Bien vivre à Mandelieu-La Napoule - InfoPlus Mandelieu

De nouveaux bateaux : o u i
mais à sec !
Cela a été LA catastrophe annoncée
de l’an dernier. Dans MLN magazine,
la Pravda municipale, M. Leroy
a avoué que non content de détruire
les berges de la Siagne, il veut aussi
détruire la rivière elle-même.
Son but, c’est de créer deux nouveaux
ports, un privé près du site inland, l’autre
municipal sur l’île Robinson.
Pour faire plaisir à quelques millionnaires, il
ne va pas hésiter à pénaliser 19 000 habitants.
La Siagne va devenir une autoroute fluviale.
A son embouchure les plages et la mer
seront polluées, sans compter des années
de travaux.
Et encore du béton.
L’île Robinson. A gauche toute la terre va être enlevée pour creuser un port (encore) sur la Siagne.
Pratiquement aucun emploi ne sera créé. Il
n’y en aura qu’un pour cent bateaux, selon
les plus sérieuses études. Comme il y a
1 000 anneaux prévus, cela fera 10 emplois.
Un assassinat écologique sans contrepartie.
Et sans nécessité.
La ville a déjà 5 000 places de bateaux, c’est
é n o rme. Statistiquement ces bateaux ne
sortent en moyenne que quinze jours par an,
certains un peu plus, d’autres jamais.
Il est donc plus logique de prévoir non pas
des places de port mais des garages à sec.
D’abord parce qu’un bateau sur l’eau toute
l’année s’abîme, impose davantage d’entre-
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Le maire veut creuser tout cela pour créer un nouveau port à côté d’inland.
tien et réclame beaucoup plus d’attention
par exemple après chaque gros coup de
vent.
Le mettre à sec quand il ne navigue pas augmente
les rotations et permet d’accueillir
plus de bateaux sans avoir à bétonner pour
faire des anneaux supplémentaires.
Créer de nouveaux ports ne présente que
des inconvénients, créer des places à sec,
que des avantages.
Encore fallait-il y penser.
Et le vouloir.
Pour bien vivre à Mandelieu-La Napoule.
Agité
Diviser étant sa devise, M. Leroy s’est beaucoup
agité pour avoir l’investiture U.M.P. aux
prochaines élections législatives.
Il a imposé un vote inutile à ses amis.
Il s’est payé une permanence de député, aux
Tourrades.
Il est allé serrer quelques mains à Cannes.
Il s’est même offert un petit voyage à Paris.
Là, il a été reçu gentiment.
Mais il est revenu comment il était parti.
Sans investiture.
Cela s’appelle un camouflet. L’U.M.P. continue
à faire confiance au député Bernard
Brochand, un homme d’une autre stature.
Inondations
L’été dernier le maire inaugurait, devant une
dizaine de personnes, la rue Saint Vincent de
Paul qu’il avait mis plusieurs années à refaire.
Durée indispensable - avait-il dit - pour étudier
une possible montée d’éventuelles eaux de
pluie.
Et d’ironiser : « vous n’allez pas le croire mais
quand je suis arrivé je n’ai pas trouvé de plan
d’inondabilité ».
Depuis il a eu 11 ans pour le faire. D’ailleurs
début décembre, du côté du Riou, un panneau
signalait le lancement « prochain » de travaux
pour lutter contre les inondations.
La pluie avait bien voulu attendre mais quand
elle est tombée, cela a été le déluge à répétition.
Des rues ont disparu sous 80 cm d’eau.
C’était bien d’ironiser. Cela aurait été mieux de
faire.
La priorité des priorités est de sauver des eaux
les quartiers du Riou de l’Argentière, de la
Théoulière et de la résidence les trois rivières.
Pas dans 11 ans. Tout de suite.