29.06.2013 Views

historique de trois glissements actifs dans le bassin - Eost ...

historique de trois glissements actifs dans le bassin - Eost ...

historique de trois glissements actifs dans le bassin - Eost ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Mémoire <strong>de</strong> Master 1 RN UTASSE Marina<br />

<strong>le</strong>s conduites souterraines, un passage par voie aérienne permet ainsi <strong>de</strong> limiter <strong>le</strong>s pressions<br />

subies sur <strong>le</strong>s ouvrages.<br />

Enfin, <strong>le</strong> glissement <strong>de</strong>s Aiguettes semb<strong>le</strong> être délimité à l’extrémité Ouest par une<br />

ravine prolongeant l’escarpement <strong>de</strong> tête, jusqu’au point n°20, au niveau du GR. Au-<strong>de</strong>là, la<br />

limite se poursuit par un long escarpement désormais végétalisé. La section 2 se termine par<br />

la limite <strong>de</strong> la zone d’ablation.<br />

Section 3 :<br />

La <strong>de</strong>rnière section du glissement ne présente plus aucun escarpement en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s<br />

limites extérieures à l’est et fixées par <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>s ravines à l’ouest. Le bossel<strong>le</strong>ment du<br />

relief y est éga<strong>le</strong>ment peu marqué à inexistant. Les arbres sont droits pour la plupart ou<br />

forment très légèrement un cou<strong>de</strong> à <strong>le</strong>ur base, signe d’un redressement. Ils semb<strong>le</strong>nt<br />

éga<strong>le</strong>ment tous <strong>de</strong> tail<strong>le</strong> adulte et en bonne santé, contrairement aux observations précé<strong>de</strong>ntes.<br />

La particularité <strong>de</strong> cette zone tient au vestige <strong>de</strong> l’ancien passage du torrent <strong>de</strong> l’Église <strong>dans</strong> <strong>le</strong><br />

ravin du même nom, aujourd’hui détourné par un canal <strong>de</strong> dérivation d’une vingtaine <strong>de</strong><br />

mètres, en pierrail<strong>le</strong> vers <strong>le</strong> torrent <strong>de</strong>s Aiguettes au point n°21. Quelques seuils sont encore<br />

visib<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> torrent <strong>de</strong> l’Église, désormais qualifié d’intermittent et entièrement boisé. Il est<br />

à rappe<strong>le</strong>r que ce cours d’eau a été détourné à la fin du 19 ème sièc<strong>le</strong>, pour éviter <strong>le</strong>s<br />

déstabilisations <strong>de</strong> versant en aval afin <strong>de</strong> limiter l’extension <strong>de</strong> son cône <strong>de</strong> déjection <strong>dans</strong> <strong>le</strong><br />

torrent du Riou-Bourdoux.<br />

Enfin, <strong>dans</strong> sa partie fronta<strong>le</strong>, <strong>le</strong> glissement <strong>de</strong>s Aiguettes se caractérise par un<br />

important bourre<strong>le</strong>t <strong>de</strong> près d’une quinzaine <strong>de</strong> mètres d’épaisseur sur une longueur <strong>de</strong> plus<br />

d’une centaine <strong>de</strong> mètres, tota<strong>le</strong>ment végétalisé. Ensuite, <strong>le</strong> torrent <strong>de</strong>s Aiguettes se jette <strong>dans</strong><br />

<strong>le</strong> Riou-Bourdoux <strong>de</strong>puis <strong>le</strong> haut <strong>de</strong>s badlands (secteur <strong>de</strong> ravinement).<br />

2.1.2. Hypothèses et interprétations du glissement <strong>de</strong> terrain <strong>de</strong>s Aiguettes.<br />

Au regard <strong>de</strong> l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s formes observées sur <strong>le</strong> secteur <strong>de</strong>s Aiguettes, il est<br />

supposé qu’il s’agit d’un glissement rotationnel emboîté, induit notamment par la forme <strong>de</strong><br />

l’escarpement, et <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur disposition. L’épaisseur moyenne du glissement est probab<strong>le</strong>ment<br />

d’une quinzaine <strong>de</strong> mètres, information renseignée par <strong>le</strong> bourre<strong>le</strong>t frontal et la surface sur<br />

laquel<strong>le</strong> s’éten<strong>de</strong>nt <strong>le</strong>s matériaux mobilisés. Il est peu probab<strong>le</strong> qu’aujourd’hui <strong>le</strong> glissement<br />

soit aussi épais que sa niche d’arrachement principa<strong>le</strong>. Malgré la présence <strong>de</strong> quelques<br />

éléments permettant <strong>de</strong> fournir quelques informations concernant <strong>le</strong> <strong>de</strong>gré d’activité du<br />

glissement, celui-ci sera confirmé plus tard <strong>dans</strong> <strong>le</strong> dossier.<br />

Toutefois, il peut-être avancé que <strong>le</strong>s éboulis à gros blocs situés au pied <strong>de</strong>s niches<br />

d’arrachement primaires et donnant une topographie bosselée sont <strong>de</strong>s éboulis morainiques,<br />

ce qui confirme <strong>le</strong>s <strong>de</strong>scriptions trouvées <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s sources bibliographiques au sujet <strong>de</strong>s<br />

formations affectées. Ces <strong>de</strong>rniers sont probab<strong>le</strong>ment en voie <strong>de</strong> stabilisation, du fait qu’ils<br />

sont progressivement recolonisés par la végétation. Leur matrice majoritairement constituée<br />

<strong>de</strong> matériaux décimétriques peut s’expliquer par <strong>le</strong> fait que la matrice plus fine a été<br />

progressivement <strong>le</strong>ssivée par <strong>le</strong>s eaux <strong>de</strong> ruissel<strong>le</strong>ment et/ou la fonte <strong>de</strong>s neiges. En revanche<br />

<strong>le</strong>s éboulis plus récents ne sont pas colonisés par la végétation et la présence <strong>de</strong> matrice<br />

encore fine engendre parfois <strong>de</strong>s coulées <strong>de</strong> débris, notamment si une source se trouve en<br />

amont.<br />

Ensuite, <strong>le</strong> bossel<strong>le</strong>ment du à l’activité du mouvement <strong>de</strong> terrain pousse et entraine <strong>le</strong>s<br />

matériaux morainiques vers l’aval et déstabilise progressivement la forêt. Il peut donc s’agir<br />

d’une activité relativement importante et récente, puisqu’el<strong>le</strong> est plus rapi<strong>de</strong> que la croissance<br />

naturel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s arbres. De plus, <strong>le</strong> bossel<strong>le</strong>ment peut-être <strong>le</strong> signe d’une activité du glissement<br />

sur faib<strong>le</strong> profon<strong>de</strong>ur. Il s’agirait donc d’un glissement qualifié <strong>de</strong> superficiel, n’affectant pas<br />

- 14 -

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!