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Business Continuity Management dans les ... - Kessler & Co AG

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Mesdames, Messieurs,<br />

Editorial<br />

Depuis fin 2009, toutes <strong>les</strong> banques soumises à la FINMA sont tenues, sur la base des normes d’auto-<br />

régulation de l’Association suisse des banquiers, de satisfaire à une norme réglementaire minimale<br />

<strong>dans</strong> leur gestion de la continuité de l’activité (<strong>Business</strong> <strong><strong>Co</strong>ntinuity</strong> <strong>Management</strong> ou BCM). Cette norme<br />

minimale englobe l’analyse de l’impact sur <strong>les</strong> affaires et la stratégie de la coninuité de l‘activité. Soumis<br />

à l’obligation de révision, ces deux éléments sont contrôlés depuis début 2010. <strong>Kessler</strong> <strong>Co</strong>nsulting a<br />

mandaté ISOPUBLIC pour réaliser un sondage auprès des responsab<strong>les</strong> BCM des banques <strong>dans</strong> toute<br />

la Suisse, une première. Les résultats ont été présentés en mars 2010. Son objectif : collecter des<br />

données sur l’état de la mise en œuvre, sur <strong>les</strong> plans et mesures prévues en matière de BCM ainsi que<br />

sur l’utilité d’une gestion efficace de la continuité de l’activité <strong>dans</strong> 126 banques basées en Suisse.<br />

Les banques s’emploient actuellement à mettre en œuvre le BCM. Même si <strong>les</strong> exigences minima<strong>les</strong><br />

de la FINMA sont la plupart du temps remplies, <strong>les</strong> organes de révision exigent souvent des améliorations.<br />

Même <strong>les</strong> banques qui n’ont pas fait l’objet de critiques, envisagent souvent de continuer à améliorer<br />

leur BCM.<br />

Les banques considèrent la mise en œuvre des normes réglementaires minima<strong>les</strong> du BCM comme plutôt<br />

difficile. Les principaux problèmes et défis sont la coordination de projet, <strong>les</strong> ressources disponib<strong>les</strong>,<br />

l’établissement des documents et la traçabilité. Grâce à leurs connaissances techniques, <strong>les</strong> conseillers<br />

externes peuvent soutenir <strong>les</strong> responsab<strong>les</strong> BCM des banques en cas de problème en structurant et en<br />

supervisant <strong>les</strong> travaux. Le conseil externe s’est avéré payant pour de nombreuses banques. En effet,<br />

bon nombre d’établissements estiment que la mise en œuvre du BCM est moins pénible et, partant, plus<br />

efficace lorsqu’ils disposent d’une aide externe.<br />

La plupart des établissements financiers qui ont participé au sondage pensent que le principal avantage<br />

d’un BCM bien rodé est le suivant : pouvoir réagir plus vite aux événements néfastes à l’exploitation.<br />

Autres plus-values : une conscience accrue du risque et une meilleure compréhension des processus<br />

d’affaires. C’est pourquoi la plupart des banques continueront à développer et à améliorer leur gestion des<br />

cas d’urgence et de crise afin de garantir une efficience optimale des mesures prises en la matière.<br />

La présente étude de marché BCM, la première du genre, vise à vous donner un aperçu de l’état de la<br />

mise en œuvre, des défis à relever ainsi que de l’utilité du BCM <strong>dans</strong> le paysage bancaire suisse.<br />

Nous vous souhaitons une lecture enrichissante.<br />

Sylvain Zuber Johannes Regenass<br />

Responsable de département Senior Risk <strong>Co</strong>nsultant<br />

Prestations de services internationa<strong>les</strong>

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