqueville.<br />

Mme Cagniard, propriétaire à Cognac, chez M. Bourdin, quai Farnquevville. “<br />

Mmes et M. Aubert, propriétaires à Montoire, chez M. Joyaux, rue des Corderies.<br />

LA I’LAGE<br />

Dépêche<br />

Paris, le 24 juillet 1876.<br />

M. Marais, républicain, est élu conseiller<br />

municipal à Paris contre M. Pierre<br />

Baragnnn.<br />

Le Figaro a reçu de Constantinople une<br />

dépêche confirmant les atrocités commises<br />

en Bulgarie par les Bachibouzouks.<br />

On ne signale de Widdin aucun engagement<br />

important dans les journées de samedi<br />

et de dimanche.<br />

(Ha vas.)<br />

D e r n i è r e s n o u v e l l e s<br />

C’est un fait acquis à la science, que’<br />

toutes les maladies de poitrine sont guéris-]<br />

sables par l’emploi de la F a r i n e in é-l<br />

x i e a i n e , del doctor Benito del Rio dej<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le-;<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable re-|<br />

mède pour guérir les maladies de poitrine^<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,^<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies^<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’é—;<br />

puisement prématuré. |<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,;<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix?<br />

ans de succès et 400 mille malades guéFïs,jj'<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait per-î<br />

dus et sans ressources, prouvent qu’on ne!<br />

doit jamais désespérer.<br />

La F a r i n e m e x i c a i n e sé trouve;<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, négociant.<br />

Aux mêmes dépôts : C a f é B a r l e - i<br />

r i n , 2 médailles d’honneur, et C o llie r ]<br />

’W 'a th ia , préstrvatif du croup et de la]<br />

coqueluche.<br />

ANNUITÉS RUSSES<br />

D’est le 3 août prochain que s’ouvre la<br />

souscription publique aux 14,000 titres<br />

d’annuités à recevoir du Gouvernement<br />

russe suivant décrets impériaux des 19<br />

septembre 1875 et 4 mai 1876.<br />

<strong>Les</strong> annuités sont la représentation de<br />

subvention et privilèges accordées par le<br />

Gouvernement russe à la Compagnie anonyme<br />

russe pour l’exploitation des Richesses<br />

minières de la Russie.<br />

Chaque fois qu’un emprunt russe ou<br />

quelque valeur portant, même indirectement,<br />

la garantie de l’Etat, a été émis<br />

sur notre place, il a rencontré auprès des<br />

spéculateurs aussi bien que de l’épargne,<br />

l’accueil, le plus favorable ; la souscription<br />

a été plusieurs fois couverte, et les titres<br />

ont fait de suite une prime importante<br />

<strong>Les</strong> fonds russes, en effet, sont parmi<br />

les fonds étrangers à peu près les seuls<br />

dont le crédit n’ait pas été atteint, et dont<br />

les cours aient suivi une progression continue,<br />

à l’instar de la rente française et des<br />

autres valeurs de premier ordre.<br />

Nous citerons seulement comme exemple<br />

le 5 % Russe, qui, émis au mois de<br />

février 1870 a 80 fr., n’a pas tardé à dépasser<br />

le cours de 100 fr., bien avant même<br />

que le 5 % Français n’ait atteint ce<br />

prix. Il en est de même des Obligations<br />

de la Banque centrale du Crédit foncier de<br />

Russie, qui, de 427 50, prix d’émission,<br />

se sont graduellement élevées un moment<br />

jusqu’au-dessus de &60.<br />

<strong>Les</strong> 14,000 titres d’annuités, dont nous<br />

annonçons la prochaine émission sur le<br />

marché français, pouvant être considérés<br />

par leurs garanties comme de véritables<br />

titres de rente, le succès de cette souscription<br />

est parfaitement assuré d’avance,<br />

car ces nouveaux titres ont le double avantage<br />

de donner un revenu plus rémunérateur<br />

et de laisser une marge importante<br />

pour la prime de remboursement, leque<br />

doit avoir lieu dans un délai maximum de<br />

24 années seulement.<br />

Le prix d’émission est en effet fixé à 400<br />

fr. pour chaque litre d’annuité donnant<br />

un revenu de 25 fr., et remboursable à 500<br />

fr. ; ce qui équivaut en tenant compte de<br />

ia prime d’amortissement, à de la rente<br />

Russe 5 % au cours de 07 70.<br />

Nous n’insisterons pas plus longuement<br />

sur les avantages que présente cette opération<br />

; nous nous contenterons de faire<br />

remarquer, avant de terminer, que tous<br />

les titres d’annuités à recevoir d’un Etat<br />

quelconque ont toujours été assimilés aux<br />

titres de rente de cet Etat, et qu’ils ont<br />

immédiatement dépassé le prix : les annuités<br />

d’Orléans à Châlons, émises à 435<br />

et remboursables à 500 fr., sont actuellement<br />

à 515 ; les annuités à recevoir de<br />

l’Etat pour la subvention du chemin de<br />

fer de Lérouville à Sedan, varient entre<br />

500 et 505.<br />

Il doit en être de même des 14,000titres<br />

d ’annuités dont nous nous occupons en ce<br />

moment : complètement assimilés à la<br />

rente Russe 5 %, il n’y a pas de raison<br />

pour que l’écart qui existe entre ces deux<br />

valeurs ne soit pas immédiatement comblé.<br />

L’ avenir ne tardera pas démontrer si<br />

nos prévisions étaient bien fondées.<br />

1


ELIXIR<br />

CONTRE LE<br />

MAL d e MER<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, O D IIV , Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bains de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la Ci0 des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES ETTOIIS GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

B u r e a u x I<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B e r t r a n d , Hôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de 1er choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

é p ic e r iê Ts a b l a is e<br />

Sur le port, quai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

Paul MAÏNGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Ustensiles de chasse et de pêche,<br />

G r a n d a s s o r t i m e n t<br />

B0RG0GN0 d’Orléans, 5,<br />

Nantes; et place de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises et faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates & foulards<br />

aux mêmes prix qu’à Paris.<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Sise aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser au bureau dujournal.<br />

10<br />

PrÔmenades en m er<br />

L e c a n o t n e u f Aïstia, pouvant<br />

contenir 30 personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> 13<br />

L e ç o n » p a x - t i c u l i è r e s<br />

F r a n ç a i s , L a tin , G r e e J I a tlié -<br />

m a liq u e ,C o n ip ta b ili(É c o m ­<br />

m e r c ia le , M u s iq u e ,e tc .<br />

S’adresser à Me JÉGO, avoué, rue<br />

du Palais, 68, aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne.<br />

CHAMBRES GARNIES et table<br />

d’hôte. 18<br />

14, rue de V Hôtel- de -Ville<br />

RONGÏER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes de bain&, depuis 4f. 75<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste maison meublée<br />

Au centre du Remblai<br />

Aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser à M° BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

AGENCEDE VENTE ET LOCATION<br />

Petit et H. Destréguil<br />

Directeurs, 45, rue Royale TOURS<br />

Représentants à Paris et en province.<br />

On remet g r a t i s la lis te<br />

d e s p rw p rié té s et i n d u s t r i e s<br />

à v e n d r e en province et à Paris.<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Charmante villa<br />

A 1 kilomètre de Tours, vue admirable.<br />

* M a ls o n s d e m a î t r e séparées,<br />

grand et beau jardin ombragé,<br />

665 mètres environ.<br />

On vendrait en un ou deux lots.<br />

Coteaux de la Loire, beau site<br />

(1,002 du rép.)<br />

Et un trè s -g ra n d n o m b r e d e<br />

p r o p r i é t é s jusqu’à u n m illio n<br />

e t d em i.<br />

Pas de commission à payer par<br />

l’acquéreur.<br />

LA P L âG E<br />

LA<br />

RÉFORME ÉCONOMIQUE<br />

REVUE BIMENSUELLE<br />

Des Questions Sociales, Politiques, Fiscales,<br />

Scientifiques, Industrielles, Agricoles5 Commerciales<br />

P a r a î t le 1 er e t le 15 d e c h a q u e m o is<br />

PA.R LIVRAISONS DE SEPT FEUILLES GRAND IN -8°<br />

(142 pages)<br />

Tout abonné a droit à un abonnement d’un<br />

an au b i e n v ï ï b l i c , moyennant 56 fr.<br />

au li!?u cle 70<br />

animes diverses<br />

ABONNEM ENTS ;<br />

ün an, 24 fr. | Sirmois, 12 fr. | Trois mois 6 fa<br />

P rix du Numéro: i Franc.<br />

Paris, Hue do Fanbonrg-Montmartre, i5<br />

LE*BIEN PUBLIC<br />

DE PARIS<br />

Journal quotidien, politique et littéraire<br />

LE PLUS VARIÉ DES JOURNAUX SÉRIEUX<br />

Informations rapides et précises<br />

Expédié pa r les trains poste du soir<br />

PRIMES EXCEPTIONNELLES<br />

L a Réforme économique,<br />

Le Jo u rn a l des Jeu n es Mères,<br />

i.a Vie domestique, etc.<br />

D É P A R T E M E N T S<br />

Trois mois : I 5 fr. | Siimois: 3 0 fr. | ïïnan: 6 0 tr.<br />

Un Numéro : $5 centimes<br />

ENVOI DE NUMÉROS SPÉCIMENS<br />

M Su r demande pa r lettre affranchie<br />

Paris, R ue Coq-Héron, 5<br />

Culte protestant<br />

tous les dimanches à 2 heures 1/2,<br />

rue Nationale n' 34,<br />

AUX SABLES D’OLONNE.<br />

%<br />

LAIT ANTEPHEliIQUE<br />

coupé d’eau, dissipe<br />

Chez les parfumeurs et Coiffeurs<br />

\ \ \ ^<br />

HO niO G BIllB, BIJOUTERIE, ORFEVRERIE, OPTIQUES, etc.<br />

D É P O T Tï j x ¥î D É P Ô T<br />

SABLES-D’OLONNE f j , y I À U ROCHE-SUR-YON<br />

Rue de la Mairie, 27. Place d’Armes, 3.<br />

HORLOGER DE NANTES<br />

Aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue de la Mairie, 27.<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Bijoux vendéens, Bijoux dernière nouveauté, Fer, Argyrine, etc.<br />

«fum eülesde X h e A tre , fL ongues-V H ès e t L u « e tte s<br />

Réparations de Montres et Bijoux, Montures de Brillants.<br />

ÉLIXIR ANTI-RHUM ATI SMAL<br />

X>e S A R B A Z I N - J t t l C H E L d ’A i x ( P r o v e n c e )<br />

Guérison sûre et pr©mpte des R h u m a tis m e s a ig u s et chroniques.<br />

G o u tte , L u m b a g o , S c ia tiq n e , M ig r a in e , etc. 1® fr. le flacon. Un<br />

flacon suffit ordinairement. (10 jours de traitement). A Lyon, ph. Faivre,pl.<br />

des Terreaux : Barnoux, r. de Lyon, 3 ; Bunoz, place St-Pierre,et Perret,<br />

rue du Griffon, ï, et dans les princ. pharmacies de chaque ville.<br />

MALADIES CONFiDEJN T 1E L L E S<br />

h M É T H O D E N O U V E L L E S A N S R I V A L E<br />

(ni mercu e) PAR SIMPLES FRICTIONS OU APPLICATIONS (ni copahu)<br />

Seul le T o p i q u e F a b r e guérit infailliblement, sans ennui ni danger. —<br />

t On ne saurait trop répandre et proclamer tout haut l’efficacité incontestable de<br />

votre T o p > ïq u e > (Lettre d’un offi. sup. del’arm.) Dans toutes les phar. Pot<br />

de 5 fr.p. mal. réc. ; Pot de 20 fr. pour mal. anc. Entrepôt gén. et rens. grat. :<br />

phar Michel à Aix (Prov.) Ecrire francs et joindre timbre. — Expédition franco<br />

de port pour toute commande de 20 fr. au minimum contre mandat, ou timbres-poste.<br />

INDICATEUR DES TRAIVS I>K VOYAGEURS (Service d’été 1876.)<br />

W<br />

°5: S<br />

■ c CD<br />

CD<br />

Cg p g<br />

CD S &<br />

C a h*<br />

“ s.®<br />

» ? fi<br />

» », &<br />

5 * S<br />

CD<br />

i p s<br />

1 s *•<br />

T) s &<br />

a o<br />

&<br />

c6<br />

©<br />

Cf) p*<br />

sH<br />

& 8 J<br />

® -, S<br />

» ® B<br />

? ® »<br />

I B "<br />

mB S<br />

o » M<br />

£•<br />

cT<br />

j O Ili<br />

- ■ P<br />

V<br />

H<br />

»<br />

3<br />

O<br />

c ÿ<br />

K<br />

H “ .g ®<br />

» œ 3<br />

SB<br />

®<br />

I<br />

t-i X »<br />

® 7t) 0Zi<br />

L e s S a to le s à P a r i s .<br />

(P ar Orléans et 1.2.3 1.2.3 1.2.3 classe<br />

Tours) matin soir soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>, dép. 7 30 midi » 5 15<br />

. arr. 1 2 6 50 9 40<br />

Arçay. • • ■ dép 1 7 6 55 9 46<br />

r j<br />

Loudun. . . .<br />

arr. 1 20 7 10 9 58<br />

dép<br />

1 25 7 20 10 3<br />

Tours(g.V 8e). ar. 3 35 10 20 11 50<br />

soir soir soir<br />

1.2.3 l re cl. lre cl.<br />

Tours (g.Or.)dép.<br />

Bloia. . . . dép.<br />

Orléans. . . dép.<br />

Étampes.. . dép.<br />

Paris. . . . a<br />

^re cl.<br />

soir matin matin matin<br />

4 30 min42 min42 1 5<br />

6 9 1 49 1 49 2 15<br />

7 51 2 48 2 48 3 19<br />

9 30 4 7 4 7 4 29<br />

10 45 5 5 5 5 5 27<br />

P u i ' i s a u x : S a b l e s .<br />

(Par Orléans) l recl.<br />

Paria. . . . dép.<br />

Étampes.. . dép.<br />

Orléans. . . dép.<br />

Blois. . . . dép.<br />

Tours (g. Or.) arr.<br />

Tour8 (g.V*8) dép.<br />

Loudun. . . f,rr'<br />

dép.<br />

arr.<br />

A rçay.. . .<br />

dép.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr.<br />

Jre P aris. <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Coqnac, Châ-<br />

(Par Vendôme et 1.2.3 1.2.3 teauneuf, Anqoulême et<br />

Tours) matin soir Limoges. 1.2.3 1.2.3<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . dép. 7 30 fa 1b matin soir<br />

soir <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . dép. 7 30 midi<br />

arr. 1 2 9 40 soir<br />

Arçay.<br />

' ' dép. 1 7 9 46 arr. 1 18 10 23<br />

Saintes. . . .<br />

arr. 1 20 9 58 dép. 1 46 10 31<br />

Loudun<br />

‘ dép. 1 25 10 3 Cognac. . • 2 47 44 34<br />

Tours (gare Vée). arr. 3 35 11 50<br />

matin<br />

soir matin<br />

Tours (gare Orl.)dép. 8 15 6 15<br />

Vendôme. . . . dép.<br />

Châteaudun. . . dép.<br />

Brétigny..............dép,<br />

Paris.....................arr.<br />

cl. 1.2 .3 1.2 cl.<br />

soir soir soir matin<br />

8 15 8 45 11 45 9 10<br />

9 15 9 54 1 6 10 16<br />

10 13 11 6 2 18 11 40<br />

11 28 min35 4 17 1 13<br />

min41 1 50 5 36 2 38<br />

matin matin matin soir<br />

1.2.3 classe l.S .3 1.2.3<br />

matin matin soir<br />

2 15 6 15 3 40<br />

4 18 8 8 5 35<br />

4 23 8 15 5 38<br />

» 8 £5 5 48<br />

» 8 29 5 50<br />

10 35 2 7 s. 10 34<br />

Châteauneuf.<br />

arr. 3 44 min27<br />

*dép. 3 47 min30<br />

10 20 8 15<br />

11 38 9 44 Angoulême.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à La Rochelle, Rochefort.<br />

Saintes, Jonzae, Coutras,Libourne,<br />

Bordeaux.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.............<br />

La Roche-s.-Yon.<br />

La Rochelle. . . .<br />

arr. 4 30 4 12 Rochefort.<br />

' dép. 4 52 4 20<br />

matin soir Lim oges.. . .<br />

Saintes. .<br />

2 35 1 » (Ville). . arr. 8 40 5 »<br />

3 22 2 10<br />

Jonzac. . .<br />

Limoges aux <strong>Sables</strong>. St-Mariens.<br />

Paris aux <strong>Sables</strong>.<br />

4.2.3 4.2.3<br />

(Par Vendôme) 1.2.3 1.2.3<br />

matin<br />

soir matin Limoges. . .<br />

Paris.................... dép. 4 » 6 30 Puy-Imbert. dép. 4 40<br />

Brétigny. . . . dép. 5 23 7 53 Echange. .<br />

Châteaudun. . . dép. 8 50 11 16<br />

arr. 4 48<br />

soir<br />

(Ville). .<br />

dép. 5 20<br />

Vendôme. . . . dép. 10 10 midi 4<br />

arr. 9 5 matin<br />

matin<br />

Angoulême. . dép. 9 33 4 50<br />

Tours (gare Orl.) dép. min. 2 1 56<br />

arr. 40 17 5 30<br />

matin soir<br />

Châteauneuf.. dép. 40 24 5 34<br />

Tours (gare Vee). dép. 2 15 3 40 Cognac. . . - dép. 44 46 6 34<br />

t j arr- 4 18 5 35<br />

soir<br />

Loudu“ ................ dép. 4 23 5<br />

arr. midi 7 24<br />

. arr.<br />

Saintes. . .<br />

5 48<br />

dép. mid30 7 33<br />

AlW ....................dép. 5 50<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.. . . arr. 10 35 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. arr. 6 20 2 7<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Angers. Angers aux <strong>Sables</strong>.<br />

1.2.3 1.2.3 cl.<br />

matin soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.dé. dé. 7 30 12 » Angers. . . d.<br />

ar. 11 26 4 22<br />

Bressuire..<br />

dé. 11 35 4 3tt<br />

Possonnière /<br />

soir soir<br />

a. 2 12 7 20 Bressuire..<br />

2 21 f 3 ^ 5 l ‘<br />

Angers. .a. 2 54 8 1219 9<br />

ar.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Nantes.<br />

1.2.3 1.2.3 4.2.3<br />

matin soir soir<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.. . . dép. 7 30 midi 5 45<br />

matin matin soir<br />

8 36 1 9 6 40<br />

LaRoche-s-Yon<br />

dép. 7 30 7 30 midi 2<br />

dép. 9 35 5 » 8 40'<br />

arr. 8 36 8 36 1 5 Nantes.................. arr. 11 56 7 44 40 21<br />

dép. 9 » 9 26 5 9<br />

arr. 11 18 mid40 8 9 ^Vantes aux <strong>Sables</strong>.<br />

dép. 11 29 soir 8 15<br />

soir<br />

4.2.3 4.2.3 1.2.3<br />

arr. midlO » 9 1<br />

matin matin soir<br />

dép. midi 6<br />

Nantes................dép.<br />

» 9 11<br />

6 35 40 5 2 5<br />

arr. l 18 » 10 23<br />

soir<br />

dép. 1 30 » 10 45<br />

8 50 42 40 4 30<br />

LaRoche-s-Yon<br />

matin<br />

dép. 9 45 1 12 5 4<br />

dép. 2 39 »<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . arr.<br />

mm.<br />

40 35 2 7 6 20<br />

arr. 3 39 » min57<br />

dép. 3 43 » 1 » <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> au Mans.<br />

arr. 4 34 lclas. 1 50<br />

1.2.3 4.2.3<br />

Coutras. .<br />

dép. 5 13 5 3 2 30<br />

matin soir<br />

Libourne. dép. 5 40 5 18 3 5 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>............... dép. 7 30 5 15<br />

Bordeaux. arr. 6 57 . b 55 4 27<br />

soir<br />

arr. 1 2<br />

Arçay.<br />

9 40<br />

dép. 1 7 9 46<br />

arr.<br />

Loudun......................<br />

1 20 9 58<br />

Bordeaux aux <strong>Sables</strong>.<br />

1 25 10 3<br />

Tours (g. de la Vdée). arr. 3 35 11 50<br />

4.2.3 1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

soir matin<br />

matin matin matin Tours (gare d’Orl.). . dép. 4 15 6 25<br />

Bordeaux. dép. 6 40 Château-du-Loir. . • dép. 5 25 7 53<br />

Libourne.. dép. 7 46 Le Mans................... 6 41 9 22<br />

arr. 8 12<br />

Courtras.<br />

dép. 9 »<br />

arr.<br />

St-M ariens..<br />

9 52<br />

Le Mans aux <strong>Sables</strong>.<br />

dép. 9 57<br />

1.2.3 4.2.3<br />

Jonzac. . . . dép. 11 »<br />

matin matin<br />

soir Le Mans........................ dép. 2 45 41 55<br />

arr. midlO<br />

soir<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong><br />

Niort aux <strong>Sables</strong>. Saintes.. . .<br />

dép. 7 33 mid30 Château-du-Loir.. . dép. 3 33 1 19<br />

mat. mat. soir<br />

arr. 8 41 1 31 soir Tours (gare d’Orl.). arr. 4 55<br />

4 17 4 50 3 3<br />

Rochefort. .<br />

2 45<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

dép. 8 50 1 3 4 5 Tours (gare Vdée). dép. 6 15 3 40<br />

4 36 5 16 3 29<br />

matin soir mat. soir<br />

arr. 9 36 2 14 4 55<br />

arr.<br />

5 21- 5 21 3 34 La Rochelle.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.d. 7 30 midi Niort. . . d. 5 36 iiiid25<br />

dép. 5 50 10 » 2 22 5 10<br />

L o u d u n '..................<br />

8 8 5 35<br />

dép. 8 15 5 38<br />

8 6 14 a. 11 26 4 22 3 25<br />

Bressuire.<br />

7 51<br />

soir<br />

arr. 8 25 5 48<br />

dé. 10 9 7 23 Bressuire. soir<br />

10 9 7 23<br />

an'. 8 45 1 2 4 46 8 » Arçay.<br />

dép. 8 29 5 50<br />

soir d. 2 44 6 14 soir<br />

'dép. 9 15 1 12 5 4 9 42<br />

soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.ar. 2 7 10 34 Niort. . . a. 5 4 8 19 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.a. 2 7 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 10 35 2 7 6 20 10 34<br />

arr. 2 7 10 34<br />

départs et arrivées de tous les trains des chemins de fer de la Vendée et des Charentes et voies correspondantes, voir : LE GUIDE DES VOYAGEURS; INDICATEUR OFFICIEL (“Livret Ribaudeau et<br />

Chevallier) — En vente dans toutes les gares et chez les libraires ; prix : 20 centimes.<br />

m s&o*<br />

m<br />

CD<br />

æ<br />

w ï<br />

o ï<br />

§ (<br />

03<br />

4<br />

p ^ O<br />

er h<br />

« P<br />

o H<br />

s . ^<br />

cr? ©<br />

S 0<br />

- «<br />

^ 2?<br />

° w<br />

P £<br />

®'<br />

o T<br />

w O<br />

S P<br />

H*<br />

en H<br />

CD H<<br />

01<br />

0<br />

pf<br />

BS<br />

> -<<br />

m<br />

c ,<br />

X<br />

crz<br />

CD<br />

ts<br />

l'd<br />

o R<br />

o o<br />

Cï><br />

- SKm<br />

Ct) ,<br />

m<br />

a,<br />

Ol T5EE.'<br />

I H<br />

O<br />

> c î<br />

^ H<br />

a XJj.<br />

Go<br />

o tu<br />

s o<br />

chas<br />

K<br />

O XJ1<br />

o*.<br />

3<br />

a<br />

s h<br />

h<br />

^3<br />

s I<br />

Q><br />

O<br />

g o<br />

a<br />

S Of.<br />

eo<br />

t=5<br />

Î25<br />

n<br />

O<br />

a<br />

t *<br />

P-Ü<br />

ïo c l<br />

S- Cf-'<br />

ot-<br />

Cb<br />

Od<br />

& a<br />

Cb<br />

I<br />

otai<br />

Of-


ABONNEMENTS<br />

Payable s d&Y&nce<br />

Un mois. . . ;~<br />

Pour la saison<br />

des bains. . n<br />

1 O centimes l e numéro.<br />

BUREAUX: Librairie M i yeux, r, du Centre,<br />

MARÉES<br />

HEURES DE PLEINE-MER<br />

Jeudi 21, 1 h. 54 m. — 8 h. 29 s.<br />

Vendredi 28, 9 h. 6 rn. — 9 h. 49 s.<br />

Samedi 29, 10 h. 29 m. — 11 h. 5 s.<br />

Dimanche‘t30, 11 h. 39 m. — » h. » a.<br />

CHRONIQUE THÉÂTRALE<br />

<strong>Les</strong> petits péchés de la Grand’maman,<br />

tel est le titre affriolant d’un charmant<br />

vaudeville de M. Honoré, joué lundi soir<br />

au théâtre du Casino.<br />

Un jeune potache de seize ans brûle<br />

d’amour pour sa cousine, une jeune personne<br />

du même âge, qui le lui rend bien.<br />

Ces doux amoureux sont à passer les vacances<br />

chez leur grand’maman à qui ils<br />

dévoilent leur mutuel amour et leur désir<br />

de se marier. La grand’mère éclate de<br />

rire à cette déclaration. Mais l’amour est<br />

malin, môma dans un ccsur de seize ans,<br />

et nos jeunes gens ont mis la main sur<br />

une cassette qui renferme les secrets d’amour,<br />

les petits péchés de la grand maman<br />

qui a aimé, elle aussi, qui a fait plus,<br />

qui s’est laissé enlever par son futur<br />

mari. Une fois maîtres de ces secrets, ils<br />

en profitent pour assiéger de nouveau la<br />

place, et cette fois la grand-maman consent<br />

mais renvoie le mariage à quatre<br />

ans.<br />

C’est une petite pièce charmante, remplie<br />

de naïvetés qui sortent de la bouche du<br />

collégien. L’élément féminin seul y figure<br />

etnous avons pu applaudir en même temps<br />

Mmes Massue, Dover y et Monnet, qui ont<br />

délicieusement interprété ce ravissant<br />

v a u d e v ille .<br />

La soirée a été terminée par <strong>Les</strong> Deux<br />

Sourds, une comédie de Jules Moineaux.<br />

Le nom seul de l’auteur vous dit ce que<br />

doit être la pièce. C’est un éclat de rire<br />

d’un bout à l’autre. <strong>Les</strong> situations y sont<br />

des plus drôles et des plus bizarres. Il y<br />

est difficile d’imaginer deux types plus<br />

amusants que ceux de Placide et de Da­<br />

moiseau.<br />

MM. Kuntz et Bores ont eu le monopole<br />

du rire et Mlle Mathilde Farnat celui de<br />

la gentillesse.<br />

mm<br />

|yj|pL;<br />

*<br />

* *<br />

La représentation de mardi a été une<br />

véritable solennité. La salle était littéralement<br />

comble. Pas la plus petite place,<br />

pas le moindre tabouret ne restaient à<br />

prendre. Ah ! e’est que la charmante partition<br />

de Donizetti, la fille du Régiment,<br />

occupe une des places d’honneur dans le<br />

répertoire des opéras comiques.<br />

Mme Brunet, notre sympathique chanteuse,<br />

a obtenu dans cette soirée un véritable<br />

triomphe. Nous ne l’avions pas encore<br />

entendue chanter avec autant d’art et<br />

avec des accents aussi pénétrants. Mme<br />

Brunet a déployé tout l’art exquis de son<br />

chant dans la romance « Il faut partir, »<br />

et l’air «Salut à la France !» a enlevé les<br />

bravos de toute la salle.<br />

M. Dangon a partagé les honneurs de<br />

DES SABLES-D’OLONNE<br />

la soirée avec Mme Brunet. M. Dangon<br />

possède une belle voix de basse,une bonne<br />

méthode etune diction excellente. Avec tous<br />

ces avantages, ne nous étonnons pas du<br />

succès qu'il remporte.<br />

Nos compliments à Mme Bovery, qui<br />

cumule les emplois, et qui non-seulement<br />

est une comédienne émérite, mais encore<br />

une bonne chanteuse.<br />

Toujours amusant, M. Kuntz, qui est<br />

comme le sourire de la pièce.<br />

* ¥<br />

Pour remplir exactement notre devoir<br />

de critique, il faudrait être partout à la<br />

fois.<br />

Le Châlet, en effet, continue la série de<br />

ses représentations et remporte également<br />

des succès.<br />

Le répertoire de la troupe est composé<br />

d’opérettes et de vaudevilles fort divertissants.<br />

Nous n’avons eu que rarement l’occasion<br />

de voir les artistes du Châlet, mais assez<br />

cependant pour rendre justice à Mme<br />

Lepai.leur et à la jolievoix de Mme Dorval.<br />

MM. Charlet et Pichet sont deux désopilants<br />

comiques très-goùtés du public.<br />

*-------------<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>, 24 juillet 1874.<br />

Nos baigneurs de la plage des <strong>Sables</strong><br />

ont eu vraiment une semaine que l’on<br />

pourrait envier aux stations des bains<br />

les plus renommées.<br />

Sans revenir sur le mérite incontestable<br />

de cet orchestre exceptionnel qui fait, au<br />

Casino, la joie des mélomanes, sans parler<br />

de ces soirées où la jeunesse danse et<br />

valse avec autant d’entrain que de grâce,<br />

et des théâtres comme on en rencontre<br />

bien rarement, nous causerons, cher lecteur,<br />

des plaisirs qu’on trouve aux <strong>Sables</strong><br />

ou tout près de nous.<br />

La Compagnie de 1a. Vendée ne met-elle<br />

pas aux portes de notre ville le chef-lieu<br />

du département ? Aussi, à prix réduits,<br />

les Sablais s’y rendaient hier et avant-<br />

hier et les plus jolies Sablaises luttaient<br />

de coquetterie avec nos charmantes voisines<br />

de la Roche-sur-Yon.<br />

<strong>Les</strong> courses ont dépassé cette année ce<br />

qu’on avait vu jusqu’ici. L’élégance des<br />

tribunes garnies de jolies femmes (je regrette<br />

de ne pouvoir les citer), le brillant<br />

des équipages, et surtout l’ensemble des<br />

chevaux, en grand nombre élevés dans<br />

le pays, donnaient un attrait tout particulier<br />

à la fête. Nous ne pouvons que féliciter<br />

MM. les commissaires des courses, qui<br />

nous ont donné de si bonnes journées, et<br />

rendre un juste hommage aux gentlemen<br />

du département, cavaliers experts et de<br />

premier ordre. Tout homme compétent ne<br />

peut qu’applaudir à leur hardiesse, à leur<br />

tact et au talent hippique dont ils ont fait<br />

preuve une fois de plus. Grâce à ces qualités<br />

si rares, aucun accident grave n’a<br />

attristé les deux réunions qui ne peuvent<br />

laisser qu’un regret, c’est de les avoir vu<br />

passer trop vite.<br />

BE ÏESSHCOÜRT.<br />

CRHONIQUE LOCALE<br />

Tous les députés de la Vendée ont<br />

voté pour l'adoption du projet de loi<br />

ayant pour objet l’ouverture, à Paris,<br />

d’une Exposition internationale universelle<br />

en 1878.<br />

Nous croyons devoir reproduire le texte<br />

complet de la loi relative à la présidence<br />

des Conseils de prud’hommes, adoptée<br />

en première lecture par la Chambre des<br />

députés dans sa séance du jeudi 20 juillet.<br />

Art. 1er. — <strong>Les</strong> membres de chaque<br />

conseil de prud’hommes, réunis en assemblée<br />

générale, nommeront entre eux, à la<br />

majorité absolue, un président et un vice-<br />

président qui resteront en fonctions pendant<br />

un an.<br />

L’un et l’autre seront toujours rééligi-<br />

bles.<br />

En cas de partage des voix, et après<br />

deux tours de scrutin, le conseiller le plus<br />

ancien en fonctions sera élu. Si les deux<br />

candidats avaient un temps de service<br />

égal, la préférence serait accordée au plus<br />

âgé.<br />

Art. 2. — Le vice-président ne sera<br />

jamais pris dans le même élément que le<br />

président.<br />

Art. 3. — Le bureau particulier des<br />

conseils de prud’hommes institué par<br />

l’article 21 du décret du 11 juin 1809, sera<br />

présidé alternativement par un patron et<br />

un ouvrier, suivant un roulement établi<br />

par le règlement particulier de chaque<br />

conseil.<br />

Art. 4. — L’article 2ô du décret du 11<br />

juin 1809 est remis en vigueur.<br />

Art. 5. — l’article 30 du décret du 18<br />

mars 1806 est abrogé.<br />

Cette loi a pour objet d’abroger l’article<br />

3 de la loi du 1er juin 1853, qui conférait<br />

au chef du Pouvoir exécutif la nomination,<br />

des présidents et vice-présidents des Conseils<br />

de prud’hommes; elle remet en vigueur<br />

l’esprit do la loi de 1848, qui attribuait<br />

la nomination des présidents et vice-<br />

présidents aux Conseils eux-mêmes, et<br />

elle l’améliore en ceci qu’elle supprime<br />

l’alternat de la présidence entre un prud’homme<br />

patron et un prud’homme ouvrier,<br />

l’élection du président patron étant<br />

dévolue exclusivement aux prud’hommes<br />

patrons et celle de président ouvrier aux<br />

prud'hommes ouvriers.<br />

Cette loi sur la présidence des Conseils<br />

de prud’hommes réalise, en somme, un<br />

inconstestable progrès, depuis longtemps<br />

réclamé par les travailleurs.<br />

On fait remarquer, dans les couloirs de<br />

la Chambre, que Y Officiel d’hier a publié<br />

une note qui retire aux agents de la compagnie<br />

des allumettes le droit de perquisition,<br />

qu’on réserve désormais aux seuls<br />

agents de l’État.<br />

C'est là une première satisfaction, incomplète<br />

il est vrai, donnée à l’opinion<br />

publique, dont M. Wilson s’est fait l’interprète<br />

pour son projet de loi.<br />

ÎO centimes le numéro<br />

■1er année. — N° 12— 27 juillet 1<br />

TAR>F DES INSERTIONS<br />

W PsyaEles d'avance<br />

ig lff Hr Annonces, 20e la ligne \<br />

Réclames; SOc ___ J<br />

Faits......lf 00e É<br />

On lit dans le Libéral de la Vendée :<br />

ün nous annonce que l’escadre cuirassée<br />

commandée par M. le contre-amiral<br />

Bonnie stationnera dans les eaux des<br />

<strong>Sables</strong> et sera en rade vers le 28 de ca<br />

mois.<br />

C’est une bonne fortune pour les Sablais<br />

et les nombreux visiteurs qui afflueront<br />

aux <strong>Sables</strong> le jour du Festival.<br />

On sait que ce festival doit avoir lieu<br />

le 30.<br />

L’escadre cuirassée de la Manche se<br />

compose du Suffren, de la Valeureuse, de<br />

la Surveillante et de Y Hirondelle.<br />

Si la nouvelle qui nous est annoncée<br />

n’est pas démentie, un punch serait offert<br />

aux officiers de l’escadre par la ville des<br />

<strong>Sables</strong>.<br />

Le Conseil municipal a voté à cet effet<br />

un crédit de mille francs.<br />

Grand festival des <strong>Sables</strong>-d’Olonne<br />

Dans notre numéro de mardi dernier,<br />

nous avons annoncé qu’un grand festival<br />

s’organisait pour le dimanche 30 juillet :<br />

nous recevons à l’instant communication<br />

de la liste officielle des sociétés musicales<br />

qui y prendront part, dans leur ordre de<br />

défilé, avec le nom des morceaux qui seront<br />

exécutés :<br />

SOCIÉTÉ PHILHARMONIQUE DES<br />

s a b l e s- d ’o l o n n e<br />

Fantaisie sur Si j’étais Bol (Adam).<br />

FONTENAT-LE-COMTE.<br />

Le Baincau d’Or, Andante, Tilliard.<br />

L’Abeille, ouverture, Marie.<br />

N .-D . DES DUNES, DE POITIERS<br />

Grand air du CHâlet, Adam.<br />

Fra Diavolo, Fantaisie, Auber.<br />

t h o u a r s<br />

Fantaisie sur Haydée, Auber.<br />

Fantaisie sur la Muette de Portiel,<br />

Auber.<br />

•TOUÉ-LBS'TOURS<br />

AMBOISE<br />

Au printemps, fantaisie, Blanche-<br />

teau.<br />

Folle Kuït, grande valse, Fiaminio.<br />

i l e - d ’e l b ê<br />

Hector, allegro, Couturier.<br />

Yvonne, polka, G. Varenne.<br />

CHATEAU RENAULT<br />

MUSIQUE MUNICIPALE DB SAÜMUR<br />

Fantaisie sur la Muette de Portlci,<br />

Auber.<br />

Le Génie des Roses, grande valse,<br />

Meyer.<br />

b r e s s u ir e<br />

La Sultane des fiudes, fantaisie,<br />

Bléger.<br />

Rêve d’Auiosurr, valse, Beaucourt.<br />

FANFARE DE SAUMUE<br />

Faust, fantaisie, Gounod.<br />

Valse, Schuller.<br />

t o u r s<br />

Ouverture de poète et paysan Suppé.<br />

Si j’élals R o i, fantaisie, Adam.<br />

MUSIQUE MUNICIPALE DE NANTES<br />

Fra Diavolo, ouverture, Auber.<br />

Grande fantaisie sur les H u g u e n o ts ,<br />

opéra de Meyerbeer, Schuller.


Le soir, au Festival, les sociétés réunies<br />

exécuteront sous la direction de M.<br />

Brunet, chef d’orchestre du théâtre de<br />

Nîmes et du Grand Casiao des <strong>Sables</strong>-<br />

d’Olonne, les morceaux suivant :<br />

Salvator, marche, Eymon.<br />

Hasséna, cantate, Brunet.<br />

Le Réveil, pas redoublé.<br />

Chateaubriant, pas redoublé, Blan-<br />

cheteau.<br />

Nous ferons connaître dimanche, l’itinéraire<br />

suivi parle défilé et le programme<br />

détaillé du Festival.<br />

Réjouissez-vous, enfants et bébés. Un<br />

grand bal sera donné jeudi 27 à 3 heures,<br />

dans les salons du Casino, à toute la colonie<br />

enfantine de la plage.<br />

Nous engageons les mamans à ne point<br />

priver leurs enfants d’un plaisir qui leur<br />

est si cher.<br />

Dimanche soir à l’issue du festival, un<br />

grand bal gala sera donné au -Casino.<br />

THÉÂTRE DU CASINO<br />

Jeudi 27 juillet 1876.<br />

Première représentation<br />

Du plus grand succès parisien de l’année.<br />

LE PBOCÈS VEAIIRADIEUX<br />

Comédie en trois actes du théâtre<br />

du Vaudeville<br />

par MM. A. DELACOUR et<br />

A. HENNEQU1N<br />

Distribution<br />

Gatinet MM. L ivry.<br />

Armand Fauvinard Victor.<br />

Tardivaut Borès.<br />

De Bagnolles A lfred Brûlé.<br />

Le commissaire de<br />

police Brussel.<br />

Le secrétaire du commissaire<br />

Louis.<br />

Laiguisier Mmes. Bovery.<br />

Césarine M eyer.<br />

Angèle Monnet.<br />

de Bagnolles Victor.<br />

Fanchette J. Massue.<br />

Sophie M. Farnat.<br />

Thérèse Berthe.<br />

La scène se passe à Paris de nos jours.<br />

Ouverture d’Haydée ( Auber).<br />

exécutée par l’orchestre<br />

Ordre : 1 • Ouverture. 2‘ Le Procès<br />

Bureaux à 8 heures. Rideau à 8 heures<br />

et demie.<br />

Vendredi, 28 juillet, concert sur la terrasse<br />

de 9 heures à 11 heures.<br />

F E U IL L E T O N<br />

UNE ROUSSIi(1)<br />

PAR<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

10<br />

N’avez-vous pas remarqué combien l’on<br />

a parfois besoin de courir les bois, de se<br />

reposer à l’ombre d’un vieux chêne, dans<br />

un endroit écarté d’où l’on ne voit personne,<br />

bien loin de tout être humain ; on<br />

n’entend que le chant des oiseaux ou bien<br />

quelques refrains lointains. Le cœur s’attendrit<br />

et fond en larmes ; grand ou petit,<br />

vieux ou jeune, c’est la sensation qu’éprouve<br />

quiconque n’échappe point à la loi<br />

ordinaire. Le voisinage de la verdure<br />

porte à la mélancoiic, mais à une mélancolie<br />

douce et tendre que a son but et qui<br />

sait où elle va, si elle ne sait d’où elle<br />

vient. L'âme s’agrandit et s'épure ; elle<br />

(1) Reproduction interdite.<br />

Samedi 29 juillet 1876<br />

Deuxième représentation redemandée de:<br />

LES NOCES DE JEANNETTE<br />

Opéra-comique en un acte<br />

Paroles de MM. Michel Carré et Jules<br />

Barbier; musique de Victor Massé.<br />

DISTRIBUTION :<br />

Jean M. Diepdalle<br />

Jeannette Mme Brunet<br />

Thomas M. Brussel<br />

Le petit Pierre Mlle Berthe<br />

Ire représentation de:<br />

La cravate blanche<br />

Comédie enjl acte du Théâtre du Gymnase<br />

par Edmond Goudinot.<br />

DISTRIBUTION :<br />

Octave M. L iv ry<br />

Florentin M. Brussel<br />

Agathe Mlle Monnet<br />

IÆS PERLES de REOIS (valse)<br />

de Beaucourt<br />

Exécutée par l’orchestre.<br />

Ordre : 1- <strong>Les</strong> Perles, 2- La Cravate,<br />

3- <strong>Les</strong> Noces.<br />

Bureaux à 8 heures. Rideau à 8 heures<br />

et demie.<br />

COTILLONNADE<br />

LA. COURSB<br />

Le premier cavalier quitte sa dame<br />

après avoir fait un tour de valse et va<br />

choisir deux autres dames dans le cercle.<br />

La dame, de son côté, choisit deux cavaliers.<br />

Ils se placent à côté l’un de l’autre<br />

à une certaine distance, puis ils s'élancent<br />

en avant et exécutent la valse, chaque<br />

cavalier avec la dame qui se trouve<br />

devant lui.<br />

Cette figure peut se faire à un, deux ou<br />

trois couples, suivant les dimensions du<br />

salon.<br />

LES FLEURS ET LES ANIMAUX.<br />

Le cavalier conducteur choisit deux<br />

dames et les invite à lui indiquer à voix<br />

basse chacune une fleur. Il va présenter<br />

les deux dames à un autre cavalier et lui<br />

nomme les deux fleurs pour^ qu’il ait à en<br />

choisir une. Ce cavalier valse avec la dame<br />

représentée par la fleur qu’il a nommée<br />

et le cavalier conducteur valse avec l’autre<br />

dame.<br />

La dame conductrice, de son côté, exécute<br />

la même figure avec deux cavaliers<br />

choisis par elle avec la différence que les<br />

cavaliers désignent des noms d’animaux.<br />

LA COLONNE<br />

Le cavalier conducteur part en valse,<br />

laisse sa dame au milieu du salon et prend<br />

un cavalier qu’il place dos à dos avec sa<br />

dame. Il amène une autre dame qu’il place<br />

vis-à-vis du cavalier qu’il vient de choisir<br />

et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il ait fourni<br />

une colonne de quatre ou cinq couples<br />

qu’il a le soin de terminer par une dame, j<br />

bondit dans l’espace ouvert devant elle;<br />

elle chante avec le rossignol, elle pleure<br />

avec le ruisseau. Alors on aime de toutes<br />

les forces de son être ; la poésie dont insensiblement<br />

se revêt ce qui nous entoure<br />

déborde en nous; on voudrait toujours<br />

demeurer au frais sur une rive enchanteresse,<br />

mais non pas seul. On songe qu’il<br />

est bien meilleur de posséder, là même<br />

où l’on est si heureux, qui aimer, couvrir<br />

de baisers, faire vivre d’amour et de bonheur!<br />

Le sang court avec plus de rapidité<br />

dans les veines ; l’imagination s’exalte ; la<br />

vie redouble d’intensité.<br />

Telle était la situation exacte d’André,<br />

alors qu’étendu sur un tapis moussu, dans<br />

un bois avoisinant le château de Morte-<br />

mer, il laissait son esprit s’enfuir dans les<br />

dédales de mille rêveries, son cœur errer<br />

dans les ivresses de folles chimères. Malgré<br />

lui, ses yeux s’humectaient de larmes<br />

et son âme tremblait d’émotion au souvenir<br />

de Jane , mais, par l’effort de sa volonté,<br />

il comprimait en lui cette courte<br />

émotion, il tarissait les larmes; il essayait<br />

d’attribuer à une autre la cause de cet attendrissement<br />

qu’il aurait voulu vaincre ;<br />

et cette autre, c’était Blanche.1 Il cherchait<br />

à lutter avec l’imagination contre les secrets<br />

désirs de son cœur.<br />

Il prenait plaisir à s’abîmer dans cette<br />

LA PLAGE<br />

Au signal qu’il donne en frappant dans les<br />

mains, chacun se retourne et valse avec<br />

son vis-à-vis jusqu’à sa place.<br />

On fait former une colonne double, en<br />

partant deux couples à la fois.<br />

(.A suivre)<br />

-------------4-------------<br />

ÇÀ ET LA.<br />

Sur le Remblai :<br />

— Elle m’a fait un accueil glacial.<br />

— Et tu te plains ! .<br />

— Comment, si je me plains !<br />

— Dame, par cette chaleur, c’est pourtant<br />

un accueil qui devrait faire plaisir.<br />

,% Entre bons bourgeois du Chinonais :<br />

— Tu vas aux <strong>Sables</strong>, dimanche ?<br />

— Oui, par le train de plaisir.<br />

— Avec ta femme et sa mère ?<br />

— Imbécile! puisque je te dis que c’est<br />

par le train de plaisir.<br />

— Alors, ta belle-mère ne sera pas de<br />

la partie.<br />

— Sans doute.<br />

Pauvres belles-mères!!!<br />

Entre loustics, sur le Remblai :<br />

— Dis donc, Ernest, as-tu revu Lambert,<br />

depuis son aventure ?<br />

— Comment, Lambert ? Mais, mon ami,<br />

tu n’es pas de ton époque. Ta locution est<br />

vieille,archi-vieille, aussi vieille que le<br />

premier des Lambert. C’est Julien qui a seul<br />

cours aujourd’hui.<br />

— Hé bien ! où veux-tu en venir ?<br />

— Mangé, croqué, digéré ce pauvre...<br />

Julien. Il faut en convenir, ce diantre de<br />

Perrin possède un fier estomac, ou plutôt,<br />

non, de rudes biceps.<br />

Arrivons aux faits :<br />

*<br />

♦ *<br />

Julien se laisse entraîner, sur la Plage,<br />

par ses acolytes ordinaires, tu sais bien,le<br />

vieux baigneur en lunettes et son bâton<br />

de vieillesse, le jeune baigneur chercheur<br />

de coquilles. Tous trois marchent de conserve<br />

depuis quelques instants. Soudain,<br />

un poisson géant apparaît (lis bien : poisson).<br />

Nouveau Jonas, Julien s’élance, bondit<br />

sur le monstre. Une lutte s’engage. Aussitôt,<br />

le vieux baigneur de frotter ses lunettes<br />

pour y mieux voir ; le jeune baigneur<br />

de se pencher pour contempler à<br />

l’aise l’événement qui menace de se dérouler<br />

à ses yeux étonnés.<br />

Mais, ô malheur ! point de coquilles<br />

pour s’accrocher ; l’orifice du monstre est<br />

démesurément ouvert. En moins de temps<br />

qu’il n’en faut pour l’écrire, les bras,<br />

puis la tête, et le corps entier de l’infortuné<br />

Julien disparaissent.<br />

* *<br />

Vous pensez, sans doute, que nos baigneurs<br />

vont s’empresser de voler à son secours.<br />

Il n’en est rien. Comme le géant,<br />

tous deux se mettent à bailler et bailleraient<br />

probablement encore sans l’arrivée<br />

fortuite de l’ami Perrin Dandin.<br />

A peine instruit de l’événement, ce der­<br />

rêverie profonde, lorsqu’un bruit de pas,<br />

brisant le bois sec qui jonchait le sol,<br />

vint l’en arracher. André se leva, avec<br />

humeur, pour fuir l’importun ; mais, en se<br />

retournant, il crut reconnaître, à travers<br />

les arbres, le visage joyeux de M. d’His-<br />

sonnière. C’était bien lui. U revenait de<br />

visiter une ferme assez éloignée, située<br />

dé l’autre côté de la Vienne et se dirigeait<br />

avec entrain du côté du déjeûner.<br />

— Pardieu ! C’est bien André ! Que<br />

diable faisait-il là, sur l’herbe fraîche.<br />

N’as-tu pas assez de la nuit pour dormir<br />

?<br />

— Mon cher marquis, je ne dors point;<br />

mais je réfléchis beaucoup.<br />

— Ah!<br />

— Je suis enchanté de vous trouver<br />

seul un instant, car j ’ai à vous parler.<br />

— Parle, mon ami, parle ; à propos j’ai<br />

de bien beaux blés, là-bas, à ma ferme de<br />

Montirault; ils sont déjà aussi beaux que<br />

cette brindille :<br />

Et le marquis montrait une petite branche<br />

de fougère qu’il venait de couper à la<br />

hauteur de quelques centimètres.<br />

— Fort bien, mon cher tuteur ; mais ce<br />

dont j ’ai à vous parler ne concerne ni les<br />

foins ni les blés. — Vous souvenez-vous<br />

qu’un jour j ’arrivai ici dans un but que<br />

m on premier soin fut (’e \< \ s j î i < it<br />

nier n’hésite pas une minute. A l’exemple<br />

de son homonyme de la fable, d’une main<br />

il saisit le vieux baigneur par la perruque<br />

; de l’autre, il écarte le jeune; et,<br />

prompt comme l’éflaic, U pique une tête<br />

dans le gouffre encore béant.<br />

0 bonheur inespéré ! au bout d’un instant,<br />

Perrin reparaît ramenant sain et<br />

sauf Julien à la rive.<br />

Mais là,ne se termine pas l’aventure.<br />

i ★<br />

3f. *<br />

Le vieux baigneur revendique sa part du<br />

butin, son pupille le veut au complet ;<br />

qu’aura pour lui le sauveteur ?<br />

De là, nouveau conflit, dont le résultat<br />

n’a pas transpiré jusqu’à ce jour, malgré<br />

les chaleurs sénégaliennes que nous subissons<br />

depuis quelque temps.<br />

Vieux baigneur aux lunettes, jeune baigneur<br />

chercheur de coquilles et leur compagnon,<br />

tout a disparu. Perrin Dandin,<br />

seul, se promène tranquillement chaque<br />

soir sur le Remblai.<br />

«<br />

* *<br />

Cent francs de récompense à qui ramènera<br />

à bon port les trois copains, si dignes<br />

d’intérêt, dont nous déplorons aujourd’hui<br />

la disparition.<br />

— Un entrepreneur de bâtisses eontem-<br />

ple l’Océan et laisse échapper la réflexion<br />

suivante:<br />

r— C’est beau l’Océan ! Mais que de<br />

terrain perdu !<br />

Quel est le chef-lieu du département où<br />

les chiffonniers possèdent des valeurs<br />

turques ?<br />

— C’est le chef-lieu du département<br />

de la Sarthe,<br />

Pourquoi?<br />

— Parce qu’on dit des chiffonniers<br />

de ce chef-lieu qu’ils ont des hottes au<br />

Mans.<br />

**, <strong>Les</strong> grandes pensées viennent du<br />

cœur ; est-ce aussi du cœur que vint celle<br />

du garçon d’hôtel dont parle YAuthie dans<br />

la beutade suivante :<br />

Dans un restaurant, un Anglais<br />

Ne sachant pas un seul mot de français<br />

Et désirant manger une écrevisse,<br />

Faisait au valet de service<br />

Certains signes que le garçon<br />

Ne comprenait en aucune façon.<br />

Pour simuler les pattes de la bête,<br />

Mylord, au-dessus de sa tète,<br />

Levait les bras en forme de croissant,<br />

Le doute allant toujours croissant,<br />

Le serviteur, en sa détresse,<br />

Du restaurant appelle la maîtresse ;<br />

Celle-ci vient et voit le mouvement :<br />

« Mais... ce sont des cornes vraiment !<br />

Que diable cela veut-il dire ?<br />

Vrai ?je ne sais ce que Mylord désire ! »<br />

— J’y suis !... J’y suis ! s’écria le garçon,<br />

Monsieur demande le patron.<br />

Curieuse annonce, qui sera le mot de<br />

la fin :<br />

On demande un homme de peine de<br />

vingt-cinq ans, capable de soigner un<br />

cheval et une bonne de même âge.<br />

— «.-------------------------------------<br />

j vous me donnâtes alors votre parole de<br />

m’aider à y parvenir. — Je vous prie aujourd’hui<br />

de tenir votre parole.<br />

— Quelle parole? fit le marquis d’un air<br />

étonné.<br />

— Quoi?... Vous ne vous souvenez donc<br />

pas... Blanche Vernon!<br />

— Blanche Vernon?... Ah çà ! tu n’aimes<br />

donc pas Jane?<br />

— Mlle de Retzy ? Où prenez-vous<br />

cela?<br />

— Ma femme s’est donc trompée, se dit<br />

le marquis.<br />

— Il voit donc plus clair en moi que<br />

moi-même, se dit André.<br />

Ils marchèrent quelque temps le long<br />

du sentier, en se taisant tous deux. — A<br />

la fin, André, le premier, rompit le silence<br />

:<br />

— Eh bien ! marquis, êtes-vous décidé à<br />

tenir votre promesse?<br />

(La suite au prochain n°)


FAITS DIVERS<br />

* u n s u ic i d e o r i g i n a l . — L homme qui<br />

se*guillotine lui même n’est par nouveau ;<br />

mais il est assez rare. Le dernier courrier<br />

d’Amérique nousapporte le récit d’une opération<br />

capitale exécutée par un Américain<br />

sur lui même il ya quelpues jours..<br />

Un cultivateur des environ de Lafayette<br />

(Indiana), nommé James Moore, qui était<br />

possédé de la manie des inventions, est<br />

allé à Lafayette et a retenu une chambre<br />

dans le Larh House, en annonçant qu’il<br />

restera probablement une semaine, ayant<br />

à perfectionner une invention à laquelle<br />

il voulait travailler seul.<br />

Il a acheté des planches, une scie et une<br />

hache, a porté le tout dans sa chambre et<br />

s’y est enfermé pour ne pas être dérangé<br />

ëndant ses travaux. Le lendemain, Moore<br />

Pn’ayant<br />

pas reparu, on est entre dans sa<br />

chambre et l’on a vu qu’il s’était décapité<br />

avee une guillotine construite par lui<br />

ïnême, La machine était exactement disp<br />

o s é e comme celle inventée par le docteur<br />

dont elle porte le nom,<br />

Une hache, glissant entre les rainures,<br />

avait fait fonction de couteau. Elle avait<br />

été retenue au haut du poteau par uûé<br />

double corde solidement assujettie au<br />

mur et sur l’extrémité de laquelle<br />

avait été placé une bougie allumée, de<br />

telle sorte que la bougie en achevant de se<br />

c o n s u m e r brûlât la corde. A 1 endroit ou<br />

la tête devait tomber, Moore avait placé,<br />

une boite ouverte au fond de laquelle il<br />

avait mis du coton saturé de chloroforme.<br />

Ces dispositions prises, il s’était étendu<br />

dans la position voulue et pour se réduire<br />

à l’im m o b ilité , il avait vissé dans le plan-<br />

pher les bouts de deux fortes lanières de<br />

cuir, d o n t l’une lui étraignait les jambes<br />

e t l’autre la poitrine.<br />

L’expérience avait parfaitement réussi.<br />

La bougie avait brûlé le bout inférieur de<br />

la corde, la hache avait glisse rapidement<br />

entre l e s rainures, la tête avait été tranchée<br />

net et avait roulé dans la eaisse destinée à<br />

la recevoir. En examinant la guillotine<br />

on a remarqué que Moore avait écrit sur<br />

une des planches : « Machine à vendre ou<br />

à louer.» L’excentrique inventeur laisse<br />

une veuve et trôis enfants.<br />

* U n e v a c h e s y b a r i t e . — <strong>Les</strong> animaux<br />

finiront par nous dégoûter d être hommes.<br />

T ro u v e z - m o i quelque chose de plus enviable<br />

que l’existence d’un chien. Manger,<br />

boire, dormir, aboyer d’une voix mélodieuse,<br />

happer les mouches au passage,<br />

rester des heures entières dans une rêverie<br />

contemplative, protester contre les<br />

orgues de Barbarie, n’est-ce pas là l’idéal<br />

du bonheur ? Sans compter les chiennes<br />

aux pattes fines, au corps svelte, au regard<br />

langoureux. Il y a bien l’hydrophobie,<br />

mais les hommes n’ont il pas la<br />

politique? A coup sûr, les vaches sont<br />

moins intelligentes que les chiens; cependant,<br />

quand vous aurez lu le petit fait suivant!<br />

vous conviendrez avec nous que les<br />

animaux ne sont pas des bêtes.<br />

Une vache des environs de la Fère revenait<br />

de prendre son bain ; la chaleur était<br />

accablante ; les mouches bourdonnaient.<br />

Un doux besoin de sommeil s'empara de<br />

la baigneuse. Elle aperçut une maison<br />

dont la porte était ouverte, et dans cette<br />

maison un bon lit moelleux aux draps<br />

blancs et sans plis. „ ,<br />

Entrer, grimper sur le lit et s y etendre<br />

façon fut pour notre vache l’affaire<br />

sans<br />

instant. <strong>Les</strong> idées font, paraît-il, un<br />

chemin très-rapide, sous ce front couronné<br />

^L a^surprise du propriétaire, lorsqu’il<br />

trouva chez lui cet hôte inattendu, est impossible<br />

à rendre. Trouver une vache<br />

dans son lit n’arrive heureusement pas<br />

tous les jours. Etait-ce une allusion ? La<br />

pauvre bête, durement caressée par Martin<br />

Bâton, quitta non sans regret ce lieu<br />

dè délices.<br />

• UN n o u v e a u p r o c é d é . —• L... prendra-t-il<br />

u n brevet? j’en doute. Il a eepen-<br />

dant trouvé un moyen original d'emprunter<br />

des billets de mille francs à son<br />

patron.<br />

M. A..., négociant, rue Montmartre,<br />

recevait hier en déjeunant une dépêche<br />

d’un de ses amis, l’invitant à venir tout<br />

de suite « pour une affaire urgente. »<br />

M. A... prit son chapeau.<br />

— Je vais prévenir mon caissier à son<br />

restaurant, dit-il à sa femme pour qu’il<br />

vienne tout de suite.<br />

Un instant après L..., l’employé, se<br />

présentait à Mme A...<br />

— Votre mari m’envoie chercher 8,000<br />

francs; il vient de se rappeler que e’était<br />

pour une affaire d'argent que son ami l’appelait<br />

si instamment.<br />

Mme A... remit la somme. L... partit<br />

et ne rentra pas.<br />

Le soir M. A... revenait décontenancé-<br />

L’ami dont il avait reçu une dépêche ne<br />

savait pas ce que cela voulait dire.<br />

On eut bientôt le mot de l’énigme, Tout<br />

cela était un truc inventé par l’employé<br />

pour soustraire 8,000 francs a son patron.<br />

Déclaration a été faite, et la polioe est<br />

sur la piste.<br />

X u A . PLAGE<br />

Dépêche<br />

Paris, le 26 juillet 1875.<br />

Le Journal officiel contient un décret<br />

accordant des grâces à 127 condamnés à<br />

la suite de l’insurrection de 1871.<br />

La répartition des obligations à l’emprunt<br />

de la ville de Paris se fera de la<br />

manière suivante : une obligation sera<br />

attribuée à tout souscripteur d’un nombre<br />

d’obligations s’élevant de 1 à 99. Ensuite<br />

une obligation sera accordée par chaque<br />

67 1/2.<br />

On écrit de Constantinople qu’à la suite<br />

de l’enquête qui a été faite sur les excès<br />

commis en Bulgarie, quinze bachi-bou-<br />

souks ont été condamnés aux travaux<br />

forcés.<br />

(Hâves)-<br />

Guérison des dents malades<br />

Maurioii(ÊLuis<br />

Médecins-dentistes, boulevard des<br />

Italiens, 25, Paris.<br />

Dents, dentiers perfectionnés,<br />

soins généraux de la bouche.<br />

Aux <strong>Sables</strong> - d’Olonne, maison<br />

MARTIN, place de l’Eglise, 2, jus-<br />

u ’au 15 septembre.<br />

ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

10° Liste<br />

Mme la marquise et M. le marquis de Campo-Fertil, propriétaires à Paris, chez Mme<br />

veuve Barraud, rue du Palais.<br />

Mme et M. Palustre, propriétaires à Tours, chez Mme Joullot, rue du Palais.<br />

Mme et M. Le Vasson, propriétaires à Tours, chez Mme Joullot, rue du Palais.<br />

Mmes et MM. Chereau, propriétaires à Montoire, chez M. Loequin, rue des Cor-<br />

denes.<br />

Mmes et M. Chenu, propriétaires à Chantonnay, chez M. Loequin, rue des Corderies.<br />

Mme Habert, propriétaire à Chantonnay, chez M. Loequin, rue des Corderies.<br />

M. Guitton, Antonin, propriétaire à Chantonnay, chez M. Loequin, rue des Corderies.<br />

Mme et MM. Bazire, contrôleurs des contributions directes à Fontenay, maison Ber-<br />

tin, place du Palais. V .<br />

M. Roger, Etienne, négociant à Chinon, a 1 hôtel de 1 Océan.<br />

Mme et M. Coin, négociant à Tours, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. B. Jacquier, négociant à Tours, à l’hôtel de l’Océan.<br />

Mme H. Sarault et sa famille, au château de Quisac, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M Gros, négociant à Tours, à l’hôtel de 1 Océan.<br />

Mme et M. de Laubier, propriétaires à Bordeaux, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Dorizon, capitaine de cavalerie à Saumur, à t hôtel de 1 Océan.<br />

M de Messars, capitaine de cavalerie à Angers, à l’hôtel de l’Océan.<br />

m ' Lemas, propriétaire à St-Victorin (Vienne), à l’hôtel Dupuy.<br />

M. Fonteneau, négociant à Bordeaux, à l’hôtel Dupuy.<br />

M. Biré, propriétaire à Marans, au Casino.<br />

M Hashon, avocat à Châtellerault, au Casino.<br />

Mme et M. de St-Marie Da, propriétaires à Sens, au Casino.<br />

Mme de Herbert et deux enfants, propriétaiie à Paris, au Casino.<br />

M Sobert, négociant à Bordeaux, au Casino.<br />

Mme et M de Colonges, propriétaires à Verdun, au Casino.<br />

Mme de Moussac, propriétaire à Poitiers, à l’hôtel du Cheval Blanc.<br />

M Ghaillou, vétérinaire à Pouzauges, à l’hôtel du Cheval Blanc.<br />

Mme de la Ménardière, propriétaire à Poitiers, à<br />

M Amiot, négociant à Paris, à l’hôtel du Cheval<br />

l’hôtel du Cheval Blanc.<br />

Blanc.<br />

Mmes etM. Guiyon, propriétaires à Ever, maison d’Hastrel, sur le Remblai.<br />

Mme Hay de Slade, propriétaire à Tours, maison d’Hastrel, sur le Remblai.<br />

M Hay de Slade, lieutenant à Reims, maison d’Hastrel, sur le Remblai.<br />

MM P ic-P aris, propriétaires à Tours, maison d’Hastrel, sur le Remblai.<br />

Mmes S e g u i n , 'propriétaires à Nevers, maison d’Hastrel, sur le Remblai.<br />

Mme et M. Ja’racé, fils, propriétaires à Nevers, maison d’Hastrel, snr le Remblai.<br />

Mme de Champrel et sa famille, propriétaires à Angers, maison d’Hastrel, sur le<br />

R Mme:de la Règle et sa famille, propriétaires à Niort, maison d’Hastrel, sur le<br />

jj~^0TY*l Y)1 fll<br />

Mme F au ch ier, propriétaire à Clermont, chez Mme Boucard, sur. le Cours Blossac.<br />

Mme et MM. Messire, propriétaires à Tours, chez M. Bourdin, sur le Remblai.<br />

MM Genlz, propriétaires à Tours, chez M. Bourdin, sur le Remblai.<br />

Mme et M. Duboucher, propriétaires à Tours, chez M. Bourdin, sur le Remblai.<br />

M Brouillard, négociant à Tours, chez M. Bourdin, sur le Remblai.<br />

M*. Brichet, armurier à Angers, chez Mme Boucard, sur le Cours Blossac.<br />

Mme et MM. Gazeau, propriétaires à Chauvigny, chez M. Boucard, à Cours Blossac.<br />

Mme Pigé propriétaire au Lude, chez MmeDuval, rue des Corderies.<br />

Mme Durandeau, à Chollet, chez Mme Buval, rue des Corderies.<br />

Mlle Esther Challet, aux Lues, chez M. Çollin, rue du Palais.<br />

Mmes Baulliet, propriétaires à Ville-Faven, chez Mme veuve Léard, rue des<br />

ECMUe Marie Labarde, propriétaire à Ville-Fayen, chez Mme veuve Léard, rue des<br />

E°Mmes'et MM. Gennet, propriétaires à Bournezeau, chez Mme Guénneau, rue du<br />

P alais<br />

M. E. Julien, propriétaire à Nantes, chez M. Déplane, sur le Remblai.<br />

M Ch Fraye, propriétaire à Nantes, chez M. Déplane, sur le Bemblai.<br />

Mmes et M. Gatien, manufacturier à Châteaurenault, chez Mme de Lépinay, sur le<br />

Remblai.<br />

Dernières nouvelles<br />

C’est un fait acquis à la science, que<br />

toutes les maladies de poitrine sont guérissables<br />

par l’emploi de la Farine mexicaine,<br />

del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 400 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La F arine mexicaine sé trouve<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, négociant.<br />

Aux mêmes dépôts : Café Barle-!<br />

rin, 2 médailles d’honneur, et Collier<br />

W athia, préservatif du croup et de la]<br />

coqueluche.<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.— ToURS.<br />

Annonces diverses<br />

l’ACHETEZ PAS<br />

DE<br />

MACHINES A COUDRE<br />

sans consulter<br />

LES JV-HTIKKS<br />

q u .’o f f r e<br />

r D . BACLE<br />

46, rae du Bac, 46<br />

U CÉLÈBRE SILENCIEUSE 1 7 5 "<br />

complétée de récrin des 40 guides et accessoires. I F W<br />

U<br />

L<br />

U n P F I Machine à main et à navette<br />

w U UîLL pour familles et industries..........<br />

9 F ¥ D D C Q C Machine américaine à point ftftfr<br />

L A l i l L o O retors, qualité garantie.........<br />

UnHAfÜT 0 L D T U I ET D spéciales pr atelier 5 O fr.<br />

nU ÏV L & O L il I Si IL il au -dessous du tarif général!<br />

Envoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule M0Q D. B A C L E , 46, rue du Bac, 46<br />

CARTES A NUMEROS,<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccarat, Vingt-<br />

et-un, Lansquenet, Trente-Qua-<br />

rante. Elles ne peuvent donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

Où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeux offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, rue<br />

de Lancry, 32, aux <strong>Sables</strong>, chez<br />

MA YEUX, rue du Centre, 3, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue de l’Hôtel-de-<br />

Ville.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

L a B » x iq u .e -O h .ifïr e s<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quarante, se joue avec les<br />

cartes ànuméros,brevetéesS.G.D.G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes :<br />

A Paris, J u q u in, rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, M a y ed x, rue du<br />

Centre. — Veuve F oucher, rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

PLACE DU MARCHÉ AU BOIS<br />

G. BARADEAU<br />

VINS EX LIQUEURS<br />

Vins lins et ordinaires<br />

En fûts et en bouteilles<br />

Rue de l’Eglise, en face la rue qui<br />

descend de la place Bellevue<br />

M a i s o n ISeandon<br />

Mlle d&utrequin à Nantes<br />

Grand choix pour modes,<br />

c h a p e a u x de bains de mer,<br />

rubans, fleurs et châles de<br />

laine.


ELIXIR<br />

CONTRE LE<br />

MAL d e MER<br />

A<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, O D I 3 V , Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bains de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la C10 des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES E T î ÔUS GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

Bureaux !<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B er tran d, Hôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de 1er choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

EPICERIE SABLAISE<br />

Sur le port, quai Guinée, i l .<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

Paul MAWGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Ustensiles de chasse et de pêche,<br />

G r a m l a s s o r t i m e n t<br />

B0RG0GN0 d’Oriéans, 5,<br />

Nantes ; et place de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises et faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates & foulards<br />

aux mêmes prix qu’à Paris.<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Rue de l’Hôtel-de-Ville, 7.<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

10<br />

Prom enades en m e r<br />

Le canot neuf Aima, pouvant<br />

contenir 8 0 personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> 13<br />

Leçon» particulières<br />

Français, JLatln, Gr4>e,Mathématique,<br />

Comptabilité commerciale,<br />

Musique,etc.<br />

S’adresser à Me JÉGO, avoué, rue<br />

du Palais, 68, aux <strong>Sables</strong>-<strong>d'Olonne</strong>.<br />

CHAMBRES GARNIES et table<br />

d’hôte. 18<br />

14, rue de VHôtel-de- Ville<br />

RONGIER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes de bains, depuis 4f. 75<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste maison meublée<br />

Au centre du Remblai<br />

Aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser à M° BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

" l e * b i e n p u r a i e<br />

DE PARIS<br />

Journal quotidien, politique et littéraire<br />

LE PLUS VARIÉ DES JOURNAUX, SÉRIEUX<br />

Informations rapides et précises<br />

Expédié par les trains poste du soir<br />

PRIMES EXCEPTIONNELLES<br />

L a R é f o r m e é c o n o m iq u e ,<br />

L e J o u r n a l d e s J e u n e s M èr e s,<br />

L a V ie d o m estiq u e , e tc .<br />

DÉPARTEMENTS<br />

Trois mois : f 5 fr. | Six mois : 3 0 fr. | Un an : 6 0 fr.<br />

Un Numéro : 15 centimes<br />

ENVOI DE NUMÉROS SPÉCIMENS<br />

g. Sur demande par lettre affranchie<br />

P a ris, R u e C o q -H é ro n , 5<br />

rLE LAIT ANTÉPHÉLIQUE''<br />

pur ou coupé d’eau , dissipe<br />

R O U SSE U R S, HALE<br />

MASQUE DE GROSSESSE<br />

ROUGEURS, PE A U FA R IN EU SE<br />

B O U TO NS, RIDES<br />

GERÇURES<br />

1 peau :sv<br />

Chez les parfumeurs et Coiffeurs<br />

LA PLAGE<br />

RÉFORME ÉCONOMIQUE<br />

REVUE BI-MENSDELLE<br />

Des Questions Sociales, Politiques. Fiscales,<br />

Scientifiques, Industrielles, Agricoles, Commerciales<br />

P a r a it le 1eret3e 15 deeliaque mois<br />

I*A» LIVRAISONS DE SEPT FEUILLES GRAND IN-8®<br />

ii'2 pages<br />

Tout abonné dro - à un abonnement d’un<br />

an au b ie n i UDrJC, moyennant 56 fr.<br />

ü. Ji -u de 70<br />

P rim es «Hverses<br />

A B O N N E M E N T S ;<br />

ïn *n, 24 fr. | Six mois, | 2 fr. | Trois mois 6 fa<br />

Prix du Numéro: X Franc.<br />

Paris, Hue du Faubourg-S'ontmartre, 15<br />

v #<br />

c *<br />

»<br />

#<br />

Culte protestant<br />

tous les dimanches à 2 heures 1/2,<br />

rue Nationale n- 34,<br />

AUX SABLES D’OLONNE.<br />

c % \^<br />

4><br />

* ^<br />

^ e? ^<br />

^ C X ?<br />

DÉPÔT chez M. SAVARIT-AUDRIN, aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne.<br />

HORLOGERIE, BIJOUTERIE, ORFÈVRERIE, OPTIQUES, etc.<br />

D É P Ô T «r | . t , D É P Ô T<br />

SABLES-D’OLONNE f j , V I Â U ROCHE-SUR-YON<br />

Ruede laMairie,27. Place d’Armes, 3.<br />

HORLOGER DE NANTES<br />

A ux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue de la Mairie, 27.<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Bijoux vendéens, Bijoux dernière nouveauté, Fer, Argyrine, etc.<br />

JT uniellesde TJ»e*4tre, L o n g u e s - v u e s e t L u n e t t e s<br />

Réparations de Montres et Bijoux, Montures de Brillants.<br />

ÉLIXIR ANTI-RHUMATISMAL<br />

D e S A B R A Z B V - M I C H E L i d ’A i x ( P r o v e n c e )<br />

Guérison sûre et prompte des R B iu m atistn es a ig u s et chroniques.<br />

G o u tte , S^ujraibagro, é e la tf q u e , M ig r a in e , etc. 1© fr. le flacon. Un<br />

flacon suffit ordinairement. (lOjours de traitement). A Lyon, ph. Faivre,pl.<br />

des Terreaux : Barnoux, r. de Lyon, 3 ; Bunoz, place St-Pierre,et Perret,<br />

rue du Griffon, 1, et dans les princ. pharmacies de chaque ville.<br />

MALADIES CONFIDENTIELLES<br />

M É T H O D E N O U V E L L E S A I S I S R I V A L E<br />

(ni mercu e) PAR SIMPLES FRICTIONS OU APPLICATIONS (ni copahu)<br />

Seul le T o p i q u e F a b r e guérit infailliblement, sans ennui ni danger. —<br />

< On ne saurait trop répandre et proclamer tout haut l’efficacité incontestable de<br />

votre T o p i q u e » (Lettre d’un offi. sup. de l’arm.) Dans toutes les phar. Pot<br />

de 5 fr.p. mal. réc. ; Pot de 20 fr. pour mal. anc. Entrepôt gén. et rens. grat. :<br />

phar Michel à Aix (Prov.) Ecrire fr.nco et joindre timbre. — Expédition franco<br />

de port pourtoute commande de 20 fr. au minimum contre mandat, ou timbres-poste.<br />

IIVI>ICATEI;K DES TRAINS DE VOYAGEURS (Service d’été ÎH’T'O.)<br />

W<br />

o: S<br />

e 5<br />

T Æ<br />

CD ■ - e<br />

CD<br />

©<br />

^<br />

£<br />

-<br />

p H<br />

CD ®<br />

C (S H><br />

® 8 S"<br />

“ * S<br />

® ôg<br />

£>5 •<br />

£r » P<br />

” s o<br />

I c s<br />

1 “ S' nr; ®<br />

s? « 8<br />

&<br />

-5 1<br />

CD ^<br />

7) SB I<br />

UM<br />

P<br />

= Ï-J<br />

P-0 H<br />

CD p<br />

S3 » P<br />

CD “ *5<br />

#2<br />

i » '<br />

o ; s<br />

2 S<br />

S » *<br />

O■<br />

•, a i p<br />

=-i ÿ<br />

O ' ■<br />

fi g-5 5 »<br />

© ?<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Paris. <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à P aris. <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Cognac, Châ- <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à La Rochelle, Roehefort, <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Nantes.<br />

[Par Orléans et 1.2.3 1.2.3 1.2.3 classe (Par Vendôme et t.2.3 1.2.3 teauneuf, Angoulême et' Saintes, Jonzac, Coutras, Libourne,<br />

1.2.3 1.2.3<br />

Tours) matin soir soir<br />

Tours) matin soir Limoges. 1.2.3<br />

1.2.3<br />

1.2.3 Bordeaux.<br />

matin soir soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>, dép 7 30 midi » 5 15 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . dép. 7 30 5 15<br />

matin soir<br />

, arr. 1 2 6 50 9 40<br />

soir <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . dép. 7 30 midi<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.. . . dép. 7 30 midi 5 15<br />

Arçay. . . .<br />

matin matin<br />

1 7 6 55 9 46<br />

arr. 1 2 9 40<br />

soir<br />

soir La Roche-s-Yon f j r’<br />

8 36 1 9 6 40<br />

Arçay. .<br />

dép.<br />

1 20 7 10 9 58<br />

' dép. 1 7 9 46<br />

arr. 1 18 10 23<br />

7 30 7 30 midi 2<br />

dép. 9 35 5 » 8 40<br />

Loudun. . .<br />

Saintes.<br />

arr.<br />

1 25 7 20 10 3<br />

arr. 1 20 9 58<br />

‘ ’dép. 1 46 10 31 La Roche-s.-Yon.<br />

8 36 8 36 1 5 Nantes................. arr. U 56 7 11 40 21<br />

Loudun.<br />

dép. 9 »<br />

Tours (g. Vee 3 35 10 20 11 50<br />

’ dép. 1 25 10 3 Cognac................dép. 2 47 11 34<br />

9 26 5 9<br />

arr. 11 18 mid40 8 9<br />

soir soir soir Tours (gare Vee). arr. 3 35 11 50<br />

matin La Rochelle. . . .<br />

ÏSautes aux <strong>Sables</strong>.<br />

dép. 11 29 soir<br />

1.2.3 l re cl. 1" cl. l re cl.<br />

soir matin<br />

arr. 3 44 min27<br />

8 15<br />

Châteauneuf.<br />

soir<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

soir matin matin matin Tours (gare Orl.)dép. 8 15 6 15<br />

’dép. 3 47 min3C<br />

arr. midlO » 9 1<br />

matin matin soir<br />

Tours (g.Or.) dép. 4 30 min42 min42 1 5 Vendôme. . . . dép. 10 20 8 15<br />

arr. 4 30 1 12 Roehefort.<br />

Angoulême.<br />

dép. mid!6 » 9 11<br />

Nantes................dép. 6 35 10 5 2 5<br />

Blois. . . . " 6 9 1 49 1 49 2 15<br />

Châteaudun. . . dép. 11 38 9 44<br />

' dép. 4 52 1 20<br />

arr.<br />

Orléans. . . 7 51 2 48 2 48 3 19<br />

matin soir Limoges. . .<br />

Saintes. .<br />

l 18 » 10 23<br />

soir<br />

dép. 1 30 » 10 45<br />

Étampes.. . 9 30 4 7 4 7 4 29<br />

Brétigny.. . . dép. 2 35 1 » (Ville). arr. 8 10 5 »<br />

La Roche-s-Yon ffr‘<br />

8 50 42 40 4 30<br />

matin<br />

dep. 9 15 4 42 5 4<br />

Paris. . . . 10 45 5 5 5 5 5 27<br />

Paris. . . . . arr. 3 22 2 10<br />

dép. 2 39 » min.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . arr. 10 35 2 7 6 20<br />

arr.<br />

Limoges aux <strong>Sables</strong>.<br />

3 39 »<br />

St-Mariens.<br />

min57<br />

P a r i « aux <strong>Sables</strong>. P aris aux <strong>Sables</strong>.<br />

dép. 3 43 » 1 » <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> au Mans.<br />

1.2.3 1.2.3<br />

arr. 4 34 Iclas. 1 50<br />

4.2.3 1.2.3<br />

(Par Orléans') 1re cl. 1re cl. 1.2.3 1.2 cl. (Par Vendôme) 1.2.3 1.2.3<br />

matin Coutras. .<br />

dép. 5 13 5 3<br />

soir soir soir matin<br />

2 30<br />

matin soir<br />

soir matin Limoges. . . .<br />

dép. 5 40 5 18 3 5 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.................. dép. 7 30 5 15<br />

Paris. . . dép. 8 15 8 45 11 45 9 10 Paris. . . . dép. 4 » 6 30 Puy-Imbert.. dép. 4 10<br />

arr. 6 57 b 55 4 27<br />

soir<br />

Étampes.. dép 9 15 9 54 1 6 10 16 Brétigny. . dép. 5 23 7 53 Echange. . .<br />

arr. 4 2<br />

Orléans. . dép. 10 13 11 6 2 18 11 40 Châteaudun. dép. 8 50 11 16<br />

arr. 4 18<br />

Arçay...........................<br />

9 40<br />

Blois. dép. 11 28 min35 4 17 1 13<br />

soir<br />

(Ville). . .<br />

dép. 1 7 9 46<br />

dép. 5 20<br />

arr. 1 20<br />

Tours (g. Or.) arr. min41 1 50 5 36 2 38 Vendôme. . dép. 10 10 midi 4<br />

arr. 9 5 matin<br />

matin matin matin soir<br />

matin<br />

Angoulême. . .<br />

Bordeaux aux <strong>Sables</strong>.<br />

Loudun........................<br />

9 58<br />

dép. 4 25 10 3<br />

dép. 9 33 4 50<br />

Tours (g. de la Vdée). arr. 3 35 11 50<br />

1.2.3 classe 1.2.3 1.2.3 Tours (gare Orl.) dép. min. 2 1 56<br />

arr. 10 17 5 30<br />

4.2.3 1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

matin matin soir<br />

matin soir<br />

Châteauneuf.. .<br />

soir matin<br />

dép. 10 21 5 34<br />

matin matin matin Tours (gare d’Orl.). . dép. 4 45 6 25<br />

Tours (g.Yee) dép. 2 15 6 15 3 40 Tours (gare Vee). dép. 2 15 3 40 Cognac. . . . , dép. 11 16 6 34 Bordeaux. . dép.<br />

6 40 Château-du-Loir. . . dép. 5 25 7 53<br />

Loudun. . . da- ;<br />

4 18 8 8 5 35<br />

4 18 5 35<br />

soir Libourne.. . dép.<br />

7 46 Le Mans..................... arr.<br />

Lonànn............<br />

6 41 9 22<br />

4 23 8 15 5 38<br />

4 23 5 38<br />

arr. midi 7 24<br />

arr.<br />

arr. »<br />

Arçay.<br />

8 25 5 48 . arr. »<br />

Saintes.<br />

Courtras. . .<br />

8 12<br />

5 48<br />

dép. mid30 7 33<br />

dép.<br />

9 »<br />

dép.<br />

Arçay. . . .<br />

» 8 29 5 50<br />

dép. » 5 50<br />

arr.<br />

9 52 Le Mans aux <strong>Sables</strong>.<br />

St-Mariens..<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 10 35 2 7 s. 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.. arr. 10 35 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. arr. 6 20 2 7<br />

dép.<br />

9 57<br />

1.2.3 1.2 3<br />

Jonzac. . . . dép.<br />

11 »<br />

matin matin<br />

soir L,e Mans..................<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Angers. Angers aux <strong>Sables</strong>.<br />

. dép. 2 45 11 55<br />

arr.<br />

midlO<br />

1.2.3 1.2.3 cl. 1.2.3 1.2.3 1.2.3 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Niort. Niort aux <strong>Sables</strong>. Saintes.. . .<br />

soir<br />

dép. 7 33 mid30 Château-du-Loir. . . dép. 3 33 1 19<br />

matin soir mat. mat. soir<br />

arr. 8 41<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.dé. 7 30 12 » Angers. . . d. 4 17 4 50 3 3<br />

Roehefort. .<br />

1 31 soir Tours (gare d’Orl.). . arr. 4 55 2 45<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

dép. 8 50 1 3 4 5 Tours (gare Vdée). . dép. 6 45 3 40<br />

11 26 4 22<br />

4 36 5 16 3 29<br />

Bressuire..<br />

11 35 4 36<br />

Possonnière^" matin soir mat. soir<br />

5 21 5 21 3 34<br />

La Rochelle.<br />

arr. 9 36 2 14 4 55<br />

Loudun-................. arr. 8 8 5 35<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.d. 7 30 midi Niort. . . d. 5 36 midSS<br />

dép. 5 50 10 » 2 22 5 10<br />

dép. 8 15 5 38<br />

soir soir<br />

8 6 14<br />

a. 11 26 4 22 a. 7 51 3 25<br />

soir<br />

a. 2 12 7 20 Bressuire.. Bressuire. Arçay........................ arr. 8 25 5 48<br />

Possonnière ,<br />

dé.<br />

7 23 Bressuire. soir<br />

d. 10 9 7 23<br />

arr. 8 45 1 2 4 46 8 »<br />

Roche-s-Yon<br />

dép. 8 29 5 50<br />

d. 2 21 iT36|8,,5Ï‘ soir<br />

d. 2 44 6 14 soir<br />

’dép. 9 15 1 12 5 4 9 42<br />

soir<br />

Angers. . .a. 2 54 8 12|9 9 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.ar. 2 7 10 34 Niort. . . a. 5 4 8 19 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> a. 2 7 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 10 35 2 7 6 20 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.............. arr. 2 7 10 34<br />

T S S ï T S n d S i o T c ô î n p l è t e ^ d ^ r t e ^ t â r r i ÿ é è s T r S des c h e m S r d T f e r d ë î â v ï E d é ^ t d T c h S ^ e s et voies correspondantes, voir : LE GUIDE DES VOYAGEURS; INDICATEUR OFFICIEL (Livret Ribaudeau et<br />

r Chevallier) — En vente dans tontes les gares’et chez les libraires ; prix : 20 centimes.<br />

e.<br />

©<br />

as<br />

m<br />

0* M<br />

©<br />

m<br />

1 0<br />

œ g<br />

° H<br />

< p oS<br />

CD •<br />

P3 Q<br />

E F Ht<br />

* ÿ<br />

o H<br />

I ?<br />

CfQ CP<br />

S »<br />

- V<br />

na oP<br />

Tj<br />

P<br />

ts<br />

■P i<br />

en 8<br />

en<br />

pi P<br />

P<br />

s W<br />

H<br />

? K<br />

S-Î2Î<br />

o o<br />

s -s<br />

S5<br />

3<br />

n<br />

o<br />

c<br />

àT t " 1<br />

FM<br />

ÏO C l<br />

»<br />

s- u<br />

a<br />

Co<br />

C?<br />

Ci<br />

Cb


lia èdlfflÆ?Wililil<br />

ÎO centunesjle numéro.<br />

BfUR'E'AiüX i Lifir.îuriê i\ ttd a Æ e n te j: tfo<br />

ABONNEMENTS -<br />

( m M M _ „ ■£avance < ': 1<br />

I l . V JP j^’V ; • Yj ?r,7fi ®<br />

PË2 ' Four: Ta saison H<br />

desbams.<br />

MAREES<br />

[ararrj<br />

HEURES DE PLEINE-MËR<br />

Dimanche 30, 11 h. 39 rn. — » h. » s.<br />

Lundi 31, 0 h. 12 rriî — 0 h. i l s.<br />

Août Mardi 1, lh . 9 m .— 1 h. 35 s.<br />

Nos lecteurs liront avec intérêt la<br />

critique suivante due à la plume d’un<br />

de nos amis, M. Nicot, président honoraire<br />

du conservatoire de Nîmes et<br />

qui est, eu même temps, écrivain distingué<br />

et musicien émérite. Cette critique<br />

musicale s’occupe exclusivement<br />

des morceaux exécutés par l’orchestre<br />

du casino. Nous l’insérons<br />

avec plaisir, et nous espérons bien<br />

que M. Nicot ne s'en tiendra pas à ce<br />

début dans nos colonnes. P. B.<br />

Nous ne voulons brouiller personne ;<br />

ennemis des rivalités, nous désirons<br />

voir régner parmi les hommes et les chose<br />

s le plus parfait accord. Mais au risque<br />

d'ameuter contre nous peintres et poètes,<br />

nous ne pouvons nous empêcher de constater<br />

la supériorité de la musique sur les<br />

autres arts, quant à la variété des jouissances<br />

qu’elle procure. On relit vingt fois<br />

un bon poème avec plaisir et on est tou­<br />

jours frappé des beautés enfantées par<br />

l’imagination de l’écrivain.<br />

Un tableau de maître plait toujours à<br />

quiconque est sensible aux charmes de la<br />

peinture ; ce sont des objets sur lesquels<br />

l’admiration ne saurait s’user, mais le<br />

plus grand éloge que l’on puisse faire soit<br />

du poème soit du tableau, c’est de dire<br />

qu’ils ne perdent point de leur action sur<br />

l’esprit et sur les yeux, l’un par des lectures<br />

répétées, l’autre par l’habitude qu’on<br />

a de le voir.<br />

Il en est tout autrement d’une belle partition<br />

d’Opéra, d’un concerto, d’une symphonie<br />

que l’on apprécie davantage à mesure<br />

que les .auditions se multiplient et<br />

qui vous procurent des sensations nouvelles<br />

en raison de la connaissance que<br />

l’on acquiert de leurs qualités.<br />

Une première fois,l’auditeur a été frappé<br />

de l’ordonnance générale de l’ouvrage et<br />

de l’ensemble de ses différentes parties :<br />

ce n’est qu’ensuite et successivement qu’il<br />

peut en a p p ré c ie r les détails : chaque exécution<br />

nouvelle lui révèle des beautés<br />

qu'il n’avait pas aperçues : la musique se<br />

compose d’éléments trop nombreux et trop<br />

variés pour qu’une seule opération' de<br />

l’intelligence puisse les embrasser tous à<br />

ja fois dans une seule audition ; la complication<br />

des détails échappe à l’analyse<br />

de l’oreille.<br />

Ces réflexions nous sont dictées p a rle<br />

plaisir,sans cesse augmenté à chaque audition<br />

nouvelle des morceaux de concert<br />

qui composent le vaste répertoire musical<br />

de l’orchestre du Casino.<br />

g littéraire, paraissant le Mardi, le Jeudi el le Di<br />

Ce1 répertoire, déjà êi varie , s est enrichi<br />

encore de quelques gracieuses pro<br />

ductions^ûes à M. Leguay, chef de musique<br />

cj^èjAuipages de la flotte à Toulon.<br />

Notre jnM ie dilettante a sa - constater<br />

dans le^Ètiazurkas, les polkas de cet élégant<br />

cgk^Srositeur, beaucoup de charme et<br />

de distinction. Mais son ouverture, Valen-<br />

tine de Rôsy, sé recommande surtout par<br />

l’originalité du Sujet, la variété des ta­<br />

bleaux, la couleur vraie des idées, l’élévation<br />

et la grâce de la pensée musicale.<br />

Il y a, dans ce morceau, des effets d’une<br />

harmonie sage,correcte, dénuée d’afféterie<br />

et d? excentricité, Une verve chaleureuse<br />

qui déborde de, toute parts, et la richesse<br />

d’une instrumentation brillante toujours*<br />

jamais bruyante, et d’autant plus remarquable<br />

qu’elle est infiniment simple en apparence.<br />

Sans être dans la forme classique de<br />

nos belles ouvertures de Weber, Méhul,<br />

Rossini etc, la musique de M. Leguay<br />

est claire et élégante. Un mouvement de<br />

valse plein d’entrain succède à l’intioduc-<br />

lion et la coda en 2j4 est arrangée avec<br />

coquetterie,* esprit et goût.<br />

On ne saurait reprocher à cette ouverture,<br />

sans se rendre coupable d’injustice<br />

ou de contresens, un défaut d’unité de<br />

pensée;— cette unité, cette logique qui<br />

brillent à sihaut point dans les oeuvres du<br />

môme genre des illustres maîtres que nous<br />

venons de citer,ne pouvaient se rencontrer<br />

dans le morceau de M. Leguay, il n’avait<br />

même pas à le rechercher. M. Leguay<br />

ne devait point se préoccuper des conditions<br />

de l’ouverture proprement dite qui<br />

n’est que la préface animée de l’œuvre<br />

qu’elle précède. M. Leguay a bien fait,<br />

nous l’en félicitons hautement.<br />

F . N ic o t .<br />

CHRONIQUE THEATRALE<br />

LA PLUME AU VENT.<br />

<strong>Les</strong> dames ont le monopole de l’éventail.<br />

C’est l’accessoire indispensable de leur<br />

toilette. Cependant, par cette chaleur excessive,<br />

nous le revendiquerons au nom<br />

de l’humanité, pour le sexe fort. Et pourquoi<br />

pas ? L’éventail était autrefois dans<br />

les habitudes masculines, mais on a tant<br />

changé,tant modifié les moeurs et les modes<br />

que celles que nous voulons rétablir<br />

a passé comme les autres dans le gouffre<br />

des réformes.<br />

Vous riez, lectrices ? Vous n’avez donc<br />

pas pitié de notre sort quand, après une<br />

longue valse, nous nous épongeons avec<br />

notre mouchoir tandis qu’une fraîche<br />

brise vous arrive au moyen de l’éventail.<br />

Allons, laissez-vous toucher, mesdames,<br />

et permettez-nous d’user de l'éventail,<br />

non pas comme ornement, mais comme<br />

objet de première nécessité. Nous n’en<br />

abuserons pas, du reste, et les chaleurs<br />

XO centimes le numéro.<br />

3X 0 9 j: & r&üfmî 9np 4-^orm ÊO nivÿ^h^Stiao s<br />

/eiirtab 01)00 aaflb aàanor<br />

passées,; nous vous le restituerons en<br />

pleine propriété.<br />

Chaque jour apporte aux; <strong>Sables</strong> son<br />

petit contigent d’événements nouveaux.<br />

Depuis quelques soirs, on remarqué<br />

dans les Salons du Casino le gracieux<br />

uniforme des officiers de la marine française.<br />

L& Phoque, un aviso de l’Etat qui explore<br />

les cqtes est venu mouiller dans le port<br />

des <strong>Sables</strong>. C’est un jo li. petit bâtiment à<br />

hélice, composé de six officiers et de soif<br />

x'irUe hommes d’équipage. N ous l’avons<br />

visité en compagnie decharmaates dames<br />

et nous avons reçu à bord la plus franche<br />

et la plus cordiale hospitalité. On peut<br />

bien dire que, si la galanterie française<br />

était bannie de la terre, elle se retrouverait<br />

chez les marins français.<br />

Jeudi les salons du Casino étaient remplis<br />

de petits enfants venus pour le bal<br />

que nous avions annoncé dans notre dernier<br />

numéro.<br />

On a dansé de 3 heures à 4 h. 1/2 sans<br />

trêve ni repos. Danseurs et danseuses<br />

n’ont pas voulu'-perdre un instant de ce<br />

plaisir si court qui leur était offert. Polkas,<br />

quadrillles,galops, se succédaient sans relâche<br />

et pourtant quand il a fallu se séparer<br />

on voyait encore des larmes dans les<br />

yeux de quelques bébés qui trouvaient<br />

qu’on finissait trop tôt.<br />

Quoi de plus charmant qu’un bal d’enfants<br />

? Comme cette joie enfantine est<br />

franche et. honnête ! Rien de forcé chez<br />

eux, tout est naturel. Tous dansant ensemble,<br />

sans scrupule et sans crainte de<br />

compromettre leur dignité et leur beau<br />

nom,<br />

Et pourtant ces petites filles si gaies, si<br />

naïves, seront un jour de grandes demoiselles<br />

graves, sérieuses. A la place de ces<br />

blonds cheveux qui retombent gracieusement<br />

sur leurs épaules, elles auront une<br />

chevelure brune ou rousse suivant lamode<br />

et Dieu veuille qu’elles n’aient que cela de<br />

faux. . . • J<br />

<strong>Les</strong> petits garçons seront à leur tour<br />

mauvais sujets et. moqueurs et peut être<br />

riront-ils, en voyant passer leurs danseuses<br />

d’autrefois.<br />

Salle pleine, jeudi, au Casino pour la<br />

première: représentation du Procès Veau-<br />

radieux, comédie nouvelle de MM. Dela-<br />

cour et Hennequinqui obtint, un immense<br />

succès au théâtre du Vaudeville.<br />

On pourrait l’appeler en sous titre: de<br />

'■'influence des belles-mères sur le tempéram-<br />

ment des gendres. <strong>Les</strong> belles-mères y sont<br />

assez maltraitrées, heureusement que<br />

toutes ne ressemblent pas à Mme Laigui-<br />

sier.<br />

Armand Fauvinard, avocat à Paris est<br />

affligé d’une belle-mère qui lui a rendu le<br />

domicile conjugal insupportable. Aussi se<br />

console-t-il de son infortune près d’une<br />

jolie femme chez laquelle au moins, il est<br />

sûr de ne pas rencontrer son cauchemar<br />

quotidien.<br />

a f j B i 0 3 J 33 c i<br />

•**&T%bI o'W'XHMKûfS-Ws|SEflThôWSl,3#$<br />

,3t«s<br />

V A nnonces, 20e la ligne<br />

m v ik ie q i<br />

/fatsipant1 flir ti'iffo i i<br />

n»9][#/i9ifiBfm^ëno7ijoq 9a euoW .adEK<br />

>f> a'taa.Hù'fJBijfwfbf<br />

‘“I g a l e a l h n r r j ' g a l J j j p q J 9 'i q i s g<br />

b o is u iït s a * w ! r c .w « ,w ir;p g u lq b n f<br />

'r : ‘ ,1 f*.


L’escadre cuirassée de la Manche que<br />

nous avions annoncée dans notre dernier<br />

numéro est en rade.<br />

Elle se compose du Suffren,de la Valeureuse,<br />

de la Surveillante, et de Y Hirondelle.<br />

Il paraît que la ville des <strong>Sables</strong> se dispose<br />

à offrir un punch aux officiers del’es-<br />

eadre. Nous ne pouvons que féliciter nos<br />

administrateurs de cette bonne inspiration.<br />

*<br />

♦ ¥<br />

Tout est prêt pour le grand festival. On<br />

n’attend plus que les soc'étés musicales<br />

qui ont bien voulu nrêter leur concours à<br />

cette fête qui promet d’être très-brillante<br />

et surtout d’attirer de nombreux visiteurs<br />

CRHONIQUE LOCALE<br />

<strong>Les</strong> rues des <strong>Sables</strong> sont arrosées quotidiennement,<br />

mais les ouvriers chargés<br />

de se service ont pris le parti de jamais<br />

arroser la petite place qui se trouve de-<br />

r«nt le casino et qui est constamment<br />

couverte de poussière. Pourquoi cela ?<br />

Cette place ne fait-elle point partie de la<br />

ville ?<br />

Nous somme» convaincus qu’il suffira<br />

d’appeler l’attention de nos édiles sur ce<br />

fait pour l’empêcher de se renouveler.<br />

R é s e r v is te s .<br />

Le ministre de la guerre vient de décider<br />

définitivement qu’à l’avenir, chaque<br />

année; deux classes de réservistes seront<br />

appelées sous les drapeaux pour prendre<br />

part aux grandes manœuvres d’automne.<br />

De la sorte, les compagnies et bataillons<br />

atteindront à peu près à la moitié de<br />

l’effectif au pied de guerre, ce qui permettra<br />

de rendre les exercices réellement<br />

instructifs.<br />

L’inauguration du monument de Coul-<br />

miers a été fixée au dimanche 30 juillet,<br />

à midi précis. Le général d’Aurelle de<br />

Paladines et un grand nombre d’officiers<br />

et soldats de la première armée de la<br />

Loire assisteront à cette cérémonie, l’une<br />

des dernières auxquelles auront donné<br />

lieu les nombreux combats qui ont marqué<br />

la guerre de 1870.<br />

Ce monument, dont la bénédiction sera<br />

faite par Mgr l’évêque d’Orléans, est aujourd’hui<br />

terminé. On grave en ce moment<br />

le nom des victimes de Coulmiers, travail<br />

qui sera d’ailleurs achevé pour le<br />

jour de l’inauguration.<br />

L’escadre cuirassée l’Océan,commandée<br />

par l’amiral Bonie, a mouillé en rade des<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, hier à 2 heures.<br />

FEUILLETON<br />

UNE ROUSSE(1)<br />

PAR<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

— Certainement, répliqua celui-ci d’un<br />

ton brusque quand faut-il faire les démarches<br />

nécessaires ?<br />

— Voudriez-vous les faire aujourd’hui<br />

même ?<br />

— Aujourd’hui môme ? — Tu es bien<br />

pressé. Qu'est-ce qui te talonne ainsi ?<br />

— Mon cher tuteur, je souffre trop de<br />

n’arriver à aucun résultat voyez-vous. Il<br />

est dur de rester toujours dans l’incertitude,<br />

sans avoir rien de certain, rien de précis.<br />

On se surmène l’imagination au souvenir<br />

d’un serrement de main, d’une parole<br />

indécise ; — on croit être aimé ; on ne<br />

l’est pas. — Eh bien ! je ne puis supporter<br />

plus longtemps cette incertitude. Bonne<br />

(1) Reproduction interdite.<br />

11<br />

Bains de mer des <strong>Sables</strong><br />

d’Olonne<br />

Le dimanche 30 juillet.<br />

EN RADE DES SABLES<br />

GRANDES ÉVOLUTIONS<br />

DE<br />

L’escadre cuirassée<br />

DE LA MANCHE<br />

Composée des vaisseaux : Le Suffren,<br />

la Valeureuse, la Surveillante et l'Hirondelle,<br />

sous le commandement de M. le contre-amiral<br />

Bonnie.<br />

Grand festival : 600 exécutants.<br />

Illuminations, spectacles, bals, jeux<br />

divers, etc; trains de plaisirs de 3e classe<br />

le samedi 29 juillet, pour les <strong>Sables</strong><br />

d’Olonne.<br />

Le prix des places est de 10 francs au<br />

départ de Tours, Poitiers, Saumur. Réductions<br />

proportionnelles pour les stations intermédiaires.<br />

Ville des <strong>Sables</strong>-d’Olonne.<br />

Dimanche 30 juillet 1876<br />

GRAND FESTIVAL<br />

6 0 0 Exécutants :<br />

NOMS DES SOCIÉTÉS<br />

FAN FAR ES<br />

Fontenay-le-Comte, Joué-Ies-Tours,<br />

Châteaurenault, Saumur.<br />

H A R M O N IE S<br />

Ile-d’Elbe, Bressuire,Amboise, Poitiers,<br />

Thouars, Saumur, Tours, Nantes, les<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne.<br />

A 1 heure très-précise : ‘<br />

Réunion des Sociétés dans la cour de<br />

l’École normale des garçons et répétition<br />

des morceaux d’ensemble.<br />

A 2 heures :<br />

Défilé des Sociétés avec bannières et<br />

insignes, par la place de la Barre, rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville, rue Bisson, place de<br />

l’Église, rue des Halles, place d’Armes,<br />

place du Commerce, quai du Commerce,<br />

boulevard de l’Ouest, Remblai, rue du<br />

Grand-Canton, place du Grand-Canton,<br />

rue Nationale, place de la Liberté.<br />

Sur le Remblai, près le Châlet, réception<br />

des Sociétés par la municipalité<br />

et les membres de la Commission.<br />

A 3 heures, place de la Liberté :<br />

CONCERT POPULAIRE<br />

PROGRAMME DES MORCEAUX<br />

X • Société philharmonique<br />

des <strong>Sables</strong>-d’Olonne<br />

D ir e c t e u r , M. HUBIN<br />

Marche Triomphale (B lanckmann)<br />

Fanfare de Fontenay-le-<br />

Comte<br />

D irecteur, M. MÉNABDEAU<br />

L ’Abeille, ouverture (T iliiard).<br />

Harmonie de N.*D. des<br />

Dunes de P’oitiérss<br />

D ir e c t e u r , M. SEGHERS<br />

Grand air du Chalet (A dam)<br />

LA PLAGE<br />

ou mauvaise, je veux avoir une réponse<br />

décisive ; bonne, elle comblera tous mes<br />

vœux ; mauvaise, je la sapporterat comme<br />

je pourrai. — C’est dit n’est-ce pas ?<br />

“ Pauvre fou ! Pourquoi chercher le<br />

bonheur si loin quand tu l’as près de<br />

toi ?<br />

— Que voulez-vous dire ?<br />

On arrivait dans la cour de la Buisse ;<br />

Finot courait en frétillant autour de son<br />

maitre. — En caressant son chien, le marquis<br />

se pencha à l’ordre d’André et lui dit<br />

à mi-voix.<br />

— Ne vois-tu donc pas que Jane t’aime?<br />

— Comment, mademoiselle, pouvez -<br />

vous avoir une telle pensée ? Mon pupille<br />

vous aimer, à cause de votre immense<br />

richesse ?<br />

— Que voulez-vous, monsieur le marquis?<br />

Je voudrais ne pas le croire que je<br />

ne le pourrais pas, et à votre étonnement,<br />

je répondrai que j ’ai été assez payée pour<br />

me tenir sur mes gardes. Ce n’est, pas la<br />

première fois qu’on m’a dit « je vous<br />

aime. » Ce ne sera pas la dernière fois<br />

qu’on me le dira, ajouta-t-elle en jetant<br />

un rapide coup vers sa psyché, aussi me<br />

suis-je fait à ce sujet une philosophie.<br />

Vous êtes surpris de me trouver si sceptique<br />

à cet endroit, monsieur le marquis ;<br />

4- Société philharmonique<br />

de Thouars<br />

D irecteur, M. IIERMANN<br />

Haydée, fantaisie (A uber).<br />

£»• Fanfare de Joué-lès-Tours<br />

D ir ec t eu r, M.<br />

Varsovie (T il l ia r d).<br />

0' Union harmonique<br />

d’Ainhoise<br />

D ir ec teu r, M. MARGUERITAT<br />

Folle nuit, grande valse (F l a m in io ).<br />

7' Société philharmonique<br />

de l’Ile-d’Elle<br />

D ir e c t e u r, M. GUÈRY<br />

Hector a lle g ro (C o u tu r ier).<br />

S* Fanfare de Châteaurenault<br />

D ire c te u r, M. DUVEAU<br />

!>• Musique municipale<br />

de Saumur<br />

D ire c te u r, M. MEYER<br />

La Muette de Portici, fa n ta is ie (A tjber)<br />

I O- Société philharmonique<br />

de Bressuire<br />

D ir e c t e u r, M. AUDEBAUD<br />

Rére d’Amour, valse (B eatjcourt) -<br />

1 X • Fanfare des sapeurs-<br />

pompiers de Saumur<br />

Directeur, M. HALBERT<br />

Valse (Schuller).<br />

X 2 ' Musique municipale<br />

de Tours<br />

D ir ec t eu r, M. CORTEQUISSE<br />

Si j ’étais roi, fa n ta is ie (A dam).<br />

I : î- IKusiqne municipale<br />

de IVantes<br />

D ir e c t e u r , M. BERNIER<br />

Ouverture de Fra Diavolo (S c h iller).<br />

A 8 heures, sur la Place de la Liberté :<br />

RÉUNION DE TOUTES LES SOCIÉTÉS<br />

A 8 heures 1 très-précises :<br />

F E S T I V A L<br />

Première partie<br />

1° Châteaubriant, a lle g ro (B l a n c h e t e a u ),<br />

p a r to u te s le s s o c i é t é s .<br />

2° Si j ’étais Roi. fantaisie (A dam), par la<br />

société des <strong>Sables</strong>.<br />

3° Le Rameau d’Or, andante (T il l ia r d ),<br />

par la fanfare de Fontenay.<br />

4° Fra Diavolo, fantaisie (A u b e r), par No-<br />

tre-Dame-des-Dunes.<br />

5° La Muette de Portici. fantaisie (Axjber),<br />

par la société de Thouars.[<br />

6° Pérègrina, (T il l ia r d ), par la société de<br />

Joué-lès-Tours.<br />

T Au Printemps, fantaisie (B la n c h et ea u ),<br />

par l’Union, d’Amboise.<br />

8° Yvonne, polka (J. V a r e n n e s),. par la<br />

société de l’Ile-d’Elle.<br />

9° Massèna, cantate ( P oursain), par toutes<br />

les sociétés.<br />

Deuxième partie<br />

1° Salvator, marche (B lancheteau), p ar<br />

toutes les sociétés.<br />

2° Fantaisie, par la société de Ghâteaure-<br />

nault.<br />

3° Génie des Roses, valse (M ey e r), par la<br />

société municipale de Saumur.<br />

4° La Sultans des Indes, fantaisie (B ï .é 'î E h),<br />

par la Société de Bressuire.<br />

5° Faust, fantaisie (Counod), par le& pompiers<br />

de Saumur.<br />

üBi<br />

c'est vrai, je n’ai plus rien des naïvetés<br />

d’une jeune fille. J ’ai été aimée bien des<br />

fois ; j ’ai aimé une seule fois ; c’était la<br />

première, et j ’en ai tant souffert, que j ’ai<br />

juré de ne plus aimer jamais, et de me<br />

marier, par caprice, comme je fais toute<br />

chose.<br />

Un silence se fit, pendant lequel Blanche<br />

avec art et à dessein releva l’une de<br />

ses belles boucles noires qui s’était détachée<br />

de sa coiffure, le marquis ne disant<br />

rien, elle reprit avec violence :<br />

— Il était beau et spirituel ! il m’avait<br />

dit qu’il m’aimait et moi je l’adorais ! Un<br />

jour, il en trouva une qui avait quelques<br />

millions de plus que moi, il me quitta<br />

pour elle. Ah ! les nuits d’insomnie ! les<br />

larmes de rage et de désespoir. Brisée<br />

par l’amour, brisée par la jalousie, le cœur<br />

en lambeaux, vous ne savez pas ce que<br />

j ’ai pu souffrir. Depuis ce temps, bien des<br />

fois on m’a recherchée. Beaucoup m’ont<br />

convoitée, ou plutôt ont convoité mes richesses<br />

; j ’ai toujours refusé, et, mon Dieu,<br />

ils s’en sont consolés en trouvant de<br />

l’amour et de l’or ailleurs. Que M. André<br />

de Villours, à qui je vous prie de donner<br />

l’assurance de toute mon estime, passe<br />

comme eux.<br />

— Je connais assez bien une pupille,<br />

mademoiselle, pour vous affirmer qu’il<br />

6° Poète et Paysan, ouverture (SuppÉs),par<br />

les pompiers de Tours.<br />

7° <strong>Les</strong> Hugnenots, grande fantaisie (Meyer,-<br />

b e e r ) , par les pompiers de Nantes.<br />

8e Le Matinal, alh'gnj ^ymon), par toutes<br />

les sociétés.<br />

PRIX DES PLACES :<br />

CONCERT DU JOUR<br />

Premières » fr. 50 c.<br />

Secondes » fr. 25 c.<br />

f e s t it a l<br />

Premières 1 fr. nO c.<br />

Secondes » fr. 50 c.<br />

On peut se procurer des cartes à la librairie<br />

MAYEUX, 3, rue du Centre, au<br />

Casino et dans tous les bureaux de tabacs.<br />

Des bureaux de distribution seront établis<br />

sur le Remblai, et place de la Liberté.<br />

THÉÂTRE DU CASINO<br />

Lundi 31 juillet<br />

2e représentation redemandée de :<br />

Ire représentation de :<br />

Lischen et Fritzchen<br />

Opérette en 1 acte, paroles de Paul<br />

BAISSELOT, musique d’OFFENBACH.<br />

Lischen, Mlle Massue.<br />

Fritzchen, M. Borès.<br />

<strong>Les</strong> Rêves du jeune âge<br />

(Valse), BEAUCOURT.<br />

exécutée par l’orchestre.<br />

Ordre : 2° LES RÊVES. — 2° LES<br />

FEMMES. — 3° LISCHEN.<br />

Bureaux à 8 h. Rideau à 8 h. 1/2.<br />

<strong>Les</strong> femmes terribles<br />

Comédie en trois actes, du théâtre du<br />

Vaudeville, par M. Dumanoir.<br />

d is t r ib u t io n<br />

Gustave Chatelard, MM. Mergy.<br />

Pommerol Kuntz.<br />

Le comte d’Aranda Livry.<br />

M. Bonassieux Borès.<br />

Max Fauvel Alfred Brûlé.<br />

Rouget Brussel.<br />

Delphine Mmes Monnet.<br />

Mme de Ris Meyer.<br />

Mme Bonassieux Victor.<br />

Germain M. Louis.<br />

ABONNEMENTS POUR LE THÉÂTRE<br />

Tarif spécial pour MM. les abonnés<br />

Pour la saison, 35 fr.; un mois 18 fr.,<br />

quinze jours, 10 fr.; la semaine, 6 fr.<br />

<strong>Les</strong> abonnements au théâtre doivent<br />

être pris pour la durée de l’abonnement<br />

aux salons.<br />

AVIS. — Tous les jours Concert de 3 à<br />

4 h. et soirée dansante — Le samedi à<br />

8 h., bal à grand orchestre.<br />

<strong>Les</strong> grands bals gala avec cotillon, dirigés<br />

par M. et Mme Paul, seront annoncés<br />

par voie d’affiches. — Un cours<br />

de danse est ouvert tous les jours sous la<br />

direction de M. et Mme PAUL.<br />

Le direceur du Casino<br />

E. Légua y<br />

On peut retenir ses places au bureau de<br />

location du Casino de 11 h. à 4 h.<br />

n’est pas de ceux-là, et qu’il ne se mariera<br />

jamais que par amour.<br />

— Et bien, monsieur le marquis, pourquoi<br />

n'aime-t-il pas ailleurs ? On m’a dit,<br />

à moi, dit-elle en fixant son interlocuteur,<br />

on m’a dit qu’il était aimé.<br />

Le marquis eut bien un instant la pensée<br />

de faire vibrer en Blanche la corde de<br />

la jalousie, mais il se souvient de la parole<br />

donnée à Jane, et repartit avec bonhomie<br />

:<br />

— Je ne sais, mademoiselle, s’il est<br />

aimé d’une autre que vous.Ce que je peux<br />

vous dire, c’est que lui vous aime d’un<br />

amour difficile à détruire.<br />

— Pourquoi pas impossible, monsieur<br />

le marquis? Enfin, vous avez ma réponse,<br />

et je ne pense pas que rien puisse la changer,<br />

sa fidélité fût-elle digne d’un amadis?<br />

— C’est bien, mademoiselle, je vous<br />

souhaite le bonsoir et vous assure que<br />

v o tre réponse sera portée à son destinataire.<br />

—■ Au revoir, monsieur.<br />

Le marquis sortit en faisant un grand<br />

salut.<br />

(La suite au prochain n°)


Etat-civil des <strong>Sables</strong>-d’Olonne<br />

Du 20 au 28 juillet.<br />

Naissances<br />

Aglaé-Marie Raimbert.<br />

Rose-Victorine Baranger.<br />

Charlotte-Yvonne-Hélène Novel<br />

Marie-Madeleine Bordet.<br />

Alexis-Léandre-Louis-Constant Bravelet.<br />

Ernest-Aimé Guilbeau.<br />

Rose-Elina Bonami.<br />

Lonis-Eugène Dubreuil.<br />

Elie-Isidore-Lucien Lebœuf.<br />

François-Henri-Félix Defay.<br />

Auguste-François Lefebvre.<br />

Edouard-Louis Thomazeau.<br />

Emile-Auguste-Alcide Roy.<br />

Mariages.<br />

Théopliile-Evariste-Armand Braillard ,<br />

26 ans, commis négociant, et Marie-Au-<br />

gusüne-Athanasine Idais, 20 ans, propriétaire.<br />

Louis-François Caillas, 45 ans, maçon,<br />

et Marie-Louise Bichot, 22 ans, sans profession.<br />

Déeés.<br />

Clara Delacre, 37 ans, journalière,veuve<br />

de Joseph-François-Julien Levend, marin.<br />

Louise-Suzanne' Bouet , 87 ans, sans<br />

ETRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

11“ L iste<br />

Mme Cécile Andrieu, propriétaire à Amboise, chez Mme Boisdin, sur leRemblai.<br />

Mme Virginie Thuilier, propriétaire à Amiens, chez Mme Boisdin, sur le Remblai.<br />

Mme Marie Brochard, propriétaire à Tours, chez Mme Boisdin, sur le Rembai.<br />

Mme de St-Marc, propriétaire à Rouen, chez Mme Boisdin, sur le Remblai.<br />

Mlle Yvonne de Cornilier, propriétaire à Angers, chez Mme Boisdin, sur le Remblai.<br />

Mme et M. Lemoult-Garnier, propriétaires à Chartres, chez M. Perrochau, sur le<br />

Remblai.<br />

M. Roghi, propriétaire à Angers, chez M. Perrochau, sur le Remblai.<br />

M. Barbain, propriétaire à Angers, chez M. Perrocheau, sur le Remblai.<br />

M. Berthelot, propriétaire à Paris, chez Mme Boivin, rue des Halles.<br />

Mmes Gramain, propriétaire à Gien, chez Mme Pépin, rue du Palais.<br />

Mlle Clara Prévost, propriétaire à Gien, chez Mme Boivin, rue du Palais.<br />

M. Véron-Reville, susbtitut à Milan (Aveyron), chezM. Péaud, rue du Palais,<br />

Mlle et MM. Fradin, propriétaire au Logis-des-Haubiers, chez Mme veuve Boureau,<br />

rue du Palais.<br />

Mme et M. Fourniouz, à la Souterrraine (Creuse), chez Mlle Brémont, rue des Halles.<br />

Mme et M. André, propriétaire à Niort, chez M. Goulpean, rue de la Patrie.<br />

Mlle Rode, propriétaire à Paris, chez M. Goulpeau, rue de la Patrie.<br />

Mmes Leblanc-Marnay, propriétaire aux Ormis, chez M. Goulpeau, ruo de la Patrie.<br />

Mmes et M. de Ponsay, propriétaire au château de la Domangère, chezM. Proust,<br />

rue du Palais.<br />

Mme et M. Jouffrault, Abel, propriétaires à Argenton-Château, chez Mme veuve<br />

Guiochet, rue de Corderie.<br />

Mme et MM. Lanlaud, notaire à Montcontour, chez Mme veuve Guiochet, rue de la<br />

Corderie.<br />

Mlle et M. le comte Humbert de Mussy, au château de Dijon, chez M. Foullot, sur le<br />

Remblai.<br />

Mme et M. Rimbault, propriétaires à Bourges, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Hastron, banquier à Poitiers, hôtel de l’Océan.<br />

M. Fausset, négociant à Rouen, hôtel de l’Océan.<br />

M. Million, médecin à Artannes, hôtel de l’Oeéan.<br />

Mmes et M. Blondet, propriétaires à Angoulême, hôtel de l'Océan.<br />

M. Louis de Brunet, propriétaire à la Villa, hôtel Dupuy.<br />

M. Arthur de Lassât, propriétaire à St-Maixent (Vienne), hôtel Dupuy.<br />

M. Bailly du Pont, propriétaire à la Châtaigneraie, au Casino.<br />

Mlle et M. Godineau, propriétaires à Marans, au Casino.<br />

M. Berger, Hippolyte, négociant à Nantes, au Casino.<br />

Mme Pauchan, propriétaire à La Roche, au Casino.<br />

M. André, rentier au Mans, au Casino.<br />

M. Fourniou, propriétaire à Tours, hôtel Dupuy.<br />

Mme Libert, propriétaire à Tours, hôtel Dupuy.<br />

Mlle et M. Duboucher, propriétaire à Tours, chez M. Planchot, rue Bergère.<br />

M. Vigier, notaire à Chollet, chez M. Roy, rue de la Patrie.<br />

Mmes Angevin, propriétaires à Boussay, chez Mlle Ménager, rue du Centre.<br />

Mlle Gabrielle Griffon, propriétaire à Boussay, chez Mlle Ménager, rue du Centre.<br />

Mme Picherit, propriétaire, à Boussay, chez Mlle Ménager, rue du Centre.<br />

.vîmes Barré propriétaires à Gétigné, chez Mlle Maiescot, rue du Centre.<br />

M. Coquillard, propriétaire à Thouarsais, chez Mme veuve Péché, sur le Remblai.<br />

Mme et M. Deladoupe, propriétaires à Thouarsais, chez Mme veuve Péché, sur le<br />

Remblai.<br />

Mme et M. Besson, capitaine en retraite à Tours, chez Mlle Brémaud, rue des<br />

Halles.<br />

M. Imbert-Latour, capitaine à Couëron, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Gutbert, propriétaire aux Brouzilo, à l’hôtel de l’Etoile.<br />

Mmes et MM. Lezbardie, propriétaires à Bordeaux, à l’hôtel Dupuy.<br />

M. de Gironde, propriétaire à Bordeaux, à l’hotel Dupuy.<br />

Mme Givry, propriétaire à St-Fargeau, à l'hôtel Dupuy.<br />

Mlle Césarine, propriétaire à St-Fargeau, à l’hôtel Dupuy.<br />

Mme et M. Proust, propriétaires à Bressuire, à l’hôtel Dupuy.<br />

Mme etM. Reuter, colonel à Bruxelles, au Casino.<br />

Mlle Biclemon, propriétaire à Bruxelles, au Casino.<br />

Mme et M. Bergeron, fils aîné, négociant à Paris, au Casino.<br />

M. G. Sabouraud, avocat à Niort, au Casino.<br />

Mme et M. Maudet, docteur anx Aubiers, chez Mme veuve Boureau, rue du Palais.<br />

M. Edmond de Veillechèze, propriétaire à Poitiers, chez Mme Duval, rue des Cor-<br />

LA PLAGE<br />

dôFlSS •<br />

Mmes et M. Suandeau, notaire à Feneu, chez Mlle Pépion, rue du Centre.<br />

Mme et M. Rousseau, fils, propriétaires à Chollet, chez MmeSoulard, rueduThabor.<br />

Mmes et M. Durand, greffier à Chollet, chez M. Gravouille, rue du Rempart.<br />

Mme et M. Cherbonnier, propriétaire à Bernay, chez Mme veuve Maudin, rue du<br />

Centre.<br />

M. Bierron, Jules, propriétaire à Tours, chez Mme veuve Maudin, rue du Centre.<br />

M. Mérauld, Eugène, représentant de commerce, au Mans, chez Mme veuve Maudin,<br />

rue du Centre.<br />

Mme et M. de Francy, officier au 84e de ligne à Ancenis, chez Mme veuve Maudin,<br />

rue du Centre.<br />

Mmes et M. Latté, propriétaires à Ancenis, chez Mme veuve Maudin, rue du Centre.<br />

profession, veuve de Laurent Bertrand,<br />

constructeur de navires.<br />

Marguerite-Elisa Maurice, 8 ans.<br />

Elina-Rose Charrier,32 ans, journalière,<br />

épouse de Firmin Bonami, cultivateur.<br />

Théodore-Louis Duret, 59 ans, receveur<br />

principal des douanes, époux de Louise-<br />

Gabrielle-Délia Mage.<br />

Paris, 29 juillet, 7 h. 1. minutes mat.<br />

On écrit de Constantinople, que d’après<br />

un journal arménien, une insurrection<br />

aurait éclaté dans le Caucase, 80,000 insurgés<br />

ont battu les russes qui ont été envoyés<br />

contre eux. Il est officiel qu’à Isvor,<br />

le 26, les Serbes franchissant le Timotk,<br />

ont été repoussés en perdant 150 morts.<br />

SOUSCRIPTION PUBLIQUE<br />

A 1 4 ,0 0 0 TITRES D’ANNUITÉS<br />

A RECEVOIR DU<br />

GOUVERNEMENT RUSSE<br />

Déerets des 19 septembre 1875 et 4 mai 1876<br />

LES SURVE.NTIONS<br />

et paiements à recevoir du Gouvernement<br />

par la Compagnie Anonyme Russe pour<br />

l’exploitation des richesses minières de la<br />

Russie, constituée, par autorisation ministérielle,<br />

au capital de cinq millions de<br />

francs, ont été apportés à une Société civile<br />

française, dont le siège est à Paris,<br />

rue de Choiseul, 16, créée dans le but<br />

d’encaisser semestriellement les sommes<br />

dues par l’Etat et de les répartir entre les<br />

porteurs des titres d’annuités.<br />

La Société civile est administrée par :<br />

MM Baron de Lassus-Saint-Genies, C.<br />

prop.<br />

Comte de Montblanc, propriétaire.<br />

E. Coutelier, notable commerçant, à<br />

Paris.<br />

G-AB&ARJTSIES i>E S^’EiMPiîUMT<br />

1° L’encaissement de sommes s’élevant<br />

à 13,617,435 fr., payables par le Gouvernement<br />

Russe, d’après décrets impériaux<br />

2° <strong>Les</strong> bénéfices à provenir de l’Exploitation<br />

des Mines et des services de navigation.<br />

3° Tout le matériel d’exploitation et de<br />

navigation appartenant à la Compagnie.<br />

PRODUIT. — AMORTISSEMENT.<br />

Ces titres portent intérêt annuel de 25<br />

fr., payables, en or, à Paris, sans impôt,<br />

les 1er janvier et 1er juillet de chaque<br />

année. Ils sont remboursables à 500 fr.,<br />

en 24 ans par tirages semestriels, à partir<br />

de 1877.<br />

Prix d’émission 400 francs.<br />

(Jouissance du 1er juillet 1876)<br />

PAYABLES COMME SUIT :<br />

S«S> Er. en souscrivant ;<br />

1 5 0 — a la répartition ;<br />

tOO — du 1er au 5 octobre 1876 ;<br />

* 0 0 — du 1er au 5 décembre 187(5.<br />

Il sera bonifié 6 0/0 pow les versements<br />

anticipés.<br />

Ceux qui se libéreront en sourcrivant<br />

n’auront à verser que 303 f r a n c s , donnant<br />

un revenu annuel, amortissement<br />

compris, de >3 fr. 35 %<br />

Ce qui équivaut :<br />

à de Y Emprunt Huste au cours deC 3 95<br />

à des Obligations Foncières Rtme 3 * 8 95<br />

L'inscription à la cote officielle sera demandée<br />

La souscription sera ouverte<br />

le jeudi 3 août 1876<br />

A PARIS : Au siège social, 16, rue de<br />

| Choiseul ; Et au CREDIT FRANÇAIS, 46,<br />

rue Laffitte ;<br />

A SAINT-PÉTERSBOURG, maison Ro-<br />

goff;<br />

Dans les département chez MM. les banquiers<br />

et agents de change.<br />

On peut souscrire, dès à présent, par<br />

pli chargé.<br />

Tous coupons échéant en août, septembre<br />

et octobre, sont acceptés en paiement.<br />

Guérison des dents malades<br />

Maimon(ÊLuis<br />

Médecins-dentistes, boulevard des<br />

Italiens, 25, Paris.<br />

Dents, dentiers perfectionnés,<br />

soins généraux de la bouche.<br />

Aux <strong>Sables</strong> - d’Olonne, maison<br />

MARTIN, place de l’Eglise, 2, jusqu’au<br />

15 septembre.<br />

Trente quarante et roulette<br />

Figures mathématiques de probabilités<br />

F ran co l f. 25. — Timbres-postes<br />

JUQUIN, rue de Lancry, 32, PARIS.<br />

Dernières nouvelles<br />

C’est un fait acquis à la science, que<br />

toutes les maladies de poitrine sont guérissables<br />

par l’emploi de la Farine mexicaine,<br />

del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 400 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La Farine mexicaine se trouve<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, négociant.<br />

Aux mêmes dépôts : Café Barle-<br />

j rin, 2 médailles d’honneur, et Collier<br />

"Watliia, préservatif du croup et de la<br />

coqueluche.<br />

>—<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.— ToURS.<br />

Annonces diverses<br />

- t ; v . r- "X<br />

J nJf ÿpf<br />

N’ACHETEZ PAS<br />

DE<br />

MACHINES A COUDRE<br />

sans consulter<br />

L E S A V A N TA G E S<br />

ü i V q u ’o f f r e<br />

r D . BA C LE<br />

46, ne du Bac, 46<br />

U CÉLÈBRE SILENCIEUSE 175"<br />

completee de 1 ecrm des 40 guides et accessoires. B I w<br />

U<br />

U n P C I Machine


E LIXIR<br />

CONTRE LE<br />

M A L D E M E R<br />

S'^ris,, Pharmacie P. COLLAS, MO.<br />

Isfifberarn T^e du Temple. \ i<br />

- Sablës-d’01qnne,O i)I3V ., Pharmacien<br />

dé première classe, ancien interne des<br />

hOiùtayx de Paris.<br />

; Et, dans toutes les villes maritimes et<br />

de bains deimer. !<br />

i?'c 1 Prix 'ày ec nàHrüction, 2 tr.' 50<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la Cie des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES ETY O U S GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

: B u r e ü B x I<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B ertrand, Hôtel des Voyageurs,<br />

place, de xNantes. t ,lf., , , , , t .,<br />

1* rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

FREDEBIC DAVID<br />

Méî'C'eHe,1' ' S i r o p s et Liqueurs.<br />

'j'Jî‘Marchandises de 1er choix<br />

Prix m odérés.— Gros et détail<br />

iÉPICERIESABLAISE<br />

Sur le port, (/uni Guinée, i l .<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

s française et étrangère<br />

Paul MaIÎVGAUD<br />

45, rue du ]'Hôtel-de-V[Ile<br />

„ .u ts en f e r , a r tic le s en f e r b a ttu<br />

' ' üsferisileS de chSsse éf de pêche,<br />

Grand, assortiment<br />

B O R G O G N O r o tS i:<br />

Nantes ; et plaëe de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises et faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates & foulards<br />

aux mêmes prix qu’à Paris.<br />

50 Jlüfi<br />

a^-hao<br />

n i [;<br />

'im v ioo'r ,anr, Q'ô -,19'iiiQ RirmJ-fr<br />

aamoV-f aî znoqo T^onns/oTi ;jf<br />

en mer<br />

«*:a?iot n e u f AïmîÜ, poiivànf'<br />

,, ioo'nt^Di'f *©'.'i)^ë«Winèsv *eist ;tdws-lés<br />

,r jpjli'B i\ Ccrifti àl *la “VltepOSïtiori' !iYltjS’<br />

ifjp»riàme®fejàl*â?^r'BéMnâttder ■ ‘le/"pSt'Hm<br />

RRIZ ARD>^;léalë -du p h s s.'nie, aux<br />

bibles ]:':l uijl&<br />

l j e < ; o n s i ! p ï i i ' t i e ï i l i é j ' e s<br />

.t^ r a M e a ls , 'lia ttiii'/È rt'e te ^ Ia tW é -'<br />

, si»; * « i q u e , Ç o n»|» t u ! j ilji t é «oui-<br />

«îiereialfe,' îï-fedsi -9 1<br />

.ool H<br />

'Toüt’abohrïr1<br />

a .pf.<br />

a droit à un abonnement d'ua<br />

*11 \sn i/Ig<br />

an au HE.<br />

>a mi&ir ■*<br />

i /,pjp/^faio.y'<br />

ilté Jic-Im fT ftfflB^^ jgjfffi/inj. ,?.nn<br />

1/0 /<br />

j » - ÿ<br />

oîlo! 9ffi<br />

a V ^<br />

- u S Ï ù t *<br />

■<br />

^ n n Æ o o r v ^ M ,o/I<br />

•y<br />

DÉi’OT chez M. SAVARIT-AUDRIN, aux <strong>Sables</strong>-d'Olorme.<br />

' ' '<br />

HORLOGERIE, BIJOUTERIE, ORFÈVRERIE, OPTIQUES, etc.<br />

DÉPÔT Tï tri i tt DÉPÔT<br />

SABLES-D’OLONNE n . V 1 Â U ROCHE-SUR-YON<br />

R,ue de la Mairie, 27. Place d’Armes, 3.<br />

HORLOGER DE NANTES<br />

Aux Sahles-d'Ûtoime, rue de la Mairie, 27.<br />

__ G R A N D C H O IX D E<br />

Bijoux vendéens, Bijoux dernière nouveauté, Fer* Argyrine, etc.<br />

., ; ; J a i m e l i e s d e ' ï ’S jeritreir !S j«iisg'n.e«-> riiïé s .!ét'.iS ju w e tte ® . .<br />

.R éparations de Montres et Bijoux, il o n 111 res d e J îr i 11 a n t s.<br />

ÉLIXIR ANTI-RHUMATISMAL<br />

ï>e S A R R A Z IN -M IC H E L d ’A ix (P ro v en ce)<br />

Guérison sûre et prapipte des ü tiiiim a tis m e s iii^ u s et chroniques.<br />

G o u tte , L u m b a g o , S c ta tiq u e , JTIïj»rai.s»*, etc. ÎO fr. le flacon. Un<br />

flacon suffit, ordinairement. (10jours de traitement). A Lyon, ph. Faivre,pl.<br />

des Terreaux : Barnoùx", r. de Lyon, '3 ; Bnnoz, place St-Pierre,et Perret,<br />

rue du Griffon, ï, et dans les princ. pharmacies de chaque ville.<br />

1 MALADIES CONFIDENTIELLES1 1<br />

M É T H O D E N O U V E L L E S Â N i ^ . R I V I l É<br />

(n i œ e r c u e) PAR SIMPLES FRICTIONS OU APPLICATIONS (n i copahu)<br />

Seul le T o p i q u e F a b r e çuént infàillltileinent, sans ennüi ni danger. —<br />

« On ne saurait trop répan!/.-<br />

ÿ f f ni,'ri<br />

• M S " 1":<br />

•» 1<br />

rs<br />

S !<br />

&<br />

CD<br />

I 5 H<br />

g 3 rf<br />

t-*-1 (!w m<br />

§ ' £ é<br />

g g P<br />

œ >* I?<br />

"y S<br />

I 9 •<br />

■ i;Î Ï Ï<br />

O S if!<br />

o 2 :S<br />

O I<br />

J S ' I PI<br />

^ 3 q ÿ<br />

H »' o &<br />

H 3. £ 8<br />

® ? 3 ®<br />

Çu g l<br />

© • o<br />

m<br />

o 1<br />

M<br />

»<br />

C/2 j-<br />

o S<br />

^ 5 ■ :< (D<br />

CD •<br />

S .H<br />

>~Z ^<br />

n<br />

m<br />

ü<br />

2<br />

K U<br />

& P<br />

o H.<br />

T » 1<br />

S.:P<br />

t'a<br />

- w<br />

^ S<br />

° W<br />

S= P<br />

T3 :<br />

C>> Q,<br />

CD J »<br />

Ui O<br />

W {J<br />

5 j<br />

p ^<br />

p . H*<br />

co H<br />

CD M<br />

S” ©<br />

P r<br />

Q\<br />

0<br />

O '<br />

o<br />

CD<br />

.(-+*<br />

C<br />

3CD<br />

2<br />

- <<br />

m<br />

c<br />

x<br />

CT2<br />

ÇD, ■<br />

i<br />

o/iw p ÿ<br />

% lL j<br />

' LrSJ<br />

w<br />

■!v<br />

;ife[ w<br />

;'.<br />

O<br />

Î2:<br />

a<br />

Of.<br />

O' e<br />

m<br />

e©<br />

I<br />

1<br />

H<br />

O<br />

n p C3<br />

i/fefe H<br />

e?3<br />

C32<br />

5=5 à . K<br />

^ rju<br />

-ç a ,<br />

■&-<br />

)< ,OSI<br />

PS<br />

l—5<br />

‘d<br />

<strong>Les</strong> Sablés à Paris. <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Paris. <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Cognac, Châ- <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à La Rochelle, RocheforL Lés <strong>Sables</strong> â, Nantes.<br />

(P ar Orléans et 1.2.3 1.2.3 1.2.3 classe (P a r Vendôpie et 1.2.3 1.2.3 teauneuf, Anqoulême et Saintes, Jonzac, Coutras, Libourne,<br />

:yl : Tours) matin soir soir<br />

ToursJ matin soir1 Limoges. 1.2.3 .1.2.3<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

Bordeaux.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>, dép. 7 30 midi » • 5 15 <strong>Les</strong>: <strong>Sables</strong>t . ■. dép. 7 30 5 15<br />

matin soir<br />

matin soir soir<br />

, arr. 1 2 6 50 9 40<br />

soir <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . dép. 7 30 midi<br />

1.2.3 1.2,3 1.2.3 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.. . .dép. 7 30 midi 5 15<br />

A rçaj. ,t<br />

dép 1 7 6 55 9 46<br />

arr. 1 2 9 40<br />

soir<br />

matin matin soir La Roche-s-Yon ?5r ’ 8 36 1 9 6 40<br />

Arçay. ;<br />

arr. 1 20 7 10 9 58<br />

‘ dép. 1 7 9 46<br />

arr. 1 18 10 23<br />

dép. 7 30 7 30 midi 2<br />

dep. 9 35 5 » ■8 40<br />

Loudun. . .<br />

Saintes. . . .<br />

’dép 1 25 7 20 10 3<br />

arr. X 20 9 58<br />

’ dép. 1 46 10 31<br />

arr. 8 36 8 36 1 5 Nantes. . . . . arr. 11 56 7 1-1 10 21<br />

La Rbche^s'.-Ÿon.<br />

Loudun.<br />

Tours (g.V" |. ar. 3 35 10 20 ... U 50<br />

’ dép. 1 25 10 3 Cognac. . . , . dép. '•2 47 11 34<br />

dép. 9 » 9 26 5 9<br />

soir soir soir Tours (gare Yi6). arr. 3 35 11 50<br />

matin<br />

arr. U 18 micUO 8 9<br />

La Rochelle. . . .<br />

N a n t e s <strong>Sables</strong>.<br />

1.2.3 l re cl. l re cl. l re cl.<br />

soir matin<br />

arr. 3,44<br />

dép.<br />

rnin27<br />

U 29 soir 8 15<br />

Çhâteauneuf. .<br />

soir matin matin matin Tours (gare Orl.)dép. 8 15 6 15<br />

’ dép. 3 47 min30<br />

soir<br />

1.2.3 1.2.3 4.2.3|<br />

arr.<br />

Tours (g.Or.) dép. 4 30 min42 min42 1 5 Vendôme. dép. 10 20 8 15<br />

: arr. 4 30 1 12 Rochefort...............<br />

midlO » 9 1<br />

matin matin soir i<br />

Angouléme. .<br />

dép.<br />

Blois. . . .dép. 6 9 1 49 1 49 2 15<br />

Châteaudun^ . dép. 11 38 9 44<br />

’ dép. 4 52 1 20<br />

midi 6 i i» 9 11<br />

Nantes.................dép. 6 35 10 5 2 5:<br />

arr.<br />

Orléans. . . dép. 7 51 2 48 2 48 3 19<br />

matin soir Limoges. . V, .<br />

Saintes. . . ,<br />

l 18 » 10 23<br />

soir<br />

Étarnpes.. . dép. 9 30 ■4 7 4 7 4 29 Brétigny.. . dép. 2 35 1 (Ville). . arr. 8 10<br />

dép.<br />

5 »<br />

1 30 » 10 45 LaRoche-s-Yon ?Jr ’<br />

8 50 12 40 4 30!<br />

matin<br />

dép. 9 15 1 12 5 4<br />

Paris. . . . arr. 10 45 5 5 5 5 5 27<br />

Paris. . . . arr. 3 22 2 10<br />

Jonzac. . . . . . dép. 2 39 »<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . arr.<br />

nun.<br />

10 35 2 7 6 20<br />

Limog’es aux <strong>Sables</strong>,<br />

arr. 3 39 »<br />

St-Mariens..............<br />

min57<br />

P a i r i e aux <strong>Sables</strong>. Paris aux <strong>Sables</strong>.<br />

dép. 3 43 » 1 » <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> au Mans.<br />

1.2.3 1.2.3<br />

(Par Orléans) l re cl. l recl. 1.2.3 1.2 cl.<br />

arr.<br />

P a r Vendôme) 1.2.3 1.2.3<br />

matin Coutras.....................<br />

4 34 1 clas. 1 50<br />

1.2.3 1.2.3<br />

soir soir soir matin<br />

dép. 5 13 5 3 2 30<br />

matin soir<br />

soir matin Limoges. . . .<br />

Paris. . . . dép. 8 15 8 45 11 45 9 10<br />

Libourne. .. ; dép. 5 40 5 18 3 5 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.<br />

dép. 7 30 5 15<br />

Paris. . . . . iî dép. 4 » 6 30 Puy-Im bert.. dép. 4 10<br />

Étampes.. . dép. 9 15 9 54 1 6 10 16<br />

arr. 6 57 b 55 4 27<br />

soir<br />

Brétigny. . . . dép. 5 23 7 53 Echange. —r-<br />

arr. 1 2<br />

Orléans. . . dép. 10 13 11 6 2 18 11 40 Châteaudun,. . ,. dép. 8 50 11 16<br />

arr. 4 18<br />

Arçay. . . . . . . . .<br />

9 40<br />

Blois. . . . dép. 11 28 min35 4 17 1 13<br />

1H v soir , (Ville). .. •<br />

dép. ■1 7 9 46<br />

dép. 5 20<br />

arr.<br />

Tours (g. Or.) arr. min41 1 50 5 36 2 38 Vehdôme. . . . dép. 10 10 midi 4<br />

arr. 9 5 matin<br />

Loudun.........................<br />

1 20 9 58<br />

matin Angouléme. . .<br />

Bordeaux aux <strong>Sables</strong>.<br />

dép. 1 25 10 3<br />

dépi 9 33 4 50<br />

Tours (g. de la Vdéé). arr. 3 35 I l 50<br />

UA 5 1.2.3 classe 1.2.3, 1.2.3 Totirs (gareOrl.) dép. min. 2 1 56<br />

arr. •10; 17 5 30<br />

4.2,3 1.2.3 1.2.3 4.2.3<br />

-tnatin matin soir<br />

matin soir<br />

Çhâteauneuf.. .<br />

soir matin<br />

dépi 10 21 5 34<br />

matin matin matin Tours (gare d’Orl.). . dép. 4 15 6 25<br />

Tours (g.V"1) d'iji. 2 15 6 1 5 3 40 Tours {irare V" ). dép. 2 )5 3 40 Cognac. . . dépi i l 16 6 34 Sordeaüx. „ dép.<br />

6 40 CHâteau-du-Loir. . . dép. 5 25 7 53<br />

Loudun. . . j f -<br />

4 18 8 8 5 35<br />

ârr. 4 18 5 35<br />

soir Libourne.. .. dép.<br />

7 46<br />

Loudun............... Le Mans...................... arr. 6 44 9 22<br />

dép. ....4 23 8 15 5 38<br />

dép. 4 23 5 38<br />

arr; midi 7 24<br />

arr,<br />

8 12<br />

arr. J t » XMC 8 25 5 48<br />

arr. »<br />

Saintes; . i . .<br />

5 48<br />

dép.<br />

CôUrtras. . .<br />

mid30 1 33<br />

dép,<br />

9 »<br />

Arçay..................<br />

dép. » 8 29 5 50<br />

dép. » 5 50<br />

^irr;<br />

9 52<br />

Le Mans aux <strong>Sables</strong>.<br />

St-Mariens..<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>, . arr. ,10 35 2 7 s. 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . arr. 10 35 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . arr. 6 20 2 .17]<br />

!dép,.<br />

9 57<br />

1.2.3 1 4.2 3<br />

Jonzac. . . . •déjp.<br />

■11 »<br />

matin matin<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Angers. Angers aux <strong>Sables</strong>.<br />

soir Le Mans. . . . . . . dép. 2 15 11 55<br />

arr.<br />

midlO<br />

1.2.3 1.2.3 cl.<br />

1 2.3 1.2.3 1.2.3 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Niort. Niort aux <strong>Sables</strong>, Saintes.. ^ .<br />

soir<br />

dép. 7 33 mid30 Château-du-Loir.. . dép. 3 33 1 19<br />

mâtin soir mat,. mat. soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.dé. 7 30 < Angers. . . d. 4 17 4 50 3 3<br />

Kochetbrt. i<br />

arr. 8 41 1 31 soir Tours (gare d’Orl.). arr. 4 55 2 45<br />

1.2.3 1-2.3 1.2:3 1.2.3<br />

dép. 8 50 1 3 4 5 Tours (gare Vdée). dép. 6 15 3 40<br />

11 2& :■ 4 Z 2<br />

4 36 5 16 3 29<br />

Bressuire..<br />

dé. 11 ,35 4 38 Possonnière'j’<br />

matin soir mat. soir<br />

arr. 9 36 2 14 4 55<br />

5 21 5 21 3:34<br />

La Roch-eüe.<br />

Loudun^<br />

arr. 8 8 5 35<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.d. 7 30 midi Niort. . ■ m i d 2 8<br />

f'Mittn f*h soir | soir , ><br />

dï 5 36<br />

dép. 5.50 /0 » 2 22 5 10<br />

dép. 8 15 5 38<br />

8 6 14<br />

a. 11 26 4 22 a1. 7 51 3 25<br />

soir<br />

2 12 „ .7 20 Bressuire..^1.’<br />

Bressuire.<br />

Pàiàonhlèi'ê ,<br />

de. 10 » ; 7 23 Bressùire. soir<br />

d. 10 9 7 23<br />

8 45 1 2 4 46 8 »<br />

Arçay. .<br />

arr. 8 25 5 48<br />

dép. 8 29 5,50<br />

Roche-a-Y on. fJr '<br />

a. 2 21 f l e j s ’ôî<br />

soir<br />

d. 2 44 6 14 soir<br />

dép. 9 15 1 12 5 =4 9 42<br />

soir<br />

Angers. . .a. 2 54 12 9 9 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.ar. 2 7 10 34 Niort. . . a. 5 4 8 19 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> .a. 2 7 10 3ij.<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. 10 35 2 7 6 20 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . . . . arr. arr. 2 7 10 34<br />

P o u r l’indication complète, départs et arrivées de tous les tra in s des chemins de fer de la Vendée et des Charentes et voi«s correspondantes, vo ir : L E GU IDE DES VOYAGEURS; INDICATEUR OFFICIEL (Livret Ribaudeau et<br />

Chevallier) — En vente dans toutes les gares_et chez les libraires ;. prix : 20 centim es.<br />

o<br />

oa, >—»<br />

“ w<br />

■ o<br />

CH-,;<br />

« H<br />

!1S. ^<br />

GO<br />

. ^ « o<br />

s M-i<br />

a ï»<br />

•iis<br />

!eS M<br />

H<br />

1<br />

■ 8 n<br />

& 9<br />

v'3' c<br />

v " W<br />

^ c j<br />

ÏX1<br />

. .c©<br />

g<br />

Câ<br />

Q><br />


y .10 centimes le numéro<br />

ABONNEMENTS<br />

Payables d'âvànce<br />

Un mois.<br />

Pour la saison<br />

des bains.<br />

BUREAUX: LibrairieMiyeux, r.du Centre.<br />

MAREES<br />

HEDRES DE PLEINE-MER<br />

Août Mardi 1, 1 h. 9 m. — 1 h. 35 s.<br />

Mercredi 2, 1 h( 58 m. — 2 h. 19 s.<br />

Jeudi 3, 2 h. 37 m. — 2 h. 54 s.<br />

CHRONIQUE<br />

L’escadre cuirassée du nord a mouillé<br />

samedi, en rade des <strong>Sables</strong>-d’Olonne. Elle<br />

s’était faite annoncer la veille par l’aviso<br />

Y Hirondelle qui lui servait, en quelque<br />

sorte d’avant-garde.<br />

Le Sémaphore l’avait signalée le matin.<br />

Aussi,dès hier, la jetée était couverte de<br />

monde interrogeant l’horizon avec des<br />

des longue-vues et des jumelles.<br />

A deux heures: on aperçoit la mâture du<br />

Suiïren, qui entre majestueusement en<br />

rade suivi de la Valeureuse et de la Surveillante.<br />

Une flottille de petits bâteaux<br />

de pêche entoure l’escadre. <strong>Les</strong> pêcheurs<br />

des <strong>Sables</strong> ont voulu faire une sorte ovation<br />

à la Frégate qui venait baigner dans<br />

leurs eaux et sont allés au-devant d’elle.<br />

Le Suiïren hisse son pavillon rouge,signal<br />

de l’arrêt, et jette l’ancre à un mille<br />

environ du phare situé à l’extrémité de la<br />

jetée. La Valeureuse se place à sa droite<br />

et la Surveillante à sa gauche. Un peu à<br />

l’ouest se trouve l’Hirondelle.<br />

Rien n’est important comme l'arrivée<br />

d’une escadre ; c’est un spectacle grandiose<br />

et plein d’intérêt et qui n’est donné<br />

de voir que fort rarement. Nos baigneurs<br />

doivent donc se féliciter de la bonne fortune<br />

qui leur procure le rare plaisir de<br />

visiter une frégate cuirassée.<br />

L’arrivée a été favorisée par un temps<br />

splendide et une fraîche brise qui permettait<br />

aux curieux d’affronter impunément<br />

les ardeurs du soleil<br />

Aussitôt, le maire se rendait à bord da<br />

Suiïren accompagné des autorités des<br />

<strong>Sables</strong> , rendre visite à l’amiral.<br />

Le soir, la municipalité offrait un punch<br />

aux officiers de l’escadre dans les salons<br />

du Casino.<br />

A neuf heures, l’amiral Bonie arrivait,<br />

escorté de l’état-major du bord, au Casino<br />

où l’attendaient les autorités des <strong>Sables</strong><br />

qui toutes avaient été conviées à cette<br />

réception.<br />

On remarquait entre autres M. le préfet<br />

de la Vendée, M. de Maulde, sous-préfet<br />

des <strong>Sables</strong>, M. Barreau, maire des<br />

<strong>Sables</strong>, M. Mercier, adjoint, M. Cartier,<br />

procureur de la République, M. Petiteau,<br />

administrateur de la Cie de la Vendée.<br />

Le Casino est des plus animés. Pendant<br />

que l’on se promène dans les salons, que<br />

l’on cause sur les terrasses, la plus religieuse<br />

attention règne au théâtre où l’on<br />

joue les Noces de Jeannette.<br />

La salle était littéralement pleine. Mme<br />

B rm et et M. Diepdalle, chantent d’une<br />

Journal<br />

10 centimes le’nnméro.<br />

E'li,r année. — N° 14 — 1er août 1876<br />

P L A G E<br />

BES SABÏ.ES-B’0LONNE<br />

Littéraire, paraissant le- Mamli, le Jeudi et le Dimanche.<br />

façon ravissante la charmante partition de<br />

Victor Massé et sont chaleureusement applaudis.<br />

Le spectacle terminé,l’orchestre se range<br />

dans un des salons adjacents à la Véran-<br />

dah et joue les plus beaux morceaux de<br />

son répertoire. L’amiral Bonie a vivement<br />

félicité notre excellent chef d’orchestre,<br />

M. B rm et, en même temps que les exécutants.<br />

M. Belleville, le piston solo qui fait<br />

l’admiration de tous ceux qui l’entendent<br />

a été particulièrement l’objet des félicitations<br />

de l’amiral.<br />

Puis M. le maire se lève et porte un<br />

toast à l’amiral Bonie, à l’escadre, au président<br />

de la République et à l’armée.<br />

L’amiral répond en remerciant la municipalité<br />

de son gracieux aecueil, dont il<br />

conservera longtemps le souvenir. « J’espère,<br />

dit en terminant l’amiral, que la<br />

rade sera aussi hospitalière que la ville et<br />

me perme ttra de prolonger mon séj our parmi<br />

vous. »<br />

C’est un vœu que nous formons tous et<br />

que tous nous désirons voir se réaliser.<br />

A onze heures i|2 l'amiral Bonie se retire<br />

pour retourner à son bord. <strong>Les</strong> officiers<br />

que les exigences du service n’appellent<br />

point à bord restent avec nous et ce<br />

n’est que fort avant dans la nuit que l’on<br />

songe à se séparer pour aller prendre<br />

quelques forces afin de profiter de la grande<br />

fête de dimanche.<br />

La plus franche intimité n’a cessé de'ré-<br />

gner pendant tout le cours de cette soirée<br />

et qui restera gravée dans le souvenir de<br />

la municipalité des <strong>Sables</strong> et des officiers<br />

de l’escadre.<br />

Nous nous rendrons à l’invitation qui<br />

nous a été faite par MM. les officiers de<br />

l’escadre nous donnerons à nos lecteurs<br />

les détails de notre visite à bord du S u ffren.<br />

Paul B u isso n .<br />

Encore une belle journée pour les <strong>Sables</strong>,<br />

et le dimanche, 30 juillet, aura certainement,<br />

lui aussi, sa place dans les fastes<br />

olonaises.<br />

Dès le matin, toute la ville était sur<br />

pied, faisant les honneurs aux nombreux<br />

étrangers arrivés du jour ou de la veille.<br />

Le festival promettait déjà d’être ce qu’il<br />

a été réellement.<br />

Chaque société musicale était reçue à<br />

son arrivée par les membres de la commission<br />

qui accompagnaient leurs hôtes<br />

jusqu’aux logements retenus à l’avance<br />

pour les recevoir.<br />

Le temps était magnifique, un brillant<br />

soleil d’été, dont les rayons se jouaient<br />

amoureusement dans les vagues avait tenu<br />

à éclairer ce superbe tableau sur le fond<br />

duquel se détachait, attrait irrésistible,<br />

l’escadre cuirassée mouillée juste en face<br />

la plage .<br />

Il fallait voir aussi comme l’animation<br />

était grande, non-seulement sur le Remblai,<br />

mais encore dans toutes les rues.<br />

A 11 heures,une messe solennelle était<br />

chantée à l’église dss <strong>Sables</strong> où l’harmonie<br />

de D.-N.-des-Dunes de Poitiers et la<br />

musique des <strong>Sables</strong> alternaient avec les<br />

chants sacrés.<br />

A 1 heure,les sociétés se réunissaient<br />

à l’Ecole communale pour répéter sous la<br />

direction de M. Brunet, chef d’orchestre<br />

du Casino les grands morceaux d’ensemble.<br />

Il est 2 heures. Le défilé commence en<br />

partant de l’école communale.<br />

En tête marche ia musique des <strong>Sables</strong>.<br />

<strong>Les</strong> sociétés avec bannières et insignes<br />

passent place de la Barre, rue de<br />

l’Hôtel de Ville, rue Bisson, place de l’Église,<br />

rue des Halles, place d’Armes, place<br />

du Commerce, quai du Gommèrce,Boulevard<br />

de l’Ouest.<br />

La municipalité, les membres de la commission<br />

les reçoivent sur le Remblai. <strong>Les</strong><br />

bannières saluent au passage.<br />

Le cortège après avoir défilé devant le<br />

Casino revient à son point de départ par la<br />

rue du Grand-Canton, la place du Grand-<br />

Canton, la rue Nationale et la place de la<br />

Liberté.<br />

1Sur tout le parcours, les pas redoublés<br />

se sont succédés avec un entrain admirable,<br />

chaque société jouant à son tour.<br />

Le défilé terminé, nos musiciens viennent<br />

sur la place de la Liberté, où, par les<br />

soins de la municipalité une estrade est<br />

préparée pour les exécutants, et tout autour<br />

des gradins pour les auditeurs.<br />

.L’endroit est admirablement choisi. <strong>Les</strong><br />

gradins sont installés sous ces arbres,<br />

tempérant agréablement les ardeurs du<br />

soleil.<br />

Chaque musique se fait entendre à son<br />

tour ; les curieux se pressent de tous côtés,<br />

le Remblai disparaît tout entier sous<br />

un océan de têtes. On remarque parmi les<br />

assistants l’amiral Bonie et plusieurs officiers<br />

de l’escadre.<br />

Parmi les musiques qui nous ont prêté<br />

leur concours et qui, par leur présence,<br />

sont venues rehausser l’éclat de cette fête<br />

musicale, nous citerons la musique municipale<br />

de Nantes, la musique municipale<br />

de Tours, la musique des pompiers de<br />

Saumur, l’harmonie de N.-D. des Dunes<br />

de Poitiers, l’harmonie d’Amboise et la<br />

fanfare de Châtellerault.<br />

Le festival est terminé à 5 h. 1/2 par<br />

l’ouverture de Fra Diavolo brillamment<br />

exécutés par l’excellente musique municipale<br />

de Nantes, dirigée par M. Berniez<br />

Puis, la cloche de l’hôtel se fait entendre<br />

annonçant l’heure du dîner et chacun s’empresse<br />

de répondre à son appel.<br />

A huit heures et demie toules les so-<br />

ciété se réunissent de nouveau sur la<br />

place de la Liberté. La foule se porte en<br />

masse de ce côté et les rues des <strong>Sables</strong><br />

sont trop étroites pour contenir tout le<br />

monde qui se presse et se heurte pour ne<br />

pas manquer l’heure du festival.<br />

La place, éclairée à giorno et au moyen<br />

de girandoles et de verres de couleurs,<br />

présente un coup d’œil féerique. De lon­<br />

TARJf DES INSERTIONS<br />

f Payables d'avance<br />

SSl Annonces , 20c la ligne<br />

Mil Réclames, 5ftc<br />

FaitSi.....lf 00e<br />

gues guirlandes de lanternes vénitiennes<br />

entourent les estrades destinées au public<br />

et aux autorités. Enfin l’illumination ne<br />

laisse rien à désirer.<br />

Toutes les sociétés sont rangées autour<br />

de l’estrade attendant le signal du chef.<br />

M. le maire, MM. les conseillers municipaux<br />

et les autorités locales des <strong>Sables</strong><br />

viennent se placer sur l’estrade réservée ;<br />

bientôt après, arrive l’amiral Bonie.<br />

Lebyton du chef se lève et les sociétés<br />

exécutent avec un ensemble parfait un<br />

allégro de Blancheteau. Puis les sociétés se<br />

succèdent jouant chacune un morceau de<br />

leur répertoire.<br />

A dix heures, entre la première et la<br />

deuxième partie du festival, M. le maire<br />

des <strong>Sables</strong> se lève et remercie les sociétés<br />

de l’empressement mis par elles à se rendre<br />

à l’appel qui leur était fait par la ville<br />

des <strong>Sables</strong>. M. le maire s'exprime en ces<br />

termes :<br />

« Messieurs,<br />

» Au concours de l’année dernire, où<br />

beaucoup d’entre vous étaient présents,<br />

je vous disais : « Au revoir, à bientôt. »<br />

« J’étais frappé comme tant d’autres de<br />

la nécessité de ces belles et grandes manifestations<br />

qui développent non seulement<br />

le goût et rassérènènt l’esprit, mais encore<br />

occupent utilement les loisirs.<br />

» J’aurais été téméraire de projeter,<br />

pour cette année, un nouveau concours',<br />

mais je songeais à un grand concert auquel<br />

je désirais vous voir, de nouveau,<br />

réunis.<br />

» Cette idée, messieurs, a été acceptée<br />

par le conseil municipal, par la population<br />

sablaise et avec l’aide de la compagnie des<br />

chemins de fer de la Vendée, nous avons<br />

organisé cette fête qui, favorisée par le<br />

temps, grâce à votre complet et dévoué<br />

concours et à l’intelligence des membres<br />

de la commission des fêtes, brille, on peut<br />

le dire, du plus bel éclat.<br />

» Recevez donc, messieurs, nos remerciements<br />

les plus sincères, je vous les<br />

adresse en mon nom, au nom du conseil<br />

municipal, au nom de tous les habitants.<br />

» Messieurs, nous serions heureux que<br />

vous, puissiez dire, en retournant chez<br />

vous, que la ville des <strong>Sables</strong>-d’Olonne a<br />

tenu l’engagement pris en son nom, par<br />

son maire, l’année passée, à savoir qu’elle<br />

a offert à ses hôtes une franche et cordiale<br />

hospitalité. C’est, en effet, messieurs,<br />

ce que nous nous sommes efforcés de<br />

faire. »<br />

De nombreux applaudissements accueillent<br />

ces paroles d’une affabilité exquise.<br />

On procède ensuite à la distribution<br />

des médailles commémoratives du festival<br />

que la ville des <strong>Sables</strong> offre à chaque<br />

société, comme témoignage reconnaissant<br />

de son bienveillant concours à la fête.<br />

M. Mayeux, libraire aux <strong>Sables</strong>, membre<br />

de la commission, fait l’appel des<br />

noms. Chacun se présente et reçoit des<br />

mains de M. le maire, aux applaudissements<br />

de la foule, la médaille commémorative<br />

du festival, et les applaudissements<br />

deviennent des plus chaleureux et vraiment<br />

frénétiques lorsque M. le maire remet<br />

une médaille en vermeil à M. Brunet,<br />

chef d’orchestre du Casino, qui a dirigé<br />

les morceaux d’ensemble du festival.<br />

C’est un nouvel hommage rendu au mérite<br />

de M. Brunet, qui par l’excellente


direction de soh orchestre a contribué à<br />

mettre davantage en relief l’établissement<br />

du Casino.<br />

L’excellente musique de Nantes jette<br />

aux échos aes dernières notes, et la place<br />

de la Liberté, naguère si étincelante et<br />

si animée, redevient sombre et silencieuse.<br />

Pour terminer en quelques mots, ajoutons<br />

que la fête a été des mieux réussies,<br />

grâce à l’intelligence et à l’initiative de la<br />

compagnie de la Yendée et de la municipalité<br />

des <strong>Sables</strong>, tant il est vrai que l’avenir<br />

et la prospérité des <strong>Sables</strong> doivent<br />

avoir pour condition essentielle de vitalité<br />

une parfaite communauté d'idées antre la<br />

compagnie de la Vendée et l’administra­<br />

tion de la ville.<br />

Le festival terminé, ehacun se dirige au<br />

Casino où doit-être donné un grand bal<br />

gala en l’honneur de l'arrivée de l’es­<br />

cadre.<br />

Là, des toilettes ravissantes se mélangent<br />

à l’uniforme à la fois sévère et gracieux des<br />

officiers de marine.<br />

Bientôt l’entraînant orchestre dirigé par<br />

M. Brunet, fait entendre ses premiers<br />

accords. Aussitôt commencent les danses<br />

qui continuent fort avant dans la nuit et<br />

se terminent par un charmant cotillon<br />

fort élégamment conduit par M. et Mme<br />

Paul.<br />

Rien de plus gracieux et de plus original<br />

que cette dernière partie du bal dans<br />

laquelle MM. les officiers de marine se<br />

sont montrés de parfaits chevaliers fran­<br />

çais.<br />

P. B.<br />

THÉÂTRE DU CASINO<br />

Mardi P r août<br />

2e représentation redemandée de :<br />

Ire représentation de :<br />

Lischen et Fritzchen<br />

Opérette en 1 acte, paroles de Paul<br />

BAISSELOT, musique d’OFFENBACH.<br />

Lischen, Mlle Massue.<br />

Fritzchen, M. Borès.<br />

<strong>Les</strong> Rêves du jeune âge<br />

(Valse), BEAUCOURT.<br />

exécutée par l’orchestre.<br />

Ordre i 2° LES REVES. — 2° LES<br />

FEMMES. — 3° LISCHEN.<br />

Bureaux à 8 h. Rideau à 8 h. 1/2.<br />

<strong>Les</strong> femmes terribles<br />

Comédie en trois actes, du théâtre du<br />

Vaudeville, par M. Dumanoir.<br />

distribution<br />

Gustave Chatelard, MM. Mergy.<br />

Fommerol Kuntz.<br />

Le comte d’Aranda Livry.<br />

M. Bonassieux Borès.<br />

Max Fauvel Alfred Brûlé.<br />

Rouget Brussel.<br />

Delphine Mmes Monnet.<br />

f e u i l l e t o n<br />

UNE ROUSSE(1)<br />

PAR<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

12<br />

L’orgueilleuse Blanche, satisfaite de<br />

l’énergie qu’elle avait montré, se retira à<br />

pas lents sous une vérandah qui commençait<br />

à se garnir de roses et de chèvrefeuille.<br />

Là, elle s’étendit sur un divan, et<br />

se prit à réfléchir à tout ce qu’elle venait<br />

d’entendre et de dire. Elle était heureuse.<br />

Ses veux noirs étaient humides de joie et<br />

d’orgueil ; son sein, soulevé tumultueuse-<br />

pnt faisait craquer par ses bondisse-<br />

S E » * . I f » ! q»i l'emprison-<br />

nait en laissant deviner des formes dignes<br />

delà Vénus de Praxitèle.<br />

— Comme il m’aim e! — disait-elle.<br />

Ces quelques mots, prononcés d un air<br />

(1) Reproduction interdite.<br />

Mme de Ris<br />

Mme Bonassieux<br />

Germain<br />

Mercredi 2 août 1876.<br />

LA PLAGE<br />

Meyer-<br />

Victor.<br />

M. Louis.<br />

Première représentation de :<br />

La Joie de la Maison<br />

Comédie en trois actes, du Théâtre du<br />

Vaudeville.<br />

DISTRIBUTION :<br />

Hector du Rosnel<br />

Georges de Silly<br />

Oscar de Beaulieu<br />

André<br />

Pierre<br />

Mme de Bormont<br />

Henriette de Silly<br />

Cécile<br />

Caroline<br />

Pélagie<br />

MM. Mergy.<br />

Livry.<br />

A. Brûlé<br />

Brussel.<br />

Louis.<br />

Mmes Bovery.<br />

Meyer.<br />

Monnet.<br />

Victor.<br />

Berthe.<br />

Première représentation de :<br />

BONSOIR VOISIN<br />

Opéra comique en un acte.<br />

distribution:<br />

Chariot M. Diepdalîe.<br />

Louisette Mme Brunet.<br />

Ouverture à grand orchestre.<br />

Ordre : 1° Ouverture ; 2° la Joie ;<br />

3° Bonsoir Voisin.<br />

Bureaux, à 8 heures. Rideau à 8 h. 1/2.<br />

COTILLONNADE<br />

LES CARTES<br />

Le premier cavalier présente à quatre<br />

dames lesquatre dames d’unjeu de cartes,<br />

tandis que la dame présente les quatre<br />

rois à quatre cavaliers, les cavaliers se<br />

lèvent et vont chercher les dames de leur<br />

couleur. Le roi de cœur valse avec la dame<br />

de cœur, le roi de pique avec la dame de<br />

pique, etc.<br />

LA FYRAMIDK<br />

Trois couples partent en valsant ; chaque<br />

eavalier va chercher un autre cavalier<br />

et chaque dame une autre dame. <strong>Les</strong> six<br />

dames forment trois rangs inégaux, une<br />

seule dame forme le premier rang et représente<br />

la tête de la pyramide, deux forment<br />

le deuxième rang et trois le troi­<br />

sième.<br />

Le cavalier conducteur entraîne les autres<br />

cavaliers et passe en courant derrière<br />

les trois dernières dames. Il entre dans<br />

le dernier rang, puis dans le deuxième, en<br />

faisant serpenter autour des dames la<br />

chaîne des cavaliers qu’il conduit. Quand<br />

il se trouve devant la dame placée en têle<br />

de la pyramide, il frappe ' des mains et<br />

emmène, en valsant, la dame qui se trouve<br />

en face de lui. <strong>Les</strong> autres cavalier valsent<br />

également avec leur vis-à-vis.<br />

Cette figure peut se faire à cinq couples,<br />

en plaçant un quatrième rang de dames.<br />

enorgueilli, et avec un son de voix volup<br />

tueux, peignent Blanche tout entière.<br />

Le vieux marquis, lui, était tout guilleret.<br />

Il se frottait les mains et donnait à<br />

la Rouge une série interminable de petits<br />

coups de fouet, façon de lui témoigner sa<br />

joie. Il répondait toujours quelques mots<br />

agréables aux saluts pleins de componction<br />

que lui adressaient les paysans sur<br />

son passage. Il pressait le trot de sa jument,<br />

comme s’il eût été porteur d’une<br />

bonne nouvelle.<br />

Et la nouvelle étail bonne en efiet, meilleure<br />

qu’il ne le pouvait supposer.<br />

Le toit rouge de la Buisse se détachait à<br />

l’horizon ; et le marquis n’en devenait<br />

que plus joyeux.<br />

— Voilà qui est bien réussi, ruminait-il<br />

un refus en règle ! Il y a là de quoi le sa­<br />

tisfaire. Il saura à quoi s’en tenir, au<br />

moins, maintenant. A-t-on jamais vu ! Il<br />

ne voulait plus que je fasse la démarche<br />

dont il m’avait chargé ; sa démarche a<br />

abouti, comme il le désirait secrètement,<br />

je parie. — Et après tout, s’il en a du chagrin,<br />

Jane est là pour le consoler !<br />

Au détour d’un petit chemin, quelqu’un<br />

sauta tout à coup dans le break avec<br />

beaucoup d’adresse et de bruit.Le cheval<br />

s’arrêta. Tout effaré, le marquis fit un<br />

haut de corps, — mais il fouetta avec vi­<br />

LE SERPENT<br />

Départ du premier couple. Après quelques<br />

tours de valse, le oavalier laisse sa<br />

dame dans un des angles du salon, le visage<br />

tourné vers la muraille. Ensuite il va<br />

chercher trois ou quatre dames qu'il place<br />

derrière la sienne en laissant entre chacune<br />

d’elles une certaine distance. Il va<br />

choisir autant de cavaliers, lui compris,<br />

qu’il se trouve de dames, forme une<br />

chaîne libre avec les cavaliers qu’il a<br />

choisis et, après avoir promené cette<br />

chaîne avec rapidité, il passe derrière la<br />

dernière dame, puis entre chaque dame<br />

jusqu’à ce qu’il ait repris la sienne. 11<br />

frappe alors dans les mains et chaque cavalier<br />

valse avec son vis-à-vis.<br />

Cette figure qui a une grande analogie<br />

avec la pyramide doit être adoptée de<br />

préférence dans les petits appartements.<br />

(A suivre)<br />

ÇA ET LA.<br />

<strong>Les</strong> astronomes fourbissent leurs lunettes<br />

: on attend pour le 7 août prochain un<br />

phénomène fort intéressant. La planète Saturne<br />

doit jouer à cache-cache avec la<br />

lune. A cinq heures vingt-deux minutes,<br />

l’anneau de Saturne sera en contact avec<br />

notre satellite ; en cinquante-deux minutes<br />

l’immersion sera complète.<br />

,** Tiens, Mariette, tes cheveux étaient<br />

blonds, hier, au Casino ? Tu en as donc de<br />

rechange pour le bain ?<br />

— Plus souvent que j'mouillerais mon<br />

chignon neuf !<br />

* Je suis allé voir l’aulre soir le Mon-<br />

* V<br />

sieur qui suit les femmes.<br />

J’y ai entendu ce dialogue :<br />

— C’est drôle, il y a bien moins de messieurs<br />

.qui suivent les femmes.<br />

— Parce qu’il y a bien plus de femmes<br />

qui suivent les messieurs.<br />

Quelle chaleur !<br />

Calino disait hier à son professeur de<br />

natation :<br />

— Qui est-ce qui a pu apprendre à nager<br />

au premier homme ?<br />

Le maître nageur n’a pas répondu.<br />

Ma foi, Isidore, j’ai beau chercher,<br />

je n’me r’présente pas bien la mer!<br />

— C’est pourtant bien simple : figure-<br />

toi le lac d’Enghien — en plus grand, bien<br />

entendu — et supprime toutes les maisons<br />

autour... Vois-tu ça d’ici ?<br />

Mon mari ? un des premiers nageurs<br />

de la côte ! Vous allez voir, chère belle,<br />

il fait le plongeon... comme un préfet !<br />

Quel déchaînement d’invectives contre<br />

la mémoire de Patil-Louis Courier !<br />

Allez-y, messieurs.<br />

gueur la Rouge qui reprit son grand trot,<br />

et se rassit en riant aux éclats.<br />

— La drôle de façon de tomber chez les<br />

j gens, s’écria-t-il d’une voix entrecoupée<br />

par le rire. Que diable viens-tu faire ici ?<br />

Si je m’y attendais......<br />

— Eh bien ?<br />

— Quoi ?<br />

— Votre démarche ?<br />

Le marquis prit un air grave, tout-à-<br />

fait différent de la joie qui inondait son<br />

âme.<br />

— Tu épouseras, répondit-il d’un ton<br />

sententieux et méditatif, tu épouseras....<br />

— Blanche ?.........<br />

— Mais non ? Jane...<br />

André, c’était bien lui, ne répondit rien,<br />

mais se précipita au cou de son tuteur, et<br />

l’étreignit d’une façon chaleureuse.<br />

Prends garde, tu vas m’étouffer, — et<br />

point de folies, mon garçon. — Nous<br />

sommes rendus, vois donc Jane là-bas.<br />

Comme elle a l’air inquiet. Il faut dissiper<br />

ces inquiétudes. Descends.<br />

— Jane, elle aussi, était anxieuse. Bien<br />

que son fiancé ne lui eût rien dit,elle avait<br />

deviné sa rivale, et la mission du marquis.<br />

Le marquis cherchait un début. Elle lui<br />

en épargna la peine.<br />

— Je sais tout, fit-elle.<br />

Jetez-lui des pierres.<br />

On les collectionne, et ça fera le plus<br />

beau des piédestaux pour sa statue.<br />

FAITS DIVERS<br />

,*,U d duel vient d’avoir lieu entreM.de<br />

Moltke, un neveu du feld-maréchal, officier<br />

dans la garde impériale prussienne,<br />

et un autre officier de la garde du nom de<br />

M. YonFissen. <strong>Les</strong> deux adversaires’ se<br />

sont rencontrés à la frontière allemande et<br />

hollandaise, à Rosendael.<br />

M. Von Fissen a été blessé mortellement.<br />

Le duel a eu lieu au pistolet.<br />

La cour d’assises du Var a condamné<br />

aux travaux forcés à perpétuité Victo-<br />

rin Meille qui a assassiné son père dans<br />

un guet-apens. Sa mère, la veuve Meille<br />

a été condamnée à vingt ans de la même<br />

peine comme complice.<br />

LES ADJUDICATAIRES DB LA SUCCESSION<br />

do Due de m o r y . — Bien peu de monde,<br />

hier à deux heures à la salle des criées<br />

où se vendaient les biens laissés en mourant<br />

par le duc de Morny: si peu de<br />

monde même que les deux principaux<br />

lots de cette succession ont été adjugés<br />

au fils et à la fille aînée du noble et regretté<br />

courtisan.<br />

Tant mieux, que les biens du vaudevel-<br />

liste ne passent pas dans des mains étrangères<br />

! Cela leur eût porté malheur !<br />

Revenons à nos moutons. L’hôtel de<br />

l’avenue Gabrielle a été adjugé 1,200,050<br />

au jeune Auguste-Valentin, duc de Morny,<br />

et l'hôtel de la rue du Centre — et<br />

non du Louvre, comme le Bien public<br />

l’avait imprimé par erreur, — a été vendu<br />

600,050 francs à Mlle Eugénie, fille aînée<br />

du défunt. On se souvient que la mise à<br />

prix du premier lot était de 1,200,000<br />

francs et celle du second de 600,000<br />

francs. Cinquante francs de surenchère,<br />

c’est maigre!<br />

Quant au terrain vague de la rue Bel-<br />

Respiro, il a été adjugé 65,100 fr. à un<br />

certain Goujon, propriétaire, rue du Fau-<br />

bourg-Saint-Antoine.<br />

La terre de Noues, miseà prix 1,305,000<br />

fr. a été adjugée au prix de 1,500,000 fr.<br />

à un « inconnu » qui tient à ne pas faire<br />

sa déclaration adjudicataire avant l’expiration<br />

des trois jours que lui accorde la<br />

joi. Pourquoi ?<br />

L’engagementpour 12 millionsdesdia.<br />

mants du sultan au Mont-de-Piété, qu’avaient<br />

annoncé divers journaux, est démenti.<br />

Un décret de 1863 limite à 10,000 francs<br />

la quotité du prêt permis au bureau cen^<br />

tral. C’est par tolérance que parfois une<br />

même personne fait plusieurs lots de<br />

10,000 francs et obtient ainsi de tourner<br />

la loi.<br />

— Oui, mais la fin vous l’ignorez ?...<br />

—C’étaitfini,avant votre arrivée,ajoutat-elle<br />

rapidement et en rougissant.<br />

Oh ! alors ! tout est pour le mieux,<br />

et ce n’était pas la peine, mon cher ami,<br />

dit-il à André, de nous fatiguer pour rien,<br />

moi et ma pauvre vieille jument. — Tu<br />

aurais dû me laisser au moins le plaisir<br />

de la surprise.—Maintenant, reprit-il sur<br />

un ton plus sérieux, M. et Mme de Retzy<br />

ne savent rien de ce qui se trame ici. Au<br />

point où en sont les choses, nous ne pouvons<br />

plus rien faire sans eux.Demain matin,<br />

mon cher André, il te faudra les aller<br />

chercher, sois éloquent.<br />

— Mais... mon parrain, vous pourriez<br />

bien leur écrire.<br />

— Du tout, mademoiselle, Monsieur André<br />

ira lui-même. Je l’entends bienainsi.<br />

Maintenant, allons dîner.<br />

A n d ré v o u lu t offrir so n bras à Jane,pour<br />

rentrer a u logis,<br />

— Halte-là, mon garçon. Tu peux bien<br />

offrir ton bras à ma femme. Je ne suis pas<br />

jaloux.<br />

(La suite au prochain u°)


’ Dans la province de Dalarne, en<br />

Suède, il est tombé en plusieurs endroits<br />

une pluie de fourmis. Une notice, datée<br />

d’une ville de cette province, dit à ce<br />

sujet :<br />

Lundi soir, un nuage noir, venant de<br />

la forêt, a été poussé au-dessus du village<br />

de Bodarne, et il en est tombé une telle<br />

masse de fourmis, dont un certain nombre<br />

ailés, que les rues en étaient toutes remplies.<br />

Dans une maison où elles ont pénétré<br />

par la cheminée, elles ont rempli<br />

plusieurs marmites qui étaient sur le feu,<br />

Après la pluie des fourmis est survenue<br />

une pluie ordinaire qui les a emportés.<br />

' n o y é e d a n s un b a q u e t. C’est la deuxième<br />

fois dans l’espace d’un mois que<br />

nous enregistrons un accident de cette<br />

nature. <strong>Les</strong> circonstances sont à peu<br />

près identiques.<br />

Géiis (Eugénie), âgée de dix-huit mois,<br />

s’est noyée dans un baquet ou il n’y avait<br />

pas plus de 15 centimètres cl’cau. Le fait<br />

s’est passé, rue Marcadet, dans une cour<br />

de la maison qui porte le n° 313.<br />

11 serait pourtant bien facile de prévenir<br />

ces catastrophes dont les tout petits<br />

enfants peuvent seuls être victimes. 11<br />

suffirait, en effet, de ne pas laisser un<br />

baquet, sans placer au dessus une planche<br />

de si petite dimension quelle soit. Son<br />

poids serait suffisant pour qu’un enfant<br />

enbas âge ne put la remuer.<br />

On mettrait plus ainsi un terme à des<br />

accidents d’autant plus déplorables qu'ils<br />

sont dus à la négligence.<br />

* u n e e x po sio n. Si"une rue est habituée<br />

au calme, c’est celle du Bel-Respiro.<br />

Elle est en grande partie habitée par de bons<br />

rentiers, ventrus, bien pensants, ornés de<br />

lunettes, qui se couchent de bonne heure,<br />

se lèvent tard et sortent vers les deux heures,<br />

bien rasés, majestueux,pour faire un<br />

tour au bois ou remonter les boulevaids.<br />

Jugez donc de leur émotion lorsque<br />

hier, dans la soirée, une explosion épouvantable<br />

vint troubler leur sérénité !<br />

M. Ilayman, demeurant dans cette rue<br />

au n* 9, fait chauffer l’eau nécessaire à<br />

son bain par un appareil à gaz qui se<br />

trouve dans son cabinet de toilette.<br />

Un nouveau domestique, peu familier<br />

avec ce système, avait laissé ouvert le<br />

robinet du compteur. Si bien qu’entrant<br />

le soir, une bougie à la main, il provoqua<br />

une explosion qui brisa les glaces, boul-<br />

versa la salle de bains et causa undégât<br />

de 20,000 francs, L’auteur involontaire<br />

de cette accident a eu plus de peur que de<br />

mal.<br />

INFORM ATIONS<br />

On lit dans la Presse : ÜÉ?<br />

<strong>Les</strong> renseignements que nous avons<br />

donnés hier, en dernière heure, sui le<br />

conseil des ministres, nous sont pleinement<br />

confirmés. Le maréchal s’est plaint<br />

avec vivacité des bruits qu’on faisait courir<br />

à son sujet,; il a protesté contre les<br />

idées de coup d'Etat que certaines feuilles<br />

mettent en circulation. A propos des vacances,<br />

on avait dit que peut-être le<br />

président profiterait de ce moment pour<br />

changer un ministère dont les opinions républicaines<br />

le gênaient. Il a déclaré qu’au<br />

contraire le cabinet Dufaure-de-Marcère<br />

avait toute sa confiance, et qu’il ne se séparerait<br />

pas de lu i.<br />

MM. Ie général de Ghanal, Dubois-Fres-<br />

nay et Sadi Garnot, membres de la commission<br />

d’enquête sur l’affaire de l’école<br />

polytechnique ont adressé à M. Caillaux<br />

une protestation contre divers passages du<br />

rapport de M. Bertrand, qui ne seraient<br />

pas conformes au texte qui a été soumis à<br />

la commission et qu'elle a adopté.<br />

L ’honorable M. W ilson vient de présenter<br />

l’amendement suivant au budget :<br />

La surtaxe de 20 fr. par 100 kilogram-<br />

mes établie sur le papier employé à l’impression<br />

des journaux et autres publications<br />

périodiques, assujetties au cautionnement,<br />

est supprimée.<br />

En conséquence, le produit du droit sur<br />

les papiers est réduit de 2,368,463 fr<br />

Samedi a été nommée la commission<br />

pour l’examen de la proposition de loi de<br />

M. Wilson et plusieurs de ses collègues<br />

ayant pour objet de modifier la loi du 27<br />

juillet 1870 concernant les grands travaux<br />

publics.<br />

Elle est ainsi composée :<br />

1er Bureau ; M Benoist ; 2e M. Guinot;<br />

3e M. Wilson ; 4e M. Dubois, (Côte-d’Or) ;<br />

5e M. Brossard ; OeM. Belle ; 7e M. Gu-<br />

din; 8e M. Danelle-Bernadin ; 9e M. Na-<br />

daud ; 10e M. Marmottan ; li e M. Marion.<br />

Dépêches<br />

Paris, 31 juillet 7 h. matin.<br />

Le Standard annonce que les Turcs en<br />

trois colonnes ont franchi la frontière<br />

serbe près Nisch.<br />

Le Dervich commandant les Turcs en<br />

Bosnie refuse tout quartier aux chrétiens.<br />

LA PLAGE<br />

(Havas).<br />

Nous, croyons être utile à nos lecteurs<br />

en leur signalant le rapport suivant :<br />

Nous soussigné, docteur en médécine,<br />

chirurgien de la Falculté de Paris, inspecteur<br />

général du service de santé pour l’élevage<br />

des enfants assistés de la ville de<br />

Paris,<br />

Certifions que depuis quelques années<br />

qu’il est fait usage dans nos contrées du<br />

Biberon-Iiobert, pour l’élevage des enfants<br />

de la ville de Paris, dontle chiffre de nourrissons<br />

envoyés actuellement dans le département<br />

de l’Yonne est de neuf à dix<br />

mille, nous constatons que la mortalité des<br />

nourrissons est d’un dixième en moins<br />

qu’avant cette ingénieuse invention, car la<br />

soupape permet à l’enfant de faire la succion<br />

sans aucun effort et remplace très-<br />

bien la succion naturelle.<br />

Nous ne saurions trop recommander aux<br />

mères de famille le Biberon Robot, à soupape,<br />

préférablement à tous les autres<br />

systèmes.<br />

MOREAU,<br />

Docteur-médecin, principal chirugien en<br />

chef des Hospices de la ville de Sens.<br />

Guérison des dents malades<br />

Mau pion (ê Luis<br />

Médecins-dentistes, boulevard des<br />

Italiens, 25, Paris.<br />

Dents, dentiers perfectionnés,<br />

soins généraux de la bouche.<br />

Aux <strong>Sables</strong> - d’Olonne, maison<br />

MABTIN, place de l’Eglise, 2, jusqu’au<br />

15 septembre.<br />

ÉTRANGERS<br />

ARBIVÉS AUX SABLES<br />

12“ L iste<br />

M. l’abbé Deschamps, vicaire général de la Cathédrale de Laval, à l’hôtel de l’Océan.<br />

Mmes Renard, propriétaires à Paris, au Couvent.<br />

M. et Mme Guignard, propriétaires à Neuville, chez Mme Morgand, rue des Jardins.<br />

Mmes et M. Gazeau, propriétaires à Chauvigny, chez Mme Boucard, cours Blossac.<br />

MM. Grelier, propriétaires à La Faye, chez M. Gaborit, rue du Thabor.<br />

M. Rigaud, propriétaire à Quand, chez M. Coïïin, photographe, rue de Halles.<br />

Mlle et M. Philipol, notaire à Quand, chez M. Collin, photographe, rue des Halles.<br />

Mmes et MM. Croisier, négociants à la Châtaigneraie, chez M. Collin, photographe,<br />

rue des Halles.<br />

MM. Bourdin, propriétaires à Nantes, chez M. Collin photographe, rue des Haltes.<br />

M. Léonard Mazowicski, propriétaire à Poitiers, au Casino.<br />

M. Epaud, notaire à Vouvant, au Casino.<br />

M. Yassol, négociant au Mans, au Casino.<br />

MM. Biré, propriétaires à Marans, au Casino.<br />

M. Audoué, propriétaire à Marans, au Casino.<br />

M. Pondevic, propriétaire à St-Gilles, au Casino.<br />

M. Collinet, propriétaire à Montmorillon, au Casino.<br />

Mme la vicomtesse et M. le vicomte du Ponceau, propriétaires à Paris, hôtel Dtipuy.<br />

Mlle de Gontant-Biron, propriétaire à Paris, hôtel Dupuy.<br />

Miss Freed, de Londres, hôtel Dupuy.<br />

M. Perrsny, propriétaire à Vendôme, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme et M. Herboult, propriétaires à Paris, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Poulain, notaire à Paris, hôtel du Cheval-Blanc<br />

M. Brunet, notaire à Collans, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mlle et M. Groiand, négociants à Saumur, hôtel de France.<br />

Mme et M. Charrier, docteur à Argenton-Chàteau, hôtel de France.<br />

M. Hormenk, négociant à Bordeaux, hôtel de France.<br />

M. Dupuy, négociant à Rouen, hôtel de France.<br />

M. Jules Yvon, propriétatre à Marçon, à l’Hospice,<br />

Mmes et M. Guérin, banquier à Chemillé, à l’Hospice.<br />

Mme Miret, propriétaires à Fontaine-le-Comte, à l’Hospice.<br />

M. Morillon, avocat à Saumur, à l’Hospice.<br />

Mmes Meunier, propriétaires à Amboise, à l’Hospice.<br />

M. Bertheau, vicaire à Poitiers, à l’Hospice.<br />

M. Hervé, propriétaire à Thorigné, à l’Hospice.<br />

Mme et M. Le Bailly, fils, propriétaires à Paris, à l’Hospice.<br />

M. Ernest Gras, propriétaire à Poitiers, à l’Hospice.<br />

Mmes Dulin, propriétaires à Blois, à l’Hospice.<br />

M. l’abbé Montet à Neuvic, à l’Hospice.<br />

M. l’abbé Lussaud de Fontenay-le-Comte, à l’Hospice.<br />

Mme veuve Carré, propriétaire à la Roche-sur Yon, chez M. Bouteau, rue du Puits-<br />

Perdu,<br />

Mme et MM. Pineau, docteurs à Poussais, chez M. Proux-Menou, cours Blossac.<br />

Mme et M. Picard-Séquin, propriétaires à Fontenay, chez Mme Duval, rue des Cor-<br />

deries.<br />

Mlle et M. Pineau, propriétaires àChoilet, chez M. Bugeon, rue Lafayette.<br />

Mme et MM. Baumier, propriétaires, Puy-de-Dôme, chez M. Hériau, rue desCanards.<br />

M. Bourmansais, propriétaire, Puy-de-Dôme, chez M. Hériau, rue des Canards.<br />

Mmes et MM. Touchais, propriétaire à Nantes, à la cité Genty, villa n° 3.<br />

M. Henri Daviau, propriétaire à Bocheversière, chez Mme Naud, sur le Remblai.<br />

Mmes et M. Clochard, docteur, à Rocheversière, chez Mme Naud, sur le Remblai.<br />

M. Esgonnière René, propriétaire à la Chaize-le-Vic@mte, chez Mlle Delannée.<br />

D e r n i è r e s u o u v e l l e *<br />

C’est un fait acquis à la science, que<br />

toutes les maladies de poitrine sont guéris<br />

sables par l’emploi de la Farine mé-<br />

xicaine, del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 400 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La Farine mexicaine se trouve<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, nego<br />

ciant.<br />

Aux mêmes dépôts : Oaf


ELIXIR<br />

CONTRE LE<br />

MAL d e MER<br />

M i<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, O D E V , Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bains de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la Cie des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES ËVTOIJS GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

B u r e a u x !<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B e r tr a n d, Hôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel—de-Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de 1er choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

ÉPICERIESABLAISE<br />

Sur le port, quai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, TINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

Paul MAÏNGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS EN FÉR , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Ustensiles de chasse et de pêche,<br />

Grand assortiment<br />

B0RG0GN0 d’Orléans, 5,<br />

Nantes ; et place de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises et faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates & foulards<br />

aux mêmes prix qu’à Paris.<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Rue de l’Hôtel-de-Ville, 7.<br />

S ’adresser au bureau dujournal.<br />

10<br />

Promenades en mer<br />

E.e canot neuf Aima, pouvant<br />

contenir * 0 personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> 13<br />

Rue de l’Eglise, en face la rue qui<br />

descend de la place Bellevue<br />

Maison Beaudon<br />

Aille Ontrequin à Nantes<br />

Grand choix pour modes,<br />

chapeaux de bain» de nier,<br />

rubans, fleurs et châles de<br />

laine.<br />

1 4 , r u e d e V H ô te l-d e -V ille<br />

RONCIER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes de bains, depuis 4f. 75<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste maison meublée<br />

Au centre du Remblai<br />

Aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser à M° BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

LE-BIEN PUBLIC<br />

DE PARIS<br />

Journal quotidien, politique et liitérair®<br />

LE PLUS VARIÉ DES JOURNAUX SÉRIEUX<br />

Informations rapides et précises<br />

Expédié par les trains poste du soir:<br />

PRÎMES EXCEPTIONNELLES<br />

La R é f o r m e é c o n o m i q u e ,<br />

Le Journal des J eu n es M ères,<br />

L a V ie dom estique, etc.<br />

DEPARTEMENTS<br />

Trois mois : I 5 fr- I Six mois : 3 0 fr- | Un an : 6 0 fr.<br />

Un Numéro : 15 centimes<br />

ENVOI. DE NUMÉROS SPÉCIMENS<br />

,$>. Sur demande par lettre affranchie<br />

Paris, R u e Coq-Héron, 5<br />

rLE LAIT ANTÊPHÉLIQUE<br />

pur ou coupé d’eau, dissipe<br />

R O U S S E U R S , H A L E<br />

M ASQ UE D E G R O SSE SSE<br />

R O U G E U R S, P E A U F A R IN E U S E<br />

n \ B O U T O N S , R ID E S<br />

G E R Ç U R E S A®<br />

& peau ^ . 9 &<br />

Chez les parfumeurs et Coiffeurs<br />

LA PLAGE<br />

LA<br />

RÉFORME ÉCONOMIQUE<br />

REVUE BM1ENSUELLE<br />

Des Questions Sociales, PolitiquesFiscales,<br />

Scientifiques, Industrielles, Agricoles, Commerciales<br />

P a ra it le 1er et le 15 de chaque m ois<br />

PAR LIVRAISONS DK SEPT FEUILLES GRAND I « -8 °<br />

(142 pages)<br />

Tout abonné a droit à un abonnement d’un<br />

an au b ie n f u b l i c , moyennant 56 fr.<br />

au lieu de 70<br />

C rim es d iverses<br />

A.BOIST I?5ME33SrTS ;<br />

Un an, 24 fr. | Six mois, 12 fr. | Trois mois 6 fr.<br />

Prix du Numéro: 1 Franc.<br />

Paris, Hue du Faubcurg-Kontmartre, 15<br />

Culte protestant<br />

tous les dimanches à 2 heures 1/2,<br />

rue Nationale n- 34,<br />

AUX SABLES D’OLONNE.<br />

\> V<br />

DEPOT chez M. SAVARIT-AUDRIN, aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne.<br />

HORLOGERIE, BIJOUTERIE,<br />

D É P Ô T , |<br />

SABLES-D’OLONNE j - | .<br />

Rue de la Mairie, 27.<br />

HORLOGER<br />

Aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne,<br />

ORFEVRERIE,<br />

VIAU<br />

OPTIQUES, etc.<br />

D E P O T<br />

ROCHE-SUR-YON<br />

Place d’Armes, 3.<br />

DE NANTES<br />

rue de la Mairie, .27.<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Bijoux vendéens, Bijoux dernière nouveauté, Fer, Argyrine, etc.<br />

Jumelles de Theàtre, Loogneg-vué» et Lunettes<br />

Réparations de Montres et Bijoux, Montures de Brillants.<br />

ÉLIXIR ANTI-RHUM ATISM AL<br />

De SARRAZIN-MICHEL d’Aix (Provence)<br />

Guérison sûre et prempte des R h u m a t is m e s a ig u s et chroniques.<br />

G o u tte , C.u»tIiag'o, g e ia t t q u e , M ig r a in e , etc. ÎO fr. le flacon. Un<br />

flacon suffit ordinairement. (10 jours de traitement). A Lyon, ph. Faivre,pl.<br />

des Terreaux : Barnoux, r. de Lyon, 3 ; Bunoz, place St-Pierre,et Perret,<br />

rue du Griffon, 1, et dans les princ. pharmacies de chaque ville.<br />

MALADIES CONFIDENTIELLES<br />

MÉTHODE NOUVELLE SANS RIVALE<br />

(ni œercu e) PAR SIMPLES FRICTIONS OU APPLICATIONS (ni copahu)<br />

Seul le Topique Fabre guérit infailliblement, sans ennui ni danger. —<br />

« On ne saurait trop répandre et proclamer tout haut l’efficacité incontestable de<br />

votre Topique» (Lettre d’un offi. sup. del’arm .) Dans toutes les phar. Pot<br />

de 5 fr.p. mal. réc. ; Pot de 2 0 fr. pour mal. anc. Entrepôt gén. et rens. grat. :<br />

phar. Michel à Aix(Prov.) Ecrire franco et joindre timbre. — Expédition franco<br />

de port pour toute commande de 20 fr. au minimum contre mandat, ou timbres-poste.<br />

INDICATEUR DES TEAINS DDE VOYAGEURS (Service d’été 1876.)<br />

<strong>Les</strong> Sablps à Paris.<br />

i Paris. <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Coqnac, Châ-<br />

{Par Orléans et 1.2.3 1.2.3 1.2.3 classe (P ar Vendôme et t.2.3 1.2.3 teauneuf, Angoulême et<br />

Tours) matin soir soir<br />

Tours) matin soir Limoges. 1.2.3 1.2.3<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>, dép. 7 30 midi » 5 15 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . dép. 7 30 5 15 matin soir<br />

a arr. 1 2 6 50 9 40<br />

soir <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . dép. 7 30 midi<br />

Arçay. • • • dép 1 7 6 55 9 46<br />

arr. 1 2 9 40 soir<br />

Arçay.<br />

T , arr. 1 20 7 10 9 58<br />

‘ dép. 1 7 9 46 arr. 1 18 10 23<br />

Loudun. . . . dép<br />

Saintes. . . .<br />

1 25 7 20 10 3<br />

arr. 1 20 9 58 'dép. 1 46 10 31<br />

Loudun<br />

Tours(g.Yee). ar. 3 35 10 20 11 50<br />

’ dép. 1 25 10 3 Cognac. . . . 2 47 11 34<br />

soir soir soir Tours (gare Y*6), arr. 3 35 11 50<br />

matin<br />

1.2.3 1 cl. lre cl. l re cl.<br />

soir matin<br />

arr. 3 44 niin27<br />

Châteauneuf. .<br />

soir matin matin matin Tours (gare Orl.)dép. 8 15 6 15 ‘dép. 3 47 min30<br />

Tours (g.Or.) dép. 4 30 min42 min42 1 5 Vendôme. . . . dép. 10 20 8 15<br />

arr. 4 30 4 12<br />

Angoulême. .<br />

Blois. . . . dép. 6 9 1 49 1 49 2 15 Châteaudun. . . dép. 11 38 9 44 ‘dép. 4 52 1 20<br />

Orléans. . . dép. 7 51 2 48 2 48 3 19<br />

matin soir Limoges.. . .<br />

Étampes.. . dép. 9 30 4 7 4 7 4 29 Brétigny dép. 2 35 1 » (Ville). . arr. 8 10 5 »<br />

Paris. . . . 10 45 5 5 5 5 5 27<br />

Paris.................... arr. 3 22 2 10<br />

Limoges aux Salbles.<br />

Paris aux <strong>Sables</strong>. Paris aux <strong>Sables</strong>.<br />

1.2.3 1.2.3<br />

(Par Orléans) l re cl. l re cl. 1.2.3 1.2 cl. (Par 'Vendôme') 1.2.3 1.2.3<br />

matin<br />

soir soir soir matin<br />

soir matin Limoges. . .<br />

Paris. . . . dép, 8 15 8 45 11 45 9 10 Paris................... dép. 4 » 6 30 Puy-Imbert. dép. 4 10<br />

Étampes.. . dép, 9 15 9 54 1 6 10 16 Brétigny. . . . d^ép. 5 23 7 53 Echange. .<br />

Orléans. . . dép, 10 13 11 6 2 18 11 40 Châteaudun. . . dép. 8 50 11 16<br />

arr. 4 18<br />

Blois. . . . dép. 11 28 min35 4 17 1 13<br />

soir<br />

(Ville). .<br />

dép. 5 20<br />

Tours (g. Or.) arr. min41 1 50 5 36 2 38 Vendôme. . . . dép. 10 10 midi 4<br />

arr. 9 5 matin<br />

matin matin matin soir<br />

matin<br />

Angoulême. . dép. 9 33 4 50<br />

1.2.3 classe (.2.3 1.2.3 Tours (gareOrl.) dép. min. 2 1 56<br />

arr. 10 17 5 30<br />

matia matin soir<br />

matin soir<br />

Châteauneuf..<br />

dép. 10 21 5 34<br />

Tours (g.V“) dép. 2 15 6 15 3 40 Tours (gare Vee). dép. 2 15 3 40 Cognac. . . . dép. 11 16 6 34<br />

Loudun. .’ . df p[<br />

4 18 8 8 5 35<br />

arr. 4 18 5 35<br />

soir<br />

4 23 8 15 5 38<br />

1 dép. 4 23 5 38<br />

arr. midi 7 24<br />

a arr. » 8 25 5 48<br />

arr. »<br />

Saintes.<br />

5 48<br />

dép. mid30 7 33<br />

Arçay.. • • dép<br />

» 8 29 5 50<br />

' dép. » 5 50<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 10 35 2 7 s. 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.. . arr. 10 35 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 6 20 2 7<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Angers. Angers aux <strong>Sables</strong>.<br />

1.2.3 1.2.3 cl. 1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

matin soir mat. mat. soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.dé. 7 30 12 » Angers. . .d. 4 17 4 50 3 3<br />

ar. 11 26 4 22<br />

4 36 5 16 3 29<br />

Bressuire..<br />

dé. 11 35 4 36 Possonnière^'<br />

5 21 5 21 3 34<br />

soir soir<br />

2 12 7 20 Bressuire.<br />

Possofmière<br />

Angers. . .<br />

ar.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à La Rochelle, Rochefort.<br />

Saintes, Jonzac, Coutras,Libourne,<br />

Bordeaux.<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

matin matin soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>............. dép. 7 30 7 30 midi 2<br />

La Roche-s.-Yon.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Niort, Niort aux <strong>Sables</strong>.<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

matin soir mat. soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>, d. 7 30 midi Niort. . . d. 5 36 mid25<br />

8 ' T ' ' 6 14<br />

a. 11 26 4 22 a. 7 51 3 25<br />

Bressuire.<br />

dé. 10 9 7 23 Bressuire. soir<br />

d. 10 9 7 23<br />

2 21 7^36Î^^Î soir<br />

d. 2 44 6 14 soir<br />

2 54 8 1219 9 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> ar. 2 7 10 34 Niort. . . a. 5 4 8 19 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> a. 2 7 10 34<br />

arr. 8 36 8 36 1 5<br />

dép. 9 » 9 26 5 9<br />

La Rochelle. . . . arr. 11 18 mid40 8 9<br />

dep. 11 29 soir 8 15<br />

soir<br />

arr.<br />

Rochefort..............<br />

dép. midlO » 9 1<br />

midi 6 » 9 11<br />

Saintes................... arr. 1 18 » 10 23<br />

dép. 1 30 » 10 45<br />

matin<br />

Jonzac.................... dép. 2 39 » mm.<br />

arr.<br />

St-Mariens............<br />

3 39 »<br />

dép. 3 43 » min57<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Nantes.<br />

1.2.3 1.2.3 4.2.3<br />

matin soir soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.. . . dép. 7 30 midi 5 45<br />

La Roche-s-Yon fJ T’<br />

8 36 1 9 6 40<br />

dép. 9 35 5 » 8 10<br />

Nantes. . ■. . . arr. H 56 7 41 40 2i<br />

Nantes aux <strong>Sables</strong>.<br />

1.2.3 1.2.3 4.2.3<br />

matin matin soir<br />

Nantes...............dép. 6 35 10 5 2 5<br />

soir<br />

La Roche-s-Yon ?'rr'<br />

8 50 42 40 4 30<br />

dép. 9 15 4 42 5 4<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . arr. 10 35 2 7 6 20<br />

1 » <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> au Mans.<br />

Coutras..................<br />

arr. 4 34 1 clas. 1 50<br />

4.2.3 4.2.3<br />

dép. 5 13 5 3 2 30<br />

matin soir<br />

Libourne............... dép. 5 40 5 18 3 5 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.............. 7 30 5 45<br />

Bordeaux............... arr. 6 57 b 55 4 27<br />

soir<br />

Arçay........................<br />

arr. 4 2 9 40<br />

dép. 4 7 9 46<br />

arr. 4 20<br />

Bordeaux aux <strong>Sables</strong>. Loudun.....................<br />

9 58<br />

' dép. 4 25 40 3<br />

Tours (g. de la Ydée). arr. 3 35 44 50<br />

4.2.3 1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

soir matin<br />

matin matin matin Tours (gare d’Orl.). . dép. 4 45 6 25<br />

Bordeaux. . dép.<br />

6 40 Ohâteau-du-Loir. . • dép.<br />

Libourne.. . dép.<br />

5 25 7 53<br />

7 46 Le Mans.................. 6 44 9 22<br />

arr.<br />

Courtras. . .<br />

8 12<br />

dép.<br />

9 »<br />

arr.<br />

9 52 Le Mans aux <strong>Sables</strong>.<br />

St-Mariens..<br />

dép.<br />

9 57<br />

4.2.3 4.2 3<br />

Jonzac. . . . dép.<br />

11 y><br />

matin matin<br />

soir Le M a n s ............... dép. 2 45 41 55<br />

arr.<br />

midlO<br />

Saintes.. . .<br />

soir<br />

dép, 7 33 mid30 Château-du-Loir.. . dép. 3 33 4 19<br />

Rochefort. .<br />

arr. 8 41 1 31 soir Tours (gare d’Orl.). arr. 4 55 2 45<br />

dép. 8 50 1 3 4 5 Tours (gare Ydée). dép. 6 45 3 40<br />

9 36<br />

La Rochelle. f jr '<br />

2 14 4 55<br />

dép, 5 50 10 » 2 22 5 10<br />

L o u d u n '................. arr. 8 8 5 35<br />

dép. 8 15 5 38<br />

soir<br />

Arçay........................ arr. 8 25 5 48<br />

8 45<br />

Roche-s-Yon.^^'<br />

1 2 4 46 8 »<br />

dép. 8 29 5 50<br />

9 15 1 12 5 4 9 42<br />

soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. , 10 35 2 7 6 20 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>......................arr arr. 2 7 10 34<br />

Penr l’indication complète, départs et arrivées de tous les trains des chemins de fer de la Vendée et des Charemes et voi*s correspondantes, voir ; LE GUIDE DES VOYAGEURS; INDICATEUR OFFICIEL (livret Ribaudeau et<br />

Chevallier) — En vente dans tontes les garesjjet chez les libraires ; prix : 20 centimes.<br />

M 5.<br />

à fi<br />

o g<br />

O' Qd<br />

o jr1<br />

s?5<br />

% o<br />

H<br />

O JJl


ABONNEMENTS<br />

Payables d'av'ançe<br />

Un mois. . . £<br />

Pour la saison<br />

desbain?. . Sj<br />

; 10 centimes le numéro.<br />

BUREAUX: LibrairieM:iyeux, r.du Centre,<br />

MAREES<br />

HEURES DE PLEINE-MER<br />

Jeudi 3, 2 h. 37 m. — 2 h. 54 s.<br />

Vendredi 4, 3 h. 9 m. — 3 h. 21 s.<br />

Samedi 5, 3 h. 37 m. — 3 h. 54 s.<br />

Dimanche 6, 4 h. 4 m. — 4 h. 17 sr<br />

CHRONIQUE<br />

Des fêtes, toujours des fêtes, encore des<br />

fêtes, tel est le programme ou plutôt la<br />

devise que la ville des <strong>Sables</strong> a pris à tâ­<br />

che de réaliser. <strong>Les</strong> baigneurs seront bien­<br />

tôt obligés de demander grâce.<br />

Dans notre dernier numéro, nous avous<br />

donné le compte-rendu sommaire des dis­<br />

tractions qui nous ont été offertes par la<br />

municipalité des <strong>Sables</strong>. Pressé par l’heure,<br />

nous n’avons pu nous étendre autant que<br />

nous l’aurions désiré sur ces fêtes dont<br />

l’éclat se trouvait rehaussé par suite de<br />

l’arrivée de l’escadre. Nous n’y reviendrons<br />

aujourd’hui que pour encourager la ville<br />

des <strong>Sables</strong> à persévérer dans cette voie<br />

de progrès, d’innovations, auxquels se<br />

trouvent attachés son avenir el sa prospé­<br />

rité.<br />

Cette saison sera pour la ville une sai­<br />

son fructueuse, plus fructueuse que les<br />

précédentes.<br />

Pourquoi ?<br />

D’abord, parce que la ville des <strong>Sables</strong><br />

commence à sortir de sa torpeur, de sa<br />

monotonie habituelle et à s’élever vers<br />

des horizons nouveaux.<br />

Pour peu qu’on compare la saison de<br />

i ’année dernière avec celle de cette année,<br />

la liste des étrangers d’aujourd’hui avec<br />

celle des années précédentes, on se con­<br />

vaincra de suite de l’importance que vient<br />

d’acquérir notre station balnéaire<br />

Il y a beaucoup plus d’étrangers, beau­<br />

coup plus de baigneurs, beaucoup d’agitation,<br />

de mouvement, cela est incontes­<br />

table. <strong>Les</strong> Sablais eux-mêmes sont una­<br />

nimes à le reconnaître.<br />

D’où vient donc cetle ère nouvelle qui<br />

s’ouvre peur cette station ?<br />

Pour l’expliquer, il nous faut encore re­<br />

venir sur ce que nous avons dit tant de<br />

fois et que nous ne saurions trop répéter,<br />

puisque tout ce que nous avions prévu<br />

tend de plus en plus à se réaliser.<br />

L’année a été rude et l’on vient aux<br />

bains de mer pour se refaire et faire pro­<br />

vision de forces nouvelles. Est-ce à dire<br />

va BBS SABLÉS-B0LONNE ^<br />

Journal Politique el Littéraire, paraissant le Mardi, le Jeudi et le Dimanche<br />

Dans sa sublime exallation de la mer,<br />

M. Michelet s’écrie : « <strong>Les</strong> plus précieux<br />

éléments de l’animalité terrestre sont riche­<br />

ment dans la mer, entiers et invariables,<br />

salubres, vivants, en dépôt pour refaire la<br />

vie. »<br />

Donc, la science a pu dire à tous :<br />

« Venez, nations, venez, travailleurs fati­<br />

gués, venez, jeunes femmes épuisées, en­<br />

fants punis des vices de vos pères ; —<br />

approchez, pâle humanité, — et dites-moi,<br />

tout franchement en présence de la mer.<br />

ce qu’il faudrait pour vous relever. Ce<br />

principe réparateur, quel qu'il soit, il se<br />

trouve en elle. »<br />

Le baigneur vient demander à la mer<br />

les trésors de santé qu’elle renferme. Sur<br />

toutes les plages on peut trouver ce qu’on<br />

vient chercher aux bains, mais dans des<br />

conditions différentes.<br />

Et puis, la pluplart des baigneurs ne<br />

veulent pas compter avec les plaisirs, les<br />

distractions qu’ils sont habitués à rencon-<br />

rer chez eux. En un mot, pour que tout<br />

soit complet, il faut que l’utile s’unisse à<br />

l’agréable.<br />

La ville des <strong>Sables</strong> a réalisé l'idéal du<br />

bain de mer, grâce à la compagnie de la<br />

Vendée qui peut, à juste titre, revendi­<br />

quer une part dans la prospérité des Sa­<br />

bles.<br />

Nous ne reviendrons pas sur le splen­<br />

dide Casino construit par les soins de la<br />

compagnie de la Vendée et qui, avec cette<br />

plage sans rivale, fait des <strong>Sables</strong>-d’Olonce<br />

une station balnéaire de premier ordre.<br />

Toutes les distractions s’y sont, po ur<br />

ainsi dire, données rendez-vous. Bals,<br />

concerts, spectacles se succèdent à la<br />

grande satisfaction des baigneurs.<br />

Le Casino possède un orchestre et une<br />

troupe lyrique et dramatique irréprocha­<br />

bles.<br />

Inutile d’insister plus longtemps ; la<br />

grande affluence des baigneurs est la<br />

preuve la plus certaine de la supériorité<br />

que vient de conquérir la station des S a­<br />

bles.<br />

Que la ville ne s’arrête donc pas dans<br />

cette bonne voie. Qu’elle unisse ses ef­<br />

forts à ceux troujours croissants de la<br />

compagnie et qu’elle achève par ses in­<br />

novations, par son initiative de transfor­<br />

mer la ville des <strong>Sables</strong> qui, par sa situa­<br />

tion, est appélee à devenir la première<br />

station du littoral océanién.<br />

CAUSERIE.<br />

P. B.<br />

pour cela qu’on désire rompre complète­<br />

Allons le vent est aux fêtes musicales !...<br />

ment avec les fêtes et les plaisirs et vivre<br />

La ville des <strong>Sables</strong> vient de donner le<br />

en anachorète.<br />

branle et dimanche ce sera le tour de la<br />

— Assurément non ! Et la preuve c’est<br />

petite ville de Chinon.<br />

le bon accueil fait par les baigneurs à tous<br />

Petite oui, mais aussi de grand, renom,<br />

les divertissements nouveaux qui leur<br />

Chynon,<br />

sont offerts chaque jour.<br />

Chinois de Chinonàis, comme vous appelle<br />

plaisamment Sardou, pendant que<br />

vous étiez en train d’organiser des fêtes<br />

rappelez-vous vos exploits d’ébaubisse-<br />

inent et de délectation de l'an dernier. —<br />

Noblesse oblige, braves amis, il faut donc<br />

s’en donner à tire-larigot-, comme feu<br />

Pantagruel, en Rabelais notre bien vénéré<br />

patron.<br />

Bonne chance à la ville de Chinon et puissent<br />

ses bons habitants être visilés par<br />

autant d’etrangers qu’il en est venu aux<br />

Sab'es.<br />

On ne saurait du reste trop encourager<br />

ces manifestations si pacifiques qui ainsi<br />

que le disait avec tant d’apropos M. Bar-<br />

rau au festival de dimanche, en remerciant<br />

;ses invités, « donnent et, développent le<br />

« goût des arts et rasserénent l’esprit,<br />

Quel charmant aspect que celui de la<br />

plage et combien elle était encore plus revissante<br />

dimanche dernier à ia vue de ces<br />

nombreux curieux grouillant comme une<br />

fourmillière, à la vue de l’escadre cuirassée<br />

posée majestueusement en rade en face<br />

de la ville.<br />

Tous ces élégants uniformes marins<br />

d'officiers et de soldats qui se mêlaient à<br />

la foule faisaient le plus pittoresque effet.<br />

On se fût cru dans un port de guerre.<br />

Des barques nombreuses allaient et venaient,<br />

de la plage au vaisseau amiral conduisant<br />

des curieux désireux de visiter les<br />

magnifiques bâtiments de l'escadre.<br />

Sur l'un d’eux se faisaient entendre les<br />

chants joyeux de jeunes sablaises qui s'étaient<br />

rendues à bord à l’invitation des marins.<br />

En gens galants ces messieurs donnaient<br />

aux brillants accords de la musique<br />

de l'e.-cadre, un grand bal dans les salons<br />

d’Amphitrite.<br />

L’escadre cuirassée étant le great attraction,<br />

inutile de vous dire, lecteurs, que<br />

Blandureau, l’ami Blandureau, le seul et<br />

unique Blandureau, le Blandureau deLou<br />

dun en un mot, avait inévitablement mis<br />

le cap sur les <strong>Sables</strong> et était accouru<br />

voir l’escadre, en sa qualité de baleinier<br />

principal du Loudunais.<br />

Comme cette visite l’a changé de ses ha.<br />

bitudes et aggrandi pour lui l’horizon assez<br />

limité des bords du Piisquin.<br />

Le pauvre, il en a encore la berlue. De<br />

retour sur la plage, le cœur encore tout<br />

barbouillé de son excursion en mer et le<br />

pied un peu tiiubant, il s’écria dans son<br />

enthousiasme et dans les bras de Pmgielu j<br />

qui lui servait de point d’appui :<br />

Oh, bon ami, c’est t'y beau, c’est t’y<br />

beau, c’t'escadre de cuirassiers et comme ça<br />

ferait bon effet sur le Pasquin.<br />

VICE VERSA<br />

Oscar du R emblai.<br />

<strong>Les</strong> réciproques sont de temps en temps<br />

vraies; elles sont quelquefois em barrassantes.<br />

... La garde qui vaille aux barrières du Louvre<br />

N’en défend pas les rois.<br />

Disons que leur implacable logique ne<br />

10 centimes le numéro<br />

année. — N° 15 — 3 août 1<br />

TARJF DES INSERTIONS<br />

l ' f Payables d'avance<br />

| Annonces , 20' la ligne<br />

! Réclames, dû'- ___<br />

j Faits, l f 00° ___<br />

s'arrête pas davantage devant les jupes<br />

l js plus élégantes, fussent-elles doublées<br />

du plus fin satin.<br />

Nous n'avons pas dit tout ce que nous<br />

pensons du Phoi/ue, mouidé depuis quelques<br />

jours dans notre port : l’exquise<br />

courtoisie de M. Kerros, l'amabilité de M.<br />

Minier, la galanterie de MM. dAnonvile,<br />

Naudet et de Thoisy, la franche et joyeuse<br />

insouciance du docteur Morin nous fourniraient<br />

une matière inépuisable. Mais<br />

descendons, et de ceux qui commandent à<br />

bord, passons — ab uno disce omnes — à<br />

ceux qui obéissent.<br />

C’était... il y a quelques jours à peine,<br />

lors du Yachting Club d’Arcachon. M.<br />

Kerros, à la complaisance duquel tout<br />

notre littoral océanien rend le plus sincère<br />

hommage, avait, de la façon la plus<br />

gracieuse, mis un cerlain nombre d’hommes<br />

à la disposition du jury.<br />

Ces hommes, dont la consigne était de<br />

maintenir l’ordre aux abo ds de la plage,<br />

se sont acquittés de leur fonction avec<br />

la plus louab e inflexibilité; on verra<br />

qu'il y avait vraiment du mérite.<br />

L’un d’eux, placé à l’entrée du débarcadère,<br />

se trouva, à un moment donné,<br />

sollicité d’une façon... toute particulière<br />

par le plus charmant et le plus frais mi-<br />

nuis qu’on puisse rêver ; yeux bleux,cheveux<br />

noirs, etc.<br />

— Je vous en prie, laissez-moi passer,<br />

disait la dame.<br />

— Impossible !<br />

— Mais, si je vous doinais cinq francs<br />

me laisseriez-vous faire ?<br />

Le matelot releva fièrement la tête.<br />

— Si je vous donnais cinq francs, répondit-il,<br />

d’un air ironique, feriez-vous<br />

tout ce que je voudrais !<br />

La dame rougît jusqu’aux oreilles, s’enfuit<br />

et court encore !<br />

P . B.<br />

LETTRES TOURANGELLES<br />

Mon cher Paul,<br />

En te priant de m'excuser d’être resté<br />

si longtemps sans te donner signe de vie,<br />

je le demanderai de bien vouloir jeter un<br />

coup d’œil sur le long récit que je te fais,<br />

ici, de ma villégiature à Baden-Baden.<br />

Ce sera certainement un palliatif à la<br />

faute que j ’ai commise en me rendant<br />

coupable du cr me de lèse-amitié.<br />

Tu t'eu souviens, c’est chez Mme de<br />

Gueil que nous nous sommes séparés, il y<br />

a trois mois.<br />

Pauvre infidèle, j ’ai préféré l’inconnu<br />

et je suis allé, nouveau Scipion, chercher<br />

des conquêtes villcgiaturesques sur des<br />

bords lointains.<br />

Pauvre pays, combien ne te dois-je pas<br />

de réparai ions ?<br />

Si je me permets ici une comparaison,<br />

c’est qu’elle ne peut être que flatteuse<br />

pour ta gloire et ton immortalité.<br />

Voici mon peccavi.<br />

Je vais donc maintenant développer ce<br />

sommaire et t’annoncer que j ’ai regretté<br />

dès le premier jour mon voyage à Baden-


Baden. Mais, comment revenir sur les faits;<br />

j ’aurais manqué à mes devoirs, à ma parole<br />

et à mes projets. J ’ai préféré rester,<br />

mais combien n’ai-je pas regretté l’Océan<br />

atlantique ! à qui l’année dernière nous<br />

avions tous deux emprunté une de ses<br />

plages, celle à laquelle tu es retourné en<br />

fidèle, pour nous délasser et nous recréer<br />

en présence des magnificences de la nature.<br />

Pourquoi avoir été chercher le bonheur si<br />

loin de nos bords? Décidément j ’étais moins<br />

patriote avant mon voyage<br />

Tu connais Baden-Baden, il est donc<br />

inutile de te décrire la topographie de<br />

l’endroit.<br />

Je suis arrivé le 11 juin dans ce pays si<br />

couru par les fashionnables et les lions.<br />

Déjà une nombreuse société s’ébattait<br />

dans la ville d’eaux.<br />

<strong>Les</strong> croupiers étaient à leurs jeux, les<br />

restaurateurs à leurs salles, les cuisiniers<br />

à leurs broches, lorsque je vins à mon<br />

tour prendre place au milieu du tourbillon<br />

universel.<br />

La contusion des idiomes, rappelant<br />

l’antique salut, fut pour moi la divination<br />

de ma faute.<br />

Pourquoi, aussi, m’être tant éloigné de<br />

nos plages hospitalières et m’être acharné<br />

à vivre de mode ?<br />

Quel aphorisme !<br />

Va, pauvre jfou, chercher le renouveau<br />

et ses douceurs dans un pays étranger<br />

dont tu n'as fait qu’effleurer les mœurs !<br />

J ’avais en partant établi mon budget<br />

sur le pied de vingt-cinq francs par jour ;<br />

mais, déception, j ’avais compté sans le<br />

scating-rinck, sans les nouveautés mondaines<br />

et demi-mondaines, sans tous les<br />

rues nouveaux. Il m’a d’abord fallu faire<br />

un amendement à mes chimériques espé­<br />

rances.<br />

Puis, les réunions, que nous trouvions<br />

si joyeuses et si animées l’an dernier aux<br />

<strong>Sables</strong>, sont ici pleines de rigorisme et de<br />

raideur.<br />

Il faut, pour entrer dans la plus inoffensive<br />

connaissance,avoir subi une douzaine<br />

de présentations des plus banales et<br />

des plus stupides. Encore se regarde-t-on<br />

d’un mauvais œil.<br />

Quelle différence avec ce franc et amical<br />

laisser-aller des <strong>Sables</strong>. C’est là, mon<br />

cher, la vraie villégiature. Tout en n’ex-<br />

eluant pas les procédés du monde,on sait<br />

là-bas leur donner cette forme, cette aménité<br />

qui nous charmeront toujours et qui<br />

feront de nos plages françaises, et cela<br />

dans tous temps, les rendez-vous les plus<br />

accomplis de villégiature balnéaire.<br />

Je te quitte, en m’excusant encore, c’est-<br />

à-dire en te priant de m’excuser, au nom<br />

des <strong>Sables</strong>, dont tu es resté (comme moi)<br />

le plus sincère admirateur.<br />

A propos, envoie-moi quelques numéros<br />

de ton journal La Plage, dont je viens<br />

d’apprendre l’existence et la collaboration<br />

que tu lui donnes.<br />

j e réserve quelques détails . intimes<br />

F E U I L L E T O N<br />

UNE ROUSSE(1)<br />

PAR<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

André monta avertir la marquise.<br />

Le marquis et Jane le laissère nt s ’é ­<br />

loigner.<br />

— Eh bien, lui dit-il en arrivant près de<br />

la salle à manger, que t’avais-je dit, p e ­<br />

tite ?<br />

— Oh ! mon parrain, lui dit-elle en tournant<br />

vers lui ses beaux yeux remplis de<br />

larmes, comment vous remercier?<br />

— Laisse donc; tu me remercieras, en<br />

me faisant parrain d’un joli bébé. La mort<br />

m’attendra bien jusque-là.<br />

X<br />

M. et Mme de Retzy étaient arrivés à la<br />

Buissa. Là, ils s’installèrent de façon à<br />

Reproduction interdite.<br />

13<br />

LA PLAG E<br />

pour ma prochaine, et te raconterai une<br />

histoire toute du cœur que j ’ai rapportée<br />

de Baden. Sans elle, mon voyage eût été<br />

complètement stérile ; c’est pourquoi je<br />

veux t’en faire profiter. A bientôt un» nouvelle<br />

lettre.<br />

Ton ami,<br />

Edouard de G r e sl e s.<br />

CHRONIQUE LOCALE<br />

Une question de droit, de nature à intéresser<br />

le public, vient d'être tranchée<br />

par le tribunal civil de la Seine.<br />

Il s’agit de savoir à quelle époque celui<br />

qui a trouvé un objet dans un lieu public<br />

et qui en a fait la déclaration, peut se îe<br />

faire attribuer, en l’absence de toute réclamation<br />

du propriétaire. Le trouveur<br />

est-il fsndé à se faire rendre l’objet<br />

trouvé au bout d’un an, ou lui faut-il attendre<br />

l’expiration du délai de trois ans,<br />

pendant lequel le propriétaire d’un objet<br />

perdu est admis à former sa demande en<br />

revendication ?<br />

Le tribunal a jugé que le délai d’une<br />

année est suffisant.<br />

Des leçons de télégraphie de campagne<br />

sont données en ce moment aux officiers<br />

dans toute les garnisons d ’artillerie. <strong>Les</strong><br />

inspecteurs des lignes télégraphiques ont<br />

été chargés de ce soin.<br />

Dans notre dernier numéro nous avions<br />

annoncé à nos lecteurs, que nous leur<br />

donnerions des détails, sur notre visite<br />

à bord du Suffren. Mais l'homme propose<br />

et Dieu dispose : lundi matin, la mer était<br />

houleuse et au moment où nous nous disposions<br />

à prendre place dans une barque<br />

qui devait nous conduire à bord, l’escadre<br />

reçu l’ordre d’appareiller et a gagné le<br />

large.<br />

Nous ne sommes pas seul à regretter<br />

le départ imprévu de l’escadre, dont les<br />

Sablais et la colonie étrangère eonserve-<br />

ront le meilleur souvenir.<br />

Dans notre compte-rendu du festival de<br />

dimanche, nous avons signalé la musique<br />

des Sapeurs-Pompiers de Saumur qui a,<br />

du reste, fort bien joué. La ville de Saumur<br />

possède encore une autre société<br />

musicale, la musique municipale, que<br />

nous avons oublié de mentionner, qui possède<br />

d’excellents éléments et qui a été<br />

chaleureusement applaudie, après la brillante<br />

exécution d’une fantaisie sur la<br />

Muette de Portici.<br />

CASINO<br />

Jeudi, grand bal d’enfants, dans les salons<br />

du Casino, conduit par M. et Mme<br />

Paul.<br />

Samedi, grand bal au Casino.<br />

passer toute la saison avec leurs vieux<br />

amis dont ils approuvèrent la conduite. Il<br />

fût décidé que le mariage aurait lieu, au<br />

commencement de l’hiver. Aussi tout le<br />

monde était joyeux ; les d’Hissonnière de<br />

voir leur intrigue si bien réussir, les Retzy<br />

du bonheur de leurfille, André d’être aimé<br />

de Jane, et Jane d’aimer André. Avant le<br />

jour solennel, M. de Villours avait six<br />

grands mois devant lui, six mois d’nne félicité<br />

calme et tranquille, six mois d’une<br />

ivresse pure et chaste, Le passé ne lui<br />

apparaissait plus que comme une tache<br />

sombre. Cette tàehe n’était pas effacée,<br />

encore. L'ancien amour n’était pas tout-à<br />

fait dans l’oubli ; mais le nouvel amour régnait<br />

en maître, et le remplissait d’nne<br />

joie infinie. Quels charmants tête-à-tête ;<br />

ie soir, auprès du piano, où le long des<br />

petits sentiers au milieu desquels le ver<br />

luisant brille. Quelles douces causeriss, vives<br />

parfois, délicieuses toujours. André se<br />

laissait aller, commeun enfant, à toutes ces<br />

ravissantes dorloteries de l’amonr.<br />

Ils avaient surtout un petit coin favori<br />

où souvent ils venaient s’asseoir ensemble.<br />

C’était au-delà du château de Morte-<br />

mer, vieux donjon humide et sombre, que<br />

son propriétaire a fait réparer sur l’ancien<br />

modèle, il y a quelques années. Le bois,<br />

vaste et touffu, s’avance jusque sur les<br />

THÉÂTRE DU CASINO<br />

Jeudi 3 août<br />

Ire Représentation de<br />

BONSOIR, VOISIN<br />

Opéra comique en un acte.<br />

Par MM. BRUNSVICK et Arthur de<br />

BEAUPLAN.<br />

Musique de M. Ferdinand POISE.<br />

DISTRIBUTION :<br />

Chariot M. Diepdalle.<br />

Louisette Mme Brunet.<br />

Ire Représentation de<br />

m TIGRE DU BENGALE<br />

Comédie vaudeville en un acte.<br />

Par MM. Edouard BRISEBARRE et Marc<br />

MICHEL.<br />

DISTRIBUTION :<br />

Pont-aux-Choux MM. Kuntz.<br />

Cerfeuil Borès.<br />

Aui-élie Mme Victor.<br />

Clapotte Mlle J. Massue.<br />

Ire Représentation de<br />

JOBIN ET NANETTE<br />

Comédie vaudeville en un acte.<br />

P ar MM. Michel CARRÉ et Léon BATTU.<br />

D1STRIRUTION :<br />

Jobin MM. Borès.<br />

M. Griffart Brussel.<br />

Nanette Mlle J. Massue.<br />

Mlle Suzon. Berthe.<br />

VALSE exécutée par l’Orchestre.<br />

Ordre : 1° Valse ; 2“ Jobin ; 3“ Bossoir<br />

Voisin ; 4° Le Tigre.<br />

Bureaux à 8 h. — Rideau à 8 h. 1/2.<br />

COTILLONNADE<br />

LE COUSSIN<br />

Le cavalier conducteur fait asseoir sa<br />

dame sur une chaise placée au milieu du<br />

salon et met un coussin sous ses pieds,<br />

chaque cavalier va s’agenouiller sur le<br />

coussin. Si la dame ne veut pas danser<br />

avec le cavalier qui se présente, elle retire<br />

le coussin et le cavalier s’agenouille à<br />

terre ; si au contraire le cavalier est agréé<br />

par la dame, il s’agenouille sur le coussin<br />

sans qu’il lui soit retiré et fait un<br />

tour de valse avec la dame.<br />

Cette figure peut être répétée autant<br />

qu’il y a de dames dans le salon.<br />

* *<br />

LA LUMIÈRE<br />

La dame conductrice se place debout<br />

sur une chaise en tenant une bougie allumée.<br />

Chaque cavalier se présente devant la<br />

dame et doit en sautant chercher à éteindre<br />

la bougie, le premier qui l’éteint<br />

danse avec la dame.<br />

*<br />

•* *<br />

LES GAGES.<br />

Le cavalier conducteur présente un chapeau<br />

ou une corbeille à toutes les dames<br />

qui y déposent des gages. Il fait choisir<br />

les gages par autant de cavaliers et cha­<br />

bords de la Vienne; dans l’eau limpide de<br />

la rivière les arbres baignent leurs racines<br />

mousseuses, qui s’allongent dans l’eau,<br />

comme de grands serpents, et sur lesquels<br />

vivent des peuplades de plantes équati-<br />

ques ; des milliers de roseaux où grimpent<br />

le volubilis blanc et le bleu myosotis, s’élèvent<br />

parfois la chanson joyeuse de la<br />

fauvette ou le cri monotone de la poule<br />

d’eau. Un grand barrage coupe la Vienne<br />

qui coule avec force, en cet endroit, profonde<br />

et verse. Elle y forme un lac dont<br />

on ne voit point les issues. Mais, partout<br />

autour, c’est de la mousse et du feuillage.<br />

Au milieu des joncs et des racines qui tarissent<br />

le rivage, bourdonnent quelques<br />

libellules, couleur des flots. Un poisson<br />

file entre deux eaux, et laisse briller au<br />

soleil l’argent de seséeailles. Despluviers<br />

se poursuivent d’un vol rapide, d’un bord<br />

à l’autre, à travers les hautes herbes de<br />

la rive.<br />

Là jadis, s’élevait un chgteau gothique;<br />

là, jadis, un temple romain, planté sur<br />

cette rive par les légions césariennes,<br />

dressait fièrement son front vers le ciel ;<br />

le sol a retenti sous les pas de la conquête.<br />

Ici le sang a coulé, là, de joyeux<br />

tournois ont attiré les deux barons et les<br />

belles dames du moyen âge, do tout cela<br />

il ne reste rien que le long de chaque rive,<br />

que cavalier danse avec la dame à laqu e\\e<br />

le gage choisi appartient.<br />

(A suivre)<br />

ÇA ET LA.<br />

P . P a u l .<br />

/ , Un monsieur accompagné d’une grosse<br />

femme à la figure ridée et couperosée<br />

s’arrête devant un magasin de comesti-<br />

blas.<br />

— Vos homards sont-ils frais? demanda-<br />

t-il au marchand?<br />

— Certainement, monsieur, et votre<br />

question m ’étonne, puis qu’ils sont tous<br />

vivants.<br />

— P ardon ma femme aussi est vivante<br />

et cependant elle n’est pas fraîche.<br />

* Aux bains de mer.<br />

— Oh ! toi ; ma chère, tu nages bien,<br />

parce que tu es trop grasse ; ça te soutient.<br />

Plains-toi! tu n’as qu’à te mettre à<br />

l’eau pour faire la planche !<br />

Au guichet du ehemin de fer :<br />

Une dame. — Un billet, monsieur, s’il<br />

vous plaît.<br />

L ’employé. — Où allez-vous, madame!<br />

La dame d’un ton sec. — C’est mon affaire,<br />

monsieur.<br />

L ’employé. — Mais enfin, il faut pourtant<br />

bien que je sache...<br />

La dame, très-vexée. — Eh bien, je vais<br />

chez une de mes tantes, nà !<br />

’t Quel est le genre de voix que possède<br />

Mlle M... ? demandait un jeune gommeux<br />

à un critique musical, à la reprise<br />

du Freyschuta. Est-ce une voix de soprano<br />

?<br />

— Non.<br />

— De mezzo ?<br />

— Pas davantage.<br />

— De contralto ?<br />

— Encore moins.<br />

— Quelle est donc cette voix ?<br />

— C’est une voix désagréable.<br />

Sur le boulevard :<br />

— Tu sais, la petite femme de notre<br />

ami Gaston, il l’a surprise en conversation<br />

criminell».<br />

— Ce que c’est que de nous !<br />

— Tu n’en es pas plus étonné que cela.<br />

Elle respirait la candeur, la vertu, l’honnêteté.<br />

— La pauvre petite, si elle avait la re spiration<br />

courte !<br />

Un valet de chambre reprochait à<br />

une cuisinière de ne plus l’aimer,<br />

— Je ne t'aime plus, moi ! exclama<br />

celle-ci. Ah ! par exemple !<br />

—11 n’y a pas de par exemple.Tu manques<br />

complètement d’égards envers moi,<br />

tu viens de me servir une côtelette que<br />

tu n ’oserais pas servir à tes maîtres.<br />

des débris frustés et verdis par le temps,<br />

des blocs de pierre d’où les inscriptions<br />

se sont égrenées, où viennent s’asseoir<br />

les amoureux.<br />

C’est là qu’ils venaient souvent. Ils<br />

aimaient ces arcades mobiles formées par<br />

les sommets penchés des arbres, au-dessus<br />

du fleuve, et qui leur faisaient comme<br />

un pont d’ombrage. Qui les peut raconter,<br />

les causeries ineffables, et les longs baisers<br />

d'amour ? Qui les peut mieux savoir<br />

que les pierres, débris d’un autre âge, que<br />

ces grands arbres tous frémissants au<br />

moindre souffle, que les oiseaux qui y<br />

cachent leurs nids? Mais les pierres ne<br />

parlent pas ; les arbres semblent pleurer<br />

au souffle de la brise ; les oiseaux ne savent<br />

que chanter.<br />

(La suite m prochain n°)


FAITS DIVERS<br />

Un drame mystérieux occupe à l’heure<br />

qu'il est l’autorité tyrolienne de Trassi.<br />

C’est de la frontière des Grisons et du<br />

Tyrol que parviennent les détails très-peu<br />

clairs de cet événement. Il y a quelques<br />

jours arrivait à l’hôtel Kammerzofe, à<br />

Trassi, un couple paraissant appartenir à<br />

la meilleure société. Le mari s’inscrivit<br />

sous le nom de M de T... (la chronique<br />

dit : de Tourville) ; c’est un homme dépassant<br />

la trentaine et de l’extérieur<br />

le plus distingué. La dame, dit encore<br />

la chronique est riche, elle est Anglaise. Un<br />

cocher devait conduire les voyageurs au<br />

glacier, mais a moitié chemin il fut congédié<br />

le touriste ayant déclaré que lui et<br />

sa dame rentreraient à pied.<br />

Que se passa-t-il ? Le soir, le touriste<br />

rentrait seul, et demandait du monde pour<br />

relever le cadavre de sa femme, tombée<br />

dans un précipice.<br />

On accourut mais les allures du mari peu<br />

éploré parurent si étranges que des soupçons<br />

ne tardèrent par à naître. Un interprète<br />

fut appelé, il questionna au nom de<br />

l’autorité et le cas parut si grave que l’enquête<br />

se poursuit. M. deT ... a été incarcéré<br />

à Spondini. On aurait constaté que le<br />

dame Marguerite de T... aurait été étranglée,<br />

puis précipitée dans l’abîme.<br />

p..S . — L’inhumation de la victime a<br />

eu lieu avec le concours de toute la population.<br />

Une lettre de Trassi nous informe<br />

que les parents de la dame qui habitent<br />

l’Angleterre étaientsans nouvelles de leur<br />

fille. Le mariage date de novembre dernier,<br />

la femme de chambre, re s té e à l’hôtel<br />

assure que rien dans les rapports entre<br />

époux ne pouvait faire prévoir un pareil<br />

événement-<br />

\ Un é p o u v a n ta b le accident a eu lieu<br />

dimanche dernier à E t a n g - s u r - Arroux, dit<br />

le Conservateur de Saône-et-Loire .<br />

« Dans l’après-midi, vers deux heures,<br />

les nommés Moine père et fils, sabotiers ;<br />

Berthier et Perraudin, maçons, s’étaient<br />

rendus dans l’Àrroua, au lieu dit l’Abîme,<br />

pour pêcher à la main.<br />

» La rivière, en cet endroit, est très-<br />

profonde. Un peu plus haut se trouve le<br />

gué de Gaban. C’est en cet endroit que<br />

descendaient «l’abord les malheureux dont<br />

nous parlons. Perraudin s’avance peu a<br />

peu jusqu’à l’abîme. Tout d’un coup 1<br />

perd pied et se débat pendant quelques<br />

instants. Le fils Moine s’élance courageusement<br />

à son secours, le saisit par les<br />

cheveux ; mais au moment où il croit<br />

sortir, Perraudin le prend par u*e jambe<br />

et l’entraîne au fond du gonfre. _<br />

» Moine père, Toyant son fils entraîne,<br />

s’élance à son tour, et, sans calculer le<br />

danger, cherche à le rattraper ; mais 1<br />

se trouve saisi par s o h fils, qui revenait<br />

sur l’eau. Tous les trois disparaissent.<br />

Berthier, resté seul, assiste à ce drame ;<br />

n ais voulant porter secours à ses eama-<br />

rades, il nage un peu vers eux, attrape<br />

Moine père par un bras et tire a lui les<br />

noyés. Fatalité ! il est lui-même saisi par<br />

Moine père, et tous les quatre disparaissent<br />

dans la profondeur des eaux !...<br />

» Un deuxième fils de Moine, qui se<br />

trouvait avec eux, assistait à cette scène,<br />

impuissant à leur porter secours. Il jette<br />

des eris perçants. Il se rend à la gendarmerie<br />

d’Elan g. Sans perdre un instant,<br />

les gendarmes arrivent au pas gymnastique,<br />

em m enant avec eux M. le docteur<br />

Mlgnet. Ils plongent et ramènent a la<br />

surface les quatre malheureux. Tous les<br />

auatre se tenaient par les jambes. On aurait<br />

dit une chaîne humaine ! On n a pu<br />

|es rappd®1' à la vie. »<br />

* b r û l é e VIVE. — Un affreux malheur<br />

vient de frapper cruellement une honorable<br />

famille habitant Angoulême et de jeter<br />

une profonde tristesse dans la société de<br />

notre ville.<br />

Hier, vers dix heures du matin,on pie-<br />

narait dans la maison de la rue Basse-de-<br />

£Arsenal, occupée par M. Delannoy,sous-<br />

intendant militaire, un encaustique destiné<br />

à cirer les appartements,lorsque l’es­<br />

sence de térébenthine placée à cet effet sur<br />

un réchaud fil subitement explosion. Mme<br />

■Delannoy, voulant éviter que le feu se<br />

communiquât aux meubles, s'approcha vivement<br />

du réchaud pour retirer le vase<br />

contenant l’essence.<br />

Immédiatement elle fut environnée de<br />

flammes. Affolée de terreur, l’infortunée<br />

Mme Delannoy s’élança à l’étage inférieur<br />

en appelant au secours.Ces secours ne se<br />

firent pas attendre ; malheureusement ils<br />

devaient être inutiles contre la gravité des<br />

brûlures occasionnées par cet affreux accident.<br />

Malgré les soins qui lui furent prodi -<br />

gués, Mme Delannoy expirait à huit heures<br />

du soir, au milieu d’atroces souffrances.<br />

Mme Delannoy était âgée de trente-huit<br />

ans ; elle laisse troisenfants.<br />

LA PLAGE<br />

Dépêches<br />

Paris, 2 août 1876.<br />

A la fin de la séance d’hier, et sur la<br />

demande de M. Léon Say, la d.scussion<br />

du projet sur les pièces de cinq francs a<br />

étéflxée à aujourd’hui,<br />

Un duel au pistolet a eu lieu, hier, entre<br />

MM. Gunéo d’Ornano etDuclos. <strong>Les</strong> com-<br />

battants ont échangé<br />

toucher<br />

deux balles sans se<br />

(Havas)<br />

Guérison des dents malades<br />

MaurioncÊliiis<br />

Médecins-dentistes, boulevard des<br />

Italiens, 25, Paris.<br />

Dents, dentiers perfectionnés,<br />

soins généraux de la bouche.<br />

Aux <strong>Sables</strong> - d’Olonne, maison<br />

MARTIN, place de l’Eglise, 2, ju squ’au<br />

15 septembre.<br />

ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

13“ Liste<br />

M. Meunier, docteur à Nantes, chez Mme Déplane, sur le Remblai.<br />

Mme Erdonneau, propriétaire à Nantes, chez M. Grousseau, rue du Grand-Canton.<br />

Mme et M. Jabuy, fils, propriétaires à Nantes, chez M. Grousseau, rue du Grand-<br />

Canton.<br />

Mme et M. Correiller, propriétaires à Poitiers, chez M. Moïse Ravon, place de la<br />

Digue.<br />

Mmes Merlhiot, propriétaires à Poitiers, chezM. Moïse Ravon, place de la Digue.<br />

Mmes et M. Aurc, propriétaires à Poitiers, chez M. Moïse Ravon, place de la Digue.<br />

Mmes et M. Hamon, propriétaires au château de la Coudre (Mayenne), chez M.<br />

Ozanne, rue du Palais.<br />

Mmes et M. Chaumin, propriétaires au Lude, chez M. Amiaud, bottier, rue du Puits-<br />

Perdu.<br />

Mme et M. Martineau, propriétaires à Bressuire, chez M. Amiaud, bottier, rue du<br />

Puits-Perdu.<br />

Mme et M. Alindré, greffier, à Château-Mellay, hôlel de France.<br />

Mlle Désages, propriétaire, à Château-Mellay, hôtel de France.<br />

Mlle et Mme Boreau, propriétaires à Thouars, hôtel de France.<br />

Mme Baptiste Rafon, propriétaire à Thouars, hôtel de France.<br />

M. Journé, rentier à Paris, hôtel de France.<br />

M. Cormeray, propriétaire à Nantes, hôtel de France.<br />

Mme et MM. Audrain, percepteur au Mans, chez M. de Lépinay, sur le Remblai.<br />

Mlle Lucie Monnoyer, propriétaire au Mans, chez M. de Lépinay, sur le Remblai.<br />

Mme et M. Breton, propriétaires à Paris, au Casino.<br />

M. Danzais, propriétaire à Chaumont, au Casino.<br />

M. deBiré, propriétaire à Nantes, au Casino.<br />

M. de Calandel, secrétaire de la préfecture à la Roche-sur-Yon, au Casino.<br />

M. le marquis de Surineau, propriétaire à Cham p-St-Père, au Casino.<br />

M. Demanchy, propriétaire àChinon, au Casino.<br />

M. Frémy, propriétaire à Chinon, au Casino,<br />

Mme Bricemorel et sa famille, propriétaire à Paris, au Casino.<br />

M. Benjamin et sa famille, propriétaire à Paris au Casino.<br />

Mme Thibault, propriétaire à Chinon, au Casino.<br />

Mlle etM . Dulavouer, médecin à Angers, au Casino.<br />

Mlles et M. Josset, propriétaires à Nantes, au Casino.<br />

M. Deville, trésorier-payeur général à la Roche-sur-Yon, au Casino.<br />

M. Marc, propriétaire à la Roche-sur-Yon, au Casino.<br />

M. Gourault, substitut à la Roche-sur-Yon, au Casino.<br />

M. Pouchon, propriétaire à la Roche-sur-Yon, au Casino.<br />

M. D e m a n g e a t, propriétaire, substitut à St-Nazaire, au Casino.<br />

M. Roy, pharmacien à Loudun, au Casino.<br />

Mme et M. Lebrun, pharmacien à Nantes, chez M. Moreau, rue du Puits-Perdu.<br />

Mme Berthomeau, propriétaire à Aizenay, chez Mme Fleury, rue des Halles.<br />

Mlle Durand, propriétaire à Aizenay, chez Mme Fleury, rue des Halles.<br />

Mlle Buet, propriétaire à Aizenay, chez Mme Fleury, rue des Halles.<br />

Mmes et M. Soulard, propriétaires à Angers, chez M. Pruneau, place de la Digue.<br />

Mme et M. Misodeau, fils, propriétaires à Angers, chez M. Pruneau, place de la<br />

Digue.<br />

MM. Rancé, négociant à Angers, chez M. Pruneau, place de la Digue.<br />

MM. Collonges, négociant à Nantes, au Casino.<br />

M. Reverdy, propriétaire à Paris, au Casino.<br />

Mme et M. de Yonne, propriétaires au château de Loches, au Casino.<br />

Mmes et M. Fontenay, propriétaires à Tours, chez M. Savary, teinturier, rue des<br />

Halles.<br />

Mlle de Sazilly, propriétaire au château de Marigny, au Casino.<br />

Mmes Charanton, propriétaires à Anjoué-sur-Loire, chez M. Roy, rue de la Patrie.<br />

Mmes etM. Raynaud, médecin à Doué, chez M. Chusseau, place delà Digue.<br />

Mlle et M. Grolland, négociant à Saumur, hôtel de France.<br />

Mme et M. Charrier, docteur à Argenton-Château, hôtel de France.<br />

M. l’abbé Vachez, à Rouen, hôtel de France.<br />

M. G aignison, propriétaire à Tours, hôtel de France.<br />

M m e s e tM . Rabouin, négociant à Blois, hôtel de France.<br />

Mme et M. Renoux et leur famille à Tours, chez Mme veuve Proust, rue du Palais.<br />

M. Voluisant, Arsène, fabricant de papier à St-Vincent-de-Blanzon, chez M. Soize,<br />

place de la Digue.<br />

M. Charpentier, Gustave, conseiller général à lndret, chez M. Chauvet-Pizzallas<br />

quai Franqueville.<br />

D e r n i è r e s n o u v e l l e *<br />

C’est un fait acquis à la science, que!<br />

toutes les maladies de poitrine sont guéris-J<br />

sables par l’emploi de la Farine mè-|<br />

xioaine, del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rliumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des. vieillards,<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 400 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La Farine mexicaine se trouve<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, négociant.<br />

Aux mêmes dépôts : Café Barle<br />

| rin, 2 médailles d’honneur, et Collier<br />

'Wat.hia, préservatif du croup et de la<br />

I coqueluche.<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérant s :<br />

RIBAÜDEAU ET CHEVALLIER.— TOURS.<br />

Annonces diverses<br />

M’ACHETEZ PAS<br />

DE<br />

MACHINES A COUDRE<br />

sans consulter<br />

LES AVANTAGES<br />

q u ’o ffre «BS*<br />

L.A<br />

^ 'mro. bâcle<br />

ïm l'i ïr m m w k _<br />

. ■ 46, rse du Bac, 46<br />

LA CÉLÈBRE SILENCIEUSE | 7 5 "<br />

completee de recrin des 40 guides et accessoires. B “ V<br />

U<br />

V n P - P I Machine & main et a navette<br />

3 'J w L L pour familles et industries %/ ^<br />

L* FYP8PQÇ Machine américaine k point AAfr<br />

t A l 31 L.OO retors, qualité garantie.........<br />

y fini? « PCD TU IC D spéciales pratelier 5 O fr.<br />

nUN£&DLn § Il 1 £. SI au -dessous du tarif général.<br />

Envoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule M011 D, B A C L E , 46, rue du Bac, 46<br />

CARTES A NUMEROS.<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. P ar leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccarat, Vingt-<br />

et-un, Lansquenet, Trente-Qua-<br />

raute. Elles ne peuvent donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeux offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, rue<br />

de Lancry, 32, aux <strong>Sables</strong>, chez<br />

MA YEUX, rue du Centre, 8, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue de l’Hôtel-de-<br />

Ville.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

La Banque-Chiffres<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trentc-Quarante, se joue avec les<br />

cartes à numéros, brevetées S.G.D. G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes ;<br />

A Paris, J u quin, rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, M a y eu x, rue du<br />

Centre. — Veuve F oucher, rue de<br />

l’Hôtel-de-VilIe.<br />

PLACE DU MARCHÉ AU BOIS<br />

G. BARADEMJ<br />

VINS EX LIQUEURS<br />

Vins üns et ordinaires<br />

En fûts et en bouteilles<br />

Trente quarante et roulette<br />

Figures mathématiques de probabilités<br />

Franco 1 f. 25. — Tim bres-postes<br />

JUQUIN, rue de Lancry, 32, PARIS.


ELIXIR<br />

CONTRE LE<br />

M A L d e M E R<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne,O D I I V , Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Êt dans toutes les villes maritimes et<br />

de bain» de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la Cie des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

V01TUBES Ë iT Ô U S GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

R u r r a i i x I<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B e r t r a n d , llôtel des Voyuyeurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de 1er choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

ÉPICERIESABLAISE<br />

Sur le port, quai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

Paul MAÏNGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Uslensiles de chasse et de pêche,<br />

Grautl assortiment<br />

B0RG0GN0 “ïo riS .T<br />

Nantes; et place de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises et faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates & foulards<br />

aux mêmes prix q u ’à Paris.<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Rue de l’Hôtel—de-Ville, 7.<br />

S’adresser au bureau dujournal.<br />

10<br />

Promenades en mer<br />

I j C c a n o t n e u f * A im a , pouvant<br />

contenir * 0 personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> 13<br />

Rue de l’Eglise, en face la rue qui<br />

descend de la place Bellevue<br />

M a i s o n I le a u d o n<br />

l i t l e O u ti'c q u i n à Nantes<br />

C r a i id r lio ix pour m o lle s,<br />

iiiu ;> e a u x de E tain s il« rc itr,<br />

r u t t n n s , f l e u r s et t h a ï e s d e<br />

la in e .<br />

14, rue de VHôtel de-Ville<br />

UONG1ËR<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes de bainb, depuis 4f. 75<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste maison meublée<br />

Au cenlre du Remblai<br />

Aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser à M* BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

LE BIEN PUBLIC<br />

DE PARIS<br />

Journal quotidien, politique et litterair#<br />

L E PLU S V ARIÉ DES JOURNAUX SÉ R IE U X<br />

Informations ranidés et précises<br />

E rptdié p a r les trains poste du soir<br />

PRIMES EXC PTI3NNELLES<br />

L a Kéforme économique,<br />

L e J o u r n a l des J e u n e s M ères,<br />

L,a V ie d o m estique, etc.<br />

DÉPARTEMENTS<br />

trois mois : IS fr. I Siim’is: 30 tr. | Un an: 6 0 £t.<br />

Un Numéro : •15 centimes<br />

ENVOI HE NUMÉROS SPÉCIMENS<br />

> S u r demande p a r lettre a ffranthit<br />

Paris, R u e C oq-H éron, 5<br />

^LE LA IT ANTÉPHÉLIQUE<br />

p u r ou coupé d ’ea u , dissipe<br />

R O U S SE U R S. H A LE<br />

M ASQ UE DE G R OSSESSE<br />

ROUGEURS, P E A U FA R IN E U S E<br />

ç> V ROUTONS . R ID ES<br />

G ER Ç U RES<br />

&<br />

> p e a u cl®**<br />

Chez les parfumeurs et Coiffeurs<br />

LA PLAGE<br />

RÉFORME ÉCONOMIQUE<br />

REVUE BI-MENSDELLE<br />

Des.Questions Sociales, Politiques Fiscales,<br />

Scientifiques, Industrielles, A gricoles, Commerciales<br />

P a r a i t ie 1er e t Je 15 de c h a q u e m ois<br />

PAR LIVRAISONS DE SEPT FRUILLES GRANDIN-8*<br />

11° passes<br />

Tout abonné ;i dro i un abonnement, d’un<br />

an au b ie n i u b 'JC , m oyennant 56 fr.<br />

M li u de 70<br />

P r im e *• d iv e rs e s<br />

A B O N Æ E N T 9 ;<br />

IFn an, 24 fr. | Sx mois, 12 fr. | Trois moi* 6<br />

P ris du Numéro: 1 Franc.<br />

Pari*, Eue do Faubuiirg-Mentmartre, 15<br />

Culte protestant<br />

tous les dimanches à 2 heures 1/2,<br />

rue Nationale n- 34,<br />

AUX SABLES D’OLONNE.<br />

DÉPÔT chez M. SAVARIT-AUDRIN, aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne.<br />

HORLOGERIE, BIJOUTERIE, ORFEVRERIE, OPTIQUES, etc.<br />

DÉPÔT || iri « ÏT DÉPÔT<br />

SABLES-D’OLONNE JQ B VIÂSJ ROCHE-SUR-YON<br />

Ruede la Mairie, 27. Place d’Armes, 3.<br />

HORLOGER DE NANTES<br />

Aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue de la Mairie, 27.<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Bijoux vendéens, Bijoux dernière nouveauté, Fer, Argyrine, etc.<br />

Jumelles de Tlii-'iti e, longues-vues et Luuctteg<br />

Réparations de Montres et Bijoux, Montures de Brdlants.<br />

ÉLIXIR ANTI-RHUMATISMAL<br />

De SARRAZIN-MICHEL cl’Aix (Provence)<br />

Guérison sûre et prempte des llts iu m a tis m e s a i ^ u s et chroniques.<br />

G o u tte , L u m b a g o , S c lm U q u e , M i g r a i ai*, etc. Î O fr. le flacon. Un<br />

flacon suffit ordinairement. (lOjours de traitement). A Lyon, ph. Faivre,pl.<br />

des Terreaux : Barnoux, r. de Lyon, 3 ; Bunoz, place St-Pierre,et Perret,<br />

rue du Griffon, 1, et dans les princ. pharmacies de chaque ville.<br />

M A LAD IES C O N FID E N TIE LLE S<br />

METHODE NOUVELLE SA N S K IV A L E<br />

(n nirrcu e) PAR SIMPLES FRICTIONS OU APPLICATIONS (ni copahu)<br />

Seul le Topique Fabre guér.t infailliblement, sans ennui ni danger. —<br />

* On ne saurait trop répandre et proclamer tout haut l’efficacité incontestable de<br />

votre T o p i q u e » (Leitre d’un offi. sup. de l’arm.) Dans toutes les phar. Pot<br />

de 5 fr.p. mal. réc ; Pot de 20 fr. pour mal. anc. Entrepôt gén. et rens. grat. :<br />

phar Michel à Aix (Prov.) Ecrire fr ne > etjoindre timbre. — Expédition franco<br />

de port pou toute commande ''e 20 fr. au minimum contre mandat, ou timbres-poste.<br />

INDICATEUR DES TR AINS I>E VO YAGEURS (Service d’été 1876.)<br />

co<br />

w<br />

o S<br />

&g<br />

CD - •<br />

"5 Æ<br />

CD C<br />

CD<br />

CD 05<br />

e a,<br />

« H"<br />

ï: ®<br />

©' S<br />

I *<br />

? s c<br />

I g % N» t<br />

e £<br />

(B » ®<br />

3 i Cj<br />

5 1 »<br />

35 {* M<br />

O<br />

£ 3. 5 »<br />

© ® g «<br />

» I<br />

p &<br />

L es <strong>Sables</strong> & P a ris.<br />

à. Paris. <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Coqnac, Chà-<br />

{Par Orléans et 1.2.3 1.2.3 1.2.3 classe (Par Vendôme et 1.2.3 1.2.3 teauneuf, Angoulême et<br />

Tours) matin soir soir<br />

Tours) matin soir Limoges. 1.2.3 1.2.3<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>, dép. 7 30 midi » 5 15 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . dép. 7 30 5 15 matin soir<br />

. arr. 1 2 6 50 9 40<br />

soir <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . dép. 7 30 midi<br />

Arçay. • • • dép 1 7 6 55 9 46<br />

arr 1 2 9 40 soir<br />

Arçay. .<br />

t j<br />

Loudun<br />

arr 1 20 7 10 9 58<br />

' ‘ dép, 1 7 9 46<br />

arr. 1 18 10 23<br />

dép<br />

Saintes. . . .<br />

1 25 7 20 10 3<br />

arr. 1 20 9 58 dép. 1 46 10 3<br />

Loudun.<br />

Tours(g.Vee). ar. 3 35 10 20 11 50<br />

' dép, 1 25 0 3 Cognac. . . . 2 47 11 3J<br />

soir soir soir Tours (gare Y^). arr. 3 35 11 50<br />

matin<br />

1.2.3 1" cl. 1 " cl. l r« cl.<br />

soir matin<br />

arr. 3 44 min27<br />

Châteauneuf. .<br />

soir matin matin matin<br />

Tours (gare Orl.)dép. 8 15 6 15 ‘ dép. 3 47 min30<br />

Tours (g.Or.) dép. 4 30 min42 min42 1 5<br />

Vendôme. . . . dép. 10 20 8 15<br />

arr. 4 30 4 lï<br />

Angoulême. .<br />

Blois. . . . dép. 6 9 1 49 1 49 2 15<br />

Chàteaudun. . . dép, 11 38 9 44 ' dép. 4 52 1 20<br />

Orléans. . . dép. 7 51 2 48 2 48 3 19<br />

matin soir Limoges. . . .<br />

Étampes.. . dép. 9 30 4 7 4 7 4 29 Brétigny.. dép, 2 35 1 » (Ville). . arr. 8 10 5 »<br />

Paris. . . . arr. 10 45 5 5 5 5 5 27<br />

Paris. . . , arr. 3 22 2 10<br />

Limoges aux s a D i e s .<br />

P a r i s aux <strong>Sables</strong>.<br />

<strong>Sables</strong>. 1.2.3 1.2.3<br />

(Par Orléans) 1rE cl. lre cl. 1.2 3 1.2 cl. (Par Vendôme) 1.2.3 l .2.3 matin<br />

soir soir soir matin<br />

soir matin Limoges. . .<br />

Paris. . . . dép, 8 15 8 45 11 45 9 10 Paris............. ... 4 » 6 30 Puy-Imbert . dép. 4 10<br />

Étampes.. . dép, 9 15 9 54 1 6 10 16 Brétigny. . . . 5 23 7 53 Echange. .<br />

Orléans. . . dép. 10 13 11 6 2 18 Il 40 Chàteaudun. . . 8 50 ! 1 16 arr. 4 18<br />

Blois . . . dép. 11 28 min^5 4 17 1 13<br />

(Ville). .<br />

soir<br />

' dép. 5 20<br />

Tours (g. Or.) arr. min41 1 50 5 36 2 38 Vendôme. . . . dép. 10 10 mid 14 arr. 9 5 matin<br />

matin matin matin soir<br />

Angoulême. .<br />

matin ‘ dép. 9 33 4 50<br />

1.2.3 classe l.2.< 1.2.3 Tours (gareOrl.) dép. min. 2 1 56<br />

matin matin soir<br />

matin soir<br />

Tours (g.Ves)dép. 2 15 6 15 3 40<br />

4 18 8 8<br />

Loudun. . . ff1--<br />

5 35<br />

Loudun. . .<br />

dep. 4 23 8 15 5 H8<br />

» 8 25 5 48<br />

Arçay. . . .<br />

Arw - • • • 8 29 5 50<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 10 35 2 7 s. 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>..<br />

Châteauneuf..<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à La Rochelle, Rochefort. L es <strong>Sables</strong> à. Nantes.<br />

Saintes, Jonzac, Coutras,Libourne,<br />

1.2.3 1.2.3<br />

Bordeaux.<br />

1.2.3<br />

matin soir soir<br />

! .2.3 1.2.3 1.2.3 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.. . . dép. 7 30 midi 5 1F,<br />

matin matin soir LaRoche-s-Yon jFr' 8 36 1 9 6 40<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>............. dép. 7 30 7 30 midi 2<br />

dép. 9 35 5 » 8 10'<br />

La Roche-s.-Yon.<br />

arr. 8 36 8 36 1 5 Nantes................. arr. 11 56 7 11 10 21<br />

dép. 9 » 9 26 5 9<br />

arr. 11 18 mid40 8 9<br />

La Rochelle. . . .<br />

Nantes aux <strong>Sables</strong>.<br />

dép. 11 29 soir 8 15<br />

soir<br />

1.2.3 4.2.3 4.2.3<br />

arr.<br />

Rochefort..............<br />

midlO » 9 1<br />

matin matin soir j<br />

dép. mid 16 » 9 11<br />

Nantes................dép. 6 35 10 5 2 5<br />

Saintes...................<br />

arr. 1 18 » 10 23<br />

soir<br />

dép. 1 30 » 10 45 LaRoche-s-Yon<br />

arr. 8 50 12 40 4 30<br />

matin<br />

dép. 9 15 4 42 5 4<br />

Jonzac.................... dép. 2 39 »<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . .<br />

min.<br />

arr. 10 35 2 7 6 20<br />

St-Mariens............<br />

arr. 3 39 » min57<br />

dép. 3 43 » 1 » L es <strong>Sables</strong> au Mans.<br />

Coutras..................<br />

arr. 4 34 1 clas. 1 5(1<br />

4.2.3 1.2.3<br />

dép. 5 13 5 3 2 30<br />

matin soir<br />

Libourne............... dép. 5 40 5 18 3 5 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. ..... dép. 7 30 5 45<br />

Bordeaux............... arr. 6 57 b 55 4 27<br />

soir<br />

1 2 9 40<br />

Aiw ...........................daérp. 1 7 9 46<br />

1 20 9 58<br />

Bordeaux aux <strong>Sables</strong>.<br />

........................ d lp. 4 25 10 3<br />

Tours (g. de la Vdée). arr. 3 35 11 50<br />

arr. 10 17 5 30<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 4.2.3<br />

soir matin<br />

‘ dép. 10 Jfl 5 34<br />

matin matin matin Tours (gare d’Orl.). . dép. 4 15<br />

2 15 3 40 Cognac. . . . 11 16 6 34 Bordeaux. . dép.<br />

6 25<br />

6 40 Château-du-Loir. . . dép. 5 25<br />

4 18 5 35 soir Libourne.. . dép.<br />

7 53<br />

7 46 Le Mans.....................arr. 6 41 9<br />

4 23 5 38 arr. midi 7 24<br />

Saintes. . . .<br />

Courtras. . .<br />

8 12<br />

» 5 48 dép. mid30 7 33<br />

9 »<br />

» 5 50<br />

St-Mariens..<br />

9 52 Le Mans aux <strong>Sables</strong>.<br />

10 35 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . arr. 6 20 2 7<br />

9 57<br />

1.2.3 1.2 3<br />

Jonzac. . . . dép. 11 »<br />

matin matin<br />

soir Le Mans.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> a Angers. Angers aux <strong>Sables</strong>.<br />

dép. 2 15 11 55<br />

midlO<br />

1.2.3 1.2.3 cl.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Niort. Niort aux <strong>Sables</strong>. Saintes.. . . daJ ;<br />

soir<br />

7 33 mid30 Château-du-Loir. . . dép. 3 33 1 19<br />

matin<br />

8 41<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.dé. 7 30<br />

Rochefort. . ^ '<br />

1 31 soir Tours (gare d’Orl.). arr. 4 55 2 45<br />

Angers.<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

8 50 1 3 4 5 Tours (gare Vdée). dép. 6 15 3 40<br />

Il -6<br />

Bressuire..<br />

dé. 11 35<br />

Possonnière<br />

matin soir mat,. soir<br />

La Rochelle. f.rr'<br />

« 26 2 14 4 55<br />

Loudun' . . arr. 8 8 5 35<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>, d. 7 30 midi Niort. . • d. 5 36 mid25<br />

dép. 5 50 10 » 2 22 5 10<br />

dép. 8 15 5 38<br />

soir soir<br />

6 i4<br />

a. il 26 4 22 3 25<br />

2 12<br />

Bressuire..^<br />

Bressuire.<br />

7 5i<br />

soir<br />

Arçay.<br />

arr. 8 25 5 48<br />

7 23 Bressuire. soir<br />

10 9 7 23<br />

8 45<br />

1<br />

Possonnière ^<br />

Roche-s-Yon. ?rr'<br />

1 2 4 46 8 »<br />

dép. 8 29 5 50<br />

2 21 7 3C>|8 51<br />

d. 2 44 6 14 soir<br />

dep. 9 15 1 12 5 4 9 42<br />

soir<br />

|Angers. . .a. 2 54 9 9 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.ar.<br />

Niort. . • a. 5 4 8 19 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.a. 2 7 10 3i <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 10 35 2 7 6 20 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>......................arr. arr. 2 7 10 34<br />

^ o îîî^ * ^ jû d ^ ^ tiv f l^ o œ p îè té ^ é p a r ^ ^ ^ ^ W â e ^ d ^ o u ^ e ^ ^ a ia s d e s c h e m ïn s d e ^ r ~ d e la Vendée et dts Çharentes et voi»s correspondantes, voir : LE GUIDE DES VOYAGEURS; INDICATEUR OFFlClKi* (Livret Ribaudeau et<br />

reur 1 Chevallier) — En venta dans toutes les gares,,et chez les libraires ; prix : 20i<br />

centimes. »<br />

©<br />

m<br />

m<br />

§ M<br />

©<br />

m<br />

*• S<br />

’’ H<br />

» N<br />

a 3<br />

t P<br />

-10<br />

#2<br />

» *<br />

s £<br />

■I H<br />

» H<br />

1 S<br />

' 0<br />

COB<br />

° H<br />

i= jj<br />

< ®<br />

CD •<br />

| h<br />

« i<br />

Pi o<br />

CTH<br />

S.H.<br />

& p<br />

£.3<br />

* i<br />

CJQ Q<br />

S o<br />

' «<br />

® g<br />

■g p<br />

o- Q,<br />

CD JT<br />

Cfl ©<br />

S P<br />

zr<<br />

p.<br />

Cf)<br />

H*<br />

M<br />

CD H*<br />

Y3 ®<br />

i «<br />

o co<br />

ET<br />

- <<br />

m<br />

C<br />

X<br />

es<br />

en<br />

a<br />

O<br />

a<br />

cs><br />

S<br />

et, S»<br />

ce K<br />

W<br />

rj<<br />

5^<br />

C<br />

'S<br />

a<br />

S L "<br />

05<br />

| ^<br />

> §<br />

(/-<br />

o ^<br />

5 o<br />

08 H<br />

K<br />

0 rj.<br />

-s<br />

Cï<br />

S<br />

s<br />

01<br />

08<br />

§ 2<br />

! > »<br />

i M<br />

•j H<br />

? w<br />

I<br />

E n<br />

s. S<br />

08 f " 1<br />

m<br />

ïo c:l<br />

s-<br />

a ce<br />

&<br />


^ | 1 0 c e n t i m e s l e n u m é r o<br />

BUREAUX: Librairie Ma yeux, r. du Centre.<br />

ABONNEMENTS<br />

Payable,s Æàvânce<br />

Un mois. . . £2 fr.<br />

Pour la saison<br />

des bains. . 15 fr.<br />

liMiijfosIOtë<br />

MAREES<br />

HEURES DE PLEINE-MER<br />

Dimanche 6, 4 h. 4 m. — 4 h. 17 s.<br />

Lundi 7, 4 h. 31 m. — 4 h. 46 s.<br />

Mardi 8, 5 h. 0 m. — oh. 15 s.<br />

CHRONIQUE<br />

A. mes lectrices<br />

Que vous conlerài-jeaujourd’hui,chères<br />

lectrices ? Vraiment, je ne sais trop. La<br />

disette de nouvelles commence à se faire<br />

sentir. Je vous ai narré, en effet, tous les<br />

grands événements qui viennent de se suc­<br />

céder aux <strong>Sables</strong> ; je vous ai fait le récit<br />

des fêtes et des bals auxquels vous avez<br />

assisté et maintenant, de crainte de me<br />

répéter, je me vois forcé de m’élever vers<br />

d’autres régions.<br />

Vous parlerai-je modes ou toilettes ?<br />

vous me renverriez à cent lieues. Et d’ail­<br />

leurs, j’aurais fort à faire, s’il me fallait<br />

passer en revue les toilettes élégantes et<br />

pleines de goût que nous admirons chaque<br />

jour sur le Remblai et le soir au casino,<br />

où s’engage un véritable assaut de<br />

toilettes et de modes nouvelles.<br />

Vous parlerai-je théâtre ? Pourquoi ?<br />

Toujours en dire du bien, cela devient<br />

fastidieux. En vain je cherche le défaut de<br />

la cuirasse, impossible de le trouver. Décidément,<br />

la troupe du casino est excellente,<br />

et l’orchestre irréprrchable.<br />

Vous parlerai-je de la guerre d’Orient,<br />

ou bien m’abandonnant au gré de ma<br />

plume, vous conterai-je l’aventure chevaleresque<br />

dont deux de nos honorables<br />

viennent d’être les héros. Un duel!...<br />

Oh ! mais, rassurez-vous, lectrices, on<br />

ne s’y est pas fait de mal ; les armes se<br />

sont refusées à prêter leur concours à<br />

cette séparation. Néanmoins, l’honneur a<br />

été amplement satisfait.<br />

Vous parlerai-je encore ? Non !<br />

soyons plus terre à terre. Restons aux<br />

<strong>Sables</strong> puisque nous y sommes et n’en<br />

sortons pas.<br />

Vous êtes tout à fait reposées, lectrices,<br />

de ces fêtes, de ces grands bals qui vous<br />

ont été donnés au Casino, quoique, pourtant,<br />

vous paraissiez infatigables, à en ju ­<br />

ger par l’entrain et l’animation qui régnent.<br />

<strong>Les</strong> petites sauteries du soir, l’air<br />

pur de la mer a doublé certainement vos<br />

forces.<br />

Mais, ne vous sentez-vous pas dévorées<br />

du désir de faire connaissance avec<br />

les environs de notre charmante plage ?<br />

Ne brûlez-vous pas d’envie d’excursion-<br />

ner et de franchir les rochers de la Chaume<br />

? Laissez-moi donc, en chroniqueur<br />

fidèle, vous indiquer les excursions que<br />

vous pouvez faire.<br />

Parlons d’abord de cette forêt si renom­<br />

mée et qu’on nomme la forêt <strong>d'Olonne</strong>.<br />

L A<br />

■ H if<br />

nflwmdl *£» JSkm V J T<br />

P ï , Æ f Z .<br />

I O oentimes le numéro.<br />

I e1, année. — N° 16 — 6 août 1876<br />

BBS SABÏ.ÈS-B,0I»0NWE<br />

Journal Politique et Littéraire, paraissant le Mardi, le Jeudi et le Dimanche.<br />

La forêt d’Olonne est distante des <strong>Sables</strong><br />

d’environ 5 hilomètres. On a le loisir d’y<br />

aller soit en chemin de fer, soit en voiture<br />

et l’on peut visiter à la fois et la ville et<br />

la forêt dont les ombrages seront certainement<br />

goûtés des touristes par ce temps<br />

de chaleur presque sénégalienne. Au centre<br />

de la forêt un délicieux chalet vous<br />

offrira, lectrices, tout le confortable néces­<br />

saire.<br />

Château de Talmont, un des plus anciens<br />

de la Vendée et qui renferme le plus de<br />

souvenirs historiques. L’origine de ce<br />

château remonte, paraît-il, à Guillaume-le-<br />

Grand, duc d’Aquitaine.<br />

Non loin de Talmont, s’élève le château<br />

des Granges-Gathus, construit dans le style<br />

de la Renaissancè, et où l’on remarque<br />

un magnifique escalier en pierre et de<br />

splendides cheminées. Une perspective<br />

charmante, de beaux ombrages formés par<br />

des chênes séculaires en font un délicieux<br />

séjour.<br />

Donc chaque jour fournit un nouveau<br />

voyage au touriste. Après avoir visité les<br />

châteaux d’Olonne de Talmont et des<br />

Granges-Cathus dirigez-vous du côté de<br />

la petite ville d’Apremont située dans une<br />

riante et fraîche vallée, arrosée par les<br />

eaux limpides de la Vie. Vous y trouverez<br />

les restes d’un château bâti sur une montagne<br />

de granit et qui fût détruit par les<br />

ordres de Richelieu après le siège de la<br />

Rochelle.<br />

Que d’excursions à faire sans parler de<br />

Saint-HUaire-de- Riez, du Saint-Gil/es, de<br />

Croix-de- Vié, de Saint-Nicolas de-Brcm,<br />

de La Chaize-Giraud, de Commequiers, du<br />

monastère du Veillon, etc...<br />

Ce ne sont certes pas les buts de promenade<br />

qui manquent dans cette agréable<br />

contrée à laquelle se rattachent tous ces<br />

souvenirs que l’étranger, que le touriste<br />

retrouve à chaque pas.<br />

<strong>Les</strong> excursions font partie du program­<br />

me de la saison, mais rarement il est donné<br />

à l’étranger de rencontrer, dans une<br />

station balnéaire, tant de points environnants,<br />

qui tous lui offrent des choses curieuses<br />

à examiner, des sites ravissants à<br />

contempler.<br />

Aussi, chères lectrices, profiterez-vous<br />

du répit que vous laissent les préparatifs<br />

des fêtes pour faire quelques fugues jusque<br />

vers ces intéressants villages de la<br />

Vendée, qui bordent notre admirable plage.<br />

P. B<br />

Nous publierons tous les mardis<br />

une Revue musicale due à la plume<br />

de notre ami et collaborateur<br />

M. F. Nicot, dont la compétence<br />

musicale a déjà été appréciée de<br />

nos lecteurs.<br />

P . B.<br />

CASINO<br />

L’administration du théâtre du Casino<br />

vient d’engager pour terminer la saison,<br />

M. Mareux, ténor, qui a été chaleureusement<br />

applaudi vendredi soir dans le Châlet<br />

et M. Georges Faure, jeune premier rôle<br />

du théâtre du Vaudeville.<br />

Ces deux sujets ne peuvent que contribuer<br />

à affirmer davantage le succès de<br />

l’excellente troupe de M.Mergy.<br />

L’ouverture de la chasse est fixée au 3<br />

septembre pour le département de la<br />

Vendée.<br />

CAUSERIE.<br />

Quelle précieuse ressource que le Casino,<br />

et comme le théâtre des plaisirs du<br />

baigneur se trouve maintenant agrandi et<br />

vraiment approprié d’une façon ravissante.<br />

A la douce quiétude dont on aime<br />

tant à jouir, aux bains de mer, se trouvent<br />

aujourd’hui joints les délassements<br />

si précieux de la musique, du théâtre, de<br />

la conversation et des aimables réunions.<br />

Loin de moi, en parlant ainsi de déverser<br />

le blâme ou le mépris sur les ressources<br />

agréables, jusqu’à ce jour, seules à la<br />

disposition des étrangers. Non assuré,<br />

ment.<br />

Comme point de comparaison, un<br />

exemple au hasard. Le banc de la critique<br />

est une longue et bien intelligente institution<br />

quirend et rendra toujours de grands<br />

services à la population Sablaise et particulièrement<br />

aux baigneurs. Mais tout en<br />

remerciant la bonne pensée administrative<br />

qui a fait opérer son établissement,<br />

ne doit-on pas s’estimer heureux de pouvoir,<br />

après une journée de bain, de courses<br />

et de fatigue, se ployer confortablement<br />

dans les sièges moelleux d'un salon<br />

de conversation ; ne peut-on se considérer<br />

comme favorisé d’entendre un orchestre<br />

délicieux et tel qu’on a très-peu souvent<br />

la bonne fortune d’en rencontrer<br />

dans nos contrées ?<br />

Et le bal?... Je laisse à vous, mesdames,<br />

le soin de décider entre les petites<br />

sauteries de l’ancien établissement, dit<br />

Casino, et les charmantes réunions dansantes<br />

comme celle de dimanche dernier :<br />

quelle joyeuse et charmante animation,<br />

quelle brillante soirée I<br />

* *■<br />

Le bal nous amène tout naturellement<br />

à une de ses récréations les plus séduisantes,<br />

je veux parler du cotillon.<br />

En voyant celui de dimanche dernier,<br />

je me faisais cette réflexion que les choses<br />

moindres et les plus insignifiantes, deviennent<br />

vraiment attrayantes lorsque le<br />

bon goût et l’art savent y présider.<br />

Eh bien pour moi, après avoir vu M.<br />

Paul dirigeant dans les salons du Casino<br />

son bataillon de charmantes danseuses et<br />

de joyeux cavaliers, le l’ai proclamé artiste.<br />

Sa figure des Orphéonistes du Casino<br />

est humoristique et tout à fait désopilante.<br />

Annonces<br />

sraes<br />

INSERTIONS<br />

a v a n c e<br />

Je suis sûr que les hommes sérieux qu<br />

n’admettent que le quadrille et encore<br />

avec les révérences graves et compassées,<br />

ont trouvé irrévérencieux pour l’art musical<br />

cette scène qui, quant à moi, respire<br />

la plus franche gaîté et le plus aimable<br />

entrain.<br />

*■<br />

* *<br />

L’exubérance peu harmonique des exécutants<br />

de l’orphéon du cotillon me rappelait<br />

les auditions à grand orchestre du<br />

Piano-chat, Voici en quoi consistait cette<br />

discordante invention. Des chats dont les<br />

miaulements répondaient aux différentes<br />

notes de la gamme étaient logés dans<br />

d’étroites case's la queue retenue par une<br />

ficelle, laquelle ficelle correspondait à un<br />

mécanisme de clavier, sitôt que la main<br />

de l’exécuteur se posait par exemple, sur<br />

do, mi, sol, do, immédiatement les quatre<br />

matouts dont le gosier devait moduler cet<br />

accord parfait en ton naturel étaient fortement<br />

tirés par l’appendice caudal; de là<br />

des miaulements forcénés tels qu’on eut<br />

pu en ouïr au sabat oû à un grand festival<br />

dans les salons de la mère Michel.<br />

*<br />

Un accidént bien regrettable est arrivé,<br />

vendredi dernier, près de la gare d’Arçay-<br />

les-Galuches.<br />

Plusieurs voyageurs se précipitèrent à<br />

la po’ tière, aussitôt l’arrêt du train, parlant<br />

de victimes dont on venait de voir les<br />

corps mutilés sur la voie ferrée.<br />

Effectivement, la femme du garde-barrière<br />

ramassait deux pauvres corps sanglants,<br />

complètement décapités. C’étaient<br />

deux oies qui, voyant arriver le train, s’étaient<br />

couchées, effrayées, le cou sur les<br />

rails.<br />

Qu’on vienne donc dire maintenant avec<br />

le proverbe : « A force de l’oie, pas de<br />

résistance. »<br />

* *<br />

Mardi matin, j ’entendis Michel entonner,<br />

à l’aide de son tambour, les cent trompettes<br />

de la renommée. Qu’y avait-il de nouveau<br />

?<br />

Voici de quoi il s’agissait :<br />

« Un orphéoniste avait perdu un homard<br />

» vivant, prière de le rapporter chez Mi-<br />

» chel ; il y avait bonne récompense. »<br />

Informations prises, j ’appris l’histoire<br />

suivante que l’on pourrait intituler :<br />

As~tu vu Lambert<br />

ou<br />

le homard anti-mélomane.<br />

Le premier piston de la commune de<br />

Vas-y-Voir s’était rendu à âne, et avec<br />

ses co-musiciens, à la Poissonnerie, pour<br />

faire provision de poisson de mer.<br />

Cette démonstration équestre et musicale<br />

avait fort séduit ces dames, qui s’étaient<br />

empressés de servir la confédération<br />

harmonique de Vas-y-Voir, Mme Letitia<br />

s’était particulièrement fendue d’un magnifique<br />

homard, dans les prix doux, à<br />

l’endroit du premier piston. Mais, voyez<br />

l'imprudence ; elle avait enveloppé le<br />

crustacé vivant dans un numéro du Journal<br />

des <strong>Sables</strong> pour le loger dans la boîte<br />

à piston.<br />

L’animal était-il grincheux naturellement<br />

et peu ami de la littérature ? détes-


tait-il l’air as-tu Lambert, exécuté par les<br />

musiciens ?... Toujours est-il qu'il prit la<br />

poudre d’escampette et court toujours.<br />

On ne sait pas encore si Michel a été<br />

assez heureux pour le réintégrer chez<br />

son propriétaire.<br />

Oscar d u R em b l a i.<br />

THEATRE DU CASINO<br />

Dimanche 8 août 1876<br />

Ire Représentation de<br />

M. CHOUFLEURI<br />

RESTERA CHEZ LUI LE<br />

Opérette en un acte, par M. de Saint-<br />

Remy, musique d’Offenbach.<br />

DISTRIBUTION<br />

Choufleuri, MM. Victor.<br />

Ghrysodule-Babilas, Masson.<br />

Petermann, Borès.<br />

Balandar, Kuntz.<br />

Ernestina, Mlle J. Massue.<br />

Mme Balandar, Mme Bovery.<br />

Invités.<br />

<strong>Les</strong> Brebis de Panurge<br />

Comédie en un acte, par MM. Henri Meil-<br />

hac et Ludovic Halévy.<br />

DISTRIBUTION<br />

Jacques Durand, MM. Mergy.<br />

Antoine, Brussel.<br />

Marthe Nervil Mme Meyer.<br />

Gabrielle d’Arcey, Math. Farnat.<br />

OUVERTURE DU CHEVAL DE BRONZE<br />

(Auber)<br />

Exécutée par l’orchestre.<br />

Ordre : 1‘ Ouverture ; 2‘ <strong>Les</strong> Brebis ;<br />

3- Choufleuri.<br />

Bureaux à 8 h. Rideau à 8 h. 1/2.<br />

Lundi 7 août 1876<br />

2e R eprésentation redem andée de :<br />

La Fille du Régiment<br />

Opéra comique en deux actes, paroles<br />

de MM. de Saint Georges et Bayard, musique<br />

de Donizetti.<br />

distribution<br />

Sulpice, Sergent, MM. Dangon.<br />

Tonis, Mareux.<br />

Hortensius, Kuntz.<br />

Le caporal, Brussel.<br />

Le notaire Louis.<br />

Marie-Jeanne, vivandière, Mmes Brunet.<br />

La marquise de Berkenfield, Bovery.<br />

La duchesse de Carkentorfs Mlle Berthe.<br />

Soldats et paysans.<br />

Bureaux à 8 h. Rideau à 8 h. 1/2.<br />

ABONNEMENTS POUR LE THÉÂTRE<br />

Tarif spécial pour MM. les abonnés<br />

Pour la saison, 35 fr.; un mois 18 fr.,<br />

quinze jours, 10 fr.; la semaine, 6 fr.<br />

<strong>Les</strong> abonnements au théâtre doivent<br />

être pris pour la durée de l’abonnement<br />

aux salons.<br />

AVIS. —Tous les jours : Concert de 3 à<br />

4 h. et soirée dansante. — Le samedi à<br />

8 h., bal à grand orchestre.<br />

FEUILLETON<br />

UNE ROUSSE<br />

PAR<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

(1)<br />

C’était surtout vers le soir qu’ils préféraient<br />

venir en cet endroit rempli de fraîcheur<br />

et de tranquillité, la lune argentée<br />

qui tamise doucement ses raycns à travers<br />

les branches et tremblotte sur l’onde<br />

où elle se réfléchit ; le vent qui glisse en<br />

distillant des senteurs parfumées ; le rossignol<br />

qui salue de mille notes cadencées,<br />

le déclin du jour, et les dernières lueurs<br />

du soleil couchant, toute cette nature diaprée<br />

et revêtue de nulle couleurs, toute<br />

cette solitude où l’on n’entend rien que les<br />

battements plus rapides du cœur, toute<br />

Reproduction interdite.<br />

14<br />

LA PLAGE<br />

<strong>Les</strong> grands bals gala avec cotillon, dirigés<br />

par M. et Mme Paul, seront annoncés<br />

par voie d’affiches. — Un cours<br />

de danse est ouvert tous les jours sous<br />

la direction de M. et Mme PAUL.<br />

Le directeur du Casino,<br />

E. L é g u â t .<br />

On peut retenir sôs places au bureau de<br />

location du Casino de 11 h. à 4 h.<br />

ÇA ET LA.<br />

Câlino est dans un bain froid.<br />

Un baigneur se plaint de ce qu’on vient<br />

de dévaliser sa cabine : son porte-monnaie<br />

et sa montre ont disparu.<br />

Calino indigné s’écrie :<br />

— Que personne ne sorte de l’eau, je<br />

vais fouiller tout le monde.<br />

Même le volé a ri !<br />

Nous sommes à un examen de premier<br />

degré pour les institutrices.<br />

Un professeur interroge une demoiselle<br />

sur l’histoire Sainte et l’invite à raconter<br />

la fin cruelle de l’impie Jézabel.<br />

— Souvenez-vous du songe d’Athalie,<br />

mademoiselle, de ses chiens dévorants,<br />

etc., etc., et caractérisez d’un mot ie trépas<br />

de la vieille reine.<br />

— Mon Dieu, monsieur, répond la demoiselle,<br />

je dirai tout simplement que Jézabel<br />

a eu une fin... canine.<br />

On lit dans Y Événement :<br />

Une de nos petites stations balnéaires<br />

serait, si nous en croyons l’un de nos plus<br />

indiscrets correspondants, sous la plus<br />

vive impression causée par l’enlèvement<br />

de Mme T..., mère de deux enfants, par<br />

M. le pasteur M...<br />

Avant son départ, Mme T... aurait<br />

trouvé bon de prendre une somme de cent<br />

cinquante mille francs dans la caisse du<br />

mari, qui est un des principaux marchands<br />

d’huîtres de la contrée.<br />

Cherchez !<br />

Calino est adjoint au maire dans une<br />

petite ville de province. Sa femme l’a<br />

tant tourmenté cette année qu’il s’est décidé<br />

à lamenér aux bains de mer. Sur la plage,<br />

Calino en costume de bains, se tournant<br />

vers sa moitié :<br />

— Vous me faites commettre aujourd’hui<br />

madame, une usurpation de pouvoirs.<br />

? ? ?<br />

... Et je me demande si, n’étant qu’adjoint,<br />

je puis décidemment prendre un<br />

bain d e... maire...<br />

L’autre nuit, parmi les souscripteurs<br />

à l’emprunt, Baptiste est allé faire la<br />

queue.<br />

— Tiens ! s’est-il écrié en prenant place<br />

sur le trottoir, nous sommes à la belle<br />

étoile !...<br />

Il lui faut peut-être un baraquement ou<br />

un toit de feuillages? dit un compagnon<br />

d’attente.<br />

Pas besoin de toit, reprend Baptiste;<br />

cette immensité enivrent et portent à aimer<br />

davantage. — « Quela vie est bonne,<br />

disait-elle en penchant son front dans les<br />

bras de son fiancé — et leurs lèvres s’u ­<br />

nissaient parfois dans de longs baisers.<br />

— « Que la vie est bonne, n’est-ce pas,<br />

mon André? Et qu’il fait bon de vivre à<br />

deux et de s’aimer, ici. Tu m’aimes, dis?<br />

— « Tu m’aimes! » Toujours le mot qui<br />

revient sur les lèvres d’une femme lorsqu’elle<br />

se sait aimée ; toujours la question<br />

qu’elle pose, avec un petit air nonchalant<br />

d’incrédulité, et en secouant la tête, bien<br />

que sachant d’avance la réponseinévitable.<br />

— Elle se plaît à mettre en doute l’amour<br />

qu’on a pour elle, pour entendre la voix<br />

aimée lui redire à chaque fois la réponse<br />

certaine, mais qui, pour être répétée, n’en<br />

est pas moins adorable. « Je t’aime! »<br />

Et.il le lui répondait souvent; et il le lui<br />

disait toujoursc En de tels moments, c’est<br />

le seul mot qui vienne à la bouche, parce<br />

qu’il est en harmonie avec le vague et l’infini<br />

de cette ivresse où rien ne se précise,<br />

parce qu’il renferme en lui toutes les<br />

émotions du cœur, toutes les élévations<br />

de l’âme, toutes les prières, tous les remerciements.<br />

« Je t’aime ! » —- Dans ce<br />

mot, il y a un monde. Malheureux celui<br />

qui ne saurait le comprendre ! Plus malheureux<br />

celui qui chercherait à l’analyser.<br />

I<br />

cependant,tous les journaux annonçaient j devra ne pas conserver la poule au delà<br />

que l’emprunt serait couvert ! de la quatrième année inclusivement.<br />

FAITS DIVERS<br />

Une collision horrible a eu lieu hier<br />

matin sur l’Escaut.<br />

Deux marins belges, embarqués à bord<br />

du navire anglais Sarah, capitaine Filley,<br />

mouillé en rivière à la hauteur d’Austru-<br />

weel, ont déserté hier leur navire et ont<br />

gagné la rive à la nage. <strong>Les</strong> seconds de la<br />

Sarah se sont mis immédiatement à leur<br />

poursuite et les ont rejoints à Burght au<br />

moment où ils s’embarquaient daus un<br />

canot pour regagner la ville.<br />

<strong>Les</strong> deux officiers sautèrent dans le<br />

canot et se ruèrent sur les délinquants<br />

dont un, pour se soustraire à leurs mauvais<br />

traitements, se jeta dans l’Escaut.<br />

Immédiatement le second tira de sa poche<br />

un revolver et en déchargea sur lui<br />

successivement les six coups, dont deux,<br />

parait-il, l’atteignirent à la tête et dans les<br />

reins et le blessèrent mortellement, tandis<br />

que l’autre second criblait le matelot resté<br />

dans la barque de coups portés à l’aide<br />

d’un instrument en fer.<br />

Le garde champêtre accourut et, aidé<br />

de quelques personnes, parvint à s’emparer<br />

de ces deux forcenés. Le bourgmestre,<br />

averti, fit prévenir le procureur du<br />

roi de Tenremonde, requit la gendarmerie<br />

de Beren et envoya à la recherche des<br />

médecins des environs. A l’heure où nous<br />

écrivons, nous ignorons si les blessés ont<br />

survécu. L’un d’eux, celui qui a reçu deux<br />

balles de revolver, est un nomme Louis<br />

Verwimpt, de Cruybeke; l’autre est un<br />

Anversois ; mais il a été si maltraité qu’il<br />

n’a pu dire distinctement son nom.<br />

<strong>Les</strong> bêtes féroces qui se sont rendues<br />

coupables de ce lâche attentat sont deux<br />

Anglais : l’un, le premier, se nomme Fraser<br />

; nous ignorons le nom de l’autre.<br />

l a p o n t e d e s p o u l e s . — Le journal<br />

hebdomadaire l’Acclimatation publie sur la<br />

ponte des poules le document ci-après,<br />

sur lequel nous appelons l’attention de<br />

nos ménagères rustiques :<br />

Il va de soi que, pour le développement<br />

total des œufs contenus en germe dans<br />

l’ovaire, il faut à la poule bonne nourriture<br />

et bons soins. Mais ces deux conditions<br />

remplies, les résultats indiqués par<br />

le journal de M. Deyrelle sont le plus souvent<br />

réalisés.<br />

La poule a, dans son ovaire, environ<br />

600 œufs qu’elle peut développer et pondre.<br />

Dans le cours ordinaire de son existence,<br />

elle en pond 20 la première année,<br />

120 la seconde, 135 la troisième, 114 la<br />

qualrième.<br />

Pendant les quatre années suivantes^<br />

ce nombre diminue constamment de 20,<br />

et la neuvième année, la poule ne pond<br />

plus que 10 œufs dans les circonstances<br />

les plus favorables.<br />

Celui donc qui veut que son produit soit<br />

en rapport avec sa dépense de nourriture<br />

XI<br />

Blanche Vernon était bien une fille<br />

étrange, et quelle superbe courtisane elle<br />

eut fait. Elle en avait tous les instincts •<br />

sa coquetterie, comme son regard, avait<br />

quelque chose de félin ; elle attachait à<br />

elle, parce qu’elic éblouissait. Sa chevelure<br />

luxuriante et noire comme le jais,<br />

avec des reflets bleus, avait un parfum de<br />

volupté ; le feu sombre qui rayonnait dans<br />

ses yeux profonds faisait frémir dans toutes<br />

ses fibres celui qui la regardait ; sa bouche<br />

sensuelle, et d’un" rouge sanglant, excitait<br />

les désirs ; de sa taille souple cambrée,<br />

mais puissante, se dégageait une<br />

gorge admirable de tour st de contours.<br />

On eut dit la statue de la luxure.<br />

Elle était le contraire de Jane au physique<br />

; elle l’était aussi au moral.<br />

Froide et superbe, elle aurait su pourtant,<br />

comme la plus raffinée, jouer l’amour<br />

avec toutes ses tendresses naïves,<br />

avec tous ses emportements. Mais à l’ordinaire,<br />

un voile de glace cachait ses pensées.<br />

Elle pouvait aimer et s’emporter à<br />

froid , égoïsle, elle aimait pour l’amour<br />

d’elle ; orgueilleuse, elle voulait que son<br />

amour fît souffrir. D’André comme des<br />

autres elle s’amusait. C’était un jouet pour<br />

elle, elle était fière de tant d’amour ; mais<br />

HISTOIRE D’UN COUP DE CHAPEAU<br />

On a dit avec raison qu’il n’y a pas de<br />

petits rôles pour un grand artiste. Pourquoi<br />

le contraire n’est-il pas également<br />

vrai ? Pourquoi voyons-nous presque partout<br />

aujourd’hui de bien petits talents pour<br />

de grands rôles ?<br />

Le brillant successeur de Molé qui, sous<br />

l’empire, partagea le sceptre du Théâtre-<br />

Français avec Talma, et jeta sur la comédie<br />

un dernier reflet de cette exquise élégance<br />

de l’ancien régime, Fleury avait le<br />

don de faire valoir les moindres bagatelles,<br />

d’imaginer des effets là où d’autres n’auraient<br />

rien vu. C’est là une des qualités<br />

principales du véritable artiste auquel on<br />

peut appliquer, non moins qu’à l’écrivain,<br />

ce mot de Beaumarchais : Métier d’auleur,<br />

métier d’oseur.<br />

A l’époque où cet acteur était dans tout<br />

l’éclat de sa vogue, un bénéfice fut annoncé<br />

à l’opéra, pour un de ces talents<br />

hors ligne comme lui, l’idole du public.<br />

Parmi les pièces qui composaient cette<br />

représentatation, figurait un petit ouvrage<br />

de Grétry, le Sylvain, chanté et joué (ce<br />

m otn’é:ait pas un non-sens alors) par l’élite<br />

des artistes de l’opéra-comique.<br />

Le bénéficiaire tenait beaucoup à mettre<br />

le nom de Fleury sur son affiche pour<br />

compléter sa collection de célébrités théâtrales,<br />

mais par malheur la composition du<br />

spectacle ne présentait aucun rôle conve*<br />

nable pour lui.<br />

Avec une abnégation d’amour-propre<br />

bien rare, Fleury tira d’embarras son camarade<br />

; il s’offrit à jouer dans le Sylvain<br />

le seigneur qui ne paraît qu’au dénouement.<br />

Cette annonce piqua vivement la curiosité<br />

; c’était un bout de rôle tellement nul<br />

qu’il avait été jusqu’al ors abandonné à ces<br />

pauvres diables d’acteurs qu’on appelle<br />

utilités, sans doute par ironie et pour indiquer<br />

en antiphrase combien ilssont inutiles<br />

aux pièces et aux recettes.<br />

Tout le monde se demandait quel parti<br />

l’interprète sémillant du marquis du dix-<br />

huitième siècle pourrait tirer d’un personna-<br />

gejvieux et cassé qui n’a que deux vers à dire<br />

et ne vient que pour écouter. Mais écouter,est<br />

un grand art au théâtre,et Fleury en<br />

connaissait toute la [ressource.<br />

En deux mots, voici la situation où il<br />

avait à prendre part ; nous croyons qu’il<br />

n’est pas superflu de la retracer, car la génération<br />

actuelle connaît mieux tes turpitudes<br />

musicales de nos jours que les<br />

anciens chefs-d’œuvre de nos deux scènes<br />

lyriques : sic transit, etc.<br />

Le fils aîné d’un riche seigneur a épousé<br />

malgré son père, une jeune fille sans fortune<br />

et sans naissance, quoique fort bien<br />

élevée d’ailleurs et d’honnête famille. II a<br />

été banni, déshérité, pour cette infraction<br />

elle se refusait à lui montrer qu’elle aussi<br />

l’aimait. Elle s’était refusée à encourager<br />

le malheureux d’un sourire, d’un regard,<br />

d’un mot ; mais, par un caprice incompréhensible,<br />

elle serait devenue une rivale<br />

terrible pour tout autre qui eut essayé de<br />

le lui arracher.<br />

Ce que son orgueil et sa confiance en<br />

elle-même l’avait empêchée de prévoir<br />

était arrivé. Rebuté, brisé jusqu’au fond<br />

du cœur, André s’était accroché à son<br />

unique branche de salut. Sur les ruines<br />

du passé il avait tenté d’élever un nouvel<br />

édifice, et il y avait à peu près réussi.<br />

Pour oublier Blanche, il avait aimé Jane,<br />

il est vrai qu’il n’avait pas eu beaucoup à<br />

lutter pour être aimé de celle-ci ; elle était<br />

pour ainsi dire venue au devant de lui,<br />

— et les amours faciles plaisent le mieux<br />

et sont les meilleurs, quoiqu’on en dise.<br />

(La suite au prochain n°)


aux préjugés nobiliaires de l’époque. Après<br />

de longues traverses, il est revenu chercher<br />

un asile dans le voisinage des lieux<br />

qui l’ont vu naître, et il y habite, pauvre<br />

et inconnu, une chaumière de paysan<br />

avee sa famille.<br />

Une de ses filles se marie : pour le repas<br />

de ses noces, il a transgressé sur la<br />

chasse et il vient d’être arrêté par ordre<br />

de son frère (Deuxième édition du Fieren-<br />

fat de l’Enfant prodigue). Sa femme pour<br />

le sauver n’a plus d’autre moyen que de<br />

demander sa grâce au vieux seigneur,<br />

père du coupable.<br />

A ce moment de la pièce, la curiosité<br />

impatiente du public élait, comme nous<br />

l’avons dit, excitée au plus haut - point. Le<br />

seigneur paraît. Fleury avait franchement<br />

accepté toutes les conditions de<br />

l’épreuve, lui, l’élégant Aboncade, il avait<br />

dissimulé la grâce de ses manières sous<br />

les ridesjprofondes, le dos voûté, le costume<br />

un peu sombre d’un vieillard triste<br />

et souffrant. Hélène, c’est le nom de la<br />

femme de Sylvain, se jette au devant des<br />

pas du seigneur, l’arrête, le presse, le<br />

supplie. Fleury semble écouter les premiers<br />

mots de cette tirade, assez longue<br />

avec l’indifférence qui accueille d’ordinaire<br />

les paroles des pauvres villageois<br />

sans éducation, comme ceux dont Hélène<br />

porte le costume.<br />

Tout à coup, frappé de la dignité de<br />

ses expressions et de ses sentiments, il se<br />

tourne vers elle, il la regarde et, tout en<br />

l ’écoutant, comme par un mouvement instinctif,<br />

presque involontaire, sa main se<br />

porte peu à peu à son chapeau, le soulève,<br />

l’abaisse par degré et machinalement.<br />

Quand Hélène achevait de parler, le<br />

vieillard était dans l’attitude du salut le<br />

plus respectueux.<br />

Cette pantomime fut si vraie, si bien<br />

nuancée, ellé traduisait si naturellement<br />

à l’œil du spectateur une impression de<br />

surprise et de respect, en présence d’une<br />

femme si fort au-dessus de ce qu’elle avait<br />

paru d’abord, que le public fut frappé<br />

comme d’une commotion électrique. A<br />

peine laissa-t-on à Fleury le temps de<br />

dire les deux petits vers de réponse :<br />

Ces accents, ce langage!...<br />

Vous n’êtes pas née au village.<br />

Et une triple salve d’applaudissements<br />

ébranla toute la salle, depuis le parterre<br />

jusqu’au cintre.<br />

Le plus piquant de cette anecdote, c’est<br />

que le grand succès de Fleury, dès son<br />

entrée, ayant fait du bruit dans Je monde<br />

des coulisses, le lendemain, le soi-disant<br />

acteur chargé à Feydau du rôle du vieux<br />

seigneur [aborde un des spectateurs de la<br />

représentation à bénéfice : « Est-il vrai,<br />

» lui demande-t-il, que Fleury se soit fait<br />

» applaudir à trois reprises rien que pour<br />

» avoir ôté son chapeau à Hélène? »— Oui,<br />

c’est vrai, répartit l’autre en souriant. —<br />

Eh! bien, voyez, reprend le pauvre diable,<br />

ce que c’est que « la prévention du<br />

» public ; moi, on ne m’a jamais applaudi»<br />

» et pourtant, j ’entrais en scène sans<br />

» chapeau ! »<br />

F. N icot.<br />

(Reproduction [interdite.)<br />

Dépêches<br />

Paris, 5 août, 7 h. 15 matin.<br />

<strong>Les</strong> journaux du matin annoncent la<br />

mort de M. Wolowski.<br />

On écrit de Constantinople au Times<br />

que les ambassadeurs de France et d’Allemagne<br />

ont menacé de partir si l’indemnité<br />

due pour le meurtre des consuls n’était<br />

pas payée. La Porte hésite a exécuter la<br />

sentence dans la crainte de soulèvements<br />

musulmans.<br />

(Havas)<br />

ï e ancien militaire, marié,<br />

sans enfants, demande une place de<br />

garde particulier Z<br />

concierge.<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

LA PLAGE<br />

ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

14e L iste<br />

Mme et M. Marc Leclerc, propriétaires à Tours, chez M. Aveline, rue des Halles.<br />

Mmes et MM. Derambeau, propriétaires à Tours, chez M. Aveline, rue des Halles.<br />

Mme Baillergeau, propriétaires aux Rosiers-sur-Loire, chez Mme veuve Proust, rue<br />

du Palais.<br />

Mme et M. Maupion, docteur à Loudun, chez M. Millet, rue du Centre.<br />

Mlle Bourdier, Rose, docteur à Loudun, chez M. Millet, rue du Centre.<br />

MM. Léger, rentiers, à Pont-James, chez M. Roy, rue de la Patrie.<br />

Mlle, Mme et M. Angibaud, juge de paix, à Fontenay, chez M. Baudrouet, rue du<br />

Palais.<br />

Mme etM. Ernest du Temps, propriétaires au Pinier, chez M. Baudrouet, rue du Palais.<br />

Mlle et Mme Leroy, propriétaires à Gholet, chez M. Saize, 27, rue de la Patrie.<br />

Mlie et Mme Ch. Charbonneau, à Cholet, chezM. Saize, 27, rue de la Patrie.<br />

M. Guitté, propriétaire à l'Ile-d’Oleron, chez Mlle Adeline, rue du Palais.<br />

M. Delareux, employé de commerce, Le Mans, chez M. Joyaux, rue des Corderies.<br />

Mme et M. de Leybardie et leur famille, propriétaires à Bordeaux, chez M. Perrocheau,<br />

sur le Remblai.<br />

Mme et M. Paquier, propriétaires à Ste-Hermine, chez M. Perrocheau, sur le Remblai.<br />

Mme Hémon, propriétaire au Mans, chez M. Perrocheau, sur le Remblai.<br />

Mme Baillergeau et sa famille, propriétaire à Beaugé, chez M. Perrocheau, sur le<br />

Remblai.<br />

Mmes et M. Bouchard, propriétaires à Poitiers, chez Mme veuve Boureau, rue du<br />

Palais.<br />

Mlle et Mme Le Maîlre, propriétaires à Chalonne-sur-Loire, chez Mme Gouëleu,<br />

rue de la Patrie.<br />

Mmes et M. Yallette, propriétaires à Angers, chez Mlle Coupet, rue des Jardins.<br />

Mme et M. Gravelat, quincaillier à Angers, chez Mlle Coupet, rue des Jardins.<br />

M. de Montorbon, rentier, à Trion, chez Mme Boucard, cours Blossac.<br />

Mme Armand, propriétaire à Mourillon, chez Mme Boucard, cours Blossac.<br />

Mlle et Mme Maréchal la Cadrée, propriétaires àMourillon, chez Mme Boucard, cours<br />

Blossac.<br />

Mme la comtesse, M. le comte du Sausey et leurs demoiselles, ingénieur des<br />

ponts et chaussées à La Roche, chez M. Gnignardeau, rue Nationale.<br />

Mme et MM. Gerbaud, propriétaires à Monts-sur-Guesnes (Vienne), chez M. Grol-<br />

leau, sur le Remblai.<br />

Mme et M. Lameret leurs enfants, juge à La Roche, chez M. Boisson, armurier,<br />

rue du Centre.<br />

Mme et M. Rendue, et leurs enfants, propriétaires à Nevers, chez M. Boisson,<br />

armurier, rue du Centre.<br />

Mme et M. Nitsh, et deux enfants, peintre à Paris, chez M. Pichou, rue du P alais.<br />

Mlle, Mme et M. Georges Roy fils, propriétaires à Tours, chez M. Brac, sur le<br />

Remblai.<br />

Mmes de Nesvres, propriétaires à Tours, au couvent.<br />

Mlle Roche, Gabrielle, propriétaire à Niort, au couvent.<br />

Mine et M. Desgraviers, notaire au Mans, chez M. Loiseau, coiffeur, sur, le Remblai.<br />

M. Denoiseterre, propriétaire à Angers, chez Mme veuve Gaudichard, rue du<br />

Centre.<br />

Mmes Oisnard, propriétaires à Angers, chez Mme veuve Gaudichard, rue du<br />

Centre.<br />

MM. Pépaud, propriétaires à Surgèrés, chez M. Richon, rue du Palais.<br />

Mmes Méneau, propriétaires à Paris, chez M. Collin, rue des Halles.<br />

Mlle Doublet, bouquetière à Tours, chez M. Collin, rue des Halles.<br />

Mlle Kermess, couturière à Tours, chez M. Collin, rue des Halles.<br />

M. Bouchaud, étudiant à La Roche, chez Mme His, rue de l’Hôtel-de-Ville.<br />

M. Savatte de la Mothe, propriétaire au château de la Villedier, chez Mme His, rue<br />

de l’Hôtel-de-Ville.<br />

Mme et M. Berois, propriétaire à Saumur, chez M. Savarit-Audrin, rue des Halles.<br />

M. Gouribon, boulanger à La Rochelle, chez M. Savarit-Audrin, rue des Halles.<br />

M. Maraud, boulanger à La Rochelle, chez M. Savarit-Audrin, rue des Halles.<br />

Mme et M. Juliot, litographe à Tours, chez M. Savarit-Audrin, rue des Halles.<br />

Mme Thénat, propriétaire à Tours, chez M. Savarit-Audrin, rue des Halles.<br />

Mme Renaud, propriétaire à Tours, chez M. Savarit-Audrin, rue des Halles.<br />

Mlles et M. Grillier, propriétaire à Geay, chez Mme veuve Didelot, rue du Palais.<br />

Mme Servant, Valentine, propriétaire à Geay, chez Mme veuve Didelot, rue du<br />

Palais.<br />

Mme et M. Affre fils, rentiers à Angers, chez Mlle Buchou, rue du Thabor.<br />

Mmes et MM. Lotz, constructeurs de navires, a Nantes, chez Mme Loizeau-<br />

Guéry, sur le Remblai.<br />

Mmes et M. Pavy fils, propriétaires à Neuvy-le-Roi, chez Mlle Malescot, rue de la<br />

Patrie.<br />

Mme et M. Laborit fils, propriétaires à Nesmy, chez Mlle Malescot, rue de la Patrie.<br />

Mme la baronne et M. le baron de la Rüe du Can, et 4 enfants, propriétaires au<br />

château des Cartes-Sonzay (Indre-et-Loire), chez Mmes Blay, place du Palais.<br />

Mme la comtesse et M. le comte de Lichy et leurs enfants, propriétaires à Poitiers,<br />

chez M. Girard, rue Nationale.<br />

M. Chebron, avocat à Fontenay, chez M. Gaborit, rue du Thabor.<br />

Mmes et M. Parés, propriétaires à Fontenay, chez M. Febvre, rue du Palais.<br />

Mme et M. Tenaud, propriétaires à Tours, chez M. Febvre, rue du Palais.<br />

Mme Guillusseau, propriétaire à St-Georges-de-Montaigu, maison Bertin, place du<br />

Palais.<br />

Etat-civil des <strong>Sables</strong>-d’Olonne<br />

Du 28 juillet au 2 août.<br />

Naissances.<br />

Frédéric-Guillaume Chevalier.<br />

Charles-Emile Perraudeau.<br />

Célestine-Louise-Marie-Anne Puchard.<br />

Marie-Séraphiue Lebarch.<br />

Décès.<br />

Séhastien-Maurice Bonnin, 64 ans, serrurier,<br />

veuf de Joséphine May.<br />

Auguste-Emile-Albert Dingler, 2 ans.<br />

Victoire Philippeau, 9 ans,<br />

Laurent-Olilvier Laborde,6ians, marin,<br />

époux de Marie-Jeanne Méchin.<br />

Guérison des dents malades<br />

M a u r io ïK Ê L u is<br />

Médecins-dentistes, boulevard des<br />

Italiens, 25, Paris.<br />

Dents, dentiers , perfectionnés,<br />

soins généraux de la bouche.<br />

Aux <strong>Sables</strong> - d’Olonne, maison<br />

MARTIN, place de l’Eglise, 2, jusqu’au<br />

15 septembre.<br />

D e r n i è r e s n o u v e l l e s<br />

C’est un fait acquis à la science, c(ue|<br />

toutes les maladies de poitrine sont guéris^<br />

sables par l’emploi de la F a rin e Hié-<br />

xioaine, del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,i<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’é-j<br />

puisement prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,]<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 400 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait per-|<br />

dus et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La F a rin e m exicaine sé trouve<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, nego><br />

ciant.<br />

Aux mêmes dépôts : Cafiè Tïjirle<br />

rin, 2 médailles d’honneur, et Collleri<br />

W athia, préservatif du croup et de la|<br />

coqueluche.<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.— TOURS.<br />

Annonces diverses<br />

N’ACHETEZ PAS<br />

DE<br />

MACHINES A COUDRE<br />

sans consulter<br />

LES AVANTAGES<br />

q u ’ o f f r e<br />

F D. BACLE<br />

?>-<br />

46, me du Bac, 46<br />

LA CÉLÈBRE SILENCIEUSE 1 7 5 *<br />

complétée de l’écria des 40 guides et accessoires. I l W<br />

U<br />

L<br />

l / n m Machine à main et à navette Q A f f<br />

V U l l L L pour familles et industriel v V<br />

’ C Y D Q fQ Ç Machine américaine à point # ) Q f f<br />

L A i n L O O retors, qualité garantie O v<br />

UnUfC D C O TU IC D spéciale» p'atelier 5 O tr.<br />

n U llL & O L n I Il IL 11 au-dessous du tarif général.<br />

E nvoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule Mon D. BACLE, 46, rue du Bac, 48<br />

CARTES A NUMEROS.<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccarat, V ingt-<br />

et-un, Lansquenet, Trente-Qua,<br />

raute. Elles ne peuvent donner lieu”<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeux offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, rue<br />

de Lancry, 32, aux <strong>Sables</strong>, chez<br />

MA YEUX, rue du Centre, 3, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue de l’Hôtel-de-<br />

Ville.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

L a Banque-Chiffres<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quarante, se joue avec les<br />

cartes à numéros, brevetées S.G.D.G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes 3<br />

A Paris, J u q u i n , rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, M a y e u x , rue du<br />

Centre. — Veuve F o u c h e r , rue de<br />

l’Hôtel-de-"Ville.<br />

PLACE DU MARCHÉ AU BOIS<br />

G. BARADEAU<br />

T IN S E X L IQ U E U R S<br />

Vins fins et ordinaires<br />

En fûts et en bouteilles<br />

Trente quarante et roulette<br />

Figures mathématiques de probabilités<br />

Franco 1 f. 25. — Timbres-postes<br />

JUQUIN, rue de Lancry, 32, PARIS.


ELIXIR<br />

CONTRE LE<br />

MAL d e MER<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne,O D I X. Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bains de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la O des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES É rrÔ U S GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

B u r e a u x 1<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B ertrand, Hôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel—de—Yille<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de 1er choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

EPICERIE SABLAISE<br />

Sur le port, quai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

Pau! MATNGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Ustensiles de chasse et de pêche,<br />

G r a n d a s s o r t i m e n t<br />

B0RG0GN0 d’Orléans, 5,<br />

Nantes ; et place de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises et faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates & foulards<br />

aux mêmes prix qu’à Paris.<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Rue de l’Hôtel—rle-Ville, 7.<br />

S’adresser au bureau dujournal.<br />

10<br />

Promenades en mer<br />

ï i « e s a i ï o t n e u f A i m a , pouvant<br />

contenir S® personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> 13<br />

Rue de l’Eglise, en face la rue qui<br />

descend de la place Bellevue<br />

M a is o n B e a n d a n<br />

»Sl i e W uti’equïs* à Nantes<br />

G r a n d c h o ix pour m o d e s ,<br />

c h a p e a u x de b a i n s d e m e r ,<br />

r u b a n s , H e u rs et c h â le s d e<br />

la in e .<br />

14, ru e de V H ôtel-de-V ille<br />

RÜNGIER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes de bains,, depuis 4f. 75<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste maison meublée<br />

Au centre du Remblai<br />

Aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser à Me BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

LE'BIEN PUBLIC<br />

DE PARIS<br />

Journal quotidien, politique et littéraire<br />

LE PLUS VARIÉ DES JOURNAUX SÉRIEUX<br />

Inform ations rapides et précises<br />

Expédié par les trains-poste du soir<br />

PRIMES EXCEPTIONNELLES<br />

La Réforme économique,<br />

Le Journal des Jeunes Mères,<br />

La Vie domestique, etc.<br />

DÉPARTEMENTS<br />

Troil mois : 15 fr. I Six mois : 3 0 fr. I Un an : 6 0 fr.<br />

Un Numéro : 15 centimes<br />

ENVOI DE NUMÉROS SPÉCIMENS<br />

^ Sur demande par lettre affranchie<br />

Paris, Rt^e Coq-Héron, 5<br />

VÏS<br />

R » M ■ r<br />

LE LA IT ANTEPHELIQUE<br />

pur ou coupé d’eau, dissipe<br />

R O U SSE U R S, HALE<br />

M ASQUE DE GROSSESSE<br />

ROUGEURS, PE A U FA R IN E U SE<br />

Ç>V B O U T O N S, RIDES<br />

" GERÇURES<br />

Chez les parfumeurs et Coiffeurs<br />

LA PLAGE<br />

LA<br />

RÉFORIVÎE ÉCONOMIQUE<br />

REVUE IÏÏ-MENSÜELLE<br />

Des Questions Sociales, Politiques, Fiscales,<br />

Scientifiques, Industrielles, Agricoles, Commerciales<br />

P a r a î t ie 1er e t le 15 de c h a q u e m ois<br />

PA ll LIVRAISONS DE SEPT FEUILLES GRAND IN -8°<br />

(142 pages)<br />

Tout abonné a droit, à un abonnement d’un<br />

an au b ie n p u b l i c , moyennant 56 fr.<br />

au lieu de 70<br />

P rim e r div erses<br />

A-BOI^jNÏËMEllsrTS ;<br />

Un an, 24 fr. | Six mois, 12 fr. j Trois mois 6 tt.<br />

Prix du Numéro: 1 Franc.<br />

Paris, Rue du Faubourg-Montmartre, 15<br />

Culte protestant<br />

tous les dim anches à 2 h eu re s 1/2,<br />

ru e N ationale n- 34,<br />

AUX SABLES D’OLONNE.<br />

DÉPÔT chez M. SAVARIT-AUDRIN, aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne.<br />

HORLOGERIE, BIJOUTERIE, ORFÈVRERIE, OPTIQUES, e tc.<br />

1 ) l'o P O rr J » JJ x a -sr-j D É P Ô T<br />

SABLES-D’OLONNE fl . VI Â U ROCHE-SUR-YON<br />

Rue de la Mairie, 27. Place d’Armes, 3.<br />

HORLOGER DE NANTES<br />

A ux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue de la Mairie, 27.<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Bijoux vendéens, Bijoux dernière nouveauté, Fer, Argyrine, etc.<br />

J u m e l l e s d e 'S'Iîeàiire, JLw ïïgues-Traès e t B ju se tte s<br />

Réparations de Montres et Bijoux, Montures de Brillants.<br />

ÉLIXIR ANTI-RHUMATISMAL<br />

De S A R R A Z I N - M I C H E L d ’A i x (Proyence)<br />

Guérison sûre et prompte des BîfaiiiKîatâsïiaes a ig u s et chroniques.<br />

G osstte, S_.MEMtog©, JSeSatfque, M ig ra isa e , etc. 1® fr. le flacon. Vn<br />

flacon suffit ordinairement. (10 jours de traitement). A Lyon, ph. Faivre,pl.<br />

des Terreaux : Barnoux, r. de Lyon, 3 ; Bunoz, place St-Pierre,et Perret,<br />

rue du Griffon, 1, et dans les princ. pharmacies de chaque ville.<br />

M ALA D IES C O N FID E N TIE LLE S<br />

MÉTHODE NOUVELLE SANS RIVALE<br />

(ni îcercu e) PAR SIMPLES FRICTIONS OU APPLICATIONS (ni copaltu)<br />

Seul le T o p i q u e I T a b r e guérit infailliblement, sans ennui ni danger. _<br />

« On ne saurait trop répandre et proclamer tout haut l’efficacité incontestable de<br />

votre T o p i q u e » (Lettre d’un offi. sup. d el’arm .) Dans toutes les phar. Pot<br />

de 5 fr.p. mal. réc. ; Pot de 20 fr. pour mal. anc. Entrepôt gén. et rens. grat. :<br />

phar. Michel à Aix (Prov.) Ecrire franc» etjoindre timbre. — Expédition franco<br />

de port pour toute commande de 20 fr. au minimum contre mandat, ou timbres-poste.<br />

INDICATEUR DES TRAINS DE 'VYAGEURS (Service «l’été 1876.)<br />

m<br />

W<br />

I I<br />

- m<br />

5 ®<br />

sL S-<br />

cg; w p H<br />

c d * @ &<br />

M"<br />

J» "<br />

®<br />

!+<br />

»<br />

o<br />

* S<br />

w= s H-<br />

=3<br />

r<br />

» H<br />

g 3.1 5*<br />

® ? S ®<br />

PD ^ 1<br />

&<br />

&<br />

“<br />

Çu<br />

Â<br />

X V»<br />

»<br />

m<br />

1 0<br />

CC£J m O S<br />

p £<br />

<<br />

2<br />

S<br />

o4 CO •<br />

M<br />

©<br />

J» " i0<br />

“ H-<br />

£ h.<br />

en H<br />

« »<br />

E. p<br />

09 8<br />

g 0<br />

" V<br />

° S<br />

O. ft.<br />

CD ’T<br />

cq (y<br />

CO 53 p<br />

B.i*<br />

m h<br />

CD M<br />

Y2 ®<br />

CD<br />

0<br />

O<br />

o<br />

CD<br />

S<br />

3<br />

o<br />

s<br />

O o<br />

Ci<br />

&<br />

^ S<br />

&<br />

K<br />

-•W<br />

? “<br />

g s<br />

■ _ •s. H» h><br />

►ri § &<br />

s? !» 8<br />

S I &<br />

5 1 »<br />

<br />

m<br />

o XII<br />

% g<br />

s- ^<br />

6*3<br />

S .<br />

3<br />

^ w<br />

S. 525<br />

3<br />

C/D<br />

^ *<br />

a t e<br />

s<br />

Od M<br />

5 w<br />

S-Î2Î<br />

es<br />

o<br />

s -s<br />

n<br />

S5 O<br />

S<br />

CM.<br />

G<br />

,ÛS J-H<br />

PTl<br />

so c i<br />

CO w<br />

a<br />

Co<br />

O<br />

l<br />

o*.<br />

Of.


ABONNEMENTS<br />

Payables d'a.v'ance<br />

110 centimes le numéro.<br />

BUREAUX: Librairie M:i veux, r. du Centre<br />

Un mois. . . 1» fr.<br />

Pour la saison<br />

des bains. . n fr.<br />

t 'l*WÊ<br />

MAREES<br />

h e u r e s de p le in e - m e r<br />

Mardi 8, 5 h. 0 m. — 5 h. 15 s.<br />

Mercredi 9, 5 h. 30 m. — 5 h. 46 s.<br />

Jeudi 10, 6 h. 3 m. — 6 h. 23 s.<br />

CHRONIQUE<br />

REVUE MUSICALE<br />

Nous nous sommes bien souvent demandé<br />

pourquoi les spirituels auteurs du<br />

librtto la Fille du Régiment, mis en musique<br />

parDonizetti avaient fait intervenir Garat qui<br />

le premier a implanté le goût du chant en<br />

France,pour en faire un type du ridicule,<br />

et comment le compositeur s’est associé<br />

à cet incroyable trait d’ignorance musicale<br />

en prêtant au plus parfait chanteur que<br />

nous ayons possédé une mélodie dans<br />

le genre rococo, comme Garat n’en a ja ­<br />

mais écrit ou chanté. Garat, qui prenait<br />

tous les genres, s’appropriait toutes les<br />

méthodes, était surtout le plus éloquent,<br />

interprète de Gluck et de Grétry et faisait<br />

pleurer ses auditeurs quand il chantait<br />

: J'ai perdu mon Euridice, d'Orphée,<br />

qu Du moment qu’on aime, de Zémire et<br />

Azor. Il a composé lui-même des romances<br />

pleines de grâce et de fraîcheur,<br />

telles que : Le Pèlerin de la Galice, le Bé-<br />

lisaire, qui brillent par le sentiment d’une<br />

déclamation vraie autant que celles qui<br />

sortent de la manivelle expéditive de certains<br />

compositeurs de nos jours.<br />

Si MM. Bayard et Saint-Georgesavouent<br />

ce péché, je le leur pardonne et sans nous<br />

fippfesantir sur tous les reproches que mérite<br />

le sujet, sur cet esprit faux de vaudeville<br />

militaire, ce pele mêle de soldats et<br />

d’officiers se donnant des poignées de<br />

main, pour le plus grand mépris de la<br />

discipline, arrivons à la partition, à ses<br />

interprètes.<br />

Nous ne donnerons pas une analyse détaillée<br />

de l’ouvrage, nous dirons seulement<br />

que Donizetti a modifié son faire<br />

italien pour se mettre à la hauteur des<br />

exigences de la scène française et qu’il ne<br />

mérite pas d’être traité aussi lestement<br />

que voudraient le faire les partisans exclusifs<br />

de la musique allemande. Nous<br />

professons avant tout 1 éclectisme, qui<br />

n’est autre chose que la saine et pure<br />

critique. Cela n’est pas chose facile, il est<br />

vrai, en matière musicale: on se passionne<br />

ordinairement pour cet art en faux dilettante,<br />

qui est le pire de tous les enthousiasmes,où<br />

l’on juge une partition par des<br />

lieux communs de musique légère, iacile,<br />

gracieuse, spirituelle surtout, car nous tenons<br />

beaucoup en France à la musique<br />

spirituelle.<br />

Nous avons encore la nouvelle ecole qui<br />

veut que tout compositeur se germanise,<br />

q u ’il soit spéculateur harmonique, vaporeux,<br />

briseur de rhythme, incompris du<br />

vulgaire, enfin.<br />

D o n iz e tti ne s’est placé, à proprement<br />

parler, dans aucune de ces catégories:jd<br />

f naja<br />

PLAG<br />

BBS SABLES-D’OLONWE<br />

Journal Politique el Littéraire, paraissant le Mardi, le Jeudi et le Dimanche.<br />

a fait comme tous les grands compositeurs<br />

qui sont venus écrire pour nous : i^<br />

a cherché à satisfaire aux exigences dont<br />

nous parlions tout-à-l’heure, sans abandonner<br />

complètement, comme Rossini,<br />

dans Guillaume Tell, le rhythme courant<br />

et trop facile de la musique italienne.<br />

Aussi a-t-il trouvé des mélodies franches,<br />

si elles ne sont pas toujours distinguées,<br />

toujours neuves.<br />

Pourquoi, en effet, Donizetti, dont ré-<br />

crin musical est si riche, s’est-il avisé<br />

de puiser dans celui d’Hérold? pourquoi<br />

retrouvons-nous dans le terzette final si<br />

remarquable comme mélodie, agencement<br />

des voix qui se croisent et dialoguent<br />

d’une façon si vive, si pressée, si dramatique,<br />

une reproduction de l’idée, un calque<br />

même du trio du Pré-aux-Clercs ?<br />

Donizetti s’est-il seulement rencontré avec<br />

. Hérold ? Comme je suis loin de vouloir<br />

contester le grand esprit de l’un et de<br />

l’autre, du dernier surtout, je veux bien<br />

le croire.<br />

L’œuvre de Donizetti a été bien rendue<br />

par Mme Brunet et M. Dangon. Notre excellente<br />

prima donna nous fait apprécier<br />

de plus, en plus toutes les richesses de sa<br />

voix de soprano, toutes les délicatesses de<br />

son chant : j ’ai prononcé le mot de soprano<br />

et il faut que j ’ouvre une nouvelle<br />

parenthèse pour répondre ici à la question<br />

d’un néophyte musical qui avait bien voulu<br />

me demander quelques détails didactiques<br />

sur la classification des voix de femmes.<br />

Il y a dans la nature féminine deux espèces<br />

de voix élémentaires et fondamentales,<br />

le sopra»o et le contralto, l’éclat et<br />

l’énergie, Vénus et Junon, l’or et l’argent ;<br />

en un mot, ces deux principes éternels<br />

de vie et de génération, et que la plupart<br />

des mythes enveloppent.<br />

Cependant, ces deux métaux originels,<br />

ces deux sonorités premières ne se rencontrent<br />

pas toujours à l’état pur, dans<br />

notre temps surtout où les voix fraîches<br />

deviennent de plus en plus rares. De là<br />

des organes mixtes qui, sans pouvoir s’appeler<br />

soprano ou contralto, participent de<br />

l’un et de l’autre, embrassent quelquefois<br />

la double gamme, mais à la condition<br />

d’une sensible altération dans le caractère<br />

essentiel de ces deux natures de<br />

voix.<br />

Le soprano pur, sans alliage normal,<br />

parcourt deux octaves et sa puissance réside<br />

d’ordinaire entre l’ut et le mi suraigu<br />

; le contralto va du sol -au mi et<br />

trouve sa force véritable entre le si et le<br />

la. Telle est, à peu près, la mesure de ces<br />

deux voix fondamentales d où procèdent<br />

les mezzo-soprani, qui, bien qu’ils ne<br />

s’étendent que du ré au la, saisissent cependant<br />

presque toujours aux deux extrémités<br />

quelques notes qu ils donnent<br />

avec plus ou moins de bonheur ici ou là,<br />

selon qu’ils appartiennent à la classe des<br />

mezzo-soprani aigus, ou des mezzo-soprani<br />

graves. C’est ce qui fait que tant de<br />

gens s’y trompent et sur la foi d’un son<br />

arraché à l’enthousiasme du moment ou<br />

conquis par un travail opiniâtre, confondent<br />

ces organes mixtes avec les voix premières,<br />

les voix simples.<br />

On aurait grand tort, du reste, de prendre<br />

l’étendue pour la seule règle à suivre<br />

quand il s’agit de définir le caractère d’une<br />

voix : ce qui classe une voix c’est la qualité<br />

du son et toute voix doit posséder<br />

un milieu juste, large, sonore, sympathique,<br />

doit être un instrument généreux<br />

que l’art développe et met au service de<br />

l’âme.<br />

La voix de Mme Brunet a une remarquable<br />

flexiblité : aucun trait ne l’effarouche,<br />

aucune gamme ne l’épouvante, Mme<br />

Brunet s’y lance à tire d’aile comme l’oiseau<br />

dans l’air et s’y roule avec tant de<br />

fantaisie et de caprice que l’on croirait,<br />

bien à tort, qu’elle ne peut réussir dans<br />

je chant large et spianato. Cette agilité<br />

est-elle plutôt le résultat d’un travail intelligent,<br />

heureux, qu’un don de la nature<br />

? Nous n’oserions l’affirmer et peu<br />

nous importe d’ailleurs : que ce talent<br />

soit une chose conquise, ou une faculté<br />

innée, il n’en est pas moins réel, notre<br />

public ,en jouit souvent.<br />

Et notre public n’est pas le seul : dimanche<br />

dernier,Mme Brunet s’est fait entendre<br />

à la Roche-sur-Yon au concert<br />

organisé par M. Jules Varennes, directeur<br />

de l’orphéon de cette ville, et son<br />

triomphe a été éclatant, M. Diepdalle notre<br />

baryton, a obtenu aussi un grand succès<br />

et avec les honneurs de deux rappels<br />

: nous suivons assidûment tous les<br />

concerts donnés à la Roche et nous avons<br />

très-rarement assisté à une aussi magnifique<br />

ovation.<br />

Nous reviendrons plus tard sur le charmant<br />

opéra de F. Poise. Bonsoir, voisin,<br />

qui a été enlevé par Mine Brunet et M.<br />

Diepdalle. Bornons-nous aujourd’hui à<br />

mentionner le début heureux de notre<br />

nouveau ténor, M. Mareux, et demandons<br />

grâce à nos lecteurs pour les digressions,<br />

trop nombreuses peut être, vers lesquelles<br />

le courant de notre plume nous a entraîné.<br />

F. N ic o t.<br />

UNE VISITE A CHINON<br />

Le journal la Plage, chers lecteurs, l’un<br />

des organes de la ville des <strong>Sables</strong>, a été<br />

créé particulièrement en vue du Touriste-<br />

Baigneur. C’est donc pourquoi nous<br />

croyons bon, de temps à autre, de faire<br />

avec les étrangers venus aux <strong>Sables</strong> quelques<br />

excursions au dehors et de vivre<br />

comme eux, c’est-à-dire tantôt en touristes<br />

flânant ça et là, tautôt en baigneurs<br />

goûtant alors au bord de la mer la quiétude<br />

et le repos des vacances.<br />

Chinon est sur la ligne des <strong>Sables</strong> à<br />

Tours la ville, après cette dernière, la<br />

plus curieuse et la plus charmanle peut-<br />

être à visiter. Celui qui va aux <strong>Sables</strong> ou<br />

en revient ne peut donc être insensible à<br />

l’attrait de visiter au passage cette localité<br />

et, s’il ne la connaît pas, il doit nécessairement<br />

sacrifier au moins une demi-<br />

journée, et l’employer ainsi d’une façon<br />

vraiment intéressante.<br />

Nous ne pouvions à l’occasion de la<br />

fête musicale donnée par la ville de Chinon<br />

ne pas pousser jusque-là une petite<br />

ÎO ee ‘nés le numéro.<br />

1er année. ■ 17 — 8 août 1876<br />

F DES INSERTIONS<br />

Payables d'avance<br />

A nnonces, 20° la ligne<br />

Réclames; S0<br />

Faits > lf 00'<br />

excursioK. <strong>Les</strong> Sablais y sont du reste<br />

en pays de connaissance et tout à fait amis.<br />

On se rappelle, en effet, les relations un<br />

moment si suivies entre Chinon et les<br />

<strong>Sables</strong>, on a encore présents à la mémoire<br />

les efforts combinés de ces deux villes,<br />

en vue de hâter la solution d’une grande<br />

question bien longtemps en souffrance,<br />

je veux parler de l’achèvement du chemin<br />

de fer jusqu’à Tours.<br />

L a ville<br />

Lorsque le voyageur quitte la partie du<br />

Poitou entre Thouars et les confins de la<br />

Touraine, un aspect riant et enchanteur<br />

s’offre tout-à-coup à ses yeux. Il entre<br />

dans la vallée de la Vienne et aperçoit de<br />

loin la ville de Chinon dominée par son<br />

vieux château historique. On dirait une<br />

gracieuse châtelaine couchée nonchalamment<br />

sur ie bord de la Vienne, la tête<br />

ceinte d’un diadème de tours.<br />

La gare se trouve sur uu plateau élevé<br />

en remblai au moyen de quatre cent mille<br />

mètres cubes de sable dragués dans le<br />

lit de la rivière. Ea arrière, sur cette rivière:<br />

est jeté le magnifique pont de la<br />

ligne, construit en tôle de fer ; en avant<br />

se trouve un fort beau tunnel, œuvre gigantesque<br />

qui ne mesure pas moins de<br />

de neuf cent mètres de longueur.<br />

On entre en ville par un quai longeant<br />

la Vienne et ombragé d’une route splendide<br />

de verdure. Il est bordé de maisons<br />

pour la plupart neuves et assez élégantes,<br />

et a pour fond de paysage au midi des<br />

prairies et des îles d’une luxuriante végétation.<br />

Cette partie la plus attrayante de la<br />

ville a été établie sur l’ancien rempart qni<br />

la 'protégeait du côté de la Vienne.<br />

Quant aux deux principales rues parallèles<br />

au quai, elles sont parfois assez tortueuses<br />

et souvent resserrées, comme<br />

dans toutes les vieilles villes, mais elles<br />

offrent à chaque pas de précieux restes<br />

aux amateurs : vieilles maisons des xni*,<br />

xive, xve et xvie siècles, fort belles églises<br />

des styles rom un et ogival ; que de sujets<br />

d’étude et d’observation pour les touristes<br />

archéologues.<br />

L e ü lisk te a u<br />

Le plus curieux des resles de l’ancienne<br />

ville royale de Charles VII est assurément<br />

le château;par l’étendue qu’occupe la masse<br />

imposante de ses ruines on peut encore<br />

juger quelle devait en être l'importance.<br />

Quoique ces ruines semblent n’avoir formé<br />

qu’un tout, il n’en est pas moins certain<br />

que leur ensemble se composait de<br />

trois châteaux différents, réunis dans la<br />

même enceinte, mais construits à différentes<br />

époques : la première vers 950,<br />

sous Thibault-le-Tricheur ; la deuxième,<br />

sous Henri II d’Angleterre, et la dernière,<br />

sous Charles VII.<br />

Elles rappellent le souvenir de deux<br />

femmes qui, diversement, jouèrent un<br />

rôle dans l’histoire : l’une, Agnès Sorel,<br />

dame de beauté, usa de sa gracieuse influence<br />

pour tirer de l’apathie son royal<br />

amant; l’autre, Jeanne d’Arc, nalure surhumaine,<br />

expression à la fois la plus suave,<br />

la plus énergique, du patriotisme français,<br />

délivra son pays des Anglais. Anti­


que manoir, toi qui jadis dominais si fièrement<br />

sur le riant val de la Vienne, tu as<br />

abrité les amours de Charles VII et e'es<br />

dans tes murs qu'est venue la pueelle<br />

d’Orléa.is pour marcher contre l’envahisseur<br />

étranger.<br />

Une inscription que la municipalité de<br />

Chinon a eu le bon esprit de faire placer,<br />

indique la chambre où eut lieu l’entrevne<br />

entre Jeanne d’Arc et Charles VII. Des<br />

fouilles récentes viennent de mettre à<br />

découvert les restes de cette salle, démolie<br />

au XVIIe siècle par ordre du duc de Richelieu.<br />

<strong>Les</strong> anciennes cours du château ont été<br />

converties en un charmant jardin anglais,<br />

et les vieilles tours,semblant s’élancer de<br />

ce fond verdoyant, font le plus pit’ ores-<br />

que effet. Du plateau de ce jardin, l’œil se<br />

repose merveilleusement sur le panorama<br />

de la Vienne. Au pied de l’observateur, à<br />

travers la prairie, se déroule comme un<br />

long serpent argentin la rivière de la<br />

Vienne ; sur les hauteurs, à l'horizon,<br />

dans les lointains du ton le plus rigoureux<br />

se détachent d’antiques manoirs et des clochers<br />

avec cimes élancées.<br />

R a b e la is<br />

Un nom que rappelle inévitablement la<br />

ville de Chinon, c’est celui de Rabelais, de<br />

l’immortel et satyrique auteur de Gargantua<br />

et de Pantagruel.<br />

Rabelais naquit à Chinon vers la fin du<br />

xve siècle dans la rue de la Lamproie. On<br />

montre encore aujourd’hui la maison<br />

qu’occupait son père ; mais l’auberge de<br />

la Lamproie a été presque complètement<br />

transformé.<br />

Le Chinonais est un pays où l’on aimait<br />

beaucoup jadis où l’on aime encore<br />

un peu aujourd’hui, il faut bien le dire, la<br />

vie grosse et les festins homériques, on<br />

se figure alors volontiers que Rabelais enfant,<br />

ayant en germe celte jovialité qu’il<br />

immortalisa, assistant aux joyeux festins<br />

de l’auberge de la Lamproie qui frappèrent<br />

sa jeune imagination, dut puiser dans<br />

ce pays les penchants de son exhubérante<br />

nature.<br />

Outre la maison de Rabelais, on peut encore<br />

voir eomme souvenir l’entrée des<br />

Caves peintes, souterrains ou l’auteur<br />

de Pantagruel place dans san roman le<br />

temple de la dive bouteille.<br />

Le plus beau souvenir Rabelaisien que<br />

les Chinonais ont à offrir aux étrangers<br />

c’est un magnifique portrait peint par<br />

Eugène Delacroix, portrait exposé dans<br />

la salle de l’hôtel de ville. Si ce n’est pas<br />

ane œuvre contemporaine de Rabelais, le<br />

peintre s’est vivement inspiré de son sujet.<br />

Il est impossible de mieux se représenter<br />

la franche et spirituelle figure et le<br />

sourire malin du grand satyrique.<br />

Le festival<br />

Arrivons maintenant au but principal de<br />

notre voyage et parlons du festival donné<br />

par la musique municipale de Chinon<br />

avec le concours des Sociétés musicales<br />

de Thouars et de Loudun.<br />

Dès le matin les vieux canons du château<br />

annoncèrent aux échos d’alentours que<br />

Chinon était en liesse.<br />

A D heures, à l’arrivée du train de Bres-<br />

suires, la municipalité et le conseil vinrent<br />

recevoir à la gare leurs invités ; puis<br />

on se dirigea au château où fut servi le<br />

vin d'honneur.<br />

C’est là, n’est-ce pas, lecteurs, un début<br />

vraiment louable et toutefois digne de cet<br />

excellent pays de cocagne et du bon vivre.<br />

Aussi en goûtant ce délicieux nectar,<br />

écrions-nous avec Maistre françois Rabelais<br />

: « ô lar.ryma christi, c’est bien de<br />

» Chinon ! C’est vin breton ! oh, le gen-<br />

» til vin ! Par mon âme ce n’est que vm<br />

» de taffetas. »<br />

Après la répétition d’ensemble vint<br />

nécessairement le déjeûner offert aux<br />

musiques de Thouars et de Loudun par<br />

la municipalité de Chinon dans la salle<br />

du théâtre élégamment décorée, déjeûner<br />

dans lequel la plus franche cordialité ne<br />

cessa de s’allier aux joyeusetés Rabelaisiennes<br />

qui caractérisent les chinonais.<br />

Au dessert M. Martin, doyen d’âge, du<br />

conseil présidant en cette qualité la réunion<br />

en l’absence dumaire et des adjoints,<br />

adressa aux invités les parotes suivantes :<br />

« Messieurs,<br />

« Je ne m’attendais pas à l’honneur de<br />

présidée cette petite fête de famille, je le<br />

dois à un privilège que personne n’enyie<br />

je le suppose : je suis le doyen d’âge.<br />

« Cet honneur revenait de droit à l’honorable<br />

maire de la ville, M. Faucon,<br />

que son état de santé retient chez lui.<br />

« Je crois être l’interprète des sentiments<br />

de tous en exprimant ici les regrets<br />

que nous cause son absence.<br />

« Maintenant, Messieurs, au nom de la<br />

municipalité de Chinon, que je représente,<br />

au nom de la commisssion de cette fête,<br />

dont j’ai l’honneur de faire partie, qu’il<br />

me soit permis d’adresser à MM. les musiciens<br />

de Thouars et de Loudun nos sincères<br />

rernercîments pour l’empressement<br />

qu’ils ont mis à répondre à l’invitation qui<br />

leur a été faite par leurs confrères de<br />

Cbinon, de venir prêter leur bienveillant<br />

concours à cette fêle dont le but est l’inauguration<br />

delà bannière offerte à la musique<br />

municipale de cette viile en récompense<br />

des prix qu’elle a obtenus l’an dernier<br />

au concours des <strong>Sables</strong>.<br />

* L’initiative de cette récompense est<br />

due à la bonne pensée de quelques dames<br />

de Chinon. Je saisis cette occasion de<br />

leur en adresser ici tous nos rernercîments<br />

et notre reconnaissance.<br />

« J ’espère, Messieurs, que cette joyeuse<br />

et charmante réunion ne sera pas la dernière<br />

et qu’à l’avenir plus d’une occasion<br />

se présentera où les musiques de Thouars,<br />

de Loudun et de Chinon viendront resserrer<br />

les liens qui les unissent déjà si<br />

étroitement.<br />

« Je bois avec bonheur aux musiques<br />

de Thouars, de Loudun et de Chinon. »<br />

De nombreux applaudissements accueillent<br />

cette franche et cordiale allocution.<br />

M. Rathier, sous-préfet de Chinon,<br />

adressa aux invités les paroles suivantes<br />

:<br />

« Messieurs,<br />

« Je tiens à exprimer à Messieurs les<br />

« organisateurs de cette joyeuse et utile<br />

« fête tous mes remerciements pour l’hon-<br />

« neur qu’ils m’ont fait en m’invitant à ce<br />

« banquet, auquel j ’ai été heureux d’as-<br />

« sister.<br />

« Vous exercez, Messieurs, avec autant<br />

« de talent que de succès un art qui<br />

« n’est pas purement d’agrément, mais<br />

« qui a son utilité bien réelle. La musi-<br />

« que offre aux populations, pour les<br />

« jours où les travaux sont suspendus,<br />

« une distraction simple et noble tout en-<br />

« semble ; elle calme, dans une certaine<br />

« mesure, à l’intérieur du foyer domesti-<br />

« que les ennuis et les soucis dont la vie<br />

« est fatalement semée ; elle entretient<br />

« chez les hommes, rassemblés autour du<br />

« drapeau national, un enthousiasme bien<br />

« nécessaire quand il s’agit de voler à la<br />

« défense de la patrie. (Nombreux applau-<br />

« dissements.)<br />

LA PLAGE<br />

« Enfin on ne contestera pas qu’elle<br />

« élève l’âme, qu’elle lui donne des ailes<br />

« jusqu’à ces régions où les sentiments<br />

« doivent être purs. Et c’est pourquoi<br />

« tous les peuples ont toujours associé la<br />

« musique aux cérémonies religieuses, au<br />

« culte que nous devons à la divinité.<br />

« Continuez donc à progresser dans<br />

« l’art musical, qui n’est pas fertile,<br />

« comme vous voyez. <strong>Les</strong> concours, les<br />

« réunions que vous organisez d’une ville<br />

« à l'autre sous la direction intelligente<br />

» de vos chefs, peuvent contribuer dans<br />

« une large mesure à ce perfectionne-<br />

« ment. Et je ne saurais trop louer, à cette<br />

« occasion, le zèle des honorables magis-<br />

« trats et fonctionnaires de cette ville qui<br />

« consacrent les loisirs dont ils peuvent<br />

« disposer à composer des morceaux d’en-<br />

« semble d’une mélodie si douce et si<br />

« agréable à entendre, et destinée à être<br />

« exécutés par les orchestres municipaux.<br />

« Le culte des beaux-arts que vous<br />

« professez, messieurs, entretient et établit<br />

« des liens d’amitié entre les hommes :<br />

« ils donnent naissance dans les concours,<br />

« dans les réunions de corporations musi-<br />

« cales, à une .émulation qui n’est pas de<br />

« la rivalité, mais bien de la fraternité.<br />

< (Applaudissements■ frénétiques.)<br />

» C’est l’exemple que nous donnent en<br />

» ce moment, dans cette enceinte,les trois<br />

» sociétés musicales réunies de Thouars,<br />

» de Loudun et de Chinon.<br />

» Que ces deux premières veuillent bien<br />

» garder précieusement le souvenir de la<br />

» franche et bonne hospitalité qu’elles<br />

» reçoivent. Nous les remercions du con-<br />

» cours si bienveillant et si empressé<br />

» qu’elles apportent à cette fête.<br />

» Je porte un toast à leur prospérité<br />

» ainsi qu’à celle de la société musicale<br />

» de cette ville où j ’ai l’honneur d’exer-<br />

» cer mes fonctions. »<br />

Toutes les mains se tendirent pour ser-<br />

ser dans une même étreinte celles de M.<br />

le sous-préfet et le remercier de ces bonnes<br />

paroles qui ont produit la plus chaleureuse<br />

et la plus sympathique impression<br />

sur toute l’assistance.<br />

M. Charpentier, président de la Société<br />

musicale de Loudun se leva ensuite. En<br />

quelques mots il exprima à l’Assemblée<br />

» ses regrets que le chef de la municipa-<br />

» lité de Loudun retenu par des intérêts<br />

» locaux n’ait pu se rendre à l’aimable<br />

» invitation de la municipalité de Chinon.<br />

» Il assura que cette réunion ne pourrait<br />

» que ressérer les liens de bonne amitié<br />

» qui existaient déjà entre Chinon et Lou-<br />

» dun.<br />

M. Proux, président de la Société musicale<br />

de Thouars, prit ensuite la parole.<br />

« Il exprima au nom de M. le maire de<br />

» Thouars et de la ville tout entière, ses<br />

» sincères remerciements pour l’accueil<br />

» fait à la musique municipale de cette<br />

» ville. »<br />

M. Laurent, chef de la musique de<br />

Chinon, remercia ses collègues de Thouars<br />

et de Loudun. « Je regrette, dit-il, qu’une<br />

» note triste vienne se faire entendre au<br />

» sein de cette réunion, car, au milieu de<br />

» la joie de nous retrouver ensemble,<br />

» nous ne pouvons que nous associer au<br />

» coup cruel qui vient de frapper notre<br />

» cher confrère Hermann, l’honorable chef<br />

» de la musique de Thouars. Chers col-<br />

» lègues, a-t-il ajouté, groupez-vous donc<br />

» autour de lui, afin que, s’il ne puisse<br />

» plus encore dire : mon enfant, il ait<br />

» du moins la consolation de dire : mes<br />

» enfants !.<br />

M. Duboz, membre de la commission<br />

d’organisation de la fête clôtura ces joyeuses<br />

agapes par quelques paroles toutes<br />

Rabelaisiennes :<br />

« M. Rathier, notre excellent sous-préfet,<br />

« et M. Martin l’honorable doyen du con-<br />

« seil municipal vous ont dit combien la<br />

« ville était heureuse de remercier de<br />


M. Fanni, propriétaire au Mans, à l’hôtel de l’Océan.<br />

Mmes et M. Chauveau, propriétaire à Tours, chez M. Soize, rue de la Patrie.<br />

Mmes et M. André Grandmaison, propriétaires à Tours, chez M. Soize, rue de la<br />

Patrie.<br />

Mme et M. Carré, propriétaires à Angers, chez Mme Soulard, rue du Thabor.<br />

Mlle Janneau, propriétaire à Angers, chez Mme S°ulai’d, rue du Thabor.<br />

M. Tencé, Théodore, employé du télégraphe à Tours, chez Mlle Boulanger, rue du<br />

Palais.<br />

M. Poisson, à Tours, ehez Mlle Boulanger, rue du Palais.<br />

Mme et MM. Dussaud, propriétaires à Segré, chez Mme veuve Buteau, rue du<br />

Thabor.<br />

Mme Brochet, propriétaire à Angers, chez Mme veuve Buteau, rue du Thabor.<br />

MmeetM. Gireau, propriétaires à Neuville, chez M. Chauffeteau, rue des Halles.<br />

Mmes et M. Turpeau, commerçants à Uroire, chez M. C h a u ffe te a u x , rue des Halles.<br />

Mme et M. Millireau, propriétaires à St-Amand de Puissay, chez M. Loizeau, coi -<br />

leur, sur le Remblai.<br />

Mme la comtesse B. de Rougé, et ses enfants, propriétaires, à l’hôtel Dupuy.<br />

Mme Gruet de Braqueneourt et sa famille, propriétaire à Paris, à l’hôtel Dupuy.<br />

Mme Vabouin, propriétaire à Bonneval, à l’hôtel Dupuy.<br />

Mme et M. Boué, propriétaires à St-Nicolas de Bourgueil, au Casino.<br />

M. Jamet, propriétaire à St-Nicolas de Bourgueil, au Casino.<br />

M. Langlois, propriétaire à Cherbourg, au Casino.<br />

Mme de Berger on, rentière à Versailles, au Casino,<br />

M. Daule, négociant à Orléans, an Casino.<br />

MM. Robin, filateurs à Rouen, au Casiuo.<br />

M. C. Blum, propriétaire àBar-le-Duc, au Casino.<br />

Mme Chazelle, propriétaire à Lyon, au Casino.<br />

Mme et M. Fonteneau, propriétaires à Nantes, au Casino.<br />

Mlle Laurier, propriétaire à Nantes, au Casino.<br />

M. Vincent, propriétaire à Paris, au Casino.<br />

M. Bodin, propriétaire à Paris, au Casino.<br />

M. Sanéneau, propriétaire à Paris, au Casino.<br />

Mme Ratelot, propriétaire à Paris, au Casino.<br />

Mme veuve Gréau, propriétaire àViabon, chez Mme veuve Guitton, sur le Remblai.<br />

Mlle Gousset, propriétaire à Gaulr St-Denis, chez Mme veuve Guitton, sur le<br />

Reniblai.<br />

Mmes et MM. Le Masne, propriétaires à N a n te s , c h e z Mlle Carmagnac, rue des<br />

Halles.<br />

Mme Vannier et sa nièce, propriétaires à Laval, à l'Hospice.<br />

Mme Blondeau, propriétaire à Laval, à l ’Hospice.<br />

Mme Poujod, propriétaire à Issoudun, à l’Hospice.<br />

M. l’abbé Toubard, propriétaire à Issoudun, à l’Hospice.<br />

M. l’abbé Paul Servant, propriétaire à Brézé, à l’Hospice.<br />

Mme et M. Rucheau fils, propriétaires à Angoulême, à l’Hospice.<br />

M. l’abbé Brandeau, à Montmorillon, à l’Hospice.<br />

M. Vabbé Moynat, à Le Dorât, à l’Aospiee.<br />

M. Delaunay, propriétaire à Tours, hôtel de l’Etoile.<br />

M. Salau, charpentier à Nantes, hôtel de l’Etoile.<br />

M. Mujen, Samuel, propriétaire à Légé, hôtel de l’Etoile.<br />

Mmes et M. de St-Vis, avoué à la cour d’appel à Poitiers, chez Mme Saize, rue du<br />

Palais.<br />

M. Chevallereau, conseiller général à Vlareuil -sur-Le-Lay, chez M. Fillon, rue de la<br />

Tour.<br />

Mmes et M. Musnier, pharmacien à Blois, chez Mme veuve Didelot, rue du Palais.<br />

Mmes et M. Robin-Méchin, propriétaires à Montreuil, chez M. Moreau, rue Bisson.<br />

Mlle et Mme de Hillerin, propriétaires à Luzon, ehez Mlle Françoise, rue del’Hôtel-<br />

de-Ville.<br />

M. His, Hippolyte, propriétaire à Cholet, chez Mme His, rue Napoléon.<br />

M. Lucien His, étudiant à Angers, chez Mme His, rue Napoléon.<br />

M. Gaston His, négociant à Saintes, chez M. His, rue Napoléon.<br />

Mme et M. Arnaud et deux enfants, ingénieur des ponts et chaussées à Châteauroux,<br />

maison Sigogne, sur le Remblai.<br />

Mme et M. Hanneton, propriétaire à St-Denis, chez Mme Penard, rue Nationale.<br />

Mmes et MM. Trougnou, à Tours, chez Mme Guillet, sur le Remblai.<br />

Mme et MM. Creuzé, propriétaires à Châtellerault, chez Mme Guillet, sur le Rem­<br />

blai.<br />

Mlle Bettingre, institutrice à Ohâtellerault, chez Mme Guillet, sur le Remblai.<br />

M. de Fontenelle, propriétaire à Paris, chez Mme Guillet, sur le Remblai.<br />

M. Blaimpain, propriétaire à Sigouraay, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. de Goué, propriétaire au Givre, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Royer, négociant à Nantes, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Frantzer, négociant à Angers, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme et M. Chanfreau, propriétaires à Paris, hôtel de la Plage.<br />

Mme Chanfreau, propriétaire à Thouars, hôtel de la Plage.<br />

M. Babin, docteur à Fontenay, au Casino.<br />

M. Duré, propriétaire à La Roche sur-Yon, au Casino.<br />

Mme et M. Hennessy, négociant à Cognac, au Casino.<br />

Mme et M. Creuzé, inspecteur des contributions directes à La Roche, au Casino.<br />

Mme de Courcj, propriétaire à Pouzauges, au Casino.<br />

M. Ferrean, propriétaire à Ste-Hermine, au Casino.<br />

Mme et MM. Bureau du Colombie, propriétaires à Montjean, chez M. Vidy, rue du<br />

Palais:<br />

M. l’abbé Dedouvres, propriétaire à Montjean, chez M. Vidy, rue du Palais.<br />

M. Boisson, René, sabotier, à St-Sébastien, chez Mme veuve Morgand, rue des Jardins.<br />

M. Ragnier, François, négociant à St-Sébastien, chez Mme veuve Morgand, rue des<br />

Jardins.<br />

Mlle et Mme B o n f ils ,propriétaires à Niort, chez Mme Ardot, rue du Palais.<br />

Mlle Godin, propriétaire à Cognac, chez Mme Ardot,. rue du Palais.<br />

Mlle Léontine Bourguet, propriétaire à Cognac, chez Mme Ardot, rue du Palais.<br />

Mme et MM. Rulland, pharmacien à Chauvigny, chez M. Grousseau, rue du Grand-<br />

Canton.<br />

M.Berland, Henri, étudiant à Chauvigny, chexM. Grousseau, ruedu Grand-Canton.<br />

Mlles, Mme et M. Arnould, inspecteur des domines à La Rochelle, chez Mlle Angélique<br />

Jutas, rue Nationale.<br />

Mme et MM. Jecquet-Tuffière, juge de paix à Vouvray, chez Mme Grondin, rue du<br />

Pistolet, n- 6.<br />

LA PLAGE<br />

THÉÂTRE DU CASINO<br />

Mardi 8 août 1876.<br />

Première représentation de :<br />

<strong>Les</strong> D om estiques<br />

Comédie en trois actes, mêlée de chant,<br />

par MM. Eugène GRANGE<br />

et Raymond DESLANDES.<br />

Durosel,<br />

Joseph,<br />

François,<br />

Oscar,<br />

Baptiste,<br />

Victor,<br />

Virginie Durosel,<br />

Julie,<br />

Mélanie,<br />

Cécile,<br />

Rosalie,<br />

Adèle,<br />

DISTRIBUTION :<br />

MM. Kuntz.<br />

Victor.<br />

Livry.<br />

Brussel.<br />

Masson.<br />

Louis Piot.<br />

Mme Bovery.<br />

Mlle J. Massue.<br />

Mme Victor.<br />

Mlles Mathilde Farnat.<br />

Berlhe.<br />

Delphine.<br />

ROSITA (valse), par Julien<br />

Exécutée par l’orchestre.<br />

Ordre: 1° Rosita; 2° <strong>Les</strong> Domestiques.<br />

Bureaux, à 8 heures. Bideau, à 8 h. 1/2.<br />

AVIS : L’administration a l’honneur<br />

d’informer le public qu’elle vient de<br />

traiter pour la fin de la saison avec<br />

M. Georges Faure, jeune premier du<br />

théâtre du Vaudeville de Paris.<br />

Mercredi 9 août 1876.<br />

Première représentation de :<br />

LA JOIE DE LÀ MAISON<br />

Comédie en trois actes du théâtre du<br />

Vaudeville, par MM. Anicet BOURGEOIS<br />

et Ad. DECOURCELLE.<br />

DISTRIBUTION :<br />

Hector Durosnel,<br />

Georges de Silly,<br />

Oscar de Beaulieu,<br />

André,<br />

Pierre,<br />

Mme de Barmont,<br />

Henriette de Sillv,<br />

Cécile,<br />

Caroline,<br />

Pélagie,<br />

MM. Mergy.<br />

Livry.<br />

G. Faure.<br />

Brussel.<br />

Louis.<br />

Mmes Bovery.<br />

Meyer.<br />

Mlle Monnet.<br />

Mme Victor.<br />

Mlle Berthe.<br />

LA JOLIE FLAMANDE (valse) Beaucourt<br />

Exécutée par l’orchestre.<br />

Ordre : 1° La Jolie Flamande ; 2° La<br />

Joie de la maison.<br />

Bureaux, à 8 heures. Rideau à 8 h. 1/2.<br />

THEATRE DU CHALET<br />

Mardi 8 août 1876 a 8 h. Ij2.<br />

APRÈS LE BAL<br />

Comédie en un acte.<br />

d is t r i b u t i o n :<br />

Caudebec<br />

M. Pichet.<br />

Henriette<br />

Mme E. Dorval.<br />

On terminera par:<br />

La consigne est de ronfler<br />

Vaudeville en un acte<br />

d is t r ib u t io n :<br />

Landremol MM. Charley.<br />

Tavernier. Préville.<br />

Irma Mmes Dallou<br />

Jeannette M. Dorvai.<br />

Mercredi 9 août 1876 à 8 h. ljS.<br />

POMME D’ API<br />

Opérette an un acte<br />

d is t r ib u t io n :<br />

Catherine Mmes E. Dorval.<br />

Gustave Lepailleur.<br />

Rabassens . M. Pichet.<br />

On commencera par :<br />

Pas de fiimée sans feu<br />

DISTRIBUTION :<br />

Timéléon M. Préville.<br />

Suzanne Mmes Margarita.<br />

Rose Dallou.<br />

: *-------------<br />

Guérison des dents malades<br />

Maurion(ÉLuis<br />

Médecins-dentistes, boulevard des<br />

Italiens, 25, Paris.<br />

Dents, dentiers perfectionnés,<br />

soins généraux de la bouche.<br />

Aux <strong>Sables</strong> - d’Olonne, maison<br />

MARTIN, place de l’Eglise, 2, jus-<br />

qu’au 15 septembre.<br />

De anicieis militaire, marié,<br />

sans enfants, demande une place de<br />

garde p articu lier<br />

concierge.<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

Dernières nouvelles<br />

C’est un fait acquis à la science, que<br />

toutes les maladies de poitrine sont guérie<br />

sables par l’emploi de la Farine mexicaine,<br />

del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 400 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La Farine mexicaine se trouve<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, négociant.<br />

Aux mêmes dépôts : Café Barle-<br />

rin, 2 médailles d’honneur, et Collier<br />

Wathia, préservatif du croup et de la<br />

coqueluche.<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.— ToURS.<br />

Annonces diverses<br />

M'ACHETEZ PAS<br />

DE<br />

MACHINES A COUDRE<br />

sans consulter<br />

LES AVANTAGES<br />

q u ’offre<br />

FTND !<br />

■- >--■ 46, r a du Sac, 46<br />

LA CÉLÈBRE SILENCIEUSE 1 7 5 "<br />

complétée de 1’écrin des 40 guides et accessoires. S s V<br />

Machine à main et à navette<br />

s Ü y IL L pour familles et industries..........<br />

3 YP9 !FQ Q Machine américaine à point f t A f r<br />

L i-nlf il LOO retors, qualité garantie.........<br />

HOWEâ BERTHïER Ï Ï i ï S Z V Z * * 2 5 :<br />

E nvoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule Mon D. B A C L E , 46, rue du Bac, 46<br />

CARTES A NUMEROS.<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccarat, Vingt-<br />

et-un, Lansquenet, Trente-Qua-<br />

rante. Elles ne peuvent donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeux offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, rue<br />

de Lancry, 32, aux <strong>Sables</strong>, chez<br />

MAYEUX, rue du Centre, 3, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue de l’Hôtel-de-<br />

Ville.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

L a B a n q u e - C h i f f r e s<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quarante, se joue avec les<br />

cartes ànuméros,breveléesS.G.D.G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes s<br />

A Paris, J u quin, rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, M ay eu x, rue du<br />

Centre. — Veuve F oucher, rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

PLACE DU MARCHÉ AU BOIS<br />

G. BAKADEAU<br />

VINS EX LIQUEURS<br />

Vins fins et ordinaires<br />

En fûts et en bouteilles<br />

Trente quarante et roulette<br />

Figures mathématiques de probabilités<br />

Franco 1 f. 25. — Timbres-postes<br />

JUQUIN, rue de Lancry, 32,PARIS.


ELIXIR<br />

CONTRE tK.<br />

MAL DE MER<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, O I > XZV, Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bain» de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

j. BERTRAND<br />

Correspondant de la Cie des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES ETtÔIJS GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

Bureaux 1<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B e r t r a n d , Hôtel des Voyayeurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de 1er choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

EPICERIE SABLAISE<br />

Sur le port, quai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

P a u l M AÏNGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Ustensiles de chasse et de pêche,<br />

G r r a n c i a s s o r t i m e n t<br />

BORGOGNO d’Oriéans, 5,<br />

Nantes; et place de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises el faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates & foulards<br />

aux mêmes prix qu’à Paris.<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Rue de l’Hôtel—"ie—Ville, 7.<br />

S’adresser au bureau dujourual.<br />

10<br />

Prom enades en m er<br />

{Le cssnoi n e u f A im a , pouvant<br />

contenir 34) personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> 13<br />

Rue de l’Eglise, en face la rue qui<br />

descend de la place Bellevue<br />

M a is o n ile a u d o n<br />

SlEle W u treq u ii» à Nantes<br />

G ra itd c h o ix pour m o d e s,<br />

flla jte a ia x de baisas d« aut-r,<br />

r u b a n s , H e u rs et t h a ï e s d e<br />

la in e .<br />

14, rue de VHôtel de-Ville<br />

R 0 NG1ER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes de bains, depuis 4f. 75<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste maison meublée<br />

Au centre du Remblai<br />

Aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser à IVT BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

LE-BIEN PUBLIC<br />

DE PARIS<br />

Journal quotidien. politique et littérair»<br />

L E PLUS VARIÉ DES JOURNAUX SÉRIEUX<br />

Informations ranidés et précises<br />

Ezpidié par les trains poste du soir<br />

PRIMES EXCEPTIONNELLES<br />

L a R é f o rm e é c o n o m iq u e ,<br />

L e J o u r n a l d e s J e u n e s M è re s ,<br />

L a V ie d o m e s tiq u e , e tc .<br />

DÉPARTEMENTS<br />

Troiimois: I 5 fr. | Sii ra'is: 3 0 fr. | Un an: 6 0 fr.<br />

Un Numéro : 15 centimes<br />

ENVOI DE NUMÉROS SPÉCIMENS<br />

.-A Sur demande par lettre affranchit<br />

P a ris, R u e C o q -H é ro n , 5<br />

rLE LAIT ANTÉPHÉLIQUE''<br />

p u r ou coupé d ’e au , dissipe<br />

R O U SSEU R S, ÎÎALE<br />

M ASQUE D E GROSSESSE<br />

ROUGEURS, PE A U FA R IN E U S E<br />

ç> V BOUTONS , RIDES<br />

" G ERÇURES<br />

& ■ e<br />

^r' o e au cl <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> au Mans.<br />

1.2.3 1.2.3<br />

(P ar Orléans) l re cl. 1 re cl. 1.2.3 1.2 cl. (Par Vendôme) 1.2.3 1.2.3<br />

matin Coutras. .<br />

arr. 4 34 1clas. 1 5n<br />

4.2.3 1.2.3<br />

soir soir soir matin<br />

dép. 5 13 5 3 2 30<br />

matin soir<br />

soir matin Limoges. .<br />

Paris. . . . dép. 8 15 8 45 Il 45 9 10<br />

Libourne. dép. 5 40 5 18 3 5 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>....................dép. dép. 7 30 5 15<br />

Paris................. dép. 4 » 6 30 Puy-Imbei dép. 4 10<br />

Étampes.. . dép. 9 15 9 54 1 6 10 16<br />

Bordeaux. arr. 6 57 b 55 4 27<br />

soir<br />

Brétigny. . . . dép. 5 23 7 53 Echange.<br />

Orléans. . . dép 10 13 11 6 2 18 11 40 Châteaudun. . . dép. 8 50 Il 16<br />

arr. 4 18<br />

Arçay. .<br />

arr. 1 2 9 40<br />

Blois. . . . dép. 11 28 min35 4 17 1 13<br />

soir<br />

(Ville).<br />

dép. 1. 7<br />

dép.<br />

9 46<br />

5 20<br />

Tours (g. Or.) arr. min41 1 50 5 36 2 38<br />

arr.<br />

Vendôme. . . . dép. 10 10 midi 4<br />

arr. y 5 matin<br />

matin matin matin soir<br />

matin<br />

Angoulême.<br />

Bordeaux aux <strong>Sables</strong>.<br />

Loudun.<br />

1 20 9 58<br />

dép.<br />

dép. y 33 4 50<br />

1 25 10 3<br />

arr.<br />

1.2.3 classe 1.2.3 1.2.3 Tours (gare Orl.) dép. min. 2 1 56<br />

arr. 10 17 5 30<br />

3 35 11 50<br />

4.2.3 1.2.3 1.2.3 4.2.3<br />

matin matin soir<br />

matin Soir<br />

dép. 10 21 5 34<br />

soir matin<br />

matin matin matin Tours (gare d’Orl.). dép.<br />

Tours (g.V“) dép. 2 15 6 15 3 40 Tours (gare Ve“). dép. 2 15 3 40<br />

dép 11 16 6 34<br />

4 15 6 25<br />

Bordeaux. . dép. 6 40 Chàteau-du-Loir. . dép.<br />

4 18 8 8<br />

Loudun. . .<br />

dép.<br />

?.rr‘<br />

5 35<br />

arr. 4 18 5 35<br />

soir<br />

5 25 7 53<br />

Libourne.. . dép.<br />

4 23<br />

Loudun. . . •<br />

7 46<br />

8 15 5 38<br />

dép.<br />

Le Mans. . • •<br />

4 23 5 38<br />

arr. midi 7<br />

arr.<br />

24<br />

6 44 9 2i<br />

Arçay. . . .<br />

arr. » 8 25 5 48<br />

arr. »<br />

Saintes.<br />

5 48<br />

dép. mid30 7 33<br />

Courtras. . . ?,rr'<br />

8 12<br />

dép. 9 »<br />

dép. »<br />

Arçay..............<br />

8 29 5 50<br />

dép. » 5 50<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 10 35 2 7 s. 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . arr. 10 35 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. arr. 6 20 2 7<br />

St-Mariens..<br />

9 52 Le Mans aux <strong>Sables</strong>.<br />

9 57<br />

1.2.3 1.2 3<br />

Jonzac. . . . dép. 11 »<br />

matin matin<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Angers.<br />

s aux <strong>Sables</strong>.<br />

soir Le Mans.<br />

dép. 2 15 11 55<br />

midlO<br />

1.2.3 1.2.3 cl.<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Niort. Niort a u x <strong>Sables</strong>. Saintes.. . . ^<br />

soir<br />

7 33 mid30 Château-du-Loir. . . dép.<br />

matin soir<br />

mat. mat. soir<br />

3 33 1 19<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.dé. 7 3n i » Angers. .d. 4 17 4 50 3 3<br />

Rochefort. . f,1 r'<br />

8 41 1 31 soir Tours (gare d’Orl.). arr. 4 55 2 45<br />

1.2.3 1.2.3 1 2 3 1 9 3<br />

dép. 8 50 1 3 4 F> Tours (gare Vdée).<br />

11 26 4 22<br />

a. 4 36 b lb<br />

dép.<br />

3 29<br />

6 45 3 40<br />

Bressuire..<br />

11 35 4 36<br />

Possonnière'- e i matin soir mat. soir<br />

d. 5 21 5 21 3 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>, d. 7 30 midi<br />

La Rochelle. ,a,rr-<br />

9 36 2 14 4 55<br />

arr. 8 8 5 35<br />

Niort. . . d. 5 36 inid2ï)<br />

dép. 5 50 10 » 2 22 5 10<br />

soir soir<br />

dép. 8 15 5 38<br />

ar. 8 6 14 a. 11 26 4 22<br />

a. 2 12 7 20 Bressuire./<br />

Bressuire.<br />

7 51 3 25<br />

soir<br />

Possonnière ,<br />

dé. 10 9 7 23 Bressuire. soir d. 10 9 7 23<br />

8 45<br />

d. 2 21 7'36|8’5Ï'<br />

soir d.<br />

Roche-s-Yon. J1^ ' 1 2 4 46 8 »<br />

Arçay.................... arr. 8 25 5 48<br />

dép. 8 29 5 50<br />

2 44 6 14 soir<br />

9 15 1 12 5 4 9 42<br />

soir<br />

Angers. . .a. 2 54 8 12|9 9 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.ar. ar. 2 7 10 34 Niort. . . a. 5 4 8 19 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.a. 2 7 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 10 35 2 7 6 20 10 34 Lès <strong>Sables</strong>......................arr. arr. 2 7 10 34<br />

Jpoivr l’indication complète, départs et arrivées de tons les trains des chemins de fer de la Vendée et des Charentes et voies correspondantes, voir : LE GUIDE DES VOYAGEURS; INDICATEUR OFFICIEL (Livret RibandMiu «t<br />

Chevallier) — En vente dans toutes les gares£et chez les libraires ; prix : 20 centimes. -<br />

W<br />

=3' S<br />

g. m<br />

5 §<br />

« F H<br />

cd e jà<br />

I l s<br />

S î ü<br />

lù *<br />

en » # S<br />

? a o<br />

i » d<br />

1 3 S‘<br />

*Tl © ^<br />

^ÇD (5<br />

•~i * a,<br />

C3 I Q*<br />

(D<br />

J I s a<br />

Q-ft SI<br />

2' * M<br />

CD 23<br />

D $ g<br />

P m M<br />

® "’iq<br />

i « ‘<br />

m S<br />

s-<br />

o S<br />

2<br />

d<br />

5<br />

g * *<br />

O<br />

! °<br />

3<br />

i* p a £ ° c<br />

9 ?~ c<br />

ï 9<br />

Œ<br />

9<br />

0* M<br />

9<br />

m<br />

*<br />

œ<br />

S=<br />

ï f<br />

I<br />

&<br />

W H<br />

O S<br />

C g<br />

< $<br />

CD •<br />

l-M<br />

Z i<br />

sa 0<br />

£. H*<br />

-?1 d<br />

o H<br />

M ®<br />

B.»<br />

z i<br />

cd Q<br />

^ P<br />

§ »<br />

"n oCD g »<br />

en CD<br />

CMj<br />

I 01<br />

a<br />

o ai<br />

3<br />

tï<br />

■<<br />

m<br />

c<br />

X<br />

sra<br />

œ<br />

es<br />

o<br />

a<br />

O o<br />

2<br />

fi N-<<br />

^ S<br />

$ {Tj<br />

h- ^<br />

s O<br />

s : ^<br />

a<br />

s •<br />

5s M<br />

C/5<br />

I H<br />

1 O<br />

tu<br />

§.E=Ï<br />

^ G fi<br />

§ °<br />

os 1—3<br />

M<br />

O rji<br />

c ?<br />

S. M<br />

S. S!<br />

^ a<br />

s;<br />

a<br />

03 M<br />

H<br />

i<br />

Q)<br />

§ o<br />

a 2<br />

s- w<br />

to c:!<br />

a<br />

&<br />

CS<br />

a<br />

!<br />


ABONNEMENTS<br />

Payables Æàvànce<br />

Un mois. . . S<br />

Pour la saison<br />

des bains. . gj<br />

ElO centimes le numéro.<br />

BUREAUX: Librairie Ma yeux, r. du Centre,<br />

CHRONIQUE<br />

AU VOL DE LA PLUME.<br />

Vivent les vacances ! Vive la mer ! Tels<br />

sont les cris que, dans leur contentement,<br />

les écoliers laissent échapper à cette époque<br />

de l’année où la liberté leur est rendue<br />

et où, jeunes et gais oiseaux, ils songent,<br />

avec bonheur, à prendre leur essor<br />

vers des horizons nouveaux.<br />

Voir la mer est le rêve du collégien.<br />

Pour lui, c’est là seulement que se réalise<br />

l’idéal du bonheur que promettent les va-<br />

vances ; c’est là qu'il respire à pleins<br />

poumous ; c’est là, enfin, qu'il se sent à<br />

l’aise et qu’il goûte les douceurs de la<br />

liberté.<br />

Demandez à l’écolier ce qu’il désire<br />

pour son prix de thème ou de version ?<br />

Demandez-lui ce qu’il préfère d'un voyage<br />

à travers nos'-grandes villes ou d’une excursion<br />

au bord de la mer ? Il choisira,<br />

sans hésiter, ce dernier but.<br />

Et dès que rentré sous le toit paternel,<br />

chargé de couronnes et de livres, le collégien<br />

a jete de côté son uniforme pour rev<br />

ê t i r le costume tant tiésiré du péhin, sa<br />

première question est celle-ci : Où allons-<br />

nous ? Et si les parents trop liers et trop<br />

heureux du succès de leurs enfants lui<br />

laissent le soin de décider, il demande les<br />

bains de mer.<br />

On fait alors ses malles et on se dirige<br />

vers une plage quelconque.<br />

Nous sommes donc arrivés à cette époque<br />

si chère aux écoliers, à l’époque des<br />

vacances. L’année scolaire vient de finir,<br />

et partout, dans les pensions , dans les<br />

lycées, les pris se distribuent.<br />

kussi chaque jour amène-t-il sur noire<br />

belle plage bon nombre de jeunes baigneurs.<br />

La plage des <strong>Sables</strong>, en effet, est la<br />

plage de prédilection de la jeunesse.<br />

Pourquoi ?<br />

Parce qu’elle est grande, étendue ;<br />

parce que les plaisirs et les divertissements<br />

de toutes sortes y sont nombreux ; parce<br />

qu’on peut, sans courir le moindre danger,<br />

faire de charmantes promenades en<br />

barque en longeant la plage , parce que<br />

la ville des <strong>Sables</strong>, par sa position, par<br />

son industrie, par ces mille petits riens<br />

qui é ch ap p en t aux grandes personnes, fait<br />

les délices des enfants, parce qu’enfin on<br />

y voit l’Océan dans toute sa splendeur.<br />

On dirait vraiment que c’est pour notre<br />

plage qu’ont été faits ces beaux vers de<br />

Barbier :<br />

C’est la mer! c’est la mer! d’abord calnie et<br />

[sereine.<br />

La mer aux premiers feux du jour,<br />

Chantant et souriant comme une jeune reine,<br />

La mer blonde et pleine d’amour ;<br />

La mer baisant le sable et parfumant la rive<br />

Du baume enivrant de ses flots.<br />

Et berçant sur sa gorge ondoyante eC lascive<br />

Son peuple brun de matelots;<br />

Puis la mer furieuse et tombee en demence,<br />

Et de son lit silencieux,<br />

Se redressant geante, et de sa tête immense,<br />

Allant frapper les sombres cieux...<br />

Mais laissons là les magnifiques vers<br />

de Barbier et passons à une des distrac­<br />

r '<br />

' fel<br />

DES SABLES-B’OLONNE ^<br />

el Littéraire, paraissant le Mardi, ie Jeudi et le Dimanche<br />

tions les plus appréciées par les enfants.<br />

Nous voulons parler de la promenade à<br />

âne. Quelle joie ! quel bonheur pour tout<br />

ce petit monde, de se réunir, de se former<br />

par pelotons comme des soldats, d'enfourcher<br />

ces montures capricieuses et de faire<br />

de grandes évolutions. Chacun choisit son<br />

coursier dans le parc aux ânes et examine<br />

scrupuleusement sa carrure. Eh ! père<br />

Guignard, est-il bon ? galope-t-il bien ?<br />

Le père Guignard, en homme qui ne contrarie<br />

jamais personne, répond toujours<br />

affirmativement, ne sachant trop souvent<br />

où donner de la tête, surtout quand il<br />

est assiégé par ces petits sportsinen partant<br />

tous à la fois. Puis l’escadron se met<br />

en marche ; on fait des courses et des<br />

steeple-chase d’ânes. Quelquefois un<br />

cavalier tombe , alors on rit, on bat des<br />

mains, on frappe sur les coursiers parfaitement<br />

blasés sur ce mode de correction.<br />

Rien n’est aussi égayant que de voir tous<br />

ces petits cavaliers s’excitant les uns les<br />

autres et prenant des poses de jokeys sur<br />

ces intéressantes montures.<br />

Et ce n’est pas tout encore ; les petites<br />

voitures, les breaks traînés par des ânes<br />

sont aussi très-appréciés des enfants.<br />

Nous n’en finirions pas, du reste, s’il nous<br />

fallait détailler les mille choses que l’on<br />

trouve sur notre plage et qui sont tout-à-<br />

fait en harmonie avec les goûts et le caractère<br />

de la jeunesse.<br />

Ce n’est donc point exagérer que de dire<br />

que, de tout temps, la station des <strong>Sables</strong><br />

a été une des stations .es plus avantageu-<br />

ges, sous tous les rapports, pour les en-<br />

fauts.<br />

Et maintenant qu’à l’extrémité du Remblai,<br />

autrefois désert, s’élève un magnifique<br />

Casino où sont donnés bals, spectacles,<br />

concerts, toutes choses, enfin, qui<br />

reposent agréablement le corps après ces<br />

longs exercices équestres et gymnasti-<br />

ques si salutaires aux enfants, la petite<br />

colonie étrangère proclamera, certainement,<br />

la plage des <strong>Sables</strong> la première<br />

plage de l’Océan ; qui sait même si, dans<br />

son enthousiasme juvénile, elle n'ira pas<br />

jusqu’à faire des <strong>Sables</strong> la première ville<br />

du monde ?<br />

La saison est vraiment splendide. <strong>Les</strong><br />

journées sont toutes également belles et<br />

la chaleur est tempérée par les brises<br />

rafraîchissantes qui nous viennent de l’Océan.<br />

<strong>Les</strong> étrangers sont chaque jour plus<br />

nombreux. A quatre heures, l’heure habituelle<br />

du bain, la plage est couverte de<br />

baigneurs,et de baigneurs obligés maintenant<br />

de faire queue à la porte des cabines<br />

qui sont, pour ainsi dire, prises d’assaut.<br />

<strong>Les</strong>maîtres-baigneurs feraient bien d’augmenter<br />

leur matériel,qui n’est plus suffisant,<br />

en raison de l’affluence de monde<br />

que nous avons aux <strong>Sables</strong>.<br />

<strong>Les</strong> représentations du théâtre du Casino<br />

sont des mieux suivies.<br />

Lundi on jouait la fille du régiment.<br />

C’était la seconde fois que ce délicieux<br />

opéra-comique, dont nous avons parlé<br />

dans notre dernier numéro, était donné<br />

sur la scène du Casino.<br />

Mme Brunei a, cette fois encore, remporté<br />

un véritable triomphe et provoqué<br />

de chaleureux applaudissements.<br />

Pourtant, parfois on hésitait à applaudir,<br />

tant l’attention était soutenue, tant on<br />

l’écoutait religieusement, de crainte de<br />

perdre une de ces vocalises si franches,<br />

si précises, si conformes au style de la<br />

musique et qui font de Mme Brunet une<br />

chanteuse d’un mérite incontestable.<br />

Nouveau succès également pour M.<br />

Dangon, qui possède à un haut degré l’intelligence<br />

musicale et dont la voix ample<br />

et sonore fait valoir chaque note avec infiniment<br />

d’art.<br />

Nous avons entendu dans cette soirée<br />

notre nouveau ténor, M. Mareux, qui possède<br />

un bel organe, qui chante avec méthode,<br />

mais qui manque un peu de hardiesse.<br />

M. Mareux a certainement du talent,<br />

sa voix est souple et agréable, et<br />

nous lui devons des éloges pour la façon<br />

dont il a chanté la romance du second<br />

acte. Nous avons entendu seulement deux<br />

fois M. Mareux, dans le Châlet et dans la<br />

fille du régiment, mais nous pouvons néanmoins<br />

lui assurer qu’il a déjà conquis les<br />

sympathies des habitués du théâtre.<br />

Mardi on a donné les Domestiques, une<br />

désopilante comédie de MM. Eugène<br />

Orangé et Raymond Deslandes.<br />

Nous n’analyserons pas la pièce, letiire<br />

nous dit ce qu’elle doit être ; c’est une co~<br />

pie parfaite de nos moeurs, de ce que sont<br />

nos valets d’aujourd’hui ; c’est,en un mot,<br />

une délicieuse comédie pleine d’esprit et<br />

de vérité, et qui a tenu le rire sur toutes<br />

les lèvres.<br />

Nous dirons seulement que MM. Kuntz<br />

et Victor ont été parfaits,— ce qui n’éton-<br />

nera personne, — et ont joué, comme<br />

toujours, avec cette verve endiablée qui<br />

les rend tous deux si amusants.<br />

M. Livry a réussi avec infiniment de naturel<br />

le type du domestique et du valet<br />

insolent et autoritaire.<br />

Nous sommes heureux de saisir cette<br />

occasion pour adresser nos plus sincères<br />

compliments à Mlle Massue, qui possède<br />

de brillantes qualités comme soubrette et<br />

qui joue avec beaucoup de naturel, d'intelligence<br />

et d'entrain. Mlle Massue est<br />

une artiste précieuse et d’un réel mérite,<br />

qui a fait, l’an dernier, l’admiration des<br />

Tourangeaux et qui est certainement très-<br />

appréciée au Casino.<br />

N’oublions pas Mme Bovery,qui a grandement<br />

contribué, par son jeu fin et défi»<br />

cat, au succès de la pièce.<br />

Une bonne nouvelle, en terminant: On<br />

nous annonce la prochaine arrivée de<br />

Mme Galli-Marié, qui donnerait, paraît-il,<br />

une représentation au Cacino.<br />

Paul Buisson.<br />

LES BAINS DE MER (1)<br />

d e s S a b l e s - d ’O l o n n e<br />

(Suite)<br />

(Voir le n° du 25 juillet)<br />

Si la coutume des bains de rivière est<br />

aussi ancienne que l’homme, l’usage rai­<br />

ÎO centimes le uuméro<br />

année. — N° 18 — 10 août 1<br />

TARDES INSERTIONS<br />

l ' f Payables d'avance |f f i '<br />

Il Annonces , 20e la ligne |\ J |<br />

I R éclam es; 50e ___ Iffi<br />

il Faits, 00e _ _ Ê n È<br />

sonné des bains de mer est une habitude<br />

toute moderne. Sans nul d o u t\ les peu-<br />

—ité, v. isins des côles, de-<br />

N *r à ces derniers et y chercher<br />

ie_ ueat et la fraîcheur, mais il faut<br />

arriver au dix-huitième siècle pour voir<br />

Richard Russell, étudiant les conditions<br />

avantageuses du bain de mer, composer<br />

le livre où, le premier, il en formula les<br />

principes raisonnés. Hoffmann avait dit :<br />

« Revenez à la nature, suivez-la dans la<br />

médecine. » Le docteur Russell ajouta à<br />

son tour : a II ne s’agit pas de guérir,mais<br />

de refaire et de créer. »<br />

Pour lui, le grand modificateur, l’agent<br />

essentiel est la mer. Aussi son ouvrage,<br />

qu’il écrivit en 1750, peut-il se résumer<br />

en ces mots : l - se baigner dans l’eau de<br />

mer, y boire, et manger toule chose marine<br />

où sa vertu est concentrée ; 2- vêtir<br />

très-peu l’enfant, le tenir toujours en rapport<br />

avec l'air. C’est, en résumé, de nos<br />

jours, la base de la médication maritime.<br />

Bientôt les Anglais mirent en pratique<br />

les préceptes de leur compatriote : des<br />

plages, jusqu’alors désertes, devinrent<br />

très-fréquentées, des villas et des établissements<br />

s’élevèrent sur leurs bords, et<br />

maintenant l’île de Wiiite, Brrghton, Mar-<br />

gate, Harwick, Ramsgate et bien d’autres<br />

encore, sont devenues, en même temps<br />

que le rendez-vous du high-life, des villes<br />

de bains de premier ordre où souvent<br />

l’on se livre à cet exercice salutaire en<br />

hiver comme en été.<br />

<strong>Les</strong> médecins des nations voisines s’emparant<br />

de la pratique des anglais entrèrent<br />

bientôt dans la même voie. Lichten-<br />

berg, après avoir pris des bains àMorgate<br />

s’était écrié: « pourquoi donc l'Allemagne<br />

ne possède-t-elle pas un établissement<br />

de bains de mer, quand je dois à mon séjour<br />

dans cette ville les jours les plus<br />

juste de nia vie? » Mais malgré les tenta<br />

tives de Vogel à Dobéran, les travaux d-<br />

Neuber, Cari Mühry, les étrangers qui y<br />

accouraient ont fui ces plages froides et<br />

tristes, où le soleil ne se montre que<br />

voilé par d’épais brouillards, que ne tiédit<br />

jamais le vent du midi. Ils viennent demander<br />

aux côtes plus hospitalières de<br />

France la santé et la farce que leur refuse<br />

le climat sous lequel ils ne sauraient plus<br />

longtemps demeurer.<br />

Bientôt, la France entra en lice, et sut<br />

en quelques années conquérir une place.<br />

Dieppe la première, construisit un établis<br />

sement de bains, tandis que Lefrançois<br />

étudia l’eau de mer au point de vue de<br />

ses effets. Boulogne, Trouville, et d’autres<br />

stations balnéaires se firent connaître; puis<br />

ce fut au tour dePréfailles, Pornic, Royan<br />

Arcachon, Biarritz, La l’ochellemême, qui<br />

voulurent avoir leurs bains, et quelques<br />

unes sont devenues aussi florissante que<br />

leurs aînées.<br />

Il était alors peu question de la plage<br />

des <strong>Sables</strong>-d’Olonne. Située sur l’Océan,<br />

à l’extrémité du pays connue autrefois<br />

sous le nom de Poitou, éloignée des grandes<br />

voies d’accès qui sillonnaient depuis<br />

quelques années la France, perdue pour<br />

ainsi dire au fond d’un pays inconnu, et<br />

dont l’histoire est encore à faire, elleigne


ait l’avenir qui lui était réservé. Seuls,<br />

ses paisibles habitants y goûtaient les<br />

effets salutaires du bain do mer, et les dimanches,<br />

après avoir revêtu quelques<br />

vêtements légers, allaient se jeter dans<br />

les eaux tièdes qui venaient expirer au<br />

seuil de leurs maisons.<br />

Mais comme il était nécessaire d’empêcher<br />

des désordres qui survenaient quelquefois,<br />

le maire Dupleix fit le 16 juillet<br />

1816 un arrêté qui réglementait les bains<br />

de mer : mais il n’v était pas encore question<br />

des étrangers.<br />

Cependant,iis ne tarderont pas à apparaître<br />

aux <strong>Sables</strong>, et bientôt ils y auront<br />

conquis presque des droits. Dès 1824, en<br />

effet, le conseil municipal reconnaît qu’il<br />

« convient de favoriser les étrangers qui<br />

viennent prendre les bains de mer en cette<br />

ville, en les protégeant, » et Coppat, premier<br />

magistrat des <strong>Sables</strong>, fit publier un<br />

autre arrêté déterminant les limites assignées<br />

aux baigneurs, afin d'éviter les accidents<br />

qui pouvaient survenir.<br />

L’année suivante, Coppat, pressentant<br />

'avenir réservé à la ville, et stimulé sans<br />

doute aussi par la vogue qui entourait<br />

Dieppe, où une femme, à l’esprit « mobile<br />

et impressionnable, »laduchesse deBerrv,<br />

avait attiré le monde élégant de Paris,<br />

adressa au rédacteur d’un journal de la '<br />

capitale une note où il signalait la plage<br />

des <strong>Sables</strong>-d’Olonne. Il nous a semblé<br />

bon de la reproduire, tant à cause du but<br />

très-louable dans lequel elle fut rédigée,<br />

que de l’originalité du style.<br />

« Quelle est la ville de France qui offre<br />

la plus belle plage pour prendre les bains<br />

de mer ?<br />

« Si l’on jette les yeux sur la ville des<br />

Sab les-d’Olonne,située à l’extrémité sud-<br />

ouest du département de la Vendée (latitude<br />

46° 30’) la question ci-dessus, si<br />

elle n’était résolue en faveur de cette<br />

ville, ne laisserait peut-être pas que de<br />

prêter à quelqne controverse : en effet,<br />

quelle agréable sensation n’éprouve pas<br />

l’amateur des bains de mer en contemplant<br />

la superbe plage formée en demi-<br />

lune sur une distance de plus d’un quart<br />

de lieue, à partir de lagrande jetée du port<br />

jusqu’à la barrière, dite estaccade, située<br />

à l’opposite et contiguë aux rochers !...<br />

Un sable toujours compact, pas le moindre<br />

gravier pour blesser le pied le plus délicat,<br />

une eau pure et tranquille ou ondulée<br />

suivant le choix du lieu, l’aspect le<br />

plus majestueux de l’océan, tels sont les<br />

avantages de notre plage ; quels bonheur<br />

pour vos belles de la capitales, si les bords<br />

et les eaux de la Seine pouvaient leur<br />

offrir, un instant, la métamorphose d’un<br />

pareil lieu. — 0 Thétis, que tu serais<br />

agréablement fêtée!<br />

« Sans doute, la ville des <strong>Sables</strong> n’offre<br />

pas ( mais que n’offrirait pas ce peint si<br />

essentiellement maritime, si propre à la<br />

conception de vastes projets, s’il venait à<br />

fixer l’attention et la bienveillance du gouvernement<br />

!... ) à l’instar de Dieppe,Bou­<br />

FEUILLETON<br />

UNE ROUSSE a)<br />

PAR<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

Lorsque Blanche avait opposé à M.<br />

d’Hissonnière une fin de non recevoir<br />

aussi catégorique, elle ne doutait pas de<br />

l'amour d’André ; elle voulait de lui une<br />

nouvelle épreuve et de nouveaux sacrifices,<br />

espérant bien le ramener d’un signe,<br />

lorsqu’elle en aurait la fantaisie. Grande<br />

fut sa surprise et grande sa colère quand<br />

elle apprit, par le bruit public, le mariage<br />

projeté entre M de Villours et Jane de<br />

Retzy. Un soir, les vieilles voisines qui<br />

venaient faire chez sa tante leur partie<br />

debézique, le lui annoncèrent. Frappée<br />

de stupeur, et ne voulant point en croire<br />

Reproduction interdite.<br />

15<br />

LA PLAGE<br />

logne et autres villes, ces palais somptueusement<br />

décorés, ces batihng-machine<br />

artistement préparés, dignes de la princesse<br />

qui semble plus particulièrement<br />

affectionner ces lieux. Mais pour l'amateur<br />

plus modeste, un logement convenable,<br />

la fraîche et succulente sardine, la<br />

langouste et sa fidèle compagne la chevrette,<br />

sans oublier la sole et le turbot<br />

d’Horace, sera toujours l’heureux dédommagement<br />

qu’il trouvera dans la ville de<br />

la Vendée. »<br />

(A suivre)<br />

(Reproduction interdite. )<br />

FAITS DIVERS<br />

* l e s o r a g e s e n p r o v in c e . — L’orage de<br />

lundi, qui semblait devoir éclater sur notre<br />

ville, s’est abattu, avec une violence extrême<br />

sur le point où se touchent les qua-<br />

tres départements du Rhône, de la Loire,<br />

de l’Isère et de l’Ardèche.<br />

La grêle, dit le Réveil, est tumbée en<br />

grande abondance. Toutes les récoltes vi-<br />

nicoles, qui promettaient beaucoup, paraissent<br />

absolument perdues,<br />

Cet orage épouventable a particulièrement<br />

exercé ses ravages sur les communes<br />

de Condrieu (Rhône), de Saint-<br />

Pierre-de>Bœuf (Loir), de Sérrières (Ar-<br />

dèche) et du Péage-de-Roussillon (Isère).<br />

D’autre part, on écrit à l’Unité, que le<br />

24 juillet, un violent orage, accompagné<br />

de grêlons énormes, s’est abattu sur le<br />

canton de Roussillon et y a causé des dégâts<br />

considérables : des toitures de maisons<br />

et quantité de vitres ont été endommagées<br />

où brisé par la grêle. Elle a ravagé<br />

les communes de Roussillon, du<br />

Péage, de Saint-Maurice-de-l’Exil, de<br />

Clonas, de Ville-sous-Anjou, de Sonnay<br />

et de Beaugé.<br />

<strong>Les</strong> vignes, ainsi que toutes les petites<br />

récoltes, sont hachées. Heureusement<br />

que les moissons sont presque terminées ;<br />

sans cela le désastre eût été immense.<br />

L’orage était si violent, sur certains points,<br />

que les arbres ont été tordus, et arrachés.<br />

<strong>Les</strong> gerbiers ont été défaits par la tempête<br />

et leurs gerbes emportées par le<br />

venta de grande distances.<br />

On ne sait pas encore à quel chiffre les<br />

pertes peuvent s’élever, mais elle sont,<br />

dit-on, considérables.<br />

Notre département n’a pas été seul<br />

éprouvé. Le même jours l’orage se déchaînait<br />

avec furie sur plusieurs communes du<br />

département de l’Ain.<br />

La foudre est tombée à Gras-sur-Reys-<br />

souze sur les bâtiments d’une boulangerie<br />

auberge. Le feu a pris aux fourrages, les<br />

pertes sont assez considérables.<br />

Une femme a élérenverseée par la foudre<br />

et a eu les deux jambes paralysées.<br />

L’orage a fait beaucoup de mal à Mon-<br />

trevel ; les maïs et les récoltes sur pied<br />

ont été hachés, les vitres des maisons<br />

cassées ; des grêlons pesaient fusqu’à cent<br />

grammes.<br />

ses oreilles, elle se retira chez elle. Là,<br />

sansperdre de temps dans des rêveries<br />

ou des regrets inutiles, elle appela sa<br />

femme de chambre.<br />

— Mademoiselle a sonné ? — demanda<br />

une petite soubrette accorte et fraîche, au<br />

nez retroussé, et au minois éveillé, en entrebâillant<br />

la porte.<br />

— Oui, viens causer.<br />

— Comme mademoiselle le voudra.<br />

J ’aime mieux bavarder avec elle qu’avec<br />

les commères de ce pays.<br />

— Regrettes-tu Paris ?<br />

— Pas trop, mademoiselle.<br />

— Pourtantiln’y a guère d’amusement,<br />

ici ? On ne sait de quoi causer.<br />

— Vous croyez, mademoiselle. Jamais<br />

on ne cause plus que dans une petite ville.<br />

<strong>Les</strong> moindres cancans y prennent bientôt<br />

le développement de grandes nouvelles.<br />

(Test fort amusant je vous jure.<br />

— Alors, quels sontlee cancans du jour.<br />

La soubrette s’assit et voulut prendre<br />

un air sérieux, ce qui donnait à sa physionomie<br />

une expression fort comique.<br />

— Mademoiselle, permettez-moi de<br />

vous raconter un conte, un vrai conte de<br />

fées Il y avait une fois un jeune<br />

homme qui aimait une jeune fille : il l’avait<br />

connue aux eaux. Il la poursuivait<br />

partout, était toujours sur ses traces. Un<br />

— On causait mariage devant une douairière<br />

du noble faubourg.<br />

m — Aujourd’hui, dit-elle, il faut deux<br />

choses pour qu’une jeune fille trouve un<br />

mari :<br />

» Que la dot soit en rentes,<br />

» Et les parents... en terre. »<br />

*<br />

Un malade à son médecin.<br />

— Docteur, là vraiment, est-ce que j’en<br />

reviendrai ?<br />

— Infailliblement, répond le médecin,<br />

qui lire de sa poche un papier imprimé.<br />

Et, faisant lire ce papier au malade :<br />

— Tenez, voici la statistique de votre<br />

cas. Vous voyez qu’on en guérit sur un<br />

cent.<br />

— Eh bien ! fait le malade effrayé.<br />

— Eh bien, vous êtes le centième que<br />

j’ai entre les mains, et les quatre-vingtdix-neuf<br />

premiers sont tous morts.<br />

«-------------<br />

CHRONIQUE LOCALE<br />

Voiositariat d’un an(989G).<br />

AYIS<br />

Le préfet de la Vendée a l’honneur<br />

d’informer ses administrés que la commission<br />

d’officiers de troupes à eheval<br />

chargée de constater les connaissances<br />

en équitation des candidats au volontariat<br />

d’un an (cavalerie) de la Vendée se réunira<br />

tous les lundis du mois d’août, de<br />

7 h. à 9 h. du matin, au quartier Arman-<br />

cien, route de Rennes à Nantes.<br />

Pour copie conforme :<br />

Le sous-préfet des <strong>Sables</strong>,<br />

MAULDE.<br />

ADMINISTRATION DES POSTES<br />

Un concours général pour le surnumé-<br />

rariat de l’Administration des Postes aura<br />

lieu le jeudi 28 septembre 1876.<br />

Ce concours se tiendra au chef-lieu de<br />

chaque département.<br />

<strong>Les</strong> jeunes gens de 18 à 25 ans sans<br />

infirmités et dont la taille n’est pas inférieure<br />

à 1 m. 54 peuvent y prendre part.<br />

<strong>Les</strong> militaires et tous les fonctionnaires<br />

publics comptant cinq années de service<br />

rendus à l’Etat sont admis jusqu'à 30 ans.<br />

La même latitude est accordée aux aides<br />

assermentés ayant participé pendant trois<br />

ans au moins au service des Postes.<br />

<strong>Les</strong> candidats devront se présenter sans<br />

retard devant le Directeur, chef du service<br />

des Postes de leur département, qui leur<br />

donnera tous les renseignements dont ils<br />

auront besoin.<br />

Aucune demande ne sera reçue après le<br />

21 septembre.<br />

COMICE AGRICOLE<br />

DES SABLES, TALMONT ET LES<br />

MOUTIERS-LE-MAUXFAITS<br />

Le comice agricole et le concours départemental<br />

et général— dont nous publierons<br />

les programmmes dans un prochain<br />

jour, sa belle, qui l’aimait peut-être un<br />

peu, mais qui était plus malicieuse qu’amoureuse,<br />

lui fit une niche, en s’ensau-<br />

vant dans un trou de province. Mais lui<br />

pas bête, sut où elle était, et l’y vint retrouver.<br />

Il ne réussit à rien, et elle le renvoya<br />

toujours ; et lui, pas bête non plus,<br />

en aima une autre et va l’épouser. — Voici,<br />

mademoiselle, ce que la mère Foucheron<br />

m’a raconté ce matin.<br />

— Vraiment, je comprends l’apologue.<br />

Mais, sais-tu s’il aime vraiment Mlle de<br />

Retzy.<br />

— Il, mademoiselle, l’aimeriez-vous à<br />

votre tour ? Ce serait drôle, ou plutôt, non,<br />

ce serait triste, car il aime à la folie dit-<br />

on Mlle de Retzy. Du reste, vous le savez,<br />

ce pauvre monsieur, il est comme ça.<br />

— C’est bien, assez causé. J’ai à écrir^<br />

à mon père. Donne-moi du papier et de<br />

l’encre, c’est bon ; laisse-moi.<br />

La femme de chambre partie, Blanche<br />

écrivit :<br />

Mon cher père,<br />

J ’ai une nouvelle lubie ; je me retire<br />

dans la chartreuse de Mortemer.<br />

Votre fille qui vous aime bien,<br />

Blanche.<br />

Après avoir griffonné l’adresse, elle<br />

sonna de nouveau et donna cette lettre à<br />

la poste.<br />

numéro et auquel so nt convoqués tous les<br />

agriculteurs et éleveurs, ain si que tous les<br />

fabricants de machines agricoles, appartenant<br />

soit au département de la Vendée,<br />

soit au diverses régions de la France ou<br />

aux pays étrangers — auront lieu aux<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne les 26 et 21 août courant.<br />

Des emplacements convenables dans les<br />

locaux spacieux du concours seront mis<br />

à la disposition de Messieurs les exposants<br />

qui en feront la demande pour y installer<br />

à leurs frais et par leurs soins des<br />

expositions d’arboriculture, d’horticulture<br />

et dè floriculture. S’adresser à cet effet à<br />

M. Labbé, négociant aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne,<br />

l’un des commissaires organisateurs du<br />

concours.<br />

<strong>Les</strong> frais de conduite et de tranport seront<br />

supportées par les exposants d’après<br />

le tarif réduit de 50 % consenti par les<br />

compagnies des chemins de fer d’Orléans,<br />

de la Vendée et des Charentes, à la condition<br />

de justifier de l’admission au concours<br />

en représentant la lettre d’avis de M. le<br />

président du comice.<br />

Orléans, tarif B. n° 3 et D. n° 1 — Charentes<br />

D. n° 10 et Vendée P. V. n° 12.<br />

A l’occasion des fêtes du comice des 26<br />

et 21 août, les compagnies des Charentes<br />

et de la Vendée délivreront dans toutes<br />

leurs gares, des billets d'aller et retour<br />

avec réduction de 40 0/0.<br />

Le dimanche 27 août, après la distribution<br />

des récompenses, il y aura jeux divers,<br />

tels que tourniquet, mât de cocagne,<br />

etc. Brillant feu d’artifice. Retraite aux<br />

flambeaux.<br />

— .— ---------------- « —<br />

Sommaire des gravures que Y Univers<br />

illustré publie dans son numéro de cette,<br />

semaine: portraitdeS. A. la princesse Nathalie<br />

: portraits des principaux personnages<br />

de la Serbie: le colonel Nicolitch,<br />

ministre de la guerre ; le général Tcher-<br />

naïeff, commandant en chef des troupes<br />

serbes; le général Francis Zaeh, le colonel<br />

Milankovitch, Mgr. Michaël,métropolitain<br />

de Belgrade ; Belgrade ( deux gravures)<br />

; Cettingue ( daux gravures); une<br />

habitation de paysans serbes ; les fêtes de<br />

Lausanne, à l’occasion du tir fédéral; le<br />

défilé des tireurs, le stand, la place de la<br />

fête; Salon de 1876: En reconnaissance,<br />

tableau de M. E. Détaillé ; le tunnel sous<br />

la Manehe : steamer exécutant des sou-<br />

dages;percement du premier puits à San-<br />

gatte, près de Calais; les bains de la Grenouillère,<br />

près de Croissy; machine à vapeur<br />

verticale. — Rébus, problème d’échecs.<br />

UUnivers illustré offre en ce moment à<br />

à ses abonnés une p r im e g r a t u it e d’une<br />

valeur exceptionnelle: l e t h é â t r e d e<br />

g e o r g e s a n d , comprenant quatre beaux<br />

volumes. — Abonnements: Paris et départements,<br />

un an, 22 francs ; six mois,<br />

11 ir. 50; trois mois, 6 fr. 3,Bureaux : rue<br />

Auber,place de l’Opéra. )<br />

Puis, elle se fit déshabiller ; et, se regardant<br />

et s’admirant dans son miroir, à<br />

la lueur flatteuse des bougies. — « S’il ne<br />

l’aime (.pas, qu’il épouse ! pensait-elle.<br />

M aiss’il l’aime, un tel mariage ne peut se<br />

faire— je suis là, moi.<br />

Enfin elle se coucha et s’endormait, satisfaite<br />

d’elle-même. Elle fit les rêves les<br />

plus doux Elle rêva de vengeance.<br />

XII<br />

La réponse de M. Vernon ne se fit pas<br />

attendre le banquier approuva simplement<br />

sa fille de se rendre en son château de<br />

Mortemer. Aussitôt elle ordonna le départ<br />

; et dix jours après elle était installée<br />

au château. — La vengeance commençait.<br />

(La suite au prochain n°)


THEATRE DU CASINO<br />

Médecins-dentistes, boulevard des<br />

Italiens, 25, Paris.<br />

Dents, dentiers perfectionnes,<br />

soins généraux de la bouche.<br />

Aux <strong>Sables</strong> - d’Olonne, maison<br />

MARTIN, place de l’Eglise, 2, jusqu’au<br />

15 septembre.<br />

Ue ancieis militaire, marié,<br />

sans enfants, demande une place de<br />

garde particulier °dl<br />

concierge.<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

LA PLAGE<br />

ÉTRANGERS<br />

Direction, Jules Mergy.<br />

Jeudi 10 août 1876<br />

Représentation extraordinaire<br />

ARRIVES AUX SABLES<br />

16° Liste<br />

Mmes et MM. Lacoste, propriétaires à Châlons, chez Mme veùve Eogeais, rue de<br />

SPECTACLE CONCERT<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

L’affiche du jour donnera le progra mme : M. Duphénieux, préfet de la Vendée, chez M. Marchand, sur le Remblai.<br />

Vendredi 11 août 1876<br />

Mme Duphénieux, chez M. Marchand, sur le Remblai.<br />

Ire représentation de :<br />

M. Albert Duphénieux, chez M. Marchand, sur le Remblai.<br />

LE f RENDEZ-VOUS BOURGEOIS<br />

Mme et M. Traverse et leur famille, ingénieur civil à Nantes, chez M. Marchand, sur<br />

le Remblai.<br />

Opéra comique en 1 aete<br />

M. Paul et' M. Emile Traverse, directeur de la fonderie générale à Paris, chez M.<br />

Paroles de HOFFMANN, musique de Marchand, sur le Remblai.<br />

NICOLO.<br />

Mme et M. Gauthier, voyageur de commei’ce à Paris, chez Mlle Pépion, rue du<br />

DISTRIBUTION :<br />

Centre.<br />

Dugravier,<br />

Bertrand,<br />

MM. Kuntz.<br />

Borès.<br />

Mme et M. Vertadier et 2 enfants, propriétaires à Chambou (Creuse), chez M. Duverger,<br />

rue des Corderies.<br />

Jasmin, Diepdalle. Mmes et M. Robin, négociants à Chantonnay, chez M. Locquin, rue des Corderies.<br />

César, Dangom. Mmes Guitton, propriétaires à St-Mesmin, chez M. Locquin, rue des Corderies.<br />

Charles, Mareux. M. Guilbaud, Emile, propriétaire à Paris, chez M. Locquin, rue des Corderies.<br />

Julie, Mmes Brunet. Mme et M. Picard, propriétaires à Bourgueil, hôtel des Voyageurs.<br />

Reine, Bovery. M. Morin, négociant à Bourgueil, hôtel des Voyageurs.<br />

Louise, Mlle Monnet. M. Guignon, négociant à Bourgueil, hôtel des Voyageurs.<br />

2e représentation redemandée de : M. Maurice, négociant à Bourgueil, hôtel des Voyageurs.<br />

IL FAUT QU’UNE PORTE SOIT<br />

OUVERTE OU FERMÉE<br />

Comédie-proverbe en 1 acte du Théâtre<br />

Français,<br />

par ALFRED de MUSSET<br />

M. Joubert, négociant à Bourgueil, hôtel des Voyageurs.<br />

M. Robin, négociant à La Roche, hôtel des Voyageurs.<br />

M. Guilblemot, propriétaire à Paris, à l’hôtel de France.<br />

Mme et M. Langlois, propriétaires à Montreuil, à l’hôtel de l’Océan.<br />

Mme et M. Guibert de Fos, propriétaires à Montreuil, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Gabriel de Marans, propriétaire à Toulouse, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M- Jaffret, propriétaire à Poitiers, à l’hôtel de l’Océan.<br />

DISTRIBUTION :<br />

Le comte , M. Mergy. La marquise ;<br />

Mme Meyer.<br />

PAULINE (valse) de M. Bousquet.<br />

Ordre : 1-Pauline : 2- Il faut qu’une porte<br />

: 3- <strong>Les</strong> rendez-vous.<br />

Bureaux à 8 h. Rideau à 8 h 1/2.<br />

M. Dupin, propaiétaire à Poitiers, à l’hôtel de l’Océan.<br />

Mmes et M. Monnier, propriétaires à Craon, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Paters, propriétaire à l’Ile-Bouchard, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Duday, propriétaire à Poitiers, à l’hôtel de l’Océan.<br />

Mme Georget, propriétaire à Paris, à l’hôtel de l’Océan.<br />

M. Fréné, négociant à Tours, au Casino.<br />

M. Charrier, propriétai’e à La Roche, au Casino.<br />

M. Vallet, voyageur à Saumur, au Casino.<br />

Mmes et M. Maillard, fabricant de chaussures à la la Flèche, au Casino.<br />

THÉÂTRE DU CHALET<br />

Mme et M. Frenèzes, propriétaire à Saumur, à l’hôtel du Cheval Blanc.<br />

Mme et M. Megret, propriétaire à Saumur, à l’hôtel du Cheval Blanc.<br />

ieudi 10 août 1876, à 8 h. 1/2.<br />

M. Lecsconnier, négociant à Nantes, à l’hôtel de France.<br />

Mme etM. Minard, négociant à Nantes, à l’hôtel de France.<br />

POMME D’API<br />

Opérette en un acte.<br />

M. Leclerc, propriétaire à Paris, à l’hôtel de France.<br />

M. Mangin, propriétaire à Elbœuf, à l’hôtel de France.<br />

Mme Lacroix-Renaud, propriétaire à Niort, chez Mme Boureau, rue du Palais.<br />

d is t r ib u t io n :<br />

Catherine Mme E. Dorval.<br />

Gustave Lepailleur.<br />

Rabassens M. Pichet<br />

On commencera par :<br />

Pas de fumée sans feu<br />

Mme Saurin-Guionr.et, propriétaire à Niort, chez Mme Boureau, rue du Palais.<br />

M. Vijeu, notaire à Challans, chez Mme Boureau, rue du Palais.<br />

Mmes et MM. Goury du Rosland, propriétaire à Paris, chez M. Bellier, rue Travot.<br />

Mmes et M. Taconnet, rentier à Paris, chez M. Novel, rue des Corderies.<br />

Mme et M. Frenzey, propriétaire à Saumur, chez M. Chessé, rue de la Poissonnerie.<br />

M. Imon, propriétaire à Niort, chez M. Chessé, rue de la Poissonnerie.<br />

Timéléon<br />

Suzanne<br />

d is t r ib u t io n :<br />

M. Préville.<br />

Mmes Margarita.<br />

Mmes et MM. Hamy, propriétaire à Niort, chez Mme Audubor., rue des Halles.<br />

Mme Joly, propriétaire à Nantes, chez Mme Audubon, rue des Halles.<br />

Mmes et M. Cornieu, propriétaires à Nantes, chez M. Roy, rue de la Patrie.<br />

Rose Dallou. Mme et M. Ed. Charrière, propriétaire à Poitiers, rue des Halles, 36.<br />

ABONNEMENTS POUR LE THÉÂTRE Mlle et M. Thoury, propriétaire au Mans, rue des Halles, 36.<br />

Tarif spécial pour MM. les abonnés Mme et M. Leproust, propriétaire au Mans, rue des Halles, 36.<br />

Pour la saison, 35 fr. ; un mois 18 Mme fr,, et M. Armand des Roseaux, à Paris, Cours Blossac.<br />

quinze jours, 10 fr. ; la semaine, 6 fr.<br />

<strong>Les</strong> abonnements au théâtre doivent<br />

être pris pour la durée de l’abonnement,<br />

aux salons.<br />

AVIS. — Tous les jours : Concert de 3<br />

à 4 h. et soirée dansante. — Le samedi à<br />

8 h., bal à grand orchestre.<br />

<strong>Les</strong> grands bals gala avec cotillon, dirigés<br />

par M. et Mme Paul, seront annoncés<br />

par voie d’affiches. — Un cours de danse<br />

M. le comte de Monterban, à d'Adriers (Vienne), Cours Blossac.<br />

Mme et Mlle Maréchal de la Cadrie, à Montmorillon, Cours Blossac.<br />

M, Moïse Aubert, huissier à Montoire, au Remblai.<br />

Mlles et M. Delaunay, propriétaires à La Roche, chez M. Gravouille, rue du Rempart.<br />

Mme et M. Grand, libraire à Fontenay, chez M. Proust, rue du Palais.<br />

Mme Hiron-Demazières, propriétaire à Fontenay, chez M. Proust, rue du Palais.<br />

Mme Girard, propriétaire à Fontenay, chez M. Proust, rue du Palais.<br />

Mmes et MM. Dezanneau, propriétaires à Fontenay, chez M. Proust, rue du Palais.<br />

Mmes Chevalier, propriétaires à Haudure, chez Mlle Désirée Gemeau, rue Napo­<br />

est ouvert tous les jours sous la direction léon.<br />

de M. et Mme PAUL.<br />

Mme et M. Désonneaux et 2 enfants propriétaires à Fay, chez M. Bouhier, rue des<br />

Le directeur du Casino,<br />

Ecoliers.<br />

E. L é g u â t .<br />

Mme et M. Ezard, propriétaire à Montoire, hôtel de l’Océan.<br />

On peut retenir ses places au bureau de M. Romain Preipiot, voyageur à St-Etienne, hôtel de l’Océan.<br />

loeation du Casino de 11 h. à 4 h.<br />

M. Neveu, constructeur à Paris, hôtel de l’Océan.<br />

M. Smythe propriétaire à Paris, hôtel de l’Océan.<br />

Mme Debaussaux propriétaire à Blois, hôtel de l’Océan.<br />

Mmes et M. Imbert-Latour, propriétaire à Nevers, hôtel de l’Océan.<br />

Guérison des dents malades<br />

Mme et M. Zbigniew-Niezabitowski, docteur à Mirebeau, hôtel de l’Océan.<br />

M. Roland-Niezabitowski, propriétaire à Mirebeau, hôtel de l’Océan.<br />

Mme Juirard, rentière à Nantes, hôtel de l’Océan.<br />

MaurionéLuis<br />

M. Jacobson, négociant à Paris, au Casino.<br />

Mme et M. Nouvellet et 2 enfants, propriétaires à Lyon, au Casino.<br />

Mme et M. Jouanne, propriétaires à St-Hilaire, au Casino.<br />

M. Mogaut, étudiant à Tours, au Casino.<br />

Le Sénat a adopte hier,sans discussion,<br />

un projet de loi autorisant le déparlement<br />

d’Indre-et-Loire à contracter un emprunt<br />

de 400,000 francs pour les travaux des<br />

chemins vicinaux.<br />

<strong>Les</strong> journaux allemands annoncent que<br />

le gouvernement prussien fait faire en ce<br />

moment des études pour la reconstruction,<br />

en Allemagne, d’un réseau de canaux qui<br />

sera en communication avec le réseau des<br />

Etats voisins.<br />

Dernières nouvelle»<br />

C’est un fait acquis à la science, que<br />

toutes les maladies de poitrine sont guérissables<br />

par l’emploi de la Farine mè-<br />

xicaine, del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />

des convalescents et des jeunes enfaats. Dix<br />

ans de succès et 400 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent' qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La Farine mexicaine sé trouve<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, négociant.<br />

Aux mêmes dépôts : Café Barle-<br />

rin, 2 médailles d’honneur, et Collier<br />

Watliia, préservatif du croup et de la<br />

coqueluche.<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

PJBAUBEAÜ ET CHEVALLIER.— TOURS.<br />

Annonces diverses<br />

M’ACHETEZ PâS<br />

DE<br />

MACHINES A COUDRE<br />

sans consulter<br />

P g p J l É * ÏÏjE S . l i v r a i s<br />

q u ’offre<br />

LA<br />

Da BÂCLE<br />

46, n e du Bac, 46<br />

LA CÉLÈBRE SILENCIEUSE I J C<br />

complétée de récria des 40 guides et accessoi-res. Sf V<br />

W f i m Machine à main et à navette<br />

U W ü y? L L pour familles èt industries «y* W<br />

> P ¥ P Û f Q Ç Machine américaine à point<br />

L LA S Û L . 0 0 retors, qualité garan-tie.........<br />

y n m a û ET D T y l E" D spéciales pratelier 5 O fr.<br />

n y f S L £ 0 ! L H I O iL Û au-dessous du tarif général.<br />

E nvoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule M0Q D. BA CLE, 46, rue du Bac, 46<br />

CARTES A NUMEROS.<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccrat , Vingt-<br />

et-un, Lansquenet, Trante-Qua-<br />

raute. Elles ne peuvent donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeu ^ offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, rue<br />

de Lancry, 32, aux <strong>Sables</strong>, chez<br />

MA YEUX, rue du Centre, 3, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue de l’Hôtel-de-<br />

Ville.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

L a B a n q u e - C h i f l r e s<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quarante, se joue avec les<br />

cartes à numéros, brevetées S.G.D.G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes :<br />

A Paris, J u q u in , rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, M a y e u x , rue du<br />

Centre. — Veuve F o u c h e r, rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

PLACE DU MARCHE AU BOIS<br />

G. BARADEAU<br />

VINS ET X.IQXJKXJKS<br />

Vins lins et ordinaires<br />

En fûts et en bouteilles<br />

Treiue quarante et roulette<br />

Figures mathématiques de probabilités<br />

Franco 1 f. 25. — Timbres-postes<br />

JUQUIN, rue de Lancry, 32,PARIS.<br />

fr


ELIXIR<br />

c o n t r e le<br />

MAL de MER<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’O lonne,O D I1V , Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bains de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la Cie des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES ËrTOlIS GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

B u re a u x !<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B e r t r a n d , H ôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de Ier choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

ÉPICERIESABLAISE<br />

Sur le port, quai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

Paul MAÎNGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Ustensiles de chasse et de pêche,<br />

Grand assortiment<br />

B0RG0GN0 t S , ”<br />

Nantes; et place de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises et faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates & foulards<br />

aux mêmes prix qu’à Paris.<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Rue de l’Hôtel—rle-Ville, 7.<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

10<br />

Promenades en mer<br />

lie c a n o t n e u f Aïnsna, pouvant<br />

contenir 89 personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> 13<br />

Rue de l’Eglise, en face la rue qui<br />

descend de la place Bellevue<br />

M a is o n B eau d o n<br />

Hllle 4Sutrequnn à Nantes<br />

C v au d choix pour m od es,<br />

c h a p e a u x de b a in s de m er)<br />

r u b a n s , fle u rs et c h â le s de<br />

iaiu e.<br />

14, rue de VHôtel-de-Ville<br />

KONGIER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes de bains, depuis 4f. 75<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste maison meublée<br />

Au centre du Remblai<br />

Aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser à M° BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

LE»B1EN PUBLIC<br />

DE PARIS<br />

Journal quotidien, politique e t ^littéraire<br />

LE PLUS VARIÉ DES JOURNAUX SÉRIEUX<br />

In fo r m a tio n s r a p id e s e t p r é c is e s<br />

Expédié par les trainsposte du soir<br />

PRIMES EXCEPTIONNELLES<br />

La R é fo rm e éco n o m iq u e,<br />

Le Journal des Jeunes Mères,<br />

La Vie domestique, etc.<br />

d é p a r t e m e n t s<br />

ïroiJ mois : |5 fr, | Si* mus : 3 0 fr. I Un an: 60 filin<br />

Numéro : 15 centimes<br />

ENVOI DE NUMÉROS SPÉCIMENS<br />

3* Sur demande par lettre affranthie<br />

Paris, R ue Coq-Héron, 5<br />

coupé<br />

neau<br />

Chez les parfumeurs et Coiffeurs<br />

LA PLAGE<br />

RÉFORME ÉCONOMIQUE<br />

REVUE BT-MENSÜELLE<br />

Des Questions Sociales, Politiques Fiscales,<br />

Scientifiques, Industrielles, Agricoles, Commerciales<br />

P a ra it, le l ere tJ e 1 5 d e e h a q u e m o is<br />

PAR LIVRAISONS DE SEPT FEUILLES GRAND IN -8a<br />

il*? pages<br />

Tout abonni1 n dro ü un abonnement d’un<br />

an au b ie n i u b l k , moyennant SB fr.<br />

ai li u de 70<br />

V rim e ^ d iv e r s e s<br />

A B O N N B M E N T S ;<br />

Bu an, 24 fr. | Six mois, 12 fr. | Trois moi» 6 tr.<br />

Prix du Numéro: 1 Franc.<br />

Paris, Eue du Faubourg-Ecntmartre, 15<br />

Culte protestant<br />

tous les dimanches à 2 heures 1/2,<br />

rue Nationale n' 34,<br />

AUX SABLES D’OLONNE.<br />

DEPOT chez M. SAVARIT-AUDRIN, aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne.<br />

HORLOGERIE, BIJOUTERIE, ORFÈVRERIE, OPTIQUES, etc.<br />

O Y p o r » . i l i * 5 . D É P Ô T<br />

SABLES-D’OLONNE fj , V I Â U ROCHE-SUR-YON<br />

Ruede la Maine, 27. Place d’Ames, 3.<br />

HORLOGER DE NANTES<br />

A ux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue de la Mairie, 27.<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Bijoux vendéens, Bijoux dernière nouveauté, Fer, Argyrine, etc.<br />

Ju in e S ie sd e ï i i e 'ï t r e , L « » g iie n -v n é i e t L n u e tte s<br />

Réparations de Montres et Bijoux, Montures de Brillants.<br />

ÉLIXIR ANTI-RHUMATISMAL<br />

l>e SAREAZEV-MICHEL d’Aix ( P r o v w i c e )<br />

Guérison sûre et prompte des Rhumatismes a ig u s et chroniques.<br />

G outte, L u m b a g o , ScSsutlqu e, Migs-aiiae, etc. ÎO fr. le flacon. Un<br />

flacon suffit ordinairement. (10 jours de traitement). A Lyon, ph. Faivre,pl.<br />

des Terreaux : Barnoux, r, de Lyon, 3 ; Bunoz, place St-Pierre,et Perret,<br />

rue du Griffon, 1, et dans les princ. pharmacies de chaque ville.<br />

MALADIES CONFIDENTIELLES<br />

Î1 É T H O D E NOUVELLE SA N S RIVALE<br />

( n i iüprcu e) PAR SIMPLES FRICTIONS OU APPLICATIONS ( n i co p a h u )<br />

Seul le Topique ITabre guérit infailliblement, sans ennui ni danger. —<br />

■i On ne saurait trop répandre et proclamer tout haut l’efficacité incontestable de<br />

votre Topique * (Lettre d’un offi. sup. del’arm.) Dans toutes les phar. Pot<br />

de 5 fr.p. mal. réc ; Pot de 20fr. pour mal. anc. Entrepôt gén. et rens. grat. :<br />

phar Michel à Aix (Prov.) Ecrire fr .ne s et joindre timbre. — Expédition franco<br />

de port pou toute commande ï. '<br />

Ci.» fj<br />

S ' a> m<br />

CD S<br />

» H & w SM<br />

g<br />

(T<br />

*<br />

faa<br />

iq<br />

2<br />

■ (i 2<br />

i » '<br />

' s P<br />

o ; d<br />

g * *<br />

g 1 -<br />

, 3 q ÿ<br />

P 2.e o<br />

» ? 3 æ<br />

eu g à<br />

® • o<br />

® ! f<br />

æ CPÿ<br />

ê g < 9<br />

o1 CD •<br />

M<br />

O i-H<br />

fD O<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Paris.<br />

(P a r Orléans et<br />

Tours)<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>, dép.<br />

. arr.<br />

Arçay. . . . dép<br />

Loudun. . . .* rérp<br />

Tours (g . V'8). ar.<br />

Tours (g.Or.) dép.<br />

Blois. . . . dép.<br />

Orléans. . . dép.<br />

Itampes.. . dép<br />

Paris. . . . arr.<br />

Paris<br />

(P ar Orléans)<br />

Paris. . . . dép.<br />

Étampes.. . dép,<br />

Orléans. . . dép,<br />

Blois. . . . dép.<br />

Tours (g. Or.) arr.<br />

Tours (g.Ve8) dép.<br />

Loudun. . . « ■<br />

Arçay.. • • arr.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Paris. <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Cognac, Châ-<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 classe<br />

et t .2.3 l.:>.3 teauneuf, /<br />

matin soir soir<br />

Tours) matin soir Limoges. 1.2.3 1.2.3<br />

7 30 midi » 5 15 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . dép. 7 30 5 15<br />

matin soir<br />

1 2 6 50 9 40<br />

soir <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. , dép. 7 30 midi<br />

1 7 6 55 9 46<br />

arr. 1 2 9 40<br />

soir<br />

Arçay. .<br />

1 20 7 10 9 58<br />

dép. 1 7 9 46<br />

arr. 1 18 10 23<br />

Saintes. . . .<br />

1 25 7 20 10 3<br />

arr. 1 20 9 58<br />

' dép. 1 46 10 3><br />

Loudun.<br />

3 35 10 20 11 50<br />

dép. 1 25 10 3 Cognac. . . . . dép. 2 47 11 34<br />

soir soir soir<br />

arr. 3 35 11 50<br />

matin<br />

1.2.3 l ra cl. lre cl. l re cl.<br />

soir matin<br />

arr. 3 44 min27<br />

Châteauneuf. .<br />

soir matin matin matin<br />

)dép. 8 15 6 15<br />

' dép. 3 47 min30<br />

4 30 min42 min42 1 5 Vendôme. . . dép. 10 20 8 15<br />

arr. 4 30 1 12<br />

Angoulême. .<br />

6 9 1 49 1 49 2 15 Châteaudun. . dép. 11 38 9 44<br />

' dép. 4 52 1 20<br />

7 51 2 48 2 48 3 19<br />

matin soir Limoges. . . .<br />

9 30 4 7 4 7 4 29 Brétigny.. . . dép. 2 35 1 » (Ville). . 8 10 5 »<br />

10 45 5 5 5 5 5 27<br />

Paris.............. arr. 3 22 2 10<br />

Limoges aux <strong>Sables</strong>.<br />

aux <strong>Sables</strong>. Paris aux <strong>Sables</strong>.<br />

1.2.3 1.2.3<br />

l re cl. 1" cl. 1.2.3 1.2 cl. (Par Vendôme) 1.2.3 1.2.3<br />

matin<br />

soir soir soir matin<br />

soir matin Limoges.<br />

8 15 8 45 11 45 9 10 Paris.............. . dép. 4 » 6 30 Puy-Imbert. .. dép. 4 40<br />

9 15 9 54 1 6 10 16 Brétigny. . . . dép. 5 23 7 53 Echange.<br />

10 13 11 6 2 18 11 40 Châteaudun. . . dép. 8 50 11 16<br />

arr. 4 18<br />

11 28 min35 4 17 1 13<br />

soir<br />

(Ville). .<br />

‘ dép. 5 20<br />

min41 1 50 5 36 2 38 Vendôme. ■ • • dép. 10 10 midi 4<br />

arr. 9 5 matin<br />

matin matin matin soir<br />

matin<br />

Angoulême. . ' dép. 9 33 4 50<br />

1.2.3 classe 1.2.3 1.2.3 Tours (gare Orl.) dép. min. 2 1 56<br />

arr. 10 17 5 30<br />

matin matin soir<br />

matin<br />

Châteauneuf.. * dép. 40 ül 5 34<br />

2 15 6 15 3 40 Tours (gare V88). dép. 2 15 Cognac.<br />

11 16 6 34<br />

4 18 8 8 5 35<br />

arr. 4 18<br />

soir<br />

4 23 8 15 5 38 un................dép. 4 23<br />

arr. midi 7 24<br />

» 8 25 5 48<br />

arr. »<br />

Saintes.<br />

’ dép. mid30 7 33<br />

dép. » 8 29 5 50 f...................dép. »<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. • arr. 10 35 2 7 s. 10 34 <strong>Sables</strong>.. . . arr. 10 35 10 34<br />

. arr. 6 20 2 7<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Angers. Angers<br />

1.2.3 1.2.3 cl.<br />

matin soir<br />

dé. 7 30 12 » Angers. . .<br />

ar. 11 26 4 22<br />

Bressuire..,<br />

dé. 11 35 4 36<br />

Possonnière<br />

soir soir<br />

a. 2 12 7 20 Bressuire..<br />

Possonnière<br />

Bd. 2 21 f 3 6 |8 ^ î<br />

Angers. . .a. 2 5418 lï|9 9<br />

ar.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à La Rochelle, Rochefort.<br />

Saintes, Jonzac, Coutras,Libourne<br />

Bordeaux.<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

matin matin soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>............. dép. 7 30 7 30 midi 2<br />

La Roche-s.-Yon.<br />

lux <strong>Sables</strong>.<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Niort. Niort aux <strong>Sables</strong>.<br />

mat. mat. soir<br />

4 17 4 50 3 3 1.2.3 1 9,3 1.2.3 1.2.3<br />

4 36 5 16 3 29 matin soir mat. soir<br />

b 21 5 21 3 34 <strong>Les</strong><strong>Sables</strong>.d. 7 30 midi Niort. . . d. 5 36 mid2â<br />

8 6 14 a. 11 26 4 22 7 51 3 25<br />

Bressuire.<br />

dé. 10 9 7 23 Bressuire. soir 10 9 7 23<br />

soir d. 2 44 6 14 soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.ar. 2 7 10 34 Niort. . . a. 5 4 8 19 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.a. 2 7 10 34<br />

arr. 8 36 8 36 1 5<br />

dép. 9 » 9 26 5 9<br />

La Rochelle. . . . arr. 11 18<br />

dép. 11 29 mid40 8 9<br />

soir 8 15<br />

soir<br />

arr.<br />

Rochefort.............<br />

dép. midlO » 9 1<br />

mid!6 » 9 11<br />

Saintes..................<br />

arr. 1 18 » 10 23<br />

dép. 1 30 » 10 45<br />

matin<br />

Jonzac.................... dép. 2 39 » mm.<br />

arr.<br />

St-Mariens............<br />

3 39 »<br />

dép. 3 43 » min57<br />

I^es <strong>Sables</strong> à Nantes.<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

matin soir soir<br />

<strong>Les</strong> Sablés.. . . dép. 7 30 midi 5 15<br />

LaRoche-s-Yon jJ r ‘<br />

8 36 1 9 6 40<br />

dép. 9 35 5 » 8 40<br />

Nantes................. arr. 11 56 7 14 10 21<br />

Nantes aux <strong>Sables</strong>.<br />

1.2.3 4.2.3 1.2.3<br />

matin matin soir<br />

Nantes................ dép. 6 35 40 5 2 5<br />

soir<br />

LaRoche-s-Yon j f r ‘<br />

8 50 12 40 4 30<br />

dép. 9 15 1 12 5 4<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . arr. 40 35 2 7 6 20<br />

1 » <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> au Maus.<br />

arr.<br />

Coutras..................<br />

4 34 1 clas. 1 50<br />

4.2.3 4.2.3<br />

dép. 5 13 5 3 2 30<br />

matin soir<br />

Libourne............... dép. 5 40 5 18 3 5 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. dép. 7 30 5 45<br />

Bordeaux............... arr. 6 57 b 55 4 27<br />

soir<br />

Arçay. . . ; ............. arr. 4 2 9 40<br />

dép. i 7 9 46<br />

arr. 1 20<br />

Bordeaux aux <strong>Sables</strong>.<br />

Loudun........................<br />

9 58<br />

dép. i 25 40 3<br />

Tours (g. de la Vdée). arr. 3 35 41 50<br />

4.2.3 1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

soir matin<br />

matin matin matin Tours (gare d’Orl.). . dép. 4 45 6 25<br />

Bordeaux. . dép. 6 40 Château-du-Loir. . ■ dép. 5 25 7 53<br />

Libourne.. . dép. 7 46 Le Mans..................... arr. 6 44 9 22<br />

arr.<br />

Courtras.<br />

8 12<br />

' dép. 9 »<br />

arr. 9 52 Le Mans aux <strong>Sables</strong>.<br />

*" dép. 9 57<br />

1.2.3 1.2 3<br />

Jonzac. . dép. 44 »<br />

matin matin<br />

soir<br />

. dép. 2 15 11 55<br />

arr. midlO<br />

Saintes..<br />

soir<br />

‘ dép. 7 33 mid30 Château-du-Loir. . . . dép. 3 33 1 19<br />

arr. 8 41<br />

Rochefort.<br />

1 31 soir Tours (gare d’Orl.). . arr. 4 55 2 45<br />

dép. 8 50 1 3 4 5 Tours (gare' Vdée). . dép. 6 45 3 40<br />

9 36<br />

La Rochelle.<br />

2 44 4 55<br />

Loudun- . . arr. 8 8 5 35<br />

le- d ï 5 50 10 » 2 22 5 10<br />

dép. 8 lb b 38<br />

soir<br />

Arçay........................ arr. 8 25 5 48<br />

arr. 8 45<br />

Roche-s-Yon.j<br />

1 2 4 46 8 »<br />

dép. 8 29 5 50<br />

0U,dép. 9 15 1 12 5 4 9 42<br />

soir<br />

. . arr. 10 35 2 7 6 20 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.............. arr. 2 7 10 34<br />

? m !î7 în d î?ttS o ^ o m riè te départs et arrivée» de tous les trains des chemins de fer de la Vendée et des Charentes et voi«s correspondantes, voir : LE GUIDE DES VOYAGEURS; INDICATEUR OFFICIEL (Livret Ribandeau et<br />

* Chevallier) — En vente dan» tontes les gares^et cheis les libraires ; prix : 20 centimes.<br />

►S M<br />

CT? O<br />

S G<br />

■s p<br />

«= p<br />

T3<br />

° Ss<br />

CO (P<br />

S.<br />

m h<br />

n» i—<br />

“ 9<br />

1 Cit<br />

œ 0<br />

O<br />

o<br />

C 5<br />

a-<br />

PS<br />

-<<br />

m<br />

c<br />

X<br />

£=<br />

«<br />

o<br />

s<br />

O<br />

o<br />

5c;<br />

rjfi<br />

r ji<br />

O<br />

» XJi<br />

S- w<br />

GO<br />

1 O<br />

> c i<br />

» H<br />

g . ®<br />

^ xj+<br />

o c »<br />

a o<br />

^ h<br />

O XII<br />

■x.<br />

cS<br />

S5 >—1<br />

a PS<br />

s H<br />

’i H<br />

S ’ » !<br />

i<br />

I «<br />

a g<br />

s n<br />

F f<br />

w<br />

ïo c l<br />

p t'<br />

s - rJ -<br />

es Cb<br />

a<br />

1<br />

‘f'f.


A B O N N E M E N T S<br />

Payables d'avance<br />

Un mois. . .


Delphine Mmes Meyer<br />

Clotilde Monnet<br />

Ordre du spectacle 1° Le Rendez-vous;<br />

2e Concert ; 3° <strong>Les</strong> Femmes qui pleurent.<br />

Bureaux à 8 h : Rideau à 8 h. 1/2.<br />

ABONNEMENTS POUR LE THÉÂTRE<br />

Tarif spécial pour MM. les abonnés<br />

Pour la saison, 35 fr. ; un mois 18 fr.,<br />

quinze jours, 10 fr. ; la semaine, 6 fr.<br />

<strong>Les</strong> abonnements au théâtre doivent<br />

être pris pour la durée de l’abonnement,<br />

aux salons.<br />

AVIS. — Tous les jours : Concert de 3<br />

à 4 h. et soirée dansante. — Le samedi à<br />

8 h., bal à grand orchestre.<br />

<strong>Les</strong> grands bals gala avec cotillon, dirigés<br />

par M. et Mme Paul, seront annoncés<br />

par voie d’a'fiches. — Un cours de danse<br />

est ouvert tous les jours sous la direction<br />

de M. et Mme PAUL.<br />

Le directeur du Casino,<br />

E. L éguât.<br />

On peut retenir ses places au bureau<br />

THÉÂTRE DU CHALET<br />

Dimanche 13 août 1876, à 8 h. 1/2.<br />

L'amour que qu’ c’est qu’ça<br />

Blésinet<br />

Pitou<br />

Toby<br />

. François<br />

Suzanne<br />

Zerline<br />

Jacqueline<br />

Vaudeville en un acte.<br />

Mme Lepailleur.<br />

MM. Charley.<br />

Pichet.<br />

Testot.<br />

Mmes M. Dorval.<br />

Dallou.<br />

Margarita.<br />

On commancera par:<br />

L’OMELETTE '\TASTH.IIK<br />

Vaudeville en un acte<br />

Cotillard MM. Charley.<br />

Durandin Pichet.<br />

MmeDurandin Mmes Margarita.<br />

Nathalie g Dorval.<br />

^ ose Dallou.<br />

Lundi A4 août 1876, à 8 h. 1/2<br />

Première représentation de:<br />

LES DEUX VIEILLES GARDES MALADES<br />

Opérette en un acte.<br />

Mme Potichon MM Pichet.<br />

Mme Vertuchoux Gacon.<br />

fortuné Mme Lepailleur.<br />

Un commis pharma-<br />

cien M. Testot.<br />

On commencera par :<br />

RISETTE<br />

Comédie en un acte,<br />

disette Mmes Margarita.<br />

Evelina E. Dorval.<br />

Antonin JVT. Prévilie.<br />

FEUILLETON<br />

UNE ROUSSlî(,)<br />

PAR<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

Quand cette nouvelle arriva à la Buisse,<br />

la consternation fut grande.Tous savaient<br />

qu’André avait aimé Blanche. Tous redoutaient<br />

que te flamme ne se ralluma,<br />

quoiqu’elle parût éteinte. Le vieux marquis<br />

surtout était inquiet. Il avait pu ju ­<br />

ger Blanche pendant la longue conversation<br />

qu’il avait eue avec elle, et il trouvait<br />

fon étrange qu’elle vint s’établir ainsi<br />

à quelques pas de son ancien amoureux,<br />

comme pour le narguer. Son premier<br />

mouvement fut de rompre en visière avec<br />

la châtelaine de Mortemer et de lui rendre<br />

visite. Mais, toute réflexion faite,il préféra<br />

laisser venir l’ennemi. Il sentait bien que<br />

la conduite de la jeune fille aurait des<br />

conséquences funestes ; il n’aurait su dire<br />

ni pourquoi ni comment ; mais il les envi­<br />

16<br />

CA ET LA,<br />

LA PLAGE<br />

— Où allons-nous, grands dieux<br />

Avant-hier, « M. K. prévenait le public,<br />

par la voie de la presse, qu’il ne paierait<br />

plus les dettes deson fils. »<br />

Aujourd’hui, nous trouvons dans les<br />

mêmes organes la note suivante, sous la<br />

signature de l’enfant prodigue :<br />

« Le fils K. informe le public que non-<br />

» seulement il ne paiera pas, mais qu’il ne<br />

» veut pas entendre parler des dettes con-<br />

» tractées par M. son père... sauf les det-<br />

» tes de reconnaissance, bien entendu. »<br />

— Petit dialogue surpris, l’autre jour<br />

entre quelques membres denotre Assemblée<br />

:<br />

— Savez-vous, disait l’un, pourquoi la<br />

République est le gouvernement le plus<br />

rationnel ?<br />

? ? ?<br />

— C’est que le gouvernement républicain<br />

est le seul qui soit dans des conditions<br />

normales d’existence. Il a le cœur à<br />

gauche..., les autres gouvernements l’ont<br />

à droite.<br />

SOUSCRIPTION<br />

des ues<br />

Actions de la compagnie f r â u P se<br />

DU<br />

TELEGRAPHE<br />

DE PARIS A NEW-YORK<br />

Statuts passés devant Mc Dufour, notaire<br />

à Paris les 25 juillet et 8 août 1876.<br />

Capital social : 33 millions de francs<br />

Divisés en 66,C00 actions de 500 fr.<br />

chacune.<br />

CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />

MM. POUYER-QUERTIER, G. 0. $•, ancien<br />

minisire des finances, sénateur,<br />

président.<br />

De DOMPIERRE-d’HORNOY, G.<br />

0 . vice-amiral, ancien ministre<br />

de la marine, sénateur, vice-<br />

président ;<br />

Comte d’HESPEL, sénateur;<br />

Comte de YALON, ancien député,<br />

conseiller général de l’Eure;<br />

Le marquis de LA ROCHE-LAM-<br />

BERT, trésorier-payeur général<br />

;<br />

Le comte de LAMBERTYE ;<br />

Emile GALLET, 0.<br />

De CHAUVIN, ingénieur-électri-<br />

cien.<br />

OBJET DE LA SOCIETE.<br />

La Compagnie a pour objet la création<br />

sageait déjà avec terreur. Il voyait André<br />

aux pieds de son ancien amour,il le voyait<br />

oublier la paix tranquille d’un bonheur<br />

assuré pour se rejeter dans les orages<br />

d’une passion malheureuse ; — ignorait<br />

de quoi était capable cette jeune fille,<br />

qu’il avait jusqu’ici considérée comme une<br />

tête folle ; mais sentant l’orage venir, et<br />

n’ayant point préparé d’abri pour y échapper,<br />

il craignait pour son échafaudage,<br />

pour André, pour Jane, pour lui-même ;<br />

le bon marquis ciaignait pour tout le<br />

monde.<br />

Jane avait reçu, elle aussi, un coup<br />

violent au cœur ; car elle était au courant<br />

de tout ce


ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

17e L iste<br />

L A<br />

Mme Leheure et ses deux enfants, propriétaire au Mans, au Casino.<br />

M. Lelièvre, docteur au Mans, au Casino.<br />

Mme et M. Daviau, notaire à Roeheservière, au Casino.<br />

Mme veuve Clochard, propriétaire à Roeheservière, au Casino.<br />

Mme et M. Tauzin, négociants à Bordeaux, au Casino.<br />

Mlle Mme et M. Olivier Garnier, propriétaires à Chalonne-sur-Loire, au Casino.<br />

M. Payan, négociant à Lyon, au Casino.<br />

Mme et M. de Laguehay, propriétaires à Chinon, au Casino.<br />

Mme et M.Simon, ckef d’escadron de gendarmerie à Angers, au Casino.<br />

Mmes et M. Fouqueau, négociants à Orléans, chez Mme Leblanc, rue du Palais.<br />

Mlle et M. Milmor, négociants à Orléans, chez Mme Leblanc, rue du Palais.<br />

Mmes et M. Mauricet-Degoulet, propriétaires au Mans, chez Mme Leblanc, rue d»<br />

Palais, ^<br />

Mme et M. Thury, prepriétaires au Mans, chez M. Bugeon, rue Lafayette.<br />

Mme et M. Pontlevoy, propriétaires au Mans, chez Mlle Malescot, rue du Centre.<br />

Mme et M. Dupré, propriétaires à Paris, chez Mme Didelot, rue du Palais.<br />

Mme Barthelot. propriétaire à Paris, chez Mme Didelot, rue du Palais.<br />

Mme la vicomtesse et M. le vicomte Baderer, et ses trois enfaats, propriétaire à Poitiers,<br />

chez M. Mercier, rue des Corderies.<br />

M. Desbordes, Henri, étudiant à Paris, hôtel de la Plage.<br />

M. Claudot, Louis, étudiant à Chinon', hôtel de la Plage.<br />

Mme et M. Boursier, propriétaire à Bois-Auprin, hôtel de la Plage.<br />

M. de Bersignan, propriétaire à Bordeaux, hôtel de la Plage.<br />

M. de Rouyé et sa famille, propriétaire aux Essarts, hôtel de la Plage.<br />

M. de Baquancourt et sa famille, propriétaire au château de Croix, hôtel de la<br />

Plage.<br />

Mme et MM. de Lavergne, propriétaire à Carquefou, hôtel de la Plage<br />

Mmes et M. Gaudbert, propriétaires à Tours, chez M. Bourdin, sur le Remblai<br />

M m e et M. Dupont et leurs enfants, propriétaires à Fontenay, chez Mlle Brossaud<br />

sur le Remblai. ' *<br />

Mlle Dolaire, propriétaire à Fontenay, chez Mlle Brossaud, sur le Remblai<br />

Mme et M. Salés, propriétaires à Luçon, chez Mlle Brossaud, sur le Rembiai<br />

Mija Godillon, propriétaire à Luçon, chez Mlle Brossaud.<br />

Mme et M. Deringère fils, propriétaires à Poitiers, che? Mme Goineau, rue du Tha-<br />

bor.<br />

Mme et M. Grenaillez, propriétaires à Ste-Gemme, chez Mme Goineau, rue du Tha-<br />

bor.<br />

Mlle Tavenand, propriétaire à Ste-Gemme, chez Mme Goineau, rue duThabor.<br />

Mmes et M. Passe, propriétaires à Beaumont-sür Sarthe, chez Mme Loiseau-Guéry,<br />

sur le Remblai.<br />

Mmes Brillaud, propriétaires, à La Châtaigneraie, chez M. Babin-Redor, place Belle-<br />

Vue.<br />

Mmes et M. Genêt, propriétaires à La Grande-Maison, chez Mme Musseau, rue For-<br />

bin.<br />

Mmes et MM. Hémin, fabricant d'Orfèvrerie (de pont de Bouemes), chezM. Musseau,<br />

rue Forbin.<br />

MmeCorbin, propriétaire à Paris, chez M. Aider, rue du Palais.<br />

Mme et M. Pillet, Georges fils, propiiétaire à Tours, chez M. Aider, rue du Palais.<br />

Mme la vicomtesse et M. le vicomte de la Pena, capitaine du 135e de ligne à Cholet,<br />

au Casino.<br />

M. Chançay, négociant à Paris, hôtel de l’Océan.<br />

Mme et M. Tanué-Houdet, propriétaires à Saint Sylvain, hôtel de l’Océan.<br />

M. Girod, propriétaire à Clisson, hôtel de l’Océan.<br />

M. Chichereau, maire à Augé, par Montrichard, hôtel de l’Océan.<br />

Mme de Beauregard et sa famille, propriétaire à Montravers, chez M. Magaud, rue<br />

du Casino.<br />

Mme et M. Guichaud, propriétaire à Champagnc-Charente, chez Mme Fleury, rue<br />

des Halles.<br />

Mme Latour, propriétaire à Vanseains (Dordogne), chez Mme Guignardeau, rue du<br />

Palais.<br />

M m e de Clercq, propriétaire à Vanseains (Dordogne), chez Mme Guignardeau, rue<br />

du Palais.<br />

Mme Anne Desage, propriétaire à Vanseains (Dordogne), chez Mme Guignardeau,<br />

rue du Palais.<br />

Mlle et MM. Charnon, propriétaires à Fontenay, chez Mme Guignardeau, rue du f<br />

Palais.<br />

Mlle et Mme Sïmon, propriétaires à Nantes, chez Mme Guignardeau, rue du Palais.<br />

Mmes Clouet, propriétaires à Nantes, chez Mme Idais, rue Nationale.<br />

Mme Morandeau, proprlétaioe à Nantes, chez Mme Idais, rue Nationale.<br />

Mme et M. Hamel fils, propriétaires à Paris, chez Mlle Boulanger, rue du Palais. '<br />

Mme etM. Choleu, employé au chemin de fera Nantes, hôtel des Voyageurs.<br />

M. Mousseau, propriétaire à Bourgueil, hôtel des Voypgeurs.<br />

MM. Gripouilleau, entrepreneurs à Tours, hôtel des Voyageurs.<br />

Mme et M. Leteille, propriétaires à Chinon, hôtel de la Boule-d’Or.<br />

M. Gustave Gon, propriétaire à Versailles, hôtel de l’Océan.<br />

M. Maurice, Emmanuel, avocat à Chinon, hôtel de l’Océan.<br />

M. Maurice, G e o rg e s , étudiant à Paris, h ô te l de l’Océan.<br />

M. Emmanuel G u e rtin , étudiant à Paris, hôtel d e 1 Océan.<br />

Mme et MM. Adam, père et fils, propriétaires à Paris, au Casino.<br />

Mme et M. Bremand, propriétaire à Cholet, au Casino.<br />

Mme veuve Goiret et deux enfants , propriétaire à Cholet, au Casino.<br />

Mme et M. Charles Morin, fils, propriétaire à Buzançais, au Casino.<br />

Mme Passa et un enfant, propriétaire à Châteauroux, au Casino.<br />

M. Blavier, propriétaire à Angers,au Casino.<br />

M.Roy, Aimé, négociant à Sab.é, hôtel du Cheval-Blanc<br />

M. Béguet, négociant à Nantes, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Soutx, propriétaire à Paris, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Lagneau, négociant à Nantes, hô'el du Cheval-Blanc.<br />

M. Jute, négociant à Nantes, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Fradin, négociant à Vieilleville, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Maréchal, propriétaire à Rochefort, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. de la Bassetière, député, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Thirormeau, négociant â Bo-deaux, hôtel du Cheval-Bianc.<br />

M. Alexis Bondron, propriétaire à l’Hermitage, chez M. Boisvin, sur le Remblai.<br />

Mma Thomas, propriétaire à l’Aubrey, chez M. Boisvin, sur le Remblai.<br />

Mlles Mme et M. Deguilles, propriétaire à Loches, chez M. Moreau, rue Bissoa.<br />

Mmes Tournoux, propriétaire à Chant/ünnay, chez M. Rucheau, rue du Thabor.<br />

Mlle et Mme Haudbin, propriétaire à F en o n (Maine-et-Loire), maison Soize, rue de<br />

Patrie.<br />

M. Tribordeau, propriétaire au Mans, chez Mme Leblanc. p . .<br />

M. et Mme Mary^ pharmacien à Angers, chez M. Ravon, plece de la Digue.<br />

Mlle Dupn;-„ ' ■ ■ • • - --s,<br />

propriétaire à Coubé-Vér ic, chez M. Bourdin, sur le Remblai.<br />

M"<br />

ie Begeand, propriétaire à Coubé-Vérac, chez M. Bourdin, sur le Remblai.<br />

M. Liot, banquier à Tours, chez M. Bourdin, sur le Remblai.<br />

Mlle Lemaître, Eugénie, propriétaire à Duzilly, chez M. Bourdin, sur le Remblai.<br />

Mme Luders et ses deux fils, de Port-au-princf* “ ,, ,, , 1S’ , r, , ■<br />

Miiû nt m r ofv,,.». „ - , • » tï<br />

Mlle et m. i^etort, propriétaires<br />

■<br />

u<br />

-, cnezM. Mortsson. place du Palais.<br />

M. Graslopois,propriétaire ~ " •*.«>, c“ez M. Deplanc, sur le Remlai.<br />

— « a St-Dems-Ia-Chevrasse,chez Mme Barabeau,sur le Rem<br />

Mlle Lisabois, Marie, propriétaire à Poitiers, chez M. Bourdin, sur le Remblai.<br />

M. André, notaire à Châleau-la-Vallière, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Souty, propriétaire à Paris, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme et M. Roy, propriétaire à Sablé, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme et M. Maigre, receveur des domaines, en retraite à la Roche, chez Mme Barabeau,<br />

sur le Remblai.<br />

M. Paul Maigre, fils, receveur des domaines en retraite à la Roche, chez Mme Barabeau,<br />

sur le Remblai.<br />

M. de Rochebrune et 3 enfants, propriétaire à Fontenay, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Bougier, négociant à Bellac, et 4 enfants, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Batart, notaire à Craon (Mayenne), hôtel de France.<br />

Mlle et M. Boisselié, propriétaires à Vezins (Maine-et-Loire), hôtel de France.<br />

Mlle et M. Picard, entrepreneur à Luçon, hôtel de B'rance.<br />

Mmes et M. Branger, propriétaires à Niort, chez Mme veuve Groisard» »ur le<br />

Remblai.<br />

Mmes et M. Decharneau, propriétaires à Bressuire, chez M. Ferrand, sur le Remblai.<br />

Mmes et M. Penaud, notaire à Vix, chez Mme veuve Rolaad, rue du Grand-Caaton.<br />

Mme et MM. Maynard de la Claye, au château de la Barre, commune de St-Floreat-<br />

des-Bois, chez M. Nau, rue du Palais.<br />

MM. de la Falaise, au château de Montorgueil, commune du Champ-St-Père, rue du<br />

Palais.<br />

Mmes Soyer, propriétaires à Paris, rue du Palais.<br />

Mlle Tibauda, propriétaire à Paris, rue du Palais.<br />

Mlle Ligner, propriétaire à Paris, rue du Palais.<br />

Mmes et M. Jules Prévost, propriétaires à Poitiers, chez M. Proust, rue du<br />

Palais.<br />

Mlle Balin, propriétaire à Poitiers, chez M. Proust, rue du Palais.<br />

Mmes et MM. de Fontaine, propriétaire à Marillet, chez M. Bourdin, sur le Remblai.<br />

Mlle Chatelier, Julie, propriétaire à Marillet, chez M. Bourdin, sur le Remblai.<br />

Mlle Roy, Victoire, propriétaire à Marillet, chez M. Bourdin, sur le Remblai.<br />

Mmes et MM. Desmarest, propriétaires à Coubé-Vérac, chez M. Bourdin, sur le<br />

Remblai.<br />

Mlles Aigron, propriétaire à Coubé-Vérac, chez M. Bourdin, sur le Remblai.<br />

Mmes Thibeau, propriétaires à La-Chaussée, chez Mme Péau, rue du Palais.<br />

Mmes Devielleban, propriétaires à St-Cyr-la-Lande, hôtel de l’Étoile.<br />

Mlle Barré, Maria, propriétaire à Touaré, hôtel de l’Étoile.<br />

Mme et MM Gallois, propriétaire à Paris, hôtel de l’Éloile.<br />

Mme et M. Dazav, Michel, fils, propriétaires à St-Cyr-la-Lande, hôtel de l’Étoile.<br />

Mmjs Servan, propriétaires à Si-Cyr-la-Lande, hôtel de l’Étoile.<br />

Mme et M. IJondras de la Lande, propriétaire à Nantes, chez M. Robert, rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

Mme et M. Rémy-Léger, négociant à Angoulême, au Casino.<br />

Mme et M. Rabaud, négociant à Pesme, au Casino.<br />

M. Berger, minotier à Êvres, au Casino.<br />

M. Énule Palord, rentier à Marmande, au Casino.<br />

MM. Bernede, bonnetiers à Troyes, au Casino.<br />

Mmes Calinel, propriétaires à Cahors, au Casino.<br />

M. Charles Genesteise, propriétaire au Mans, au Casino.<br />

M. Chalaud, Ernest, propriétaire à Tulle, au Casino.<br />

M. Raudier, Jules, tailleur à Lyon, au Casino.<br />

Mme et M. Moinson, directeur de l’école communale à Loches, au Casino.<br />

M. Thomas, instituteur à Ligueud, au Casino.<br />

Mmes et M. Moreau, propriétaires à Paris, au Casino.<br />

Mme et M, Delcouri; propriétaires à St-Quentin, au Casino.<br />

M. de Mieulle, propriétaire à Angers, au Casino.<br />

M. Noussy, propriétaire à Maupilliers, hôtel de la Plage.<br />

MmeetMYI. Mazet, propriétaires à St-Sulpice-le-Douzeil (Creuze), hôtel de l’Océan.<br />

Mmes et M. E ton, propriétaires à Paris, hôtel de l'Océan.<br />

Mme et M. Lamaud, professeur à Bellegarde, hôtel de l’Etoile.<br />

M. Bienvenu, négociant, à Chinon, hôtel des Voyageurs.<br />

M. David, négociant à Chinon, hôtel des Voyageurs.<br />

M. Cheva ié, négociant à Chinon, hôtel des Voyageurs.<br />

M. Br ffaud, propriétaire à Sle-Hrrmine, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme de le Boissière, propriétaire à Angers, à l’hôpital des <strong>Sables</strong>.<br />

MM. Méchaud, piopriétaires à Tours, à l’hôp tal des <strong>Sables</strong>.<br />

M. l’abbé Boudaud, vicaire à Chantonnay, à l’hôpital des <strong>Sables</strong>.<br />

Mme Augé St-Mai tin. propriélaire à Chemillé, à l’hôpital des <strong>Sables</strong>.<br />

Mme et M. Aierlhas fi s, propriétaires à Angoulême, à l’hôpital des <strong>Sables</strong>.<br />

Mmes Joseph, propriétaires à Moulins, à l’hôpital des <strong>Sables</strong>.<br />

Mme et M. Bonamy, libraire à Poitiers, à l’hôpital des <strong>Sables</strong>.<br />

M. Roblin, conseiller général à Mirebeau, à l’hôpital des <strong>Sables</strong>.<br />

MM. Paul et Alfred Querqui, propriétaire à Chantonnay, chezM. Duverger,rue des<br />

Corderies.<br />

Mme etM. Vaudet, vétérinaire à M:rebeau, chez M. Gaborit, rue du Thabor.<br />

Mme et M. de t.rellel de Feurelle et 2 enfants, propriétaires à Limoges, chez c M.<br />

Grolleau, sur le Remblai.<br />

Mlles Gerbeaud et Bernier, propriétaires à Monts-St-Guesnes (Vienne), chez M.<br />

Grolleau, sur le Remblai.<br />

Mlle Marie Chopin, propriétaire à Chambellay, chez Mlle Pépion, rue du Centre.<br />

M. Blondeau, étudiant à Paris, à l’hôtel de l’Océan.<br />

Mlle Blondeau, propriétaire à Tours, à l’hôtel de l’Océan.<br />

Mme Blondin, à Tours, à l’hôtel de 1 Océan. v<br />

Mmes Matnvalle, propriétaires à Sellac, à l'hôpital des <strong>Sables</strong>.<br />

Mlle et M. Broutelles, médecin, à Cambrée, à l’hôpital des <strong>Sables</strong>.<br />

M. Roblin, avocat, à Poitiers, à l’hôpital des <strong>Sables</strong>.<br />

M. de Beaumarchais et sa famille, propriétaire à Bretignolles, chez M. Maussion,<br />

rue du Palais.<br />

Mmes et M. Gustave de Jannes, propriétaire à Rochechouart, chezM. Gendrouneau,<br />

rue du Gr.tnd Canton.<br />

Mme la cemtesse delà Boissière et Mlle Octavie etM, René de ia Boissière, au<br />

château de Monette.<br />

Mme et M. deBrégeas, propriétaires à Poitiers, chez MmeLetard, rue du Rempart.


Après les déceptions sans nombre que<br />

les placements étrangers ont fait éprouver<br />

aux capitaux français, l’attention des détenteurs<br />

de fonds disponibles se porte exclusivement<br />

sur les entreprises indigènes,<br />

qui se présentent dans des conditions re-<br />

cemmandables.<br />

La Compagnie française du télégraphe de<br />

Paris à New-York est assurément une de<br />

-ces affaires dont on est heureux d’avoir à<br />

signaler l’apparition. Elle est fondée en<br />

vertu d’une autorisation accordée par le<br />

gouvernement français à M. Pouyer-Quertier,<br />

ancien ministre des finances, et eile<br />

a pour objet la construction et l’exploitation<br />

d’un câble télégraphique de Paris à<br />

N ew -York.<br />

Cette entreprise, essentiellement nationale,<br />

est aussi une affaire qui doit réaliser<br />

de grands bénéfices. J3n 1867, une Société<br />

de même genre et ayant le même but a<br />

été créée ; mais, à peina le câble qui reliait<br />

la France à l’Amérique était-il posé<br />

que les directeurs de la Société cédaient<br />

l’entreprise à une Société anglaise, avec<br />

le consentement des actionnaires, bien<br />

entendu, dont les actions étaient rachetées<br />

avec 50 0/0 de prime.<br />

On peut voir par là l’importance dJune<br />

entreprise de ce genre, car les Anglais<br />

n’ont, pas la réputation de jeter l’argent<br />

par les fenêtres. Mais, par suite de cette<br />

cession, il n'y a plus de câble télégraphique<br />

français, et c’est celte lacune que la<br />

Compagnie française a pour but de combler<br />

: elle est et restera française et elle<br />

accaparera non-seulement les dépêches<br />

qui partent de France, mais encore toutes<br />

celles du continent à destination de l’Amérique.<br />

M. Pouyer-Quertier, ancien ministre des<br />

finances, reste président du conseil d’administration,<br />

et il a pour collaborateurs<br />

des hommes dont le nom seul atteste l’honorabilité<br />

de l’entreprise. Parmi les mem-<br />

brse du conseil, nous voyons, outre M.<br />

Pouyer-Quertier, l’amiral Dompierre<br />

d’Hornoy, ancien ministre de la marine ;<br />

M. le comte d’Hespel, sénateur ; M. le<br />

comte de Valon, conseiller général de<br />

l’Eure ; M. le marquis de La Pioche-Lam-<br />

bert, trésorier-payeur général, etc.<br />

A. 1206 K. S. MS<br />

Annonces diverses<br />

Etudes de M' TIREAU, avoué aux<br />

<strong>Sables</strong>-<strong>d'Olonne</strong>, et de Me GOi'IJ-<br />

PEAU, notaire au même lieu.<br />

A VENDRE<br />

Par suite de conversion de saisie<br />

immobilière en vente sur publications<br />

volontaires<br />

1er LOT<br />

Une maison<br />

Située aux <strong>Sables</strong>-<strong>d'Olonne</strong>, rue<br />

de l’Amidonnerie, composée de plusieurs<br />

pièces au rez-de-chaussée ;<br />

un premier étage comprenant huit<br />

chambres à coucher ; avec puits,<br />

cour, un grand jardin renfermé de<br />

murs, et autres servitudes. — Cette<br />

maison et le jardin en dépendant<br />

sont parfaitement disposés pour l’établissement<br />

d'une maison.<br />

2e LOT<br />

U n e m a ls o n , située aux <strong>Sables</strong><br />

-d’Olonne, même rue, consistant<br />

en un rez-de-chaussée élevé<br />

sur caves, salon, salle à manger,cuisine;<br />

un premier étage comprenant<br />

huit chambres à coucher ; des mansardes<br />

et un belvéder ; avec cour,<br />

puits, écurie, remise et jardin.<br />

3e LOT.<br />

Une petite maison, composée de<br />

deux chambres basses. Cette maison<br />

est contiguë au deuxième lot et est<br />

située rue de l’Amidonnerie.<br />

4e LOT.<br />

Une petite maison composée de<br />

deux chambres basses, située rue du<br />

Bastion.<br />

ET 5e LOT.<br />

Un grand terrain, situé au même<br />

lieu, entre les rues du Bastion et de<br />

la Grand’Muraille ; comprenant environ<br />

4,000 mètres carrés, et porté<br />

au cadastre sous le n° 793 de la section<br />

E du plan.<br />

Tous ces immeubles sont à proximité<br />

de la plage.<br />

Pour les renseignements, s’a ­<br />

dresser audit Me GOULIPEAU, notaire.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILO UTERIE IM POSSIBLE<br />

La Banque-Chiffres<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quarante, se joue avec les i<br />

cartes ànuméros,brevetéesS.G.D.G. I<br />

qui ne sont que des chiffres. |<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes 3<br />

A Paris, Juquin, rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, M ayeu x, rue du<br />

Centre. — Veuve F o u c h e r , rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

CARTES A NUMEROS.<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccrat , Vingt-<br />

et-un, Lansquenet , Trante-Qua-<br />

rante. Elles ne peuvent donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point 5 les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeu x offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, rue<br />

de Lanery, 32, aux <strong>Sables</strong>, chez<br />

MAYEUX, rue du Centre, 3, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue de l’Hôtel-de-<br />

Vi lie.<br />

ELIXIR<br />

CONTRE LE<br />

M A L D E M E R<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, O D E V , Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bains de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la O des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES El TIH S GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’oinnibus pour tous les trains.<br />

B u r e a u x !<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B e r t r a n d , Hôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de ier choix<br />

Prix m odérés. — Gros et détail<br />

É P IC E R lfS A B L A ïS E<br />

Sur le port, quai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

Paul MAÏNGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de-Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Ustensiles de chasse et de pêche,<br />

Grand assortiment<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Rue de l’Hôtel-de-Ville, 7.<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

10<br />

14, ru e de V H ôtel- d e -V ille<br />

RONGIER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes de bains,, depuis 4f. 75<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste maison meublée<br />

Au centre du Remblai<br />

A 11Y W r» n 1 n Q<br />

S’adresser à Me BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

H iJ L " E * L A .G r E<br />

Prom enades en mer<br />

lie e a u o t n e u f A im a, pouvant<br />

contenir 30 personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> \ 3<br />

LE-BIEN PUBLIC<br />

DE PA R IS<br />

Journal quotidien. politique et littéraire<br />

LE PLUS VARIÉ DES JOURNAUX SÉRIEUX<br />

I n f o r m a tio n s r a p id e s e t p ré c is e s<br />

Bzpidié par les trains-poste du soir<br />

PRIMES EXCEPTIONNELLES<br />

L a R é fo r m e É con om iq u e,<br />

h» J o u r n a l d e s J e u n e s M è r e s,<br />

E.a V ie d o m e stiq u e , e tc .<br />

DÉPARTEMENTS<br />

ïwiimois: !5fr. | Siimois: 3 0 fr. | ïïaan: 6 0 ft.<br />

Un Numéro : 15 centimes<br />

ENVOI DE NUMÉROS SPÉCIMENS<br />

Sur demande par lettre affranéhU<br />

P a ris, R u e C o q -H é ro n , 5<br />

LAIT ANTÉPHÉLIQUE<br />

coupé d’ea u , dissipe<br />

BOUTONS<br />

p e a u


. / f l O centimes l e n u m é r o .<br />

BUREAUX: Librairie Mi yeux, r, du Centre.<br />

A B O N N £M E N T S<br />

Payables d ’avance<br />

Un mois. . . £2 fr.<br />

Pour la saison<br />

des bains. . £5 fr.<br />

MAREES<br />

HEURES DE PLEINE-MER<br />

Mercredi 16, » h. 37 m. — 1 h. 9 s.<br />

Jeudi 17, 1 h. 38 m. — 2 h. 5 s.<br />

REVUE MUSICALE<br />

Un écrivain morose a défini la musique:<br />

« un art d’une noble inutilité. » Serait-il<br />

donc vrai qu’il ne faut prendre cet art divin<br />

que comme un délassement propre à<br />

rafraîchir l’esprit fatigué des préoccupations<br />

d’un autre ordre, et doit-on faire<br />

bon marché de la partie morale de la musique<br />

? Loin de nous cette triste pensée:<br />

les hommes les plus sérieux s’accordent<br />

aujourd’hui à reconnaître que tout ce qui<br />

sert à développer les forces de l’intelligence<br />

et à répandre le goût du beau, tend<br />

au perfectionnement et au bonheur de<br />

l’humanité. Ennoblir les instincts des<br />

masses, pu'ir leurs mœurs, substituer<br />

aux habitudes grossières et funestes qui<br />

abrutissent et ruinent le peuple des distractions<br />

qui ouvrent l’âme à des sentiments<br />

plus délicats, n’est--ce pas une tâche<br />

digne d es législateurs et des philosophes?<br />

On considère assez généralement les<br />

sensations produitesparla musique comme<br />

plus matérielles, si je puis parler ainsi,<br />

que celles que nous recevons des autres<br />

arts. 11 y a dans cette opinion du vrai et<br />

du faux : on ne saurait contester que les<br />

sons frappent notre système nerveux d’impressions<br />

tellement indépendantes du travail<br />

de l’esprit qu’elles se font sentir aux<br />

enfants dans leurs premières années, mais<br />

on ne saurait voir dans ce fait une preuve<br />

de l’infériorité de la musique, qui est au<br />

contraire l’art qui transporte l’âme dans<br />

les sphères les plus élevées. Pour justifier<br />

cette opinion,que je n’aipas du reste la prétention<br />

d’émettre le premier, je recourrai<br />

à l’autorité des souverains maîtres en matière<br />

de jugement, et de goût.<br />

<strong>Les</strong> Grecs joignaient à une profonde<br />

connaissance du cœur humain une grande<br />

finesse d’organisation et un vif amour de<br />

la beauté. Aussi ont-ils revêtu de formes<br />

séduisantes les enseignements qu’ils étaient<br />

appelés à donner aux âges à venir : leurs<br />

instincts étaient élevés et droits, et ils les<br />

ont empreints d’un caractère sacré en les<br />

personnifiant dans leurs divinités, et les<br />

ont animés d’une sorte d’existence par<br />

leurs fables.<br />

On peut donc considérer leurs invent<br />

i o n s poétiques comme un résumé deleur<br />

ingénieuse philosophie, qui, sous le manteau<br />

brillant de la fiction, fait entrevoir la<br />

vérité.<br />

A u milieu de leur Olympe, le dieu de la<br />

lumière et de l’intelligence tient à la main<br />

une lyre et les muses qui l’entourent ont<br />

donné leur nom à l’art de charmer par les<br />

sons. L’histoire touchante d’Orphée, les<br />

d a n g e r e u s e s séductions des sirènes témoignent<br />

du pouvoir surnaturel que les<br />

anciens attribuaient à la musique.<br />

Si le peuple auquel nous devons lesmo-<br />

ÎO centimes le numéro.<br />

I er année. — N° 20 — 15 août 1876<br />

PLAGIE<br />

BBS SABI>£S-B'0L0NN£<br />

Journal Politique et Littéraire, paraissant le Mardi, le Jeudi et le Dimanche.<br />

dèles éternels de la grande poésie, de la<br />

philosophie, de l’histoire et des arts,plaçait<br />

si haut la musique, c’est qu’il avait<br />

senti quelle était sa portée morale, quelle<br />

influence elle avait sur l’homme, quelle<br />

part elle prenait dans sa vie. C’est, en<br />

effet, le seul des arts libéraux qui soit absolument<br />

nécessaire ; les autres procurent<br />

de vives jouissances,celui-là satisfait<br />

u n besoin de cœur.<br />

N’est-ce pas la musique qui calme les<br />

premières douleurs de l’enfant et appelle<br />

le sommeil sur son berceau par la chanson<br />

de la mère ou la complainte de la<br />

nourrice ? N'est-ce pas elle qui soutient<br />

l’homme fait dans ses travaux ?<br />

Le laboureur chante en traçant son sillon<br />

et le berger en guidant son troupeau.<br />

Le matelot règle ses efforts en les accompagnant<br />

de sa voix. La musique s’associe<br />

aux joies comme aux peines, elle s’assied<br />

à la table du banquet comme au chevet<br />

du lit de douleur. Dans le sentier qui<br />

conduit à l’église, on entend une noce<br />

joyeuse célébrer en refrains rustiques les<br />

espérances du mariage, tandis que la voix<br />

du pauvre aveugle implore la compassion<br />

et que, dans la chaumière du montagnard,<br />

un chœur funèbre jette les derniers adieux<br />

sur un cercueil qui vient de se fermer.<br />

Le rôle de la musique grandit encore<br />

quand l’homme est je é hors de la vie de<br />

tou s les jours par ses passions ou par la<br />

force des événements. Tout ce qui fermente<br />

et bouillonne dans le cerveau et dans le<br />

cœur a besoin de s’épancher en élans extérieurs.<br />

Aux jours de fêtes nationales,<br />

les souvenirs glorieux sont rappelés par<br />

de pompeuses cantates. La haine, le désespoir<br />

des vaincus ou des opprimés<br />

s’exhalent en strophes menaçantes. <strong>Les</strong><br />

peuples primitifs chantent en allant au<br />

combat, pour défier leurs ennemis ; après<br />

la victoire, ppur célébrer leur triomphe,<br />

et les troupes disciplinées sont animées<br />

et soutenues par le rhythme guerrier des<br />

instruments.<br />

Dans les forêts du nouveau monde, où<br />

la solitude et la vie nomade au milieu des<br />

merveilles de la nature donnent a tout un<br />

caractère poétique,les actes solennels sont<br />

accompagnés d’une bizarre mélodie, et<br />

l’indien attaché au poteau du supplice,<br />

brave les tortures par son chant de mort.<br />

Mais il est un sentiment universel qui<br />

plane sur le monde et devant lequel s’effacent<br />

tous les mouvements humains; c’est<br />

cet instinct impérieux qui pousse l’homme<br />

vers son créateur. La partie immortelle de<br />

notre être aspire au ciel et la parole ne<br />

suffit plus pour adresser à Dieu les élans<br />

de la prière. Un langage universel, un<br />

langage magnifique et passionné est alors<br />

parlé par toute la terre et un concert d’actions<br />

de grâces s’élève de toutes parts jusqu’à<br />

l’Eternel. Cette expression des sentiments<br />

religieux est si touchante et si naturelle<br />

que les sectes les plus austères qui<br />

ont produit toutes les recherches mondaines<br />

n’ont pas pensé à la bannir de<br />

l’exercice de leur culte. Personne n’ignore<br />

que Luther a composé lui-même quelques-<br />

uns de ces beaux chorals qu’entonnaient<br />

les protestants aux temps de la lutte et de<br />

la persécution.<br />

L’église catholique, qui fait la part la<br />

plus grande aux impressions extérieures, a<br />

donné à cette manifestation enthousiaste<br />

de l’amour divin toute sa puissance par<br />

la richesse de l’harmonie et le contraste<br />

des voix. <strong>Les</strong> grandes cérémonies empruntent<br />

à la musiqueleur plus beau prestige<br />

et au moment de confier à la terre un<br />

de ses enfants, elle appelle sur lui la miséricorde<br />

céleste par le funèbre De Pro-<br />

fundis.<br />

Choisi avec des formes différentes, depuis<br />

les onomatopées gutturales des sauvages<br />

jusqu’aux admirables mélodies de<br />

l’art européen, la musique est la compagne<br />

assidue de l’humanité. Elle est née<br />

avec elle au commencement des siècles et<br />

la suit par toute la terre. <strong>Les</strong> plus grossières<br />

organisations ont un trésor de sentiments<br />

qui s’échappent parfois à leur insu.<br />

Dans les moments où un travail machinal<br />

emploie les forces matérielles, sans mettre<br />

en œuvre l’intelligence, l’étincelle divine<br />

qui anime tous les êtres humains, même<br />

ceux qui sont placés le plus bas sur l’échelle<br />

morale, perce les ténèbres dont elle<br />

est enveloppée et se fait jour un instant.<br />

Un besoin d’expansion, une sorte de<br />

tendresse sans objet, pressent ces natures<br />

engourdies, et alors la musique les satisfait<br />

en exprimant ces sensations vagues<br />

que la parole ne pourrait rendre, par<br />

quelque vieille chanson ou même par des<br />

modulations irrégulières et presque involontaires.<br />

F. N icot.<br />

{La suite au prochain numéro.)<br />

L’abondance des matières ne nous permet<br />

pas de donner les saines appréciations<br />

qui suivent cette préface musicale : nos<br />

lecteurs nous sauront gré de l’avoir insérée<br />

in extenso à cause de son importance,<br />

disons mieux de sa haute valeur.<br />

P. B.<br />

C A S IN O<br />

Le grand bal de samedi dernier donné<br />

dans la salle des fêtes du Casino a été des<br />

plus brillants. Comme toujours, nos charmantes<br />

baigneuses avaient rivalisé de bon<br />

goût et d’élégaace pour leurs fraîches et<br />

ravissantes toilettes.<br />

Le cotillon conduit par M. et Mme Paul<br />

a été très-animé. A l’heure indiquée, les<br />

danseurs qui désiraient prendre part à ce<br />

grand divertissement chorégraphique se<br />

plaçaient sur le premier rang de fauteuils<br />

du salon. Rien n’est plus amusant que cette<br />

danse où le cavalier se trouve parfois soumis<br />

aux caprices de sa dame, comme dans<br />

les figures du coussin et du mât de cocagne.<br />

En somme, danseurs et danseuses ont<br />

été complètement saiisfaits ; à cinq heures<br />

du matin on dansait encore, puis chacun<br />

se retirait trouvant la nuit trop coûte, tant<br />

les heures avaient été bien employées.<br />

* *<br />

Salle comble dimanche soir au theâtre<br />

du Casino pour la Ire représentation du<br />

Toréador, dont nous donnerons le compte-rendu<br />

dans la revue musicale de jeudi<br />

prochain.<br />

TARJF DES INSERTIONS<br />

Payables d'avance<br />

$11 A nnonces, 20e la ligne t\M


Le great attraction de la soirée était incontestablement<br />

la présence de M. des<br />

Roseaux, l’incomparable chanteur comique<br />

si connu, que nous avons eu maintes fois<br />

l’avantage d’entendre dans les concerts.<br />

M. des Roseaux a chanté avec cette<br />

verve et cet entrain qui le caractérisent<br />

plusieurs chansonnettes qui ont été chaleureusement<br />

applaudies. Mais nous regrettons<br />

d’être obligé de mêler le blâme<br />

aux éloges.<br />

En effet, vers la fin de la soirée, M. des<br />

Roseaux a déclamé le suffrage universel<br />

des bêtes, composition inédite de M. Na-<br />

daud. C’est une violente satire du suffrage<br />

universel dans laquelle M des Roseaux a<br />

jugé à propos de faire intervenir un de nos<br />

personnages politiques. <strong>Les</strong> animaux sont<br />

assemblés et délibèrent avant de procéder<br />

à l’élection. Nommera-t-on le lion ? non,<br />

parce qu’il est le roi des animaux. Le cheval<br />

? non, parce qu’il est un noble animal,<br />

etc., etc. Bref, après avoir passé en revue<br />

tous les animaux de la création et leur<br />

avoir donné à chacun une qualification<br />

quelconque, M. des Roseaux, changeant<br />

le texte, termine par cette affreuse plaisanterie<br />

:<br />

Restait le cochon et le baudet,<br />

On nomma, qui ? Barodet.<br />

Est-ce vraiment bien spirituel ? Non,<br />

assurément ! Et nous nous demanderons<br />

si M. des Roseaux a bien réfléchi à la portée<br />

de cette cruelle facétie du plus mauvais<br />

goût dans une réunion d’invités. Nous<br />

avons, trop bonne opinion de lui pour ne<br />

pas croire qu’il a été le premier à regretter<br />

ce lapsus linguæ. Disons cependant à<br />

la louange des personnes qui assistaient<br />

au concert, que, à part quelques rares approbateurs,<br />

la majorité des invités a fait<br />

un accueil glacial à cette trop regrettable<br />

allusion. Nous les félicitons de cette attitude<br />

digne, qui est la seule que doivent<br />

garder les gens bien élevés et respectueux<br />

des convenances, en présence d’un semblable<br />

oubli.<br />

Nous recevons plusieurs réclamations<br />

au sujet du tarif des omnibus. Il serait à<br />

désirer qu’il y eût, comme partout, un<br />

prix unique et qu’on ne soit pas soumis à<br />

la discrétion des conducteurs, qui réclament<br />

aujourd’hui 50 centimes, et demain<br />

soixante-quinze.<br />

Nous croyons qu’il suffira de signaler<br />

cet état de choses à MM. les entrepreneurs<br />

pour éviter à l’avenir le retour de semblables<br />

abus.<br />

Dimanche matin, le bruit courait aux<br />

<strong>Sables</strong> que quatre naufragés, après avoir<br />

été longtemps ballottés par les flots, venaient<br />

d’être jetés sur le rivage. Renseignements<br />

pris, nous avons su que les quatre<br />

naufragés en question n’étaient autres<br />

que deux messieurs et deux dames qui,<br />

en sortant du bal du Casino, étaient allés<br />

respirer l’air pur du matin dans les rochers<br />

et avaient été surpris par un violent<br />

orage. A vrai dire, on pouvait s’y trom-<br />

FEUILLETON<br />

' UNE ROUSSE <br />

PAR<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

Lorsque Jane de Retzy arriva en face de<br />

Mortem^r, elle n’échappa point à cette<br />

impression fâcheuse. « Qu’elle idée avait<br />

poussé Blanche à se confiner dans cette<br />

aire de vautours ? Telle était la question<br />

qui pour la millième fois venait flotter<br />

dans son esprit et que mille fois déjà elle<br />

avait résolue de mille façons, sans s’arrêter<br />

cependant à aucune solution. La vue<br />

de sa rivale qui vint au devant d’el e, le<br />

sourire aux lèvres, les bras ouverts et<br />

rayonnante de beauté, ne changea point<br />

le cours de ses pensées ; et elle ne franchit<br />

le pont-levisqu’avec défiance prévent<br />

contre l’habitation, et contre l’habitant-<br />

La jeune châtelaine de Mortemer lui<br />

cette méfiance sur le visage de Jane, et<br />

comme elle avait son plan tout arrêté d’avance,<br />

elle s'étudia à chercher tout ce qui<br />

pourrait dissiper les doutes et les inquié-<br />

17<br />

LA PL âGE<br />

per en voyant ces quatre malheureux touristes<br />

dans l’état le p lus piteux qu’on puisse<br />

imaginer, ruisselants d’eau, ayant perdu<br />

qui un bas, qui ses chaussures, qui sou<br />

chignon, qui son faux.. .. Arrêtons-nous<br />

ici.<br />

Un violent orage qui a duré une heure<br />

environ s’est abattu dimanche matin, vers<br />

six heures, sur les <strong>Sables</strong>. La foudre est<br />

tombée sur la poissonnerie et n’a causé<br />

de dommage qu’au paratonnerre placé<br />

sur l’établissement.<br />

Un de nos abonnés nous adresse l’article<br />

suivant concernant l’exposition qui a<br />

îeu en ce moment aux <strong>Sables</strong> :<br />

De la place de la Liberté, dont les frais<br />

ombrages attirent le promeneur, nos regards<br />

se portent sur de longues oriflammes,<br />

décorant l’entrée d’un bâtiment récemment<br />

construit au bas des jardins de<br />

l’hospice.<br />

Nous approchons. Une affiche nous invite<br />

à une exposition faite au profit de<br />

l’église des <strong>Sables</strong>.<br />

La salle est en ce moment encombrée<br />

de visiteurs, dont les convoitises sont vivement<br />

surexcitées par mille objets divers<br />

rangés avec autant de goût que d’art.<br />

Celui-ci admire un magnifique écran en<br />

perles , ou une fine broderie œuvre de<br />

quelque fee, cet autre un superbe coflre<br />

en bois, ce troisième une riche coupe en<br />

porcelaine de Chine qui n’a de comparable<br />

que cette belle jardinière en verre<br />

de Bohême dont les regards sont frap pés<br />

en entrant. <strong>Les</strong> enfants soupirent après<br />

les plus belles poupées.<br />

Pour nous, nous circulions silencieux,<br />

sinon indifférent, lorsque notre attentio/i<br />

fut tout à coup éveillée par un ouvrage<br />

en huit volumes portant cette mention<br />

« rare et curieux. »<br />

L’ouvrir fut l’affaire d’un instant ; et<br />

nous serions encore à le feuilleter, si une<br />

aimable dame, gardienne sans doute de<br />

ce trésor, ne s’était approchée pour s’associer<br />

à notre curiosité, tout en provoquant<br />

notre envie par l’offre gracieuse de billets<br />

dont lemoindre porte avec lui les plus belles<br />

espérances. Comment résister.<br />

Plus prudent serait à nous de garder le<br />

silence en attendant la réalisation de ces<br />

espérances, mais ce serait le' silence de<br />

l’égoïste.<br />

Venez donc à votre tour, baigneurs,<br />

nous dirons-nous, feuilleter cet ouvrage<br />

dont la souscription n’a rien de prétentieux.<br />

Le titre à lui seul provoque la curiosité<br />

:<br />

Costumes historiques de la France depuis<br />

les temps les plus reculés de nos<br />

jours.<br />

D’après les monuments les plus authentiques,<br />

statues, bas-reliefs, tombeaux,<br />

sceaux, monnaies, peintures à fresques,<br />

tableaux, vitraux, miniatures, dessins, estampes,<br />

etc., etc.<br />

Avec un texte descriptif par le célèbre<br />

bibliophile Jacob.<br />

tudes de celle-ci, aussi Mlle de Retzy fût-<br />

elle fort surprise, elle qui s’attendait presque<br />

à une lutte ouverte, à des colères, à<br />

des cris, à des larmes, elle qui, en prévision<br />

d’un orage, s’était entouré le cœur<br />

d’un triple airain, de voir que Blanche ne<br />

lui parlait que chiffons et babioles; de se<br />

voir l’objet des plus délicieuse prévenances<br />

; de retrouver la bonne et charmante<br />

amie d’autrefois, au lieu de la furieuse et<br />

âpre rivale qu’elle s’imaginait. La journée<br />

se passa vite; elle fut ravissante; et quand<br />

il fallut se quitter, Jane ne se défiait plus ;<br />

elle se reprochait à elle-même d avoir<br />

soupçonné une de ses meilleures compagnes<br />

d’enfance, dix fois elle fut sur le<br />

point de tomber à ses genoux et d’implorer<br />

son pardon.<br />

Elles étaient toutes deux assises sur le<br />

perron, ei sur le point de se donner le<br />

baiser du départ, lorsque Blanche proposa<br />

de reconduire Jane. « <strong>Les</strong> étoiles sont<br />

splendides elle ciel est d’une pursté magique<br />

; si au lieu de te laisser aller seule<br />

je te conduisais jusqu’au moulin de la<br />

Blanchardière. Nous irons à pied, si tu<br />

veux ; ce sera bien plus agréable.<br />

— Volontiers, mignonne ! dit Jane.<br />

Elle glissa son bras sous celui de Mlle<br />

Vernou et l’entraîna dans sa course. Si<br />

différente? toutes deux, elles étaient char-<br />

Cet ouvrage a été tiré à un très-petit<br />

nombre d’exemplaires, en beaux caractères,<br />

sur papier vélin.<br />

Plus de 600 gravures sur acier en décorent<br />

le texte. Elles ont trait aux sujets<br />

les plus variés, et reproduisent les costumes<br />

des divers âges. Pour les dames surtout,<br />

c’est le journal de mode le plus ancien<br />

et le plus complet.<br />

Le donateur de ce précieux ouvrage a<br />

voulu, nous dit-on, garder l’anonyme. Sa<br />

modestie, qu’il nous permette de le dire<br />

ici, n’a d’égal que son désintéressement.<br />

Par ce don, en effet, il contribuera puissamment<br />

au succès d’une loterie dont le<br />

dernier mot est une bonne œuvre.<br />

Un bibliophile.<br />

Régates et Coursee<br />

AUX<br />

SÀBLES-D’OLONNE<br />

<strong>Les</strong> 20 et 21 août 1876.<br />

La compagnie des chemins de fer de la<br />

Vendée a l’honneur de prévenir le public<br />

que le samedi 19 août 1876 des trains de<br />

plaisir de 2e et 3e classes auront lieu au<br />

départ de Tours, Poitiers et Saumur et<br />

stations intermédiaires pour les <strong>Sables</strong>-<br />

d’Olonne et retour.<br />

P rix des places. ( Aller et Retour).<br />

De Bressuire jusqu’à Ghavagnes, inclus,<br />

aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, 2e classe, 9 fr. ; 3e<br />

classe, 6 fr.<br />

De Chatonnay jusqu’à la Ghaize-le-Vi-<br />

comte, inclus, aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, 2e<br />

classe, 6 fr. ; 3e classe, 4 fr.<br />

De la Roche-sur-Yon aux <strong>Sables</strong>-d’O-<br />

lonne. 2e classe, 4 fr. ; 3e classe, 3 fr.<br />

A l’aller — <strong>Les</strong> billets de 2e et 3e<br />

classe à prix réduits sont valables pour<br />

les trains dont la marche est fixée ci-dessous<br />

et tous les trains réguliers du dimanche<br />

et du lundi.<br />

La Compagnie délivre au départ de<br />

toutes les gares et stations des billets de<br />

saison de toutes classes pour les <strong>Sables</strong>-<br />

<strong>d'Olonne</strong> avec réduction de 40 % valables<br />

pendant 7 jours.<br />

Ces billets sont admis dans tous les<br />

trains.<br />

Heures de départ des trains de plaisir.<br />

— Aller. — Bressuire, dimanche, 1 h. 15<br />

du matin ; St-Mesmin, 1 h. 53 ; Chanton-<br />

nay, 2 h. 40 ; La Roche-sur-Yon, 4 h. ;<br />

la Mothe-Achard, 4 h. 36; arrivée aux<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, à 5 h.<br />

Au retour. — <strong>Les</strong> billets seront valables<br />

pour tous les trains du dimanche et<br />

du lundi, jusqu’au premier tram du mardi<br />

partant des <strong>Sables</strong> à 7 h. 30 du matin.<br />

Grandes fêtes, illuminations, feu d’artifice,<br />

bal et spectacle au Casino et au<br />

Chalet.<br />

Première Journée. — Dimanche 20 août.<br />

RÉGATES<br />

<strong>Les</strong> Régates auront lieu dans la rade, et<br />

mantes ainsi. Maintenant que Jane était<br />

décidée à écarter de son esprit tous les<br />

soupçons que la conduite de son amie lui<br />

avait fait concevoir, elle se sentait plus disposée<br />

à lui confier son bonheur ; la douceur<br />

enivrante de la soirée portait d’ailleurs<br />

à l’expansion ; et bien dur est le cœur<br />

qui ne chante pas en face d’un ciel clair<br />

et dans une tiède atmosphère. Elle se mit<br />

donc à creuser peu à peu et Blanche l’entraîna<br />

rapidement sur la pente des confidences<br />

les plus intimes.<br />

— Pourquoi ne m’avoir pas parlé de<br />

ton bonheur ? dit-elle avec abandon. C'est<br />

par une autre que je le sais. C’est bien<br />

mal de cacher ainsi ses secrets à une<br />

amie comme moi.<br />

Jane futfraache ; elle eut tort.<br />

— Je craignais, vois-tu, de te rappeler<br />

de fâcheux souvenirs.<br />

—• Et esque:s ?<br />

— Ne t’a-t-il pas aimée, toi aussi ?<br />

— Aimer ? Débiter de> galanteries entre<br />

deux valses, ce n’est pas là de l’amour,<br />

ma chère ; et tu peux être aimée et aimer,<br />

sans me causer d’autre sentiment<br />

que le bonheur de te Voir heureuse.<br />

— Ah ! tu es bonne, et je me reproche<br />

bien d’avoir douté de toi.<br />

— Tu as douté de moi? Voyez donc,<br />

cette jalouse ! Il t’aime donc bien ? ajouta-<br />

t-elle a^ec un sourire contraint.<br />

commenceront à 1 heure de l’après-midi.<br />

Le parcours sera déterminé le matin<br />

même des Régates, selon la direction des<br />

vents et l’état de la mer.<br />

Première course. A la voile<br />

Pour bateaux de pilotes et grandes chaloupes<br />

de pêche ne dépsassant pas 16 mè“<br />

très de rablure en cablure à la flottaison.<br />

Point de conditions d’équipage. Point de<br />

conditions de voitures.<br />

Donnés : 150 fr. par le Conseil général<br />

de la Vendée, et 300 fr. par la ville des<br />

<strong>Sables</strong> et la compagnie de la Vendée.<br />

Premier prix. — 250 fr. et une ju ­<br />

melle.<br />

Deuxième prix. — 150.<br />

Troisième prix. — 50 fr.<br />

Deuxième Course. — A la Voile.<br />

Pour embarcations non-pontées, de sept<br />

mètres et au-dessus, faisant la pêche de la<br />

sardine. Equipage : cinq hommes, y compris<br />

le patron. Point de conditions de voiture.<br />

Donnés par la compagnie des chemins<br />

de fer de la Vendée et par la ville des<br />

<strong>Sables</strong>.<br />

Premier prix. — 200 fr.<br />

Deuxième prix. — 100 fr.<br />

Toisième Course. — A la Voile.<br />

Pour chaloupes de pêche attachées au<br />

port des <strong>Sables</strong>-d’Olonne. Point de conditions<br />

d’équipage. Point de conditions de<br />

voiture.<br />

Donnés ; 150 fr. par le conseil général<br />

de la Vendée, 100 francs par le ministre<br />

delà Marine et 200 fr. par la ville des <strong>Sables</strong><br />

et la Compagnie de la Vendée.<br />

Premier prix. — 250 fr. et un baromètre<br />

anéroïde.<br />

Deuxième prix. — 150 fr.<br />

Troisième prix. — 50 fr.<br />

Quatrième fcourse. — A la voile.<br />

Pour embarcations non pontées de sept<br />

mètres et au-dessous, faisant la pêche de<br />

la sardine. Equipage cinq hommes y compris<br />

le patron. Point de conditions de<br />

voiture.<br />

Donnés : 20 ) frrncs par le conseil général<br />

de la Vendée, 100 fr. par la ville des<br />

<strong>Sables</strong> et la compagnie de la Vendée.<br />

Cinquième course. — A la Godille.<br />

Pour petites embarcations dites youyous.<br />

Chaque concurrent devra être seul dans<br />

son bateau, qu’il ne pourra conduire qu’à<br />

la godille.<br />

Donnés par la ville des <strong>Sables</strong>-d’Olonne<br />

et la compagnie des chemins de fer de la<br />

Vendée.<br />

Premier prix. — 30 fr.<br />

Deuxième prix. — 20 fr.<br />

Troisième prix. — 10 fr.<br />

Quatrième prix. — 5 fr.<br />

Dans toutes les Courses, les engagements<br />

pourront se faire par lettre affranchie<br />

adressée au sécrétaire de la Société<br />

des Régates, rue de la Paix, 32.<br />

<strong>Les</strong> engagements peuvent être faits jusqu’au<br />

moment de la course; seulement,<br />

les bateaux engagés après le tirage au sort<br />

des numéros se placeront après ceux qui<br />

— S’il m’aime ? Je ne puis le dire !<br />

mais c’est ainsi que je voulais être aimée;<br />

— Chère mignonne, tu ne saurais dire<br />

quelle joie tu me causes.<br />

Elle ne dit plus rien ; mais attirant vers<br />

ses lèvres le front pâle de Jane, elle y<br />

mit un long baiser, le baiser de Judas<br />

à Jésus.<br />

Il fallait se quitter, en effet ; on était<br />

arrivé au détour de la route qui descend<br />

au moulin. L’eau du ruisseau glissait<br />

limpide, le long de la chaussée et bruis-<br />

sait doucement contre les vannes, scintillait<br />

d’une lueur étrange au clair de lune.<br />

— Te voilà bientôt rendue, reprit<br />

Blanche ; au revoir, Jane ; au revoir,<br />

madame.<br />

— Folle, va !<br />

Puis, elles se dirent adieu par un dernier<br />

baiser.<br />

Jane s’éloigna ; une joie immense emplissait<br />

son cœur. El le rencontra André un<br />

peu plus loin, et lui sauta au cou.<br />

— Qui donc vous accompagnait, Jane !<br />

— Une personne que vous avez bien<br />

aimée.<br />

— Blanche ?<br />

(La suite au prochain n°)


.<br />

auront eu les derniers numéros de la<br />

course à laquelle ils voudront prendre<br />

part.<br />

Tous les patrons de bateaux engagés<br />

ou qui voudront s’engager, devront se<br />

trouver le dimanche 20 août, à 8 heures<br />

du matin, à la mairie des <strong>Sables</strong>-d’Olon-<br />

ne pour prendre connaissance du Règlement<br />

et tirer leurs numéros.<br />

Ils devront tous être porteurs de guidons<br />

de couleur, qui leur seront remis à<br />

la mairie, pour les différentes courses auxquelles<br />

ils voudront prendre part, sous<br />

peine d’être mis hors de course.<br />

THÉÂTRE DU CASINO<br />

Direction Jules Mergy.<br />

Mardi 15 août 1876.<br />

2e représentation redemandée de :<br />

LE TO RÉA D O R<br />

ou<br />

l’accord parfaH<br />

Opéra comique en deux actes, par M. T.<br />

Sauvage.<br />

Ouverture de la Dante B lanche<br />

(Boïeldieu).<br />

exécutée par l’orchestre.<br />

Ordre : 1° Ouvertu re ; 2° Le Toréador.<br />

Demain mercredi 16 août 1876.<br />

Représentation extraordinaire donnée<br />

par Mme GALLI-MAR1É, premier sujet<br />

du Théâtre National^ de l’Opéra-Comique,<br />

et Mme Irma MARIÉ, cantatrice des théâtres<br />

de Paris.<br />

M ercredi f 6 août 1876<br />

Abonnements et entrées de faveur<br />

généralement suspendus.<br />

Unèseul réprésentation extraordinaire<br />

Donnée par :<br />

Mme GALLI-MARIÉ, 1er sujet du<br />

théâtre national de l’Opéra comique de<br />

Paris,<br />

Et Mlle IRMA MARIÉ, cantatrice des<br />

théâtres de Paris.<br />

LE PASSANT,<br />

Opéra en vers en un acte,de COPPÉE.<br />

DISTRIBUTION :<br />

Zanette Mmes Galli-Marié.<br />

Silvia Irma Marié.<br />

LE PIANO DE BERLUE<br />

Comédie en un acte, par Th. BARRIÈRE<br />

et J. LORIN.<br />

DISTRIBUTION :<br />

Frantz M. Mergy.<br />

Berthe Mlle Monnet.<br />

Julie Mlle J. Massue.<br />

Un domestique M. Louis.<br />

CONCERT<br />

1. Zampa (Ouverture), exécutée<br />

par l’orchestre. Hérold.<br />

2. Air de Philémon et Beaucis,<br />

chanté par Mme Irma Marié. Gounod.<br />

3. A. Sorrentine de Piccolino. Guiraud.<br />

B. Romance de Mignon ,<br />

chantée par Mme Galli-Marié A. Thomas<br />

4. Duo de Béatrix et Bénedict,<br />

chanté par Mmes Galli-Marié<br />

et Irma Marié. Berlioz<br />

5. Guillaume Tell (Ouverture),<br />

exécutée par l’orchestre. Rossini.<br />

6. Villanelle, chantée par Mme<br />

Irma Marié. Reber.<br />

7. Havanaise, chantée par Mme<br />

Galli-Marié. X***<br />

Le piano sera tenu par M. EMMANUEL.<br />

Ordre : 1- Le Piano de Berthe ; 2- Le<br />

Passant; 3- Concert.<br />

Prix des places pour cette représentation,<br />

6 fr.<br />

On peut dès à présent retenir ses places<br />

au bureau de location du Casino, ouvert<br />

de 11 heures à 4 heures.<br />

SOUSCRIPTION<br />

des<br />

Actions de la compagnie française<br />

DU<br />

TÉLÉGRAPHE<br />

DE PARIS A NEW-YORK<br />

Statuts passés devant M° Dufour, notaire<br />

CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />

MM. POUYER-QUERTIER, G. 0. ancien<br />

minisire des iinances, sénateur,<br />

président.<br />

De DOMPIERRE-d’HORNOY, G.<br />

0 . ïfc vice-amiral, ancien ministre<br />

de la marine, sénateur, vice-<br />

président;<br />

‘ Comte d’HESPEL, sénateur;<br />

Comte de VALON ancien député,<br />

conseiller général de l’Eure;<br />

Le marquis de LA ROCHE-LAM-<br />

BERT, $£, trésorier-payeur général<br />

;<br />

Le comte de LAMBERTYE ;<br />

Emile GALLET, 0.<br />

LA PLAGE<br />

ÉTRANGERS<br />

ARRIVES AUX SABLES<br />

18e Liste<br />

Mlles et M. Laurent, négociant àVix, chez Mme veuve Massé, rue du Puits-Perdu.<br />

Mme et MM. Bordron, propriétaires aux Essarts, chez Mmeveuve Massé, rue du Puits-<br />

Perdu.<br />

Mme et M. Hamard, propriétaires à Orléans, chez Mme veuve Massé, rue du Puits<br />

Perdu.<br />

M. Brunelière, propriétaire à Orléans, chez Mme veuve Massé, rue du Puits-<br />

Perdu.<br />

Mme et M. Legludie, propriétaires à la Rocheserviêre, chez Mme Nau, sur le<br />

Remblai.<br />

Mme Legailais, propriétaire à Tours, au Couvent.<br />

Mme Lardière, propriétaire à Paris, au Couvent.<br />

Mlles Cartier et Carré, propriétaires à Tours, au Couvent.<br />

Mme la comtesse, Mlle et M. de la Béraudière, propriétaires au château de Bouzal<br />

(Maine-et-Loire.) chez Mme veuve Jouet, rue du Palais.<br />

Mlle Anne Buchillet, propriétaire au château de Bouzille (Maine-et-Loire,) chez Mme<br />

Jouet, rue du Palais.<br />

Mme et MM. Courtois, propriétaires à Chinon, chez M. Vidy,rue du Palais.<br />

Mme et MM. Busseau, propriétaires à Niort, chez M. Lamoureux, quai Franque-<br />

ville.<br />

Mmes et MM. Barjolle, propriétaires à Nantes, chez Mme veuve Guiochet, rue des<br />

Corderies.<br />

Mlle et M. Baron, propriétaires à Romagne (Maine-et-Loire,) chez M. Fermé, rue des<br />

Dunes.<br />

Mlle Marie Maillet propriétaire à Gbalonne sur-Loire, chez M. Vindack, dentiste.<br />

Mlle Alphonsine Amard, propriétaire à St-Mathurin(Maine-et-Loire,) chez M. Vindack,<br />

dentiste,<br />

Mlie et M. Radé, propriétaire à Tours, à l’Hospice.<br />

Mme Ledain, propriétaire à Parthenay, à l'Hospice.<br />

Mlie de la Rouveradé, propriétaire à Poitiers, à l’Hospice.<br />

Mlle et M. Berger, propriétaire à Huriel (Allier,) à l’Hospice.<br />

M. l’abbé Grensuilleau, à Combrée, à l’Hospice.<br />

\ Mme et M. Aubry, percepteur à Bécon, à l’Hospice.<br />

• M. l’abbé Amélmeau, à la Chaize-Giraud, à l’Hospice,<br />

j Mmes Dubrac, propriétaires à Pierre-Bussière, à l’Hospice.<br />

| Mlle Pécard, institutrice à Montluçon, à l’Hospice.<br />

\ Mme la marquise et M. le marquis de Ste-Hermine, conseiller de préfecture à Niort, à<br />

| l’Hospice<br />

\ M. Laurent-Ferchaud, propriétaire à Saumur.<br />

Canton.<br />

chez M. Cahuau, au Grand-<br />

M. Bellion, François, propriétaire à<br />

Thabor.<br />

Lafaye-Monjault, chez M. Buchet, rue du<br />

Mme et M. Bazanté, fermier à St-Clémentin, chez M. Buchet, rue du Thabor.<br />

Mme et M. Richard, menuisier à Soings, chezM. Buchet, rue du Thabor.<br />

Mmes et MM.<br />

Palais.<br />

Rampillon, propriétaires à Largère, chez Mme Guérineau, rue du<br />

Mme et M. Léonce de Pontlevoye, propriétaires à Chantonnay, chez Mlle Berthelot,<br />

rue du Centre.<br />

Mme et M. Granger, négociant a Chalostnes, chez M. Chessé, rue de la Poissonnerie.<br />

M. du Temps, propriétaire àFontenay, chez M. Chessé, rue de la Poissonnerie.<br />

Mme etM. Moinet, à Paris, hôtel de la Boule-d’Or.<br />

M. Touchard, entrepreneur à Thouars, hôtel des Voyageurs.<br />

Mmes Siroteau, propriétaire à Beaugé, hôte! des Voyageurs.<br />

M. Chalerie, propriétaire à Beaugé, hôtel des Voyageurs.<br />

M m e e t M. Bisson,propriétaire à Châteauroux, hôtel de l’Océan.<br />

M. Paul Aubin, propriétaires à Poitiers, hôtel de l’Océan.<br />

M. Bisson, négociant à Châteauroux,hôtel de l’Océan.<br />

M. Thichereau, étudiant à Paris, hôtel de 1 Océan.<br />

Mmes et M Chacot, propriétaires à St-Jourçain. hôtel de l’Océan.<br />

Mme et M. Elie Larzat, propriétaire à St-Jourçain, hôtel de l’Océan.<br />

M. Beaufreton, négociant à Nantes, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Deluen, négociant à Nantes, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme etM. Chevalier, propriétaires à Angers, chez Mlle Pépion, rue du Centre.<br />

| Mme et M. Bourdevaire, professeur à l’école normale à La Roche-sur-Yon, chez M.<br />

\ Chusseau, place de la Digue.<br />

? Mme et M. Pinaud, agent-voyer à St-Jean-d’Angély, chezM. Chusseau, place de la<br />

| Digue.<br />

I Mme et M. Alexis, C. Joliclerc et leur famille, négociant à Paris, chez Mme veuve<br />

j His, rue Napoléon.<br />

I<br />

à Paris les 25 juillet et 8 août 1876.<br />

Capital social : 33 millions de francs<br />

Divisés en 66,000 actions de 500 fr.<br />

chacune.<br />

De CHAUVIN, ingénieur-électricien.<br />

OBJET DE LA SOCIETE.<br />

La Compagnie a pour objet la création<br />

et l’exploitation d’une communication télégraphique<br />

entre ia France et l’Amérique.<br />

Le droit d’établir cette communication a<br />

été accordé à M. Pouyer-Quertier par le<br />

gouvernement français.<br />

En 867, nn câble a été établi entre<br />

Brest et Duxbury (près Boston), mais la<br />

Société qui le possédait l'a vendu avec<br />

un bénéfice considérable, et, depuis lors,<br />

toutes les lignes qui relient l'Europe à<br />

l’Amérique appartenant à des Compagnies<br />

anglaises, l'intérêt de notre commerce<br />

et de nos relations extérieures né<br />

cessite la création nouvelle.<br />

RENDEMENT<br />

Le bénéfice peut s’évaluer d’après les<br />

recettes réalisées dans les 12 derniers<br />

mois parles lignes anglaises.<br />

La Compagnie directe, avec un seul<br />

câble, fonctionnant sans interruption depuis<br />

cinq mois au milieu d


Après les déceptions sans nombre que<br />

les placements étrangers ont fait éprouver<br />

aux capitaux français, l’attention des détenteurs<br />

de fonds disponibles se porte exclusivement<br />

sur les entreprises indigènes,<br />

qui se présentent dans des conditions re-<br />

commandables.<br />

La Compagnie française du télégraphe de<br />

Paris à New-York est assurément une de<br />

ses affaires dont on est heureux d’avoir à<br />

signaler l’apparition. Elle est fondée en<br />

vertu d’une autorisation accordée par le<br />

gouvernement français à M. FouyerQuer-<br />

tier, ancien ministre des finances, et elle<br />

a pour objet la construction et l’exploitation<br />

d’un câble télégraphique de Paris à<br />

New-York.<br />

Cette entreprise, essentiellement nationale,<br />

est aussi une affaire qui doit réaliser<br />

de grands bénéfices. En 1867, une Société<br />

de même genre et ayant le même but a<br />

été créée ; mais, à peine le câble qui reliait<br />

la France à l’Amérique était-il posé<br />

que les directeurs de la Société cédaient<br />

l’entreprise à une Société anglaise, avec<br />

le consentement des actionnaires, bien<br />

entendu, dont les actions étaient rachetées<br />

avec 50 0/0 de prime.<br />

On peut voir par là l’importance d'une<br />

entreprise de ce genre, car les Anglais<br />

n’ont pas la réputation de jeter l’argent<br />

par les fenêtres. Mais, par suite de cette<br />

cession, il n'y a plus de câble télégraphique<br />

français, et c’est cette lacune que la<br />

Compagnie française a pour but de combler<br />

: elle est et restera française et elle<br />

accaparera non-seulement les dépêches<br />

qui partent de France, mais encore toutes<br />

celles du continent à destination de l’Amérique.<br />

M. Pouyer-Quertier, ancien ministre des<br />

finances, reste président du conseil d’administration,<br />

et il a pour collaborateurs<br />

des hommes dont le nom seul atteste l’honorabilité<br />

de l’entreprise. Parmi les mem-<br />

brse du conseil, nous voyons, outre M.<br />

Pouyer-Quertier, l’amiral Dompierre<br />

d’Hornoy, ancien ministre de la marine ;<br />

M. le comte d’Hespel, sénateur ; M. le<br />

comte de Valon, conseiller général de<br />

l’Eure ; M. le marquis de La Roche-Lam-<br />

bert, trésorier-payeur général, etc.<br />

A .1206 E. S. 118<br />

Annonces diverses<br />

Etudes de M‘ TIREAU, avoué aux<br />

<strong>Sables</strong>-<strong>d'Olonne</strong>, et de Me GOl’LI-<br />

PEAU, notaire au même lieu.<br />

A V E N D R E<br />

Par suite de conversion de saisie<br />

immobilière en venle sur publications<br />

volontaires<br />

1er LOT<br />

Une maison<br />

Située aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue<br />

de l’Amidonnerie, composée de plusieurs<br />

pièces au rez-de-chaussée ;<br />

un premier étage comprenant huit<br />

chambres à coucher ; avec puits,<br />

cour, un grand jardin renfermé de<br />

murs, et autres servitudes. — Cette<br />

maison et le jardin en dépendant<br />

sont parfaitement disposés pour l’établissement<br />

d’une maison.<br />

2e LOT<br />

U n e m a i s o n , située aux <strong>Sables</strong><br />

d’Olonne, même rue, consistant<br />

en un rez-de-chaussée élevé<br />

sur caves, salon, salle à manger,cuisine;<br />

un premier étage comprenant<br />

huit chambres à coucher ; des mansardes,<br />

et un belvéder ; avec cour,<br />

puits, écurie, remise et jardin.<br />

3e LOT.<br />

Une petite maison, composée de<br />

deux chambres basses. Cette maison<br />

est contiguë au deuxième lot et est<br />

située rue de l’Amidonnerie.<br />

4e LOT.<br />

Une petite maison composée de<br />

deux ehambres basses, située rue du<br />

Bastion.<br />

ET 5e LOT.<br />

Un grand terrain, situé au même<br />

lieu, entre les rues du Ba=tion et de<br />

la Grand’Muraille ; comprenant environ<br />

4,000 mètres carré-, et porté<br />

au cadastre sous le n° 793 de la section<br />

E du plan.<br />

Tous ces immeubles sont à proximité<br />

de la plage.<br />

Pour les renseignements, s’a ­<br />

dresser audit Me GOULIPEaU, notaire.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

L a J3»n que-C." Il i lï r e s<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quarante, se joue avec les<br />

cartes à numéros, brevetées S.G.D. G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes :<br />

A Paris, Juquin, rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, Mayeux, rue du<br />

Centre. — Veuve Foucher, rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

CARTES A NUMEROS.<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccrat , Vingt-<br />

et-un, Lansquenet , Trante-Qua-<br />

rante. Elles ne peuvent donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

Où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeu « offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQÙIN, rue<br />

de Lanery, 32, aux <strong>Sables</strong>, chez<br />

MAYEUX, rue du Centre, 3, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue de l’Hôtel-de-<br />

Ville.<br />

ELIXIR<br />

CONTRE LE<br />

A<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’OlonnejOJDIJVsPharmaeien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bain» de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la Cie des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES Ë r f O U S GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

B u r e a u x I<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez Bertrand, Hôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE EPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de 1er choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

É P I G E R I Ë ^ A B L A I S E<br />

Sur le port, quai Guinée, 11.<br />

CHABCUTEBIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et<br />

étrangère<br />

Paul MaTNGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Ustensiles de chasse et de pêche,<br />

G r a n d assortiment<br />

, A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Rue de l’Hôtel-de-Ville, 7.<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

10<br />

14, rue de VHôtel de-Ville<br />

ROiNGIER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes de bain&, depuis 4f. 75<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste maison meublée<br />

Au centre du Remblai<br />

Aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser à M° BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

LA PIAGE<br />

Promenades en mer<br />

L e c a n o t n e u f Æ lnta, pouvant<br />

contenir 80 personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> 13<br />

LE BIEN PUBLIC<br />

DE PARIS<br />

Journal quotidien politique et littéraire<br />

LE PLUS VARIÉ DES JOURNAUX SÉRIEUX<br />

Informations rapides et précises<br />

Expédié par les trains poste du soir<br />

PRIMES EXCEPTIONNELLES<br />

La Réforme êconomicfue,<br />

L e J o u r n a l d e s J e u n e s M ères,<br />

L a V ie d o m e stiq u e , e tc .<br />

DÉPARTEMENTS<br />

ïroiimois: I 5 fr. I Six mois: 30 fr. | ünan:60fr.<br />

Un Numéro : 15 centimes<br />

ENVOI DE NUMÉROS SPÉCIMENS<br />

Sur demande par lettre affranchit<br />

Paris, Rue Coq-Héron, 5<br />

’ LE LAIT ANTÉPHÉLIQUE^<br />

pur ou coupé d’eau, dissipe<br />

R O U SSEU R S, HALE<br />

MASQUE DE GROSSESSE<br />

ROUGEURS, PEA U FA R IN EU SE<br />

Ç> V BOUTONS , RIDES<br />

GERÇURES<br />

Peau claiï®<br />

Chez les parlumeurs et Coiffeurs<br />

Un ancien militaire, marié,<br />

sans enfants, demande une place de<br />

garde particulier<br />

concierge.<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

RÉFORME ÉCONOMIQUE<br />

REVUE BT-MENSUELIÆ<br />

Des Questions Sociales, Politiques. Fiscales,<br />

Scientifiques, Industrielles, Agricoles, Commerciales<br />

P a r a it le l eretJe 1 5 de ch a q u e m o is<br />

PAR LIVRAISONS DK SEPT FEUILLES GRAND IN -8 *<br />

i* e guérit infailliblement, sans ennui ni danger. _<br />

On ne saurait trop répandre et proclamer tout haut l'efficacité incontestable de<br />

votre T o p i q u e » (Lettre d’un offi. sup. de l’arm.) Dans toutes les phar. P 0t<br />

de 5 fr.p. niai, réc ; Pot de 20 fr. pour mal. anc. Entrepôt gén. et rens. grat. :<br />

phar Michel à Aix (Prov.) Ecrire fr me» et joindre timbre. — Expédition franco<br />

de port pour toute commande de 20 fr. au minimum contre mandat, ou timbres-poste.<br />

m<br />

p<br />

o-<br />

M<br />

»<br />

æ<br />

W<br />

“o S<br />

® <br />

a<br />

cd<br />

o<br />

55<br />

« ; î<br />

ÏO<br />

"■S sr * M<br />

s r s £ g c<br />

« ï t 2 s -<br />

cd a.<br />

5 « » en CE<br />

K S O „<br />

" S<br />

®3 H<br />

'e a. 35<br />

» e<br />

» g-En'<br />

9 ® J®<br />

" ® CD<br />

fi ET g»<br />

s s “<br />

fi<br />

&<br />

~®<br />

CD „<br />

9 2 .®<br />

s ® -<br />

c S<br />

S ®<br />

a<br />

c


ABONNEMENTS<br />

■Payables d'àvànce<br />

Un mois. . . £<br />

Pour la saison<br />

des bains. . !z<br />

; 1 0 e e » + i<br />

BUREAUX : annee<br />

MARÉES<br />

HEURES DE PLEINE-MER<br />

Jeudi 17, 1 h. 38 m . — 2 h. 5 s.<br />

Vendredi 18, 2 h. 28 m. — 2 h. 50 s.<br />

Samedi 19, 3 h. 10 m. — 3 h. 29 s.<br />

Dimanche 20, 3 h. 47 m. — 4 h. 4 s.<br />

LES BAINS DE MER DES<br />

s a b l e s - d’o l o n n e<br />

(S uite)<br />

Jusqu’alors, il n’existait pas de cabanes<br />

sur le bord de la m er, un habitant, Rivière,<br />

avait imaginé de faire construire un<br />

immense parapluie qui était enfoncé dans<br />

le sable, et ê la faveur duquel on pouvait<br />

se déshabiller et en même temps se préserver<br />

des rayons trop ardents du soleil.<br />

Mais son invention, assez primitive du<br />

reste, présentait sans doute de nombreux<br />

inconvénients, car les quolibets dont le<br />

parasol devint, dit-on, le point de mire,<br />

obligèrent son propriétaire à le supprimer.<br />

Un homme d’intelligence et qui jouissait<br />

d’une grande considération, M. Raguet,<br />

négociant, fit établir en 1825, sur la plage,<br />

huit cabanes roulantes; ce fut l’origine<br />

modeste des nombreux aménagements<br />

destinés aux baigneurs. Uue famille anglaise<br />

avait fait son apparition aux <strong>Sables</strong><br />

et était allée se loger dansle quartier avoi-<br />

sinant le port, et connu sous le nom du<br />

Passage ; bientôt d’autres étrangers les<br />

imitèrent ; on se fixa ensuite au centre de<br />

la ville et maintenant un grand nombre<br />

habitent cette magnifique promenade qui<br />

regarde la mer et qui a conservé le nom<br />

de Remblai. A partir de cette époque,<br />

étrangers et baigneurs devinrent l’objet,<br />

de la sollicitude des municipalités qui se<br />

succèdeèret dont, hâtons-nous de le dire,<br />

aucune d’elle ne s’est départie.<br />

L’on a cru longtemps que le bain pris<br />

à la mer était la seule condition indispen^<br />

sable à la santé du malade, et que l'exposition,<br />

la latitude, la topographie de la<br />

plage, l’atmosphère maritime elle-même<br />

étaient à peu près indifférents à son état.<br />

Mais la médication marine comporte trois<br />

termes très-distincts dans ses applica­<br />

tions :<br />

1- L’inhalation de l’air marin ;<br />

2 - Le bain de mer froid ou hydrothéra-<br />

pique ;<br />

3‘ Le bain de mer chaud.<br />

La ville des <strong>Sables</strong>-d’Olonne possède<br />

l’une des plus belles et des plus vastes<br />

plages de France. Celle-ci offre une direction<br />

curviligne assez prononcée et regarde<br />

le sud-ouest : elle appartient à la partie<br />

centrale des côtes maritimes de l’Europe<br />

en même temps que de la France : exclusivement<br />

sablonneuse, elle est sans aucun<br />

accident. Recouverte deux fois par la mer<br />

dans i’espace de vingt-quatre heures, la<br />

surface est solidement tassée, et le pied ne<br />

Voir les n° 11 et 18 de La Plage.<br />

DES SABUSS-D’OLONNE<br />

s’y enfonce jamais, que l’on s’y promène<br />

sur le bord, ou que l’on s’y baigne. Le niveau<br />

du fond n’est pas exposé à . changer,<br />

il est toujours uniforme, et ne présente ni<br />

aspérités ni dépressions ; la pente est<br />

nulle, et l’on peut toujours prendre le<br />

bain à la hauteur que l’on désire sans courir<br />

le moindre danger. C’est eu vain que<br />

l’on chercherait un galet pouvant blesser<br />

le pied et rendre la station incertaine sur<br />

ce tapis de 1,500 mètres environ d’étendue.<br />

Elle est très-éloignée de l’embouchure<br />

des grands fleuves, tels que la<br />

Loire et la Gironde, et le baigneur n’est<br />

pas exposé à y rencontrer de ces courants<br />

d’eau douce, ordinairement froids, qui<br />

souvent le surprennent et paralysent ses<br />

mouvements; point d’eau limoneuse,mais<br />

une raser conservant toujours son degré de<br />

saline' ordinaire, c'est-à-dire ses propriétés<br />

marines et sa limpidité.<br />

Comme sur toute la côtequi s’étend de la<br />

Loire à la frontière d’Espagne, les vents<br />

habituels soufflent de l’Qcéan atlantique,<br />

c’est-à-dire du S. 0. Pendant l’été, les<br />

vents régnants, depuis la nuit jusque<br />

vers le milieu du jour, varient de l’E. au<br />

S.; un calme quelquefois de courte durée<br />

leur succède ; ils passent ensuite du<br />

S. auN . par l’O. A l’une des extrémités<br />

de la plage se trouve la jetée du port des<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, à l’autre la côte rocheuse<br />

et découpée, avec ses criques, ses coquillages,<br />

ses cailloux roulés et ses varechs,<br />

et couronnée de dunes ensemencées<br />

de pins maritimes et portant un bois<br />

de chênes verts, représentant l’antique<br />

forêt d’Orbestier.<br />

Chaque fois que l’on approche des<br />

bords de la mer, on éprouve une impression<br />

vive ; la poitrine se dilate, l’inspiration<br />

est plus ample et se prolonge, les<br />

poumons se remplissent d’un air frais<br />

dont ils paraissent avides, il semble que<br />

l’on est envahi par un surcroît d’énergie<br />

et 4 e vitalité.<br />

Ce qui caractérise l’atmosphère de la<br />

plage des <strong>Sables</strong>-d’Olonne, c’est sa pureté.<br />

Cet air vivifiant porte avec lui de<br />

petites goutelettes d’eau salée qu’il a enlevées<br />

à la crête des vagues, et les dépose<br />

sur tout ce qu’il rencontre, sur les mains,<br />

sur le visage. Aussi l’on se souvient toujours<br />

de la sensation que l’on a éprouvée<br />

lorsqu’en suivant pour la première fois le<br />

bord du rivage, on promenait la langue<br />

sur les lèvres. <strong>Les</strong> plantes qui croissent<br />

à quelque distance sont recouvertes<br />

aussi quelquefois d’une poussière blanchâtre<br />

qui est du sel, résultat de l’évaporation<br />

de l’eau qui s’y est condensée. L’air<br />

du bord de la mer contient donc de plus<br />

que celui du continent des éléments particuliers<br />

; l'homme qui vit, qui séjourne<br />

sur le rivage, doit nécessairement subir<br />

l’influence de ce changement.<br />

Pi •ès la plage il n’existe pas de ces m arais<br />

que l’on rencontre souvent le long des<br />

côtes et à l’embouchure des fleuves, véritables<br />

foyers d ’infection où se mélangent<br />

l’eau douce et l’eau salée, eause, seloa le<br />

professeur Bouchardat, de fièvres intermittentes<br />

et de nombreuses maladies ; on<br />

y trouve, au contraire, des salines d’où<br />

s’exhale une odeur agréable, rappelant<br />

celle de la violette.<br />

Le climat est assez doux et cependant<br />

plus sec que sur les côtes de la Manche -,<br />

mais le soir, souffle la brise de mer qui<br />

vient rafraîchir l’atmosphèro située entre<br />

le 46° et le 47° de latitude; la température<br />

moyenne des <strong>Sables</strong>-d’Olonne tient le milieu<br />

entre celle de la région du Nord et du<br />

Midi de la France ; l'été, elle, est de 20° 6 ,<br />

l’hiver elle est moins basse que dans l’intérieur<br />

de la Vendée. Certains arbustes,<br />

originaires des contrées plus méridionales,<br />

tels que le myrthe, le grenadier,<br />

sont cultivés en pleine terre ; le figuier y<br />

croît presque à l’état sauvage; cet arbre,<br />

gela en 1829-1830 à peu près dans tout le<br />

département, tandis que près des <strong>Sables</strong>-<br />

d’Olonne et dans l’île de Noirmoutiers, il<br />

résista au froid.<br />

La plage étant exposée en face de l’Or-<br />

céan, et n’ayant pas, pour la défendre du<br />

soleil, des falaises élevées comme sur les<br />

bords de la Manche ou une ceinture de<br />

montagnes comme dans certains points<br />

de la Méditerranée, celui-ci darde sur<br />

elle durant tout le jour ses rayons. Sa<br />

chaleur est intense, sa lumière vive ; c’est<br />

lui qui donne aux marins, aux populations<br />

qui habitent les côtes, ce teint bronzé qui,<br />

comme le dit Michelet, n’est point un accident<br />

de l’épiderme, mais une imbibition<br />

de soleil et de vie. Là, affirment les m édecins,<br />

il faut envoyer ces jeunes enfants<br />

au teint pâle, élevés au sein des villes ;<br />

on les laissera courir nu-jambes sur la<br />

plage, élever des forteresses de sable,<br />

creuser des canaux, ou se ménager une<br />

retraite contre la marée montante. Ils reviendront<br />

chez eux la physionomie plus<br />

brune peut-être, mais pleins de forces.<br />

Souvent, pour les plus jeunes, trop faibles<br />

encore pour réagir contre l’action<br />

stimulante de l’eau de mer, cette exposition<br />

au soleil et à l’air deviendra une sorte<br />

de bain dont ils ne tarderont pas à éprouver<br />

les effets salutaires ; car, de même que<br />

l ’eau, l’atmosphère agit par sa température,<br />

sa densité, ses principes salins et ses<br />

mouvements.<br />

Si maintenant, laissant pour quelques<br />

heures la plage, l’on se dirige du côté des<br />

rochers que découvre la mer, on est frappé<br />

de l’odeur particulière qu’exhalent les<br />

fucus qui tapissent leur surface. Bien<br />

qu’elle soit indéfinissable, et que l’analyse<br />

n’en fasse pas encore connaître les<br />

éléments, elle possède quelques analogies<br />

avec la senteur de l’iode, du brome ,<br />

de ces substances si én ergiques que les<br />

innombrables plantes marines renferment.<br />

L’air qui circule s’en imprègne et vient<br />

emplir aussitôt les poumons. Quand, gagnant<br />

au contraire les collines qui bordent<br />

le rivage, on jette les yeux sur les<br />

plantes qui retiennent ces masses mouvantes,<br />

on est frappé de trouver une flore<br />

nouvelle,la flore des dunes. L ’on foule aux<br />

pieds l’immortelle à l’odeur miellée, le<br />

serpolet, l’œillet sauvage, les bruyères.<br />

Plus loin,remontant le ht d’un ruisseau,au<br />

bord duquel croît la sauge et la menthe,<br />

l’on traverse un petit bois de pins au feuillage<br />

toujours vert, où circule un air ch a r­<br />

TARIF OES INSERTIONS<br />

£ ( Payables d'avance<br />

I A nnonces, 20e la ligne<br />

| Réclames, 50e ___<br />

II FaitSi... ,lf 00e „<br />

gé d’émanations résineuses qui, se mêlant<br />

à l’amosphère maritime déjà si imprégnée<br />

de sel; devient alors érninement salutaire.<br />

(A suivre.)<br />

CASINO<br />

PRIX DES ABONNEMENTS.<br />

POUR LA SAISON :<br />

1 personne . . . . . . . 50 fr.<br />

2 — de la même famille* 70<br />

Par personne en plus de la même<br />

f a m i l l e ...................................................... 15<br />

POUR UN MOIS :<br />

1 p e r s o n n e ..........................................35<br />

2 — de la même famille* 50<br />

Par personne |en plus de la<br />

même f a m i l l e ............................................18<br />

p o u r 15 jo u r s :<br />

1 p e r s o n n e ..........................................25<br />

2 — de la même famille* 37<br />

Par personne en plus de la<br />

même f a m i lle ............................................8<br />

p o u r u n e s e m a in e :<br />

1 p e r s o n n e ..........................................15<br />

2 — de la même famille* 22<br />

Par personne en plus de la<br />

même f a m i l l e ..........................................5<br />

p o u k u n j o u r :<br />

1 p e r s o n n e .......................................... 2<br />

HABITANTS DE LA VILLE.<br />

POUR LA SAISON :<br />

1 p e r s o n n e .................................... . 30<br />

2 — da la même famille' 45<br />

Par personne en plus de la<br />

même f a m i l l e ..........................................10<br />

* On entend par personne de la même<br />

famille, les père, mère et enfants non mariés.<br />

CHRONIQUE LOCALE<br />

Ooiicours pour l'emploi d’élève-<br />

eommissaire de la JHuriue.<br />

Un concours aura lieu au ministère de<br />

la marine et des colonies à Paris, du 1er<br />

au 15 octobre prochain, pour l’emploi d’é-<br />

lève-commissaire de la Marine.<br />

Seront admis à ce concours, les jeunes<br />

gens âgés de moins de vingt-trois ans et<br />

pourvus du diplôme de licencié eu droit.<br />

<strong>Les</strong> demandes d’admission au concours<br />

pour l’emploi d’éiève-commissaire de la<br />

marine, doivent parvenir au Ministère de<br />

la marine et des colonies le 15 septembre<br />

au plus tard.<br />

<strong>Les</strong> élèves-commissaires font, à partir<br />

du 1er novembre de l’année de leur nomination,<br />

un stage de deux ans dans les<br />

ports militaires avant d’être admis à l’examen<br />

pour le grade d’aide-commissaiie.<br />

Leur solde annuelle est de 1600 francs.<br />

Le programme du concours est déposé à<br />

la Préfecture.<br />

Le garde des sceaux, ministre de la ju stice<br />

et des cultes, rappelle aux docteurs<br />

en droit et aux licenciés qui ont eu plus<br />

de vingt-trois ans au 29 mai dernier,


qu’un concours pour douze places d’attachés<br />

de Ire classe sera ouvert à Paris<br />

la 4 décembre prochain.<br />

<strong>Les</strong> candidats doivent se faire inscrire<br />

« avant le 1er septembre » au secrétariat<br />

générai du ministère de la justice ou au<br />

parquet de la Cour d'appel du ressort où<br />

ils résident.<br />

<strong>Les</strong> jeunes gens qui se proposent de<br />

prendre part au concours d’admission à<br />

l’Ecole spéciale militaire en 1877 sont<br />

prévenus que le ministre de la guerre a<br />

décidé, à la date du 9 août 1876, que la<br />

limite d’àge pour l’admission à ce concours<br />

sera prorogée d’une année pour tous les<br />

candidats qui auraient atteint cette limite en<br />

1876.<br />

On lit dans la Patrie ;<br />

Une circulaire adressée aux préfets par<br />

M. de Marcère, ministre de l’intérieur,<br />

leur signale l’utilité qu’il y aurait pour les<br />

départements à souscrire à un certain<br />

nombre d’exemplaires de la carte hypso-<br />

métrique de la France, dressée par le dépôt<br />

des fortifications.<br />

Cette carte en quinze feuilles, à l’échelle<br />

d’un cinq-cent-millième, donne le relief<br />

du sol, mais sans, recourir, comme on le<br />

faisait jusqui’ci, aux courbes et aux hachures,<br />

dont la lecture n’est facile qu’aux<br />

personnes compétentes.<br />

Dans la nouvelle carte, les hauteurs relatives<br />

du terrain sont reproduites au<br />

jmoyen de teintes et de couleurs graduées<br />

uxtaposées.<br />

Le document dont il s’agit, le premier<br />

de ce genre en France, est tiré à frais communs<br />

par le ministère de la guerre et celui<br />

de l’instruction publique, pour être distribué<br />

dans les établissements d’enseignement<br />

public.<br />

<strong>Les</strong>- préfets ont «10- invités à faire connaître<br />

le nombre d’exemplaires qui serait<br />

réclamé par les conseils généraux pour<br />

servir aux études de voies nouvelles, de<br />

chemins vicinaux, etc., entrepris dans<br />

chaque département.<br />

Sâcgates et Courses<br />

AUX<br />

SABLES-D’OLONNE<br />

<strong>Les</strong> 20 et 21 août 1876.<br />

La compagnie des chemins de fer de la<br />

Vendée a l’bonneur de prévenir le public<br />

que le samedi 19 août 1876 des trains de<br />

plaisir de 2e et 3e classes auront lieu au<br />

départ de Tours, Poitiers et Saumur et<br />

stations intermédiaires pour les <strong>Sables</strong>-<br />

d’Olonne et retour. «<br />

P r ix des places. ( A ller et Retour).<br />

De Bressuire jusqu’à Ghavagnes, inclus,<br />

aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, 2e classe, 9 fr. ; 3e<br />

classe, 6 fr.<br />

De Chatonnay jusqu’à la Chaize-le-Vi-<br />

LA PLAGE<br />

comte, inclus, aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, 2e<br />

classe, 6 fr. ; 3e classe, 4 fr.<br />

De la Roche-sur-Yon aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne.<br />

2e classe, 4 fr. ; 3e classe, 3 fr.<br />

A l’aller — <strong>Les</strong> billets de 2e et 3e<br />

classe à prix réduits sont valables pour<br />

les trains don!, la marche est fixée ci-dessous<br />

et. tous les trains réguliers du dimanche<br />

et du lundi.<br />

La Compagnie délivre au départ de<br />

toutes les gares et stations des billets de<br />

saison de toutes classes pour les <strong>Sables</strong>-<br />

d*01onne avec réduction de 40 % valables<br />

pendant 7 jours.<br />

Ces billets sont admis dans tous les<br />

trains.<br />

Heures de départ des trains de plaisir.<br />

— Aller. — Bressuire, dimanche, 1 h. 15<br />

du matin ; St-Mesmin, 1 h. 53 ; Chanton-<br />

nay, 2 h. 40 ; La Roche-sur-Yon, 4 h. ;<br />

la Mothe-Achard, 4 h. 36; arrivée aux<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, à 5 h.<br />

Au retour. — <strong>Les</strong> billets seront valables<br />

pour tous les trains du dimanche et<br />

du lundi, jusqu’au premier tram du mardi<br />

partant des <strong>Sables</strong> à 7 h. 30 du matin.<br />

Grandes fêtes, illuminations, feu d’artifice,<br />

bal et spectacle au Casino et au<br />

Châlet.<br />

Première Journée. — Dimanche 20 août.<br />

RÉGATES<br />

<strong>Les</strong> Régates auront lieu dans la rade, et<br />

commenceront à 1 heure de l’après-midi.<br />

Le parcours sera déterminé le matin<br />

même des Régates, selon la direction des<br />

vents et l’état de la mer.<br />

Première course. — A la voile<br />

Pour bateaux de pilotes et grandes chaloupes<br />

de pêche ne dépassant pas 16 mètres<br />

de rablure en cablure à la flottaison.<br />

Point de conditions d’équipage. Point de<br />

conditions de voitures.<br />

Donnés : 150 fr. par le Conseil général<br />

de la Vendée, et 300 fr. par la ville des<br />

<strong>Sables</strong> et la compagnie de la Vendée.<br />

Premier prix. — 250 fr. et une ju ­<br />

melle.<br />

Deuxième prix. 150.<br />

Troisième prix. — 50 fr.<br />

Deuxième Course. — A la Voile.<br />

Pour embarcations non-pontées, de sept<br />

mètres et uu-dessus, faisant la pêche de la<br />

sardine. Equipage : cinq hommes, y compris<br />

le patron. Point de conditions de voiture.<br />

Donnés par la compagnie des chemins<br />

de fer de la Vendée et par la ville des<br />

<strong>Sables</strong>.<br />

Premier prix. — 200 fr.<br />

Deuxième prix. — 100 fr.<br />

Toisième Course. — A la Voile.<br />

Pour chaloupes de pêche attachées au<br />

port des <strong>Sables</strong>-d’Olonne. Point de conditions<br />

d’équipage. Point de conditions de<br />

voiture.<br />

Donnés ; 150 fr. par le conseil général<br />

de la Vendée, 100 francs par le ministre<br />

FEU ILLETO N<br />

— Gomme il l’aime, s’écria-t-elle avec<br />

dépit, et en frappant du pied la terre.<br />

18 — Dame ! c’est bien vrai, ma belle demoiselle,<br />

répondit près d’elle une voix<br />

UNE ROUSSE (1)<br />

de paysan.<br />

— Ah ! mon Dieu, fit Blanche avec un<br />

petit cri de frayeur, qui êtes-vous ?<br />

— Oh ! mademoiselle, je suis simple­<br />

PAR<br />

ment un fermier de M. d’Hissonnière, et<br />

je m’appelle Jacques Ferroy,... à votre<br />

serviee, mademoiselle. Us s’aiment bien<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

ces jeunes épouseux ; mais je dois vous<br />

dire que le trouble est diantrement au logis<br />

depuis que vous êtes à Mortemer.<br />

Blanche frissonna. Puis élevant la voix<br />

— Oui. — Elle regarda André, puis sur un ton caressant : « Eh bien, Jacques<br />

se penchant lentement vers lui, elle Ferroy, on est heureux à la Buisse ?<br />

dit à voix basse ; — je craignais qu’elle — Mon Dieu, mademoiselle, on gagne<br />

ne t’aimât ; — mais non ; elle ne t’aime sa vie comme on peut ; mais la famille<br />

pas ; — ô mon Dieu je suis bienheureuse. augmente tous les ans et tous les ans la<br />

André demeura rêveur, et la pressa vie devient plus dure.<br />

longtemps sur son cœur, comme pour — Ah 1 — Votre bail avec M. le mar­<br />

éloigner un rêve inexorable qui l’oppresquis, est-il bien long?<br />

sait ; puis, pressant le pas, ils rentrèrent — Il finit jusle à la fin du mois, made­<br />

au logis sans proférer un mot de plus. moiselle.<br />

En voyant se dessiner sur la route la — Et,... le renouvellerez-vous ?<br />

silhouette d’un homme qui lui semblait — Cela dépendra,...<br />

bien être André, Blanche s’était arrêtée — Jacques Ferroy, j’ai besoin à Morteau<br />

haut de la montée ; elle avait entendu mer d’un homme de confianca. Si je vous<br />

1 e murmure lointain de leur causerie ;<br />

elle avait compté leurs baisers.<br />

offrais là-bas un fermage et la place d’intendant,<br />

accepteriez-vous ?<br />

delà Marine et 200 fr. par la ville des <strong>Sables</strong><br />

et la Compagnie de la Vendée.<br />

Prem ier prix. — 250 fr. et un baromètre<br />

anéroïde.<br />

Deuxième prix. — 150 fr.<br />

Troisième prix. — 50 fr.<br />

Quatrième course. — A la voile.<br />

Pour embarcations non pontées de sept<br />

mètres et au-dessous, faisant la pêche de<br />

la sardine. Equipage cinq hommes y compris<br />

le patron. Point de conditions de<br />

voiture.<br />

Donnés : 201 francs par le conseil général<br />

de la Vendée, 100 fr. par la ville des<br />

<strong>Sables</strong> et la compagnie de la Vendée.<br />

Cinquième course. — A la Godille.<br />

Pour petites embarcations dites youyous.<br />

Chaque concurrent devra être seul dans<br />

son bateau, qu’il ne pourra conduire qu’à<br />

la godille.<br />

Donnés par la ville des <strong>Sables</strong>-d’Olonne<br />

et la compagnie des chemins de fer de la<br />

Vendée.<br />

Premier prix. — 30 fr.<br />

Deuxième prix. — 20 fr.<br />

Troisième prix. — 10 fr.<br />

Quatrième prix. — 5 fr.<br />

Dans toutes les Courses, les engagements<br />

pourront se faire par lettre affranchie<br />

adressée au sécrétaire de la Société<br />

des Régates, rue de la Paix, 32.<br />

<strong>Les</strong> engagements peuvent être fait' ju squ’au<br />

moment de la course; seulement,<br />

les bateaux engagés après le tirage au sort<br />

des numéros se placeront après ceux qui<br />

auront eu les derniers numéros de la<br />

course à laquelle ils voudront prendre<br />

part.<br />

Tous les patrons de bateaux engagés<br />

ou qui voudront s’engager, devront se<br />

trouver le dimanche 2 0 août, à 8 heures<br />

du matin, à la mairie des <strong>Sables</strong>-d’Olon-<br />

ne pour prendre connaissance du Règlement<br />

et tirer leurs numéros.<br />

Ils devront tous être porteurs de guidons<br />

de couleur, qui leur seront remis à<br />

la mairie, pour les différentes courses auxquelles<br />

ils voudront prendre part, sous<br />

peine d’être mis hors de course.<br />

LETTRE TOURANGELLE<br />

Mon cher Paul,<br />

Fidèle à ma promesse, je viens te remer<br />

cier de ta bonne lettre qui, tout en augmentant<br />

mes regrets de m ’être éloigné de<br />

toi, m ’apporte un rayon de la gaieté sa-<br />

blaise.<br />

J ’ai maintenant, je le sais, à te faire le<br />

récit pour lequel tu insistes dans ta missive.<br />

Je te connais, et sais parfaitement<br />

que tu es toujours le même enfant gâté<br />

auquel il ne faut rien promettre qu’on ne<br />

tienne. Donc, je t’ai promis et je m’exécute.<br />

A mon arrivée à Bade-Baden, il était<br />

huit heures du soir, c’était le 11 juin, tous<br />

Le paysan se découvrit et tout eu re ­<br />

gardant Blanche sournoisement, et se<br />

grattant le front, il répondit avee lenteur.<br />

— Faudrait voir, mademoiselle Vernon.<br />

— Voyons, — Vous auriez comme g ardien<br />

du château, 800 francs par an ?<br />

— Et aurais-je les fermages ?<br />

— Vous auriez les fermages.<br />

— Grand-merci, ma bonne demoiselle,<br />

j ’y songerai.<br />

— Songez-y.<br />

— Bonnes vesprées, mademoiselle.<br />

— Bonsoir, Jacques.<br />

Blanche resta un instant immobile et<br />

rêveuse, à la même place écoutant les pas<br />

lourds du paysans s’éloigner sur la route ;<br />

puis elle disparut silencieusement à travers<br />

les grands arbres.<br />

XIII<br />

Il était bien cinq heures du matin, et<br />

le soleil montrant à l’horizon son gai visage,<br />

étincelait en se jouant sur les dômes<br />

feuillus, et dorait, dans les prés, les gouttes<br />

de rosée suspendues au moindre brin<br />

d’herbe. Rampant le long des coteaux dont<br />

les aspects divers ne se dégageaient<br />

pas encore, de l’ombre indécise, montaient<br />

et couraient de légères vapeurs<br />

bleuâtres à travers lesquelles l’œil avait<br />

les hôtels de la jolie petite vill# étaient<br />

encombrés.<br />

Le premier auquel je me présentai, et<br />

j ’en tairai le nom vu la discrétion qu’il<br />

faut dans cette histoire, était en liesse.<br />

<strong>Les</strong> domestiques couraient, montaient,<br />

descendaient, criaient à qui mieux mieux,<br />

bousculant dans leurs turbulentes fondions<br />

la foule des arrivants, qu’il fallait caser.<br />

Aussi, mon cher, je te laisse à penser<br />

l’aménité qui présidait à la réception des<br />

voyageurs J ’avais, pour la circonstance,<br />

laissé de côté le parti-pris d’être<br />

servi, et je me laissais aller, avec l’insouciance<br />

allemande qui vient du climat, à une<br />

étude de types.<br />

Je perdrais mon temps et le tien, si je<br />

voulais te conter tout ce que j ’ai vu d’incroyable<br />

dans cet aréopage, tassé, foulé, à<br />

la queue leu-leu, qui, comme moi, arrivait<br />

directement de P an s pour prendre les eaux.<br />

Je remarquai seulement une famille parisienne<br />

qui gesticulait plus fort que les<br />

autres et dont le chef, sorte de petit pot<br />

à tabac soufflant sous la contrainte suffocante<br />

d’un asthme, cherchait à dominer de<br />

la voix les groupes dont dont il lui était<br />

grâce à la petitesse de sa taille seulement<br />

donné entrevoir les jambes.<br />

Sa femme, grande,sèche, à la peau jaune<br />

et parcheminée, s’occupait de deux de ses<br />

filles, qui lui ressemblaient d’une façon<br />

surprenante. Une troisième jeune personne<br />

chargée de paquets, s» tenait derrière<br />

la famille.<br />

Sa miss, quoique moins élégante que<br />

celle des deux premières n’était pas celle<br />

d’une femme de chambre.<br />

Quelques instants se passèrent, le père<br />

criant toujours après un garçon qui n’arrivait<br />

pas ; la mère rangeant ses deux filles<br />

pour éviter les bousculements ; l’autre te­<br />

nant toujours ses nombreux paquets.<br />

A la fin, un garçon eut pitié sans doute<br />

des plaintes réitérées du gros père de famille<br />

et se présenta devant lui.<br />

Il nous faut un appartement pour moi,<br />

ma femme et mes trois filles !<br />

— Un appartement ! comme vous y allez,<br />

Monsieur; mais jamais on ne nous demande<br />

cela, ici, — Enfin qu’avez-vous?<br />

— Des chambres avec fenêtres sur la<br />

cour; c’est tout ce qui nous reste.<br />

Après avoir longtemps attendu une réponse<br />

qui ne vint pas, le garçon continua<br />

ses pérégrinations à travers les salles de<br />

l’hôtel.<br />

Pendant ce temps, je pus me rendre<br />

compte, en m’approchant de la jeuae fille<br />

aux bagages, de sa beauté charmante et<br />

de la grâce toute gentille de son maintien<br />

modeste et plein de distinction.<br />

Tu me dispenses, n’est-ce pas, d’explications<br />

dont ma plume récuse, du reste,<br />

l’initiative ? Imagine tout ce que tu voudras<br />

de beau, de mignon, de coquet, le<br />

plus mutin sourire sous la plus parfaite<br />

distinction, voilà Mlle Lucie Ma foi<br />

tant pis, le nom est venu malgré moi.<br />

peine à distinguer l’eau dormante des<br />

marais. A peine entendait-on dans le lointain<br />

le bêlement d’une brebis ou le sourd<br />

mugissement des bœufs. Tout semblait se<br />

reposer ce jour-là. C’est que, cejour-là,<br />

c’était foire à Lhommaizé, et une foire<br />

est une fête pour le paysan poitevin, un<br />

jour où il ne travaille pas, mais où, se revêtant<br />

de sa meilleure blouse et chaussant<br />

ses souliers les mieux ferrés, il s’en<br />

va commercer avec tout le monde, boire<br />

un bon coup au cabaret, rire et se gausser<br />

avec les amis, et danser, le soir sur<br />

la brande, auprès de l’église, avec les<br />

jolies et fortes filles du pays.<br />

(La suite au prochain n°)


Elle se tenait toujours debout, muni®<br />

de ses bagages encombraHts.<br />

C'était pourtant la troisième fille du petit<br />

gros. Pourquoi donc cette différence 1<br />

Je l’appris de suite, et je te le dirai dans<br />

ma prochaine missive. Ici, la place me<br />

manque, et j ’ai besoin de me remettre en<br />

amitié avec mon pays.<br />

A demain donc, et bien à toi.<br />

E dou a r d d e G r e s l e s .<br />

p . 5 , — J ’espère aller aux <strong>Sables</strong>, c’est<br />

tout ce que je puis te dire ; j ’arriverai au<br />

moment où tu t’y attendras le moins.<br />

ÇA ET LA,<br />

— Quelle chaleur ! s’écrie Guibol-<br />

ard.<br />

— Vous n’allez donc pas aux bains de<br />

mer, cette année ?<br />

— N on... j’en ai assez de cette blague-<br />

là !<br />

— Vous avez eu du désagrément dans<br />

une ville d’eaux ?<br />

—■ Désagrément n’est pas le mot...<br />

mais enfin, je suis allé à Dieppe deux ans<br />

de suite, et ç’a été la même histoire.<br />

— Quelle histoire ?<br />

— A peine étais-je arrivé à l’hôtel qu’on<br />

me dit : Monsieur, la mer se retire... J’avais<br />

payé ma place, comme les autres, n’est-<br />

ee pas? Eh bien ! pourquoi se retirait-elle?<br />

,** Un nouveau personnage fait son entrée<br />

dans un tripot du boulevard.<br />

Il prend place au baccarat.<br />

— Qui est ce monsieur ? demande ua<br />

des joueurs.<br />

— Je ne sais pas son nom, frépond le<br />

garçon, mais mais il a été présenté pur deux<br />

membres du cercle.<br />

Oh ! oh ! murmure l’habitué, il faut<br />

se défier, alors !<br />

* En wagon de première classe, sur la<br />

ligne de Normandie.<br />

Deux jeunes demoiselles aux cheveux<br />

d’un blond invraisemblable voyagent de<br />

compagnie vers une plage prochaine.<br />

L’une d’elles lit un journal.<br />

— Sais-tu où est ce Jobard d’Arthur ?<br />

lui demande son amie.<br />

— La semaine dernière il était à Trou-<br />

ville. Puis il est allé à Dieppe, et à présent<br />

il est, je crois, en route pour les P y ­<br />

rénées.<br />

— Mâtin, toujours en voyage, alors.<br />

Toujours ! Je viens de lire dans ce<br />

journal que le conseil municipal a voté<br />

des fonds pour concours depigeons-voya-<br />

geurs.<br />

Si nous l’engagions à se mettre sur les<br />

rangs ?<br />

FAITS DIVERS<br />

La chaleur qui nons accable depuis près<br />

de deux mois ayant rendu général l’usage<br />

salutaire des bains froids, nous croyons<br />

devoir, dans l’intérêt des baigneurs, reproduire<br />

les prescriptions suivantes :<br />

Evitez de vous baigner avant que trois<br />

heures soient écoulées depuis le repas.<br />

Evitez de vous baigner quand vous êtes<br />

dans un état d’épuisemeut causé par la<br />

fatigue ou par toute autre cause.<br />

Evitez de vous baigner si vous éprouvez,<br />

après avoir sué, une sensation de froid.<br />

Vous pouvez vous baigner quand vous<br />

avez chaud, pourvu que vous ne tardiez<br />

pas à entrer dans l’eau.<br />

Evitez devous rafraîchir en restant dans<br />

un bateau ou sur le bord de l’eau quand<br />

vous sortez du bain.<br />

Evitez de séjourner longtemps à l’eau ;<br />

sortez-en lorsque vous éprouvez la moindre<br />

sensation de frisson.<br />

Renoncez aux bains froids si, peu après<br />

v ous être mis à l’eau, vous éprouvez un<br />

refroidissement avec engourdissemeut des<br />

extrémités.<br />

<strong>Les</strong> personnes fortes et vigoureuses<br />

peuvent se baigner de bonne heure le ma­<br />

is, étant à jeun.<br />

LA PLAGE<br />

<strong>Les</strong> personnes sujettes au vertige ou<br />

aux syncopes, celles qui ont des palpitations<br />

ou d’autres troubles du cœur, ne<br />

doivent pas prendre de bains froids sans<br />

l’avis du médecin.<br />

Voici, d’après le projet de loi que propose<br />

le gouvernement, d’accord avec<br />

la Compagnie concessionnaire, quels seraient<br />

les nouveaux prix des allumettes :<br />

Allumettes en bois.<br />

Le paquet de mille 40 cent, (au lieu de 60)<br />

— de 500 25 — (au lieu de 40)<br />

Allumettes en cire.<br />

Boîte à coulisse, au phosphore amorphe,<br />

contenant 30 allu­<br />

M. Baugé,<br />

Corderies.<br />

mettes » 05 (au lieu de 10)<br />

Boîte prie-dieu, vernie,<br />

contenant 33<br />

allumettes » 05 —<br />

Tiroir (grand modèle), illustrée,<br />

vernie, contenant 50 allumettes<br />

» 10<br />

Grande boîte à coulisse, illustrée<br />

et vernie, contenant 50<br />

allumettes » 10<br />

Boîte contenant 25 allumettes et<br />

12 morceaux d’amadou » 10<br />

Grande tabatière-éclaireuse, contenant<br />

40 allumettes, 12 amadous<br />

et une bougie » 15<br />

Grande boîte à coulisse, contenant<br />

48 allumettes dites cinq<br />

ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

19e Liste<br />

négociant à Benais (Indre-et-Loire,) chez M. Gauvrit, rue des<br />

Mlle et Mme Baugé, propriétaires à Bourgueil, chez M.<br />

deries.<br />

Gauvrit, rue des Gor-<br />

Mme et M. Voisin, percepteur à Savigné (Indre-et-Loire,) chez M. Gauvrit, rue des<br />

Corderies.<br />

Mmes et MM. Péquin, filateurs à Cugand (Vendée,) chez M. Gauvrit, rue des<br />

Corderies.<br />

Mme et M. Guillemet, docteur à Nantes, chez M. Gauvrit,rue des Corderies.<br />

Mme Cordier, propriétaire à Rennes, chez M. Servant, maison Bailleir, rue des<br />

Halles.<br />

Mme et M. de Laubiar, propriétaires à Belle -vue, P aris, chez Mme Barabeau, sur le<br />

Remblai.<br />

Mlle et Mme Bellot, propriétaires à Belle-vue, Paris, chez Mme Barabeau, sur le<br />

Remblai.<br />

Mlle, Mme et M. Bomry, propriétaires à Paris, à Cité Genty, villa n 1 1,<br />

Mme et MM. Blaudin, propriétaires à Nantes, à Cité Genty, villa n- 1.<br />

Mmes et MM. Huck, iastituteurà Chinon, chez Mme Schonemberger, rue du Puits-<br />

Mine Bandichon Jules, propriétaire à Chinon, chez Mme Schonemberger, rue du<br />

Puits-Landais.<br />

M . Gabriel Biaise, photographe à Nantes, chez M. Planchot, rue Bergerie.<br />

M. Jacques Guertin, a Ghinon, chez M. Planchot, rue Bergerie.<br />

Mme et MM. Thinaut, négociant à Chinon, chez M. Planchot, rue Bergerie.<br />

Mme et M. Grosbois, propriétaires au château de Beauvais, chez M. Planchot, rue<br />

Bergerie.<br />

Mme et M. Gornillot, maître d’hôtel à Beaufort-en-Vallée, à l’hôtel du Cheval-<br />

Blanc.<br />

M. Caravillot, négociant à Paris, à l’hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Luce, négociant à Cholet, à l’hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme et M. Pihuit, négociant à Nantes, à l’hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme et M. de Fontaine, propriétaires àFontenay, à l’hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Choquet, négociant à Angers, à l’hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Autier, négociant à Poitiers, à l’hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme et M. Moreau, propriétaires à Poitiers, à l’hôtel de l’Etoile.<br />

Mme et M. de Boussay, propriétaires à Poitiers, à l’hôtel de l’Etoile.<br />

Mme et M. Dudez, prrpriétaires à Châlons-sur-Marne, chez Mme veuve Bureau, rue<br />

du Palais.<br />

M. Sureau, Alfred, propriétaire à Surgères, chez Mme Trouvé, sur le Remblai.<br />

MM. Joly, propriétaires à Saumur, chez Mme Trouvé, sur le Remblai.<br />

Mme et M. Daurensais, propriétaires à St-Jean d’Angély chez Mme Penard, rue<br />

Natonale.<br />

Mme et M. Paul Cloquemain, propriétaires à Tours, chez Mlle Bertin, rue du<br />

Palais.<br />

M. Feuillet, propriétaire à Vitry-le-Français chez M. Edouard-Audrin, rue N ationale.<br />

Mme et MM. Diébault, propriétaires à Parmain l’Isle Adam, chez M. Gravouille, rue<br />

du Rempart.<br />

Mme Héry et ses enfants, propriétaires à Bressuire, chez M. Morissou, place du<br />

Palais.<br />

Mlles, Mme et M. Vaugeois, négociant à Nantes, chez Mme Bertrand, rue du Puits-<br />

P erdu.<br />

Mmes et M. Maraval, propriétaires à Carcassonne, chez Mme Ardoz, rue du Palais<br />

Mmes et MM. Birot, propriétaires à Carcassonne, chez Mme Ardoz, rue du Palais.<br />

Mme et M. Valois, notaire à Moulins, Hôtel de France.<br />

M. Saintonin, rentier à Orléans, hôtel de France.<br />

M, Gallifet, négociant à Lyon, hôtel de France.<br />

M. Bordier, négociant à Paris, hôtel de France.<br />

M. Bricq, négociant à Paris, hôtel de France.<br />

Mme etM . Ménager, négociants à Angoulême, hôtel de France.<br />

M. H. Marteau, propriétaire à La Motte, commune d’Yzeure (Indre-et-Loire,)<br />

hôtel de France.<br />

Mmes et MM. Fonteneau, à Angers, hôtel de France.<br />

M. Francis Babin, propriétaire à Nantes, hôtel de France.<br />

M. Cherry, voyageur à Paris, hôtel de France.<br />

M. Fillion, propriétaire à Tours, hôtel de France.<br />

M. Luce, négociant à Chollet, hôtel du Cheval blanc.<br />

M. Barré, négociant à Gétigné, hôtel du Cheval blanc.<br />

Mme et M. Trougnou, négociants à Tours, hôtel du Cheval blanc.<br />

M. Delécluse, propriétaire à Paris, hôtel du Cheval blanc.<br />

M. Antin, propriétaire à Desforges, hôtel du Cheval blanc.<br />

M. Bonneau, notaire à Montrevault, hôtel du Cheval blanc.<br />

M. Cerf, voyageur à Nantes, hôtel du Cheval blanc.<br />

M. Grimeau, notaire à Doué, hôtel du Cheval blanc.<br />

M. Barron, négociantâLa Chapelle-de Pots, hôtel du Cheval blanc.<br />

Mmes et MM. Mirault, Marchands de grains à Tours, hôtel de la Boule d’or.<br />

minutes » 15<br />

Boîte à coulisse, ménagère, contenant<br />

250 allumettes » 40<br />

Quant aux allumettes en bois au phosphore-amurphe,<br />

de luxe et suédoises,<br />

leurs prix actuels seront maintenus.<br />

Ces réductions, si elles sont adoptées,<br />

constitueront un véritable progrès.<br />

Boîte prie-dieu,<br />

illustrée, contenant 50<br />

allumettes » 10 (au lieu de 15)<br />

Tabatière grand modèle,<br />

illustrée,<br />

contenant 50 allumettes<br />

» 10 —<br />

Tabatière à double couvercle, illustrée, vernie,<br />

contenant 40 allumettes » 10 c<br />

Tabatière-éclaireuse, illu strée,<br />

vernie, contenant 40 allumettes<br />

» 10<br />

Un vol sans précèdent à Alget nous<br />

pouvons l’affirmer — a été commis en<br />

plein jour (à 11 heures 1^2), place du Gouvernement.<br />

Comme chacun de nos lecteurs a pu<br />

le remarquer, chaque jour , de 9 à 11<br />

heures du matin, plusieurs voitures de<br />

maître stationnent dans la rue Combe, qu<br />

se trouve entre les deux cafés de la Bourse<br />

et de Bordeaux, et qui, de la place du<br />

Gouvernement où elle prend naissance,<br />

va aboutir dans la rue Bossa.<br />

Or hier vers onze heures, le cocher de<br />

M. N... — un jeune indigène — était stationné<br />

avec le breack de son maître attelé<br />

d’un cheval blanc, en compagnie de plusieurs<br />

autres voitures dans la rue précitée<br />

l’orsque selon son habitude il confia la<br />

la garde de son equipage à un petit arabe;<br />

allant à cette heure, donner à manger aux<br />

chiens qu’en sa qualité de chasseur M.<br />

N ... —possède.<br />

En revenant au bout d’une demie heure,<br />

et voyant plus de voiture il apperçut le<br />

jeune indigène à qui il avait confié la<br />

la garde, et s’adressant à lui, lui demanda<br />

ce qu'était devenu l’équipage.<br />

A cette question il lui fut répondu par<br />

l’Arabe, qu’un autre indigène, était venu,<br />

quelques instants auparavant le trouver,<br />

lui avait remis la somme de dix centimes<br />

en lui disant qu’il venait chercher la voiture<br />

de M. N..., qu’il était monté sur le<br />

siège et fouette cocher ! il avait disparu<br />

avec le véhicule et son coursier.<br />

Malgré les plus actives recherches, on<br />

n’a encore pu découvir l’auteur de ce vol<br />

audacieux, mais nous espérons bien que<br />

vu le volume de l’objet volé on ne tardera<br />

pas à s’emparer de ce habile pick-<br />

poket.<br />

En attendant de plus amples informations<br />

l’indigène qui a remis au voleur la<br />

voiture et le cheval confié à sa garde, a<br />

été mis en état d’arrestation.<br />

N'ACHETEZ PAS<br />

DE<br />

MACHIN ES A COUDRE<br />

* ||S g i sans consulter<br />

« « I S I<br />

MJES A V A N T A G E S<br />

q u ’o f f r e<br />

■ ■ r D . BÂCLE<br />

s i »<br />

46, rne du Bac, 46<br />

ü CÉLÈBRE SILENCIEUSE 175"<br />

complétée de l’écrin des 40 guides et accessoires. fl B<br />

I /f lI f 'F I Machine à main et à navette O é f V r<br />

U VUlXBLL pour familles et industries..........<br />

^ Y P E Î Î - Q Ç Machine américaine à. point<br />

LLAI Î I L u u retors, qualité garan-tie v?<br />

UniA/r « ÛETDTUICD spécialesp*atelier 5 O fr.<br />

HUI L & ÛIl I 11 LU au-dessous du tarif général.<br />

E nvoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule M°“ D. B A C L E , 46, rne du Bac, 46<br />

D e r n i è r e s n o u v e l l e s<br />

C’est un fait acquis à la science, que<br />

toutes les maladies de poitrine sont guéris<br />

sables par l’emploi de la F a r i n e m é -<br />

xioaine, del doctor Benito del Rio de<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,:<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies]<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 100 mille malades guéris,<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La Farine mexicaine se trouve<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, négociant.<br />

Aux mêmes dépôts : C a f é Barle-<br />

rin, 2 médailles d’honneur, et Collier<br />

Wathia, préservatif du croup et de la<br />

coqueluche.<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.— 'ToURS.


Après les déceptions sans nombre que<br />

les placements étrangers ont fait éprouver<br />

aux capitaux français, l’attention des détenteurs<br />

de fonds disponibles se porte exclusivement<br />

sur les entreprises indigènes,<br />

qui se présentent dans des conditions re-<br />

commandables.<br />

La Compagnie française du télégraphe de<br />

Paris cl New - York est assurément une de<br />

ses affaires dont on est heureux d’avoir à<br />

signaler l’apparition. Elle est fondée en<br />

vertu d’une autorisation accordée par le<br />

gouvernement français à M. Pouyer-Quer-<br />

tier, ancien ministre des finances, et elle<br />

a pour objet la construction et l’exploitation<br />

d’un câble télégraphique de Paris à<br />

New-York.<br />

Cette entreprise, essentiellement nationale,<br />

est aussi une affaire qui doit réaliser<br />

de grands bénéfices. En 1867, uns Société<br />

de même genre et ayant le même but a<br />

été créée ; mais, à peine le câble qui reliait<br />

la France à l’Amérique était-il posé<br />

que les directeurs de la Société cédaient<br />

l’entreprise à une Société anglaise, avec<br />

le consentement des actionnaires, bien<br />

entendu, dont les actions étaient rachetées<br />

avec 50 0/0 de prime.<br />

On peut voir par là l’importance d'une<br />

entreprise de ce genre, car les Anglais<br />

n’ont pas la réputation de jeter l’argent<br />

par les fenêtres. Mais, par suite de cette<br />

cession, il n'y a plus de câble télégraphique<br />

français, et c’est cette lacune que la<br />

Compagnie française & pour but de combler<br />

: elle est et restera française et elle<br />

accaparera non-seulement les dépêches<br />

qui partent de France, mais encore toutes<br />

celles du continent à destination de l’Amérique.<br />

M. Pouyer-Quertier, ancien ministre des<br />

finances, reste président du conseil d’administration,<br />

et il a pour collaborateurs<br />

des hommes dont le nom seul atteste l’honorabilité<br />

de l’entreprise. Parmi les mein-<br />

brse du conseil, nous voyons, outre M.<br />

Pouyer-Quertier, l’amiral Dompierre<br />

d’Hornoy, ancien ministre de la marine ;<br />

M. le comte d’Hespel, sénateur ; M. le<br />

comte de Valon, conseiller général de<br />

l’Eure ; M. le marquis de La Pioche-Lam-<br />

bert, trésorier-payeur général, etc.<br />

A. 1206 E. S. 113<br />

Annonces diverses<br />

Etudes de M* TIREAU, avoué aux<br />

<strong>Sables</strong>-d'OIonne, et de Me GOC-LI-<br />

PEAU, notaire au même lieu.<br />

A . VENDRE<br />

P ar suite de conversion de saisie<br />

immobilière en vente sur publications<br />

volontaires<br />

1er LOT<br />

Une maison<br />

Située aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue<br />

de l’Amidonnerie, composée de plusieurs<br />

pièces au rez-de-chaussée ;<br />

un premier étage comprenant huit<br />

chambres à coucher ; avec puits,<br />

cour, un grand jardin renfermé de<br />

murs, et autres servitudes. — Celte<br />

maison et le jardin en dépendant<br />

sont parfaitement disposés pour l’établissement<br />

d’une maison.<br />

2e LOT<br />

U n e m a i s o n , située aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne,<br />

même rue, consistant<br />

en un rez-de-chaussée élevé<br />

sur caves, salon, salle à manger,cuisine;<br />

un premier étage comprenant<br />

huit chambres à coucher ; des mansardes<br />

et un belvéder ; avec cour,<br />

puits, écurie, remise et jardin.<br />

3e LOT.<br />

Une petite maison, composée de<br />

deux chambres basses. Cette maison<br />

est contiguë au deuxième lot et est<br />

située rue de l’Amidonnerie.<br />

4e LOT.<br />

Une petite maison composée de<br />

deux chambres basses, située rue du<br />

Bastion.<br />

ET 5e LOT.<br />

Un grand terrain, situé au même<br />

lieu, entre les rues du Bastion et de<br />

la Grand’Muraille ; comprenant environ<br />

4,000 mètres carrés, et porté<br />

au cadastre sous le n° 793 de la section<br />

E du plan.<br />

Tous ces immeubles sont à proximité<br />

de la plage.<br />

Pour les renseignements, s’a ­<br />

dresser audit Me GOULlPEAU, notaire.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

La Banque-Chifires<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quarante, se joue avec les<br />

cartes à numéros, brevetées S . G.D. G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes î<br />

A Paris, J uquin, rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, Mayeux, rue du<br />

Centre. — Veuve F oucher, rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

CARTES A NUMEROS.<br />

Brevetées S'. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. P ar ieur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupaK des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccrat , Vingt-<br />

et-un, Lansquenet , Trante-Qua-<br />

rante. Elles ne peuvent donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeu x offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, rue<br />

de Lanery, 32, aux <strong>Sables</strong>, chez<br />

MAYEUX, rue du Centre, 3, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue de l’Hôtel-de-<br />

Ville.<br />

ELIXIR<br />

CONTRE LE<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 14Ô,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, O D I N , Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bains de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la O des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES Ë iT Ô U S GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

Bureaux<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B e r t r a n d , Hôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de 1er choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

É P IC E R IE S A B L A IS E<br />

S u r le port, quai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

Paul MAllVGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Ustensiles de chasse et de pêche,<br />

G r a n d a s s o r t i m e n t<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Rue de l’Hôtel-de-Viüe, 7 .<br />

S’adresser au bureau dujournal.<br />

10<br />

14, rue de V Hôtel- de -Ville<br />

RONGIER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

C ostum es de b a in s , depuis 4f.,75<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste, maison meublée<br />

Au centre du Remblai<br />

Aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser à Me BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

LA PLAGE<br />

Promenades en mer<br />

L e c a n o t n e u f A im a , pouvant<br />

contenir *© personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> 13<br />

LE-BIEN PUBLIC<br />

DE PARIS<br />

Journal quotidien. politique et littéraire<br />

L E PLUS VARIÉ DES JOURNAUX SÉRIEUX<br />

Inform ations rapides et précises<br />

Expédié par les trains-poste du soir<br />

PRIMES EXCEPTIONNELLES<br />

L a R éform e économ ique,<br />

! 0. „<br />

fr* 3<br />

m<br />

c<br />

X<br />

«<br />

CT><br />

CD<br />

I ® CD<br />

P -<br />

5■ ==<br />

S. g<br />

3 SD<br />

£ §<br />

CD<br />

CO ^<br />

Q-<br />

CD<br />

T3 O es<br />

&<br />

P3 ^<br />

1 rD<br />

' •<br />

CO<br />

><br />

P S<br />

g<br />

><br />

a<br />

*0<br />

o<br />

s<br />

-s<br />

O<br />

o<br />

et<br />

's<br />

o<br />

et<br />

Ci s<br />

O.<br />

T*<br />

cb<br />

C/D<br />

TJ'l<br />

TJï<br />

a-<br />

. o<br />

s. ^<br />

a X<br />

's<br />

a<br />

r*- kw<br />

o ’ ^<br />

s<br />

> r ,<br />

et CA<br />

O W.<br />

S O<br />

S" ^<br />

os i - i<br />

t*3<br />

o tu<br />

c><br />

s<br />

et<br />

M<br />

et<br />

a»<br />

H<br />

s I<br />

o<br />

£<br />

a<br />

»<br />

n<br />

o<br />

a<br />

t r 1<br />

w<br />

to C l<br />

's- cr-f<br />

C3<br />

Q.<br />

Ct><br />

a<br />

£ l<br />

of.<br />

<br />

a<br />

M<br />

ü<br />

a<br />

5<br />

w<br />

o<br />

H'<br />

><br />

a<br />

ra<br />

o 1—»<br />

CG<br />

p J s<br />

33<br />

S. S sp ^ _ c<br />

9 c » « 3 ^ eo<br />

9 ï « 3 : CD û- D-<br />

«<br />

S (t tn CD<br />

« se B ®<br />

e * » m<br />

8 O-CdS<br />

B ^ M*<br />

B c-ffï g g - f<br />

•S®<br />

® 9<br />

* » CD<br />

jj-a P<br />

8 g g*<br />

S 2<br />

8b<br />

, s<br />

C0 ^<br />

O 2.1»<br />

2<br />

- p B o -<br />

« 5 t 3<br />

g ®<br />

» en<br />

' 1 m *1


ABONNEMENTS<br />

Payables iav&nce<br />

Un mois. . .<br />

Pour la saison<br />

dès bain». . S5<br />

110 centimes le iiuuiéifo.<br />

BUREAUX: Librairie M a veux, r, du Centre, armee<br />

MAREES<br />

HEURES HE PLEINE-MER<br />

Dimanche 20, 3 h. 47 rn. — 4 h. 4 s.<br />

Lundi 21, 4 h 22 m. — 4 h. 40 s.<br />

Mardi 22, 4 h. 57 m. — 5 h. 14 s.<br />

CHRONIQUE<br />

Le grand événement de la semaine, c’est<br />

la représentation donnée mercredi soir au<br />

Casino par Mme Galli-Marié.<br />

Dès la veille, toutes les places étaient<br />

retenues, et à l ’ouverture des bureaux, à<br />

peine restait-il quelques fauteuils pour les<br />

retardataires. G’était une véritable solennité<br />

musicale : les dames avaient mis<br />

fleurs plus élégantes toilettes,comme pour<br />

rendre hommage à la célèbre artiste qui<br />

venait nous visiter.<br />

Dire 'T"'1 Mme Galli-Marié a obtenu un<br />

grand succès nous semble, ici bien inutile et<br />

ce serait faire injure à ceux qui assistaient<br />

à la représentation que de douter un seul<br />

instant qu’ils n’aient été ravis, émerveillés,<br />

en entendant ces accents si pénétrants et<br />

cette voix d’une fraîcheur et d’une justesse<br />

incomparables. En la voyant, nous<br />

nous sommes rappelé la poétique ligure<br />

de Mignon qu’elle fait ressortir dans toute<br />

sa vérité, et nous avons retrouvé cette<br />

note émue qui charme et captive.<br />

Le programme était admirablement<br />

composé et Galli-Marié était secondée par<br />

Mme Irma-Marié, cantatrice des théâtres<br />

de Paris, une étoile qui ne se trouvait<br />

point effacée par tout le talent de la pre­<br />

mière.<br />

Mlle Irma Marié a une physionomie<br />

très-expressive et très-gracieuse ; sa voix<br />

est fraîche, séduisante et d’une grande<br />

légèreté. Son nom n’est point aussi répandu<br />

que celui de sa sœur, Mme Galli-Marié,<br />

mais nous espérons bien un jour la classer<br />

parmi nos étoiles musicales.<br />

Le public a été enthousiasmé, ravi des<br />

artistes et de l’administration qui sait<br />

ménager à ses abonnés d’aussi agréables<br />

surprises.<br />

Nous reviendrons mardi prochain sur<br />

la représentation de Galli-Marié dans la<br />

revue musicale hebdomadaire que notre<br />

ami et collaborateur M. Nicot fait avec<br />

tant d’habileté et de précision.<br />

★<br />

* *<br />

De grandes fêtes se préparent pour di­<br />

manche et lundi.<br />

L a p ro m e n a d e du Remblai est toute pa-<br />

voisée de drapeaux, d’oriflammes ; des tribunes<br />

se montent d’où nous pourrons<br />

suivre tout à notre aise les intéressantes<br />

régates, si appréciées sur tout le littoral et<br />

auxquelles prendront part les embarca<br />

tions de pêche qui couvrent chaque matin<br />

l’Océan.<br />

^ B B S S A B L E S - 3) ’ 0 Ï . O N N E ^<br />

Journal Politique el Littéraire, paraissant le Mardi, le Jeudi et le Dimanche<br />

<strong>Les</strong> régates commenceront à i heure<br />

et auront lieu dans la rade.<br />

Chaque année, une grande afflue nce de<br />

monde vient assister à ces fêtes qui pro-,<br />

mettent, cette fois, d’être non mains b rillantes<br />

que celles des années précédentes.<br />

La Compagnie ;de la vendee Aa, du reste,<br />

aoAKEsafcS erot. • •<br />

organisé des trains de plaisir |à prix ré­<br />

duits, qui ne manqueront certes point d’amener<br />

une foule de curieux.<br />

’ * M<br />

Lundi, c'est le jo u r des spbrtsmen et<br />

des turfestes qui, comme l’année dernière,<br />

se donneront rendez-vous sur notre plage<br />

pour assister aux courses da chevaux.<br />

Le soir, le Remblai sera illuminé de<br />

verres de couleur, de lanternes vénitiennes<br />

et de girandoles ; nous voyons d’ici le<br />

magnifique spectacle de cette illumination,<br />

se reflétant dans la mer. Une retraite aux<br />

flambeaux clôturera ces deux bonnes jo u r­<br />

nées, parfaitement remplies, et un grand<br />

bal donné au Casino lundi soir, à 10 heures,<br />

après la représentation théâtrale,sera<br />

le couronnement de ces fêtes offertes aux<br />

baigneurs.<br />

P. B.<br />

l.es Bégates et les Courses<br />

Nos lecteurs ne taxeront certainement<br />

pas d’exagération les mille choses affriolantes<br />

que nous avons fait briller à leurs<br />

yeux au début de la saison. Nous annoncions<br />

des fêtes, des plaisirs de toutes sortes<br />

ayant pour but de rompre la monotonie<br />

qui règne parfois dans les villes d’eau.<br />

Tout cela s’est jusqu’à présent réalisé et,<br />

si nous osions, nous dirions que notre attente<br />

a été en partie dépassée.<br />

De nouvelles fêtes se préparent encore<br />

pour dimanche et lundi.<br />

Dimanche auront lieu les régates si appréciées<br />

sur tout le littoral et qui offrent<br />

aux étrangers habitués à ne voir (et encore<br />

fort rarement) que les régates faites sur<br />

les fleuves ou les rivières, une distraction<br />

pleine de charme et d’intérêt.<br />

<strong>Les</strong> embarcations de pêche prendront<br />

seules part aux diverses courses à la voile<br />

et ees embarcations devront appartenir au<br />

port des <strong>Sables</strong><br />

Des jeux de toutes sortes, établis sur<br />

la plage, agrémenteront cette fête, et le<br />

soir, à 9 heures, un brillant feu d’artifice<br />

sera tiré sur la cité Jenty par M.Kerveila.<br />

Lundi, ce sera le tour des courses de<br />

chevaux, qui promettent d’être fort intéressantes.<br />

Nos lecteurs voudront bien ne<br />

pas les confondre avec celles que nous<br />

avons vues, il y a un mois environ, et qui<br />

n’avaient des courses que le nom. Cette<br />

fois, elles seront très-sérieuses, et les<br />

sportsmen seront amplement satisfaits.<br />

Le soir, la promenade du Remblai sera<br />

totalement illuminée. Nous voyons d’ici<br />

l’aspect féerique que présentera la mer<br />

éclairée par tous ces verres de couleur et<br />

ces girandoles.<br />

Une retraite aux flambeaux clôturera<br />

ces deux fêtes, qui précéderont de quel­<br />

ques jours le grand concours des <strong>Sables</strong>.<br />

A en juger par ce programme, on voit<br />

que l’administration a tenu à affirmer une<br />

fois de plus l’ère nouvelle qui s’ouvre<br />

pour les <strong>Sables</strong> à raison des nombreux<br />

avantages offerts aux baigneurs.<br />

REVUE MUSICALE<br />

i<br />

W’ Un bon commencement est le milieu de<br />

tout,"a dit Lucien ; cette maxime est aussi<br />

piquante que vraie, et nous nous félicitons<br />

d’avoir à commencer le compterendu<br />

de nos concerts par l’éloge de quelque<br />

œuvre de Mozart ou de W eber. Le<br />

public que ces concerts attirent, a quelque<br />

chose de spécial par son goût artistique<br />

et le ton de bonne compagnie qui le distingue.<br />

Quelques rares bavards exceptés,<br />

tous les auditeurs confondent, dans une<br />

mutuelle admiration, les sensations que<br />

leur font éprouver les chefs-d’œuvre qui<br />

paraissent toujours nouveaux plus on les<br />

entend. Là, point de ces applaudissements<br />

exagérés des amis du soliste, point de<br />

ces exclamations de nos dilettanti maniérés,<br />

mais une approbation vraie et profondément<br />

sentie des beautés musicales<br />

qui se manifeste par un frémissement et<br />

des murmures approbateurs.<br />

Si nous signalons ici ce genre d’apprécier<br />

le plus émouvant de tous les arts,<br />

celui qui donne le plus de commotions<br />

électriques et sympathiques aux hommes<br />

assemblés, c’est qu’on aime quelquefois à<br />

retrouver exprimées avçc exactitude ces<br />

impressions vagues et fugitives. Ces sensations,<br />

ces murmures ne manquent ja ­<br />

mais à l’audition des principaux morceaux<br />

qui font partie du répertoire de l ’orchestre.<br />

C e répertoire, dont nous constations<br />

dans cette feuille l’étendue et la beauté,<br />

s’enrichit tous les jours de plus en plus :<br />

tantôt c’est une polka de M. Varenne, une<br />

mazurka de M. Bara, une valse de M.Ber-<br />

nier,j’en passe et des meilleures,qui viennent<br />

trancher par la franchise et la grâce<br />

de leur mélodie avec la science allemande.<br />

Après le drame instrumental à proportions<br />

larges, ayant pour éléments constitutifs<br />

des fragments d’opéra de magnifiques<br />

ouvertures vient et doit venir la<br />

comédie instrumentale composée de quadrilles<br />

ou de valses aux rhythmes capricieux,<br />

brisés, bizarres , mais fort gracieux<br />

et pleins d’originalité.<br />

Le génie musical allemand a créé la<br />

valse et semble s’en être.réservé le monopole.<br />

Depuis que Mozart dramatisa de sa<br />

science et de sa voix ce génie qui vous<br />

inspire la gaieté ou vous berce de toutes<br />

les voluptés de l ’art, on compterait plutôt<br />

toutes les étoiles qui scintillent dans le<br />

ciel que l’on ne pourrait énumérer les valses<br />

issues de la plume de nos féconds<br />

compositeurs. Weber fut l ’héritier direct<br />

de Mozart et il a écrit les plus charmants<br />

morceaux de musique de ce genre : VInvitation<br />

à la valse, entr autres, est une de<br />

ces inspirations pleines d’élégance et de<br />

fougue qui égalent, au moins, les belles<br />

valses de l’auteur de Don Juan.<br />

T A R DES INSERTIONS<br />

j f f Psyab'les d'avance<br />

I Armoneeâ,,20'lalignê<br />

I Réclames; 50^ ___<br />

il Faits j 1* OQ' . „<br />

Le grand maître actuel en fait de valses,<br />

Strauss, a conquis aujourd’hui le premier<br />

rang. Dans les innombrables compositions<br />

de ce genre on rencontre toujours le<br />

même rhythme original, brisé en contradiction<br />

avec l’allure trop dédaignée des<br />

trois temps réguliers. Nous nous rappelons<br />

avoir entendu à Vichy, il y a près de<br />

vingt-cinq ans, une ravissante valse de<br />

cet auteur ; elle portait pour titre : Valser,<br />

c’est vivre !<br />

Que dites-vous de ce titre inspirateur ?<br />

Il serait donc vrai que se lancer dans le<br />

tourbillon des choses de la vie ou de la<br />

valse, s’agiter, s’étourdir et comme s’enivrer<br />

de mutuels regards en oubliant tout,<br />

ce qui vous entoure, c’est, l ’hygiène de<br />

l’âme et du corps pour beaucoup de jeunes<br />

gens qui ont beaucoup plus de corps<br />

que d’âme.<br />

Olivier Métra marche aujourd’hui, mais<br />

de très-loin, sur les traces deStrauss ;mais<br />

il serait injuste de contester la valeur de<br />

ses compositions qui sont toujours saluées<br />

par les applaudissements du meilleur aloi.’<br />

Parmi les morceaux récemment exécutés<br />

au Casino on a remarqué une fantaisie<br />

pour clarinette, par M. Fabre, qui a<br />

valu à son interprète, M. Parme, le plus<br />

éclatant succès. Notre excellent clarinet-<br />

tiste-solo est un très-habile instrumentiste<br />

et c’est autant par la mélodie, par la<br />

grâce, qu’il se distingue, que par l’art de<br />

triompher de toutes les difficultés d’exécution.<br />

La justesse est parfaite, le chant<br />

large, le son bien nourri est d’une pureté<br />

et d’une rondeur remarquables dans le<br />

grave sans jamais affliger l’oreille dans<br />

les notes aiguës, qui n’ont rien de maigre<br />

et de criard, mais se recommandent par<br />

un velouté parfait.<br />

M. Chézallet, violoncelliste solo, est<br />

aussi, comme son collègue, en possession<br />

de la faveur du public, et cette faveur est<br />

bien méritée ; il est rare que M. Chézallet<br />

exécute, même dans un morceau d’ea-<br />

semble, un passage à découvert, saris<br />

qu’un bruyant hommage soit rendu à la<br />

délicatesse de son jeu, au son exquis des<br />

nuances qui le caractérise, à sa large et<br />

belle manière puisée à la meilleure des<br />

écoles. Rien n’est masséré dans l’exécution,on<br />

ne voit jamais l’archet, de l’instrumentiste<br />

remonter vers la touche pour la<br />

caresser d’une façon mignarde, à I instar<br />

de violoncellistes trop nombreux.au grand<br />

détriment de la beauté et del éclat du son.<br />

M. Chézallet a le jeu large, ferme, sage<br />

des Franchomme, et nous devons l’en féliciter<br />

hautement.<br />

Dans un prochain article, nous parlerons<br />

de notre remarquable premier violon<br />

M. Bénistant et nous trouverons aussi une<br />

place pour les autres solistes de notre orchestre.<br />

Aujourd’hui, nous devons clore<br />

ici notre revue et tailler demain notre<br />

plume pour parler de la représentation de<br />

Vîmes Galli-Marié et Irma Marié.<br />

F. N ic o t.<br />

CHRONfQUE LOCALE<br />

Une attraction de plus pour les fêtés :<br />

Lundi les bateaux prenant part aux ré­


gates internationales de la Rochelle, sous<br />

la direction du Yacht-Club de cette ville,<br />

vireront de bord dans la rade des <strong>Sables</strong>,<br />

près de la bouée rouge.<br />

Nous recevons plusieurs réclamations<br />

au sujet de l ’éclairage de la ville.<br />

Ne pourrait-on pas laisser, la nuit, plus<br />

de bec de gaz allumés. On risque fort, en<br />

rentrant tard chez soi et qu’il fait noir,<br />

de s’égarer dans ce dédale de petites rues<br />

qui conduisent du port au Remblai.<br />

CONSULAT DE SUISSE A NANTES.<br />

<strong>Les</strong> citoyens Suisses établis dans le département<br />

de la Vendée sont informés que<br />

le gouvernement helvétique vient de créer<br />

en France une nouvelle crconscription<br />

consulaire, ayant Nantes pour résidence<br />

et comprenant dans son ressort le dépar-<br />

temeut ei-dessus-désigné.<br />

Ils sont invités, dans leur intérêt, à se<br />

faire inscrire sur le régistre d’immatriculation<br />

du consulat de Nantes, en envoyant<br />

au consul soussigné leur acte d’origine et<br />

tous autres documents de nature à ju s tifier<br />

de leur nationalité.<br />

Ils devront indiquer très-exactement<br />

leurs nom, prénoms et âge, et, s’ils sont<br />

mariés, donner les mêmes renseignements<br />

en ce qui concerne leur femme et leurs<br />

enfants. Indiquer également avec leur<br />

commune d’origine,leur lieu de naissance,<br />

leur domicile précédent et leur profession.<br />

L ’immatriculation sur les registres du<br />

consulat est entièrement gratuite.<br />

Nantes, le 10 août 1876.<br />

Le consul de Suisse,<br />

J. Yornz, aîné.<br />

Un artiste de mérite s’est amusé cet h iver<br />

à peindre des galets choisis sur les<br />

côtes de Bretagne.<br />

<strong>Les</strong> sujets les plus variés ont été traités<br />

par lui et rapidement enlevés par les amateurs.<br />

Heureusement, il en reste encore et des<br />

meilleurs : ces petits chefs-d’œuvre où<br />

tout est fini comme dans un tableau de<br />

salon sont en vente à la librairie Ed.<br />

Mayeux, rue du Centre.<br />

Leur valeur et la modicité des prix lés<br />

recommandent aux connaisseurs.<br />

Jeudi dernier, un homme occupé à placer<br />

les poteaux sur le Remblai, est tombé<br />

d’une hauteur de 3 mètres et s’est gravement<br />

contusionné dans sa chute.<br />

CASINO<br />

Lundi prochain, grand bal dans la salle<br />

des fêtes, à l’occasion des régates et des<br />

courses des <strong>Sables</strong>.<br />

Jeudi à 3 heures, grand bal d’enfants,<br />

sous la direction de M. et Mme Paul.<br />

LA PL A G E<br />

Tous les jours, de 3 à 4 heures, concert<br />

sur la terrasse.<br />

Tous les soirs, bal dans les salons du<br />

Casino, jusqu’à minuit.<br />

Jeudi soir, au moment du gros de l ’eau<br />

nombre de curieux s’étaient rendus au<br />

phare à l’extrémité de la jetée. Là on<br />

jouissait d’un panorama ravissant : la mer<br />

houleuse et vraiment belle battait le remblai<br />

et la ville semblait émerger des flots.<br />

Mais ce qui charma encore particulièrement<br />

les curieux venus à cet endroit,ce<br />

fut le spectacle tout à fait attrayant de<br />

prodiges de natation.<br />

Un amateur bien connu sur les côtes de<br />

l’Ouest sous le nom de Vhomme-poisson<br />

faisait par ses ébats aquatiques l ’admiration<br />

de tous. Qu'il nods soit permis de<br />

nommer ici ce nageur extraordinaire,c’est<br />

M. Duchêne, propriétaire à Niort.<br />

Cet amateur de natation parcourt, paraît-il,des<br />

distances qui defient les forces<br />

humaines, reste ainsi fort longtemps dans<br />

l ’eau, s’y maintenant du reste sans efforts<br />

et d’une façon vraiment merveilleuse. Il<br />

est là tout à fait dans son élément,allant,<br />

venant, se tournant, se retournant,faisant<br />

la pirouette ; tranquille et semblant sommeiller<br />

nonchalemment sur l’onde, il disparaît<br />

tout-à-coup entre deux eaux avec<br />

l’aisance, l’agilité d’un poisson.<br />

M. Duchêne a plusieurs fois plongé du<br />

sommet de la jetée,c'est-à-dire d’unehau-<br />

teur de dix mètres environ. Au moment<br />

d’aller se jeter dans les bras de sa bien-<br />

aimée amphytrite, il serre soigneusement<br />

dans son costume de bain ses lunette^ de<br />

myope, retenues par un modeste brin de<br />

félin. Revenu à la surface, il se met alors<br />

à l’aise, s’assied commodément sur les<br />

flots et remet tranquillement ses bésicles.<br />

Après de nombreux ébats, il revient se<br />

reposer au pied du phare et,pour ce faire,<br />

escalade, en véritable c h a t, le mur à pic<br />

de la jetée, en s’accrochant aux aspérités<br />

des parois.<br />

I&égates et Courses<br />

AUX<br />

SABLES-D’OLONNE<br />

<strong>Les</strong> 20 et 21 aout 1876.<br />

Première Journée. — Dimanche 20 août.<br />

RÉGÂTES<br />

<strong>Les</strong> Régates auront lieu dans la rade, et<br />

commenceront à 1 heure de l’après-midi.<br />

Le parcours sera déterminé le matin<br />

môme des Régates, selon la direction des<br />

vents et l’état de la mer.<br />

Première course. — A la voile.<br />

Pour bateaux de pilotes et grandes chaloupes<br />

de pêche ne dépassant pas 16 mètres<br />

de rablure en cablure à la flottaison.<br />

Point de conditions d’équipage. Point de<br />

conditions de voitures.<br />

Donnés : 150 fr. par le Conseil général<br />

ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

2 0 ; Liste<br />

Mlle et M. Çannault, propriétaires à Fayé-l’Abesse, chez M. Proust, rue du Palais.<br />

Mlles et Mme de Fontaine, propriétaires à Fontenay, chez M. Proust, rue du Palais.<br />

Mlle, Mme et M. Bazille, avocat à Fontenay, chezM. Rocher, juge de paix.<br />

M. le comte Eugène de Prunelé, propriétaire à Paris, chez Mme Friconneau, rue de<br />

la Digue.<br />

Mme et MM. Bertheau, notaire au Mans, chez M. Loizeau, coiffeur, sur le Bem-<br />

blai.<br />

Mmes et MM. Thibaut, propriétaire à Troyes. chez M. Loizeau, coiffeur sur le<br />

Remblai.<br />

Mlle Ducaumain, propriétaire à Paris, chez M. Loizeau, coiffeur, sur le Remblai.<br />

Mines et MM. Triou, propriétaires à la Chataupreraie, chez Mme Groizard, sur le<br />

Remblai.<br />

Mlle Laigre, propriétaire à Angers, chèz Mme Groizard, sur le Remblai.<br />

Mme Aumont, propriétaire à Nantes, chez M. Joyaux, rue des Corderies.<br />

Mmes Gauvreau, propriétaires à La Chaize-le-Vicomte, chez Mlle Brossaud, sur le<br />

Remblai.<br />

Mme d’Angely, propriétaire à Paris, chez M. Locquin, rue des Corderies.<br />

M. Nassivet, constructeur à Nantes, chez Locquin, rue des Corderies.<br />

Mmes et MM. Nassivet, propriétaires à. Nantes, chez M. Locquin, rue des Corderies.<br />

de la Vendée, et 300 fr. par la ville des<br />

<strong>Sables</strong> et la compagnie de la Vendée.<br />

Premier prix. — 250 fr. et une ju ­<br />

melle.<br />

Deuxième prix. — 150.<br />

Troisième prix. — 50 fr.<br />

Deuxième Course. — A la Voile.<br />

Pour embarcations non-pontées, de sept<br />

mètres et au-dessus, faisant la pêche de la<br />

sardine. Equipage : cinq hommes, y compris<br />

le patron. Point de conditions de voiture.<br />

Donnés par la compagnie des chemins<br />

de fer de la Vendée et par la ville des<br />

<strong>Sables</strong>.<br />

Premier prix. — 200 fr.<br />

Deuxième prix. — 100 fr.<br />

Toisième Course. — A la Voile.<br />

Pour chaloupes de pêche attachées au<br />

port des <strong>Sables</strong>-d’Olonne. Point de conditions<br />

d’équipage. Point de conditions de<br />

voiture.<br />

Donnés : 150 fr. par le conseil général<br />

de la Vendée, 100 francs par le ministre<br />

delà Marine et 200 fr. par la ville dés <strong>Sables</strong><br />

et la Compagnie de la Vendée.<br />

Premier prix. — 250 fr. et un baromètre<br />

anéroïde.<br />

Deuxième prix. — 150 fr.<br />

Troisième prix. — 50 fr.<br />

Quatrième course. — A la voile.<br />

Pour embarcations non pontées de sept<br />

mètres et au-dessous, faisant la pêche de<br />

la sardine. Equipage cinq hommes y compris<br />

le patron. Point de conditions de<br />

voiture.<br />

Donnés : 200 francs par le conseil général<br />

de la Vendée, 100 fr. par la ville des<br />

<strong>Sables</strong> et la compagnie de la Vendée.<br />

Cinquième course. — A la Godille.<br />

Pour petites embarcations dites youyous.<br />

Chaque concurrent devra être seul dans<br />

son bateau, qu’il ne pourra conduire qu’à<br />

la godille.<br />

Donnée par la ville des <strong>Sables</strong>-d’Olonne<br />

et la compagnie des chemins de fer de la<br />

Vendée.<br />

Premier prix. — 30 fr.<br />

Deuxième prix. — 20 fr.<br />

Troisième prix. — 10 fr.<br />

Quatrième prix. — 5 fr.<br />

Deuxième journée. — Lundi 21 août.<br />

COURSES DE CHEVAUX<br />

Ire c o u r se. — AU TROT MONTÉ.<br />

PRIX DE LA SOCIÉTÉ.<br />

600fr. donnés par la ville des <strong>Sables</strong> et la Ci<br />

des chemins de fer de la Vendée.<br />

1er Prix, 500 fr. ; 2e Prix 100 fr.<br />

Pour chevaux entiers,, hongres et ju ­<br />

ments, de tout âge, de toute provenance<br />

et de toute origine.<br />

Distance : 4,000 mètres environ.<br />

Entrées : 30 francs au fonds de courses.<br />

Poids : 3 ans, 60 k il. ; 4 ans 66 kil. ;<br />

5 ans, 70 kil. ; 6 ans et au-dessus, 72 kil.<br />

Tout cheval ayant déjà gagné un prix<br />

de trot de 300 fr. porter a 5 kil. de surchar­<br />

ge ; de 500 fr., 8 k il • de 1,000 fr. et au-<br />

dessus, 10 kil.<br />

2e course. — AU GALOP.<br />

PRIX DE LA VILLE.<br />

(pr ix a r éc la m er)<br />

1,200 fr. donnés par la ville des <strong>Sables</strong> et la<br />

Ciedes chemins de fer de la Vendée.<br />

1er Prix, 1,000 fr. ; 2e Prix, 200 fr.<br />

Pour chevaux entiers, hongres et ju ­<br />

ments, de 3 ans et au-dessus, ayant deux<br />

ans de résidence dans l’ancien arrondissement<br />

de l’Ouest ou l’ancienne division<br />

du midi.<br />

Distance : 3,500mètres environ.<br />

Entrées : 50 fr. au fond de courses.<br />

Poids : 3 ans, 52 kil.; 4 ans, 60 k il.; 5<br />

ans, 62 k il.; 6 ans et au-dessus, 63 kil. et<br />

demi.<br />

Le gaguant d’un ou plusieurs prix de<br />

1.000 fr. portera 2 kil, de surcharge, d’un<br />

ou plusieurs prix de 2,000 fr., 3 k il.; d’un<br />

ou plusieurs prix de 3,000 fr. et au-dessus,<br />

4 kil.<br />

Le gagnant pourra être réclamé pour<br />

3.000 fr. : les chevaux indiqués dans la<br />

lettre d’engagement comme pouvant être<br />

réclamés pour 2,000 fr., recevront 2 kil.<br />

de décharge; pour 1,500, 3 kil.: pour<br />

1.000 fr., 4 kil<br />

La réclamation se fera conformément à<br />

l’article 56 du règlement de la Société<br />

d’encouragement pour l’amélioration des<br />

races de chevaux en France.<br />

3e C o u rse. - COURSE DE HAIES.<br />

P r i x d u e h e m m d e f e r .<br />

800 fr. donnés par la Cie des chemins de<br />

fer de la Vendée par la ville des <strong>Sables</strong>-<br />

d’Olonne.<br />

1er P r ix , 600 fr.; 2e P r ix . 200 fr.<br />

Le gagnant d’un ou plusieurs prix de<br />

1.000 fr., portera 2 k il. de surcharge ; de<br />

2.000 fr. 3 kil. ; de 3,000 fr. et au-dessus<br />

4 kil.<br />

<strong>Les</strong> chevaax entraînés dans l’ancienne<br />

division du Nord, courant contre ceux entraînés<br />

dans l’ancien arrondissement de<br />

l ’Ouest ou l’ancienne division du M id i|<br />

porteront 3 k il de surcharge. Ils porteront,<br />

en outre, les surcharges auxquelles<br />

ils seraient astreints en raison des prix<br />

qu’ils auraient précédemment gagnés.<br />

5e c o u r se. - STEEPLE-CI-IASE.<br />

P rix , d u d é p a rte m e n t<br />

1,400 fr. donnés : 500 fr. par le conseil<br />

général de la Vendée, et 900 fr. par la<br />

ville des <strong>Sables</strong> et la compagnie des chemins<br />

de fer de la Vendée.<br />

1er prix, 1,200 fr. ; 2e prix, 200 fr.<br />

Pour chevaux entiers, et juments, de<br />

3 ans et au-dessus, de toute espèce et de<br />

toute provenance.<br />

Distance : 3,500 mètres environ et 12<br />

obstacles.<br />

Entrées : 60 fr. au fonds de course.<br />

Poids : 3 ans, 50 kil. ; 4 ans, 60 k il. ;<br />

5 ans, 65 k il. ; 6 ans et au-dessus, 70 kil.<br />

Le gagnant d’une course de haies ou<br />

d’un steeple-chase de 1,000 fr. portera 2<br />

kil. de surcharge ; de 2,000 fr. 3 kil. ; de<br />

3.000 fr. et au-dessus, 5 kil.<br />

Mlles, Mme et M. de Lannefranque, propriétaires à St-Maixent (Deux-Sèvres), chez<br />

Mlle Lorillant, sur le Remblai.<br />

Mme et MM. Bodué, horloger à Thouars, chez M. Amiaud, rue du Puits-Perdu.<br />

Mines Périn, propriétaires à Poitiers, chez M. Hériau, rue des Corderies.<br />

M. Morinière, voyageur à Poitiers, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Caillet, voyageur à fa ris , hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Robineau, notaire à Saumur, et sa famille, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Rancher, propriétaire à Montreson, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mlle et M. Moreau, maître d’hôtel à Fontenay, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Doupart, propriétaire à Douai-la-Fontaine, hôtel de l ’Etoile.<br />

M. Leron, propriétaire à Concourdon, hôtel de l ’Etoile.<br />

M. Broust, propriétaire à Evêché, hôtel de l ’Etoile.<br />

M Liège-d’Iray, avocat-général à la cour de Poitiers, au Casino.<br />

Mme et M. Liêge-d’Iray fils à Poiti ers, au Casino.<br />

Mme Fey, propriétaire a Paris, au Casino.<br />

M. Drigneau, propriétaire à Luçon, au Casino.<br />

Mine Origet,’ propriétaire à Paris, au Casino.<br />

M. Lemercier fils, propriétaire à Paris, au Casino.<br />

Mme et M. Vrait, peintre à Nantes, au Casino<br />

M . Badillé, propriétaire à Fontenay, au Casino.<br />

M. David, Raymond, magistrat à Nantes, au Casino.<br />

M. Moublanc, Gaorges, avocat à Nantes; au Casino.<br />

Mme et M. Boucher, propriétaires à Tours, au Casino.<br />

Mmes Gallard, propriétaire à Tours, au Casino.<br />

M. Chariot, Emile, propriétaire à Nantes, au Casino.


Dans chaque course, trois chevaux partant<br />

bonâ fidf, ou pas de course.<br />

Tout gentleman courant daas l’une des<br />

courses ci-dessus contre les jockeys recevra<br />

2 kil. de décharge, excepté dans les<br />

courses au trot.<br />

S kil. de décharge seront accordés, dans<br />

les mêmes courses, aux chevaux de demi-<br />

sang courant en concurrence avec des<br />

chevaux de pur-sang.<br />

Ces décharges ne peuvent se cumuler :<br />

dans le cas où le même cheval aurait droit<br />

aux unes et aux autres, il devra seulement<br />

Bénéficier de la plus considérable, sauf<br />

toutefois les conditions spéciales à la<br />

course de haies.<br />

Dans les courses au trot, il ne sera admis<br />

que des Jokeys-français.<br />

<strong>Les</strong> propriétaires qui veulent faire cour<br />

ir leurs chevaux, les engagent par lettres<br />

adressées franco à M. B a u d r o u e t , secrétaire<br />

de la Société des Courses, rue de la<br />

Paix, 32, jusqu’au 20 août, à deux heures<br />

du soir, les lettres d’engagements doivent<br />

toujours être « accompagnées du montant<br />

de l ’entrée. ,><br />

<strong>Les</strong> courses seront régies par l’arrêté<br />

ministériel du 16 mars 1866.<br />

Fait et arrêté par les Commissaires, aux<br />

<strong>Sables</strong>-<strong>d'Olonne</strong>, le 18 ju in 1876.<br />

BARREAU.<br />

ROBERT.<br />

BOSSUET.<br />

Vu et approuvé :<br />

Le Préfet, DUPHÉNIEUX.<br />

FÊTES<br />

Le dimanche 20 août, dans la soirée, il<br />

sera établi, sur la plage, en face de la<br />

grande tribune, des jeux de toutes sortes,<br />

tels que Courses en Sabots, Courses en<br />

Sacs, Mât de Cocagne, jeux de Gamelles,<br />

Tourniquets, etc., etc.<br />

Pendant toute la durée des fêtes, la<br />

Société philharmonique de la ville exécutera,<br />

dans la grande tribune du Remblai,<br />

divers morceaux de son repertoire.<br />

A 9 heures, brillant FEU D'ARTIFICE,<br />

tiré par les soins de M. K e k v e l l a , de Nan­<br />

tes.<br />

Le lundi 21 août, à 8 heures du soir, Illumination<br />

totale de la promenade du Remblai<br />

par 6,000 verres de toute couleur.<br />

Retraite aux Flambeaux à 9 heures.<br />

THÉATREDUCASINO<br />

Dimanche 20 août 1876<br />

SPEC TA C LE E X T R A O R D IN A IR E<br />

Dernière représentation de<br />

La fille du régiment<br />

Opéra comique en deux actes<br />

Paroles de MM. SA1NT-GEORGES et<br />

BAYARD, musique de DONIZETTI.<br />

DISTRIBUTION<br />

Sulpice, MM. Dangon.<br />

Tonio, Mareux.<br />

Hortensius, Kuntz,<br />

Un caporal, Brussel.<br />

Un notaire, Louis.<br />

Marie, Mmes Brunet.<br />

La marquise de Berkenfield, Bovery.<br />

Ta duchesse de Crakentorp, Berthe.<br />

2e représentation redemandée de<br />

Le pendez-vous<br />

Comédie en un acte de F. COPPÉE<br />

DISTRIBUTION<br />

Raymond, M. Faure.<br />

La comtesse, Mlle Alice Farnat.<br />

LES BELLES GEORGIENNES, Valse,<br />

(Beaucourt) exécutée par l’orchestre.<br />

Ordre : 1° <strong>Les</strong> Belles Géorgiennes.<br />

2“ Le Rendez-vous. 3° La Fille du Régiment.<br />

A VIS : Après le Rendez-vous, entr’acte<br />

de trente minutes pour le feu d’artifice.<br />

Lundi 21 août 1876<br />

Dernière représentation de<br />

Le Maître de Chapelle<br />

Opéra-comique en un acte<br />

Paroles de Mme Sophie GAY, musique<br />

de PAER.<br />

DISTRIBUTION :<br />

Barnabé, maître de chapelle,<br />

MM. Diepdalle.<br />

Beneto, son neveu, Borès.<br />

Gertrude, cuisinière de Barnabé,<br />

Mme Brunet.<br />

Première représentation de<br />

Le Camp des Bourgeoises<br />

Comédie en un acte par M. DUMANOIR.<br />

Lajonchère, MM. Kuntz.<br />

Christian, Faure.<br />

Adrienne, Mme Meyer.<br />

Fernande, M lle Mathilde Farnat.<br />

LA V IE EN ROSE (valse) Bolhmer<br />

exécutée par l ’orchestre.<br />

Ordre : 1. La Vie en rose ; 2. Le Camp<br />

des bourgeoises ; 3. Le Maître de cha­<br />

pelle.<br />

A 10 heures :<br />

GRAND BAL dans les salons du Casino.<br />

P rix d’entrée : Un cavalier, 5 fr. ;<br />

une dame, 3 fr.<br />

Billets de famille, père, mère, et enfants<br />

non mariés : 10 fr.<br />

Bureaux, à 8 heures; Rideau à 8 h. 1/2.<br />

ABONNEMENTS POUR LE THÉÂTRE<br />

Tarif spécial pour MM. les abonnés<br />

Pour la saison, 35 fr. ; un mois 18 fr.,<br />

quinze jours, 10 fr. ; la semaine, 6 fr.<br />

<strong>Les</strong> abonnements au théâtre doivent<br />

être pris pour la durée de l’abonnement<br />

aux salons.<br />

AVIS. — Tous les jours : Concert de 3<br />

à 4 h. et soirée dansante. — Le samedi à<br />

h., bal à grand orche stre.<br />

<strong>Les</strong> grands bals gala avec cotillon, d ir<br />

gés par M. et Mme Paul, seront annoncés<br />

par voie d’affiches. — Un cours de danse<br />

est ouvert tous les jours sous la direction<br />

de M. et Mme PAUL.<br />

Le directeur du Casino,<br />

E. L é g u â t.<br />

On peut retenir ses places aux bureaux.<br />

M. Kail, Jules, propriétaire à Versailles, au Casino.<br />

M. Gervais, notaire à P irm il (Sarthe), au Casino.<br />

M. Rogeran, notaire à Beaulort (Maine-et-Loire), au Casino.<br />

Mlle et MM. Camirade, négociants à Cognac, au Casino.<br />

Mme Galli-Marié, artiste à Paris, au Casino.<br />

M lle Irma Marié, artiste à Paris, au Casino.<br />

M. Emmanuel, artiste à Paris, au Casino.<br />

Mme et M. Ivonnet, imprimeur à La Roche, chez M. Ferrand, sur le Remblai.<br />

M. Ivonnet, Raoul, propriétaire à Cholet, chez M. Ferrand, sur le Remblai.<br />

Mlle Jeanne et M. Louis Ivonnet, propriétaires, à La Roche, sur le Remblai.<br />

Mme et M. Berthereau, commerçant à Chantonnay, chez M. Ferrand,<br />

sur le<br />

Remblai.<br />

M. Arthays, Francis, propriétaire à Poitiers, chez M. Collin, rue des Halles.<br />

Mmes et MM. Carrère, propriétaires à Nantes, chez M. Collin, rue des Halles.<br />

M. Victor Guyard, ferblantier, au Mans, chez Mme Pajot, rue de l’Eglise.<br />

M, Génuer, avoué à La Roche-sur-Yon, chez M. Ravon, place de la Digue.<br />

M. Génuer fils, à La Roche-sur-Yon, chez M. Ravon, place de la Digue.<br />

M. Roux, facteur de piano à Nantes, à l ’hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme la vicomtesse de Linniers, à La Roche-sur-Yon, maison Bruneteau, rue du<br />

MM. Jacques et Henri de Linniers, maison Bumeteau, rue du Palais.<br />

Mme Couché et ses enfants, propriétaires à Chinon, chez M. Deplanc, au Remblai.<br />

[La suite au ■prochain numéro.<br />

Etat-civil des <strong>Sables</strong>-d’Olonne<br />

Du 11 au 14 août 1876.<br />

Naissances<br />

Aimé-Emilien-René Péault.<br />

Marie-Léontine Peigné.<br />

Publications de mariages<br />

Jean-Marie-François Besseau, 23 ans,<br />

marin et Marie-Augustine Gaufreau, lin -<br />

gère.<br />

Emile-Aîexandre-Jardin, 24 ans, maçon<br />

et Marie-Eugénie-Conslance Violeau, 19<br />

ans, tailleuse,<br />

Décès.<br />

René-Adrien-François-Joseph Rousseau-<br />

2 mois.<br />

Edouard-Louis Thomazeau, 15 jours.<br />

Henry-Leon Blanchard, 68 ans, propriétaire,<br />

célibataire.<br />

Adélina-Céline-Alphonsine Godefroy, 23<br />

ans, sans profession, épouse de Paul-<br />

Louis Berthomé.<br />

Emile-Cécile-Vicior Boizard, trois mois<br />

En ju ille t 1869 le Great Eastwn a v a i t<br />

erminé la pose d’un câble transatlantique<br />

entre la France et les Etats-Unis d’Amérique.<br />

Ce câble portait le nom de cable transatlantique<br />

français.<br />

La société pour le compte de laquelle<br />

il avait été construit, bien que formée en<br />

majeure partie de capitaux français, avait<br />

été, pour des motifs que nous n’avons pas<br />

à rechercher, constituée sous le régime<br />

de la loi anglaise.<br />

De ce fait, la nationalité du câble était<br />

déjà entamée, et bientôt cette ligne télégraphique,<br />

depuis si longtemps réclamée<br />

par le commerce du continent, devait passer<br />

entièrement aux mains des Anglais.<br />

Dès le début de l’entreprise, l’élément<br />

français avait été dominé par l’élément<br />

anglais; ce dernier, enfin, profitant de nos<br />

désastres de 1870, faisait disparaître en<br />

grande partie l'influence française dans la<br />

compagnie, et peu de temps après les ac<br />

tionnaires votaient la vente des câbles<br />

français à la société des câbles anglais.<br />

La France n'avait même plus nomina<br />

lement de câble transatlantique ; tout était<br />

passé aux mains des anglais.<br />

Ce fait, quoique d’une importance po<br />

litique et commerciale considérable, a passé<br />

inaperçu ; le pays était encore sous le<br />

coup des terribles épreuves qu’il venait de<br />

traverser.<br />

En France, un tel état de choses ne pouvait<br />

durer. Des hommes, occupant dans le<br />

commerce et dans la politique un rang<br />

considérable, ont entrepris de rendre à la<br />

France une ligne télégraphique transatlantique.<br />

Ces hommes ont compris que la<br />

France ne pouvait rester plus longtemps<br />

tributaire de ses voisins pour ses relations<br />

avec le continent américain.<br />

A quels dangers, à quels ennuis de tous<br />

genres, en effet, ne serions-nous pas<br />

exposés, si la guerre éclatait entre l'A n ­<br />

gleterre et l’Amérique ; non-seulement la<br />

France, mais encore l ’Europe se trouveraient<br />

privées de communications télégraphiques<br />

trantlantiques.<br />

Tous ceux qui sont dans les affaires savent<br />

que si, dans les temps de calme et de<br />

prospérité, les communications télégraphiques<br />

sont utiles, en temps de guerre<br />

elles deviennent indispensables.<br />

En résumé notre amour-propre national,<br />

nos intérêts politiques, nos relations<br />

commerciales, exigent la création d’un<br />

câble transatlantique français.<br />

Ce n’est qu’après de longues études<br />

qu’on est arrivé à fixer le capital de la<br />

société à 33 millions de francs. Au moyen<br />

de ce capital on s’est assuré la construction<br />

et la pose d’un câble dans les plus<br />

parfaites conditions de conductibilité et de<br />

force, la jouissance d’ une ligne terrestre<br />

en Amérique, indépendamment de toutes<br />

les autres dépenses qu’entraîne une œuvre<br />

aussi considérable qu’une ligne télégraphique<br />

transatlantique.<br />

<strong>Les</strong> capitaux qui ; s’engagent dans cette<br />

entreprise peuvent espérer une large rémunération,<br />

car sans tenir compte de<br />

l ’augmentation progressive des communications<br />

télégraphiques,les statistiques officielles<br />

démontrent que le trafic de la<br />

compagnie lui permettra de donner dès le<br />

début un dividende de dix pour cent.<br />

322<br />

N’ACHETEZ PAS<br />

DE<br />

MACHINES A COUDRE<br />

yâjfü sans consulter<br />

LES AVANTAGES<br />

q u ’o f fr e<br />

m<br />

l O . BACLE<br />

rue du Bac, 4 6<br />

U CÉLÈBRE SILENCIEUSE 175"<br />

complétée de 1’écrin des 40 guides et accessoires. fi f w<br />

M f lP P ! Machine à main et h navette<br />

U w UIæIl L pour familles et industries.........<br />

Machine américaine à point O l Q f f<br />

L A F il L u U retors, qualité garantie O<br />

UfUfl/'C 0 C D T U 1 C D spécialespratelier 5 O fr.<br />

I m tn a u -d e ss o u s du tarif général.<br />

Envoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule M D . B A C LE, 46, rue du Bac, 46<br />

Dernières nouvelles<br />

C’est, un fait acquis à la science, que!<br />

toutes les maladies de poitrine sont guérissables<br />

par l’emploi de la Fai-ine mé-<br />

xicaine, del doctor Benito del Rio dej<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

| phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies<br />

| consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix<br />

ans de succès et 400 mille malades guéris,<br />

le plu3 souvent, alors qu’on les croyait perdus<br />

et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La F arine mexicaine sé trouve]<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, nego-]<br />

ciant.<br />

Aux mêmes dépôts : Oafiê Barle-I<br />

Irin, 2 médailles d’honneur, et Collierj<br />

W i i l l u a . préservatif du croup et de la<br />

coqueluche.<br />

SOUSCRIPTION<br />

des<br />

Actions de la compagnie française<br />

DU<br />

TÉLÉGRAPHE<br />

DE PARIS A NEW-YORK<br />

Statuts passés devant M° Dufour, notaire<br />

à Paris les 25 ju ille t et 8 août 1870.<br />

Capital social : 33 millions de francs<br />

Divisés en 06,000 actions de 500 fr.<br />

chacune.<br />

CONSEIL D’ADMINISTRATION<br />

MM. POUYER-QUERTIER, G. O. Sfe, ancien<br />

ministre des finances, sénateur,<br />

président.<br />

De DOMPIERRE-d’HORNOY,<br />

O. vice-amiral, ancien ministre<br />

de la marine, sénateur, vice-<br />

président;<br />

Comte d’HESPEL, sénateur;<br />

Comte de VALON, ancien député,<br />

conseiller général de l’Eure ;<br />

Le marquis de LA ROCHE-LAM-<br />

BERT, trésorier-payeur général<br />

;<br />

Le comte de LAMBERTYE ;<br />

Emile QALLET, O.<br />

De CHAUVIN, ingénieur-électricien.<br />

OBJET DE LA SOCIETE.<br />

La Compagnie a pour objet la création<br />

et l ’exploitation d’une Communication télégraphique<br />

entre la France et l’Amérique.<br />

Le droit d’établir cette communication<br />

a été accordé à M. Pouyer-Quertier par le<br />

gouvernement français.<br />

En 1867, un câble a été établi entre<br />

Brest et Duxbury (près Boston), mais la<br />

Société qui le possédait l’a vendu avec<br />

un bénéfice considérable, et, depuis lors,<br />

toutes les lignes qui relient l’Europe à<br />

l ’Amérique appartenant à des Compagnies<br />

anglaises, l’intérêt de notre commerce et<br />

de nos relations extérieures nécessite la<br />

création nouvelle.<br />

RENDEMENT<br />

Le bénéfice peut s’évaluer d’après les<br />

recettes réalisées dans les 12 derniers<br />

mois par les lignes anglaises.<br />

Ces recettes s’elèvent en moyenne â<br />

plus de 50,000 fr. par jo u r.<br />

La Compagnie directe avec un seul<br />

câble, fonctionnant sans interruption depuis<br />

cinq mois au milieu de cinq autres<br />

câbles anglais, a perçu 1,437,600 fr., ce<br />

qui, dans celte proportion de recettes, lu i<br />

assure 2,400,000 fr. après les 12 premiers<br />

mois de son exploitation.<br />

La Compagnie française, entourée de<br />

garanties exceptionnelles, est en droit de<br />

1


compter sur un résultat semblable, et<br />

l ’extension sans cesse croissante des communications<br />

lui fait espérer à courte échéance<br />

la possibilité de réaliser des bénéfices<br />

supérieurs à 10 % .<br />

De plus, il résulte des études faites et<br />

des pourparlers sérieusement engagés,<br />

qu’avec les 33,000,000 de francs demandés,<br />

la Compagnie française pourra :<br />

I e Entrer en jouissance de son câble dans<br />

le courant de l'elé prochain :<br />

2° Avoir une ligne terrestre américaine<br />

dont elle n’aura point à payer l’entretien<br />

pendant 20 ans ;<br />

3° Conserver un fond de roulement suffisant<br />

pour la marche de ses opérations.<br />

Des mesures seront prises pour que les<br />

constructeurs avec lesquels on traitera<br />

soient responsables de la pose du câble.<br />

Enfin, par suite des alliances sagement<br />

préparées, la Compagnie pourra commencer<br />

son service quelques semaines après<br />

sa constitution, et sera, autant qu’il est<br />

possible, à l’abri des chances d’interruption.<br />

La souscription sera ouverte<br />

â Paris<br />

Le mardi 22 août de 10 h. à 4 h.<br />

A L A SOCIÉTÉ GÉNÉRALE<br />

DU CRÉDIT INDUSTRIEL ET COMMERCIAL<br />

72, rue de la Victoire<br />

VERSEMENTS :<br />

En souscrivant i>0 f.<br />

A la répartition 75<br />

Le 15 octobre 1876 125<br />

Le 15 janvier 1877 125<br />

Le \ 5 avril suivant 125<br />

Total 500 f.<br />

<strong>Les</strong> souscripteurs auront, à toute époque,<br />

à partir de la répartition, le droit<br />

d’anticiper tout ou partie des versements,<br />

avec escompte calculé à 5 0/0 l’an.<br />

Toutes Its formalités seront remplies pour<br />

l'admission à la cote officielle de la Bourse.<br />

1210<br />

Cie Française du Télégraphe<br />

de Paris à Nevv-York.<br />

La souscription aux 66,000 actions de<br />

500 fr. est ouverte au siège de la S o c ié té<br />

g é n é ra le de Crédit Industriel et Commercial,<br />

66, Chaussée d’Antin, à Paris, le<br />

22 août. On peut souscrire par correspondance.<br />

Premier versement, 50 fr.<br />

323<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBÀUDEAU ET CHEVALLIER.— ToURS<br />

Annonces diverses<br />

Etudes de Me TIREAU, avoué aux<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, et de Me GOULI-<br />

PEAU, notaire au même lieu.<br />

A V E N D R E<br />

Par suite de conversion de saisie<br />

immobilière en vente sur publications<br />

volontaires<br />

1er LOT<br />

Une maison<br />

Située aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue<br />

de l’Amidonnerie, composée de plusieurs<br />

pièces au rez-de-chaussée ;<br />

un premier étage comprenant huit<br />

chambres à coucher ; avec puits,<br />

cour, un grand jardin renfermé de<br />

murs, et autres servitudes. — Cette<br />

maison et le jardin en dépendant<br />

sont parfaitementdisposés pour l’établissement<br />

d’une maison.<br />

2e LOT<br />

U n e m a ls o n , située aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne,<br />

même rue, consistant<br />

en un rez-de-chaussée élevé<br />

sur caves, salon, salleà manger,cuisine;<br />

un premier étage comprenant<br />

huit chambres à coucher ; des mansardes<br />

et un belvéder ; avec cour,<br />

puits, écurie, remise et jardin.<br />

3e LOT.<br />

Une petite maison, composée de<br />

deux chambres basses. Cette maison<br />

ost contiguë au deuxième lot et est<br />

«ituée rue de l’Amidonnerie.<br />

4e LOT.<br />

Une petite maison composée de<br />

deux chambres basses, située rue du<br />

Bastion.<br />

ET 5e LOT.<br />

Un grand terrain, situé au même<br />

lieu, entre les rues du Bastion et de<br />

la Grand’Muraille ; comprenant environ<br />

4,000 mètres carrés, et porté<br />

au cadastre sous le n° 793 de la section<br />

E du plan.<br />

Tous ces immeubles sont à proximité<br />

de la plage.<br />

Pour les renseignements, s’adresser<br />

audit Me GOULIPEAU, notaire.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

L a B a n q u e - C h i f l i ’e s<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quarante, se joue avec les<br />

cartes à numéros, brevetées S.G.D.G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes s<br />

A Paris, J uquin, rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, Mayeux, rue àu<br />

Centre. — Veuve F ouchefi, rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

CARTES A NUMEROS.<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccrat , V ingt-<br />

et-un, Lansquenet , Tranie-Qua-<br />

raiite. Elles ne peuvent donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TR A V A IL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeu x offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, rue<br />

de Lanery, 32, aux <strong>Sables</strong>, chez<br />

MAYEUX, rue du Centre, 3, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue de l’Hôtel-de-<br />

Ville.<br />

ELIXIR<br />

CONTRE X.E<br />

MAL d e MER<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

Sable?-d’C)lonne,ODIIV, Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bains de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la O des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES E r r o n s GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

Bureaux l<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B ertrand, Hôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de i 01' choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

ÉPICERIESABLAISE<br />

Sur le port, quai Guinée, 11.<br />

CHAHCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

Paul MÂlNGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

UTS EN FER , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Ustensiles de chasse et de pêche,<br />

O v m ik I a s s o r t i m e n t<br />

A VENDRE A L’AM IABLE<br />

Une maison<br />

Rue de l’Hôtel-de-VilIe, 7.<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

10<br />

LA PLAGE<br />

Prômemades en mer<br />

Le vaünt neuf Aima, pouvant<br />

contenir S© personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> 13<br />

LE-BIEN PUBLIC<br />

DE PARIS<br />

Journal quotidien. politique et littéraire<br />

LE PLUS VARIÉ DES JOURNAUX SÉRIEUX<br />

Informations rapides et précises<br />

gxptdié par les trains poste du toir<br />

PRIMES EXCEPTIONNELLES<br />

L a K é f o r m e é c o n o m i q u e ,<br />

I * J o u r n a l d e s J e u n e s M è r e s ,<br />

l a V i e d o m e s t i q u e , e t e .<br />

DÉPARTEMENTS<br />

O lil mois : | S fr. | S ii unis : 30 fr. | lia aa : 6 0 fr.<br />

Un Numéro : 15 centimes<br />

ENVOI DE NUMÉROS SPÉCIMENS<br />

^ Sur demande par lettre affranchit<br />

Paris, Rue Coq-Héron, 5<br />

L A IT<br />

D U<br />

B O U T O N S<br />

peau<br />

d i s s i p e<br />

Chez les parfumeurs et CoiffeurPS<br />

U n a n c ie n m i l i t a i r e , marié,<br />

sans enfants, demande une place de<br />

garde particulier<br />

c o n c ie r g e .<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

RÉFORME ÉCONOMIQUE<br />

REVUE BI-MENSIIELLE<br />

Des Questions Sociales, Politiques. Fiscales,<br />

Scientifiques, Industrielles, Agricoles, Commerciales<br />

P arait le l erètJe 15 de chaque mois<br />

PA R LIVRAISONS DF. SEPT FEUILI.KS GRAND IPi-8*<br />

1412 pages><br />

Tout abonné a droit à un abonnement d’ua<br />

an au b ie n i ü b u c , moyennant 56 fr.<br />

ai- lin de 70<br />

P r i m e * ; ai s v e r s e s<br />

ABONNEMENTS ;<br />

Un an, 24 fr. | Su mois, 12 fr. | Trois moi* S fr»<br />

P rix du Numéro: 1 Franc.<br />

Paris, Rue du Faubourg-Montmartre, 16<br />

A . V E N D R E<br />

Une belle collection de<br />

Coquil âges fossiles<br />

et quelques v ie lle s g r a v u r e s<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

14, rue de V H ôtel-de-V ille<br />

RONGIER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes de bain*, depuis 4f. 75<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste maison meublée<br />

Au centre du Remblai<br />

Aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser à Me BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

BGRG0GN0 d’Orléans, 5,<br />

Nantes ; et place de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises et faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates & foulards<br />

aux mêmes prix qu’à Paris.<br />

Guérison des dents malades<br />

Mau non é Luis<br />

Médecins-dentistes, boulevard des<br />

Italiens, 25, Paris.<br />

Dents, dentiers perfectionnés,<br />

soins généraux de la bouche.<br />

Aux <strong>Sables</strong> - d’Olonne, maison<br />

MARTIN, place de l’Eglise, 2, ju squ’au<br />

lô septembre.<br />

DÉPÔT chez M. SAVARIT-AUDRIN, aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne.<br />

HORLOGERIE, BIJOUTERIE, ORFEVRERIE, OPTIQUES, etc.<br />

D É P Ô T t i u i « -j t D É P Ô T<br />

SABLES-D’OLONNE f f „ V 1 Â U ROCHE-SUR-YON<br />

Rue de la Mairie, 5J7. Place d’Armes, 3,<br />

HORLOGER DE NANTES<br />

Aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue de la Mairie, 27.<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Bijoux vendéens, Bijoux dernière nouveauté, Fer, Argyrine, etc.<br />

J n m e lle s d e T h e - itr e , L o u g u e s - v u c ii e t L u u e t t r i<br />

Réparations de Montres et Bijoux, Montures de Brillants.<br />

ÉLIXIR ANTI-RHUMATISMAL<br />

De SAKRAZIN-MICHEL d’Aix ( P r o r t jn c e )<br />

Guôrisou sûre et prempte des filBtum satisnies a ig u s et chroniques.<br />

G o u tte , iL-uïssbag-o, S e fa tlq u e , M ig r a in e , etc. ÎO fr. le flacon. Un<br />

flacon suffit ordinairement. (10 jours de traitement). A Lyon, ph. Faivre,pl.<br />

des Terreaux : Barnoux, r. de Lyon, 3 ; Bunoz, place St-Pierre,et Perret,<br />

rue du Griffon, i, et dans les princ. pharmacies de chaque ville.<br />

MALADIES CONFIDENTIELLES<br />

; m ï : t h o d e n o u v e l l e s a i n t s i » > A l e<br />

(ni mercu e) PAR SIMPLES FRICTIONS OU APPLICATIONS (ni copahu)<br />

Seul le T o p i q u e F a b r e guérit infailliblement, sans ennui ni danger. —<br />

.. On ne saurait trop répandre et proclamer tout haut l’efficacité incontestable de<br />

votre T o p i q u e » (Lettre d’un offi. sup. de l’arm.) Dans toutes les phar. Pot<br />

de 5 fr.p. mal. réc ; Pot de 20 fr. pour mal. anc. Entrepôt gén. et rens. grat. :<br />

phar Michel à Aix (Prov.) Ecrire fr.ncs et joindre timbre. — Expédition franco,<br />

de port pour toute commande rie S0 fr. au minimum contre mandat, ou timbres-poste<br />

5 5.<br />

# ?<br />

6<br />

»<br />

5C<br />

æ<br />

9<br />

p<br />

i—i<br />

o<br />

m<br />

%<br />

w<br />

o 'ë<br />

£ 5<br />

CD -?•<br />

*"3 fQ<br />

CD G<br />

CD<br />

CD v.T><br />

H<br />

® e 6<br />

g g s<br />

z =•»<br />

2- e S<br />

S?!**<br />

g- a &<br />

£? » S<br />

gn<br />

? 5 .0<br />

i ë c<br />

I g » .<br />

i-i S &<br />

~ ®<br />

S , &<br />

g 1 «<br />

Cfi pt H<br />

i ï g<br />

? H<br />

CD<br />

E3 ' sé<br />

O B<br />

CD<br />

'JJ lu À<br />

• ® 2<br />

s ^<br />

m S &<br />

CD<br />

33<br />

O » H<br />

O ’t<br />

I<br />

®<br />

P<br />

o &<br />

c 8<br />

g 35<br />

£ *<br />

* û<br />

o<br />

c<br />

CD<br />

P<br />

S. M.<br />

J » {J<br />

o H<br />

S »<br />

S. p<br />

«3 ®<br />

CD O<br />

OJ<br />

O g<br />

« S 1<br />

w (D<br />

SU p<br />

CT<br />

E i<br />

O) Là<br />

Ci»<br />

® .w erS<br />

ro ci:<br />

4<br />

H<br />

M 2<br />

£> 5'<br />

CD en 5 H<br />

CD<br />

CD<br />

p o r<br />

3 H<br />

o p (V<br />

C M<br />

• 1 I H md<br />

en "<br />

H<br />

æ<br />

5T •» «<br />

8 B1 S Ç S<br />

S 8 S ®<br />

“ A<br />

s*-<br />

m<br />

><br />

-<<br />

m<br />

c<br />

x<br />

0<br />

sr »<br />

su<br />

1<br />

c e<br />

><br />

»<br />

> O<br />

m<br />

r i<br />

O<br />

o<br />

s<br />

et<br />

es S<br />

S<br />

PS<br />

XJi.<br />

TJl<br />

I—t<br />

c<br />

S ;<br />

a<br />

Of-<br />

S ’ te<br />

’ o<br />

> c;<br />

^ H<br />

g . t a<br />

Ifi<br />

s?2<br />

O Xil<br />

S O<br />

.as —:<br />

f?<br />

S, K<br />

S. s ;<br />

| 5 C<br />

Os<br />

2 ,<br />

l<br />

ra o<br />

S<br />

a<br />

»<br />

s<br />

n<br />

C<br />

a<br />

■ p?.<br />

ÏÜ C j<br />

^ Pi-<br />

s - c / .<br />

o?<br />

t -<br />

><br />

o H<br />

f<br />

C<br />

><br />

td<br />

o<br />

K<br />

R.<br />

><br />

a<br />

a<br />

o>—*<br />

w<br />

C<br />

_ o<br />

& ~<br />

CD S2cn<br />

Q<br />

S i s<br />

s * « # 0.0?<br />

«<br />

a- * ? E. sr S*<br />

S ® CB<br />

>1 - Π2 . i<br />

»


ABONNEMENTS<br />

Payables Ækvsnee<br />

Un mois. . .<br />

Pour la saison<br />

des bains. .<br />

ü 1 n i p<br />

\<br />

lÉmkl ...<br />

ÎO centim es l e numéro.<br />

BUREAUX: Librairie Ma yeux, r. du Centre<br />

MAREES<br />

h eu r es de p l e in e - mer<br />

Mardi 22, 4 h. 57 m. — 5 h. 14 s.<br />

Mercredi 23, 5 h. 32 m. — 5 h. 49 s.<br />

Jeudi 24, 6 h. 9 m. — 6 h. 28 s.<br />

CHRONIQUE<br />

LES FÊTES DES SABLES-D’oLONNE<br />

(Ire Journée). — LES RÉGATES<br />

Dès samedi soir, la ville des <strong>Sables</strong><br />

était littéralement envahie par une foule<br />

considérable d’étrangers R e c o u ru s pour<br />

jouir en même temps du spectacle de la<br />

mer et des divertissements de toute sorte<br />

offerts pendant deux jours aux baigneurs.<br />

La série de fêtes dont nous gratifie, depuis<br />

le commencement de la saison, la<br />

ville des <strong>Sables</strong>-, qui semble si bien en<br />

harmonie avec l’administration de la Vendée<br />

pour tout cê qui touche à la prospérité<br />

de cette plage, a continué par les Régates.<br />

En chroniqueur fidèle, nous n’avons<br />

voulu rien perdre de cette intéressante<br />

fête,afin d’en faireun récit exact à nos<br />

lecteurs. Arrêtons-nous d’abord au Remblai,<br />

qui est aujourd’hui le point central<br />

de toutes les distractions.<br />

Le Remblai est pavoisé de drapeaux et<br />

d’oriflammes; au centre, est établi une<br />

immense tribune commodément aménagée<br />

et d’où il est facile de suivre, sans,<br />

s’exposer aux ardeurs du soleil, toutes les<br />

embarcations qui prennent part aux diverses<br />

courses.<br />

Le matin, quelques nuages amoncelés<br />

sur la ville donnaient certaines appréhensions<br />

pour la journée. Fort heureusement,<br />

monsieur le soleil a daigné assister radieux<br />

à la fête qui a été favorisée par un<br />

temps magnifique.<br />

A midi, M.le maire, MM. les conseillers<br />

municipaux et MM. les membres de la<br />

commission des fêtes se réunissent à la<br />

mairie et se rendent à l’hôtel de la sous-<br />

préfecture.<br />

Puis le cortège, précédé des sapeurs-<br />

pompiers et de la musique des <strong>Sables</strong>, se<br />

dirige vers la tribune du Remblai.<br />

<strong>Les</strong> plus fraîches et les plus élégantes<br />

toilettes s’étalent sur les banquettes ; le<br />

rose domine, mais le bleu y est aussi représenté<br />

; en somme, toutes sont raviss<br />

a n te s : au concours nautique on peut<br />

ajouter un véritable assaut de toilettes et<br />

de modes nouvelles,<br />

Sur la tribune d’honneur, on r e m a r q u e :<br />

MM. D u p h é n ie u x , préfet de la Vendée ;<br />

de Maulde, s o u s - p r é f e t des <strong>Sables</strong> ; Barreau,<br />

maire, Garnier et Mercier, adjoints ;<br />

Bouffard, c o m m is s a ire de la marine ;<br />

Travot, r e c e v e u r p a rtic u lie r.<br />

<strong>Les</strong> embarcations qui doivent prendre<br />

part aux régates sont toutes rangées dans<br />

la rade, ayant chacune un pavillon trico­<br />

lore.<br />

A deux heures, un coup de canon annonce<br />

le départ delà première course pour<br />

v \ BBS SABLES-D’OfcONNE ^<br />

Journal Politique et Littéraire, paraissant le Mardi, le Jeudiffet le Dimanche<br />

bateaux de pilotes et grandes chaloupes<br />

de pêche ne dépassant pas 16 mètres de<br />

rablure en rablure à la flottaison.<br />

Il n’y a point de conditions d’équipages<br />

ni de voilures. Quatre embarcations sont<br />

engagées, appartenant à MM. Chevalier,<br />

Eugène, des <strong>Sables</strong>, Léon Grousset, des<br />

<strong>Sables</strong>, et MM. Soumagnac François et<br />

Soumagnac Pierre du port de Fouras.<br />

Le parcours déterminé pour cette course<br />

est assez long ; les embarcations doivent<br />

contourner une bouée placée à 3 milles,<br />

sud-ouest des <strong>Sables</strong> et revenir passer<br />

devant les tribunes.<br />

Lorgnettes et jumelles sont toutes braquées<br />

sur ces embarcations ballottées par<br />

une mer houleuse.<br />

Tantôt ces bateaux semblent s’engloutir<br />

dans les flots, puis se relèvent pour<br />

redescendre encore, tantôt on dirait qu’ils<br />

vont se heurter et qu’un choc terrible va<br />

se produire; c’est un spectacle plein d’intérêt<br />

et d’émotion. Enfin ils ont accompli<br />

leur parcours, et filent avec une rapidité<br />

effrayante du côté des tribunes. Un coup<br />

de canon salue l’arrivée du vainqueur,<br />

M. Chevalier Eugène. Viennent ensuite<br />

M. Soumagnac, Pierre, qui gagne le second<br />

prix,et M.Léon Grousset,le troisième.<br />

Mais une deuxième course est déjà commencée<br />

pour embarcations faisant la pêche<br />

de la sardine. Dix concurrents sont en<br />

présence. Le premier prix de 200 fr. est<br />

gagné par M. Buton, et le second de lOû<br />

fr. par M. Chevalier.<br />

La troisième est spécialement affectée<br />

aux chaloupes de pêche appartenant au<br />

port des <strong>Sables</strong> et faisant la pêche de la<br />

sardine. Cinq embarcations sont engagées.<br />

Le vainqueur cette fois est encore<br />

M. Chevalier.<br />

D'autres courses se succèdent tout aussi<br />

intéressantes que les premières, mais<br />

dans lesquelles nous regrettons de ne<br />

pouvoir faire connaître les noms des vainqueurs.<br />

Enfin la course à la godille pour<br />

petites embarcations dites ijouyous et<br />

dans laquelle les enfants au-dessous de<br />

16 ans peuvent seuls concourir, termine<br />

cette intéressante fête nautique.<br />

L’excellente musique des <strong>Sables</strong> a fait<br />

entendre pendant toute la durée des régates<br />

les plus jolis morceaux de son répertoire.<br />

Nous sommes heureux de saisir<br />

cet.e occasion pour féliciter cette société<br />

du choix et de la bonne exécution de ses<br />

morceaux et en particulier son chef, M.<br />

Hubin, de son intelligente direction.<br />

Des jeux de toutes sorte installés sur<br />

la plage, tels que jeux de tourniquet, jeu<br />

de la grosse tête, etc., complètent le programme<br />

de la journée.<br />

A huit heures, des fusées s’élèvent annonçant<br />

le commencement du feu d’artifice<br />

et remplissent l’air de leurs bruyants<br />

éclats, pour retomber ensuite en traînées<br />

de lumière aux couleurs multicolores.<br />

Après le bouquet, la foule se porte en<br />

masse au Casino brillamment illuminé et<br />

qu’on prendrait pour un palais des Mille et<br />

une nuits, quand il est éclairé le soir avec<br />

tous ces globes de verres placés la sur vé-<br />

randah.<br />

*<br />

ÿ *<br />

La soirée théâtrale du Casino a été des<br />

plus brillantes ; la salle était comble ; orchestre<br />

et acteurs ont rivalisé de talent et<br />

d’entrain.<br />

Le spectacle était composé de la ravissante<br />

pièce de Coppée, le Rendez-vous.<br />

Comme prélude à ce morceau de l’esprit<br />

le plus fin et le plus délicat, l’orchestre a<br />

exécuté la charmante valse des belles Géorgiennes<br />

du compositeur|Beaucourt, toujours<br />

si justement apprécié du public du Casino.<br />

La Fille durègiment a été pourMmeBru-<br />

net et MM. Dangon et Mareux une nouvelle<br />

occasion de remporter de chaleureux<br />

applaudissements. C’est la troisième audition<br />

que nous ayons entendue ici de l’œuvre<br />

de Donizetti, et les interprètes se sont<br />

encore surpassés.<br />

Nous n’insisterons pas davantage sur<br />

cette charmante représentation, laissant à<br />

la plume si compétente de M. Nicot le soin<br />

de constater le talent des artistes et les<br />

bravos unanimes qui les ont accueillis.<br />

C’est encore à sa critique autorisée que<br />

revient l'honneur de proclamer le succès<br />

toujours croissant? de l’orchestre’et de M.<br />

Brunet. Le concert de samedi dernier<br />

a été des plus brillants et des plus artistiques.<br />

(A suivre.)<br />

P. B.<br />

ÎO centim es le numéro.<br />

1er année. — N° 23 — 22 août 1876<br />

-------------<br />

CHRONIQUE LOCALE<br />

On nous adresse l’article suivant concernant<br />

la société centrale de sauvetage des<br />

naufragés :<br />

Nous croyons devoir faire connaître<br />

d’une façon sommaire à ceux qui l’ignorent<br />

l’origine et la mission de la société<br />

centrale de sauvetage des naufragés.<br />

De tous les fléaux qui menacent l’existence<br />

des hommes, il n’en est pas de plus<br />

inexorable que la tempête, surtout pour<br />

les populations qui tirent leurs moyens<br />

d’existence de la pêche et de la navigation.<br />

La plupart des côtes de France sont<br />

d’un abord redoutable, et tous les hivers<br />

nous y voyons de nombreux sinistres,<br />

surtout dans cette partie de nos plages<br />

baignées par la Manche et l’Océan atlantique<br />

, hérissées d’une ceinture d’é-<br />

cueils, d’îlots, de bancs de roches et de<br />

sable, traversées par des courants d’une<br />

extrême violence.<br />

Sur tous les points de nos côtes, nos<br />

marins avaient offert leurs bras et leurs<br />

cœurs, les seules choses qu’ils possédaient;<br />

mais il leur aurait été impossible d’acheter<br />

le matériel nécessaire et d’organiser<br />

un service régulier de sauvetage. C’est<br />

alors que se produisit la pensée de constituer<br />

à Paris une société qui, centralisant<br />

toutes les ressources, organiserait et désignerait<br />

le service du sauvetage sur les<br />

côtes de France, de la Corse, de l’Algérie<br />

et de Terre-Neuve.<br />

En août 1864 la société centrale de sauvetage<br />

des naufragés était fondée ; les<br />

dons lui arrivaient et bientôt elle put ac­<br />

T A R IF 0 ES (N SERTIO N S<br />

fir Payables d'avance<br />

Il A n T ion oesr '2Û; la lig n e<br />

11; Réclames; 50e „___<br />

fj Faits-.. I*1 (JQe<br />

quérir tout ce dont elle avait besoin : canots,<br />

porte-amarres et ceintures. Elle fonctionne<br />

aujourd’hui admirablement et possédait<br />

en 1875 47 stations de canots, 64<br />

postes de canonsporte-amarres, 171 postes<br />

de fusils de rempart, 72 postes munis de<br />

ceintures lignes Torrès et bâtons plombés.<br />

Avec ce matériel, elle avait arraché à la<br />

mort 1,181 naufragés ; elle avait, en outre,<br />

sauvé ou secouru 334 bâtiments<br />

Mais si elle a déjà beaucoup fait, il lui<br />

reste encore beaucoup à faire, car il lui<br />

faut resserrer sur les points dangereux<br />

de nos côtes, et ils sont nombreux, ses<br />

stations de sauvetage.<br />

Pour arriver à ce but, il est nécessaire<br />

que les ressources de la société s’accroissent,<br />

il faut que tous ceux qui le peuvent<br />

lui apportent leur offrande.<br />

Qui ne se représente ces agonies désespérées<br />

du naufragé luttant contre la<br />

mort, n’ayant le plus souvent pour témoin<br />

que le monstre marin ou l’oiseau cruel des<br />

mers, qui vont se le disputer tout à l’heure,<br />

quand il ne pourra plus se débattre,<br />

dont les cris de détresse soat étouffés par<br />

le grondement de la tempête, par le sifflement<br />

des vents ? Qui ne se représente en<br />

même temps les poignantes émotions de<br />

ces populations accourues sur la plage,<br />

qui assistent, glacées de stupeur, à ces<br />

agonies, qui entendent peut-être ces cris<br />

de détresse, car souvent quelques mètres<br />

seulement les séparent des naufragés, et<br />

qui se voient impuissants à porter des secours,<br />

parce que les instruments de sauvetage<br />

leur font défaut.<br />

L'œuvre de sauvetage éminemment chrétienne,<br />

éminemment humanitaire, qui a la<br />

virilité dans l’action, la fécondité dans les<br />

résultats, ne peut nous laisser indifférents.<br />

Ce que la société demande, ce qu’elle veut<br />

sauver, ce ne sont pas des biens matériels,<br />

c’est la vie des hommes, c’est la vie des<br />

marins. <strong>Les</strong> tempêtes, elles viennent, hélas!<br />

avec une désespérante régularité, apporter<br />

chaque année leur tribut de souffrances<br />

et de douleurs. Donnons donc,<br />

afin d’adoucir ces souffrances et ces douleurs.<br />

Cette œuvre toute de charité et de dévouement<br />

intéresse aujourd’hui la France<br />

entière. <strong>Les</strong> progrès de la science ont effacé<br />

depuis déjà bien des années ces limites<br />

qui séparaient les départements de<br />

l’intérieur des populations maritimes, et<br />

de grandes lignes de navigation relient<br />

maintenant toutes les nations du globe.<br />

Nul de nous ne peut dire qu’il n’aura<br />

pas un jour à bénir ces braves pêcheurs<br />

qui, au moment de la tempête, viendront<br />

avec leur canot de sauvetage l’arracher,<br />

lui et sa famille, à une mort certaine.<br />

Marée des 4® et 80<br />

Samediet dimanche soir, à marée haute,<br />

la plage a été complètement couverte,mais<br />

il n’y a eu aucun dégât à constater, grâce<br />

aux précautions prises pour les installations<br />

de baigneurs et les cabines qui avaient<br />

été prudemment, pour la plupart, montées<br />

sur le Remblai.<br />

Dans l’angle compris entre le Casino et


le Remblai, les Ilots, roulant la grève,<br />

battaient avec fureur. La mer, chassée<br />

par uu \ent sud-ouest, entrait avec impétuosité<br />

dans la rade. Aussi, peu de baigneurs<br />

; quelques rares et intrépides nageurs<br />

osaient seuls braver la fureur des<br />

flots, luttant pour ainsi dire corps à corps<br />

avec la vague déchaînée.<br />

Le signal d’alarme d’usage était, du<br />

reste, arboré le long du Remblai. Chaque<br />

établissement de bains avait hissé le pavillon<br />

rouge, indiquant aux baigneurs que<br />

la mer était dangereuse.<br />

Le ministre de l’intérieur vient d’adresser<br />

à MM. les préfets la circulaire suivante:<br />

Versailles le 18 août 1876.<br />

Monsieur le préfet,<br />

M. le ministre de la guerre vient, conformément<br />

à l’article 43 de la loi du 27<br />

juillet 1872, d’appeler les réservistes de<br />

l’armée active des classes 1868 et 1869<br />

sous les drapeaux, pour prendre part,<br />

pendant 28 jours, aux mauœuvres annuelles.<br />

Gomme l’a fait remarquer un de mes<br />

prédécesseurs, le 2 septembre 1875, l’appel<br />

temporaire des réservistes étant l’application<br />

pure et simple de la loi de recrutement,<br />

constitue une obligation normale<br />

et, pas plus que lés autres obligations du<br />

service ordinaire, il ne saurait donner<br />

droit à une indemnité.<br />

L'expérience faite l’année dernière a<br />

d’ailleurs démontré que, sauf certains cas<br />

exceptionnels, l’exécution de l’article 43<br />

ne cause pas un préjudice sensible aux familles<br />

réservistes.<br />

Il est évident tout d’abord qu’il n’y a<br />

point à se préoccuper des célibataires, de<br />

ceux qui n’ont point de charges de famille<br />

ou qui possèdent des ressources<br />

personnelles.<br />

Il en est de même des employés et<br />

agents des administrations publiques, car<br />

leur traitement leur est alors intégralement<br />

payé. En 1875, une immunité semblable<br />

a été accordée presque partout au<br />

personnel dépendant des administrations<br />

particulières ou des grandes industries ;<br />

tout autorise à croire qu’elle se reproduira<br />

cette année.<br />

Quant aux ouvriers et journaliers; pères<br />

de famille, rendus prévoyants par une<br />

première application de la loi, ils ont dû,<br />

en général, épargner une somme suffisante<br />

pour assurer pendant une courte absence<br />

la situation de leur femme et de<br />

leurs enfants.<br />

Bien que la décision de M. le ministre<br />

de la guerre s’étende cette fois à deux<br />

classes, il est donc permis d’espérer que<br />

les besoins réels ne dépasseront point<br />

ceux qui ont été constatés lors du premier<br />

appel. L’assistance locale, qui ne fit<br />

point alors défaut,viendra encore en aide,<br />

je n’en doute point, à ces positions tout à<br />

fait exceptionnelles.<br />

L’année dernière, en effet, plusieurs dé­<br />

FEUILLETON<br />

19<br />

UNE ROUSSE (1)<br />

PAR<br />

ANDRE TREILLE.<br />

Aussi, de grand matin, vous voyez sur<br />

la route se dérouler une foule confuse et<br />

pittoresque de braves gens, de chariots,<br />

d’animaux de toutes les espèces, tous se<br />

dirigeant vers le même but : la foire ; qui,<br />

va à la foire pour vendre ses bœufs ou<br />

ses moutons ; qui, pour louer au service<br />

ses filles ou ses fils; qui, simplement pour<br />

chercher femme, et montrer à la bourrée<br />

son beau gilet de velours à fleurs<br />

vertes et sa grâce à sauter pesamment ou<br />

à débiter des galanteries ; qui, pour se<br />

vendre lui-même. Dans cette cohue<br />

sans fin de piétons et de char-<br />

reltes, qui menace de durer assez longtemps<br />

encore, l’œil observateur peut s’amuser<br />

à poser quelques traits typiques.<br />

Voici le paysan richard, juché sur sa<br />

LA PLAGE<br />

partements ont ouvert à leurs budgets des<br />

allocations spéciales ; d’autres ont affecté<br />

à ces secours une partie de leurs fonds ordinaires<br />

d’assistance. L’initiative privée a<br />

suivi cette impulsion, et les grands industriels<br />

se sont imposé en faveur de leurs<br />

ouvriers des sacrifices qui pour être mot<br />

mentanés, ne représentaient pas moins un<br />

chiffre considérable.<br />

Mais c’est auprès des municipalités que<br />

les familles nécessiteuses des réservistes<br />

ont rencontré l’aide la plus efficace. Plus<br />

de 2,000 communes ont votéâ cet effet des<br />

crédits prévisionnels s’élevant ensemble à<br />

350,000 fr., somme qui a laissé libre un<br />

reliquat définitif de plus de 20,000 fr. sur<br />

les subventions des communes.<br />

<strong>Les</strong> administrations municipales ont<br />

donc rempli largement leur mission naturelle.<br />

Elles ont compris que c’est principalement<br />

aux commnnes qu’incombe le devoir<br />

de secourir les familles privées accidentellement<br />

de leurs chefs. Elles ont<br />

prouvé, en même temps, qu’ayant plus<br />

que personne l’exacte connaissance de la<br />

situation et des besoins de chacun, elles<br />

étaient par là même mieux placées pour<br />

secourir utilement et efficacement.<br />

J ’ai la conviction, monsieur le préfet,<br />

que les assemblées locales s’inspireront<br />

cette année des mêmes sentiments. Vous<br />

voudrez bien signaler à MM. les maires la<br />

décision qui convoque les réservistes des<br />

classes 1868 et 1869 et do.iner toutes facilités<br />

pour la réunion des conseils municipaux<br />

qui désireraient délibérer sur les<br />

mesures d’assistance à prendre dans cette<br />

occasion.<br />

Recevez, Monsieur le préfet, l’assurance<br />

de ma considération très-distinguée.<br />

Le ministre de l'intérieur,<br />

E. de Ma r c è r e.<br />

ÇA ET LA.<br />

Deux enfants d’Israël se disputent à la<br />

Bourse :<br />

— Oh ! vous ne me mangerez pas, dit<br />

l’un :<br />

— Non ! riposte l’autre, notre religion<br />

me le défend.<br />

*<br />

♦ »<br />

Une bien bonne aventure de théâtre, en<br />

province, arrivée à Mme Carvalho, si j ’en<br />

crois le Sphinx de l'Événement:<br />

Un soir que la charmante cantatrice<br />

chantait Lucie sur un théâtre de province,<br />

elle commanda son potage favori, chez un<br />

traiteur voisin du théâtre.<br />

A neuf heures, le restaurateur appela<br />

sa servante.<br />

— Tu vas, lui dit-il, porter ceci à Mme<br />

Carvalho ; tu la reconnaîtras?<br />

— Soyez tranquille répliqua la Goton.<br />

La soupe à l’oignon était splendide, elle<br />

avait des yeux à la manière d’Argus.<br />

La servante la porta comme un saint-<br />

sacrement.<br />

carriole à ressorts, que tire avec ardeur<br />

une grosse et luisante jument; le chapeau<br />

de paille crânement planté sur l’oreille, il<br />

suppute déjà les bénéfices à faire dans la<br />

journée ; il daigne parfois honorer d’un<br />

œil compatissant les maigres bidets et les<br />

piétons qu’il dépasse ; sa blouse bleue est<br />

attachée avec une agrafe d’argent, et il a<br />

des gants de laine verte que lui a tricotés<br />

sa femme. Tout le monde n’a pas le moyen<br />

d’attacher une blouse avec une agrafe<br />

d’argent et de se garantir les mains avec<br />

des gants de laine verte ! Aussi, comme<br />

il est fier, et comme il se rengorge ! Quels<br />

maîtres coups de fouet il sait donner à sa<br />

jument ! Il est déjà un demi-bourgeois,<br />

son fils sera un monsieur ; après avoir<br />

passé au collège de Civray, puis au lycée<br />

de Poitiers, il sera étudiant ; il sera médecin<br />

ou magistrat ; et le bonhomme dira,<br />

sur ses vieux ans, en rayonnant d’orgueil:<br />

« Mon fil s l’avocat par ci, mon fils le<br />

médecin parla. » Aussi, le bravo homme,<br />

n’a-t-il pas de quoi être fier, et n’a-t-il<br />

pas bien raison de relever le front ? —<br />

C’est là le paysan orgueilleux et content<br />

de lui.<br />

En voici un autre, qui vient lentement<br />

dans une charrette traînée par un âne, et<br />

franchement, il ne plaît guère. Il a l’œil<br />

faux et le front fuyant, son bonnet de co­<br />

Elle arriva aux coulisses au moment où<br />

Edgard dit à Lucie :<br />

Vers toi toujours s’envolera<br />

Mon rêve d’espérance.<br />

La servante entre rêsolûment en scène<br />

et dépose son plat sur le banc de gazon en<br />

face de la fontaine.<br />

Puis, enlevant le couvercle et plantant<br />

une cuiller dans le gruyère fumant comme<br />

un Vésuve, elle s’écrie :<br />

— Quand madame et monsieur auront<br />

fini... vl’à la soupe !<br />

Tableau ! La salle faillit s’écrouler par<br />

la force des applaudissements.<br />

THEATREDU CASINO<br />

Mardi 22 août 1876<br />

Deuxième représentation<br />

A LA DEMANDE GÉNÉRALE ET POUR<br />

LA DERNIÈRE FOIS DE<br />

LE PANACHE<br />

Comédie en trois actes,<br />

Par Edmond GONDINET.<br />

DISTRIBUTION<br />

Pontérisson MM. Victor.<br />

Borromée Borès.<br />

Oscar de Villecresnes Mergy.<br />

Birochet Brasselt<br />

Alaric de Fanquemberghes Kuntz.<br />

Le facteur Louis.<br />

Lucrèce Mmes Meyer.<br />

Aménaïde J. Massue.<br />

Cadissette Victor.<br />

Mélie M. Farnat.<br />

Manda Berthe.<br />

Fanchette Delphine.<br />

LES JOURS D’AUTOMNE (Valse)<br />

Beaucourt<br />

exécutée par l’orchestre.<br />

Ordre : 1- <strong>Les</strong> Jours ; 2 ‘ Le Panache.<br />

Mercredi 23 août 1876<br />

Première représentation de<br />

LES ENFANTS<br />

Oomédie nouvelle en trois actes<br />

du Théâtre-Français<br />

par Georges RICHARD.<br />

DISTRIBUTION<br />

Bellegrin, MM. Mergy.<br />

De Boislaurier, Livry.<br />

Maurice, Faure.<br />

Ghambray, Victor.<br />

Lucile, Mlles Monnet.<br />

Madame Jacob, A. Farnat.<br />

Marguerite, Mme Meyer.<br />

CONCERT INSTRUMENTAL<br />

Ordre : 1° Ouverture ; 2° <strong>Les</strong> Enfants ;<br />

3° Concert.<br />

Bureaux, à 8 heures. Rideau, à 8 h. 1/2.<br />

Un câble Français entre Paris<br />

et New-York.<br />

Voici une entreprise qui nous laisse<br />

ton bleu lui couvre à dessein la moitié du<br />

visage. Cet homme-là ue sait que vous<br />

jeter de temps en temps un regard oblique.<br />

Voilà un roué émérite qui a souvent<br />

maille à partir avec le juge de paix et<br />

qui trouve le moyen de vendre cent pis-<br />

toles ce qui n’en vaut que la moitié.Celui-<br />

là ne mettra pas ses enfants au lycée, ni<br />

même ne les enverra à l’école. Il aime<br />

mieux chaque année arrond irson bout de<br />

terre, ou augmenter son troupeau, ou<br />

cacher son orau fond d’un vieux bas. C’est<br />

là le paysan méfiant, _avare et égoïste.<br />

Ils sont plusieurs dans ce cabriolet, fort<br />

gais, ma foi,chantant haut,et faisant beaucoup<br />

de bruit. Le teint est rouge et luisant,<br />

la moustache épaisse, les cheveux<br />

frisés, recouverts d’un couvre-chef tyrolien,<br />

grande mode ; ils rient et causent à<br />

gorge déployée. Voilà des gens bien spirituels<br />

et bien heureux. Sans doute, ils<br />

vont faire un bon marché à la foire?Non!<br />

Ils s’y ruineront en pains d’épice, en sucreries,<br />

au tir, aux chevaux de bois. Ils<br />

étaleront leurs grâces sur le champ de<br />

foire ; ils feront les galants, danseront<br />

énergiquement, embrasseront leurs danseuses<br />

après chaque bourrées, prendront<br />

des poses séductrices, puis reviendront au<br />

logis, comme ils sont venus, fort gais,<br />

chantant haut, et faisant beaucoup de<br />

bien à l’aise pour convier les capitaux à<br />

s’intéresser à sa création.Deux raisons décisives<br />

justifient l’appel sans réserve que<br />

nous leur adressons à ce sujet.<br />

La première relève de notre patriotisme<br />

: elle se fonde sur l’importance des<br />

services qu’un câble télégraphique direct<br />

entre Paris et New-York dirigé par une<br />

compagnie exclusivement française doit<br />

rendre aux intérêts économiques et politi­<br />

ques de notre pays.<br />

La seconde qui regarde le coté productif<br />

de l’entreprise, s’étaye des chiffres ex -<br />

primant le rendement du câble direct Anglo-Américain.<br />

D’après des documents<br />

authentiques, les recettes obtenues par ce<br />

câble étranger durant le 1er semestre de<br />

1876 ont permis de distribuer 5 % pour<br />

l’exercice complet.<br />

Toutefois , nous ferons remarquer que<br />

le capital du câble Anglo-Américain est<br />

plus de cinq fois plus considérable que<br />

celui du câble Français, qui conséquem-<br />

ment a parité de recettes avec son concurrent<br />

; notre câble pour cette période se<br />

mestrielle de 1876, aurait distribué non<br />

plus 5 % mais 25 % , soit donc 50 % l’anée<br />

entière.<br />

Ces chiffres peuvent sembler exorbitants<br />

: ils sont le résultat de la comparaison<br />

du capital du Câble français :<br />

33,000,000 avec le capital du Câble anglo-américain<br />

175,000,000, et sont absolument<br />

exacts.<br />

Il est vrai qu’il faut admettre que le<br />

Câble français obtiendra des recettes d’égale<br />

importance à celle du Câble anglo-<br />

américain, mais si on réfléchit que M.<br />

Pouyer-Quertier, président de la Société,<br />

est l’homme de notre temps qui entend le<br />

mieux l’industrie télégraphique,qu’il a cette<br />

supériorité reconnue universellement sur<br />

tous les chefs des Sociétés télégraphiques<br />

rivales, celle d’être connu et estimé non-<br />

seulement des gouvernements de l’Europe,<br />

mais des négociants des deux Mondes,<br />

on comprendra quelle affluence de dépêches<br />

attend le nouveau câble. Mais pour<br />

ne causer aucun mécompte à personne,<br />

nous limiterons à 10 % le dividende à dis<br />

tribuer annuellement aux actionnaires du<br />

Câble français.<br />

Eh bien, même avec ce rendement restreint,<br />

nous prétendons que ces actionnaires<br />

auront toutes raisons de se montrer<br />

satisfaits, et pas une seule de fondée pour<br />

se plaindre. En effet, du dix pour cent sérieux<br />

(je ne parle pas des nouvelles obligations<br />

gagées de l’Espagne) où s’en<br />

trouve-t-il aujourd’hui ? On va peut-être<br />

nous objecter qu’un câble dit Français a<br />

déjà été inauguré entre la France et l’Amérique.<br />

Le fait est exact. Mais ce câble a<br />

été vendu aux anglais: c’est donc un câble<br />

dénationalisé, un câble rénégat: pour<br />

nous un câble morl. Passons.<br />

Le nouveau câble français à la tête duquel<br />

nous trouvons les noms les plus populaires,<br />

Pouyer-Quertier, ancien ministre<br />

des finances sous M. Thiers, le bras<br />

droit de cet homme illustre dans l’œuvre<br />

patriotique de la libération du territoire,<br />

et tant d’autres non moins bons français<br />

que le prospectus fait connaître, sont la<br />

meilleure garantie que ce câble n’aura pas<br />

le sort déplorable de son aîné et qu’ayant<br />

bruit.—Très-bons garçons d’ailleurs,et ne<br />

se faisant pas prier pour payer une tournée<br />

et une retournée. C’est là le pavsan<br />

faraud.<br />

Ce matin-là, danc, Lhommaizé se peuplait<br />

d’une façon inaccoutumée, et la<br />

Buisse commençait à s’agiter. Une seule<br />

fenêtre était encore ouverte, et c’était<br />

celle d’André. De temps en temps il apparaissait<br />

à sa croisée et se penchant en<br />

dehors, il semblait suivre avec intérêt ce<br />

qui se passait dans la cour et sous le<br />

hangar. D’ailleurs, il faisait bon pour être<br />

matinal ! La brise légère et fraîche apportait<br />

les émanations embaumées des prairies<br />

et de la brande. Belle matinée, tout à<br />

fait ! Superbes prémisses d’une magnifique<br />

journée.<br />

Il y avait grand remue-ménage dans la<br />

cour du logis ; il y avait même dispute.<br />

Jacques se fâchait contre Margot, et Margot<br />

faisait des remontrances à Jacques.<br />

(La suite au prochain n°)


été baptisé Français par ses illustres parrains<br />

et promoteurs, Français il restera<br />

dans l’avenir.<br />

Cet avenir, nous en avons laissé entrevoir<br />

la prospérité matérielle, par quelques<br />

développements il est facile de faire toucher<br />

du doigt la grandeur de l’entreprise<br />

à des points de vue plus élevés.<br />

La télégraphie internationale par câble<br />

sous-marin est l’unique force motrice à<br />

la portée des intérêts, pour prendre langue,<br />

malgré d’énormes distances,en quelques<br />

minutes.<br />

C’est par son secours que le négociant,<br />

l’industriel, le spéculateur, reçoit commu- I<br />

nication des cours des produits, des den- j<br />

rées, matières premières , valeurs, etc., ;<br />

qu’il connaît les prévisions obtenues sur ;<br />

la stérilité ou l’abondance des récoltes ; i<br />

qu’il multiplie ou restreint ses ordres, lâ- j<br />

che ou tient ses prix en conséquence.<br />

<strong>Les</strong> gouvernements pour leurs communications<br />

urgentes à leurs agents utilisent<br />

aussi le câble, mais on comprend<br />

qu’ils n’en usent qu’autant qu’ils sont as- i<br />

surés que les textes qu’ils expé dient de- :<br />

meurent inviolés.<br />

Par cette courte énumération, on saisit<br />

combien il est important , même pour la<br />

prospérité des entreprises exploitant les<br />

grands organes du progrès moderne, que<br />

leur fonctionnement, soit protégé contre ;<br />

toute influence partiale ou hostile.<br />

Dans ces matières l’expérience veut que<br />

le télégramme international, qui est de la<br />

même famille que les lettres, soit absolument<br />

libre dans son trajet à travers son<br />

câble d’acheminement, c’est-à-dire qu’il<br />

ne doit être exposé ni a être retardé ni<br />

détroussé en route par des câbles intermédiaires.<br />

Ces conditions de tout bon service télégraphique,<br />

tant envers nos nationaux<br />

qu’envers notre gouvernement, sont elles<br />

remplies par les entreprises exploitant les<br />

cinq câbles reliant l’Europe à l’A.mérique?'<br />

Non, évidemment.<br />

Preuve : La France, par ses côtes bretonnes,<br />

est le point le plus rapproché du<br />

grand marché de New-York auquel il fait<br />

face à l’Atlantique, à travers l’écartement<br />

d’un degré géographique près, environ.<br />

Eh bien, cette proximité relative n’empêche<br />

pas qu’il se fait de notoriété que<br />

nos négociants de Nantes, St-Nazaire, le<br />

Havre, ne reçoivent très-souvent, pour ne<br />

pas dire toujours leurs, télégrammes d’Amérique<br />

plus de cinq heures après que<br />

Liverpool, Londres et les stations de leur<br />

rayonnement télégraphique ont reçu les<br />

leurs.<br />

De telle sorte que nos concurrents d’An-<br />

glerre, grâce à cette énorme avance de<br />

trois cents minutes, sur le vu des chiffres<br />

des cotes reçues et suivant qu'ils les<br />

ont trouvés favorables, ont pu transmettre<br />

leurs ordres d’achats et de ventes parallèlement,<br />

en recevoir confirmation, transformer<br />

les conditions de situation première<br />

du marché, avant que nos négociants<br />

aient pu obtenir aucun renseignement.<br />

A côté d’autres que l’on comprend sans<br />

qu’il soit besoin de les énumérer, voilà<br />

entre mille quelques-uns des inconvénients<br />

humiliants que nous subissons, et<br />

dont la création du nouveau câble de Paris<br />

à New-York va enfin nous délivrer.<br />

Qu’on ne s’y trompe donc pas ; cette affaire<br />

debout, dans nos mains : c’est d’abord<br />

l’affranchissement de nos grands organes<br />

d’approvisionnements de réalisé ; c’est le<br />

Havre armé de son crédit colossal, sur<br />

pied d’égalité avec Liverpool, lui disputant<br />

le monopole des richesses commerciales<br />

en entrepôt avant leur répartition aux besoins<br />

de l’Europe.<br />

C’est la certitude pour nos grandes industries<br />

cotonières et autres, y compris<br />

celles de nos limitrophes, de se pourvoir<br />

librement en tout temps aux sources le s<br />

plus rapprochées de la production sans<br />

payer tribut au parasitisme mercantile.<br />

En un mot, c’est notre pays disposant<br />

d’un instrument derelationsinternationales<br />

en rapport avec son crédit et son importance<br />

politique, et, haussé tout à coup au<br />

niveau économique de nos puissants voisins,<br />

pouvant en conséquenc,comme eux,<br />

aborder de front, directement les marchés<br />

du nouveau monde, et toucher à tout, de<br />

première main, en toute liberté.<br />

Je n’ajoute qu’un mot : C’est le 22 courant<br />

que la Société de crédit industriel et<br />

commercial ouvre ses guichets à la souscription<br />

des 66,000 actions du câble de<br />

Paris à New-York ; qu’on ne perde pas<br />

de temps, que ceux qui veulent avoir<br />

quelques actions de cette grande entreprise<br />

s’y prennent à la première heure,<br />

car à la dernière, il se pourrait bien qu’il<br />

fût trop tard pour en obtenir.<br />

Extrait de la semaine financière (D. L.)<br />

1231 J. B. DELAVAULT.<br />

t »-<br />

N’ACHETEZ PAS<br />

MACHINES A COUDRE<br />

, sfeSS l sans consulter<br />

gppjg; L E S A V A N TA G E S<br />

S P P V v»--<br />

LA PLAGE<br />

q u ’ offre<br />

LA<br />

B l p I 0ND. BÂCLE<br />

46, rue du Bac, 46<br />

LA CÉLÈBRE SILENCIEUSE S J 5 fr<br />

complétée de récrin des 40 guides et accessoires. § f v<br />

t f f i m Machine îi main et à navette<br />

U bUu’E.L pour familles et industries..........<br />

O ilfV r<br />

L<br />

, F Y D IîC Q Ç Machine américaine à point 4 g jTfrfr<br />

L A B El L O O retors, qualité garantie O *3<br />

U n W i T D tTDTEJlCD spéciales pr atelier 5 O fr.<br />

nUW ÏJL&OLH 8 F llL a la u -d e s so u s du tarif général.<br />

Envoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule M0Q D. BACLE, 46, rue du Bac, 46<br />

D e r n i è r e s n o u v e l l e s<br />

C’est un fait acquis à la science, quel<br />

toutes les maladies de poitrine sont guéris-J<br />

sables par l’emploi de la F arine mexicaine,<br />

del doctor Benito del Rio dejfj<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le|<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable re -|<br />

mède pour guérir les maladies de poitrine,!<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,!<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies!<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’é-g<br />

puisement prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,!<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix|<br />

ans de succès et '100 mille malades guéris,!<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait p e r-|<br />

dus e* sans ressources, prouvent qu’on n c|<br />

doit jamais désespérer.<br />

La F arine m exicaine sé troave|<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, nego-|<br />

[ g ciant.<br />

Aux mêmes dépôts : Cafîé Barle-S<br />

■ rin, 2 médailles d’honneur, et Collier!<br />

W athia, préservatif du croup et de la |<br />

coqueluche.<br />

ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

21° Liste<br />

M. Dupont Louis, propriétaire à Poitiers, chez M. Ravon, place de la Digue.<br />

M- Ghernier Achille, propriétaire à Lencloitre, chez M. Ravon, place de la Digue.<br />

Mme et M. Vézin, directeur des écoles à Angers, chez M. Ravon, place de la<br />

Digue. t<br />

Mmes Quintard, propriétaires à Poitiers, chez M. Ravon, place de la Digue.<br />

Mme et MM. Henry, propriétaires à Nantes, chez M. Bourdin, sur le Remblai.<br />

M. E. Corbineau, propriétaire à Saumur, chez M. Bourdin, sur le Remblai<br />

Mlle Constance Parisse, propriétaire à Nantes, chez M. Delongrais, maison Bellier.<br />

Mme veuve Origet, propriétaire à Paris, au Couvent.<br />

Mme Chauvel Clémence, propriétaire à Paris, au Couvent.<br />

Mlle Origet, propriétaire à Paris, au Couvent.<br />

Mlle Ogereau Marie, propriétaire à Tours, au Couvent.<br />

Mmes Loiseleur, rentières à Tours, chez M. Delongrais.<br />

Mlle Elisa Raynaud, propriétaire à Poitiers, au Couvent.<br />

Mnes et MM. Nartier, propriétaires à Paris, chez M. Savarit-Audrin, rue des<br />

Halles.<br />

Mme Brottier, propriétaire à St-Georges (Poitiers,) chez M. Savarit, teinturier, rue<br />

des Halles.<br />

Mme et M.Boutelouz, propriétaires à Chenillé, chez M. Savarit, teinturier, rue des<br />

Mme et MM. Couché, propriétaires à Chinon chez M. Déplanc, sur le Remblai.<br />

Mme et M. Valet , propriétaire, chez Mme veuve Proust, rue du Palais.<br />

M. Bouzant, propriétaire à Bressuire, chez Mlle Françoise, rue de l’Hôtel-de-ville.<br />

Mlle, Mme et M. Georges Grégoire, propriétaire à Bressuire, chez Mlle Françoise<br />

rue de l’Hôtel-de-ville.<br />

Mme et M. Latrille, propriétaire à Salignac, chez M. Fèbvre, place du Minage.<br />

Mme et M. Couet, propriétaire à Tours, chez M. Fèbvre, place du Minage.<br />

Mlle du Commun, propriétaire à Paris, chez M. Fèbvre, place du Minage.<br />

Mlle, Mme et M. Parrot, négociant à Nantes, chez M. Moreau, rue du Puits-<br />

perdu.<br />

MM. de Browne, propriétaires à Tours, au Casino.<br />

M. de Saint-André, propriétaire à Cholet, au Casino.<br />

Mmes Rougier, propriétaires à Tonnay-Charente, au Casino.<br />

M. Mochenaud, propriétaire à Hiersac, au Casino.<br />

M. L’homme, propriétaire à Nantes, au Casino.<br />

M. Allard, propriétaire à Angers, au Casino.<br />

M. Gantard, propriétaire à Nantes, au Casino.<br />

M. Butrat, architecte à Lyon, au Casino.<br />

M. Berger, propriétaire à Lyon, au Casino.<br />

M. Bars, propriétaire à Chambon, au Casino.<br />

M. Malle, Ernest, propriétaire à Montluçon, au Casino.<br />

M. Hocher, Edouard, étudiant à Tours, au Gasino.<br />

M. Comter, Hippolyte, propriétaire à Paris, au Casino.<br />

M. Sane, Léon, cultivateur à Versailles, au Casino.<br />

Mmes et MM. Le Maiguon de l’Écosse, propriétaire à Morrnaison (Vendée), chez M.<br />

Dantony, cours Blossac.<br />

Mlle Le Besque, institutrice à Morrnaison (Vendée), chez M. Dantony, cours Blossac.<br />

Mme et M. de Lauzou, propriétaires à Bazoges-en-Parreds, chez M. Dantony, cours<br />

Blossac.<br />

Mme et M. Raguil fils, propriétaires à Châtellerault, chez M. Bobinet, sur le Remblai.<br />

Mme Augustine Méline, propriétaire à Châtellerault, chez M. Bobinet, sur le Remblai.<br />

Mmes et M. Dasquiet, propriétaires à Evreux, hôtel de France.<br />

Mme et M. Ducluseau, propriétaires à Angoulême, hôlel de France.<br />

Mme et M. Fennebresque, propriétaires à Tours, hôtel de France.<br />

M. Desfoyers, commerçant à Mirebeau, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Chicoisne, Jacques, propriétaire à Veigné, listel de l’Etoile.<br />

M. Boisseau, Jean, propriétaire à Montbazon, hôtel de l’Etoile.<br />

Mme et M. Gasse, notaire à Vouvray, chez M. David, sur le Remblai.<br />

Mmes Jégou d’Herbeline, propriétaire à Nantes, chez M. David, sur le Remblai.<br />

M. Laurent, professeur de musique à Chinon, chez M. Roy, rue du Thabor.<br />

Mme et M. Méchine, Hilaire, bottier à Chinon, chez M. Edouard Garnier, rue Napoléon.<br />

Mme etM. Héron, horloger à Cognac, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

Mme et M. Duboz, propriétaires a Chinon, rue du Palais.<br />

Mmes Chauvigné, propriétaires à Angers, chez M. Goineau, rue du Thabor.<br />

Mlles Menuisier, propriétaires à Angers, chez M. Goineau, rue du Thabor.<br />

MmesNoirmant, propriétaires à Niort, à l’hospice.<br />

Mmes Jeannet, propriétaires à Tours, à l’hospice.<br />

Mmes Dupeux, propriétaires à Tours, à l’hospice.<br />

Mme et M. Guérineau, fils, propriétaires à Faye-PAbesse, à l’hospice.<br />

Mme et M. Ballif, anc,notaire à Tours, à l’hospice.<br />

Mines Janin, propriétaires à Mirebeau, à l’hospice.<br />

M. le vicomte d’Orfeuille, propriétaire à Mirebeau, à l’hospice.<br />

Mme d’Archon et sa famille à Gennes, à l’hospice.<br />

M. l’abbé Poisson, économe du Petit séminaire, à Montmorillon, à l’hospice.<br />

Mlle de la Charie, propriétaire à Noyant, à l’hospice.<br />

M. l’abbe Brunt, curé à St-Benoist, à l’hospice.<br />

Mme la comtesse de la BoutelUère, propriétaire à Châlons-sur-Marne, chez Mme<br />

Boureau, rue du Palais.<br />

Mme la comtesse, Mlle et M. le comte de Sapinaud, propriétaires à Angers, chez<br />

M. Sochet, rue des Halles.<br />

Mme et M. Pichot, propriétaires à Buzançais, chez M. Stineau, place du Palais.<br />

Mmes et M. Victor Demoalin, propriétaires à Paris, chez Mme Lauret, débitante,<br />

rue du Palais.<br />

Mme Câlin Habert, propriétaire à Paris, chez Mme Lauret, débitante, rue du P*~<br />

lais.<br />

Mlle Rio, Théodora, artiste à Nantes, chez M. Joyaux, rue des Corderies.<br />

M. Bénard, propriétaire à Oiron (Deux-Sèvres), à l’hôtel de France.<br />

M. Chenevrier, négociant à Bressuire, à l’hôtel de France.<br />

M. Biguenet, négociant à Bressuire, à l’hôtel de France.<br />

M. Bertin, négociant à Bressuire, à l’hôtel de France.<br />

M. Normandaine, négociant à Saumur, à l’hôtel de France.<br />

M. Désnouveau, négociant à Paris, à l’hôtel de France.<br />

M. Beaumont, contrôleur à Parthenay, à l’hôtel de France.<br />

M. Bazantav, propriétaire à Faveraye de Thouarcé, à l’hôtel du Cheval Blanc.<br />

M. Poitou, propriétaire à Martigné, à l’hôtel du Cheval Blanc.<br />

M. Guyon, François, propriétaire à Fierbois, près Doué, à l’hôtel du Cheval Blanc.<br />

M. Gigot, Prosper, propriétaire à Doué, à l’hôtel du Cheval Blanc.<br />

Mme et M. Grandmange, lieutenant au 32e de ligne à Thouars, au Casino.<br />

M. Canton, propriétaire à Thouars, au Casino.<br />

Mme et M. Bernardin, percepteur à Thouars, au Casino.<br />

Mme et M. Beaudry, propriétaire à Bourgueil, à l’hôtel des Voyageurs.<br />

M. Gripouilleau, fabricant à Tours, à l’hôtel des Voyageurs.<br />

M. Brothier de Lavaux, propriétaire à Nantes, chez M. Locquin, rue des Corderies.<br />

Mme Chouteau, propriétaire au Creuil (Maine-et-Loire), chez Mme Arnaud, rue du<br />

Palais.<br />

Mme et M. Guertin, rentiers à Chinon, chez M. Planchot, rue Bergère.<br />

Mme Neveu, rentière à Chinon, chez M. Planchot, rue Bergère.<br />

M. Frédéric Blandin, propriétaire à Nevers, Cité Genty, villa n- 3.<br />

Mlle Mme et M, Blavier, ingénieur à Angers, Cité Genty, villa n- 3.<br />

Mme et MM. Blavier, propriétaires à Vincennes, Cité Genty, villa n- 3.


SOCIÉTÉ ANONYME<br />

des<br />

CHARBONNAGES DU ROANNAIS<br />

(Bassin de la Loire)<br />

Siège social : 21, rue de Grammont<br />

Capital social : UN MILLION<br />

E m i s s i o n d e<br />

6,000 obligations de 300 fr.<br />

Amortissables eu 35 années, à partir de<br />

1877, et rapportant 15 fr. par an, payables<br />

par semestre le 1er janvier et le<br />

1er juillet.<br />

GARANTIES<br />

<strong>Les</strong> obligations ont pour garanties : la<br />

concession de M in e s q u i s o n t tr è s -<br />

c o n s id é r a b le s , — le M a t é r i e l d e<br />

la C o m p a g n ie , constructions, machines<br />

à vapeur, bâtiments, etc., etc. <strong>Les</strong><br />

travoux d’exploitation se composant de<br />

deux grands puis déjà forcés, des galeries<br />

d’extraction ; en un mot, de tout l’agencement<br />

nécessaire à une exploitation de charbonnages.<br />

<strong>Les</strong> concessionsde la Compagnie,situées<br />

dans le centre industriel le plus important<br />

de France, peuvent fournir une extraction<br />

de plus de * 0 0 . 0 0 0 T o n n e s<br />

par an, pendant plus de D E tIX S I È ­<br />

C L E S .<br />

Prix d’émission : 240 FRANCS.<br />

Payables comme suit :<br />

En souscrivant 4tO fr.<br />

A la répartition 5 0<br />

Au 15 septembre 5©<br />

Au 15 octobre & 0<br />

Au 15 novembre 5 0<br />

S 4 © f r<br />

Il sera bénéficié 6 O/o l’an pour les versements<br />

anticipés.<br />

L’intérêt ressort à 6 1/2 pour cent sans<br />

compter la prime d’amortissement.<br />

La souscription sera ouverte<br />

Le mercredi 23 et le jeudi 24 août 1876*i<br />

A Paris, chez M. Buisson, banquier,<br />

directeur du comptoir des coupons, 10,<br />

place de la Bourse, et 11, rue Feydeau.<br />

Dans les départements, chez tous les<br />

banquiers correspondants.<br />

<strong>Les</strong> titres au cours moyen et les coupons<br />

échéant en août, septembre, octobre et<br />

novembre seront reçus comme espèces.<br />

La cote officielle sera demandée à la<br />

Bourse de Paris et à celle de Lyon.<br />

On peut souscrire dès à présent par<br />

correspondance. 317<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.—TOURS<br />

Annonces diverses<br />

Etudes de M' TIREAU, avoué aux<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, et de Me GOULI-<br />

PEAU, notaire au même lieu.<br />

A , V E N D R E<br />

Par suite de conversion de saisie<br />

immobilière en vente sur publications<br />

volontaires<br />

1er LOT<br />

Une maison<br />

Située aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue<br />

de l’Amidonnerie, composée de plusieurs<br />

pièces au rez-de-chaussée ;<br />

un premier étage comprenant huit<br />

chambres à coucher ; avec puits,<br />

cour, un grand jardin renfermé de<br />

murs, et autres servitudes. — Cette<br />

maison et le jardin en dépendant<br />

sont parfaitementdisposés pour l’établissement<br />

d'une maison.<br />

2e LOT<br />

U n e m a ls o n , située aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne,<br />

même rue, consistant<br />

en un rez-de-chaussée élevé<br />

sur caves, salon, salle à manger,cui-<br />

siae; un premier étage comprenant<br />

huit chambres à coucher ; des mansardes<br />

et un belvéder ; avec cour,<br />

nuits, écurie, remise et jardin.<br />

3e LOT.<br />

Une petite maison, composée de<br />

deux chambres basses. Cette maison<br />

«st contiguë au deuxième lot et est<br />

située rue de l’Amidonnerie.<br />

4e LOT.<br />

Une petite maison composée de<br />

deux chambres basses, située rue du<br />

Bastion.<br />

ET 5e LOT.<br />

Un grand terrain, situé au même<br />

lieu, entre les rues du Bastion et de<br />

la Grand’Muraille ; comprenant environ<br />

4,000 mètres carrés, et porté<br />

au cadastre sous le n° 793 de la section<br />

E du plan.<br />

Tous ces immeubles sont à proximité<br />

de la plage.<br />

Pour les renseignements, s’adresser<br />

audit Me GOULIPEAU, notaire.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

L a B a n q u e - C h i f f r e s<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quai'ante, se joue avec les<br />

cartes à numéros, brevetées S. G.D. G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes §<br />

A Paris, J uquin, rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, Mayeux, rue du<br />

Centre. — Veuve Foucher, rue de<br />

l’Hôtel-de-Yille.<br />

CARTES A NUMEROS.<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccrat , Vingt-<br />

et-un, Lansquenet , Trante-Qua-<br />

raute. Elles ne peuvent douner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeu x offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, rue<br />

de Lanery, 32, aux <strong>Sables</strong>, chez<br />

MAYEUX, rue du Centre, 3, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue de l’Hètel-de-<br />

Ville.<br />

ELIXIR<br />

contre le<br />

MAL d e MER<br />

ÊÈk<br />

Paris, Pharmacie P. GOLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, ODIIN", Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bains de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la Cie des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES ETTOUS GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

B u re a u x . !<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez Bertrand, Hôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel-de-Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de 1er choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

EPIC ER IE SABLAISE<br />

Sur le port, quai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

P a u l M Â Ï N G A U D<br />

45, rue de l’Hôtel-de-Ville<br />

l i t s e n f e r , A R T IC L E S e n f e r b a t t u<br />

Ustensiles rie chasse et de pêche,<br />

Grand assortim ent<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Rue de l’Hôtel-de-Ville, 7.<br />

S’adresser au bureau dujournal.<br />

10<br />

LA PLAGE<br />

Prômenades en mer<br />

L e c a n o t n e u f A im a, pouvant<br />

contenir 80 personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> 13<br />

LE-BIEN PUBLIC<br />

DE PARIS<br />

Joarnal quotidien, politique et littérair»<br />

L E P L U S VAR11Î D ES JOURNAUX S É R IE U X<br />

Informations rapides et précises<br />

R xptdié p a r les trains-poste du soir<br />

PRIMES EXCEPTIONNELLES<br />

L a R é fo r m e é c o n o m iq u e ,<br />

L e J o u r n a l d e s J e u n e s M è r e s,<br />

L a V ie do m e s tiq u e , e tc .<br />

DÉPARTEMENTS<br />

m i l mois : 15 fr. | Sii mois : 3 0 fr. I Un an : 6 0 f r .<br />

Un Numéro : 1 5 centimes<br />

ENVOI DE NUMÉROS SPÉCIMENS<br />

,- ^ i Su r demande p a r lettre affranthi*<br />

Paris, R u e Coq-Héron, 5<br />

e?<br />

LE LAIT ANTÉPHÉLIQü e '<br />

pur ou coupé d’eau, dissipe<br />

RO U SSEU R S, HALE<br />

MASQUE DE GROSSESSE<br />

ROUGEURS, PE A U FARINEUSE<br />

BO U TO NS, RIDES<br />

GERÇURES<br />

&<br />

"• p e a u<br />

Chez les parfumeurs et Coiffeurs<br />

Un a u c ie t: m i lita ir e , marié,<br />

sans enfants, demande une place de<br />

garde particulier <br />

c o n c ie r g e .<br />

S’adresser au bureau du jrurnal.<br />

RÉFORME ÉCONOMIQUE<br />

IlEVUE BÏ-MENSUELLE<br />

_ Des Questions Sociales, Politiques. Fiscales,<br />

Scientifiques, Industrielles, Agricoles, Commerciales<br />

Paraît le l oretle 15 decîiaqu8 mois<br />

PAR LIVRAISONS DE SEPT FEUILLES GRAND IN-8*<br />

M2 pagesi<br />

Tout abonne a dro U à un abonnement d’un<br />

an au b i e n i u b u c , moyennant 56 fr.<br />

ai. li -u de 70<br />

P r im e s d iv e r s e s<br />

A .J B O IS rîïÏB M H ÎÎÎ'T S ;<br />

ï n an, 24 fr. | Six mois, 12 fr. | Trois moig 6 fr.<br />

P rix du Numéro: 1 Franc.<br />

Paris, Une du Faubourg-Montmartre, 15<br />

J ? / /<br />


ABONNEMEJWS<br />

Bntôles â&vïiiçe<br />

Un mois.<br />

Pour la saison<br />

des bains.<br />

10 centim es 1 e numéro ÎO centim es le numéro.<br />

BUREAUX: Librairie Ma yeux, r.du Centre<br />

1er année. — N° 24 — 24 août 1876<br />

CHRONIQUE<br />

LES FÊTES DES SABLES-D’OLONNE<br />

(Suite).— 2e journée.,<br />

LES COUKSES DE CHEVAUX.<br />

<strong>Les</strong> fêtes se continuent dimanche toujours<br />

plus belles, toujours plus brillantes.<br />

<strong>Les</strong> courses avaient cette année un éclat<br />

tout-à-fait exceptionnel. Tout d’abord le<br />

nombre des coureurs était plus considérable<br />

que les années précédentes et la fête<br />

était favorisée par un temps splendide et<br />

un soleil radieux.<br />

<strong>Les</strong> courses avaient été fixées à neuf<br />

heures, heure bien matinale, mais qui<br />

était imposée par la marée.<br />

L’hippodrome était trace immense<br />

plage où se trouvaiei: ne<br />

du jury et l’enceinte du pesage.<br />

<strong>Les</strong> tribunes étaient remplies de monde<br />

et le Remblai couvert de curieux.<br />

La musique Je s <strong>Sables</strong> prêtait son gracieux<br />

concours à la fête et faisait entendre<br />

les plus jolis morceaux de son répertoire.<br />

A dix heures commence la petite<br />

course. Deux chevaux seulement sont engagés<br />

pour cette course au trot monté ;<br />

Indiscrète appartenant à M. de Tinguy et<br />

Aigrette à M.Guiet. Indiscrète arrive première.<br />

Dans la deuxième course dite course au<br />

galop, trois chevaux doivent concourir,<br />

Nagent à M. Hennessy, Francœur II I à M.<br />

Sordan, la Déchirée à M. de Baracé :<br />

Deux seulement partent, Francœur III et<br />

la Déchirée. La Déchirée arrive première.<br />

La course de haies a été des plus intéressantes.<br />

Trois chevaux sont partis.<br />

Chicot à M. Marin de St-André est arrivé<br />

premier et second Nogent à M. Hennessy .<br />

La course au galot a été gagnée par Francœur<br />

et Nogent dont nous venons de parler.<br />

Trois chevaux étaient engagés pour le<br />

steeple-chase. No-good à M. Hennessy<br />

est arrivé premier et Sylvio à M. La-<br />

crampe, second.<br />

A midi les courses étaient terminées<br />

sans qu’on ait eu à déplorer la moindre<br />

chute, le moindre accident.<br />

L’élite de la colonie sablaise désertait<br />

alors les tribunes pour se réunir ensuite<br />

au grand concert donné sur la terrasse du<br />

Casino.<br />

* *<br />

<strong>Les</strong> plaisirs, les fêtes n’empêchent point<br />

les baigneurs et les baigneuses de se livrer<br />

à leurs ébats quotidiens dans la mer.<br />

Aussi à 4 heures, malgré la forte marée<br />

et la grande affluence de monde réunie sur<br />

le Remblai,les baigneurs ne craignaier.t-<br />

ils pas d’affronter dans le plus simple<br />

appareil les regards des curieux pour<br />

se plonger dans le sein d’Amphy-<br />

trite.<br />

La soirée de lundi a clôturé les fêtes<br />

des <strong>Sables</strong> d’une façon 011 peut dire brillante.<br />

Des milliers de lanternes vénitiennes<br />

artistement disposées en travers du<br />

remblai formaient une longué voûte de lumière<br />

aux scintillantes couleurs.<br />

P Y Æ r i<br />

jLi ribjL<br />

J) ES SABLES D’OLONNE<br />

Journal Politique el Littéraire, paraissant le Mardi, le Jeudi et le Dimanche<br />

Comme fond de cette éclatante et magique<br />

avenue de feu apparaissait la façade<br />

du Casino, dont les salons resplendissaient<br />

de lumière. Un cordon de gaz<br />

dessinait d’une façon fort originale la façade<br />

de l’édifice.<br />

A huit heures, sous un élégant kiosque<br />

illuminé à giorno, la musique de la ville<br />

donna un concert. Puis elle se rendit au<br />

Casino, d’où partit à 9 heures et demie la<br />

retraite aux flambeaux. La musique, entourée<br />

de torches et de torchères formées<br />

de lanternes vénitiennes, parcourut toute<br />

la plage en faisant entendre des marches<br />

militaires.<br />

De temps en temps des fusées volantes<br />

lancées de la plage sillonnaient le ciel et<br />

des feux de Bengale disposés au bord de<br />

la mer jetaient une clarté du plus pittoresque<br />

effet.<br />

A voir de loin toutes ces lumières aux<br />

couleurs variées et le cortège de la retraite,<br />

on se croyait transporté au pays des<br />

adorateurs du dieu Fo; c’était d’un effet<br />

tcut-à-fait oriental.<br />

A huit heures, une soirée théâtrale des<br />

mieux composées réunissait comme la<br />

veille de nombreux spectateurs dans la<br />

salle du Casino. Le Camp des Bourgeoises,<br />

comédie en 1 acte, servait de prélude au<br />

Maître de Chapelle, ce ravissant opéra-<br />

comique donné pour la troisième fois<br />

sur la scène du Casino.<br />

M. Diepdalle et Mme Brunet ont chanté<br />

d’une façon ravissante la charmante partition<br />

de Paer et soulevé les bravos de<br />

toute la salle.<br />

Mme M eyer dans la petite comédie de<br />

Dumanoir, le camp des Bourgeoises, nous<br />

a une fois de plus prouvé cet axiome<br />

théâtrale, qu’un véritable artiste se reconnaît<br />

même dans les plus petits rôles.<br />

Le rôle de Fernande devait être tenu<br />

par Mile Mathilde Farnat : une indisposition<br />

subite a empêché cette artiste de paraître<br />

en scène. Mlle Monnet, quoique prévenue<br />

à la dernière heure, a joué sans<br />

hésitation et comme après plusieurs répétitions.<br />

Nos compliments à MM. Kunlz, qui a<br />

été encore spirituellement amusant, et<br />

Faure, un jeune premier d’un véritable<br />

mérite, d’un brillant avenir et que nous<br />

apprécions plus loin dans notre chronique<br />

théâtrale.<br />

Le grand bal donné dans les salons du<br />

Casino, commencé à 10 heures 4/2, s’est<br />

terminé à 5 heures du matin. <strong>Les</strong> plus<br />

fraîches et les plus exquises toilettes s’y<br />

étaient donné rendez-vous.<br />

Le brillant orchestre, dirigé par M.<br />

Brunet, rehaussait encore l’éclat du bal et<br />

jouait ses plus beaux quadrilles et ses<br />

valses les plus entraînantes.<br />

Le cotillon a été des plus animés et a<br />

duré fort longtemps. M. Paul avait cette<br />

fois encore introduit des figures nouvelles<br />

qui égayaient fortement les' danseurs.<br />

Bref, la plus grande animation n’a<br />

cessé de régner jusqu’à cinq heures du<br />

matin, heure à laquelle le lever de l’au­<br />

rore a dispersé danseurs et danseuses,<br />

qui reprendront samedi prochain leurs<br />

ébats chorégraphiques.<br />

* •<br />

Quelques jours de repos, et dimanche<br />

prochain les fêtes recommenceront avec<br />

le Comice agricole des Sablés, que nous<br />

avons annoncé dans 'nos précédents numéros.<br />

Encore des fêtes, splendides et de<br />

bonnes journées pour les baigneurs.<br />

P. B.<br />

Représentation donnée par Mme Galli-Mar ié<br />

et Mlle Irma Marié.<br />

Il y eut de tout temps, dans notre langue,<br />

une phraséologie plus ou moins prétentieuse,<br />

plus ou moins faussse, qui montre<br />

plutôt notre goût pour le nouveau<br />

qu’un amour, un besoin d’exprimer d'utiles<br />

vérités. La langue musicale, én effet,<br />

a ses formules, ses néologismes, comme<br />

celle de la politique, des sciences, de la<br />

littérature, comme les autres parties des<br />

connaissances humaines.<br />

Faire de l’art pour l’art est une de ces<br />

formules, un de ces axiomes à la mode ;<br />

il ne sign'fie pas grand’chose,par le temps<br />

qui court d’idées positives et matérielles,<br />

mais cela sonne bien et sert aux faiseurs<br />

d’esthétique bourgeoise et aux virtuoses<br />

donnant concerts qui se soucient fort peu<br />

que l’on fasse de l’art pour l’art, pourvu<br />

qu’ils fassent, eux, de l’effet pour de l’argent.<br />

Ces artistes, enfants de la sensation,<br />

voient leur importance naître et mourir<br />

avec elle ; ils pensent donc peu à faire de<br />

l’art pour l’art. Habitués qu’ils sont à la<br />

louange banale d’une critique complaisante<br />

ou endormie, ils ue songent plus qu’elle<br />

peut se réveiller de son bienfaisant sommeil<br />

et dire aux flots toujours croissants<br />

de leurs mélodies sans mélodies : Quos<br />

ego ...<br />

Heureusement, il nous arrive parfois,<br />

grâce à quelques artistes d’élite, d’être<br />

débarrassé de nos fonctions, peu habituelles,<br />

hélas ! du sacerdoce de la critique,<br />

de faire de la justice distributive,<br />

sévèrement, impitoyablement : nous éprouvons<br />

aujourd’hui ce sentiment dans toute<br />

sa plénitude, au moins en ce qui touche<br />

les sœurs Marié.<br />

<strong>Les</strong> formules d’éloges sans restriction<br />

donnés à ces cantatrices par tous les organes<br />

de la publicité ne nous laissent, en<br />

quelque sorte, d’autre parti à prendre que<br />

de faire chorus avec tous les admirateurs<br />

à la suite. Sous l’empire de l’émotion si<br />

profonde que nous avons éprouvée, nous<br />

nous sentons à peine le droit et le courage<br />

de juger des artistes placés au premier<br />

rang; on ne discute pas le plaisir,<br />

on le ressent ; aussi, nous bornerons-nous<br />

à une rapide analyse du talent de Mme<br />

Galli-Marié et de sa sœur.<br />

Comme nous voulons toujours parler<br />

musique, nous devons nous taire en ce<br />

qui touche l’exécution du Piano de Berthe,<br />

qui a ouvert la soirée ; tout, dans cette<br />

pièce, étant étranger à l’art musical.<br />

W TARIF DES INSERTIONS<br />

Payables-d'avance<br />

Annonces,.20c la ligne<br />

Réclames; 50<br />

F a i t s l f 00e<br />

Un grand prix de Rome, M. Paladilhe,<br />

a voulu transporter dans le domaine lyrique<br />

le charmant bijou littéraire rie Coppée,<br />

Le Passant. A-t-il réussi à faire une œuvre<br />

viable?nous ne le pensonsjpas: tous les<br />

efforts de Mme Galli-Marié et de Mlle Irma<br />

sont venus se briser contre un insipide<br />

enchaînement de lieux communs, de mélodies<br />

sans couleur et sans dessin, se déroulant<br />

d’un bout à l’autre de la pièce,<br />

de modulations étranges et bizarres jetées<br />

entre de plats roucoulements ; somme<br />

toute, si M. Paladilhe a voulu entrer dans<br />

la voie ouverte par les compositeurs incompris,<br />

il a pleinement réussi ; nous<br />

avouons humblement n’avoir rien compris<br />

à sa musique. En général, la dureté me<br />

répugne et je n’aime point à dire des vérités<br />

brutales; mais quand la médiocrité<br />

s’affiche avec cette hardiesse, il faut,—<br />

comme l’esclave antique qui frappait le<br />

triomphateur au visage pour lui rappeler<br />

qu’il était homme,— il faut en faire justice<br />

et crever le ballon gonflé de vent.<br />

Faisons donc justice de la pièce, mais<br />

rendons justice à ses interprètes.<br />

Mme Galli-Marié a parfaitement détaillé<br />

l’air de son entrée, le seul, du reste, musicalement<br />

saisissable dans ce faux semblant<br />

d’opéra-comique. La voix de Mme<br />

Galli-Marié est ferme, incisive, elle a ce je<br />

ne sais quoi de pénétrant qui fait vibrer à<br />

l’unissoH toutes les fibres de l’âme; on<br />

voit que chez elle le chant part du cœur,<br />

aussi arrive-t-il droit au cœur. Mlle Irma<br />

Marié, sa sœur, a beaucoup de charme et<br />

de distinction ; sa voix manque de puissance,<br />

dans les régions élevées surtout,<br />

mais elle est juste et flexible; on voit l’art<br />

perpétuellement lutter, chez Mlle Marié,<br />

contre la fatigue, mais c’est toujours l’art<br />

qui triomphe.<br />

Le concert qui a terminé cette délicieuse<br />

soirée a été uniquement rempli par les<br />

sœurs Marié, qui se sont fait applaudir et<br />

couronner, à tour de rôle, dans plusieurs<br />

morceaux. Nous mentionnerons surtout<br />

les charmants couplets de Mignon, admirablement<br />

rendus par Mme Galli : il serait<br />

difficile d’être plus touchante, plus suave,<br />

que la célèbre cantatrice ne s’est montrée<br />

dans cet air qui résume en quelque sorte<br />

le rôle dans lequel elle semble s’être incarnée,<br />

d’apporter dans le chant cette rectitude,<br />

cette correction, cette vérité qui<br />

sont l’apanage et la force d’une artiste<br />

consommée, sans que jamais une note<br />

choquante soit venue déparer cette ravissante<br />

exécution.<br />

Une chanson espagnole, dite et redite<br />

avec la plus grande verve par Mme Galli-<br />

Marié, a clos ce concert qui aura sa place<br />

éternellement marquée dans les souvenirs<br />

de nos dilettanti.<br />

N’oublions pas deux ouvertures exécutées<br />

par notre orchestre et qui ont valu à<br />

son excellent chef, M. Brunet, les vives<br />

félicitations de Mme Galli-Marié ; il était<br />

en effet impossible de diriger plus chau-<br />

den.entla triomphale préface de Guillaume-<br />

Tell. Rarement nous avons entendu la<br />

musique de Rossini enlevée avec cette<br />

audace et ce bonheur; l’orchestre a fonctionné<br />

comme un seul homme. La mé-


-’iâÈi<br />

ancolie de l’andante, les plaintes du cor<br />

anglais, les sourds frémissements des tempêtes<br />

helvétiquas, la sérénité patriarcale<br />

du Rantz des vaches, tout cela n’a pas<br />

souffert une égratignure d’archet, une<br />

injure de cuivre. Puis toutes ces modulations<br />

de montagnes,toütes ces idylles de<br />

chalet, se sont élevées sans encombre à<br />

l’impétuosité délirante des Scherzo, à cet<br />

ouragan d’insurrection victorieuse qpe<br />

Rossini a écrit pour l’immortalité de Guillaume-Tell.<br />

F. Nicot.<br />

THÉÂTRE DU CASINO<br />

LE RENDEZ-VOUS<br />

Comédie en 1 acte par François Coppée<br />

Dans une chronique écrite en 1843, à<br />

propos de la fameuse représentation de<br />

Lucrèce, qni, on s’en souvient, flotta longtemps<br />

de succès en demi-succès, et divisa<br />

les critiques et les littérateurs, M. Ste-<br />

Beuve s’exprimait ainsi : « Depuis quinze<br />

ans qu’après tant de promesses les faiseurs<br />

modernes sont à l’œuvre au théâtre,<br />

rien n’est sorti d’élevé et de sensé. On est<br />

las, on n’a plus do préjugés classiques ou<br />

autres, on veut quelque chose, on le prendra<br />

d’où qu’il vienne. Sera-ce une leçon<br />

pour les faiseurs ! et y a-t-il de telles leçons<br />

? arrive-t-on jamais au théâtre par<br />

voie de perfectionnement ? n’est-ce pas<br />

d’emblée, de prime saut, par le coche de<br />

Roue, par la patache du Rhône? Aux<br />

nouveaux venns la scène ! les autres ont<br />

assez tâtonné. »<br />

En parlant ainsi, le spirituel académicien<br />

avait sans doute entrevu ces jeunes<br />

étoiles littéraires qui commençaient à s’annoncer<br />

et dont les œuvres devaient servir<br />

en quelque sorte à la régénération du<br />

théâtre Français.<br />

Il est peu d’auteurs, en effet, ayant<br />

excellé dans l’art d’analyser le cœur humain<br />

et de reproduire à la scène avec<br />

étude et fidélité nos mœurs, nos caractères,<br />

nos passions, dans un langage simple<br />

et noble à la fois. Ce sont toujours<br />

ces terribles passions de la nature humaine,<br />

en lutte avec le devoir, qui dominent<br />

dans les ouvrages soumis au théâtre<br />

et trop souvent, hélas ! l’auteur lancé<br />

dans ce courant d’idées se laisse entraîner<br />

à l’exagération, est impuissant à se modérer<br />

et de la réalité tombe dans l’invraisemblance.<br />

Cela ne revient point à dire<br />

que l’œuvre soit tout è fait défectueuse ;<br />

mais elle inspire moins d’intérêt, elle offre<br />

moins d’attrait parce qu’on n’y rencontre<br />

pas cette teinte de vérité qui fait le succès<br />

de tant d’autres. Aussi éprouve-t-on une<br />

sensation agréable, un plaisir tout nouveau<br />

quand un hasard heureux vous fait<br />

assister à une de ces fraîches et ravissantes<br />

comédies où de hautes pensées<br />

s’associent à un langage simple, qui respire<br />

la vraie, la saine littérature.<br />

FEUILLETON<br />

20<br />

UNE ROUSSE (1)<br />

PAR<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

— Vois-tu, disait-elle, c’est une folie<br />

que tu fais là ; tu te laisses enjôler par<br />

les belles paroles de la demoiselle de<br />

Mortemer. Il vaut bien mieux rester chez<br />

M. le marquis ; c’est un si bon maître.<br />

Tu vois ce que te rapporte ta ferme ici !<br />

Ce sont de belles terres, bonnes et fertiles.<br />

Là-bas tu n’auras que des terres en<br />

friches, incultes et rongées par la brande.<br />

— Oui, femme, mais avec tout cela,<br />

nous n'arrivons pas, chaque an, à gagner<br />

la moitié de ce que nous aurons là-bas.<br />

Alors, tu veux devenir domestique !<br />

— Domestique ! que non pas ! Dis un<br />

intendant, femme ; et je parie bien que<br />

l’intendant sera le maître. Ça ne te plaira<br />

(1) Reproduction interdite.<br />

LA PLAGE<br />

Lundi nous avons eu la bonne fortune<br />

de voir représenter au Casino une de ces<br />

œuvres délicates habilement ciselées, le<br />

Rendez-vous, de François Coppée. C’est le<br />

11 septembre 1872 que fut représenté pour<br />

la première fois sur la scène de l’Odéon<br />

ce petit chef-d’œuvre qui obtint un succès<br />

si retentissant. Le sujet est simple et sans<br />

prétention : Une grande dame, une comtesse<br />

visite l’atelier d’un peintre distingué<br />

qu’elle estime, qu’elle aime peut-être,<br />

mais sa fierté impose silence à son amour<br />

qui perce cependant à la vue d’une lettre<br />

portant l’adrese de Mlle Adèle à Montmartre.<br />

Serait-ce une maîtresse de l’artiste ?<br />

Sa jalousie démasque l’amour. C’est alors<br />

que l’artiste fait le récit touchant de la<br />

misère d’Adèle:<br />

Madame, vous prenez demain deux louis d’or,<br />

Vous vous faites mener, toute en noir et voilée,<br />

A cette adresse. Au bout d’une sombre allée,<br />

Vous trouvez l’escalier. Suivez la corde à puits.<br />

Montez, montez toujours jusqu’au cinquième...<br />

LA COMTESSE<br />

RAYMOND<br />

Et puis?<br />

Attendez, Ce n’est pas bien gai, je dois vous dire<br />

\o s beaux yeux vont un peu pleurer, un peu<br />

[sourire .<br />

Celle qui m’a valu vos propos médisants,<br />

C’est là qu’elle demeure. Elle n’a pas seize ans.<br />

Et c’est une orpheline, avec son petit frère.<br />

I s sont dans ce grenier et dans cette misère.<br />

Elle pose pour vivre et vit mal : le rapin<br />

Est pauvre. Ces enfants souvent manquent de<br />

[pain.<br />

L’autre soir, quand je fus chez eux, il gelait<br />

[ferme.<br />

Allez les voir, car c’est bientôt le jour du terme.<br />

Visitez le taudis, embrassez le gamin.<br />

Consolez la petite en lui prenant la main,<br />

Et laissez au départ l’or sur la cheminée.<br />

Faites. Vous n’aurez pas perdu votre journée.<br />

Qu’imaginer de plus simple, de plus<br />

expressif etde plus sincèrementpoétique ?<br />

Hîst-il possible de peindre avec plus de<br />

vérité et de naturel la misère et la souffrance<br />

? Comme on sent le souffle de cet<br />

esprit d’élite dont chaque création nouvelle<br />

est un chef-d’œuvre.<br />

Mais, poursuivons. Raymond fait à la<br />

comtesse l’histoire de sa vie et le portrait<br />

de sa mère en vers non moins beaux que<br />

ceux que nous citions tout à l’heure. L’auteur<br />

établit ensuite un contraste entre la<br />

vie de l’artiste et celle de la comtesse. Puis<br />

Raymond saisit la main de la comtesse,<br />

qui se retire, et la couvre de baisers,et la<br />

pièce se termine par deux charmants vers<br />

mis dans la bouche de l’artiste.<br />

Si le monde avait vu la chose, il rirait bien.....<br />

Bah ! Je reste honnête homme.... Et l’on n’en<br />

[saura rien.<br />

Il faudrait s’arrêter sur chaque mot,<br />

analyser chaque pas, pour mettre complètement<br />

en relief les beautés de cette<br />

ravissante composition. Mais nous aurons<br />

occasion de revenir encore sur les œuvres<br />

de l’éminent poète, destinées à prendre<br />

rang parmi les chefs-d'œuvre de la littérature<br />

française.<br />

M. Fauve et Mlle Alice Farnat sont res­<br />

donc pas de m’entendre appeler Monsieur<br />

l’intendant, gros comme le bras, et, ma<br />

fine, pourquoi est-ce qu’alors je ne deviendrais<br />

pas maire de la commune ?<br />

Pierre <strong>Les</strong>cart l’est Dien ; et il ne sait<br />

même pas lire. Enfin, moi, je suis le maître<br />

ici ; j’ai décidé que nous irions à Mortemer<br />

; nous irons.<br />

Pour toute réponse, Margot se mit à<br />

pleurer. <strong>Les</strong> larmes sont le dernier argument<br />

des femmes. Mais Jacques Ferray<br />

n’était pas d’une trempe à se laisser amollir<br />

par des pleurs : et l’interpellant brutalement,<br />

avec sa grosse voix:<br />

tés, dans l’interpellation, à la hauteur de<br />

l’œuvre. Nous ne savons vraiment à qui<br />

des deux décerner la palme, et nous rendrons<br />

hommage à la vérité en ne faisant<br />

pas de différence.<br />

M. Faure, que nous n’avions vu qu’une<br />

fois seulement dans la Joie de la Maison et<br />

encore dans un rôle effacé, excelle dans<br />

l’art de dire des vers. C’est un artiste<br />

d’un rare mérite, jeune et plein d’avenir,<br />

et nous sommes heureux d’être auprès de<br />

lui l’interprète de tous ceux qui l’ont entendu.<br />

M. Faure est, paraît-il, engagé<br />

pour l’hiver proehain au Vaudeville. Nous<br />

félicitons, en même temps, l’artiste de<br />

cette distinction et l’administration de ce<br />

heureux choix.<br />

Mlle Alice Farnat que nous n’avons,<br />

hélas ! le plaisir de voir que fort rarement,<br />

s’est acquittée avec infiniment de talent<br />

du rôle de Comtesse. Du reste, nous<br />

n’avons point à revenir sur nos premières<br />

appréciations ; Mlle Farnat est décidément<br />

une excellente artiste que nous sommes<br />

heureux de posséder.<br />

Le Rendez-vous a déjà eu deux représentations<br />

et chaque fois les spectateurs,<br />

par leurs chaleureux applaudissements,<br />

ont rendu hommage à l’auteur et aux artistes.<br />

Paul Buisson.<br />

L’abondance des matières nous oblige à<br />

remettre à notre prochain numéro le<br />

compte-rendu du Panache, comédie en 8<br />

actes d’Ed. Gondinet, qui vient d’obtenir<br />

un si grand succès sur notre scène du Casino.<br />

CASINO<br />

Jeudi, à 3 heures, bal d’enfants dans<br />

les salons.<br />

Samedi, à 9 heures, grand bal dans la<br />

salle des fêtes du Casino. Prix d’entrée :<br />

5 fr.<br />

Tous les jours, de 3 à 4 heu ree, concert<br />

sur la terrasse.<br />

La jolie valse des <strong>Sables</strong>-d’Olonne, ornée<br />

d’une belle gravure représentant le<br />

Casino, le Remblai et la Plage,par E. du<br />

Rocher, vient de paraître. Elle est d’un<br />

merveilleux effet, et digne du talent de<br />

l’auteur, si connu par ses compositions.<br />

Elle est en vente au bureau du journal,<br />

librairie Ed. Mayeux, S, rue du Centre,<br />

et au Casino.<br />

LA PÊCHE AUX SABLES-D’OLONNE<br />

L e C o n g r e<br />

Toutes les fois que ma vue s’arrête sur<br />

lement comme autrefois. Le passé lui apparut<br />

devant les yeux. L’ancien amour<br />

renaissait avec d’autant plus de force<br />

qu’il semblait éteint et qu’il avait longtemps<br />

couvé sous la cendre. Oubliant et<br />

Jane et le bonheur présent, il se raccrochait<br />

aux plus folles espéranees, au lieu<br />

de lutter sontre les mauvaises pensées qui<br />

l’envahissaient.<br />

Chez les d’Hissonnière,c’était unegrande<br />

fête aussi que la foire de Lhommaizé et,<br />

ce jour-là, il avait été décidé qu’on irait<br />

en famille; Aussitôt après le déjeuner, en<br />

effet, tout le monde, vieillards et jeunes<br />

— Allons, viens, Margot, tu pleurniche­ gens,se préparèrent à partir.<br />

ras plus tard. Ça me déplaît, à moi. Apporte<br />

le licou, et vite, je ne veux pas, à<br />

cause de toi, arriver en retard à la foire.<br />

Margot obéit ; le licou fut apporté, le<br />

bidet harnaché, la carriole équipée et l’on<br />

partit.<br />

André avait écouté et recueilli avec une<br />

surprise croissante les détails de cette<br />

conversation. Jacques quittait laBuisse?<br />

Jacques avait des rapports avec Blanche ?<br />

Que signifiait ? Il en conclut que Jacques<br />

était un espion aposté par Mlle Vernon<br />

pour surveiller ce qui se faisait à laBuisse,<br />

Jane sautait de joie comme une enfant ;<br />

elle voulait danser la bourrée classique ;<br />

elle voulait qu’André dansât, et comme<br />

celui-ci déclarait qu’il se contenterait du<br />

simple rôle de spectateur, elle lui dit en<br />

riant :<br />

— Oh ! il faudra bien que vous dansiez.<br />

— Blanche viendra ; vous danserez avec<br />

elle.<br />

— Dieu m’en garde ! fit-il d’ut, sourire<br />

contraint.<br />

— Pourquoi ! moi je le veux.<br />

et, lorsqu’il se demanda en lui-même le — Oh non ! Jane, reprit le marquis, il ne<br />

pourquoi d’une semblable conduite, il<br />

sentit, le malheureux son cœur battre fol­<br />

faut pas qu’il danse avec Mlle Vernon. —<br />

Tu sais bien pourquoi.<br />

une anguille de mer, je ne puis m’empêcher<br />

de songer au serpent de mer, la murène<br />

des anciens, et naturellement mon<br />

souvenir se reporte sur ce chevalier romain,<br />

Vèdicus Pollio, qui faisait jeter dans<br />

un vivier de murènes les esclaves qu’il<br />

condamnait à la mort.<br />

Favori d’Auguste, il avait un jour l’honneur<br />

de recevoir à sa table son empereur<br />

et maître, lorsqu’un esclave, en faisant le<br />

service des mets, brisa involontairement<br />

un plat d’une grande valeur. Furieux, le<br />

cruel Pollio ordonna de jeter immédiatement<br />

le malheureux dans la piscine, pour<br />

que son sang et sa chair servissent de pâture<br />

à ses poissons qu’il aimait de l’affection<br />

la plus vive.<br />

L’empereur, révolté de cette atroce<br />

barbarie, se montra grand et généreux envers<br />

l'esclave , à qui il accorda la vie sauve<br />

et la liberté, et punit Pollio, son indigne<br />

ami, en faisant briser tous les vases précieux<br />

qu’il avait amassés.<br />

Le congre (murœna conger) dont je<br />

veux vous parler, amis baigneurs, est<br />

aussi une murène, mais une murène qui,<br />

sur la plage des <strong>Sables</strong>, ne vous mordra<br />

pas même les mollets. Comme le malheureux<br />

esolavre, le congre est attaqué et<br />

mangé par la murène des anciens, à laquelle<br />

nos naturalistes ont donné le nom<br />

de murénophis hélène. En faisant cette pêche,<br />

soyez donc sans crainte, allez-y gaiement,<br />

et puisse saint Pierre, notre saint<br />

patron, vous être favorable.<br />

Le congre, appelé par les pêcheurs de<br />

nos côtes anguille de mer, est un poisson<br />

qui a beaucoup de ressemblance avec notre<br />

anguille de rivière, mais il en diffère<br />

par la taille, par une plus grande longueur<br />

des barbillons, par le diamètre des<br />

yeux, qui sont plus gros, et par la couleur,<br />

qui est grise ou noire suivant la nature<br />

des fonds qu’il fréquente.<br />

Le congre gris se tient sur les fonds va<br />

seux, tandis que le noir vit de préférence<br />

sur les rochers. Très-vorace, ce poisson<br />

se nourrit soit de poissons vivants, soit<br />

de chairs mortes. On le rencontre<br />

à l’embouchure des grands fleuves,<br />

dans les courants, attendant qu’une proie<br />

passe à sa portée.<br />

En bateau, on prend quelquefois de très-<br />

gros congres avec le chalut, mais la véritable<br />

pêche se fait au moyen de lignes de<br />

fond. Ces lignes, longues de cent à deux<br />

cents mètres, sont chargées de morceaux<br />

de plomb ou simplement de cailloux, pour<br />

les empêcher d’être soulevées par l’eau ;<br />

on les garnit de 25 ou 30 piles ou cordes<br />

garnies de fil de laiton, au bout de chacune<br />

desquelles sont un hameçon et un<br />

appât; on les tend, soit parallèlement à<br />

la côte, soit dans le sens du courant ;<br />

mais, si vous trouvez un fond herbeux,<br />

tendez de préférence dans les chenaux.<br />

La pêche à pied se pratique sur les va-<br />

sières, à marée basse, là où l’eau atteint<br />

30 à 50 centimètres de profondeur, en<br />

sondant les excavations, vous pouvez faire<br />

déguerpir les congres et les prendre à la<br />

— Non ! je ne sais pas pourquoi ! je ne<br />

veux plus le savoir : Le passé n’est-il pas<br />

oublié? Un jeune homme ne peut-il voir<br />

une jeune fille sans être amoureux d’elle.<br />

Lorsqu’ils ne s’aiment plus, comme autrefois,<br />

est-ce une raison pour qu’ils ne<br />

soient pas amis ? André est mon fiancé ;<br />

Blanche est mon amie, je n’ai rien à craindre,<br />

ni de l’un, ni de l’autre ; je le sais !<br />

— Tous deux me l’ont dit. Eh bien ! je<br />

veux un rapprochement entr’eux deux.<br />

Et pour se réconcilier, ils danseront ensemble.<br />

— Tous deux me l’ont dit. Eh bien ! je<br />

veux un rapprochement entr’eux deux.<br />

Et pour se réconcilier, ils danseront ensemble.<br />

— Eh bien, oui ! di,* André=<br />

— C’est une sottise, dit le marquis.<br />

(La suite au prochain n°)


foëne ou leu < ;er les reins avec un sabre<br />

ou une bande de fer.<br />

Après pareille pêche, messieurs, ne vous<br />

présentez pas au Casino, car vous seriez<br />

rais sans merci à la porte; avant de rentrer<br />

au port, prenez un instant de repos et<br />

livrez-vous paisiblement aux plaisirs du<br />

bain et de la natation.<br />

Bêches et bains sont les plus grands<br />

plaisirs des eaux.<br />

F r a n c is d’A za y.<br />

L e m e ille u r c o s tu m e d e b a i n s<br />

D’après M. Duverney, « le meilleur costume<br />

de bains de mer, au point de vue de<br />

l'effet de la lame et de l’eau salée sur le<br />

corps humain, ce serait celui qu’on appelait<br />

spirituellement, dit-on, aux petits soupers<br />

du Régent « costume en peau. »<br />

L’homme a été créé pour se baigner sans<br />

atours quelconques ; mais... mais il paraît<br />

qu’on a reconnu des inconvénients à<br />

cette simplicité des premiers âges et alors<br />

on s’est habillé pour se baigner ! »<br />

Toutefois la ruse s’en est mêlée, et certaines<br />

personnes ont borné ce costume<br />

aux frontières naturelles ; d’autres ont<br />

trouvé moyen de le rendre trompeur et<br />

d’y faire ajouter toutes les courbes qui<br />

manquaient à leur corps. En vérité le<br />

mensonge, qui ne devrait pas être là,<br />

vient souvent remplacer la vérité. Ce n’est<br />

étonnant, le costume de la vérité serait<br />

trop shocking.<br />

Le costume le plus ordinaire est un large<br />

pantalon, une blouse de laine serrée à la<br />

taille ei des espadrilles.<br />

« Mais pour l’amour de Dieu, mesdames,<br />

ne veus coiffez donc pas d’un bonnet<br />

de toile cirée ! C’est affreux, et cela a<br />

l’inconvénient d’empêcher la transpiration<br />

de la tête, ce qui n’est pas sain. Prenez-<br />

moi un foulard léger, une résille à mailles<br />

larges ou un bonnet de percale fermant à<br />

pattes sur les oreilles et fixé sous le menton.<br />

N ’ayez pas peur de vous mouiller les<br />

cheveux, allez ! Est-ce que Vénus Astarté,<br />

« fille de l’onde amère », ne tordit pas<br />

son opulente chevelure, toute dégouttante<br />

« des larmes de sa mère. »<br />

Très-bien, mais il y un hic : Oui, j ’en"<br />

tends, je comprends, comme oa chante<br />

dans la Dame Blanche ; pour aller se baigner<br />

les cheveux libres ou simplement<br />

protégés par une résille, il faut avoir des<br />

cheveux. Or, combien de dames n’ont plus<br />

qu’un chignon, qui, une fois retiré laisse<br />

la tête dans l’état de la vérité sans voiles.<br />

Toutefois on m’assure qu’il y a encore<br />

une demi douzaine de baigneuses possédant<br />

de vrais cheveux sans surcharge. A<br />

celles-là je recommanderai, au sortir du<br />

bain « sous peine de maux de tête et autres<br />

inconvénients, de les faire sécher<br />

promptement, soit avec une flanelle, soit<br />

avec un linge, et de les laisser épars au<br />

grand air.<br />

M. Duverney recommande aux personnes<br />

qui craignent l’eau dans les oreilles<br />

d’y placer un petit tampon imbibé d’huile<br />

d’amandes douces. Il préconise également<br />

l’application d’un peu d’huile ou de cérat<br />

au creux de l’estomac avant d’entrer à<br />

l’eau, afin de prévenir cette sorte d’oppression<br />

qu’on éprouve quand la mer<br />

arrive vers le haut de la poitrine.»<br />

Il me vient une idée que vous avez eue<br />

peut-être, c’est que le mythe de Vénus,<br />

fille de la mer, doit provenir de l’extase<br />

d’un poëte témoin autrefois du bain d’une<br />

jolie personne. Je songeais à cela l’un de<br />

ces derniers jours en voyant revenir vers<br />

sa voiture une péruvienne ou chilenne à<br />

taille de guêpe, gracieuse même au sortir<br />

de l’onde, ce qui n’arrive pas je vous<br />

l’assure, à toutes ses sœurs... physiquement<br />

parlant.


SOCIÉTÉ ANONYME<br />

des<br />

CBARBONN&GES DU ROANNAIS<br />

(Bassin de la Loire)<br />

Siège social : 21, rue de Gramntont<br />

Capital social : UN MILLION<br />

E m i s s i o n de<br />

6,000 obligations de 300 fr.<br />

Amortissables eu 35 années, à partir de<br />

1871, et rapportant 15 fr. par an, paya­<br />

bles par semestre le 1er janvier et le<br />

1er juillet.<br />

GARANTIES<br />

<strong>Les</strong> obligations ont pour garanties : la<br />

concession de M in e s q u i s o n t tr è s -<br />

c o n s id é r a b le s , — le M a t é r i e l d e<br />

l a C u m iia g u ie , constructions, machines<br />

à vapeur, bâtiments, etc., etc. <strong>Les</strong><br />

travoux d’exploitation se composant de<br />

deux grands puis déjà forcés, des galeries<br />

d’extraction ; en un mot, de tout l’agencement<br />

nécessaire à uns exploitation de charbonnages.<br />

<strong>Les</strong> concessionsde la Compagnie,situées<br />

dans le centre industriel le plus important<br />

de France, peuvent fournir une extraction<br />

de plus de jîO O .© 0 ® T o n n e *<br />

par an, pendant plus de D E U X S I È ­<br />

C L E S .<br />

Prix d’émission : 240 FRANCS.<br />

Payables comme suit :<br />

En souscrivant 410 fr.<br />

A la répartition 5 0<br />

Aü 15 septembre S©<br />

Au 15 octobre 5 0<br />

Au 15 novembre 5 0<br />

®4tOfr<br />

Il sera bénéficié 6 O/o l’an pour les versements<br />

anticipés.<br />

L’intérêt ressort à 6 1/2 pour cent sans<br />

compter la prime d’amortissement.<br />

La souscription sera ouverte<br />

Le mercredi 23 et le jeudi 24 août 1876.<br />

A Paris, chez M. Buisson, banquier,<br />

directeur du comptoir des coupons, 10,<br />

place de la Bourse, et 11, rue Feydeau.<br />

Dans les départements, chez tous les<br />

banquiers correspondants.<br />

<strong>Les</strong> titres au cours moyen et les coupons<br />

échéant en août, septembre, octobre et<br />

novembre seront reçus comme espèces.<br />

La cote officielle sera demandée à la<br />

Bourse de Paris et à celle de Lyon.<br />

On peut souscrire dès à présent par<br />

correspondance. 317<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.— TOURS<br />

Annonces diverses<br />

Etudes de M‘ TIREAU, avoué aux<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, et de M' GOULI-<br />

PEAU, notaire au même lieu.<br />

A VENDRE<br />

Par suite de conversion de saisie<br />

immobilière en vente sur publications<br />

volontaires<br />

1er LOT<br />

Une maison<br />

Située aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue<br />

de l’Amidonnerie, composée de plusieurs<br />

pièces au rez-de-chaussée ;<br />

un premier étage comprenant huit<br />

chambres à coucher ; aveG puits,<br />

cour, un grand jardin renfermé de<br />

murs, et autres servitudes. — Cette<br />

maison et le jardin en dépendant<br />

sont parfaitementdisposés pour l'établissement<br />

d'une maison.<br />

2e LOT<br />

U n e m a ls o n , située aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne,<br />

même rue, consistant<br />

en un rez-de-chaussée élevé<br />

sur caves, salon, salle à manger, cuisine<br />

; un premier étage comprenant<br />

huit chambres à coucher ; des mansardes<br />

et un belvéder ; avec cour,<br />

puits, écurie, remise et jardin.<br />

3e LOT.<br />

Une petite maison, composée de<br />

deux chambres basses. Cette maison<br />

est contiguë au deuxième lot et est<br />

située rue de l’Amidonnerie.<br />

4e LOT.<br />

Une petite maison composée de<br />

deux chambres basses, située rue du<br />

Bastion.<br />

ET 5e LOT.<br />

Un grand terrain, situé au même<br />

lieu, entre les rues du Bastion et de<br />

la Grand’Muraille ; comprenant environ<br />

4,000 mètres carrés, et porté<br />

au cadastre sous le n° 793 de la section<br />

E du plan.<br />

Tous ces immeubles sont à proximité<br />

de la plage.<br />

Pour les renseignements, s’adresser<br />

audit Me GOULIPEAU, notaire.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

La Banque-Chifires<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quarante, se joue avec les<br />

cartes à numéros, brevetées S . G .D. G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes :<br />

A Paris, J uquin, rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, Mayeux, rue du<br />

Centre. — Veuve Foucher, rue de<br />

l’Hôtel-de-'Ville.<br />

CARTES A NUMEROS.<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccrat , Vingt-<br />

et-un, Lansquenet , Trante-Qua-<br />

rante. Elles ne peuvent donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeu « offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, rue<br />

de Lanery, 32, aux <strong>Sables</strong>, chez<br />

MAYEUX, rue du Centre, 3, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue de l’Hôtel-de-<br />

Ville.<br />

ELIXIR<br />

CONTRE LE<br />

MAL de MER<br />

S g S § É I§ ï<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, O Ü I I V , Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

E t dans toutes les villes maritimes et<br />

de bains, de m e r.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la Cie des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES ETTÔUS GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

B u re a u x . I<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez Bertrand, Hôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

CRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel-de—Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de 1er choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

ÉPICERIESABLAISE<br />

S u r le port, quai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

Paul MATNGAUD<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS e n FER , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Ustensiles de chasse et de pêche,<br />

Grand assortim ent<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Rue de l’Hôtel-de-Ville, 7.<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

10<br />

l a p l a g e<br />

Prâmenades en mer<br />

lie c a n o t n e u f A im a , pouvant<br />

contenir *0 personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> 13<br />

LE-BIEN PUBLIC<br />

DE PARIS<br />

Journal quotidien, politique et littéralr»<br />

L E P L U S V A R IÉ D E S JO U R N A U X S É R IE U X<br />

Inform ations rapides et précises<br />

Expédié par les trains-poste du soir<br />

PRIMES EXCEPTIONNELLES<br />

L a R é fo r m e é c o n o m iq u e ,<br />

I<br />

><br />

O<br />

M<br />

a<br />

S ** * S. C P * _<br />

3 C S J S<br />

s g-e 3 S<br />

S<br />

t»<br />

Cl<br />

><br />

Pi<br />

o a<br />

><br />

a<br />

co<br />

o M<br />

03<br />

P<br />

* CD<br />

D- _<br />

CD P *<br />

Crt CD<br />

® » s 2 2^<br />

® O _<br />

CD -<br />

- B P H<br />

9 P-C T5<br />

a * ? Mi<br />

ï û f f î * g co S'5»’ es<br />

5 Q a# ® ï ®<br />

® p * •£<br />

^ CD B ® « u 0<br />

B<br />

B ? s S QS*<br />

E ®CD<br />

g,* § a ra<br />

8 2 . »<br />

© 5 p < 3<br />

W g ® 2.<br />

g 5 * CD<br />

a<br />

r *<br />

2<br />

*<br />

& w<br />

IMPRESSIONS DE TOUTES SORTES EN NOIR ET EN COULEURS


ABONNEMENTS<br />

Payables Æa.van ce<br />

Jn mois. . . %.<br />

■ p B<br />

1 O centim es le numéro.<br />

BUREAUX: Librairie Mi yeux, r.du Centre année<br />

jÉna<br />

I l i W •J'!!jk \ ai "<br />

*ïï<br />

m IL<br />

LES BAINS DE MER DES SABLES-<br />

D’OLQNNE (1).<br />

(S u ite).<br />

L’eau de mer, au point de vue de sa<br />

constitution chimique, est l'eau minérale<br />

aline par excellence ; elle occupe le premier<br />

rang par la richesse et l’énergie des<br />

principes qu’elle renferme et parmi lesquels<br />

domine le sel marin. Partout où<br />

elle existe, on peut prendre les bains;<br />

mais le choix du lieu n’est pas indifférent.<br />

Une plage, quelle que soit sa beauté, son<br />

étendue, participe toujours de la nature<br />

géologique de la côte sur laquelle elle est<br />

située. Celle de la station balnéaire qui<br />

nous occupe s’étend devant une baie donc<br />

le fond est de sable. <strong>Les</strong> tempêtes, les<br />

fortes marées qui dans d’autres plages<br />

déplacent la surface sur laquelle reposent<br />

les pieds du baigneur et laissent un banc<br />

de galets où se trouvait naguère un fond<br />

siliceux, ne peuvent avoir dans ce cas<br />

aucune influence. <strong>Les</strong> flots n’y charrient<br />

jamais de ces masses considérables de<br />

varechs qui entourant les jambes les embarrassent<br />

et gênent les mouvements du<br />

nageur. En général, un littoral boisé,<br />

couvert d’une végétation verdoyante, est<br />

aussi très-agréable à la vue ; mais cette<br />

végétation même suppose presque toujours<br />

un sol humide renfermant des m atières<br />

végéto-minérales décomposées, une<br />

action moindre de cet air de la mer qui,<br />

aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, est vif, brûlant,<br />

nuisible même à certains végétaux et dont<br />

le malade, au contraire, recherche les<br />

effets salutaires. La plage étant bordée<br />

par des quais solidement construits, et<br />

terminée par de petites falaises rocheuses<br />

qui retiennent les dunes, la mer qui<br />

la baigne est d’une remarquable limpidité.<br />

La rade des <strong>Sables</strong>-d’Olonne est abritée<br />

contre les vents de l’Ouest et du Sud par<br />

les jetées de l’entrée du port. Si la m er<br />

devient grosse, elle p e rd , par oeh<br />

même, une partie de sa force ; les vagues<br />

déferlent successivement sur le rivage, et<br />

le corps du baigneur, exposé à l’action de<br />

ces sortes de douches en nappes, les reçoit<br />

avec une violence proportionnelle à<br />

leur volume, et à la distance à laquer e<br />

il s’avance dans la mer. Il existe donc<br />

pour le médecin, dans la manière dont<br />

vient se briser la vague, une gamme complète<br />

de percussions qui lui permettra de<br />

soumettre à ce traitement les jeunes enfants<br />

comme les tempéraments les plus<br />

robustes.<br />

Plusieurs praticiens, se basant sur des<br />

considérations déduites de la situation de<br />

la plage qu’ils ont observée, de sa pente<br />

vers la mer, de la distance que doit parcourir<br />

le baigneur, de la nature du fond<br />

de la côte et de l’influence des plantes<br />

marines que les vagues rejettent, attachent<br />

beaucoup d’importance à l’état de<br />

la marée et à l’heure du bain. Aux <strong>Sables</strong>-<br />

d’Olonne, chacun peut prendre ce dernier<br />

pendant toute la saison d’été et à toute<br />

heure du jour, suivant les exigences de<br />

(Voir les numéros 11, 18 et 21).<br />

^ fcï iijii m<br />

< \ DES SABLES-»’OI,ONNE ^<br />

Journal Poütique el Littéraire, paraissant le Mardi, le Jeudi el le Dimanche<br />

ses occupations, de ses repas ou de ses<br />

plaisirs.<br />

L’action du bain de mer dépend beau­<br />

coup aussi de sa température ; celle-ci<br />

oscille entre 18‘ et 25-, et d’ordinaire l’eau<br />

est modérément froide. Mais la configuration<br />

de la plage des <strong>Sables</strong> la fait varier<br />

à marée haute de plusieurs degrés.<br />

Pendant que la mer descend et devient<br />

basse, cette immense surface s’échauffe<br />

fortement sous l’influence du soleil, le<br />

sable absorbe une grande quantité de<br />

chaleur, qu’elle conserve et qu’ella va<br />

rendre à l’eau. Bientôt, en effet, celle-ci<br />

monte, elle s’étend en nappes minces sur<br />

ce sable brûlant, et uevieut tiède sur ses<br />

bords. C’est le bain de l’enfant, c’est sa<br />

plage, à lui ; trop faible encore pour lutter<br />

contre les vagues, non loin de sa mère<br />

qui lui parle et qu’il voit à quelques mètres<br />

dé sa cabane où ôn l’attend, il s’y<br />

jette sans crainte, et s’habitue peu à peu<br />

à supporter la température de ce milieu<br />

qui d’abord l’effrayait.<br />

<strong>Les</strong> baigneurs, habitant les maisons<br />

qui bordent la mer, peuvent s’y rendre<br />

revêtus de leur costume, quelques pas les<br />

en séparent. Mais ce moyen ne saurait<br />

être employé par tout le monde ; aussi il<br />

existe sur la plage sept établissements de<br />

bains réunissant environ 250 cabanes; peu<br />

de stations balnéaires possèdent sous ce<br />

rapport une installation aussi complète;<br />

chaque cabane est spacieuse et peut au<br />

besoin servir simultanément à deux personnes.<br />

Elle est construite en bois, élevée<br />

sur quatre roues et formée de planches<br />

imbriquées; le sommet est en toile résistante,<br />

et donne accès à l’air et à. la lumière<br />

: à l’intérieur, un banc, des portemanteaux,<br />

une tablette et une glace. Elles<br />

sont toutqs disposées sur une même ligne,<br />

et leur propriétaire possède une tente où<br />

l’on peut se reposer avant et après le<br />

bain. Moyennant un prix peu élevé, le<br />

baigneur y prend nn costume et du linge.<br />

A son retour, il reçoit un bain de pieds<br />

d’eau chaude destiné à ramener la circulation.<br />

Toutes les mesures sont prises<br />

pour prévenir les accidents qui pourraient<br />

survenir : un pavillon se hisse quelquefois<br />

à la tête d’un mât pour indiquer qu’il faut<br />

se tenir en garde ; chaque établissement<br />

possède un maître nageur, homme expérimenté,<br />

qui souvent a fait ses preuves,<br />

et sur la poitrine duquel l’on peut voir<br />

aux jours de fêtes de nombreuses médailles<br />

de sauvetage attestant son courage.<br />

Ce qui fait l’avantage de ces installations,<br />

c’est la facilité avec laquelle elles<br />

peuvent être déplacées.<br />

Tout est mobile, indépendant du sol, et<br />

si à l’heure habituelle des bains, la mer<br />

est basse, les chariots roulent, et avec eux<br />

tout ce qui est nécessaire au baigneur ; il<br />

n'a plus à franchir qu’un court espace.<br />

Le soir, alors que la brise a fraîchi, il<br />

peut se promener sur la magnifique promenade<br />

du Remblai , contempler les vagues<br />

phosphorescentes , d’où jaillissent<br />

quelquefois des étincelles, respirer l’air<br />

de la mer sous la vérandab du Casino,<br />

pendant que la musique d’un orchestre<br />

d’élite vient mêler ses notes harmonieuses<br />

M<br />

aux accords majestueux de cet Océan où<br />

il est venu chercher les forces et la santé.<br />

( 4 suivre)<br />

CAUSERIE.<br />

L'ouverture du Casino, au mois de juillet<br />

dernier, avait amené quantité d’étrangers<br />

et d’invités aux <strong>Sables</strong> ; mais quelques<br />

timorés semblaient craindre qu’une<br />

fois la curiosité de l’inauguration satisfaite<br />

et les visiteurs repartis, les <strong>Sables</strong> reprendraient<br />

le calme des tristes jours d’hiver.<br />

Heureusement, il n’en a pas été ainsi.<br />

<strong>Les</strong> visiteurs se sont succédés en très-<br />

grand nombre et, depuis le premier août<br />

c’est-à-dire depuis les vacances, c’est un<br />

véritable encombrement.<br />

Beaucoup d’étrangers, qui se sont aventurés<br />

sar.s se préoccuper à l’avance de logement,<br />

ont de la peine à se caser.Cependant,que<br />

ceux qui ont l’inlçntion de venir<br />

n’en soient pas effrayés, il y a encore dans<br />

les quartiers un peu en dehors de la plage<br />

des logements convenables à occuper.<br />

A cet égard, un moyen tout rationnel<br />

qui, tout en évitant aux étrangers bien des<br />

ennuis à l’arrivée, permettrait aux habitants<br />

de n’^voù’ pendant la saison des<br />

bains jamais d’appartements inoccupés.<br />

Que les logeurs qui ont des chambres disponibles<br />

en informent, aussitôt vacantes,<br />

l’Agence du Casino, et que les étrangers<br />

s’adressent à cet établissement. Là, propriétaires<br />

et locataires trouveront un intermédiaire<br />

dont les bons offices seront<br />

toujours pleins de bienveillance et d’empressement.<br />

La plage, où l’on trouvait déjà tant dé<br />

gaîté et d’entrain, présente depuis quelques<br />

jours une animation vraiment extraordinaire.<br />

La température, qui s’est sensiblement<br />

rafraîchie, grâce à une brise délicieuse,<br />

permet maintenant,à tout instant du jour,<br />

les bains, les promenades sur le sable<br />

fin, les courses à ânes, les parties de<br />

pêches, etc.<br />

Au moment de la marée haute, très-<br />

forte en ce moment, chacun se réfugie<br />

sur le remblai.<br />

Le soir, avant dîner, d’élégants équipages<br />

et des chevaulchées de gentlemen<br />

ridets circulent sur la plage et relèvent la<br />

simplicité des attelage.; et cavalcades à<br />

ânes ; des toilettes du meilleur goût mettent<br />

au courant des innovations de la mode;<br />

enfin,c’est d’un brio qui rappelle avantageusement<br />

le boulevard des Italiens, et<br />

donne à la plage des <strong>Sables</strong> l’aspect d’une<br />

station balnéaire de premier ordre.<br />

Et à côté de Cette grande miseen scène,<br />

la petite fortune et les modestes revenus<br />

se trouvent cependant à l’aise. Ils rencontrent<br />

aux <strong>Sables</strong> des ressources d’exis­<br />

TARIF DES INSERTIONS<br />

é f Payables d’avance<br />

S Annonces , 20e la ligne<br />

« Réclames; S0a ___<br />

il Faits,.,.. lf 00' .<br />

tence conformes à leurs moyens et à leur<br />

goûts.<br />

*<br />

Au milieu des ébats joyeux et de l’animation<br />

de la plage, un tout petit coin ne<br />

respire, hélas! que mélancolie et tristesse.<br />

A la joie de tous ces charmants bambins<br />

envahissant les pensionnats Béneteau et<br />

Guignard, quel contraste frappant que la<br />

mine piteuse et somnolente de l'innombrable<br />

famille de rossinantes, destinée à<br />

l’amusement des petits et... des grands<br />

enfants.<br />

<strong>Les</strong> pauvres bêtes, disaient hier du hauj,<br />

du Remblai quelques cœurs compatissants,<br />

plaignons-les, Monsieur Oscar,<br />

mettons-nous à leur place.<br />

— Plaignons-les, je l’accorde, mais se<br />

mettre à leur place, ce serait par trop<br />

bête, en somme.<br />

Et dire que ces infortunés martyrs de<br />

l’équitation sont remisés juste au pied du<br />

Calvaire...<br />

Ironie du hasard.<br />

Le hasard!... mais il est, je trouve, souvent<br />

facétieux aux <strong>Sables</strong>.<br />

On sait que les déshérités de la nature<br />

sont ordinairement des privilégiés sous le<br />

rapport intellectuel. Aussi, dit-on:« spirituel<br />

comme un bossu. »<br />

Eh bien, savez-vous comment s’appellent<br />

aux <strong>Sables</strong> les deux dépositaires des<br />

produits de l’esprit, les trafiquants d’œ uvres<br />

littéraires, les libraires, en un mot?-<br />

M. M ay eux et M. Bossu !...<br />

N’est-ce pas là, lecteur, une enseigne à<br />

la fois heureuse et humoristique.<br />

Poussant plus loin nos investigations,<br />

pu isque le hasard nous sert si bien, nous<br />

trouvons pour marchande de chaussures<br />

Mme Chaussepied. Est-il possible de porter<br />

un nom mieux approprié à la chose ?<br />

J ’en passe et des meilleures, en terminant<br />

sur ce chapitre par une enseigne —<br />

rébus. Quoiqu’en chiffres, elle n’est pas indéchiffrable.<br />

Nous sommes en face du débit<br />

de M. Rose et quand je parle de R ose,<br />

tenez pour certain, lecteur, que ce n’est<br />

pas une couleur.<br />

On lit cette ingénieuse enseigne :<br />

« î o æ© e o o &<br />

Ce qui veut dire en bon français :<br />

Ail vin divin sans eau.<br />

Très-humoristique, n’est-ce pas, lecteurs<br />

?<br />

. Oscar dn R e m b l a i.<br />

CHRONIQUE LOCALE<br />

P ar décision de M. le directeur général<br />

des Douanes, en date du 10 août 1876, M.<br />

de Montalembert, receveur principal des<br />

Douanes à Marennes, est nommé receveur<br />

principal aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne (Vendée.)<br />

•Une autre décision du même jour nomme<br />

M. Lamson, receveur municipal à<br />

Bône (Algérie), en la même qualité à Marennes.


— — M— — —W —— Il 'I — W M — wa— —<br />

Le Casino, chaque soir si varié, présentait,<br />

mercredi soir, un aspect des plus ani ­<br />

més.<br />

Sous l’aile gauche de la grande véranda,<br />

en face de la mer, était dressée une table<br />

somptueusement servie, autour de laquelle<br />

prenaient place une vingtaine de convives.<br />

C’étaient les membres du conseil général<br />

de la Vendée qui rendaient à M.<br />

Duphénieux, préfet du département, le dîner<br />

que ce fonctionnaire leur avait offert à<br />

l’occasion de l’ouverture de la session<br />

d’août.<br />

C’est là une bonne et louable pensée de<br />

la part du conseil général d’avoir choisi<br />

pour lieu de cette cordiale réunion la ravissante<br />

plage des <strong>Sables</strong> et le Gasino tout<br />

récemment ouvert. <strong>Les</strong> élus du département<br />

ont ainsi témoigné du bienveillant<br />

intérêt qu’ils portent à la ville des <strong>Sables</strong><br />

et particulièrement à l’établissement du<br />

Casino, appelé à donner à notre ville une<br />

nouvelle vie.<br />

M. Leguay, directeur du Casino, a fait<br />

les honneurs de la maison avec une affabilité<br />

parfaite. Ces messieurs se sont retirés<br />

charmés de l’établissement et heureux<br />

de constater l’animation et l’entrain<br />

dont il est l’objet.<br />

Nous sommes heureux d’annoncer que<br />

samedi 2 septembre, M. Bémstant violon<br />

solo de notre Casino, donnera un grand<br />

concert vocal et instrumental avec le bienveillant<br />

concours de Mme J. Guivy, professeur<br />

de chant à Paris, que nous avons<br />

déjà eu le plaisir d’applaudir à un concert<br />

donné, il y a deux ans, par la Société<br />

philharmonique des <strong>Sables</strong>, et de MM.<br />

Chizalet, violoncelliste de grand avenir,<br />

M.de Parme le parfait clarinettiste, et de<br />

M. Autran, haubois de grand mérite.<br />

Nous sommes sûr que les amateurs de<br />

bonne musique se donneront rendez-vous<br />

à cette soirée musicale, que le talent des<br />

artistes nous promet d’être très-brillante.<br />

Dans notre prochain numéro nous en<br />

ferons connaître le programme.<br />

M. E.<br />

Nous lisons dans le Journal des Débats :<br />

<strong>Les</strong> préfets viennent, après avoirpris les<br />

ordres du ministre de la guerre, d’adresser<br />

aux sous-préfets et aux maires de leurs<br />

départements des instructions pour que les<br />

devancements d’appel à l’activité, pour<br />

les jeunes soldats de la classe de 1875,<br />

soient immédiatement ouverts.<br />

Dans chaque subdivision régionale, des<br />

corps des armées de terre ou de mer ont<br />

été spécialement et exclusivement dési­<br />

gnés à cet effet.<br />

Nous ferons remarquer que les jeunes<br />

gens qui, par leur taille et leur aptitude<br />

physique, ne seraient pas susceptibles<br />

d’être affectés aux armes spéciales, seront<br />

seuls admis à devancer l’appel pour les ré­<br />

giments d’infanterie.<br />

En outre, les jeunes gens qui seraient<br />

placés dans la seconde portion du contin-<br />

F E U I L L E T O N<br />

21<br />

UNE ROUSSIi (1)<br />

PAR<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

— Vous pouvez bien danser avec elle.<br />

André, reprit Jane, puisque vous ne l’aimez<br />

plus ? Car vous ne l’aimez pas,<br />

dites ?<br />

— Vous savez bien que c’est vous seule<br />

que j’aime, répartit M. de Villours, en embrassant<br />

Jane.<br />

— Ce n’est pas sûr, murmura l’impitoyable<br />

marquis. — Maintenant, mes amis<br />

ajouta-t-il tout haut, il faut partir. La<br />

voiture est prête. Mme de Retzy et ma<br />

femme y sont déjà.<br />

— Très-bien. Causons, s’écria Jane ;<br />

et prenant André par la main, elle l’en-<br />

(1) Reproduction inlerdite.<br />

LA PLAGE<br />

gent par suite de l’élévation de leur numéro<br />

de tirage renonceront, par le fait de<br />

leur devancement d’appel à l’activtié, au<br />

bénéfice que leur accorde la loi sur le recrutement,<br />

d’être renvoyés à l’expiration<br />

de l’année de service qui leur est imposée<br />

par cette loi.<br />

Quant aux jeunes gens inscrits sur la<br />

2e partie de la liste du recrutement, qui<br />

renonceront au bénéfice de la dispense,<br />

et qui demanderont à entrer dans l’armée<br />

par voie de devancement d’appel, ils<br />

pourront choisir leur corps sans autre<br />

condition que d’avoir la taille et l’aptitude<br />

exigées, et de justifier du consentement<br />

du chef du corps.<br />

Nous croyons devoir rappeler que c’est<br />

au bureau de recrutement de la subdivision<br />

dans laquelle ils sont inscrits, que<br />

les jeunes gens doivent se présenter<br />

pour être admis à devancer l’appel à l’activité.<br />

Dès que la répartition des jeunes gens<br />

entre les différents corps des armées de<br />

terre et de mer aura été publiée, les<br />

hommes ne pourront plus être dirigés que<br />

sur les corps auxquels ils auront été<br />

affectés.<br />

+-------------<br />

THÉÂTRE DU CHALET<br />

L e Vieux chalet vit encore, disait un r e ­<br />

frain chanté dans une spirituelle pièce<br />

d’ouverture, et quoique nous n’ayons<br />

pas toujours trouvé place dans nos colonnes<br />

pour vous parler de lui, nous avons<br />

souvent trouvé place et plaisir à<br />

assister aux mombreuses et amusantes<br />

pièces qui s’y jouent tous les soirs avec<br />

succès, et qui ont pour titre : L e Moulin<br />

joli, P om m e d’Api, La demoiselle en loterie,<br />

L ’A m our qué qu’c’est qu’ça, La consigne<br />

est de ronfler, <strong>Les</strong> 37 sous de M.<br />

Montaudoin, Risette, etc., etc.<br />

A cet égard, le public qui les applaudit<br />

est de notre avis, surtout quand on songe<br />

au peu de ressources qu’offre la scène du<br />

chalet comme optique, comme décor et<br />

comme mise en scène, et on ne peut que<br />

féliciter M . Lepailleur, dont l’intelligence<br />

artistique et les connaissances théâtrale<br />

savent si bien tirer parti du peu dont<br />

il dispose.<br />

Le répertoire est bien choisi et très-varié,<br />

il le serait encore davantage, nous en<br />

sommes convaincu, si l’éxiguité de la scène<br />

et sa situation ne rendaient pas certaines<br />

pièces injouables, en raison de leurs exigences,<br />

théâtralement parlant.<br />

On me passera, j ’en suis certain, d’aborder<br />

les questions de coulisses, mais notre<br />

mission de critique impartial nous ferait<br />

un devoir de rendre justice à qui de<br />

droit, et de savoir reconnaître le talent,<br />

n’importe où il se trouve, lors même que<br />

les apparences seraient contre lui.<br />

Une part de ces éloges revient aux artistes<br />

que M. Lepailleur a su choisir,<br />

traîna vers le landau, où elle le fit asseoir<br />

près d’elle.<br />

Bientôt, entraînés par le trot rapide des<br />

chevaux,ils purent entendre les sons criards<br />

d’une musique discordante, les bêlements<br />

des moutons, les mugissements des bœufs,<br />

enfin, cette rumeur sourde et étourdissante,<br />

commune à tous les champs de<br />

foire. <strong>Les</strong> baraques couvertes d’oriflammes<br />

multicolores découpent l’horizon de<br />

tous côtés ; les baladins et les paillasses<br />

ébahissent le public facile qui les entoure,<br />

par leurs quolibets et leurs farces, la<br />

grosse caisse et les cymbales font le plus<br />

de bruit qu’elles peuvent, les chevaux de<br />

bois tournent, ainsi que les tourniquets<br />

des marchands de bonbons. Puis, c’est le<br />

bal en plein vent, avec les longs frappe-<br />

ments de pieds et de mains, les rires sonores,<br />

les propos galants, et les regards<br />

provoquants. Partout, c’est la foule déroulant<br />

sur le champ de foire les couleurs<br />

voyantes de ses toilettes etétalant sa puissante<br />

animation.<br />

Comme l’avait annoncé Jane, on avait<br />

rencontré Blanche Vernon, dont tout le<br />

monde admirait et enviait la beauté, la<br />

riche toilette et l’élégant attelage. Elle<br />

était déjà entourée d’une cour assidue^ de<br />

jeunes gentillâtres qui venaient se brûler<br />

les ailes à cette flamme, et dont elle se<br />

comme nous le disions précédemment<br />

dans un de nos articles; sans vouloir établir<br />

de comparaison, nous devons cependant<br />

reconnaître que plusieurs d’t»*tr«<br />

eux ont un véritable mérite.<br />

Il est incontestable que l’administration<br />

du Chalet doit s’estimer heureuse de posséder<br />

des artistes tels que M m e Lepailleur,<br />

qui a joué Gentil-Bernard à Paris, sur<br />

théâtre de la Renaissance, et qui retourne,<br />

paraît-il, reprendre M. Garat au théâtre-<br />

Déjazet; M. C harley, un des bons premiers<br />

comiques que nous connaissions, à<br />

qui les propositions les plus avantageuses<br />

sont faites en ce moment pour le théâtre-<br />

Boynl du Parc, à Bruxelles, M lle E . Dor-<br />

val, qui vient de passer la saison dernière<br />

au Théâtre-Français, de Rouen, comme<br />

chanteuse d’opérettes; M. P ichet, si original,<br />

si amusant; M. Gacon, quenous avons<br />

applaudi cet hiver à la salle, Graslin de<br />

Nantes; MM. Testot et P reville, qui, faisant<br />

ce qu’ils peuvent, font ce qu’ils doivent.<br />

Mlle M .D o r v a l une sémillante brune<br />

aux yeux bleus; enfin, Mlle Dallou,<br />

qui vient compléter le trio de ces charmantes<br />

actrices.<br />

Tous ces artistes, M. M alfeyt, en tête<br />

comme pianiste et compositeur distingué,<br />

rivalisent de zèle, de travail; j’ai donc tenu<br />

à vous parler d’eux un peu plus longuement<br />

que d’habitude, et à les encourager<br />

dans les efforts qu’ils font, de concert<br />

avec M. Lepailleur, pour maintenir la réputation<br />

du théâtre du Chalet à la hauteur<br />

des années précédentes.<br />

M, E.<br />

FAITS D IV ERS<br />

UN POISSON GIGANTESQUE. — On lit<br />

dans le Temps :<br />

Un de nos abonnés du Paon (Finistère)<br />

nous adresse le récit suivant d’une capture<br />

singulière faite par des marins de ce<br />

port.<br />

Samedi dernier, vers quatre heures du<br />

matin, au moment de la pleine mer, par<br />

l’une des plus grande marées de l’année,<br />

les marins Louis Muselle et Hamon virent<br />

à quelques mètres du grand quai l’eau<br />

s’agiter comme soulevée par un poisson<br />

gigantesque.<br />

Armés d’une gaffe, ils se jetèrent dans<br />

un canot et se dirigèrent du côté où l’eau<br />

bouillonnait. Une nageoire énorme sortait<br />

de l’eau, qu’elle frappait avec fureur,<br />

après une lutte prolongée, la gaffe ne<br />

pouvant pénétrer d ans la cuirasse de l’animal,<br />

nos marins réussirent à lui couper<br />

la retraite, et malgré une course aussi<br />

rapide que dangereuse, ils lui portèrent<br />

un coup terrible qui leur permit d’amener<br />

le monstre à la cale.<br />

Co poisson énorme est le môle, dit le<br />

poisson-lune, nom qui lui vient de ce qu’on<br />

le prendrait de loin pour l’image de la<br />

lune réfléchie dans le miroir des eaux. Il<br />

moquait agréablement. Lorsqu’elle aperçut<br />

Jane, elle fût rapidement vers elle, et<br />

tandis que les vieillards entraient chez le<br />

maire de Lhommaizé, un ami du marquis,<br />

les deux jeunes filles se mirent en<br />

riant à parcourir la foire ; ce qui fut bientôt<br />

fait. Elles se jetèrent alors à travers<br />

la foule compacte qui entourait le bal et<br />

les danseuses. <strong>Les</strong> rangs s’ouvrirent avec<br />

déférence, et un murmure admirateur accueillit<br />

les nouvelles venues.<br />

Jusque-là, André s’était tenu à l’écart,<br />

et, plus que jamais, à ce moment, il eût<br />

voulu s’y tenir. Mais le moyen de refuser<br />

à sa fiancée d’être galant vis-à-vis de<br />

celle qu’il recommençait à aimer ! Jane,<br />

dn milieu de la foule, lui fit un signe ; et<br />

il vint obéissant. Sur l’ordre de Jane, il<br />

offrit son bras à Blanche ; sur l'ordre de<br />

Jane, il dansa avec Blanche ; sur l’ordre<br />

de Jane, il fut charmant pour Blanche ; et<br />

Blanche le récompensa de tant d’obéissance<br />

aux volontés de Jane par des sourires<br />

à lui tourner la tête. Mlle Vernon<br />

s’amusait beaucoup de ce manège, où<br />

Mlle de Retzy semblait vouloir montrer<br />

combien elle tenait André en sa puissance<br />

où André semblait vouloir montrer<br />

comuien il était heureux d’obéir. Mais,<br />

quelques instants d’attention soutenue<br />

suffirent à la fille du banquier pour lui<br />

mesure 1 m. 70 de hauteur, 93 centimètres<br />

d’épaisseur et pèse 460 livres. Sa mâchoire<br />

est revêtue d’une petite plaque unique<br />

et entière, sa bouche, très-petite,<br />

semble ne devoir avaler que des petits<br />

poissons, des vers et des fucus ; l’œil est<br />

celui du bœuf; son corps d’une belle couleur<br />

argentée, phosphorescent la nuit,<br />

est couvert de plaques dures et épaisses,<br />

sa queue tronquée est courte et haute<br />

verticalement. Son moyen de locomotion<br />

consiste en deux nageoires de 55<br />

centimètres de longueur, placés l’une sous<br />

le ventre, l’autre sur le dos, et un gouvernail<br />

sur le milieu du côté droit; un<br />

autre petit gouvernail correspond au premier<br />

sur le côté gauche.<br />

L e s f o u il l é s d’o l y m p ie . — Le docteur<br />

Schliemann, qui vient d’abandonner<br />

ses travaux d’excavation près d’Issardjik,<br />

dans la Troade, s’est rendu en Grèce pour<br />

commencer des fouilles sur l’emplacement<br />

de Tirynthe (Argolide.) On sait que l’antique<br />

cité de Prœ tus s’élevait au pied<br />

d’un rocher occupé par l’Acropole. L ’enceinte,<br />

formée de murailles cyc-lopéennes<br />

hautes de 12 mètres et d’une épaisseur de<br />

15 mètres, est assez bien conservée.<br />

Dans son Voyage historique, sorte d’excursion<br />

pittoresque dans laquelle il donne<br />

les renseignements les plus curieux sur<br />

la topographie et les monuments de la<br />

Grèce, le géographe Pausanias va jusqu’à<br />

proclamer cette œuvre des Oyclopes aussi<br />

prodigieuse que les pyramides d’Egypte.<br />

<strong>Les</strong> fouilles du docteur Schliemann ont<br />

pour but de rechercher les constructions<br />

qui ont disparu au sommet de l’Acropole,<br />

principalement autour des célèbres galeries<br />

de Tyrnithe.<br />

Dans une baraque du champ de foire<br />

de C..., on pouvait admirer dernièrement<br />

une femme à barbe, une femme à barbe<br />

comme on en voit peu, un vrai sapeur.<br />

Le public se pressait pour eontempler<br />

cette bizarrerie de la nature.<br />

Unjour, un curieux sur !e point d’entrer,<br />

s’apercevant que la jeune fille qui<br />

distribue les billets à la porte est fort jolie,<br />

cherche à engager la conversation.<br />

— Mon enfant, lui demanda-t-il, est-ce<br />

que la femme à barbe est votre mère ?<br />

— Mais non monsieur, réplique-t-elle<br />

vivement ; c'est mon père.<br />

T rois m auvais d r ô l e s. — Des particuliers<br />

qui ont la galanterie bien brutale,<br />

ce sont le nommé Eugène L..., âgé de<br />

vingt ans, et ses amis Albert et Ernest<br />

X..., tous trois ouvriers selliers-<br />

Avant-hier, ils invitèrent à dîner et conduisirent<br />

dans leur chambre, rue du Champ-<br />

de-Mars, deux ouvrières de la manufacture<br />

de tabacs, Mathilde H... et Léontine<br />

V ..., âgées de 29 et 25 ans.<br />

Après le repas, quand leurs invitées<br />

acquérir la conviction qu’André n’obéissait<br />

si bien que parce que son obéissance<br />

lui donnait le bonheur. Et comme, à la<br />

manière des paysans, M. de Villours l’embrassait,<br />

après la bourrée, elle lui dit à<br />

mi-voix, et en le regardant fixement.<br />

— Vous ne l’aimez pas ; c’est moi que<br />

vous aimez !<br />

André ne répondit rien ; mais, lui serrant<br />

convulsivement la main, il l’entraîna<br />

de nouveau dans la danse.<br />

Un mot, un coup d ’œil avaiest suffi à<br />

Blanche pour reconquérir son empire.<br />

Elle comptait bien ne plus le perdre.<br />

r<br />

(La suite au prochain n°)


voulurent se reii rr. ils fermèrent la porte<br />

à clef, et malgré ieurs cris et leur résistance,<br />

se livrèrent tous trois, par la force<br />

et en les bâillonnant, aux derniers outrages<br />

sur ces malheureuses.<br />

Vers onze heures et demie du soir, les<br />

pauvres filles qui, certes, ont été cruellement<br />

punies de leur conduite plus que légère,<br />

ont été raconter en pleurant aux<br />

agents, les indignes traitements qu’elles<br />

avaient soufferts avec des détails tels<br />

qu’on ne saurait les rapporter ici. Sur<br />

leur plainte, des poursuites ont été immédiatement<br />

dirigées contre les auteurs de<br />

ces odieux attentats.<br />

Un dramatique événement a eu<br />

lieu à Ghaponost, petite commune près<br />

Lyon.<br />

Hier matin, une femme Duclos, sortit de<br />

chez elle emmenant ses trois plus jeunes<br />

enfants. Quelques instants après, le mari<br />

rentrant à son domicile et n’apercevant<br />

pas sa femme, s’empressa de la chercher<br />

et la trouva dans une pièce d’eau située à<br />

quelque distance des habitations.<br />

La malheureuse avait jeté à l’eau ses<br />

trois enfants, puis s’y était précipitée ensuite.<br />

La femme et une petite fille ont pu<br />

être sauvées, deux autres enfants se sont<br />

noyés.<br />

Le parquet a fait conduire l’auteur du<br />

crime à l’hospice de Lyon.<br />

I n c e n d ie d a n s l e s t o u r b iè r e s b e l g e s .<br />

— On lit dans Y Union libérale de Ver-<br />

viers, du 19.<br />

« Depuis dimanche, une grande étendue<br />

de terrains entre Jalhay, Hockay et la baraque<br />

Michel est en feu. Là, s’étendent de<br />

vastes bruyères, des tourbières profondes,<br />

des terres où croît ce que nos campagnards<br />

appellent « four des fagues. » Grâce à la<br />

sécheresse, lefeutreuve dans les bruyères<br />

un aliment abondant. Presque tous les<br />

paysans ont vu se consumer les tourbes<br />

qu’ils avaient préparées pour l’hiver, et le<br />

foin qui croissait au milieu des bruyères.<br />

La tourbe a fi nis maints endroits une<br />

profondeur de deux à trois mètres, le feu<br />

est descendu à environ un mètre. Le même<br />

journal ajoutait dans son numéro<br />

du 21 :<br />

« L’incendie des hautes fagues situées<br />

entre Jalhay, la baraque Michel et le Hockay<br />

n’a fait que progresser et s’étend sur<br />

plus de six lieues carrées.<br />

« Hier matin, vers trois heures, ordre a<br />

été donné de diriger vers Verviers, par<br />

les voies rapides, 150 hommes du lie<br />

régiment de ligne et 50 du 12e, soit en<br />

tout 200 hommes, commandés par un capitaine<br />

et un lieutenant.<br />

» Nos braves soldats, à peine arrivés<br />

et sans prendre le temps de respirer, se<br />

répandirent vers les points les plus menacés,<br />

et à l’aide de pelles, de pioches, de<br />

haches qne leur fournissaient bien volcjn-<br />

tiers les campagnards de Jalhay, de Hockay,<br />

de Francorchamps, etc., etc. ; ils<br />

combattirent le fléau pied à pied, le concentrant<br />

dans les tourbières qui brûlaient<br />

jusqu’à deux mètres de profondeur.<br />

« La forêt domaniale de Hertogenwald<br />

a couru un grand danger, et ce n’est qu’au<br />

dévouement de la troupe de ligne, qui r<br />

s’est réellement surpassée, qu’on doit la<br />

conservation de cette belle forêt.<br />

« Nos soldats ont accompli un travail<br />

énorme et creusé un fossé d’une lieue de<br />

circuit, ayant quarante centimètres de<br />

profondeur et un mètre de largeur; l’incendie<br />

ne put étendre ses ravages au-<br />

delà ; on craignait que le feu ne se communiquât<br />

au village de Jalhay ; heureuse<br />

ment on a pu l’arrêter à rne lieue de l’agglomération.<br />

« L’incendie n’est pas étreint, mais il<br />

est concentré dans les tourbières, en Belgique<br />

du moins, car sur le territoire prussien,<br />

au-delà de Francorchamps, il continue<br />

à dévorer les bruyères et les tourbières.<br />

« Des soldats prussiens exécutent, sur<br />

]e territoire allemand, les mêmes travaux<br />

que les militaires belges ont opérés suite<br />

sol belge ; ils isolent les bois et les<br />

aillis, tachant de circonscrire l’incendie<br />

dans les tourbières. *<br />

THEATRE DU CASINO<br />

Dimanche 27 août 1876<br />

Représentation extraordinaire<br />

La Poyfe et ses Poussins<br />

Comédie en deux actes, par Emile de<br />

Najac.<br />

DISTRIBUTION<br />

Georges de Revel,<br />

MM. Mergy.<br />

De Bernac,<br />

Kuntz.<br />

Contran,<br />

Faure.<br />

Benoit de Pouzols,<br />

Livry.<br />

François,<br />

Brussel.<br />

Mmes de Bernac,<br />

Mme Bovery.<br />

Wolsy,<br />

Mlles Monnet.<br />

Mariette,<br />

Berthe.<br />

Auguste,<br />

la petite Lucile.<br />

<strong>Les</strong> Projets de ma Tante<br />

Comédie en un acte du Théâtre-Français,<br />

par Henri NICOLE.<br />

DISTRIBUTION<br />

Ernest Duplessis, M. Faure.<br />

Mme Gardonnière, Mme Bovery.<br />

Cécile, Mlle Monnet.<br />

Lise, Mlle Berthe.<br />

<strong>Les</strong> Diamants d e là Couronne, (Ouverture)<br />

Auber, exécutés par l’orchestre.<br />

Pauline (valse), Bousquet, exécutée<br />

par l’orchestre.<br />

Ordre : 1- <strong>Les</strong>Diamants de la Couronne,<br />

2- <strong>Les</strong> projets ; 3- Pauline ; 4- L,a Poule.<br />

Bureaux à 8 heures, Rideau à 8 h. 1/2.<br />

Etat-civi! des <strong>Sables</strong>-d’Olon ne<br />

Du 20 au 25 août 1876.<br />

Naissances<br />

Charles-Victor Boutin.<br />

Théodule-Victoria Charpenteau.<br />

Théodore-Joseph-Auguste Letard.<br />

Décès.<br />

Joseph Marchand, 47 ans, propriétaire,<br />

époux de Louise-Léonide Bayard.<br />

Marie-Jeanne Pottier, 64 ans, domestique,<br />

célibataire.<br />

Frédéric - Guillaume Chevallier 23<br />

jours.<br />

Marie-Augustine Auvinet, 11 mois.<br />

Charles-Eugène-Gabriel-AlexandreTou-<br />

geron, 67 ans, marin, époux de Jeanne-<br />

Adélaïde Chevrier.<br />

Eufant du sexe féminin présentée sans<br />

vie.<br />

Aimée-Rose (Jirardeau, 31 ans, journalière,<br />

épouse de Elie Auguste Micheau.<br />

Mariages.<br />

Jean-M arie-F mnçois Besseau, 23 ans,<br />

marin, avec Marie-Augustine Gautreau,<br />

20 ans, lingère.<br />

Sommaire des gravures que l’Univers<br />

illustré publie dans son numéro de cette<br />

semaine : Inauguration du monument élevé<br />

à l’Ecole des Beaux-Arts en l’honneur<br />

d’Henri Regnault et des autres élèves de<br />

l'Ecole morts pour la patrie ; la guerre en<br />

Orient : familles slaves quittant Constan-<br />

tinople, recrutement de volontaires à Cons-<br />

taitinople,transport de bagages pour l’armée<br />

turque, le pacha de W iddin interrogeant<br />

des prisonniers bulgares,prisonniers<br />

serbes dans la citadelle de W iddin, la citadelle<br />

de Belgrade ; insignes et médailles<br />

des sénateurs et des députés ; Salon<br />

de 1876 : Voyage de noces, tableau de M.<br />

J.-R. Goubie ; le chemin de fer de Li-<br />

vron à Robiac , Drôme-Ardèche. Gard<br />

(neuf gravures) ; S. H. le Nizan d’Hyde-<br />

rabad ; le jardin d’un couvent en Italie.—<br />

Rébus, problème d’échecs.<br />

h'Univers illustré offre en ce moment à<br />

ses abonnés une p r im e g r a t u it e d’une valeur<br />

exceptionnelle : l e T h é â t r e de G e o r<br />

ge S a n d , compenant quatre beaux volumes.<br />

— Abonnements : Paris et départements,<br />

un an, 22 fr.; six mois, 11 fr. 50 ;<br />

trois mois, 6 fr. Bureaux : 8, rue Auber<br />

(place de l’Opéra)’.<br />

LA PLAGE<br />

ÉTRANGERS<br />

ARRIVÉS AUX SABLES<br />

23° L iste<br />

M. Sepé, marchand à Sarp, chez M. Joyaux, rue des Corderies.<br />

Mme Brunet, marchande à Valcalreri, chez M. Joyaux, rue des Corderies.<br />

Mme Chaigneaux, mercière à Thouars, chez Mme veuve Brénaud, rue de l’Eglise.<br />

M. Rochereau, marchand à Thouars, chez Mme veuve Brénaud, rue de l’Eglise.<br />

Mme et M. Augereau, propriétaires à Bazoges en Paillé, chez Mme Brémaud, rue<br />

de l’Eglise.<br />

Mme Berthelot, propriétaire à Tours, chez Mme veuve Bourreau, rue du Palais, 34.<br />

Mile Maria, propriétaire à Tours, chez Mme veuve Bourreau, rue du Palais, 34.<br />

Mme et Mlle Frappier, propriétaires à Tours, chez Mme veuve Bourreau, rue du<br />

Palais, 34.<br />

Mme et M. des Abbayes, propriétaires à la Roche sur-Yon, chez M. Richou, rue du<br />

Palais, 33.<br />

Mlle de Pharamon, propriétaire à Toulouse, chez<br />

ville, 42.<br />

M. Lamoureux, quai Franque-<br />

M. de Montazon, propriétaire à Toulouse, chez M. Lamoureux, quai Franqueville, 42.<br />

M. Rouillé, avocat à la Roche-sur-Yon, au Casino.<br />

M. de Buort,'propriétaire à la Roche-sur-Yon, au Casino.<br />

M. de Rochette, propriétaire à la Roche-sur-Lyon, au Casino.<br />

M. Bergé, propriétaire à Châlons, au Casino.<br />

M. Goui'aud, propriétaire à la Rochelle, au Casino.<br />

M. Raboussé, jockey à Chollet, au Casino.<br />

M. Roublot, employé de chemin de fer à Chinon, au Casino.<br />

M. Papillon, employé de chemin de fer à Chinon, au Casino.<br />

M. Schmit, éleveur à Tarbes, au Casino.<br />

M. de Montfort, propriétaire à Belle-Isle (Côtes-du-Nord), au Casino.<br />

M. Louis Venies, négociant à Paris, au Casino.<br />

M. Cartamet, propriétaire à Lyon, au Casino.<br />

M. Chabrol, cultivateur à Rouen, au Casino.<br />

M. Voisin, cultivateur à Quevilly-les-Roues, au Casino.<br />

M. Serre, entrepreueur à Orléans, au Casino.<br />

Mme et MM. Guertin médecin à Chinon, chez Mme veuve Mochaud, rue Bergère.<br />

Mlle Neveu propriétaire à Chinon, chez Mme veuve Mochaud, rue Bergère.<br />

Mme et M. Duboz, propriétaire à Chinon, chez Mme veuve Mochaud, rue Bergère.<br />

Mlle Marie Brenon, prppriétaire à Brouziis, au Casino.<br />

M. Chivaine, propriétaire à Veigné, hôtel de l’Etoile.<br />

M. Poisseau, propriétaire à Montbazon, hôtel de l’Etoile.<br />

Mme Bouvaud et ses enfants, propriétaires à Bressuire, hôtel de l’Etoile.<br />

Mme Gabard et ses demoiselles, propriétaires à Bressuire, à l’hôtel de l’Etoile.<br />

M. Presse, employé des ponts et chaussées à Bressuire, hôtel de l’Étoile.<br />

M. l’abbé Meunier, à Amayouse, hôtel de l’Étoile.<br />

M. l’abbé Bigot, curé à Bouillé-Lorets, hôtel de l’Étoile.<br />

Mme et M. Gallarneau, propriétaire à Argenton-l’Église, hôtel de l’Éloile.<br />

Mlle Ludovic Bigot, propriétaire à Bouillé-Lorets, hôtel de l’Étoile.<br />

Mlle Turpeau, Eugénie, propriétaire à Bouillé-Lorets, hôtel de l’Étoile.<br />

M. Prigoudeau, propriétaire aux Châteliers, hôtel de l’Étoile.<br />

Mme Bavillon, propriétaire à La Roche-sur-Yon, hôtel de l’Étoile.<br />

Mme Michuud et ses enfants, propriétaire à La Roche-sur-Yon, hôtel de l’Étoile.<br />

Mme et M. Delaunay, propriétaire à Jallais, hôtel de l'Étoile.<br />

M. Vilain, voyageur à Legé, hôtel de l’Étoile.<br />

M. Mesnard, propriétaire à Orléans, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Aupinet, propriétaire à Paris, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Vendée, voyageur à Tours, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

M. Dupain, négociant à Lencloître, chez M. Bugeon, rue Lafayette.<br />

M. Gandeau, notaire à St-Romain, chez M. Bugeon, rue Lafayette.<br />

MM. et Mlle Behier, propriétaires à Angers, chez M. Bugeon, rue Lafayette.<br />

Mlle Denéchère, Angèle, propriétaire à Angers, chez M. Bugeon, rue Lafayette.<br />

M. le vicomte de Clairvai, officier supérieur de cavalerie à Paris, chez M. Moïse<br />

Ravon, place de la Digue, 13.<br />

M. Constantin, propriétaire à Châteauroux, chez M. Moïse Ravon, place de la<br />

Digue, 13.<br />

Mme et Mlle Duret, propriétaires à Châteauroux, chez M. Moïse Ravon, place de la<br />

Digue, 13.<br />

M. de La Boullaye, propriétaire à Tours, au couvent.<br />

Mlle de Sailly, propriétaire a Tours, au couvent.<br />

Mme et Mlles Guinbault, propriétaire à Charroux, au couvent.<br />

Mme et M. Rousseau, chef d’institution à Fontenay, chez M. Didelot, rue du P arais,<br />

23.<br />

Mme-et M. Plasson, maître bottier à La Roche-sur-Yon, chez M. Didelot, rue du<br />

Palais, 23.<br />

Mme et Mlle Haudbin, propriétaires à Sénou, maison Soize, rue de la Patrie, 27.<br />

M. Chauvaux, propriétaire à Airvault, maison Soize, rue de la Patrie, 27.<br />

Mme Baltet, institutrice à Tours, maison Soize, rue de la Patrie, 27.<br />

D e r n i è r e s n o u v e l l e s<br />

C’est un fait acquis à la science, cpe!<br />

toutes les maladies de poitrine sont guéris-l<br />

sables par l’emploi de la F arin e m é-|<br />

xieaine, del doctor Benito del Rio de]<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le-,<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable re-3<br />

mède pour guérir les maladies de poitrine,®<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

pkthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies’<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourriture des vieillards,!<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix'<br />

ans de succès et 100 mille malades guéris,®<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait per-^<br />

dus et sans ressources, prouvent qu’on ncj<br />

doit jamais désespérer. ;<br />

La F arin e m exicaine se trouve,,<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, nego-|<br />

ciant.<br />

Aux mêmes dépôts : C afé Barle-;<br />

rin, 2 médailles d’honneur, et C ollier<br />

W athia, préservatif du croup et de lai<br />

coqueluche..<br />

N’ACHETEZ PAS<br />

DE<br />

MACHINES A COUDRE<br />

sans consulter<br />

LES AVANTAGES<br />

q u ’offre<br />

ro . BÂCLE<br />

4 6 , nie du Bac, 46<br />

Lt CÉLÈBRE SILENCIEUSE I7S"<br />

complétée do récrin des tü guides et accessoires. S f V<br />

U<br />

L<br />

l / n f C I Machine à maia et à navette fr<br />

V U a L L pour familles et industries U<br />

, IP ¥ P S 2 !P Q Q Machine américaine à point O ir'? . fr<br />

L n l n C iU U rctirs, qualité garantie.........<br />

HOWE * BERTHIER n S Ï L<br />

Envoi franco Catalogue et Echantillons<br />

Seule Mon D . B A C L E , 46, rue du Bac, 4Q


SOCIÉTÉ ANONYME<br />

des<br />

CHARBONNAGES DU ROANNAIS<br />

(Bassin de la Loire)<br />

Siège social : 21, rue de Grammont<br />

Capital social : UN MILLION<br />

Emission de<br />

6,000 obligations de 300 fr.<br />

Amortissables eu 35 années, à partir de<br />

1877, et rapportant 15 fr. par an,.paya­<br />

bles par semestre le 1er janvier et le<br />

1er juillet.<br />

GARANTIES<br />

<strong>Les</strong> obligations ont pour garanties : la<br />

concession de Mines* qui sont très-<br />

considérables, — le M atériel «Se<br />

la Compagûie, constructions, machines<br />

à vapeur, bâtiments, etc., etc. <strong>Les</strong><br />

travoux d’exploitation se composant de<br />

deux grands puis déjà forcés, des galeries<br />

d’extraction ; en un moi, de tout l’agencement<br />

nécessaire à uns exploitation de charbonnages.<br />

<strong>Les</strong> concessions de la Compagnie, situées<br />

dans le centre industriel le plus important<br />

de France, peuvent fournir une extraction<br />

de plus de 2 0 ® .® 0 ® T o n n e s<br />

par an, pendant plus de D E U X S I È ­<br />

C L E S .<br />

Prix d’émission : 240 FRANCS.<br />

Payables comme suit :<br />

En souscrivant fr-<br />

A la répartition 5 ®<br />

Au \ 5 septembre 5 ®<br />

Au 15 octobre<br />

Au 15 novembre<br />

S 4 tO fr<br />

Il sera bénéficié 6 0/o l’an pour les versements<br />

anticipés.<br />

L’intérêt ressort à 6 1/2 pour cent sans<br />

compter la prime d’amortissement.<br />

La souscription sera ouverte<br />

Le mercredi 23 et le jeudi 24 août 1876.<br />

A Paris, chez M. Buisson, banquier,<br />

directeur du comptoir des coupons, 10,<br />

place de la Bourse, et 11, rue Feydeau.<br />

Dans les départements, chez tous les<br />

banquiers correspondants.<br />

<strong>Les</strong> titres au cours moyen et les coupons<br />

échéant en août, septembre, octobre et<br />

novembre seront reçus comme espèces.<br />

La cote officielle sera demandée à la<br />

Bourse de Paris et à celle de Lyon.<br />

On peut souscrire dès à présent par<br />

correspondance. 317<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.— TOURS<br />

Annonces diverses<br />

Etudes de Me TIREAU, avoué aux<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, et de Mc GOULI-<br />

PEAU, notaire au même lieu.<br />

A . V E N D R E<br />

P ar suite de conversion de saisie<br />

immobilière en vente sur publications<br />

volontaires<br />

1er LOT<br />

Une maison<br />

Située aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue<br />

de l’Amidonnerie, composée de plusieurs<br />

pièces au rez-de-chaussée ;<br />

un premier étage comprenant huit<br />

chambres à coucher ; avec puits,<br />

cour, un grand jardin renfermé de<br />

murs, et autres servitudes. — Cette<br />

maison et le jardin en dépendant<br />

sont parfaitement disposés pour l’établissement<br />

d'une maison.<br />

2e LOT<br />

U n e n is tls o n , située aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne,<br />

même rue, consistant<br />

en un rez-de-chaussée élevé<br />

sur caves, salon, salle à manger, cuisine<br />

; un premier étage comprenant<br />

huit chambres à coucher ; des mansardes<br />

et un belvéder ; avec cour,<br />

puits, écurie, remise et jardin.<br />

3e LOT.<br />

Une petite maison, composée de<br />

deux chambres basses. Cette maison<br />

est contiguë au deuxième lot et est<br />

située rue de l’Amidonnerie.<br />

4e LOT.<br />

Une petite maison composée de<br />

deux chambres basses, située rue du<br />

Bastion.<br />

ET 5e LOT.<br />

Un grand terrain, situé au même<br />

lieu, entre les rues du Bastion et dQ<br />

la Grand’Muraille ; comprenant environ<br />

4,000 mètres carrés, et porté<br />

au cadastre sous le n° 793 de la section<br />

E du plan.<br />

Tous ces immeubles sont à proximité<br />

de la plage.<br />

Pour les renseignements, s’adresser<br />

audit Me GOULIPEAU, notaire.<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

L a B a n q u e - C h i f i r e s<br />

Ce jeu, qui est uue imitation du<br />

Trente-Quaranie, se joue avec les<br />

cartes à numéros, brevetées S. G.D .G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes ï<br />

A Paris, J uquin, rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, Mayeux, rue du<br />

Centre. — Veuve Foucher, rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

CARTES A NUMEROS.<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. P ar leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccrat , Vingt-<br />

et-un, Lansquenet , Trante-Qua-<br />

rante. Elles ne peuvent douner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeu x offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, rue<br />

de Lanery, 32, aux <strong>Sables</strong>, chez<br />

MAYEUX, rue du Centre, 3, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue de l’Hùtel-de-<br />

Ville.<br />

ELIXIR<br />

CONTRE LE<br />

MAL d e MER<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, O O Iü V , Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes les villes maritimes et<br />

de bains de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la Cie des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES EWOUS GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

B n r e a n v I<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez B ertrand, Hôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de 1er choix<br />

Prix modérés. — Gros et détail<br />

é p i c e r iIT s a b l a is e<br />

S u r le port, quai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

Paul MÂÎNGAÙD<br />

45, rue de l’Hôtel-de-Ville<br />

LITS EN FER , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Ustensiles de chasse et de pêche,<br />

G r a n d a s s o r t i m e n t<br />

A VENDRE A L ’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Rue de l’Hôtel—de-Ville, 7.<br />

S ’adresser au bureau du journal.<br />

10<br />

L A P L A G E<br />

Promenades en m er<br />

L e c a n o t a c « f A ln ta , pouvant<br />

contenir S» personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> 13<br />

LE*BIEN PUBLIC<br />

DE PARIS<br />

Journal quotidien, politique et littérair*<br />

LE PLUS VABIÉ DES JOURNAUX SÉRIEUX<br />

Informations rapides et précises<br />

Exptdié par Us trains-poste du soir<br />

PRIMES EXCEPTIONNELLES<br />

I>a Réforme économique,<br />

Le Journal des Jeunes Mères,<br />

La Vie domestique, etc.<br />

D É P A R T E M E N T S<br />

ïjroii mois : I 5 fr. | Six mois : 3 0 fr. | ïïq an : 6 0 fr.<br />

Un Numéro : 1 5 centimes<br />

ENVOI DE NUMEROS SPECIMENS<br />

^ Sur demande par lettre affranchit<br />

Paris, R ue Coq-Héron, 5<br />

Chez les parfumeurs et Coiffeurs<br />

U n a n c i e n m i l i t a i r e , marié,<br />

sans enfants, demande une place de<br />

garde p a rtic u lie r S"<br />

eosacierge.<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

LA<br />

RÉFORME ÉCONOMIQUE<br />

REVUE BI-MENStfELLE<br />

Des Questions Sociales, Politiques. Fiscales,<br />

Scientifiques, Industrielles, Agricoles, Commerciales<br />

P a r a ît le i eretJe 15 declîacjue mois<br />

PAU LIVRAISONS DF, SEPT FEUILLES GRAND IN-8*<br />

112 pagesi<br />

Tout abonné a droa à un abonnement d’un<br />

an au b ie n i u b ia c , moyennant 58 fr.<br />

au li ‘ii de 70<br />

P rim e* «5averses<br />

A.JBOKTIN^MBjJN'TS ;<br />

Un an, 24 fr. | Sii mois, 12 fr. | Trois mois 6 tt.<br />

Prix du Numéro: X Franc.<br />

Paris, Eue du Faubourg-Montmartre, 15<br />

J?<br />

* ■<br />

A . VENDRE<br />

Une belle collection de<br />

Coquillages fossiles<br />

et quelques v ie lle s g r a v u r e s<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

1 4 , r u e d e l'H ô te l- d e - V ille<br />

RONGIËR<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes de baiîib, depuis 4f. 75<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste maison meublée<br />

Au centre du Remblai<br />

Aux Subies<br />

S’adresser à Me BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

B O R G O G N O t S S , 0<br />

Nantes ; et place de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises et faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates & foulards<br />

aux mêmes prix qu’à Paris.<br />

Guérison des dents malades<br />

M a i m o n é L u i s<br />

Médecins-dentistes, boulevard des<br />

Italiens, 25, Paris.<br />

Dents, dentiers perfectionnés,<br />

soins généraux de la bouche.<br />

Aux <strong>Sables</strong> - d’Olonne, maison<br />

MARTIN, place de l’Eglise, 2, jusqu’au<br />

15 septembre.<br />

< s<br />

DÉPÔT chez M. SAVARIT-AUDRIN, aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne.<br />

HORLOGERIE, BIJOUTERIE, ORFÈVRERIE, OPTIQUES, etc.<br />

d f : i*o ï n * Tri » i? d é t? o t<br />

SABLES-D’OLONNE ff . V I A U ROCHE-SUR-YON<br />

Rue de la Mairie, 27. Place d’Armes, 3.<br />

HORLOGER DE NANTES<br />

Aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue de la Mairie, 27.<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Bijoux vendéens, Bijoux dernière nouveauté, Fer, Argyrine, etc.<br />

J u m e l i e s d e T h e à t r e , L o n g u e is - v u è g e* L im e tte »<br />

Réparations de Montres et Bijoux, Montures de Brûlants.<br />

ÉLIXIR ANTI-RHUMATISMAL<br />

T ) e S A B R A Z I N - M I C H E L d ’A i x ( P r o r t n c e )<br />

Guérison sûre et prempte des R h u m a t i s m e s a i g u s et chroniques.<br />

G o ü llc , sr.unnbago, S c la tltju e , M i g r a i n e , etc. ÎO fr. le flacon. r,n<br />

flacon suffit ordinairement. (lOjours de traitement). A Lyon, ph. Faivre,pl.<br />

des Terreaux : Barnoux, r. de Lyon, 3 ; Bnnoz, place St-Pierre,et Perret,<br />

rue du Griffon, 1, et dans les princ. pharmacies de chaque ville.<br />

! MALADIES CONFIDENTIELLES<br />

' M É T H O D E N O U V E L L E S A N S R I V A L E<br />

(ai reercu e) PAR SIMPLES FRICTIONS OU APPLICATIONS (ni copaliu)<br />

Seul le T o p i q u e F a b r e guérit infailliblement, sans ennui ni danger. _<br />

<br />

Ci<br />

Cb<br />

c—.<br />

C6<br />

eo<br />

a.<br />

g ^<br />

S ^<br />

■<<br />

m<br />

c<br />

x<br />

** -H<br />

& C Sg<br />

^ PS<br />

CD<br />

cc<br />

3 _<br />

»<br />

0-3' S<br />

g g-. »<br />

c<br />

CD<br />

en ^<br />

D-<br />

CD<br />

S n<br />

“• ï t f A u<br />

S f f ü j ï<br />

s a -s * -<br />

s<br />

»<br />

s<br />

»<br />

B HX<br />

s t<br />

"T!<br />

O<br />

& S2.<br />

A3 r-*-<br />

I Ct><br />

O<br />

o+eo<br />

» Cb<br />

R-x*<br />

cS<br />

îi I<br />

O<br />

R<br />

£ Of.<br />

05<br />

ci,<br />

(to<br />

£<br />

O<br />

0<br />

1<br />

0+-.<br />

►o<br />

r<br />

O ^<br />

T H<br />

O<br />

c - ?<br />

® 9 2<br />

“ • 2<br />

B- W E<br />

s 5.<br />

© VJ» ^<br />

C l<br />

o<br />

c;<br />

><br />

Pd<br />

n a<br />

tS'<br />

î><br />

a<br />

Cd<br />

o t-H<br />

w<br />

&<br />

e<br />

_ CD<br />

O- _<br />

CD P *<br />

Cn CD<br />

g O<br />

h-<br />

E3 M<br />

P-OQ^<br />

» K-<br />

o ® ®<br />

s » ®<br />

“ ’o ® S o<br />

S „ B ®<br />

sr 5 % a ro „<br />

g C» p<br />

p> ÇSm<br />

g 2<br />

ff® p p B I ^<br />

* g 9 3 5 c<br />

g Q<br />

5* © ° en cQP<br />

§ • 5 .<br />

IMPRESSIONS DE TOUTES SORTES EN NOIR ET EN COULEURS


ABONNEMENTS<br />

P ayables tLa-m ce<br />

Un mois. . . S<br />

Pour la saison<br />

desbains. . fj<br />

1 O c e n t i m e s l e n u m é r o .<br />

BUREAUX : LibrairieM îyeux, r. du Centre,<br />

REVU E MUSICALE<br />

Deux représentations d’opéras justement<br />

appréciés, le Toréador et Galaihèe, ont<br />

mis en relief le talent des artistes qui<br />

composent notre troupe lyrique. Dans<br />

l’œuvre d’Adolphe Adam,M. Dangon,dont<br />

nous regrettons la perte, s’est montré comédien<br />

habile, chanteur intelligent : dans<br />

les deux pièces ,Mme Brunet s’est maintenue<br />

avec éclat dans la faveur du public<br />

qui a rendu un hommage mérité à cette<br />

pureté vocale argentine,métallique,à cette<br />

exquise délicatesse de chant qui la distingue.<br />

Il y a toujours quelque chose de<br />

vague, de poétique dans ce fil sonore qui<br />

naît au-dessus du lac paisible et transparent<br />

de l’harmonie, s’étend et se prolonge,<br />

sans se briser jamais, et finit par<br />

s’exhaler morendo, dans les vapeurs de<br />

l’air, comme ces imperceptibles tissus<br />

qu’avril balance dans la lumière du printemps<br />

; aussi le charme est-il indescriptible.<br />

Deux rappels à la Ire représentation<br />

de Galathée ont affirmé les sympathies de<br />

nos dileünnti pour notre excellente prima<br />

dona, fort bien succédée du reste, surtout<br />

parM. Mareux qui a si spirituellement<br />

détaillé les couplets de la Paresse.<br />

<strong>Les</strong> concerts ont toujours le privilège<br />

d’attirer au casino les sérieux, les nombreux<br />

amateurs de l’art, grâce à la variété<br />

des morceaux choisis et à l’excellence de<br />

leur exécution, et c’est justice. Tout le<br />

monde proclame les progrès de la musique<br />

(et,sur ce point, j’aurai plus tard à<br />

constater qu’ils pourraient être plus marqués<br />

si nos enfants recevaient une meilleure<br />

éducation artistique) ; les exécutants<br />

les plus extraordinaires se succèdent et se<br />

dépassent comme les flots de la marée<br />

montante ; le sentiment de la véritable<br />

exécution gagne de jour en jour du terrain<br />

; une véloeité monotone, un luxe stérile<br />

d’habileté mécanique fait place au<br />

prestige si varié, si éloquent d’une interprétation<br />

intelligente et passionnée.<br />

Qu’entend-on, en effet, au théâtre, par<br />

ce mot : un grand artiste ? C'est, si je ne<br />

me trompe, celui qui sait rendre avec vérité,<br />

élévation et puissance les rôles qui<br />

lui sont confiés, et sa réputation est d’autant<br />

plus haute que l’acteur se mesure<br />

avec des conceptions plus fortes. Celui qui<br />

porte sans faiblir le fardeau du répertoire<br />

classique, qui se montre l’égal des héros<br />

de Corneille ou des personnages de Molière<br />

se trouve, par cela même, placé au<br />

premier rang.<br />

Quelque habileté qu’il déploie sur une<br />

scène inférieure,l’artiste qui n’apoint lutté<br />

corps à corps avec ces terribles athlètes<br />

n’est malgré tout qu’un artiste de 2e ordre.<br />

C’est là la pierre de touche, l’épreuve suprême<br />

et définitive, c’est cette lutte victorieuse<br />

ave3 les plus beaux génies dont<br />

l’huraanité s’honore qui asseoit sur une<br />

base indestructible la réputation d’une<br />

Mars ou d’un Talma, qui les rend pendant<br />

quarante ans l’idole d’un public fas­<br />

ciné par un jeu toujours nouveau parce<br />

qu’il est toujours vrai, toujours rajeuni<br />

par une méditation incessante.<br />

^ D E S S A B I . E S - D O t O N N E ^<br />

Journal Politique el Littéraire, paraissant le Mardi, le Jeudi et le Dimanche<br />

De tout temps les conditions du succès<br />

en musique ont été les mêmes pour<br />

les artistes. Si en dépit de tous lts caprices<br />

et de tous les engouements de la<br />

mode, Baillot a été le premier des violonistes,<br />

c’est parce qu’il avait voulu avant<br />

tout rester l’interprète fidèle des plus<br />

beaux génies dont s’honore l’art musical ;<br />

c’est qu’à force de vivre dans leur intimité<br />

il avait su faire passer en lui cette chaleur<br />

communicative, ce goût toujours pur,<br />

cette mesure exquise et cette proportion<br />

qui est la première condition du beau dans<br />

les arts ; il vivra dans les âges à venir<br />

comme le premier sur son instrument,<br />

parce que grâce à une prQfondeur et à une<br />

souplesse merveilleuse, il avait pu suffire<br />

à tout ce qu’exige de qualités, souvent<br />

opposées, l’interprétation d’auteurs aussi<br />

divers que Bach, Boccherini, Mozart et<br />

Beethoven.<br />

Que l’on ne vienne pas m’objecter qu’il<br />

faut'sacrifier au seul pouvoir : qui ne se<br />

disejœ pas, à la mode, en un mot, pour<br />

c o l Sjferir les applaudissements du public:<br />

npjj/car tout en constatant tristement la<br />

frivolité des masses, je sais rendre hommage<br />

au bon goût de ceux qui, moins rares<br />

qu’on ne le suppose, planent dans les<br />

régions élevées et sereines de l’art et je demanderai,<br />

puisque je parle de Baillot, à<br />

notre élégant violoniste, M. Bénistant ( il<br />

ne s’offensera pas du rapprochement ) s’il<br />

n’a pas recueilli plus de suffrages dans<br />

l’exécution bien sentie d’une touchante<br />

mélodie de Schubert que dans un caprice<br />

d’Alard. M. Chizalet n’est-il pas plus applaudi<br />

dans la Rêverie de Schuman que M.<br />

Cazella dans ses plus excentriques compositions?<br />

Je l’avoue sincèrement, il m’est impossible<br />

de séparer l’exécutant des compositions<br />

qrnil interprète, il me semble qu’on<br />

ne peut être sublime qu’en jouant des<br />

choses sublimes et qu’on ne saurait être<br />

varié en faisant toujours la même chose.<br />

Ai-je tort de penser ainsi ou suis-je dans<br />

le vrai ? Je ne sais. C’est un point que le<br />

temps éclaircira sans doute, et qu’il éclai-<br />

cira.j’en suis sûr,au profit de la vérité,qui<br />

peut être obscurcie un instant, mais qui<br />

finit toujours par triompher des faux<br />

Dieux et de leurs idoles.<br />

F. N ic o t.<br />

{La suite au prochain numéro.)<br />

CHRONIQUE THÉÂTRALE<br />

La charmante comédie de Georges Bi-<br />

chard, les Enfants, a obtenu la semaine<br />

dernière un immense succès. On a déjà<br />

joué deux fois cette ravissante comédie et<br />

on la jouera encore si l’administration de<br />

notre Casino, toujours désireuse de satisfaire<br />

ses abonnés, veut bien faire droit<br />

aux nombreuses demandes qui lui ont été<br />

adressées.<br />

Cette pièce, qui sort tout à fait de l’ordinaire^<br />

provoqué au plus haut point l'admiration<br />

du public. Durant les trois actes,<br />

l’attention était des plus soutenues ; on<br />

applaudissait, on pleurait tout à la fois ;<br />

en un mot, les spectateurs étaient ravis,<br />

émerveillés de l’œuvre et des interprètes.<br />

Sans vouloir être exclusif et rabaisser<br />

l’éclat des autres comédies qui ont été représentées<br />

sur notre scène, il est permis<br />

de dire que les Enfants est une comédie<br />

d’un genre plus élevé et que la moralité<br />

y est plus apparente et plus vraie.<br />

Combattre les préjugés, telle a été la<br />

pensée de l’auteur. Et, calquant nos<br />

mœurs, il a étalé ces sots préjugés du<br />

monde qui enchaînent la liberté de l’homme<br />

au point de lui faire oublier tout sentiment<br />

du devoir pour l’abandonner tout<br />

entier à son égoïsme.<br />

Nous n’analyserons pas cette comédie ;<br />

qu’il nous suffise de dire qu’elle est essentiellement<br />

moralisatrice et que nous nous<br />

réjouissons d’autant plus du grand succès<br />

qu’elle vient de remporter auprès d’un<br />

public aussi choisi et aussi amateur du<br />

bon goût et de la saine littérature, que<br />

certaines feuilles encapucinées , comme,<br />

par exemple, la Dé/?«se(s’évertuentà combattre,<br />

dans un langage des plus violents,<br />

le théâtre, qu’ils classent parmi les plaies<br />

rociales. Tout beau, messieurs les Défenseurs<br />

sociaux , modérez ces transports<br />

d’indignation. Vous ne demandez pas qu’on<br />

le supprime ; vous êtes vraiment trop bons;<br />

mais vous demandez qu’il ne nous déprave<br />

pas. Hé quoi ! n’est-ce pas le moyen de<br />

mettre l’homme en garde contre les travers,<br />

les préjugés, qui sont, à coup sûr,<br />

les plaies de la société, que de 'es étaler<br />

au grand jour ? Le pilote instruit évitera<br />

l’écueil qui doit briser le navire. <strong>Les</strong> austères<br />

spartiates ne produisaient-ils pas en<br />

public les esclaves enivrés, afin d’inspirer<br />

à la jeunesse l’horreur de l’ivresse, et la<br />

pousser à la sobriété ?<br />

Donc, pour combattre les préjugés,<br />

montrons-les dans tout ce qu’ils ont de ridicule<br />

et souvent d’immoral. Quand on<br />

sait où est le mal, il est facile de se mettre<br />

en garde contre lui.<br />

C’est ce que M. Georges Richard s’est,<br />

attaché à faire ressortir dans la spirituelle<br />

comédie des Enfants qui, comme nous le<br />

disions plus haut, a fait l’admiration de<br />

tous, parce qu’elle est vraie, parce qu’elle<br />

bat en brèche et foule aux pieds ces préjugés<br />

qui tendent à sacrifier le plus sacré<br />

des devoirs, à ce qu’on est convenu d’appeler<br />

les exigences du monde.<br />

L’interprétation a été parfaite. Auteur<br />

et acteur étaient confondus dans le même<br />

applaudissement ; le premier pour ses<br />

idées si délicatement exprimées et le second<br />

pour la façoa intelligente avec laquelle<br />

il faisait ressortir les beautés de<br />

l’ouvrage.<br />

Nous placerons en première ligne M.<br />

Mergy, qui a partagé les honneurs de la<br />

soirée avec Mme Mergy. M. Mergy était<br />

tout à fait dans son élément; il a interprété<br />

le rôle de Pellegrin avec infiniment<br />

de talent, de naturel et de vérité. <strong>Les</strong> bravos<br />

ne lui ont pas été ménagés dans les<br />

deux soirées : nous sommes personnellement<br />

heureux du triomphe remporté<br />

par notre excellent directeur, qui s’est<br />

toujours effacé avec tant de modestie devant<br />

ses artistes, en prenant la tâche la<br />

Î O c e n t i m e s l e n u m é r o<br />

année. — N° 26 — 29 août l<br />

m t a m r o e s in ser tio n s<br />

PâyaKles d'avance<br />

nX® Annonces, 20e la ligne<br />

1 Réclames. 50e _<br />

Î M Faits, 1* 00e _<br />

plus ingrate, pour leur laisser les râles à<br />

succès.<br />

M. Victor a droit à tous nos compliments,<br />

ainsi que M. Faure, notre jeune<br />

premier, si bien apprécié au Casino.<br />

M. Livry est décidément un artiste de<br />

valeur qui sait admirablement tirer parti<br />

de ses rôles.<br />

La note gaie était donnée par Mlle Monnet,<br />

dont la diction est très-correcte, mais<br />

trop faible.<br />

Quand on est en présence d'une artiste<br />

comme Mlle Monnet, on voudrait bien ne<br />

rien perdre de la pièce. Nous lui demanderons<br />

donc un peu plus de voix.<br />

*<br />

¥ *<br />

Dimanche soir, salle comble, comme<br />

chaque soir, au théâtre du Casino, soirée<br />

des plus brillantes.<br />

Le spectacle se composait des projets de<br />

ma Tante et de la poule et ses poussins.Cette<br />

dernière pièce, de M. Emile de Nayac, a<br />

été fort goûtée du public. C’est une étude<br />

monographique à la fois sérieuse et plaisante<br />

sur la belle-mère, ce tiers avec lequel<br />

le gendre a toujours à compter, cette puissance<br />

contre qui il a trop souvent à lutter.<br />

La troupe du Casino, dans cette nouvelle<br />

circonstance, a soutenu hautement son<br />

renom si justement acquis ; M. Mergy s’y<br />

est montré simplement et sans efforts ee<br />

qu’il est incontestablement, acteur consommé.<br />

M. Kuntz est un père noble au jeu<br />

fort consciencieux et plein de rondeur ; M.<br />

Faure, jeune premier plein d’avenir charmant,<br />

d’ardente jeunesse et d’entrain, n’avait<br />

là qu’un rôle presqu’insignifiant; il àsu, cependant,<br />

en tirer fort bon parti et l’a rendu<br />

intéressant.<br />

Mais pardon de terminer maintenant<br />

nos éloges par qui nous aurions dû commencer<br />

; nous allions oublier Mesdames<br />

Bovery et Monnet. Madame Bovery a été<br />

une belle-mère accomplie, grâce au soin et<br />

au charmant naturel qu’elle apporte dans<br />

l’interprétation de ses rôles. Mademoiselle<br />

Monnet, la gracieuse ingénue, à peine au<br />

début de sa carrière dramatique, révèle<br />

un très-sérieux talent; aussi les applaudissements<br />

chaleureux ne lui ont-ils pas<br />

fait défaut, non plus qu’à madame Bovery.<br />

Pendant les intermèdes, divers morceaux<br />

ont été exécutés par l’excellent orchestre<br />

du Casino, dirigé d’une façon remarquable<br />

par M. Brunet. Cette partie de la soirée,<br />

ordinairement considérée comme ua<br />

hors-d’œuvre dans les autres théâtres,<br />

est ici à chaque représentation une heureuse<br />

fortune pour les habitués. On ne se<br />

lasse jamais d’entendre de la vraie musique,<br />

c’est-à-dire des œuvres de maîtres<br />

interprétées par des artistes de premier<br />

ordre.<br />

* *-<br />

Nous n’avons plus que quelques jours<br />

à posséder notre excellente troupe du<br />

Casino. Que ceux qui veulent encore jouir<br />

de ces ravissants spectacles, qui ont été<br />

une si précieuse ressource pour les baigneurs,<br />

sè hâtent, car jeudi prochain aura<br />

lieu la soirée d’adieux, donnée par la<br />

troupe lyrique et dramatique,dans laquelle<br />

tous les artistes paraîtront.<br />

Cependant, nous avons une compensa­


tion bien appréciable : M. Brunet et le brillant<br />

orchestre qu’il dirige resteront encore<br />

au casino et contribueront, nous en<br />

sommes convaincu, à y attirer, comme<br />

par le passé, de nombreux étrangers.<br />

P. B.<br />

P. S. Nous remettons au prochain numéro<br />

le compte-rendu de l’intéressant<br />

comice agricole qui a eu lieu dimanche<br />

aux <strong>Sables</strong>, n’ayant pu nous procurer au<br />

moment de mettre sous presse les noms<br />

des principaux lauréats et autres renseignements<br />

dignes d’intérêt.<br />

CAUSERIE<br />

A l’occasion des fêtes, maigre le temps<br />

pluvieux, la ville des <strong>Sables</strong> a été littéralement<br />

envahie par les curieux. Au grand<br />

nombre de baigneurs qui déjà avaient de<br />

la peine à se caser, sont venus se joindre<br />

deux à trois mille voyageurs des trains de<br />

plaisir.<br />

Dès le matin 6 heures, la ville et surtout<br />

la plage présentait un aspect des plus animés<br />

et tout à fait digne d’études.<br />

Vous figurez-vous, lecteur, environ<br />

quinze cents voyageurs arrivant à 5 heures<br />

du matin, et cherchant à se caser dans<br />

une ville regorgeant déjà de monde. C'était<br />

une course au logement des plus humoristiques<br />

; que de recherches, que de<br />

peines avant de trouver un pauvre grabat<br />

où reposer sa tête.<br />

<strong>Les</strong> uns, ennuyés de frapper sans succès<br />

à toutes lesportes où se trouve l’éternelle<br />

pancarte aussi consolante que mensongère<br />

: Chambre garnie à louer pendant<br />

la saison des bains, arrivaient au Remblai<br />

et tombaient exténués de fatigue sur le<br />

banc de la critique, ayant cependant encore<br />

assez de forces pour puiser quelques<br />

gastronomiques consolations au fond de<br />

paniers bourrés de victuailles.<br />

D’autres, prenant la chose à un point<br />

de vue plus artistique, se hâtaient dejouir<br />

de leur eourt séjour au bord de la mer.<br />

A peine descendus dé wagons, ils s’en<br />

donnaient à cœur-joie : bains, courses à<br />

ânes, promenades en mer, etc..., rien n’était<br />

négligé.<br />

* *<br />

Dans toute cette bagarre de fêles, il y<br />

eut une catégorie de curieux vraiment à<br />

plaindre, ce fut celle des touristes novices<br />

n’étant jamais sortis de leur village.<br />

On les trouvait tantôt sur la plage plongés<br />

dans de longues contemplations du<br />

spectacle grandiose de la mer, tantôt assis<br />

mélancoliquement dans les places publiques,<br />

sur les paquets ou les paniers qu’ils<br />

traînaient partout avec eux.<br />

Mais vint le moment critique du coucher.<br />

Voici comment chacun d’eux se tira<br />

d’affaire. <strong>Les</strong> uns se réfugièrent timidement<br />

sous l’estrade des courses et la<br />

transformèrent en un véritable dortoir ;<br />

d’autres, préférant des appartements particuliers,<br />

s’installèrent en catimini dans les<br />

~ J&BBBSStSNËÊÊSÈSSS9SÊSSSÈËÊ£SÊÊÊBÊËËSËËËBËËSËP££BËSSBË*<br />

FE U IL LE TO N<br />

22<br />

UNE ROUSSE (1)<br />

PAR<br />

ANDRÉ TREILLE.<br />

Le soir venant, M. d’Hissonnière offrit<br />

à Blanche de renvoyer son coupé à Morte-<br />

mer, et de venir dîner à la Buisse. Elle<br />

accepta.<br />

XIV<br />

La maisonnette de Jean Fortault, vieux<br />

bonhomme qui sert de garde forestier à<br />

la Buisse et à Mortemer à la fois, se dresse,<br />

souriante sous son chaume, au milieu<br />

d’un fouillis de volubilis et de houblon,<br />

au bord du petit ruisseau que les gens du<br />

pays appellent le Gage. Prévenu d’avance,<br />

Jean Fortault avait préparé les balances,<br />

(1) Reproduction interdite.<br />

LA PLAGE<br />

cabines de la plage ; enfin, les plus audacieux<br />

eurent l’ingénieuse pensée de se<br />

réfugier dans les wagons de la gare.<br />

* »<br />

Lorsque quelques-uns des membres de<br />

l’innombrable famille Prudhomme visitent<br />

Paris, ils commencent par chercher à s’in-<br />

troduiredansl’intérienrde l’obélisque etsont<br />

toujours très-désireux de visiter les abattoirs.<br />

Transportez-les aux <strong>Sables</strong> ; ils oublient<br />

une première ressource de distraction<br />

de l’un des plus curieux sujets d’études<br />

de mœurs, c’est une visite à la Pois­<br />

sonnerie.<br />

Voulant faire connaître à quelques compatriotes,<br />

à des congénères du Mireba-<br />

lais, cef intéressant établissement, je m’y<br />

rendis lundi soir. Mme Angot et sa charmante<br />

nièce étaient sous les armes dans<br />

tout le feu de l’art de saler et d’emballer<br />

les sardines.<br />

En entrant dans ce sanctuaire d’où s’élevait<br />

un brouhaha d’épithètes sonnantes<br />

au jargon cadencé, deux cerbères d’yeux<br />

noirs m’arrêtent au passage :<br />

— M. Oscar, par ci, ma bonne chérie,<br />

que je vous vende de la grande fraîche<br />

arrivée.<br />

— Combien le cent, Létitia?<br />

— Trois francs pour vous, mon chérubin.<br />

— Non, deux francs.<br />

— Allons, prenez donc,mon gros bébé,<br />

parce que c’est vous.<br />

Avouez,lecteur,qu’il y a loin de ce langage<br />

aimable aux aménités traditionnelles<br />

dont l’illustre Vadé nous a conservé la<br />

nomenclature. Il n’y a pas à le contester,<br />

la civilisation fait chaque jour des progrès.<br />

-k<br />

* *<br />

Samedi soir, à l’arrivée du train, un<br />

naturel de la Membrolle alla aussitôt<br />

s’installer au bout de la mer avec son<br />

pliant et tout l’attirail de pêche qui lui sert<br />

sur les bords de la petite rivière le la<br />

Choisille.<br />

Paingrelu, c’est ainsi qu’il s’appelle,<br />

obligé à chaque instant de reculer son<br />

installation à cause de la maree montante,<br />

ne comprenait rien à cette croissance des<br />

eaux, si ce n’est qu’il y « avait crue en<br />

mer. »<br />

À chaque instant, il marquait à la mode<br />

du pays le niveau avec un morceau de<br />

bois et calculait de combien de pouces à<br />

l’heure montait la mer. Enfin, effrayé de<br />

la persistance et de la rapidité de la<br />

croissance des eaux, il plia bagage et alla<br />

tout effrayé trouver son ami Blandureau<br />

qui, arrivé comme lui, était en train de<br />

déboucler ses malles.<br />

0 mon pauvre Blandureau, s’écria-t-il,<br />

ils vont en avoir une d’inondation aux<br />

<strong>Sables</strong>, je crains bien que la Choisille ne<br />

fasse aussi des siennes pendant mon<br />

absence, j’ai bien envie de retourner à la<br />

Membrolle.<br />

Mais Blandureau calma ses inquiétudes<br />

les pêchettes et tout l’attirail nécessaire<br />

pour la pêche aux écrevisses ; car chez<br />

lui avait été donné le rendez-vous général.<br />

Fortauld était un grand vieillard, sec et<br />

droit, à la figure austère et grave ; c’était<br />

le t y p e du bonhomme et du fidèle serviteur,<br />

la providence des pauvres gens et la<br />

terreur des braconniers.<br />

Deux personnes se trouvèrent au rendez-<br />

vous avant les toutes autres, comme si elles<br />

s’étaient données ie mot ; c’était Blanche<br />

Vernon et André de Villours. André semblait<br />

honteux, et gêné de cette rencontre<br />

qu’il souhaitait au fond du cœur ; Blanche,<br />

au contraire, était radieuse et en manifesta<br />

lentement sa joie.<br />

— Et les autres ? dit-elle en le voyant<br />

apparaître au détour du chemin.<br />

—, <strong>Les</strong> autres ?... Bonsoir, mademoi-<br />

seller<br />

— Bonsoir, André ! répondit-elle avec<br />

intention.<br />

— Gomment allez-vous, ce soir, Blanche<br />

?... les autres ; je les ai laissés derrière<br />

; on m’a prié de courir en avant pour<br />

voir si tout l’attirail de pêche était en bon<br />

état.<br />

— Ondirait que c’est ma rencontre monsieur<br />

qui vous fait chercher des excuses;<br />

— ingrat !<br />

— C’est vrai, Blanche, reprit André<br />

en lui expliquant scientifiquement la<br />

chose.<br />

* *<br />

Entre artistes dramatiques, sur le remblai.<br />

— Oh, ma chère, comme vous êtes<br />

enrhumée, quelle voix de chat vous avez.<br />

— Très-enrhumée, heureusement que<br />

je ne joue pas ces jours-ci.<br />

— Si fait, vous jouez... mais de malheur.<br />

Oscar du R em bla i.<br />

+----------------------------<br />

CASINO<br />

Jeudi à 8 heures bal d’enfants dans les<br />

salons du Casino.<br />

Samedi grand bal dans la salle des fêtes.<br />

Prix d’entrée : 5 fr.<br />

Tous les jours de 3 à 4 heures, concert<br />

sur la Terrasse.<br />

FAITS DIVERS<br />

V un t r é s o r . — Près du village de Ni-<br />

kolsk, en Russie, la vallée forme une<br />

gorge assez profonde appelée Zaporogne.<br />

La tradition rapporte que c’est dans cette<br />

gorge que se cachaient les brigands à la<br />

fin du siècle dernier; ils en sortaient pour<br />

faire leurs excursions déprédatrices et y<br />

rapportaient le butin qu’ils avaient fait.<br />

Dans la partie la plus profonde de la<br />

gorge est un puits très ancien appelé aussi<br />

Zaporogne. Depuis longtemps on disait<br />

qu’un trésor y était caché: Cette tradition<br />

avait passé de père en fils, et le père du<br />

propriétaire actuel y avait même fait des<br />

fouilles au commencement du dix-neuvième<br />

siècle, mais sans rien trouver. L’année<br />

passée, l’intendant de la maison, plus<br />

avisé que les autres, eut l’idée de creuser<br />

et de faire des fouilles, non pas en ligne<br />

perpendiculaire, mais dans le sens latéral.<br />

Ses efforts furent bientôt couronnés de<br />

succès, car on trouva un vase luisant dans<br />

lequel deux hommes puisèrent à pleines<br />

mains. Il fallait emporter tout sans donner,<br />

trop l’éveil aux voisins. <strong>Les</strong> habits furent<br />

mis à contribution, et on put aller jusqu’au<br />

village chercher des sacs capables<br />

de contenir tout ce trésor.<br />

L’intendant, après avoir ainsi fait mainr<br />

basse sur tout ce que contenait le vase,<br />

recueillit neuf fontes d’or en monnaie<br />

(146 kil.) Il eut soin de bien cacher sa<br />

nouvelle fortune, en recommandant aux<br />

paysans de ne pas divulguer soG secret,<br />

d’autant plus qu’il sanrait les récompenser<br />

grassement; l’essentiel, ajoutait-il, était<br />

de changer petit à petit ces pièces ancien-<br />

gravement et avec lenteur ; ne trouvez-<br />

vous pas, vous-même que je suis bien coupable<br />

de tromper «ainsi cette pauvre enfant.<br />

— Cette pauvre enfant ! ah, monsieur,<br />

j’avais bien deviné que vous ne vous étiez<br />

décidé à l’épouser que par dépit. Je sais<br />

bien qui a toujours été la plus aimée, la<br />

seule adorée !<br />

— Plus bas, dit M. de Villours. — Plus<br />

bas, cet homme pourrait nous entendre ;<br />

— et il m’a vu bien souvent venir de ce<br />

côté avec une autre que vous. C’est vrai,<br />

Blanche, je vous ai aimée, je vous aimais,<br />

alors que je croyais vous avoir oubliée.<br />

Je vous aime encore au point de tout sacrifier<br />

pour vous.<br />

— Vraiment, répondit Blanche, — puis,<br />

après une pause. — Voyons, grand enfant<br />

! Il faut bien que je vous récompense<br />

de toute vos douleurs, vous m’aimez, dites-vous,<br />

et je le crois ; et la preuve que<br />

je le crois, c’est que je vous aime, moi<br />

aussi.<br />

— Vous m’aimez... Mais...<br />

— Je vous aime, vous dis-je ! Me<br />

croyez-vous ?<br />

— Ah ! comment voulez-vous que je<br />

vous croie, après toutes les tortures que<br />

vous m’avez fait endurer, après tous les<br />

refus, après tant de froideurs et de cruau-<br />

nes, après quoi ils recevraient la récompense<br />

due à un pareil travail.<br />

Mais, à ce qu’il paraît, l’intendant n’a<br />

pas tenu sa parole, et les paysans ont porté<br />

plainte devant le tribunal du lieu; mais<br />

on leur a rendu une justice illusoire;<br />

aussi en ont-ils appelé de cette sentence,<br />

d’autant plus que, d’après la loi russe,<br />

tout trésor appartient en tiers à celui qui<br />

le trouve. Le propriétaire chez qui la découverte<br />

s’est faite n’y a droit qu’aux deux<br />

tiers. Il s’agit ici d’une fortune qui s’élève<br />

à 100,000 roubles.<br />

L e H a v r e . — Un déplorable événement<br />

s’est produit avant-hier soir, vers<br />

six heures, à l’usine de Dubosc et Cie*<br />

près du canal Vauban, au. Havre, et y a<br />

fait plusieurs victimes. <strong>Les</strong> ouvriers chargés<br />

du travail de nuit venaient d’arriver<br />

pour remplacer leurs camarades, dont la<br />

journée finissait, et entraient dans la salle<br />

des bouilleurs, à la partie ouest de l’établissement,<br />

où l’un des ouvriers qui avaient<br />

terminé leur tâche se trouvait encore, lorsqu’une<br />

terrible explosion a eu lieu.<br />

Un des bouilleurs avait éclaté et le choc<br />

fut si violent qu’uu bouilleur voisin fut déplacé,<br />

tout un bâti de briques renversé,<br />

un mur de clôture démoli, et le toit du<br />

foyer des machines projeté à une grande<br />

distance, malgré son poids de 3,000 kilog.<br />

La secousse, dit le Courrier du Havre,<br />

avait même fait trembler sur leurs fondations<br />

les maisons voisines, et une petite<br />

fille qui passait avec sa mère dans la<br />

grande cour de l’usine fut renversée.<br />

Un nuage de vapeur couvrit aussitôt<br />

tout l’établissement ; il était si intense<br />

que le contre-maître, le chimiste et plusieurs<br />

autres personnes de l’établissement<br />

qui accouraient durent attendre qu’il se<br />

dissipât pour découvrir le lieu du sinistre.<br />

Quand ils purent enfin l’atteindre, un<br />

terrible spectacle s’offrit à leurs yeux ;<br />

un aide chauffeur et un premier chauffeur<br />

se jetèrent devant eux, couverts de brûlures.<br />

Le premier parvint jusqu’au bureau<br />

de l’établissement, mais son camarade<br />

tomba en route.<br />

Cependant, parmi les décombres, on retirait<br />

un aide-chauffeur grièvement blessé<br />

et étendu sans connaissance : un peu plus<br />

loin, un autre ouvrier gisait mort. 11 avait<br />

eu le front ouvert par une brique.<br />

Ce malheureux se nomme Paul Hache ;<br />

il n’était âgé que de 21 ans et était célibataire.<br />

Il a été inhumé hier dans l’après-<br />

midi, au milieu d’un nombreux concours<br />

d’ouvriers. C’était un vaillant travailleur,<br />

et la mort qui l’a frappé laisse des regrets<br />

à tous ses camarades.<br />

/ , l o n d r k s f o r t if ié . — Du côté de la<br />

Tamise, les défenses sont presque achevées.<br />

Plusieurs canons de 25 tonnes, sortis<br />

de l’arsenal de Woolwich, ont été placés<br />

au fort Tilbury et à New-Tavernport<br />

(Kent). Le nouveau fort Shornmeade, qui<br />

se trouve plus bas en descendant le fleu-<br />

.......<br />

tés. Et, d’ailleurs , n’est-il pas trop tard<br />

pour ?<br />

— Il n’est jamais trop tard.<br />

— Mais alors, pourquoi in’avoir forcé<br />

en quelque sorte, à en aimer une autrei<br />

— Oubliez-la.<br />

— Croyez-vous qu’on oublie ainsi celle<br />

qn\. vous a consolé un instant, et vous a<br />

donné presque le bonheur! Comment voulez-vous<br />

que j ’aie le courage de briser le<br />

cœur de cette pauvre petite qui m’adore,<br />

comment voulez-vous qu’après l’avoir bercée<br />

de mille divines illusions, je la tue,<br />

moi !<br />

Elle s’avança vers lui, et lui serrant les<br />

mains avec force, elle lui dit, les dents<br />

serrées :<br />

(La suite au prochain n°)


ve,a déjà reçu douze canons du même<br />

calibre, pouvant lancer des projectiles de<br />

600 livres, et sur la rive opposée à Coal-<br />

House-Point, on a mis en pla ce des batteries<br />

d’artillerie aussi imposantes. Ces<br />

ouvrages, destinés à fournir un feu croi'<br />

sé, rendent les approches de la Tamise<br />

complètement imprenables ; du reste ,<br />

avant d’atteindre ces forts, une flotte ennemie<br />

serait arrêtée par les batteries de<br />

Garrison-Fort, de Sheerness, de l’île de<br />

Grain, sans compter les canons à longue<br />

portée de Sbœburyness, et les torpilles<br />

immergées à l’embouchure du fleuve et le<br />

long des côtes.<br />

* l e s h o u b l o n n i è r e s . — <strong>Les</strong> champs<br />

desséchés, languissent toujours et demandent<br />

l’humidité qui ne peut maintenant,<br />

plus faire grand bien. Malgré tout, il<br />

existe encore des houblonnières qui se<br />

sont assez bien tenues jusqu’à présent ;<br />

d’autres où le bas des pieds a déjà perdu<br />

les feuilles, et où la formation des cônes,<br />

se fait assez misérablement.<br />

<strong>Les</strong> nouvelles des autres pays producteurs<br />

ne sont pas devenues meilleures à<br />

l’exception de l’Angleterre, où plusieurs<br />

districts doivent présenter un meilleur aspect.<br />

De Belgique, de France et de Hollande<br />

ou nous mande aussi tant soit peu<br />

d’amélioration. A Nuremberg, les bonnes<br />

qualités de 1875, trouvent des preneurs<br />

avec une nouvelle augmentation des prix.<br />

Des houblons d’Alsace prima étaient côtés<br />

avant-hier par 150-180 fr. par 50 kil., et<br />

dans les circonstances actuelles ils seront<br />

bientôt à 200 fr.<br />

On mande de Thann qu’il fait depuis<br />

quelques jours des chaleurs si terribles<br />

que les cultivateurs ont dû se hâter de<br />

couper le regain qui séchait sur pied;<br />

par contre, on a très-bien rentré les céréales,<br />

qui sont de toute beauté.<br />

En somme, les récoltes de cette année<br />

dépasseront de beaucoup la moyenne, et<br />

tous les produits de la terre sont excellents.<br />

On assure aussi qu'il y aura beaucoup<br />

de gibier, et que les lièvres surtout<br />

sont très-gras, par ce qu’ils ont trouvé<br />

de la nourriture en abondance.<br />

DEMANDES ET OFFRES<br />

Une demoiselle de bonne famille ayant<br />

reçu une brillante éducation, et possédant<br />

une honnête aisance, désirerait associer<br />

son existence à celle d’un homme sérieux<br />

occupant une certaine position dans le<br />

monde.<br />

Répondre aux; initiales Z. A., poste res£<br />

tante aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne.<br />

Une jeune fille allemande, connaissant<br />

parfaitement l’anglais, désirerait montrer<br />

sa langue aux personnes des deux<br />

sexes.<br />

(S’adresser à la rédaction.<br />

THÉÂTRE DU CASINO<br />

Dimanche 29 août 1876<br />

Ire Représentation<br />

Le gendre de M. Poirier<br />

Comédie en 4 actes, créée au<br />

Théâtre du Gymnase.<br />

Reprise au Théâtre Français<br />

par MM. Emile Augier et Jules Sandsau,<br />

d-i l’Académie Française.<br />

DISTRIBUTION.<br />

Foirier, MM. Victor.<br />

Gaston, marquis de Presle, Mergy.<br />

Hector duc de Montmeyran, Faure.<br />

Verdelet, Kuntz.<br />

Salomon, Livry.<br />

Chavassus, a Brussel.<br />

Viatel, Barès.<br />

Un portier, Louis.<br />

Antoinette, Mlles Alice Farnat.<br />

Une femme de chambre, Berthe.<br />

LA SIRÈNE<br />

(Ouverture)... Auber<br />

exécutée par l’orehestre<br />

Ordre: 1“ la Sirène ; 2* Le Gendre.<br />

Mercredi 30 août 1876.<br />

Avant-clôture des représentations théâtrales.<br />

Ire REPRESENTATION DE<br />

LE FARFADET<br />

Opéra-comique en 1 acte, paroles de M. de<br />

PLANARD.<br />

Musique d’Adolphe ADAM.<br />

DISTRIBUTION<br />

Le Bailli, MM. Kuntz.<br />

Marcelin, Diepdalle.<br />

Bastien, Mareux.<br />

Babet, Mme Brunet.<br />

Laurette, Mlle J. Massue.<br />

M A R C E L<br />

Comédie-drame en 1 acte du Théâtre-<br />

Français.<br />

Par MM. J. Sandeau et A. Decourcelle.<br />

DISTRIBUTION<br />

Gaston de Valgrand, MM. Mergy.<br />

Le docteur Favré, Kuntz.<br />

Maxime Duvernay, Faure.<br />

Le piéton de la poste, Louis.<br />

Henriette, Mlle Alice Farnat.<br />

Germaine.<br />

Suzanne,<br />

Marcel,<br />

LE CAPRICE<br />

LA PLAGE<br />

Mme Bovery.<br />

Mlle Berthe.<br />

la petite Lucile.<br />

Comédie en 1 acte, du Théâtre-Français,<br />

par Alfred de Musset.<br />

DISTRIBUTION.<br />

Le comte de Chavigny, MM. Mergy.<br />

Un domestique, Louis.<br />

Mme de Lery, Mlles Alice Farnat.<br />

Mathilde, Mathilde Farnat.<br />

La Dame Blanche (Ouverture) Boïeldieu),<br />

exécutée par l’orchestre.<br />

Ordre : 1 - Ouverture ; 2- Le Caprice;<br />

3- Le Farfadet; 4- Marcel.<br />

Bureaux à 8 heures, Rideau à 8 h. 1/2.<br />

Dernières nouvelles<br />

C’est un fait acquis à la science,


ELIXIR<br />

CONTRE LE<br />

i m mm a b ^ i l<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’O lonne,O lX tlV , Pharmacien<br />

de première classe, ancien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes le3 villes maritimes et<br />

de bain» de mer.<br />

Prix avec l’instruction 2 fr. 50<br />

Promenades en mer<br />

L e c a n o t n e u f A im a , pouvant<br />

contenir 8 0 personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> 13<br />

14, nie de VHôtel-de-Ville<br />

RONGIER<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes de bains,, depuis 4f. 75<br />

A VENDRE OU A LOUER<br />

Vaste maison meublée<br />

Au centre du Remblai<br />

Aux <strong>Sables</strong><br />

S’adresser à M° BARREAU, notaire<br />

auxdits <strong>Sables</strong>. 9<br />

B0RG0GN0 d’Orléans, 5,<br />

Nantes ; et place de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises et faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates & foulards<br />

aux mêmes prix qu’à Paris.<br />

PLAGE DU MARCHE AU BOIS<br />

G. BARADEAU<br />

VINS E T LIQUEURS<br />

Vins fins et ordinaires<br />

En fûts et en bouteilles<br />

Guérison des dents malades<br />

MaurioncÉLuis<br />

Médecins-dentistes, boulevard des<br />

Italiens, 25, Paris.<br />

Dents, denliers perfectionnés,<br />

soins généraux do la bouche.<br />

Aux <strong>Sables</strong> - d’Olonne, maison<br />

MARTIN, place de l’Eglise, 2, jusqu’au<br />

iü septembre.<br />

Trente quarante et roulette<br />

Figures mathématiques de proba-<br />

:•?, bilités<br />

Franco 1 f. 25. — Timbres-postes<br />

JUQUIN, rue de Lancry, 32, PARIS.<br />

Rue de l’Eglise, en face la rue qui<br />

descend de la place Bellevue<br />

M a i s o n ÎS en ud on<br />

311 lie 4ÎHtvequ5a» à Nantes<br />

G r a n d c h o ix pour m o d e s ,<br />

c h a p e a u x de b a î n s d e m e r ,<br />

r u b a n s , f le u r s et c h â le s d e<br />

la in e .<br />

LE LA IT ANTÉPHÉLIQUE<br />

pur ou coupé d’eau, dissipe<br />

RO USSEURS, HALE<br />

MASQUE DE GROSSESSE<br />

ROUGEURS, PEA U FARINEUSE<br />

ç . V BO U TO NS, RIDES<br />

GERÇURES<br />

& 6\.<br />

•?61 ❖ y<br />

Chez les parfumeurs et Coiffeurs<br />

+<br />

U n a n c ie n m ilit a ir e , marié,<br />

sans enfants, demande une place de<br />

garde particulier X<br />

c o n c i e r g e .<br />

S ’adresser au bureau du journal.<br />

LA<br />

RÉFORME ÉCONOMIQUE<br />

REVUE BI-MENSUELLE<br />

Des Questions Sociales, Politiques. Fiscales,<br />

Scientifiques, Industrielles, Agricoles, Commerciales<br />

P a r a it le l ' re t le 1 5 de c h a q u e m o is<br />

P 1 R LIVRAISONS DU SEPT FEUILLES GRAND IS"8*<br />

(112 pages)<br />

Tout abonni5 a dron à un abonnement d’un<br />

an au b i e n i u b l i c , moyennant 56 fr.<br />

au lieu de 70<br />

P r im e ; d iv e r se s<br />

A B O N N B M B N T S ;<br />

Un >n, 24 fr. I Six mois, 12 fr. | Trois mois S tt.<br />

Prix duNumiro: 1 Franc.<br />

Paris, Une du Faubourg-Montmartre, 16<br />

LA PLAGE<br />

LE*BIEN PUBLIC<br />

DE PARTS<br />

Jonrnal quotidien, politique et littérair*<br />

LE PLUS VARIÉ DES JOURNAUX SÉRIEUX<br />

I n f o r m a t i o n s r a p i d e s e t p r é c i s e s<br />

Expédié pa r les trains-poste du soir<br />

PRIMES EXCEPTIONNELLES<br />

L a R éfo r m e éco n o m iq u e,<br />

L e J o u r n a l d es J e u n e s M èr e s,<br />

L a V ie d o m estiq u e, e tc .<br />

DÉPARTEM ENTS<br />

lïoi# mois : 15 fr. I Six mois : 3 0 fr. | ïïn an ; 6 0 fr.<br />

Un Numéro : 4L 5 centimes<br />

ENVOI DE NUMÉROS SPÉCIMENS<br />

Su r demande p ar lettre afpranthie<br />

Paris, R ue Coq-Héron, 5<br />

A . VENDRE<br />

Une belle collection de<br />

Coquillages fossiles<br />

et quelques v i e l l e s g r a v u r e s<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

/ /<br />

DÉPÔT chez M. SAVARIT-AUDRIN, aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne.<br />

WBT3SMZ i s i s&><br />

HORLOGERIE, BIJOUTERIE, ORFÈVRERIE, OPTIQUES, etc.<br />

DÉPÔT n TJ ï « il DÉPÔT<br />

SABLES-D’OLONNE f | „ Y I A U ROCHE-SUR-YON<br />

Rue de la Mairie, 27. Place d’Armes, 3.<br />

HORLOGER DE NANTES<br />

A ux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue de la Mairie, 27.<br />

GRAND CIJOIX DE<br />

Bijoux vendéens, Bijoux dernière nouveauté, Fer, Argyrine, etc.<br />

J o m e l ï é s d e ’ T h e -itr e , L o n g n e s - v u è s e t L u n e t te s<br />

Réparations de Montres et Eijoux, Montures de Rrillants.<br />

ÉLIXIR ANTI-RHUMATISMAL<br />

1 >e SA BBA ZIM -M ICIEEL d ’A ix ( 1 ’i-o v>-ri<br />

Guérison sûre et prempte des R h u m a t is m e s a ig u s et chroniques.<br />

G o u tte , S.ucsaSjsîgo, S c îa t tq u e , M ig r a in îe , etc. ÎO fr. le flacon. Un<br />

flacon suffit ordinairement. (10 jours de traitement). A Lyon, ph. Faivre,pl.<br />

des Terreaux :;Barnoux, r. de Lyon, 3 ; Bunoz, place St-Pierre,et Perret,<br />

rue du Griffon, 1, et dans les princ. pharmacies de chaque ville.<br />

MALADIES CONFIDENTIELLES<br />

M É T H O D E N O U Y E L L E S*A3VS E IY A L E<br />

(ni mercu e) PAR SIMPLES FRICTIONS 01] APPLICATIONS (ni copahu)<br />

Seul l e T o p i q u e I f a b r e guérit infailliblement, sans ennui ni danger. —<br />

« On ne saurait trop répandre et proclamer tout haut l’efficacité incontestable de<br />

votre T o p i q u e » (Lettre d’un offi. sup. del’arm.) Dans toutes les phar. Pot<br />

de 5 fr.p. mal. réc. ; Pot de 20fr. pour mal. anc. Entrepôt gén. et rens. grat •<br />

phar Michel à Aix (Prov.) Ecrire fr nco etjoindre timbre. — Expédition franco<br />

de port pou ' toute commande de 20 fr. au minimum contre mandat, ou timbres-poste.<br />

IN D IC A TEUR D E S TRAIN S D E VO YAGEURS (Service d’été 1870.)<br />

i ©<br />

&<br />

»<br />

æ<br />

m<br />

p<br />

ÿ h-i<br />

»<br />

m<br />

td<br />

c S<br />

s c<br />

a CD<br />

CÙ_ g .<br />

tg ; p H<br />

5' e Zj<br />

- S H*<br />

Pf<br />

" ffi<br />

B $<br />

(fi<br />

s- w<br />

&<br />

l s<br />

I » g.<br />

Ci . “ j<br />

► — < a-.*<br />

©<br />

3 &<br />

g 1 ®<br />

OÎ f- M<br />

d*<br />

^ 4<br />

& a<br />

CD'<br />

CD<br />

D<br />

CD<br />

en<br />

a a<br />

. « *•<br />

a t><br />

fi<br />

Q- 2 S<br />

g ® "<br />

“ , 5li<br />

I p<br />

e-i ÿ<br />

0 M<br />

5 »<br />

P ja * I<br />

P &<br />

•6<br />

1 0<br />

COK<br />

§ fi<br />

< ffi<br />

CD •<br />

g-H<br />

L es <strong>Sables</strong> à Paris. L es <strong>Sables</strong> à Paris. <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Cognac, Châ<br />

(Par Orléans et 1.2.3 1.2.3 1.2.3 classe (Par Vendôme et 1.2.3 1.5Î.3 teauneuf, Angoulême et<br />

Tours) matin soir soir<br />

Tours) matin soir Limoges.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>, dép. 7 30 midi » 5 15 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . dép. 7 30 5 15<br />

1 2 6 50 9 40<br />

soir <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . dép.<br />

Àrçay. . . .<br />

1 7 6 55 9 46<br />

arr. i 2 9 40<br />

1 20 7 10 9 58<br />

Arçay. .<br />

’ ‘ dép. 1 7 9 46<br />

Loudun. . .<br />

Saintes. . . . .<br />

1 25 7 20 10 3<br />

arr. 1 20 9 58<br />

Loudun.<br />

Tours (g. Yee). ar. 3 35 10 20 11 50<br />

‘dép. 1 25 10 3 Cognac. . . . .dép.<br />

soir soir soir Tours (gare Vae). arr. 3 35 11 50<br />

1.2.3 lr» cl. lre cl. l re cl.<br />

soir matin<br />

arr.<br />

Châteauneuf.<br />

soir matin matin matin Tours (gareOrl.)dép. 8. 15 6 15<br />

•dép.<br />

Tours (g.Or.) dép. 4 30 min42 min42 1 5 Vendôme. . . . dép. 10 20 8 15<br />

arr.<br />

Angoulême.<br />

Blois. . . . dép. 6 9 1 49 1 49 2 15 Châteaudun. . . dép. I P ‘381 9 44<br />

’ dép.<br />

Orléans. . . dép. 7 51 2 48 2 48 3 19<br />

matin soir Limoges.. .<br />

Étampes.. . dép. 9 30 4 7 4 7 4 29 Brétigny... . . . dép. 2 35 1 ■» (Ville). arr.<br />

Paris. . . . arr. 10 45 5 5 5 5 5 27 Paris. . . . . . arr! 3 22 2 10<br />

L i m o g e s<br />

Paris aux <strong>Sables</strong>. Paris aux <strong>Sables</strong>.<br />

(Par Orléans) l re cl. l re cl. 1.2T3 1.2 cl. (Par Vendôme) 1,2.3 1.2.3<br />

soir soir soir matin<br />

soir matin Limoges. . .<br />

Paris. . . . dép. 8 15 8 45 11 45 9 10 Paris. .. . . dép. 4 » 6 30 Puy-Imbert. dép.<br />

Étampes.. . dép. 9 15 9 54 1 6 10 16 Brétigny. . dép. 5 23 7 53 Echange. .<br />

Orléans. . . dép, 10 13 11 6 2 18 11 40 Châteaudun. dép. 8 50 11 16<br />

arr.<br />

Blois. . . . dép. 11 28 min35 4 17 1 13<br />

soir<br />

(Ville). .<br />

dép.<br />

Tours (g. Or.) arr. min41 1 50 5 36 2 38 Vendôme. . . . dép. 10 10 midi 4<br />

arr.<br />

matin matin matin soir<br />

matin<br />

Angoulême. . dép.<br />

1 . 0 classe 1.2.3 1.2.3 Tours (garé Orl.) dép. min. 2 1 56<br />

arr.<br />

matin matin soir<br />

matin<br />

Châteauneuf..<br />

soir<br />

dép.<br />

Tours (g.V“a)dép. 2 15 6 15 3 40 Tours (gare Vee). dép. 2 15 3 40 Cognac. . . . . dép,<br />

Loudun. . . da-<br />

4 18 8 8 5 35<br />

4 18 5 35<br />

4 23 8 15 5 38 Loudun................dép! 4 23 5 38<br />

arr.<br />

» 8 25 5 48<br />

arr.<br />

Saintes.<br />

» 5 48<br />

dép.<br />

Aw - • • dT P: » 8 29 5 50 Aiw ...................dép. » 5 50<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 10 35 2 7 s. 10 34 <strong>Les</strong>, <strong>Sables</strong>.. . . arr. 10 35 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . arr.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Angers. Angers aux<br />

1.2.3 1.2.3 cl.<br />

matin<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.dé. 7 30<br />

Angers. . .d.<br />

11 26<br />

Bressuire..^'<br />

11 35<br />

Possonnière<br />

soir soir<br />

2 12<br />

Bressuire..<br />

Possonnière<br />

2 21 3618 51<br />

Angers. . . 2 54<br />

ar.<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à La Rochelle, Rochefort <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à, liantes.<br />

Saintes, Jonzac, Coutras,Libourne,<br />

1.2.3 1.2.3 Bordeaux.<br />

1.2.3 1.2.3 4.2.3<br />

matin soir<br />

matin soir soir<br />

7 30 midi<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.. . . dép. 7 30 midi 5 45<br />

matin<br />

soir<br />

matin soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. .<br />

1 18 10 23<br />

dép.<br />

LaRoche-s-Yon fFr ‘ 8 36 4 9 6 40<br />

7 30 7 30 midi 2<br />

dép. 9 35 5 » 8 40<br />

1 46 10 3!<br />

arr.<br />

La Roche-s.-Yon.<br />

8 36 8 36 1 5 Nantes................. arr. 11 56 7 14 40 21<br />

2 47 11 34<br />

dép. 9 » 9 26 5 9<br />

matin La Rochelle.<br />

arr. 11 18 mid40 8 9<br />

Nantes aux <strong>Sables</strong>.<br />

3 44 min27<br />

dép. 11. 29 soir 8 15<br />

3 47 min30<br />

soir<br />

4.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

4 30 i ii Rochefort.<br />

arr. midlO » 9 1<br />

matin matin soir<br />

4 52 1 20<br />

.dép. mid! 6 » 9 11 Nantes. .dép. 6 35 10 5 2 5<br />

Saintes. .<br />

arr. 1 18 » 10 23<br />

soir<br />

8 10 5 »<br />

dép. 1 30 » 10 45 LaRoche-s-Yon ?Jr '<br />

8 50 42 40 4 30<br />

matin<br />

dép. 9 15 1 12 5 4<br />

Jonzac. . . dép. 2 39 » mm. <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . . arr. 10 35 2 7 6 20<br />

<strong>Sables</strong>.<br />

arr. 3 39 » min57<br />

St-Mariens.<br />

dép. 3 43 » 1 » L es <strong>Sables</strong> au Mans.<br />

1.2.3 1.2.3<br />

matin Coutras. .<br />

arr. 4 34 1 clas. 1 50<br />

4.2.3 1.2.3<br />

dép. 5 13 5 3 2 30<br />

matin soir<br />

Libourne. . dép. 5 40 5 18 3 5 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.<br />

7 30 5 45<br />

4 10 Bordeaux. . arr. 6 57 b 55 4 27<br />

soir<br />

4 18<br />

Arçay. . . . . .<br />

arr. 4 2 9 40<br />

dép. 4 7 9 46<br />

5 20<br />

arr.<br />

9 5 matin<br />

c aux <strong>Sables</strong>.<br />

Loudun..............<br />

1 20 9 58<br />

dép.<br />

9 33 4 50<br />

4 25 10 3<br />

Tours (g. de la Vdée). . arr.<br />

10 17 5 30<br />

4.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

3 35 14 50<br />

4.2.3<br />

10 21 5 34<br />

matin matin matin<br />

soir matin<br />

Tours (gare d’Orl.). . dép.<br />

11 16 6 34<br />

4 15<br />

Bordeaux. dép.<br />

6 40<br />

6 25<br />

Château-du-Loir. .- • dép.<br />

soir<br />

5 25 7 53<br />

Libourne.. , dép.<br />

7 46 Le Mans..................<br />

midi 7 24<br />

6 44<br />

arr.<br />

8 12<br />

9 22<br />

mid30 7 33<br />

Courtras. .<br />

dép.<br />

9 »<br />

atr.<br />

9 52 Le Mans aux <strong>Sables</strong>.<br />

St-Mariens.<br />

6 20 2 7<br />

dép.<br />

9 57<br />

1.2.3 4.23<br />

Jonzac. . . dép.<br />

11 »<br />

matin matin<br />

<strong>Sables</strong><br />

soir Le Mans.<br />

dép, 2 45 11 55<br />

arr.<br />

midlO<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> à Niort. Niort aux <strong>Sables</strong>. Saintes.<br />

soir<br />

dép. 7 33 mid30 Château-du-Loir.. . dép. 3 33 1 19<br />

8 41 1 31<br />

Rochefort. .<br />

soir Tours’(gare d’Orl.). arr. 4 55 2 45<br />

1.2.3 1.2.3 1.2.3 1.2.3<br />

8 50 1 3 4 5 Tours (gare Vdée). dép. 6:15 3 40<br />

matin soir mat. soir<br />

9 36 2 44 4 55<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>, d. 7 30 midi Niort. . . d. 5 36 mid25<br />

La Rochelle.<br />

Loudun-................. arr. 8 8 5 35<br />

5 50 10 » 2 22 5 10<br />

dép. 8 15 5 38<br />

a. 11 26 4 22<br />

Bressuire.<br />

a. 7 51 3 25<br />

soir<br />

dé. 10 9 Bressuire. soir<br />

d. 10 9 7 23<br />

8 45<br />

Roche-s-Yon.^p1<br />

1 2 4 46<br />

Arçay.<br />

arr. 8 25 5 48<br />

8 5><br />

dép. 8 29 5 50<br />

d. 2 44 6 14 soir<br />

9 15 1 12 5 4 9 42<br />

soir<br />

<strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>.ar.<br />

10 34 Niort. . . a. 5 4 8 19 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong> a. 2 7 10 3i <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>. . arr. 10 35 2 7 6 20 10 34 <strong>Les</strong> <strong>Sables</strong>......................arr, arr. 2 7 10 34<br />

peut1 r» d icatto n eemplête, départs et arrivés» 4a tous les trains des chemins de fer de la Vendée et des charentes et voies correspondantes, voir : LE_ GUIDE DES VOYAGEURS; INDICATEUR OFFICIEL (Livret Ribaudeau et<br />

Chevallier) — En vents âans toutes les gares et ckoz les libraires ; prix : 20 centimes.<br />

s r<br />

s. H.<br />

« p<br />

e.p<br />

Pi J<br />

CfQ 0<br />

g û<br />

V m<br />

° s<br />

Q.<br />

c d j r<br />

en 0<br />

P<br />

en m<br />

CD M<br />

o wr-y-<br />

c 3<br />

CD<br />

><br />

- <<br />

m<br />

c<br />

x<br />

S =U<br />

t=s<br />

erra<br />

CD<br />

es<br />

O o<br />

a ■>— i<br />

a<br />

CD Z<br />

Cc t^.]<br />

S. O<br />

5S ^<br />

S- w .<br />

's<br />

(g<br />

jftj.'-a<br />

' O<br />

r*"1<br />

'a n<br />

^ tel<br />

XJi<br />

r j x ix<br />

S O<br />

^ S C?3<br />

o w<br />

et)<br />

S. M<br />

~s<br />

et<br />


ABONNEMENTS<br />

Payables devance<br />

Vu mois. . . S<br />

Pour la saisOD<br />

des bains. . 5<br />

Î O c e n t i m e s l e n u m é r o .<br />

BUREAUX : Librairie M i yeux, r. du Centre<br />

CHRONIQUE<br />

LE COMICE AGRICOLE DES SABLEi-D 0L0NNE.<br />

Paripi toute la série de fêtes qu’il nous<br />

a été donné de voir durant le temps de la<br />

saison balnéaire, il en est une qui mérite<br />

une mention spéciale, c’est le comice agricole,<br />

qui a eu lieu samedi et dimanche.<br />

A l’agréable a succédé l’utile. Cette fois,<br />

c’est la fête de l’intelligence et du progrès.<br />

Et tout d’abord, nous féliciterons<br />

bien sincèrement l’administration des <strong>Sables</strong><br />

d’avoir tenu à honneur de payer son<br />

tribut à l’agriculture et à l’industrie.<br />

<strong>Les</strong> concours d’arrondissement tendent<br />

à se généraliser de plus en plus<br />

et il ne faut pas se dissimuler que ces comices,<br />

ces concours entre gens de la<br />

même contrée ont déjà produit des résultats<br />

incontestablement sérieux. C’est là<br />

que se développent non-seulement l’amour<br />

du travail, mais encore les idées de perfectionnement<br />

et d’invention.<br />

Des agriculteurs, des industriels s’assemblent,<br />

se concertent, échangent les<br />

idées et puiluut s’instruisent mutuellement.<br />

On ne saurait donc trop encourager ces<br />

concours, qui sont un stimulant pour<br />

l’homme et qui l’empêchent de s’endormir<br />

dans le présent pour le pousser vers l’avenir,<br />

vers le progrès. Bien que ces comices<br />

ne réunissent qu’un faible nombre<br />

d’exposants, ils n’en ont pas moins une<br />

certaine importance, car ils sont en quelque<br />

sorte une préparation pour l’exposition<br />

de 1878.Un grand nombre de produits!<br />

en effet, que nous avons vus exposés aux<br />

<strong>Sables</strong> seront représentés à Paris, où le<br />

monde entier viendra concourir. Mais bri-<br />

sons-là, lecteurs; toutes les considérations<br />

que nous pourrions faire valoir en faveur<br />

des concours seraient assurément moins<br />

probantes que celles que vous trouverez<br />

plus loin dans les remarquables discours<br />

prononcés par MM. de Surineau, président<br />

du comice agricole, et Bastard, rapporteur<br />

de la commission de culture.<br />

Hâtons-nous, au contraire, de vous introduire<br />

dans l’exposition et d’essayer de<br />

vous faire une description exacte des<br />

belles choses que nous avons vues.<br />

*<br />

Le comice agricole a commencé samedi.<br />

A 7 heures du matin avait lieu le classement<br />

des instruments et des machines et<br />

l’essai public des instruments aratoires, sur<br />

la route de lalmont ; à 1 heure, l’opération<br />

du jury des instruments et machines agricoles.<br />

<strong>Les</strong> machines et les bêtes à cornes<br />

étaient rangées sur la place de la Liberté ;<br />

dans la cour de l’école communale se trouvaient<br />

les produits de sylviculture, d’arboriculture,<br />

d’horticulture et de floricul-<br />

ture.<br />

Le grand jour du concours était dimanche.<br />

Malgré la petite brume du matin, un<br />

grand nombre d’étrangers venus plus particulièrement<br />

des environs des <strong>Sables</strong> encombraient<br />

les rues de la ville. Vers midi,<br />

le ciel se décida à fermer ses robinets et le<br />

soleil radieux se montra le reste de la<br />

BBS SABLES-D’OLONNE<br />

journée. Suivons donc la foule qui se<br />

presse aux abords du comice et entrons à<br />

l’exposition de sylviculture.<br />

La sylviculture est représentée par les<br />

produits de l’administration forestière.<br />

Ainsi que le dit M. Baraban, inspecteur<br />

des forêts, dans sa notice générale sur les<br />

dunes de la Vendée et les specimens de<br />

l’exposition, «la fixation des dunes du littoral<br />

de notre département a été pour le<br />

pays une mesure de la plus hautd utilité.»<br />

Depuis la pointe de l’Herbaudière à Noir-<br />

moutiers, jusqu’à l’embouchure du Lay,<br />

130 kilomètres sont ensemencés ou couverts<br />

d'arbres de différentes essences.<br />

L’administration des forêts nous (montre<br />

depuis les graines :de pin maritime récoltées,<br />

jusqu’à des billes et des rondelles<br />

de 40 ans. Nous voyons dans des caisses<br />

des semis de pin et de chêne de différents<br />

âges, des plantations feuillues d’érable,<br />

d’aulne et d’ailante; mais pour protéger<br />

tous ces jeunes arbres, il faut lutter avec<br />

les vents de la mer. Aussi, l’on met sous<br />

nos yeux des semis d’ajoncs, de gourbet,<br />

destinés à fixer les dunes et à préparer le<br />

sol pour recevoir les graines. Dans quelques<br />

années ce seront des chênes verts,<br />

des chênes rouvres, des acacias, des peupliers.<br />

Nous avons remarqué avec plaisir<br />

des pieds d’alfa, cette plante fibreuse, originaire<br />

d’Afrique et dont les Arabes font<br />

des cordes, et des brides pour leurs chameaux<br />

et leurs mulets. Nous souhaitons de<br />

voir ces essais d’acclimatation réussir sur<br />

ce sol où, dans plusieurs endroits, on retrouve,<br />

dit-on, des plantes originaires de<br />

contrées plus méridionales.<br />

L’époque n’est pas loin où les espèces<br />

que nous avons énumérées viendront prendre<br />

la place^du pin maritime, qui ne doit<br />

être considéré, comme nous l’affirme M.<br />

Baraban, que nous nous plaisons à citer,<br />

« que comme une essence de transition<br />

destinée à améliorer le sol,à créer une<br />

tnrre végétale dans laquelle on puisse,<br />

après une première révolution de cette<br />

essence, élever de véritables massifs foi<br />

l<br />

restiers feuillus. »<br />

M. Labbé, un des principaux organisateurs<br />

de l’exposition , nous montre des<br />

branches de différents arbres qui croissent<br />

dans sa propriété du Yeillon. On se<br />

croirait sur les bords de la mer, tant ses<br />

statices sont frais, ses bruyères odorantes.<br />

Nous prouvons à côté des phosphates<br />

fossiles des Ardennes, ceux du Languedoc,<br />

tels que la nature nous les fournit,<br />

puis des échantillons de noir animal provenant<br />

des fabriques de Luçon ; devant<br />

ces produits destinés à fertiliser le sol,les<br />

tourteaux d’arachide, de lin, de colza, utilisés<br />

pour lanourrituredubétail ou comme<br />

engrais.<br />

Toutes les plantes fourragères, les trèfles,<br />

les luzernes y sont représentées;nous<br />

apercevons trois variétés de maïs, des<br />

échantillons de millet, des betteraves d’un<br />

diamètre remarquable. On y remarque<br />

aussi de nombreux échantillons de blé de<br />

diverses provenances, le froment blanc de<br />

plaine, le froment roux de marais,de côte,<br />

de bocage.<br />

Nous ne pouvons nous retirer de cette<br />

salle où tout a été si bien disposé sans<br />

nous arrêter devant une inscription qui<br />

accompagne deux guéridons couverts de<br />

fleurs. Cette inscription porte le nom<br />

de Mademoiselle Louise Blard, bouquetière<br />

aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, qui compose<br />

avec tant d’art ces magnifiques parures<br />

qui embaument les salons du Casino<br />

et de la ville. Elle a tenu à justifier<br />

la réputation d’artiste qu’elle s’est acquise,<br />

et a exposé deux bouquets de fleurs, dans<br />

lesquels nous distinguons la rose blanche,<br />

l’héliolrope, le jasmin, la chrysanthème, le<br />

myrthe et de magnifiques liliacées. Tout<br />

cela se détache en couronnes, les couleurs<br />

tranchent les unes sur les autres,<br />

elles sont vives; les fleurs sont odorantes,<br />

on dirait qu’elles viennent d’être cueillies.<br />

Plus loin, nous arrivons devant les produits<br />

d’horticulture où M. Baptiste Mou-<br />

nier a exposé des oignons qui ne pèsent<br />

pas moins d’un kilogramme chaque, des<br />

raisins de vigne et des poires. M. Aimé<br />

Brossard présente des échantillons de<br />

pommes de terre d’une grosseur remarquable;<br />

M. Riant, deux variétés de betteraves,<br />

des melons-cantaloups, des légumes,<br />

provenant de sa belle propriété<br />

de la Mérinière; Mme Cathelinet, de la<br />

Chaume.etM. Mounier, son jardinier, nous<br />

font connaître les légumes si renommés<br />

de la Chaume; ils ont toutes les variétés<br />

de pommes de terre que l’on y cultive, et<br />

qui sont recherchées à cause de leur fécule<br />

et de leur saveur.<br />

A côté des pêches veloutées de M. Vi-<br />

vier-Roy, M. Tortereau a placé une corbeille<br />

de fort belles poires, et M. Auguste<br />

Boizard des oignons cultivés dans les dunes.<br />

Auprès des fromages si estimés de la<br />

Trappe de Port-Salut, se trouvent des<br />

échantillons de sels^marins de M. Fai-<br />

vre, de la Guittière ; ils ont déjà figuré<br />

dans d’autres expositions et peuvent être<br />

considérés comme les meilleurs types des<br />

salines de l’Ouest.<br />

La grande Champagne de Cognac est<br />

représentée par MM. Barré et Biay,de Se-<br />

gonzac,qui offrent aux dégustateurs leurs<br />

vieilles eaux-de-vie, d’un goût exquis et<br />

d’un arôme remarquable.<br />

Nous devons aussi citer les poteries<br />

fines et les objets d'art en terre cuite de<br />

fabrique vendéenne; b o u s avons remarqué<br />

notammentdeux vases à fleurs, d’un style<br />

original et imitant le genre de Bernard-<br />

Palissy. M. Duburcq-Taury,de Niort, se<br />

distingue aussi pour ses huiles destinées<br />

aux machines ; et nous ne devons pas oublier<br />

M. Belard qui a exposé un kiosque<br />

rustique et diverses plantes d’ornement.<br />

BESTIAUX.<br />

L’exposition des animaux attachés à la<br />

ferme laissait généralement à désirer dans<br />

ses diverses catégories. Très-souvent des<br />

sujets en trop petit nombre pour établir<br />

des points de comparaison. Assurément ce<br />

n’est pas insuffisance de nos contrées, car<br />

les fermiers de la Vendée sont de bons et<br />

sérieux agriculteurs qui ne négligent pas<br />

la précieuse ressource de l’engrais et de<br />

1.0 c e n t i m e s l e n u m é r o .<br />

1” année. — N° 27 - 31 août 1876<br />

TARJfDES INSERTIONS<br />

PâyaElesd avance<br />

It Annonces ,20c la li gne<br />

If Réclames^ 50e _—_<br />

jj Faits* 00e __<br />

l’élevage des bestiaux. Mais il faut, bien le<br />

reconnaître, le concours agricole est dans<br />

notre pays une institution pour ainsi dire<br />

à son début, et il y a encore à secouer<br />

l’apathie ordinaire du campagnard.<br />

Dans la race bovine, on remarquait assez<br />

de vaches laitières et de génisses, quelques<br />

beaux taureaux et une minime quantité<br />

de petits bœufs. Toutes ces bêtes<br />

étaient, presque exclusivement, des races<br />

du pays n’indiquant aucun croisement,<br />

sauf de rares exceptions, sortant d’étables<br />

d’agriculteurs amateurs.<br />

L'espèce ovine était représentée par deux<br />

petits troupeaux, dont l’un de Soudowns,<br />

race vigoureuse et robuste, dont l’élevage<br />

serait, croyons-nous,d’une précieuse ressource<br />

sur les bords de la mer.<br />

Dans la race chevaline, aucun sujet remarquable.<br />

Suivant la mauvaise habitude<br />

des éleveurs de nos contrées, les juments<br />

poulinières étaient vieilles et mal conformées.<br />

On ne sait pas assez se rendre<br />

compte de l’importance quJil y a à choisir<br />

pour animaux reproducteurs des sujets<br />

jeunes et purs de formes.<br />

La race porcine n’avait que deux sujets,<br />

assez beaux, il est vrai.<br />

Enfin, les gallinacés n’étaient pas assez<br />

dignement représentés.<br />

* *<br />

MACHINES.<br />

Nous ferons pour les machines la même<br />

observation que nous avons formulée au<br />

sujet des animaux. Trois ou quatre exposants<br />

sont seuls venus dans notre pays<br />

vendéen où l’agriculture est cependant si<br />

en honneur et où, comme partout ailleurs,<br />

on a tant besoin de l’aide des machines<br />

par suite de l’insuffisance des bras.<br />

Une machine à battre, mue par la vapeur,<br />

fort ingénieuse et d’une locomotion<br />

facile, a obtenu la médaille d’or. Des faucheuses<br />

et faneuses américaines et anglaises<br />

ont vivement piqué la curiosité de<br />

nos paysans.<br />

Une fabrique importante de meules à<br />

moudre le grain, celle de MM. Bnsgault<br />

frères, de la Touraine, avait envoyé un<br />

échantillon de ses excellents produits.<br />

Enfin la culture de la vigne, si soignée<br />

dans l’Indre-et-Loire et l’Anjou, était représentée<br />

par la maison Souchu-Rinet, de<br />

Langeais, près Tours, qui avait une remarquable<br />

série des divers instruments<br />

nécessaires au labeur des vignobles.<br />

*<br />

* *<br />

La distribution des primes a lieu à deux<br />

heures. Une tribune a été installée à l’extrémité<br />

de la place de la Liberté, pour les<br />

membres de la commission :<br />

M. de Surineau, président du comice,<br />

occupe la place d’honneur, à sa droite, se<br />

trouve M. Duphénieux, préfet de la Vendée,<br />

à sa gauche, M. de Maulde, sous-préfet<br />

des <strong>Sables</strong>, puis MM. Barreau, maire<br />

des <strong>Sables</strong>, Garnier, adjoint plusieurs<br />

conseillers généraux et de nombreux<br />

membres du comice.<br />

La musique des <strong>Sables</strong> prête son concours<br />

à cette solennité.<br />

M. Moussion fait l’appel des noms des<br />

lauréats.


Puis M. de Surineau se lève et adresse<br />

aux exposants les paroles suivantes, que<br />

nous sommes heureux de pouvoirs, reproduire,<br />

car elles contiennent de grandes et<br />

nobles pensées et de précieux enseignements<br />

:<br />

« Messieurs,<br />

« Nous voici pour la seconde fois réunis<br />

dans cette enceinte, pour y célébrer<br />

notre fête agricole, rehaussée cette année<br />

encore par le généreux concours de votre<br />

cité. En augmentant nos ressources, elle<br />

nous prouve la part qu’elle sait prendre<br />

à notre œuvre si laborieuse et si patriotique<br />

qui réclame toutes les bonnes volontés,<br />

et cherche à grouper tous les efforts.<br />

« Nos comices, messieurs, ont pour but<br />

d’éveiller en vous une généreuse émulation;<br />

là les hommes se rapprochent, ils apprennent<br />

à se mieux connaître et à s’estimer<br />

davantage : sur ce terrain commun<br />

de l’agriculture peut au moins s’effacer<br />

l’esprit de parti, qui trop souvent empêche<br />

d’agir de concert des hommes dont<br />

l’expérience et les idées réunies seraient si<br />

utiles à la société.<br />

« <strong>Les</strong> cultivateurs y gagneront, car le<br />

propriétaire qui assiste à ces réunions y<br />

porte sa part de travail, entendra souvent<br />

parler des champs, il connaîtra mieux ce<br />

qui est indispensable au cultivateur pour<br />

faire Valoir la terre qui lui est confiée et<br />

l’améliorer.<br />

« Propriétaires et fermiers, réunissons-<br />

nous donc et tâchons de donner une vie<br />

nouvelle à ces associations qui nous rassemblent<br />

et sont appelées à nous rendre à<br />

tous de grands services,<br />

« Chaque jour, l’agriculture cherche de<br />

plus en plus à se frayer un chemin pour<br />

prendre le rang qu’elle doit occuper dans<br />

une grande nation comme la nôtre; elle demande<br />

à posséder les mêmes avantages que<br />

ceux qui sont donnés au commerce et à<br />

^industrie, elle voudrait vivre de sa propre<br />

vie, avoir ses chambres d’agriculture,-<br />

son code rural, comme le commerce a le<br />

sien ; pouvoir exprimer ses besoins auprès<br />

des grands corps de l’Etat, en s’appuyant<br />

sur la vraie représentation de ses<br />

intérêts qui sont ceux de tout le monde,<br />

car c’est d’elle que dérive la richesse de la<br />

France.<br />

« Eh bien, pour arriver à ces résultats,<br />

il nous faut des associations où tous les<br />

agriculteurs puissent venir causer de leurs<br />

affaires, des progrès à réaliser,des récompenses<br />

à donner, des œuvres à soutenir.<br />

D’autre part, nos concours nous instruisent,<br />

en nous montrant des produits des<br />

animaux, des instruments supérieurs aux<br />

nôtres, que nous pouvons acquérir.<br />

« Chacun peut y rencontrer un enseignement<br />

utile, ou un objet à sa portée,<br />

et quand bien même ils sembleraient offrir<br />

un avantage plus direct aux grandes fermes,<br />

chacun doit y trouver son bénéfice,<br />

car, ne l’oubliez pas, la petite et la grande<br />

culture s’appuient l’une sur l’autre et ont<br />

besoin de se prêter un mutuel secours.<br />

Tous, d'ailleurs, n’avons-nous pas toujours<br />

besoin les uns des autres; pénétrons-<br />

nous bien de cette incontestable vérité et<br />

puisse-t-elle développer entre tous cette<br />

fraternité vraie qui fait la force d’un pays,<br />

en établissant une douce union entre tous<br />

les habitants.<br />

« Cultivateurs, mes axnis, vivant au milieu<br />

de vous, et tout dévoué à vos intérêts<br />

agricoles, je voudrais vous faire partager<br />

ma profonde conviction que dé toutes les<br />

professions qui occupent l’activité de<br />

l’homme, la culture est encore celle qui<br />

offre les avantages les plus fréquents et<br />

les profits les plus certains. Une direction<br />

sage efune vie économe, procurent presque<br />

toujours au cultivateur une vieillesse heureuse<br />

et aisée. N’abandonnez donc point<br />

vos campagnes, vos sillons vous donneront<br />

l’aisance, si vous profitez du progrès,<br />

des connaissances pour cultiver mieux et<br />

accroître vos produits.<br />

« Mais l’appât du profit matériel ne suffit<br />

pas, il faut encore le noble sentiment<br />

de l’honneur pour encourager l’agriculteur<br />

dans sa pénible carrière : L’agriculture<br />

est comme la vie, un continuel effort; elle<br />

a constamment à lutter contre l’inclémence<br />

du ciel et les résistances de la terre; courage<br />

donc, et persévérance, quelques<br />

grandes que soient ]es difficultés, m archons<br />

hardiment vers le but, et le succès<br />

ne manquera pas de couronner nos efforts.<br />

« Continuons, Messieurs, la voie que<br />

nos pères nous ont tracée; simples dans<br />

nos goûts, modestes dans nos désirs,<br />

LA PLAGE<br />

cherchons à produire beaucoup et le plus<br />

économiquement possible : instruisons-<br />

nous de tout ce qui nous permettra de<br />

réduire notre main-d’œuvre chaque jour<br />

plus élevée, tel est le rôle des instru-<br />

truments perfectionnés; il importe de le<br />

bien comprendre, car il devient de plus<br />

en plus l’auxiliaire indispensable du cultivateur.<br />

C’est dans cette voie pleine d’avenir<br />

que nous ne saurions trop vous inviter<br />

à marcher, heureux si les récompenses<br />

que nous allons vous distribuer peuvent<br />

vous être un encouragement en même<br />

temps qu'un enseignement utile.<br />

« En finissant, Messieurs, j ’adresse mes<br />

félicitations les plus sincères à la municipalité<br />

des <strong>Sables</strong> pour sa bonne installation<br />

et le zèle avec lequel elle nous a<br />

secondés.<br />

« Vous tous, enfin, Messieurs, qui nous<br />

avez prêté votre concours, vous tous<br />

aussi, Mesdames et Messieurs, qui avez<br />

bien voulu nous honorer et nous encourager<br />

de votre présence, veuillez bien<br />

recevoir, au nom de l’agriculture dont je<br />

suis ici l’organe bien modeste quoique<br />

son défenseur convaincu, l’expression de<br />

nos remerciements pour l’accueil que vous<br />

avez fait à cette fête du progrès agricole<br />

dont je garderai longtemps le bon souvenir.<br />

»<br />

*<br />

M. Bastard, rapporteur de la commission<br />

de culture, pononce ensuite l’allocution<br />

suivante :<br />

« Messieurs,<br />

« Il y a trois ans, à peu près à pareille<br />

époque, j'occupais la place que j ’occupe<br />

aujourd’hui et j ’étais l’interprète fidèle des<br />

appréciations du jury de culture sur les<br />

fermes qui avaient pris part à la lutte<br />

dans le canton des <strong>Sables</strong>.<br />

» Ce-jour là, messieurs, la commission<br />

tout entière était heureuse, et recevait de<br />

son dévouement une douce récompense<br />

en voyant distribuer les primes dont elle<br />

pouvait disposer aux dignes agriculteurs<br />

qui s’étaient alors empressés de répondre<br />

à.son appel.<br />

» Pour moi, messieurs, je vous l’assure,<br />

et de la façon la plus solennelle, le<br />

23 août 1873 fut un de mes beaux jours!<br />

» Oui, pour la première fois ici, nous<br />

fêtions tous, et de tout cœur, la noble<br />

agriculture Pourquoi donc, après un<br />

souvenir aussi flatteur, suis-je dans la<br />

pénible obligation de venir aujourd’hui<br />

vous exprimer mes regrets à l’endroit des<br />

primes culturales?<br />

» Dès l’année dernière, à Talmont, où<br />

déjà semblable douleur nous était imposée,<br />

nous nous bercions pourtant encore<br />

d’un ferme espoir en vous faisant à vous,<br />

bons agriculteurs de cette contrée, un<br />

bienveillant appel pour cette année,<br />

» Comment avez-vous, en effet, répondu<br />

à notre attente? Malgré les belles<br />

et pressantes promesses que nous avons<br />

toujours été si heureux de vous faire à<br />

différentes reprises?<br />

» Hélas ! nous aurions eu l’ennui de rester<br />

les mains complètement remplies de<br />

nos récompenses, si un digne propriétaire<br />

de la ville des <strong>Sables</strong> n’était venu à la<br />

dernière heure, avec son recommandable<br />

métayer, descendre loyalement dans l’arène.<br />

» Je m’empresserai donc, messieurs,<br />

de vous proclamer ici tout le zèle que M.<br />

Jolly a constamment apporté à la cause<br />

agricole, en déployant, sur sa propriété<br />

de la Jarilière, ^une activité exceptionnelle.<br />

Il a donné par là aux propriétaires<br />

un exemple que nous ne saurions assez<br />

conseiller de suivre.<br />

y> Aussi, sa vigilance à réduire sensiblement,<br />

par des échanges, le morcellement<br />

de sa métairie, les dépenses qu’il a<br />

dû faire à ce sujet et surtout le concours<br />

empressé de son métayer, ont-ils promptement<br />

apporté à cette propriété une plus<br />

value considérable.<br />

» Elle est exploitée, hâtons-nous de le<br />

citer aussi, par le brave métayer [Laurent,<br />

Auguste.<br />

» La contenance de la métairie est de 45<br />

hectares environ ; elle est garnie de 27<br />

têtes de gros bétail et de 66 moutons ou<br />

brebis.<br />

» Sans avoir à constater dans tous leurs<br />

détails les mérites du métayer, puisqu’il<br />

n’y a pas de comparaison à établir avec un<br />

rival, nous dirons que laculture de laJan-<br />

lière, sans être notoirement à citer, est<br />

très-bonne ; que les chaîntres des différentes<br />

pièces de terre qui la composent<br />

sont très-bien charroyées, et donnent ainsi<br />

un assainissement des plus avantageux au<br />

sol.<br />

» Par suite, les résultats obtenus sont<br />

très-satisfaisants. De nombreuses luzer-<br />

nières viennent sensiblement augmenter<br />

la prairie naturelle, et les trèfles de Hollande<br />

y ont le plus bel aspect.<br />

» <strong>Les</strong> verts de toutes sortes, et notamment<br />

la gcande quantité de choux qui s’y<br />

fait, sont aussi d’une très-grande ressource<br />

pour le bétail, qui nous a paru très-bon<br />

et d’un état satisfaisant.<br />

» <strong>Les</strong> haies, que le propriétaire s’était<br />

empressé de faire élever, forment aujourd’hui<br />

de belles pièces, et sont véritablement<br />

bien entretenues.<br />

» En un mot, la propriété de la Janlière<br />

présente, dans son ensemble, l’union<br />

étroite du travail et de l’intelligence.<br />

Aussi avons-nous été unanimes à accorder<br />

à MM. Jolly une médaille de vermeil,<br />

et Laurent, Auguste, son métayer,<br />

une somme de cent francs et une médaille<br />

de bronze.<br />

« Voilà le seul et bien simple exposé<br />

que je puisse vous faire aujourd’hui sur<br />

les primes culturales ; mais, avant de<br />

clore la deuxième période triennale de<br />

notre comice, permettez-moi, chers<br />

agriculteurs et éleveurs, de vous adresser<br />

encore quelques paroles familières, qui<br />

vous résumeront les idées que chaque<br />

fêta agricole me fournissait l’occasion et<br />

le plaisir de vous [communiquer. « Le travail<br />

. » tel fut le mot que je pris pour<br />

sujet la première fois que j ’eus l’honneur<br />

de prendre la parole devant vous. Ce<br />

mot, messieurs, ne perd jam ais.il grandit<br />

toujours... il est sublime ! C’est une<br />

jouissance dont on ne peut pénétrer l’étendue.<br />

Bienheureux donc seront tous<br />

ceux de noüs qui en auront lp goût, et<br />

qui l’auront en honneur !<br />

« Pour ceux-là, mes amis, soyez assurés<br />

qu’il n’y aura jamais d’écueils. Le<br />

feu sacré s’emparera de leur cœur ; ils<br />

marcheront toujours avec espoir et persévérance,<br />

semant partout sur leurs pas<br />

le bien-être au lieu de la misère. Ils<br />

s'inspireront constamment de la nécessité,<br />

ou plutôt du bonheur réel que<br />

l’homme éprouve à rencontrer sur son<br />

chemin son semblable poursuivant le<br />

même but.<br />

« C’est ainsi que l’agriculture doit faire<br />

à l’industrie les dernières avances et que<br />

l’industrie doit répondre [à sa sœur aînée<br />

par le plus sympathique accueil.<br />

« Que ces deux branches, base essentielle<br />

de l’humanité, se servent donc avec<br />

tout l’empressement et toute la cordialité<br />

qu’exigent leurs intérêts mutuels.<br />

« Ces simples réflexions, que me suggère<br />

précisément en ce moment la vue de<br />

tous les membres qui composent, d’une<br />

façon si intime, cette réunion agricole,<br />

ont leur raison d'être partout.<br />

« L’agriculture pourtant est et doit être<br />

leur siège favori ; car, chers agriculteurs,<br />

nous sommes, sachez-le-bien, les dépositaires<br />

privilégiés de la nature : les<br />

champs sont notre partage, et c’est dans<br />

les champs qu’elle se plaît à produire ses<br />

merveilleux effets et à étaler ses splendeurs.<br />

« L’homme, à quelque degré d’honneur<br />

et de fortune qu'il parvienne dans le<br />

monde, aspire, avec avidité, à venir modestement,<br />

à son tour, goûter le véritable<br />

bonheur de notre vie champêtre.<br />

« Sachons donc, mes amis, apprécier à<br />

sa juste valeur l’heureuse condition dans<br />

laquelle nous vivons, et accordons-nous<br />

l’estime, d’ailleurs nécessaire, que nous<br />

nous devons à nous-mêmes.<br />

« Elle adoucira les rigueurs de notre<br />

état, et comme je vous le disais l’année<br />

dernière, tout en procurant à l’agriculture<br />

comme aux beaux arts, des jouissances<br />

inconnues, elle fortifiera en nous l’amour<br />

du travail, avec lequel le feu sacré ne saurait<br />

jamais s’éteindre.<br />

« C’est sous ces heureux aupices que<br />

nous allons renouveler notre période, et<br />

que d’un pas assuré nous rentrerons à l’avenir,<br />

avec une ferme résolution, dans<br />

la voie du progrès agricole.<br />

« Le rendez-vous le plus cordial vous<br />

en est donné, mes amis, puissiez-vous<br />

tous y répondre p ar le plus infatigable<br />

zèle. »<br />

De chaleureux applaudissements accueillent<br />

ces franches et cordiales paroles<br />

qui ont clôturé dignement cette bonne<br />

fête industrielle.<br />

Paul B u is s o n .<br />

THEATRE DU CASINO<br />

La troupe du Casino, si habilement dirigée<br />

par M. Mergy, semble avoir pris à<br />

tâche, dans ses dernières représentations,<br />

de se faire de plus en plus regretter.<br />

Quelques jours encore et de ees ravissants<br />

spectacles il ne nous restera plus que le<br />

souvenir et l’espoir de retrouver l’an prochain<br />

une pléiade d’artistes aussi méri-<br />

t ants et un directeur aussi gracieux et<br />

aussi dévoué.<br />

Deux représentations viennent de nous<br />

être données, qui pourront être classées<br />

au nombre des meilleures parmi celles qui<br />

nous ont été offertes durant le cours de la<br />

saison. Aussi,les deux jours,il y a eu salle<br />

comble.<br />

C'était, d’abord, lundi, les Beux Diplomates,<br />

une spirituelle comédie inédite<br />

d’un de nos confrères du Havre, qu’une<br />

trop grande modestie fait cacher sous le<br />

pseudonyme de d’Essai. C’est une œuvre<br />

admirablement conçue, d’un genre élevé,<br />

d’un goût exquis et dont le mérite se trouvait<br />

encore rehaussé par la présence de<br />

M. Mergy et de Mlle Alice Farnat. Aussi<br />

les bravos n’ont-ils point été ménagés à<br />

l’auteur non plus qu’à ses interprètes.<br />

Nous regrettons cependant que cet ouvrage,<br />

d’une incontestable valeur, soit<br />

inédit, tout en spérant que l’auteur fera<br />

violence à cette modestie qui ne peut que<br />

l’honorer et livrera au grand jour cette<br />

comédie qui est digne assurément de figurer<br />

parmi les meilleures productions du<br />

répertoire de la Comédie française.<br />

M. Faure a récité ensuite avec cette pureté<br />

de diction, ce jeu fin et élégant que<br />

nous lui connaissons, le Oomte du Garde,<br />

une délicieuse poésie de Gustave Nadaud.<br />

<strong>Les</strong> chaleureux applaudissements qui<br />

avaient accueilli cet artiste à son entrée en<br />

scène, se sont renouvelés plus frénétiques<br />

encore à la fin, quand le public du Casino<br />

a rendu un hommage légitime au talent de<br />

ce brillant artiste en le rappelant.<br />

<strong>Les</strong> Noces de Jeannette ont clôturé cette<br />

bonne soirée. Mme Brunet et M. Diepdalle<br />

ont été l’objet d’une véritable ovation.<br />

Mardi on jouait le Gendre de M.Poirier,<br />

cette charmanté comédie d’Emile Augier,<br />

qui après avoir pris naissance au Gymnase<br />

devint comme une des perles de la Comédie<br />

Française. Il est fâcheux cependant<br />

qhe l'exemple de M. Poirier n’ait point<br />

porté ses fruits ; M. Alexandre Dumas<br />

n’aurait point eu besoin de faire l’Etrangère.<br />

Le personnage de M. Poirier avait<br />

été si bien réussi par Emile Augier, que<br />

M. Dumas ne pouvait choisir un autre<br />

modèle pour créer une œuvre qui laissait<br />

au Gendre de M. Poirier toute la vérité et<br />

n’en gardait que l’invraisemblance.<br />

Mais parlons des interprètes qui, tous,<br />

dans cette soirée ont rivalisé de verve et<br />

d’entrain, ont été chaleureusement applaudis<br />

et rappelés deux fois.<br />

Le talent de M. Mergy se révélé de plus<br />

en plus à nos yeux depuis qu'il a quitté<br />

ces rôles ingrats que son devoir de directeur<br />

consciencieux l’obligeait à remplir<br />

M. Mergy a joué mardi delà façon la plus<br />

correcte, la plus irréprochable le rôle du<br />

Marquis de Presles. *<br />

M. Victor a interprété le rôle de Poirief<br />

avec un naturel, une bonhomie vraiment<br />

remarquables.<br />

M. Kuntz a été ce qu’ii est toujours<br />

un comédien consommé.<br />

M. Faure a joué le rôle d’Hector avec<br />

ce jeu simple et de bon ton qui sont une<br />

des précieuses qualités que possèdent cet<br />

artiste, que nous regrettons de n’avoir pu<br />

applaudir que pendant si peu de temps.<br />

Une partie des honneurs de la soirée<br />

revient à Mlle Alice Farnat, une jeune<br />

première qui a été bien appréciée au<br />

Casino.<br />

P. B.<br />

- 4


FAITS DIVERS<br />

* UNE FEMME ENRAGÉE. — Un fait fort<br />

* •<br />

curieux vient de se produire à Paris, fort<br />

curieux et fort triste.<br />

Il y a trois mois à peu près, raconte<br />

Y Événement, une dame Deveny, domiciliée<br />

passage de Clichy, n° 4, était mordue par<br />

un chien épagneul qu’elle avait, et qu’elle<br />

aimait beaucoup. Elle frappa l’animal, qui<br />

s’enfuit en hurlant. Le soir, il ne rentra<br />

pas au logis.<br />

Le lendemain, en voyant qu’il n’était<br />

toujours pas de retour, la pauvre femme<br />

se sentit prise d’une terrible inquiétude.<br />

— Mon Dieu, se dit-elle, s’il était enragé<br />

!<br />

Et sa tête se mit à travailler d’une façon<br />

terrible. Dès ce moment commencèrent<br />

à se produire des phénomènes nerveux<br />

dont l’intensité alla en augmentant.<br />

La malheureuse offrait tous les symptômes<br />

de l’hydrophobie. Le huitième jour,<br />

elle mourait dans des crises affreuses.<br />

On l’enterra, et personne ne pensait plus<br />

à cette triste aventure, et la maison avait<br />

déjà un autre locataire, lorsque hier, à la<br />

profonde surprise de tous les habitants<br />

du quartier, le chien revint gratter à la<br />

porte du logis. On s’empara de lui, on le<br />

conduisit à un vétérinaire qui constata que<br />

le chien n’avait jamais eu le moindresymp<br />

tôme de rage. Il n’avait pu, par conséquent,<br />

l’innoculer à sa maîtresse.<br />

Celle-ci avait donc succombé à des<br />

crises nerveuses déterminées par la peur,<br />

ou, ce qui est plus probable, à un accès<br />

de tétanos.<br />

<strong>Les</strong> effets du tétanos et de la rage se<br />

ressemblent en effet d’une façon extraordinaire<br />

; or, on sait que, par des causes<br />

encore inconnues, la plus simple blessure<br />

peut amener le tétanos. Tel a été probablement<br />

le cas de la malheureuse femme<br />

mordue par son chien.<br />

Un drame mystérieux a jeté l’effroi<br />

parmi les habitants du village de Kerbini-<br />

bin, près Plougastel. ( Finistère. )<br />

Le village se comp*ose, outre les bâtiments<br />

servant à l’exploitation agricole,<br />

d’une maison divisée en deux corps de<br />

logis habités, l’un par le propriétaire, sa<br />

femme et ses quatre enfants, l’autre par<br />

le fermier et sa famille.<br />

Samedi dernier, vers six heures et<br />

demie du matin, le fermier, sortant de sa<br />

demeure, fut très-surpris de voir une<br />

épaisse fumée qui s’échappait par les fentes<br />

de la porte et de la fenêtre de la chambre<br />

occupée par les époux Cornée et leurs<br />

enfants.<br />

Il frappa vigoureusement et plusieurs<br />

fois de suite, à la porte et à la fenêtre ;<br />

puis, n'obtenapt point de réponse, il appela<br />

du secours et se mit en devoir de<br />

pénétrer de vive force dans le logement<br />

des époux Cornée.<br />

Au moment où il brisait la fenêtre, le<br />

feu s’échappa tout à coup au contact de<br />

l’air, et avec une violence extrême, par<br />

l’ouverture qui venait d’être pratiquée.<br />

Le fermier lui-même faillit être griève-<br />

vement blessé.<br />

En vain essaya-t-on à diverses reprises<br />

de s’approcher de la porte, elle était aussi<br />

en feu.<br />

U devint alors évident que tout espoir<br />

était perdu de porter secours aux six victimes<br />

qui se trouvaient au milieu de cette<br />

fournaise ardente.<br />

On n entendait,clu reste, aucune plainte,<br />

aucun gémissement à l’intérieur.<br />

On courut immédiatement prévenir les<br />

autorités et la gendarmerie, et l’on dut<br />

attendre que le feu achevée son œuvre<br />

terrible avant de pénétrer dans la maison.<br />

Dimanche seulement on put commen­<br />

cer les travaux de déblaiement, et en<br />

présence de MM. les membres du parquet<br />

de Quimper, qui venaient d’arriver accompa<br />

gnés de M. le docteur Bonté, on parvint-<br />

à découvrir six cadavres entièrement<br />

carbonisés enfouis dans la couche épaisse<br />

des cendres.<br />

C’étaient ceux de Cornée père, de Mme<br />

Cornée, et de quatre enfants, âgés de<br />

onze ans, de neuf ans, de cinq ans et le<br />

dernier de dix huit mois.<br />

On suppose que l’incendie a été allumé<br />

par Cornée lui-même qui, depuis longtemps<br />

déjà, ne jouissait plus de la plénitude<br />

de ses facultés intellectuelles.<br />

l e c o r r é z i e n raconte que, dimanche<br />

dernier, il s’est passé, au chef-lieu du<br />

canton de Meyssac, des faits très-graves.<br />

Deux gendarmes de la brigade s’étaient<br />

rendus, vers quatre heures du matin, dans<br />

la commune de Collonge, où ils soupçonnaient<br />

que des braconniers de profession<br />

devaient profiter de la fête de Meyssac,<br />

qui retient d’habitude toute la force publique,<br />

pour devancer l’ouverture de la<br />

chasse ; en effet, tandis qu’ils s’avan-<br />

çaient sur une hauteur pour mieux observer<br />

la campagne, ilssurprirent en flagrant<br />

délit de chasse deux individus qui prirent<br />

aussitôt la fuite et qu’ils s’efforcèrent l’un<br />

et l’autre d’atteindre dans des directions<br />

opposées.<br />

Tout à coup, l’un des braconniers, se<br />

sentant serré de près, fit volte-face et mit<br />

en joue le gendarme qui le poursuivait ;<br />

ceîui-ci n’eut que le temps de se jeter derrière<br />

un arbre, et, devant la menace du<br />

délinquant, arma son revolver.<br />

Le braconnier reprit alors la fuite, et le<br />

gendarme n’hésita point à se remettre à sa<br />

poursuite.<br />

Le chasseur se jeta à son tour derrière<br />

un gros arbre,et, quand le gendarme voulut<br />

l’arrêter, il chercha de nouveau à tirer<br />

sur lui en faisant le tour du châtaignier qui<br />

l’abritait ; le gendarme, atnsi menacé, fit<br />

feu une première fois sans l’atteindre.<br />

Le braconnier, n’ayant pas voulu baisser<br />

son arme et se rendre, fut atteint par<br />

un coup de feu du gendarme qui le blessa<br />

à la hanche.<br />

L’autre gendarme accourut au secours<br />

de son camarade et, le trouva occupé à<br />

donner les premiers soins au blessé qu’ils<br />

transportèrent ensemble au château de<br />

Friac en faisant prévenir le maire, le juge<br />

de paix et un médecin.<br />

A Meyssac, cette nouvelle fut bientôt<br />

connue des gens qui arrivaient de tous<br />

côtés à la fête votive, et, quand les gendarmes<br />

rentrèrent à leur caserne, un attroupement<br />

menaçant se forma ; le sous-<br />

préfet et le substitut du procureur de Bri-<br />

ve, prévenus de cette situation , firent venir<br />

des hommes des brigades voisines et<br />

se rendirent eux-mêmes sur les lieux où<br />

l’émotion n’avait fait que s’accroître.<br />

L’arrivée des gendarmes et la présence<br />

des magistrats furent utilement secondées<br />

par une forte averse qui dispersa la foule,<br />

et tout rentra dans l’ordre.<br />

Le lendemain matia, le commandant de<br />

la compagnie de la Corrèze était à Meyssac<br />

et s’y livrait à une enquête dont les<br />

résultats seront soumis au général en chef<br />

de la division militaire.<br />

U n v o l e u r d e m o n t r e s . — A r r e s t a ­<br />

t io n . — On vient d’arrêter un pick-pocket<br />

nommé William P..., qui se livrait spécialement<br />

à l’escamotage des montres en<br />

or, et avait acquis, dans cette partie, une<br />

merveilleuse dextérité.<br />

Au premier coup d’œil, il devinait le<br />

provincial ou l’étranger de passage à Paris<br />

dont il pouvait faire sa dupe, et il le<br />

suivait à distance, certain de le voir s’arrêter<br />

devant le moindre objet curieux.<br />

Souvent il prenait les devants en s’arrêtant<br />

lui-même devant la vitrine d’un marchand<br />

d’estampes, et en faisant des gestes<br />

admiratifs qui attiraient, non-seulement<br />

le provincial, mais un certafn nombre<br />

d’autres passants.<br />

Feignant d’être poussé, le pick-pocket<br />

se retenait après sa victime, saisissait des<br />

deux premiers doigts de la main droite la<br />

chaîne de gilet qui le guidait dans la poche<br />

dont il faisait sortir prestement la<br />

montre. Il enlevait ordinairement celle-ci<br />

en tordant, à l’aide du pouce et de l’index,<br />

l’anneau qui la fixait à la chaîne.<br />

Quand il jugeait ne pouvoir procéder<br />

ainsi, il se servait de petites cisailles en<br />

LA PLAGE<br />

acier anglais finement trempé, dites<br />

pliers, assez courtes pour être dissimulées<br />

dans la main, mais dont les branches sont<br />

tellement fortes qu’elles coupent comme<br />

du fil l’anneau d’or et même la chaîne,<br />

lorsqu’elle n’est pas trop épaisse.<br />

En dernier lieu, avant-hier, W . P ...<br />

s’était adressé, boulevard de Sébastopol,<br />

à un provincial plus avisé qu’il n’avait<br />

cru. Sa montre était retenuepar uneagrafe |<br />

à l’intérieur de la poche, en sorte que,<br />

lorsque le pick-pocket voulut l’extraire, il<br />

éprouva une résistance inattendue et donna<br />

une secousse qui le trahit.<br />

Le provincial lui saisit le bras en criant<br />

au voleur, et l’opérateur déconfit se laissa<br />

arrêter par un gardien de la paix, Loin de<br />

nier, il sembla se complaire à raconter<br />

ses prouesses et donner lui-même des détails<br />

sur sa manière de travailler, en exprimant<br />

son dépit d’avoir vu un simple<br />

crochet arrêter le cours de ses succès.<br />

A la suite des constatations, ce tireur<br />

émérite a été envoyé au dépôt.<br />

On écrit du canton des Grisons à la j-<br />

Nouvelle Gazette de Zurich :<br />

« Vendredi dernier, la voiture princi- j<br />

pale de la poste attelée de quatre chevaux {<br />

qui, partie dans l’après-midi de Land- I<br />

quart, remontait la vallée, a rencontré ;<br />

près des bains de Zerneus un charriot :<br />

chargé de planches qui ne lui laissait sur !<br />

la route qu’un étroit passage.<br />

« Le conducteur descendit et se mit à la ;<br />

hauteur des chevaux de tête, afin de les ?<br />

conduire par la bride si cela était nécessaire<br />

; il arrêta même la voiture pour laisser<br />

passer le char de planches qui tenant<br />

sa droite, était du côté du talus, tandis<br />

que la voiture était au bord du précipice,<br />

dont elle était séparée par la barrière de<br />

la route ; malheureusement une des roues<br />

de derrière du char ayant rencontré un<br />

petit tas de gravier, il en résulte une rupture<br />

d’équilibre du chargement qui tomba<br />

sur les chevaux de la diligence ; chevaux<br />

et voiture furent jetés du choc par dessus<br />

la barrière et roulèrent dans le précipice.<br />

« <strong>Les</strong> chevaux ont été tués sur le coup<br />

et la voiture, qui en tombant avait fait<br />

deux tours sur elle-même, a été à peu près<br />

démolie et gisait encore le lendemain au<br />

fond de l’abîme ; un jeune homme a été<br />

tué, trois autres passagers ont été plus<br />

ou moins grièvement blessés ; un enfant<br />

s’est tiré à peu près sain et sauf de sa<br />

ÉTRANGERS<br />

ABRIVÉS AUX SABLES<br />

25e L iste<br />

terrible chute. Le jeune bomme était un<br />

étudiant en médeeine allemand, qui venait<br />

de faire avec distinction ses examens de<br />

docteur à Heidelberg et qui se rendait,<br />

avec son père, en Italie pour faire un<br />

voyage destiné à compenser les fatigues<br />

intellectuelles par lesquelles il venait de<br />

passer.<br />

Le père, médecin lui-même, avait mis<br />

pied à terre, avec le conducteuretaéchap-<br />

pé aussi à la catastrophe, mais pour voir<br />

périr son fils sous ses yeux. <strong>Les</strong> blessés<br />

ont aussitôt reçu tous les soins nécessaires<br />

aux bains de Zerneus. Il ne peut être<br />

imputé aucune faute en cette affaire au<br />

personnel postal, i<br />

UNE LETTRE COMPROMETTANTE. — Une<br />

bande de voleurs à l’aide de fausses-clefs,<br />

opérant sur la rive gauche, notamment<br />

dans le quartier latin, était activement recherchée.<br />

Elle se composait de cinq individus,<br />

dont deux seulement opéraient,<br />

t$Ȏis que les autres sՎchelonnaient<br />

pour faire le guet, de manière à pouvoir<br />

toujours à l’aide d’un signal convenu,<br />

avertir leurs complices des contre-temps<br />

qui pouvaient survenir.<br />

En dernier lieu, ils dévalisaient le logement<br />

particulier d’un marchand chapelier<br />

de la rue Saint-Jacques, tandis que<br />

cet industriel se trouvait aurez-de-chaus-<br />

sée, dans sa boutique, occupé à servir<br />

des chalands.<br />

On avait éventé leurs projets, et ils furent<br />

pris en flagrant délit avant qu’on<br />

eût pu les avertir ; mais les trois complices<br />

chargés de donner le signal d’alarme<br />

parvinrent à s’entendre et ne purent<br />

être rejoints.<br />

L un des individus arrêtés, nommé C..«,<br />

subissait, en présence du juge d’instruction<br />

une confrontation avec sa maîtresse»<br />

Se fiant à son adresse, il essaya de lui<br />

glisser inostensiblement une lettre ; mais<br />

on l’aperçut et le billet fut saisi.<br />

C... lui écrivait de dire à ses complices<br />

d’être sans inquiétude, attendu qu’il ne<br />

les dénoncerait jamais. Prise à part et<br />

pressée de questions, la maîtresse du voleur<br />

finit par céder et par donner l’adresse<br />

des trois complices. Ceux-ci vien-<br />

vent d’être arrêtés, et, à la suite de leur<br />

interrogatoire, ils ont été rejoindre leurs<br />

camarades au Dépôt.<br />

Mme et MM. Hamel, propriétaires, Blois et Paris , chez M. Fèbvre, place du Minage.<br />

Mme Jillivuyt, propriétaire, Blois et Paris, chez M. Fèbvre, place du Minage.<br />

M. Lhôpital, négociant à Nantes, au Casino.<br />

M. Bécheux, négociant à Nantes, au Casino.<br />

M. Poubault, négociant à Nantes, au Casino.<br />

M. Ladmirault, Marcel, négociant à Nantes, au Casino.<br />

M. Ernest Dupins, propriétaire à St-Foi, au Casino.<br />

M. Jacques Moreau, propriétaire à Bordeaux, au Casino.<br />

Mlle et MM. Menard, fabricant à Botz, chez Mme Bouliier, rue des Ecoliers.<br />

Mme etM. Piton, fabricant à Botz, chez Mme Bouhier, rue des Ecoliers.<br />

Mme et M. Bagay, propriétaires à Libourne, chez Mme Bouhier, rue des Ecoliers.<br />

M. Crayan, journaliste à Poitiers, chez Mme Bouhier, rue des Ecoliers.<br />

M. Scholler, propriétaire à Strasbourg, hôtel du Cheval Blanc.<br />

Mme Sarcey, propriétaire à Paris, chezM. Babin-Bedor, place Belle-Vue.<br />

Mlle et Mme Deulin, propriétaires à Paris, chez M. Babin-Redor, place Belle-Vue.<br />

THÉÂTRE DU CA SIN 0<br />

Jeudi 31 août 1876<br />

Clôture des Représentations Théâtrales.<br />

Adieux de la troupe.<br />

Ire Représentation de<br />

La p lu ie et le b ea u tem p s<br />

Comédie en 1 acte, du Théâtre Français,<br />

par M. Léon Gozlan.<br />

DISTRIBUTION.<br />

L’inconnu, MM. Mergy.<br />

Anselme, Brussel.<br />

La comtesse, Mlles Alice Farnat.<br />

Victoriae, Berthe.<br />

CONCERT<br />

1. <strong>Les</strong> Roses (valse), exécutée<br />

par l’orchestre. 0. Metra.<br />

2- Couplets du voyage en Chine,<br />

chantés par M. Diepdalle. Bazin.<br />

3- Air de Guillaume Tell, ehanté<br />

par Mme Brunet. Rossîni.<br />

4‘ Mathilde (polka), exécutée<br />

par l’orchestre. Reichenstein<br />

5’ La Première feuille, romancé<br />

chantée par Mlle Massue.<br />

Lefort.<br />

6- Le Pays natal, romance


chantée par M. Diepdalle. Nadaud.<br />

7. Valse de Venzano, chantée<br />

par Mme Brunet.<br />

LA GRAMMAIRE<br />

Comédie en 1 acte.<br />

DISTRIBUTION.<br />

François Caboussat,<br />

Poitrinas,<br />

Machut,<br />

Jean,<br />

MM. Victor.<br />

Kunlz.<br />

Livry.<br />

Brussel.<br />

Blanche, Mlle Mathilde Farnat.<br />

Ouverture de SI J'ÉTAIS ROI exécutée<br />

par l’orchestre. (Ad»m.)<br />

Ordre : 1° Ouverture ; 2° La Pluie ;<br />

3° Concert; 4° La Grammaire.<br />

Bureaux à 8 h. — Rideau à 8 h. 1/2.<br />

Concert vocal et instrumental, donné le<br />

samedi 2 septembre, à 8 h. 1/2 précises,<br />

par M. Bénistant, violon-solo du Casino,<br />

avec le bienveillant concours de Mme<br />

Guivy, professeur de chant, de MM. Chi-<br />

zalet, Parme, Autran, Gintzburger, solistes<br />

de l’orchestre.<br />

PROGRAMME<br />

PREMIÈRE PARTIE.<br />

1. Adagio du trio de Fesca, executé pai<br />

Mme Guivy, MM. Bénis-<br />

.tant et Chizalet.<br />

2. Fantaisie originale pour<br />

flûte, exécutée par M.<br />

Fesca.<br />

Gintzburger.<br />

3. Souvenirs de Spa, fantaisie<br />

pour violoncelle,<br />

Dem ersem an.<br />

exécutée par M. Chizalet. Servais<br />

4. Grand air des Dragons<br />

de Villars, chanté par<br />

Mme Guivy.<br />

5. Fantaisie pastorale pour<br />

violon, exécutée par M.<br />

Maillart.<br />

Bénistant. Singelée.<br />

DEUXIÈME PARTIE.<br />

1. Duo pour violon et<br />

violoncelle, exécuté par<br />

MM. Bénistant et Chizalet.<br />

2. Variations concertantes,<br />

pour clarinette et piano,<br />

exécutées par Mme Guivy<br />

Louis.<br />

et M. Parme.<br />

3. La Bouquetière, canzonnetta,<br />

chantée par Mme<br />

Weber.<br />

Guivy.<br />

4. L’Écho du bois, fantaisie<br />

originale pour hautbois,<br />

Bevignani.<br />

exécutée par M. Autran,<br />

5. Chanson de Mignon, élégie<br />

pour violon, exécutée<br />

Lalliet.<br />

par M. Bénistant. Garcin.<br />

On peut se procurer des billets au Casino,<br />

et chez M. Mayeux, libraire, rue<br />

du Centre.<br />

Prix des places : 3 fr.<br />

<strong>Les</strong> imprimeurs gérants :<br />

RIBAUDEAU ET CHEVALLIER.—TOURS<br />

N’ACHETEZ PAS<br />

DE<br />

MACHINES A COUDRE<br />

sans consulter<br />

I E S A V A N T A G E S<br />

q u ’o f f r e<br />

r D . BACLE<br />

46, île du Bac, 46<br />

175“<br />

u n r » r i Machine a main et à navette Q f t f t<br />

U l U u r L L pour familles et industries v v<br />

i C Y D D r o c Machine américaine k point f t f t t r<br />

L CArnUOO retors, qualité garantie O v<br />

HOWE&BERTHIER 5 £ £<br />

Envoi franco Catalogue et Echantillons.<br />

Seule M°a D. B A C L E , 46, rue du Bac, 46<br />

Promenades en mer<br />

L e c a n o t n e u f A im a, pouvant<br />

Contenir *0 personnes, est tous les<br />

jours à midi à la disposition des<br />

promeneurs. Demander le patron<br />

BRIZARD, cale du passage, aux<br />

<strong>Sables</strong> 13<br />

D e r n i è r e s n o u v e l l e s<br />

C’est un fait acquis à la science, quej<br />

toutes les maladies de poitrine sont guéris<br />

sables par l’emploi de la F a r i n e înfe-j<br />

x i e a i n e , del doctor Benito del Rio de]<br />

Mexico. Cet aliment est non-seulement le]<br />

plus sûr, mais encore le plus agréable remède<br />

pour guérir les maladies de poitrine,<br />

bronchites, catarrhes, maladies du larynx,<br />

phthisie pulmonaire tuberculeuse, maladies!<br />

consomptives, vieux rhumes, anémie et l’épuisement<br />

prématuré.<br />

S’emploie pour la nourrituredes vieillards,!<br />

des convalescents et des jeunes enfants. Dix!<br />

ans de succès et '100 mille malades guéris,1<br />

le plus souvent, alors qu’on les croyait per-j<br />

dus et sans ressources, prouvent qu’on ne<br />

doit jamais désespérer.<br />

La F a r i n e m e x i c a i n e se trouve<br />

aux <strong>Sables</strong>, chez M. MOURAILLEAU, négociant.<br />

Aux mêmes dépôts : O a fS é B a r l e -<br />

r i n , 2 médailles d’honneur, et C o l l i e r<br />

W a .tJ b .ia , préservatif du croup et de lai<br />

coqueluche.<br />

Annonces diverses<br />

JEU NOUVEAU<br />

CARTES NOUVELLES<br />

FILOUTERIE IMPOSSIBLE<br />

L a B a n q u e - C h i f i r e s<br />

Ce jeu, qui est une imitation du<br />

Trente-Quarante, se joue avec les<br />

cartes à numéros, brevetées S.G.D.G.<br />

qui ne sont que des chiffres.<br />

La Banque-Chiffres est clairement<br />

expliquée dans une courte notice.<br />

En vente, la Notice et ses Cartes :<br />

A Paris, Jdquin, rue de Lanery,<br />

32. — Aux <strong>Sables</strong>, Mayeux, rue du<br />

Centre. — Veuve Foucher, rue de<br />

l’Hôtel-de-Ville.<br />

CARTES A NUMEROS.<br />

Brevetées S. G. D. G.<br />

Ces Cartes à jouer ne sont que des<br />

chiffres. Par leur simplicité elles<br />

sont préférables aux cartes ordinaires<br />

pour la plupart des jeux de<br />

Banque, tels que : Baccrat, Vingt-<br />

et-un, Lansquenet , Trante-Qua-<br />

raute. Elles ne peuvent donner lieu<br />

à aucune erreur dans la composition<br />

du point ; les GRECS n’en veulent<br />

pas, parce que, disent-ils, avec<br />

ces chiffres on ne peut TRAVAIL­<br />

LER. — Travailler, on sait ce que<br />

cela veut dire. Avec ces cartes nouvelles,<br />

on a inventé des jeux nouveaux<br />

où toute filouterie est impraticable.<br />

Ces jeu * offrent la plus complète<br />

sécurité à ceux qui veulent<br />

bien prendre le jeu comme distraction,<br />

mais qui ne veulent pas être<br />

volés. A Paris, chez JUQUIN, rue<br />

de Lanery, 32, aux <strong>Sables</strong>, chez<br />

MAYEUX, rue du Centre, 3, et chez<br />

Ve FOUCHER, rue de l’Hôtel-de-<br />

Ville.<br />

J. BERTRAND<br />

Correspondant de la Cie des<br />

Chemins de fer de la Vendée.<br />

VOITURES ÉVTOUS GENRES<br />

pour excursions. Service spécial<br />

d’omnibus pour tous les trains.<br />

B u re a u x . I<br />

AU CHALET DE LA PLAGE et<br />

chez Bertrand, Hôtel des Voyageurs,<br />

place de Nantes.<br />

GRANDE ÉPICERIE NANTAISE<br />

1, rue de l’Hôtel-de-Ville<br />

FREDERIC DAVID<br />

Mercerie, Vins, Sirops et Liqueurs.<br />

Marchandises de 1er choix<br />

Prix m odérés, — Gros et détail<br />

ÉPICERIESABLAISE<br />

Sur le port, c/uai Guinée, 11.<br />

CHARCUTERIE, VINS, LIQUEURS<br />

Quincaillerie française et étrangère<br />

P a u l M M N G A U D<br />

45, rue de l’Hôtel—de—Ville<br />

LITS en FER , ARTICLES EN FER BATTU<br />

Ustensiles de chasse et de pêche,<br />

G r a n d a s s o r t i m e n t<br />

A VENDRE A L’AMIABLE<br />

Une maison<br />

Rue de l’Hôtel-de-Ville, 7.<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

10<br />

LA PLAGKE<br />

ELIXIR<br />

CONTRE LE<br />

MAL d e MER<br />

Paris, Pharmacie P. COLLAS, 140,<br />

rue du Temple.<br />

<strong>Sables</strong>-d’Olonne, O D I N , Pharmacien<br />

de première classe, '■•ien interne des<br />

hôpitaux de Paris.<br />

Et dans toutes le3 villes maritimes et<br />

de bain» de mer.<br />

Prix avec l'instruction i! fr. 50<br />

14, ru e de V H ôtel de -V ille<br />

RONÈIËR<br />

Draperie, rouennerie et nouveautés<br />

Costumes de baiiib, depuis 4f. 75<br />

Guérison des dents malades<br />

Maurion(ÊLuis<br />

Médecins-dentistes, boulevard des<br />

Italiens, 25, Paris.<br />

Dents, dentiers perfectionnés,<br />

soins généraux de la bouche.<br />

Aux <strong>Sables</strong> - d’Olonne, maison<br />

MARTIN, place de l’Eglise, 2, jusqu’au<br />

15 septembre.<br />

Trente quarante et roulette<br />

Figures mathématiques de probabilités<br />

Franco! f. 25. — Timbres-postes<br />

JUQUIN, rue de Lanery, 32, PARIS<br />

BÛRGOGNO tïïiSns, ' ï<br />

Nantes ; et place de l’Eglise, 2, AUX<br />

SABLES.<br />

Chemises et faux cols<br />

en tous genres<br />

GRAND CHOIX<br />

de cravates & foulards<br />

aux mêmes prix qu’à Paris.<br />

❖<br />

#<br />

»N> ^<br />

A V E N D R E<br />

Une belle collection de<br />

Coquillages fossiles<br />

et quelques v ie lle s gr&VMires<br />

S’adresser au bureau du journal.<br />

LE*BIEN PUBLIC<br />

DE PARIS<br />

Journal quotidien, politique et littérair»<br />

L E PLUS VARIÉ DES JOURNAUX SÉRIEUX<br />

Inform ations rap id es e t précises<br />

Expédié par les trains-postt du soir<br />

PRIM ES EXCEPTIONNELLES<br />

L a R éform e économ ique,<br />

L e Jo u rn a l des Je u n e s M ères,<br />

E.a Vie dom estique, etc.<br />

DÉPARTEMENTS<br />

ïfOis mois : 15 fr. | Six mois : 3 0 fr. | Un an ; 6 0 fr.<br />

Un Numéro : 1 » centimes<br />

ENVOI DE NUMÉROS SPÉCIMENS<br />

0 Sur demande par lettre affranchie<br />

P a ris , R u e C o q -H é ro n , 5<br />

rLE LA IT ANTÉPHÉLIQUE.<br />

pur ou coupé d’eau, dissipe<br />

R O U SSE U R S, HALE<br />

M ASQUE DE G RO SSESSE<br />

ROUGEURS, P E A U F A R IN E U SE<br />

B O U T O N S, RIDES<br />

GERÇURES<br />

Vf* & ev y***<br />

V a peau<br />

Chez les parfumeurs et Coiffeurs<br />

LA<br />

RÉFORME ÉCONOMIQUE<br />

REVUE BÏ-MENSUELLE<br />

D es Questions Sociales, Politiques, Fiscales,<br />

Scientifiques, Industrielles, Agricoles, Commerciales<br />

P a r a ît le 1er e t le 15 de chaque m ois<br />

PA R LIVRAISONS DE SEPT FEUILLES GRAND IN ‘ 8*<br />

(442 pages)<br />

Tout abonné a droit à un abonnement d’un<br />

an au b i e n v u b l i c , moyennant 56 fr.<br />

au liou de 70<br />

P rim es diverses<br />

AB02STî?BMEIsrTS ;<br />

Un an, 24 fr. | Six mois, 12 fr. | Trois mois 6 fr»<br />

P rix du Numéro: 1 Franc.<br />

Pari*, Rue du Faubourg-Montmartre, 15<br />

DÉPÔT chez M. SAVARIT-AIJDRIN, aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne<br />

HORLOGERIE, BIJOUTERIE, ORFÈVRERIE, OPTIQUES, etc.<br />

D É P Ô T u tr ï s ÏÏT D É P Ô T<br />

SABLES-D’OLONNE f ] , V I Â U ROCHE-SUR-YON<br />

Rue de la Mairie, 27. Place d’Armes, 3.<br />

HORLOGER DE NANTES<br />

Aux <strong>Sables</strong>-d’Olonne, rue de la M airie, 27.<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Bijoux vendéens, Bijoux dernière nouveauté, Fer, Argyrine, etc.<br />

J u m e l i e s t l e T h é â t r e , L w i g n e s - v u c s e t L u n e tte »<br />

Réparations de Montres et Bijoux, Montures de Brillants.<br />

ÉLIXIR ANTI-RHUMATISMAL<br />

D e f e A B R A Z I N - 3 I I C I ï E X j ( V A î X ( P r o v f e ï i e e )<br />

Guérison sûre et prempte des Bütecimsitïsmes a i g u s et chroniques.<br />

G o u tte , L u m b a g o , S c ia tf q u e , ï l i g r a i o p , etc. 1© fr. le flacon. Un<br />

flacon suffit ordinairement. (lOjours de traitement). A Lyon, ph. Faivre,pl.<br />

des Terreaux : Barnoux, r. de Lyon, 3 ; Bunoz, place St-Pierre,et Perret,<br />

rue du Griffon, 1, et dans les princ. pharmacies de chaque ville.<br />

MALADIES CON FID EN TIELLES<br />

M É T H O D E N O U V E L L E S A N S R I V A L E<br />

(ni mercu e) PAR SIMPLES FRICTIONS OU APPLICATIONS (ni copahu)<br />

Seul le T o p i q u e E a l b r e guérit infailliblement, sans ennui ni danger. —<br />

« On ne saurait trop répandre et proclamer tout haut l’efficacité incontestable de<br />

votre T o p i q u e > (Lettre d’un offi. sup. d el’arm.) Dans toutes les phar. Pot<br />

de 5 fr.p. mal. réc. ; Pot de 20 fr. pour mal. anc. Entrepôt gén. et rens. grat. :<br />

phar. Michel à Aix (Prov.) Ecrire franco et joindre timbre. — Expédition franco<br />

de portpourtoute commande de 20 fr. au minimum contre mandat, ou timbres-poste.<br />

V<br />

æ<br />

p<br />

o-<br />

tri<br />

£. S<br />

Ü ®<br />

CD_ 0).<br />

°Ë> H<br />

0<br />

ft f<br />

« *<br />

? 9<br />

s’S<br />

y. ^<br />

~ a. 91<br />

S (4 S<br />

I & S<br />

I £ M*<br />

h- S &<br />

s» » 9<br />

S i &<br />

-ï I A<br />

CD ^<br />

CD<br />

. œ. ^<br />

I s a<br />

-î pf<br />

o<br />

s<br />

o oa<br />

cc><br />

Ci<br />

Cl> H-<<br />

S. ç<br />

Co fr,<br />

►. Xfx<br />

I C<br />

r. »<br />

g B<br />

S » iq<br />

en m* 2 i H<br />

■ « 2 i *>■%.<br />

I » t.<br />

55 a<br />

i<br />

r<br />

»<br />

?<br />

* ^ ^<br />

r<br />

o i (N<br />

A 2 I P<br />

3 PS<br />

H ® ° h<br />

ï g. g 9 o w .<br />

© ® “<br />

» I °<br />

P Pj<br />

ï X «<br />

©<br />

»<br />

CCH<br />

o E<br />

P g<br />

c 9<br />

CD .<br />

© m<br />

*<br />

P 0<br />

H*<br />

P<br />

^ r<br />

g. s»<br />

aq CP<br />

Cp 0<br />

O<br />

T3<br />

S 9<br />

» P<br />

i*<br />

>—•<br />

^<br />

en H*<br />

CD<br />

71 9<br />

1 A<br />

S. S s1 m m<br />

S 0“ » V *<br />

• 9 9 m V * 3 P ^S<br />

s » 9<br />

« »<br />

a *<br />

»<br />

CD<br />

CD O<br />

U 5“ # >2<br />

2? C m<br />

S o m<br />

g '" *<br />

o- !s O<br />

c= a h—<<br />

S! 53<br />

3 i h<br />

-, H<br />

S i<br />

55 O<br />

'S ~<br />

a O<br />

sc-*- a<br />

t r<br />

- fr;<br />

ÏD C i<br />

ÏK';<br />

S5-Î/.<br />

S<br />

rs<br />

O<br />

51<br />

cî»<br />

otct><br />

C<br />

o, O- °<br />

CD Oj<br />

en CD<br />

JT 3 H<br />

S. p-cü<br />

® S-»<br />

© i5<br />

® » CD<br />

B U 3<br />

g<br />

» o g*<br />

« CD Q CD<br />

§.« 5 ^ S. CD<br />

e £ . »<br />

® CÔ" w Qû P < c<br />

» g © 2* g §<br />

a . « C/J HPC2<br />

« CP v» * "<br />

H<br />

M §<br />

5$ 5*<br />

f f S,H<br />

CD en » H<br />

CD<br />

CD ^ i - j<br />

P o p<br />

H<br />

tr& A<br />

2 3<br />

CD<br />

en d<br />

Sm<br />

p I<br />

W<br />

><br />

5 0<br />

><br />

O<br />

w p *<br />

a<br />

e c<br />

g<br />

> woXB<br />

><br />

G<br />

rot-H<br />

w<br />

3 »<br />

« p p- p s» ><br />

>4 ©<br />

d c» <br />

3 ~<br />

§ Q<br />

s i a<br />

S H<br />

rp ' 33<br />

a<br />

o

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!