historique de trois glissements actifs dans le bassin - Eost ...

Mémoire de Master 1 RN UTASSE Marina
La structure géologique est composée de
marno-calcaires et de marnes noires, datant de
l’Argovien sur 40 à 50m, ainsi que des célèbres
« Terres Noires » callovo-oxfordiennes sur près 250 à
300m d’épaisseur avec un pendage conforme à la
pente de 20°. En surface, l’ensemble forme une
surface d’altération de quelques mères d’épaisseur,
engendrée majoritairement par la météorisation. Un
large dépôt torrentiel est également présent le long du
torrent du Riou-Bourdoux.
L’hydrologie se caractérise par le torrent du
Riou Chamous, relayé par le torrent du Riou-
Bourdoux qui draine le versant. Les niches
d’arrachement sont sillonnées de nombreuses ravines
qui concentrent le ruissellement, ou créent des zones
humides. De nombreuses sources alimentent des
écoulements temporaires, résultant de la fonte des
neiges et/ou des infiltrations fluviales en amont.
Comme pour le glissement des Aiguettes, le même
principe du découpage en sections est appliqué ici.
Figure 13 : Localisation du glissement de Pra Bellon et des Fraissinets.
Source : Utasse. M, 2009.
Section 1 :
Cette section correspond à la zone la plus au sud du glissement de Pra Bellon. Seuls
deux phénomènes sont à distinguer à cet endroit, aucune autre forme témoignant d’une
instabilité n’a été observée, le relief n’étant pas affecté par des signes tels que du bossellement
ou le basculement d’arbres ou autre forme caractéristique.
Le premier phénomène de déstabilisation se situe au niveau du ravinement à
l’extrémité Sud-est du secteur. Il est caractérisé par une niche d’arrachement relativement
large mais peu élevée, avec un plan de rupture rectiligne. Sa zone d’accumulation
relativement large au pied de l’escarpement, se transforme progressivement en coulée prenant
en charge un amas de débris, puis se resserre vers l’aval pour s’engouffrer dans une ravine.
Elle se termine par un bourrelet frontal de 5 à 8 mètres d’épaisseur. Il est à noter que la
végétation semble être en voie de recolonisation sur l’ensemble du glissement et parait
relativement droite.
Ensuite, le second phénomène
de déstabilisation se situe contre la crête
de Chalanche, et semble avoir provoqué
localement son effondrement. Il se
définit par un escarpement découpé en
deux ensembles joints, formant de
légers arcs de cercles ai niveau des
couronnes avec un plan de rupture
concave, suivit d’un léger replat et
d’une contrepente au pied de ces mêmes
escarpements. Le bossellement est
important au niveau de la zone
d’accumulation qui évolue en coulée. Figure 14 : Tête du glissement-coulée de la section 1. Cliché : Mathieu. A, 2009.
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