Bien vivre à Mandelieu-La Napoule - InfoPlus Mandelieu

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La gestion des fonctionnaires municipaux : déplorable... Le premier employeur de la commune c’est la mairie. Tous services confondus il y a 740 employés et fonctionnaires municipaux. Dans son dernier rapport sur Mandelieu-La Napoule, la Chambre régionale des comptes juge la gestion Leroy. Elle n’est pas bonne. Aujourd’hui la mairie n’est pas la maison du bonheur. Le nombre de titulaires a augmenté de 20%. Le nombre de non titulaires de 72%. Nous sommes passés de 1 agent pour 31 habitants, à 1 agent pour 28 habitants. Et il y a de plus en plus de vacataires plus ou moins permanents mais toujours aussi précaires. Il y a pire : la Chambre régionale des comptes montre du doigt l’absentéisme. Il touche un peu plus de 10% du personnel. Le coût pour le contribuable est de 1,5 millions d’euros (près de 10 millions de francs) par an. Ce chiffre est ahurissant. Il met en cause la gestion du personnel selon la méthode Leroy. Sa conception du dialogue c’est : « si vous n’êtes pas content, la porte est ouverte, vous n’avez qu’à partir. » Autoritarisme, manque de dialogue, pression, les chefs de service doivent être aux ordres, les employés ne voient pas leurs compétences reconnues et leurs perspectives sont bouchées sauf évidemment s’ils font ouvertement campagne pour le maire : il y a quelquefois un avancement extrêmement rapide… Voilà ce qu’est la vie dans la mairie. Tout cela c’est oublier que les fonctionnaires municipaux ne sont pas au service de MONSIEUR le maire mais de la population. Il faut s’en souvenir. Sur www.infoplus-mandelieu.com Voir « Objectif zéro précaire » par Eric Lefebvre dans « le journal des maires » « Réduire les risques : priorité à la prévention » de Danielle Van Santen dans « le courrier des maires et des élus locaux ». 10 Le projet de Bernard David « Concernant l’absentéisme, je ne ferai pas l’insulte aux fonctionnaires d’imaginer qu’il est de convenance. Il n’est que le résultat d’une gestion humaine déplorable. « Il n’y a aucune écoute individuelle ni même institutionnelle. Chaque année, par exemple, la Commission technique paritaire devrait être présidée par le maire. M. Leroy n’y vient jamais. On risquerait, c’est vrai de lui parler de procès en cours pour harcèlement. « Les fonctionnaires ont d’abord besoin d’être écoutés et considérés. Un vrai dialogue doit s’établir pour voir où chacun pourrait être le mieux pour lui-même et pour la population. Les fonctionnaires bien dans leur emploi, c’est tout le monde qui en bénéficie. « Il faut aussi leur assurer les formations nécessaires pour qu’ils s’adaptent à l’évolution des métiers et pour qu’ils puissent progresser dans leurs carrières en fonction de leurs souhaits et des nécessités des services. « S’il faut penser aux femmes et aux hommes, il faut aussi leur donner les moyens de travailler convenablement. Il n’est pas acceptable, par exemple, que le Centre technique municipal ne fasse que gérer la pénurie. « A côté des titulaires, il y a aussi toute la détresse morale des agents communaux précaires, ces vacataires permanents qui enchaînent petit contrat sur petit contrat et qui doivent tout accepter dans l’éventualité d’une hypothétique titularisation. M. Leroy en augmente sans cesse le nombre. Il doit apprécier leur docilité, même si elle est forcée. « A la contrainte, je préfère la dignité. Mon objectif c’est zéro précaire parmi les agents communaux. Une grande commune (57 000 habitants) comme Chambéry y est arri- vée. Pourquoi pas nous ? « Il faudra développer l’écoute à l’intérieur de la mairie. Pourquoi chaque chef de service n’entendrait-il pas, une fois par an, chacun de ses subordonnés un à un. Et à son tour pourquoi le maire n’écouterait-il pas un à un tous les chefs de service, pour parler un à un de tous les agents. L’information doit circuler. « Le but est que chacun se sentant Bernard David en compagnie du ministre de la fonction publique Christian Jacob respecté et écouté, soit motivé, en sécurité dans son emploi et avec de vraies perspectives de carrière. « Il faut aussi que chaque fonctionnaire ait connaissance de l’ensemble du projet communal. Si je suis élu, chaque année je prononcerai devant eux tous réunis, un discours sur l’état de la ville pour éclairer ce qui a été fait et expliquer ce qui va l’être. « Il faut passer de l’opacité à la transparence. « Bien vivre à Mandelieu-La Napoule, cela doit être vrai aussi pour tous les fonctionnaires municipaux. » Bibendum 3 agents au protocole, 9 au cabinet, 13 au service communication, 2 chauffeurs (2 voitures, 607 et 407) et quelques agents détachés ponctuellement, tous ont une unique mission : assurer la promotion de M. le maire. Il demande à tous les services de faire des économies. Lui fait des dépenses. Mais c’est pour le plus grand bien de son égo, c’est excusable non ?
Vive le sport ! A peine élu, M. Leroy a tout de suite fait quelque chose pour le sport : il a supprimé Mandelieu-La Napoule comme ville étape du Paris-Nice. C’était un rendez-vous annuel créé par la municipalité précédente, il fallait donc le tuer. Tant pis que soient perdus spectacle, animation, activité commerciale. Et publicité gratuite partout en France et à l’étranger. La publicité pourtant le maire aime ça. Du moins SA publicité. Un exemple : voilà Cannes élue la ville la plus sportive de France. Jaloux, il veut aussi ce titre. Dès l’année suivante, il présente sa (le maire aime beaucoup les adjectifs possessifs) ville. Il la présente avec tout ce que Louise Moreau avait fait avant lui et que les communes environnantes nous envient : - Les stades de la Siagne 1 et 2 pour le foot - Le stade Estivals pour le foot et le rugby - La salle Olympie pour le basket, le hand et le tir à l’arc - L’aviron des rives de Siagne, deux golfs, deux tennis clubs, un centre hippique, les ports… En 11 ans de mandat Leroy, la ville n’a fait que la Vernède : une salle de gym qui ne peut pas accueillir de public et un terrain de foot – en gazon synthétique – où il manque depuis cinq ans un bâtiment vestiaire aux normes. Avec tout cela Mandelieu-La Napoule a tout de même été élue deuxième ville la plus sportive de France. Il est vrai dans la petite catégorie, celle des villes de moins de 20 000 habitants. Si le maire s’intéresse soudainement au sport voici une bonne occasion de le prouver : l’équipe de foot 1ère de l’U.S.M.N. joue en P.H.A. Elle a l’am- M.L.N. T.V. Bernard Brochand avait lâché Cannes T.V. Nice Matin, qui l’avait reprise, l’a enterrée. A cela, il y avait sûrement de bonnes raisons mais M. Leroy ne s’en est pas soucié. En mars 2005, il a créé M.L.N. T.V. Une antenne placée par hélicoptère sur un San Peyre ainsi défiguré, des centaines de milliers d’euros dilapidés, le fiasco est là. M . L . N. T. V. n’est re g a rdé par personne ou presque. Ceux qui l’animent ne sont pas en cause. Ils font plus que le maximum de ce qui est possible, mais comment pourraient-ils lutter contre TF1, France 2, France 3, Arte, la 6, Canal +, le Câble, le satellite, la T.N.T…. ? Le combat n’était pas inégal, il était perdu d’avance. M. Leroy ne le voit pas, persévère et vient même d’embaucher un directeur. Bravo. Super dépenses pour super flop. Votre avis sur M.L.N. T.V. Faut-il la développer ? Faut-il la supprimer ? www.infoplus-mandelieu.com Le terrain de foot Eric Estivals, bien pour les enfants, moins bien pour les adultes. bition de monter et elle en a les moyens, non pas grâce à la municipalité mais grâce à un mécène. Seulement voilà, si elle monte, son terrain devra être légèrement agrandi pour satisfaire aux règlements du foot. L’adjoint aux sports a déjà écrit qu’il ne veut pas le faire. Monsieur le maire, passez outre vous en avez le pouvoir. Sinon le stade Eric Estivals perdra son statut de terrain d’honneur. Ce serait un beau geste et Louise Moreau, de là haut, vous sera reconnaissante d’avoir continué (un peu) son œuvre sportive. Cantines Nous avons déjà les cantines les plus chères du bassin cannois et bien peu de leur prix est dans l’assiette de nos enfants. La municipalité vient de l’avouer : dans ce que les parents payent, il n’y a que 20% de « matières premières » (comme elle dit) qui se retrouvent dans l’assiette. Le reste ce sont les frais généraux et l’amortissement. Bravo ! Avant c’était moins cher et il y avait 30% du prix payé par les parents dans l’assiette de l’enfant. La cuisine alors était municipale. M. Leroy a préféré la priva t i s e r. Nos enfants voient le résultat. C’est cela la politique de l’actuelle municipalité. Liberté, Liberté chérie… (air connu) Plusieurs associations, sportives mais aussi culturelles, ont été menacées : si elles acceptent de l’argent de partenaires non agréés par le maire (ou opposants), leur subvention sera supprimée. Comme certains clubs sportifs, souvent très anciens, ont été privés non seulement de subvention mais aussi d’installations, chacun a pris la menace au sérieux et s’est incliné, n’en pensant pas moins et le disant en privé. Mais ce caporalisme a sa limite : c’est la démobilisation. En voici une preuve : Le 14 octobre 2006, grand loto annuel des associations, salle Europa. L’année précédente, il y avait eu 1 600 personnes. Cette fois-ci : à peine 900. Un beau chapiteau, tout exprès prévu et apporté là, n’a même pas été ouvert. Beaucoup ne sont pas venus, beaucoup d’entreprises ont refusé de donner des lots, parce qu’ils sont de plus en plus nombreux ceux qui en ont assez du système. Les associations ont besoin de la mairie pour les structures et les subventions, elles ont aussi besoin de liberté. Leurs milliers de bénévoles jouent un rôle social capital. Il ne faut pas les menacer. Il faut leur dire merci. A tous. Vous avez été menacé, Vous aviez un projet, la municipalité vous l’a refusé. Faites nous en part sur www.infoplus-mandelieu.com 11
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