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Business Continuity Management dans les ... - Kessler & Co AG

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<strong>Business</strong> <strong><strong>Co</strong>ntinuity</strong> <strong>Management</strong><br />

<strong>dans</strong> <strong>les</strong> banques suisses<br />

Etude de marché pour<br />

<strong>les</strong> établissements financiers.<br />

Juin 2010


Mesdames, Messieurs,<br />

Editorial<br />

Depuis fin 2009, toutes <strong>les</strong> banques soumises à la FINMA sont tenues, sur la base des normes d’auto-<br />

régulation de l’Association suisse des banquiers, de satisfaire à une norme réglementaire minimale<br />

<strong>dans</strong> leur gestion de la continuité de l’activité (<strong>Business</strong> <strong><strong>Co</strong>ntinuity</strong> <strong>Management</strong> ou BCM). Cette norme<br />

minimale englobe l’analyse de l’impact sur <strong>les</strong> affaires et la stratégie de la coninuité de l‘activité. Soumis<br />

à l’obligation de révision, ces deux éléments sont contrôlés depuis début 2010. <strong>Kessler</strong> <strong>Co</strong>nsulting a<br />

mandaté ISOPUBLIC pour réaliser un sondage auprès des responsab<strong>les</strong> BCM des banques <strong>dans</strong> toute<br />

la Suisse, une première. Les résultats ont été présentés en mars 2010. Son objectif : collecter des<br />

données sur l’état de la mise en œuvre, sur <strong>les</strong> plans et mesures prévues en matière de BCM ainsi que<br />

sur l’utilité d’une gestion efficace de la continuité de l’activité <strong>dans</strong> 126 banques basées en Suisse.<br />

Les banques s’emploient actuellement à mettre en œuvre le BCM. Même si <strong>les</strong> exigences minima<strong>les</strong><br />

de la FINMA sont la plupart du temps remplies, <strong>les</strong> organes de révision exigent souvent des améliorations.<br />

Même <strong>les</strong> banques qui n’ont pas fait l’objet de critiques, envisagent souvent de continuer à améliorer<br />

leur BCM.<br />

Les banques considèrent la mise en œuvre des normes réglementaires minima<strong>les</strong> du BCM comme plutôt<br />

difficile. Les principaux problèmes et défis sont la coordination de projet, <strong>les</strong> ressources disponib<strong>les</strong>,<br />

l’établissement des documents et la traçabilité. Grâce à leurs connaissances techniques, <strong>les</strong> conseillers<br />

externes peuvent soutenir <strong>les</strong> responsab<strong>les</strong> BCM des banques en cas de problème en structurant et en<br />

supervisant <strong>les</strong> travaux. Le conseil externe s’est avéré payant pour de nombreuses banques. En effet,<br />

bon nombre d’établissements estiment que la mise en œuvre du BCM est moins pénible et, partant, plus<br />

efficace lorsqu’ils disposent d’une aide externe.<br />

La plupart des établissements financiers qui ont participé au sondage pensent que le principal avantage<br />

d’un BCM bien rodé est le suivant : pouvoir réagir plus vite aux événements néfastes à l’exploitation.<br />

Autres plus-values : une conscience accrue du risque et une meilleure compréhension des processus<br />

d’affaires. C’est pourquoi la plupart des banques continueront à développer et à améliorer leur gestion des<br />

cas d’urgence et de crise afin de garantir une efficience optimale des mesures prises en la matière.<br />

La présente étude de marché BCM, la première du genre, vise à vous donner un aperçu de l’état de la<br />

mise en œuvre, des défis à relever ainsi que de l’utilité du BCM <strong>dans</strong> le paysage bancaire suisse.<br />

Nous vous souhaitons une lecture enrichissante.<br />

Sylvain Zuber Johannes Regenass<br />

Responsable de département Senior Risk <strong>Co</strong>nsultant<br />

Prestations de services internationa<strong>les</strong>


En mars 2010, ISOPUBLIC a réalisé au nom de <strong>Kessler</strong><br />

<strong>Co</strong>nsulting un sondage auprès de toutes <strong>les</strong> banques<br />

domiciliées en Suisse (sans <strong>les</strong> sociétés affiliées de<br />

banques suisses). Au total, 126 établissements ont<br />

participé au sondage par téléphone qui, de ce fait, par<br />

rapport au nombre total de banques ayant leur siège<br />

en Suisse, a valeur représentative pour le secteur.<br />

4<br />

Etude de marché BCM 2010<br />

Méthodologie et participants à l’étude<br />

Un sondage réalisé auprès de banques de différentes tail<strong>les</strong> met en lumière des éléments<br />

intéressants concernant leur <strong>Business</strong> <strong><strong>Co</strong>ntinuity</strong> <strong>Management</strong> (BCM). Il en résulte des concordances<br />

riches en enseignements quant à la taille des banques et aux régions linguistiques où<br />

el<strong>les</strong> sont implantées.<br />

Etude portant sur l’ensemble des<br />

banques suisses<br />

<strong>Co</strong>mme le montre le graphique 1, la répartition des<br />

participants à l’étude par région linguistique reflète<br />

la répartition globale des banques domiciliées en Suisse.<br />

Selon <strong>les</strong> indications fournies par <strong>les</strong> établissements<br />

sondés, 37% sont des banques privées,<br />

29% des banques régiona<strong>les</strong> (<strong>les</strong> Banques Raiffeisen<br />

n’ont pas été saisies séparément) et 20% sont des<br />

banques étrangères.<br />

Répartition des banques interrogées par région linguistique en %<br />

0% 20% 40% 60% 80% 100%<br />

n Suisse alémanique<br />

n Suisse romande<br />

n Tessin<br />

67 28 5<br />

Graphique 1<br />

Les banques cantona<strong>les</strong> représentent 8% des établissements<br />

interrogés, <strong>les</strong> banques opérant en Bourse<br />

et <strong>les</strong> négociants en valeurs mobilières ainsi que <strong>les</strong><br />

grandes banques et <strong>les</strong> banques commercia<strong>les</strong> sont<br />

représentées à raison de 2% chacune. Cette répartition<br />

constitue un échantillon équilibré du paysage<br />

bancaire suisse.


Répartition des banques interrogées par nombre de collaborateurs en %<br />

21 24 34 12 7 2<br />

0% 20% 40% 60% 80% 100%<br />

n moins de 20 collaborateurs<br />

n entre 20 et 50 collaborateurs<br />

n entre 51 et 250 collaborateurs<br />

Etat de la mise en œuvre du BCM<br />

<strong>Co</strong>nformément à leur auto-évaluation, 15% des<br />

banques sondées en sont encore à la phase<br />

d’implémentation et de mise en œuvre de leur BCM.<br />

40% pensent répondre aux normes réglementaires<br />

minima<strong>les</strong> et près de 45% estiment dépasser <strong>les</strong><br />

exigences.<br />

Les sociétés de révision présentent une image<br />

similaire : seuls 2% des établissements interrogés<br />

n’étaient pas validés par le réviseur au moment du sondage<br />

; 32% remplissaient <strong>les</strong> exigences minima<strong>les</strong><br />

mais devaient encore y apporter des améliorations ;<br />

pour 51% d’entre eux, tout était en ordre. Pour <strong>les</strong><br />

16% restants, la révision n’avait pas encore eu lieu.<br />

BCM mieux développé en Suisse alémanique<br />

La mise en œuvre du BCM semble être moins avancée<br />

en Suisse romande et au Tessin qu’en Suisse<br />

alémanique. En effet, le nombre de banques dépassant<br />

<strong>les</strong> exigences réglementaires minima<strong>les</strong> est<br />

plus important en Suisse alémanique que <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

deux autres régions linguistiques (52% contre 33%).<br />

De plus, <strong>les</strong> sociétés de révision ont identifié des besoins<br />

d’amélioration supérieurs en Suisse romande<br />

et au Tessin : 60% des banques sondées, contre<br />

18% en Suisse alémanique.<br />

n entre 251 et 1000 collaborateurs<br />

n entre 1 001 et 3 000 collaborateurs<br />

n plus de 3 000 collaborateurs<br />

Graphique 2<br />

82% des établissements interrogés ont été contraints<br />

d’adapter ou de renouveler leur BCM existant<br />

pour satisfaire aux exigences réglementaires minima<strong>les</strong>.<br />

Le degré de satisfaction aux exigences minima<strong>les</strong><br />

est fonction de la taille de la banque : plus<br />

le nombre de collaborateurs est petit, plus le BCM<br />

existant satisfait aux normes minima<strong>les</strong>. Cela correspond<br />

à l’adéquation du BCM quant à la structure<br />

organisationnelle et l’importance systémique<br />

(graphiques 3 à 6).<br />

Meilleure qualité du BCM grâce au<br />

soutien externe<br />

Trois banques sur cinq qui ont revu leur BCM de fond<br />

en comble ou qui l’ont développé ont bénéficié d’une<br />

aide externe. Plus <strong>les</strong> banques étaient importantes,<br />

plus el<strong>les</strong> avaient ou ont recours à une assistance<br />

externe. Cela dit, <strong>les</strong> petites banques avec moins de<br />

20 employés ont el<strong>les</strong> aussi souvent demandé l’aide<br />

d’un conseiller externe. D’une manière générale, <strong>les</strong><br />

banques ayant eu recours au soutien d’un conseiller<br />

externe ont été moins critiquées par <strong>les</strong> organes<br />

de révision.<br />

S’agissant des normes et directives courantes, 77%<br />

des banques interrogées ont utilisé essentiellement<br />

5


6<br />

Etude de marché BCM 2010


Total<br />

D-CH<br />

F-CH<br />

I-CH<br />

Etat de la mise en œuvre<br />

Auto-évaluation Evaluation de l’organe de révision<br />

17% 15%<br />

28% 40%<br />

n Phase de mise en œuvre<br />

n Mise en œuvre de la norme<br />

réglementaire minimale<br />

n Dépassement de la norme<br />

réglementaire minimale<br />

n Mise en œuvre selon<br />

n Révision pas encore effectuée<br />

n Exigences minima<strong>les</strong> pas<br />

encore remplies<br />

n Exigences minima<strong>les</strong> remplies,<br />

mais amélioration nécessaire<br />

n Pas de critiques / remarques<br />

la pratique optimale Graphique 3<br />

Etat de la mise en œuvre (auto-évaluation) en %<br />

50%<br />

15 40 28 17<br />

13 33 32 20<br />

19 52 19 10<br />

16%<br />

0% 20% 40% 60% 80% 100%<br />

n Phase de mise en œuvre<br />

n Mise en œuvre de la norme réglementaire minimale<br />

n Dépassement de la norme réglementaire minimale<br />

n Mise en œuvre selon la pratique optimale<br />

n Ne sait pas / aucune donnée Graphique 4<br />

2<br />

32%<br />

2%<br />

7


<strong>les</strong> recommandations de Swiss Banking et 70% <strong>les</strong> directives<br />

internes de l’entreprise. 43% se sont basées<br />

sur <strong>les</strong> «High-Level Princip<strong>les</strong> on <strong>Business</strong> <strong><strong>Co</strong>ntinuity</strong><br />

<strong>Management</strong>» du <strong>Co</strong>mité de Bâle. Rares ont été<br />

<strong>les</strong> banques qui se sont fondées sur <strong>les</strong> directives BS<br />

25999 ou <strong>les</strong> normes allemandes BSI 100-4.<br />

8<br />

Total<br />

D-CH<br />

F-CH<br />

I-CH<br />

Etat de la mise en œuvre (évaluation par l’organe de révision) en %<br />

16 2<br />

Adaptation du BCM existant ou mise en place d’un nouveau BCM<br />

Recours à une aide externe<br />

18% 82%<br />

32 50<br />

20 17 1<br />

18<br />

61<br />

7 2 60 31<br />

0% 20% 40% 60% 80% 100%<br />

n Révision pas encore effectuée<br />

n Exigences minima<strong>les</strong> pas encore remplies<br />

n Exigences minima<strong>les</strong> remplies, mais amélioration nécessaire<br />

58%<br />

42%<br />

n Aucune adaptation nécessaire<br />

n Développement d’un nouveau BCM / adaptations nécessaires<br />

n Mesures requises, avec aide externe<br />

n Mesures requises, sans aide externe<br />

Avec ou sans aide externe<br />

Etude de marché BCM 2010<br />

n Pas de critiques / remarques Graphique 5<br />

Environ trois banques sur cinq disposent déjà d’un<br />

service BCM ou prévoient d’en créer un. Les services<br />

BCM sont plus fréquents <strong>dans</strong> <strong>les</strong> grandes banques<br />

et en Suisse alémanique, où l’on accorde une plus<br />

grande importance au thème BCM, mais aussi où<br />

davantage de ressources sont requises en raison<br />

de la taille des entreprises. En moyenne, 30% des<br />

banques disposent d’un service BCM (graphique 7).<br />

Graphique 6


80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

Pourcentage de banques disposant d’un service BCM en %<br />

56 52 58 42 68<br />

Total F-CH D-CH moins de 50 plus de 50<br />

I-CH collaborateurs Graphique 7<br />

D’une manière générale, <strong>les</strong> banques considèrent<br />

l’élaboration d’un BCM comme plutôt difficile,<br />

comme le montre le degré de difficulté moyen de<br />

6,15 obtenu sur une échelle de 1 (très facile) à 10<br />

(très difficile). Cette valeur est nettement supérieure<br />

à la moyenne neutre de 5,5 (graphique 8).<br />

Degré de difficulté de l’élaboration du BCM en %<br />

Défis et difficultés<br />

Différences entre <strong>les</strong> petites et<br />

<strong>les</strong> grandes banques<br />

Avec une valeur moyenne de 6,4 voire 6,3, <strong>les</strong><br />

banques de taille moyenne, comptant de 20 à 250<br />

collaborateurs, considèrent l’élaboration du BCM<br />

comme plus difficile que <strong>les</strong> petites et <strong>les</strong> grandes<br />

banques (valeur moyenne de respectivement 6,0 et<br />

5,8). Pour <strong>les</strong> petites banques, ce résultat s’explique<br />

sans doute par des exigences moins élevées concernant<br />

le BCM en raison d’une structure orga-<br />

9 23 51 17<br />

n 1 à 3 (très facile à facile)<br />

n 4 à 5 (plutôt facile)<br />

n 6 à 7 (plutôt difficile)<br />

n 8 à 10 (difficile à très difficile)<br />

Moyenne<br />

6.15<br />

Graphique 8<br />

9


nisationnelle (ou importance systémique) moins<br />

complexe. Les grandes banques, el<strong>les</strong>, disposent de<br />

plus de ressources et d’une plus grande expérience,<br />

ce qui explique probablement pourquoi el<strong>les</strong> perçoivent<br />

l’élaboration du BCM comme moins difficile.<br />

De plus, <strong>les</strong> petites et <strong>les</strong> grandes banques ont plus<br />

recours à une aide externe, ce qui peut aussi expliquer<br />

pourquoi el<strong>les</strong> perçoivent l’élaboration du BCM<br />

comme moins difficile.<br />

Le sondage montre que <strong>les</strong> banques se sont très<br />

souvent heurtées à des problèmes liés plus à la gestion<br />

de projet et moins au contenu du BCM. La mise<br />

en œuvre d’un BCM interne est en effet très complexe.<br />

L’implémentation d’un BCM à l’échelle de<br />

l’entreprise, tous secteurs et processus confondus,<br />

requiert un degré élevé d’interdisciplinarité et de coordination<br />

entre <strong>les</strong> différentes parties impliquées.<br />

10<br />

Défis et difficultés<br />

Ressources, temps investi, coûts<br />

Elaboration du BCM : coordination services<br />

externes, partenaires d’externalisation,<br />

différents services<br />

Introduction (formation, tests,<br />

sensibilisation des collaborateurs)<br />

Problèmes informatiques : propositions de<br />

solutions, Panne de courant / solutions de<br />

rechange au niveau informatique, etc.<br />

Interprétation des exigences de la FINMA,<br />

adaptation à la taille de l’entreprise<br />

Structure des documents<br />

Analyse de l’impact sur <strong>les</strong> affaires<br />

Sélection / définition de processus pertinents<br />

Autres<br />

Etude de marché BCM 2010<br />

Suivant leur taille, <strong>les</strong> banques ont rencontré des difficultés<br />

différentes : alors que <strong>les</strong> petites banques avec<br />

moins de 50 collaborateurs ont cité en particulier <strong>les</strong><br />

ressources et l’informatique, <strong>les</strong> banques comptant<br />

plus de 50 collaborateurs ont plus fréquemment dû<br />

faire face à des problèmes de coordination avec <strong>les</strong><br />

services externes, <strong>les</strong> partenaires d’externalisation et<br />

<strong>les</strong> différents services (graphique 9).<br />

Environ un tiers des banques interrogées juge<br />

l’élaboration d’un BCM difficile voire très difficile.<br />

11<br />

11<br />

13<br />

13<br />

14<br />

19<br />

18<br />

20<br />

23<br />

Graphique 9


Même si 6% des sondés ne voient aucun intérêt <strong>dans</strong><br />

le BCM et 8% ne l’utilisent que pour remplir <strong>les</strong> exigences<br />

réglementaires, la plupart des banques citent<br />

toutefois des aspects tels que «préparation», «sécurité»,<br />

«conscience du risque» mais aussi «étude<br />

de processus» et «documentation de connaissances<br />

et processus».<br />

Intérêt du <strong>Business</strong> <strong><strong>Co</strong>ntinuity</strong> <strong>Management</strong><br />

Rétablissement plus rapide de l’exploitation<br />

normale après des événements critiques<br />

pour l’entreprise<br />

Renforcement de la conscience du risque<br />

Test et documentation de scénarios<br />

Meilleure compréhension des processus et<br />

activités critiques<br />

Réalisation des objectifs de protection<br />

Protection de l’image et de la réputation<br />

Satisfaction des exigences réglementaires<br />

Protection contre <strong>les</strong> pertes financières<br />

Sentiment de sécurité<br />

Autres<br />

I n t é r ê t d u B C M<br />

Les banques mettent donc l’accent sur la fixation<br />

d’objectifs effectifs permettant de maintenir<br />

l’exploitation et de renforcer la conscience du risque<br />

(graphique 10).<br />

7<br />

7<br />

8<br />

9<br />

10<br />

17<br />

22<br />

27<br />

27<br />

28<br />

Graphique 10<br />

11


12<br />

Etude de marché BCM 2010


73% des sondés ont indiqué qu’ils prévoient de développer<br />

et d’améliorer le BCM ou que de tel<strong>les</strong> mesures<br />

sont nécessaires. En Suisse romande et au<br />

Tessin, ce chiffre atteint même 79%, sachant que la<br />

mise en œuvre du BCM y est moins avancée qu’en<br />

Suisse alémanique.<br />

Amélioration continue du BCM des banques<br />

La planification d’améliorations du BCM dépend<br />

moins des exigences réglementaires minima<strong>les</strong> que<br />

de la taille de la banque. En effet, 48% des banques<br />

qui comptent moins de 20 collaborateurs affirment<br />

vouloir développer leur BCM. Dans <strong>les</strong> banques avec<br />

plus de 250 collaborateurs, cette proportion atteint<br />

même 92% (graphique 11).<br />

Dans le cadre des mesures futures, <strong>les</strong> priorités<br />

varient selon la taille de la banque. Alors que<br />

<strong>les</strong> banques avec plus de 20 collaborateurs se concentrent<br />

sur la mise en œuvre pratique de leur BCM<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

Améliorations prévues <strong>dans</strong> le cadre du BCM (en %)<br />

73 70<br />

79<br />

Développement du BCM<br />

(tests, formation, information), <strong>les</strong> banques plus petites<br />

ne se concentrent pas sur cet aspect-là. Cel<strong>les</strong>ci,<br />

tout comme <strong>les</strong> banques comptant entre 50 et 250<br />

collaborateurs, mettent l’accent sur le développement<br />

du contenu. En revanche, <strong>les</strong> banques employant<br />

entre 20 et 50 collaborateurs et cel<strong>les</strong> comptant<br />

plus de 250 collaborateurs accordent davantage<br />

d’importance à l’adaptation de l’infrastructure informatique<br />

(graphique 12).<br />

48 73 77 92<br />

Total D-CH F-CH moins entre entre plus<br />

I-CH de 20 20 et 50 51 et 250 de 250<br />

collaborateurs<br />

Graphique 11<br />

13


Les résultats de cette étude montrent clairement<br />

que près de la moitié des banques interrogées sont<br />

à même de satisfaire entièrement aux exigences réglementaires<br />

minima<strong>les</strong> de la FINMA. Un tiers environ<br />

devra encore apporter certaines adaptations.<br />

Seuls 2% des participants à l’étude n’ont pas rempli<br />

<strong>les</strong> conditions requises. Toutefois, force est de constater<br />

que la mise en œuvre du BCM pose quelquefois<br />

de sérieux problèmes aux banques.<br />

Les grands avantages du BCM ainsi que <strong>les</strong> développements<br />

prévus par <strong>les</strong> banques témoignent de<br />

l’importance du BCM, aussi bien au niveau réglementaire<br />

et systémique que pratique : un BCM bien conçu<br />

et bien rodé constitue une plus-value essentielle pour<br />

tout établissement financier.<br />

Reste à savoir comment <strong>les</strong> banques résoudront<br />

<strong>les</strong> futurs défis en la matière, en particulier<br />

l’intégration des processus BCM à la gestion globale<br />

des processus, mais également la définition et la<br />

mise en place d’interfaces entre le BCM et la gestion<br />

du risque ainsi que la définition d’interfaces (délimita-<br />

14<br />

Axes thématiques des mesures prévues<br />

Mise en pratique : tests, formation,<br />

information<br />

Développement (continu) des plans d’urgence<br />

et de crise<br />

Adaptation de l’infrastructure informatique /<br />

sites de remplacement<br />

Elaboration de stratégies de continuité<br />

de l’activité<br />

Définition / intégration de (nouveaux) processus<br />

Politique / stratégie BCM générale<br />

Analyse de l’impact sur <strong>les</strong> affaires<br />

Autres<br />

8<br />

10<br />

Etude de marché BCM 2010<br />

Graphique 12<br />

<strong>Co</strong>nclusion et perspectives<br />

12<br />

14<br />

tion / intégration) avec la gestion de la continuité des<br />

services informatiques.<br />

Les banques devront également revoir leur gestion<br />

du changement, étant donné que <strong>les</strong> modifications<br />

organisationnel<strong>les</strong> ou infrastructurel<strong>les</strong> exercent une<br />

influence directe sur le BCM. D’où la nécessité de<br />

continuer à développer le BCM afin de garantir son<br />

efficience.<br />

24<br />

23<br />

29<br />

35


,<br />

Edison <strong>Kessler</strong> <strong>Co</strong>nsulting SA, Zurich<br />

Rédaction Ivana D‘Addario<br />

Johannes Regenass<br />

Reto Stauffer<br />

Etude de marché ISOPUBLIC <strong>AG</strong>, Schwerzenbach<br />

Textes / relecture Urs Kühne, Lucerne<br />

<strong>Co</strong>nception /<br />

mise en page Datahand <strong>AG</strong>, Zurich<br />

Impression Südostschweiz Presse und Print <strong>AG</strong>, <strong>Co</strong>ire<br />

15


KESSLER CONSULTING SA<br />

Forchstrasse 95<br />

Case postale<br />

CH-8032 Zurich<br />

T +41 (0)44 387 87 11<br />

F +41 (0)44 387 87 00<br />

www.kessler.ch<br />

.<br />

Johannes Regenass<br />

Senior Risk <strong>Co</strong>nsultant<br />

T +41 (0)44 387 87 15<br />

johannes.regenass@kessler.ch<br />

Sylvain Zuber<br />

Responsable de département<br />

Prestations de<br />

services internationa<strong>les</strong><br />

T +41 (0)21 321 66 23<br />

sylvain.zuber@kessler.ch<br />

<strong>Kessler</strong> est la principale entreprise <strong>dans</strong> le domaine du conseil en risques et en assurances en Suisse. Grâce aux connaissances<br />

spécialisées et à l’expérience de nos collaborateurs ainsi qu’à notre position sur le marché, nous apportons une plus-value à nos<br />

clients des domaines de services, du commerce et de l’industrie. Notre bonne réputation et le succès économique garantissent<br />

notre avenir à long terme en tant qu’entreprise familiale indépendante. Fondée en 1915, <strong>Kessler</strong> compte aujourd’hui 240 collaborateurs<br />

travaillant au siège à Zurich et sur <strong>les</strong> sites d’Aarau, Bâle, Berne, Genève, Lausanne, Lucerne, Saint-Gall et <strong>dans</strong> la Principauté<br />

de Liechtenstein. En tant que partenaire suisse de Marsh, nous faisons partie d’un réseau de spécialistes issus de toutes <strong>les</strong><br />

branches de gestion des risques disposant d’une grande expérience <strong>dans</strong> le suivi des programmes d’assurances globaux. Marsh est<br />

le principal courtier en assurances et conseiller en gestion des risques <strong>dans</strong> plus de 100 pays et fait partie des Marsh & McLennan<br />

<strong>Co</strong>mpanies (MMC) qui emploient plus de 54 000 collaborateurs. L’action de MMC est négociée aux bourses de New York, Chicago<br />

et Londres (symbole boursier : MMC). Vous trouverez de plus amp<strong>les</strong> informations sous www.kessler.ch, www.marsh.com,<br />

www.mmc.com.<br />

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