\S CIA AmaseLaS 44er - Bibliothèque de Toulouse

ADM/MISTRATIO
RÉDACTION
38, Rile RoqUelaine
TOULOUSE
'mea...rex-rom-. 0 43
ADIONNMIdElerre
nmois Minois Inn
5 fr"
10 fr.
20 fr
Colonies 1
Êtrongor 9 fr. 18 fr. 36 fr.
0050, utnatair, r e
rTRIINEESOIMMUSALEs,
VSEROD,CORREED,Carerpr,
1.01,M,,GADONEE,
GE ,LOT,IMUTES.PEREED
DESSES-PERENEEs,
ri-Er-MIDONNE,
UDE, AMEGE,
IIMME-GARONNE,
SOULOUSE
QUIENIE ANNEE, 1480
Pour l'efficacité
Le ministère actuel est composé pour
ne large part d'hommes de valeur. Et
da n'est pas négligeable. Il est bon,
il est nécessaire, même pour le pro-
grès social, surotut pour le progrès so-
cial, que les grands services de la na-
tron soient Lien gérés, et les qualités
d'administration sont une partie néces-
saire des qualités de l'homme trBtat.
Mais ce errait une étrange illusion de
penser que la voleur individuelle des
Sommes qui forment un gouvernement
soit une condition suffisante d'action
forte et féconde. Un gouvernement n'est
si "ii. surtout un gouvernement parle-
mentaire, qui porte en lui-même tant
de principes de dissociation et de dis-
persion, s'il n'est pas lié par la force
d'une pensée commune. Et j'ajoute
qn71 l'heure ois nous sommes, en cette
Ipériode chifficile et vraiment critique où
des forces fleuves surgissent de toute
part, mais clerc recrutes encore et inor
uaniques, et où il faut concilier les pré--
Yen liens croissantes du prolétariat avec
le développement de la proehmtion na-
banale, c'est seulement par la vertes
d'orne très haute idée, inspirant et Illé-
intrant lofts ses actes. qu'un gouverne-
ment peut être efficace .
Or, je ne démêle pas la force d'un
baut cl date idéal dans la polittque
présente. Un effort est fait par les par-
ts pour s'organiser. 'Et cela est louable.
Notamment le gros part' radical com-
menco. à s'apercevoir de son incohé-
rence, de son inconsistance. C'est rem-
mena énorme amas de sable qui a l'as-
peet d'une montagne., mais l'instabilité
d'ors flot.
Il n'ai aucune organisation sérieuse
capable de discipliner un peu le dé-
sordre des fantaisies individuelles ou
des appétits individuels. Et s'il n'a pas
d'organisation. c'est qu'il n'a pas de
doctrine ; c'est que, déconcerté par le
problème social, il flotte d'un interven-
tionnisme timoré à un individualism
suranné: c'est que, entre les éléments
,socianx antagoniques qui forment sa
clientèle ommosite, il n'a su ni pren-
dre parts ro umittuer une sorte d'arbi-
trage supérieur: C'est 'qu'il se laisse en-
Pesta 8'x.l uns. A rotor des lois de
réforme el par les autres à les motter
dans leur texte et és les énerver dans
leur application. Ainsi, en ce moment,
toutes les cloches du clocher radical
s'émeuvent et sonnent le même appel
de détresse n Accordons-nous un peu
et réglons par un rythme il9fini nus
sonneries désordonnées et vaines é.
Il vert pas jusqu'à l'approche et au
pressentiment de la proportionnelle qui
oisellent les radicaux à SP constituer,
a s'organiser. à se définir. Ils la com-
battent; ils la redoutent; ils médItent
nuit et jour les moyens de la faire
échouer. Ils affectent même des allures
d ironie triomphante pour annoncer
son prochain désastre; mais, au fond,
ils ne sont pas sûrs de la vaincre; et,
par un instinct de conservation. ils
prennent leurs précautions en vue du
régime nouveau. Ils savent que si, sur
le terrain élargi, ils sent incapables de
'manuvrer par grandes masses, ils
sont perdus. De là les négociations corn
mencees entre M. Combes et AL Adol-
phe Carnot pour unir, pour accorder
le parti radical et radical socialiste ot
l'alliance démocratique, élargissant
ainsi dans le pays la formule de grou-
pement du ministère Poincaré. Oui
mais selon quel programme, selon quel
I' doctrine sociale se fera cette enten-
te 7 Eut-ce le parti radical socialiste
qui renoncera à son Ma:gramme nr-On0-
Inique d'impôt global et progressif d'as
suranee obligatoire, de nationalisation
progressive des monopoles capitan.
tes ? Est-ce l'alliance démocratique qui
abandonnera sa condamnation de n l'é-
tatisme o, sa complaisance pour Ira
grandes entreprises capitalistes ? jus-
qu'ici nous ne savons rien ; mais il
est certain que si le pacte est conclu,
il ne pourra l'être fias par l'abdication
de l'un des contract ite ou par la plus
stérile des équivoques. Sur ce chaos
d'où rien n'émerge planent les ambi-
tions de M. Briand, qui, dans le jour-
nal reste son organe officieux, conteste
/a décomposition des partis de la ma-
jorité et les invite à constituer un parti
vraiment nouveau, un parti national et
social qui sera indépendant de leurs
formules allsSi bien quo de leurs que-
relles, et dont On annonce Ir program-
me, que nous attendons avec impa-
tience, Nous verrons par quel dosage
de vieux éléments M. Briand prétend
faire du neuf. Et je me risque à dire
que toutes ces tentatives aboutiront ou
la la confusion la plus clhaolique ou à
la définition d'un vaste parti de con-
' servatisine social et do modérantisme
qui sera uni, mais dans la résistance,
et qui n'aura aucune force d'élan et
d'impulsion.
Les gouvernements nés de tes majo-
rités amorphes n'auront dohc, même
pour administrer, aucune force d'idéal,
aucune efficacité profonde. Ils pour-
ront avoir, à certaines heures, quelque
vigueur de poigne ou quelque habileté
de tour de main. Ils pourront, en atten-
dant le réveil des grandes et nobles
passim. de progrès administrer dé-
,cerinnent, sans donnier le scandale de
sottise grossière et de l'incapacité
déclarée. Mais ils ne pOurrelll pes
man
\S CIA AmaseLaS 44er
riger *ers un but supérieur les éner-
gies françaises. Ils ne réconcilieront
pas le prolétariat avec Ftieteete
Ils ne donneront pas lumière, esperan-
ce ut ...tété à l'enseignement laique,
parce qu'il est vain de prétendre refou-
ler les ,forces du passé sans faire appel
aux forces de l'avenir. Ils ne sauront
pas, dans la poussée de production et
d'activité économique qui se manifeste
dans tous les pays, et aussi dans le nô-
tre, ménager une large et juste part;
aux groupements de travailleurs et
la Collectivité nationale. Ils ne sauront
pas faire de la Franee, parmi les na-
tions surmenées de guerre ou de paix
arasée, la grande force de paix loyale
et de justice. Ils dissimuleront un mo-
ment, par la fausse symétrie de lessrs
seormieles et l'habileté do leurs plai-
doyer, le parti pris conservateur fon-
damenial de leur politique. Mais bien-
tôt, par la contradiction de cette
lie essentielle et des forces de Mouve-
ment partout déchaînées, ils apparaî-
tront impuissants, désemparés et inef-
ficaces.
Jean JAIIRES.
tCHOS
L'ECLAT DE TERRE ACCUSATEHT
Au mois d'aodt dernier, une PLei tte de 14 an$
Inc trouvée étranglée a.s eu 0001er, prSs de
Dresde. Près du cadavre, on avait découvert un
petit éclat de verre qui provenait sans aucun
doute d'un saisie de poche. La justice supposa
que I'aussin s'était regardé dans la glace pour
voir s'il n'avait. psi d'égratignures, il avait lais-
sé torober le miroir qui, en fropant eus un sil--
lom avait perdu ce petit éclat, Les rôdeurs du
pays Cermet fenil>in et quelques jours plus tar
o trouva sur l'uà a 3ne D petit miroir de pie
auquel s'adaptait pacrfaitement le mors. re-
trouvé.
13, malgré ros dénégations, Vaces6 Mit con-
damné O :el réclusion à vie.
Quel fin Soder, lo homard 1
LiN TRIOMPHE ADMINISTRATIF.
Ie gouverneur de /a province de Senisetchié,
dans M Ramis est un homme de génie.
Ayant oui aire que des vois de bestiaux se am,-
tipliaient dans la régiaa qu'il administre, il don-
na, mai, en vain, des ordres rigoureux pour dé.
couvrir les auteurs de ces brigandages. .4Sem, de
guerre lasse. adressa à ses nubordeenbe, la aie
culairo suivante
é On vole. Qui vole il Des solens. Pourquoi
volent-ils i Parce que les propriétaires ne gai,
dent_ou'ineutdsunment leur propriété. Cela étant,
est Me vrais sispolese.9£,MtIminent, 4ee
propriétaires! Et lei Éli, que faitells des coupa.
blesii Elle les punit. Donc, il fard punir /es pro.
PlIet"fà'. Sait d'ultime:- eux proprié-
taires l'ordre de mieux garder dorénavant le 54-
qui leur appartient As no., or0 continue-
raient O se laisser voler, on leur appliquera Par-
tiel, 29 du statut des juges ae plia, qui déclare
pasible d'une peine quiconque aura contmvers
aux ordres. arrêtés, rte., des auterMés.
Dorénavant, on peut être trsnquilani Ses pro-
priétaires cesseront de se plaindre, de sorte
qu'officiellement, les vols de bétail auront cessé
d'affliger lo province.
EN CHINE
Lee Chinois sent maintenant en République.
ont prO pour devise r Ma adne en
av.t !
LE COIN DES RIEURS
te metteur en pages d'un grand journal à un
tYlmgraPhe
Vous n'êtes pas honteux! .dass sioire der-
nière copie, j'ai trouvé au moins une clouzai.
etiquille.s.
Pas étonnant, elle s'intitulait r Le rie sur
do plages j`ni. penM qu'on pouvait des y Mimer
sans inconvénient !
FEUILLETS ROUGES
« Moi
»
Les Peres Conscrits ont parfois des naïve-
tés d'enfant. Leur cynisme est auréolé d'une
sorte de eandeu, Ils nous servent, sans
broncher, avec un très grand sérieux et
une admirable sérénité, les choses les plus
formidables.
Le dernier trait de est état d'esprit, M.
Dominique Delahaye nous l'offrit t'autre
jour.
Le Sénat venait de voter l'accord franco-
allemand 10 clôturait ainsi une /ôte oratoire
qui avait duré plusieurs jours. Brillants
diseours, dernier, reflets de soleils cou-
chants ; auditoire nombreux et étégant,
bruissements de toilettes, flamboiement de
bijoux, doux murmures, jolies femmes s jeu
ers et ardentes conquêtes de vieux mar-
cheurs eu vieilles gloires fanées de la jeu-
nesse, celles qui veulent doucement vivre et
celles qui ne veulent jamais mourir... Ce fut
une vraie semaine de ss gala Nombreux
furent les curieux qui, non réleibUeS, per-
dirent le temps à ce théâtre politique. Mau,
messieurs les sénateurs, eux, en eurent
bientot asses. Cinq séances consécutives de
IDures chacune, c'est beaucoup trop pour
des hommes blasés et habitués à, ne siéger
que deu,x heures par semaine....
Que si vous prétendiez que les doléances
de ces pauvres vieux ont peur cause la fa-
tigue cérébrale, vous vous fourreriez le
doigt dans 1.11 et vous étaleriez votre igno-
ran, des choses de la politique.
Cl. Dominique Delahaye dit clairement,
samedi dernier, la principale préoccupation
Ors sénateurs, à propos des séances trop
nombreuses, parait-il (cinq par semais.,
que le gouvernement leur demandait s
a J'ai dit h M. le ministre des finances,
« s'est-il Celée, d'après I' a Officiel », que
je voulais faire tous mes efforts pour que
ss le Parlement rompit avec ses habitudei
« de traiter inus ses membres en tiédi-
e
« y a dans le Parlement, beaucoup de
e politiciens mais il y alois) des gens
a qui appartiennent b une profession défi-
« nie, A ceux-lb, vous rendez l'exercice de
s, leur profoSsion totalement impossibt es
n Voila quinze jouet que nous siégeons Sans
aucun rep vous déclare hautement
ss que j' on
ai besoin d'aller lundi à mus.i.
« (Rires approbatifs.) a
Les or passe avant la Nation! Et personne
ne protesta. Bien plus, le Sénat trouva ça
très drôle et très légitime. Il rit et il ap-
prouva. Telle est la haute conception que
le Sénat se fait de son rôle et de ses devoirs,
Le Luxembourg devient ainsi une école
d'antiparlementarisme.
ss Occupons-nous de nos affaires et, si
nous avons le temps, nous DOLS occupe-
rons des affaires du pays e. Telle est la rè-
gle de conduite de beaucoup de parlemen-
taires bourgeois. Sils se font élire, Mest
Peur avoir l'avantage do voyager à Doit, de
plastronner, de corrompre, de dominer, tel
industriel, tel commereant, tel avocat, tel
Médeein trouvera dans son mandat une nou-
velle cause de prospérité, le titre met
l'homme n'a vedette et rend plus fructueuse
la professien. Rappelez-vous donc l'affaire
des deux COMmeotants de Paris et leur
marché éleetoral flétri par le Tribunal cor-
rectionnel de la Seine !...
« J'ai besoin d'aller à mon usine...
synisme de cette confession, faite po.-
tant aNec candeur, dénoie l'inconscience de
celui qui en secoue/sa et aussi de ceux qui
l'applaudirent. Le parlementarisme Mur-
geois est descendu si bas qu'il semble de
Dus en plus naturel que l'on soit député
ou sénateur pour s'occuper surtout de ses
Propres affaires. di:tonnez-vous, après Ça, gus
los réformes sociMes se nmisissnt ut sti-
Miettent dans les cartons du Luxembourg et
que leu effort,s des parlementaires conscien-
cieux et sincères avortent kententablement !
Les bourgeois s'occupent de leurs affaires !
Les ouvriers, qui leur confient le soin d'ad-
ministrer les leurs feront bien de méditer
sur le touehant aveu du sénateur Delaboyd
Quant aux professeurs de vertu républicoi-
ne, qu'ils siègent à droite, au °entre ou Si
gauche, ils gagneront désormais à ne pas
s'indigner de« l'antiparlementarisme a qui les
menace. car les véritables propagandistes
de ragtiparlemenlarisme et de l'anarchie,
c'est eux
Vincent AURIOL.
Pellsges d'un ProlOtaire
TRAVAIL FÉMININ
Rien de plus brutal, dit-on, quo Es chiffrent
Cet adage est surtout exact eu matière Icone.
inique et bis qu'il soit possible do domer à des
statistiques diverse, interprétations, il est parfois
difflei/e do leur faire dire le contraire de ce qu'el-
les renferment. Aussi sont-elles pour noue
ouxiliaire pris:Mus.
Ce sent les ramions auxquelles.j.e Toe
'se'ment y:fo:Mugi Masa:seer-ft' trTrri
officiel nous fournit, une fois de plas, l'occasion
de démontrer quo /es prévisions, certains diront
les propLéties, sodalistes se réalisent. Tant au
point do vue industriel qu'au point do vue com-
mercial. en effet, la statistique de 1906 est cat.
dan.. Elle prouve gue, conformément à toutes
nos affirmations. /a petite industrie, le petit coin.
meree, loin do progresser, restent stationnaires
. péricSitent. La moyenne k grande industele
eomme lo moyen et ls grand commerce, au con.
traire, ne développent, s'accrois.su mas cesse. Il
était utile de le signaler . passnt, il était utile
démontrer que la concentration capitaliste,
quelque p.us ente, phis paree.ea ici qu amen .,
s'opke cependant, même en France. L'évolution
L'Action des Ecrivains
Paris, 16 féerie,
Les plus grands écrivains de notre pays
demandent avec énergie l'amnistie pour
tous les délits d'opinion et l'abrogation des
lois scélérates. Le comité constitué trot
effet, réuni dans la grande salle des fêtes du
Journal ma décidé de tenir un grand mee-
ting le 21 février à la salle. Wagram.
Parmi les orateurs NEM Henri Radie-
lori, Ravit, de Mun, Mme Séverine et les
citoyens Oetave Mirbeau, Jaurès et Sébastien
Faure.
Une seconde réunion aura lieu quelques
jours plus tard dans uni grande ale de
In rive gauche.
L'Action Politique
On sait aussi que M dernier conseil na-
tional du Parti socialisée avait décidé que
le Parti chereherait une circonscription
sdre pour faire élire Hervé, comme candidat
de l'amnistie. Sembat, avec une belle gé-
nérosité e offert rie démissionner pour faire
élire Hervé aux Grandes Carrières.
Ce dernier a refusé par une lettre des
plus nobles où il déelare notamment qu'il
ne veut pas laiser ses Daurades prison-
niers et accroître ainsi par son élection, la
méfiance et le pessimisme de la classe eu-
vriênc.
Un Article de PL Auger'
Aulard, le professeur d'histoire de la
Révolution, à l'Université de Paris, qui fut
â la Sorbonne le professeur d'Hervé, au
temps où relui-ri préparait son agrégation,
vient d'écrire dans P «Action un article :
ss line opinion en prison mon faveur de son
ancien élève.
Nous en extrayons les belles lignes qui
suivent
Journaliste patriote este prends le mot dans
le sens où le piienaient les républicains de Van II,
le suis toue à fait d'avis que la République ne
doit pas garder plus longtemps en prison le pidr-
naliste antipaMiete Gustave Hervé.
Qu'on ne m'objecte pas qu'il v a em dans le
journat de M. Hervé, des excitations à certains
actes. Si .M. Item, est. enferme, ce n'est poiat
parce qu'a a poussé k faire telle ou telle chose,
=r-LroeleM=Viretee
Isis, o'est parce qu'il sure-dit vrentment nome
Patriotisme, eest parti, qu'in raine ou insulte
notre conception de la patrie par qu'il nous
Sinus! ainsi dans ce que noliM -.pectens a _de
.plus sensible.
éscomique sr peurs.. touj..s, °sens.ru re
ts, Pis faibles lés rejetant dans les nom du
prolétariat. Cet'le marehc continue. inéluetaMe,
.0 on des prioul,paux facteurs de la Révomtim
Sciai,. Elle nous y conduit a pas lents, mais sû-
rement. Par là saperait k caractère scientillq.
du Socialisme gal, loin d'être utopique. n'est que
O cmiséquence, l'abontisamt fatel do 'irévinution
capitaliste elle-même.
mes, d'autre port, te ree.roment do .1906
nous fournit quaMite de donnés intéressantes. Il
nous apprend, notamment, que les habiDnto
exermat me profession augmentent sans cesse et
quo en sont surtout les femmes qui sont suse do
ete augmentation. Délaissant de pltm eu plus
Osais occupations familiales, elles rejoienent
l'homme d l'atelier, au magasin ou an elTionp.
Les chiffres qui suivent M démontrent sumbom
dominent.
Alors qu'en 1806 10,500.000 hommes exeresiont
o métier c.tre 4.642.000 femmes, en 1901 il y
avait ir.stoneo hommes et 0.004.000 fon.s;
en 1906, 1101M trouvons 1.3.000.000 hommes et
7.700.006 femmes Ainsi d'augmentation totale
n'est que de 1,100.600 en ce qui ...erra, le tra-
vail masculin, mais il cet de plus de 3.000..1
pour le travail féminin, soit, dême part, 20 p.
100; diantre part, 40r. 100.
Dans l'agriculture c'est bien pis. Depuis qua-
ranto ans le nombre d'hommes semés est resté
stationnaire (5.336.000 es ISM, 5425.000 en 19061
Par contre, le nombre des femmes cst passé. dans
la n,hine per' iode. Sa 1.874.000 a 3.3000001 il a
dose presque doublé,
,Ainsi, én plus en plus, liousriére remplace la
ménagère, ainsi /a femme joue ohaque tsar da-
ventage un rale important dans lu production
moderne. C'est un des traits caractéristiques de
irtireintkomiétotiontique. La famille st dissoute ou
bien près do i'être.
Or. d'après nos détracteurs, c'est, perali.i, les
socialistes qui veulent détruire la famiiqe, qui
rOvent de porter une main sacrilège sur cette
mu sainte institution ». Les faits sont lo heureuse-
ment pour démontrer que ne n'est pus nous qui
voulons détruire le foyer familial mais que c'est
-le capitalisme bri.même qui ar livre, sous nos
yens, O cette désagrégation.
AuOufois, les mitres disclavs arrachaient
l'homme t su femme, séparaient le père de ss
enfants su 'état de travailler. Aujourd'hu), les
capitalistes, sous des formes différentes conti
ment, en les aggravant, ces odieux procédée. Co
s'est plus l'enfant valide, spable d'asomplir
une besogne quo l'on sépare de ses parents, c'est
I! nourrie,s arracbS du sein de sa mère et ronflé
à des mains étrantières. La sollicitude bourgeoise
vU môme jusqu'à favoriser cette sues sépara-
tien Mi minai des 'établissements n charitables a,
Sen crèches. des garderies.
C'est le foyer familial détruit, c'est la vie de
lIsse impossibte, c'est le mari enoseb de rate.
lier par s cormsagne. n'est Ventant ronflé à la
rue. Tout cela pour augmenter /es profite eapita-
listes, pour asstusu aux .patrons .e main d'ouvre
I meilleur marché, plus docile, phis malléable,
Aussi hies naïfs mus qui attendent des mesu-
res léesiatives Parfit 0e ee mal os seulement
ans atténuation. Nos réformatenrs au garderont
bien de 'légiférer sur ce sujet, de crainte de léser
/es intérêts des privilégiés modernes. La loi
dix /mures, stuellemeet en discussion devant
es,,Isa-aimouSs éloqsreruent, Oetta téter-
opka4nt hésigitebieessuleses,-Yalitt
denereux assaut et si jamais elle réussir à -le
repousser. elio sera si déformée, si amendée, quo
ses auteurs enx.m.ônies ne is resonunitront plue.
Ce n'est donc pas de la sciéié bourvoise
Melle quo le femme peut espérer son émancipation
Son sort est liC comme celai du travailleur
triomphe du Sociaheine. Elle ne sera complète-
ment iibérée du joug eapitaliste et do celui de
l'homme que dans la sslété tollsetiviste dont
noue poursuirons la réalisation. Débarrassée de
Mutes lm dominations elle sesora diane l'esclave
misérable de nos ie.,, pour devenir l'égale Je
nomme, son inattre d'hier et d'aujourd'hui, mu
impmma
René BAI/JEAN.
Cam bien parce que ces piruses in véhemenies,
si isdurieuses de Dere confrère expriment une
c'est bien nase oniil pense ce qu'il dit,
el surtout parce qu'il du ce qu'il pense, flier
nous sommes si courroucés contre lui que nouS
le mettons sans cesee en prison.
Si nous croyons défendre ainsi ridée do patrie,
et nous rendre les uia les autres plus patriotes,
qu'on me permette de dénoncer cette illusion-
L'erreur de M. Sema malt déjà le prestige
d'une vie irréproenable. d'une eulture savante,
d'un vrai talenl de polémiste, ou, pour tout dire,
en un moi. Or prestige du la vertu. Vous y ajou-
tez is prestige de la prison. Osons rendez celle
erre, indiscutable, intangible.
En he mettant sous les verrous, voms ne In!.
brises pas seulement dans sa prisori mai, aussi
dans son erreur, d'os ils, peut pas /Anse...,
que de votre geôle. Le voild Dus snaaprison-
ni, prisonnier de soue, prisaient«. da Ir-même.
Lo souci de sen honneur linspêche d'enfers,' /e
souci do notre honneur no. empêche de le ce-
fines.
La Réponse de Gustave Hervé
La Conciergerie.
Mon cher
l'erre article me touche intedment.
Mes comment un esprit aussi averli et missi
pénétrant que te +Mire a'a-f-tt pas compris depuis
toegmerss que rantipatriellstree du Sana
Parie d'aueoserd'hut n'est au fout que le Pa-
triotisme ,.. des sans-maories de Men 00, adapté
aux conditioim pehliques et économiques de ast-
reins nouvelle
L'emploi du mot antiputriclisme » a fie
mu part mie erreur pédagogique sur laquelle je
mexpliquerai prochainement; le souci de mon
nomma, ne uTemPêche pas de le reeenne.itre,
contraire.' Mais la conseption que ce mol exprime
s été, un montent, à rourore racleuse de ist pre-
mière Neputclque. celle des plus grands rhuola-
lionnatres de ta Gironde et de le Montagne. Elle
devrait être animerait la conception de Dus tes
répubticains dignes de ce nom.
Aces mes hommages et nies remereienmets,
mon cher mettre, une Men cordiale poignée Or
main.
GUSTAVE BERCE,
Ainsi les plus grands esprits et hm plus
nobles meurs de ce pays redoublent d'ef-
forts. Toute la presse réclame l'amnistie.
L'opinion publique l'exige. M. Poincaré per-
esslera-t-il do. dans son erreur ? L'entê-
tement sera-tell également sa faiblesse ?
Notre voix est trop faible à s'ôté de la
véhémente et grandiose protestation des
Mirbeau, Jaurês, Anatole France, Rochefort,
etc. Mais, au nom de tous les socialistes,
de Du. la Masai ouvrière du Mid! nous
°rions une fois de plus aux hommes du
pouvoir, de toute la force de notre foi ré-
publicaine et socialiste a Liberté 1 Am-
nistie I
AVANT LA, SÉANCE
Paris, 16 février.
C'est aujourd'hui la ?rende tiat.illifi,
verra plus loin comment7elle a été Men. et
quel sera le vainqueur.
Les .arrondissementiers se démènent et le
livennt à un racolage incessant ; il, repré-
sentent le voie du texte de la commission
comme la pire des catastrophes pour la Ré-
puté...
ils se sont réunis avant D séance A
l'heure où nous vous télégraphions, ils imi-
tent. A funanimité ils ont décidé de voter
contre r amendement Daniel Mincent repris
par la commission.
Il a été stipulé que le vote aurait pour si-
gnification de montrer au gouvernement ee
au Sénat que la plus grande partie du bloc
s'est dressée contre la représentation peu'
; d'autre part, le groupe socia-
liste a décidé, sur la proposition de Jutes
Guesde, qu'une déclaration serait portée au
nom du groupe au moment du vote de fart i-
eroi du projet de reforme électorale.
(Ptte déclaration indiquera que, malgré
toutmrs les résemes à faire el tes imperfer-
Gons de cet article, les membres du groupe
le voteront pour ne essor préter aux ma-
nuvres qui tendraient St faire échouer lb
réforme électorale.
LA SÉANCE
Paris, 16 février.
Beaueoup de monde dans la saiie des séan-
ces et dans les tribunes. On s'attend encore
à des débats passionnés et à,des incidents
(test a deux heures quinze qUe M. la pré-
sident Brisson ouvre la séance.
La Quectioa da: Sacres
M, Delpierre a d'abord la parai, pour po-
ser une question au niinistre des tin:mese au
sujet des sennes. La convention signée à
Bruxelles, en hW é, renouvelsle en Mi, doit
expirer cette année si elle n'est pas dénOn-
Cée avant septembre. Il demando (1.11rs
sont les intentions du gouvernmoent bec
subst.
Notre camarade Sembal, à son tour, pose
la même question. 11 veut, avec Mec iniseiti
que le gouvernement, tienne la Chambre
courant des négociations qui ont Heu it
d'helormeactuello.te BrUxelles-
Rlota, ministre des fit..., répond que
ta convention de 1902, astreignant les signa-
lai/as à supprimer toutes les primes à la
production du sucre et que Ds nations asso-
ies s'engageaient, suit à prohiber à leurs
frontières, soit à frapper de droits compen-
sateurs les sucres des nations non signatai-
res 1:11 protocole postérieur admit la Russie
paémi les signataires de la convention. mais
limitait son exportation à 200.000 tonnes par
campagne. Quelques années après, la Rassis
densanda un relèvement de son mintingent
normal. Les puissances signataires sont
d'armai pour renouveler la c.vontion de
1902, en accordant à la Russie Ln complé-
ment supplémentaire de 255000 tonnee par
campagne. Il ne reste plus qu'à s'entendre
pour la période transit.. Si los puissances
ne se mettaient pas d'accord, ce serait la
rupture de la convention de Bruxelles.
Qaant à la Fronce elle soutiendra tonte
nonsbinaisern propre à mettre fin h la cric,
eluirière actuelle, mais le gouvernement a
fait voter dans la loi des douanes une sur-
taxe de .14 francs pour les Sains, sUrlase
qui entrerait en vigueur dès le lendemain
du conflit sucrier, s il éclatait.
hocitoyen Sembel '. ,t 'b satisfait et
l'incident est do,
La Réforme Electorale
La Chambre reprend ensuite le débat sur
.1a réforme électorale.
Poincaré prend plaee au banc des mi-
Distres.
NI. Timm., resonte Sels tributs,-
Dl. THOMSON L'ARRO,NDISSEMENTIER
L'orateur estime que le diseours du pré
sident flu conseil n'a pas apporté les raison
s
décisive qui eolevaient engager la Chambr
voter le nouveau texte.
M. Thomson..
Nous acons fait dee eff.MtS
pour trouver un terrain d'entente avec I,s pro-
portimnalistes pas,. que mus voulons une ré-
forme électorale, mals nosm ta voulons faire par
la majorité républicains de la Chambre et cari'
lé! paris majorité républicaine du Sénat. Faut-d
rappeler ta campagne menée ces temps-ci en fa-
veur de la proportionnelle r Elle Wesb menés,
dit-il en s'adressant aux membres de la majorité,
que par tes advesaires de votre politique I Com-
ment accepter un texte qat a été rejeté par des
hommes comme
Pensa et Andrieux etpar
des proportionnalistes indiscutés comme MM.
Painlevé et Veuille ? (Hilarité au centre) Ce
texte donnera la snaJoriti de la Chambre t ceux
qSI ont la niinocité dans le pays. Li, parti de
droite aura une représentation supérieure d'un
tiers n-t-on ail. Entln, des objections Mes fortes
ont *été formulée, Dus la déclaration d'un des
prédécesseurs de NI. Poincaré. (Applaudissements
â souche.)
L'orateur désigne If. Briand qui est à son
banc, â coté du président du conseil.
M. Thomson, toujours préoccupé par les
arguments d'ordre utilitaire qui font haus-
ser les épaules aux députés imbus de justice,
évoque maintenant le souvenir des silec-
tiens de 1885. Il dit qu'alors la discipline
s'imposait plus que jamais et que, malgré
cela, des divisions curent lino. Quel en fut
le résultat ? Telle est la question qu'il pose
aux radicaux qui 'ionisent surtout à, leur
os et ta leur situation.
Le résultat, s'écrie M. TIMMSOD, c'est que 177
résetionnaires furent fias contre 155 cepubli-
mins. Aussi, devant ce daim, un se groupa et
le rimant du deuxième tour Sonna 244 Mpubli-
mins Mus contre 25 réactiontraires. N'est, P.
eutl'ant: lren'pectffirserVitonisretWeler."-
lqaueséti'oroWlgi IefiseebAgistkPfel
no peut., qu'ignorer le.
mai, pou° éss
répondre, il lui faudrait une action politique qu'il
aree'ereLEr.'d',:t.,me Irreerm;
se rensigner 0.05,55e et ces rapports °Miels.
bli que si la réforme OMM votée, un grand nombre
de déolltén conservateurs entreraient ici.
gmeg. Un rand nombre de préfets me ni'
crameras encore ce matin que lo maintien du
ssutin d'arrondissement ,inelit três dangereux.
La coalition réactionnas. or Msalationname des
élections de 1910 merlon de ot repoodul. pl.
violente aux prochaines élections, (Tennutte.M.-
vemenD divers.)
MD/M. Çed.
os. oie° copliCon, veut
SAYIED1 17 FEVIMER
vous prétendez opposée la coalition des 'requins.
Quelle Dtierence faites-sous more voua D ee-
che) et les réactionnaires r Vous êtes d'infecte
réactionnaires mangeurs do curés I(Amdandls-
sements à Pextrème-gauche. Bruit O gauche.)
M. Thomson. Les renseignements l'OUEDS per
I. prerets de M. Caillaux nom pas ets contestée.
Le Ferri républicain est décidé. OfrarO la réfimme,
mas elle DO DO fera pas sans Mi. La commission
se débat des difficultés insurmontables, Preem
gémie t En votant ce projet, vous frapperez d'oc.
puissns les Chambres qui viendront après vous
(Applaudis ts
emen gauche. Rires dromques eue
les autres bancs.)
SAURES INTERVIENT
Le citoyen Jaurès lutemiient. Son apparia'
lionà la tribune rot saluée de vito applau
dissements, hommage rendu â son prodis.
gieux talent, à son activité iaioa5010ic, b sen
efforts constents. Il entre immédiatement
dans le fond du débat et s'apptique h réfuter
Pangumentation de M Painlevé, Celui-00, DIS
se le rappelle. hmisiait nacrenedi sur Ici
dangers du projet au cas de divisibles des
républicains et il montrait que ces divisions,
,,Ii.s.nisentl'f.étt,,aties.present de notre politique.
Le choyez Jaurès.. Ces bypollefses. Ii col Main
lite de les discuter. Il 7 a un fait contré lequel
Den ne vauL A t'origine de ce débat, ry a, eu
reanamation DI parti républicain eti-même. L'a-
mendement Malastalle a êté le véritable chomp da
balsilte. Quels sont de. ce. cpsi Pont voté 2,
Els De comptânt que les groupes Massés onuelelles
,ment parmi res républicains de gauche, si com-
pris DOUS-MADOM socialistes, on mei. su'ehiffra
Ourdies r210 répubtteains de lise.. pour Par
mes...ment et 210 républicains de gauche ours'
tre. Atesurammiernent Mainvialle avait Damé
contre lai autant de eepUblieSillS de gauche °bel
en avait recueillis.
M. Thomson. Les cabinete qui se sorm sue-
cédé ans déclaré sur quels groupes Ils comp-
taient s'appuyer; or. les socialistes Mont pas dt-¢
comptés parmi eux.
Le ettOyen prOredé eg 01MeMDEM
Ou n'ose pas exclure les sociMisDs de la Répu-
Itque. mass ou déclare qu'ils .ne sont pas -repu-
lielpaer%nre lreal gouvernementaux. (l.ifs
n à I trème-gauche et sur quel-
pill'o0en'oL'nceîms'lléPlee'lnud'oEulse'n'r
viendras sisuMnir qu'IL est sans import.. ?
Qu'invoqueravous sieste Dur jus., vutro MU-
tude à présent ? Le rejet par la Chornbee.0e
l'amendement Paintove sur pappareatementerest-
a-dire que vous invognerieL pour rejet, la eider-
m° aujourd'hui, un vole que YODS area
MeMe. Nous avez écsalf rapprirent...nt, parce
qu'il sous semblait un danger: eh bien t m dan-
ger voua ratez .ecaced pa,vorre nota m resLer
pas unn raison sio plus pour votes la réforme
amelior. par SMIS. moins qu'en rejetant Po-
mandement Painlevé. vous avez voulu vous don-
ne, un prétexte pour renomser ensuite la ré-
forme elle-même ! (Vifs appiaudissements b l'ex-
Mérite-gauche au centre, droile et eur que,
ques bancs à ga.he.)
Mais alors, c'est O probité polit.re des cle
Nins que je hisse juge dec ce procédé. Srifs aga
plaudessemente; bruits à gauche).
Oue la Chambre ne s'inflige pas le nbis /mes
tint des démentis.
Le péril hynclhetàque Oil sous Vous hypnoti22
ses vous fait-ii oublier /e péri/ vain:Ibis on irmie
tomberiez par l'échec de la réfornie
On dit que le pays ne s'intéresse pas A la nes.
forme.
Onelle erreur ! Il y a deux ans, 299 .clesyôtres
se sont noyés dans le scrutin d'arrondissement.
Si c'est dans ces cOnditions que vous seules
aller à la brio-
Cris d gauche. 001 ! Oul 10,11 I
Le citoyen Juitcès. Eh bien! al/eZ-y I (rat
cous qui serez noyés ! (Exclamations 4 gauche',
vifs applaudisements A l'extrême-gauche et au
contric.
La plus grande partie de la Chambre fait, une
ovation retentissante 4 Jaurês quand il lies--
Ceint de ta tribune.
M. DUMONT
M. Charles Dumont monte à la tribune et
va °embellie avee énergie la thèse de la
commission.
M. Co. Dumont. Je suis d'avis que les °Ma
narines doivent aire représenteem mais la réfor-
me que j'en nialitée devent les électeurs, n'était
autre rhese que ce que l'on présente à la Chasse
bre; c'était le système régional ;Dee la remise.
ejn,aismoassuarkestplaell,i,po,,ndéx...«,-,
qu'ici rant t la réforme cl Tai solo contre l'a-
-
mendement MalaviaLle.
Mais aajourd'Isui, je recule devant /es con.-
«Dams d'un texte qui, dans le eus de certaine
départements, oit les socialistes arrecherAnal
quelques centaines de voix aux radis., don,
seraient must gagrs t la droite, les enlevant
ainsi 014 gauche. (l'ifs applaudissements à gan
o
ateur illustre do quelques etmacies, pris
dans dix-see départements, cette abjection, qui
lui est apparue, hier, comme un Dalt de .M-
M. Monne.
11 est impossible que ie
verne/omit rr se préoccupe pas de la que...
qu'il n'examine pas sil prétend gouverner avec
les républicains, qui peuvent être fatalement Mc.
times des effets du texte de la C0mMisSiou. LAD`
plaodissemenle a gauche.)
-
Ni. Grovosier.
Si votre lammthèse est m'ale
avec le système de la proportionnelle, elle le
sera davantage dans le régime majoritaire ; car,
si vous écartez les somalistes, c'est tous des sitia
ers que vous risquez de perdre.
L'EFFORT DE M. BRETON
Brelonmome à lm tribune et tourne, des le
début, sen attaque contre le cabinet.
A ses yeux, le texte présent no répond plus di
l'accord dent II avait été goesthia Gd, réPubli-
eaines, et il traite d'aimable plaisant,us le dis-
cours du président du conseil: aine les cris de:
clôture sor foin, entendre de toutes parts, et
le farouche ouromilssementier n'obtient pas le
aOCSSio qu'il
La lami100i PL:ien: s'es Sit,,,glitgonneirg ,i,/ ,elheambb,,,,rden.;
l'hémicycle; des parlottes strganisent;
Dus un mot de ce que dit le député du Cher no
déesrsesol'oillisscasosuer's est écrit; lieu jusqu'au bout.
M. Brelilli demande en terminant., que 13.0
abandon. la discussi. de l'articles 20 pour re-
venir rarnele Si,, dont il xyste un paragr'an
plie O voter.
M. Brisson.
Ce n'est possible sine quand Its
listr des orateurs inscrits sue t'or/mie 20 sera
cêtihn
k,iésnoent oprês une décision formelle' de ka
Th. Reiser?,
0e demande que los articles
2o, aloi 23 soient considésis comme les Mois
paragraphes don menie article.
Le citoyen (Moufeter. La demande de M. Th.
Ressacs, comme cette do m. Breton, no sont que
des quesilens de procédure; il y a inUrêt à ce
que nos arueres soient murs, és mens; la Dispo-
sition 55 16, Ileinonn aurait Ion effet malsaines,
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LA LIBERTÉ SOUS LA RÉPUBLIQUE
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Les protestations des écrivains Le geste de Sernbat
Le radical Aulard demande la libertéHervé précise
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Par Edouard DELPIT
Mes questions sous génent 1 Oui,
vous avez toujours été fière. Je vous les
adresse pourtant de bonne amitié, vous
auriez tort de vous formaliser. Je ne suis
pan bien riche, j'ai tout de anime dans
toi cuiu de mon armoire quelques billets
de banque, qui, en ce moment, ne me versent
pas. Sans vole mari, jamais je ne
setais .parenue à sauver ma barque
n'est donc u lui que je dois d'avoir pu
arniHser un peu. nie peu, Vous me ferles,
plaisir de le prendre.
L'épreuve était forte, madame Delmen
ris hésitait.
Prendre, suit ; mais après, comment
rendre ?
Un bruit de pas dans l'escalier lui coupa
la parole, an moment oit ses lierres
esduvraient pour dire son embarras, et,
presque missile, un homme parut sur le
Med de la pienc.
Vêtu en paysan, une blouse mut les
épaules, aux pieds de gros souliers ferrés
ce n'en était pas moins le propriétaire.
Il conamenç.a par des .phrases bleu senties
sur la mort de ce pauvre M. Itelma-
rie, de ce eourageux M. Delmarin,
es
de cet
exceptionnel M. Delmarin, et aboutit à
tisse mise en demeure caté,gerique d'avoir
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Pit.i as traite uses MU. Calma. Corp. éditeurs
t Paris.
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Pastilles de gesteoo le kilo 1 75
Pastilles menthol, eucalyptus, le kilo 1 75
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Les oppositions, s'il y a lieu. devront être faites.
au plus Lard. dans les dix jours do la seconde
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si le loyer ne devait pas continuer d'étre
pas:é rubis sur l'ongle. Il laissait quinze
Mus pour e retourner.
Quand il fut parti, les deux femmes
se regardèrent.
- 1111 bien 7 demanda madame Nazes.
Eh bien, c'est la continuation du
malheur. Seulement, cet homme est trop
brutal.
- Avez-Vous un logement en vue ?
Aucun, D'aille.urs, dans a't;fat où est
Josel in e...
Vous ne la croyez pas di la mort,
pe ut-ètre
Madame Delmarrn sonuo la tee douloureusement.
Elle croyait maintenant à
tous les désastres.
- Vous Pies folle ! Une pareille jeunesse....
bâtie comme elle est... Elle reprendra
le dessmo. voyons, ne vous laissez
pas aller ainsi. D'abord, pour le logement,
si vous ne trouvez pas mieux, je vous
offre le mien. Nous nous arrangerons toujours
pour nous caser. A présent que
Georges et Paul ne sont Plus là, ne sera
très facile. Et puis, sous savez._ ronsmo
je vous l'ai dil.... dans mon armoires.. les
petites économies.... Car enfin, sous ne
m'avez pas répondu, je suis sec que vous
n'avez pas er avances.
Dans les mots perçaient tant de corde c
émotion et CE M6.11. temps une crainte
si visible de bleSer, que les fiertés de
madame Delmarin n'y tinrent plus.
A voix basse, ciimme pour l'aveu d'une
honte t
.- Je n'ai rien, rien, confe.a-t-elle,
dewriu lei temps où, la Vite
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Edouard VAILLANT
BERTHELOT
RENADDEL
Octave MIRBEAU
Attrea NAQUET
YVETOT .04
MARCK
LAUCHE
Prochainement parattra le Portrait du Citoyen COMPÈRE-MOREL
Cette collection est Pceuvre patiente d'en des meilleurs altistes sociati.stes. Elle représente
plusieurs années du refit/are/les et dielferts, D'un réel inféra artistique, elle
arquera dans quelques anneas one lrês grande valaur marehaude.
Channe de ces superbes epreuves est expédie', franco de pors et d'embattage contre
mandat-poste de 3 francs adressé à l'Admin t'Ardeur du s Mei Socialiste a h Toulo.e.
Le nombre de ses épreuves étant limité, les amateurs eut intérêt b se bâter.
extraordinaires, pleine de gloriole; insupportable
de vanité, elle se' croyait sUP0meure
à tous ?
itete.ionez voir M. Laubourg, lui conseillait
madame Nazet. Moi, de mon côté,
puisque vous étiez Itaii.Misseum avant
votre mariage, je m'informerai d'une
blanchisserie pour vous.
Peu s'en fallut que le filateur ne fit
éconduire la veuve venant implorer un
secoll. , ,
qu'i/ lui devait quelque cher ?
Est-ce que Delinarin 00,11e0 pas victime
de sa propre imprudence ?
L'histoire de Pexploshm, ses conséquences.
presque tous les métiers aretés, M.
Lanbourg en avait lourd sur le coatk
Madame Delmarin oubliait-elle les insolences
dont elle l'avait, au moment d,
la caletrophe, gratidle en public, cherehant,
à engager la responsabilité dot patron,
quand le patron. était victime ?
Par bonheur, tonna Al. Laubourg.
votre mari valait mieux que vous. (l'était
tut honnète homme. Il vous a imposé silence.
-1Monsieur, je suis sans resosurces.
- Ce n'est pas ma faute.
- Joseline est très malade,
- Seignez-la.
Pettrtant, vous devez vous en souvenir
t mon mari a donné dix-huit an, de
sa vie houtre gadin,
Ois il était assez payé pour vous permettre
la fainéantise tit vos simagrées de
1.urgeoise. Par ounsiar.d, vous 0110 es
rien à réclamer, nous somm.es guildes.
Tout pis paur vous si vous avez gaspillé
votre argent par vanité.
- Il vans av.ait signalé la chaudière.
- Oui, mais en s'obstinant. à s'en servir
malgré moi.
- Songez, monsieur, il aurait pu ne
pas parler avant de mourir, vous seriez
bien forcé alors de me faire une pension.
- Et vous l'accepteriez. je le constate,
tout en saC/11111 hi merveille que vous n'y
Wez aucun droit.
Ainsi, rien, n'est-ce pas ?
- Rien.
Ben, monsieur. On vous disait très
dur et je le croyais ; je ne voua croyais
de plus, un malhonnête homme.
Ah ! permettez. veuve Delmarin... Si
vous étes venue chez moi pour m'insul-
- Je suie venue chez vous parce que
le malheur m'y forçait, parce que, dans
nia conscience, je suis sûre que vous
gle, mon débiteur, et vous aussi, dans la
vôtre, vous en êtes convaincu. A défaut
d'autre chose, je devais obtenir au moins
fie la pitié t son. n'avez même pas trouvé
un mot de compassion. Les mots, cela
ne coûte pourtant pas cher. Mais c'est encore
trop cher pour vous. Je vous débarrasse
donc de ma présence.
Quelques bouffées de tabac négligemment
lanees en Pair, deux ou trois. regards
dastu la glace pour voir si le nmud
de cmvale était
toujours fait SelOn les
régi., su NL Lai/bourg avait déjà rayé le
sa mémoire la visite de madame Deum-
'inrielle-ri s'en élit allée, taule frémissante
de. colère -et de désespoir.
Une semaine pose, -durant laquelle, si
la situation matérielle ne ehancma pu-,
Une Vonanihtlan lui vint du côté de Jose-
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HISTOIDE
La République de ISM (d Re.
nard).
Le Second Empire uMbert
Thomas).
La Guerre frama-allernendo
et ta Commune (.I. JaUréS et L. Du.
breuille.
55 La Tralsigrae RétedendOotto
Labusquiére et J. Jaurès),
Ilistatre Enestintigne du Traoati
(A. Thomas).
te Commune de PHCM (Kart
mur).
46. Histoire du Socialisme (rit.
Oslo (Paul Louis),
17. Mémetres d'un Conmentard
G. Anemane),
CONGRES
103. Compte rendu du Congréa,
salie Wagram (décembre 1899).
105. Compte rendu du Congrès de
Commentry (septembre /902).
107. Compte rends du Congrès de
Reims (septembre 1903).
1.0P. Compte rendu du Congrès
de El "peux (Janvier 1904)
Ill. Compte rendu du Congres de
Saint-Amand (septembre 1905).
Compte rends du Orne Con,
prise national de ta Coopération sueialûte.
I113.
Compte rendu du 4me Co.
grés national de la Coopération as.
ciabste. Compte rendu du 5me Con.
peso :tatami de la Coopération se.
rialkste.
175. Compte rends On 6me Cm.
Me notiondi de la Coopératton socialiste.
DES EC°""TeleOLITIQUES
Mi. L'apprentissage (Pierre art.
201. Etat politique et morale de
classe (Jules Guesde).
Misère de da phifosephée
Marx).
mu. Esed sur la EmPriflté (TE'
Demie.).
u. de Kar, Mars (Ga-
bre,tea
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lise, Pott à peu Joseline se reprenait, se
rétablissait.
Sa robuste nature et sa jeunesse triomphaient
du mal. Maintenant, elle se levait,
aidait au ménage, de nouveau pouvait
s'occuper de Jean.
De son côté, madame Nazet ne demeurad
pas inactive.
A force de prendre des rense'ignements
elle avait fini par découvrir, à Saint-Denis,
une blanchisserie dont on cherchait
à se défaire et qui conviendrait sans nul
doute à la veuve.
Il fut décidé que la mère et la fille
l'iraient voie le plus tôt possible.
Lo après-midi, elles laissèrent Jean 64
la garde de Morinette 11. se Mirent en
roule.
C'était hors ville, dans une rue ayant
plutôt apparence de chemin rural, des
cahutes en terre, des baraquements en
planches, Çeàç et là de vraies maisons,
le tout ....pare de loin en loin par des terrains
vagues, les champs de maie.her,,
les murs blanc, des jardins. Une grande
enseigne attira leurs regards.
BLANCHISSERIE LF-CERP
roi fin et en gros
Ne brûle pas le Liege
Elles entrèrent. .
Dans mic balle carrelée, ensile et longue,
parmi une demi-douzaine d'ouvrièrev
une personne haute en couleurs, grasse
et laide, mpIISSui.t. COMES âge, entre
trente-sang et quarante-neuf.
- Madame Leeerf ? demanda la veuve
Del:marin.
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LE RETOUR D'AGE
foutesles femmes connaissent les
i les menacent a l'époque
dangRETOUers du quR D'ARE. Les symptômes
sont Men connus. C'est d abord nue
sensation d'étouneenent et de suffocation
qui étreint la gorge, des
bounttes de chaleur gui montent au
visage pour faire place à une sueur
, froide sur tout le corps. Le ventre
devient douloureux, les Mem se
renouvellent ire guitares ou trop a,bondantes et Mess
tut la femme /a plus robuste se trouve affaiblie et
exposée aux pires dangers. C'est alors qu'il faut sans
plus tarder faire une cure avec la
JOUVENCE de l'Abbé Soury
Nous ne cesserons de répéter que toute femme qui
atteint rage de eians, même celle qui n'éprouve aucun
malaise, doit faire usage de la datloween
de reassé seuer à des inmrvalles réguliers. ai elle
veut éviter l'aftlux subit du sang au cerveau, le
usgestion, t'attaque d'apoplexie, la rupture iranér
'risme et, ce qui est pis encore, la mort subite.
Qu'elle n'oublie pas que le sang qui Ha .plus sou
mes bolultulus portera de préférence ami, parties
es plus faibles et y déve/oppera /es maladies les
n pénibles Tumeurs. Cancers. Métrite, riberne,
ux d'estomac, d'intestins, des Nerfs, eto.
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Tant que le maire n'y aura pas might
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a-t-il à votre service ?
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- Je vous crois, et vivement encre.
-- Aussi nous sommes venue: psi.
-- Pour acheter ? fi fallait donc ve0a
expliquer tout de suite. Vous avez do la
monts aie ? ,
Quand nous connaîtrons votre Pr'e'"
Vous ne paierez jamn,i,
ellen
Une affaire d'or.. Seulement, nécess
d'éclairer illico.
Josoline essaya de s'entremttre :
- Mon Dieu ! madame... ,
- Mademoiselle on vous dit.
- A. ant de nous occuper du prix, cl
tinta Joseline, il est peut-être bon mi
/MUS nous rendions compte.-
- De quoi ? Volis pensez bien, ine2.,
lite, si je vends un établi de blan
sen., ce n'est pas une boite de 0
guet.
- Nous aurions bemin de villeux.
- Le coup de l'inspection Fo,
route. La vue n'en coûte rien.
La Lecerf les emmena dans tm
pièce sombre, faisant suite à lase
trée. Trois chaises avaient avaient
y tenir.
- Primo et d'une, la ro
- Pas bien claire.
- II n'y a quià ne p. 111.
sirs sales. Secundo et do de
coucher.