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Diapositive 1 - Lycée Van Dongen

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Constat de départ<br />

Le réflexe myotatique est mis en jeu dans le maintien de la<br />

posture.<br />

Il peut être mis en évidence au niveau de la rotule et du<br />

talon, notamment, par une stimulation du tendon du muscle<br />

extenseur correspondant.<br />

Testez le réflexe rotulien en tapant de plus en plus fort<br />

(dans la limite du raisonnable ‼) sur le tendon du<br />

quadriceps, sous la rotule. Qu’observez-vous ?


Acquis :<br />

Le réflexe myotatique met en jeu différents éléments constituant un arcréflexe<br />

:<br />

Un nerf rachidien, constitué de fibres nerveuses sensitives et de fibres<br />

motrices (motoneurones)<br />

La moelle épinière, lieu d’intégration du message afférent et de mise en<br />

place du message efférent<br />

Un muscle extenseur, au niveau duquel se situe le fuseau neuromusculaire,<br />

récepteur détectant la stimulation du tendon du muscle<br />

La transmission du message nerveux se fait au niveaux de synapses :<br />

Une synapse neuro-neuronique entre une fibre sensitive et une fibre<br />

motrice dans la corne ventrale spinale<br />

Une synapse neuro-musculaire entre une fibre motrice et une fibre<br />

musculaire<br />

Observations :<br />

Plus la stimulation du tendon est forte, plus la réponse observée est importante<br />

Plus l’intensité de la stimulation est élevée, plus la contraction du muscle<br />

extenseur est importante<br />

La force de contraction du muscle traduit l’intensité de la stimulation<br />

sensorielle


Problème : Comment le message nerveux est-il codé aux<br />

différents niveaux de l’arc réflexe en fonction de<br />

l’intensité des stimulations ?<br />

A partir du matériel à votre disposition, vous réaliserez<br />

un schéma légendé et annoté de la transmission<br />

synaptique en y intégrant le mode d’action du curare et<br />

de la toxine botulique.<br />

Vous compléterez alors les encarts du schéma bilan sur<br />

le réflexe myotatique.


Communication nerveuse<br />

TP2 : MESSAGE NERVEUX ET CONTRACTION<br />

MUSCULAIRE


Lors du réflexe myotatique, le muscle extenseur, stimulé par son propre étirement<br />

après un coup sur son tendon, se contracte en réponse.<br />

Cette contraction implique une extension.<br />

Comment expliquer la contraction du muscle ?<br />

Les fibres musculaires sont innervées par des motoneurones dont les terminaisons<br />

axonales sont formées de synapses neuromusculaires.<br />

Des enregistrements au niveau de fibres musculaires en contact avec des<br />

motoneurones stimulés montrent une dépolarisation importante appelée potentiel<br />

d’action musculaire.<br />

Suite à cette dépolarisation on observe la contraction de la fibre musculaire.


Des observations de l’innervation d’un muscle en microscopie<br />

montrent l’existence de récepteurs à l’acétylcholine sur la<br />

membrane plasmique des fibres musculaires.<br />

On peut donc supposer que la contraction des fibres<br />

musculaires résulte d’une stimulation par l’acétylcholine.<br />

C’est cette stimulation qui est à l’origine du potentiel<br />

d’action musculaire, lui-même à l’origine de la contraction<br />

(réponse musculaire).<br />

Par ailleurs, l’emplacement de ces récepteurs est<br />

strictement superposable à l’emplacement des différentes<br />

jonctions neuromusculaires.<br />

On peut donc supposer que l’acétylcholine est sécrétée au<br />

niveau de la plaque motrice.<br />

Comment l’acétylcholine est-elle sécrétée au niveau de la<br />

synapse neuromusculaire ?


La terminaison synaptique d’un<br />

motoneurone est caractérisée<br />

par la présence de nombreuses<br />

vésicules, non visibles dans la<br />

cellule musculaire postsynaptique.<br />

Après stimulation du motoneurone,<br />

c’est-à-dire quand ce<br />

dernier est traversé par un train<br />

de potentiels d’actions, des vésicules<br />

pré-synaptiques fusionnent<br />

avec la membrane plasmique du<br />

bouton synaptique.<br />

Le contenu de ces vésicules est ainsi libéré dans la fente synaptique : on parle<br />

d’exocytose.<br />

La substance libérée est un neurotransmetteur, ici l’acétylcholine.<br />

Parallèlement, la MP post-synaptique apparait épaissie, du fait de la présence des<br />

récepteurs à l’acétylcholine.<br />

Après exocytose de l’acétylcholine, celle-ci se fixe sur ses récepteurs postsynaptiques,<br />

ce qui déclenche le potentiel d’action musculaire.


Des mesures ont montré que la<br />

quantité d’acétylcholine libérée<br />

par exocytose augmente avec<br />

l’intensité de la stimulation du<br />

motoneurone.<br />

Or, au cours du réflexe<br />

myotatique, on a pu observer une<br />

augmentation de la réponse<br />

effectrice, motrice, lorsque la<br />

stimulation (coup sur le tendon)<br />

augmente d’intensité.<br />

Une augmentation de la stimulation du fuseau neuromusculaire se traduit donc par<br />

une augmentation de la quantité d’acétylcholine libérée au niveau de la plaque<br />

motrice :<br />

L’intensité de la stimulation est donc codée en amplitude (concentration) de<br />

neurotransmetteur au niveau d’une synapse.<br />

Mais le motoneurone n’est stimulé que secondairement, après la stimulation du<br />

neurone sensitif en relation avec le fuseau neuromusculaire.<br />

Comment l’intensité d’une stimulation est-elle codée dans une fibre nerveuse ?


Nous avons mis en évidence que suite à une<br />

stimulation, une fibre nerveuse conduit un message<br />

nerveux sous forme de potentiels d’action.<br />

Si l’intensité de la stimulation est insuffisante, on<br />

n’observe pas de PA dans LA fibre nerveuse.<br />

Mais quand la stimulation est suffisante,<br />

l’amplitude des PA ne varie pas quand l’intensité de<br />

la stimulation augmente.<br />

En revanche, quand l’intensité<br />

de la stimulation augmente, on<br />

observe que le nombre de PA<br />

en un temps donné augmente.<br />

L’intensité de la stimulation<br />

est donc codée en fréquence<br />

de PA au niveau d’une fibre<br />

nerveuse.


REAMARQUES :<br />

Un nerf est formé d’un ensemble de fibres nerveuses. L’enregistrement du<br />

message nerveux dans un nerf ne se traduit pas par des PA mais par un potentiel<br />

global (somme des PA de toutes les fibres nerveuses).<br />

L’amplitude de ce potentiel global augmente avec l’intensité de la stimulation.<br />

L’intensité de la stimulation est donc en amplitude de potentiel global au niveau<br />

d’un nerf


Synapse-neuronique observée au MET<br />

L’observation d’une synapse neuroneuronique au MET met en évidence des points<br />

communs avec la synapse neuromusculaire :<br />

La présence de vésicules pré-synaptiques<br />

Un épaississement la MP post-synaptique<br />

Cela laisse supposer un fonctionnement similaire à la synapse neuroneuronique,<br />

excepté que la fixation du neurotransmetteur (également l’acétylcholine dans ce<br />

cas) sur son récepteur n’induit pas la formation de potentiels d’action musculaires<br />

mais de potentiels d’action nerveux.


Le fonctionnement d’une synapse, notamment les synapses neuromusculaires, peut<br />

être perturbé par différentes substances pharmacologiques.<br />

Quel est le mode d’action de certaines de ces substances ?<br />

Si le fonctionnement de la<br />

synapse est normal (contrôle),<br />

après stimulation de la fibre<br />

nerveuses, les vésicules ont<br />

fusionné avec la MP et déversé les<br />

NT qu’elles contenaient dans la<br />

fente synaptique.<br />

D’où la diminution de la<br />

fluorescence<br />

En revanche, en présence de toxine botulique, on remarque que la fluorescence est<br />

restée constante (et élevée) après stimulation.<br />

Cela démontre que les vésicules pré-synaptiques n’ont pas fusionné avec la MP : il<br />

n’y a pas eu exocytose.<br />

L’absence d’exocytose implique donc une non contraction des fibres musculaires.<br />

La toxine botulique, un inhibiteur de l’exocytose pré-synaptique, est donc une<br />

substance paralysante.


Le curare est également une<br />

substance qui empêche la contraction<br />

des muscles.<br />

La comparaison des structures<br />

tridimensionnelles de l’acétylcholine<br />

et du curare permet, de plus, de<br />

mettre en évidence parties très<br />

similaires.<br />

En effet, le curare est une molécule<br />

capable de se fixer, compétitivement,<br />

sur les mêmes récepteurs que<br />

l’acétylcholine.<br />

L’acétylcholine, même si elle est<br />

libérée, ne peut donc plus se fixer<br />

sur ses récepteurs, d’où une absence<br />

de contraction musculaire.<br />

Le curare botulique, un antagoniste de l’acétylcholine, est donc une substance<br />

paralysante.


Toxine botulique<br />

Curare


3<br />

TITRE : SCHÉMA DU CODAGE DU MESSAGE NERVEUX LE LONG DE L’ARC REFLEXE<br />

Au niveau d’une fibre nerveuse, le message nerveux<br />

est codé en fréquence de PA<br />

Libération d’une faible quantité de<br />

neurotransmetteurs dans l’espace<br />

synaptique (peu de vésicules recrutées)<br />

Libération d’une forte quantité de<br />

neurotransmetteurs dans l’espace<br />

synaptique (beaucoup de vésicules<br />

recrutées)<br />

Au niveau d’une<br />

synapse, le message<br />

nerveux est codé en<br />

concentration de<br />

neurotransmetteurs<br />

libérés<br />

4<br />

Faible fréquence de PA<br />

Forte fréquence de PA<br />

2<br />

Faible fréquence de PA<br />

Forte fréquence de PA<br />

5<br />

Même situation<br />

qu’en 3<br />

1<br />

Faible intensité de stimulation<br />

mA<br />

Forte intensité de stimulation<br />

mA


BILAN :<br />

Le motoneurone conduit un message nerveux codé en<br />

fréquence de potentiels d’action.<br />

Au niveau des synapses, le message nerveux est codé en<br />

concentration de neurotransmetteurs libérés.<br />

La commande de la contraction met en jeu le<br />

fonctionnement de la synapse neuromusculaire.

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