tableau d'honneur - L'Écho de Cap-Rouge
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Rencontré à son point <strong>de</strong> service <strong>de</strong><br />
<strong>Cap</strong>-<strong>Rouge</strong> à ce sujet, le mé<strong>de</strong>cin et PDG<br />
fondateur du Réseau <strong>de</strong>s Cliniques médicales<br />
Lacroix, Marc Lacroix, a expliqué<br />
les raisons qui le motivent à offrir <strong>de</strong> tels<br />
soins à sa clientèle. « Depuis notre ouverture<br />
en 2009, nous constatons qu’à Québec<br />
il n’y a pas beaucoup d’alternatives<br />
w w w . l e c h o d e c a p r o u g e . c a | JOU RNAL L’ÉCHO DE CAP-ROUG E | mai 2013 | vol. 4 numéro 3<br />
La CLiniQue LaCroix<br />
aJoute Les soins<br />
PaLLiatiFs À domiCiLe<br />
Par marie-FranCe simard<br />
mf@leseditionsprime.ca<br />
C’est désormais confirmé, la Clinique médicale Lacroix projette bel et bien d’offrir <strong>de</strong>s soins palliatifs à domicile en<br />
2013. d’ailleurs, <strong>de</strong>s démarches en ce sens ont déjà débuté.<br />
en ce qui concerne les soins palliatifs,<br />
mis à part les quelques rares ressources,<br />
comme la Maison Michel-Sarrazin.<br />
D’ailleurs lorsque l’on se compare avec<br />
l’Europe, nous remarquons que le Québec<br />
a un retard dans les soins à domicile,<br />
incluant les soins palliatifs, qui peuvent<br />
en bonne partie être donnés à domicile »,<br />
explique M. Lacroix.<br />
C’est d’ailleurs suite<br />
à ces observations,<br />
mais également grâce à<br />
son expérience <strong>de</strong> dix<br />
ans en région durant<br />
lesquelles il a été amené à donner <strong>de</strong>s<br />
soins palliatifs à domicile, qu’il a décidé<br />
santé<br />
Les docteurs Marc Lacroix, Marie-ève Collins et Julie Marois ont à<br />
cœur le bien-être <strong>de</strong> leurs clients.<br />
d’aller <strong>de</strong> l’avant dans ses démarches pour<br />
éventuellement offrir ce nouveau service.<br />
« Je pense que c’est une belle façon <strong>de</strong><br />
donner ce type <strong>de</strong> soins (à la maison).<br />
Je crois également que c’est une façon<br />
plus humaine qu’en milieu hospitalier.<br />
Évi<strong>de</strong>mment, je ne peux dire que tous les<br />
cas pourront <strong>de</strong>meurer jusqu’au bout à<br />
domicile, mais dans certaines situations<br />
les personnes pourront décé<strong>de</strong>r dans leur<br />
maison, entourées <strong>de</strong>s leurs. »<br />
Toujours selon M. Lacroix, cette<br />
approche aurait comme effet <strong>de</strong> faire<br />
diminuer l’anxiété chez les patients.<br />
« Dans les cas <strong>de</strong> soins palliatifs, la<br />
dimension <strong>de</strong> l’anxiété occupe une<br />
partie importante <strong>de</strong> la thérapeutique.<br />
Lorsque nous sommes chez nous, naturellement<br />
nous sommes plus confortables.<br />
Cet aspect <strong>de</strong>vient d’ailleurs plus<br />
facilement gérable à la maison qu’en<br />
milieu hospitalier où les patients doivent<br />
combiner avec un nouvel environnement,<br />
<strong>de</strong>s nouveaux soignants, etc.<br />
À la maison, nous pouvons impliquer<br />
la famille dans les soins à donner au<br />
patient. »<br />
une éConomie d’argent<br />
Pour Le système PubLiQue<br />
Un autre argument qui rentre en ligne<br />
<strong>de</strong> compte dans le choix d’offrir <strong>de</strong>s soins<br />
en fin <strong>de</strong> vie à la maison est celui <strong>de</strong><br />
réduire les couts dans le système <strong>de</strong> santé<br />
publique. « C’est une façon économique<br />
<strong>de</strong> donner <strong>de</strong>s soins. Ça coute beaucoup<br />
moins cher que <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r un patient dans<br />
un hôpital », estime M. Lacroix.<br />
Ce service sera exclusivement privé.<br />
Les soins seront prodigués par <strong>de</strong>s<br />
infirmières formées qui se déplaceront<br />
à domicile avec les médicaments. « La<br />
différence entre ce que les CLSC offrent<br />
présentement en services à domicile,<br />
c’est que nous ne serons pas gérés par<br />
le Ministère <strong>de</strong> la Santé pour développer<br />
notre service et nous allons nous autofinancer.<br />
C’est-à-dire que nous n’attendrons<br />
pas l’aval du Ministère en ce qui<br />
concerne l’achat d’équipement, du financement<br />
et <strong>de</strong> la procédure. Ce qui nous<br />
permettra nous adapter plus rapi<strong>de</strong>ment<br />
aux besoins du client. »<br />
Le Dr Lacroix souhaite mettre sur<br />
pied cette nouvelle ressource d’ici la fin<br />
<strong>de</strong> l’année. Il espère également ouvrir<br />
une maison en soins palliatifs d’ici un à<br />
<strong>de</strong>ux ans.