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Monsieur Jean-Pierre Charbonneau Président de l’Assemblée nationale Gouvernement du Québec Québec Monsieur le Président, J’ai l’honneur de vous soumettre le rapport annuel de l’Association des courtiers et agents immobiliers du Québec pour l’exercice financier terminé le 31 décembre 2000. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments respectueux. Pauline Marois Vice-Première Ministre Ministre d’État, de l’Économie et des Finances Table des matières Président du conseil 17 Président-directeur général 19 Syndic 23 Comité de discipline 25 Comité d’inspection professionnelle 28 Trésorier 30 Vérificateurs 31 16 Rapport annuel 2000 Madame Pauline Marois Vice-Première Ministre, Ministre d’État, de l’Économie et des Finances Gouvernement du Québec Québec Madame la Vice-Première Ministre, Permettez-moi de vous présenter le rapport annuel de l’Association des courtiers et agents immobiliers du Québec pour l’exercice financier terminé le 31 décembre 2000. Veuillez agréer, Madame la Vice-Première Ministre, l’expression de mes salutations distinguées. Jean-Guy Turcotte Inspecteur général Monsieur Jean-Guy Turcotte Inspecteur général des institutions financières Gouvernement du Québec Québec Monsieur l’Inspecteur général, C’est avec plaisir que nous vous soumettons le rapport annuel de l’Association des courtiers et agents immobiliers du Québec, pour l’exercice financier terminé le 31 décembre 2000. Veuillez agréer, Monsieur l’Inspecteur général, l’expression de mes sentiments les meilleurs. François Léger, ing. Agent immobilier agréé Président du conseil d’administration Membres du conseil d’administration À LA FIN DE L’EXERCICE 2000 Président élu François Léger Administrateurs élus Robert Aubin Ouest du Québec Serge Brousseau (vice-président) Montréal Raymond Desbiens Est du Québec David Farber Montréal Pierre Lafond Montréal Pierre Paradis Québec Daniel Pelchat Centre du Québec Paul Robert (trésorier) Montréal Administrateurs nommés par le gouvernement Jean Mathieu Madeleine Plamondon Président-directeur général de l’ACAIQ (sans droit de vote) Robert Nadeau Secrétaire de l’ACAIQ (sans droit de vote) Claude Barsalou
J’ai le plaisir de vous présenter le rapport annuel de l’Association des courtiers et agents immobiliers du Québec pour l’année 2000, le dernier en ce qui me concerne puisque je quitterai mes fonctions de président du conseil vers la fin du mois de mai prochain. Comme l’usage le veut, ce rapport fait état des activités de la direction générale, du bureau du syndic, du comité de discipline, du comité de l’inspection professionnelle, du trésorier, en plus du rapport des vérificateurs. Pour ma part, je voudrais surtout vous entretenir de l’avenir de notre profession, de la place que doit y tenir l’Association ainsi que des ressources supplémentaires dont elle a besoin pour remplir sa mission. Gare à l’immobilisme ! Trois principaux facteurs façonneront le courtage immobilier des prochaines années : les attentes du public, notre capacité à y répondre et les technologies de l’information. Si nous ne pouvons pas satisfaire la clientèle et, idéalement, leur proposer davantage que ce à Rapport du président du conseil quoi elle s’attend, le développement des technologies de l’information pourrait bien lui fournir suffisamment d’outils pour se passer de nos services ! Les attentes du public sont connues : disponibilité et compétence de l’agent, efficacité et fiabilité du service ; le public veut être bien conseillé et en avoir pour son argent. Mais dans les faits, nos prestations de services sont de qualités inégales, en partie à cause de la déresponsabilisation des courtiers et de l’isolement des agents, qui en est la conséquence directe. Les pressions économiques expliquent bien des choses, mais n’excusent pas tout ni ne protègent nos parts de marché déjà plus petites qu’ailleurs au pays. Nous devons donc relever nos critères de pratique, uniformiser leur application et nous adapter aux changements du marché pour s’assurer que le consommateur québécois soit adéquatement servi et pour éviter que les transactions privées ne prennent de l’ampleur. C’est ici qu’intervient le volet de la formation continue mis sur pied par l’Association. Il est étroitement lié à sa mission. La protection du public ne se limite pas aux seules actions disciplinaires, elle comprend aussi des activités de prévention. La formation continue en est le fer de lance et nous avons même exprimé, dans notre mémoire sur la révision de la Loi sur le courtage immobilier publié en fin d’année, le désir que le législateur la rende obligatoire. La raison en est évidente. Un programme de formation continue suppléerait en partie au désengagement des courtiers. Il briserait l’isolement des agents qui ne peuvent plus guère profiter de l’expérience de leur courtier et qui, au surplus, travaillent de plus en plus à domicile. Il guiderait la profession et les agents sur la voie de l’avenir. Le public change et devient plus exigeant. Il a accès à des informations que nous étions autrefois les seuls à détenir. S’adapter à cette réalité, c’est acquérir, dans l’intérêt de toutes les parties d’ailleurs, un éventail de connaissances, entre autres sur le financement et les prêts hypothécaires, le régime d’accès à la propriété et l’inspection en bâtiment. Pour réussir, l’agent immobilier est en quelque sorte condamné à devenir un conseiller expert. La concurrence qu’il lui faut François Léger, ing. Agent immobilier agréé craindre ne vient pas tant du courtier voisin qui opère sous une autre bannière, que de son propre immobilisme. La place de l’Association Peu à peu, l’Association a pris sa place jusqu’à devenir un véritable instrument de changements. Sa crédibilité est excellente, sa notoriété de plus en plus grande et les gens du milieu du courtage immobilier comprennent mieux maintenant le sens large de sa mission de protection du public, laquelle est intimement liée au succès de la profession. Le rôle de l’Association s’apparente à celui d’un ordre professionnel, c’est un rôle d’éclaireur. À ce titre et tout particulièrement dans le contexte actuel de mondialisation, l’ACAIQ doit absolument se tenir informée des grandes tendances à venir et les communiquer à ses membres qui n’ont ni le temps ni les moyens de s’en occuper. Prévoir l’avenir permet aussi d’adapter en conséquence les procédures d’encadrement. C’est primordial en matière de protection du public et de gestion des affaires. Cela étant, jamais l’Association n’a été aussi sollicitée qu’en 2000. L’augmentation des Rapport annuel 2000 17
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