Bien vivre à Mandelieu-La Napoule - InfoPlus Mandelieu

Et les logements familiaux ?
Septembre, l’an dernier. Lors de son
départ, le préfet Pierre Breuil reçoit les
journalistes.
Une question de Nice Matin : « quelle
est votre crainte pour l’avenir des Alpes
Maritimes ? » La réponse du préfet :
« qu’elles deviennent une grande maison
de retraite de luxe. »
Comme la plupart de ces retraités de luxe voudront
devenir des résidents principaux il faut qu’ils
sachent, qu’ici, ils ne seront pas les bienvenus.
M. Leroy préfère les résidents secondaires parce
que « ils paient les mêmes impôts et utilisent
moins d’équipements publics. »
Il dit oui aux retraités mais avec une présence en
pointillé. Aujourd’hui la ville est à l’image de sa
volonté : 9 000 résidences principales pour 8 000
secondaires, presque moitié-moitié.
Ce n’est pas pour rien que trois classes scolaires
ont été fermées et que deux autres pourraient
l’être. Plus qu’un symptôme, c’est un diagnostic.
La ville, surpeuplée en été, est un désert le reste
de l’année, avec de moins en moins d’enfants et
pas de vie. Il y a pire encore. Le plan local d’urbanisme
concocté par l’actuelle municipalité affirme
(paragraphe 8) dans son jargon qu’il faut le « maintien
de zones d’habitat touristique permettant
d’empêcher leur mutation tendancielle vers la
résidence principale. »
Mais en faisant cela la ville manque à ses obligations
imposées par la loi S.R.U. (Solidarité renouvellement
urbain), loi tant vantée tant de fois par le
maire au cours de réunions publiques.
Justement, cette loi impose à toutes les communes
un minimum de 20% de logements familiaux
en résidence principale.
A Mandelieu-La Napoule il en manque aujourd’hui
1 365 et bien plus encore demain si, comme le
permet l’actuel Plan d’urbanisme, la ville passe de
19 000 à 30 000 habitants.
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Un logement familial à Mougins près de la sortie de Mouans Sartoux. Social et esthétique peuvent aller
de pair.
Crèches
Papa, maman, vous n’avez le droit de travailler
que de 8h30 à 17h30 voire que de 9 heures à 17
heures. Autrement il ne faut pas avoir d’enfant.
Les crèches Bouts d’chou et Petits Loups ne sont
ouvertes que de 8 heures à 18 heures et les P’tits
Lutins de 8h30 à 18h30.
Comme il faut aller et revenir et prendre votre
enfant un quart d’heure avant la fermeture, cela
vous laisse peu de temps pour travailler.
Avant les horaires étaient : 7h30 -18h30. C’était à
peu près bien. Mais voilà la municipalité a du
augmenter l’amplitude des horaires des études
surveillées.
Cela a un coût. Ce surcoût elle l’a compensé en
rognant le budget de la petite enfance.
Tant pis pour ceux qui ont des enfants en bas âge.
C’est cela la politique de l’actuelle municipalité.
Le projet de Bernard David
« Les résidents secondaires ont toute leur importance et il faut
les remercier d’avoir choisi notre ville. Mais ce sont les résidents
principaux qui animent Mandelieu-La Napoule tout au
long de l’année.
« Nous manquons de logements familiaux. A trop attendre, l’Etat
va finir par nous les imposer et les faire construire dans l’urgence.
« Cette loi S.R.U. (Solidarité Renouvellement Urbain), on l’aime ou on ne l’aime pas.
Mais la Gauche l’a faite, la Droite l’a gardée. Aujourd’hui, elle s’impose à tous. Plutôt
que de la refuser, il est plus intelligent de l’adapter à ce que nous sommes.
« De cette façon là, logement familial ne signifierait pas tours trop hautes, donc des
ghettos trop denses, mais projet harmonieux, concerté, verdoyant et réparti sur toute
la commune.
« Il faut pouvoir loger les jeunes, les nouveaux couples, les veuves avec une moitié de
pension de réversion, les saisonniers, tous ceux qui travaillent et ne peuvent pas s’offrir
des résidences de luxe.
« L’actuelle municipalité n’a pas su prévoir de réserves foncières. C’est ce qu’il faudra
faire en priorité pour intégrer ces logements dans un projet prévu, proposé, discuté et
accepté.
« Chacun doit pouvoir bien vivre à Mandelieu-La Napoule. »
Crèches (suite)
Pour le personnel des crèches travailler relève
sinon du martyre du moins du sacerdoce.
Le maire demande de plus en plus de « qualité »
mais donne de moins en moins de moyens.
Il a décidé que les groupes des petits par exemple
doivent être de 25 enfants : 7 bébés et 18 qui
marchent.
Pour les surveiller et les faire vivre, il n’y a que
trois auxiliaires, une remplaçante et une femme
de service.
S’occuper d’un enfant, c’est déjà un emploi à
temps plein. En avoir autant, cela relève de la
mission impossible même pour les excellentes
professionnelles qu’elles sont.
En prime, il n’y a pas de préau, donc impossible
de sortir les enfants les jours de pluie.
L’été, c’est pire parce que seulement une pièce
sur deux est rafraîchie.
Quant aux arbres qui ont été abattus, ils ont bien
été remplacés mais par des sujets si petits qu’ils
donneront de l’ombre quand ces enfants seront à
l’université.
C’est cela la politique de l’actuelle municipalité.
Crèches Fin (provisoire)
Dans les écoles maternelles et élémentaires, il y
a des Conseils où siègent l’équipe pédagogique,
des représentants de la municipalité et des
parents élus.
Il n’y a rien de tel dans les crèches.
Bien sûr ce n’est pas obligatoire donc ce n’est
pas fait même si ce serait un bien.
Evidemment chacun aurait le droit d’être intelligent.
Oui mais c’est cela la politique de l’actuelle
municipalité.
Quels horaires souhaitez-vous pour les garderies
et pour la crèche ?
Faut-il les ouvrir le samedi ?
Faut-il un prix en fonction des revenus ou le
même pour tous ? Et si oui, alors quel prix ?
Ce débat est ouvert sur
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