dossier pédagogique la tombe et son mobilier - Musée ...
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Cône funéraire de Chepenmout, épouse du troisième prophète d’Amon<br />
Padiimennebnésoutaouy<br />
Terre cuite<br />
Thèbes<br />
Basse Époque, XXVI e dynastie, règne de Psammétique I er (vers 664-610 av. J.-C.)<br />
Nantes, <strong>Musée</strong> Dobrée<br />
Inv. 56.2830 (177)<br />
Les cônes funéraires, mentionnant le nom <strong>et</strong> les titres du défunt, fabriqués en terre cuite <strong>son</strong>t incrustés dans <strong>la</strong> façade des <strong>tombe</strong>s. Ils<br />
perm<strong>et</strong>tent ainsi d’attribuer <strong>la</strong> propriété du monument funéraire <strong>et</strong> de perpétuer le nom du défunt, ce qui indispensable pour sa survie.<br />
TRADUCTION : l’épouse du troisième prophète d’Amon Padiimennebnésouttaouy, justifié, Chepenmout (leur) deux fils, le<br />
prophète d’Amon, prêtre ritualiste, scribe du livre divin, Bénitéhor, le prophète d’Amon Horakhbit.<br />
Stèle de Rer devant Osiris <strong>et</strong> Isis<br />
Calcaire<br />
Basse Époque (664-332 av. J.-C.)<br />
Sois<strong>son</strong>s, <strong>Musée</strong> de l’ancienne abbaye<br />
Inv. 93.7.1334<br />
La stèle fait partie du <strong>mobilier</strong> funéraire indispensable pour <strong>la</strong> survie du défunt. P<strong>la</strong>cée<br />
près de <strong>la</strong> <strong>tombe</strong> à l’origine, elle va peu à peu s’en écarter aux époques tardives. Ce<br />
changement d’emp<strong>la</strong>cement se justifie de plusieurs façons :<br />
- l’éloignement limite les risques de repérage de <strong>la</strong> <strong>tombe</strong> <strong>et</strong> donc de pil<strong>la</strong>ge<br />
- l’instal<strong>la</strong>tion à proximité d’un temple plutôt que près de <strong>la</strong> <strong>tombe</strong> perm<strong>et</strong> au<br />
défunt de bénéficier des offrandes <strong>et</strong> des prières faites aux dieux par les<br />
fidèles fréquentant le lieu.<br />
-<br />
C<strong>et</strong>te stèle en pierre est attribuée à <strong>la</strong> Basse Époque, comme en témoignent le vêtement<br />
à franges de Rer, le défunt, <strong>et</strong> <strong>la</strong> forme incurvée du soleil ailé surmontant <strong>la</strong> scène. Rer<br />
est représenté dans une posture traditionnelle d’adoration (les mains levées) devant<br />
Osiris <strong>et</strong> Isis, mais ses bras se croisent. Il s’agit d’une erreur de tracé commise par le<br />
dessinateur.<br />
Table d’offrandes<br />
Granodiorite<br />
Basse Époque (664-332 av. J.-C.)<br />
Roanne, <strong>Musée</strong> des Beaux-Arts <strong>et</strong> d’Archéologie Joseph Déchel<strong>et</strong>te<br />
Inv. N°170<br />
Les tables d’offrandes servent à recevoir <strong>la</strong> nourriture <strong>et</strong> l’eau apportées pour l’âme du<br />
défunt. On les p<strong>la</strong>ce à l’entrée des <strong>tombe</strong>s ou dans <strong>la</strong> chapelle funéraire, devant une<br />
représentation du défunt (stèle ou statue). Elles comportent souvent des représentations<br />
en léger relief des offrandes attendues. Celles-ci, aspergées d’eau, suffisaient par magie<br />
à assurer le repas du défunt. Ici on distingue aux extrémités deux aiguières du type<br />
hés<strong>et</strong> <strong>et</strong> au centre deux pains longs posés sur deux pains ronds encadrant un pain moulé<br />
qui forme avec <strong>la</strong> natte striée en dessous le signe hétep, qui signifie « offrande ». Une<br />
rigole allongée en forme de T, avec un versoir, servait à recevoir l’eau des libations. La<br />
table ne comporte pas le nom du défunt.