ler jour - Bibliothèque de Toulouse

Oriet(Edin 

melte ..... 

6we 

& RÉDACTIO» 

tîDMINISTRATION 

vue 

tre et as, et iRoevutasallaial& 

TOULOUSE: 

P V 13 1,,,,ICITÉ 

...loyers sent t'ego aux krreraux journit 

I. 70:tiouse ai aie tons nos Corraiedulantr. 

Numéro s DIX Careirdes 

, lit.ÉrtiOn :0.43 QUOTIDIEN SOE.AA.LISTE REGA:ONAL Ket.8:,e,".Feen's 

,..,..............-aentesewmeowerreare,effltomewerrelemmere,rwasat 

construction et de réhabilitation nationales.- 

L'ceuvre qu'ils tentent net, formidable. 

Elle n'est pas accomplie encore. Ils la 

commencent. Las conséquences en seront 

plus 'formidables encere sels la mènent à 

'nonne fin. Car non _seulement ils donneront 

à cette. puissante nation germaine un 

gouvernement démocratique où il faudra 

voir la plus sérieuse garantie de paix, mais 

encore ils imprimeront au socialisme mondial 

un mouvement ascensionnel dont nous 

calculerons bientôt les effets dans les 

pays do l'Entente eux-mêmes. 

C'est .purquoi, déjà, la presse conservatrice 

commence à pousser des cris 

d'alarme. 

Prenons garde au bolchevisme allemand 

D) écrit-elle. Mais elle sait bien qu'en 

Allemagne il n'y a pas de bolcheviks 

genre de Lénine et Trotsky. 

La socialdémecratie travaille pour le 

kaiser », dit-on encore. Car je vous assure 

qu'on le dit. Mais c'est une affirmation sti 

bête qu'il . suffit -do la signaler pour la 

juger. 

La vérité, c'est qu'on voulait la destruction 

du militarisme et do l'impériaeisme 

; c'est quo nous naus 

sommes battus pour cela ; c'est que les 

Américains sont venus peur cela ; et 

c'est que les socialclémocrates, seuls en 

Allemagne, nous aident dans cette oeuvre 

'destructrice préparatrice d'un ordre nouveau'. 

ne sais que nos soldats ont joué leur 

rôle, ;qui fut de premier plan. Notre victoire 

militaire a déclanehé 18 mouvement. 

Mais il existe, en Allenaagne, des partis 

pelitiques aussi fortement constitués qae 

le parti socialiste, aussi puissants dans le 

pays. 

Quo font-ils ? Rie,n. Ils sont noyés sous 

le déferlement socialiste. Ils n'ont aucune 

part, mica` rôle, aucune influenn dans 

les heures présentes. En majorité au 

illeichstag, sagas les diverses gliambres 

des royaumes, tous ces partis boureeffie 

au jour du« malheur, n'ont plue rei'à 

cacher, honnis par les foules 4nuffretmses 

victimes do leurs appétits de conquêtes. 

Ainsi, partent où une crise secoue la 

société, quelle qu'en soit t'origine, c'est 

au Qi)oialisrà, que leshommes spontanément 

se eentlent. Tant il est vrai que leur 

'doctrine Wejspuie sur les réalités les plus 

profondes ;g qua la vertu- de ses pria- 

Lion. 

JEUDI 14 NOVEMBRE 0111 

ÉDITIONS 

PYRÉNÉES ET LANGUEOCU 

TARN ET AVEYRON 

TOULOUSE ET ENV1RON$ 

ABONNEMENTS 

.3 mois 6 mois 11 

8 18 30 

Etranger. 10 20 40 

La-paix Bismarck est armee jusqu'aux 

Élents et repose intr la force, la conquête et 

l'oppression- 

La paix Wilson est, fondée sur les principes 

du dcoit et organise la liberté des peu- 

F ler jour ples. e, 

Notre choix cet fait, n'en-ce pas ? 

lez Marcel SEMBAT. 

1ceput6, Aineten Minietre. 

Va0 aJa 

paie net faite : cela veut dire qu'on 

110 se bat plus ; et que ce matim nous 

us ommes levés sans l'atroce pensée 

que sur sd la feu lignenos. hommes se 

a 

faisaient tuer. 

En un autre sens 

ie e, à faire 

la pa re.st 

si la guerre eet einie, 0 s'agit mainte- 

aar ntint de reconstruire 1/Egrope. 

Nolls avons, en cintre b. régler pour la 

France les terribles 

problèmes que soulève 

le Passage de l'état de guerre l'état 

de paix. 

Pour établir les conditions do paix rebâtir 

/Europe, et, rédiger les traités nos 

eeplornates auronti beaucoup de mal, et 

iu faut prévoir que prendra beaucoup 

cela 

temps ! Peu importe du moment qu'il 

est entendu que lee mesures de démoibilisation 

devrent commencer bien avant la 

e,ternature des dernier» papiers. 

ce n'est, pas en quelques semaines que 

nous aurons réglé le fonctionnement pratique 

de la Sociétn des Nattons. 

Avec l'armes-4e, elle crenmence déjà, 

la Société des Nations, et de la maniere 

es plus inattendue 1 cette solidarité des 

peuples dont parlait Ciexnenceau dans un 

de ses récents discours, se manifeste au 

moment précis roù cessent les coups de 

enon. - 

Avez-vous .remarqué, en effet, que. parmi 

les clauses de l'armistice il est questien 

de ravitailler l'Allemagne ? 

Quoi ? ravitailler les Allemands ? mais, 

hier encore nous nous appliquions à les 

affamer ! Et, pendant, l'armistice même, 

nous maintenons notre blocus. 

Oui ! mais te blocus nous n'en connais:siens 

pas noies-mêmes toute l'efficacité. 

C'est lui qui nous a donne la victoire ! 

Quand les parlementaires allemands ont 

ligné plueleure d'entre eux 

versaient dés larmes ; et tous avaient les 

eemesuméts sur les lèvres : « L'Allemagne 

meurt de faim ; ravitaillez-nous » 

La protestation adressne au président 

Wilson par les Allamands ne parle que de 

eeia : « Vous nous avez bloqués quinze 

Çlois, dit ce document, et, vous «continuez 

lé blocui- tout én exigeant de nous la nesise 

de nos moyens de traasport et l'entretien 

des troupes d'occupation. Ces conditions 

vont rendre pour l'Allemagne la 

question du l'avitaillement Séeeeperé,e 

Suies signifient pour des millions d'horne4. 

de- femmes et d'enta t s a feminc n. 

Comme nous ne pouvions ni lever le 

blocus ni renoncer aux moyens de transpet, 

nous avons diti examiner la question 

du ravitaillement de l'Allemagne. Naturellement, 

il ne peut pas s'agir de diminuer 

tele" de. las France ni de e pays alliesuMaie 

il est de bon augure que, dès les premiers 

siecordis 'apparaisse la né,c,essité da' l'en- 

Weide. 

Dans son ensemble, -1'ailleur3, la Convention 

d'armistice est eseellente. 

donne aux toutes les garanties nétessaires. 

Nous sommes Mese à l'abri d'un 

retour offensif du erti riilitire. Bien 

improbable, ce retour ! mais nous devions 

Prévoir même l'improbable. 

En revanche, il ne contient pas une seule- 

clause blessante ni 'faite .pour 

J'entendais, derrière moi pendant la leeieleen 

plusieurs camarades s'inquiéter dti 

Passage relatif au Maintien de l'ordre par 

les troupes allieen Ils faisaient remarquer 

que c'est l'émeute qui, à Coblentz, a délivre 

eit tire de prison notre camarade Inghels, 

député du Nord. 

C'est très justeI 

quo leurs isiquiétudes mais je suis convaincu 

fiées par les ne seront pas justi- 

-événements. Lee 

l'Entente, défenseurs Soldats da 

du Droit, 

ront pa,s la bureaucratie 

ne protège- 

les soulèvements impériale contre 

populaires. Elles 

les-couronnes, par tous tee 

rbulent, 

chemins de 

l'Allemagne ! Voici le roi de Saxe qui, eeme 

rne nous l'avions prévu, est chaseé du Une 

à Sffl tour. Nos journaux reactionnaires 

les plus enraeés sont forcés de convenir 

qu'il ne s'agit plus d'un camouflage de revolutfon. 

Les minoritaires comme Haase, 

comme Dittmaim et Barth sont membres 

n gou.vernement provisoire. r 

Ain'ês plusieurs jours d'hésitation, la 

etéeliblique est officiellemetet proclamée à 

et la drapnau rouge-flotte sur le 

Pa!ais du Reichstag. 

Dans les eilles nie, dans ces-régions 

en.,_êniee que nos tempes vont 

ra 

necuper pen- 

tnt l'arrnistiee. ee -sont les éléments Welalistes 

les 

*1,i plus avancés- qui sont maîtres 

mouvement. Tout cela va se tasser et 

ensrganiser. Les Allies,' n'y feront point 

te taele, 

ioneise 

Intliarteas Opte:strings 

En attendant les ethnographes discutent les 

Berne, i3 novembre. 

.revendications légitimes et les aspirations sé- 

On ne signale plus d'actes d'anarchlia 

culaires. L'un d'euX me tenait leautree. jour On reçoit ici les nouvelles des camps. ci- Majoritaires et minoritaires se partagent, 

par un boulon de mon tpardessus, et il jouait au° après : 

l'autorite nominale. Ils contresignent le 

puzzle tv40 les Balkans. Je n'étais pas sûr gut Ingolstadt. Les farts IX et X ont été actes des anciens ministres,. 

comprit quelque eitese aux choses 

évacuM par les officiersprisonniers, ; ces Ilen somme, à l'heure actuelle, vieil: me 

pliquait Jo l'interrompis. 

derniers ont été répartis- entre le fort Orli' permet de penser que la révolution aile.- 

Et les Kurdo-Syriagues ? Qu'est-ce que et le fort Prinz Kart. 

mande va évoluer dans le sens du desore 

vous, t'anse des légitimes _aspirations des Kur- 

tire, mais la situation est encore incerdo-Syriaqueis 

? 

biurnherg-Eurth. Le Réserve Artillaine. Les Conditions dans lesquelles 

Oui, oui lerie Lazaeett a été transféré à Iegelstadt. 

ires Kurde-Syrisques, nt mon 

pourrait être ravitaillée l'armée déinebi- 

-Y bonhomirio d'un air pensif. 

Rastatt. Ont été rapatriées 32 infirlisée, les conditions dans lesquelles pourra 

Et l'on _continue à passer des conseils Je v.s que ç, a merdait. Je parlai avec commières faites priseinnières le 27 mai à se faire la démobilisation auront à cet 

de réforme L. 

pétence des frontières naturefles du Tigre et Mont-Notre-Dame. 

égard une impertance décisive. 

de l'Euphrate ; je parlai avec émotion du roi Stuttgard. Le lazaret II de cette for- La séance du Reichstag annoncée pour 

Ladislas ni y a toujours un rei Ladislas dans mation a été évacué sur le lazaret IIL aujourd'hui n'aura pas lieu et l'on incline 

les iproblèmes ethnographiques). 

à croire que cette Assemblée n'est pas 

3randeur et dàcadence Ce matin, j'arrennantré la femme do Feel- 

Berne, 13 novembre. soir. virtuellement dissoute pour faire place à 

_ 

nographe. 

Des convois de prisonniers de guerre ,uite (Constituante. 

---Mo mari est nr hen comité kurde-syria- francals sont annoncés d'Allemagne. e 

pormee.....be 

l'Emplre Keith-Syriaque que, Inc dit-elle... 

J'ai peur d'avoir eté trop loin. J'ai peur que 

Amsterdam, 13 novembre. 

les revendications kurde-syriaques ne retardent Le, correspondant du « Telegraaf » an- LES NEGOCIATEURS DE PAIX 

L'ethnographie est une science difficile sur- la conclusion de la,paix ;-ou même qu'on ne nonce que la station de quarantaine de 

Zurich, 13 novembre. 

tout quand elle vient compliquer la géographie. se dépèche de créer aine sieuvre de guerre en Oittard était, hier, nrchi-pleine de sol- Dans les milieux diplomatiques, on ne 

Les diplomates n'ont pas end de faire rentrer faveur des réfugiée kurde-sydaques... Mats dats français, britanniques, belges, italien croit pas que les délégués 'allemands pour 

dingue groupe ethnique- dans ce que les est-il temps encore d'avouer que j'ai fait une et russes, qui Ont été tous relâchée et ont les négociations de paix pourront être dé- 

eiticitxis enpellent des frontières naturelles, dans blague ? Et me croira-t-on si je dis que j'ai quitte l'Allemagne. 

signés avant la tin de la semaine. 

ce que les poètes appellent te berceau de la 

race. 

On considère ici que M. Erzberger n'en 

Plus ça ira plus ça sera *Impliqué. Supposez 

inTcnr.6ces gens-1? C1, DE LA POUCHARDIEFtE. 

LES FRANÇAIS 

fera pas partie, la nouvelle de sa 'colla- 

un j'aune hdinme tchéeo-slovaque qui épouse 

RAPATRIES DE HOLLANDÊ boration aveo le chancelier 

eite.-e-ocez., 

Ebert étant 

une jeune tille yougo-slave. Ils auront un fils 

SERONT RASSEMBLES A ROUE?, 

controuvée. On dit aussi que la délégation 

qui pourra se dire yougo-tcheeo-slavo-siova- 

allemande qui aura vraisemblablement à 

que. Mais supposez vs ce fils epouse lui-mémo 

Dieppe., 4.13 novembre. se rendre à Versailles sera dirigée par 

retgur dc nus prisoiniors 

une jeune fille sippartenant à la nationalité de 

Lee rapatriés des régions envahies lie- Scheidemann. 

ces Hellènes irrédiniés, qui ont fondé un Etat 

ment de Hollande seront, après leur iden- On fait également observer qu'il sera dife 

indépendant dans la banlieue de Marseille:« :eue De nos correspondants particuliers : tedeation qui aura lieu à Dieppe diriges ticile de constituer une délégation corn- 

deseencanco aura une nationalité bien p°rson- 

sur Rouen, où a été Butane un centre immufle, l'Allemagne étant aujourd'hui *efuelF 

et bi.e-.; curieuse se.t. mentionner sur t te 

Berne, 92 novembre. portant de répartition. 

fritée en plus 'Id e cinquante Républiques' 

carte da iesite. 

Au Comité international de la Croix- De Rouen ils seront, s'ils ne sont pas 

locales dont les relations sont à peu près 

Par la vertu dm croisements, de generatieridn Rouge, on prend des mesures en vue de 

inexistantes entre elles. 

réclamés par leurs familles, ou autorisés 

en génération ,crottra et se multiperera suivant faciliter le retour des prisonniers de à rentrer chez eux, ou dirigés, en convoi, 

une progression géométrique le nombre des guerre français. 

sur les régions du Centre et du Midi, où Ce qui se passe à Ferlin 

races dienctes pouvant revelieliquer une place 

.La Haye, e.nevembre. teut est préparé pour les recehir. 

au solen. Il arrivera un jour où il y aura Win vue du puisage éfventuel des pri- 

Amsterdam, 13 novembre., 

autant de types ethniques qu'il y a de types sonniers de guerre alliés venant d'Allema- 

On mande ele Berlin au « Telegraaf : 

individuels. Ainsi Bindividualismo finira par 

44 gne et regagnant leur pays, les autorités 

Les cortèges et les manifestatjons contie 

triompher ; autant aurait valu commencer par militaires ont pris les me-sures nécessaires 

fluent dans Berlin 

Veillez-vous profiter d'un taux 

; les chefs du mouvement 

L. Le malheur est que chaque type prétendra pour régler le -mouvement. 

érigcc son champ en principauté et sa maison, 

d'intérêt exceptionnel 7 - font des discours au coin des rues, demandant 

des hourras pour la. République. Les 

en baronnie : d'ore te retour au système féodal, 

qui n'a jamais rien valu pour personne, ILS SE PREPARFNT TOUS A RENTRER (5 fr. 65 p. 100 exempt d'impôt) tramways sont arrêtés, mais les trains continuent 

à marolier. Lés théâtres sont een partie 

car Pi conduit à l'abus du pouvoir monardsique, D'autre part, noue recevons communi- Hâtez-vous de souscrire à l'Em- fermés. 

lequel mène directement au conglomérai r6pucation des téléerammes suivants do Berne prunt de la Libération ! 

blicain ou au peundingue fédéral, 

et d'Amsterdam 

f 

LE NOUVEAU CABINET PRUSMEN 

Le « Wowaerts » dit que les révolutionnaires 

ont nommé les membres du cabinet politique 

peur la-Prusse MM. Hirso et Stoebel nomma 

présidents, assistés de Bauer et Ernst. Un au/ 

La Révolutioa en Allemagne 

Ire membre peur l'agriculture M. Braun-Hot'( 

fée ; pour l'intérieur M. Hirson-Eichhorn ; pour 

E 3 

05 nearn monta 

la police à Berlin M. Ernest ; pour les nnance4 

Sudekum : ,peur les culture M. Hoffmann 

Hennir/h 

Le cabinet sera complété d'ici peu. 

LES DESORDRES' D'ESSEN 

Londres 1S3 novembre. 

e d -npeea rouge ne dans les principales villes de ce qui fut Un hollandais revenu aujourd'hui d`E.ssere 

rapporte que lundi et mardi de grands désert 

dres s'y produisirent. - 

ivemph-e du Kaiser. 

- Mercredi ii y a eu une grande réunion aucours 

de laquelle quatre socialistes prononcèrent, 

des discours-un-grand nombre de seldati 

elpee, la Seferte rre ses exigences, la logi- étaient présents. 

que de son attitude imposent le socialisme Comme la réunion prenait fin, des soldats( 

à la confiance des peuples meurtris dans partisans du kaiser stagnèrent les manifestants. 

On avait poussY de vives aellarnations en l'hon- 

tes moments les plus troubles lorsque, à fleur de Liebknecht : on avait crié qu'on le 

Oui l'eût dit ? Que la eteialdémocratio 

travers les foules, c'est le mur -et riP4- voulait comme chef du gouvernement à tia plue 

s'empareraitedu pouvoir si vite et si protinet 

qui jugent, parlent et raisonnent. du kaiser. 

fondément ? Qu'elle serait le seul parti 

Dans une des rues principales une boutique 

Léon HUDELLE. 

révolutionnaire, et qu'en quelques jours 

fut pillée ; des poetraits du kaiser et du kora« 

prinz y furent pris et lacérés, dans la ruot 

teutee les masses populaires s'enrôleraient 

au milieu d'un énorme enthousiasme. 

sous ses bannières libératrices ? 

Qui l'eût dit, en France 't Ni ceux qui 

La Situation 

io souhaitaient, ni ceux qui le craiigneient. 

Fartent la peuple veut être 

Tant de mal avait' ete formulé sur la section 

allemande de llinternationale ; on 

Zurieli, 0 novembre. maître de $es destinées 

avait si fréquemment proclamé son ava- 

Les événe,ments qui se déroulent en 

Ichisseinent, sa domestioatien, sa sympa- 

Allemagne paraissent. d'après des nouvelles 

Bele le novembre. 

eenthie 

pour le kaiser, que nous-mêmes, mal- 

assez vagues et contradictoires. 

A Lubeek, les socialistes luttent encore pour 

gré les doutes que nous éprouvions sur la 

Deuxpartis politiques révolutionnaires ta possession complète du pouvoir.. 

legitimite de tes accusations, nous hési- 

eont déjà issus de la révolution d'une A Brunswlek et à Wolfenbuottel, les trouble' 

part, le triumvirat actuel, avec Ebert à la qui se sont proches se sont passés jusqu'ici 

tions à les infirmer et a protester centre 

tête ; de l'autres, les révolutionneires sans effusion de Sang, mais ils continuent. 

elles. 

d'extrême gauche, qui ont le peuple pour A Cologne; les révolutionnaires sont maître& 

Mais désormais tee socialistes allemands 

eux. 

des gares. 

font la preuvo de leur énergie et de e ef- 

Le premier problème à résoudre est ce- La ville do Francfort iinvite la Constituants 

forts silencieux qui durant les dernières 

lui d'établir l'Assemblée constituante qui allemande à se réunir a Francfort. 

années do guerre préparaient le mouve- 

sera chargée de fond& le régime rePubli- Sur la demande d'Hindenburg, trois délégues 

ment terrible qu'ils entrevoyaient. 

cain dans toute l'Allemagne et ce, dans le dn gouvernement : M. Fuchsias, Scbulle el 

Disons-le donc aujourd'hui 

plus bref délai pessiible. On croit que Karl Bellariann ont été envoyés au grand quartier g& 

: noue les 

Liebknecht sera nomme commissaire du nérat., 

avions méconnus. Disons-le: Nous allons 

peuple pour la « réorganisation inté- 

Amsterdam 1.3 nosembee. 

faire hurler tous les bourgeois, tous les 

rieure 

Koenigsberg, est sous le contrelc des révfn 

réactionnaires. Disons-le tout de même 

Le.« Vorwaerts » annonce que le Pre- iutionnaires ainsi que Carisruhfs et Mannheim 

nous les avions méconnus ; et noua 

mier bataillon qui s'est mutiné à Berlin Suivant un autre télégramme de Berlin toute 

avions le grave tort de croire que leur 

est celui qui était, considéré comme la autorité militaire est maintenant passée au* 

première défaillance liait leurs mains 

gede de corps de l'empereur et qui était mains des révolutionnaires dont les ordres dots 

pintr tenjoues. 

spécialement eIiai'g do détendre le châ- vent être strctement obéis et qui ont tancé 

teau royal. 

ta proclamation suivante 4. 

Ce qu'ils font à l'heure présente est au- 

La « Gazette de Cologne » signale que' 4, Camarades, 

trement admirable que ce qu'ont fait les 

l'ex-empereur a encore de nombreux par- Nous avons été unis sur le champ de bal, 

socialistes russe.s. Ceux-ci. 'n'eut eu à détisans 

en Allemagne, mais ils doivent s'in- laine OÙ nous avo.ns versé notre sang Ansem. 

barquer qu'un . tyran détesté dont le scep- 

cliner devant les événements. 

ble ; nous allons conclue maintenant de cone 

re jugulait des peuple 

que ceux de P.Autriche-Hongrie. 

divers, de même 

Il est très dilticibe de porter un juge- -ceci. l'Allemagne vers un avenir heureux. 

Mais ceux 

ment eur la situation. Tout l'ancien per- « Bestez ticlèles à notre peuple et à sa ta4 

d'Allemagne no se 

ser un empereur 

contentent pas do chasteinnel 

administratif est demeuré en fonc- clic dans le monde. Nous allons travailler 

respecté et de faire une 

tions. Par là, il ne faut pas seulement main dans Li main avec les ouvriers et feue 

République. Ils déposent comprendre les 'conseillers de l'adminis- gouvernement. 

édifient autant 

tous les rois, et 

de Itepubliquee. 

tratione mais le personnel du. gOuverne- 

118 ne 

transportent eine dans le ment proprement dit,. 

e rues de leurs 

villes' le carnage qu'ils ont Le docteur tSolf continue à signer- les Le grand-duc de Beide sommé 

arrêté &LW le 

notes diplomatiques à l'adresse des Alliés 

front. Leur revolution est aussi, pacifique, 

et le général von Scheitich, ministre de la d'abliquer 

aussi ordonnée qu'elle peut l'être dans une 

guerre, reste à son poste, comme nous 

aussi grande catastrophe militaere. 

l'avons dits Avec sou approbation, le ce- L'agence Walff transmet une 'M'Ache II 

' Ils ne cherchent pas à elinuip directeur de l'office des Datlen-Baden d'après laquelle les conseil 

ruser aven l'en-. 

nenni du dehors. Mais ayant Matières premières, est nommé chef do de soldats de Mannheim, Weidelberg 

13ré,sidettit Wilson dit 

eneaux tout 

y trouvera les m- 

qu'ils 

de la démobilisation. Cette Ratisbinne ont sommé le grand-duc d( 

veulent la paix ils acce.ptcnt, 

préparés pour eetto veste 

pour l'avoir, 

',tien est contresignée de Ebert et Bade d'abdiquer. 

sienstruction de 

re- un armistice d'iule dureté surprenante et 

de Mese. FAiiin, Hindenburg lui-môme est 

titab le de l'Europe qui : eit le but vé- quo jamais 

ine la Croisade 

le geuverriernent 

américaine. 

iMperinl 

direCteurs des banques LES EX-SOUVERAINS DE HAVIElle 

is n'aurait anesepte, Ils n'appellent 

4lYstenn nous avons à choir entre deux 

pas le 

d'empire continuent leurs fonctions. On 

Amsterdam, 13 noirenehress, 

prolétareit aux armes contre suunaîti e.le montant des souscriptions On mande de Munich : 

Paie --tes' un Pair : la 

Wileee. paix Bitue* m . ou la 

leurs exploiteurs 

; nuis ils font appel à pur le neuvième emprunt de guerre. ta 44 Le roi et la reine de Bavière. atca 

toutou les 

couches socialçe pour une vie continuo ; n prépare la démobilisa- . 

oeuvre d 

- 

aies do !mire filles. de leurs tile d, II 

prince itupreeht, sont partie de 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

ç..----- -- - --- 

4fl 1( f 1)r:L1; t) U OO 

.. La reinp, (pu sL g avement malade, 

dç$ reDdue au chtteaix d Wcdcirweck. » 

-. LEl M!UTINERIES 

PANS L'ARMEE ALLEMANM 

r 

- 

Gand, novembre. 

D neuti'e quI eviennent de Bruxelle 

nnoncerit que l'a garnison al'emande tic 

viI1e et en révolte eontrc o f11eier. 

Quelques-uns dc ceux-ci oflt t5 tTIt5 

tr leui hommes. 

Le bruit courait lundi à Ganci qui la 

gavfli9on allemande de Bruxelles avai -- 

:loré le drapeau rouge et était entrée en 

'tvolte Ouverte contre ses .offIeies, 

Le prince lTuprecht de l3avière aurait 

ett forcé de se cacher dans l'hôtel du ministre 

c1'Espagne le marquis de Villalobar, 

et celui-ci aurait envoyé un parlejuenta ire 

au roi Albeet pour lui demander de prosser 

l'entre des tronpes belgea dans 

Bruxejies qui était prvue seulement- pour 

4 fate u1 ro Léopold, le [6 novenbre. 

-- 

A. ANVELIS 

.- , Anisterc}ain, 13 novemhro. 

!d 1rutt court quo la mutinerie de 1 

garnison d'Anvers fut aeeompagnto dc 

désordres sérieux. 

Jes officiers furent obligés de 'en!uir 

11 auto. Leurs paulettes leur fureni arraclnes 

ar les soldats qui, grimpant sur 

-les autas, cri explusaient les o1flciers. 

asssshat (?) 

- 

Amsterdam, 3 novembre. 

Le « Waderland » public une informa- 

tien qui confirme le bruit selôn 1eiirI le 

kronprin2 aurait ttd assassiné. 

n paraît qu7i fut reenu par le gardes.frontières 

allemands, lors qu'il eyait 

c passer ei Hollande, dimanche dernier. 

n promit de s'en retourner, mais renuvela 

sa tentative, de, bonne lieur, lundi 

aiatin. 

Une lutte s'ensuivit aucour dc laquelle 

le kronprinz fut tué. 

D'autre part, la dépêche suivante de L 

Haye, datée nôvembre, donnerait un 

démenti à toue les bruits de mort du kronprinz 

d'Allemagne qui ont couru usqu'iei: 

La i-laye, 413 novembre. 

' L'ex-prince héritier diAllemagne est 

arrivé à Maest'richt à 4 heures, avec sa 

suite, dans quatre autos.. 

(4 11 a olé conduit ehe. le golrvcrneur du 

Linbourg qui lui fera connaître la décisiOfl 

du gouv.e moment au sujet du demiciIc 

qui lui ser -assigné. 

oïiiic I aisr t rç 

: 

lu de lariccption faite -aa kaiser i son arrivle 

en Hollande. Le )aiser, raconte 1eouraal 

w'rva dans 1'aprs-midi à la pétite salion de - 

-Marn en rente pow' lè eîmteau d'Arnrringen 

où- il sera i'lelte du .omte ?entincl Le irain 

dépassa doucement la st-aLion pour s'arrtcr 

- '_In endroit veuf de toute plate-forrn. es 

ou'vrcrs avaient simplement jeté un p u de 

gravier et bouché que-iquc trous. 

La eccption du laei- fuI entièremen {b- 

nwle de faste. Le major glnral Onnim chf f 

t'u service 1e l'interne-ment en réglait Te 0- 

0cole. Uscommissaire de la orovine d'ELrl 

le bourgmesLre 6e Maarn et le direcieur es 

ctiemi-ns de fer de PEta assIstaient à -la oCvmone. 

Le ti'ain t!tat b peine arrtî que le 

kaker dcseendai% sous ans petite pluie fine qui 

rendait l'incident enorta pliis n-anm1ique. 

3uil}aume H portait 'l'uniformC de gCnCal, nis 

aucune dCcoratioi. Vu d près on peut i'e 

que es -derniers le uattaîent. 11es ïniîntenanL 

co.mpiCtementgris. 11 a le teint jauflatre, deux 

profondes rides s'aporoivent -de cliaqie Lé 

du nez, mais es veux gris lYeu -n'on nen 

jtcrdu de leur arrogance d'autaa et son ex-maest 

paraît toujourS aussi hautaine. 

trar c ht Atrc 

LtPPLIAT)iON 1iE L'ÂRMISTICE 

L'OCCUPATiON ITJLIENNE 

Rome, ( iiovembve. 

Ls autorités iI,aIiCflfl, en app1iation 

1es eonditions de, l'armistice, ont pri$ p05esson 

du oontô1e des chemins de Çer aurichieus 

ur les pPincipaux réseaux, ainsi 

1ue des routes et des passagzes cQnduisant 

vers la frontière allemande. 

L( commandeur Berrini, cher du service 

du mouvemerît, a pris la direction de tra- 

Uvaux de réorganisation du trafic dai les 

territoires 1ibrs. 

£'ARQMEVLQlJE DE 'RAGUE EN FUITE 

- Rome, 43 novembre. 

L'apehev1ue de Pra'ue, dont les' senlimeiits 

germanophiles étaient notoire, a 

obligé de s'enfuir de son diocèse. 

LA REPUBLIQUE ALLEMANDE 

D'AU TRICHE 

r1JNIT A LA REPUBLIQUE ALLEMANDE 

Amstertarn, 1f3 novembre. 

ltTn télégramme de Vienne annonee 

qu'une loi n été vctée par le Conseil d'Etat 

décrétant la République de l'Autriche aile'mande 

et la réunion ch celle-ci à la 

- 

aépublique allemando. 

IJNE NOUVELLE DEMJSSION 

Bûle, 13 novembre. 

W)n inando e nft : 

a « (aZn1tC -de Franofort » pprenti de 

Berlin que i fctaire tl'Etat, oomteflcedrn, 

a pr#sflté a dérnision n nnnu 

tciijt jue la &lnnceiie sie.w1e. 

La Vct.re! 

La victoire sanctionnée par l'armistic 

est l'une des plus Lomplètos quo i'1{isie 

nit jusqu'à présent enreistrées. 

Les conditions d'armistiee consti tuent 

une capitulation complète de nos enneniis. 

Quatre mois de dMaitets quotidienres 

ont amené l'Allemagne à la soumission. 

'Pendant ces quatre mois, la manoeuvre 

Foot s'est déroulée re1on un rythme tiré- 

Ois et magistral. 

Deux phases qui d'ailleurs n'ont 4té 

séparées par aucun arrèt - peuvent se 

distinguer dans cette victoire de seize se- 

pubié lundi soir, ii aeures. il résuma, en 

(10 ciques phrasas magnhliqu emc1t - vooatrices, 

l'effort tmmens et victorieux. 

D'autres communiqués vont suivre ; fls enregistreront 

les prGgrs de l'occupation. 

-Le premier r1raîtra duici deux i t-rois jours, 

ds que les accords nCeessaires entre les lLats.. 

njcrs et la nio au point de disposition mabi 

rLtLls auront clos la ériodo tie prCparatiOn 

des mouvements auuqueis vadonner lieu l'exCutien 

des l-auc d -l'armistice. 

Ce cmnt des cOmmuniqu dc joie sans mlange, 

car l'angoisse crucle des pertes de la 

1jatajIe ne vienc'o plus aSsombrir leur Cclat. 

Tous les deux Ou trOis jours, peut-être ius 

souvent-, au grC des -circonstances et Ue-s nouvel- 

LA C. G. T. 

Poétariat casé 

Au »OL'L du Coraité cordédtiral, expression 

de la classe cuvrièra française urgarisée, 

la Conunissiou exécutive - de la 

C. G. T;- saIne I'avèac-mcnt de la République 

allemande. 

Cet événement histc-rique doit marquer 

la iin du rè9ne do la force et ouvrir i'àrè 

de la réconilinLion des 5UiCS. 

L'acte révolutionire du -peuple ailemand 

fixe l'attitude des classes ouvrières 

-des pays de l'Entente, qui doivent exig'r 

ile -leurs gouvernements, au4ourd'hui pIns 

encore qu'hier, que la paix se fasse sur le 

principe d.e la libartè des peuples à se 

détermiaor aux-mêmes. 

Le militarisme de- ccnqute, la force brutale, 

sont délinitivement abattus. C'est sur 

des hases internatiaaie.s nouvelles que le 

inonde doit être reconstitué. Dans ceto 

reconstitution, ton-s les peuples doivent 

êtr& t'çaités sur un pied d'égalité, puisque 

tous surent appeIs aux nièmes devoirs 

d'entraide sociaie, qui seront la loi de 

- 

l'humanité régénérée. 

Un devoir incombe au prolétariats des 

pays de l'Entente : s'opposer à tout entraInement 

chauvin et ne pas permettre que, 

sus pré-texte de « maintenir l'ordre », les 

LA GREVE GENEaALE A VIENN forces militaires alliées aqissont contre les 

Londres, I3 novembre. régimes nouveaux que les peuples de la 

-(n mande tk Copenhague, t2 novembre: Ruade, de l'Autriohe-Hongrie, dc ilAlenia- 

La grève générale sera proclamée Ue.fine 50 sont, an prix -de sacrifices, libreniain 

Vienne. 

nCnt donnés. 

Gela, nous en avons la - certiu4e, In 

CHARLES I" EST Eî'T FUITE puissance internationale ouvrière, enfla 

- 

Bâle, -13 novembre. recons4tituée, saura l'obtenir. 

On mande de Vienne, le I novembre Notre- classe ouvrière organisée n égale- 

L'empereur t l'impératrice, avec lenr ment pour tèrhe do sauvegarder les liber- 

amiIle, sont partis 9 heures, allant à tés acquises de COnÇ[uérir pour le travail 

tckurdsau. 

les droits n0UvE'5UX qi lui roviennent, 

LA DEMOEILISATIOl. sans lesquels rtre pays resterait à I'ar- 

- 

rièro des autres' nations. 

Zurieh, lS novembre. L'heure de I'éhéance a sonné ; il fuu- 

La d5mO1)ifl5satiOfl on Autriclie se pour- 

- 

suit snns difif1cWtt. Elle pourra étre nomdra pay-or. 

lètement exécutée d'ici huit ou dic jourL (In premier acta s'impose : l'am.nistio 

pleine et entière pour tous. 

La fin do l'oppression impérialiste et mi- 

Iltariste sur le uenie avec l'avèPement de 

ré publiques succédant aux gouvorussmeTis 

autocratiques, doit nouS ramener la li- 

;berté la plus complète de penser, d'écrro 

et de parler- Iibert? ssni lrjuelle la dituocraie 

sociale ne surzdt vaiiaent exister. 

s e 

hv 

- 

Lts prci; cimi. cts i1eefl'E 

k; r-ogèi 'occpIku. 

loi, i.e «mrnuniqu die la victOire flÛtl renejgfl1a 

sur iC-s ltajes -d nos ariiiiies vers ,Ie 

ilUija. 

L'ARMISTICE SUR LE FRONT 

C'est Vers 9 heures quo les quartiers glnt_ 

raUX d'armée transnjrent la flUVCl10 tant 1tendue. 

- 

Otilcers et soldats, avec une apentant5té ton'nharde, 

se félicitèrent, s'étreignirent fraterneltoment 

taudis que les avions, ronronnant audcssu5 

des ancienjis lignes, venaient, en cligne, 

l'a1égres-se, jeter -des -milticr petits -drapeaux 

en papier aux couleurs ailMes. 

(De -nombreuses Corvées de ' pinard n 

rent -dans es villagns voisins -du focaL chercler 

les auprovisionhlements nCcess-aires la 

bration d'une parCille fCte; Spontanément 

population des agglomérations proches fit dQS 

C0llects en faveur des O j-lUS. 

Ians -le-s pins petits village-S, -même les pe-us 

dévastés, des drapeaux apnarurent aux fené- 

- - 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

- 

L'ON REPRIME LA SPEGULATeo 

DeiNiec e 

iNOUVELLES CONTRADICTIONS 

, Amsterdam, t3 ncvcrnln'e: 

U, « Telegraaf ' pub:lie long compte--ren-. 

maines. 

La première de ces phases a consisté 

à réduire lesvastes saillants que nos ennemis 

avaient creusé dans nos lignes et 

dont l-es joints menaçaient divers points 

importants poiïr nos armées. 

La seconde -phaes a consisté en une 

action de rabattement des- ailes de l'adversaire. 

Le tout avait pour but, d'acculer aux 

Ardennes le centre des armées allemandes 

:Lui combattaient entre la mer du Nord et 

la Me.use, puis d'envelopper ce massif. 

La manoeuvre a été couronnée d'un plein 

succès à partir du m-ornent où la ligne 

Hunding n été enfoncée dans sa 9arti 

est, entre Itethel et la Meuse. 

Aussi depuis quelques jours, entre Mon 

et Sedan, l'ennemi était-il en pleine déroute, 

t l'enveloppement dont nous parlon-s 

plus haut na été entravé que jn la 

sgnature de l'armistice. - 

Totre icoie militaire oCt comnièto et 

'elle était déjà largement acquise orsque 

l'Allemagne s'est mise en révolution. 

C'est la fin du grand conflit auquel ont 

pris p-art tous les continents. Nous n'aurons 

plus à analyser ici les opérations 

militaires, et nous n'avons plus qu'à clore 

la série de ces chroniques parje mot de 

Victoire 1 

Lieutenant ENTRAYC-UES. 

COMMUNIQUE, 

CELUI DES COMBATS EST MCM' 

Paris, 13 novembre. 

Ï 

Le dernier conamunquC de la guerre a Ct 

ILM tribunal correclioine) de 'sic 

e-ié à- cia rraii 

d'emprjsraiuemeni t 

foanes d'amcnd un laitier -d ROqu011 11C 

1iar1in M. Phomas Beccaila, ou' 

-illicite ur .o lait. 

Ires, ur les ptgnons It demi de-rouhis. 

Cet éiange commerCent n'avait r 

lartout, jusqu'à une heure avancée de la IJNE SEAJNCE -i\IOUVEMIEiNiTuIlE AUX GORT d mieux,- j)Our Lfaciljtcr L tI' 

haum d 

nuit, poli-us, -amex, arditi et les courageux pe- 

Ic littoral, qu d'o-ffgjr aux Pi'OCLtiCturs 

. tits piotes de F-iandres lraternisaieflt de faioa 

Mdrid, t-2- novembre. sup-trieur -enlul qu'ils. un prIa 

-touchante, recueil-1an rAln la réc.Onpense, Si Inde-pondaminent de l'émotion qu'a produite if. -13-e-maria avait été déj 

tiemohdaient 

longteinps attendue, detant -d'héroïques ffort5. la signature de i'auyiistiée, On -s constaté une -iié,e dernêr3 à huit jours condaInné r 

f 

En conformjL ,dc clauses d'ar-mi-stic'i's Certajnc perplexit-é au sujet dc la rilpsreu-ssioa 

prisoa 

aaaeme -d1it. 

troupes a1lthies oclmpront cette ligne jusu'an POSSII)I0 des événO-ments actuels en epagne. 

-moment où l'ennemi se retirera. Flle-s le su- Hier soi-r, des -groupes eut pai'eoura les ruos 

-vront alors pas àpas jusqu'au ilhii.- 

avoisinant la Chambre des députés. La o-li-t.O 

le-s O dispersés. - - 

UN OPDRE DU JOUR 

A ta £'hanihre, le nouvcat présidut du con- !!_!! LJaf 

seil s'est expliqué sur l-a dCrnjèrc -crise. -pré-- --- Ava1tG$ 1a la 

DU GENERAL PETMN siéent lt conseil a fait appel aux gauches, pour 

Paris, 13 novembre. 

Clu'eties acc-oniiplissent li rie hesegne dèro ocsat-i- iElic rapporte a.pi ,. cent di-OIérO,5 

que. Abordant le questioxis inter-nationales, il -Elle est -exempte d'impôts. 

1 général Putain a adressé l'ordre du jour s déclaré vouloir suivre htPrancg -01 15 Grande HIle jouit des même-s priei'ges q 

suivant aux armdes françaises : 

Bretagne. « t'îous devons maintenant marehr rentes -5 p. cent F1115 et --ip-i- -et 1 p. cent 1917 

(I -Pendant- de (longs mois vous avez lutté. tous unis en-onhli'ani- les 111es[ion.c dr p-ersofl- Elle est admise par -l'Etat en pahrflC cj 

L'hisiaire elèbrera la t-énacdt et la fière dnevnes et les (léfférences qui spareiit is hemai-e l'impôt sur les bénéfices de gnorre - 

gb déployés pendant cé quatre années p-ar du gouvernement. » 

Elce est -. l'abri de table COflvorsf5 

- 

- 

floti'0 ptr-io, qui devait vaincre pour -ne pas iM. Pddreal,au nom deg - réfernii5[es, s dé- 2t$ ans. - 

?uTir. Nous- aboius demain, pour mieux dio_ fendu un0 projosi-tion defandant quels Cham- FIlle comporte une prime de rombouri5,t 

ter la paix porter no-s -armées jusqu'au Rhin. brn envoie -ses félicitations aux liambres des de ' 29 f-r. 20 pour am montnt nnnhji)al 

Sûr lrre d'Msa-Lorrajne qui nous est 

-100 francs égal à 4i124 -ppuissances 

- ailhie-s pOuiib brillante 'ictojrc que 

C3'It du cait 

- chère, von-s p-éaiètrere en ii'Iirateurs. Vous CeltleS-Oj viennent- de rctmporter. - - \ versé -à la sonsci'iption. - - 

ILs route entièrement libérée sere admis&p, 

irez plus loin, en pays ali-emand, occuper des 

la Banque - de Fraiïce, eu aran-Uo d'esiompte 

territoires qui- sont le gage nécessaire de justes 

nu -d'avances. 

réparations. La Frafloc -s souffcrt -dans ses cana- 

La rente sera négociable en Bourse 

pagnes ravagées, dan9 ses-villes ruinées-; clle s 

offre la -chaneC d'une plu-C-valu-e en capital d 

-d0s deuils nombreux et -Cruels ; les Jrovinos 

1z 91? p. cent - quand le conis atteint o ir. 

-déltvrécs pt eu. à supporter 'clos vexations into-.. 

2a'iiI cent - quand, le -cours atteint -jj e', 

lérabtes et des outrages 0éiU-X. Mais vou -n-e 

I-2i p. cent ' cjiianii --le cours atteint 1410 f r 

rtI20110rtr pas aux crimes commis par des '.io- 

je pail'. Les coupons d la rente sontpalés:pax 

tences qel pourraient vous sembéar i-Cgitinies 

trimestre. 

- 

-d-ans l'excès de os resentiment. Vous reste- 

Premier coupon échoir : tanvxe 11i 

rcz -disciplinés, respectueux des personnes et 

dos biens Après avoir battu votre adversaire 

par les armes, vous lui en - im-poserea encore 

pai ta ciignilé d Lre aLt t ide et le monde ne 

saura ce qu'il doit i pus -admirer : de votre 

-tenue -dans le s?COC-s ou de votre héroïsme -dans 

- - 

les (unba1s. 

) J adiese aec vous un .0u'cmr ému à no 

naort dont -le sacrIfice -nous a - donné la victoire. 

J'envoie un salut peiT d'affechon attristée aux 

pbres et aux mères, aux-veuves et aux orphe_ 

lins de Franco, qui cessent un inta-nt de pIeusur 

dans ces jours d'sl-lgrease natibnale, pour 

applaudir au triomphe de nos armes. - 

)) Je--m'ncli-ne devant vos 4rapeaux inagaifiques. 

- 

» Vive la Franc:0 I - IPETMN. 

ne t4Wahue 

- 

A V-IliV D'iJ SOtJtS-OFFI-CIEIR 

A SOUnàj a1ENSUE-L(EI 

L&vCuv-e d'un seus-offloier -i solde mensuelle 

ne peuk - cum'uler les allocations et majorations, 

prévues par l-a loi du i août -ii4, avec une 

délégation de solde. Le régime de l -pensioif 

-ist également exclusif des aliocatictiis et majoratione. 

- -ENFÂNpS nùIJR8 

D'UNE VEU IYOFFLOIilI - 

-Les eiiÎants mineurs d'-une veuve d'etficier 

qui se remarie ne- pourront continuer mccvoir 

-l-a, délégation de solde d-e leur père, lorsque 

loua' mère touchera sa pension. 

PERMISSION ACCOxiDEE A L'OÏQCASION 

DE JMIJMPRUNT 

La pei'miesion aecor4ée t l'occasion de l'enaprut, 

aux notaires mobilisés est di) t-rentecinq 

jours. - 

Ilgs VETR\-I1ENTS POUR LE DEè-10131L-ISES 

Par voie de question écrite insérée au ' Journal 

- Officiel » S'il Pierre Masse, diputé de ]'Hérault, 

expose -au ministre de -la Guerre qu'un 

très grand nombre de - soldats, mobilisés depuis 

pius de quatre ans, n'ont plus ni vétCmcnts ci- 

-va-15, ni moyen de s'en procurer, et Il -lui dçmande 

quelles sont l-es mesures qu'il a prises 

pour p-ermettra à lices militaires, lors de ta 

démobii-saUon, de rentCer dans icuan loyers 

munis de v-étcmeuts ciCeciats. 

Ji 

:Lt « Wiener Taebiatt » apprend de 

Buearest que la Roumaflie adresse un ul. 

timatum à la Ilongrie exigeant l'évacuation 

immédiate rie, la Transylvanie, 

) o 

Lf Ctk11 h Tre 

rivé à ConStafltil101)le le 8 novembre, ayant 

franchi l-e premier les J)srdnne-flos. ie 

passage dOS escadres alliées -se trouve 

légèrement retardé par la néeesitt., d'enio'-r 

un grad nombre do mines Uérivaiite 

ou éehjuées qui obstruent les étrot-s. 

- _ 

Lyt1 ar! 

Secs c1s e 

Loraires 3 novembre. 

Pau le dlseoups qu'i a f! oncé i la rén-. 

fliùfl dO Downln-Ste e (t M. I4o'I (leorge s'a- 

(LiCsSafll aux membres liLlraux du Parlement 

e dl-t 

. Les conditions d-e paix doivant nons laiscor 

un sentiment de justice. Il fjtt qu'-inexorablement 

nous repoussions toutes les tentatives 

1e faire déuller ouverneffient du strict 

principe (I justice. i - - 

M. Lloyd Georges a ensuite afllsTné sa foi en 

la Société des Nations qui est plus nécessaire 

' 

que jamais. l-1 a fait remarquer que. les conditions 

qui prévalaient dan-s -les 3aJIka:as avant 

la guerre affectent inainteilant les deux tiers 

de d'il-uirope : 

4, UJ grand nombre d çpciite-s nations créées 

OU reeréées ont,hesni-n do la protection de ia 

Société des Nations. Nous irons t la conférence 

de la. paix pour aranhi-s' que la SoohSjjl des 

iNations est u-neréaliié. 

Relativement au dibre échange le premIer icinistre 

n-e cc propose pas (Palier jusqu'aux résolutions 

de Paris le troi-ième des quatorze 

points de M. WiIson enIpMéollc toute idée le 

guerre économique ap:rès la guerre. 

, Pour ic home ruile e'Ost une mesure -essenfiel-le 

; mais il ne faut pascontraindre le nordest 

de l'Ulster. 

ni- 

L5Esp1 rouWé 

- al. H-ontaria s d4v,eloppé -1iia prépOiitiotl ion- 

-chant à ce qu l-e pro-eèaverba1 de la séau'ee 

ment Onne la sa1ifact on dc la Chanahie poul 

l'iaeur&uso lii dc la guerle Le pitsident du 

-conseil, eu nom du gouverTlemenf, s déclaré 

accepter ecite -SOCOUde ro1position. Un --long et - 

-passionné dat s'est alors ievé. 

M. Pedregal, soitenant sa propesition, - dii 

iqu la vie--de tl'Espagne -dépend de ia vctoire 

-clos Alliés. - - 

l"J. Hontorio, défendant la sienne, déc-lare 

« Au mo-fent où l'aurore de la paix irhimine 

l'Espagné et- le monde entie, les députés -d'léea-gnc 

s-'àPprCteut à se combattre. Ii-faut que 

nous Oublions n-os querelles, il feuj que vienne 

3e règne de la justice. - 

lin député interrompt : « Ii n'y a pas d-o- julstie 

n Esp-agno tVive Ta Franco I ' 

bi. Besteiro dit -i' Nous voterons laproposi 

lion de 1M. Peciregal pour célébrer ta Chute du 

'kaiser. biais le peuple es-pagne-1 n'est pas quathé 

pour des manifestations et 4es r-éjouissances,- 

puisque songo-uerflement ut germano-. 

-pliée jusqu'i la débàulo d-e-a'All-en-iagne.-» - 

L'orateur -attaque violenament la monarchie- 

espagnole. -(P-rotestattous-.) 

On passe au vote. -La propesition Pe-drega-1 est 

rejetée par 'l-9 voix -c;oni-re 56. - 

La propoéitioa Hontoria eSt ensuite adoptée 

par iên'voix contre 2. - - - 

M. à'Larcclin-o lDom-ino s alors prononcé nie 

discours violent : L'Jésgagne, a-t-il dit, -sera 

sauvée par des bommes -libres de toute tutelle; 

problèmes espagnOEls sont eeix dc l'Europe. 

' 

}e 

Chambre d$ Duts 

I-3 novenalwd. 

-Pq;ri-s, - - 

La sêance est -ouverte à l h. 15. 

prsicient prononce l'éloge fu-nhre 

- Le 

de M jhnile ra',re députe de la I{outc_ 

- - 

-Savôic. 

LES 

IPLOIS DES MOBILIlES 

L'ordre du jour appelle la discussion des 

diverses propositions de loi ayant pour 

objd de garantir leur travail ou leur cm- - 

p-lei -aux ouvriers et employés atteinVs par 

Sont sueeo.ssivemenl adQpté-s l'article , - 

relatif à l'application dc lu loi, avec une 

addition stipula-nt que, dans les usines détruites 

en pays envahi, les chfs dhasines 

seront obligés de reprcndre les ouvriers 

mobilisés daues un délai de quinze- ours 

-partir de- la luise cii arcIio normale. 

- Larticl-c G, étendant les dispositis de 

la loi aux gens de ner et l'article 7. roidaut 

la 1i policab1e l'Algérie et Lux 

-oloni-s. 

- 

- 

L'ensci,. . 

- .'- uuup 

La proehajn Séan a fllain 

proohai; 2 h. 3o, ent '4xée 

l'alcool. 

P0ur le 

La sdanee estivé0 

C:à et - L$ 

L'ON TRAQUELIïSACA? 

)e Qiaroti-es. 

Au coura d'une ene4liéte 

f,t-,on -a découvert, rie erdonné 

5 

viron de iMâcon, nia eto de5 

nni-fs.- Ce numn&eiçant O$rajt °n 

(1'llil aal)-ar-etir. 

e 

Lesule eut été rdqiisiLia5 

1a -taxe. U-ne portjoii sera rép-n. 

-arn.ri'cai-zi d'Allerey et, les prinoipan -le 

du département. Up5 quantgt 

(iouzaiflep sera réservée e la xli de 

vendue eux partieui1ers pa 

-municipalités au prIx d -a laxe. 

En outre, -ce-nt Soixante 01Yhaines 

aChetés pr le intnae OOqutje.i. 

taxe, ont été réeJujsit}onnls en -gar0 e li 

-livrés au puliijceu prIc de -la ta0 

LE LETT 

Cu qui s'en 'v-ont 

- 

JtENE .f-UZEROY 

On annonce ta -mer-t du baron TOUiSit, ? 

l'âge de soix-ante-deux a-na et à la Suite d'ifli 

longue maladc Cc nom qui ne d t rieS 

quiconque, était le -patronma d-tu rom3fl-r3 

fle-né Maizeroy. 

C-o feuilleton-n i-st, tient les productions !n. 

rent dévorées de longues unnxles durant, ;Pi 

les petit-es fenhar--et -les cammères de c1aa?%ic4 

avait début-é dan-s l'armée, avant que d i 

consacrer au rextIec-haussde de grands 3our 

naux. 

,- 

C orsam-u xiiqiié -erbø 

; 

. 

Pii 

alonique, -1-Z novembre. 

T. situatiolTi U- dO -novembre était ! 

suivante : -- 

Une division de cavalerie sorbe -à piel 

est entrée à Vrc-hatz, vers 6 heureS du 

sr ; elle s été reçue avec ufl enthoesiasme 

énorme par la population. 

Sur la voie Ion-de OrchovaTeme0h 

il n'y a plus de troupes allemandes, 

leurs transports se dirigent de Temecbysr 

- - - 

vers Arad. dOE 

La. divisim de la Me-ravie contfl for 

passer le Danube-, à. Petrovaratifl, ont 

la mobilisation. trouV81 

- 

- - 

md un bathiilon de Serbes se 

Lartiele 1er du projet, adopté par -la encore prisonniers dans cette 

commission, oblige les administrations ou 

les orutreprises privées à garantir à leur 

personnel mobilisé - l'emploi que - cliaun 

occupait au moment d la mobilisation, à 

moins de faire la preuve de l'irnposlbi1it 

- 

de reprendre l'employé ou- l'ouvrier. 

Fressena-ane. La, loi. dit qu'il sera tenu 

compte a.r le -patr-oncles blessures u in- 

;firnaités des ouvriers ou employés. Ds 

patrons peuvent trouver là prétexte 's ne 

pas reprendre le mobilisé à son retour. 

M. Deshayes, rapporteur. La phrase 

incriminée par 'M. Pressemane n'aura pas - 

les cOnséqUenCeS qu' il craint. L'armistice 

vient d'êtr signé. Il y s fl1geflce à voter 

ctte loi. Daprès son textC, la guerre aura 

aimplement suspendu- Je contrat de travail. 

L'article ter est adoptt. 

On adopte ègalement l'article 2, di-sant 

-tjue les contrats de travail écrits, à durée, 

(léternainée, reprendront, sauf i'inapossibi- 

- 

Berne, l3 novembre. lité prévue à l'article précédent. 

On passe à l'article , réglant les tonditioas 

d'iavancement dans les administratulns 

- publiques. 

Après quebpies observations di M. Pas- 

- 

quaI, c-et article est adopté. 

L'article !t, disant que la prouvé de 

l'impossibilité de la reprise du travail incombe 

à -l'employeur, ne donne pas ticu à 

- - 

débat. 

LES FRANÇAIS A CON1TANTINOPLE 

- Paris, -113 flOvdnibro. 

Le navire fraiiçahs « Ariane s est ai'- 

ville, t 

Non: 

entrés s1enneUement, à 9 heureS, 

- Sad ; ils ont été reçus avec ufl en° 

Siasme indescriptible. 

En outre du matériel, nous trollS 

sur Te Danube plusieurs ernerqu, 

- 

plias de ceiit chalands. 

Evcuaioe dc iY 

liE SOtTSLPIIEFFJP VA 

- --- - SON P-OSP1 ' 

- Paris 13 novem 

M. IMassoni, otis-p-réft di BiY 

dra son posto dès ce soir 

--- 

Dépchc de part 

visite auN 

PC Paris. Au re-or d'une 

-. gions dévastées, le prince japoiaais 

remis u miaisire des -affaIres 

francs pour être -Uistribhés aux 

- - 

sista-n-c-e militaire 

D'Alger. M-. Ti)nnart gouverneur 

l'Algérie a adressé ux 

ordres une proclarnatiOu le-or 

étéao0Uu1C a 

tore daont la uouyIlC S par les - 

piUs grand enthOusiaSnae es9 

indigènes. LyauttiY - S 

De Rabat. _.LegsnérOEl 

iux troupes du Msroe une proaflUC 

I . 

cl leur eomniaiquO -la 

nouVCl1: dO 

exploitS qu 

et les félicite de 1ers - - 

un grand pas b hi. paciIiCa0 

Mile Matitiil. - L-c roi 

V 

IIl5pagne 

rme1mfh0i le 

rois Aihert c-1 PicIC (105 BCl 

proteSU-on dont il -e ntuurS 

Scibes pentlat la guc-rre. çoO' 

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no I-Inç1i'i* ai. M-aura déO le, 

jii5 iu! 

uLC 

spagOe 

la reitié VlCl 

le-S journ-au-v ava101t 

nflOflCiii

-.' 

OULIE 

. 

sé (T la premIro heuro, p qa!1- 

-. rø flO1I 

jerit 1Cfl qui dpegwnI 

dJJJ: 

jsO . 

't8t d'un po1j ocha- 

vont être flhnomblahleø demain ccs 

11s ds de toue Ie âges. qui par la Iran- 

'ère vjt courir au-devant du nous 

ce 'f.s dUflO Rnguo qUUtUdo tiandafl 

leur goisiflt satisfait, et qui 

j1O mains quo les crosses auront 

e600a canons des mitraiIIeuse a'.tô1ICS 

q5 quo le e1 t la pluie auront 

1Oat '3r&Oflt 

øin VOUS yoiU rovnus, Ie 'arnl 

3- 

veU 

Vous 11çz passer spus l'Are-de- 

ho I VOUS %lICZ tre fts clioys I 

-pous tous les lauriers 

I ous ne vi- 

,,Jt V dansi'attPflte de votrø retour. 

viDas ji'ir oiibi0r bien vite toutes vos 

vaa O la gci're oublier.,, '» 

leur rppndrOnS : ï 

'ubUor ? Jamais I 

« 

biler ? Vous vQudr1 donc qu'au 

' 

la nius infernale bagarrcl do 1 hisûrtirue 

franchi le cuil do fer, rom-. 

tolre c 1D1 

pue a 

nOUS portioiis autre chose 

viSiOfl' dont vous ne poue 

flflOSllLS 

iez rn n 

soupçonner l'horreur ? Vous 

nous revinssionS alhgs, gri- J 

v9uu:onci,ents coii'me des bandits qui, 

es 

nt Une ferme à font ripaille 4 

des cadavres deS rerrnioi2 ? Voue vou- 

drJezcela.d. nOUS voir nentii CiOi 

la tradition des vétérans de toijOUrS j:kÎor 

mer le oombat l'embellir pour e faire un - 

de Ce hochets insuiportabICS et brillants 

doetinés à pouvafltOr le monde entier. 

Oubliei ? Quoi ? I Gloire, volontiers, 

ir nous n restera toujôurs assez, nous 

n'oublierOfl jamais son odeur: . 

« Oublier le rnensou des prerres cette 

cariceture tju'elres ont fait de nous tous, 

durant ees quatre anneos t.rriles ; leur 

pocrite travail de déformation de l'opiflii1, 

d'abêtissement, de calomnies. 

« Oublier quoi ? Les responsnhilits ? 

Ah t nous les connasons bien toutes. 11les 

nt Lht res&rt des gouvernements et la 

mise à flU par Ii révolution russe de la 

' diplomatie secrète nous a bien appris à 

apprécier la sincérité passe de tous les 

maîtreS. D'ailleurs, on 'ne nous a jamais 

demand nùtru avis là-dessus. On né nous 

« jamais rclain que tiotre sang; Lui seul 

sje: 

(4 Oublier quoi ? Lalutte deelasse ? 

H Alors ? Oublier la boue ' ? Oublier la 

i)liie ? Oublier la 'misère, ls poux et les 

tats ? Comment oublier ttut cela ,iorsque, 

ilans ncs poumons. atteints, dans nos membres 

ankyIosés dans nos estomacs dMa- 

' 

' brs, des brûluren nous rappelient sans 

' 

iesse 1avision d'un'eo}n deterredont nous 

. yons 

connu tous las grains de ablo, tous 

s brins dlierbe»tout les iQnes de fer, 

teus les vers ? ' 

4 Oublier ce que fut la gueirn Ah I 

Tion, jamais. QtieUe que 'soit I paix, que 

liotis puissions y ,agnor elle ne compen-. 

era pas ee que nous avonsperdu. Nos. 

frères, flOsamis, nos p?res et queiquefoiis 

1105 femmes. 

«Oublier ce que nous sommes' devenus? 

otre jeunesse galvaudée, nos' mains cou-. 

rertes de sang, nos couteaux de. tranche, 

k coup dfuet de la renado au phos-. 

phore et ses gerbes sifflantes de feu dans 

les abris ou jaillissent des pi isonniers en 

lninmes ? . 

< Oublier ? Pourtjuoi ? Paroe qu'il y 

eut de bons moments ? 

( De bons moments, ces rpes vautrés 

dans la paille en poussière, nes 

sourdes ivresses au vin rouge et à la 

gnple, eec eeales. Uaus les pays eiïcore 

tebout t qui tendent aux désirs hypertiophus 

de l'avarie désignée de deux ou 

. '4 

1'ois filles ' ' ' \ 

. ' - . ! 

4ï' s. 

Oublier ? ' 

« G'estpar de danses et des fleurs qu 

JUrent accueillis les vainqueurs grecs à 

hur retour de Salamine. 

' Nous ne voitlon pas de toute cette 

mise eu scène périmée. 

' Nous ne voulons pour notre retour qm 

I joie de mux qu ont r)iJlUi tie flous 

1mep et de nous aimer bien. 

« La première partie de lcuvrc de Iiberté 

est, dit-on accomplie. 

44 II flous: reste à parachever l'ouvrage. 

« Oublier ? Ce serait 

5,t-ce pas, .&j flOUs pouvions oublier ? » 

C1llll!rWe 

Conse! Muçk 

'&Ujourd'huj 

'Uni e'r mercredi, I ConseiT s'est 

den00 u Séance city0 ordinaie, sous a prési- 

Lç3 citoyen Rieux, Prsident. 

1 

lunauuinité les 

Rien est. 

votants lu seortaii e à 

. lEn ouvrant i. Séance, le Maire alu une 

L'administration se préoccupant de la 

. Ueti01 de l'eau, vote une délibération 

'ative la reco,s-truntjoi de la lerie 

an0 des eaux filtrées de Portet à 

1OUlous0. 

POulaid profite de l'occasion pour de- 

eeut j l'amélioration du service des 

l'adminjstratjgii de S'occuper ne- 

x. Le 

Maire répond «'ue tout le néoes, 

:Sera fait ; 

nse it être 

d'ailleurs, un effort un- 

accompli à propos des di- 

«in 

pJ travaii-, destinés assurer l'amélio-. 

» servises de la viHe. 

-et l. a51 il est vrai, une lourde tAche. 

POld iflt0 avec raison pour que 

0 ' lir 

Vl : :! 

;: Parlement permette aux villes de e 

' libérer des travaux quj'leur incornbnt, et 

il émet le voeu que soit ' tenu une runion 

des maires de Franee afin que l'Etat vienne 

au secouis deseornniunesn prenant en 

.cirge Jt. mGntant.. des ..wïoiJioratio1s indipe-isable. 

Piùsiir pensions sont ensiIto liquidie9. 

Le Consil dcide que des hourse d'internat 

s'eoiit accordes aux éleves du 

lyee de Teu.1use en tenant compte de 

l'avis exprime paiS M. le previseur: 

Le camarade Poulard demande encore 

au Conseil une modîication au rèr'ement 

des employts municipaux. Seroiït admis à 

l'avancement, avant tous autres, es em- 

plyiis qui ont inontrl ur z1e et des apt.Jtudes 

particulières. 

Oette questjon appelle celle de ra rorganisation 

des services municipaux. C'est 

ce que fait r.emerquer le camarade Vietor. 

Le Conseil déicide d'examiner attenti'vernent 

la question. 

Pourra-t-on avoir d&sarrnaïs du gaz Qui 

éClaire et ui chauffe ? 'Telle est la qunstien 

que poss Poulard. Le 4M'aire répond en 

faisant ressortir que cette question fait 

précisément l'objet d'ùn litige entre la 

Ville et 1!l CQiflpagflie du Gaz. 

.!_r ce, la séance est levé à 10 heures 

I' 

DE LA 

« J'appc1!era ct Ernvruv iEMprf-J? 

LA LIBIR1 TION. Ceuc libération nous 

Voulons et l'es,-, complè daa3 le plus vref 

d&ii possihle. Et je co,waLiu, ue pour cette 

Lûche a.ff1uera l'argent de !'parg, » 

. (L. L. KLOTZ, Ministre de Fivas). r 

ta tiiive!fe rente est erernpfc d'impfs e o& es 

fliêWcs prvHges que les rentes 5 O/ 9i 11916 4 917. 

[lie est admise par I'Etat en paiement de I'LliOt 1e3 

Jénéikes de guerre. Elle est à 1'bri ch oite covejon 

pendant 25 ans. E1e COflporte une prirne mbourse.ment 

dc 29 fr, 20 jGtIr un montant iionriia de 100 fr. 

gze t 424 0/ cpitaI Versé à ki souscrptior. 

ri$p dEm ission : o 

teîu2 rl: 5 ) 

65 

L_ SOIflCV1)C1W peut demander à bnéficer 

ton ei quatre termes échelonnés dc la manïèr suivaïte 

U r. en sôuscrvant, 19 fr. 70 e 6 Janve I99; 20 rznc 

e 1 Mai' S 19i9 ; et' 20 franCs k 6 Avril j9fÇ 

La Gouscrptioi est ouveite du 20 Ocob 

Novembte i918. 

La BANQUE DE FRANCE admett Cetle t'ente 

en arante d'esçompte et d'avances. ' 

llE OUCi.EPTONS MNT EÇU3 ÀTOiT 

Cais Centrale dix résor (Pavillon d» Flore), Çr'rerca crrnl i 

es E'znancs P'3icC1)tion RccetLes d 1 Eizei»r.mnt dç. 

I)ouanes et ds aontribution indirectes, Bnr u ' nst, iair 

ds Dépms et Consignations, Banquo 3s 'rnci, iuiva de l'Algérie, 

Becett» Municipale de la Villn «je Pari Caisses 'Eparççno ; Banquea, 

ELab1i»erncnts de cTédit, Agents do clanq, oae», etO. ' 

riis 

Daus un filet paru à la date du 13 courant, 

Roquelaine, se parant des plumes 

du paon, affirme que c'est grâce aux protestations 

toulousaine dont II s'est fait 

i'écho que le maiie a rtatli les convois 

funèbres. 

4ue M. toquelaine e permette, une 

bonne fois pour toutes, de lui dire que si 

les convois funèbres ont été rétablis, cesi 

tout simplenient parer que les dcès sont 1 

descendus à un niveau normal et que ne 

rétablissement indique qu'il ify a plus a 

craindre une roerudeanence des cas de 

i,ippe. 

Un noint. c'o.st tout. Monsicur fllUelaine 

;et, dc nième qu'e le maire n'avait 

pas attendu vous conseils pour faire apPel 

à la main-i'Foeuvre militaire, de même u 

lui a sufi de voir la mortalité s'affaiblir 

pour rôtablir lets convois funèbres. Vous 

n'avez jûpé en cette occasion quei le role 

(le la niouche du coche t vous n'avez pas 

lieu de vous en antér. J. POULARJ 

Conrei[Ceï MenicipclL 

adresse du 

nglais pourcapitaine de la Garde royale 

la.PQpulatjca remerciei la munieipaIjt fl et 

a 1 occasjde de l'accueil qui leur a été 

Ville, 

passage dans notre 

o( - 

Le ?'taire dàn 

Ire de ?j. te -Prefet 

encure 

dans 

lecture dne let- A TAVE enant du laquele, le repr&. 

TOU!OWE 

11emn gouveriemen fait ionnaître les 

PARII SOCIALISTE 

'q,ii_ des brancardiers de la é8e division 

OhInu' la i'Ourragère et ont été 

comitô Fédéral 

ites l'ordre du jour de 

tfé5ents. faits l'arme,, et les Les membres 

d'armes ch3 cette formation. 

de la cimfl2i&Sion CxécutiVe 

sont priés d'assister 

'lieu jeudi soir 

à la réunion ClUi 

aula 

du soir, au siège 

lé novembre, à 3 li. 30 

du Parti, café Mox'i n. 

Ordre du jour : Prupagando; 

tions diverses. p Ol)O5i 

Secrétiire fldôrah 

3ourthoumieu. 

Fédération Tou'ousaine de Prép aration. 

Militaire 

Cours de laseniaino 

iPrornièro cUon. Jeudi i% tiovernbre, à 

o h. 80, fl5Se municipal, rue Malbee tucation 

pflys4que, prparation aux B. S. te gym_ 

'iiaste c1assô et d0 l3oxeur classé. 

ainedr1:6 riove]r 20 h. 30 3, 

aptO1e, cours d'hy,çienc. 

lare du 

Drnanclie q noVembre, 7 ii. 4 V&odrorne 

du Bazacle, entralneineflt piiysiqu préparation 

iux j S '(Le grenadir et dessperts athiéiques. 

Deuiièmi saotion. - Ullu n'iardd 12 au jetidil' 

14 novembre, 20 h. 3O saLies canLoual,es éducation 

physque. ' - 

Vendredi F5 novemflre, à 20 h. 30 3, ple da 

Captole, reprise des cours d'aviation. 

Dimanche' 7 novambac, à '1 h. 15. mmège 

du 3e d'artillerie, cours d'équiia.tion. Aprês ia 

éance, entraînement physique au Volodrerne du 

Bazac1e pour le grou.plB. . 

Centre des ai'nes eetuj dg t 

'Los jeunes gens da citasse s Iii?! nt suivantes 

prévenus que i'cS iiJscrip:lons our les 

cours d'éxpiitaf,ion seront closes J fer décmbre. 

La cOndition essent4cll 'rn1r être admis à 

eS s'uivre eSt de faire partie de la F. T. P. 

ou d'une SOCi&é nt Il ée à aa F'dérat!on. Les 

adhésions seront reçues jusql la 'date ifldiiquée 

ci-dessus. l, rue du Salé. 

ÂBIET BETÂ!IIE IIBTEUII V!U 

PROTHESE AMERICAINE 

26, rue Aisace, Entrée, I, rue Lape'rouse I 

TOULOUSE.. Téléphone 9.43 

Brelan de Vbls 

M. le Comniissaire'de 1OliCe du 1Cr arronchs-semenI 

procède à des enquétes relatives 

' il,.. Au vol d'une biyletf commis au pju{iiee 

ds L Puffl Louis, pIce Arnaud-Bernard 

il bis. . 

. 

2. Au vO'! 1'un chariot à bras nommis le 

:10 courant, au préjudice de Mine Marie, Jus 

tifle, débitante rue St-Jérôme 4. 

8. Au voi d'un manteau comniisà la devanturc 

et au préjudice de Mme veuve Calvet, 

demeurant rue Gaffibetta 3D. ' 

Un coup cIe Coutca 

-Iier soir, 'vers té h. 4é le sieur Ader sCadot, 

é ms mobilisé àllaAPoudrerie demeurant rue 

SI-Borne, 44, passait rué du Canai avec spri 

camarade GachaiT, chantant la'Marseil1aise' lors- 

(T11' fl a été interms&.Li raI- un iidividu faisant 

Tttirbi d'un groupe. d'honnncs et de femmes, 

qui lui a po une question saugrenue, Mer 

itil ayant rtipondu de s'occuper de ses affaires, 

cet i:iidivid'U s'est ovairré Vers lui et lui a porté 

un coup de couteau dans ie dos. Après avoiC 

reçu dessolas à la pharmacie Coudoro el1essé 

a été transorté t î'Flétel-TJieu. D'après Pint.àrne 

des srviee, cette blessure ne présente 

aU'3un caractère dc gra'dtÔ. M. le sGmmissai'rC 

de police du 4e arrondissement, de service do 

permanence, n ouvert une enquéte. 

Les Gens violents 

lier soir, vers (1 h. et demiç, boulevard Carnot 

tvsint 51e thiatsrc des Nouveautés an cours 

d'une vive diseusaici) avec individ irconnu, je 

soldat permissionflaire riurricu' JeSn ans 

de pasage n Touloutr, n ceçu un viient coup 

.le canne à lia tête d'où je sang a coulé. Durricu 

avait réussi L enlever de mains de son aciversaire 

un rcvolvet chargé de 3 balles dont 

iii menscait do faire usage. Cette arme 'a été 

sasie p M. le Ceiïimissaire do police de soi- 

Vice do permanence qui a ouvert une enquéto. 

Offres d'Euiplois 

On d,emaodedOo130aneS à ttiut faire, des soi.. 

inièoeS, des femmes (lC eharnbre, mies marécliaux-forrants. 

dn Ouvriers s'imnntiers pour 

bétotis armés, pour les environs d Toulssu, 

al'aTre 'de 2 francs l'heure, travala assuré malgré 

1 intempéries. 

'adi'eSSer li .a 3OUFS dlu Travaji. 

Syndicat des Métaux et Similaires 

Le Conseil syndical et les kl1égiiés d'atelier 

sord priés d'assister à a réunIon qui aura i'ieu 

aujourd'huI jeudi, t S h. 30 du S()iI Bourse du 

Tr.avai1. 

Clénionce-isaure 

AUjOUr(l'hUi jeudi, 9 heures du soir, réps 

tition générale oiir e concert ie Wivanche 

prociaii1. Urgent 

vend 1e rnei11eiir 

.Alimcritatioti Approvieioinsoiiu3111t 

T(LO U 

. 

Chr 

Au inrdiri-yaI. 

' CQNCEHT CL,4SS1QcE. 

s ;ii)i&h dCrOiCl, a 4 li. t5 jJieu'res qui a- 

Smblé légérement Ou ti&), 'OErehe.sLre d M. 

. Aymé JÇunc, insugurait briLaalment la. saison. 

'de) inds concerts '\lOntpCl iC' en attaquuii 

lss premières mesures 4e la Smpltonie de 

Sajnt-Snéns. 

, 4uantdr es archebs suÎnt '- Ires r 

d'ni,lenrs - SeGOu la rouite qu'rua été. «'mactiO 

avait inévitalYlesient semée entre leurs 

5rins,a Sjinp3ionin en « la mineur » najus apparut 

dCns toute sa pureté : I' s' asiegrO 's 

SLui d:ianguse insstruinnt'a très aeeud et très 

a1ertr. 1' s' adagio».pr conla'o,est assez pau- 

5f1C1ZO » et lie s' prebs-suo » 

re rfius 10 5 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés 

emtsiièrciit tout li 'init bien inspirés et bien 

ren.dus. . 

t L\llIle flitcia Rooserelt avait djàconcjuis.,i'l 

y s ix mois, les aloimés do Des gadas cisass.pies 

5h55 3rusquesie et sans tic cours du 

geste, mais utilisant eumme mil conri,ent 1s 

Seules rosa&u.rces du hant, elle iiaeiujt k non'tve,lll 

les sefltinents des. plus variés', C'est :I 

Lantatrce de concerl par sxCel.1flCe. Avantier, 

elle inter'prétn, dans la première partie 

:lu programme 'i'o séVie d'liirts anciens, parmi 

'lesquels Pa Marijueri'e a)i Rout, de Schubert, 

'et dans a ,dseuxièmea partie, quctcfues LéCCS 

rioIerne, eo.mpreaant : l'ingrat Coiibsi, 1e 

))iiasaon, et 'ingéirn Noél tZcs petUs 1enfa9sis, 

k3 i]CiMi5SJ. .- 

La Dallaq'te pain' piano qu'a cULaihiée avec une 

rand .ddlieatesse, notre compatriote MilesFCn 

tan me 'paraît très rerésen[.ativs 'du talent de 

on auteur, Gabriet iauTé; c'est une mure esnrntieIle,men-t 

tieoratjVe, une oCt.0 do palOis 

Lince1arat li usage d'enposition prnvisore; la 

kdiarpent.e st peti solide, mais la façade, riehe._ 

nent décorée U'srab.eequcs 'inflnimont gracicuries. 

. 

La Rkapoe 'dfAnvergur, de Saint-Saên, 

honte atoni pour piano et orchestre, comporte 

toaturslepicnt queïkues hourrées, .ctont le rairac.tlo 

pesant eût dt'é minu, en relief par une 

exéeuiion moins rapide et plus .acaentté 

! Ce roi la fêt.0 a, été sanss contesLerle viOti011c.eéisSto 

!ndré,Lévy, so1ite ds grands con.- 

.certs, parisiens. ff)au.s l noble concerto On s'r&'. 

1dc Hayd il a fait valoir suecCesivement la doti- 

:ur do son coup d'neciie{, la vihiocité tic son 

ld.oi'gté. profoideur (le son oiteliiligence musiî.ale. 

CC virtuose dc 24 ans e 'prépnre .un bel 

layenir. . . 

t iL. sucess légitme qu'a remporté ic concert 

trl.e dimanch fait, raaUd hènneur à MM. Kuno et 

tIontp.eiUer eL niu 1aias espérnr une brul'anto 

série d'auditions poar le premier hiver 

File la paix réronquise. - 

CVI .L'AIflCI-lPVAPRE, 

. 

Lel$ rneil!res Hts 

c: Cnees 

sont vendues par le DlPO'1' CENTRAL 

Mui ELMA 

38, Rue Saint-Rorn TOULOUSE 

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Hi1)pO.l'[e )3éral '7 ans, faubourg l3onnefoy, 9f. 

Ceiuiain,) Durand, épouse 13ruiiet, 43 anS, rues 

Peyi'olade, 5. 

Oscar CdEartiu rue d i'Industris, 13. 

IMarie lIaurel, .pouse DOC, 02 aii, à Lalande. 

arospérinc Gbatainier .ns, Ganid Latéral, 

rùss Dmi.te . 

iiarie Bornadet, épouse 'errijs, :lê ans, rue NOrî.ac 

Pierre Macty, l ans, rue dc la Concerde 29. 

iFrançoise 4.arcia. '1 ioiii-s nie Vil4enoO'velLe. 

Amine Maleplate, épouse Laje 06 '011$) rue d 

l'industrie. 

Anna Belloc, épouse Lagrange, 40 ailS. rue Bi2jainn-Constaflt 

si 

, aui Cazampourre, I an, nie deNovars, 8& 

Irje (tUsoiifflCr. 6 ails, F110 IMentiolaisir. 

floMicces clvL.is t; liôpitnux inslsitaireS, 6. 1 

COaFOII1 iiiortiia!re Lahjbie, r. e Réniusal, 25 

TEATS ET CEAS 

PlA'11aE Daos vA/caNmoa jeukl4 

à s li. o, le grand ruci?s : La Popée ,,, 

opérette à graDd poctacle d'andran aved la 

cTéaLriCe l'dlt,.i tIarict.lo Sutty, ontoulée do M. 

Dubrtsy, M. Pastoret, ivlM. l)étoirs, IBarejUse, 

Mathis et le l)aryton Parquiili d'Or. Au 2e acte 

o Poupé(s. d'italie, jouets hi France, grand bailet 

réglé ar M. Natta. 

LotiOii ouverte. 

Au premjr jour, création do Pncesc BLb#. 

T1IAP1{ ES !OUY)AjiTE5. Aujour- 

1'.huI li 2 lIeues en naat1neet 'le sotr la uu 

pci_lie ti'oupo 'dtt Cirque 4tney continuera ta 

s(rk, (10 ses brillantes re.prlssentaLmsnis avec i 

lladaicur équestre Psissjutt. 

GOStdOrGRAIlT. -* 2 h. 0, 4 i. oø, h. 4t5. 

La Mort des Sous-Maritis, e £pisodsc, et La 

Comtesse Claarniante. 

Salle désintentéo tous les Jours. - 

APOLLO-THllATrfUi. A 2 h. hO et ù S h. 45 

Le Masque d'Amour s,, drame en 3 parUe, 

i'aprsa Daniel Loiiueur. 

CflNFIMA Programme 

du inardi 12 au jeudi 14 uovnnsbre. 

LaTosca,drarno en 6 PaPtiee; idascamor, 3e 

p'isod. s 

Matinie, 2h.3O;séirée. S . 45 

CINEM.A PATHE. Aujourd'hui, matinée 

2 heures; soirée à 8 h. 45. 

SAIsCY5ihIF»NT iaLimies de 

à 4 }ap.ui'es,de 4 h é tieures o icit 8 h. 45. 

L'Obstascle, drame en 3 parties; les k\iystères 

de la Doube-Crox, 9e ipisode. 

DEFUEE flNUTE 

3 1rcS rali 

Arnée d'Oricn 

. . alonique,J2 

novembre. 

Pradant 1cc journées des 9 et 10 r 

ire, les 'troups- serlies, qui ont franchi le 

Daiiuhe au nord de Seniendria ont -efozx1é 

les foraes allemandes et atteiirt la réioa 

de Waisskirehcn. 

Plus à ist l'avant-garde de l'aim 

franco9.iiglaiso du Danube o, après cambat 

avec destroupes aliemniiles, forcé le pasnage 

du fIeuve à Routstchouk, Sirtevo 

Turnu. et MagueriIe,e't a pdnétré en Valachie 

en merije temps que l'armée roumaine 

mobiLisais. 

Les hostilités ont cessé sur le front 

cl Grie's. te li n svembre a il heures L ofneive 

générale avait débuté en ihlacédGifia 

le 15 septembre. Au cours d cinquantesept 

jouro de durs combats, les ariÙée 

ailiéea:d'Orn Ont &tendlu .progressivenient 

leurs:oirations sur un front de, 1.500 

kilomètresdo.la mer Egée à la msr Noire, 

au Panub e et à l'Adriatique. 

ra1grè les fatigues et les privations. d& 

toutes sorteS. dues à la nature du terraii 

'à la rareté et à l'état des communioations 

eUes ont sucosssiveine'nt dcrasé la Bulgaie, 

délivré la Macédoine orienale, la 3cr 

lue et le MonténégrP ; isoé la Turqnie 

participé à a dfaite de l'Autriche et cW 

l'Allemagne. Elle viennent enfin de tondr 

la main à laRoumanie libérée. 

. 

-l(_' . 

LES ESCADRES ALLIEES 

A CON$TANTINOPLE 

, . Paris, I. novénr.' 

Les escadres alliéias sent entrées le 

novenrbre ) Coustantinople. 

Les forces françaises comprenaient 

deuxième escadre de l'armée navale, cern. 

mandée 'par l'amiràl Amet, .yant son pa 

villon à bord clii cuirassé « Diderot r. 

LA LIBERATION DE LA BELI.QUE 

Dunkèrque. 113 novembr.. 

Le roi Albert Ter et la famille royait 

feront probablement leur entrée àruel. 

les' le jour do l'anniversaire du roi, e.'est. 

à-direie.A5 noveflre. 

LeacuaUon de Bruxeller pat les Alle.. 

rn.aflds a con'irnenc. 

LE ' GENRAL PERSIIING REMET 

AU iYLARECHAL JOFFRE LA MEDAILLE 

DE LSERVLCES DISTINGUES 

Paris, 14névembrC. 

'Cliaigé par le président \Vilson de r 

mettre 1ui-fl]élfls au mar&3liaI Joffoc 1 

Médaille des Services distingués; le gens-s 

rai Pershtnpji commandant en chel Oc, 

aimpes arnelicaifles en Piance s eat endm 

ce rnatiiià I'Ecole de gu.ore, ou -il n et 

reçù, au pied du grand escalier çihornieur 

par les ofLiet' de l'état-ri1ajr du mar 

çliàl. 

LE ii IOVEMBRE. FETE NATIONALE 

PPii, 13 novombre. 

9s. D1arochr Vernt n pris l'initiative 

de la proposition suivaot, qu'il n déposée 

sur le 'bureau dé la Clntmbre : e Le 14 novembre, 

date du doroer jotr de la guorr 

qui a libéré l'burna.nté, est déo!.ar jffS 

nationale. » 

' 

o u iLoï 

a1 

Eitrait çur 

de Viande 

et Légumes 

C9O PvarjéS d.s qtm1ib 

iupérieure. 

Imnesse et Veiou 

G2 O 

Dtpit 

Fa Frsvice 

miiz l îx oeraat gnrai 1'k1ifti1 

Paisfl . 

rIc?5rio, 12, iui ViIa. 

TÉJÉI.IIoNI : 162 

rsia 

Ecpr,5sentanlB régiOflaU sont dema!h1é'

I 

H 

:4i 

Pour retor bne 

santé, prenZ chquo 

suLi un crnprim6 de 

JU1oL 

Jg'bol 2OUS e)e?rcs ses 

petits ramoneurs. 

L'OPWZON UÉDICALE 

. n ft de compte. le DiOduit dIt SflS TUm uboT cnttte 

Un er.semb1e fort bien COTbID6 dagents aclifs dans la tt?apeut1au 

It,tiIaIL Avec 'uI. on 'utte oTftcacemnt contre i eonsutiatioii cronWue 

01* TdUqUe intettn. Ofl anIOre I dIestton et. d plus. on 

pryient le tvjopomeflt do 1entrooUte. Vofl. certes. un beau khan 

attention ces tndecini et des maI2es su un ni&tI- 

e de quoi axer I 

cameot Qut. 4epu3 pueurs ana6e8 (1j& & fourni les ruve dune 

'OeLte eZac1t e r JET S*iOON. 

o t Vacult6 c MIectn do Paris. 

Ebiissements Chatelain, 2 ru de Vatendennes, Parts et toutes 

pharmecies. La b!t; franco 5 r. 80, les quatre, franco 22 fr.. 

FEUîLLETON DU « MIDI 

Grand Romait Cinématographique 

PAR IEN!: MOROT 

F etelier n'est p1us qu'un (tnmefls brasier 

1ott on ne pourra r(en sauver, uand1 au pas 

e ootirs arriveront 1e pompiers. 

flabyl&s et son eoi1gue Mirnard, l conciere 

de la maison d'eu face, tdcmandent partouti 

i Von a vm Macturc 9 le brave matelot qui 

ii'a qu'un bras T le olterclieat t'appeIlBnt. Eis 

raLn hélas I 

Et comme un fFt epcs, tiarson le senip- 

, 

ieur, qui d'ordinaire est toujours rentré che 

4u dit iieuaes, est seut ne soLr-lit. Peronno 

aie l'a vu. 

mes-vous sûr qu'il n'était ipas retourné 

travaitier dans son atelier 'j Avec 1M. Laisn 

eut-étre ? interrogea Mornard. 

Vous me faites frdmir, rdpliqua Babylas, 

6'il fl est ani, i4s sont perdus. Ouel.le cala.iiité.. 

mais attendez doue, J'ai uneidéel 

Et un cycli'Ste est en'oym 

n tut0 liate chèz 

n Citit.ifle Laisn, t sou petit apjartement dt 

'avnue d Villir. 

j- . 131entôt le oyc1ise Fapporte que, eonrair- 

%ffent son tiabitude, le pdtano Laisnoi n'é- 

*ait pas encore renteé IL iTliJ.UJt et demi. Kt cette 

ipoflse 1ai598 le m3llmp libre aiirn pLus tristo 

suposition. 

e Copyright by René Morot 19i8 ; tous drolt3 

le reproduction, de traduction) d'adaptation 

rservéa pour tous pays. . 

. 

arir'lq xL 

- 

nergiqe aitiscptiqe urhh' 

- 

pucuI, A IIMT )O 

ll*LAD ØsvoeLu*iR% .: 

CYUES.MtPRIY 

pAjsre5. 

Le bon colosse aVJit placé autour de son u 

e bras du blessé ! IFais conune mojdit-il 

Laijan4. Prends l'autr bras. 

Mianis l'mnégatm3 de tatlle des du amis mo 

n 

aOijitatt pas la marneuvre. Moitonnet no put 

retenir un orj dø souffrane0 que ttal arrantobit 

unc .secodss un peu hruqu. 

( 

Darsoan ut un ide. 

.rai cn.Core troioi balles 1ana OÏ1Cmfl revolver, 

1 je tirais en Vair, Cela iferajt polit_être venir 

de agents eVciistes 

joignant l'eXempe au 1prinojpe, iii braque 

son rOv*er dans a iirec,tion doit dtojla .. et 

it feu. 

I Pi'equo Inirnédiatement deu agents débouhajcnt 

de I.a rue de C1éiy et ce pr&ipitatcnt 

Vers lui. 

En dew mots, tes nOuveaux venus fnrnt 

mis au courant d la situation. 

e unom de Qbtonne't très populaire dans 

les milieux pOlio3iors, fit merVlIlie. 

q)n moins ole dix minutos iS e'amenaicnt un 

aXj dans lequel on jnstailgjt 1 blessé. 

Si:ii C5 instans de Mit4nhlOt, i! avait étd 

décidé qu'on installerait rovjsojrem&it l blessé 

dans sa garqonnièr d la rue du iRnbrr. 

on avait donc donné au chauffeur l'adtresso 

de oitonnct, rue du Roaee'. Et 4e voyage, 

râee au moelleux des pneus, s'était efeefué 

dans des COfldjtjon aussjbonnes que poss1n. 

L0 hiessé n'avait pa trop snoiffert pendant 

ps'on I'e 4éihabidait et qu'on te mttsit au lit. 

n ff docteur Auger prévenu par Qlarsonn Lait 

,rnouru avec sa boîte de cmhjrurgjen. 

Le premier examen tait plutôt fasorsblc, 

aa figure était bonne ; con'était point d une 

mine d'homme sdrjeusentnt touclé. 

. ctrajs la itOnde, enfoncée avec pr:autinon d'abard, 

puis avec 1nus de rsoiution, ne fournit 

au chirurgien auuuC nctatjn sur la place 

exacte dii pojectiL. 

,:Ç 

. ..-j-:'3 

coQ'.r 

.T. AIT 

, rLMat,lTs cii.N' 

' n;,eçne . PARI.S 

. 

)OPIN1ON MED1CAL 

n !ift doue. pour seil et uaq'je tatement par Ta jive1le 

rthode, de premihe. au dhut de chaque repas. Iuqu iorapLte.. 

gurson, de i5 à 20 capsu1e. de P&gdol dans les 24 heures 

quatUés qui s'abaissent des deux thers dai les élaLs chroniuts. 

Les ruItaLs ne se font pos attendre ; Ii on tels que. vrai- 

!:ent, li serait bien difficile de vou1rr exiger davantat'e, et qu'il 

r1t tsut ZaiLtmposSbis dc puuvoir vritabjeu r,t ?1re rneuL 

- - - --... 

D RERY LoNN, 

d a Fu1 de Pars, ueidé eeee1cneo 

M&tchn pei1;4 Marseflc. 

e t'm'e4:on1, 2 rue e V1encne, Paris. i 

L.a doml-bot%, îpnco. 6 fl. O ; la rad boue, franco, i r. 

, Eh hien I demandèrent en mnc tempa 

InO cu1pteur t loPticier. 

J ne truvo Dien, répondit e docteur. 

l s'aperQUt abors quo le blessé avait les 

si vous avez 

jÇOUT ESSAYE ANS RhStJLTAT 

:S3YEZ ENCORE 

1LL3 JJq1;E3 

/Vrig1aireu.,ej i fltibilleuses. Vêpurc,tiVe3. 

LL tSSSET LA i TT A 

de co1lque parc qu'cfles n'irritent p 

t prcduiseag toujours de I'EJe. 

'.1NE ou DEUX 

i_) PU repas du soir procurent toujours le lendcmain 

un rsutat satisfaisant. 

; 

CÀHAPDTtF. XL! 

E 1EF1ER DES INNOMBRABLES CONTfiEPAONS E? IMITATIONS 

fi faut exiger dans toutes lcs Pharmacics 

LES VUS PILULES DUPIJ 

Lea Exxgcr eu Ojtes (4e 2 fr. ifl,L COII]pj') 

portant un étotie ronge (marque dtpoo) . . 

e couyorche t he mots " øupuis LII, " 

imbri, en noir ur chi'pja . 

yltuIe de coato%er rougo. 

, 

Ont, oui .1 

enooro 4i( ien.. 4e p.auvr selâr1at 

rpon4rc l'tficer, an fouri d'.au 

can. 

. 

T_,LM I quai poids VOII 

nyenux fermés. 

m'eVcz I poursL 

vajt;L4 tXfleierge.. easuyant (luicoin 

I ?ll se pencha Vers lu. 

ta)1Der, ;tne larme qui briit 

Mais L est évanoui... 

au hrci 

paujkère. Songe donc.. notre aflgoisa 

£(natatnt u'j 

a 

I Frencin5 sétat déjà précipitée t la nrfler 

fl'&tait rij 

i(he L'un flacon de vinaigre, qu'elie trouva E tous, non plus, &u n't 

.vous I n est.oe pas I 

MaLa Babiias parjat av un tfle v. 

biIjt que 1'offlcer de farine 'avaît PUp1C,. 

un mot. 

Et pourtant ce triste specta des 

matricles amoncs ri'avat pas lfleseoe 

dt.eurn sa peflSe du sort trop pi'obable qu&vail; 

d auir son twaY OiTLpagnon d'arni. 

}vant L'aveu cl'ienpujssanoe oxpr p 

&fl4rge, 1 n'a!t pius OSSil$le de rder le 

moindre espoir. 

!Pa moyen 4'entt'er, dc sortir non pius, 

Cette funaise. 

I &t S dOuvtt e sa voit trembla d'6mntln: 

pauvr {aduree,.. surpris soit 

aQtnrnei1 I 

E3&byaS Ut un 1eliement d tète atle1s4, 

un geste vague qui nontrat les dicmbaa, 

Li st i-cIeOus.. )&s pompiers nt U1 

qu'on ne pouvait as a1r d rherches an 

l'aprs-rnicLi... quoi bon se presser malritonanti... 

c'est bien maheureux I 

-(A sziivrs. 

' 

F1GUES et DATTES. mprtatiùn directe. 

A1gie, Tuntsio. Vente en gros. JY4AN, 

1j4, rue arignan QMarse'iWe. 

sur 

45 table 'd toilette. . 

Elle e versa quelqiies goutteS sur cmi mouchoir 

et S ml i frotter doucement les tempes 

du blessé. 

Ls çupèrcs de l4ojtonnet "e tardèrent pas 

s lever. 

)n regard, enciire un peu voilé, croisa celui 

. 4 

de Franine. 

'La jeune fiille rougit, tandis que oitonnet 

devint ?IUS P. 

I Allons I fit le docteur en tatant une 4cr.. 

!iièro fois ic pouls du blessé... nou ajons lsis 

ser reipoer Ce gi'and garçn-1à... car il a surtout 

'beaoitl d repos pour le nioment.,. après 

on verra ce qu'a cnvendra. de faire. 

P1is ji baj la voix et reiiasi Laisné . 

part. 

Cela m'a l'air d'abler aussi iyien que possible 

un minimum de fièvre ; s'il sirvcnfl5jt 

cia nouveau, Ce qui es toujours à cvaindre, 

Ce fut eu ministère de la marine quvous 

me feriez signe. 

Il désigna Francine d'un mnouvemnent de této 

interrogatIf. 

Cette petite ?... 

lLaisné comprit et reprit à vjx b&sne 

Un0 seulement, et sérieuse... très 

reconnaissante 4e petits servbCes rendus... et 

tout_t-fait dèvouéc; affetttion fraternelle 

Tant mMux ! c'est qu'Il faut du calme 

dans son éiat.. rien qui l'agite I 

La nûjt fut tranquiWe... sans tierte. La fraieeu? 

du matin qui entrait par la fenéire graude 

ouverte, avait aiievii de rendre le calma 

au ommelt d'u blessé. 

Robert 

lI4simné apprit, par une commun'jc.aton ti1-. 

phonbcuc du ministère de l'iutériirnr, la catast-replia 

du lule-vard 13ifleaU. 

L'officier poussa un cri d'angoisse : e 

dureci I 

It était trop certain qu te brave arxon 

3yait dû trouVer une mort affreuse. 

Comme il se téliojtait 'd'avoir mis en sûret 

au tinisbre do la marine, son dossier l tant 

dc travail qu'il 0ut été ai ion-g et si difflcil do 

rensbitur t 

1:5e ce '.Ôté, en e tirerait d'araire, sans doute, 

u point surtout où on en était... 

iMais ce qui sombrait dane e iésastre et 

d'une façon irrémédiable, c'était en quélquc 

corte lit vie artistique de D-arsonn. Toisa ces 

rer3 souvenirs, témoina nruragaflts de son 

labeur, confidents sympathiques d ses luttes, 

dont beaucoup marquaient comme les étapes 

d -a marabe au suorès. 

Ii retrouverait u-n nouvel atelier... !( ne re.. 

trouverait jamais ' son » atelier... 

Fin arrivant boulevard I3ineau Lalsni5 fut 

- 

onstcrné. 

Des ateliers, il ne - rettait rjsn... qu'un amas 

informe,qu'un tas gigantesque et fumant dc 

millo débris sans T)m, ainlgainès danit le sitiistr0 

creuset, d'où &nengeajent de ci 4e là 

Le-s silhouettes m6nnsissab1es, de ce qui avait 

été des meubles de style, les bibeots rares 

- 

- 

auvres d'art exquises. 

abylas Moulin s-e précipitait vers i'ffbcicr 

les iai-ns tendues sans souci clans sa joie de 

consérver lies distan ces hiérarehiques. 

-- Ah t apjtaiflC, sxe,lamait 1 -brave liom- 

LE M!DI corn4)OSé 5111 

inc... nous étions i inquiets t... 1n voiU toujours 

un de awd t 

lot votrc annii, moutieur Darsormn, vous en 

avez des nouveile- . 

IiTIGtTPCS 

trop. de ta 

par ouvriers syndiqula. 

Presse, 38, r Roque-laine, TOUlOiiS 

- 

: )t1Ç'AU 

ÉSD -NU4WTE, SET 

SCTS 

d F1ALADllS 

D E U S E S 

Le De.uei aLT. sane n%er,ure ni mOd1oanent3 nuisibles, an odeur, d'une saveur agréabie et 

d'une digestion facile, permettent de aoignee en gecretet eans prtoations ni régime et oens injections. tute 

4esmaladie des organes gOnitauz-uriiiaire, rCcenteN ou chroniques, IespIu invêttrées et zebeijes . tCii lee 

traitements : Ecouheniente, Cottte niljtire, 1ennoragie. Cystites.Uréthrites, Metrites, ete., et toutes Ie 

&ffeCtions auxqehhes ces maladies onne5i naissance, 

8 FEUILLETON DU MIDI 

La FauvRite u 

P&iHeirè QF2A41. 

soit çi'ehhe aient ote ihiges ou na1 ioignées. ce 

Drages sont auai un excellent oeptiçue contre ie isaiadic de la Veasie, lUCOntin000t dUrir,e. 

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sans trop dc résistance. L'excès de son désespoir 

avait ibrisé 1s derniers ressorte de 

sa volante. 

- 

Il s'assit, l'air abattu. 

Tout à "heure, lui dit Paule, vous affirmiez 

que. des vôtres seulement, VOUS 

pourriez accepter l'assistance. 

Oui. 

Vous parliez de votre fils... mais si 

votre fille vivait, si vous la retrouviez, 

n'accepteriez-vous pas, d'eile aussi les secours 

nécssairs ? 

Je ne, la retrouverai jamais, murmura 

Je barit d'un accent désolé. 

.1t D'ailleurs, connaît-elle mon existence, 

eait-elle que je suis son père 'f 

Jille le sait, affirma Destretu. 

Alors, combien elle doit me m6priser 

me bair ITième. Si nue se souvient des parobs 

amères et insultantes que je- lui 

adressai jadis à Paris, lors denotre pre.-titière 

entrevue, elle Lie peut me paydonner. 

(C ill-ei:. Pau-le de Bussiares ne pourrait 

oublier la erOallt Fâche du baron Dutertre 

qui voulut la faire arrêter,eomme cou- 

Pable do l'enlèvement d'Yvonne. 

Vous Vous trompez, repartit doucement 

P-aulo on selevant et en tendant au 

vieillard ses deux mains tremblantes j'ai 

tout oublié. .. mon père t 

A ces derniers mots, le baron se dress-a 

dans un sursaut d'indicible étonnement. 

Et, la voix s-trangunlée par une émotion 

p}a15. Cette; A5flid Carassann.; Briinat-Iot Agon Denolon, By.flno, Ce, Fii; Pogès, srgorae ; Teletv, St-WronS t'o1amb Ca u. 

FC6ts : j'b" Popeere, arb roc; Béziers; Fhl 4beuoie ; Serat Tactra; CseouhivsAIbt; Julia, Caslios; Garn, Casti&rniia ..nønnTn 

r -i?--: -- - -- 

't' Mes soupçons s'er fortifient ; je coud 

naitro en mon esprit d'extraordinaires 

yennée-s, quaitt l'assansinat même du ca- 

- 

pitaine. 

Eu effet. il f a des 

jarre, 

je dirai plus clos corrélations sentblent 

existcr entre la mort ou la disparition 

de Ocorgec do Bussiaros et l'enlève- 

- 

ment de sa fille. 

o TTout ceci est a retenir. - 

Alt I certes, noue slmme.s sur la voie, 

repartit Paule d'un toit pnétr& 

et M&s où retrouver, après ces dix ans 

,Coulé les traces dc en Char-ly 'f 

Nous chercherons, ma chère amiO. 

'Peut-&tre c misérable n'a-L-41 point quittm 

l'AlgérIe, ce payn cet pout' lui un te- 

Tuge plus sftr qu la F-ranCe. 

(C Tenez, si von-s le vu1ez à l'expiration 

de mon 'con's ,j'emmsnerai Libevt avec 

noi; il a connu Charty, son concours pour.. 

t floue être précieux. 

Oh I volantiers, mon puissante, les yeux démesurément ouverts 

il bégaya : - - 

Voue. .. Paule ma fille i - 

(C Ah L.. pitié.., pardon... pardon I 

Puis, brusquement il tomba sur le,s gefloux 

la tète peneb.ée sur les deux mains 

de la jeune femme, le frnt abîmé sur cl- 

1e. 

Des sanglots 1tc-ouèreu Ses &paules, des 

1aries brùlaute.s ruisselèrent sur ses 

emk 

cc Il ml:, leste à vous avour ucurtant, 

que cette mort subite ranimatt ines bon-. 

teuï espCirs de me relever. Fil-le me permetait 

d'escompter la tutelt de ma petito-fiile. 

dont le revenus &taicint impurt 

e uts. 

(C Un ntmivej obstacle CSC dros3a devant 

ma cupidité lâche. 

(C La veuve du Capitaine. de l3ussiarea, 

Paule Berthier, ma fille, ourdi venait 011 

:nrance, chargée par non ivari mourant de 

- 

me reolamer l'enfant- pour t'1ever.' 

CC Elle &ppuyait sa rématarnattin sur 

Maintenant essayez de vous cailler, 

erwetteZ h M. Dutertre d'aehver - son. 

I 

-iiott - 

JustemeLt, reprit le VjCjllitn'?d, dcmt 

t'tonnennt subsistait, j'allais en ar1ver 

h la fin terrible, inexplicable, de mon 

gendre 

u Te S'oie que voits tea tous doux lustruitsde 

ces faits, ii est doue irnittie d 

m'y LlimpeSautir. 

Les eubies 

un 

testament laissé par le capitaine. 

et dont 

Me Tt&uvin, le notne de la famit1a, ''°Ulait 

absolument respecter I S teacw-', n dé- 

- - 

pit d mes droits naturels 

'C rjae lutte sourde cojllfl1efla 

entre la 

V"UVO -et fftoj elle dut OeSt".L' dc 

teinp après. - par suite dc la dt-parit10171 

- 

d'Yvonn0 

(C le-tte fois tout était perdu pour m?i:' 

u J0 dus avouer k ma femme notro ruine 

et m'accuser d'en &tre la cause. 

(C Une séparatCfl cruelle s'ensuivit. 

Du mmo COUP, l'exietenoe de ma com- 

'ugne et la carrière de mon fils furent 

brisés, je no le-s revis jamais plus.

ler jour - Bibliothèque de Toulouse

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