01.07.2013 Views

festival opera 1 acte_ok.indd - Opéra de Lyon

festival opera 1 acte_ok.indd - Opéra de Lyon

festival opera 1 acte_ok.indd - Opéra de Lyon

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

COMMUNICATION / MÉDIAS<br />

Pierre Collet / William Chatrier<br />

Tél. +33 (0) 1 40 26 35 26<br />

Fax + 33 (0) 1 40 28 02 27<br />

collet@aec-imagine.com<br />

chatrier@aec-imagine.com<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Anastasie Tsangary<br />

Tél. +33 (0) 4 72 00 45 82<br />

Fax + 33 (0) 4 72 00 45 39<br />

atsangary@<strong>opera</strong>-lyon.com


DEPUIS PLUSIEURS SAISONS, LA PROGRAMMATION DE L’OPÉRA PROPOSE DES FESTIVALS ET<br />

DES CYCLES QUI PERMETTENT DE RÉPONDRE À PLUSIEURS AMBITIONS ET OBJECTIFS :<br />

■ explorer et mettre en valeur l’œuvre d’un compositeur, à la<br />

fois dans sa cohérence et sous différentes facettes : ce fut le cas<br />

pour Janacek en 2004, Offenbach en 2005 et Kurt Weill en<br />

2006 ;<br />

■ proposer au public, le temps d’un <strong>festival</strong> et d’une suite <strong>de</strong><br />

spectacles, <strong>de</strong> vivre l’<strong>Opéra</strong> au quotidien ;<br />

■ mobiliser les équipes <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong>, la qualité <strong>de</strong> leur investissement<br />

et leurs savoir-faire au service <strong>de</strong> projets artistiques exceptionnels<br />

et cohérents, reposant aussi sur l’alternance ou sur la<br />

diversité <strong>de</strong>s lieux ;<br />

■ explorer autrement le répertoire, en mettant en place <strong>de</strong>s thématiques<br />

communes.<br />

Ainsi, notre <strong>festival</strong> d’opéras en un <strong>acte</strong> est construit sur le thème<br />

<strong>de</strong> l’amour. Certes, la quasi-totalité du répertoire lyrique repose<br />

sur <strong>de</strong>s histoires d’amour. Néanmoins, nous avons voulu développer<br />

quelques variations sur ce thème, que nous réunissons sous le<br />

titre générique d’Amour soupçon.<br />

Car si l’amour peut-être un sentiment positif – épanouissement,<br />

espoir, énergie – il peut aussi nous dévorer, nous désespérer,<br />

nous détruire.<br />

L’amour peut nous faire sortir <strong>de</strong> nous-même, nous rapprocher,<br />

nous unir ; il peut aussi nous isoler, nous laisser seuls, nous murer<br />

dans le silence.<br />

La Voix humaine <strong>de</strong> Poulenc et Le Château <strong>de</strong> Barbe-Bleue <strong>de</strong><br />

Bart<strong>ok</strong>, Djamileh <strong>de</strong> Bizet et Il Tabarro <strong>de</strong> Puccini, Luci mie traditrici<br />

<strong>de</strong> Sciarrino et Une tragédie florentine <strong>de</strong> Zemlinsky :<br />

les six opéras que nous présentons lors <strong>de</strong> ce <strong>festival</strong> sont traversés<br />

par ces motifs : le désir qui naît et le désir qui meurt, la<br />

jalousie et la liberté, la fidélité et l’exclusivité, la solitu<strong>de</strong> et <strong>de</strong><br />

l’incommunicabilité...<br />

Des thèmes qui sont toujours d’une frémissante actualité, dans<br />

notre mon<strong>de</strong> où les libertés sont gran<strong>de</strong>s, où les moyens et les<br />

techniques <strong>de</strong> communication sont sophistiqués, mais où la solitu<strong>de</strong><br />

est plus que jamais présente, où la sphère virtuelle <strong>de</strong>vient,<br />

pour l’amour, un terrain privilégié...<br />

Serge Dorny<br />

Directeur général<br />

O1


OPÉRA EN DEUX ACTES, 1998<br />

LIVRET DU COMPOSITEUR D’APRÈS IL TRADIMENTO PER L’ONORE DE<br />

GIACINTO ANDREA CICOGNINI ET ELÉGIE DE CLAUDE LE JEUNE, SUR UN<br />

TEXTE DE G.D. DE LA BERGERIE.<br />

EN ITALIEN<br />

Direction musicale<br />

Jonathan Stockhammer<br />

Mise en scène et éclairages<br />

Georges Lavaudant<br />

Décors et costumes<br />

Jean-Pierre Vergier<br />

Orchestre <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong><br />

L’ŒUVRE<br />

Lors <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> Luci mie traditrici<br />

au <strong>festival</strong> <strong>de</strong> Schwetzingen, le livret<br />

était précédé d’un essai circonstancié<br />

sur le drame Il Tradimento per l’Onore<br />

<strong>de</strong> Cicognini. Cicognini me fascine, et<br />

j’ai pensé qu’il fascinerait les autres. Le<br />

drame <strong>de</strong> Cicognini est un drame baroque.<br />

Ses justifications philosophiques ou<br />

ses motivations juridiques avant et après<br />

le crime sont confuses et difficiles à mettre<br />

en scène. Son goût douteux est lié au<br />

théâtre <strong>de</strong> l’époque. Le conflit entre les<br />

domestiques revêt déjà les couleurs <strong>de</strong> la<br />

commedia <strong>de</strong>ll’arte, et l’entrelacement <strong>de</strong><br />

couches <strong>de</strong> personnages sert <strong>de</strong> critique<br />

ou <strong>de</strong> commentaire à l’histoire, et crée<br />

une action parallèle.<br />

Dans Luci mie traditrici, il y a très peu <strong>de</strong><br />

personnages, et les premiers plans sont<br />

définis selon un angle <strong>de</strong> vue très étroit.<br />

En somme, il s’agit <strong>de</strong> l’explosion d’une<br />

tragédie amoureuse, marquée par la violence<br />

et la fatalité, et qui permet d’autant<br />

mieux l’i<strong>de</strong>ntification qu’elle ne contient<br />

aucune référence historique. C’est ce<br />

O2<br />

La Duchesse Malaspina<br />

Maria Riccarda Wesseling<br />

Le Duc Malaspina<br />

Urban Malmberg<br />

Voix <strong>de</strong>rrière le ri<strong>de</strong>au<br />

L’Hôte<br />

Matthias Koch<br />

Le Serveur<br />

Andreas Jeaggi<br />

qui la rend mo<strong>de</strong>rne, car même si nous<br />

savons dès le début ce qui doit arriver,<br />

l’événement attendu est soumis à une<br />

invention dramaturgique créatrice d’un<br />

certain effet <strong>de</strong> surprise. Ainsi, face à<br />

la victime qui finit par s’i<strong>de</strong>ntifier et par<br />

se donner totalement à son bourreau, le<br />

spectateur ignore s’il s’agit d’un ultime<br />

élan vital ou d’un véritable abandon<br />

amoureux. Luci mie traditrici est une œuvre<br />

beaucoup plus angoissante que mes<br />

autres œuvres théâtrales. Le statisme, le<br />

dépouillement, la cruauté réaliste <strong>de</strong><br />

Perseo e Andromeda constituaient une<br />

première réponse à la dimension onirique<br />

<strong>de</strong> Lohengrin. Ses trois personnages<br />

baignent dans un climat qui, par sa clarté<br />

et sa dimension problématique, ne laisse<br />

aucune place au rêve. Un récif au milieu<br />

<strong>de</strong> la mer : rocher, mer, vent et solitu<strong>de</strong>.<br />

Dans un cadre si hostile, les relations<br />

entre les personnages ne peuvent être<br />

qu’exacerbées. ■<br />

Extrait du programme <strong>de</strong> soirée<br />

du Festival d’Automne<br />

L’ARGUMENT<br />

Salvatore Sciarrino écrit le livret en s’inspirant<br />

du drame <strong>de</strong> Giacinto Andrea<br />

Cicognini, Il tradimento per l’Onore<br />

(édité en 1664) qui évoque l’assassinat<br />

en 1590 par Carlo Gesuldo — prince<br />

<strong>de</strong> Venose et grand compositeur — <strong>de</strong><br />

Maria d’Avalos, sa femme, et du duc<br />

d’Andria, amant <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière.<br />

Le compositeur termine l’écriture du livret<br />

durant l’été 1996. L’œuvre commence<br />

par une élégie composée par Clau<strong>de</strong><br />

Lejeune en 1608 sur <strong>de</strong>s vers extraits<br />

<strong>de</strong> Tombeau d’une belle et vertueuse<br />

dame <strong>de</strong> Gilles Durant <strong>de</strong> la Bergerie<br />

(1550 - 1605).<br />

La partition est composée entre décembre<br />

1997 et mars 1998, alors que<br />

Salvatore Sciarrino est immobilisé à la<br />

suite d’un grave acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> voiture.<br />

L’œuvre, comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Sud<strong>de</strong>utschen<br />

Rundfunk et du Festival <strong>de</strong> Shwetzingen<br />

est éditée par Ricordi. Elle est<br />

dédiée à Marilisa Pollini “che me ha<br />

valvato la vita“ (qui m’a sauvé la vie).<br />

IRCAM<br />

DURÉE<br />

1h10<br />

DATES ET HORAIRES :<br />

voir Une tragédie florentine


OPÉRA EN UN ACTE, 1917<br />

LIVRET DU COMPOSITEUR D’APRÈS LA PIÈCE D’OSCAR WILDE<br />

A FLORENTINE TRAGEDY.<br />

EN ALLEMAND<br />

Direction musicale<br />

Jonathan Stockhammer<br />

Mise en scène et éclairages<br />

Georges Lavaudant<br />

Décors et costumes<br />

Jean-Pierre Vergier<br />

Orchestre <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong><br />

L’ŒUVRE<br />

La pièce d’Oscar Wil<strong>de</strong>, restée inachevée<br />

au moment <strong>de</strong> son arrestation en<br />

avril 1895, et considérée comme perdue<br />

après avoir été volée dans l’appartement<br />

<strong>de</strong> l’écrivain, fut retrouvée dans ses papiers<br />

après sa mort, et créée par Max<br />

Reinhardt à Berlin, le 12 janvier 1906,<br />

dans une traduction alleman<strong>de</strong> <strong>de</strong> Max<br />

Meyerfeld. Il y manque toutefois la scène<br />

initiale entre Guido et Bianca dont on<br />

ignore si Wil<strong>de</strong> l’avait écrite. Puccini en<br />

considéra l’adaptation pendant les six<br />

années d’hésitation qui séparent Butterfly<br />

<strong>de</strong> La Fanciulla <strong>de</strong>l West, avant d’abandonner<br />

cette idée à cause d’un problème<br />

<strong>de</strong> droits d’auteur, difficulté que Zemlinsky<br />

affronta à son tour, ayant négligé d’abor<strong>de</strong>r<br />

la question avant <strong>de</strong> se mettre au<br />

travail. Ainsi, c’est à l’automne 1915, une<br />

fois achevée la version piano-chant, qu’il<br />

s’engagea dans d’interminables pala-<br />

Bianca<br />

Maria Riccarda Wesseling<br />

Guido Bardi<br />

Hugh Smith<br />

Simone<br />

Urban Malmberg<br />

bres avec les ayants droit <strong>de</strong> Wil<strong>de</strong> et<br />

avec le traducteur allemand, tout en orchestrant<br />

l’ouvrage, travail qu’il mena à<br />

bien en novembre. Il fallut encore une<br />

année <strong>de</strong> tractations pour que l’œuvre<br />

soit créée à Stuttgart (sous la direction<br />

<strong>de</strong> Max von Schillings), et aussitôt reprise<br />

à Prague (4 mars, sous la direction<br />

du compositeur), à Vienne (27 avril) et à<br />

Graz (22 décembre). Ressuscitée à Kiel<br />

(1977), elle connut bientôt une vingtaine<br />

<strong>de</strong> productions à travers le mon<strong>de</strong> (Venise<br />

1980, Hambourg 1981, New York<br />

1982, Hanovre 1983, Edimbourg 1983,<br />

Vienne 1985, Londres 1985), ainsi que<br />

<strong>de</strong> nombreuses exécutions en concert. ■<br />

Mille et un opéras - Piotr Kaminski<br />

L’ARGUMENT<br />

Simone sait que sa femme Bianca et<br />

Guido Bardi, héritier du Duc <strong>de</strong> Florence<br />

sont amants. Mais en cette soirée<br />

qui les réunit tous trois, il cache son<br />

jeu.<br />

Il converse avec Guido, offre <strong>de</strong>s coupes<br />

<strong>de</strong> vin. Les échanges sont <strong>de</strong> plus<br />

en plus tendus ; vers minuit, admirant<br />

l’épée du jeune homme, il lui propose<br />

un duel. Après l’épée, on se bat au poignard<br />

puis à mains nues : le mari étrangle<br />

l’amant et s’apprête à tuer sa femme.<br />

Mais elle est comme transfigurée :<br />

“Pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu es si<br />

fort ?“ ; alors lui, subjugué : “Pourquoi<br />

ne m’as-tu pas dit que tu es si belle ?“.<br />

Mille et un opéras - Piotr Kaminski<br />

DURÉE<br />

1h environ<br />

Spectacles enregistrés par France Musique<br />

NOUVELLES PRODUCTIONS<br />

AVRIL 2007<br />

MA 17 20H00<br />

VE 20 20H00<br />

ME 25 20H00<br />

VE 27 20H00<br />

MAI 2007<br />

VE 4 20H00<br />

O3


OPÉRA COMIQUE, 1872<br />

LIVRET DE LOUIS GALLET, D’APRÈS NAMOUNA D’ALFRED DE MUSSET.<br />

EN FRANÇAIS<br />

Direction musicale<br />

Eivind Gullberg Jensen<br />

Mise en scène<br />

Christopher Al<strong>de</strong>n<br />

Décors<br />

Johan Engels<br />

Costumes<br />

Sue Willmington<br />

Eclairages<br />

Adam Silverman<br />

Chorégraphie<br />

Claire Glaskin<br />

L’ŒUVRE<br />

La comman<strong>de</strong> pour un nouvel opéra fut<br />

passée en 1871. Le livret choisi pour la<br />

circonstance, inspiré du poème (“conte<br />

oriental“, 1832) <strong>de</strong> Musset Namouna (à<br />

ne pas confondre avec le ballet homonyme<br />

d’Edouard Lalo, 1882), date <strong>de</strong><br />

1867, où il avait été confié à un autre<br />

compositeur qui tarda trop à le mettre<br />

en musique. Afin d’éviter <strong>de</strong>s contentieux<br />

avec les héritiers <strong>de</strong> Musset, Louis Gallet<br />

affirma s’être inspiré d’une autre source<br />

qui contenait “une aventure analogue“ à<br />

celle du poème dont, il est vrai, l’anecdote<br />

n’occupe qu’une part infime (...).<br />

Il changea aussi le nom du héros, qui<br />

chez Musset s’appel Hassan, tandis que<br />

Camille Du Locle, directeur <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong>-<br />

Comique, trouva le nom <strong>de</strong> l’héroïne.<br />

Bizet se mit au travail en été 1871, pour<br />

entrer en répétitions en janvier 1872 :<br />

pendant un moment, l’opéra <strong>de</strong>vait<br />

O4<br />

Haroun<br />

Jean-Pierre Furlan<br />

Splendiano<br />

Laurent Naouri<br />

Djamileh<br />

Janja Vuletic<br />

Orchestre et Chœurs<br />

<strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong><br />

Production Opera North<br />

s’élargir en <strong>de</strong>ux <strong>acte</strong>s, idée vite abandonnée<br />

par le direction du Comique.<br />

Bizet rêvait <strong>de</strong> Galli-Marié pour le rôle<br />

titre qui finit par échoir à Aline Prelly<br />

(pseudonyme <strong>de</strong> la baronne <strong>de</strong> Presle),<br />

dont les charmes surpassaient le talent<br />

vocal ; elle se fit unanimement siffler à<br />

la création, contribuant à l’échec <strong>de</strong><br />

l’opéra. Celle-ci (associée à la reprise<br />

du Mé<strong>de</strong>cin Malgré lui <strong>de</strong> Gounod) ne<br />

sera suivie que <strong>de</strong> dix représentations,<br />

avant que l’opéra ne disparaisse le 29<br />

juin du répertoire parisien jusqu’en 1938,<br />

tout en poursuivant une carrière à l’étranger<br />

(Rome, 1890 ; Prague et Berlin,<br />

1892 ; Londres et Pétersbourg, 1893 ;<br />

Budapest, 1895). En 1898, à Vienne,<br />

Djamileh eut l’honneur d’une baguette<br />

peu banale : celle <strong>de</strong> Gustav Mahler,<br />

et <strong>de</strong>s louanges d’un Duard Hanslick. ■<br />

Mille et un opéras - Piotr Kaminski<br />

L’ARGUMENT<br />

Le sultan Haroun prend chaque mois<br />

une nouvelle esclave. Quelque chose<br />

vient cependant <strong>de</strong> bouger dans l’âme<br />

insensible du sultan : pour la première<br />

fois, il a oublié la fin du mois. Il le doit<br />

à la charmante <strong>de</strong>rnière, du nom <strong>de</strong><br />

Djamileh, dont son serviteur Splendiano<br />

est également épris (...). Combattant<br />

son cœur qui ne lui parle pas encore<br />

avec toute la clarté requise, il s’apprête<br />

à la congédier, lorsque Djamileh lui<br />

répond par une chanson mélancolique<br />

(...). Charmé, mais inébranlable,<br />

Haroun offre à Djamileh un précieux<br />

collier, avant <strong>de</strong> tourner les talons (...).<br />

Spendiano confirme le cruel verdict à<br />

la belle esclave qui n’a cependant pas<br />

l’intention <strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r sans combattre.<br />

A l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> Splendiano, elle va s’introduire<br />

à nouveau dans la couche<br />

du sultan. Resté seul avec la belle<br />

esclave, Haroun ne tar<strong>de</strong> pas à la reconnaître.<br />

Furieux d’avoir été joué, il<br />

rejette ses déclarations d’amour mais,<br />

la voyant défaillir sous ce coup cruel,<br />

il finit par admettre sa propre passion.<br />

Mille et un opéras - Piotr Kaminski<br />

DURÉE 1h environ<br />

DATES ET HORAIRES :<br />

voir Il Tabarro


OPÉRA EN UN ACTE, 1918<br />

LIVRET DE GIUSEPPE ADAMI D’APRÈS LA HOUPPELANDE DE DIDIER GOLD.<br />

EN ITALIEN<br />

Direction musicale<br />

Eivind Gullberg Jensen<br />

Mise en scène<br />

David Pountney<br />

Décors<br />

Johan Engels<br />

Eclairages<br />

Adam Silverman<br />

Orchestre et Chœurs<br />

<strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong><br />

Production Opera North<br />

L’ŒUVRE<br />

La Seine est grise et voilée <strong>de</strong> brume :<br />

telle nous la peint l’orchestre ondoyant<br />

du prélu<strong>de</strong>, à la tonalité indéfinissable.<br />

L’opéra sera la représentation fidèle<br />

<strong>de</strong> la vie du “petit peuple“, où le fleuve<br />

— qui ne mène nulle part, tiendra le<br />

rôle <strong>de</strong> l’assommoir. C’est pour cela que<br />

Puccini <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à lever le ri<strong>de</strong>au avant<br />

que la musique ne commence. Parmi les<br />

personnages du drame, seul le couple<br />

d’amoureux anonymes semble content <strong>de</strong><br />

son sort, les autres <strong>de</strong>stinées étant d’ores<br />

et déjà broyées, ou en passe <strong>de</strong> l’être.<br />

Puccini déploie à leur service toute sa<br />

virtuosité, tant dans l’écriture dialoguée,<br />

libre et expressive, que la couleur locale.<br />

(...) L’<strong>acte</strong> se divise en quatre sections, la<br />

première plantant le décor et présentant<br />

les personnages ; d’un ton plutôt détendu,<br />

elle semble se crisper à chaque ap-<br />

La Frugola<br />

Ceri Williams<br />

Il Talpa<br />

Brian Bannatyne-Scott<br />

Il Tinca<br />

Christophe Mortagne<br />

Giorgetta<br />

Hélène Bernardy<br />

Luigi<br />

Jean-Pierre Furlan<br />

Michele<br />

Laurent Naouri<br />

parition <strong>de</strong> Michele. La secon<strong>de</strong> s’ouvre<br />

sur l’apparition sereine La Frugola, mais<br />

culmine dans un air <strong>de</strong> révolte <strong>de</strong> Luigi<br />

chargé d’un désespoir que l’orchestre<br />

soutient <strong>de</strong> toutes ses couleurs graves.<br />

(...) La troisième section abandonne<br />

définitivement les autres personnages,<br />

ne laissant en scène que le triangle<br />

amoureux. Le reste n’est que l’agitation<br />

fébrile du crime et sa révélation, dans la<br />

meilleure veine “cinématographique“ <strong>de</strong><br />

Puccini, à laquelle nous <strong>de</strong>vons les fulgurantes<br />

accélérations <strong>de</strong> Tosca.<br />

Il tabarro figure parmi les grands drames<br />

pucciniens. ■<br />

Mille et un opéras - Piotr Kaminski<br />

L’ARGUMENT<br />

Giorgetta est amoureuse du beau Luigi,<br />

un <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong> la péniche.<br />

Ce soir-là, elle lui donne ren<strong>de</strong>z-vous<br />

sur le pont. Elle craquera une allumette<br />

quand la voie sera libre. Mais sur le<br />

pont, Michele, perdu dans ses pensées,<br />

allume sa pipe avec une allumette. Luigi<br />

croit que c’est le signal et monte à bord.<br />

Fou <strong>de</strong> jalousie, Michele l’étrangle et le<br />

cache sous son manteau. Giorgetta angoissée,<br />

pleine <strong>de</strong> remords, rejoint son<br />

mari, se rapproche <strong>de</strong> lui. Il l’invite à<br />

venir comme autrefois, dans son manteau.<br />

Soulevant le grand par<strong>de</strong>ssus, il<br />

lui montre le cadavre, et lui presse le<br />

visage contre celui <strong>de</strong> son amant mort.<br />

Mille et un opéras - Piotr Kaminski<br />

DURÉE<br />

50’ environ<br />

Spectacles enregistrés par France Musique<br />

AVRIL 2007<br />

ME 18 20H00<br />

SA 21 20H00<br />

MA 24 20H00<br />

JE 26 20H00<br />

DI 29 16H00<br />

MAI 2007<br />

ME 2 20H00*<br />

*Atelier pour enfants<br />

O5


TRAGÉDIE LYRIQUE EN UN ACTE, 1959<br />

TEXTE DE JEAN COCTEAU.<br />

EN FRANÇAIS<br />

Direction musicale<br />

Juraj Valcuha<br />

Mise en scène et costumes<br />

Laurent Pelly<br />

Dramaturgie<br />

Agathe Mélinand<br />

Décors<br />

Chantal Thomas<br />

Eclairages<br />

Joël Adam<br />

Orchestre <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong><br />

L’ŒUVRE<br />

Dix-sept ans avant Le Téléphone <strong>de</strong> Gian<br />

Carlo Menotti, et seize ans avant le célèbre<br />

thriller radiophonique <strong>de</strong> Lucille Fletcher,<br />

Cocteau mettait déjà en scène cet<br />

alarmant appareil dans un monodrame<br />

tragique. Ecrite en 1930, la pièce était<br />

créée à la Comédie-Française en 1932,<br />

avec Berthe Bovy ; l’adaptation cinématographique<br />

<strong>de</strong> Roberto Rossellini, avec,<br />

naturellement, Anna Magnani date <strong>de</strong><br />

1947. En 1958, Poulenc choisit d’en faire<br />

un petit opéra, <strong>de</strong>stiné aux rares talents<br />

<strong>de</strong> Denise Duval, “diseuse“ <strong>de</strong> génie. On<br />

notera que dans les trois cas le petit monstre<br />

a pour partenaire une femme : une<br />

fiancée réfractaire et bavar<strong>de</strong> (Menotti),<br />

une épouse immobilisée qui découvre par<br />

hasard un meurtre en préparation, avant<br />

<strong>de</strong> comprendre qu’elle en est la victime<br />

désignée, et, chez Cocteau, une amoureuse,<br />

tourmentée par la passion (pour un<br />

amant qui la quitte afin d’en épouser une<br />

O6<br />

La Femme<br />

Felicity Lott<br />

autre) et la technique (intrus sur la ligne,<br />

coupures <strong>de</strong> communication). Cocteau<br />

annonce que la scène se passe dans “une<br />

chambre <strong>de</strong> meurtre“ : avant <strong>de</strong> commettre<br />

un suici<strong>de</strong> symbolique, l’héroïne aura<br />

aligné toute la panoplie du désespoir :<br />

mensonges, menaces, faux détachement,<br />

rire forcé. Les sous-entendus homosexuels<br />

<strong>de</strong> la situation n’échapperont à personne<br />

(“Blanche c’était moi et Elle c’est encore<br />

moi“, écrit Poulenc à Hervé Dugardin),<br />

tandis que le fait que l’interlocuteur reste<br />

inaudible met en relief l’insondable solitu<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> la victime. Elle n’est pourtant<br />

pas seule musicalement parlant, l’orchestre<br />

prenant sur lui le rôle <strong>de</strong> l’amant, en<br />

reproduisant avec une éloquence et<br />

une imagination extraordinaires le ton<br />

et le contenu <strong>de</strong> ses propos, au point<br />

<strong>de</strong> nous en laisser <strong>de</strong>viner la teneur. ■<br />

Mille et un opéras - Piotr Kaminski<br />

L’ARGUMENT<br />

Un opéra qui commence par “Allô,<br />

Allô...“ : l’irruption dans l’art lyrique <strong>de</strong>s<br />

techniques <strong>de</strong> communication mo<strong>de</strong>rnes...<br />

Mais pour dire l’incommunicabilité<br />

entre les êtres, l’amour qui se déchire<br />

et qui disparaît, la solitu<strong>de</strong>.<br />

La Voix humaine : quarante minutes<br />

d’un dialogue à une voix. La femme<br />

parle avec lui, qui l’abandonne pour<br />

une autre. Banalité <strong>de</strong> la situation et <strong>de</strong>s<br />

propos, souvenir et regret, déchirure du<br />

sentiment, désespoir et lyrisme brûlant...<br />

Au bout du fil, le vrai interlocuteur <strong>de</strong> la<br />

femme : un orchestre sensuel et transparent.<br />

“C’est bien entendu effrayant et<br />

ultrasensible“, écrivait Poulenc à<br />

son ami le chanteur Pierre Bernac.<br />

Mille et un opéras - Piotr Kaminski<br />

DURÉE<br />

40’ environ<br />

DATES ET HORAIRES :<br />

voir Le Château <strong>de</strong> Barbe-Bleue


OPÉRA EN UN PROLOGUE, 1918<br />

LIVRET DE BÉLA BALÁZS.<br />

EN HONGROIS<br />

Direction musicale<br />

Juraj Valcuha<br />

Mise en scène et costumes<br />

Laurent Pelly<br />

Dramaturgie<br />

Agathe Mélinand<br />

Décors<br />

Chantal Thomas<br />

Eclairages<br />

Joël Adam<br />

Orchestre <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong><br />

L’ŒUVRE<br />

Béla Balazs écrit son livret en 1910, voulant<br />

inciter Kodaly ou Bart<strong>ok</strong> à entreprendre<br />

un opéra. Puisque Zoltan Kodaly décline<br />

l’offre, en mars 1911 Emma Kodaly<br />

arrange une rencontre <strong>de</strong> Bart<strong>ok</strong> avec<br />

Balazs où elle lit à voix haute le texte du<br />

drame. Le compositeur est si impressionné<br />

qu’il se met au travail sans tar<strong>de</strong>r. En six<br />

mois, l’œuvre est achevée et portée aussitôt<br />

à la connaissance du Comité <strong>de</strong>s<br />

Beaux-arts, dans le cadre d’un concours<br />

<strong>de</strong>stiné à promouvoir la langue hongroise<br />

à l’opéra. (...).<br />

Le Comité rejette la partition comme “impossible<br />

à exécuter“. Le choc est ru<strong>de</strong>. Le<br />

refus <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Budapest ne sera pas<br />

moins pénible. Il faudra attendre six ans et<br />

le succès du ballet Le Prince <strong>de</strong> bois pour<br />

Barbe-Bleue<br />

Peter Fried<br />

Judith<br />

Hedwig Fassben<strong>de</strong>r<br />

que l’opéra, partageant l’affiche avec la<br />

reprise du ballet, voie enfin les feux <strong>de</strong> la<br />

rampe. C’est aux efforts du chef italien,<br />

Egisto Tango, qui eut fort à faire avec un<br />

orchestre d’abord hostile, que Bart<strong>ok</strong> doit<br />

les premiers véritables succès dans son<br />

pays. Francfort reprend l’opéra quatre<br />

ans plus tard, Berlin le fait en 1929. L’irrésistible<br />

carrière du Château, considéré<br />

désormais comme un <strong>de</strong>s chefs-d’œuvre<br />

lyriques du XX e siècle, débute dans les<br />

années 1950 avec <strong>de</strong>s productions dirigées<br />

par Ferenc Fricsay (San Carlo <strong>de</strong><br />

Naples, 1951), Karl Böhm (Teatro Colon<br />

<strong>de</strong> Buenos Aires, 1953), Janos Ferencsik<br />

(<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Budapest, 1955) et Georges<br />

Sebastian (<strong>Opéra</strong>-Comique, 1959). ■<br />

L’ARGUMENT<br />

Abandonnant tout pour lui, Judith a<br />

suivi Barbe-Bleue dans son château :<br />

gran<strong>de</strong> salle sans fenêtres, sept portes<br />

mystérieuses et closes.<br />

Judith veut toutes les ouvrir : salle <strong>de</strong><br />

torture, salle d’armes, salle <strong>de</strong>s trésors,<br />

jardin secret, domaine ducal, lac <strong>de</strong><br />

larmes ; <strong>de</strong>rrière la septième, les trois<br />

femmes que Barbe-Bleue a profondément<br />

aimées. Judith les a suivies <strong>de</strong><br />

l’autre côté <strong>de</strong> la porte qui se referme.<br />

Elle voulait tout savoir <strong>de</strong> lui, <strong>de</strong> sa vie,<br />

tout. Judith ou la passion funeste <strong>de</strong> la<br />

transparence. Il est resté seul, dans la<br />

nuit.<br />

DURÉE<br />

1h environ<br />

NOUVELLES PRODUCTIONS<br />

AVRIL 2007<br />

JE 19 20H00<br />

DI 22 16H00*<br />

SA 28 20H00<br />

MAI 2007<br />

JE 3 20H00<br />

SA 5 20H00<br />

*Atelier pour enfants<br />

O7


Né à Los Angeles, étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> chinois, sciences<br />

politiques, composition musicale et direction<br />

d’orchestre. Master-classes avec Myung<br />

Whun Chung, Peter Eötvös, Robert Spano,<br />

Seiji Ozawa. Il fait ses débuts en 1994 au<br />

pupitre <strong>de</strong> l’Orchestre philharmonique <strong>de</strong> Los<br />

Angeles où il <strong>de</strong>vient l’assistant d’Esa-Pekka Salonen. Il a travaillé<br />

avec l’Orchestre symphonique <strong>de</strong> la Radio <strong>de</strong> Hollan<strong>de</strong>, l’Orchestre<br />

national d’Ile-<strong>de</strong>-France, l’Orchestre radio-symphonique<br />

<strong>de</strong> Stuttgart et s’est produit dans plusieurs <strong>festival</strong>s internationaux :<br />

Triennale <strong>de</strong> Cologne, Festival <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> Hambourg, Berlin,<br />

Ars musica <strong>de</strong> Bruxelles, Festival <strong>de</strong> Hollan<strong>de</strong>. Depuis 1998, il<br />

collabore régulièrement avec l’Ensemble Mo<strong>de</strong>rn <strong>de</strong> Francfort, la<br />

MusikFabrik <strong>de</strong> Cologne, l’Ensemble <strong>de</strong> chambre Nouvelle Musique<br />

<strong>de</strong> Berlin, l’Ensemble Resonanz <strong>de</strong> Hambourg, l’Ensemble<br />

Recherche <strong>de</strong> Fribourg, l’Ensemble à vent <strong>de</strong> Hollan<strong>de</strong>, le Sinfonietta<br />

d’Oslo. Depuis 2000, il est chef permanent du Groupe <strong>de</strong>s<br />

O8<br />

LUCI MIE TRADITRICI / UNE TRAGÉDIE FLORENTINE<br />

JONATHAN STOCKHAMMER<br />

Direction musicale<br />

GEORGES LAVAUDANT<br />

Mise en scène<br />

Georges Lavaudant est metteur en scène<br />

<strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> trente ans. Alors qu’il fait ses<br />

étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> lettres à l’Université <strong>de</strong> Grenoble,<br />

il cofon<strong>de</strong> la Compagnie du Théâtre Partisan<br />

et signe <strong>de</strong>s spectacles remarqués :<br />

Lorenzaccio, La Mémoire <strong>de</strong> l’Iceberg, Les<br />

Tueurs, Le Roi Lear. Nommé codirecteur du<br />

Centre Dramatique National <strong>de</strong>s Alpes (Le Cargo), puis directeur<br />

en 1981, il inaugure un premier cycle <strong>de</strong> dix ans. Sa notoriété<br />

<strong>de</strong>vient nationale. Il est considéré comme l’un <strong>de</strong>s maîtres du<br />

“théâtre d’images“. Certaines <strong>de</strong>s créations <strong>de</strong> cette époque sont<br />

<strong>de</strong>venues mythiques : Palazzo Mentale (Pierre Bourgea<strong>de</strong>), Maître<br />

Puntila et son valet Matti (Brecht), La Rose et la hache (d’après<br />

Shakespeare et Carmelo Bene), Les Géants <strong>de</strong> la Montagne (Piran<strong>de</strong>llo),<br />

Les Cannibales. En 1986, Lavaudant commence un<br />

nouveau cycle <strong>de</strong> dix ans : il est nommé codirecteur du Théâtre<br />

National Populaire <strong>de</strong> Villeurbanne aux côtés <strong>de</strong> Roger Planchon.<br />

La même année, il met en scène Le Balcon (Genet) à Mexico.<br />

percussions <strong>de</strong> La Haye. Pour l’opéra, il a dirigé Carmen (Bizet)<br />

à Fribourg, La Chauve-Souris (Strauss) à Aix-la-Chapelle, Gianni<br />

Schicchi (Puccini) au Festival <strong>de</strong> Tanglewood, Twice through the<br />

heart (Anthony Turnage) à Oslo, Die zerbrochene Bil<strong>de</strong>r (Dittrich)<br />

à Berlin, Cassandra (Michael Jarrell) à Hambourg... En 2005/<br />

2006, il dirige l’Orchestre radio-symphonique <strong>de</strong> Finlan<strong>de</strong>, l’Orchestre<br />

<strong>de</strong> la radio <strong>de</strong> Norvège et la création Ophelia’s <strong>de</strong>ath by<br />

the water singing (Henrik Hellstenius) à Oslo. Il se produit <strong>de</strong>ux<br />

fois au Festival <strong>de</strong> Berlin avec l’Ensemble Resonanz.<br />

A l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong>, il est l’assistant <strong>de</strong> Peter Eötvös pour la création<br />

<strong>de</strong> Trois Sœurs en 1998, œuvre qu’il dirige lors <strong>de</strong> la reprise<br />

en 2002. Il y dirige également Faustus (Pascal Dusapin) en mars<br />

2006, repris au Théâtre du Châtelet fin 2006. Cette saison, il<br />

a dirigé notamment l’Orchestre symphonique <strong>de</strong> Radio France et<br />

l’Orchestre symphonique <strong>de</strong> Sydney.<br />

Parmi ses enregistrements : un disque consacré à <strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong><br />

Frank Zappa avec l’Ensemble Mo<strong>de</strong>rn.<br />

La découverte du Mexique nourrira plusieurs <strong>de</strong> ses spectacles. Il<br />

travaille avec <strong>de</strong>s auteurs contemporains (Jean-Christophe Bailly,<br />

Michel Deutsch, Le Clézio) et passe lui-même à l’écriture (Véracruz<br />

en 1988). Le Mexique lui inspire Terra Incognita, créé au Festival<br />

d’Avignon en 1992 mais également Lumières, qu’il cosigne avec<br />

trois collaborateurs réguliers : Bailly, Deutsch et le chorégraphe<br />

Jean-François Duroure. En 1996, avec sa nomination à la tête <strong>de</strong><br />

l’Odéon-Théâtre <strong>de</strong> l’Europe, il entame une troisième décennie<br />

théâtrale. Il inaugure son mandat par une recréation du Roi Lear.<br />

Il alterne répertoire classique et créations contemporaines, qu’il<br />

signe parfois lui-même (Fanfares, 2000). C’est sous son impulsion<br />

que l’Odéon poursuit ses activités aux Ateliers Berthier, hors<br />

<strong>de</strong> son site historique du Quartier Latin, fermé pour <strong>de</strong>s travaux<br />

<strong>de</strong> rénovation. Pour la réouverture en 2006, Georges Lavaudant<br />

met en scène un nouveau montage shakespearien : Hamlet [un<br />

songe].<br />

A l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong>, il a mis en scène : L’Enlèvement au sérail (Mozart)<br />

en 1987, Malcom, histoire d’un prince (Gérard Maimone)<br />

en 1988-1989 et Rodrigue et Chimène (Debussy) en 1993.


DJAMILEH / IL TABARRO<br />

EIVIND GULLBERG JENSEN<br />

Direction musicale<br />

Etu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> violon et <strong>de</strong> théorie à Trondheim,<br />

<strong>de</strong> direction à Stockholm et Vienne. Au Festival<br />

d’Aspen, il retient l’attention <strong>de</strong> David<br />

Zinman et participe à <strong>de</strong>s master-classes<br />

<strong>de</strong> Kurt Masur. En décembre 2005, il remplace<br />

au pied levé Vladimir Jurowski, à la<br />

tête <strong>de</strong> l’Orchestre national <strong>de</strong> France dans la Sixième Symphonie<br />

<strong>de</strong> Chostakovitch. Invité à diriger La Chauve-Souris (Strauss) en<br />

2003-2004 au Komische Oper <strong>de</strong> Berlin, il est réinvité par Kirill<br />

Petrenko à ouvrir la saison 2004/2005 avec Le Barbier <strong>de</strong> Séville<br />

(Rossini). En janvier 2006, il dirige l’Orchestre <strong>de</strong> la radio <strong>de</strong><br />

Ba<strong>de</strong>n-Ba<strong>de</strong>n à Fribourg (qui le réinvite en 2007 pour <strong>de</strong>s concerts<br />

avec le violoncelliste Truls Mørk), l’Orchestre symphonique<br />

<strong>de</strong> Göteborg et l’Orchestre symphonique <strong>de</strong> la radio <strong>de</strong> Francfort.<br />

CHRISTOPHER ALDEN<br />

Mise en scène - Djamileh<br />

Il est l’assistant Jean-Pierre Ponnelle pour<br />

La Bohème (Puccini) au Houston Grand<br />

Opera et Les Contes d’Hoffmann (Offenbach)<br />

à l’<strong>Opéra</strong> Comique et à Salzbourg, et <strong>de</strong><br />

Joseph Papp (notamment au New York Shakespeare<br />

Festival). En 2004-2005, il reprend<br />

Turandot (Puccini) au Welsh National Opera, et met en scène Les<br />

Noces <strong>de</strong> Figaro (Mozart) à Pittsburgh, Arianna in Creta (Haen<strong>de</strong>l)<br />

au New York’s Gotham Chamber Opera.<br />

En 2003-2004, il met en scène The Mother of Us All (Virgil<br />

Thomson) à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> San Francisco, Le Vaisseau fantôme et<br />

La Walkyrie (Wagner) ; La Vida breve (<strong>de</strong> Falla), Paillasse (Loncavallo)<br />

et Djamileh à l’Opera North, Imeneo (Haen<strong>de</strong>l) pour<br />

le Glimmerglass Opera. Il a travaillé pour les gran<strong>de</strong>s scènes<br />

d’opéras américains : Dallas (Les Noces <strong>de</strong> Figaro, Mozart ;<br />

Wozzeck, Berg), Houston (La Traviata, Verdi ; Madame<br />

Butterfly, Puccini), Washington (Le Couronnement <strong>de</strong> Poppée,<br />

En décembre <strong>de</strong>rnier, il est aux côtés du chanteur Rolando Villazon<br />

pour un concert où il dirige l’Orchestre radio-symphonique<br />

<strong>de</strong> Stuttgart à Ba<strong>de</strong>n-Ba<strong>de</strong>n.<br />

Réinvité par <strong>de</strong> nombreux orchestres, il se produira bientôt à Bor<strong>de</strong>aux,<br />

Francfort avec l’Orchestre national <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong>. Il fera ses<br />

débuts avec l’Orchestre du Gewandhaus <strong>de</strong> Leipzig dans un programme<br />

Grieg en novembre 2007, dirigera l’Orchestre <strong>de</strong> Paris,<br />

l’Ensemble orchestral <strong>de</strong> Paris, l’Orchestre symphonique <strong>de</strong> la<br />

radio <strong>de</strong> Berlin, les orchestres symphoniques <strong>de</strong> Lucerne, Stavanger,<br />

Birmingham, <strong>de</strong> la BBC, <strong>de</strong> la NHK <strong>de</strong> T<strong>ok</strong>yo, l’Orchestre<br />

philharmonique <strong>de</strong> Montpellier, l’Orchestre national <strong>de</strong> Lille et<br />

l’Orchestre du Mozarteum <strong>de</strong> Salzbourg.<br />

Cet été 2007, au Festival <strong>de</strong> Ba<strong>de</strong>n-Ba<strong>de</strong>n, il dirigera une nouvelle<br />

production <strong>de</strong> Tosca (Puccini), mise en scène par Nikolaus<br />

Lehnhoff.<br />

Monteverdi ; I Capuletti e i Montecchi <strong>de</strong> Bellini avec Tatiana<br />

Troyanos), Chicago (Rigoletto, Verdi), San Francisco (premières<br />

américaines <strong>de</strong> La Sonate <strong>de</strong>s Spectres <strong>de</strong> Reimann, Das verratene<br />

Meer <strong>de</strong> Henze et première mondiale <strong>de</strong> Harvey Milk <strong>de</strong><br />

Stewart Wallace), New York, Long Beach Opera, Los Angeles...<br />

En Europe, il a notamment mis en scène Faust (Gounod) à l’English<br />

National Opera et Scottish Opera, Idomeneo (Mozart) au Grand<br />

Théâtre <strong>de</strong> Genève, Carmen (Bizet) à Mannheim, Djamileh, Le<br />

Docteur Miracle et Don Procopio (Bizet) à l’<strong>Opéra</strong> Comique <strong>de</strong><br />

Paris. Parmi les autres opéras qu’il a mis en scène : Didon et Enée<br />

(Purcell), Friend of the People (David Horne), Eugène Onéguine<br />

(Tchaïkovski), L’Etoile (Chabrier), Don Pasquale (Donizetti), Le Viol<br />

<strong>de</strong> Lucrèce (Britten), Les Mamelles <strong>de</strong> Tirésias (Poulenc), Ariane à<br />

Naxos (Strauss), Tania (Anthony Davis), etc.<br />

Ses projets : Turandot (Auckland), L’Orfeo <strong>de</strong> Monteverdi (Glimmerglass),<br />

Le Vaisseau fantôme (Portland), L’Ile <strong>de</strong> Merlin <strong>de</strong><br />

Gluck (Charleston).<br />

O9


DAVID POUNTNEY<br />

Mise en scène - Il Tabarro<br />

David Pountney fait ses étu<strong>de</strong>s aux universités<br />

d’Oxford et <strong>de</strong> Cambridge. Il acquiert<br />

une renommée internationale avec sa production<br />

<strong>de</strong> Katia Kabanova (Janacek) au<br />

Festival <strong>de</strong> Wexford en 1972. De 1975 à<br />

1989, il est metteur en scène rési<strong>de</strong>nt au Scottish Opera. Il<br />

y met en scène un cycle Janacek, en collaboration avec le<br />

Welsh National Opera : Jenufa, De la maison <strong>de</strong>s morts, L’Affaire<br />

Makropoulos, Katia Kabanova et La Petite renar<strong>de</strong> rusée.<br />

Metteur en scène <strong>de</strong> la première mondiale <strong>de</strong> Toussaint <strong>de</strong><br />

David Blake en 1977 à l’English National Opera, il y <strong>de</strong>vient<br />

metteur en scène rési<strong>de</strong>nt en 1980. Il y met en scène une<br />

vingtaine d’opéras dont Rusalka (Dvorak), Osud (Janacek),<br />

The Midsummer Marriage (Michael Tippett), D<strong>ok</strong>tor Faust<br />

(Busoni), Lady Macbeth <strong>de</strong> Mtsensk (Chostakovitch), Hansel<br />

et Gretel (Humperdinck), Les Aventures <strong>de</strong> Monsieur Broucek<br />

(Janacek) et The Fairy Queen (Purcell).<br />

1O<br />

DJAMILEH / IL TABARRO<br />

Il a mis en scène plus <strong>de</strong> dix premières mondiales dont <strong>de</strong>ux<br />

<strong>de</strong> Peter Maxwell Davies dont il a lui-même écrit le livret : The<br />

Doctor of Mydffai (1996) et Mr Emmet Takes a Walk (2000).<br />

Il a également traduit <strong>de</strong> nombreux opéras en russe, tchèque,<br />

allemand et italien.<br />

Metteur en scène indépendant <strong>de</strong>puis 1992, il travaille régulièrement<br />

à Zurich, au Staatsoper <strong>de</strong> Vienne, au Bayerische<br />

Staatsoper <strong>de</strong> Munich, sur les gran<strong>de</strong>s scènes américaines,<br />

au Japon et au Royaume-Uni, notamment avec le Scottish<br />

Opera et l’Opera North. Il est récompensé pour son travail<br />

sur Janacek et Martinu (La Passion grecque et Juliette, ou la<br />

Clé <strong>de</strong>s songes). Récemment, il a mis en, Die Soldaten (Zimmermann)<br />

au Festival <strong>de</strong> la Ruhr, et L’Etoile (Chabrier) à Zurich.<br />

Actuellement (février 2007) : La Khovanchtchina (Moussorgski)<br />

à Cardiff, Moïse et Aaron (Schönberg) à Munich.<br />

Ses projets : Playing Away <strong>de</strong> Ben Mason au Festival <strong>de</strong> Bregenz<br />

dont il est directeur artistique <strong>de</strong>puis décembre 2003.


LA VOIX HUMAINE / LE CHÂTEAU DE BARBE-BLEUE<br />

JURAJ VALCUHA<br />

Direction musicale<br />

Né en Slovaquie, Juraj Valcuha fait ses<br />

étu<strong>de</strong>s à l’Académie <strong>de</strong> Musique <strong>de</strong><br />

Bratislava, au Conservatoire <strong>de</strong><br />

Saint-Pétersbourg et au CNSM <strong>de</strong> Paris.<br />

De 2003 à 2005, il est chef d’orchestre<br />

assistant à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Montpellier.<br />

En 2002/2003, il fait ses débuts à l’Orchestre National <strong>de</strong><br />

France (avec lequel il enregistre Mirra <strong>de</strong> Domenico Alaleona),<br />

l’Orchestre philharmonique <strong>de</strong> Radio-France et l’Orchestre<br />

national d’Ile-<strong>de</strong>-France. Les saisons suivantes, il dirige l’Orchestre<br />

philharmonique <strong>de</strong> Nice, l’Orchestre national du Capitole<br />

<strong>de</strong> Toulouse, l’Orquesta Sinfonica <strong>de</strong> Galicie et l’Ensemble<br />

Orchestral <strong>de</strong> Paris. 2006 est l’année <strong>de</strong> La Bohème,<br />

production remarquée à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Massy, <strong>de</strong> La Chute <strong>de</strong><br />

la Maison Usher (Debussy) et du Jardin Empoisonné (Chapochnikov)<br />

avec l’Orchestre National <strong>de</strong> France, qui fera l’objet<br />

LAURENT PELLY<br />

Mise en scène<br />

Laurent Pelly crée en 1980 la compagnie<br />

Le Pélican, avec laquelle il met en scène Si<br />

jamais j’te pince (Labiche), Le Dîner bourgeois<br />

(Monnier) ou En cas <strong>de</strong> pluie (Philippe Beglia),<br />

tout en travaillant avec d’autres institutions<br />

(Chat en poche, Fey<strong>de</strong>au, et Tartuffe au CDN Nord Pas-<strong>de</strong>-<br />

Calais). Codirecteur <strong>de</strong> la compagnie avec Agathe Mélinand<br />

(1989), il crée <strong>de</strong> nombreux spectacles : Dernière Conquête<br />

Itinéraire harmonique d’un trio las (<strong>Opéra</strong> Comique et en<br />

tournée), Quel amour d’enfant ! (Comtesse <strong>de</strong> Ségur), Comment<br />

ça va ? Au secours ! (Maïakovski), Comment j’ai écrit certains<br />

<strong>de</strong> mes livres (Raymond Roussel) ou La Famille Fenouillard. En<br />

1989, pour le bicentenaire <strong>de</strong> la Révolution française, il met en<br />

scène Madame Angot (Maillot), qu’il reprend dans une <strong>de</strong>uxième<br />

version au Théâtre <strong>de</strong> Chaillot. En 1994, il réalise Talking Heads<br />

(Alan Bennett) au Théâtre Paris-Villette, et est nommé metteur en<br />

scène associé au Cargo/ Centre dramatique national <strong>de</strong>s Alpes<br />

(CDNA).<br />

Parmi ses spectacles : L’Heureux stratagème (Marivaux), Loretta<br />

Strong (Copi), La Baye (Philippe Adrien), La Danse <strong>de</strong> mort<br />

(Strindberg). Ailleurs, il travaille sur Peines d’amour perdues<br />

(Shakespeare) à l’Odéon-Théâtre <strong>de</strong> l’Europe ou à la Cité <strong>de</strong><br />

la musique pour Souingue. En 1997, il est nommé directeur du<br />

CDNA et met en scène Des héros et <strong>de</strong>s dieux - Hymnes homériques<br />

au Festival d’Avignon, avant d’abor<strong>de</strong>r l’opéra avec Orphée aux<br />

Enfers (Offenbach) à Genève et <strong>Lyon</strong>, dirigé par Marc Minkowski.<br />

d’un disque. En 2006/2007 il dirige notamment l’Orchestre<br />

National <strong>de</strong> Belgique, l’Orchestra Sinfonica Siciliana à<br />

Palerme, la Filarmonica Toscanini à Parme, l’Orchestre du Teatro<br />

Carlo Felice <strong>de</strong> Gênes, l’Orchestre philharmonique <strong>de</strong> Monte-<br />

Carlo ainsi que Les Noces <strong>de</strong> Figaro à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Nancy et La<br />

Bohème au Teatro Comunale <strong>de</strong> Bologne.<br />

2007/2008 verra ses débuts avec l’Orchestre Symphonique<br />

<strong>de</strong> la RAI <strong>de</strong> Turin, le Philharmonia Orchestra <strong>de</strong> Londres,<br />

l’Orchestre <strong>de</strong> la Radio <strong>de</strong> Saarbrücken, l’Orchestre philharmonique<br />

d’Oslo et le DSO (Deutsches Sinfonieorchester) à<br />

Berlin. Il sera à nouveau au pupitre <strong>de</strong> l’Orchestre du Capitole<br />

<strong>de</strong> Toulouse, <strong>de</strong> l‘Orchestre du Comunale <strong>de</strong> Bologne et <strong>de</strong><br />

l’Orchestre National d’Ile <strong>de</strong> France pour Madame Butterfly<br />

à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Massy. A l’automne 2008 il débutera<br />

avec le Gewandhaus <strong>de</strong> Leipzig et reviendra à Paris à<br />

la tête <strong>de</strong> l’Orchestre Philharmonique <strong>de</strong> Radio-France.<br />

En 1998, il revient en Avignon pour Vie et mort du roi Jean<br />

(Shakespeare), puis, en 1999 renoue avec l’univers lyrique<br />

avec Platée (Rameau) au Palais Garnier, avec Marc Minkowski.<br />

Dans l’intervalle, il propose au Cargo <strong>de</strong> Grenoble, Et Vian !<br />

En avant la zique !, conçu avec Agathe Mélinand. A l’automne<br />

2000, il met en scène La Belle Hélène (Offenbach) au Théâtre<br />

du Châtelet (reprise à l’English National Opera) avec Marc<br />

Minkowski qu’il retrouve à Lausanne (Les Contes d’Hoffmann,<br />

2003), à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong> et à Zurich (Les Boréa<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Rameau,<br />

2004) et au Châtelet (La Gran<strong>de</strong> Duchesse <strong>de</strong> Gerolstein<br />

d’Offenbach, 2004). Il participe à la production <strong>de</strong>s Sept<br />

Péchés capitaux (Weill) au Palais Garnier et met en scène La<br />

Périchole à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Marseille, L’Heure espagnole (Ravel) et<br />

Gianni Schicchi (Puccini) au Japon, et Ariane à Naxos (Strauss)<br />

à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Paris. Parallèlement, il poursuit son activité au<br />

CDNA : Le Voyage <strong>de</strong> Monsieur Perrichon (Labiche), Le Roi nu<br />

(Schwartz) et Foi, Amour, Espérance (Horvath). En 2005, c’est Le<br />

Roi malgré lui (Chabrier) à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong> et L’Amour <strong>de</strong>s trois<br />

oranges à Amsterdam. En 2006-06, outre une mise en scène du<br />

Songe (Strindberg) et d’Alice au pays <strong>de</strong>s Merveilles (Carroll) au<br />

CDNA, il revient à l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong> pour Les Contes d’Hoffmann<br />

et trois petits opéras d’Offenbach, met en scène L’Elixir d’amour<br />

(Donizetti) à l’<strong>Opéra</strong> Bastille et Cendrillon (Massenet) à Santa<br />

Fé. En 2006-07 : Une visite inopportune <strong>de</strong> Copi (pour le<br />

CDNA) au Théâtre <strong>de</strong> l’Ouest Parisien, Les Malices <strong>de</strong> Plick et<br />

Plock (Christophe) au Théâtre <strong>de</strong> Sartrouville, La Fille du Régiment<br />

(Donizetti) à Covent Gar<strong>de</strong>n.<br />

11


AVRIL MAI<br />

MA 17 Luci mie traditrici / Une Tragédie Florentine 20 H<br />

ME 18 Djamileh / Il Tabarro 20 H<br />

JE 19 La Voix humaine / Le Château <strong>de</strong> Barbe-Bleue 20 H<br />

VE 20 Luci mie traditrici / Une Tragédie Florentine 20 H<br />

SA 21 Djamileh / Il Tabarro 20 H<br />

DI 22 La Voix humaine / Le Château <strong>de</strong> Barbe-Bleue 16 H<br />

MA 24 Djamileh / Il Tabarro 20 H<br />

ME 25 Luci mie traditrici / Une Tragédie Florentine 20 H<br />

JE 26 Djamileh / Il Tabarro 20 H<br />

VE 27 Luci mie traditrici / Une Tragédie Florentine 20 H<br />

SA 28 La Voix humaine / Le Château <strong>de</strong> Barbe-Bleue 20 H<br />

DI 29 Djamileh / Il Tabarro 16 H<br />

TARIFS<br />

Série A : 84€<br />

Série B : 58€<br />

ATELIERS<br />

ME 2 Djamileh / Il Tabarro 20 H<br />

JE 3 La Voix humaine / Le Château <strong>de</strong> Barbe-Bleue 20 H<br />

VE 4 Luci mie traditrici / Une Tragédie Florentine 20 H<br />

SA 5 La Voix humaine / Le Château <strong>de</strong> Barbe-Bleue 20 H<br />

Pour mettre à la porte les problèmes <strong>de</strong> baby-sitter et <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> d’enfant, l’<strong>Opéra</strong> propose une solution ludique : les ateliers pour<br />

enfants. Le dimanche les parents assistent au spactacle dans la gran<strong>de</strong> salle. Et pendant ce temps les enfants s’amusent à l’Amphi.<br />

DI 22 AVRIL 16H00<br />

La Voix Humaine / Le Château <strong>de</strong> Barbe-Bleue<br />

Thème : Dessin et vi<strong>de</strong>o<br />

DI 29 AVRIL 16H00<br />

Djamileh / Il tabarro<br />

Thème : Cuisine orientale et maquettes <strong>de</strong> bateaux<br />

Tarif : 10€<br />

Série C : 47€<br />

Série D : 34€<br />

(selon conditions et sur présentation d'une carte d'i<strong>de</strong>ntité ou du livret <strong>de</strong> famille justifinat <strong>de</strong> l’âge <strong>de</strong>s enfants)<br />

12<br />

Série E : 12€<br />

Série F : 5€ (places <strong>de</strong>bout)


THE RAKE’S PROGRESS<br />

Du 24 mai au 4 juin 2007<br />

Direction musicale<br />

Alexan<strong>de</strong>r Lazarev<br />

Mise en scène<br />

Robert Lepage<br />

> DUBOC/DROULERS<br />

Du 19 au 24 juin 2007<br />

au TNP<br />

DIRECTEUR GÉNÉRAL<br />

Serge Dorny<br />

Place <strong>de</strong> la Comédie<br />

69001 <strong>Lyon</strong><br />

> MAHLER/PLOG/BROTT<br />

3 juin 2007 à 11h30<br />

Concerts <strong>de</strong> Musique <strong>de</strong> Chambre<br />

par les musiciens <strong>de</strong> l’Orchestre <strong>de</strong><br />

l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong> - Studio du Ballet

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!