historique de trois glissements actifs dans le bassin - Eost ...

Mémoire de Master 1 RN UTASSE Marina
Figures 7 et 8 : Photographies des escarpements de tête du glissement des Aiguettes. Cliché : Utasse. M, 2009.
A l’extrémité Est du glissement, se
situe un glissement local apparenté au type
translationnel, causant de nombreux
désordres dans la végétation. Le pied de
celui-ci est constitué de nombreux
bourrelets aux orientations variables, il se
prolonge vers un large replat. De manière
générale, toute la section 1 est soumise à des
bossellements plus ou moins importants,
depuis le pied des escarpements principaux,
provoquant une déstabilisation progressive
des résineux vers une forêt ivre. Les arbres
souvent malades, meurent sur place et sont
basculés, donnant un paysage atypique
au relief chaotique.
Figure 9 : Photographie prise à l’ouest du point n°10, témoignant
du bossellement important et de la forêt ivre. Cliché : Utasse. M, 2009.
De nombreux petits escarpements sont également présents au pied des niches
d’arrachement principales, toutefois ils ne sont pas suffisamment volumineux pour être
considérés comme secondaires. De plus leur orientation est relativement aléatoire. Il est à
noter qu’au pied de ces escarpements, proche du ruisseau des Lanciers se trouvent
d’importantes accumulations de débris. Ensuite, la pente s’adoucie jusqu’à former un système
de terrasses imbriquées qui offrent de nombreux replats. Ces derniers conduisent à la
formation de zones humides en raison des nombreux écoulements superficiels présents au
moment du levé de terrain début mai (période de fonte des neiges). Au niveau de ces zones, la
végétation est très largement clairsemée et semble être en voie de recolonisation au regard de
la petite taille des arbres, bien que le milieu au sol très pauvre, soit déjà peu favorable à leur
croissance. Quelques contrepentes sont également présentes, sans pour autant être de taille
importante.
Section 2 :
Au pied du glissement local supposé translationnel, la zone de replat se prolonge en
contrepente jusqu’au niveau d’un grand escarpement d’une vingtaine de mètres, situé au point
n°14, marquant une niche d’arrachement secondaire. Celle-ci surplombe une vaste zone de
déséquilibres et de terrain remanié (Arnaud, 2007). Cet ensemble très visible depuis la
photographie aérienne (figure 5) longe la rive droite du torrent des Aiguettes jusqu’à une
crête.
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