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Un monde meilleur - Théâtre de Bourg-en-Bresse

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Ce spectacle est sout<strong>en</strong>u par le Groupe <strong>de</strong>s 20 dans le cadre du projet « Saut <strong>en</strong> auteurs ».<br />

Le Groupe <strong>de</strong>s 20 qui réunit 26 théâtres <strong>de</strong> ville <strong>en</strong> Rhône-Alpes, a passé une comman<strong>de</strong><br />

d’écriture à six auteurs <strong>de</strong> théâtre, sur le thème <strong>Un</strong> Mon<strong>de</strong> <strong>meilleur</strong> ?<br />

6 courtes pièces <strong>en</strong> un acte sont nées !<br />

A l'issue d'un appel à projet auprès <strong>de</strong>s compagnies <strong>de</strong> la Région, la Compagnie Lalasonge a<br />

été ret<strong>en</strong>ue pour composer un spectacle à partir <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux pièces : La Fin du <strong>mon<strong>de</strong></strong> <strong>en</strong> mieux <strong>de</strong><br />

Sébasti<strong>en</strong> Joanniez et Arrêt sur zone tous feux éteints <strong>de</strong> Jean-Michel Baudoin.<br />

Création <strong>en</strong> rési<strong>de</strong>nce au <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong><br />

Le metteur <strong>en</strong> scène, Aannabelle Simon, animera le stage PAF « THEATRE : VIDEO DANS<br />

LA MISE EN SCENE CONTEMPORAINE » (Thème : Action culturelle, Dispositif n°<br />

12A0100391) le mercredi 16 janvier 2013. Inscriptions sur http://www.aclyon.fr/paf/<strong>en</strong>seignants<br />

avant le 24 septembre.<br />

Le spectacle<br />

Des ouvriers sur un chantier, pris dans une lutte acharnée contre le temps, construis<strong>en</strong>t un<br />

c<strong>en</strong>tre <strong>de</strong> Thalassothérapie.<br />

<strong>Un</strong> prophète surgit. Telle une petite luciole dans la nuit, il incarne la t<strong>en</strong>tative d’un<br />

jaillissem<strong>en</strong>t poétique dans ce <strong>mon<strong>de</strong></strong> d’hommes-machines mais l’implacable mécanique <strong>de</strong><br />

ces automates va s’abattre sur lui. S’<strong>en</strong>gage alors la secon<strong>de</strong> pièce. <strong>Un</strong> microcosme <strong>en</strong> bord<br />

d’autoroute où les <strong>de</strong>stins d’un politici<strong>en</strong>, un chauffeur routier, une journaliste, une prostituée<br />

et un vigile vont se croiser.<br />

En faisant se suivre les <strong>de</strong>ux pièces ainsi <strong>de</strong> manière chronologique on verra comm<strong>en</strong>t <strong>de</strong><br />

simple pion au sein d’une <strong>en</strong>treprise <strong>de</strong> travaux, l’homme, est <strong>de</strong>v<strong>en</strong>u un rouage parmi tant<br />

d’autres dans la gran<strong>de</strong> machine europé<strong>en</strong>ne froi<strong>de</strong> et brutale. On fera surgir avec férocité ses<br />

fragiles lueurs d’espoir et <strong>de</strong> résistance qui se bris<strong>en</strong>t dans un <strong>mon<strong>de</strong></strong> cynique et dés<strong>en</strong>chanté.<br />

Utopie => u-topos (= lieu qui n’existe pas), qui fait fantasmer et/ou permet <strong>de</strong> rev<strong>en</strong>ir <strong>en</strong>suite<br />

à son propre <strong>mon<strong>de</strong></strong>. Thomas More, au XVIème siècle a <strong>en</strong>traîné cette réflexion sur un autre<br />

<strong>mon<strong>de</strong></strong>, imaginant alors que tout ce que nous connaissions pouvait être modifié voire remis <strong>en</strong><br />

cause. Rabelais, autre humaniste, recourt à ces sociétés « idéales » permettant <strong>de</strong> proposer une<br />

autre société, une autre éducation, ou « simplem<strong>en</strong>t » <strong>de</strong> voir le <strong>mon<strong>de</strong></strong> tel qu’il est. Ce <strong>mon<strong>de</strong></strong><br />

imaginaire, parfois merveilleux (comme chez Votlaire), <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>t le lieu du questionnem<strong>en</strong>t : le<br />

<strong>mon<strong>de</strong></strong> dans lequel je vis est-il « le <strong>meilleur</strong> <strong>de</strong>s <strong>mon<strong>de</strong></strong>s » ? Par les progrès multiples, avonsnous<br />

<strong>en</strong>fin évolué et créée un <strong>mon<strong>de</strong></strong> mieux que … ? Par anticipation, d’autres auteurs ont usé<br />

<strong>de</strong> ce subterfuge littéraire afin <strong>de</strong> montrer ce vers quoi nous t<strong>en</strong>dions si nous ne pr<strong>en</strong>ions pas<br />

gar<strong>de</strong>. Ainsi, les dystopies d’Orwell et d’Huxley, par exemples, sont autant <strong>de</strong> réflexions sur<br />

l’av<strong>en</strong>ir possible et angoissant. Et aujourd’hui, alors… ? La question reste posée et est<br />

soulevée par ce spectacle composé <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux pièces contemporaines.<br />

Distribution<br />

Textes La fin du <strong>mon<strong>de</strong></strong> <strong>en</strong> mieux, <strong>de</strong> Sébasti<strong>en</strong> Joanniez<br />

Arrêt sur zone tous feux éteints, <strong>de</strong> Jean-Michel Baudoin<br />

Mise <strong>en</strong> scène Annabelle Simon<br />

Assistée <strong>de</strong> Marion Camy-Palou<br />

Avec Nelly Antignac, Yann Garnier, Lucas Olmedo, Chap Rodriguez, Aurélia Poirier

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