festival opera 1 acte_ok.indd - Opéra de Lyon
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COMMUNICATION / MÉDIAS<br />
Pierre Collet / William Chatrier<br />
Tél. +33 (0) 1 40 26 35 26<br />
Fax + 33 (0) 1 40 28 02 27<br />
collet@aec-imagine.com<br />
chatrier@aec-imagine.com<br />
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Anastasie Tsangary<br />
Tél. +33 (0) 4 72 00 45 82<br />
Fax + 33 (0) 4 72 00 45 39<br />
atsangary@<strong>opera</strong>-lyon.com
DEPUIS PLUSIEURS SAISONS, LA PROGRAMMATION DE L’OPÉRA PROPOSE DES FESTIVALS ET<br />
DES CYCLES QUI PERMETTENT DE RÉPONDRE À PLUSIEURS AMBITIONS ET OBJECTIFS :<br />
■ explorer et mettre en valeur l’œuvre d’un compositeur, à la<br />
fois dans sa cohérence et sous différentes facettes : ce fut le cas<br />
pour Janacek en 2004, Offenbach en 2005 et Kurt Weill en<br />
2006 ;<br />
■ proposer au public, le temps d’un <strong>festival</strong> et d’une suite <strong>de</strong><br />
spectacles, <strong>de</strong> vivre l’<strong>Opéra</strong> au quotidien ;<br />
■ mobiliser les équipes <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong>, la qualité <strong>de</strong> leur investissement<br />
et leurs savoir-faire au service <strong>de</strong> projets artistiques exceptionnels<br />
et cohérents, reposant aussi sur l’alternance ou sur la<br />
diversité <strong>de</strong>s lieux ;<br />
■ explorer autrement le répertoire, en mettant en place <strong>de</strong>s thématiques<br />
communes.<br />
Ainsi, notre <strong>festival</strong> d’opéras en un <strong>acte</strong> est construit sur le thème<br />
<strong>de</strong> l’amour. Certes, la quasi-totalité du répertoire lyrique repose<br />
sur <strong>de</strong>s histoires d’amour. Néanmoins, nous avons voulu développer<br />
quelques variations sur ce thème, que nous réunissons sous le<br />
titre générique d’Amour soupçon.<br />
Car si l’amour peut-être un sentiment positif – épanouissement,<br />
espoir, énergie – il peut aussi nous dévorer, nous désespérer,<br />
nous détruire.<br />
L’amour peut nous faire sortir <strong>de</strong> nous-même, nous rapprocher,<br />
nous unir ; il peut aussi nous isoler, nous laisser seuls, nous murer<br />
dans le silence.<br />
La Voix humaine <strong>de</strong> Poulenc et Le Château <strong>de</strong> Barbe-Bleue <strong>de</strong><br />
Bart<strong>ok</strong>, Djamileh <strong>de</strong> Bizet et Il Tabarro <strong>de</strong> Puccini, Luci mie traditrici<br />
<strong>de</strong> Sciarrino et Une tragédie florentine <strong>de</strong> Zemlinsky :<br />
les six opéras que nous présentons lors <strong>de</strong> ce <strong>festival</strong> sont traversés<br />
par ces motifs : le désir qui naît et le désir qui meurt, la<br />
jalousie et la liberté, la fidélité et l’exclusivité, la solitu<strong>de</strong> et <strong>de</strong><br />
l’incommunicabilité...<br />
Des thèmes qui sont toujours d’une frémissante actualité, dans<br />
notre mon<strong>de</strong> où les libertés sont gran<strong>de</strong>s, où les moyens et les<br />
techniques <strong>de</strong> communication sont sophistiqués, mais où la solitu<strong>de</strong><br />
est plus que jamais présente, où la sphère virtuelle <strong>de</strong>vient,<br />
pour l’amour, un terrain privilégié...<br />
Serge Dorny<br />
Directeur général<br />
O1
OPÉRA EN DEUX ACTES, 1998<br />
LIVRET DU COMPOSITEUR D’APRÈS IL TRADIMENTO PER L’ONORE DE<br />
GIACINTO ANDREA CICOGNINI ET ELÉGIE DE CLAUDE LE JEUNE, SUR UN<br />
TEXTE DE G.D. DE LA BERGERIE.<br />
EN ITALIEN<br />
Direction musicale<br />
Jonathan Stockhammer<br />
Mise en scène et éclairages<br />
Georges Lavaudant<br />
Décors et costumes<br />
Jean-Pierre Vergier<br />
Orchestre <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong><br />
L’ŒUVRE<br />
Lors <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> Luci mie traditrici<br />
au <strong>festival</strong> <strong>de</strong> Schwetzingen, le livret<br />
était précédé d’un essai circonstancié<br />
sur le drame Il Tradimento per l’Onore<br />
<strong>de</strong> Cicognini. Cicognini me fascine, et<br />
j’ai pensé qu’il fascinerait les autres. Le<br />
drame <strong>de</strong> Cicognini est un drame baroque.<br />
Ses justifications philosophiques ou<br />
ses motivations juridiques avant et après<br />
le crime sont confuses et difficiles à mettre<br />
en scène. Son goût douteux est lié au<br />
théâtre <strong>de</strong> l’époque. Le conflit entre les<br />
domestiques revêt déjà les couleurs <strong>de</strong> la<br />
commedia <strong>de</strong>ll’arte, et l’entrelacement <strong>de</strong><br />
couches <strong>de</strong> personnages sert <strong>de</strong> critique<br />
ou <strong>de</strong> commentaire à l’histoire, et crée<br />
une action parallèle.<br />
Dans Luci mie traditrici, il y a très peu <strong>de</strong><br />
personnages, et les premiers plans sont<br />
définis selon un angle <strong>de</strong> vue très étroit.<br />
En somme, il s’agit <strong>de</strong> l’explosion d’une<br />
tragédie amoureuse, marquée par la violence<br />
et la fatalité, et qui permet d’autant<br />
mieux l’i<strong>de</strong>ntification qu’elle ne contient<br />
aucune référence historique. C’est ce<br />
O2<br />
La Duchesse Malaspina<br />
Maria Riccarda Wesseling<br />
Le Duc Malaspina<br />
Urban Malmberg<br />
Voix <strong>de</strong>rrière le ri<strong>de</strong>au<br />
L’Hôte<br />
Matthias Koch<br />
Le Serveur<br />
Andreas Jeaggi<br />
qui la rend mo<strong>de</strong>rne, car même si nous<br />
savons dès le début ce qui doit arriver,<br />
l’événement attendu est soumis à une<br />
invention dramaturgique créatrice d’un<br />
certain effet <strong>de</strong> surprise. Ainsi, face à<br />
la victime qui finit par s’i<strong>de</strong>ntifier et par<br />
se donner totalement à son bourreau, le<br />
spectateur ignore s’il s’agit d’un ultime<br />
élan vital ou d’un véritable abandon<br />
amoureux. Luci mie traditrici est une œuvre<br />
beaucoup plus angoissante que mes<br />
autres œuvres théâtrales. Le statisme, le<br />
dépouillement, la cruauté réaliste <strong>de</strong><br />
Perseo e Andromeda constituaient une<br />
première réponse à la dimension onirique<br />
<strong>de</strong> Lohengrin. Ses trois personnages<br />
baignent dans un climat qui, par sa clarté<br />
et sa dimension problématique, ne laisse<br />
aucune place au rêve. Un récif au milieu<br />
<strong>de</strong> la mer : rocher, mer, vent et solitu<strong>de</strong>.<br />
Dans un cadre si hostile, les relations<br />
entre les personnages ne peuvent être<br />
qu’exacerbées. ■<br />
Extrait du programme <strong>de</strong> soirée<br />
du Festival d’Automne<br />
L’ARGUMENT<br />
Salvatore Sciarrino écrit le livret en s’inspirant<br />
du drame <strong>de</strong> Giacinto Andrea<br />
Cicognini, Il tradimento per l’Onore<br />
(édité en 1664) qui évoque l’assassinat<br />
en 1590 par Carlo Gesuldo — prince<br />
<strong>de</strong> Venose et grand compositeur — <strong>de</strong><br />
Maria d’Avalos, sa femme, et du duc<br />
d’Andria, amant <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière.<br />
Le compositeur termine l’écriture du livret<br />
durant l’été 1996. L’œuvre commence<br />
par une élégie composée par Clau<strong>de</strong><br />
Lejeune en 1608 sur <strong>de</strong>s vers extraits<br />
<strong>de</strong> Tombeau d’une belle et vertueuse<br />
dame <strong>de</strong> Gilles Durant <strong>de</strong> la Bergerie<br />
(1550 - 1605).<br />
La partition est composée entre décembre<br />
1997 et mars 1998, alors que<br />
Salvatore Sciarrino est immobilisé à la<br />
suite d’un grave acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> voiture.<br />
L’œuvre, comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Sud<strong>de</strong>utschen<br />
Rundfunk et du Festival <strong>de</strong> Shwetzingen<br />
est éditée par Ricordi. Elle est<br />
dédiée à Marilisa Pollini “che me ha<br />
valvato la vita“ (qui m’a sauvé la vie).<br />
IRCAM<br />
DURÉE<br />
1h10<br />
DATES ET HORAIRES :<br />
voir Une tragédie florentine
OPÉRA EN UN ACTE, 1917<br />
LIVRET DU COMPOSITEUR D’APRÈS LA PIÈCE D’OSCAR WILDE<br />
A FLORENTINE TRAGEDY.<br />
EN ALLEMAND<br />
Direction musicale<br />
Jonathan Stockhammer<br />
Mise en scène et éclairages<br />
Georges Lavaudant<br />
Décors et costumes<br />
Jean-Pierre Vergier<br />
Orchestre <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong><br />
L’ŒUVRE<br />
La pièce d’Oscar Wil<strong>de</strong>, restée inachevée<br />
au moment <strong>de</strong> son arrestation en<br />
avril 1895, et considérée comme perdue<br />
après avoir été volée dans l’appartement<br />
<strong>de</strong> l’écrivain, fut retrouvée dans ses papiers<br />
après sa mort, et créée par Max<br />
Reinhardt à Berlin, le 12 janvier 1906,<br />
dans une traduction alleman<strong>de</strong> <strong>de</strong> Max<br />
Meyerfeld. Il y manque toutefois la scène<br />
initiale entre Guido et Bianca dont on<br />
ignore si Wil<strong>de</strong> l’avait écrite. Puccini en<br />
considéra l’adaptation pendant les six<br />
années d’hésitation qui séparent Butterfly<br />
<strong>de</strong> La Fanciulla <strong>de</strong>l West, avant d’abandonner<br />
cette idée à cause d’un problème<br />
<strong>de</strong> droits d’auteur, difficulté que Zemlinsky<br />
affronta à son tour, ayant négligé d’abor<strong>de</strong>r<br />
la question avant <strong>de</strong> se mettre au<br />
travail. Ainsi, c’est à l’automne 1915, une<br />
fois achevée la version piano-chant, qu’il<br />
s’engagea dans d’interminables pala-<br />
Bianca<br />
Maria Riccarda Wesseling<br />
Guido Bardi<br />
Hugh Smith<br />
Simone<br />
Urban Malmberg<br />
bres avec les ayants droit <strong>de</strong> Wil<strong>de</strong> et<br />
avec le traducteur allemand, tout en orchestrant<br />
l’ouvrage, travail qu’il mena à<br />
bien en novembre. Il fallut encore une<br />
année <strong>de</strong> tractations pour que l’œuvre<br />
soit créée à Stuttgart (sous la direction<br />
<strong>de</strong> Max von Schillings), et aussitôt reprise<br />
à Prague (4 mars, sous la direction<br />
du compositeur), à Vienne (27 avril) et à<br />
Graz (22 décembre). Ressuscitée à Kiel<br />
(1977), elle connut bientôt une vingtaine<br />
<strong>de</strong> productions à travers le mon<strong>de</strong> (Venise<br />
1980, Hambourg 1981, New York<br />
1982, Hanovre 1983, Edimbourg 1983,<br />
Vienne 1985, Londres 1985), ainsi que<br />
<strong>de</strong> nombreuses exécutions en concert. ■<br />
Mille et un opéras - Piotr Kaminski<br />
L’ARGUMENT<br />
Simone sait que sa femme Bianca et<br />
Guido Bardi, héritier du Duc <strong>de</strong> Florence<br />
sont amants. Mais en cette soirée<br />
qui les réunit tous trois, il cache son<br />
jeu.<br />
Il converse avec Guido, offre <strong>de</strong>s coupes<br />
<strong>de</strong> vin. Les échanges sont <strong>de</strong> plus<br />
en plus tendus ; vers minuit, admirant<br />
l’épée du jeune homme, il lui propose<br />
un duel. Après l’épée, on se bat au poignard<br />
puis à mains nues : le mari étrangle<br />
l’amant et s’apprête à tuer sa femme.<br />
Mais elle est comme transfigurée :<br />
“Pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu es si<br />
fort ?“ ; alors lui, subjugué : “Pourquoi<br />
ne m’as-tu pas dit que tu es si belle ?“.<br />
Mille et un opéras - Piotr Kaminski<br />
DURÉE<br />
1h environ<br />
Spectacles enregistrés par France Musique<br />
NOUVELLES PRODUCTIONS<br />
AVRIL 2007<br />
MA 17 20H00<br />
VE 20 20H00<br />
ME 25 20H00<br />
VE 27 20H00<br />
MAI 2007<br />
VE 4 20H00<br />
O3
OPÉRA COMIQUE, 1872<br />
LIVRET DE LOUIS GALLET, D’APRÈS NAMOUNA D’ALFRED DE MUSSET.<br />
EN FRANÇAIS<br />
Direction musicale<br />
Eivind Gullberg Jensen<br />
Mise en scène<br />
Christopher Al<strong>de</strong>n<br />
Décors<br />
Johan Engels<br />
Costumes<br />
Sue Willmington<br />
Eclairages<br />
Adam Silverman<br />
Chorégraphie<br />
Claire Glaskin<br />
L’ŒUVRE<br />
La comman<strong>de</strong> pour un nouvel opéra fut<br />
passée en 1871. Le livret choisi pour la<br />
circonstance, inspiré du poème (“conte<br />
oriental“, 1832) <strong>de</strong> Musset Namouna (à<br />
ne pas confondre avec le ballet homonyme<br />
d’Edouard Lalo, 1882), date <strong>de</strong><br />
1867, où il avait été confié à un autre<br />
compositeur qui tarda trop à le mettre<br />
en musique. Afin d’éviter <strong>de</strong>s contentieux<br />
avec les héritiers <strong>de</strong> Musset, Louis Gallet<br />
affirma s’être inspiré d’une autre source<br />
qui contenait “une aventure analogue“ à<br />
celle du poème dont, il est vrai, l’anecdote<br />
n’occupe qu’une part infime (...).<br />
Il changea aussi le nom du héros, qui<br />
chez Musset s’appel Hassan, tandis que<br />
Camille Du Locle, directeur <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong>-<br />
Comique, trouva le nom <strong>de</strong> l’héroïne.<br />
Bizet se mit au travail en été 1871, pour<br />
entrer en répétitions en janvier 1872 :<br />
pendant un moment, l’opéra <strong>de</strong>vait<br />
O4<br />
Haroun<br />
Jean-Pierre Furlan<br />
Splendiano<br />
Laurent Naouri<br />
Djamileh<br />
Janja Vuletic<br />
Orchestre et Chœurs<br />
<strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong><br />
Production Opera North<br />
s’élargir en <strong>de</strong>ux <strong>acte</strong>s, idée vite abandonnée<br />
par le direction du Comique.<br />
Bizet rêvait <strong>de</strong> Galli-Marié pour le rôle<br />
titre qui finit par échoir à Aline Prelly<br />
(pseudonyme <strong>de</strong> la baronne <strong>de</strong> Presle),<br />
dont les charmes surpassaient le talent<br />
vocal ; elle se fit unanimement siffler à<br />
la création, contribuant à l’échec <strong>de</strong><br />
l’opéra. Celle-ci (associée à la reprise<br />
du Mé<strong>de</strong>cin Malgré lui <strong>de</strong> Gounod) ne<br />
sera suivie que <strong>de</strong> dix représentations,<br />
avant que l’opéra ne disparaisse le 29<br />
juin du répertoire parisien jusqu’en 1938,<br />
tout en poursuivant une carrière à l’étranger<br />
(Rome, 1890 ; Prague et Berlin,<br />
1892 ; Londres et Pétersbourg, 1893 ;<br />
Budapest, 1895). En 1898, à Vienne,<br />
Djamileh eut l’honneur d’une baguette<br />
peu banale : celle <strong>de</strong> Gustav Mahler,<br />
et <strong>de</strong>s louanges d’un Duard Hanslick. ■<br />
Mille et un opéras - Piotr Kaminski<br />
L’ARGUMENT<br />
Le sultan Haroun prend chaque mois<br />
une nouvelle esclave. Quelque chose<br />
vient cependant <strong>de</strong> bouger dans l’âme<br />
insensible du sultan : pour la première<br />
fois, il a oublié la fin du mois. Il le doit<br />
à la charmante <strong>de</strong>rnière, du nom <strong>de</strong><br />
Djamileh, dont son serviteur Splendiano<br />
est également épris (...). Combattant<br />
son cœur qui ne lui parle pas encore<br />
avec toute la clarté requise, il s’apprête<br />
à la congédier, lorsque Djamileh lui<br />
répond par une chanson mélancolique<br />
(...). Charmé, mais inébranlable,<br />
Haroun offre à Djamileh un précieux<br />
collier, avant <strong>de</strong> tourner les talons (...).<br />
Spendiano confirme le cruel verdict à<br />
la belle esclave qui n’a cependant pas<br />
l’intention <strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r sans combattre.<br />
A l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> Splendiano, elle va s’introduire<br />
à nouveau dans la couche<br />
du sultan. Resté seul avec la belle<br />
esclave, Haroun ne tar<strong>de</strong> pas à la reconnaître.<br />
Furieux d’avoir été joué, il<br />
rejette ses déclarations d’amour mais,<br />
la voyant défaillir sous ce coup cruel,<br />
il finit par admettre sa propre passion.<br />
Mille et un opéras - Piotr Kaminski<br />
DURÉE 1h environ<br />
DATES ET HORAIRES :<br />
voir Il Tabarro
OPÉRA EN UN ACTE, 1918<br />
LIVRET DE GIUSEPPE ADAMI D’APRÈS LA HOUPPELANDE DE DIDIER GOLD.<br />
EN ITALIEN<br />
Direction musicale<br />
Eivind Gullberg Jensen<br />
Mise en scène<br />
David Pountney<br />
Décors<br />
Johan Engels<br />
Eclairages<br />
Adam Silverman<br />
Orchestre et Chœurs<br />
<strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong><br />
Production Opera North<br />
L’ŒUVRE<br />
La Seine est grise et voilée <strong>de</strong> brume :<br />
telle nous la peint l’orchestre ondoyant<br />
du prélu<strong>de</strong>, à la tonalité indéfinissable.<br />
L’opéra sera la représentation fidèle<br />
<strong>de</strong> la vie du “petit peuple“, où le fleuve<br />
— qui ne mène nulle part, tiendra le<br />
rôle <strong>de</strong> l’assommoir. C’est pour cela que<br />
Puccini <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à lever le ri<strong>de</strong>au avant<br />
que la musique ne commence. Parmi les<br />
personnages du drame, seul le couple<br />
d’amoureux anonymes semble content <strong>de</strong><br />
son sort, les autres <strong>de</strong>stinées étant d’ores<br />
et déjà broyées, ou en passe <strong>de</strong> l’être.<br />
Puccini déploie à leur service toute sa<br />
virtuosité, tant dans l’écriture dialoguée,<br />
libre et expressive, que la couleur locale.<br />
(...) L’<strong>acte</strong> se divise en quatre sections, la<br />
première plantant le décor et présentant<br />
les personnages ; d’un ton plutôt détendu,<br />
elle semble se crisper à chaque ap-<br />
La Frugola<br />
Ceri Williams<br />
Il Talpa<br />
Brian Bannatyne-Scott<br />
Il Tinca<br />
Christophe Mortagne<br />
Giorgetta<br />
Hélène Bernardy<br />
Luigi<br />
Jean-Pierre Furlan<br />
Michele<br />
Laurent Naouri<br />
parition <strong>de</strong> Michele. La secon<strong>de</strong> s’ouvre<br />
sur l’apparition sereine La Frugola, mais<br />
culmine dans un air <strong>de</strong> révolte <strong>de</strong> Luigi<br />
chargé d’un désespoir que l’orchestre<br />
soutient <strong>de</strong> toutes ses couleurs graves.<br />
(...) La troisième section abandonne<br />
définitivement les autres personnages,<br />
ne laissant en scène que le triangle<br />
amoureux. Le reste n’est que l’agitation<br />
fébrile du crime et sa révélation, dans la<br />
meilleure veine “cinématographique“ <strong>de</strong><br />
Puccini, à laquelle nous <strong>de</strong>vons les fulgurantes<br />
accélérations <strong>de</strong> Tosca.<br />
Il tabarro figure parmi les grands drames<br />
pucciniens. ■<br />
Mille et un opéras - Piotr Kaminski<br />
L’ARGUMENT<br />
Giorgetta est amoureuse du beau Luigi,<br />
un <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong> la péniche.<br />
Ce soir-là, elle lui donne ren<strong>de</strong>z-vous<br />
sur le pont. Elle craquera une allumette<br />
quand la voie sera libre. Mais sur le<br />
pont, Michele, perdu dans ses pensées,<br />
allume sa pipe avec une allumette. Luigi<br />
croit que c’est le signal et monte à bord.<br />
Fou <strong>de</strong> jalousie, Michele l’étrangle et le<br />
cache sous son manteau. Giorgetta angoissée,<br />
pleine <strong>de</strong> remords, rejoint son<br />
mari, se rapproche <strong>de</strong> lui. Il l’invite à<br />
venir comme autrefois, dans son manteau.<br />
Soulevant le grand par<strong>de</strong>ssus, il<br />
lui montre le cadavre, et lui presse le<br />
visage contre celui <strong>de</strong> son amant mort.<br />
Mille et un opéras - Piotr Kaminski<br />
DURÉE<br />
50’ environ<br />
Spectacles enregistrés par France Musique<br />
AVRIL 2007<br />
ME 18 20H00<br />
SA 21 20H00<br />
MA 24 20H00<br />
JE 26 20H00<br />
DI 29 16H00<br />
MAI 2007<br />
ME 2 20H00*<br />
*Atelier pour enfants<br />
O5
TRAGÉDIE LYRIQUE EN UN ACTE, 1959<br />
TEXTE DE JEAN COCTEAU.<br />
EN FRANÇAIS<br />
Direction musicale<br />
Juraj Valcuha<br />
Mise en scène et costumes<br />
Laurent Pelly<br />
Dramaturgie<br />
Agathe Mélinand<br />
Décors<br />
Chantal Thomas<br />
Eclairages<br />
Joël Adam<br />
Orchestre <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong><br />
L’ŒUVRE<br />
Dix-sept ans avant Le Téléphone <strong>de</strong> Gian<br />
Carlo Menotti, et seize ans avant le célèbre<br />
thriller radiophonique <strong>de</strong> Lucille Fletcher,<br />
Cocteau mettait déjà en scène cet<br />
alarmant appareil dans un monodrame<br />
tragique. Ecrite en 1930, la pièce était<br />
créée à la Comédie-Française en 1932,<br />
avec Berthe Bovy ; l’adaptation cinématographique<br />
<strong>de</strong> Roberto Rossellini, avec,<br />
naturellement, Anna Magnani date <strong>de</strong><br />
1947. En 1958, Poulenc choisit d’en faire<br />
un petit opéra, <strong>de</strong>stiné aux rares talents<br />
<strong>de</strong> Denise Duval, “diseuse“ <strong>de</strong> génie. On<br />
notera que dans les trois cas le petit monstre<br />
a pour partenaire une femme : une<br />
fiancée réfractaire et bavar<strong>de</strong> (Menotti),<br />
une épouse immobilisée qui découvre par<br />
hasard un meurtre en préparation, avant<br />
<strong>de</strong> comprendre qu’elle en est la victime<br />
désignée, et, chez Cocteau, une amoureuse,<br />
tourmentée par la passion (pour un<br />
amant qui la quitte afin d’en épouser une<br />
O6<br />
La Femme<br />
Felicity Lott<br />
autre) et la technique (intrus sur la ligne,<br />
coupures <strong>de</strong> communication). Cocteau<br />
annonce que la scène se passe dans “une<br />
chambre <strong>de</strong> meurtre“ : avant <strong>de</strong> commettre<br />
un suici<strong>de</strong> symbolique, l’héroïne aura<br />
aligné toute la panoplie du désespoir :<br />
mensonges, menaces, faux détachement,<br />
rire forcé. Les sous-entendus homosexuels<br />
<strong>de</strong> la situation n’échapperont à personne<br />
(“Blanche c’était moi et Elle c’est encore<br />
moi“, écrit Poulenc à Hervé Dugardin),<br />
tandis que le fait que l’interlocuteur reste<br />
inaudible met en relief l’insondable solitu<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> la victime. Elle n’est pourtant<br />
pas seule musicalement parlant, l’orchestre<br />
prenant sur lui le rôle <strong>de</strong> l’amant, en<br />
reproduisant avec une éloquence et<br />
une imagination extraordinaires le ton<br />
et le contenu <strong>de</strong> ses propos, au point<br />
<strong>de</strong> nous en laisser <strong>de</strong>viner la teneur. ■<br />
Mille et un opéras - Piotr Kaminski<br />
L’ARGUMENT<br />
Un opéra qui commence par “Allô,<br />
Allô...“ : l’irruption dans l’art lyrique <strong>de</strong>s<br />
techniques <strong>de</strong> communication mo<strong>de</strong>rnes...<br />
Mais pour dire l’incommunicabilité<br />
entre les êtres, l’amour qui se déchire<br />
et qui disparaît, la solitu<strong>de</strong>.<br />
La Voix humaine : quarante minutes<br />
d’un dialogue à une voix. La femme<br />
parle avec lui, qui l’abandonne pour<br />
une autre. Banalité <strong>de</strong> la situation et <strong>de</strong>s<br />
propos, souvenir et regret, déchirure du<br />
sentiment, désespoir et lyrisme brûlant...<br />
Au bout du fil, le vrai interlocuteur <strong>de</strong> la<br />
femme : un orchestre sensuel et transparent.<br />
“C’est bien entendu effrayant et<br />
ultrasensible“, écrivait Poulenc à<br />
son ami le chanteur Pierre Bernac.<br />
Mille et un opéras - Piotr Kaminski<br />
DURÉE<br />
40’ environ<br />
DATES ET HORAIRES :<br />
voir Le Château <strong>de</strong> Barbe-Bleue
OPÉRA EN UN PROLOGUE, 1918<br />
LIVRET DE BÉLA BALÁZS.<br />
EN HONGROIS<br />
Direction musicale<br />
Juraj Valcuha<br />
Mise en scène et costumes<br />
Laurent Pelly<br />
Dramaturgie<br />
Agathe Mélinand<br />
Décors<br />
Chantal Thomas<br />
Eclairages<br />
Joël Adam<br />
Orchestre <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong><br />
L’ŒUVRE<br />
Béla Balazs écrit son livret en 1910, voulant<br />
inciter Kodaly ou Bart<strong>ok</strong> à entreprendre<br />
un opéra. Puisque Zoltan Kodaly décline<br />
l’offre, en mars 1911 Emma Kodaly<br />
arrange une rencontre <strong>de</strong> Bart<strong>ok</strong> avec<br />
Balazs où elle lit à voix haute le texte du<br />
drame. Le compositeur est si impressionné<br />
qu’il se met au travail sans tar<strong>de</strong>r. En six<br />
mois, l’œuvre est achevée et portée aussitôt<br />
à la connaissance du Comité <strong>de</strong>s<br />
Beaux-arts, dans le cadre d’un concours<br />
<strong>de</strong>stiné à promouvoir la langue hongroise<br />
à l’opéra. (...).<br />
Le Comité rejette la partition comme “impossible<br />
à exécuter“. Le choc est ru<strong>de</strong>. Le<br />
refus <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Budapest ne sera pas<br />
moins pénible. Il faudra attendre six ans et<br />
le succès du ballet Le Prince <strong>de</strong> bois pour<br />
Barbe-Bleue<br />
Peter Fried<br />
Judith<br />
Hedwig Fassben<strong>de</strong>r<br />
que l’opéra, partageant l’affiche avec la<br />
reprise du ballet, voie enfin les feux <strong>de</strong> la<br />
rampe. C’est aux efforts du chef italien,<br />
Egisto Tango, qui eut fort à faire avec un<br />
orchestre d’abord hostile, que Bart<strong>ok</strong> doit<br />
les premiers véritables succès dans son<br />
pays. Francfort reprend l’opéra quatre<br />
ans plus tard, Berlin le fait en 1929. L’irrésistible<br />
carrière du Château, considéré<br />
désormais comme un <strong>de</strong>s chefs-d’œuvre<br />
lyriques du XX e siècle, débute dans les<br />
années 1950 avec <strong>de</strong>s productions dirigées<br />
par Ferenc Fricsay (San Carlo <strong>de</strong><br />
Naples, 1951), Karl Böhm (Teatro Colon<br />
<strong>de</strong> Buenos Aires, 1953), Janos Ferencsik<br />
(<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Budapest, 1955) et Georges<br />
Sebastian (<strong>Opéra</strong>-Comique, 1959). ■<br />
L’ARGUMENT<br />
Abandonnant tout pour lui, Judith a<br />
suivi Barbe-Bleue dans son château :<br />
gran<strong>de</strong> salle sans fenêtres, sept portes<br />
mystérieuses et closes.<br />
Judith veut toutes les ouvrir : salle <strong>de</strong><br />
torture, salle d’armes, salle <strong>de</strong>s trésors,<br />
jardin secret, domaine ducal, lac <strong>de</strong><br />
larmes ; <strong>de</strong>rrière la septième, les trois<br />
femmes que Barbe-Bleue a profondément<br />
aimées. Judith les a suivies <strong>de</strong><br />
l’autre côté <strong>de</strong> la porte qui se referme.<br />
Elle voulait tout savoir <strong>de</strong> lui, <strong>de</strong> sa vie,<br />
tout. Judith ou la passion funeste <strong>de</strong> la<br />
transparence. Il est resté seul, dans la<br />
nuit.<br />
DURÉE<br />
1h environ<br />
NOUVELLES PRODUCTIONS<br />
AVRIL 2007<br />
JE 19 20H00<br />
DI 22 16H00*<br />
SA 28 20H00<br />
MAI 2007<br />
JE 3 20H00<br />
SA 5 20H00<br />
*Atelier pour enfants<br />
O7
Né à Los Angeles, étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> chinois, sciences<br />
politiques, composition musicale et direction<br />
d’orchestre. Master-classes avec Myung<br />
Whun Chung, Peter Eötvös, Robert Spano,<br />
Seiji Ozawa. Il fait ses débuts en 1994 au<br />
pupitre <strong>de</strong> l’Orchestre philharmonique <strong>de</strong> Los<br />
Angeles où il <strong>de</strong>vient l’assistant d’Esa-Pekka Salonen. Il a travaillé<br />
avec l’Orchestre symphonique <strong>de</strong> la Radio <strong>de</strong> Hollan<strong>de</strong>, l’Orchestre<br />
national d’Ile-<strong>de</strong>-France, l’Orchestre radio-symphonique<br />
<strong>de</strong> Stuttgart et s’est produit dans plusieurs <strong>festival</strong>s internationaux :<br />
Triennale <strong>de</strong> Cologne, Festival <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> Hambourg, Berlin,<br />
Ars musica <strong>de</strong> Bruxelles, Festival <strong>de</strong> Hollan<strong>de</strong>. Depuis 1998, il<br />
collabore régulièrement avec l’Ensemble Mo<strong>de</strong>rn <strong>de</strong> Francfort, la<br />
MusikFabrik <strong>de</strong> Cologne, l’Ensemble <strong>de</strong> chambre Nouvelle Musique<br />
<strong>de</strong> Berlin, l’Ensemble Resonanz <strong>de</strong> Hambourg, l’Ensemble<br />
Recherche <strong>de</strong> Fribourg, l’Ensemble à vent <strong>de</strong> Hollan<strong>de</strong>, le Sinfonietta<br />
d’Oslo. Depuis 2000, il est chef permanent du Groupe <strong>de</strong>s<br />
O8<br />
LUCI MIE TRADITRICI / UNE TRAGÉDIE FLORENTINE<br />
JONATHAN STOCKHAMMER<br />
Direction musicale<br />
GEORGES LAVAUDANT<br />
Mise en scène<br />
Georges Lavaudant est metteur en scène<br />
<strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> trente ans. Alors qu’il fait ses<br />
étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> lettres à l’Université <strong>de</strong> Grenoble,<br />
il cofon<strong>de</strong> la Compagnie du Théâtre Partisan<br />
et signe <strong>de</strong>s spectacles remarqués :<br />
Lorenzaccio, La Mémoire <strong>de</strong> l’Iceberg, Les<br />
Tueurs, Le Roi Lear. Nommé codirecteur du<br />
Centre Dramatique National <strong>de</strong>s Alpes (Le Cargo), puis directeur<br />
en 1981, il inaugure un premier cycle <strong>de</strong> dix ans. Sa notoriété<br />
<strong>de</strong>vient nationale. Il est considéré comme l’un <strong>de</strong>s maîtres du<br />
“théâtre d’images“. Certaines <strong>de</strong>s créations <strong>de</strong> cette époque sont<br />
<strong>de</strong>venues mythiques : Palazzo Mentale (Pierre Bourgea<strong>de</strong>), Maître<br />
Puntila et son valet Matti (Brecht), La Rose et la hache (d’après<br />
Shakespeare et Carmelo Bene), Les Géants <strong>de</strong> la Montagne (Piran<strong>de</strong>llo),<br />
Les Cannibales. En 1986, Lavaudant commence un<br />
nouveau cycle <strong>de</strong> dix ans : il est nommé codirecteur du Théâtre<br />
National Populaire <strong>de</strong> Villeurbanne aux côtés <strong>de</strong> Roger Planchon.<br />
La même année, il met en scène Le Balcon (Genet) à Mexico.<br />
percussions <strong>de</strong> La Haye. Pour l’opéra, il a dirigé Carmen (Bizet)<br />
à Fribourg, La Chauve-Souris (Strauss) à Aix-la-Chapelle, Gianni<br />
Schicchi (Puccini) au Festival <strong>de</strong> Tanglewood, Twice through the<br />
heart (Anthony Turnage) à Oslo, Die zerbrochene Bil<strong>de</strong>r (Dittrich)<br />
à Berlin, Cassandra (Michael Jarrell) à Hambourg... En 2005/<br />
2006, il dirige l’Orchestre radio-symphonique <strong>de</strong> Finlan<strong>de</strong>, l’Orchestre<br />
<strong>de</strong> la radio <strong>de</strong> Norvège et la création Ophelia’s <strong>de</strong>ath by<br />
the water singing (Henrik Hellstenius) à Oslo. Il se produit <strong>de</strong>ux<br />
fois au Festival <strong>de</strong> Berlin avec l’Ensemble Resonanz.<br />
A l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong>, il est l’assistant <strong>de</strong> Peter Eötvös pour la création<br />
<strong>de</strong> Trois Sœurs en 1998, œuvre qu’il dirige lors <strong>de</strong> la reprise<br />
en 2002. Il y dirige également Faustus (Pascal Dusapin) en mars<br />
2006, repris au Théâtre du Châtelet fin 2006. Cette saison, il<br />
a dirigé notamment l’Orchestre symphonique <strong>de</strong> Radio France et<br />
l’Orchestre symphonique <strong>de</strong> Sydney.<br />
Parmi ses enregistrements : un disque consacré à <strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong><br />
Frank Zappa avec l’Ensemble Mo<strong>de</strong>rn.<br />
La découverte du Mexique nourrira plusieurs <strong>de</strong> ses spectacles. Il<br />
travaille avec <strong>de</strong>s auteurs contemporains (Jean-Christophe Bailly,<br />
Michel Deutsch, Le Clézio) et passe lui-même à l’écriture (Véracruz<br />
en 1988). Le Mexique lui inspire Terra Incognita, créé au Festival<br />
d’Avignon en 1992 mais également Lumières, qu’il cosigne avec<br />
trois collaborateurs réguliers : Bailly, Deutsch et le chorégraphe<br />
Jean-François Duroure. En 1996, avec sa nomination à la tête <strong>de</strong><br />
l’Odéon-Théâtre <strong>de</strong> l’Europe, il entame une troisième décennie<br />
théâtrale. Il inaugure son mandat par une recréation du Roi Lear.<br />
Il alterne répertoire classique et créations contemporaines, qu’il<br />
signe parfois lui-même (Fanfares, 2000). C’est sous son impulsion<br />
que l’Odéon poursuit ses activités aux Ateliers Berthier, hors<br />
<strong>de</strong> son site historique du Quartier Latin, fermé pour <strong>de</strong>s travaux<br />
<strong>de</strong> rénovation. Pour la réouverture en 2006, Georges Lavaudant<br />
met en scène un nouveau montage shakespearien : Hamlet [un<br />
songe].<br />
A l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong>, il a mis en scène : L’Enlèvement au sérail (Mozart)<br />
en 1987, Malcom, histoire d’un prince (Gérard Maimone)<br />
en 1988-1989 et Rodrigue et Chimène (Debussy) en 1993.
DJAMILEH / IL TABARRO<br />
EIVIND GULLBERG JENSEN<br />
Direction musicale<br />
Etu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> violon et <strong>de</strong> théorie à Trondheim,<br />
<strong>de</strong> direction à Stockholm et Vienne. Au Festival<br />
d’Aspen, il retient l’attention <strong>de</strong> David<br />
Zinman et participe à <strong>de</strong>s master-classes<br />
<strong>de</strong> Kurt Masur. En décembre 2005, il remplace<br />
au pied levé Vladimir Jurowski, à la<br />
tête <strong>de</strong> l’Orchestre national <strong>de</strong> France dans la Sixième Symphonie<br />
<strong>de</strong> Chostakovitch. Invité à diriger La Chauve-Souris (Strauss) en<br />
2003-2004 au Komische Oper <strong>de</strong> Berlin, il est réinvité par Kirill<br />
Petrenko à ouvrir la saison 2004/2005 avec Le Barbier <strong>de</strong> Séville<br />
(Rossini). En janvier 2006, il dirige l’Orchestre <strong>de</strong> la radio <strong>de</strong><br />
Ba<strong>de</strong>n-Ba<strong>de</strong>n à Fribourg (qui le réinvite en 2007 pour <strong>de</strong>s concerts<br />
avec le violoncelliste Truls Mørk), l’Orchestre symphonique<br />
<strong>de</strong> Göteborg et l’Orchestre symphonique <strong>de</strong> la radio <strong>de</strong> Francfort.<br />
CHRISTOPHER ALDEN<br />
Mise en scène - Djamileh<br />
Il est l’assistant Jean-Pierre Ponnelle pour<br />
La Bohème (Puccini) au Houston Grand<br />
Opera et Les Contes d’Hoffmann (Offenbach)<br />
à l’<strong>Opéra</strong> Comique et à Salzbourg, et <strong>de</strong><br />
Joseph Papp (notamment au New York Shakespeare<br />
Festival). En 2004-2005, il reprend<br />
Turandot (Puccini) au Welsh National Opera, et met en scène Les<br />
Noces <strong>de</strong> Figaro (Mozart) à Pittsburgh, Arianna in Creta (Haen<strong>de</strong>l)<br />
au New York’s Gotham Chamber Opera.<br />
En 2003-2004, il met en scène The Mother of Us All (Virgil<br />
Thomson) à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> San Francisco, Le Vaisseau fantôme et<br />
La Walkyrie (Wagner) ; La Vida breve (<strong>de</strong> Falla), Paillasse (Loncavallo)<br />
et Djamileh à l’Opera North, Imeneo (Haen<strong>de</strong>l) pour<br />
le Glimmerglass Opera. Il a travaillé pour les gran<strong>de</strong>s scènes<br />
d’opéras américains : Dallas (Les Noces <strong>de</strong> Figaro, Mozart ;<br />
Wozzeck, Berg), Houston (La Traviata, Verdi ; Madame<br />
Butterfly, Puccini), Washington (Le Couronnement <strong>de</strong> Poppée,<br />
En décembre <strong>de</strong>rnier, il est aux côtés du chanteur Rolando Villazon<br />
pour un concert où il dirige l’Orchestre radio-symphonique<br />
<strong>de</strong> Stuttgart à Ba<strong>de</strong>n-Ba<strong>de</strong>n.<br />
Réinvité par <strong>de</strong> nombreux orchestres, il se produira bientôt à Bor<strong>de</strong>aux,<br />
Francfort avec l’Orchestre national <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong>. Il fera ses<br />
débuts avec l’Orchestre du Gewandhaus <strong>de</strong> Leipzig dans un programme<br />
Grieg en novembre 2007, dirigera l’Orchestre <strong>de</strong> Paris,<br />
l’Ensemble orchestral <strong>de</strong> Paris, l’Orchestre symphonique <strong>de</strong> la<br />
radio <strong>de</strong> Berlin, les orchestres symphoniques <strong>de</strong> Lucerne, Stavanger,<br />
Birmingham, <strong>de</strong> la BBC, <strong>de</strong> la NHK <strong>de</strong> T<strong>ok</strong>yo, l’Orchestre<br />
philharmonique <strong>de</strong> Montpellier, l’Orchestre national <strong>de</strong> Lille et<br />
l’Orchestre du Mozarteum <strong>de</strong> Salzbourg.<br />
Cet été 2007, au Festival <strong>de</strong> Ba<strong>de</strong>n-Ba<strong>de</strong>n, il dirigera une nouvelle<br />
production <strong>de</strong> Tosca (Puccini), mise en scène par Nikolaus<br />
Lehnhoff.<br />
Monteverdi ; I Capuletti e i Montecchi <strong>de</strong> Bellini avec Tatiana<br />
Troyanos), Chicago (Rigoletto, Verdi), San Francisco (premières<br />
américaines <strong>de</strong> La Sonate <strong>de</strong>s Spectres <strong>de</strong> Reimann, Das verratene<br />
Meer <strong>de</strong> Henze et première mondiale <strong>de</strong> Harvey Milk <strong>de</strong><br />
Stewart Wallace), New York, Long Beach Opera, Los Angeles...<br />
En Europe, il a notamment mis en scène Faust (Gounod) à l’English<br />
National Opera et Scottish Opera, Idomeneo (Mozart) au Grand<br />
Théâtre <strong>de</strong> Genève, Carmen (Bizet) à Mannheim, Djamileh, Le<br />
Docteur Miracle et Don Procopio (Bizet) à l’<strong>Opéra</strong> Comique <strong>de</strong><br />
Paris. Parmi les autres opéras qu’il a mis en scène : Didon et Enée<br />
(Purcell), Friend of the People (David Horne), Eugène Onéguine<br />
(Tchaïkovski), L’Etoile (Chabrier), Don Pasquale (Donizetti), Le Viol<br />
<strong>de</strong> Lucrèce (Britten), Les Mamelles <strong>de</strong> Tirésias (Poulenc), Ariane à<br />
Naxos (Strauss), Tania (Anthony Davis), etc.<br />
Ses projets : Turandot (Auckland), L’Orfeo <strong>de</strong> Monteverdi (Glimmerglass),<br />
Le Vaisseau fantôme (Portland), L’Ile <strong>de</strong> Merlin <strong>de</strong><br />
Gluck (Charleston).<br />
O9
DAVID POUNTNEY<br />
Mise en scène - Il Tabarro<br />
David Pountney fait ses étu<strong>de</strong>s aux universités<br />
d’Oxford et <strong>de</strong> Cambridge. Il acquiert<br />
une renommée internationale avec sa production<br />
<strong>de</strong> Katia Kabanova (Janacek) au<br />
Festival <strong>de</strong> Wexford en 1972. De 1975 à<br />
1989, il est metteur en scène rési<strong>de</strong>nt au Scottish Opera. Il<br />
y met en scène un cycle Janacek, en collaboration avec le<br />
Welsh National Opera : Jenufa, De la maison <strong>de</strong>s morts, L’Affaire<br />
Makropoulos, Katia Kabanova et La Petite renar<strong>de</strong> rusée.<br />
Metteur en scène <strong>de</strong> la première mondiale <strong>de</strong> Toussaint <strong>de</strong><br />
David Blake en 1977 à l’English National Opera, il y <strong>de</strong>vient<br />
metteur en scène rési<strong>de</strong>nt en 1980. Il y met en scène une<br />
vingtaine d’opéras dont Rusalka (Dvorak), Osud (Janacek),<br />
The Midsummer Marriage (Michael Tippett), D<strong>ok</strong>tor Faust<br />
(Busoni), Lady Macbeth <strong>de</strong> Mtsensk (Chostakovitch), Hansel<br />
et Gretel (Humperdinck), Les Aventures <strong>de</strong> Monsieur Broucek<br />
(Janacek) et The Fairy Queen (Purcell).<br />
1O<br />
DJAMILEH / IL TABARRO<br />
Il a mis en scène plus <strong>de</strong> dix premières mondiales dont <strong>de</strong>ux<br />
<strong>de</strong> Peter Maxwell Davies dont il a lui-même écrit le livret : The<br />
Doctor of Mydffai (1996) et Mr Emmet Takes a Walk (2000).<br />
Il a également traduit <strong>de</strong> nombreux opéras en russe, tchèque,<br />
allemand et italien.<br />
Metteur en scène indépendant <strong>de</strong>puis 1992, il travaille régulièrement<br />
à Zurich, au Staatsoper <strong>de</strong> Vienne, au Bayerische<br />
Staatsoper <strong>de</strong> Munich, sur les gran<strong>de</strong>s scènes américaines,<br />
au Japon et au Royaume-Uni, notamment avec le Scottish<br />
Opera et l’Opera North. Il est récompensé pour son travail<br />
sur Janacek et Martinu (La Passion grecque et Juliette, ou la<br />
Clé <strong>de</strong>s songes). Récemment, il a mis en, Die Soldaten (Zimmermann)<br />
au Festival <strong>de</strong> la Ruhr, et L’Etoile (Chabrier) à Zurich.<br />
Actuellement (février 2007) : La Khovanchtchina (Moussorgski)<br />
à Cardiff, Moïse et Aaron (Schönberg) à Munich.<br />
Ses projets : Playing Away <strong>de</strong> Ben Mason au Festival <strong>de</strong> Bregenz<br />
dont il est directeur artistique <strong>de</strong>puis décembre 2003.
LA VOIX HUMAINE / LE CHÂTEAU DE BARBE-BLEUE<br />
JURAJ VALCUHA<br />
Direction musicale<br />
Né en Slovaquie, Juraj Valcuha fait ses<br />
étu<strong>de</strong>s à l’Académie <strong>de</strong> Musique <strong>de</strong><br />
Bratislava, au Conservatoire <strong>de</strong><br />
Saint-Pétersbourg et au CNSM <strong>de</strong> Paris.<br />
De 2003 à 2005, il est chef d’orchestre<br />
assistant à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Montpellier.<br />
En 2002/2003, il fait ses débuts à l’Orchestre National <strong>de</strong><br />
France (avec lequel il enregistre Mirra <strong>de</strong> Domenico Alaleona),<br />
l’Orchestre philharmonique <strong>de</strong> Radio-France et l’Orchestre<br />
national d’Ile-<strong>de</strong>-France. Les saisons suivantes, il dirige l’Orchestre<br />
philharmonique <strong>de</strong> Nice, l’Orchestre national du Capitole<br />
<strong>de</strong> Toulouse, l’Orquesta Sinfonica <strong>de</strong> Galicie et l’Ensemble<br />
Orchestral <strong>de</strong> Paris. 2006 est l’année <strong>de</strong> La Bohème,<br />
production remarquée à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Massy, <strong>de</strong> La Chute <strong>de</strong><br />
la Maison Usher (Debussy) et du Jardin Empoisonné (Chapochnikov)<br />
avec l’Orchestre National <strong>de</strong> France, qui fera l’objet<br />
LAURENT PELLY<br />
Mise en scène<br />
Laurent Pelly crée en 1980 la compagnie<br />
Le Pélican, avec laquelle il met en scène Si<br />
jamais j’te pince (Labiche), Le Dîner bourgeois<br />
(Monnier) ou En cas <strong>de</strong> pluie (Philippe Beglia),<br />
tout en travaillant avec d’autres institutions<br />
(Chat en poche, Fey<strong>de</strong>au, et Tartuffe au CDN Nord Pas-<strong>de</strong>-<br />
Calais). Codirecteur <strong>de</strong> la compagnie avec Agathe Mélinand<br />
(1989), il crée <strong>de</strong> nombreux spectacles : Dernière Conquête<br />
Itinéraire harmonique d’un trio las (<strong>Opéra</strong> Comique et en<br />
tournée), Quel amour d’enfant ! (Comtesse <strong>de</strong> Ségur), Comment<br />
ça va ? Au secours ! (Maïakovski), Comment j’ai écrit certains<br />
<strong>de</strong> mes livres (Raymond Roussel) ou La Famille Fenouillard. En<br />
1989, pour le bicentenaire <strong>de</strong> la Révolution française, il met en<br />
scène Madame Angot (Maillot), qu’il reprend dans une <strong>de</strong>uxième<br />
version au Théâtre <strong>de</strong> Chaillot. En 1994, il réalise Talking Heads<br />
(Alan Bennett) au Théâtre Paris-Villette, et est nommé metteur en<br />
scène associé au Cargo/ Centre dramatique national <strong>de</strong>s Alpes<br />
(CDNA).<br />
Parmi ses spectacles : L’Heureux stratagème (Marivaux), Loretta<br />
Strong (Copi), La Baye (Philippe Adrien), La Danse <strong>de</strong> mort<br />
(Strindberg). Ailleurs, il travaille sur Peines d’amour perdues<br />
(Shakespeare) à l’Odéon-Théâtre <strong>de</strong> l’Europe ou à la Cité <strong>de</strong><br />
la musique pour Souingue. En 1997, il est nommé directeur du<br />
CDNA et met en scène Des héros et <strong>de</strong>s dieux - Hymnes homériques<br />
au Festival d’Avignon, avant d’abor<strong>de</strong>r l’opéra avec Orphée aux<br />
Enfers (Offenbach) à Genève et <strong>Lyon</strong>, dirigé par Marc Minkowski.<br />
d’un disque. En 2006/2007 il dirige notamment l’Orchestre<br />
National <strong>de</strong> Belgique, l’Orchestra Sinfonica Siciliana à<br />
Palerme, la Filarmonica Toscanini à Parme, l’Orchestre du Teatro<br />
Carlo Felice <strong>de</strong> Gênes, l’Orchestre philharmonique <strong>de</strong> Monte-<br />
Carlo ainsi que Les Noces <strong>de</strong> Figaro à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Nancy et La<br />
Bohème au Teatro Comunale <strong>de</strong> Bologne.<br />
2007/2008 verra ses débuts avec l’Orchestre Symphonique<br />
<strong>de</strong> la RAI <strong>de</strong> Turin, le Philharmonia Orchestra <strong>de</strong> Londres,<br />
l’Orchestre <strong>de</strong> la Radio <strong>de</strong> Saarbrücken, l’Orchestre philharmonique<br />
d’Oslo et le DSO (Deutsches Sinfonieorchester) à<br />
Berlin. Il sera à nouveau au pupitre <strong>de</strong> l’Orchestre du Capitole<br />
<strong>de</strong> Toulouse, <strong>de</strong> l‘Orchestre du Comunale <strong>de</strong> Bologne et <strong>de</strong><br />
l’Orchestre National d’Ile <strong>de</strong> France pour Madame Butterfly<br />
à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Massy. A l’automne 2008 il débutera<br />
avec le Gewandhaus <strong>de</strong> Leipzig et reviendra à Paris à<br />
la tête <strong>de</strong> l’Orchestre Philharmonique <strong>de</strong> Radio-France.<br />
En 1998, il revient en Avignon pour Vie et mort du roi Jean<br />
(Shakespeare), puis, en 1999 renoue avec l’univers lyrique<br />
avec Platée (Rameau) au Palais Garnier, avec Marc Minkowski.<br />
Dans l’intervalle, il propose au Cargo <strong>de</strong> Grenoble, Et Vian !<br />
En avant la zique !, conçu avec Agathe Mélinand. A l’automne<br />
2000, il met en scène La Belle Hélène (Offenbach) au Théâtre<br />
du Châtelet (reprise à l’English National Opera) avec Marc<br />
Minkowski qu’il retrouve à Lausanne (Les Contes d’Hoffmann,<br />
2003), à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong> et à Zurich (Les Boréa<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Rameau,<br />
2004) et au Châtelet (La Gran<strong>de</strong> Duchesse <strong>de</strong> Gerolstein<br />
d’Offenbach, 2004). Il participe à la production <strong>de</strong>s Sept<br />
Péchés capitaux (Weill) au Palais Garnier et met en scène La<br />
Périchole à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Marseille, L’Heure espagnole (Ravel) et<br />
Gianni Schicchi (Puccini) au Japon, et Ariane à Naxos (Strauss)<br />
à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Paris. Parallèlement, il poursuit son activité au<br />
CDNA : Le Voyage <strong>de</strong> Monsieur Perrichon (Labiche), Le Roi nu<br />
(Schwartz) et Foi, Amour, Espérance (Horvath). En 2005, c’est Le<br />
Roi malgré lui (Chabrier) à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong> et L’Amour <strong>de</strong>s trois<br />
oranges à Amsterdam. En 2006-06, outre une mise en scène du<br />
Songe (Strindberg) et d’Alice au pays <strong>de</strong>s Merveilles (Carroll) au<br />
CDNA, il revient à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong> pour Les Contes d’Hoffmann<br />
et trois petits opéras d’Offenbach, met en scène L’Elixir d’amour<br />
(Donizetti) à l’<strong>Opéra</strong> Bastille et Cendrillon (Massenet) à Santa<br />
Fé. En 2006-07 : Une visite inopportune <strong>de</strong> Copi (pour le<br />
CDNA) au Théâtre <strong>de</strong> l’Ouest Parisien, Les Malices <strong>de</strong> Plick et<br />
Plock (Christophe) au Théâtre <strong>de</strong> Sartrouville, La Fille du Régiment<br />
(Donizetti) à Covent Gar<strong>de</strong>n.<br />
11
AVRIL MAI<br />
MA 17 Luci mie traditrici / Une Tragédie Florentine 20 H<br />
ME 18 Djamileh / Il Tabarro 20 H<br />
JE 19 La Voix humaine / Le Château <strong>de</strong> Barbe-Bleue 20 H<br />
VE 20 Luci mie traditrici / Une Tragédie Florentine 20 H<br />
SA 21 Djamileh / Il Tabarro 20 H<br />
DI 22 La Voix humaine / Le Château <strong>de</strong> Barbe-Bleue 16 H<br />
MA 24 Djamileh / Il Tabarro 20 H<br />
ME 25 Luci mie traditrici / Une Tragédie Florentine 20 H<br />
JE 26 Djamileh / Il Tabarro 20 H<br />
VE 27 Luci mie traditrici / Une Tragédie Florentine 20 H<br />
SA 28 La Voix humaine / Le Château <strong>de</strong> Barbe-Bleue 20 H<br />
DI 29 Djamileh / Il Tabarro 16 H<br />
TARIFS<br />
Série A : 84€<br />
Série B : 58€<br />
ATELIERS<br />
ME 2 Djamileh / Il Tabarro 20 H<br />
JE 3 La Voix humaine / Le Château <strong>de</strong> Barbe-Bleue 20 H<br />
VE 4 Luci mie traditrici / Une Tragédie Florentine 20 H<br />
SA 5 La Voix humaine / Le Château <strong>de</strong> Barbe-Bleue 20 H<br />
Pour mettre à la porte les problèmes <strong>de</strong> baby-sitter et <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> d’enfant, l’<strong>Opéra</strong> propose une solution ludique : les ateliers pour<br />
enfants. Le dimanche les parents assistent au spactacle dans la gran<strong>de</strong> salle. Et pendant ce temps les enfants s’amusent à l’Amphi.<br />
DI 22 AVRIL 16H00<br />
La Voix Humaine / Le Château <strong>de</strong> Barbe-Bleue<br />
Thème : Dessin et vi<strong>de</strong>o<br />
DI 29 AVRIL 16H00<br />
Djamileh / Il tabarro<br />
Thème : Cuisine orientale et maquettes <strong>de</strong> bateaux<br />
Tarif : 10€<br />
Série C : 47€<br />
Série D : 34€<br />
(selon conditions et sur présentation d'une carte d'i<strong>de</strong>ntité ou du livret <strong>de</strong> famille justifinat <strong>de</strong> l’âge <strong>de</strong>s enfants)<br />
12<br />
Série E : 12€<br />
Série F : 5€ (places <strong>de</strong>bout)
THE RAKE’S PROGRESS<br />
Du 24 mai au 4 juin 2007<br />
Direction musicale<br />
Alexan<strong>de</strong>r Lazarev<br />
Mise en scène<br />
Robert Lepage<br />
> DUBOC/DROULERS<br />
Du 19 au 24 juin 2007<br />
au TNP<br />
DIRECTEUR GÉNÉRAL<br />
Serge Dorny<br />
Place <strong>de</strong> la Comédie<br />
69001 <strong>Lyon</strong><br />
> MAHLER/PLOG/BROTT<br />
3 juin 2007 à 11h30<br />
Concerts <strong>de</strong> Musique <strong>de</strong> Chambre<br />
par les musiciens <strong>de</strong> l’Orchestre <strong>de</strong><br />
l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong> - Studio du Ballet