VOLTAIRE ET LA CHINE - Ville de Genève
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17. Jean Bruller, Bèrengère Dautun dans le rôle d’Asséli, huile sur bois, Bibliothèque-Musée,<br />
Comédie Française, Paris.<br />
Bérengère Dautun, qui a fait une très longue carrière à la Comédie-Française, a en particulier interprété le rôle <strong>de</strong><br />
Nell <strong>de</strong> Fin <strong>de</strong> partie, <strong>de</strong> Samuel Beckett, dans la mise en scène <strong>de</strong> Gildas Bour<strong>de</strong>t, en 1988.<br />
18. Vercors, Les Divagations d’un Français en Chine, texte illustré <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins <strong>de</strong> l’auteur,<br />
éditions Kailash, Paris, 1998, 2 volumes, collection particulière.<br />
Rita Barisse Vercors, épouse <strong>de</strong> l’écrivain, rappelle dans ce qu’elle nomme la « préface d’une compagne <strong>de</strong><br />
route » quelles furent les circonstances <strong>de</strong> la naissance <strong>de</strong> ce récit <strong>de</strong> voyage : « Quand Vercors et moi sommes<br />
rentrés <strong>de</strong> Chine, mon mari était décidé à ne rien écrire sur ce voyage : « Deux mois passés dans un pays aussi<br />
immense, déclara-t-il, ne donnent pas le droit d’en faire le récit. » Et pendant <strong>de</strong>ux ans il tint parole. » Mais<br />
survinrent, « à l’approche <strong>de</strong> la troisième année », les premiers signes <strong>de</strong> l’exaspération <strong>de</strong> leurs plus proches<br />
amis, « qui n’en pouvaient plus. » Que faire d’autre alors que <strong>de</strong> « coucher sur le papier tout ce que nous avions<br />
vu et entendu lors <strong>de</strong> notre voyage en Chine » ? On retiendra <strong>de</strong> ces souvenirs la découverte par Vercors <strong>de</strong> l’art<br />
chinois, et notamment <strong>de</strong> la peinture du temps <strong>de</strong>s Song.<br />
19. Affiche <strong>de</strong> la représentation <strong>de</strong> L’Orphelin <strong>de</strong> la Chine à la Comédie Française, dimanche<br />
21 février 1965, 191 e représentation, Bibliothèque-Musée, Comédie Française, Paris.<br />
Cette 191 e représentation a été l’objet d’une assez virulente campagne <strong>de</strong> presse, les détracteurs <strong>de</strong> cet Orphelin<br />
tardif lui reprochant <strong>de</strong> servir la cause <strong>de</strong> la République Populaire <strong>de</strong> Chine, reconnue l’année d’avant par la<br />
France. A noter la couleur jaune <strong>de</strong> l’affiche, en rapport, peut-être, avec la couleur <strong>de</strong> l’empereur ?<br />
20. Lettre <strong>de</strong> Yves Hucher du 9 mars 1965, Bibliothèque-Musée, Comédie Française, Paris.<br />
L’enthousiasme <strong>de</strong> Yves Hucher, très perceptible dans cette lettre, met en valeur les qualités proprement scéniques<br />
<strong>de</strong> la pièce <strong>de</strong> Voltaire, et le parti qu’ont su en tirer Jean Mercure et Vercors.<br />
21. Lettre <strong>de</strong> Sylvie Chevalley à Théodore Besterman, 26 mai 1964, Institut et Musée<br />
Voltaire, <strong>Genève</strong>.<br />
Sylvie Chevalley, bibliothécaire <strong>de</strong> la Comédie-Française, écrit à Theodore Besterman pour « répondre » à l’une<br />
<strong>de</strong>s « préoccupations » <strong>de</strong> Jean Mercure, le metteur en scène <strong>de</strong> la reprise <strong>de</strong> L’Orphelin en 1965 : « Voltaire,<br />
dans sa correspondance avec d’Argental, mentionne à plusieurs reprises la version en trois actes <strong>de</strong> ses<br />
« magots ». Existe-t-elle encore ? Si oui, elle serait probablement plus « jouable » que la version définitive en<br />
cinq actes, qui se traîne un peu. » Lettre intéressante, en ce qu’elle montre que Jean Mercure lui-même se posait<br />
<strong>de</strong>s questions sur la possibilité <strong>de</strong> représenter la pièce.<br />
22. Lettre <strong>de</strong> Sylvie Chevalley à Théodore Besterman, 10 novembre 1964, Institut et Musée<br />
Voltaire, <strong>Genève</strong>.<br />
« Nous commençons à nous occuper sérieusement <strong>de</strong> L’Orphelin <strong>de</strong> la Chine. Je dois préparer à l’occasion <strong>de</strong><br />
cette reprise, la première <strong>de</strong>puis 1833, un programme spécial, et je vous serais très obligée <strong>de</strong> me dire si vous<br />
avez connaissance <strong>de</strong> correspondances non encore publiées relatives à cette pièce, ou <strong>de</strong> documents<br />
iconographiques intéressants. » L’opuscule réalisé par Sylvie Chevalley offrira une intéressante synthèse <strong>de</strong>s<br />
représentations <strong>de</strong> L’Orphelin à travers le temps, et s’interrogera sur le sens <strong>de</strong> la pièce.<br />
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