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historique de trois glissements actifs dans le bassin - Eost ...

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Mémoire <strong>de</strong> Master 1 RN UTASSE Marina<br />

La partie ouest <strong>de</strong> l’escarpement semb<strong>le</strong> déjà exister en 1956, toutefois, il est<br />

nettement plus petit. A noter la présence d’une importante zone non déstabilisée, boisée et<br />

entourée d’escarpements au milieu du glissement. El<strong>le</strong> paraît ne pas être une masse glissée,<br />

mais plutôt une masse <strong>de</strong> terrain encore relativement en place et stab<strong>le</strong>. Au <strong>de</strong>ssous, se trouve<br />

une sorte <strong>de</strong> coulée mais <strong>de</strong> tail<strong>le</strong> nettement plus réduite que cel<strong>le</strong> observée en 1974 et 2009,<br />

el<strong>le</strong> a la particularité d’être recouverte <strong>de</strong> griffure à sa surface, et semb<strong>le</strong> relativement<br />

homogène, avec un relief peu déstructuré. Ensuite, se situe une secon<strong>de</strong> zone stab<strong>le</strong> éga<strong>le</strong>ment<br />

boisée, éventuel<strong>le</strong>ment constituée d’un replat. Un escarpement secondaire marque sa limite,<br />

ainsi qu’un autre perpendiculaire au premier. Il s’agit probab<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> niches d’arrachement<br />

secondaires du glissement, aujourd’hui tota<strong>le</strong>ment disparues.<br />

Enfin, à l’aval, la zone apparaît déstructurée, au relief sûrement bosselé, du même type<br />

que la coulée observée en 1974 et 2009, avec un important bourre<strong>le</strong>t frontal au pied du torrent<br />

du Riou-Bourdoux. Par conséquent, il semb<strong>le</strong>rait qu’en 1956, <strong>le</strong> glissement-coulée A, ne<br />

connaisse pas <strong>le</strong> même <strong>de</strong>gré d’activité et d’instabilité qu’en 1974 et 2009. L’ensemb<strong>le</strong><br />

<strong>de</strong>s espaces du glissement et <strong>de</strong>s matériaux ne sont pas encore tota<strong>le</strong>ment mobilisés.<br />

Pour finir, la section 4 localisée au niveau <strong>de</strong>s Fraissinets semb<strong>le</strong> être moins actif que<br />

durant <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux autres pério<strong>de</strong>s étudiées. Le même type d’observations que la diachronie<br />

précé<strong>de</strong>nte peut être réalisé.<br />

Tout d’abord, il apparaît que <strong>le</strong>s limites <strong>de</strong>s niches d’arrachement sont moins reculées,<br />

la zone éboulée <strong>le</strong> long du glissement ancien ne semb<strong>le</strong> pas s’être encore effondrée<br />

tota<strong>le</strong>ment, et la crête servant <strong>de</strong> frontière entre Pra Bellon et <strong>le</strong>s Fraissinets est inexistante.<br />

Par conséquent l’amas <strong>de</strong> blocs au pied <strong>de</strong>s escarpements est plus petit, ainsi que <strong>le</strong> dépôt <strong>de</strong><br />

coulée <strong>de</strong> débris. Puis, <strong>le</strong>s escarpements multip<strong>le</strong>s situés au <strong>de</strong>ssus du point n°15 sont moins<br />

prononcés, <strong>de</strong> tail<strong>le</strong> plus réduite et moins nombreux, signe d’une activité plus faib<strong>le</strong> en 1956<br />

sur cette zone. A noter que <strong>le</strong> glissement <strong>de</strong> berge situé en aval <strong>de</strong> la zone d’accumulation est<br />

inexistant en 1956. Enfin, la végétation paraît clairement moins abondante que durant <strong>le</strong>s<br />

autres pério<strong>de</strong>s observées. Cependant, <strong>le</strong> RTM a entrepris plusieurs campagnes <strong>de</strong><br />

reboisement sur <strong>le</strong>s secteurs <strong>de</strong> Pra Bellon et <strong>de</strong>s Fraissinets entre 1956 et 2009, afin <strong>de</strong> tenter<br />

<strong>de</strong> stabiliser certaines zones <strong>de</strong> glissement. Raison pour laquel<strong>le</strong>, au pied <strong>de</strong>s <strong>glissements</strong><br />

actuels, il peut être observé <strong>de</strong> nombreux petits résineux.<br />

Il semb<strong>le</strong>rait donc que <strong>le</strong>s secteurs <strong>de</strong> Pra Bellon et <strong>de</strong>s Fraissinets connaissent<br />

globa<strong>le</strong>ment un accroissement constant <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur activité entre 1956 et 2009. Les zones<br />

instab<strong>le</strong>s analysées sur <strong>le</strong> terrain, correspondant à cel<strong>le</strong>s observées grâce à la diachronie.<br />

Figure 21 : Vision diachronique et localisation <strong>de</strong>s principa<strong>le</strong>s évolutions entre <strong>le</strong>s photographies aériennes <strong>de</strong> 1974 et 1956 <strong>de</strong>s secteurs<br />

<strong>de</strong> Pra Bellon et <strong>de</strong>s Fraissinets. Source : Utasse. M, 2009.<br />

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